congres 2012 brazzaville

37
3èME CONGRèS FRANCO-PANAFRICAIN DE PATHOLOGIE VASCULAIRE « Pleins feux sur la Pathologie Vasculaire » BRAZZAVILLE DU 11 AU 13 OCTOBRE 2012 PALAIS DES CONGRèS DE BRAZZAVILLE

Upload: sfaangeiologie

Post on 03-Aug-2015

643 views

Category:

Documents


11 download

TRANSCRIPT

Page 1: Congres 2012 Brazzaville

3ème Congrès franCo-panafriCain de pathologie VasCUlaire

« pleins feux sur la pathologie Vasculaire »

BrazzaVille dU 11 aU 13 oCtoBre 2012palais des Congrès de BrazzaVille

Page 2: Congres 2012 Brazzaville

Chères et chers collègues et ami(e)s,

Les deux premières éditions du congrès franco-panafricain de pathologie vas-culaires ont eu lieu au Maroc et au Sénégal et couronné de succès. C’est pour s’inscrire dans cette dynamique que le Congo a accepté la lourde charge de l’organisation du 3e congrès qui vous ouvrira ses portes du 11 au 13 Octobre 2012 à Brazzaville. A cet effet, en ma qualité de Co-Président, j’ai grand plaisir à vous souhaiter la bienvenue à ce grand rendez-vous de la communauté francophone

Le choix du thème principal du congrès jette un éclairage sur la place de la pathologie vasculaire en Afrique, en vue de faire le point sur l’état de lieu des pathologies vasculaires et sur les avancées réalisées en la matière dans cette partie du monde, avec un retour d’expériences des uns et des autres. Ces ses-sions reflètent l’ambition de ces assises à savoir se rencontrer pour mieux échanger.

Ainsi, outre les plénières et les cas cliniques, des ateliers pratiques seront ac-cessibles à tous y compris les paramédicaux. A côté des spécialistes africains, du groupe de travail Cardio-Angiosphère du Congo, le réseau francophone dans les pays en voie de développement est représenté par ses experts dans plusieurs disciplines sous la houlette du Pr JP TOUBOUL dans un large éven-tail allant des maladies des vaisseaux du cou, du diabète et des maladies vei-neuses (M. PERRIN, M. CAZAUBON, C. HAMEL DESNOS, V. ARFI ; R. MOYOU MOGO, S. BALANDRA, F. LEMOIGNE , GANZONI ET SERGE MAKO)

Je formule les vœux d’une réussite de ce rendez-vous du donner et du recevoir ceci avec le soutien des autorités politiques du CONGO et à celui des indus-triels du médicament et d’autres personnalités qui souhaitent l’anonymat. Qu’ils en soient ici remerciés au nom de tous.

A tous, nous souhaitons bon congrès et bon séjour à Brazzaville la verte, ber-ceau de l’hospitalité et de la chaleur légendaire africaine.

Bon Congrès !

Dr Evariste BOUENIZABILA

Co-Président du Congrès

2

Page 3: Congres 2012 Brazzaville

Jeudi 11 octobreActivités / Sessions Thèmes

8h30 - 9h ACCUEIL DES PARTICIPANTS Enregistrement

9h - 9h30

INAUGURATION OFFICIELLE

Légitimité d’un Congrès sur les maladies vasculaires en Afrique : E. BOUENIZABILA (Congo)

La Coopération franco-panafricaine en médecine vasculaire : V.ARFI et R. MOYOU MOGO (France)

Allocution des Présidents du Congrès : PJ TOUBOUL et G. OKIEMI

Allocution du Ministre de la Santé et de la Population

9h30 - 9h45

FACTEURS DE RISQUE, DEPIS-TAGE ET PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES ATHEROMATEUSESPrésidents : Dr E. BOUENIZABILA et Pr PJ TOUBOULModérateur : J.L. NKOUA

Niveau des facteurs de risque cardiovasculaire à Brazzaville : G. KIMBALLY-KAKY (Congo)

9h45 - 10h Hypertension artérielle : aspects épidémiologiques et facteurs de risque cardiovasculaires associés à Brazza-ville : M. BAKOUASSAHOU

10h - 10h15 Bilan étiologique des accidents vasculaires cérébraux ischémiques au CHU de Brazzaville : à propos de 84 patients : LI ONDZE-KAFATA, M. OSSOU NGUIET, S. AMOUNIA, D. BANZOUZI, J.L. NKOUA (Congo),

10h15 - 10h30 Du dépistage précoce de l’athérosclérose carotidienne au bilan échographique d’un AIT : PJ TOUBOUL (France)

10h30 - 10h45 Apport de l’écho-Doppler vasculaire dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques à Brazzaville : MS IKAMA, B. NSITOU, M. OSSOU NGUIET, E.D. MATALI (Congo)

