constructeur de fondations

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27.00 50.00 135.00 135.00 126.50 126.50 CF.01 F CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉ PAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

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Brochure d'information : constructeur de fondations CFC et assistant-constructeur de fondations AFC

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Implanter et installerAménager le chantier. Implanter précisément les forages. Transporter et positionner les engins.

Sonder et déterminerReconnaître la constitu-tion du terrain à l’aide de petites foreuses. Pré-lever des échantillons de terrain et établir des rapports de forage.

Forer et battreInjecter des coulis de ciment dans un terrain meuble ou des cavités. Forer ou battre des pieux dans le terrain.

Stabiliser et ancrerStabiliser des fouilles au moyen de parois spécia-les. Souder et bétonner des fers d’armature. Stabiliser des talus à l’aide d’encrages.

Abaisser et capterAbaisser le niveau de la nappe phréatique pour des fouilles profondes. Capter les eaux sou-terraines pour l’alimen-tation en eau potable.

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de cons truction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication. Tu consolides le terrain, par exem ple en forant ou en battant dans le terrain des pieux en béton ou en acier. Il t’arrive aussi d’injecter un coulis de ciment dans le terrain, afi n de consolider des terrains meubles et de colmater des cavités.

Tu stabilises les parois de fouilles de grande profondeur. Cela est particulière-ment important dans les terrains en pente ou à proximité de bâtiments exis-tants. Pour cela, on réalise des parois spéciales en acier ou en béton. En tant que constructeur de fondations, tu sais comment souder des fers d’armature ou les découper au chalumeau. Si la fouille descend jusque dans la nappe phréa-tique, tu abaisses le niveau de celle-ci. Au moyen de petites foreuses, tu effectues des forages de reconnaissance. C’est très important, car de cette manière, tu obtiens des informations sur la constitu-tion du terrain, ce qui permettra de défi nir les mesures nécessaires par la suite.

Le travail du constructeur de fondations est exigeant. Loin du confort de la civili-sation et par tous les temps, on attend de toi un travail précis. Le travail en contact avec le terrain et la nature exige une grande attention. Les dispositions relati-ves à la protection de l’environnement jouent de ce fait un grand rôle dans la construction de fondations. Les constructeurs de fondations sont des spécialistes demandés. Tu trouveras une place d’apprentissage dans une entre-prise spécialisée dans la construction de fondations ou les travaux spéciaux. De plus, celui ou celle qui fait preuve d’engagement et qui possède les facultés nécessaires a d’excellentes possibilités de carrière.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.52/

GRANDES MACHINES ET TOUJOURS DEHORS.12/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu es insensible au vent et à la pluie, et tu as une santé robuste. La boue ne te dérange pas.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu travailles précisément et soigneusement.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers avec d’autres collègues.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Les constructeurs de fondations ont besoin d’une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/ Les constructeurs de fondations travaillent avec des

engins et des véhicules impressionnants.

Les constructeurs de fondations travaillent sur des sites très variés.

Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

Les constructeurs de fondations sont des spécialistes bien payés.

En tant que constructeur de fondations, tu assumes rapidement des responsabilités.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de fondations ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

Les constructeurs de fondations travaillent dans tout le pays et logent parfois loin de chez eux, ce qui ne facilite pas la vie sociale.

Les constructeurs de fondations sont dehors par tous les temps.

Tu vas inévitablement te salir.

Dans de rares cas, par exemple sur des chantiers ferroviaires, le travail de nuit est nécessaire.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.2ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CF.01/69.00

CF.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉPAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

Malgré l’utilisation d’engins lourds, la construc-tion de fondations est un travail de précision extrême-ment exigeant.

Avant de commencer à forer, l’emplacement de chaque forage est implanté précisément.

Des trous pour des ancrages sont forés à travers la paroi à l’aide de foreuses.

Des pieux en acier ou en béton forés dans le sol stabilisent le terrain de fondation.

Les constructeurs de fondations connaissent la constitution du terrain.

Les mesures du construc-teur de fondations doivent être précises. Il dispose pour cela de différents moyens auxiliaires.

Les ancrages stabilisent la paroi pour qu’elle ne glisse pas et ne s’effondre pas.

Les constructeurs de fondations utilisent des engins lourds. Ils effectuent des travaux préparatoires et accompagnent le forage.

Page 2: Constructeur de fondations

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Implanter et installerAménager le chantier. Implanter précisément les forages. Transporter et positionner les engins.

Sonder et déterminerReconnaître la constitu-tion du terrain à l’aide de petites foreuses. Pré-lever des échantillons de terrain et établir des rapports de forage.

Forer et battreInjecter des coulis de ciment dans un terrain meuble ou des cavités. Forer ou battre des pieux dans le terrain.

Stabiliser et ancrerStabiliser des fouilles au moyen de parois spécia-les. Souder et bétonner des fers d’armature. Stabiliser des talus à l’aide d’encrages.

Abaisser et capterAbaisser le niveau de la nappe phréatique pour des fouilles profondes. Capter les eaux sou-terraines pour l’alimen-tation en eau potable.

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de cons truction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication. Tu consolides le terrain, par exem ple en forant ou en battant dans le terrain des pieux en béton ou en acier. Il t’arrive aussi d’injecter un coulis de ciment dans le terrain, afi n de consolider des terrains meubles et de colmater des cavités.

Tu stabilises les parois de fouilles de grande profondeur. Cela est particulière-ment important dans les terrains en pente ou à proximité de bâtiments exis-tants. Pour cela, on réalise des parois spéciales en acier ou en béton. En tant que constructeur de fondations, tu sais comment souder des fers d’armature ou les découper au chalumeau. Si la fouille descend jusque dans la nappe phréa-tique, tu abaisses le niveau de celle-ci. Au moyen de petites foreuses, tu effectues des forages de reconnaissance. C’est très important, car de cette manière, tu obtiens des informations sur la constitu-tion du terrain, ce qui permettra de défi nir les mesures nécessaires par la suite.

Le travail du constructeur de fondations est exigeant. Loin du confort de la civili-sation et par tous les temps, on attend de toi un travail précis. Le travail en contact avec le terrain et la nature exige une grande attention. Les dispositions relati-ves à la protection de l’environnement jouent de ce fait un grand rôle dans la construction de fondations. Les constructeurs de fondations sont des spécialistes demandés. Tu trouveras une place d’apprentissage dans une entre-prise spécialisée dans la construction de fondations ou les travaux spéciaux. De plus, celui ou celle qui fait preuve d’engagement et qui possède les facultés nécessaires a d’excellentes possibilités de carrière.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.52/

GRANDES MACHINES ET TOUJOURS DEHORS.12/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu es insensible au vent et à la pluie, et tu as une santé robuste. La boue ne te dérange pas.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu travailles précisément et soigneusement.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers avec d’autres collègues.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Les constructeurs de fondations ont besoin d’une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/ Les constructeurs de fondations travaillent avec des

engins et des véhicules impressionnants.

Les constructeurs de fondations travaillent sur des sites très variés.

Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

Les constructeurs de fondations sont des spécialistes bien payés.

En tant que constructeur de fondations, tu assumes rapidement des responsabilités.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de fondations ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

Les constructeurs de fondations travaillent dans tout le pays et logent parfois loin de chez eux, ce qui ne facilite pas la vie sociale.

Les constructeurs de fondations sont dehors par tous les temps.

Tu vas inévitablement te salir.

Dans de rares cas, par exemple sur des chantiers ferroviaires, le travail de nuit est nécessaire.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.2ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

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CF.01

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CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉPAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

Malgré l’utilisation d’engins lourds, la construc-tion de fondations est un travail de précision extrême-ment exigeant.

Avant de commencer à forer, l’emplacement de chaque forage est implanté précisément.

Des trous pour des ancrages sont forés à travers la paroi à l’aide de foreuses.

Des pieux en acier ou en béton forés dans le sol stabilisent le terrain de fondation.

Les constructeurs de fondations connaissent la constitution du terrain.

Les mesures du construc-teur de fondations doivent être précises. Il dispose pour cela de différents moyens auxiliaires.

Les ancrages stabilisent la paroi pour qu’elle ne glisse pas et ne s’effondre pas.

Les constructeurs de fondations utilisent des engins lourds. Ils effectuent des travaux préparatoires et accompagnent le forage.

Page 3: Constructeur de fondations

Dejan Cekic est insensible à la météo. Bien sûr, il y a plus agréable que de rester debout sous la pluie. Mais cet assistant-constructeur de fondations ne se laisse pas démonter pour si peu. Il aime son travail. C’est pourquoi il enchaînera direc-tement avec l’apprentissage de trois ans, après sa formation actuelle de deux ans.Les voitures fi lent sur l’autoroute. Quelques centaines de mètres plus loin, les avions atterrissent et décollent. Dejan et son équipe stabilisent une route à proximité immédiate de l’aéroport de Zurich. A côté de celle-ci doit prochainement être construit un nouvel entrepôt. On ne verra alors plus aucune trace du travail des constructeurs de fondations. Mais Dejan le sait parfaitement: «Sans notre travail, il serait impossible de construire un bâti-ment en toute sécurité.» C’est la raison pour laquelle les constructeurs de fonda-tions sont ici. A l’aide d’une foreuse d’ancrages, ils forent des trous légèrement

inclinés à travers la paroi de soutènement dans le terrain. Au moyen de tiges en acier et d’injections de mortier, la paroi est en-suite ancrée dans le terrain.

DÉJÀ À L’ÉCOLE, J’AIMAIS REGARDER LES CHANTIERS

«Il faut être à son affaire», relève Dejan. Les forages doivent être réalisés avec pré-cision. La tête de forage est placée précisé-ment. Avec un niveau à bulle, il contrôle l’inclinaison du tube de forage. «Nous tra-vaillons toujours en équipe et nous aidons mutuellement», précise Dejan. La construc-tion de fondations est un sport d’équipe. Dejan aime bien cette ambiance d’équipe – jusqu’à récemment, il jouait dans l’équipe de football du FC Horw.

