conséquences d'un épuisement des larves néonates d'acanthoscelides obtectus sur la...

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Ent. exp. & appl. 32 (1982) 195--197. Ned. Entomol. Ver. Amsterdam Denis TaIERVi): Consequences d'un ,,~puise- ment,, des larves n~onates d'Acanthoscelides obtectus sur la fr~quence de p~n~tration dans des graines stock~es de Phaseolus vulgaris. MOTS CLr~S: Acanthoscelides obtectus -- l~puisement (stress) -- Fr6quences de p6n6tra- tion et de developpement. Dans la nature la Q d'Acanthoscelides obtectus Say (Col., Bruchidae) d6pose ses oeufs l'int6rieur des gousses mores de Phaseolus vul- garis L. (Labeyrie & Maison, 1954). A 1'6clo- sion, les larves sont donc :~ proximit6 des graines, leur aliment• Elles se r6partissent dans la gousse, puis perforent le tegument des graines au niveau des zones de contact graine- graine ou graine-gousse (Kannan, 1919: La- beyrie, 1962; Thiery, 1981) avant d'atteindre le cotyl6don o/J elles effectueront la totalit6 de leur d6veloppement (Herford, 1935; Lerin, 1975). L'isolement des larves en absence de graines pendant des dur6es allant jusqu'h 48 h, amine une diminution de l'activit6 Iocomotrice (Gail- lard, 1968) et des pertes en eau importantes (Thiery, 1979)• Lots du percement du t6gu- ment qui represente une v~ritable barri~re physique (Stamopoulos, 1980), la de.pense et par consequent, les besoins 6nerg6tiques de la larve sont tr~s importants. L'6nergie d6pens6e au cours des d6placements, qui assurent la dis- persion larvaire ~ I'int6rieur de la gousse, peut alors influencer de faqon consid6rable la capa- cit6 qu'auront les larves, de percer le t6gument des graines. L'aptitude au percement du t~gument des graines de P. vulgaris par les larves n6onates d'A. obtectus soumises a des dur6es d'6puise- merit pr6alables, en l'absence de graines, est examinee iCl. Materiel et rndthodes. La souche de bruches uti- lis6e a 6te form6e h partir d'adultes issus de gousses de P. vulgaris soisson, contamin6e en plein champ, en 1979; elle est maintenue en photop~riode 12 L/12 D thermop~riode 26 + 1 ° 7 h; 14 + 1 ° 17 h; HR 60 + 5% en thermo- fraction, 85 __+ 5% en cryofraction. l) Universit6 F. Rabelais. Institut de Bioc6notique Expt~rimentale des Agrosystemes (L.A. CNRS 341)), Avenue Monge, Parc Grandmont, 372U0 Tours, France Quarante-cinq Q 9 vierges hg~es de 8 jours, nourries h l'eau miell6e sont ins6min6es et rai- ses en pr6sence de graines pendant les 6 pre- mi/:res h de la thermofraction. Les oeufs pon- dus par les diff6rentes 9 9 sont regroup6s et mis en incubation dans les m~mes conditions. A 1'6closion, les larves sont r6parties au hasard en 5 lots. Chaque lot subit les conditions sui- vantes d'6puisement, dans des boites 6tanches, en obscurit6 constante (pour chaque lot le d6fi- cit de saturation Apv maximum est indiqu6). I. T6moin: Larves plac6es d~s 1'6closion en pr6sence de graines ll. 12h,dont7h26 °_+1.HR70+5% 5h14"+ 1, HR85+5% Apv maximum = 10 mn Hg 7 h III. 12 h, 26° + 1 ° constant, HR 70 + 5% Apv maximum = 10 mn Hg 12 h IV. 24h, dont 7h26 °_+1 °,HR:70+5% 17 h 14° _+ I*,HR:85_+ 5% Apv maximum = 10 mn Hg 7 h V. 36h, dont 7h14 °+1°,HR:85+5% 7h26° + 1°, HR:70 + 5% 17h14 °+1 °,HR:85_.+5% 5 h26 °_+ 1 °, HR : 70_+ 5% Apv maximum = 10 mn Hg 12 h - Les larves de chaque lot sont d6pos~es isol6ment apr6s 6puisement sur une graine saine dans un tube de verre de diam~tre 1 cm et de hauteur 3,5 cm. Les graines, provenant de gousses r6colt6es en septembre 1980, ont 6t6 conserv6es 4 et 6 mois au froid (tempera- ture : 5°, d6ficit de saturation Apv : 1 mn Hg). Le tout est d6pos6 ,5 l'obscurit6 (temperature 27° constant, hygrometric 70 + 5%) afin de placer les larves dans les conditions favorables au percement. I1 6tait impossible d'examiner des larves isol6es moins de 12 h. L'intervalle de temps entre l'6closion et le percement pouvant ~tre naturellement de cet ordre (Thiery, 1981), des temps ,,d'6puisement,, inf6rieurs n'auraient pu ~tre significatifs. Parall~lement, 30 larves is- sues de chacun des m~mes lots sont plac6es di- rectement dans les gellules, a6r6es par 3 trous de perforation dans le couvercle, remplies de poudre fine de cotyl6dons de graines, non tass~e, afin de d6terminer leur capacit~ h se d~velopper apr6s ,<6puisement,,, et donc ind6pendamment de tout percement. Les gel- lules sont plac6es dans les conditions climati- ques utilisees pour le percement. ROsultats. Fr~quences de p~nOtration (Tableau I). l-es frequences de p6netration sont d6ter-

