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Fonds de formation professionnelle de la construction MODULE 7: INSTALLATIONS AU GAZ , VOLUME 1 CANALISATIONS DE GAZ NATUREL MANUEL MODULAIRE CHAUFFAGE CENTRAL

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Fonds de formation professionnelle de la construction

MODULE 7: INSTALLATIONS AU GAZ , VOLUME 1

CANALISATIONS DE GAZ NATUREL

MANUEL MODULAIRE CHAUFFAGE CENTRAL

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

AVANTPROPOS

AVANTPROPOS

Situation Bien qu’il existe déjà plusieurs publications sur le chauff age central, celles-ci sont trop souvent théoriques ou

même dépassées. La rédaction d’un manuel pratique s’imposait donc pour répondre à une demande certaine.

Le ‘Manuel modulaire Chauff age central’ a été rédigé à la demande du FFC (Fonds de Formation professionnelle

de la Construction), à l’initiative de l’UBIC (organisation professionnelle des installateurs de chauff age central),

sous la houlette de son président honoraire, Roland Debruyne, et avec le soutien de la BOUWUNIE (la

fédération fl amande des PME de la construction).

Les chapitres des modules traitant du gaz ont été rédigés en collaboration avec l’ARGB (Association Royale des

Gaziers Belges). Certains éléments que l’on retrouve dans le manuel “L’installateur sanitaire” (publication du FFC)

ont été harmonisés en concertation avec les rédacteurs de ce manuel. Notre comité de rédaction se compose

de personnes motivées issues de l’enseignement, de la formation professionnelle et d’entreprises de chauff age.

Notre ouvrage de référence est constitué de diff érents modules et s’inspire du profi l professionnel.

Ainsi, nous retrouvons des volumes axés sur l’exécution (monteurs), alors que d’autres chapitres sont orientés

vers l’entretien (techniciens) ou le développement de l’installation (installateurs). La structure actuelle en

modules et volumes se retrouve dans le classeur. Elle s’adapte aux besoins de la formation et à l’évolution des

techniques.

Notre manuel veut off rir au lecteur une approche plus visuelle du sujet et alterne pour cela les textes et les

illustrations.

Nous voulons rester proches de la réalité et nous en tenir aux principes de l’apprentissage des compétences.

Voilà pourquoi nous accordons la préférence à une orientation pratique dans la description de chaque thème.

Néanmoins, nos volumes ne reprennent pas d’exercices pratiques puisque ce ne sont pas des manuels

scolaires.

Autonomie vis-à-vis de la formation Cet ouvrage de référence est développé de façon à être accessible à diff érents groupes cibles.

Nous sommes partisans de la formation permanente: ce manuel pourra être consulté aussi bien par un

élève d’une école secondaire que par un apprenant en formation continue, par un demandeur d’emploi en

formation ou par un monteur de chauff age central désirant rester informé.

L’installateur qui veut se rappeler certaines techniques y trouvera lui aussi son compte.

Une approche intégréePour éviter les redites, nous avons choisi de consacrer, dans chaque volume, un chapitre particulier aux

sciences appliquées.

Nous essayerons d’intégrer le plus possible des thèmes tels que la sécurité, la santé et l’environnement.

Ceux-ci pourront néanmoins être abordés séparément, si nécessaire. Les normes et les publications du CSTC

seront traitées dans la même optique. L’installation durable sera intégrée dans les diff érents modules.

Robert Vertenueil,

Voorzitter fvb-ff c Constructiv

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@ Fonds de Formation professionnelle

de la Construction, Bruxelles, 2012.

Tous droits de reproduction, de traduction et

d’adaptation, sous quelque forme que ce soit,

réservés pour tous les pays.

D/2012/1698/09

Rédaction

Coordination: Patrick Uten

Groupe de travail: Paul Adriaenssens

Inge De Saedeleir

Gustaaf Flamant

René Onkelinx

Jacques Rouseu

Chris De Deyne

Textes: Paul Adriaenssens

Gustaaf Flamant

Kurt Goolaerts

Tony Kempeneers

Bart Thomas

Patrick Uten

Patrick Uten et les autres membres du groupe

de travail CERGA sous la direction de l’ARGB.

Dessins: Thomas De Jongh + ARGB

Remarques

Vous pouvez adresser toutes vos remarques, questions et suggestions au: FFC

Rue Royale 132

1000 Bruxelles

Tel.: 02 210 03 33

Fax: 02 210 03 99

www.laconstruction.be

Le contenu des volumes est réparti de manière bien identifi able à

l’intention de 3 groupes: monteur (M), technicien (T) et installateur (I).

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

TABLE DES MATIÈRES

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À LA DISTRIBUTION MTI ............ 9

1.1 Origine du gaz naturel .................................................... 9

1.2 Transport................................................................................. 9

1.2.1 Transport par gazoducs ................................................ 9

1.2.2 Transport par navire ...................................................... 9

1.3 Stockage .............................................................................. 10

1.4 Distribution ......................................................................... 11

1.4.1 Réseau à Haute Pression (HP)) ................................... 11

1.4.2 Réseau à Moyenne Pression (MP) ............................. 11

1.4.3 Réseau à Basse Pression (BP) .................................... 12

2. GRANDEURS PHYSIQUES ............................... 13

2.1 Pression et mesurage de pression [MTI] .......... 13

2.1.1 Généralités .................................................................... 13

2.1.2 Pression absolue, pression atmosphérique et

surpression .................................................................... 14

2.1.3 Mesurage de pression avec un manomètre ......... 14

2.2 Température [TI] ............................................................. 16

2.3 Densité [TI] ......................................................................... 17

2.4 Débit volume [TI] ........................................................... 17

2.5 Relation entre la pression, la température

et le volume [TI] .............................................................. 18

2.6 Point d’ébullition - tension de vapeur -

point de rosée [TI] ......................................................... 19

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI .. 21

3.1 Composition du gaz naturel .................................... 21

3.2 Le gaz naturel n’est pas toxique............................ 22

3.3 Le gaz naturel est plus léger que l’ai .................. 23

3.4 Le gaz naturel est inodore et incolore .............. 23

3.5 Le gaz naturel est infl ammable et explosif..... 24

3.5.1 Le gaz naturel est infl ammable ................................. 24

3.5.2 Le gaz naturel est explosif ......................................... 24

3.6 Symboles, unités et abréviations .......................... 25

3.6.1 Symboles chimiques .................................................. 25

3.6.2 Unités .............................................................................. 25

3.6.3 Abréviations / symboles ........................................... 25

3.7 Résumé ................................................................................. 26

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE ..................... 27

4.1 Normes [MTI] ..................................................................... 27

4.2 Matériaux et modes d’assemblage [MTI] ........ 28

4.2.1 Généralités ..................................................................... 28

4.2.2 Conditions de sécurité ............................................... 28

4.2.3 Acier ............................................................................... 30

4.2.4 Cuivre ............................................................................. 35

4.2.5 Polyéthylène (PE) ........................................................ 39

4.2.6 Robinetterie ................................................................ 42

4.3 Mise en œuvre des tuyauteries – Généralités .. 43

4.3.1 Raccords et tés [MTI] .................................................... 43

4.3.2 Robinets de sectionnement [MTI] ........................... 43

4.3.3 Colliers [MTI] .................................................................. 44

4.3.4 Protection extérieure des tuyauteries [MI] ............ 44

4.3.5 Continuité électrique [TI] ........................................... 47

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES ..... 49

5.1 Placement des tuyauteries gaz dans

un bâtiment [MI] ............................................................. 49

5.1.1 Parcours et accessibilité des tuyauteries

[NBN D51-003 § 4.3] .................................................... 49

5.1.2 Confi gurations ............................................................ 49

5.1.3 Conditions particulières aux colonnes

montantes dans un bâtiment ................................... 55

5.1.4 Compteur de passage ................................................ 56

5.1.5 Conditions particulières à la mise en oeuvre

d’un fl exible métallique ............................................. 56

5.1.6 Raccordement des appareils d’utilisation aux

installations intérieures ............................................. 57

5.2 Placement de tuyauteries à l’extérieur

d’un bâtiment [MI] ......................................................... 61

5.2.1 Tuyauteries au-dessus du sol à l’extérieur d’un

bâtiment ......................................................................... 61

5.2.2 Tuyauteries enterrées en-dehors d’un bâtiment . 62

5.2.3 Tuyauteries enterrées en-dessous d’un bâtiment . 64

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI .... 65

6.1 Généralités .......................................................................... 65

6.2 Nettoyage de l’installation ....................................... 65

6.3 Essai d’étanchéité ........................................................... 66

6.3.1 Essai d’étanchéité à l’aide d’air ou d’azote .............. 67

6.3.2 Essai d’étanchéité à l’aide du compteur gaz ......... 68

6.3.3 Critères d’étanchéité .................................................. 69

6.4 Purge ...................................................................................... 70

6.5 Etanchéité des jonctions ........................................... 70

6.6 Purge d’une installation ............................................. 71

TABLE DES MATIÈRES

TABLE DE MATIÈRES

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

TABLE DES MATIÈRES

6.7 Ouverture et fermeture sans danger d’un

compteur gaz ................................................................. 72

6.8 Dimensions des tuyauteries et perte

de charge admissible .................................................. 73

6.9 Résumé ................................................................................ 73

6.10 Mise en service de l’installation .......................... 74

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I .... 75

7.1 Calcul d’une installation intérieure à

basse pression .................................................................. 75

7.1.1 Généralités .................................................................... 75

7.1.2 Pertes de charge ......................................................... 75

7.1.3 Pertes de charge linéaires ......................................... 76

7.1.4 Pertes de charge locales ........................................... 77

7.1.5 Diminution ou augmentation de la perte de

charge due à une diff érence de hauteur .............. 77

7.2 Procédure de calcul...................................................... 78

7.2.1 Réalisation du schéma de l’installation ................. 78

7.2.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé ... 79

7.2.3 Détermination des diamètres des tuyauteries .... 80

7.2.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil ........ 80

7.3 Tableaux et abaques .................................................... 81

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I ................................................ 97

8.1 Exemple 1 ......................................................................... 97

8.1.1 Réalisation du schéma de l’installation ................. 97

8.1.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé ... 98

8.1.3 Détermination des diamètres des tuyaux ............ 99

8.1.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil ......... 99

8.2 Exemple 2 ...................................................................... 100

8.2.1 Réalisation du schéma de l’installation .............. 100

8.2.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé 100

8.2.3 Détermination des diamètres des tuyaux ........ 100

8.2.4 V érifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil .. 101

8.3 Solution 1 ........................................................................ 102

8.3.1 Détermination des diamètres des tuyaux ......... 102

8.3.2 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil .... 102

8.4 Solution 2 ........................................................................ 103

8.4.1 Détermination des diamètres des tuyaux ......... 103

8.4.2 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil .... 103

8.4.3 Utilisation du tableau des pertes de charge

unitaires ..................................................................... 104

8.5 Exemple de feuille de calcul ............................... 106

8.5.1 Schéma ...................................................................... 106

8.5.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé 106

8.5.3 Détermination des diamètres des tuyaux ........ 107

8.5.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil ... 107

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE D’UNE TUYAUTERIE ALIMENTANT UN SEUL APPAREILD’UTILISATION MTI .......................................... 109

9.1 Objectif ............................................................................. 109

9.2 Base ..................................................................................... 109

9.3 Utilisation du tableau ............................................... 109

9.3.1 UNE SEULE tuyauterie sur UN SEUL appareil .... 109

9.3.2 Ajouter UN appareil sur une installation

existante .................................................................... 110

10. ANNEXE B: DÉBITS HORAIRES EN GAZ NATUREL MTI .......................................... 111

10.1 Débit de gaz sur base de la puissance

nominale ........................................................................ 111

10.2 Débit en gaz naturel de quelques

appareils d’utilisation .............................................. 111

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES 115

11.1 Unités de longueur, surface et volume ...... 115

11.2. Pression ........................................................................ 115

11.3 Température ............................................................... 115

11.4 Densité ......................................................................... 115

11.5 Débit-volume ........................................................... 116

11.6 Symboles chimiques ............................................. 116

11.7 Abréviations / symboles ..................................... 116

11.8. Energie / chaleur / combustion .................... 117

1.8.1. Unités ......................................................................... 117

TABLE DE MATIÈRES

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8

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

TABLE DES MATIÈRES

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À LA DISTRIBUTION MTI

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À

LA DISTRIBUTION MTI

1.1 Origine du gaz naturel

Le gaz naturel que nous utilisons aujourd’hui a pris naissance, il y a

600 millions d’années, à partir de restes végétaux et animaux.

L’exploration géologique et l’analyse de la structure du sous-sol

permettent de déterminer la position des couches qui pourraient

contenir du gaz naturel et/ou du pétrole.

Après des forages d’essai et d’évaluation eff ectués à l’aide d’un

derrick, en vue de déterminer l’importance du gisement et sa qualité,

on détermine la méthode de production. Le gaz brut est acheminé

par des gazoducs, lorsque cela est nécessaire, vers une usine de

traitement.

1.2 Transport

1.2.1 Transport par gazoducs

Un gazoduc est constitué par des tubes d’acier soudés les uns

aux autres, qui sont protégés soigneusement par un revêtement

extérieur.

Le gaz naturel épuré est transporté vers les zones de consommation

de deux manières:

transport par gazoducs terrestres

Il s’agit de conduites enterrées à une profondeur suffi sante, qui

transportent des volumes considérables de gaz naturel sous une

pression importante – par ex. le gaz naturel hollandais acheminé

de Slochteren jusqu’en Belgique.

transport par gazoducs sous-marins

Il s’agit de conduites ancrées au fond de la mer – par ex. le gaz

naturel norvégien acheminé à Zeebrugge par le «Zeepipe».

1.2.2 Transport par navire

Des navires méthaniers transportent le gaz naturel, liquéfi é dans

le pays d’origine, vers la zone de consommation. Le gaz naturel est

liquéfi é à la pression atmosphérique et à une température de –162°C

et regazéifi é dans la zone de consommation.

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À LA DISTRIBUTION MTI

1.3 Stockage

Pour assurer une bonne modulation des approvisionnements en

gaz, il faut disposer d’un volume de stockage de gaz relativement

important. En Belgique, nous disposons de plusieurs grands sites

de stockage de gaz: à Zeebrugge et à Dudzele (sous forme liquide

– citernes), à Loenhout (sous forme gazeuse – couches aquifères

profondes), et à Anderlues et à Péronnes (sous forme gazeuse –

anciennes mines de charbon).

par ex. le MÉTHANIA, d’une capacité de 130.000 m³ GNL

(GNL = Gaz Naturel Liquide / LNG = Liquid Natural Gas)

La liquéfaction réduit de 600 fois le volume du gaz naturel par

rapport à son état gazeux, ce qui justifi e cette méthode du point de

vue économique.

Actuellement, ce sont des méthaniers qui transportent du gaz

naturel liquéfi é (GNL) – entre autres du Qatar – jusqu’au port de

Zeebrugge.

Page 11: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À LA DISTRIBUTION MTI

1.4 Distribution

La Belgique importe deux types de gaz naturel:

le type L (le groupe des gaz naturels à bas pouvoir calorifi que);

le type H (le groupe des gaz naturels à haut pouvoir calorifi que).

Le gaz de Slochteren (Pays-Bas) est du type L tandis que les gaz de la

Mer du Nord et du Qatar sont du type H.

Pour la réception et le transport de gaz naturel sur le territoire belge,

on dispose d’une infrastructure étendue.

Une partie importante du gaz naturel importé est transportée par

des gazoducs de transit qui connectent le réseau belge aux pays limi-

trophes: la France, le Grand-Duché de Luxembourg, l’Allemagne et la

Grande Bretagne.

Au cours du transport, le gaz naturel «frotte» contre les parois des

gazoducs et sa pression chute progressivement. La perte de charge

est, entre autres, proportionnelle à la distance parcourue.

Le réseau (transport et distribution) part donc de niveaux de pression

relativement hauts qu’il faut abaisser progressivement pour fournir à

chaque client la pression optimale pour ses appareils d’ utilisation.

Selon l’Arrêté Royal du 28 juin 1971, les réseaux sont subdivisés

suivant la pression maximale de service(1) en:

1.4.1 Réseau à Haute Pression (HP)

Les réseaux de transport à HP fonctionnent à des pressions de

service qui dépassent 1 500 kPa (15 bar).

1.4.2 Réseau à Moyenne Pression (MP)

Les installations des entreprises de distribution publique de gaz

naturel comportent des stations de réception, de comptage et de

détente de gaz alimentées par le réseau de transport à une pres-

sion ne dépassant pas 1 500 kPa (15 bar).

Le gaz y est odorisé et transporté vers les cabines de distribution ou

les cabines des clients industriels. Le gaz est détendu en cascade à

divers niveaux de moyenne pression qui varient de 1500 kPa (15 bar)

à 800 kPa (8 bar) et 500 kPa (5 bar), selon les distances à parcourir et

les débits à fournir. On parle de moyenne pression si la pression

(1) Pression maximale de service (dans les normes EN, indiquée comme MOP – Maximum

Operating Pressure): la pression maximale dans un réseau dans les conditions normales

d’exploitation. “Des conditions normales d’exploitation” signifi e qu’il n’y a ni disfonctionne-

ment ni perturbation du débit de gaz.

Page 12: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

12

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

1. LE GAZ NATUREL DE SON ORIGINE JUSQU’À LA DISTRIBUTION MTI

maximale de service admissible est supérieure à 100 hPa (100 mbar)

et ne dépasse pas 1 500 kPa (15 bar).

1.4.3 Réseau à Basse Pression (BP)

Dans les cabines de quartier, la pression est réduite à la basse pres-

sion – 100 hPa (100 mbar) ou 20 hPa/25 hPa (20 mbar/25 mbar). Le

réseau basse pression, constitué par les canalisations qui distribuent

le gaz naturel aux consommateurs (domestiques, artisanaux et

PME) par l’intermédiaire de branchements et de compteurs, est un

réseau bouclé afi n d’éviter des fl uctuations de pression et de garantir

l’approvisionnement.

Enfi n, la pression en aval du compteur chez le client domestique

doit toujours être de 20 hPa (20 mbar) ou 25 hPa (25 mbar) car c’est

la pression de service des appareils d’utilisation commercialisés en

Belgique.

La pression requise pour le gaz de type L est de 25 mbar (25 hPa) et

pour le gaz de type H, elle est de 20 mbar (20 hPa).

Si l’entreprise de distribution réduit la pression à 100 mbar (100 hPa)

dans la cabine de quartier, elle doit placer un écrêteur en amont du

compteur, pour ramener la pression de distribution à la pression de

service des appareils d’utilisation (20 mbar ou 25 mbar).

BP MP A MP B MP C HP

100 mbar

500 mbar0 supérieure à 15 bar15 bar

5 bar

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13

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

2.1 Pression et mesurage de pression [MTI]

2.1.1 Généralités

La pression exercée par un fl uide est obtenue en divisant la force pres-

sante par l’aire projetée située dans un plan perpendiculaire à la force.

Le symbole de la pression est p (unité: Pascal = Pa), celui de la force

est F (unité: Newton = N), et celui de la surface est S (unité: m²). Il

résulte de la défi nition ci-dessus que la pression peut se calculer par

la formule:

p �F

S

Principe de Pascal

Pour tout fl uide, gaz ou liquide, en état interne de repos, la pres-

sion est la même dans toutes les directions. De plus, la pression est

uniforme dans un même plan horizontal.

Unités

L’unité du système international SI de la pression est le Pascal

(Pa). Les unités de force et d’aire sont respectivement le Newton (1 N

= 1 kg · m/s²) et le mètre carré (m²). Le Pascal est donc la pression

uniforme qui, agissant sur une surface plane de 1 m², exerce une

force totale de 1 N, perpendiculairement à cette aire. � 1 Pa = 1 N/m²

Dans l’industrie gazière, la pression est exprimée généralement en

bar, avec la subdivision mbar (millibar).

1 bar = 1 000 mbar

1 bar = 105 Pa =100 000 Pa � 100 Pa = 1 mbar

1 atm (atmosphère) = 760 mmHg (colonne de mercure)

1 atm = 1 013 mbar = 1,013 bar

Les anciennes unités qui ne sont plus reprises dans le système SI sont:

1 mmHg (colonne de mercure) = 13,59 mmH2O

10 mmH2O (colonne d’eau) � 1 mbar � 100 Pa

1 mmH2O (colonne d’eau) = 9,81 Pa = 9,81 x 1/100 mbar = 0,0981 mbar� 1 mbar = ± 10,19 mmH2O� 1 atm = 1 013 mbar = 10,326 mmH2O (une colonne d’eau de

10,326 m).

2. GRANDEURS PHYSIQUES

Résultat d’une pression de 1 atm

1 atm 1 atm

vide

vide

10

,33

m

76

cm

eau mercure

Page 14: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

14

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

2.1.2 Pression absolue, pression atmosphérique et

surpression

Les applications gazières se situent presque toujours dans la pression

atmosphérique de l’ambiance.

La pression de 25 mbar est dite pression eff ective, ou encore parfois

pression relative ou surpression.

La somme de la surpression et de la pression atmosphérique est la

pression réelle ou pression absolue dans la tuyauterie.

Dans certaines équations mathématiques, il faut cependant toujours

utiliser la pression absolue.

Le rapport entre ces deux grandeurs est donné par la relation:

dans laquelle “pression atmosphérique” est la pression atmosphé-

rique réelle de l’ambiance. La pression atmosphérique dans les

conditions normales (au niveau de la mer) est de 1 013 mbar; c’est la

pression de référence.