«Lorsque j’étais à l’école, je m’intéressais déjà aux chantiers avec ces grandes machi-nes. Je n’avais bien sûr aucune idée de ce

que c’était», raconte Dejan. Puis il s’adressa à l’entreprise Eggstein AG et obtint rapide-ment une place d’apprentissage. «Avant de me décider, j’ai fait un stage de découverte de deux semaines. Alors, j’en étais sûr: ce serait mon métier.» Il aime la diversité de la construction de fondations. «Nous avons même eu un chantier avec l’intervention d’un hélicoptère.»

Ce qu’il préfère, ce sont les grands forages. «La puissance de ces foreuses, la force avec laquelle elles vissent les tubes dans le sol est vraiment impressionnante. Incroyable!» Les yeux de Dejan brillent. Et le revers de la médaille? «Bien sûr, toute cette boue n’est pas très agréable. Mais si tu fais attention, ce n’est pas si grave.» Dejan aime vraiment son métier. Un jour, après avoir terminé son apprentissage de trois ans après celui de deux ans, il aimerait devenir contremaître. Ça, il le sait déjà.

Les apprentis constructeurs de fonda-tions effectuent très tôt des travaux de manière autonome. Pour Marcel Rüegg, c’était même le cas après quelques semai-nes seulement. Aujourd’hui, il vient de ter-miner son apprentissage de construc teur de fondations CFC.En principe, c’est l’été. Mais aujourd’hui, il ne se montre pas sous son plus beau jour. La nuit dernière, il a plu, et la fouille s’est transformée en un champ de boue. Mais cela n’impressionne pas Marcel et ses collègues. Avec leurs foreuses hautes com-me des maisons, ils effectuent des forages pour des pieux de fondation en béton.

«Je ne voulais pas être maçon ou construc teur de routes. Je voulais un métier plus original», confi e Marcel. Dans le centre de formation professionnelle, il a découvert le métier de constructeur de fondations. Une chance, car ce métier lui plaît. «Nous faisons un travail très cool. Souder, par ex-emple, est quelque chose que j’aime bien.»

Et puis, il y a les grands engins de chantier. Oui, les impressionnantes machines utili-sées dans la construction de fondations ont également fasciné Marcel.

Marcel a encore un souvenir très précis du début de son apprentissage. «La pre-mière semaine, j’étais à Bienne. Nous avons dormi à l’hôtel. La journée, il faisait 35 de-grés. C’était vraiment dur», se souvient-il. La chaleur, le froid et la pluie ne le touchent plus. «Comme constructeur de fondations, tu es toute la journée dehors, qu’il vente

ou qu’il neige. Tu ne peux pas simplement te réfugier dans le baraquement.» Tout au début de son apprentissage, il ne pouvait pas encore beaucoup aider, mais devait se contenter de regarder les autres travailler. C’est normal; à ce moment, il n’avait encore aucune notion de la construction de fonda-tions. «Mais dès la deuxième semaine, j’ai pu effectuer certains travaux moi-même.»

SOUDER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME BIEN

«Pour devenir constructeur de fonda-tions», estime Marcel, «il faut être vraiment intéressé.» Il faut notamment avoir un bon feeling pour la géologie, la constitu tion du terrain et de la roche. Marcel en est convaincu: «Un constructeur de fondations doit savoir et comprendre ce qu’il fait.»

LES CONSTRUCTEURS DE FONDATIONS MISENT SUR LA SÉCURITÉ.01/

Dans la construction de fondations, on utilise le plus souvent de grandes machines, voire de très grandes machines. La priorité absolue est par conséquent accordée à la sécurité. Les constructrices et les constructeurs de fondations portent donc toujours leur équipement de protection individuel lorsqu’ils sont sur un chantier.

01 02NOUS NOUS AIDONS MUTUELLEMENTDEJAN CEKIC (19), ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS AFP, 2e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, KRIENS

LES GRANDS ENGINS DE CHANTIER SONT COOLMARCEL RÜEGG (20), CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS CFC, 3e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, ZURICH

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de fondations

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de travaux).

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de fondations AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de fondations.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de routes, constructeur de voies ferrées ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémen-taire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de fondations (diplôme)

Contremaître/sse en construction de fondations (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en génie civil (école supérieure)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CF.01/

01.

36.00 36.0084.00 95.25

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∆ CARRIÈRE.02/

EN TANT QUE CHEF DE CHANTIER, J’AI UNE GRANDE LIBERTÉ

«Je veux voir au moins une fois par se-maine chaque chantier que je suis. Je veux savoir comment avancent les travaux. Mon travail commence déjà bien avant le premier forage: visiter le site du chantier, organiser le chantier et le déroulement des travaux, discuter avec le mandant ou le sous-traitant, préparer le matériel. Tout cela doit si possible être réglé avant le début des travaux. Une fois que les travaux commencent, tout doit s’enchaîner sans heurts. Le début des travaux est important. Je suis toujours sur place. Après cela, mon équipe n’a besoin de moi qu’en cas de problème ou d’inattendu.En tant que chef de chantier dans la construction de fondations, j’ai une grande liberté, mais aussi de grandes respon-sabilités. Je gère pour ainsi dire une entre prise dans l’entreprise. Chez moi, le réveil sonne à 5h45. J’arrive au bureau vers 6h30. A ce moment, tout est encore calme, et je peux régler mes tâches admi-nistratives. Les journées les plus animées, j’ai bien 50 à 60 coups de téléphone.

«CHAQUE CHANTIER EST DIFFÉRENT, IL N’Y EN A PAS DEUX PAREILS.»

Après ma maturité professionnelle, j’ai suivi une formation d’ingénieur en génie civil. Je n’avais même pas terminé mes études qu’on me proposait déjà une place dans la construction de fondations. C’est ainsi que je suis arrivé dans la construc-tion de fondations. A ce jour, je ne l’ai jamais regrettée.»

∆ CARRIÈRE.01/

LE CONTREMAÎTRE VEILLE À CE QUE TOUT SE PASSE BIEN

«En tant que contremaître, je veille à ce que tout se passe bien sur le chantier. Je distribue le travail à chacun, dis aux machinistes où ils doivent forer et com-ment, ou commande le béton. Et si néces-saire, je prends également les commandes d’une foreuse. Car j’ai aussi une expérience de machiniste. Mais c’est plutôt l’exception. D’une manière ou d’une autre, mon travail de contremaître dans la construction de fondations est très varié. Il n’y a pas deux chantiers pareils, et le terrain réserve régulièrement des surprises. Il peut y avoir des venues d’eau inattendues ou alors tu tombes sur une couche de terrain très dure. Tu dois faire preuve de souplesse et être capable de t’adapter rapidement.

«J’ADORE LES TRAVAUX SPÉCIAUX.»

C’est ce que je préfère: les travaux spé-ciaux que tout le monde n’ose pas entre-prendre. Il faut alors être très concentré. Je trouve ça particulièrement excitant. Et motivant. Qu’est qu’un bon contremaître? C’est quelqu’un qui sait s’adresser à chaque ouvrier de son équipe. Qui explique le travail à faire de manière à ce que tous le comprennent précisément. Initialement, je voulais devenir machiniste après mon apprentissage. Mais j’ai tellement bien réussi mon examen de fi n d’apprentissage, que mon chef m’a conseillé de suivre la formation de contremaître. Aujourd’hui, je suis content d’être contremaître. Peut-être deviendrais-je un jour chef de chantier. En principe, je n’aime pas trop le travail de bureau. Mais qui sait?»

∆ CARRIÈRE.03/

NOUS AVONS BESOIN DE PERSONNES CAPABLES

«Depuis que je travaille à plein temps comme formateur d’apprentis, le taux de réussite de nos apprentis a nettement augmenté. Aujourd’hui, nous formons en moyenne 40 à 50 apprentis dans les métiers les plus divers. Que ce soit des formations de trois ans menant au CFC ou de deux ans pour une AFP, ou encore des deuxièmes apprentissages de durée réduite, nous proposons toutes les formu-les. Dans une entreprise de construction, nous avons besoin de personnes avec des capacités aussi bien manuelles qu’intellectuelles. En tant que formateur d’apprentis, j’assure l’encadrement des apprentis de nos trois entreprises. En premier lieu, je fournis à nos apprentis les informations les plus importantes. Dès le premier jour, ils doivent connaître les règles de notre entreprise et savoir ce qu’on attend d’eux. Si nécessaire, j’apporte mon soutien aux apprentis, pour qu’ils réussissent au mieux leur examen de fi n d’apprentissage.

«CELUI QUI VEUT UNE PLACE D’APPRENTISSAGE DOIT EFFECTUER DEUX STAGES DE DÉCOUVERTE.»

Chez nous, chaque jeune a effectué deux stages de découverte avant de signer un contrat d’apprentissage. Sur le chantier ou dans la discussion, je vois rapidement si quelqu’un est fait pour la construction de fondations ou pour un autre métier. Les retours d’information des contre-maîtres sont également très importants.»

RETO HOFSTÄDTERContremaître dans la construction de fondationsJMS Risi AG, Rapperswil-Jona

FRITZ NEIGERIngénieur civil et contremaîtreKIBAG Wasser- und Spezialtiefbau

THOMAS SUTTERFormateur d’apprentisSTUTZ AG BauunternehmungenSt-Gall/Frauenfeld/Hatswil

Pour que les fouilles profondes ou situées près de la nappe phréatique ne s’effondrent pas, elles doivent être blindées.

La construction de fondations est un travail d’équipe. On doit pouvoir se fi er au travail de chacun.

Qu’il vente ou qu’il neige, les constructeurs de fondations sont toujours dehors.