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Page 1: Conséquences d'un épuisement des larves néonates d'Acanthoscelides obtectus sur la fréquence de pénétration dans des graines stockées de Phaseolus vulgaris

Ent. exp. & appl. 32 (1982) 195--197. Ned. Entomol. Ver. Amsterdam

Denis TaIERVi): Consequences d'un ,,~puise- ment,, des larves n~onates d'Acanthoscelides obtectus sur la fr~quence de p~n~tration dans des graines stock~es de Phaseolus vulgaris.

MOTS CLr~S: Acanthoscelides obtectus - - l~puisement (stress) - - Fr6quences de p6n6tra- tion et de developpement.

Dans la nature la Q d'Acanthoscelides obtectus Say (Col., Bruchidae) d6pose ses oeufs l'int6rieur des gousses mores de Phaseolus vul- garis L. (Labeyrie & Maison, 1954). A 1'6clo- sion, les larves sont donc :~ proximit6 des graines, leur aliment• Elles se r6partissent dans la gousse, puis perforent le tegument des graines au niveau des zones de contact graine- graine ou graine-gousse (Kannan, 1919: La- beyrie, 1962; Thiery, 1981) avant d 'at teindre le cotyl6don o/J elles effectueront la totalit6 de leur d6veloppement (Herford, 1935; Lerin, 1975).

L'isolement des larves en absence de graines pendant des dur6es allant jusqu'h 48 h, amine une diminution de l'activit6 Iocomotrice (Gail- lard, 1968) et des pertes en eau importantes (Thiery, 1979)• Lots du percement du t6gu- ment qui represente une v~ritable barri~re physique (Stamopoulos, 1980), la de.pense et par consequent, les besoins 6nerg6tiques de la larve sont tr~s importants. L'6nergie d6pens6e au cours des d6placements, qui assurent la dis- persion larvaire ~ I'int6rieur de la gousse, peut alors influencer de faqon consid6rable la capa- cit6 qu'auront les larves, de percer le t6gument des graines.

L'aptitude au percement du t~gument des graines de P. vulgaris par les larves n6onates d'A. obtectus soumises a des dur6es d'6puise- merit pr6alables, en l 'absence de graines, est examinee iCl.

Materiel et rndthodes. La souche de bruches uti- lis6e a 6te form6e h partir d 'adultes issus de gousses de P. vulgaris soisson, contamin6e en plein champ, en 1979; elle est maintenue en photop~riode 12 L/12 D thermop~riode 26 + 1 ° 7 h; 14 + 1 ° 17 h; HR 60 + 5% en thermo- fraction, 85 __+ 5% en cryofraction.

l) Universit6 F. Rabelais. Institut de Bioc6notique Expt~rimentale des Agrosystemes (L.A. CNRS 341)), Avenue Monge, Parc Grandmont, 372U0 Tours, France

Quarante-cinq Q 9 vierges hg~es de 8 jours, nourries h l 'eau miell6e sont ins6min6es et rai- ses en pr6sence de graines pendant les 6 pre- mi/:res h de la thermofraction. Les oeufs pon- dus par les diff6rentes 9 9 sont regroup6s et mis en incubation dans les m~mes conditions. A 1'6closion, les larves sont r6parties au hasard en 5 lots. Chaque lot subit les conditions sui- vantes d'6puisement, dans des boites 6tanches, en obscurit6 constante (pour chaque lot le d6fi- cit de saturation Apv maximum est indiqu6).