Dans la plupart des applications dans notre région, la diff érence

entre la pression atmosphérique réelle et la pression atmosphérique

normale peut être négligée.

Toutefois une correction est nécessaire dans certaines applications,

par ex., lorsqu’il y a une diff érence de hauteur importante dans

l’installation.

2.1.3 Mesurage de pression avec un manomètre

La surpression se mesure au moyen d’un manomètre.

Manomètre à liquide

Le manomètre le plus répandu est le manomètre à liquide. Ce type

de manomètre est constitué d’un tube en verre ou en plastique

courbé en U, dans lequel on verse un liquide. En état de repos, les

deux branches sont soumises à la pression atmosphérique et le

niveau dans les deux branches sera identique.

Ce niveau correspond au point zéro. Si l’une de ces branches est

raccordée à la conduite de gaz, le liquide dans cette branche

descend sous l’eff et de la pression du gaz et s’élève dans l’autre

branche toujours soumise à la pression atmosphérique.

La diff érence entre les deux niveaux est une mesure de la surpression

du gaz dans les tuyaux.

Par «la pression dans l’installation

intérieure est de 25 mbar», on entend:

«la pression dans l’installation intérieure

est de 25 mbar plus élevée que la

pression atmosphérique autour de

l’installation.»

pression absolue = pression atmosphérique + surpression

Page 15: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

15

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

L’échelle de ces manomètres peut être graduée en Pa (Pascal), en bar

ou en

mbar.

AttentionLa surpression mesurée correspond à la pression de la colonne de

liquide déplacée. L’indication de la réglette graduée dépend donc de

la nature du liquide utilisé dans le tube en U.

Il faut veiller à utiliser le même liquide lorsqu’on ajoute ou remplace

le liquide dans le manomètre, sans quoi la lecture est faussée.

Micro-manomètre

La mesure des petites valeurs de surpression ou de dépression,

comme par exemple celle mesurée à un brûleur ou dans un conduit

de cheminée, doit être réalisée à l’aide d’un micro-manomètre. Ce

manomètre peut être manomètre incliné, ce qui permet une lecture

plus précise.

Manomètre de Bourdon

Les pressions importantes – pressions au-delà de 100 mbar – sont

mesurées à l’aide d’un manomètre métallique dit manomètre de

Bourdon. Ce type de manomètre comprend un tube métallique en

forme de crosse à parois ovalisées plus ou moins épaisses, qui se

Manomètre à liquide

Micro-manomètre

Distance AB plus grande que A’B’

pour une même pression.

Page 16: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

16

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

déforme sous l’action de la pression. Cette déformation amplifi ée

actionne une aiguille qui se déplace devant un cadran gradué. Ce

type de manomètre ne mesure que les valeurs de pression positive.

Important Comment mesurer la pression à l’entrée d’un appareil d’utilisation?

S’il n’y a pas d’écoulement de gaz dans la tuyauterie – pas de débit

–, la pression du gaz (surpression) est la même aussi bien au début

qu’au bout de la tuyauterie, quelle que soit la longueur.

Attention: Ne mesurez qu’après stabilisation de la pression.

La pression exercée par le gaz en mouvement – il y a un débit – sur

la paroi intérieure de la tuyauterie diminue au fur et à mesure à cause

du frottement contre la paroi � perte de charge.

Pour mesurer correctement la pression à l’entrée d’un appareil d’utili-

sation, il faut le faire au débit maximal de l’appareil.

C’est la seule façon de mesurer la perte de charge exacte entre le

compteur et l’appareil et de savoir si la pression à l’entrée de l’appa-

reil convient pour son fonctionnement optimal.

2.2 Température [TI]

Unités

L’unité SI de la température usuelle est le degré Celsius – symbole

°C.

Le 0 de l’échelle Celsius correspond à la température de passage de

l’eau pure de l’état solide (la glace) à l’état liquide (l’eau).

Le 100 de l’échelle correspond à la température d’ébullition de l’eau

pure.

Ces mesures se font à la pression atmosphérique normale =

1 013 mbar. Un degré Celsius (°C) correspond à la fraction 1/100 de

l’écart entre 0 °C et 100 °C.

L’unité SI de la température thermodynamique est le Kelvin –

symbole K. Le 0 de l’échelle de température Kelvin correspond au

«zéro absolu» (plus froid est impossible!) c’est-à-dire à –273,15 °C.

Sur les deux échelles (celle de Kelvin et celle de Celsius), la distance

entre deux valeurs est la même.

� si la température augmente de 1 °C, elle augmente aussi de 1 K.

� 273,15 K = 0 °C

100 °C = 373,15 K

Manomètre de Bourdon

La température est une grandeur

physique décrivant l’état thermique d’un

corps.

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17

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

2.3 Densité [TI]

Symbole: d

� La densité n’a pas d’unité.

Gaz naturel : d = 0,62 à 0,64

Air : d = 1

Propane : d = 1,56

Butane : d = 2,09

� Le gaz naturel est plus léger que l’air.

� Le butane et le propane sont plus lourds que l’air.

2.4 Débit volume [TI]

Unités

Unité SI: m³/s (mètre cube par seconde)

Unités dérivées:

l/h : litre par heure

m3/h : mètre cube par heure

� 1 m3/h = 1 000 l/h

Exemple: un compteur à membrane est un instrument de comptage

pour des volumes. On lit le nombre de litres de gaz qui passent par le

compteur en 1, 2, 5, 10 ou 60 minutes. Ensuite, pour obtenir le débit

en m³/h, on multiplie respectivement par 60, 30, 12, 6 ou 1 le chiff re

trouvé. La mesure est d’autant plus exacte que le temps d’observa-

tion est long.

Comment lit-on des volumes en litres sur un compteur à

cadran à rouleaux?

Le cadran à rouleaux d’un compteur à membrane et d’un compteur

à pistons rotatifs a, en fonction de son débit maximal, trois ou deux

chiff res après la virgule. Les chiff res à droite de la virgule sont en

rouge.

Sur un cadran à rouleaux avec trois chiff res après la virgule, le nombre

formé par ces trois chiff res est le nombre de litres.

Par ex.: au cadran à rouleaux 47126,023, on lit: 47 126 mètres cubes et

23 litres.

Pour un cadran à rouleaux avec deux chiff res après la virgule, on

obtient le nombre de litres en multipliant par 10 le nombre à droite

de la virgule.

La densité d’un gaz est le quotient de la

masse d’un certain volume de gaz par

celle du même volume d’air sec dans

d’égales conditions de pression et de

température – encore appelée “densité

relative”.

Le débit-volume est le volume de liquide

ou de gaz déplacé par unité de temps par

ex. lors d’un écoulement dans un tuyau.

Cadran à rouleaux avec 3 chiff res

après la virgule

Page 18: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

Par ex.: au cadran à rouleaux 000000,79 on lit: zéro mètre cube et 790

litres. Pour obtenir une lecture plus précise, on doit faire une évalua-

tion du nombre de litres à l’aide des graduations existantes entre

deux chiff res consécutifs (dans notre cas, la troisième graduation sur

les 5 entre les chiff res 9 et 0), à 796 litres.

2.5 Relation entre la pression, la température et

le volume [TI]

Les matières peuvent se trouver en 3 «états» ou «phases». Les trois

«états» les mieux connus pour l’eau sont: «solide» (glace), «liquide»

(eau) et «gazeux» (vapeur d’eau).

� Une matière peut se transformer d’une phase à l’autre par l’ajout

ou le retrait de chaleur (à pression constante). Par exemple, l’eau

«bout» (en ajoutant de la chaleur) et se transforme de la phase

liquide à la phase gazeuse ou phase vapeur (vapeur d’eau). La vapeur

d’eau condensera en eau (refroidir = extraction de chaleur).

D’une manière analogue, dans une bouteille de gaz, le propane et le

butane se transforment de l’état liquide à l’état gazeux et vice versa.

� Par ailleurs la transformation de phase peut aussi être réalisée par

augmentation de pression (comprimer le gaz) ou par diminution de

pression (le gaz est détendu) – à température constante.

Pour rappel: à la pression atmosphérique, le gaz naturel devient

liquide à une température de –162 °C (température du gaz liquide

dans un méthanier).

Mètre cube «normal»

Le gaz naturel est, comme tous les gaz, fortement compressible, et

ceci à l’inverse des liquides et des matières solides qui sont à peine

compressibles.

Le gaz naturel est stocké et distribué à des pressions très diff érentes

– de 20 mbar à 200 bar – (variation de 1 à 10 000). La quantité de

particules de gaz qui se trouvent dans 1 m³ augmentera donc très

fort dans le cas d’une telle augmentation de pression.

Étant donné que la quantité d’énergie est liée à la quantité des parti-

cules de gaz, il faut défi nir une convention concernant le volume de

ces particules. Afi n de comparer des volumes de gaz, il faut donc

établir une défi nition plus précise d’une quantité de 1 m³.

L’état d’une matière dépend de sa

pression et de sa température.

Quand on dit qu’une certaine quantité

de gaz prend un certain volume, il

faut toujours préciser la pression et la

température de ce gaz.

Convention

1 m³ normal – symbole 1 m³(n) - de gaz

naturel est un volume de 1 m³ de gaz

naturel dans les conditions normales

caractérisées par une pression absolue de

1 013 mbar et une température de 0 °C

(ou 273,15 K).

Page 19: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

19

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

2. GRANDEURS PHYSIQUES

2.6 Point d’ébullition – tension de vapeur –

point de rosée [TI]

Quand on ajoute, à une pression constante, de l’énergie à un liquide,

la température de ce dernier augmente et le liquide passe à l’état

gazeux ou en phase vapeur.

Au moment où la température augmente jusqu’à un certain degré

(point d’ébullition), toute l’énergie ajoutée sera utilisée pour l’évapo-

ration du liquide – le liquide «bout». L’eau atteint le point d’ébullition

à la pression atmosphérique (1 013 mbar) à une température de

100 °C.

Lors de la combustion du gaz naturel, de l’eau apparaît (2). Étant

donné que cette eau se forme à une température très supérieure au

point d’ébullition de l’eau, elle sera transformée immédiatement en

vapeur.

La pression de la vapeur d’eau dans les produits de combustion – la

tension de vapeur – varie en fonction de la température de la vapeur

d’eau. A une température déterminée, cette pression atteint une

valeur maximale: la tension de vapeur maximum ou le point de

saturation. La vapeur d’eau se condense alors et passe de la phase

gazeuse à la phase liquide.

Ce niveau de température est appelé le point de rosée.

(2) Pour plus d’informations, voir le module 7 volume 2 Installations au gaz:

combustion et appareils.

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21

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

Le gaz naturel n’est pas toxique.

Le gaz naturel est plus léger que l’air.

Le gaz naturel est inodore et incolore.

Le gaz naturel est infl ammable et explosif.

3.1 Composition du gaz naturel

Les gaz qui sont commercialisés comme combustibles sont compo-

sés généralement de plusieurs éléments gazeux. Un gaz pur à 100 %,

par ex. le méthane, est rarement utilisé comme combustible.

On peut déterminer la concentration en volume de chacun des

éléments d’un gaz composé.

Le tableau 1 donne la composition et les concentrations volumé-

triques (valeurs moyennes) des diff érents gaz naturels distribués en

Belgique.

Remarquons que:

le composant principal de tous les gaz naturels est le méthane –

(CH4).

les 6 premiers composants du tableau 1 sont des hydrocarbures

– gaz combustibles qui fournissent l’énergie et qui sont formés

d’éléments chimiques: le carbone et l’hydrogène.

le «Slochteren enrichi» comporte 87,743 % d’hydrocarbures, les

autres gaz naturels entre 95,02 % et 99,17 %.

le pourcentage d’azote (N2) pour le gaz de Slochteren est

considérablement supérieur à celui des autres gaz naturels. Par

conséquent, ce gaz contient moins de gaz combustibles et donc

moins d’énergie.

le gaz naturel de Slochteren est classé comme «gaz L» (L = Low

= à bas pouvoir calorifi que) parfois nommé «gaz pauvre». Les

gaz naturels de la Mer du Nord et d’Algérie/Qatar sont classés

comme «gaz H» (H = High = à haut pouvoir calorifi que), parfois

nommés «gaz riches».

Atome C

Atome H

Un atome de CH4

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

Page 22: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

Tableau 1 – Composition volumétrique moyenne (valeurs moyennes de 2008)

Composantsdu gaz

Slochteren enrichi (Poppel)%

Mer du Nord (‘s Graven-voeren)%

Qatar (Zeebrugge)

%

Mer du Nord Stattoil (Zeebrugge)%

Gaz labo G20 (*) Méthane pur%

Gaz labo G25 (*)

%

Méthane

(CH4)

82,996 87,743 92,960 89,398 100 86

Ethane

(C2H6)

3,624 5,632 5,689 5,358 - -

Propane

(C3H8)

0,633 1,173 0,417 1,198 - -

Butane

(C4H10)

(ISO et normal)

0,209 0,332 0,097 0,359 - -

Penthane

(C5H12)

(ISO et normal)

0,051 0,075 0,006 0,079 - -

Hydrocarbures

lourds (C5+)

0,045 0,061 - 0,052 - -

Dioxyde de carbone

(CO2)

1,419 1,751 - 1,334 - -

Monoxyde de carbone

(CO)

- - - - - -

Hydrogène

(H2)

- - - - - -

Oxygène (O2) - - 0,001 - - -

Azote (N2) 10,985 3,213 0,829 2,203 - 14

Hélium (He) 0,039 0,020 - 0,019 - -

(*) Les gaz G 20 et G 25 sont des gaz de référence qui sont utilisés pour les essais de combustion des appareils d’utilisation. Ils permettent d’utiliser le même gaz

dans tous les laboratoires et d’obtenir ainsi des résultats comparables.

3.2 Le gaz naturel n’est pas toxique

Le gaz naturel ne comprend pas d’éléments toxiques.Ne pas confondre avec:

asphyxie par manque d’air;

intoxication au CO (monoxyde

de carbone) qui peut survenir à la

suite de la combustion incomplète,

du manque d’air primaire ou de

l’encrassement du brûleur.

Page 23: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

23

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

3.3 Le gaz naturel est plus léger que l’air

Du point de vue de la «sécurité lors de l’exécution de travaux», on

peut donc poser que:

dans un espace non ventilé, le gaz naturel qui s’échappe

s’accumule toujours dans la partie la plus haute du local;

pour évacuer le gaz naturel du local, il suffi t de mettre ce local en

contact direct avec l’air libre par des orifi ces situés le plus haut

possible � aération.

Attention

Le butane et le propane sont plus lourds que l’air � il faut donc

prendre d’autres mesures de sécurité.

3.4 Le gaz naturel est inodore et incolore

Mais

Le gaz naturel est rendu perceptible pour les utilisateurs par addition

d’un odorant (= odorisation).

Si du gaz naturel risque de s’échapper

pendant des travaux dans un local non

ventilé, on prendra toutes les dispositions

pour assurer une bonne aération

permanente avant d’entamer les travaux.

10% à 0%

en secondes

minutes

heures

10 m3 10 m3

1 m3 gaz naturel 1 m3 butane/propane

Évacuation par l’ouverture

d’aération supérieure naturelle.

Pas d’évacuation par l’ouverture

d’aération supérieure naturelle.

Aspiration par le point

le plus bas nécessaire.

Comparaison de l’évacuation de gaz naturel

et de butane/propane d’un espace

Page 24: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

24

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

THT = tétrahydrothiophène

Scentinel E (mélange de mercaptans)

Tous les clients sur le réseau de distribution reçoivent du gaz naturel

odorisé. La plupart des clients raccordées directement sur le réseau

de transport de Fluxys reçoivent du gaz naturel non-odorisé.

3.5 Le gaz naturel est infl ammable et explosif

3.5.1 Le gaz naturel est infl ammable

en présence d’oxygène (dans l’air);

en augmentant l’énergie.

3.5.2 Le gaz naturel est explosif

Le gaz naturel se mélange à l’air � formation d’un mélange

infl ammable

Accumulation du mélange gaz/air dans un local fermé

Allumage sur un point � propagation rapide du feu dans toutes

les directions

Augmentation subite de la chaleur dans le local fermé

Très grande augmentation de la pression

Explosion.

Odorisation du gaz naturel

0%gaz

5% 15%

100%gaz

Mélangetrop pauvre

Mélangetrop riche

Mélangeinflammable

Seuil du taux de perception du gaz naturel:à partir de 1% de gaz dans l’air.

Triangle de feu à trois conditions

CH4 + 2O

2 CO

2 + 2H

2O + chaleur

CH4

énergie d’activation

oxygène

Explosion = une combustion très rapide

Page 25: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

25

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

3.6 Symboles, unités et abréviations

3.6.1 Symboles chimiques

C : carbone

CO : monoxyde de carbone

CO2 : dioxyde de carbone

CH4 : méthane (gaz naturel)

H2 : hydrogène

O2 : oxygène

H2O : eau (vapeur d’eau)

N2 : azote

NOx : oxydes d’azote

3.6.2 Unités

m : unité de longueur;

m2 : unité de surface;

m3 : unité de volume; 1 m3 = 1 000 dm3 = 1 000 litre;

1 m3(n) : 1 m3

(n) = 1 m³ à 0 °C et 1 013 mbar (1 atmosphère);

K : Kelvin = unité de température; 0 °C = 273,15 K;

J : Joule; unité d’énergie;

multiple: 1 MJ = 1 000 kJ = 1 000 000 J;

W : Watt = unité de puissance; 1 W = 1 J/s;

1 kW = 1 000 W;

kWh : kilowattheure = unité d’énergie; 1 kWh = 3,6 MJ;

1 MJ = 0,2778 kWh.

3.6.3 Abréviations / symboles

d : densité (d’un gaz); nombre sans dimension

S : surface

DN : diamètre nominal (toujours en mm)

Gaz L : Gaz «Low» à bas pouvoir calorifi que,

par ex. le gaz de Slochteren

Déroulement d’une explosion

Allumage mélange gaz/air

Augmentation subite de la chaleur

Augmentation de la pression

Explosion

Page 26: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

26

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

3. PROPRIÉTÉS DU GAZ NATUREL TI

Gaz H : Gaz «High» à haut pouvoir calorifi que,

par ex. le gaz de la Mer du Nord et du Qatar

HS : pouvoir calorifi que supérieur (s de supérieur)

Hi : pouvoir calorifi que inférieur (i de inférieur)

RHT : Résistance à Haute Température

(650 °C pour le gaz naturel)

GPL : Gaz de Pétrole Liquéfi é; le propane et le butane

commercial ou LPG (Liquefi ed Petroleum Gas)

LEL : Low Explosion Limit

= limite inférieure d’infl ammabilité

MOP : Maximum Operating Pressure

= pression maximale de service

VMC : Ventilation Mécanique Contrôlée

3.7 Résumé

Dans les applications techniques gaz, l’unité la plus souvent

utilisée pour désigner la pression est le bar, le mbar en étant

l’unité dérivée.

La pression du gaz à l’entrée d’un appareil d’utilisation

(surpression) est mesurée à l’aide d’un manomètre lors du débit

maximal de l’appareil.

La comparaison des diff érents gaz en ce qui concerne leurs

caractéristiques énergétiques doit toujours s’eff ectuer sous les

mêmes conditions de référence – le plus souvent à une pression

de 1 013 mbar et à une température de 0 °C.

Le principal composant du gaz naturel est le méthane. Il n’est pas

toxique, est plus léger que l’air et est infl ammable/explosif.

Sécurité: lors de l’accumulation d’un mélange de gaz/air dans

un local fermé, la combustion se fait de façon incontrôlable. Une

forte chaleur, qui ne peut se libérer de ce local fermé, survient

rapidement � explosion.

Page 27: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

27

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION

INTÉRIEURE

4.1 Normes [MTI]

Les normes NBN D51-003 et NBN D51-004 pour les installations inté-

rieures fi xent une série d’impositions relatives aux tuyauteries. Elles

décrivent les matériaux autorisés et leur mode de raccordement et

d’installation.

Quelques défi nitions préliminaires apporteront plus de clarté.

Installations intérieures neuves ou parties neuves

d’installations intérieures

On considère comme partie neuve d’une installation intérieure

entre autres une nouvelle canalisation placée pour alimenter un

appareil supplémentaire, une partie de la canalisation remplacée

parce qu’elle se trouve en mauvais état, l’adaptation de la

canalisation lorsqu’on déplace un appareil dans un autre local, etc.

L’adaptation éventuelle à la canalisation lorsqu’on remplace

l’appareil existant par un appareil neuf n’est pas considérée

comme une partie neuve d’installation. Ceci n’empêche pas

que les matériaux, les assemblages et les accessoires utilisés

(par exemple le robinet d’arrêt de gaz) doivent répondre aux

exigences de la NBN D51-003.

Installation intérieure

La tuyauterie et ses accessoires (tuyaux, accessoires et raccords)

en aval du compteur.

NOTE: une partie de l’installation intérieure peut être une canalisation

enterrée à l’extérieur d’un bâtiment ou une tuyauterie apparente, fi xée

contre un mur extérieur.

Pression maximale de service

(MOP – Maximum Operating Pressure)

La pression maximale dans une installation intérieure dans

les conditions normales d’exploitation. Conditions normales

d’exploitation signifi e qu’il n’y a ni interruption ni perturbation du

débit de gaz.

MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION

Page 28: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

28

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

4.2 Matériaux et modes d’assemblage [MTI]

4.2.1 Généralités

Avant assemblage des tubes, leur propreté intérieure et l’absence de

bavures doivent être vérifi ées.