10H45 - 11h Discussion

11h - 11h30 PAUSE, VISITE DES EXPOSANTS ET DES COMMUNICATIONS AFFICHEES

11H30 - 11h45

ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRESPrésident : A. KANEModérateur : M. CAZAUBON (France)

rtériopathie oblitérante des membres inferieurs chez les personnes âgées de 65 ans et plus à Brazza-ville : T.R. GOMBE, A.F. B. LIBOKO, M. OSSOU NGUIET, D. BANZOUZI, A.M. MOUANGA, M. GUERCHET, P. LACROIX

11h45 - 12h Artériopathie oblitérante chronique des membres inferieurs : aspects épidémiologiques, diagnostiques et facteurs de risque à Lomé : S. BARAGOU, Y.M AFASSINOU, M. PIO, K. LANGUEDE, B. ATTA, E.G. AKUE, S. PESSINABA, K. YAYEHD, F. DAMOROU (Togo)

12h - 12h15 Prévalence des lésions artérielles périphériques chez le patient coronarien : J.B. ANZOUN-KAKOU (Côte d’Ivoire)

12h15 - 12h30 Dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inferieurs en population à Cotonou par mesure de l’IPS : M. HOUENASSI (Bénin)

12h30 - 12h45 Prévalence et déterminants de l’obésité viscérale et sous cutanée en résidence estudiantine de l’Université de Kinshasa : F. KINTOKI, G. LUFIAULUISU, J.R. MAKULO, A. LONGO, F. LEPIRA, B. LONGO (R.D. Congo)

12h45 - 13h Prévention primaire des maladies vasculaires artérielles en Afrique : A KANE (Sénégal)

13h - 13h15 Discussion

12h30 - 13h30 ATELIERS DE FORMATION PRATIQUE(sur inscription uniquement)

Echo Doppler cervical et périphérique : V ARFI et PJ TOUBOUL (France)

13h15 - 14h30 REPAS

Page 4: Congres 2012 Brazzaville

14h30 - 14h45

DIABETE ET MALADIES VASCULAIRESPrésident : G.A. PELOUZE (France)Modérateur : H.G. MONABEKA (Congo)

Rappel de l’épidémie de l’AOMI chez le diabétique : M. CAZAUBON et V. ARFI (France)

14h45 - 15h Le pied diabétique : E BOUENIZABILA, C. ELENGA BONGO (Congo)

15h - 15h15 Coopération médecin – radiologue et chirurgien vasculaire dans l’artériopathie diabétique : GA PELOUZE (France)

15h15 - 15h30 Prévalence des lésions athéromateuses au cours du diabète sucré à Brazzaville : MS IKAMA, B. NSITOU, E. BOUENIZABILA, H.G. MONABEKA

15h30 - 15h45 Diagnostic différentiel des ulcères de jambe chez le diabétique : N.A. KOKODE (Bénin)

15h45 - 16h Discussion

16h - 16h30 PAUSE, VISITE DES EXPOSANTS ET DES COMMUNICATIONS AFFICHEES

16h30 - 16h45

MALADIE VEINEUSE CHRONIQUEPrésidents : CL HAMEL DESNOS (France)M. FOKOU (Cameroun)Invité d’Honneur : Michel PERRIN (Lyon)

Lecture : de la nécessité d’un langage international précis en pathologie veineuse : M PERRIN (France)

16h45 - 17h Examen clinique et échographique des varices et choix du traitement : C. HAMEL DESNOS (France)

17h - 17h15 Diagnostic de l’ulcère veineux dans l’ulcère de jambe : M PERRIN (France)

17h15 - 17h30 Prise en charge de l’ulcère de jambe : l’expérience au Bénin : N.A KOKODE (Bénin)

17h30 - 17h45 Prix louis GERSON 2012 de la SFA : La compression au Sénégal : connaissances, attitudes et pratiques des médecins de Dakar sur la compression veineuse. Sib A E, Pessinaba S, Kafando H, Ngaïdé A A, Diack B, Mbaye A, Diagne-Sow, Kane M, Kane A (Sénégal)

17h45 - 18h Discussion

17h - 18h ATELIERS DE FORMATION PRATIQUE(sur inscription uniquement)

Echo Doppler cervical et périphérique : V. ARFI et P.J. TOUBOUL (France)

17h - 18h L’aorte abdominale : G.A. PELOUZE et M. CAZAUBONDiagnostique échographique : aorte et branches digestives : M. CAZAUBONVers une prise en charge optimale des anévrysmes de l’aorte abdominale : G.A. PELOUZE

Vendredi 12 octobre9h - 9h30 RESEAU AFRICAIN DE MEDECINE VASCULAIRE REUNION PILOTE : PROJET DE PROGRAMME D’ACTIVITE

PLACE DANS LE RESEAU FRANCOPHONE VASCULAIRE Coordination : Dr N.A. KOKODE (Bénin)