Des parois de palplanches en acier évitent que les parois de la fouille ne s’effon -d rent. Elles sont battues dans le terrain avant de commencer l’excavation.

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Implanter et installerAménager le chantier. Implanter précisément les forages. Transporter et positionner les engins.

Sonder et déterminerReconnaître la constitu-tion du terrain à l’aide de petites foreuses. Pré-lever des échantillons de terrain et établir des rapports de forage.

Forer et battreInjecter des coulis de ciment dans un terrain meuble ou des cavités. Forer ou battre des pieux dans le terrain.

Stabiliser et ancrerStabiliser des fouilles au moyen de parois spécia-les. Souder et bétonner des fers d’armature. Stabiliser des talus à l’aide d’encrages.

Abaisser et capterAbaisser le niveau de la nappe phréatique pour des fouilles profondes. Capter les eaux sou-terraines pour l’alimen-tation en eau potable.

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de cons truction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication. Tu consolides le terrain, par exem ple en forant ou en battant dans le terrain des pieux en béton ou en acier. Il t’arrive aussi d’injecter un coulis de ciment dans le terrain, afi n de consolider des terrains meubles et de colmater des cavités.

Tu stabilises les parois de fouilles de grande profondeur. Cela est particulière-ment important dans les terrains en pente ou à proximité de bâtiments exis-tants. Pour cela, on réalise des parois spéciales en acier ou en béton. En tant que constructeur de fondations, tu sais comment souder des fers d’armature ou les découper au chalumeau. Si la fouille descend jusque dans la nappe phréa-tique, tu abaisses le niveau de celle-ci. Au moyen de petites foreuses, tu effectues des forages de reconnaissance. C’est très important, car de cette manière, tu obtiens des informations sur la constitu-tion du terrain, ce qui permettra de défi nir les mesures nécessaires par la suite.

Le travail du constructeur de fondations est exigeant. Loin du confort de la civili-sation et par tous les temps, on attend de toi un travail précis. Le travail en contact avec le terrain et la nature exige une grande attention. Les dispositions relati-ves à la protection de l’environnement jouent de ce fait un grand rôle dans la construction de fondations. Les constructeurs de fondations sont des spécialistes demandés. Tu trouveras une place d’apprentissage dans une entre-prise spécialisée dans la construction de fondations ou les travaux spéciaux. De plus, celui ou celle qui fait preuve d’engagement et qui possède les facultés nécessaires a d’excellentes possibilités de carrière.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.52/

GRANDES MACHINES ET TOUJOURS DEHORS.12/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu es insensible au vent et à la pluie, et tu as une santé robuste. La boue ne te dérange pas.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu travailles précisément et soigneusement.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers avec d’autres collègues.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Les constructeurs de fondations ont besoin d’une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/ Les constructeurs de fondations travaillent avec des

engins et des véhicules impressionnants.

Les constructeurs de fondations travaillent sur des sites très variés.

Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

Les constructeurs de fondations sont des spécialistes bien payés.

En tant que constructeur de fondations, tu assumes rapidement des responsabilités.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de fondations ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

Les constructeurs de fondations travaillent dans tout le pays et logent parfois loin de chez eux, ce qui ne facilite pas la vie sociale.

Les constructeurs de fondations sont dehors par tous les temps.

Tu vas inévitablement te salir.

Dans de rares cas, par exemple sur des chantiers ferroviaires, le travail de nuit est nécessaire.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.2ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CF.01/69.00

CF.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉPAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

Malgré l’utilisation d’engins lourds, la construc-tion de fondations est un travail de précision extrême-ment exigeant.

Avant de commencer à forer, l’emplacement de chaque forage est implanté précisément.

Des trous pour des ancrages sont forés à travers la paroi à l’aide de foreuses.

Des pieux en acier ou en béton forés dans le sol stabilisent le terrain de fondation.

Les constructeurs de fondations connaissent la constitution du terrain.

Les mesures du construc-teur de fondations doivent être précises. Il dispose pour cela de différents moyens auxiliaires.

Les ancrages stabilisent la paroi pour qu’elle ne glisse pas et ne s’effondre pas.

Les constructeurs de fondations utilisent des engins lourds. Ils effectuent des travaux préparatoires et accompagnent le forage.

Page 5: Constructeur de fondations

Dejan Cekic est insensible à la météo. Bien sûr, il y a plus agréable que de rester debout sous la pluie. Mais cet assistant-constructeur de fondations ne se laisse pas démonter pour si peu. Il aime son travail. C’est pourquoi il enchaînera direc-tement avec l’apprentissage de trois ans, après sa formation actuelle de deux ans.Les voitures fi lent sur l’autoroute. Quelques centaines de mètres plus loin, les avions atterrissent et décollent. Dejan et son équipe stabilisent une route à proximité immédiate de l’aéroport de Zurich. A côté de celle-ci doit prochainement être construit un nouvel entrepôt. On ne verra alors plus aucune trace du travail des constructeurs de fondations. Mais Dejan le sait parfaitement: «Sans notre travail, il serait impossible de construire un bâti-ment en toute sécurité.» C’est la raison pour laquelle les constructeurs de fonda-tions sont ici. A l’aide d’une foreuse d’ancrages, ils forent des trous légèrement

inclinés à travers la paroi de soutènement dans le terrain. Au moyen de tiges en acier et d’injections de mortier, la paroi est en-suite ancrée dans le terrain.

DÉJÀ À L’ÉCOLE, J’AIMAIS REGARDER LES CHANTIERS

«Il faut être à son affaire», relève Dejan. Les forages doivent être réalisés avec pré-cision. La tête de forage est placée précisé-ment. Avec un niveau à bulle, il contrôle l’inclinaison du tube de forage. «Nous tra-vaillons toujours en équipe et nous aidons mutuellement», précise Dejan. La construc-tion de fondations est un sport d’équipe. Dejan aime bien cette ambiance d’équipe – jusqu’à récemment, il jouait dans l’équipe de football du FC Horw.

«Lorsque j’étais à l’école, je m’intéressais déjà aux chantiers avec ces grandes machi-nes. Je n’avais bien sûr aucune idée de ce

que c’était», raconte Dejan. Puis il s’adressa à l’entreprise Eggstein AG et obtint rapide-ment une place d’apprentissage. «Avant de me décider, j’ai fait un stage de découverte de deux semaines. Alors, j’en étais sûr: ce serait mon métier.» Il aime la diversité de la construction de fondations. «Nous avons même eu un chantier avec l’intervention d’un hélicoptère.»

Ce qu’il préfère, ce sont les grands forages. «La puissance de ces foreuses, la force avec laquelle elles vissent les tubes dans le sol est vraiment impressionnante. Incroyable!» Les yeux de Dejan brillent. Et le revers de la médaille? «Bien sûr, toute cette boue n’est pas très agréable. Mais si tu fais attention, ce n’est pas si grave.» Dejan aime vraiment son métier. Un jour, après avoir terminé son apprentissage de trois ans après celui de deux ans, il aimerait devenir contremaître. Ça, il le sait déjà.

Les apprentis constructeurs de fonda-tions effectuent très tôt des travaux de manière autonome. Pour Marcel Rüegg, c’était même le cas après quelques semai-nes seulement. Aujourd’hui, il vient de ter-miner son apprentissage de construc teur de fondations CFC.En principe, c’est l’été. Mais aujourd’hui, il ne se montre pas sous son plus beau jour. La nuit dernière, il a plu, et la fouille s’est transformée en un champ de boue. Mais cela n’impressionne pas Marcel et ses collègues. Avec leurs foreuses hautes com-me des maisons, ils effectuent des forages pour des pieux de fondation en béton.

«Je ne voulais pas être maçon ou construc teur de routes. Je voulais un métier plus original», confi e Marcel. Dans le centre de formation professionnelle, il a découvert le métier de constructeur de fondations. Une chance, car ce métier lui plaît. «Nous faisons un travail très cool. Souder, par ex-emple, est quelque chose que j’aime bien.»

Et puis, il y a les grands engins de chantier. Oui, les impressionnantes machines utili-sées dans la construction de fondations ont également fasciné Marcel.

Marcel a encore un souvenir très précis du début de son apprentissage. «La pre-mière semaine, j’étais à Bienne. Nous avons dormi à l’hôtel. La journée, il faisait 35 de-grés. C’était vraiment dur», se souvient-il. La chaleur, le froid et la pluie ne le touchent plus. «Comme constructeur de fondations, tu es toute la journée dehors, qu’il vente

ou qu’il neige. Tu ne peux pas simplement te réfugier dans le baraquement.» Tout au début de son apprentissage, il ne pouvait pas encore beaucoup aider, mais devait se contenter de regarder les autres travailler. C’est normal; à ce moment, il n’avait encore aucune notion de la construction de fonda-tions. «Mais dès la deuxième semaine, j’ai pu effectuer certains travaux moi-même.»

SOUDER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME BIEN

«Pour devenir constructeur de fonda-tions», estime Marcel, «il faut être vraiment intéressé.» Il faut notamment avoir un bon feeling pour la géologie, la constitu tion du terrain et de la roche. Marcel en est convaincu: «Un constructeur de fondations doit savoir et comprendre ce qu’il fait.»

LES CONSTRUCTEURS DE FONDATIONS MISENT SUR LA SÉCURITÉ.01/

Dans la construction de fondations, on utilise le plus souvent de grandes machines, voire de très grandes machines. La priorité absolue est par conséquent accordée à la sécurité. Les constructrices et les constructeurs de fondations portent donc toujours leur équipement de protection individuel lorsqu’ils sont sur un chantier.

01 02NOUS NOUS AIDONS MUTUELLEMENTDEJAN CEKIC (19), ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS AFP, 2e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, KRIENS

LES GRANDS ENGINS DE CHANTIER SONT COOLMARCEL RÜEGG (20), CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS CFC, 3e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, ZURICH

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de fondations

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de travaux).

