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Initiation scientifique : thème 5 – Défilé de mode chez les papillons

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Validons la solution.

Proies et prédateurs réagissent

Consigne : dans les propositions ci-dessous souligne en rouge les prédateurs et en vert les proies.

1. L'araignée-crabe jaune citron se cache dans les pissenlits pour mieux surprendre les papillons.

2. Les couleuvres se retournent sur le dos, bouche ouverte, émettent une odeur de putréfaction qui décourage le

rapace.

3. Le busard nord-américain plane au milieu d'un groupe de vautours pour chasser des mammifères.

4. Les crabes collent à leur carapace des algues, des cailloux, des coquilles et des éponges. Ils les choisissent en fonction de la couleur du biotope dans lequel ils vivent pour mieux se dissimuler, se cacher des

prédateurs (roussette de mer, cormoran, tortue marine…)

5. A la vue des araignées prédatrices, les fourmis produisent une substance chimique toxique.

Alertées par ce produit toxique, les araignées prennent la fuite rapidement.

6. Les zèbres se tiennent toujours prêts à détaler à l'approche du guépard.

7. La chouette effraie gonfle ses plumes afin de paraître plus grosse pour impressionner les petits rongeurs qui constituent l’essentiel de son alimentation.

Complète le tableau

Toutes ces techniques, ces réactions sont des réponses à des stimuli, c'est-à-dire des signaux émis par les êtres vivants (proies ou prédateurs)

Ils peuvent être :

Visuels. Olfactifs. Auditifs.

Consigne : relis les propositions 6 et 7. Souligne en brun le stimulus et en bleu la réaction.

N° Technique utilisée par :

la proie le prédateur

1 / camouflage.

2 Production d’odeur. /

3 camouflage.

4 camouflage.

5 Production d’une substance toxique. /

6 Fuite. /

7 / Ruse.

Rappel thème 1


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Lis le texte ci-dessous.

a. Souligne en rouge dans ce texte le nom des animaux qui sont cités et note-les ci-dessous.

Chouette effraie, mulots, campagnols, musaraignes, taupes, petits oiseaux, hannetons, coccinelles,

scarabées, grenouilles, chauve-souris, belette, hermine, poisson.

b. Sur l’annexe 2 à la page 12

1. Relie les êtres vivants à la chouette au moyen d’une flèche signifiant :

2. Que constates-tu ?

La chouette consomme beaucoup d’animaux différents.

Les animaux mangés le plus souvent constituent son REGIME ALIMENTAIRE

Je retiens ;

- Un animal qui tue pour se nourrir est un prédateur.

- Un animal qui est tué et mangé par un autre est une proie.

- La prédominance de certains aliments détermine le régime alimentaire.

- En fonction de celui-ci, on distingue :

1) les phytophages qui se nourrissent prioritairement de plantes.

2) les zoophages qui se nourrissent prioritairement d’animaux.

3) les omnivores qui se nourrissent à la fois de plantes et d’animaux.

4) les détritivores qui se nourrissent de débris organiques (végétaux morts, cadavres

d’animaux, excréments)

«… est mangé par… »

Comme un fantôme, j’apparais subitement et silencieusement dans la nuit et,…je ronfle, je crie, je chuinte : est-ce pour cela que je fais peur aux hommes ? Est-ce pour cela qu’ils m’appellent « chouette effraie » ? Ils m’ont persécutée pendant des siècles, ils ont cloué beaucoup de mes sœurs sur la porte d’une grange. Ils croyaient conjurer ainsi les mauvais sorts. Sans doute n’ont-ils pas imaginé que notre régime alimentaire les protège de la prolifération des petits rongeurs (mulots, campagnols,…) et d’insectivores (musaraignes, taupes,…). A l’occasion, j’avoue consommer également des petits oiseaux, des coléoptères (Insectes tels que hannetons, coccinelles, scarabées,...), des grenouilles. Rarement, je capture chauve-souris, belette, hermine ou même un poisson. Je ne déchiquette pas mes proies comme le font les rapaces diurnes, je les avale et mon estomac les digère. Mes sucs digestifs ne réussissent pas à me débarrasser d’os, de poils, de dents… toutes ces choses indigestes. Mon estomac alourdi les rassemble en une boulette ovale que j’expulserai à l’extérieur en suivant mon œsophage. Je répète cette opération deux à trois fois par jour. L’homme appelle ces boulettes « pelotes de réjection ». Qu’il les analyse et il pourra ainsi vérifier mes dires en déterminant les proies que j’ai consommées !