9h30 - 9h40

DRÉPANOCYTOSE ET MALADIES VASCULAIRESPrésident d’Honneur : A. ELIRA DOKEKIAS (Congo)Présidents : S. BALANDRA (France) et S. ATEGBO (Gabon)

Rôle du médecin neurovasculaire dans la drépanocytose: PJ TOUBOUL (France)

9h40 - 9h55 Crises vasculo-occlusives chez le drépanocytaire : S ATEGBO (Gabon)

9h55 - 10h10 Intérêt de l’ED trans-crânien dans la drépanocytose : S. BALANDRA (France)

10h10 - 10h25 Thromboses veineuses et drépanocytose : R. MOYOU MOGO (France)

10h25 - 10h40 Place de l’hydroxyurée dans la prévention des crises drépanocytaires : A. E. DOKEKIAS et Car-dio-angiosphère Congo

10h40 - 10h50 LDH marqueur biologique de la survenue des ulcères cutanés chez les sujets drépanocytaires : L. NGOLET, A. E. DOKEKIAS (Congo)

10h50 - 11h Discussion

Page 5: Congres 2012 Brazzaville

Vendredi 12 octobre suite11h - 11h30 PAUSE, VISITE DES EXPOSANTS ET DES COMMUNICATIONS AFFICHEES

11h30 - 11h45

MALADIES VASCULAIRES NON ATHEROMATEUSESPrésident : R. MOYOU MOGO (France)Modérateur : G. KIMBALLY-KAKY (Congo)

Maladie de Léo Buerger : diagnostic et traitement : R. MOYOU MOGO (France)

11h45 – 12h00 Maladie veineuse thrombo-embolique et infection à VIH : étude prospective à propos de 78 cas colligés à Dakar. Ad Kane, S Pessinaba, A Sanago, MB Ndiaye, A Mbaye, M Bodian, M Diao, M Sarr, A Kane, SA Ba

12h - 12h15 Infection à VIH et atteintes cardiovasculaires : étude de 230 cas dans deux hôpitaux publics de Lomé : N.W N’DA, K. YAYEHD, F. DAMOROU, S. PESSINABA, K. LANGUEDE, T. TCHE-ROU, S. BARAGOU, M. PIO, Y. AFASSINOU, E.G. AKUE, T.V. AMEDEGNATO (Togo)

12h15 - 12h30 Les anévrysmes artériels exceptionnels : à propos de 8 cas opérés au Cameroun : M FOUKOU (Cameroun)

12h30 - 12h45 Purpura vasculaire auto immun : a propos des 3 cas observés dans le Service Hématologie du CHUB avec revue de la littérature : A.E. DOKEKIAS, I. KOCKO, L. NGOLET, J. OKOUANGO, F.O. ATIPO (Congo)

12h45 - 13h Les traumatismes vasculaires périphériqueq en pratique civile : à propos de 41 lésions opé-rées au Cameroun : M. FOKOU, M.A. CHICOM, V.C. EYENGA, M.L. NGUIFO, B. NONGA, J. BAHEBECK, A. TEYANG, J.J. PAGBE (Cameroun)

13h - 13h30 Discussion et cas cliniques

13h30 - 14h30

14h30 - 14h45

MALADIE THROMBO-EMBO-LIQUE VEINEUSE Présidents : V. ARFI (France) et T. GOMBET (Congo)Modérateur :Richard BILECKOT (Congo)

Thrombose veineuse des membres inférieurs : à propos de 57 cas : G KIMBALLY KAKY (Congo)

14h45 - 15h L’embolie pulmonaire : premières données épidémiologiques, diagnostiques et thérapeu-tiques au Sénégal :A KANE (Sénégal)

15h - 15h15 Complications hémorragiques des anticoagulants au Burkina-Faso : N.V. YAMEOGO, G.R.C. MILLOGO, J.K. KOLOGO, D.G. MANDI, R.A. YAMEOGO, D.T. NAIBE, B.J.Y. TOGUYENI, A.K. SAMADOULOUGOU, P. ZABSONRE (Burkina-Faso)

15h15 - 15h30 Pratique de la prophylaxie de la maladie thromboembolique veineuse : enquête réalisée auprès des professionnels de santé de la ville de Ouagadougou : N.V. YAMEOGO, D.T. NAIBE, H. KABORE, R.A. YMEOGO, O. KABORE, M. NIONE, G.R.C. MILLOGO, J.K. KOLOGO, B.J.Y. TOGUYENI, A.K. SAMADOULOUGOU, P. ZABSONRE (Burkina-Faso)

15h30 - 15h45 La présence d’une élévation de la Protéine C réactive en présence d’une thrombose vei-neuse affirme-t-elle l’embolie pulmonaire ? M. HOUENASSI (Bénin)

15h45 - 16h30 Discussion

16h30 - 17h BILAN DE CES JOURNEES PAR LES PRESIDENTS

Page 6: Congres 2012 Brazzaville

Vendredi 12 octobre9h30 - 11h

ATELIERS PRATIQUES(sur inscription seulement)