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de fondations AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de fondations.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de routes, constructeur de voies ferrées ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémen-taire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de fondations (diplôme)

Contremaître/sse en construction de fondations (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en génie civil (école supérieure)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CF.01/

01.

36.00 36.0084.00 95.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

EN TANT QUE CHEF DE CHANTIER, J’AI UNE GRANDE LIBERTÉ

«Je veux voir au moins une fois par se-maine chaque chantier que je suis. Je veux savoir comment avancent les travaux. Mon travail commence déjà bien avant le premier forage: visiter le site du chantier, organiser le chantier et le déroulement des travaux, discuter avec le mandant ou le sous-traitant, préparer le matériel. Tout cela doit si possible être réglé avant le début des travaux. Une fois que les travaux commencent, tout doit s’enchaîner sans heurts. Le début des travaux est important. Je suis toujours sur place. Après cela, mon équipe n’a besoin de moi qu’en cas de problème ou d’inattendu.En tant que chef de chantier dans la construction de fondations, j’ai une grande liberté, mais aussi de grandes respon-sabilités. Je gère pour ainsi dire une entre prise dans l’entreprise. Chez moi, le réveil sonne à 5h45. J’arrive au bureau vers 6h30. A ce moment, tout est encore calme, et je peux régler mes tâches admi-nistratives. Les journées les plus animées, j’ai bien 50 à 60 coups de téléphone.

«CHAQUE CHANTIER EST DIFFÉRENT, IL N’Y EN A PAS DEUX PAREILS.»

Après ma maturité professionnelle, j’ai suivi une formation d’ingénieur en génie civil. Je n’avais même pas terminé mes études qu’on me proposait déjà une place dans la construction de fondations. C’est ainsi que je suis arrivé dans la construc-tion de fondations. A ce jour, je ne l’ai jamais regrettée.»

∆ CARRIÈRE.01/

LE CONTREMAÎTRE VEILLE À CE QUE TOUT SE PASSE BIEN

«En tant que contremaître, je veille à ce que tout se passe bien sur le chantier. Je distribue le travail à chacun, dis aux machinistes où ils doivent forer et com-ment, ou commande le béton. Et si néces-saire, je prends également les commandes d’une foreuse. Car j’ai aussi une expérience de machiniste. Mais c’est plutôt l’exception. D’une manière ou d’une autre, mon travail de contremaître dans la construction de fondations est très varié. Il n’y a pas deux chantiers pareils, et le terrain réserve régulièrement des surprises. Il peut y avoir des venues d’eau inattendues ou alors tu tombes sur une couche de terrain très dure. Tu dois faire preuve de souplesse et être capable de t’adapter rapidement.

«J’ADORE LES TRAVAUX SPÉCIAUX.»

C’est ce que je préfère: les travaux spé-ciaux que tout le monde n’ose pas entre-prendre. Il faut alors être très concentré. Je trouve ça particulièrement excitant. Et motivant. Qu’est qu’un bon contremaître? C’est quelqu’un qui sait s’adresser à chaque ouvrier de son équipe. Qui explique le travail à faire de manière à ce que tous le comprennent précisément. Initialement, je voulais devenir machiniste après mon apprentissage. Mais j’ai tellement bien réussi mon examen de fi n d’apprentissage, que mon chef m’a conseillé de suivre la formation de contremaître. Aujourd’hui, je suis content d’être contremaître. Peut-être deviendrais-je un jour chef de chantier. En principe, je n’aime pas trop le travail de bureau. Mais qui sait?»

∆ CARRIÈRE.03/

NOUS AVONS BESOIN DE PERSONNES CAPABLES

«Depuis que je travaille à plein temps comme formateur d’apprentis, le taux de réussite de nos apprentis a nettement augmenté. Aujourd’hui, nous formons en moyenne 40 à 50 apprentis dans les métiers les plus divers. Que ce soit des formations de trois ans menant au CFC ou de deux ans pour une AFP, ou encore des deuxièmes apprentissages de durée réduite, nous proposons toutes les formu-les. Dans une entreprise de construction, nous avons besoin de personnes avec des capacités aussi bien manuelles qu’intellectuelles. En tant que formateur d’apprentis, j’assure l’encadrement des apprentis de nos trois entreprises. En premier lieu, je fournis à nos apprentis les informations les plus importantes. Dès le premier jour, ils doivent connaître les règles de notre entreprise et savoir ce qu’on attend d’eux. Si nécessaire, j’apporte mon soutien aux apprentis, pour qu’ils réussissent au mieux leur examen de fi n d’apprentissage.

«CELUI QUI VEUT UNE PLACE D’APPRENTISSAGE DOIT EFFECTUER DEUX STAGES DE DÉCOUVERTE.»

Chez nous, chaque jeune a effectué deux stages de découverte avant de signer un contrat d’apprentissage. Sur le chantier ou dans la discussion, je vois rapidement si quelqu’un est fait pour la construction de fondations ou pour un autre métier. Les retours d’information des contre-maîtres sont également très importants.»

RETO HOFSTÄDTERContremaître dans la construction de fondationsJMS Risi AG, Rapperswil-Jona

FRITZ NEIGERIngénieur civil et contremaîtreKIBAG Wasser- und Spezialtiefbau

THOMAS SUTTERFormateur d’apprentisSTUTZ AG BauunternehmungenSt-Gall/Frauenfeld/Hatswil

Pour que les fouilles profondes ou situées près de la nappe phréatique ne s’effondrent pas, elles doivent être blindées.

La construction de fondations est un travail d’équipe. On doit pouvoir se fi er au travail de chacun.

Qu’il vente ou qu’il neige, les constructeurs de fondations sont toujours dehors.

Des parois de palplanches en acier évitent que les parois de la fouille ne s’effon -d rent. Elles sont battues dans le terrain avant de commencer l’excavation.

Page 6: Constructeur de fondations

27.0

0

50.00

135.00

135.00

126.50

126.50

Implanter et installerAménager le chantier. Implanter précisément les forages. Transporter et positionner les engins.

Sonder et déterminerReconnaître la constitu-tion du terrain à l’aide de petites foreuses. Pré-lever des échantillons de terrain et établir des rapports de forage.

Forer et battreInjecter des coulis de ciment dans un terrain meuble ou des cavités. Forer ou battre des pieux dans le terrain.

Stabiliser et ancrerStabiliser des fouilles au moyen de parois spécia-les. Souder et bétonner des fers d’armature. Stabiliser des talus à l’aide d’encrages.

Abaisser et capterAbaisser le niveau de la nappe phréatique pour des fouilles profondes. Capter les eaux sou-terraines pour l’alimen-tation en eau potable.

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de cons truction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication. Tu consolides le terrain, par exem ple en forant ou en battant dans le terrain des pieux en béton ou en acier. Il t’arrive aussi d’injecter un coulis de ciment dans le terrain, afi n de consolider des terrains meubles et de colmater des cavités.

Tu stabilises les parois de fouilles de grande profondeur. Cela est particulière-ment important dans les terrains en pente ou à proximité de bâtiments exis-tants. Pour cela, on réalise des parois spéciales en acier ou en béton. En tant que constructeur de fondations, tu sais comment souder des fers d’armature ou les découper au chalumeau. Si la fouille descend jusque dans la nappe phréa-tique, tu abaisses le niveau de celle-ci. Au moyen de petites foreuses, tu effectues des forages de reconnaissance. C’est très important, car de cette manière, tu obtiens des informations sur la constitu-tion du terrain, ce qui permettra de défi nir les mesures nécessaires par la suite.

Le travail du constructeur de fondations est exigeant. Loin du confort de la civili-sation et par tous les temps, on attend de toi un travail précis. Le travail en contact avec le terrain et la nature exige une grande attention. Les dispositions relati-ves à la protection de l’environnement jouent de ce fait un grand rôle dans la construction de fondations. Les constructeurs de fondations sont des spécialistes demandés. Tu trouveras une place d’apprentissage dans une entre-prise spécialisée dans la construction de fondations ou les travaux spéciaux. De plus, celui ou celle qui fait preuve d’engagement et qui possède les facultés nécessaires a d’excellentes possibilités de carrière.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.52/

GRANDES MACHINES ET TOUJOURS DEHORS.12/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu es insensible au vent et à la pluie, et tu as une santé robuste. La boue ne te dérange pas.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu travailles précisément et soigneusement.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers avec d’autres collègues.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Les constructeurs de fondations ont besoin d’une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/ Les constructeurs de fondations travaillent avec des

engins et des véhicules impressionnants.

Les constructeurs de fondations travaillent sur des sites très variés.

Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

Les constructeurs de fondations sont des spécialistes bien payés.

En tant que constructeur de fondations, tu assumes rapidement des responsabilités.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de fondations ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

Les constructeurs de fondations travaillent dans tout le pays et logent parfois loin de chez eux, ce qui ne facilite pas la vie sociale.

Les constructeurs de fondations sont dehors par tous les temps.

Tu vas inévitablement te salir.

Dans de rares cas, par exemple sur des chantiers ferroviaires, le travail de nuit est nécessaire.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.2ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CF.01/69.00

CF.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉPAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

Malgré l’utilisation d’engins lourds, la construc-tion de fondations est un travail de précision extrême-ment exigeant.

Avant de commencer à forer, l’emplacement de chaque forage est implanté précisément.

Des trous pour des ancrages sont forés à travers la paroi à l’aide de foreuses.

Des pieux en acier ou en béton forés dans le sol stabilisent le terrain de fondation.

Les constructeurs de fondations connaissent la constitution du terrain.

Les mesures du construc-teur de fondations doivent être précises. Il dispose pour cela de différents moyens auxiliaires.