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Annexe 2


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Le régime alimentaire.

1. Relis le texte de la page 11 et note le nom des différentes proies consommées par la chouette effraie.

Mulots, campagnols, musaraignes, taupes, petits oiseaux, hannetons, coccinelles, scarabées,

grenouilles, chauve-souris, belette, hermine, poisson.

2. En te servant des graphiques qui suivent, complète le tableau ci-dessous : Chaque graphique représente le pourcentage de proies consommées par une chouette.

Attention ! Les traits sur l’axe horizontal de chaque graphique représentent le début de la saison.

Pourcentage

(%)

Milieu de

l’été 1994

Milieu de

l’hiver 1994

Milieu du

printemps 1995

Mulots 5 30 5

Campagnols 65 55 65

Musaraignes 30 15 30

En fonction du régime alimentaire de la

chouette effraie, nous pouvons dire que cet

oiseau est un zoophage.

En lisant les différents graphiques, cite :

les proies dont le nombre augmente en

hiver : les mulots.

Leur consommation augmente 6 fois plus en hiver.

les proies dont le nombre diminue

pendant cette même saison.

Les campagnols et les musaraignes.

La consommation de musaraignes

diminue de moitié alors que celle de

campagnols diminue peu.

Conclusion

La chouette effraie doit adapter son

régime alimentaire aux variations

saisonnières.

Conclusion :

% de proies (musaraignes)

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

prin

tem

ps été

auto

mne

hive

r

prin

tem

ps été

19951994

% de proies (campagnols)

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

printe

mps

été

autom

nehive

r

printe

mps

été

1994 1995


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Réseau trophique.

Mais… que mangent les proies des chouettes?

Le régime alimentaire de la chouette varie en fonction des saisons (voir page précédente). Souligne en rouge dans le tableau ci-dessous les raisons pouvant expliquer ces variations.

A partir des renseignements lus dans le tableau, relie les rectangles ci-dessous en utilisant la consigne de la

page 11 - point b 1. Attention : chaque cellule du tableau ci-dessus correspond à une couleur de flèche.

Campagnol Mulot Musaraigne Il vit dans les champs. Il accumule des réserves dans un terrier et sort peu l’hiver. Il se nourrit de racines, de fruits, de légumes et de bulbes. Il se nourrit aussi de blé.

Il vit dans les bois et les champs cultivés. Il accumule des provisions dans un terrier et sort l’hiver à la recherche de sa nourriture. Il consomme aussi des racines, des baies et des fruits secs et des graines.

Elle vit dans les jardins et les forêts. Elle se nourrit d’insectes, de vers, d’escargots et d’araignées Elle passe l’hiver à l’abri, elle n’hiberne pas, mais sort peu de son terrier.

Ver Escargot Insecte Araignée Il creuse des galeries dans la terre où il trouve des débris végétaux, il ramène

des feuilles mortes vers la terre.

C’est un insatiable végétarien (il y a des exceptions), capable de

causer de gros dégâts dans les cultures maraîchères.

Beaucoup d’insectes s’attaquent aux feuilles et leurs larves commettent

de gros dégâts dans les racines, les fruits et les graines.

L’araignée mange des insectes trouvés morts ou capturés.

Vers Escargots Insecte

s

Araignée

s

Fruits secs Racines Légumes Bulbes Graines Fruits

Mulots Campagnols Musaraignes

Blé

Feu

ille

s m

ort

es

Déb

ris

vég

étau

x

Feuilles

Chouettes


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Je retiens.