Compression veineuse médicale : M. CAZAUBON et C.H. DES-NOS (France)

• Chez la femme enceinte• Dans la maladie veineuse chronique

112h - 13h Diagnostic clinique et para clinique des maladies vasculaires cérébrales et présentation des cas cliniques : P.J. TOUBOUL (France)

• Initiation à l’écho-Doppler veineux superficiel (C.H. DES-NOS)• Fabrication de la Mousse (S. MAKO)• Sclérothérapie échoguidée sur fantôme (P. DESNOS)

13h - 15h Prise en charge des varices : S. MAKO, C.H. DESNOS, P. DES-NOS (France) sous l’égide de Kreussler Pharma

15h30 - 16h30 Sevrage tabagique : R. MOYOU MOGO

Page 7: Congres 2012 Brazzaville

PRÉSIDENTS DU CONGRèS : PR PJ TOUBOUL (FRANCE) ET DR E. BOUENIZA-BILA (CONGO)

SECRÉTAIRE GLE : DR M. CAZAUBON

SECRÉTAIRES ADJOINTS : DR V ARFI (FRANCE) ET PR A KANE (SéNéGAL)

CONSEIL SCIENTIFIQUE

DR. R MOYOU MOGO PRÉSIDENT DU RÉSEAU FRANCOPHONE VASCULAIRE

PR M. BOUAYED (ALGéRIE) DR JL. GILLET (FRANCE) PR J. BUVAT (FRANCE)

DR M. PERRIN (FRANCE) PR S. KINGUE (CAMEROUN) DR C.HAMEL DESNOS (CAEN)

DR N A TAYéWO KOKODE (BéNIN) PR DAMOROU (TOGO) DR A. CORNU THENARD (PARIS)

MEMBRES DU COMITÉ D’ORGANISATION

DR S.A. BA (SéNéGAL) DR M NDIAYE (SéNéGAL) PR Y. MONKAM (CAMEROUN) DR M. SARR (SéNéGAL)

DR ADAMA KANE (SéNéGAL) DR M.OSSOU(CONGO) DR L.MOUSSE (BéNIN) PR S.PESSINABA (TOGO)

DR IGOR ONDZE (CONGO)

MEMBRES DU COMITÉ LOCAL D’ORGANISATION

PR G. OKIEMI (PRéSIDENT) PR T.GOMBET (VICE-PRéSIDENT) DR E.BOUENIZABILA (SECRéTAIRE GéNéRAL) DR IGOR ONDZE (SECRéTAIRE ADJOINT)

PR A. ELIRA PR E. MAKOSSO PR KIMBALLY KAKY PR A.MOYIKOUA PR R. BILECKOT PR HG MONABEKA

DR B.BANDZOUZI DAMBA DR ELENGA MBOLLA DR C. MAHOUNGOU DR M. OSSOU DR S.IKAMA DR N. LAMINI MR FRANC MPASSI

SOCIETES SCIENTIFIQUES REPRESENTEES

SOCIéTé MéDICALE DU CONGO

SOCIéTé CONGOLAISE D’ANESTHéSIE ET DE RéANIMATION

SOCIéTé CONGOLAISE DE CHIRURGIE

RéSEAU FRANCOPHONE VASCULAIRE

SOCIéTé FRANçAISE DE PHLéBOLOGIE

SOCIéTé FRANçAISE D’ANGIOLOGIE

SOCIéTé SéNéGALAISE DE CARDIOLOGIE

SOCIéTé DES CARDIOLOGUES DU TOGO

GROUPE CARDIO-ANGIOSPHèRE CONGO

ASSOCIATION DE CHIRURGIE VASCULAIRE D’ORAN

Page 8: Congres 2012 Brazzaville

JEUDI 11 OCTOBRE 8H30-9 H00 : ACCUEIL DES PARTICIPANTS

9 H00 : INAUGURATION OFFICIELLE DU CONGRES

Légitimité d’un Congrès sur les Maladies Vasculaires en Afrique E. BOUENIZABILA

La Coopération Franco-Panafricaine en Médecine Vasculaire V.ARFI et R. MOYOU MOGO

Allocution des Présidents du Congrès PJ TOUBOUL et G. OKIEMI

Allocution du Ministre de la Santé. S.E Pr G. MOYEN

9 H 30 -11H 00 : FACTEURS DE RISQUE, DEPISTAGE ET PRISE EN CHARGE DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES ATHÉROMA-TEUSES

SÉANCE CONJOINTE SFA ET CARDIO-ANGIOSPHERE (1ER PARTIE)

Objectifs : Epidémiologie des maladies cardiovasculaires, et particuliè-rement des maladies vasculaires cérébrales et artérielles périphériques. Insister sur le rôle du médecin cardiovasculaire pour le dépistage pré-coce et le diagnostic en ciblant sur l’accident vasculaire cérébral et l’ar-tériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI). Discuter de cas cliniques nécessitant les avis de tous les congressistes.