Les ancrages stabilisent la paroi pour qu’elle ne glisse pas et ne s’effondre pas.

Les constructeurs de fondations utilisent des engins lourds. Ils effectuent des travaux préparatoires et accompagnent le forage.

Page 7: Constructeur de fondations

Dejan Cekic est insensible à la météo. Bien sûr, il y a plus agréable que de rester debout sous la pluie. Mais cet assistant-constructeur de fondations ne se laisse pas démonter pour si peu. Il aime son travail. C’est pourquoi il enchaînera direc-tement avec l’apprentissage de trois ans, après sa formation actuelle de deux ans.Les voitures fi lent sur l’autoroute. Quelques centaines de mètres plus loin, les avions atterrissent et décollent. Dejan et son équipe stabilisent une route à proximité immédiate de l’aéroport de Zurich. A côté de celle-ci doit prochainement être construit un nouvel entrepôt. On ne verra alors plus aucune trace du travail des constructeurs de fondations. Mais Dejan le sait parfaitement: «Sans notre travail, il serait impossible de construire un bâti-ment en toute sécurité.» C’est la raison pour laquelle les constructeurs de fonda-tions sont ici. A l’aide d’une foreuse d’ancrages, ils forent des trous légèrement

inclinés à travers la paroi de soutènement dans le terrain. Au moyen de tiges en acier et d’injections de mortier, la paroi est en-suite ancrée dans le terrain.

DÉJÀ À L’ÉCOLE, J’AIMAIS REGARDER LES CHANTIERS

«Il faut être à son affaire», relève Dejan. Les forages doivent être réalisés avec pré-cision. La tête de forage est placée précisé-ment. Avec un niveau à bulle, il contrôle l’inclinaison du tube de forage. «Nous tra-vaillons toujours en équipe et nous aidons mutuellement», précise Dejan. La construc-tion de fondations est un sport d’équipe. Dejan aime bien cette ambiance d’équipe – jusqu’à récemment, il jouait dans l’équipe de football du FC Horw.

«Lorsque j’étais à l’école, je m’intéressais déjà aux chantiers avec ces grandes machi-nes. Je n’avais bien sûr aucune idée de ce

que c’était», raconte Dejan. Puis il s’adressa à l’entreprise Eggstein AG et obtint rapide-ment une place d’apprentissage. «Avant de me décider, j’ai fait un stage de découverte de deux semaines. Alors, j’en étais sûr: ce serait mon métier.» Il aime la diversité de la construction de fondations. «Nous avons même eu un chantier avec l’intervention d’un hélicoptère.»

Ce qu’il préfère, ce sont les grands forages. «La puissance de ces foreuses, la force avec laquelle elles vissent les tubes dans le sol est vraiment impressionnante. Incroyable!» Les yeux de Dejan brillent. Et le revers de la médaille? «Bien sûr, toute cette boue n’est pas très agréable. Mais si tu fais attention, ce n’est pas si grave.» Dejan aime vraiment son métier. Un jour, après avoir terminé son apprentissage de trois ans après celui de deux ans, il aimerait devenir contremaître. Ça, il le sait déjà.

Les apprentis constructeurs de fonda-tions effectuent très tôt des travaux de manière autonome. Pour Marcel Rüegg, c’était même le cas après quelques semai-nes seulement. Aujourd’hui, il vient de ter-miner son apprentissage de construc teur de fondations CFC.En principe, c’est l’été. Mais aujourd’hui, il ne se montre pas sous son plus beau jour. La nuit dernière, il a plu, et la fouille s’est transformée en un champ de boue. Mais cela n’impressionne pas Marcel et ses collègues. Avec leurs foreuses hautes com-me des maisons, ils effectuent des forages pour des pieux de fondation en béton.

«Je ne voulais pas être maçon ou construc teur de routes. Je voulais un métier plus original», confi e Marcel. Dans le centre de formation professionnelle, il a découvert le métier de constructeur de fondations. Une chance, car ce métier lui plaît. «Nous faisons un travail très cool. Souder, par ex-emple, est quelque chose que j’aime bien.»

Et puis, il y a les grands engins de chantier. Oui, les impressionnantes machines utili-sées dans la construction de fondations ont également fasciné Marcel.

Marcel a encore un souvenir très précis du début de son apprentissage. «La pre-mière semaine, j’étais à Bienne. Nous avons dormi à l’hôtel. La journée, il faisait 35 de-grés. C’était vraiment dur», se souvient-il. La chaleur, le froid et la pluie ne le touchent plus. «Comme constructeur de fondations, tu es toute la journée dehors, qu’il vente

ou qu’il neige. Tu ne peux pas simplement te réfugier dans le baraquement.» Tout au début de son apprentissage, il ne pouvait pas encore beaucoup aider, mais devait se contenter de regarder les autres travailler. C’est normal; à ce moment, il n’avait encore aucune notion de la construction de fonda-tions. «Mais dès la deuxième semaine, j’ai pu effectuer certains travaux moi-même.»

SOUDER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME BIEN

«Pour devenir constructeur de fonda-tions», estime Marcel, «il faut être vraiment intéressé.» Il faut notamment avoir un bon feeling pour la géologie, la constitu tion du terrain et de la roche. Marcel en est convaincu: «Un constructeur de fondations doit savoir et comprendre ce qu’il fait.»

LES CONSTRUCTEURS DE FONDATIONS MISENT SUR LA SÉCURITÉ.01/

Dans la construction de fondations, on utilise le plus souvent de grandes machines, voire de très grandes machines. La priorité absolue est par conséquent accordée à la sécurité. Les constructrices et les constructeurs de fondations portent donc toujours leur équipement de protection individuel lorsqu’ils sont sur un chantier.

01 02NOUS NOUS AIDONS MUTUELLEMENTDEJAN CEKIC (19), ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS AFP, 2e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, KRIENS

LES GRANDS ENGINS DE CHANTIER SONT COOLMARCEL RÜEGG (20), CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS CFC, 3e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, ZURICH

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de fondations

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de travaux).

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de fondations AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de fondations.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de routes, constructeur de voies ferrées ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémen-taire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de fondations (diplôme)

Contremaître/sse en construction de fondations (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en génie civil (école supérieure)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CF.01/

01.

36.00 36.0084.00 95.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

EN TANT QUE CHEF DE CHANTIER, J’AI UNE GRANDE LIBERTÉ

«Je veux voir au moins une fois par se-maine chaque chantier que je suis. Je veux savoir comment avancent les travaux. Mon travail commence déjà bien avant le premier forage: visiter le site du chantier, organiser le chantier et le déroulement des travaux, discuter avec le mandant ou le sous-traitant, préparer le matériel. Tout cela doit si possible être réglé avant le début des travaux. Une fois que les travaux commencent, tout doit s’enchaîner sans heurts. Le début des travaux est important. Je suis toujours sur place. Après cela, mon équipe n’a besoin de moi qu’en cas de problème ou d’inattendu.En tant que chef de chantier dans la construction de fondations, j’ai une grande liberté, mais aussi de grandes respon-sabilités. Je gère pour ainsi dire une entre prise dans l’entreprise. Chez moi, le réveil sonne à 5h45. J’arrive au bureau vers 6h30. A ce moment, tout est encore calme, et je peux régler mes tâches admi-nistratives. Les journées les plus animées, j’ai bien 50 à 60 coups de téléphone.

«CHAQUE CHANTIER EST DIFFÉRENT, IL N’Y EN A PAS DEUX PAREILS.»

Après ma maturité professionnelle, j’ai suivi une formation d’ingénieur en génie civil. Je n’avais même pas terminé mes études qu’on me proposait déjà une place dans la construction de fondations. C’est ainsi que je suis arrivé dans la construc-tion de fondations. A ce jour, je ne l’ai jamais regrettée.»

∆ CARRIÈRE.01/

LE CONTREMAÎTRE VEILLE À CE QUE TOUT SE PASSE BIEN

«En tant que contremaître, je veille à ce que tout se passe bien sur le chantier. Je distribue le travail à chacun, dis aux machinistes où ils doivent forer et com-ment, ou commande le béton. Et si néces-saire, je prends également les commandes d’une foreuse. Car j’ai aussi une expérience de machiniste. Mais c’est plutôt l’exception. D’une manière ou d’une autre, mon travail de contremaître dans la construction de fondations est très varié. Il n’y a pas deux chantiers pareils, et le terrain réserve régulièrement des surprises. Il peut y avoir des venues d’eau inattendues ou alors tu tombes sur une couche de terrain très dure. Tu dois faire preuve de souplesse et être capable de t’adapter rapidement.

«J’ADORE LES TRAVAUX SPÉCIAUX.»

C’est ce que je préfère: les travaux spé-ciaux que tout le monde n’ose pas entre-prendre. Il faut alors être très concentré. Je trouve ça particulièrement excitant. Et motivant. Qu’est qu’un bon contremaître? C’est quelqu’un qui sait s’adresser à chaque ouvrier de son équipe. Qui explique le travail à faire de manière à ce que tous le comprennent précisément. Initialement, je voulais devenir machiniste après mon apprentissage. Mais j’ai tellement bien réussi mon examen de fi n d’apprentissage, que mon chef m’a conseillé de suivre la formation de contremaître. Aujourd’hui, je suis content d’être contremaître. Peut-être deviendrais-je un jour chef de chantier. En principe, je n’aime pas trop le travail de bureau. Mais qui sait?»