Un réseau alimentaire ou trophique est formé de chaînes alimentaires présentant un ou plusieurs maillons communs.

Un maillon est un élément d’une chaîne alimentaire ou d’un réseau trophique.

Un maillon représente une population, c'est-à-dire l’ensemble des individus d’une même espèce occupant un même milieu de vie (ex : l’ensemble des pâquerettes d’une même pelouse, l’ensemble des grenouilles vertes d’une même mare...).

Une chaîne alimentaire est une succession d’êtres vivants dont chacun constitue un maillon qui est mangé par le suivant.

Une chaîne alimentaire complète commence toujours par un végétal.

A partir du réseau trophique de la page 14, construis 3 chaînes alimentaires aboutissant à la chouette effraie.

Respecte les consignes qui suivent :

1. :

2.

a.

b.

c.

Mulots Maillon (ex : la population des mulots d’un champ)

Des sont mangé(e) s par des

(« des » représente une partie de la population de … )

Des mulots sont mangés par des chouettes

Mulots Chouette

Traduction

Fruits secs Mulots Chouette

Légumes Escargots Musaraignes Chouette

Racines Insectes Musaraignes Chouette


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Consigne.

Reprends l’annexe 2 et découpe les êtres vivants non utilisés.

Colle-les sur l’annexe 3.

Feuilles

Annexe 3


17

APPLICATION :

Construis le réseau alimentaire sur l’annexe 4 (vie dans un étang) et complète le questionnaire. Utilise le verso

de la page 17.

Annexe 4


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Aliments source de matière ?

Lis les quelques lignes qui suivent :

Un chêne, comme tous les autres arbres naît, grandit, se reproduit et meurt. Au cours de sa vie, il produit du bois, des feuilles et des glands. La masse sèche (c’est à dire la masse lorsque toute l’eau a été enlevée) d’un chêne de 200 ans est d’environ 3500 kg. Cette production de matière vivante (matière organique) s’effectue à partir des aliments prélevés par l’arbre dans son biotope: eau, substances minérales, dioxyde de carbone de l’atmosphère.

Compare animaux et végétaux. Que produisent-ils tous ? Leur matière vivante.

Les végétaux produisent-ils leur matière vivante à partir de matière organique ? Non, ils la produisent à partir

de matière non vivante (eau, substances minérales,...., alors que les animaux la produisent à partir de matière vivante.

Je retiens

Dessins

Nicole Nourricier

Vous allez voir que moi,

je sais faire du loup

avec du lapin et du

mouton !

Avec l’herbe

que je mange, je

fais du lapin !

Avec la même

herbe, je fais

du mouton !

Je suis un

consommateur de

végétaux.

Je suis un

consommateur

de végétaux.

Je suis un

consommateur

d’animaux.

Tous les animaux fabriquent leur matière vivante en consommant d’autres êtres vivants (matière organique). S’ils mangent des végétaux, ils sont phytophages. S’ils mangent des animaux, ils sont zoophages. Ils sont appelés consommateurs. Leurs régimes alimentaires sont donc très variés. Les végétaux fabriquent aussi de la matière vivante mais à partir d’éléments non vivants (eau, matières minérales,...). Ils sont appelés producteurs.


19

5. Cycle de la matière dans les milieux de vie

L’annexe 3 (page 16) montre que la chouette est un prédateur redoutable pour de nombreuses proies. Une question se pose cependant : qui mangera la chouette ?

Pour répondre à cette interrogation, lis les documents qui suivent.

Doc.1 Les bousiers, petits insectes se nourrissent d’excréments.

Doc. 2 Le lombric entraîne dans sa galerie une feuille morte qu’il s’apprête à manger.

Doc.3 Des champignons peuvent se développer sur une bouse de vache qui leur sert de nourriture.