L’assemblage de pièces en cuivre (ou laiton ou bronze) et de pièces

en acier crée un couple galvanique en cas de contact avec de l’hu-

midité (par ex. par le mur ou le sol). Un très faible courant électrique

apparaît, provoquant ainsi la corrosion de l’acier.

Les précautions sont prises pour éviter ces eff ets nuisibles, par ex.

en isolant ces assemblages avec des bandes de protection ou des

manchons thermorétractables pour empêcher des contacts avec

l’humidité (voir pages suivantes + NBN D51-003 § 4.5.1.1).

4.2.2 Conditions de sécurité

[NBN D51-003 § 4.2]

L’ensemble des éléments de l’installation intérieure (les tuyauteries,

les accessoires et les assemblages, robinet d’arrêt compris) doit:

présenter une résistance mécanique et chimique suffi sante et

adaptée aux sollicitations auxquelles ils peuvent être soumis

en fonctionnement normal, notamment de par leur mode

d’assemblage;

à l’intérieur d’un bâtiment, être résistant à haute température

(type RHT).

Placement – Remplacement

Par placement, on entend l’installation d’un nouvel appareil dans

une nouvelle installation intérieure.

De plus il est possible de placer un appareil supplémentaire ou

de remplacer un appareil existant par un nouvel appareil, de

même sorte ou non. Pour ces cas, la norme NBN D51-003 reprend

également des prescriptions.

Résistance à haute température – type RHT

Aptitude que possède un accessoire, un appareillage ou un

assemblage à conserver son étanchéité, lorsqu’il est soumis

selon la norme NBN EN 1775 (Annexe A, Clause B) à un

programme thermique.

Conditions RHT: température = 650 °C, pendant 30 min

� fuite < 150 l/h

Page 29: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

29

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Aussi longtemps que la température pendant l’incendie est

≤ 650 °C:

Dès que la température pendant l’incendie devient > 650 °C:

Pour les tuyauteries, les raccords, les robinets, les compteurs de gaz,

etc., cette exigence ne pose pas de problèmes. Ils sont tous dispo-

nibles en version RHT dans le commerce (cf. NBN S 21-207 § 3.1.4 pour

des solutions équivalentes).

D’autres appareils, tels que les vannes magnétiques, par exemple, ne

sont pas toujours disponibles en exécution RHT.

Pour ces éléments, il y a lieu d’adopter une des solutions suivantes:

Le matériel est placé dans une armoire dont le volume ne

dépasse pas 0,2 m³ et dont les parois ont un degré de résistance

au feu(3) EI(4) d’au moins 30 minutes (matériel EI 30).

Le matériel est placé dans un espace présentant un degré de

résistance au feu accru, c.-à-d. des parois El 120 (minimum

2 heures) et des portes El60 (minimum 1 heure). Les locaux

conformes aux normes NBN D 51-001 (locaux pour postes

de détente) ou NBN B 61-001 (chauff erie pour chaudières de

chauff age central ≥ 70 kW) répondent à cette exigence.

(3) Voir aussi le module 7, chapitre 2: Appareils au gaz naturel: Combustion et installation.

(4) La désignation El remplace l’ancienne Rf qui indiquait la résistance au feu des structures,

des parois et des portes. Elle représente:

la classe E = étanchéité d’un élément structurel formant compartiment par rapport au feu;

la classe I = isolation thermique – elle vient toujours compléter la classe E dont elle est

indissociable.

� fuite de gaz limitée, pas d’accumulation de gaz

� risque réduit d’explosion.

� fuite de gaz plus importante possible

� mais pourtant allumage direct

� risque limité d’explosion.

� NE PAS utiliser de tuyauteries en PE, PEX ou multicouches

(multi-layer – par ex. Alu-PEX) pour la partie de

l’installation intérieure dans un bâtiment.

� Tuyauteries en plomb dans une installation intérieure:

à remplacer.

� Pas de soudure à l’étain.

� Ne pas utiliser de robinets d’eau uniquement les

robinets gaz agréés RHT.

Essai RHT sur un article

qui ne satisfait pas aux exigences

Page 30: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

30

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

L’accessoire qui n’est pas RHT est protégé par un clapet de

sécurité thermique du type RHT placé immédiatement en amont

de l’accessoire qui n’est pas RHT. Il y a lieu de tenir compte du

fait que la plupart des clapets de sécurité thermique ont une

perte de charge importante. De ce fait, cette solution n’est pas

toujours applicable dans des installations à basse pression (20 ou

25 mbar);

RemarqueLes clapets de sécurité thermique et les clapets de sécurité de surdébit

(intégrés ou non dans un robinet de sectionnement) et les raccords

rapides (en combinaison ou non avec un fl exible métallique RHT)

doivent répondre à une norme européenne. Comme cité ci-dessus,

ils doivent aussi être résistants à haute température (être du type RHT)

s’ils sont utilisés à l’intérieur d’un bâtiment.

La perte de charge maximale admise est celle des robinets d’arrêt de

la norme NBN EN 331 de même diamètre nominal.

La plupart de ces matériaux commercialisés actuellement ne

répondent pas à cette exigence dans une installation de 20 mbar ou

25 mbar, à cause d’une perte de charge interne trop importante.

L’accessoire qui n’est pas RHT est placé en-dehors du bâtiment.

Une solution alternative consiste à placer une vanne magnétique

en aval du robinet d’arrêt de l’appareil. La vanne ne fait alors plus

partie de l’installation intérieure mais de l’appareil d’utilisation.

Dans ce cas, c’est la norme NBN EN 746 «Equipements thermiques industriels – Prescriptions de sécurité» qui s’applique. Cette

norme stipule les prescriptions relatives à une ligne gaz. Selon

cette norme, les éléments d’une ligne gaz doivent être agréés CE

mais ne doivent pas être de type RHT.

S’il s’agit d’un élément porteur du bâtiment, on utilise la classe R qui

indique la résistance ou la stabilité au feu. L’indication de la classe est

suivie d’un nombre qui exprime la durée de la propriété en question.

Le nombre de minutes est identique pour toutes les classes après

lesquelles ce nombre fi gure.

Exemple: EI 30 = classe E et I pendant 30 minutes.

4.2.3 Acier

[NBN D51-003 § 4.1.2]

Les tubes en acier répondent aux prescriptions des normes NBN A 25-103,

NBN A 25-104 ou NBN EN 10208-1.

Les tubes galvanisés répondant à la norme spécifi que NBN EN

10240 sont autorisés, la galvanisation ne constituant qu’un mode de

protection contre la corrosion du tube. Les tubes galvanisés doivent

évidemment répondre aux caractéristiques des normes pour les

tubes en acier citées ci-dessus.

Page 31: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

31

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Les exigences dépendent des modes d’assemblage pour les tubes

en acier.

Les assemblages suivants répondent à cette exigence:

assemblage fi leté avec étanchéité dans le fi let;

assemblage par raccord trois pièces à joint métal sur métal;

assemblage par brides;

soudage.

Assemblage fi leté avec étanchéité dans le fi let

Seuls des tubes fi letables épais de la série nommée «forte» ou

«moyenne» peuvent être assemblés par ce type de raccordement.

Les assemblages fi letés avec étanchéité dans le fi let sont normalisés

et doivent être conformes à la norme NBN EN 10226-1.

Les raccords en fonte malléable sont du type renforcé (à bourrelet) et

répondent aux prescriptions de la norme NBN EN 10242.

Le fi letage extérieur est conique et le fi letage intérieur est cylindrique.

L’étanchéité de cet assemblage fi leté est réalisée grâce au contact

métal-métal du fi let intérieur cylindrique et du fi let extérieur

conique.

Filetage cylindrique extérieur et intérieur: interdit

Filetage conique extérieur et intérieur: interdit

Filetage extérieur conique trop court: interdit

Exigence générale: l’étanchéité doit être

assurée par un contact métal sur métal.

Assemblages fi letés

Raccord renforcé à bourrelet

Raccord renforcé à bourreletDétail

Filetage cylindrique trop court

INTERDIT

Filetage cylindrique - cylindrique

INTERDIT

Filetage conique - conique

INTERDIT

Page 32: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

32

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Étanchéité du fi letage: elle est obtenue par l’utilisation d’un produit

d’étanchéité qui compense les irrégularités du fi letage.

Ce produit d’étanchéité répond à une des normes suivantes:

composition d’étanchéité anaérobe (matériaux d’étanchéité qui

durcissent au contact de l’oxygène): NBN EN 751-1 (par ex.

Loctite);

composition d’étanchéité non durcissante: NBN EN 751-2 en

combinaison éventuelle avec de la laine d’acrylique (par ex.

Kolmat);

bandes en PTFE non fritté de la classe GRp:

NBN EN 751-3 (par ex. bandes de Tefl on d’une épaisseur minimale

de 0,1 mm).

L’emploi de fi lasse hygroscopique, par exemple le chanvre naturel, est

interdit.

Assemblage par raccord trois pièces à joint métal sur métal

Pour les raccords trois pièces métalliques, dits “raccords Union”,

l’étanchéité est assurée par un contact métal sur métal constitué

par des surfaces coniques ou sphéroconiques, comme dans la fi gure

ci-dessous. Une étanchéité supplémentaire peut être réalisée par un

joint torique placé dans un logement fermé après serrage.

Produits d’étanchéité

Page 33: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

33

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Les raccords trois pièces en fonte malléable répondent aux spécifi -

cations de la norme NBN EN 10242).

Assemblage par brides

Le matériau des joints d’étanchéité est choisi en fonction de l’empla-

cement de la bride.

A l’intérieur des bâtiments, l’assemblage par brides doit être du type

résistant à haute température (type RHT).

Assemblage par brides à des tuyaux en acier

Assemblages soudés de tubes et accessoires en acier.

Les tubes en acier sont de qualité soudable.

Les raccords et robinets en acier à souder sont de qualité

soudable, appropriée au procédé mis en œuvre et ayant des carac-

téristiques de soudabilité comparables à celles des tubes en acier.

Les tubes en acier galvanisé ne peuvent pas être assemblés par

soudage.

Le métal d’apport doit être approprié au matériau de base (en

particulier à celui des tubes, accessoires et robinets), au procédé de

Raccord trois pièces avec joint plat – interdit

Raccords trois pièces

Assemblage par brides à un tuyau en acier

Page 34: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

34

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

soudage (cf. les normes de la série NBN F 31) et à la méthode de

soudage utilisée (notamment montante et descendante).

Procédés de soudage utilisés:

à l’arc;

au chalumeau;

soudure TIG.

Technique de soudage utilisée:

bout à bout

Les opérateurs doivent être formés pour réaliser des assemblages

soudés.

RemarqueUne formation supplémentaire est parfois nécessaire, en particulier pour

les opérateurs qui ne réalisent pas régulièrement de tels assemblages.

La formation doit être donnée par des instructeurs qui ont une ample

connaissance pratique et théorique des modes opératoires. Les instruc-

teurs doivent maîtriser les applications actuelles et nouvelles. Ils doivent

être capables d’analyser les raisons des défauts et d’organiser la formation

supplémentaire nécessaire qui en résulte.

La formation peut inclure une formation «on the job», sous la supervision

d’un opérateur expérimenté.

La formation, adaptée au mode d’assemblage, doit inclure au mini-

mum les sujets suivants:

les matériaux et les épaisseurs de paroi des tubes et des

accessoires;

le contrôle visuel des soudures;

des notions concernant les méthodes des essais destructifs et

non destructifs;

le choix, le traitement, le stockage et l’utilisation des tubes,

accessoires, métaux d’apport et gaz;

Page 35: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

35

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

l’équipement approprié (appareillage de soudage, pinces et

outillage divers);

l’infl uence des conditions climatiques sur la qualité des soudures;

la préparation et la propreté des extrémités des tubes et des

accessoires;

la protection personnelle, la protection de tiers et de

l’environnement.

Il est souhaitable que la formation donne à l’opérateur:

la possibilité d’eff ectuer régulièrement des assemblages

conformément aux procédures correspondantes;

une connaissance des procédures de sécurité et de leur mise en

œuvre;

une appréciation de ce que peut entraîner l’exécution de joints

non satisfaisants.

Il convient de démontrer que la formation est adaptée au travail à

exécuter sur le terrain.

Il y a lieu, en particulier, de contrôler que la soudure ne se situe pas

«sur» la zone de raccordement mais qu’elle pénètre sur toute l’épais-

seur de la paroi du tuyau.

Le brasage des tubes en acier est interdit.

4.2.4 Cuivre

[NBN D51-003 § 4.1.2]

Les tubes en cuivre répondent aux prescriptions de la norme NBN EN

1057.

Qualités:

R220: les tubes à l’état recuit – ils sont disponibles en rouleau

pour certains diamètres;

R250: les tubes à l’état demi-écroui – ils sont disponibles en

longueurs droites;

R290: les tubes à l’état écroui – ils sont disponibles en longueurs

droites mais on ne les trouve presque pas en Belgique.

Pour le cuivre, le diamètre est conventionnellement le diamètre exté-

rieur réel des tubes, en millimètres.

La limite inférieure de l’épaisseur nominale de paroi des tubes en

cuivre selon le diamètre extérieur et le type d’assemblage utilisé est

donnée au tableau 2.

L’utilisation de tubes de diamètres extérieurs autres que ceux

mentionnés au tableau ci-dessous est interdite.

Les tubes sont marqués

Exemple: Cu – EN 1057 – R220 – 12���1,0.

Page 36: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

36

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Tableau 2 – Limite inférieure de l’épaisseur nominale de paroi des tubes en cuivre selon le diamètre extérieur et le type d’assemblage [NBN D 51-003 § 4.1.2 – Tableau 2]

Diamètre extérieur (mm) Brasage fort Raccord à compression Raccord à sertissage

Limite inférieure de l’épaisseur nominale de paroi (mm)12 – 15 – 18 – 22 1 1 1

28 1 1 1,5

35 – 42 1 Interdit Interdit

54 1,2 Interdit Interdit

Les types d’assemblage utilisés pour les tubes en cuivre sont:

les raccords à compression

les raccords à sertissage

le brasage fort

Raccord à compression

[NBN D51-003 § 4.1.3 + § 4.5.1.2 + § 4.5.1.3.2]

Les raccords et accessoires à compression (raccords bicônes) sont

entièrement en cuivre ou en alliage de cuivre. La bague de sertissage

n’est pas fendue. Une liste des raccords agréés est disponible sur le

site web www.gaznaturel.be.

Ils ne sont admis que pour l’assemblage de tubes en cuivre et

jusqu’au diamètre extérieur DN 28 compris. La dimension nominale

de l’accessoire doit être identique à celle du tube sur lequel il est

utilisé.

La bague de sertissage doit posséder deux épaulements qui

empêchent un écrasement excessif du tube en cuivre et permettent

à cette bague de se centrer sur le tube en fi n de serrage.

L’écrou de serrage doit réaliser le soutien du tube en-dehors de la

bague de sertissage, sur une longueur utile au moins égale à 0,7 fois

le diamètre extérieur du tube.

Raccord à compression –

Modèle «LONG» pour le gaz

Page 37: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

37

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Dans un assemblage par raccord à compression de tubes en cuivre

de qualité R 220 (recuit – disponibles en rouleau), il faut utiliser un

renfort interne tubulaire (dit «buselure»).

Raccord à sertissage

[NBN D51-003 § 4.1.3 + § 4.5.1.2 + § 4.5.1.3.3 + § 4.5.2.3]

En attendant la publication d’une norme européenne relative aux

raccords à sertissage, la spécifi cation de l’ARGB 2001/2 «Spécifi cation

des raccords à sertissage pour installations de gaz»(5) peut servir à

défi nir les qualités de ces raccords. On reconnaît les raccords à sertis-

sage agréés par l’ARGB au label de qualité AGB-BGV. Une liste de ces

raccords est disponible sur le site web www.gaznaturel.be.

Les raccords et accessoires à sertissage doivent comporter les

marquages suivants sur leur paroi extérieure:

Le nom du fabricant et/ou la marque déposée;La pression nominale en bar, précédée de l’indication PN, avec

une PN minimale de 0,2 bar;

le diamètre extérieur en millimètres du tube en cuivre sur lequel

le raccord doit être monté;

les indications suivantes, à la fois indélébiles et permanentes

(même après sertissage et essai RHT):

Les lettres «GT» (approprié au Gaz et ayant réussi l’essai

Thermique c.-à-d. du type RHT);

La barre de division «/» suivie de la pression (en bar) utilisée

lors de l’essai RHT.

(5) Cette reference n’est plus valable. Le site cerga.be conseille quelques marques de raccords

marqués AGB-BGV. IL existe une NBN EN 1057: Cuivre et alliages de cuivre – Tubes ronds

sans soudure en cuivre pour l’eau et le gaz dans les applications sanitaires et de chauff age =

EN 1057:2006

Raccord à compression – modèle «COURT»

pour l’eau – interdit pour le gaz

Page 38: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

38

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Le marquage doit être indélébile et suffi samment lisibles pour

permettre un contrôle aisé après assemblage. Afi n d’éviter toute

confusion avec des raccords analogues (par ex. pour l’eau), un

raccord conçu pour le gaz doit comporter, sur les deux côtés, un rectangle de couleur jaune.

Lors de l’opération de sertissage, il ne peut y avoir écrasement exces-

sif du tube de cuivre.

Le sertissage doit néanmoins être suffi sant pour garantir la tenue

mécanique de l’assemblage, par ex. lorsqu’il est soumis aux sollici-

tations statiques qui peuvent s’exercer sur l’installation en utilisation

normale: fl exion, torsion, traction et vibrations.

L’opération de sertissage:

Cette opération doit assurer la déformation contrôlée et

permanente des éléments en cours de sertissage. L’état fi nal du

sertissage doit être conforme aux prescriptions du fabricant du

raccord à sertir.

N’utiliser les raccords à sertissage qu’avec les tuyaux (épaisseur

de paroi, dureté et diamètre extérieur) pour lesquels ils ont été

agréés; n’utiliser que les raccords à sertissage agréés pour le gaz

(pas ceux pour l’eau par ex.);

N’utiliser que les mâchoires et les machines de sertissage qui

sont recommandées par le fabricant du raccord de sertissage. La

garantie du fabricant n’est applicable que si l’installateur respecte

cette prescription.

Il est absolument indispensable de faire procéder à l’entretien

périodique de la machine et des mâchoires comme prescrit

par le fabricant. Une mâchoire usée donne une déformation

insuffi sante avec un risque de fuite. Un entretien insuffi sant

de la machine diminue la pression de sertissage, avec comme

conséquence une déformation insuffi sante du raccord et un

risque de fuite.

Raccord à sertissage

à gauche: joint torique noir/

raccord à sertissage pour l’eau

à droite: joint torique jaune ou gris/

raccord à sertissage pour le gaz

Machine de sertissage

Page 39: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

39

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Limites d’utilisation:

Les raccords et accessoires doivent être utilisés conformément

aux instructions d’utilisation qui leur sont obligatoirement

jointes. On peut les utiliser uniquement pour assembler des

tubes en cuivre conformes à la norme NBN EN 1057, avec une

épaisseur de paroi tel qu’indiqué au tableau 2 et un diamètre

extérieur inférieur ou égal à DN 28. La dimension nominale de

l’accessoire est identique à celle du tube sur lequel il est utilisé.

Le raccordement entre un tube en acier et un tube en cuivre est

interdit à l’aide d’un raccord comprenant ce mode d’assemblage.

Cette méthode peut uniquement être appliqué lorsque la

pression de service est inférieure ou égale à 100 mbar.

Assemblages brasés de tubes et accessoires en cuivre ou

alliage de cuivre

Les assemblages brasés de tubes en cuivre (aussi bien les tubes

recuits que demi-écrouis et écrouis) en amont du robinet d’arrêt de

l’appareil d’utilisation sont réalisés par brasage fort.

Brasage fort

Brasage à l’aide d’un métal d’apport dont la température de fusion

est supérieure à 450 °C.

Seuls les accessoires préformés à braser par capillarité répondant à

la norme NBN EN 1254-1 ou à la norme NBN EN 1254-4 peuvent être

utilisés.

L’opérateur doit avoir des connaissances suffi santes concernant le

matériel et la technique de brasage fort utilisés (cf. la formation des

soudeurs).

Il y a lieu de contrôler minutieusement que la brasure forte a été réali-

sée sur toute la circonférence du tube. On contrôlera en particulier la

partie du tube qui se trouve contre le mur.

4.2.5 Polyéthylène (PE)

[NBN D51-004 § 5.3 + addendum 1]

Interdit dans les installations intérieures – le PE n’est pas RHT.

Les tubes et accessoires en PE ne sont autorisés que dans les

parties enterrées de l’installation intérieure et jusqu’à une pres-

sion de service de 5 bar (par ex. entre le compteur placé à l’aligne-

ment de la propriété dans une armoire compteur et la traversée de

façade du bâtiment).

Seuls les tubes et accessoires en PE type «gaz naturel» peuvent être

utilisés. Les tubes sont conformes à la norme NBN EN 1555-2, avec

marquage en jaune avec, entre autres, le mot «GAS»/»GAZ».

Le branchement sans raccord sur un tuyau

en cuivre et l’élargement de tels tuyaux, en

préparation du brasage fort, sont interdits

Page 40: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

40

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Assemblages autorisés:

électrosoudage;

soudage bout à bout;

assemblage mécanique résistant à la traction.

Électrosoudage

Les manchons électriques doivent répondre aux prescriptions de la norme

NBN EN 1555-3.