∆ CARRIÈRE.03/

NOUS AVONS BESOIN DE PERSONNES CAPABLES

«Depuis que je travaille à plein temps comme formateur d’apprentis, le taux de réussite de nos apprentis a nettement augmenté. Aujourd’hui, nous formons en moyenne 40 à 50 apprentis dans les métiers les plus divers. Que ce soit des formations de trois ans menant au CFC ou de deux ans pour une AFP, ou encore des deuxièmes apprentissages de durée réduite, nous proposons toutes les formu-les. Dans une entreprise de construction, nous avons besoin de personnes avec des capacités aussi bien manuelles qu’intellectuelles. En tant que formateur d’apprentis, j’assure l’encadrement des apprentis de nos trois entreprises. En premier lieu, je fournis à nos apprentis les informations les plus importantes. Dès le premier jour, ils doivent connaître les règles de notre entreprise et savoir ce qu’on attend d’eux. Si nécessaire, j’apporte mon soutien aux apprentis, pour qu’ils réussissent au mieux leur examen de fi n d’apprentissage.

«CELUI QUI VEUT UNE PLACE D’APPRENTISSAGE DOIT EFFECTUER DEUX STAGES DE DÉCOUVERTE.»

Chez nous, chaque jeune a effectué deux stages de découverte avant de signer un contrat d’apprentissage. Sur le chantier ou dans la discussion, je vois rapidement si quelqu’un est fait pour la construction de fondations ou pour un autre métier. Les retours d’information des contre-maîtres sont également très importants.»

RETO HOFSTÄDTERContremaître dans la construction de fondationsJMS Risi AG, Rapperswil-Jona

FRITZ NEIGERIngénieur civil et contremaîtreKIBAG Wasser- und Spezialtiefbau

THOMAS SUTTERFormateur d’apprentisSTUTZ AG BauunternehmungenSt-Gall/Frauenfeld/Hatswil

Pour que les fouilles profondes ou situées près de la nappe phréatique ne s’effondrent pas, elles doivent être blindées.

La construction de fondations est un travail d’équipe. On doit pouvoir se fi er au travail de chacun.

Qu’il vente ou qu’il neige, les constructeurs de fondations sont toujours dehors.

Des parois de palplanches en acier évitent que les parois de la fouille ne s’effon -d rent. Elles sont battues dans le terrain avant de commencer l’excavation.

Page 8: Constructeur de fondations

Dejan Cekic est insensible à la météo. Bien sûr, il y a plus agréable que de rester debout sous la pluie. Mais cet assistant-constructeur de fondations ne se laisse pas démonter pour si peu. Il aime son travail. C’est pourquoi il enchaînera direc-tement avec l’apprentissage de trois ans, après sa formation actuelle de deux ans.Les voitures fi lent sur l’autoroute. Quelques centaines de mètres plus loin, les avions atterrissent et décollent. Dejan et son équipe stabilisent une route à proximité immédiate de l’aéroport de Zurich. A côté de celle-ci doit prochainement être construit un nouvel entrepôt. On ne verra alors plus aucune trace du travail des constructeurs de fondations. Mais Dejan le sait parfaitement: «Sans notre travail, il serait impossible de construire un bâti-ment en toute sécurité.» C’est la raison pour laquelle les constructeurs de fonda-tions sont ici. A l’aide d’une foreuse d’ancrages, ils forent des trous légèrement

inclinés à travers la paroi de soutènement dans le terrain. Au moyen de tiges en acier et d’injections de mortier, la paroi est en-suite ancrée dans le terrain.

DÉJÀ À L’ÉCOLE, J’AIMAIS REGARDER LES CHANTIERS

«Il faut être à son affaire», relève Dejan. Les forages doivent être réalisés avec pré-cision. La tête de forage est placée précisé-ment. Avec un niveau à bulle, il contrôle l’inclinaison du tube de forage. «Nous tra-vaillons toujours en équipe et nous aidons mutuellement», précise Dejan. La construc-tion de fondations est un sport d’équipe. Dejan aime bien cette ambiance d’équipe – jusqu’à récemment, il jouait dans l’équipe de football du FC Horw.

«Lorsque j’étais à l’école, je m’intéressais déjà aux chantiers avec ces grandes machi-nes. Je n’avais bien sûr aucune idée de ce

que c’était», raconte Dejan. Puis il s’adressa à l’entreprise Eggstein AG et obtint rapide-ment une place d’apprentissage. «Avant de me décider, j’ai fait un stage de découverte de deux semaines. Alors, j’en étais sûr: ce serait mon métier.» Il aime la diversité de la construction de fondations. «Nous avons même eu un chantier avec l’intervention d’un hélicoptère.»

Ce qu’il préfère, ce sont les grands forages. «La puissance de ces foreuses, la force avec laquelle elles vissent les tubes dans le sol est vraiment impressionnante. Incroyable!» Les yeux de Dejan brillent. Et le revers de la médaille? «Bien sûr, toute cette boue n’est pas très agréable. Mais si tu fais attention, ce n’est pas si grave.» Dejan aime vraiment son métier. Un jour, après avoir terminé son apprentissage de trois ans après celui de deux ans, il aimerait devenir contremaître. Ça, il le sait déjà.

Les apprentis constructeurs de fonda-tions effectuent très tôt des travaux de manière autonome. Pour Marcel Rüegg, c’était même le cas après quelques semai-nes seulement. Aujourd’hui, il vient de ter-miner son apprentissage de construc teur de fondations CFC.En principe, c’est l’été. Mais aujourd’hui, il ne se montre pas sous son plus beau jour. La nuit dernière, il a plu, et la fouille s’est transformée en un champ de boue. Mais cela n’impressionne pas Marcel et ses collègues. Avec leurs foreuses hautes com-me des maisons, ils effectuent des forages pour des pieux de fondation en béton.

«Je ne voulais pas être maçon ou construc teur de routes. Je voulais un métier plus original», confi e Marcel. Dans le centre de formation professionnelle, il a découvert le métier de constructeur de fondations. Une chance, car ce métier lui plaît. «Nous faisons un travail très cool. Souder, par ex-emple, est quelque chose que j’aime bien.»

Et puis, il y a les grands engins de chantier. Oui, les impressionnantes machines utili-sées dans la construction de fondations ont également fasciné Marcel.

Marcel a encore un souvenir très précis du début de son apprentissage. «La pre-mière semaine, j’étais à Bienne. Nous avons dormi à l’hôtel. La journée, il faisait 35 de-grés. C’était vraiment dur», se souvient-il. La chaleur, le froid et la pluie ne le touchent plus. «Comme constructeur de fondations, tu es toute la journée dehors, qu’il vente

ou qu’il neige. Tu ne peux pas simplement te réfugier dans le baraquement.» Tout au début de son apprentissage, il ne pouvait pas encore beaucoup aider, mais devait se contenter de regarder les autres travailler. C’est normal; à ce moment, il n’avait encore aucune notion de la construction de fonda-tions. «Mais dès la deuxième semaine, j’ai pu effectuer certains travaux moi-même.»

SOUDER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME BIEN

«Pour devenir constructeur de fonda-tions», estime Marcel, «il faut être vraiment intéressé.» Il faut notamment avoir un bon feeling pour la géologie, la constitu tion du terrain et de la roche. Marcel en est convaincu: «Un constructeur de fondations doit savoir et comprendre ce qu’il fait.»

LES CONSTRUCTEURS DE FONDATIONS MISENT SUR LA SÉCURITÉ.01/

Dans la construction de fondations, on utilise le plus souvent de grandes machines, voire de très grandes machines. La priorité absolue est par conséquent accordée à la sécurité. Les constructrices et les constructeurs de fondations portent donc toujours leur équipement de protection individuel lorsqu’ils sont sur un chantier.

01 02NOUS NOUS AIDONS MUTUELLEMENTDEJAN CEKIC (19), ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS AFP, 2e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, KRIENS

LES GRANDS ENGINS DE CHANTIER SONT COOLMARCEL RÜEGG (20), CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS CFC, 3e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, ZURICH

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de fondations

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de travaux).

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de fondations AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de fondations.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de routes, constructeur de voies ferrées ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémen-taire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de fondations (diplôme)

Contremaître/sse en construction de fondations (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en génie civil (école supérieure)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CF.01/

01.

36.00 36.0084.00 95.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

EN TANT QUE CHEF DE CHANTIER, J’AI UNE GRANDE LIBERTÉ

«Je veux voir au moins une fois par se-maine chaque chantier que je suis. Je veux savoir comment avancent les travaux. Mon travail commence déjà bien avant le premier forage: visiter le site du chantier, organiser le chantier et le déroulement des travaux, discuter avec le mandant ou le sous-traitant, préparer le matériel. Tout cela doit si possible être réglé avant le début des travaux. Une fois que les travaux commencent, tout doit s’enchaîner sans heurts. Le début des travaux est important. Je suis toujours sur place. Après cela, mon équipe n’a besoin de moi qu’en cas de problème ou d’inattendu.En tant que chef de chantier dans la construction de fondations, j’ai une grande liberté, mais aussi de grandes respon-sabilités. Je gère pour ainsi dire une entre prise dans l’entreprise. Chez moi, le réveil sonne à 5h45. J’arrive au bureau vers 6h30. A ce moment, tout est encore calme, et je peux régler mes tâches admi-nistratives. Les journées les plus animées, j’ai bien 50 à 60 coups de téléphone.

«CHAQUE CHANTIER EST DIFFÉRENT, IL N’Y EN A PAS DEUX PAREILS.»

Après ma maturité professionnelle, j’ai suivi une formation d’ingénieur en génie civil. Je n’avais même pas terminé mes études qu’on me proposait déjà une place dans la construction de fondations. C’est ainsi que je suis arrivé dans la construc-tion de fondations. A ce jour, je ne l’ai jamais regrettée.»