Doc.4 Quand, dans la forêt, vous trouvez un oiseau ou un petit mammifère mort et que vous le soulevez avec précaution, vous verrez presque toujours sous celui-ci des insectes noirs, striés d’orange, avec des antennes jaunes, renflées à leur extrémité. Ce sont des nécrophores communs. Ils viennent la nuit, attirés par l’odeur du cadavre. Avec leurs pattes puissantes, ils creusent le sol sous le cadavre jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement. Lorsque le sol est meuble, ils arrivent à faire descendre l’animal jusqu’à une profondeur de 30 cm. Ensuite, les femelles y déposent leurs œufs d’où, au bout de quelques jours, sortirons des larves blanchâtres. Ces larves se nourrissent du cadavre. Une fois arrivée à terme, la larve creuse dans le sol une cavité dans laquelle elle se transforme. Le nécrophore commun mesure de 18 à 32 mm et figure parmi les espèces les plus répandues.

Doc.5 Après que les détritivores (bousier, lombrics, nécrophores, …) ont accomplis leur part de travail, des champignons et un grand nombre de bactéries (plusieurs millions dans un cm3 de terre !) dévorent les restes. Ceux-ci sont transformés en matières minérales qui sont remises à la disposition des végétaux. Ceux-ci les utilisent pour produire leur propre matière.

1. Quel nom donnerais-tu aux bousiers, lombrics et nécrophores ? Détritivores.

2. Comment le nécrophore repère-t-il les cadavres ? A l’odeur.

3. Que fait le nécrophore avec les cadavres ? (2 étapes)

Ils creusent le sol sous le cadavre qui descend petit à petit.

Les femelles y pondent leurs œufs qui y éclosent.

4. Qui détruit les cadavres ? Les larves des nécrophores.

5. Pourquoi peut-on dire que les nécrophores sont des « insectes d’utilité publique ?

Ils participent au nettoyage de la surface du sol. Sans leur aide, les biotopes seraient envahis par

de nombreux déchets organiques.

6. Qui termine le travail commencé par les bousiers, lombrics et nécrophores ?

Les champignons et les bactéries.

7. Quel est leur rôle ?

Ils dévorent et décomposent les restes laissés par les détritivores, les transformant en matières

minérales.

8. A qui sont-elles destinées ? Aux végétaux.

9. Peux-tu à présent expliquer le titre : cycle de la matière dans les milieux de vie ?

Une partie de la matière utilisée par les végétaux pour fabriquer leur matière vivante (leur « corps ») provient d’animaux ou de végétaux transformés par les détritivores et les transformateurs.

Je retiens : à coller verso de cette page.


20

Consigne : trace en rouge les flèches qui relient les différents cadres.

CYCLE DE LA MATIERE DANS LES MILIEUX DE VIE

Attention : nous ne sommes plus dans le réseau trophique !

Une flèche signifie : de la matière de … devient de la matière de …

MINERAUX

VEGETAUX

VERTS

ANIMAUX

PHYTOPHAGES

TRANSFORMATEURS

DETRITIVORES

ANIMAUX

ZOOPHAGES


21

6. De la matière à l’énergie. Consignes : - Recherche des produits alimentaires dont la composition est inscrite sur l’emballage.

- Découpe ces informations et colle-les au verso de la page 20.

Exemple :

Relève les données communes à ces produits et note-les ci-dessous:

Ils renferment des protéines, glucides, des lipides, de l’eau, des sels minéraux, des vitamines, de l’énergie,...

D’où provient cette énergie ?

Expérience :

Introduire exactement 10 mL d’eau dans le tube à essais. Noter la température de départ. Fixer une cacahuète sur une aiguille montée et l’enflammer. Lorsqu’elle brûle, la placer sous le tube à essais pour que la chaleur se communique à l’eau. La laisser brûler complètement. Si elle s’éteint, la rallumer. Lorsqu’elle est complètement brûlée et éteinte, noter la température de l’eau.

Quelques informations.

L’homme utilise le travail des bactéries pour transformer les matières organiques en sels minéraux : fabrication du fumier (excréments d’animaux + paille) ou du compost (déchets végétaux de la maison et du jardin). A l’intérieur du fumier des transformations intenses se traduisent par un important dégagement de chaleur (le tas de fumier « fume » en hiver).