Présidents : E. BOUENIZABILA (Congo) / PJ TOUBOUL (France) ; Mo-dérateur : J.L NKOUA (Congo)

Niveau des facteurs de risque cardiovasculaire à Brazzaville. Gisèle KIMBALLY-KAKY(Congo) (15’)

Hypertension Artérielle : aspects épidémiologiques et facteurs de risque cardiovasculaires associés à Brazzaville M. Bakouassahou JK, Ikama MS, Mongo Ngamami S, Dilou Bassemouka L, Ondze Kafata

LI, Ellenga Mbolla B, Ekoba J, Gombet T, Kimbally Kaky G, Nkoua JL (Congo) (15’)

Bilan étiologique des accidents vasculaires cérébraux ischémiques au CHU de Brazzaville : à propos de 84 patients L I ONDZE-KAFATA, Dr Ossou-Nguiet Macaire, Dr Amounia salomon, Dr Damba Badzouzi, Pr Nkoua Jean Louis (Congo) (15’)

Du dépistage précoce de l’athérosclérose carotidienne au bilan écho-graphique d’un AIT PJ. TOUBOUL (France) (15’)

Apport de l’écho-Doppler vasculaire dans les accidents vasculaires cérébraux ischémiques à Brazzaville IKAMA MS, NSITOU B, OSSOU-NGUIET PM, MATALI Ed (Congo) (15’)

Discussion (15’)

11H00-11H30 : PAUSE, VISITE DES EXPOSANTS ET DES COMMUNI-CATIONS AFFICHEES

11H30-13H15 : ARTÉRIOPATHIE OBLITÉRANTE DES MEMBRES INFÉ-RIEURS ET MALADIES CARDIO-VASCULAIRES

SÉANCE CONJOINTE SFA ET CARDIO-ANGIOSPHERE (2ER PARTIE)

Président : A. KANE (Sénégal); Modérateur : M.CAZAUBON (France)

Artériopathie oblitérante des membres inférieurs chez les personnes âgées de 65 ans et plus à Brazzaville Gombet TR, Bolenga Liboko A.F, Ossou-Nguiet P.M, Bandzouzi-Ndamba B, Mouanga A.M, Guerchet M, Lacroix P (15’)

Artériopathie oblitérante chronique des membres inférieurs : aspects épidémiologiques, diagnostiques et facteurs de risque à Lomé. S Bara-gou, YM AFASSINOU, M Pio, K Languédé, B Atta, E Goeh-Akue, S Pessinaba, K Yayehd, F Damorou (Togo) (15’)

Prévalence des lésions artérielles périphériques chez le patient corona-

Page 9: Congres 2012 Brazzaville

rien JB ANZOUAN –KACOU (Côte d’Ivoire) (15’)

Dépistage de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs en po-pulation à Cotonou par mesure de l’IPS MARTIN HOUENASSI (Benin) (15’)

Prévalence et déterminants de l’Obésité viscérale et sous cutanée en résidence estudiantine de l’université de Kinshasa Kintoki Fabien, Lufiauluisu Guillit, Makulo Jean Robert, Longo Auguistin,Lepira Fran-çois, Longo Benjamin (République Démocratique du Congo ) (15’)

Prévention primaire des maladies vasculaires artérielles en Afrique A. KANE (Sénégal) (15)’

Discussion (15’)

13H15- 14H 30 REPAS

14H30-16H 00 DIABETE ET MALADIES VASCULAIRES

Objectifs : Prise en charge et complications de l’artériopathie chez les patients diabétiques.

Président : GA PELOUZE (France); Modérateur : H.G MONABEKA (Congo)

Rappel de l’épidémiologie de l’AOMI chez le diabétique M.CAZAUBON (France) et V.ARFI (France) (10’)

Le pied diabétique E.BOUENIZABILA, ELENGA BONGO C (Congo) (15’)

Coopération médecin – radiologue et chirurgien vasculaire dans l’arté-riopathie diabétique GA.PELOUZE (France) (20’)

Prévalence des lésions athéromateuses au cours du diabète sucré à Brazzaville IKAMA MS, NSITOU B, BOUENIZABILA E, MONABEKA HG (Congo) (15’)

Diagnostic Différentiel des ulcères de jambe chez le diabétique NA. KOKODE (Bénin) (15’)

Discussion (15’)

16H00-16 H 30 : PAUSE, VISITE DES EXPOSANTS ET DES COMMUNI-CATIONS AFFICHEES

16H30-18H15 MALADIE VEINEUSE CHRONIQUE

Objectifs : Pathologies fréquentes dans les « pays industrialisés » et dont la prévalence augmente en Afrique. Apporter les bases d’un lan-gage commun pour une prise en charge adaptée et efficace.