∆ CARRIÈRE.01/

LE CONTREMAÎTRE VEILLE À CE QUE TOUT SE PASSE BIEN

«En tant que contremaître, je veille à ce que tout se passe bien sur le chantier. Je distribue le travail à chacun, dis aux machinistes où ils doivent forer et com-ment, ou commande le béton. Et si néces-saire, je prends également les commandes d’une foreuse. Car j’ai aussi une expérience de machiniste. Mais c’est plutôt l’exception. D’une manière ou d’une autre, mon travail de contremaître dans la construction de fondations est très varié. Il n’y a pas deux chantiers pareils, et le terrain réserve régulièrement des surprises. Il peut y avoir des venues d’eau inattendues ou alors tu tombes sur une couche de terrain très dure. Tu dois faire preuve de souplesse et être capable de t’adapter rapidement.

«J’ADORE LES TRAVAUX SPÉCIAUX.»

C’est ce que je préfère: les travaux spé-ciaux que tout le monde n’ose pas entre-prendre. Il faut alors être très concentré. Je trouve ça particulièrement excitant. Et motivant. Qu’est qu’un bon contremaître? C’est quelqu’un qui sait s’adresser à chaque ouvrier de son équipe. Qui explique le travail à faire de manière à ce que tous le comprennent précisément. Initialement, je voulais devenir machiniste après mon apprentissage. Mais j’ai tellement bien réussi mon examen de fi n d’apprentissage, que mon chef m’a conseillé de suivre la formation de contremaître. Aujourd’hui, je suis content d’être contremaître. Peut-être deviendrais-je un jour chef de chantier. En principe, je n’aime pas trop le travail de bureau. Mais qui sait?»

∆ CARRIÈRE.03/

NOUS AVONS BESOIN DE PERSONNES CAPABLES

«Depuis que je travaille à plein temps comme formateur d’apprentis, le taux de réussite de nos apprentis a nettement augmenté. Aujourd’hui, nous formons en moyenne 40 à 50 apprentis dans les métiers les plus divers. Que ce soit des formations de trois ans menant au CFC ou de deux ans pour une AFP, ou encore des deuxièmes apprentissages de durée réduite, nous proposons toutes les formu-les. Dans une entreprise de construction, nous avons besoin de personnes avec des capacités aussi bien manuelles qu’intellectuelles. En tant que formateur d’apprentis, j’assure l’encadrement des apprentis de nos trois entreprises. En premier lieu, je fournis à nos apprentis les informations les plus importantes. Dès le premier jour, ils doivent connaître les règles de notre entreprise et savoir ce qu’on attend d’eux. Si nécessaire, j’apporte mon soutien aux apprentis, pour qu’ils réussissent au mieux leur examen de fi n d’apprentissage.

«CELUI QUI VEUT UNE PLACE D’APPRENTISSAGE DOIT EFFECTUER DEUX STAGES DE DÉCOUVERTE.»

Chez nous, chaque jeune a effectué deux stages de découverte avant de signer un contrat d’apprentissage. Sur le chantier ou dans la discussion, je vois rapidement si quelqu’un est fait pour la construction de fondations ou pour un autre métier. Les retours d’information des contre-maîtres sont également très importants.»

RETO HOFSTÄDTERContremaître dans la construction de fondationsJMS Risi AG, Rapperswil-Jona

FRITZ NEIGERIngénieur civil et contremaîtreKIBAG Wasser- und Spezialtiefbau

THOMAS SUTTERFormateur d’apprentisSTUTZ AG BauunternehmungenSt-Gall/Frauenfeld/Hatswil

Pour que les fouilles profondes ou situées près de la nappe phréatique ne s’effondrent pas, elles doivent être blindées.

La construction de fondations est un travail d’équipe. On doit pouvoir se fi er au travail de chacun.

Qu’il vente ou qu’il neige, les constructeurs de fondations sont toujours dehors.

Des parois de palplanches en acier évitent que les parois de la fouille ne s’effon -d rent. Elles sont battues dans le terrain avant de commencer l’excavation.

Page 9: Constructeur de fondations

Dejan Cekic est insensible à la météo. Bien sûr, il y a plus agréable que de rester debout sous la pluie. Mais cet assistant-constructeur de fondations ne se laisse pas démonter pour si peu. Il aime son travail. C’est pourquoi il enchaînera direc-tement avec l’apprentissage de trois ans, après sa formation actuelle de deux ans.Les voitures fi lent sur l’autoroute. Quelques centaines de mètres plus loin, les avions atterrissent et décollent. Dejan et son équipe stabilisent une route à proximité immédiate de l’aéroport de Zurich. A côté de celle-ci doit prochainement être construit un nouvel entrepôt. On ne verra alors plus aucune trace du travail des constructeurs de fondations. Mais Dejan le sait parfaitement: «Sans notre travail, il serait impossible de construire un bâti-ment en toute sécurité.» C’est la raison pour laquelle les constructeurs de fonda-tions sont ici. A l’aide d’une foreuse d’ancrages, ils forent des trous légèrement

inclinés à travers la paroi de soutènement dans le terrain. Au moyen de tiges en acier et d’injections de mortier, la paroi est en-suite ancrée dans le terrain.

DÉJÀ À L’ÉCOLE, J’AIMAIS REGARDER LES CHANTIERS

«Il faut être à son affaire», relève Dejan. Les forages doivent être réalisés avec pré-cision. La tête de forage est placée précisé-ment. Avec un niveau à bulle, il contrôle l’inclinaison du tube de forage. «Nous tra-vaillons toujours en équipe et nous aidons mutuellement», précise Dejan. La construc-tion de fondations est un sport d’équipe. Dejan aime bien cette ambiance d’équipe – jusqu’à récemment, il jouait dans l’équipe de football du FC Horw.

«Lorsque j’étais à l’école, je m’intéressais déjà aux chantiers avec ces grandes machi-nes. Je n’avais bien sûr aucune idée de ce

que c’était», raconte Dejan. Puis il s’adressa à l’entreprise Eggstein AG et obtint rapide-ment une place d’apprentissage. «Avant de me décider, j’ai fait un stage de découverte de deux semaines. Alors, j’en étais sûr: ce serait mon métier.» Il aime la diversité de la construction de fondations. «Nous avons même eu un chantier avec l’intervention d’un hélicoptère.»

Ce qu’il préfère, ce sont les grands forages. «La puissance de ces foreuses, la force avec laquelle elles vissent les tubes dans le sol est vraiment impressionnante. Incroyable!» Les yeux de Dejan brillent. Et le revers de la médaille? «Bien sûr, toute cette boue n’est pas très agréable. Mais si tu fais attention, ce n’est pas si grave.» Dejan aime vraiment son métier. Un jour, après avoir terminé son apprentissage de trois ans après celui de deux ans, il aimerait devenir contremaître. Ça, il le sait déjà.

Les apprentis constructeurs de fonda-tions effectuent très tôt des travaux de manière autonome. Pour Marcel Rüegg, c’était même le cas après quelques semai-nes seulement. Aujourd’hui, il vient de ter-miner son apprentissage de construc teur de fondations CFC.En principe, c’est l’été. Mais aujourd’hui, il ne se montre pas sous son plus beau jour. La nuit dernière, il a plu, et la fouille s’est transformée en un champ de boue. Mais cela n’impressionne pas Marcel et ses collègues. Avec leurs foreuses hautes com-me des maisons, ils effectuent des forages pour des pieux de fondation en béton.

«Je ne voulais pas être maçon ou construc teur de routes. Je voulais un métier plus original», confi e Marcel. Dans le centre de formation professionnelle, il a découvert le métier de constructeur de fondations. Une chance, car ce métier lui plaît. «Nous faisons un travail très cool. Souder, par ex-emple, est quelque chose que j’aime bien.»

Et puis, il y a les grands engins de chantier. Oui, les impressionnantes machines utili-sées dans la construction de fondations ont également fasciné Marcel.

Marcel a encore un souvenir très précis du début de son apprentissage. «La pre-mière semaine, j’étais à Bienne. Nous avons dormi à l’hôtel. La journée, il faisait 35 de-grés. C’était vraiment dur», se souvient-il. La chaleur, le froid et la pluie ne le touchent plus. «Comme constructeur de fondations, tu es toute la journée dehors, qu’il vente

ou qu’il neige. Tu ne peux pas simplement te réfugier dans le baraquement.» Tout au début de son apprentissage, il ne pouvait pas encore beaucoup aider, mais devait se contenter de regarder les autres travailler. C’est normal; à ce moment, il n’avait encore aucune notion de la construction de fonda-tions. «Mais dès la deuxième semaine, j’ai pu effectuer certains travaux moi-même.»

SOUDER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AIME BIEN

«Pour devenir constructeur de fonda-tions», estime Marcel, «il faut être vraiment intéressé.» Il faut notamment avoir un bon feeling pour la géologie, la constitu tion du terrain et de la roche. Marcel en est convaincu: «Un constructeur de fondations doit savoir et comprendre ce qu’il fait.»

LES CONSTRUCTEURS DE FONDATIONS MISENT SUR LA SÉCURITÉ.01/

Dans la construction de fondations, on utilise le plus souvent de grandes machines, voire de très grandes machines. La priorité absolue est par conséquent accordée à la sécurité. Les constructrices et les constructeurs de fondations portent donc toujours leur équipement de protection individuel lorsqu’ils sont sur un chantier.

01 02NOUS NOUS AIDONS MUTUELLEMENTDEJAN CEKIC (19), ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS AFP, 2e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, KRIENS

LES GRANDS ENGINS DE CHANTIER SONT COOLMARCEL RÜEGG (20), CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS CFC, 3e ANNÉE D’APPRENTISSAGE, ZURICH

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de fondations

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de travaux).

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de fondations AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de fondations.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de routes, constructeur de voies ferrées ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémen-taire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de fondations (diplôme)

Contremaître/sse en construction de fondations (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en génie civil (école supérieure)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CF.01/

01.