Cette technique peut être réalisée:

pour tous les diamètres extérieurs nominaux entre DN20 et

DN200;

par un soudeur agréé, ayant suivi une formation de la norme

NBN T 42-011 et en possession d’un passeport d’électrosoudage

valable;

avec une machine à souder appropriée qui répond aux exigences

de l’ARGB – une liste des machines à souder agréés est disponible

sur le site web www.gaznaturel.be.

Soudage bout à bout

Cette technique peut être réalisée:

pour les diamètres extérieurs nominaux à partir de DN110;

par un soudeur qualifi é, ayant reçu une formation suivant la

norme NBN T 42-011 et en possession d’un passeport valable de

soudage bout à bout;

à l’aide d’une machine à souder appropriée qui répond aux

exigences de l’ARGB – une liste des machines à souder bout à

bout agréés est disponible sur le site web www.gaznaturel.be.

Électrosoudage: machine à souder +

électrosoudage d’une selle de dérivation

Page 41: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

41

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Assemblages mécaniques résistants à la traction

“Résistant à la traction”: lorsqu’on soumet à une force de traction

croissante le raccordement entre le tube en PE et un accessoire

métallique (en acier ou en cuivre) ou entre deux tubes en PE, ce

raccordement ne présente pas de manque d’étanchéité avant

que n’apparaisse un rétrécissement dans le tube en PE.

Assemblage mécanique résistant

à la traction acier-PE

Exécution d’un soudage bout à bout

Page 42: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

42

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Les assemblages mécaniques résistants à la traction doivent

répondre aux normes ISO 10383-1 ou ISO 10383-3.

Prévoir toujours un support interne adapté à l’épaisseur de la

paroi et au diamètre interne du tube en PE.

Il est recommandé d’utiliser des raccords de transition prémontés

chez le fabricant.

4.2.6 Robinetterie

[NBN D51-003 § 4.1.4 + § 4.2 + § 4.4.1 + § 4.4.3 + § 6.4 + § 6.5]

Les robinets d’arrêt et de sectionnement répondent aux prescriptions

de la norme NBN EN 331 et les robinets placés à l’intérieur d’un

bâtiment sont de type RHT.

Le label de qualité AGB-BGV prouve que le robinet satisfait aux condi-

tions susdites.

En plus des robinets portant le label AGB-BGV, il en existe d’autres

qui sont appropriés pour les applications gaz naturel. Ces robinets

doivent être conformes à la norme NBN EN 331, avoir la bonne

classe de pression et être de type RHT lorsqu’ils sont utilisés dans un

bâtiment.

L’indication de la norme concernée et le signe RHT («TG» –

Température gaz – ou «HTB» – Höhe Temperatür Bestendigkeit)

fi gurent sur le robinet ou sur une attestation jointe.

Ils sont de type «quart de tour» et leur organe de manœuvre indique

sans équivoque s’ils sont ouverts ou fermés.

L’emploi de clefs amovibles est interdit.

Assemblage résistant à la traction PE-acier,

prémonté chez le fabricant

Robinet d’arrêt

= Robinet de l’installation situé

directement en amont d’un appareil

d’utilisation.

Robinet de sectionnement

= Robinet permettant d’isoler une partie

de l’installation intérieure.

Robinet de sectionnement

Page 43: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

43

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

4.3 Mise en œuvre des tuyauteries – Généralités

[NBN D51-003 § 4.4.1]

4.3.1 Raccords et tés [MTI]

Il y a lieu de prévoir un nombre suffi sant de raccords de

nettoyage, en particulier aux points bas des tuyauteries verticales.

Il y a lieu de prévoir également quelques tés bouchonnés dans

l’installation en vue d’éventuelles extensions ou de futurs

raccordements d’appareils.

En vue de réaliser l’essai d’étanchéité, il y a lieu de prévoir un té

obturé au moyen d’un bouchon, en aval et à proximité

du compteur;

de la jonction de la partie neuve à la partie existante d’une

installation.

4.3.2 Robinets de sectionnement [MTI]

Il y a lieu de placer un robinet de sectionnement:

au départ d’une extension de l’installation intérieure;

dans chaque bâtiment et chaque unité d’occupation (par ex.

appartement, bureau), dès l’entrée de la tuyauterie dans ce

bâtiment ou unité d’occupation.

CHAQUE tuyauterie ou robinet en attente

de raccordement d’un appareil est effica-

cement obturé au moyen d’un bouchon

ou d’un bonnet métallique, même si le

robinet du compteur est scellé en posi-

tion fermée.

Robinet de sectionnement

à l’entrée du bâtiment avec un compteur

en armoire à l’extérieur

armoire compteurinstallation

intérieure

bâtiment

robinet de

sectionnement

té bouchonné obturé

au moyen d’un bouchon

ou d’un bonnet

Page 44: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

44

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

4.3.3 Colliers [MTI]

Lorsque les tubes sont fi xés au mur au moyen de colliers, ceux-ci

sont appropriés au diamètre extérieur et au poids des tubes.

Il y a lieu de placer un collier à proximité immédiate de chaque

robinet, changement de direction ou té. La distance entre deux

colliers ne peut excéder 1,20 m pour les tubes en cuivre et 2 m

pour les tubes en acier.

La canalisation doit être isolée électriquement de ses éléments

de fi xation si ceux-ci sont constitués d’un métal diff érent.

4.3.4 Protection extérieure des tuyauteries [MI]

Généralités

[NBN D51-003 § 4.11.1]

Cette protection doit présenter les propriétés suivantes:

ne pas avoir d’eff et nuisible sur les matériaux qui sont en contact

avec elle;

résister au milieu dans lequel elle est utilisée ainsi qu’à l’eff et

éventuel des matériaux avec lesquels elle est en contact.

Ne peuvent être encastrées ou posées sous chape que les tuyauteries

protégées par un revêtement synthétique.

Ce revêtement doit adhérer au métal, être exempt de pores, être

durable et compatible avec les matériaux au contact desquels il se

trouve.

Il est:

soit réalisé en usine;

soit appliqué lors de la pose de la tuyauterie (placement de

bandes de protection). Les bandes de protection sont conformes

à la norme NBN EN 12068 et leur niveau de protection est de

classe A30 ou supérieur. A30 signifi e, conformément à la norme

NBN EN 12068, qu’il s’agit d’une bande de protection à faible

résistance mécanique utilisable jusqu’à une température de

30 °C.

Collier isolé électriquement pour

des tubes constitués de métaux diff érents

Les tuyauteries sont réalisées en

matériaux résistant à la corrosion ou sont

protégées contre celle-ci.

Page 45: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

45

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

Si le revêtement réalisé en usine est endommagé ou enlevé, il doit

être réparé.

Avant d’appliquer le revêtement conformément aux instructions du

fabricant, la tuyauterie doit être nettoyée de manière à éliminer toute

trace d’humidité et de corps étrangers pouvant nuire à l’adhérence

ou aux propriétés du revêtement.

Revêtement en matière synthétique

[NBN D51-003 § 4.11.2]

Les tuyauteries en acier dans le bâtiment et dans un endroit sec

sont protégées simplement au moyen d’une peinture antirouille.

Les tuyauteries en acier galvanisé, installées dans une ambiance

où une condensation importante est à prévoir, sont protégées contre

la corrosion par un revêtement en matière synthétique comme décrit

ci-après.

Pour le «revêtement en matière synthétique»:

de tuyauteries encastrées dans une paroi ou une chape,

de tuyauteries posées dans des endroits humides,

pour le raccordement de tuyauteries en cuivre et en acier;

de tuyauteries enterrées.

Il peut notamment être fait usage du

système «butyl»: la première couche est constituée d’un primer

butyl, la deuxième d’une bande butyl appliquée avec un

recouvrement de 50 % et la troisième d’une bande de protection

mécanique en PE ou en PVC, également avec un recouvrement

de 50 %;

Bandes de protection: système «butyl»

Page 46: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

46

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

système «bandes grasses»: la première couche de bande grasse

est appliquée avec un recouvrement de 50 % et la deuxième

couche est une bande de protection mécanique en PE ou en PVC

appliquée avec un recouvrement de 50 %;

système «thermo-rétractable»: un manchon thermo-

rétractable est appliqué à l’aide d’un canon à air chaud ou d’un

brûleur «roofi ng».

Protection des tuyauteries en cuivre

[NBN D51-003 § 4.11.3]

Les tuyauteries en cuivre encastrées ou posées sous chape sont

protégées comme décrit précédemment.

Fourreau

[NBN D51-003 § 4.11.4]

A chaque traversée d’une paroi (horizontale ou verticale), le passage

du tuyau est protégé par un fourreau en métal ou en matière

plastique.

A la partie supérieure de la traversée d’un plancher exposé à l’humi-

dité (eau de nettoyage), le fourreau présente une saillie d’au moins 5

cm au-dessus du plancher.

Bandes de protection:

application de bandes grasses

Bandes de protection:

application d’un manchon

“thermo-rétractable”

Page 47: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

47

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

4. MISE EN ŒUVRE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE

L’espace annulaire entre le tuyau et le fourreau est rempli d’un maté-

riau non corrosif suffi samment plastique pour assurer l’étanchéité

(par ex. une pâte).

Les ouvertures pratiquées dans les murs extérieurs sous le niveau du

sol en vue du passage des tuyauteries sont bouchées avec un maté-

riau non corrosif suffi samment plastique pour assurer l’étanchéité au

gaz (par ex. pâte silicone, mousse PUR).

4.3.5 Continuité électrique [TI]

[NBN D51-003 § 4.3.4 + RGIE]

La continuité électrique de l’installation intérieure métallique doit

être assurée. Les tuyauteries doivent être reliées à la liaison équipo-

tentielle du bâtiment, à l’exclusion de celles qui sont protégées ou

isolées électriquement.

Identifi cation des tuyauteries [MI]

[NBN D51-003 § 4.10]

Lorsqu’il y a risque de confusion, soit entre tuyauteries, soit sur la

nature du fl uide véhiculé, les tuyauteries de gaz sont identifi ées par

un marquage de couleur jaune.

L’identifi cation en couleur jaune peut être réalisée par:

la couleur jaune de l’enrobage en matière synthétique réalisé en

usine;

la mise en peinture jaune sur la canalisation;

des bandes autocollantes jaunes à distance régulière (par ex.

tous les 2 m) et à tous les passages de paroi ou de plancher.

Les tuyauteries ne peuvent jamais servir

de prise de terre pour une installation ou

un appareil électrique.

Liaison équipotentielle

Page 48: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web
Page 49: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

49

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

5.1 Placement des tuyauteries gaz dans

un bâtiment [MI]

5.1.1 Parcours et accessibilité des tuyauteries

[NBN D51-003 § 4.3]

Généralités

Le tracé des tuyauteries suit des lignes droites – horizontales, verti-

cales ou selon les arêtes des parois de l’espace où elles sont placées

– avec le moins de changements de direction possible.

Pour les changements de direction, les courbes sont préférées aux coudes.

Le nombre de raccords et de soudures doit être réduit au minimum.

5.1.2 Confi gurations

Confi guration 1:

tuyauteries apparentes

Les tuyauteries horizontales apparentes sont au moins à 5 cm

au-dessus du niveau fi ni des planchers.

Confi guration 2:

tuyauteries dans une gaine technique sans risque spécifi que

Dans une construction, la gaine technique est l’espace réservé au

passage de tuyauteries et dans lequel on pose éventuellement des

compteurs et des robinets de sectionnement. Cette gaine ne présente

pas de risque spécifi que quand les tuyauteries et les appareillages

du gaz qui y sont installés ne peuvent être endommagés ni par l’eff et

de l’humidité ni par la température. De plus, la gaine est dépourvue

d’équipement susceptible de provoquer une infl ammation de gaz –

cf. exemples de risques spécifi ques plus loin, au tableau 3.

La gaine technique est continue et mise à l’air à son extrémité supé-

rieure par une ouverture non obturable de minimum 150 cm² située

près du point le plus élevé du volume de la gaine.

Les tuyauteries sont apparentes et

accessibles sur toute leur longueur.

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

5 PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Page 50: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

50

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

La distance entre le point supérieur de l’orifi ce de mise à l’air et le

point le plus élevé du volume de la gaine n’excède pas 0,10 m.

Des trappes de visite permettent d’accéder aux tuyauteries pour l’en-

tretien et les réparations.

Confi guration 3:

tuyauteries dans un volume creux ventilé sans risque spécifi que

Les tuyauteries doivent rester accessibles et sont placées dans un

volume creux ne présentant aucun risque spécifi que.

Le volume creux se trouve:

entre deux parois horizontales: par ex.:

un faux plafond composé de panneaux amovibles, ajourés

ou pleins mettant le volume creux en communication avec

l’espace dans lequel le faux plafond est installé;

un vide technique accessible (vide technique d’accès aisé

présentant une hauteur libre supérieure ou égale à 60 cm

et ventilé effi cacement par au moins deux orifi ces pratiqués

dans des murs extérieurs opposés);

Exemple de tuyauteries dans une gaine

technique sans risque spécifi que

Page 51: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

entre deux parois verticales: – par ex.:

tuyauteries gaz verticales dans un caisson.

Le volume creux communique directement avec l’extérieur ou avec

l’espace dont il fait partie (cf. exemples ci-après) par une ouverture

non obturable d’au moins 150 cm². Pour un volume creux derrière

une paroi verticale, la distance entre le point supérieur de l’orifi ce de

mise à l’air et le point le plus élevé du volume creux n’excède pas

10 cm.

Exemple de tuyauteries dans un volume creux

ventilé sans risque spécifi que

Page 52: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

1. Panneaux amovibles, pleins ou ajourés

2. Grille

Confi guration 4: tuyauteries dans un volume creux non ventilé

sans risque spécifi que

Les tuyauteries dont le tracé doit être rectiligne sont placées dans un

volume creux NON ventilé ne présentant aucun risque spécifi que.

Exemple de tuyauteries dans un volume creux

ventilé sans risque spécifi que

Exemple de tuyauteries dans un volume creux

non ventilé sans risque spécifi que

1. Alimentation de gaz

naturel en aval du

compteur

2. Appareil d’utilisation

3. Tube en acier soudé

ou en cuivre avec

brasage fort

4. Vide technique non

accessible

5. Gaine non ventilée

6. Caisson non ventilé

7. Volume creux non

ventilé

8. Faux plafond en

plaques de plâtre

Page 53: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Le volume creux est situé:

entre deux parois horizontales – par ex.:

un faux plafond rejointoyé qui n’est pas amovible;

un vide technique non accessible sous un bâtiment;

entre deux parois horizontales – par ex.:

un caisson diffi cilement amovible autour des tuyauteries gaz

posées en nappes.

Cette mise en place est autorisée à condition que les tuyauteries

soient A LA FOIS:

en acier (assemblage par soudage) ou en cuivre (assemblage par

brasage fort);

protégées contre la corrosion sur toute leur longueur au moyen

d’un revêtement synthétique.

Confi guration 5:

tuyauteries encastrées dans un mur ou sous chape

La tuyauterie n’est pas accessible et elle est encastrée DANS un mur

derrière une paroi ou sous la chape.

Cette mise en place est autorisée à condition que:

les tuyauteries soient protégées contre la corrosion au moyen

d’un revêtement synthétique. Les tuyauteries en cuivre sont

toujours enrobées en usine (par ex. des tubes WICU);

les tubes en cuivre soient en outre protégés mécaniquement

contre l’écrasement et la perforation accidentelle par une

protection en acier de minimum 2 mm d’épaisseur. Cette

dernière peut être constituée d’une bande plate ou d’un profi l

(rigide ou «fl exible»);

les tuyauteries ne soient pas en contact avec l’ossature, l’armature

ou toute autre canalisation de l’immeuble.

Il doit être tenu compte des dilatations possibles en prenant des

précautions adéquates pour permettre un léger mouvement longitu-

dinal, surtout aux changements de diamètre, aux raccords fi letés et

aux protubérances de soudures.

1. Tube en acier protégé contre la corrosion

2. Tube en cuivre enrobé en usine

3. Profi l en acier min. 2 mm d’épaisseur

Exemple de tuyauteries posées sous chape

Page 54: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

1. Tube en acier protégé contre la corrosion, placé dans la couche

d’isolation

2. Tube en cuivre enrobé en usine

3. Bande plate en acier de min. 2 mm d’épaisseur

Exemple de tuyauteries posées sous chape

Exemple de tuyau de gaz en

acier dans une fente se trouvant

dans un mur plâtré

Exemple de tuyaux de gaz

en acier entre deux planches

en bois se trouvant dans un

mur plâtré

Tuyau de gaz dans une fente Tuyau de gaz

Paroi avant le plâtrage Representation sans plaque de plâtre

Planche en bois

Tuyau de gaz en acier dans une fente se trouvant dans un mur plâtré

PlâtreTuyau de gaz

en acierPlanche en bois

Plaque de plâtre

Coupe étendue A - A

(après le plâtrage)

Coupe étendue A - A

(après la pose de la plaque de plâtre)

Page 55: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Les assemblages de type mécanique suivants doivent toujours rester

accessibles (par l’utilisation éventuelle d’une gaine technique):

raccords et accessoires à compression;

raccords et accessoires à sertissage;

raccords trois pièces.

Zones à risque spécifi que

[NBN D51-003 § 4.3.3]

Les volumes suivants sont considérés comme «à risque spécifi que», il

est interdit de placer les tuyauteries dans des volumes tels que:

les gaines d’ascenseur;

les conduits d’évacuation de produits de combustion;

les conduits de ventilation et de conditionnement d’air;

les caniveaux d’eau;

les regards d’égouts;

les gaines de chute (notamment pour ordures ménagères, linge

et papier);

les éléments creux de construction (notamment en briques,

hourdis, boisseaux et terres cuites alvéolées).

5.1.3 Conditions particulières aux colonnes montantes

dans un bâtiment

[NBN D51-003 § 4.4.2]

Lorsque les compteurs sont groupés dans un local technique, les

tuyauteries situées entre le local technique et les diff érents loge-

ments doivent former une nappe unique pour tous les espaces

superposés à desservir.

Tableau 3 - Aperçu des assemblages autorisés pour les diff érentes confi gurations

Confi gu-rations

Parcours des tuyauteries AssemblagesAssemblages mécaniques Soudage /

brasage fortFiletage CompressionSertissage

Trois piècesTuyauteries accessibles

1 Apparent oui oui oui

2 Gaine technique sans risque spécifi que oui oui oui

3 Volume creux ventilé sans risque

spécifi que

oui oui oui

Tuyauteries non accessibles

4 Volume creux non ventilé sans risque

spécifi que

non non oui

5 Encastrement dans un mur ou sous chape oui non oui

Page 56: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Les tuyauteries ne peuvent être posées en nappes que si chaque

tuyau reste accessible.

5.1.4 Compteur de passage

[NBN D51-003 § 4.4.3]

En aval d’un compteur de passage, il y a lieu d’incorporer un té

obturé au moyen d’un bouchon ou d’un bonnet métallique. A l’aide

de cet accessoire en té, on peut exécuter un test d’étanchéité ou une

mesure de pression.

Pour assurer une pression suffi sante à l’entrée des appareils d’utili-

sation, il est important de limiter la perte de charge du compteur

de passage. Ceci peut être réalisé par un surdimensionnement de

ce compteur, par ex. pour un débit prévu de maximum 3 m³/h,

placer un compteur de passage pour un débit maximum de 10 m³/h

(compteur Qmax 10).

5.1.5 Conditions particulières à la mise en œuvre d’un

fl exible métallique

[NBN D51-003 § 4.1.2 + § 4.4.4]

Les fl exibles métalliques sont en acier. La qualité de ces fl exibles est

défi nie par la spécifi cation de l’ARGB 91/01 «Flexibles métalliques RHT pour des gaz combustibles». Les fl exibles agréés sont munis d’un

label de qualité, par ex. «AGB-BGV».

Un fl exible métallique ne peut être posé qu’exceptionnellement dans

des installations intérieures, pour autant que les conditions suivantes

soient remplies simultanément:

la mise en œuvre d’un tuyau rigide s’avère diffi cile.

Tout compteur de passage doit être

de type RHT et précédé d’un robinet de

sectionnement.

Flexibles métalliques

Page 57: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

57

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

le fl exible a une longueur maximale de 2 m;

le fl exible métallique et les raccords répondent aux spécifi cations

du § 4,2;

l’ensemble du fl exible et des raccords n’est ni encastré ni noyé

dans la chape;

le fl exible métallique est placé de telle sorte qu’il ne subisse ni

écrasement, ni traction, ni torsion;

le rayon de courbure du fl exible métallique n’est pas inférieur à

celui prescrit par le fabricant;

le placement en série de fl exibles est interdit.

Voici quelques applications d’un fl exible métallique RHT dans une

installation intérieure:

raccordement de canalisations qui se trouvent dans deux parties

d’un bâtiment qui peuvent se déplacer l’une par rapport à l’autre

(par ex. en cas de tassement d’une partie d’un bâtiment);

raccordement de deux canalisations rigides, diffi cile à réaliser

en rigide (par ex. plusieurs coudes successifs dans un endroit

diffi cilement accessible).

5.1.6 Raccordement des appareils d’utilisation aux

installations intérieures

Robinet d’arrêt de gaz

[NBN D51-003 § 6.4]

Ce robinet est placé le plus près possible de l’appareil, et est acces-

sible et manœuvrable.

Pour les cuisinières ou les taques de cuisson encastrées, le robinet

d’arrêt de l’appareil peut être placé dans une armoire ou un espace

en-dessous ou à côté de l’appareil, même si le robinet devient de ce

fait moins accessible.