Présidents : Cl. HAMEL DESNOS (France) et M.FOKOU (Cameroun)

Invité d’Honneur : Michel PERRIN (Lyon)

Lecture : De la nécessité d’un langage international précis en patholo-gie veineuse M.PERRIN (15’)

Examen clinique et échographique des varices et choix du traitement C. HAMEL DESNOS (France) (15’)

Diagnostic de l’ulcère veineux dans l’ulcère de jambe M.PERRIN (15’)

Prise en charge de l’ulcère de jambe : l’expérience au bénin N.ANGE TOKODE (15’)

Prix Louis GERSON 2012 de la SFA : La compression au Sénégal : connaissances, attitudes et pratiques des médecins de Dakar sur la compression veineuse. Sib A E, Pessinaba S, Kafando H, Ngaïdé A A, Diack B, Mbaye A, Diagne-Sow, Kane M, Kane A (Sénégal) (15’)

Discussion (15’)

Page 10: Congres 2012 Brazzaville

VENDREDI 12 OCTOBRE 9H00- 9H 30 RÉSEAU AFRICAIN DE MÉDECINE VASCULAIRE

REUNION PILOTE : PROJET DE PROGRAMME D’ACTIVITE PLACE DANS LE RESEAU FRANCOPHONE VASCULAIRE ; COORDINATION : Dr NA. KOKODE (Benin)

9 H 30- 11H 00 : DRÉPANOCYTOSE ET MALADIES VASCULAIRES

Objectifs : Maladie du « contenu sanguin » avec des conséquences importantes sur les vaisseaux dans toutes leurs localisations et à tout âge. Cette maladie doit être mieux connue des médecins cardiovascu-laires afin d’optimiser la prise en charge.

Président d’Honneur : A. ELIRA DOKEKIAS (Congo)

Présidents : S.BALANDRA (France) et S.ATEGBO (Gabon)

Rôle du médecin neurovasculaire dans la drépanocytose PJ. TOUBOUL (France) (10’)

Crises vasculo-occlusives chez le drépanocytaire S.ATEGBO (Gabon) (15’)

Intérêt de l’ED trans-crânien dans la drépanocytose S. BALANDRA (France) (15’)

Thromboses veineuses et drépanocytose R.MOYOU MOGO (France) (15’)

Place de l’hydroxyurée dans la prévention des crises drépanocytaires E. DOKEKIAS (Congo) (15’)

LDH marqueur biologique de la survenue des ulcères cutanés chez les sujets drépanocytaires. LNgolet, DOKEKIAS E (Congo) (10’)

Discussion (10’)

11H00-11H30 PAUSE ET VISITE DES COMMUNICATIONS AFFICHEES

11H30-13H30 MALADIES VASCULAIRES NON ATHEROMATEUSES

Objectifs : Les maladies vasculaires inflammatoires sont fré-quentes dans les pays du Maghreb, mais considérées comme rares en Afrique Noire : est-ce un mythe ou une réalité ? La prévalence de l’infection à HIV en Afrique est par contre, bien connue, alors que les conséquences vasculaires le sont moins ainsi que leur diagnostic et leur prise en charge.

Président : R.MOYOU MOGO (France); Modérateur : G.KIMBALLY-KAKY (Congo)

Maladie de Léo Buerger : Diagnostic et traitement R.MOYOU MOGO (France) (15’)

Maladie veineuse thrombo-embolique et infection à VIH : étude pros-pective à propos de 78 cas colligés à Dakar. Ad. KANE, S. PESSINABA, A. SANOGO, M.B. NDIAYE, A. MBAYE, M. BODIAN, M. DIAO, M SARR, A. KANE, SA. BA. (Sénégal) (15’)

Infection par le VIH et Atteintes Cardiovasculaires : étude de 230 cas dans deux hôpitaux publics de Lomé. N.W. N’DA, K. YAYEHD, F. DAMOROU, S. PESSINABA, K.LANGUEDE, T. TCHEROU, S. BARAGOU, M. PIO, Y. AFASSINOU, E.GOEH- AKUE, T.V. AMEDEGNATO. (Togo) (15’)

Les anévrysmes artériels exceptionnels : à propos de 8 cas opérés au Cameroun. M.FOKOU (Cameroun) (15’)

Purpura vasculaire auto immun : A propos de 3 cas observés dans le service hématologie du CHUB avec revue de la littérature A. ELIRA DOKEKIAS, I. KOCKO, L. NGOLET, J. OKOUANGO NGUE-LONGO, F.O ATIPO TSIBA (Congo) (15’)

Les traumatismes vasculaires périphériques en pratique civile : à pro-pose de 41 lésions opérées au Cameroun. FOKOU M, CHICHOM MA, EYENGA VC, NGUIFO ML, NGO NONGA B,

Page 11: Congres 2012 Brazzaville

BAHEBECK J, TEYANG A, PAGBE JJ.(Cameroun) ( 15’) Discussion et cas cliniques ( 30’)

13H30-14H30: PAUSE REPAS

14H30-16H15: MALADIE THROMBO EMBOLIQUE VEINEUSE (MTEV)

Objectifs : Mieux faire connaître cette pathologie de mieux en mieux et de plus en plus diagnostiquée, en insistant sur les méthodes de dia-gnostic clinique, para clinique et le traitement.