Lorsque tu fais de la bicyclette, les aliments que tu as mangés fournissent à tes muscles l’énergie dont ils ont besoin pour appuyer sur les pédales et faire tourner les roues. Pour produire ce mouvement, il faut de l’énergie. Combien coûte, en matière d’énergie, une heure de marche, de vélo,….?

Thermomètre

Tube à essais

Aiguille

Cacahuète

Statif

Constatation :

Température de l’eau au départ : 22°C Température de l’eau lorsque la cacahuète

a fini de brûler : 64°C

Conclusion : La transformation des aliments libère de l’énergie.


22

Observe les dessins page 22.

Que devient l’énergie libérée lors de ces différents efforts ?

Une partie de celle-ci se transforme en mouvement, une partie en chaleur qui se disperse dans

l’environnement, une partie disparaît.

Conclusion :

Par opposition à la matière qui est complètement recyclée, l’énergie diminue progressivement et quitte peu à peu le cycle de la matière jusqu’à disparaître au

niveau du décomposeur final l’énergie circule en FLUX et pas en CYCLE.

Voici deux exemples montrant la destination des aliments que nous consommons.

1er exemple : un phytophage 2ème exemple : un zoophage

A quoi servent les aliments ingérés ?

A construire de la matière et à fournir de l’énergie.

Consigne : sur le document de la page 23 trace en vert les flèches qui relient les cadres entre eux ou qui montrent une déperdition d’énergie. Pour compenser ces pertes, de l’énergie doit être réintroduite dans le cycle de la matière.

D’où provient cette énergie? Du soleil.

L’énergie lumineuse produite par le soleil compense les pertes.

Marche

437 kJ

Course

4326 kJ

Vélo

3474 kJ

Dessins

Nicole Nourricier

Dessins

Nicole Nourricier

Aliments ingér

és

Pertes par respiration

(mouvements, énergie

nécessaire aux synthèses)

« matière chenille fabriquée »

(croissance, renouvellement)

Aliments non

utilisés rejetés dans

les excréments

Pertes par respiration

(mouvements, énergie nécessaire aux synthèses,

chaleur perdue

« matière belette fabriquée »

(croissance, renouvellement)

Aliments non utilisés rejetés dans les excréments

Natation

2059kJ


23

Attention : trace en vert les flèches qui relient les différents cadres.

FLUX D’ENERGIE DANS LES MILIEUX DE VIE

ATTENTION : nous ne sommes plus dans le réseau trophique !

Une flèche signifie : de l’énergie passe de ……..à ….…

MINERAUX

VEGETAUX

VERTS

ANIMAUX

PHYTOPHAGES

TRANSFORMATEURS

DETRITIVORES

ANIMAUX

ZOOPHAGES

SOLEIL


24

Synthèse : Cycle de la matière - flux d’énergie.

1. Les êtres vivants fabriquent leur propre matière appelée matière organique

à partir de matière vivante Ces vivants sont des CONSOMMATEURS

à partir de matière minérale. Ces vivants sont des

PRODUCTEURS

2. les êtres vivants contribuent à enrichir le sol en matière minérale La transformation de la matière organique en matière minérale est le résultat du travail des DETRITIVORES (acariens, insectes, cloportes) et des TRANSFORMATEURS (bactéries, champignons) Les détritivores et les transformateurs forment le groupe des DECOMPOSEURS.

Les détritivores se nourrissent de

débris organiques ils préparent le travail des

transformateurs.

Les transformateurs préparent de la matière minérale à partir des restes

laissés par les détritivores.

Cette matière minérale est utilisée par les végétaux la matière est complètement recyclée.

Les aliments renferment tous les mêmes composants à savoir : protides, glucides et lipides. Leur transformation :

libère de l’énergie sous forme de mouvement et de chaleur.

Permet la construction de matière.