Certains inserts gaz naturel (cassettes) sont encastrés dans une

cheminée décorative. Le robinet d’arrêt de l’appareil peut être placé

dans un local adjacent si les dispositions sur place ne permettent

pas une pose normale. Attention: dans ce cas, il y a lieu de réaliser le

raccordement de l’appareil au robinet d’arrêt en matériaux et modes

d’assemblages RHT. De plus, un deuxième robinet est monté juste

avant l’appareil pour permettre son débranchement ultérieur.

Tuyauteries de raccordement aux installations intérieures

EN AVAL du robinet d’arrêt

[NBN D51-003 § 6.5]

Le raccordement des appareils en aval du robinet d’arrêt se fait:

soit au moyen de tubes métalliques (cf. 4.2.3 et 4.2.4);

Chaque appareil est précédé d’un robinet

d’arrêt avec un raccord placé en aval du

robinet et permettant de le déconnecter

de l’installation en toute sécurité.

Page 58: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

58

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

soit au moyen d’un fl exible métallique RHT. Ce fl exible métallique

est placé de telle sorte qu’il ne subisse ni écrasement, ni traction,

et ne présente pas de rayon de courbure inférieur à celui stipulé

par le fabricant.

Applications possibles:

raccordement d’appareils encastrés tels que foyers encastrés,

cuisinières encastrées, taques encastrées;

raccordement d’appareils qui présentent une dilatation

thermique, par ex. des appareils rayonnants;

raccordement d’appareils qui présentent des vibrations

mécaniques, par ex. des brûleurs à air souffl é;

lors du remplacement d’une chaudière de chauff age central.

Conditions particulières au raccordement des réchauds et des

cuisinières monoblocs NON encastrées

[NBN D51-003 § 6.6.2]

Le raccordement de cuisinières non encastrées peut se faire au

moyen d’un fl exible en élastomère à embouts mécaniques indémon-

tables intégrés répondant aux prescriptions de la norme NBN

D 04-002.

Flexible en élastomère –

«modèle asymétrique»

Flexible en élastomère –

«modèle symétrique»

Page 59: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

RemarqueLa norme NBN D 04-002, édition 2, fait référence à un tuyau fl exible

comprenant un embout fi xe et un écrou mobile. La norme NBN

D 04-002:2003, édition 3, fait référence à un tuyau fl exible comprenant

deux écrous mobiles. L’usage d’un fl exible en élastomère est une exception

au principe de protection contre les hautes températures (principe RHT).

Le montage d’un fl exible en élastomère «modèle asymétrique»

(répondant à la norme NBN D 04-002:1992, édition 2) est réalisé

comme suit:

un robinet d’arrêt «spécial cuisinière» est monté à l’extrémité de

l’installation intérieure, en amont du fl exible. Le côté du robinet

destiné à être raccordé à l’embout à écrou libre du fl exible doit

être muni d’un fi letage de tuyauterie extérieur cylindrique NBN

EN ISO 228-1 / G ½;

l’embout fi xe du fl exible est monté sans joint sur le raccord

d’entrée de l’appareil si celui-ci est muni d’un fi letage de

tuyauterie extérieur conique NBN EN 10226-1/G ½. L’étanchéité

est réalisée dans le fi letage au moyen d’un produit d’étanchéité

(cf. aussi 4.2.3 Acier: étanchéité de l’assemblage fi leté).L’embout à écrou libre du fl exible est monté avec joint plat

d’étanchéité sur la partie à fi letage extérieur cylindrique du

robinet d’arrêt.

Le montage d’un fl exible en élastomère «modèle symétrique»

(répondant à la norme NBN D 04-002:2003, édition 3), est réalisé

comme suit:

un robinet d’arrêt «spécial cuisinière» est monté à l’extrémité

rigide de l’installation intérieure, en amont du fl exible. Le côté du

robinet destiné à être raccordé à l’embout du fl exible doit être

muni d’un fi letage de tuyauterie extérieur cylindrique NBN EN

ISO 228-1 / G ½;

un embout à écrou libre du fl exible est monté avec joint plat

d’étanchéité sur la partie à fi letage extérieur cylindrique du

robinet d’arrêt;

l’embout opposé à écrou libre du fl exible est monté avec joint

plat d’étanchéité sur le raccord d’entrée de l’appareil si celui-ci est

muni d’un fi letage extérieur cylindrique NBN EN ISO 228-1 / G ½.

Lorsqu’un appareil existant est muni d’un fi letage extérieur conique

ISO 10226-1 / G ½, il y a lieu d’utiliser une pièce intermédiaire sur la

jonction, conformément à la norme NBN D 04-002:2003, édition 3.

En cas de placement d’un appareil neuf ou de remplacement d’un

appareil existant, il y a lieu de remplacer le tuyau fl exible existant par

un fl exible à embouts mécaniques neufs répondant aux prescriptions

de la norme NBN D04-002: 2003 – édition 3.

Attention

Il existe donc pour le moment deux types

de fl exibles en élastomère sur le marché:

1- un modèle asymétrique comprenant

un écrou libre et un embout fi xe à fi letage

gaz intérieur NBN EN 10226-1 (selon la

norme NBN D04-002 - édition 2);

2- un modèle symétrique comprenant

deux écrous libres (selon la norme NBN

D04-002 - édition 3).

A terme, on ne trouvera plus que le

modèle symétrique.

Page 60: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

60

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Conditions particulières au raccordement des appareils mobiles

[NBN D51-003 § 6.6.3]

Les appareils mobiles tels que les brûleurs Bunsen ne comportant

pas de robinet d’arrêt peuvent également être raccordés au moyen

d’un fl exible à condition qu’il existe un robinet d’arrêt en amont de

celui-ci et que le fl exible soit conforme aux normes NBN EN 559 ou

NBN EN 682 (le fl exible «jaune» pour le butane).

Raccordement d’un fl exible en élastomère

sur une cuisinière NON encastrée

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

5.2 Placement de tuyauteries à l’extérieur

d’un bâtiment [MI]

5.2.1 Tuyauteries au-dessus du sol à l’extérieur

d’un bâtiment

Les matériaux autorisés pour ces tuyauteries et les modes d’assem-

blage sont mentionnés au paragraphe 4.2 «Matériaux et modes

d’assemblage».

Protection contre la corrosion

Les tuyauteries sont protégées contre la corrosion de préférence par:

une peinture anticorrosion résistant aux rayons ultraviolets (par

ex. coating époxy);

un revêtement en matière synthétique résistant aux rayons

ultraviolets (revêtement époxy ou polyester);

des bandes anticorrosion résistant aux rayons ultraviolets

conformes à la norme NBN EN 12068;

un caisson en profi lés métalliques ou synthétiques pour protéger

les tuyaux revêtus en usine (revêtement non résistant aux rayons

ultraviolets).

Protection mécanique

S’il y a un risque d’endommagement mécanique (par ex. dans un

atelier, sur un chantier ou sur un parking de véhicules), il y a lieu de

prévoir une protection mécanique appropriée jusqu’à une hauteur

de minimum 2,50 m.

Dilatations thermiques

Les dilatations thermiques de longues canalisations soumises à des

variations de température importantes doivent être compensées par:

le placement de boucles de dilatation ou de compensateurs en

inox, judicieusement placés;

le placement de colliers de fi xation. Pour toute partie droite, un

collier doit être fi xe, les autres doivent permettre une dilatation

thermique axiale.

Protection électrique

La protection électrique de tuyauteries non enterrées peut mener

à des dégâts importants à l’installation. La partie extérieure de la

colonne montante doit être isolée électriquement de la partie enter-

rée et de la partie située à l’intérieur du bâtiment.

Page 62: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

62

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

5.2.2 Tuyauteries enterrées en-dehors d’un bâtiment

[NBN D51-004 § 5.5.4]

La génératrice supérieure de la canalisation enterrée doit se trouver

à minimum 0,60 m sous le sol. Si cette profondeur ne peut pas être

respectée (par ex. croisement avec des égouts), il y a lieu de placer

une protection mécanique au-dessus de la tuyauterie de gaz (par

ex. plaque en matière synthétique épaisse, plaque métallique ou

«tuiles»).

La canalisation est entourée de terre sans pierres ou de sable stabilisé.

Le remblayage de la tranchée est eff ectué en couches successives de

max. 20 cm d’épaisseur. Après application de chaque couche, la terre

est damée effi cacement.

La distance entre deux canalisations enterrées, quelle que soit

leur nature (par ex. gaz, eau ou électricité), est d’au moins:

en cas de croisement: 0,1 m;

en cas de parcours parallèles: 0,2 m.

Si ces distances minimales ne peuvent être respectées, il y a lieu

de prévoir une protection mécanique supplémentaire entre les

canalisations.

Cet écran d’isolation est constitué par exemple d’un tapis en élasto-

mère de 5 mm d’épaisseur posé en double (isolation totale = 10 mm)

et fi xé de façon appropriée à la canalisation afi n d’éviter des glisse-

ments. En cas de croisement, cet écran a une largeur de minimum

50 cm.

Canalisations en cas de croisement et

en cas de parcours parallèles

Écran d’isolation entre deux canalisations

Page 63: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

63

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

Il est fortement recommandé d’apposer, à 20 cm au-dessus de la

tuyauterie gaz, une bande portant l’indication «GAZ/GAS». Lors de

travaux d’excavation ultérieurs, on est alors averti à temps de la proxi-

mité d’une tuyauterie gaz.

Si la partie enterrée d’une installation intérieure alimente un bâti-

ment de diff érents côtés ou si cette installation intérieure alimente

diff érents bâtiments, il est recommandé de prévoir une vanne de

sectionnement enterrée à chaque pénétration de la canalisation dans

le bâtiment. Les vannes sont munies d’une tige de rallonge de

commande. Au-dessus de chaque vanne se trouve un fourreau

protecteur et un trappillon qui est accessible en permanence pour

les services d’incendie et éventuellement pour les occupants. Une

clef de manœuvre de la vanne doit se trouver sur place.

Matériaux utilisés pour les canalisations en dehors

d’un bâtiment

CuivreUNIQUEMENT des tubes enrobés en usine d’une protection en

matière synthétique, par ex. tubes «WICU».

Protection mécanique – une protection en acier doit être

protégée contre la corrosion.

Pas de raccords mécaniques (à sertissage ou à compression) –

exclusivement des raccords à brasage fort.

AcierUNIQUEMENT des tubes en acier enrobés en usine d’une

protection en matière synthétique.

Uniquement des assemblages par soudage ou par fi letage – les

brides et les raccords trois pièces sont interdits.

Vanne de sectionnement

enterrée sous un trappillon

Page 64: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

64

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

5. PLACEMENT DES TUYAUTERIES

PE [NBN D51-004 § 5.3]

Le PE est interdit à l’intérieur des bâtiments – le passage PE/acier

ou cuivre se trouve à l’extérieur du bâtiment (dans le sol) à une

distance de 0,30 m à 1,00 m. Le passage dans la paroi extérieure

(façade) doit toujours être métallique;

Si la canalisation en PE de l’installation intérieure part d’une

armoire de comptage, une partie de la canalisation PE peut

se trouver hors sol. Mais il y a pour cela deux conditions: la

canalisation doit être protégée par l’armoire contre les rayons UV

et les infl uences mécaniques, et cette partie au-dessus du sol doit

être limitée à 0,50 m [NBN D 51-004 addendum 1].

5.2.3 Tuyauteries enterrées en-dessous d’un bâtiment

Des canalisations gaz ne peuvent être enterrées en-dessous d’un

bâtiment que si elles sont placées dans un fourreau étanche au gaz.

L’ensemble fourreau/canalisation de gaz doit avoir une résistance

mécanique au moins équivalente à celle d’une canalisation en acier.

L’extrémité du fourreau à l’extérieur du bâtiment doit être obturée

pour empêcher les infi ltrations d’eau. Une fuite éventuelle de gaz

doit toujours pouvoir s’échapper à l’extérieur.

Si l’ensemble canalisation PE/fourreau en acier passe à une cana-

lisation en acier à l’intérieur du bâtiment, ce passage doit être du

type RHT.

Si l’ensemble canalisation (acier ou cuivre)/fourreau débouche à

l’intérieur d’un bâtiment, l’espace annulaire entre la canalisation et le

fourreau doit être bouché, à cet endroit, avec un matériau non corro-

sif élastique (par ex. pâte silicone, mousse PUR, etc.).

Page 65: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

65

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.1 Généralités

Avant l’application des revêtements ou peintures, l’installation

neuve ou la partie neuve de l’installation intérieure est soumise aux

contrôles successifs décrits ci-après.

6.2 Nettoyage de l’installation

[NBN D51-003 § 4.6]

Le nettoyage a pour objectif de libérer l’intérieur de la tuyauterie de

toute particule non adhérente. En nettoyant l’installation avant le

raccordement des appareils d’utilisation et avant l’essai d’étanchéité,

on évite que des impuretés soient aspirées dans l’appareil.

L’emploi d’oxygène ou d’un gaz combustible est interdit pour cette

opération.

Préalablement au nettoyage:

le robinet du compteur est fermé;

les appareils d’utilisation et les compteurs sont déconnectés de la

tuyauterie et protégés contre l’introduction de corps étrangers.

Le nettoyage est assuré par souffl age d’air ou de gaz inerte, tel l’azote.

Après nettoyage, la sortie du compteur, les appareils d’utilisation et

les éventuels compteurs de passage sont reconnectés.

L’étanchéité est vérifi ée et les tuyauteries sont ensuite purgées.

Toute fuite doit être réparée.

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION

INTÉRIEURE MTI

ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION

Page 66: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

66

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.3 Essai d’étanchéité

[NBN D51-003 § 4.7]

Cet essai a pour objectif de déceler toute fuite détectable.

Après ouverture des robinets d’arrêt de tous les appareils d’utilisa-

tion raccordés, l’installation intérieure (y compris les compteurs de

passage et les raccordements des appareils d’utilisation) est soumise

à une procédure d’essai à l’aide d’air ou de gaz inerte (par ex. azote)

sous une pression de 150 mbar � 10 mbar.

L’étanchéité est établie sur la base des observations conjointes

suivantes:

l’absence de bulles sur toutes les parties accessibles lors du

badigeonnage aux produits moussants;

RemarqueLe produit moussant doit être exempt d’halogène (pas de chlore, de

fl uor ou de produits équivalents) parce que ces produits provoquent

de la corrosion sous contrainte et sont corrosifs pour l’inox.

Les produits moussants commercialisés agréés sont entre autres:

du savon liquide et des détecteurs de fuites en bombe conformes à la

norme NBN EN 14291.

RemarqueSoyez attentif lors du badigeonnage de parties de vieilles tuyauteries.

Si du chanvre ou tout autre produit d’étanchéité hygroscopique a été

utilisé dans les fi letages des raccords, les fuites éventuelles risquent de

disparaître lors du badigeonnage. Les fi bres hygroscopiques séchées

captent en eff et l’eau et récupèrent à nouveau leur élasticité et leur

capacité d’étanchéité.

après une période d’attente d’au moins 10 minutes (permettant

la stabilisation à une pression proche de la pression initiale),

le maintien d’une pression stable indiquée au manomètre de

contrôle pendant une période d’au moins 20 minutes;

RemarqueLe manomètre de contrôle utilisé est un manomètre liquide en U ou

un manomètre digital; ses plus petites graduations sont de 0,1 mbar

ou 0,5 mbar. Le manomètre de Bourdon ne convient pas car il n’est

pas assez précis.

Toute fuite doit être réparée.

Pour cet essai, il est formellement interdit d’utiliser des gaz

combustibles (tels que les gaz de pétrole liquéfi és, le butane ou

le propane) ou de l’oxygène.

Toute extension de la tuyauterie est considérée comme une

partie neuve de l’installation. Cette partie subit l’essai susdit.

Fuite à un robinet, formation de bulles

lors du badigeonnage

Page 67: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

67

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

RemarqueIl ne faut pas confondre les moyens utilisés pour l’exécution d’un essai

d’étanchéité avec ceux utilisés pour la recherche de fuite. Pour la

recherche d’une fuite, il existe, en plus du badigeonnage, un appareil

de recherche de fuite électronique tel que le ‘renifl ard’ (avec une

cellule de mesure semi-conductrice) et un appareil à ultrasons.

6.3.1 Essai d’étanchéité à l’aide d’air ou d’azote

Les diff érentes étapes de l’essai d’étanchéité à l’aide d’air ou d’azote

sont décrites ci-après.

Étape 1: Procéder à une inspection visuelle afi n de contrôler si:

tous les raccordements ont été exécutés correctement;

il n’y a pas d’extrémités ouvertes;

les tuyauteries sont fi xées convenablement au mur ou au

plafond.

Étape 2: Ouvrir les robinets d’arrêt des appareils d’utilisation.

Étape 3: Brancher la pompe de compression et le manomètre.

Étape 4: Faire monter la pression jusqu’à 150 mbar (0,15 bar / 150 hPa).

Étape 5: Attendre 10 minutes, contrôler la pression et attendre 20

minutes.

Étape 6: Contrôler à nouveau la pression. S’il n’y a pas de diff érence

entre les deux relevés, il n’y a pas de fuite.

Essai d’étanchéité avec

un manomètre électronique

Page 68: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

68

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.3.2 Essai d’étanchéité à l’aide du compteur gaz

Dans une installation existante, l’installateur peut réaliser l’essai

d’étanchéité à l’aide du compteur gaz.

Les diff érentes étapes de l’essai d’étanchéité à l’aide du compteur gaz

sont décrites ci-après.

Étape 1: Vérifi er si tous les robinets d’arrêt sont bien fermés et/ou si

toutes les canalisations en attente de raccordement d’un appareil

sont bien obturées (bouchon ou bonnet métallique).

Étape 2: Vérifi er si le compteur indique un petit débit, par ex. à l’aide

de la veilleuse d’un appareil.

Étape 3: Ouvrir le compteur, ce qui met l’installation sous pression.

Étape 4: Refermer le compteur.

Étape 5: Lire la position du compteur.

Comment lire le volume en litres sur le cadran à rouleaux d’un

compteur gaz?

Le cadran à rouleaux d’un compteur à membrane et d’un compteur

à pistons rotatifs a, en fonction de son débit maximal, trois ou deux

chiff res après la virgule. Les chiff res à droite de la virgule sont généra-

lement en rouge.

Exemple: Sur un cadran à rouleaux avec trois chiff res après la

virgule, le nombre formé par ces trois chiff res est le nombre de

litres.

Par ex.: au cadran à rouleaux 47126,0232, on lit: 47 126 mètres cubes

et 23 litres.

Étape 6: Attendre 10 minutes et rouvrir le compteur.

Étape 7: Lire la position du compteur et calculer la diff érence.

Par ex.: le cadran à rouleau affi che 47 126,025; la diff érence est égale

à 47 126,025 - 47 126,023 = 0,002 m3 = 2 litre en 10 minutes.

Type de compteur Plus petite unité Plus petite graduation Temps minimum d’observation

Qmax 6m3/h (G4)

Qmax 10m3/h (G6)

0,001 m3 = 1 litre 0,2 litre 10 minutes

Qmax 25m3/h (G16)

Qmax 40m3/h (G25)

0,01 m3 = 10 litre 2 litre 20 minutes

Cadran à rouleaux avec 3 chiff res après la virgule

Page 69: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

69

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.3.3 Critères d’étanchéité

Toute nouvelle installation de gaz naturel ou extension d’une installa-

tion existante doit être totalement étanche au gaz.

Les gestionnaires de réseau de distribution (GRD) tolèrent une petite

fuite de gaz de 6 litres/heure maximum (= 1 litre/10 minutes) dans

les installations existantes avant de couper le compteur. Une analyse

des risques démontre, en eff et, qu’une aussi petite fuite ne comporte

pas de risque réel. Dans le cas le plus défavorable, cette fuite se situe

en un seul point de l’installation et débouche dans le plus petit local:

les toilettes de 2 m³ de volume. Si la porte de ce local est ouverte 2

fois par jour, l’air se dilue. Dans ce cas, la concentration en gaz est loin

d’atteindre la limite inférieure d’explosion (LIE) de 5 % de gaz dans

l’air et on admet que le risque est limité. Mais le client est instamment

prié de faire réparer la fuite de gaz.

Quand une fuite de gaz dépasse les 6 litres/heure, le gestionnaire de

réseau ferme le compteur. Il est absolument recommandé de faire

réparer n’importe quelle fuite de gaz par un professionnel.

Nouvelle installation ou nouvelle partie d’installationLe compteur indique un débit:

niveau de danger 3: On n’ouvre pas le compteur; il faut d’abord

réparer la fuite.

Le compteur n’indique PAS de débit:

l’installation est en ordre. On peut ouvrir le compteur.

Installation existanteLe compteur indique un débit:

débit ≤ 1 litre/10 minutes

� Niveau de danger 2: Normalement, le GRD laisse le compteur

ouvert. Le client doit faire réparer l’installation dans un délai

convenu.

débit > 1 litre/10 minutes

� Niveau de danger 3: Le GRD ferme le compteur. Le client doit

faire réparer l’installation.

Le compteur n’indique PAS de débit:

L’installation est en ordre.

On peut ouvrir le compteur.

Page 70: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.4 Purge

[NBN D51-003 § 4.9]

Il n’est procédé à la mise en service d’une installation qu’après l’avoir

purgée.

Cette purge s’exécute soit au moyen d’un tuyau débouchant à l’air

libre, soit par le brûleur facilement accessible d’un appareil. Il y a lieu

de toujours maintenir une fl amme d’allumage à proximité de celui-ci

et de ventiler chaque fois l’espace d’installation. Le brûleur doit rester

allumé pendant un temps suffi sant pour purger entièrement l’instal-

lation (risque de poches d’air).