Présidents : V ARFI France) et T. GOMBET (Congo); Modérateur : R. BILECKOT (Congo)

Thrombose veineuse des membres inférieurs à propos de 57 cas. G.KIMBALLY KAKY (Congo) (15’)

L’embolie pulmonaire : premières données épidémioogiques, diagnos-tiques et thérapeutiques au Sénégal. A.KANE (Sénégal) (15’)

Complications hémorragiques des anticoagulants au Burkina Faso N. V. YAMEOGO, G. R. C. MILLOGO, K. J. KOLOGO, D. G. MANDI, R. A YAMEOGO., D. T. NAÏBE, B. J. Y. TOGUYENI, A. K. SAMADOULOUGOU, P. ZABSONRE (Burkina Faso) (15’)

Pratique de la prophylaxie de la maladie thromboembolique veineuse : enquête réalisée auprès des professionnels de santé de la ville de Oua-gadougou N.V. YAMEOGO, D.T. NAIBE, H. KABORE, R.A.YMEOGO, O. KABORE, M. NIAONE, G.R.C. MILLOGO, J.K. KOLOGO, B.J.Y. TOGUYENI, A.K. SAMADOULOUGOU, P. ZABSONRE (Burkina Faso) (15’)

La présence d’une élévation de la Protéine C réactive en présence d’une thrombose veineuse affirme-t-elle l’embolie pulmonaire ? Martin HOUENASSI (Bénin) (15’) Discussion (30’)

16H30- 17H00 / LE BILAN DE CES JOURNEES PAR LES PRESIDENTS

A l’issue des différentes séances des bulletins d’estimation seront distribués (….. et de conseils pour les années à venir). Résultats des avis lors de cette séance de clôture.

ATELIERS TOUTE LA JOURNÉE (SUR INSCRIPTION

Page 12: Congres 2012 Brazzaville

COMMUNICATIONS AFFICHEES Maladie de Takayasu : Apport de l’échographie-Doppler à Brazzaville. Ondze -Kafata LI*, Ossil –Ampion*, Missontsa M*, Ekoba J*, Gombet TR**, Kimbally Kaky G*, Nkoua JL*. (Congo)

Corrélation entre l’homocystéinémie et les thromboses veineuses chez les patients noirs : étude cas-contrôle». Dr Komlavi YAYEHD (Lomé Togo).

Dissection aortique : apport de l’Echographie Doppler. Ondze-Kafata LI, Etroubeka JG, Gombet TR, Dilou-Bassemouka L, Bianza JR, Amou-nya-Zobo S, Gankama T, Ekoba J, Kimbally-Kaky G (Congo)

Complications des fistules artério-veineuses dans le cadre de l’hémo-dialyse : une étude sur 8 années. Fokou M, Teyang A, Ashutantantg G, Kaze F, Eyenga VC, Chichom Mefire A, Fru Angawafo ( Cameroun)

LISTE DES ABSTRACTS1- NIVEAU DES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES A BRAZZA-VILLE

2-HYPERTENSION ARTERIELLE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET FAC-TEURS DE RISQUE CARDIOVASCULARES ASSOCIES A BRAZZAVILLE

3- BILAN ETIOLOGIQUE DES ACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX ISCHEMIQUES A BRAZZAVILLE: A PROPOS DE 84 PATIENTS

4- DU DEPISTAGE PRECOCE DE L’ATHEROSCLEROSE CAROTIDIENNE AU BILAN ECHOGRAPHIQUE D’UN AIT

5- APPORT DE L’ECHO-DOPPLER VASCULAIRE DANS LES ACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX ISCHEMIQUES A BRAZZAVILLE

6- ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS CHEZ LES PERSONNES AGEES DE 65 ANS ET PANS ET PLUS A BRAZZAVILLE

7- ARTERIOPATHIE OBLITERANTE CHRONIQUE DES MEMBRES INFE-RIEURS : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET FACTEURS DE RISQUE A LOME.