L’énergie quitte peu à peu le cycle de la matière pour disparaître au stade des transformateurs. Pour compenser ces pertes d’énergie, de l’ENERGIE SOLAIRE (énergie lumineuse) est réintroduite dans le cycle de la matière au niveau des végétaux verts qui peuvent dès lors transformer les matières minérales en matières organiques.

Dans le cycle de la matière, la signifie :

De la matière de ……. devient de la matière de…….. Dans les flux d’énergie, la signifie :

De l’énergie passe de …… à …….


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REGROUPE CYCLE DE LA MATIERE (en rouge) ET FLUX D’ENERGIE (en vert)

DANS LES MILIEUX DE VIE.

MINERAUX

VEGETAUX VERTS

ANIMAUX

PHYTOPHAGES

TRANSFORMATEURS

DETRITIVORES

ANIMAUX

ZOOPHAGES

SOLEIL


0

Comportements alimentaires

Lis les textes suivants et complète le tableau du bas de la page.

1. Manger … (prédateurs)

La chasse au léopard.

Le léopard, après une longue attente, choisit une victime, grâce à sa vision parfaite même en lumière faible. Il s’en approche avec beaucoup de précaution. Son pelage a un aspect et une couleur qui facilitent le camouflage. Ses poils très doux étouffent le bruit des mouvements et la présence de coussinets sous les pattes rend sa démarche très silencieuse. Chaque fois que sa proie se redresse, le carnivore s’arrête et demeure figé, jusqu’à ce que la victime baisse à nouveau le museau. Pendant cette approche prudente et silencieuse, il est extrêmement tendu et semble maîtriser chacun de ses gestes. Dans la dernière phase, le léopard se met à ramper, ventre collé au niveau du sol, sans quitter sa proie du regard. Arrivé à bonne distance, le félin s’élance. Cela lui est possible grâce à la puissante musculature des pattes postérieures. Ce n’est qu’à la dernière seconde que sa victime l’aperçoit, quand il tombe sur elle de tout son poids. Aussitôt, il enserre la gorge de sa proie entre ses mâchoires garnies de crocs puissants et de carnassières qui coupent la viande crue. La proie succombe.

La chasse des loups.

Les loups se déplacent en meute, parcourant des dizaines de kilomètres à la recherche d’une proie. Ils flairent les traces laissées par leur victime, grâce à leur odorat très développé. Ils accélèrent l’allure pour la rattraper, la poursuite dure parfois très longtemps. Lorsqu’ils rejoignent leur proie, elle est mordue de nombreuses fois, les crocs des loups lui infligeant de graves blessures. La poursuite se prolonge jusqu’à la mise à mort.

Type de chasse

En solitaire Ex : le léopard En groupe Ex : Les loups

Comportement observé Outils Comportement observé Outils

Attente ou recherche Longue. Camouflage. Longue, durant plusieurs dizaines de kilomètres.

Repérage Choix de la victime, vision parfaite.

Yeux. Ils flairent les traces laissée par la future proie.

L’odorat

Approche

Prudente et silencieuse.

Poils doux et coussinets.

Poursuite de la proie sur de longues distances.

Capture et mise.

à mort

Ecrase la proie de tout son poids. Enserre la gorge de la proie avec ses mâchoires.

Crocs (canines) et carnassières.

Morsures nombreuses qui épuisent la proie.

Les crocs

26


1

Lis les textes suivants et complète le tableau de la page suivante. Recherche des documents concernant les animaux cités dans les textes.

2. Ou être mangé… (proies)

Défense passive.

L’escargot, la moule semblent bien à l’abri dans leur coquille calcaire, mais certains prédateurs se sont faits perceurs (le buccin), ouvreurs (l’étoile de mer). Les crustacés (crabe, homard), eux, ne possèdent pas une armure permanente puisqu’ils doivent la quitter pour grandir au moment de la mue. Le Bernard-l’ermite, lui, semble avoir trouvé plus d’avantages à protéger son abdomen mou dans une coquille vide d’escargot, mais il lui faut aussi déménager au fur et à mesure de sa croissance. La protection épineuse de l’oursin est permanente, tandis qu’elle est temporaire chez le hérisson qui se roule en boule à la moindre alerte, ainsi que chez le poisson porc-épic qui, en face du danger, se gonfle d’eau et hérisse ses piquants.