La purge par le brûleur d’une gazinière ou d’un autre appareil

comporte toujours des risques de retour de fl amme vers l’injecteur.

6.5 Etanchéité des jonctions

La jonction de la partie neuve à la partie existante de l’installation et

tout raccordement d’appareil sont éprouvés lors de la mise sous gaz,

à la pression de service.

On ne peut pas constater la moindre fuite.

Ladite jonction ne peut en aucun cas provoquer des contraintes

mécaniques nuisibles à l’installation.

Pendant cette opération, il y a lieu de prêter attention aux points

suivants:

L’évacuation du mélange doit se faire vers un endroit ne

présentant aucun danger à l’extérieur du bâtiment: en eff et,

un mélange infl ammable gaz-air nécessitant une surveillance

constante se forme au débouché de la tuyauterie.

La concentration de gaz est contrôlée en permanence après

l’élimination du gaz combustible (la concentration doit rester à

0 %). Si la concentration de gaz augmente, il y aura lieu d’arrêter

immédiatement les travaux, de couper l’arrivée de gaz et de

procéder à un nouveau dégazage avant de redémarrer les

travaux.

Il ne faut jamais expulser le gaz combustible par le brûleur d’un

appareil car il peut y avoir un retour de fl amme. La fl amme peut

alors brûler à l’injecteur au lieu de brûler à l’orifi ce du brûleur, ce

qui est dangereux.

Page 71: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

71

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.6 Purge d’une installation

Il faut parfois incorporer un té dans une installation existante ou

couper le tuyau. Avant de réaliser un tel travail, il est nécessaire de

commencer par dégazer la tuyauterie, c.-à-d. remplacer le gaz naturel

(ou le propane) combustible par un gaz inerte comme l’azote ou l’air.

Les diff érentes étapes du dégazage d’une installation intérieure sont

décrites ci-après.

Étape 1: L’opérateur est réputé connaître et comprendre sa mission.

Au besoin, il se fera assister ou il demandera des instructions supplé-

mentaires à son supérieur.

Étape 2: Préparer le bon outillage. Porter les équipements de protec-

tion individuelle nécessaires et prendre les mesures de protection

collective voulues.

Étape 3: Débrancher l’installation, par ex. au niveau du compteur et

des appareils d’utilisation.

Étape 4: Raccorder le gaz inerte (air comprimé ou azote) à basse

pression sur la tuyauterie, par ex. à côté du compteur. Placer au

besoin un détendeur à pression de sortie ≤ 100 mbar.

Port obligatoire de vête-

ments de travail à longues

manches

Port obligatoire de gants

de travail

Protection obligatoire

de la vue

Fuite de gaz

danger d’explosion

Flammes nues, GSM,

étincelles électriques

interdits, et défense de

fumer

Extincteur obligatoire à

proximité

Entrée interdite aux

personnes non autorisées

Bonne ventilation

obligatoire

Page 72: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

Étape 5: Brancher un fl exible sur la tuyauterie, par ex. à côté de

l’appareil d’utilisation débranché.

Étape 6: Chasser le gaz infl ammable par le fl exible terminé par un

robinet placé à un endroit sûr à l’extérieur du bâtiment. Mesurer la

concentration de gaz au débouché à l’aide d’un détecteur de gaz

jusqu’à ce que la mesure soit 0% de gaz naturel. Répéter cette opéra-

tion pour tous les appareils d’utilisation.

Étape 7: Il y a lieu de rincer en permanence à l’air ou avec un gaz

inerte les tuyauteries que l’on découpe ou soude si des gaz risquent

de s’en échapper.

Étape 8: Assurer un rinçage suffi sant pour éviter qu’un mélange

infl ammable se forme dans la tuyauterie. Une tuyauterie est considé-

rée comme exempte de gaz lorsqu’elle contient 0% de gaz.

Étape 9: Avant d’interrompre la tuyauterie, on vérifi era qu’il s’agit

bien de la conduite gaz sur laquelle il faut eff ectuer le travail. En cas

de doute, ne pas prendre de risques et demander de l’aide.

Étape 10: On peut maintenant découper la tuyauterie et y incorporer

un té, par ex.

Étape 11: Une fois le travail exécuté, raccorder les appareils d’utili-

sation et le compteur gaz, et contrôler l’étanchéité de l’installation.

Badigeonner particulièrement de savon tous les assemblages sur

lesquels on a travaillé, et mettre la tuyauterie en légère surpression.

6.7 Ouverture et fermeture sans danger d’un

compteur gaz

L’ouverture comme la fermeture d’un compteur gaz nécessitent le

plus grand soin.

Il faut être certain d’ouvrir ou fermer le bon compteur et s’assurer

d’avance qu’on peut le CONTRÔLER.

Un compteur gaz qu’on a fermé par erreur et qu’on rouvre peu de

temps après sans le moindre contrôle peut laisser le gaz s’échapper

et s’accumuler, entraînant de lourdes conséquences. Bien souvent,

les gazinières, par ex., n’ont pas de protection de fl amme et laissent le

gaz s’échapper si l’on ferme et rouvre le compteur.

Il vaut mieux que deux personnes se chargent d’ouvrir un compteur

gaz qui fait partie d’une batterie de compteurs dans un immeuble à

appartements. Une de ces personnes se trouve près des compteurs

et la seconde se rend dans l’appartement afi n de vérifi er s’il y a ou

Page 73: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

73

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

non un débit de gaz, et elles peuvent communiquer entre elles par

GSM, par ex.

Mesures de sécurité:

Ne jamais utiliser d’outils pour actionner un robinet de gaz.

Veiller à ce que personne n’ouvre l’arrivée de gaz pendant

l’exécution des travaux.

6.8 Dimensions des tuyauteries et perte de

charge admissible

[NBN D51-003 § 4.12]

Dans les installations alimentées sous une pression maximale de 30

mbar, la perte de charge eff ective mesurée entre la sortie du comp-

teur et chacun des appareils d’utilisation, hors le robinet d’arrêt, ne

peut pas dépasser 1 mbar.

Quelques exemples de calcul d’une installation intérieure à basse

pression sont présentés ci-dessous. La méthode à suivre pour les

installations à pression maximale supérieure à 30 mbar est également

traitée ici.

6.9 Résumé

La tuyauterie est réalisée en acier, en cuivre ou en PE

(uniquement les tuyaux enterrés). L’ensemble des éléments

de l’installation intérieure (tuyauteries + accessoires

et assemblages - y compris les robinets d’arrêt et de

sectionnement) doit résister à de hautes températures dans

un bâtiment (être de type RHT).

Les assemblages autorisés dépendent du tracé suivi par les

tuyauteries. Les tuyauteries sont soumises à des prescriptions

de mise en œuvre spécifi ques selon l’endroit où on les pose (à

l’intérieur, à l’extérieur ou sous un bâtiment, enterrées ou non).

Avant la mise en service d’une installation, il y a lieu de la

nettoyer, d’eff ectuer un essai d’étanchéité et de dégazer les

tuyauteries.

Sécurité: l’installation intérieure doit être exécutée de manière

à ce que les appareils reçoivent une pression et un débit de gaz

suffi sants, qu’aucune fuite ne puisse se produire et qu’il n’y ait

aucun risque d’accumulation de gaz .

Page 74: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

74

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

6. ESSAIS ET CONTRÔLE DE L’INSTALLATION INTÉRIEURE MTI

6.10 Mise en service de l’installation

L’installateur a le devoir d’être présent lors de la première mise en

service de tout appareil au gaz raccordé à l’installation. Il donne

à l’utilisateur les indications nécessaires pour utiliser les appareils

en toute sécurité, lui explique et lui remet le manuel, et lui montre

comment fermer rapidement l’arrivée de gaz.

Page 75: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

7.1 Calcul d’une installation intérieure à

basse pression

7.1.1 Généralités

Le calcul d’une installation intérieure à basse pression peut se faire

au moyen de la formule de Renouard, mais il est plus commode

d’utiliser des tableaux ou des abaques de perte de charge établis

pour chaque type de tuyau. Il existe aussi d’excellents programmes

de calcul – voir le site web www.gaznaturel.be.

Cette méthode est applicable aux installations intérieures couvertes

par les normes NBN D 51-003 (acier et cuivre) et NBN D 51-004 (acier

non fi letable et PE).

7.1.2 Pertes de charge

L’écoulement d’un gaz dans une conduite entraîne des pertes de

charge. Ces pertes de charge ont diff érentes origines et peuvent se

subdiviser en pertes de charge linéaires (ou longitudinales), pertes de

charge locales et pertes de charge dues à une diff érence de hauteur

(dénivellation). Leur somme est désignée par la «perte de charge

eff ective».

Dans une installation intérieure basse pression alimentée à une pres-

sion maximale de 30 mbar, la perte de charge, mesurée entre la sortie

du compteur et le robinet d’arrêt de chaque appareil d’utilisation,

ne peut pas dépasser 1 mbar, compte tenu des distances et de la

dénivellation entre le compteur et les appareils d’utilisation, si tous

les appareils sont mis simultanément en fonctionnement à leur

puissance nominale.

RemarqueSupposons une installation intérieure basse pression alimentée à une

pression supérieure à 30 mbar, dont les appareils d’utilisation sont équi-

pés d’un régulateur individuel scellé avec une pression de sortie maximale

de 25 mbar, précédant immédiatement cet appareil. Dans ce cas, la perte

de charge eff ective maximale dans les canalisations entre le compteur et

le régulateur de chacun des appareils est fi xée comme suit:

la pression d’entrée de chaque régulateur suffi t pour avoir une perte

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À

BASSE PRESSION I

CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE

Page 76: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

de charge à travers ce régulateur (dans son domaine de régulation)

permettant d’obtenir le débit nominal;

la vitesse du gaz dans les canalisations reste inférieure à 15 m/s

pour les applications résidentielles et 20 m/s pour les applications

industrielles;

la pression de sortie des régulateurs correspond à la pression de

service des appareils d’utilisation raccordés.

Pour autant que la vitesse du gaz soit inférieure à 15 m/s et tenant

compte des conditions ci-dessus, le calcul peut être eff ectué avec

une perte de charge eff ective maximale de 10 mbar entre le comp-

teur et chacun des régulateurs de pression individuels précédant les

appareils d’utilisation.

La vitesse du gaz se calcule selon la formule suivante:

où:

Q : est le débit normal du gaz ( m3/h);

v : est la vitesse du gaz (m/s);

D : est le diamètre intérieur du tuyau (mm).

7.1.3 Pertes de charge linéaires

La perte de charge linéaire dans la tuyauterie peut être calculée selon

la formule de Renouard:

où:

∆p : est la perte de charge (mbar ou hPa);

2,28 · 104 : est la constante de la formule, fonction entre autres

de la rugosité de la paroi intérieure (par souci de

simplifi cation, une seule valeur est choisie pour

tous les matériaux);

d : est la densité relative du gaz par rapport à l’air,

c’est-à-dire 0,644 pour le gaz naturel de type L et

0,625 pour le gaz naturel de type H;

L : est la longueur de la tuyauterie (m);

Q : est le débit normal du gaz (mn3/h);

D : est le diamètre intérieur du tuyau (mm).

La formule de Renouard est transposée sous forme de tableaux

ou d’abaques. Sur les abaques et les tableaux, la perte de charge

linéaire est représentée par mètre courant de tuyau standard en acier,

en cuivre ou en PE, en fonction du débit-volume Qv (m³/h) pour diff é-

rentes valeurs normalisées de diamètre de tuyau.

v � 353,7 �Q

D2

p � 2,28 104 d L Q1,8

D4,8

Page 77: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

77

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

7.1.4 Pertes de charge locales

Il s’agit des pertes de charge dues à des accessoires montés sur les

tuyauteries rectilignes, à savoir les robinets, les tés, les coudes et

les changements de sections. Elles s’ajoutent aux pertes de charge

linéaires des tuyaux proprement dits. Chaque accessoire est repré-

senté par une longueur fi ctive de tuyauterie droite équivalente

de 0,50 m.

Pour les fl exibles métalliques, la longueur fi ctive équivalente est obte-

nue par doublement de leur longueur réelle.

Il y a lieu de tenir compte, en outre, des accessoires, notamment

les robinets de sectionnement et les compteurs divisionnaires, en

convertissant la perte de charge réelle en longueur fi ctive.

Pour faciliter le calcul, on utilise des longueurs fi ctives de tuyaux

qui tiennent compte des accessoires utilisés. La longueur fi ctive est

obtenue en majorant la longueur réelle de 20%, c’est-à-dire en

la multipliant par 1,2.

Si la réalisation de l’installation intérieure fait usage de multiples

accessoires, il y a lieu de tenir compte d’une perte de charge réelle

plus importante que celle calculée comme ci-avant. Il y a donc lieu

de vérifi er si la somme des longueurs équivalentes ne dépasse pas

20% des longueurs réelles de l’installation intérieure.

7.1.5 Diminution ou augmentation de la perte de

charge due à une diff érence de hauteur

Lorsque le gaz monte dans le tronçon, la pression diminue, le résultat

étant un nombre négatif. Lorsque le gaz descend dans le tronçon, la

pression augmente, le résultat étant un nombre positif.

Le tableau 4 présente cette diminution ou cette augmentation de la

perte de charge, où:

�� p est la perte de charge résultant de la diff érence de niveau

(mbar);

�� h est la dénivellation entre les extrémités du tronçon (m).

Tableau 4 - Diminution ou augmentation de la perte de charge

Selon que le gaz, plus léger que l’air,

monte ou descend dans le tronçon,

l’eff et de la dénivellation constitue une

diminution ou une augmentation de

perte de charge.

Direction du fl ux du gaz Gaz naturel de type Lmbar

Gaz naturel de type Hmbar

Le gaz descend dans le tronçon p = + 0,046 · h p = + 0,048 · h

Le gaz monte dans le tronçon p = – 0,046 · h p = – 0,048 · h

Page 78: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

78

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

7.2 Procédure de calcul

7.2.1 Réalisation du schéma de l’installation

Cette étape comprend les opérations suivantes:

représentation schématique de l’installation en perspective

isométrique;

indication de l’emplacement de chaque appareil et des points de

raccordement d’appareils futurs;

indication par appareil du débit nominal (m³/h). Si l’on ne dispose

que de la puissance nominale de l’appareil, on obtient le débit-

volume en considérant qu’une puissance nominale de 1 kW

correspond environ à:

- 0,11 m³/h pour le gaz H,

- 0,13 m³/h pour le gaz L.

indication de la longueur réelle (L) de chaque tronçon et de la

diff érence de niveau (h) des appareils par rapport au compteur,

choisi comme niveau de référence (h = 0 m).

En résumé

Réaliser le schéma de l’installation.

Déterminer l’appareil le plus défavorisé:

détermination de la perte de charge totale (maximale)

admissible,

détermination des pertes de charge unitaires.

Déterminer les diamètres des tuyaux.

Vérifi er la perte de charge eff ective jusqu’au robinet d’arrêt de

chaque appareil.

Optimaliser la tuyauterie.

Perspective isométrique

Page 79: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

79

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

7.2.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé

Cette étape comprend le calcul de la perte de charge unitaire admis-

sible pour chacun des circuits alimentant un appareil et le report des

résultats dans un tableau.

Les formules suivantes s’appliquent:

perte de charge totale admissible pour les appareils:

si l’appareil est situé plus bas que le compteur:

pmax(gaz L) = 1 – 0,046 h (mbar) ou

pmax(gaz H) = 1 – 0,048 h (mbar)

si l’appareil est situé plus haut que le compteur:

pmax(gaz L) = 1 + 0,046 h (mbar) ou

pmax(gaz H) = 1 + 0,048 h (mbar)

longueur fi ctive des circuits de ces appareils:

longueur fi ctive = longueur réelle x 1,2 ou

longueur fi ctive = longueur réelle + �(nombre d’accessoires) x

(0,5 m) + (longueur des fl exibles métalliques x 2).

perte de charge unitaire admissible pour chaque circuit:

L’appareil le plus défavorisé est celui qui présente la perte de charge

unitaire admissible la plus faible. Le circuit de cet appareil est le circuit

principal. Si deux résultats sont égaux, c’est l’appareil ayant le plus

grand débit-volume nominal qui est le plus défavorisé.

perte de charge totale admissible pour cet appareil

longueur fictive du circuit de cet appareil

La perte de charge unitaire admissible

déterminée pour le circuit principal est

adoptée comme perte de charge unitaire

pour tous les tronçons de l’installation.

Tableau 5 – Détermination des pertes de charge unitaires

Tronçon(du comp-teur jusqu’à l’appareil)

h

m

h���..�0,046 (l)ou�0,048 (h)mbar

pmax (1) =1 + h���..ou1 – h���..mbar

LongueurL

m

Longueur fi ctiveL fi ct.L fi ct. = L���1,2 m

Perte de charge unitairepmax / L fi ct.

mbar/m

(1) Le signe est positif si l’appareil se trouve plus haut que le compteur.

Le signe est négatif si l’appareil se trouve plus bas que le compteur.

Page 80: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

80

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

7.2.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

Cette étape comprend les opérations suivantes:

pour chaque appareil, addition des pertes de charge eff ectives

dans les tronçons reliant le compteur à l’appareil. Pour chaque

appareil alimenté à une pression maximale de 30 mbar, le résultat

doit être inférieur à 1 mbar;

si pour un appareil, la perte de charge eff ective est supérieure à

1 mbar, on augmente le diamètre d’un des tronçons et on répète

le calcul pour ce tronçon.

RemarquePour les installations de grande longueur il peut être avantageux de

refaire le même calcul pour chaque tronçon à partir du point de jonction.

Pour ce faire, on soustrait de la perte de charge totale admissible celle du

tronçon commun déjà calculé.

Une méthode de travail analogue est utilisée pour les installations

intérieures basse pression alimentées à une pression maximale supé-

rieure à 30 mbar.

7.2.3 Détermination des diamètres des tuyauteries

Cette étape comprend les opérations suivantes:

détermination du débit (m³/h) dans chaque tronçon et report

des résultats dans le tableau synoptique;

sur base du débit dans chacun des tronçons et de la valeur

de référence de la perte de charge unitaire trouvée ci-dessus,

détermination des diamètres des tronçons au moyen soit

des formules, soit des abaques, soit des tableaux, lesquels

prennent aussi en compte le matériau utilisé. Lorsque le point

d’intersection entre le débit de gaz et la valeur de référence pour

la perte de charge unitaire se situe entre deux diamètres, prendre

le diamètre le plus proche;

calcul de la perte de charge eff ective dans chaque tronçon:

lecture dans le tableau ou sur l’abaque de la valeur de

la perte de charge unitaire (mbar/m) pour le diamètre

normalisé choisi de chaque tronçon et indication dans le

tableau synoptique;

indication de la longueur et de la longueur fi ctive de chaque

tronçon;

calcul et indication de la perte de charge eff ective par

tronçon (mbar): multiplication de la valeur du tableau ou

de l’abaque (1) par la longueur fi ctive (2) et prise en compte

de l’augmentation ou de la diminution de perte de charge

provenant de h (3);

perte de charge eff ective par tronçon = �(1) x (2) – (3) ou

[(1) x (2)] + (3).

Page 81: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

81

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 6 – Tableau synoptique de la détermination des diamètres des tuyaux

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbar

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

7.3 Tableaux et abaques

Les tableaux et abaques des pertes de charge établies pour chaque

type de tuyaux sont les suivants:

Tableaux des pertes de charge unitaires en fonction des débits de

gaz de 0,6 à 10 m³/h pour:

tubes en acier fi letables (cf. tableau 7);

tubes en cuivre (cf. tableau 8);

tubes en PE (cf. tableau 9).

Tableaux des pertes de charge unitaires en fonction des débits de

gaz de 11 à 70 m³/h pour:

tubes en acier fi letables et non fi letables (cf. tableau 10);

tubes en cuivre (cf. tableau 11);

tubes en PE (cf. tableau 12).

Abaques des pertes de charge unitaires pour:

tubes en acier fi letables (cf. abaque 1);

tubes en acier non fi letables (cf. abaque 2);

tubes en cuivre (cf. abaque 3);

tubes en PE (cf. abaque 4).

Page 82: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

82

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

RemarqueLes calculs pour les tableaux et les abaques sont établis avec les diamètres

intérieurs les moins favorables:

les tubes en cuivre de 12 mm, 15 mm, 18 mm et 22 mm: avec une

épaisseur de paroi de 1 mm;

les tubes en cuivre de 28 mm, 35 mm et 42 mm: avec une épaisseur

de paroi de 1,5 mm;

les tubes en cuivre de 54 mm: avec une épaisseur de paroi de 2 mm;

les tubes en PE de 32 mm, 40 mm et 63 mm sont de type SDR11(6);

les tubes en PE de 110 mm et 160 mm sont de type SDR 17,6;

(6) SDR est la valeur qui caractérise l’épaisseur du tuyau: c’est le rapport entre le diamètre

extérieur et l’épaisseur du tube.