I. T6moin: Larves plac6es d~s 1'6closion en pr6sence de graines ll. 12h,dont7h26 °_+1.HR70+5%

5h14"+ 1, HR85+5% Apv maximum = 10 mn Hg 7 h

III. 12 h, 26 ° + 1 ° constant, HR 70 + 5% Apv maximum = 10 mn Hg 12 h

IV. 24h, dont 7h26 °_+1 ° , H R : 7 0 + 5 % 17 h 14° _+ I*,HR:85_+ 5% Apv maximum = 10 mn Hg 7 h

V. 36h, dont 7h14 ° + 1 ° , H R : 8 5 + 5 % 7h26° + 1°, HR:70 + 5% 17h14 °+1 °,HR:85_.+5% 5 h26 °_+ 1 °, HR : 70_+ 5% Apv maximum = 10 mn Hg 12 h -

Les larves de chaque lot sont d6pos~es isol6ment apr6s 6puisement sur une graine saine dans un tube de verre de diam~tre 1 cm et de hauteur 3,5 cm. Les graines, provenant de gousses r6colt6es en septembre 1980, ont 6t6 conserv6es 4 et 6 mois au froid (tempera- ture : 5 °, d6ficit de saturation Apv : 1 mn Hg). Le tout est d6pos6 ,5 l'obscurit6 (temperature 27 ° constant, hygrometric 70 + 5%) afin de placer les larves dans les conditions favorables au percement.

I1 6tait impossible d 'examiner des larves isol6es moins de 12 h. L'intervalle de temps entre l'6closion et le percement pouvant ~tre naturellement de cet ordre (Thiery, 1981), des temps ,,d'6puisement,, inf6rieurs n'auraient pu ~tre significatifs. Parall~lement, 30 larves is- sues de chacun des m~mes lots sont plac6es di- rectement dans les gellules, a6r6es par 3 trous de perforation dans le couvercle, remplies de poudre fine de cotyl6dons de graines, non tass~e, afin de d6terminer leur capacit~ h se d~velopper apr6s ,<6puisement,,, et donc ind6pendamment de tout percement. Les gel- lules sont plac6es dans les conditions climati- ques utilisees pour le percement.

ROsultats. Fr~quences de p~nOtration (Tableau I). l-es frequences de p6netration sont d6ter-

Page 2: Conséquences d'un épuisement des larves néonates d'Acanthoscelides obtectus sur la fréquence de pénétration dans des graines stockées de Phaseolus vulgaris

196 D. Thiery

T A B L E A U I

Fr~quence de p~n~tration et de d~veloppement des larves n~onates d'A. obtectus, dans des graines stockdes de P. vulgaris, aprbs diffdrents types d'~puisement

Lots (v. texte) Nbre de larves Fr6quence de d6posEes mortes/t mortes : ayant p~n~tration' d~veloppement

I'ext~- t~gumen t perc6 avec 30 larves rieur perc6s succ6s t~moin

0,51 I 71 27 0 44 0,62 0.73 0,90

0.28 II 95 59 0 36 0,38 0.48 0,80

0,06 0,57 III 110 91 6 13 I),12 0.18

0.12 0,53 IV lOl 72 9 20 0,20 0.28

0.01 0.40 V 76 69 1 6 0.08 0.15

t Avec intervalles de confiance.

min6es ~ partir du nombre de larves ayant pete6 avec succ6s le t6gument. Les larves mortes apr6s ou pendant le percement ne sont pas prises en consid6ration. Les fr6quences ob- tenues pour le t6moin (I) sont 16g6rement plus faibles que celles parfois observ6es (Thiery, 1979, 1981), mais nettement sup~rieures celles obtenues par d'autres auteurs (Stamo- poulos, 1980; Stamopoulos & Desroches, 1981).

Pour les quatre types ,,d'~puisement,,, les fr6quences de p6n6tration sont inf~rieures ceUe du t6moin (I). Dans t ous l e s cas, la difference est significative P = 0.05 (test t). Pour ies isolements d'une dur6e de 12 h (II), une temperature 6levee constante provoque des ,,6puisements,, plus marqu6s que des con- ditions altern6es, ce qui confirme l'importance de la temp6rature dans l'~puisement des lar- ves. Les trois derniers types ,,d'6puisement,, (III, IV et V) ne provoquent pas des fr6qu- ences de p~n6tration significativement diff6rentes. On remarque que ces fr6quences sont tr6s faibles et que c'est seulement apr~s ces 3 types ,,d'6puisement, que l'on rel6ve des larves mortes apr~s le percement du t6gument.