Le camouflage.

Pour se confondre avec le milieu environnant, certaines espèces en adoptent les couleurs : tels sont les cas de l’hermine et du lièvre dont le pelage s’adapte à l’alternance des saisons.

D’autres espèces simulent non seulement la couleur, mais aussi la forme des objets naturels sur lesquels ils vivent, si bien qu’immobiles, ils deviennent pratiquement invisibles ; c’est ainsi qu’un insecte, le phasme, revêt l’apparence d’une brindille. Le bariolage des poissons des récifs coralliens, les contrastes de la robe rayée des zèbres, constituent aussi une forme de camouflage : les dessins ont pour effet de rompre la silhouette de ces proies éventuelles aux yeux de leurs prédateurs.

La fuite.

Elle demeure la solution la plus efficace et la plus répandue parmi tous les moyens de défense. Un grand nombre d’espèces chassées ont acquis une grande aptitude aux déplacements rapides leur permettant de distancer leur ennemi, de rejoindre leur terrier ou de trouver refuge dans un endroit temporaire.

Dans l’eau ou dans l’air, une silhouette hydro- ou aérodynamique donne à celui qui la possède un atout dans l’acquisition de la vitesse. De même, le principe de la propulsion par réaction est utilisé par la coquille Saint-Jacques : elle ferme brutalement ses valves tandis que les pieuvres se propulsent vivement en arrière grâce au jet d’eau chassé par leur entonnoir ; un nuage d’encre éjecté en même temps par la « glande du noir » obscurcit sa fuite aux yeux du prédateur. D’autres peuvent trouver leur salut dans l’abandon volontaire d’une partie d’eux-mêmes : queue pour le lézard, patte pour les crustacés, bras pour l’étoile de mer,… Cette auto-amputation s’accompagne d’une régénération ultérieure de la partie abandonnée.

L’attaque.

Les animaux essaient d’intimider l’ennemi par des attitudes agressives : poils qui se dressent, plumes ébouriffées ou des cris perçants.

27


2

Quelques types de

défense Outils + exemples d’animaux

Défense passive

Coquille calcaire : moules, escargots, Bernard l’ermite

(squatteur).

Carapace : crabes, homards (mues).

Piquants :Oursin (protection permanente).

Hérisson, poisson porc-épic (protection

temporaire).

Camouflage

Couleur changeante du pelage (hermine, lièvre,...)

Forme et couleurs rendent certaines proies invisibles dans leur

milieu de vie lorsqu’elles sont immobiles.

Phasmes :apparence d’une brindille.

Bariolage des poissons des récifs coralliens.

Robe rayée des zèbres.

Fuite

Silhouette aéro ou hydrodynamique. Propulsion par réaction : coquille St Jacques, pieuvres... Nuage d’encre : pieuvre. Auto-amputation : la queue (lézard),la patte (crustacés), le bras

(étoile de mer).

Attaque

A

Je retiens. Les prédateurs et les proies ont des objectifs opposés.

Les prédateurs visent une amélioration de la chasse. Ils utilisent donc : - Des techniques de chasse (loups, léopards,...)

- Des outils adéquats (crocs, carnassières, odorat,...)

Les proies visent une réduction de l’efficacité de la chasse : - Réagissent à des stimuli (visuels, olfactifs, odorants,...) provenant du

prédateur par la fuite, le camouflage,...

- Emettent des stimuli (cris, odeurs,...) qui avertissent du danger ou éloigne

les prédateurs.

Attitudes agressives :

- Poils dressés.

- Plumes ébouriffées.

- Cris perçants.

28

consigne : dans les propositions ci-dessous souligne en ... · initiation scientifique : thème 5...

Documents