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83

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 7 – Tableau des pertes de charge unitaires pour tubes en acier fi letables

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en acier fi letables

DN15 DN20 DN25 DN32 DN40 DN500,6 0,014 0,0030 0,0010 0,0003 0,0001

0,8 0,024 0,0051 0,0017 0,0004 0,0002 0,0001

1 0,035 0,0076 0,0026 0,0006 0,0003 0,0001

1,2 0,049 0,011 0,0035 0,0009 0,0004 0,0001

1,4 0,065 0,014 0,0047 0,0011 0,0005 0,0002

1,6 0,083 0,018 0,0060 0,0015 0,0007 0,0002

1,8 0,10 0,022 0,0074 0,0018 0,0008 0,0002

2 0,12 0,026 0,0089 0,0022 0,0010 0,0003

2,2 0,15 0,031 0,011 0,0026 0,0012 0,0003

2,4 0,17 0,037 0,012 0,0030 0,0014 0,0004

2,6 0,20 0,042 0,014 0,0035 0,0016 0,0005

2,8 0,23 0,048 0,016 0,0040 0,0019 0,0005

3 0,26 0,055 0,018 0,0045 0,0021 0,0006

3,2 0,29 0,062 0,021 0,0051 0,0024 0,0007

3,4 0,32 0,069 0,023 0,0057 0,0026 0,0008

3,6 0,36 0,076 0,026 0,0063 0,0029 0,0008

3,8 0,39 0,084 0,028 0,0069 0,0032 0,0009

4 0,43 0,092 0,031 0,0076 0,0036 0,0010

4,2 0,47 0,10 0,034 0,0083 0,0039 0,0011

4,4 0,51 0,11 0,037 0,0090 0,0042 0,0012

4,6 0,55 0,12 0,040 0,010 0,0046 0,0013

4,8 0,60 0,13 0,043 0,011 0,0049 0,0014

5 0,64 0,14 0,046 0,011 0,0053 0,0015

5,2 0,69 0,15 0,050 0,012 0,0057 0,0016

5,4 0,74 0,16 0,053 0,013 0,0061 0,0017

5,6 0,79 0,17 0,057 0,014 0,0065 0,0019

5,8 0,84 0,18 0,060 0,015 0,0069 0,0020

6 0,89 0,19 0,064 0,016 0,0074 0,0021

6,2 0,95 0,20 0,068 0,017 0,0078 0,0022

6,4 1,00 0,21 0,072 0,018 0,0083 0,0024

6,6 1,06 0,23 0,076 0,019 0,0087 0,0025

6,8 1,12 0,24 0,080 0,020 0,0092 0,0026

7 1,18 0,25 0,085 0,021 0,010 0,0028

7,2 1,24 0,27 0,089 0,022 0,010 0,0029

7,4 1,30 0,28 0,094 0,023 0,011 0,0031

7,6 1,36 0,29 0,098 0,024 0,011 0,0032

7,8 1,43 0,31 0,10 0,025 0,012 0,0034

8 1,50 0,32 0,11 0,026 0,012 0,0035

8,2 1,56 0,34 0,11 0,028 0,013 0,0037

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84

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en acier fi letables

DN15 DN20 DN25 DN32 DN40 DN508,4 1,63 0,35 0,12 0,029 0,013 0,0039

8,6 1,70 0,37 0,12 0,030 0,014 0,0040

8,8 1,78 0,38 0,13 0,031 0,015 0,0042

9 1,85 0,40 0,13 0,033 0,015 0,0044

9,2 1,92 0,41 0,14 0,034 0,016 0,0045

9,4 2,00 0,43 0,14 0,035 0,017 0,0047

9,6 0,45 0,15 0,037 0,017 0,0049

9,8 0,46 0,16 0,038 0,018 0,0051

10 0,48 0,16 0,040 0,018 0,0053

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85

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 8 - Tableau des pertes de charge unitaires pour tubes en cuivre

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en cuivre (diamètre extérieur)

12 15 18 22 28 35 42 540,6 0,093 0,026 0,010 0,0033 0,0011 0,0003 0,0001

0,8 0,16 0,044 0,016 0,0056 0,0019 0,0006 0,0002 0,0001

1 0,23 0,066 0,024 0,0084 0,0029 0,0009 0,0003 0,0001

1,2 0,32 0,092 0,034 0,012 0,0040 0,0012 0,0005 0,0001

1,4 0,43 0,12 0,045 0,015 0,0052 0,0016 0,0006 0,0002

1,6 0,54 0,15 0,057 0,019 0,0067 0,0020 0,0008 0,0002

1,8 0,67 0,19 0,070 0,024 0,0082 0,0025 0,0010 0,0003

2 0,81 0,23 0,085 0,029 0,010 0,0030 0,0012 0,0004

2,2 0,96 0,27 0,10 0,035 0,012 0,0036 0,0014 0,0004

2,4 1,13 0,32 0,12 0,040 0,014 0,0042 0,0016 0,0005

2,6 1,30 0,37 0,14 0,047 0,016 0,0049 0,0019 0,0006

2,8 1,48 0,42 0,16 0,053 0,018 0,0056 0,0022 0,0007

3 1,68 0,48 0,18 0,060 0,021 0,0063 0,0024 0,0007

3,2 1,89 0,54 0,20 0,068 0,023 0,0071 0,0027 0,0008

3,4 0,60 0,22 0,076 0,026 0,0079 0,0031 0,0009

3,6 0,66 0,24 0,084 0,029 0,0088 0,0034 0,0010

3,8 0,73 0,27 0,092 0,032 0,010 0,0037 0,0011

4 0,80 0,30 0,10 0,035 0,011 0,0041 0,0012

4,2 0,87 0,32 0,11 0,038 0,012 0,0045 0,0014

4,4 0,95 0,35 0,12 0,041 0,013 0,0049 0,0015

4,6 1,03 0,38 0,13 0,045 0,014 0,0053 0,0016

4,8 1,11 0,41 0,14 0,048 0,015 0,0057 0,0017

5 1,20 0,44 0,15 0,052 0,016 0,0061 0,0019

5,2 1,28 0,47 0,16 0,056 0,017 0,0066 0,0020

5,4 1,37 0,51 0,17 0,060 0,018 0,0070 0,0021

5,6 1,47 0,54 0,19 0,064 0,019 0,0075 0,0023

5,8 1,56 0,58 0,20 0,068 0,021 0,0080 0,0024

6 1,66 0,61 0,21 0,072 0,022 0,0085 0,0026

6,2 1,76 0,65 0,22 0,076 0,023 0,0090 0,0027

6,4 1,87 0,69 0,24 0,081 0,025 0,010 0,0029

6,6 1,97 0,73 0,25 0,085 0,026 0,010 0,0031

6,8 0,77 0,26 0,09 0 0,028 0,011 0,0032

7 0,81 0,28 0,095 0,029 0,011 0,0034

7,2 0,85 0,29 0,10 0,031 0,012 0,0036

7,4 0,89 0,31 0,11 0,032 0,012 0,0038

7,6 0,94 0,32 0,11 0,034 0,013 0,0040

7,8 0,98 0,34 0,12 0,035 0,014 0,0041

8 1,03 0,35 0,12 0,037 0,014 0,0043

8,2 1,08 0,37 0,13 0,039 0,015 0,0045

8,4 1,12 0,39 0,13 0,040 0,016 0,0047

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86

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en cuivre (diamètre extérieur)

12 15 18 22 28 35 42 548,6 1,17 0,40 0,14 0,042 0,016 0,0049

8,8 1,22 0,42 0,14 0,044 0,017 0,0052

9 1,27 0,44 0,15 0,046 0,018 0,0054

9,2 1,32 0,45 0,16 0,048 0,018 0,0056

9,4 1,38 0,47 0,16 0,049 0,019 0,0058

9,6 1,43 0,49 0,17 0,051 0,020 0,0060

9,8 1,48 0,51 0,17 0,053 0,021 0,0063

10 1,54 0,53 0,18 0,055 0,021 0,0065

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87

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 9 – Tableau des pertes de charge unitaires pour tubes en PE

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en PE (diamètre extérieur)

32 40 63 110 1600,6 0,0009 0,0003

0,8 0,0015 0,0005 0,0001

1 0,0023 0,0008 0,0001

1,2 0,0032 0,0011 0,0001

1,4 0,0042 0,0014 0,0002

1,6 0,0053 0,0018 0,0002

1,8 0,0066 0,0023 0,0003

2 0,0080 0,0027 0,0003

2,2 0,0095 0,0032 0,0004

2,4 0,011 0,0038 0,0004

2,6 0,013 0,0044 0,0005

2,8 0,015 0,0050 0,0006

3 0,017 0,0057 0,0006

3,2 0,019 0,0064 0,0007

3,4 0,021 0,0071 0,0008 0,0001

3,6 0,023 0,0079 0,0009 0,0001

3,8 0,025 0,0087 0,0010 0,0001

4 0,028 0,0095 0,0011 0,0001

4,2 0,030 0,010 0,0012 0,0001

4,4 0,033 0,011 0,0013 0,0001

4,6 0,036 0,012 0,0014 0,0001

4,8 0,039 0,013 0,0015 0,0001

5 0,042 0,014 0,0016 0,0001

5,2 0,045 0,015 0,0017 0,0001

5,4 0,048 0,016 0,0018 0,0001

5,6 0,051 0,017 0,0020 0,0001

5,8 0,054 0,019 0,0021 0,0001

6 0,058 0,020 0,0022 0,0002

6,2 0,061 0,021 0,0024 0,0002

6,4 0,065 0,022 0,0025 0,0002

6,6 0,068 0,023 0,0027 0,0002

6,8 0,072 0,025 0,0028 0,0002

7 0,076 0,026 0,0029 0,0002

7,2 0,080 0,027 0,0031 0,0002

7,4 0,084 0,029 0,0033 0,0002

7,6 0,088 0,030 0,0034 0,0002

7,8 0,093 0,032 0,0036 0,0002

8 0,097 0,033 0,0037 0,0003

8,2 0,10 0,035 0,0039 0,0003

8,4 0,11 0,036 0,0041 0,0003

Page 88: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

88

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en PE (diamètre extérieur)

32 40 63 110 1608,6 0,11 0,038 0,0043 0,0003

8,8 0,11 0,039 0,0045 0,0003 0,0001

9 0,12 0,041 0,0046 0,0003 0,0001

9,2 0,12 0,043 0,0048 0,0003 0,0001

9,4 0,13 0,044 0,0050 0,0003 0,0001

9,6 0,13 0,046 0,0052 0,0004 0,0001

9,8 0,14 0,048 0,0054 0,0004 0,0001

10 0,14 0,050 0,0056 0,0004 0,0001

Page 89: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

89

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

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10 –

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54

Page 90: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

90

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 11 – Tableau des pertes de charge unitaires pour tubes en cuivre

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en cuivre (diamètre extérieur)

Débit de gaz

m3/h18 22 28 35 42 54

Débit de gaz

m3/h35 42 54

11 1,83 0,63 0,21 0,066 0,025 0,0077 41 0,70 0,27 0,082

12 0,73 0,25 0,077 0,030 0,0090 42 0,73 0,28 0,086

13 0,85 0,29 0,089 0,034 0,010 43 0,76 0,30 0,090

14 0,97 0,33 0,10 0,039 0,012 44 0,79 0,31 0,093

15 1,09 0,37 0,11 0,044 0,013 45 0,83 0,32 0,097

16 1,23 0,42 0,13 0,050 0,015 46 0,86 0,33 0,10

17 1,37 0,47 0,14 0,056 0,017 47 0,90 0,35 0,11

18 1,52 0,52 0,16 0,062 0,019 48 0,93 0,36 0,11

19 1,67 0,57 0,18 0,068 0,021 49 0,96 0,37 0,11

20 1,84 0,63 0,19 0,074 0,023 50 1,00 0,39 0,12

21 2,00 0,69 0,21 0,081 0,025 51 1,04 0,40 0,12

22 0,75 0,23 0,088 0,027 52 1,07 0,42 0,13

23 0,81 0,25 0,096 0,029 53 1,11 0,43 0,13

24 0,87 0,27 0,10 0,031 54 1,15 0,44 0,13

25 0,94 0,29 0,11 0,034 55 1,19 0,46 0,14

26 1,01 0,31 0,12 0,036 56 1,23 0,47 0,14

27 1,08 0,33 0,13 0,039 57 1,27 0,49 0,15

28 1,15 0,35 0,14 0,041 58 1,31 0,51 0,15

29 1,23 0,38 0,15 0,044 59 1,35 0,52 0,16

30 1,30 0,40 0,15 0,047 60 1,39 0,54 0,16

31 1,38 0,42 0,16 0,050 61 1,43 0,55 0,17

32 1,47 0,45 0,17 0,053 62 1,47 0,57 0,17

33 1,55 0,47 0,18 0,056 63 1,52 0,59 0,18

34 1,63 0,50 0,19 0,059 64 1,56 0,60 0,18

35 1,72 0,53 0,20 0,062 65 1,60 0,62 0,19

36 1,81 0,55 0,21 0,065 66 1,65 0,64 0,19

37 1,90 0,58 0,23 0,068 67 1,69 0,66 0,20

38 2,00 0,61 0,24 0,072 68 1,74 0,67 0,20

39 0,64 0,25 0,075 69 1,79 0,69 0,21

40 0,67 0,26 0,079 70 1,83 0,71 0,22

Page 91: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

91

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 12 – Tableau des pertes de charge unitaires pour tubes en PE

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en PE (diamètre extérieur)

Débit de gaz

m3/h32 40 63

Débit de gaz

m3/h32 40 63 110

11 0,17 0,059 0,0066 41 1,83 0,63 0,071 0,0049

12 0,20 0,069 0,0078 42 1,91 0,66 0,074 0,0051

13 0,23 0,079 0,0090 43 1,99 0,68 0,077 0,0053

14 0,27 0,091 0,010 44 0,71 0,081 0,0056

15 0,30 0,10 0,012 45 0,74 0,084 0,0058

16 0,34 0,12 0,013 46 0,77 0,087 0,0060

17 0,37 0,13 0,015 47 0,80 0,091 0,0063

18 0,42 0,14 0,016 48 0,83 0,094 0,0065

19 0,46 0,16 0,018 49 0,87 0,098 0,0067

20 0,50 0,17 0,020 50 0,90 0,10 0,0070

21 0,55 0,19 0,021 51 0,93 0,11 0,0072

22 0,60 0,20 0,023 52 0,96 0,11 0,0075

23 0,65 0,22 0,025 53 1,00 0,11 0,0078

24 0,70 0,24 0,027 54 1,03 0,12 0,0080

25 0,75 0,26 0,029 55 1,07 0,12 0,0083

26 0,81 0,28 0,031 56 1,10 0,12 0,0086

27 0,86 0,30 0,033 57 1,14 0,13 0,0089

28 0,92 0,32 0,036 58 1,17 0,13 0,0091

29 0,98 0,34 0,038 59 1,21 0,14 0,0094

30 1,05 0,36 0,040 60 1,25 0,14 0,0097

31 1,11 0,38 0,043 61 1,28 0,15 0,010

32 1,17 0,40 0,045 62 1,32 0,15 0,010

33 1,24 0,43 0,048 63 1,36 0,15 0,011

34 1,31 0,45 0,051 64 1,40 0,16 0,011

35 1,38 0,47 0,053 65 1,44 0,16 0,011

36 1,45 0,50 0,056 66 1,48 0,17 0,012

37 1,52 0,52 0,059 67 1,52 0,17 0,012

38 1,60 0,55 0,062 68 1,56 0,18 0,012

39 1,68 0,57 0,065 69 1,60 0,18 0,012

40 1,75 0,60 0,068 70 1,65 0,19 0,013

Page 92: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

92

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Abaque 1 – Abaque des pertes de charge unitaires pour tubes en acier fi letables

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93

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Abaque 2 – Abaque des pertes de charge unitaires pour tubes en acier non fi letables

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94

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Abaque 3 – Abaque des pertes de charge unitaires pour tubes en cuivre

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95

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

7. CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Abaque 4 – Abaque des pertes de charge unitaires pour tubes en PE

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97

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.1 Exemple 1

8.1.1 Réalisation du schéma de l’installation

Il s’agit de gaz naturel de type L et de tubes en acier fi letables.

Schéma de l’installation – Exemple 1

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION

INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

EXEMPLES DE CALCUL

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98

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.1.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé

Le résultat de pmax / L fi ct. est le même pour les appareils G et D. Le

débit-volume nominal de l’appareil G étant le plus grand, cet appareil

est le plus défavorisé. Il en résulte que la perte de charge unitaire de

référence applicable à toute l’installation est égale à 0,046 mbar/m.

Tableau 13 – Détermination des pertes de charge unitaires – Exemple 1

Tronçon(du comp-teur jusqu’à l’appareil)

h

m

h���..�0,046 (l)ou�0,048 (h)mbar

pmax (1) =1 + h���..ou1 – h���..mbar

LongueurL

m

Longueur fi ctiveL fi ct.L fi ct. = L���1,2 m

Perte de charge unitairepmax / L fi ct.

mbar/mAH –1 –0,046 0,954 4,5 5,4 0,177

AD +2 +0,092 1,092 20 24 0,046

AF +3 +0,138 1,138 18,4 22,08 0,052

AG +2 +0,092 1,092 20 24 0,046

Page 99: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

99

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.1.3 Détermination des diamètres des tuyaux

L’utilisation du tableau des pertes de charge unitaires est détaillée

en 7.

8.1.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

Les sommes de toutes les pertes de charge eff ectives dans les tron-

çons reliant le compteur à l’appareil s’eff ectuent comme suit.

AG = AB + BC + CE + EG = 0,19 + 0,205 + 0,125 + 0,266 = 0,786 mbar

AF = AB + BC + CE + EF = 0,19 + 0,205 + 0,125 + 0,063 = 0,583 mbar

AD = AB + BC + CD = 0,19 + 0,205 + 0,114 = 0,509 mbar

AH = AB + BH = 0,19 + 0,384 = 0,574mbar

Les sommes sont toutes inférieures à 1 mbar; par conséquent, l’exi-

gence énoncée en 7.1.2 est remplie.

Tableau 14 – Tableau synoptique de la détermination des diamètres des tuyaux – Exemple 1

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbarEG

EF

CE

CD

BC

BH

AB

1,50

1,40

2,90

0,70

3,60

5,00

8,60

15

15

20

15

25

15

32

0,074

0,065

0,052

0,019

0,026

0,64

0,030

3,0

1,4

2,0

5,0

11,0

0,5

4,0

3,60

1,68

2,40

6,00

13,20

0,60

4,80

0

+1

0

0

+3

0

–1

0

0,046

0

0

0,138

0

0,046

0,266

0,063

0,125

0,114

0,205

0,384

0,19

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

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100

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.2 Exemple 2

Cet exemple est une variante de l’exemple 1 et montre l’intérêt de la

vérifi cation.

8.2.1 Réalisation du schéma de l’installation

8.2.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé

L’appareil G est le plus défavorisé. Par conséquent, la perte de charge

unitaire de référence de toute l’installation est égale à 0,046 mbar/m.

8.2.3 Détermination des diamètres des tuyaux

L’utilisation du tableau des pertes de charge unitaires est détaillée au

chapitre 7.

Schéma de l’installation – Exemple 2

Page 101: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

101

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 15 – Tableau synoptique de la détermination des diamètres des tuyaux – Exemple 2

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbarEG

EF

CE

CD

BC

BH

AB

1,50

1,40

2,90

0,70

3,60

5,00

8,60

15

15

20

15

25

15

32

0,074

0,065

0,052

0,019

0,026

0,64

0,030

3,0

1,4

2,0

5,0

3,0

1,0

12,0

3,60

1,68

2,40

6,00

3,60

1,20

14,40

0

+1

0

0

+3

0

–1

0

0,046

0

0

0,138

0

0,046

0,266

0,063

0,125

0,114

–0,044

0,768

0,478

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

8.2.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

Les sommes de toutes les pertes de charge eff ectives dans les tron-

çons reliant le compteur à l’appareil s’eff ectuent comme suit.

AG = AB + BC + CE + EG = 0,478 – 0,044 + 0,125 + 0,266 = 0,825 mbar

AF = AB + BC + CE + EF = 0,478 – 0,044 + 0,125 + 0,063 = 0,622 mbar

AD = AB + BC + CD = 0,478 – 0,044 + 0,114 = 0,548 mbar

AH = AB + BH = 0,478 + 0,768 = 1,246 mbar

Les trois premières sommes sont plus petites que 1 mbar; par consé-

quent, l’exigence énoncée en 7.1.2 est remplie.

La somme concernant l’appareil H est plus grande que 1 mbar; par

conséquent, l’exigence énoncée en 7.1.2 n’est pas remplie.

Page 102: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

102

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.3 Solution 1

8.3.1 Détermination des diamètres des tuyaux

On choisit un diamètre nominal de 20 mm pour le tronçon BH.

8.3.2 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

Les sommes de toutes les pertes de charge eff ectives dans les tron-

çons reliant le compteur à l’appareil s’eff ectuent comme suit.

AG = AB + BC + CE + EG = 0,478 – 0,044 + 0,125 + 0,266 = 0,825 mbar

AF = AB + BC + CE + EF = 0,478 – 0,044 + 0,125 + 0,063 = 0,622 mbar

AD = AB + BC + CD = 0,478 – 0,044 + 0,114 = 0,548 mbar

AH = AB + BH = 0,478 + 0,168 = 0,646 mbar

Les sommes sont toutes plus petites que 1 mbar; par conséquent,

l’exigence énoncée en 7.1.2 est remplie.