Ddveloppement sur poudre de corylddon sans ndcessitd de percement prdalable (Tableau I). L'utilisation de poudre #e cotyMdon non tassde, ~ raison d'une larve par gellule, permet une tr6s bonne fr6quence de d6veloppement pour le t6moin (0,90). Celle-ci est sup6rieure

aux fr6quences de d~veloppement obtenues sur milieu artificiel comprim~ (Stamopoulos, 1980; Stamopoulos & Huignard. 1980). la n6cessit6 d'utiliser un milieu comprim~ (Her- ford, 1935) ne semble pas v~rifi6e. Pour les ,,~puisements,, sup~rieurs ~ 12 h une baisse de

"fr6quence de d~veioppement est h noter. Tou- tefois, seul ,,l'6puisement,, de 36 h provoque une diff6rence significative avec le t6moin. A rexception de cette situation, la fr6quence de d~veloppement est toujours sup6rieure h 0,50.

Discussion. II semble clair que la tempdrature et la dur~e de l'isolement en l'absence de graines d~terminent 1'6puisement des larves. L'6puisement le plus important correspond h la thermofraction, p6riode pendant laquelle a lieu la plupart des 6closions (Jarry & Thiery, non publiC). C'est au cours de cette p~riode que les pertes en eau de la larve semblent les plus importantes (Thiery, 1979). N~anmoins, c'est pendant cette pdriode que ractivit6 loco- motrice est la plus ~lev6e (Galliard, 1968) et que les temps de percement sont les plus brefs (Thiery, 1981).

Le temps n6cessaire h une larve pour percer le t~gument de la graine peut, en conditions fa- vorables atteindre 10 h (Thiery, 1981). La lar- ve dont Ia masse est de l'ordre de 1,7 × 10 -5 g (Thiery, 1979), dispose d'autre part d'une fa~- ble quantit6 de r6serves. II est alors clair que toute d~pense d'6nergie caus6e par des d6placements prolong~s peut alors r6duire.

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Epuisement des larves d'Acanthoscelides 197

voire an6antir, les possibilit6s de percement du t~gument. Le temps pass6 par les larves n~o- hates d'A. obtectus en dehors des graines de P. vulgaris influence leur aptitude ult6rieure franchier la barri~re physique constitu6e par le t~gument.

Toutefois, ces exp6riences ayant 6t6 r~a- lis~es avec des graines r6colt6es depuis au moins 4 mois, les conclusions ne sont pas g~n6ralisables ~ la situation dans les graines qui viennent juste de mflrir h l'int6rieur des gousses. La perforation doit y 6tre plus facile et done les cons6quences de l'6puisement moins importantes. On peut raisonnablement penser que si l 'influence de 1'6puisement y est moins marqu6e, elle reste n6anmoins r6elle.

L'influence des conditions d'6puisement sur les possibilit6s ult6rieures de developpement est nettement moins 6vidente. On constate que des larves incapables de perforer le t~gument sont n6anmoins capables de se d6velopper. Les diff6rences entre les fr6quences de p6n6tration et les fr6quences de d6veloppement pour cha- que type d'6puisement (toujours sup6rieures 0,30) ne laissent ~t ce sujet aucun doute. Une larve rendue incapable par 6puisement de per- cer le t6gument d 'une graine, peut n6anmoins trouver un trou d6jh perc6, par une autre larve (Labeyrie, 1960) et se d6velopper avec succ/:s malgr6 un temps 6ventuellement long pass~ en dehors de la graine. L'obligation de percer le t6gument provoque dans tous les cas 6tudi~s une mortalit6 importante. La barri~re consti- tute par le t6gument des graines stock6es pa- rait encore plus accentu6e Iorsque les larves sont 6puis6es.

Dans toute exp6rience de comparaison de r6sistance varietale sur graines stock6es, h la p~n6tration des larves n6onates d'A. obtectus: l'fige des larves et les conditions d'exp6rimen- tation doivent donc ~tre parfaitement contr61~s et connus.

SUMMARY

Consequence o f stress factors on neonate larvae o f Acanthoscelides obtectus on penetration frequency in stored bean seeds

When neonate larvae of A. obtectus were subjected to different stresses by placing them in different tem- peratures, humidities and conditions of isolation, lar- val penetration frequency in seeds of Phaseolous vul- garis was affected. Penetration frequency could be reduced by more than half for the most stressed lar- vae.

High temperature and saturation deficit are fac-

ors increasing stress of neonate larvae. Larval isola- ion had little influence on frequency of larval devel- ,pment on unpacked cotyledon powder.

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Acceptd: Ic 22 janvier, 1982