36.00 36.0084.00 95.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

EN TANT QUE CHEF DE CHANTIER, J’AI UNE GRANDE LIBERTÉ

«Je veux voir au moins une fois par se-maine chaque chantier que je suis. Je veux savoir comment avancent les travaux. Mon travail commence déjà bien avant le premier forage: visiter le site du chantier, organiser le chantier et le déroulement des travaux, discuter avec le mandant ou le sous-traitant, préparer le matériel. Tout cela doit si possible être réglé avant le début des travaux. Une fois que les travaux commencent, tout doit s’enchaîner sans heurts. Le début des travaux est important. Je suis toujours sur place. Après cela, mon équipe n’a besoin de moi qu’en cas de problème ou d’inattendu.En tant que chef de chantier dans la construction de fondations, j’ai une grande liberté, mais aussi de grandes respon-sabilités. Je gère pour ainsi dire une entre prise dans l’entreprise. Chez moi, le réveil sonne à 5h45. J’arrive au bureau vers 6h30. A ce moment, tout est encore calme, et je peux régler mes tâches admi-nistratives. Les journées les plus animées, j’ai bien 50 à 60 coups de téléphone.

«CHAQUE CHANTIER EST DIFFÉRENT, IL N’Y EN A PAS DEUX PAREILS.»

Après ma maturité professionnelle, j’ai suivi une formation d’ingénieur en génie civil. Je n’avais même pas terminé mes études qu’on me proposait déjà une place dans la construction de fondations. C’est ainsi que je suis arrivé dans la construc-tion de fondations. A ce jour, je ne l’ai jamais regrettée.»

∆ CARRIÈRE.01/

LE CONTREMAÎTRE VEILLE À CE QUE TOUT SE PASSE BIEN

«En tant que contremaître, je veille à ce que tout se passe bien sur le chantier. Je distribue le travail à chacun, dis aux machinistes où ils doivent forer et com-ment, ou commande le béton. Et si néces-saire, je prends également les commandes d’une foreuse. Car j’ai aussi une expérience de machiniste. Mais c’est plutôt l’exception. D’une manière ou d’une autre, mon travail de contremaître dans la construction de fondations est très varié. Il n’y a pas deux chantiers pareils, et le terrain réserve régulièrement des surprises. Il peut y avoir des venues d’eau inattendues ou alors tu tombes sur une couche de terrain très dure. Tu dois faire preuve de souplesse et être capable de t’adapter rapidement.

«J’ADORE LES TRAVAUX SPÉCIAUX.»

C’est ce que je préfère: les travaux spé-ciaux que tout le monde n’ose pas entre-prendre. Il faut alors être très concentré. Je trouve ça particulièrement excitant. Et motivant. Qu’est qu’un bon contremaître? C’est quelqu’un qui sait s’adresser à chaque ouvrier de son équipe. Qui explique le travail à faire de manière à ce que tous le comprennent précisément. Initialement, je voulais devenir machiniste après mon apprentissage. Mais j’ai tellement bien réussi mon examen de fi n d’apprentissage, que mon chef m’a conseillé de suivre la formation de contremaître. Aujourd’hui, je suis content d’être contremaître. Peut-être deviendrais-je un jour chef de chantier. En principe, je n’aime pas trop le travail de bureau. Mais qui sait?»

∆ CARRIÈRE.03/

NOUS AVONS BESOIN DE PERSONNES CAPABLES

«Depuis que je travaille à plein temps comme formateur d’apprentis, le taux de réussite de nos apprentis a nettement augmenté. Aujourd’hui, nous formons en moyenne 40 à 50 apprentis dans les métiers les plus divers. Que ce soit des formations de trois ans menant au CFC ou de deux ans pour une AFP, ou encore des deuxièmes apprentissages de durée réduite, nous proposons toutes les formu-les. Dans une entreprise de construction, nous avons besoin de personnes avec des capacités aussi bien manuelles qu’intellectuelles. En tant que formateur d’apprentis, j’assure l’encadrement des apprentis de nos trois entreprises. En premier lieu, je fournis à nos apprentis les informations les plus importantes. Dès le premier jour, ils doivent connaître les règles de notre entreprise et savoir ce qu’on attend d’eux. Si nécessaire, j’apporte mon soutien aux apprentis, pour qu’ils réussissent au mieux leur examen de fi n d’apprentissage.

«CELUI QUI VEUT UNE PLACE D’APPRENTISSAGE DOIT EFFECTUER DEUX STAGES DE DÉCOUVERTE.»

Chez nous, chaque jeune a effectué deux stages de découverte avant de signer un contrat d’apprentissage. Sur le chantier ou dans la discussion, je vois rapidement si quelqu’un est fait pour la construction de fondations ou pour un autre métier. Les retours d’information des contre-maîtres sont également très importants.»

RETO HOFSTÄDTERContremaître dans la construction de fondationsJMS Risi AG, Rapperswil-Jona

FRITZ NEIGERIngénieur civil et contremaîtreKIBAG Wasser- und Spezialtiefbau

THOMAS SUTTERFormateur d’apprentisSTUTZ AG BauunternehmungenSt-Gall/Frauenfeld/Hatswil

Pour que les fouilles profondes ou situées près de la nappe phréatique ne s’effondrent pas, elles doivent être blindées.

La construction de fondations est un travail d’équipe. On doit pouvoir se fi er au travail de chacun.

Qu’il vente ou qu’il neige, les constructeurs de fondations sont toujours dehors.

Des parois de palplanches en acier évitent que les parois de la fouille ne s’effon -d rent. Elles sont battues dans le terrain avant de commencer l’excavation.

27.0

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50.00

135.00

135.00

126.50

126.50

Implanter et installerAménager le chantier. Implanter précisément les forages. Transporter et positionner les engins.

Sonder et déterminerReconnaître la constitu-tion du terrain à l’aide de petites foreuses. Pré-lever des échantillons de terrain et établir des rapports de forage.

Forer et battreInjecter des coulis de ciment dans un terrain meuble ou des cavités. Forer ou battre des pieux dans le terrain.

Stabiliser et ancrerStabiliser des fouilles au moyen de parois spécia-les. Souder et bétonner des fers d’armature. Stabiliser des talus à l’aide d’encrages.

Abaisser et capterAbaisser le niveau de la nappe phréatique pour des fouilles profondes. Capter les eaux sou-terraines pour l’alimen-tation en eau potable.

En tant que constructeur de fondations, tu interviens avant les travaux de cons truction proprement dits. En effet, tu fais en sorte que les terrains de fondation puissent supporter en toute sécurité les futurs bâtiments ou voies de communication. Tu consolides le terrain, par exem ple en forant ou en battant dans le terrain des pieux en béton ou en acier. Il t’arrive aussi d’injecter un coulis de ciment dans le terrain, afi n de consolider des terrains meubles et de colmater des cavités.

Tu stabilises les parois de fouilles de grande profondeur. Cela est particulière-ment important dans les terrains en pente ou à proximité de bâtiments exis-tants. Pour cela, on réalise des parois spéciales en acier ou en béton. En tant que constructeur de fondations, tu sais comment souder des fers d’armature ou les découper au chalumeau. Si la fouille descend jusque dans la nappe phréa-tique, tu abaisses le niveau de celle-ci. Au moyen de petites foreuses, tu effectues des forages de reconnaissance. C’est très important, car de cette manière, tu obtiens des informations sur la constitu-tion du terrain, ce qui permettra de défi nir les mesures nécessaires par la suite.

Le travail du constructeur de fondations est exigeant. Loin du confort de la civili-sation et par tous les temps, on attend de toi un travail précis. Le travail en contact avec le terrain et la nature exige une grande attention. Les dispositions relati-ves à la protection de l’environnement jouent de ce fait un grand rôle dans la construction de fondations. Les constructeurs de fondations sont des spécialistes demandés. Tu trouveras une place d’apprentissage dans une entre-prise spécialisée dans la construction de fondations ou les travaux spéciaux. De plus, celui ou celle qui fait preuve d’engagement et qui possède les facultés nécessaires a d’excellentes possibilités de carrière.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.52/

GRANDES MACHINES ET TOUJOURS DEHORS.12/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu es insensible au vent et à la pluie, et tu as une santé robuste. La boue ne te dérange pas.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu travailles précisément et soigneusement.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers avec d’autres collègues.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Les constructeurs de fondations ont besoin d’une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/ Les constructeurs de fondations travaillent avec des

engins et des véhicules impressionnants.

Les constructeurs de fondations travaillent sur des sites très variés.

Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

Les constructeurs de fondations sont des spécialistes bien payés.

En tant que constructeur de fondations, tu assumes rapidement des responsabilités.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de fondations ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

Les constructeurs de fondations travaillent dans tout le pays et logent parfois loin de chez eux, ce qui ne facilite pas la vie sociale.

Les constructeurs de fondations sont dehors par tous les temps.

Tu vas inévitablement te salir.

Dans de rares cas, par exemple sur des chantiers ferroviaires, le travail de nuit est nécessaire.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.2ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CF.01/69.00

CF.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION GÉOLOGIE/PRÉCISION/STABILITÉPAR TOUS LES TEMPS/RESPONSABLE

CONSTRUCTEUR/TRICE DE FONDATIONS CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR DE FONDATIONS/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE FONDATIONS AFP

Malgré l’utilisation d’engins lourds, la construc-tion de fondations est un travail de précision extrême-ment exigeant.

Avant de commencer à forer, l’emplacement de chaque forage est implanté précisément.

Des trous pour des ancrages sont forés à travers la paroi à l’aide de foreuses.

Des pieux en acier ou en béton forés dans le sol stabilisent le terrain de fondation.

Les constructeurs de fondations connaissent la constitution du terrain.

Les mesures du construc-teur de fondations doivent être précises. Il dispose pour cela de différents moyens auxiliaires.

Les ancrages stabilisent la paroi pour qu’elle ne glisse pas et ne s’effondre pas.

Les constructeurs de fondations utilisent des engins lourds. Ils effectuent des travaux préparatoires et accompagnent le forage.