Tableau 16 – Tableau synoptique de la détermination des diamètres des tuyaux – Exemple 2 – Solution 1

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbarEG

EF

CE

CD

BC

BH

AB

1,50

1,40

2,90

0,70

3,60

5,00

8,60

15

15

20

15

25

20

32

0,074

0,065

0,052

0,019

0,026

0,14

0,030

3,0

1,4

2,0

5,0

3,0

1,0

12,0

3,60

1,68

2,40

6,00

3,60

1,20

14,40

0

+1

0

0

+3

0

–1

0

0,046

0

0

0,138

0

0,046

0,266

0,063

0,125

0,114

–0,044

0,168

0,478

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

Page 103: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

103

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.4 Solution 2

8.4.1 Détermination des diamètres des tuyaux

On choisit un diamètre nominal de 40 mm au lieu de 32 mm pour le

tronçon AB.

8.4.2 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

Les sommes de toutes les pertes de charge eff ectives dans les tron-

çons reliant le compteur à l’appareil s’eff ectuent comme suit.

AG = AB + BC + CE + EG = 0,202 – 0,044 + 0,125 + 0,266 = 0,549 mbar

AF = AB + BC + CE + EF = 0,202 – 0,044 + 0,125 + 0,063 = 0,346 mbar

AD = AB + BC + CD = 0,202 – 0,044 + 0,114 = 0,272 mbar

AH = AB + BH = 0,202 + 0,768 = 0,970 mbar

Tableau 17 – Tableau synoptique de la détermination des diamètres des tuyaux – Exemple 2 – Solution 2

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbarEG

EF

CE

CD

BC

BH

AB

1,50

1,40

2,90

0,70

3,60

5,00

8,60

15

15

20

15

25

15

40

0,074

0,065

0,052

0,019

0,026

0,64

0,014

3,0

1,4

2,0

5,0

3,0

1,0

12,0

3,60

1,68

2,40

6,00

3,60

1,20

14,40

0

+1

0

0

+3

0

–1

0

0,046

0

0

0,138

0

0,046

0,266

0,063

0,125

0,114

–0,044

0,768

0,202

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

Page 104: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

104

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Les sommes sont toutes plus petites que 1 mbar; par conséquent,

l’exigence énoncée en 7.1.2 est remplie.

En conclusion, la solution 1 est la plus économique. La solution 2

permet d’envisager une extension future plus aisée, ce qui représente

un avantage.

8.4.3 Utilisation du tableau des pertes de charge

unitaires

Les séquences de détermination des valeurs des diamètres nominaux

sont les suivantes:

pour l’exemple 1: 1,4 m³/h, 0,065 mbar/m, DN15

pour l’exemple 2: 8,6 m³/h, 0,030 mbar/m, DN32

Page 105: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

105

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

Tableau 18 – Exemple d’utilisation du Tableau 7

Débit de gaz

m3/h

Pertes de charge pour 1 mètre de tube (mbar/m)Basse pression – Gaz naturel – Formule de Renouard

Tubes en acier fi letables

DN15 DN20 DN25 DN32 DN40 DN500,6 0,014 0,0030 0,0010 0,0003 0,0001

0,8 0,024 0,0051 0,0017 0,0004 0,0002 0,0001

1 0,035 0,0076 0,0026 0,0006 0,0003 0,0001

1,2 0,049 0,011 0,0035 0,0009 0,0004 0,0001

1,4 0,065 0,014 0,0047 0,0011 0,0005 0,0002

1,6 0,083 0,018 0,0060 0,0015 0,0007 0,0002

1,8 0,10 0,022 0,0074 0,0018 0,0008 0,0002

2 0,12 0,026 0,0089 0,0022 0,0010 0,0003

2,2 0,15 0,031 0,011 0,0026 0,0012 0,0003

2,4 0,17 0,037 0,012 0,0030 0,0014 0,0004

2,6 0,20 0,042 0,014 0,0035 0,0016 0,0005

2,8 0,23 0,048 0,016 0,0040 0,0019 0,0005

3 0,26 0,055 0,018 0,0045 0,0021 0,0006

3,2 0,29 0,062 0,021 0,0051 0,0024 0,0007

3,4 0,32 0,069 0,023 0,0057 0,0026 0,0008

3,6 0,36 0,076 0,026 0,0063 0,0029 0,0008

3,8 0,39 0,084 0,028 0,0069 0,0032 0,0009

4 0,43 0,092 0,031 0,0076 0,0036 0,0010

4,2 0,47 0,10 0,034 0,0083 0,0039 0,0011

4,4 0,51 0,11 0,037 0,0090 0,0042 0,0012

4,6 0,55 0,12 0,040 0,010 0,0046 0,0013

4,8 0,60 0,13 0,043 0,011 0,0049 0,0014

5 0,64 0,14 0,046 0,011 0,0053 0,0015

5,2 0,69 0,15 0,050 0,012 0,0057 0,0016

5,4 0,74 0,16 0,053 0,013 0,0061 0,0017

5,6 0,79 0,17 0,057 0,014 0,0065 0,0019

5,8 0,84 0,18 0,060 0,015 0,0069 0,0020

6 0,89 0,19 0,064 0,016 0,0074 0,0021

6,2 0,95 0,20 0,068 0,017 0,0078 0,0022

6,4 1,00 0,21 0,072 0,018 0,0083 0,0024

6,6 1,06 0,23 0,076 0,019 0,0087 0,0025

6,8 1,12 0,24 0,080 0,020 0,0092 0,0026

7 1,18 0,25 0,085 0,021 0,010 0,0028

7,2 1,24 0,27 0,089 0,022 0,010 0,0029

7,4 1,30 0,28 0,094 0,023 0,011 0,0031

7,6 1,36 0,29 0,098 0,024 0,011 0,0032

7,8 1,43 0,31 0,10 0,025 0,012 0,0034

8 1,50 0,32 0,11 0,026 0,012 0,0035

8,2 1,56 0,34 0,11 0,028 0,013 0,0037

8,4 1,63 0,35 0,12 0,029 0,013 0,0039

8,6 1,70 0,37 0,12 0,030 0,014 0,0040

8,8 1,78 0,38 0,13 0,031 0,015 0,0042

9 1,85 0,40 0,13 0,033 0,015 0,0044

1,4 0,065

0

0

0

0

01

8,6 0,030

0

0

0

0

1

1

1

2

2

3

3

4

4

5

5

6

6

7

8

9

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

2

2

2

2

2

2

2

2

2

00

1 70 0 37 0 12

Page 106: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

106

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.5 Exemple de feuille de calcul

8.5.1 Schéma

Schématisation de l’installation (en perspective isométrique)

Indication de l’emplacement de chaque appareil et des points de

raccordement d’appareils futurs

Détermination par appareil de la consommation nominale en

m³/h

Indication de la longueur réelle (L) de chaque tronçon et de la

dénivellation des appareils par rapport au compteur (h).

8.5.2 Détermination de l’appareil le plus défavorisé

L’appareil le plus défavorisé est (perte de charge unitaire la plus

petite): ............................................................................................................................................

La perte de charge unitaire de référence applicable à toute l’installa-

tion est donc: ............................................ mbar/m.

Perspective isométrique

Tronçon(du comp-teur jusqu’à l’appareil)

h

m

h���..�0,046 (l)ou�0,048 (h)mbar

pmax (1) =1 + h���..ou1 – h���..mbar

LongueurL

m

Longueur fi ctiveL fi ct.L fi ct. = L���1,2 m

Perte de charge unitairepmax / L fi ct.

mbar/m

(1) Le signe est positif si l’appareil se trouve plus haut que le compteur.

Le signe est négatif si l’appareil se trouve plus bas que le compteur.

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107

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

8. EXEMPLES DE CALCUL D’UNE INSTALLATION INTÉRIEURE À BASSE PRESSION I

8.5.3 Détermination des diamètres des tuyaux

Déterminer le débit en m³/h dans chaque tronçon. Reporter

les résultats dans le tableau synoptique suivant (partie

«Détermination des diamètres»).

Pour chaque tronçon, déterminer le diamètre dans un des

tableaux ou des abaques, et le noter.

Calculer la perte de charge dans chaque tronçon («calcul de

contrôle»).

Détermination des diamètres

Calcul de contrôle

Tronçon Débit dans le tronçon

m3/h

Diamètre nominal DN

mm

(1)Perte de charge unitaire réelle

mbar/m

LongueurL

m

(2)Longueur fi ctiveL fi ct.= L���1,2

m

h

m

(3)h x…0,046(l)ou0,048(h)gain/perte par h

mbar

Perte de charge eff ective du tronçon a (1)

[(1)���(2)] – (3)ou[(1)���(2)] + (3)

mbar

(1) Si l’appareil est situé plus haut que le compteur, ∆h est positif et il s’agit d’une diminution de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] – (3).

Si l’appareil est situé plus bas que le compteur, ∆h est négatif et il s’agit d’une augmentation de la perte de charge.

Dès lors, la perte de charge eff ective = [(1) x (2)] + (3).

8.5.4 Vérifi cation de la perte de charge eff ective

jusqu’au robinet d’arrêt de chaque appareil

La perte de charge eff ective jusqu’au robinet d’arrêt de chaque

appareil = somme des pertes de charge eff ectives dans les diff érents

tronçons reliant le compteur à l’appareil.

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

… = … + … + … + … = … + … + … + … = … mbar

Si la somme pour un des appareils est plus grande que 1 mbar, il

faut une correction du diamètre de un ou de plusieurs tronçons. Si la

somme est plus petite, la solution est bonne.

On peut alors chercher la solution la plus économique pour chaque

tronçon.

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109

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE D’UNE TUYAUTERIE ALIMENTANT UN SEUL APPAREIL D’UTILISATION MTI

9.1 Objectif

Déterminer de façon simple le diamètre du tuyau au départ de la

distance entre le compteur et le robinet d’arrêt de l’appareil, pour

les 2 matériaux de la norme NBN D 51-003, un seul appareil étant

raccordé sur ce circuit:

acier,

cuivre:

9.2 Base

Le calcul est fait sous les conditions suivantes:

gaz naturel L et rendement de 90% de l’appareil: il en résulte que

pour des gaz naturel H, le diamètre sera légèrement surestimé

mais cette simplifi cation se justifi e parce qu’il n’a pas été tenu

compte des dénivellations;

pas de dénivellation entre le compteur gaz et l’appareil installé;

majoration de 20% de la distance réelle pour tenir compte des

accessoires (raccords, coudes, etc.);

perte de pression maximale admise: 1 mbar.

9.3 Utilisation du tableau

9.3.1 UNE SEULE tuyauterie sur UN SEUL appareil

Estimer la longueur réelle de la tuyauterie entre la sortie du

compteur et le robinet de l’appareil.

Dans la colonne correspondante du tableau (cuivre ou acier),

chercher la puissance de l’appareil (arrondir vers le haut si

nécessaire).

Lire le diamètre requis dans la colonne de gauche du tableau.

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE

D’UNE TUYAUTERIE ALIMENTANT UN SEUL

APPAREIL D’UTILISATION MTI

9 ANNEXE A

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE D’UNE TUYAUTERIE

ALIMENTANT UN SEUL APPAREIL D’UTILISATION MTI

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110

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE D’UNE TUYAUTERIE ALIMENTANT UN SEUL APPAREIL D’UTILISATION MTI

9.3.2 Ajouter UN appareil sur une installation existante

Procéder comme pour un seul appareil sur la tuyauterie, en

prenant la longueur totale entre la sortie du compteur et le

robinet d’arrêt du nouvel appareil.

Si le diamètre de la partie commune est inférieur au diamètre

résultant du tableau simplifi é, il y a lieu de procéder à un calcul

détaillé.

Tuyauteries gaz basse pression 20 & 25 mbar – selon RenouardDistance compteur – chaudière (m)

5 10 15 20 25 30 40 50 75 100� DN

Puissance (kW)

Cuivre

12/10 7 5 4 3 3 3 2 2 2 1

15/13 14 9 7 6 6 5 4 4 3 3

18/16 24 16 13 11 10 9 8 7 5 5

22/20 43 30 24 20 18 16 14 12 10 8

28/26 87 59 47 40 36 32 28 24 19 17

35/32 152 103 83 70 62 56 48 42 34 29

Acier

½” –DN 15 20 14 11 9 8 7 6 6 4 4

¾” – DN 20 51 35 28 24 21 19 16 14 11 10

1” – DN 25 87 59 47 40 36 32 28 24 19 17

1¼” – DN 32 172 117 93 80 70 64 54 45 38 33

1½” – DN 40 299 204 163 139 122 111 94 83 66 57

2” – DN 50 541 368 294 250 221 200 170 151 120 102

2½” – DN 65 1226 834 666 568 502 453 386 341 272 232

3” – DN 80 1901 1293 1032 880 777 702 599 529 422 360

4” – DN 100 3217 2189 1747 1489 1316 1189 1013 895 715 609

9. ANNEXE A: DÉTERMINATION DU DIAMÈTRE D’UNE TUYAUTERIE

ALIMENTANT UN SEUL APPAREIL D’UTILISATION MTI

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111

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

10. ANNEXE B: DÉBITS HORAIRES EN GAZ NATUREL MTI

10.1 Débit de gaz sur base de la puissance

nominale

Si le débit en m³/h n’est pas indiqué sur la plaque signalétique d’un

appareil, il peut être déterminé sur base de la puissance nominale de

l’appareil à l’aide du coeffi cient multiplicateur ci-dessous:

Puissance nominale de l’appareil enkW(*) kcal/h kcal/min

Coeffi cient multiplicateur

gaz de type L

0,13 0,000151 0,00907

Coeffi cient multiplicateur

gaz de type H

0,11 0,000128 0,00767

(*) voir la règle empirique pour la conversion de la puissance nominale en kW en le débit

en m³/h. Les valeurs dans le tableau ont été établies sur base de 1 kW = 860 kcal/h =

14,33 kcal/min.

Exemple: un appareil d’une puissance nominale de 24 kW ou

20 640 kcal/h ou 344 kcal/min:

débit pour le gaz L: 3,12 m³/h

débit pour le gaz H: 2,64 m³/h

10.2 Débit en gaz naturel de quelques appareils

d’utilisation

Les valeurs indiquées sont des valeurs moyennes et tiennent compte

d’un rendement moyen des appareils.

Appareils Débitgaz Lm3/h

Débitgaz Hm3/h

Réchaud (3,8 kW) 0,5 0,4

Cuisinière (11,5 kW) 1,2 à 1,7 1 à 1,4

Four (3,8 kW) 0,5 0,4

Radiateur et appareil de chauff age

(7 kW � 11kW)

0,9 à 1,4 0,8 à 1,2

Chauff e-eau jusqu'à 10,46 kW

(150 kcal/min ou 6 l/min) (*)

1,4 1,2

Chauff e-bain et générateur jusqu'à 24 kW

(325 kcal/min ou 13 l/min) (*)

3,1 2,6

10. ANNEXE B: DÉBITS HORAIRES EN GAZ

NATUREL MTI

10 ANNEXE B

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112

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

10. ANNEXE B: DÉBITS HORAIRES EN GAZ NATUREL MTI

Appareils Débitgaz Lm3/h

Débitgaz Hm3/h

Chauff e-bain et générateur jusqu'à 28 kW

(400 kcal/min ou 16 l/min) (*)

3,6 3,1

Chauff e-bain et générateur jusqu'à 45 kW

(650 kcal/min ou 26 l/min) (*)

5,9 5

Générateur 70 kW 9,1 7,7

Appareil de production d'eau chaude

à accumulation

(capacité 155 litres – 9,7 kW)

1,3 1,1

(*) Ancienne désignation usuelle des appareils instantanés de production d’eau chaude

(chauff e-eau et chauff e-bain) donnant le débit d’eau chaude par minute pour une élévation

de température de 25 °C.

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113

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

10. ANNEXE B: DÉBITS HORAIRES EN GAZ NATUREL MTI

Débit horaire en gaz naturel en fonction de la puissance

Puissance

kW

Débit

gaz L

m3/h

Débit

gaz H

m3/h

Puissance

kW

Débit

gaz L

m3/h

Débit

gaz H

m3/h

5 0,7 0,6 23 3 2,5

5,5 0,7 0,6 23,5 3,1 2,6

6 0,8 0,7 24 3,1 2,6

6,5 0,8 0,7 24,5 3,2 2,7

7 0,9 0,8 25 3,3 2,8

7,5 1 0,8 25,5 3,3 2,8

8 1 0,9 26 3,4 2,9

8,5 1,1 0,9 26,5 3,4 2,9

9 1,2 1 27 3,5 3

9,5 1,2 1 27,5 3,6 3

10 1,3 1,1 28 3,6 3,1

10,5 1,4 1,2 28,5 3,7 3,1

11 1,4 1,2 29 3,8 3,2

11,5 1,5 1,3 29,5 3,8 3,2

12 1,6 1,3 30 3,9 3,3

12,5 1,6 1,4 30,5 4 3,4

13 1,7 1,4 31 4 3,4

13,5 1,8 1,5 31,5 4,1 3,5

14 1,8 1,5 32 4,2 3,5

14,5 1,9 1,6 32,5 4,2 3,6

15 2 1,7 33 4,3 3,6

15,5 2 1,7 33,5 4,4 3,7

16 2,1 1,8 34 4,4 3,7

16,5 2,1 1,8 34,5 4,5 3,8

17 2,2 1,9 35 4,6 3,9

17,5 2,3 1,9 35,5 4,6 3,9

18 2,3 2 36 4,7 4

18,5 2,4 2 36,5 4,7 4

19 2,5 2,1 37 4,8 4,1

19,5 2,5 2,1 37,5 4,9 4,1

20 2,6 2,2 38 4,9 4,2

20,5 2,7 2,3 38,5 5 4,2

21 2,7 2,3 39 5 4,3

21,5 2,8 2,4 39,5 5,1 4,3

22 2,9 2,4 40 5,2 4,4

22,5 2,9 2,5

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115

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

11.1. Unités de longueur, surface et volume

m : unité de longueur

m2 : unité de surface

m3 : unité de volume ; m³ = 1000dm³ = 1000 l

mn3 : m³ normal = 1m³ à 0°C et 1013 mbar (1 atmosphère)

11.2 Pression

1 Pa = 1 N/m²

1 bar = 1.000 mbar

1 bar = 105 Pa =100.000 Pa

100 Pa = 1 mbar

1 atm (atmosphère) = 760 mmHg (colonne de mercure) =

1013 mbar = 1,013 bar

11.3 Température

K (Kelvin) : unité de température

°C (degré Celcius) : unité de température

273,15K = 0°C

373,15K = 100°C

11.4 Densité

Gaz naturel d = 0,62 à 0,64

Air d = 1

Propane d = 1,56

Butane d = 2,09

Page 116: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

116

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

11.5 Débit-volume

l/h litres par heure

m³/h mètres cube par heure

1 m³/h = 1 000 l/h

11.6 Symboles chimiques

C : carbone

CO : monoxyde de carbone

CO2 : dioxyde de carbone

CH4 : méthane (gaz naturel)

H2 : hydrogène

O2 : oxygène

H2O : eau (vapeur d'eau)

N2 : azote

NOx : oxydes d'azote

11.7 Abréviations / symboles

d : densité (d'un gaz); nombre sans dimension

A : surface

DN : diamètre nominal (toujours en mm)

L-gas : Gaz "Low" à bas pouvoir calorifi que, par ex. le gaz de

Slochteren

H-gas : Gaz "High" à haut pouvoir calorifi que, par ex. le gaz de la

Mer du Nord et du Qatar

HS : pouvoir calorifi que supérieur (s de supérieur)

Hi : pouvoir calorifi que inférieur (i de inférieur)

RHT : Résistance à Haute Température

(650 °C pour le gaz naturel)

GPL : Gaz de Pétrole Liquéfi é; le propane et le butane

commercial ou LPG (Liquefi ed Petroleum Gas

LEL : Low Explosion Limit = limite inférieure d'infl ammabilité

MOP : Maximum Operating Pressure =

pression maximale de service

VMC : Ventilation Mécanique Contrôlée

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117

MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

11.8 Energie / chaleur / combustion

1.8.1 Unités

J (Joule) : unité d'énergie, unité de quantité de chaleur;

multiple: 1 MJ = 1 000 kJ = 1 000 000 J

W (Watt) : unité de puissance; 1 W = 1 J/s; 1 kW = 1 000 W ;

1kW = 860 kcal/h

kWh (kilowattheure) : unité d'énergie;

1 kWh = 3,6 MJ; 1 MJ = 0,2778 kWh kWh/m³n : unité de

valeur énergétique d’un gaz (aussi MJ/ m³n)

KJ/kg chaleur de condensation ou chaleur d’évaporation de

l’eau à 273,15K (0°C), portée à 2 501,6 kJ/kg

Page 118: CONS Manuel Partie1 Gaznaturel FR 2012 HR for Web

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

NOTES

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MODULE 7 : VOLUME 1

CANALISATIONS DE

GAZ NATUREL

11. ANNEXE C: TERMES TECHNIQUES

rue Royale 132/5, 1000 Bruxelles

Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, sous quelque forme que ce soit, réservés pour tous les pays.

Les manuels ont été réalisés grâce à la contribution des organisations suivantes :

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MANUELS MODULAIRESCHAUFFAGE CENTRAL

1.1 Chauff age central: généralités et dessins techniques d'installations

1.2 Tuyaux: matériaux, façonnage, joints et fi xations

2.1 Transport de chaleur: pose de canalisations

2.2 Transport de chaleur: principe, protection et entretien de l'installation

2.3 Emission thermique: corps de chauff e et accessoires

3.1 Production de chaleur: chaudières de chauff age

3.2 Production de chaleur: accessoires d'installation et instructions de montage

7.1 Installations au gaz: canalisations de gaz naturel

7.2 Installations au gaz: combustion et appareils

7.3 Installations au gaz: annexes

Liste des manuels disponibles

Fonds de Formation professionnelle de la Construction