8- PREVALENCE DES LESIONS ARTERIELLES PERIPHERIQUES CHEZ LE PATIENT CORONARIEN

9- DEPISTAGE EN POPULATION DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS (AOMI) PAR LA MESURE DE L’INDEX DE PRESSION SYSTOLIQUE(IPS) A LA CHEVILLE DANS LA VILLE DE COTONOU

10- PREVALENCE ET DETERMINANTS DE L’OBESITE VISCERALE ET SOUS CUTANEE EN RESIDENCE ESTUDIANTINE DE L’UNIVERSITE DE KINSHA-SA

11- RAPPEL DE L’EPIDEMIOLOGIE DE L’AOMI CHEZ LE DIABETIQUE

12- PREVALENCE DES LESIONS ATHEROMATEUSES AU COURS DU DIA-BETE SUCRE A BRAZZAVILLE

13- DE LA NECESSITE D’UN LANGAGE UNIVERSEL PRECIS EN PATHOLOGIE VEINEUSE

14- EXAMEN CLINIQUE ET ECHO-DOPPLER DES VARICES ET CHOIX DU

Page 13: Congres 2012 Brazzaville

TRAITEMENT

15- PLACE DE LA CHIRURGIE DANS LE TRAITEMENT DES ULCERES VEI-NEUX (C5-6)

16- PRISE EN CHARGE DE L’ULCERE VEINEUX DES MEMBRES INFERIEUR: PLACE DU TRAITEMENT LOCAL DANS LA CICATRISATION.

17- ECHODOPPLER TRANSCRANIEN ET DREPANOCYTOSE

18- LDH MARQUEUR BIOLOGIQUE DE LA SURVENUE DES ULCERES CUTANES CHEZ LES SUJETS DREPANOCYTAIRES

19- INFECTION PAR LE VIH ET ATTEINTES CARDIOVASCULAIRES : ETUDE DE 230 CAS DANS DEUX HOPITAUX PUBLICS DE LOME

20- LES ANÉVRISMES ARTÉRIELS EXCEPTIONNELS: À PROPOS DE 8 CAS OPèRèS AU CAMEROUN 21- LES TRAUMATISMES VASCULAIRES PÉRI-PHÉRIQUES EN PRATIQUE CIVILE: À PROPOS DE 41 LÉSIONS OPÉRÉES AU CAMEROUN

22- THROMBOSE VEINEUSE DES MEMBRES INFERIEURS : A PROPOS DE 57 CAS

23- COMPLICATIONS HEMORRAGIQUES DES ANTICOAGULANTS AU BUR-KINA FASO

24- PRATIQUE DE LA PROPHYLAXIE DE LA MALADIE THROMBOEMBO-LIQUE VEINEUSE : ENQUETE REALISEE AUPRES DES PROFESSIONNELS DE SANTE DE LA VILLE DE OUAGADOUGOU

25- L’ELEVATION DE TAUX PLASMATIQUE DE LA PROTEINE C REACTIVE CHEZ UN PORTEUR DE THROMBOSE VEINEUSE AFFIRME T ELLE LA PRE-SENCE D’ UNE EMBOLIE PULMONAIRE ?

26- MALADIE DE TAKAYASU : APPORT DE L’ECHOGRAPHIE DOPPLER A BRAZZAVILLE

27- CORRÉLATION ENTRE L’HOMOCYSTÉINÉMIE ET LES THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES CHEZ LES PATIENTS NOIRS

28- DISSECTION AORTIQUE : APPORT DE L’ECHOGRAPHIE DOPPLER

29- COMPLICATIONS OF ARTERIOVEINOUS FISTULA FOR HEMODIALYSIS:

A EIGHT YEAR STUDY

30- EXPLORATION ECHO-DOPPLER DE L’AORTE ABDOMINALE ET DE SES BRANCHES

31-PRÉVENTION PRIMAIRE DES MALADIES VASCULAIRES ARTÉRIELLES EN AFRIQUE : A KANE (SÉNÉGAL) *

32-LE PIED DIABETIQUE *

33-COOPERATION MEDECIN – RADIOLOGUE ET CHIRURGIEN VASCULAIRE DANS L’ARTERIOPATHIE DIABETIQUE *

34-DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DES ULCERES DE JAMBE CHEZ LE DIABE-TIQUE : N.A. KOKODE (BENIN)*

35-LA COMPRESSION AU SENEGAL : CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DES MEDECINS DE DAKAR SUR LA COMPRESSION VEI-NEUSE. *

36- ROLE DU MEDECIN NEUROVASCULAIRE DANS LA DREPANOCYTOSE*

37- CRISES VASCULO-OCCLUSIVES CHEZ LE DREPANOCYTAIRE *

38- THROMBOSES VEINEUSES ET DREPANOCYTOSER. *

39- PLACE DE L’HYDROXYUREE DANS LA PREVENTION DES CRISES DRE-PANOCYTAIRES *

40- MALADIE DE LEO BUERGER : DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT *

41- MALADIE VEINEUSE THROMBO-EMBOLIQUE ET INFECTION A VIH : ETUDE PROSPECTIVE A PROPOS DE 78 CAS COLLIGES A DAKAR. *

42- PURPURA VASCULAIRE AUTO IMMUN : A PROPOS DES 3 CAS OB-SERVES DANS LE SERVICE HEMATOLOGIE DU CHUB AVEC REVUE DE LA LITTERATURE *

43- L’EMBOLIE PULMONAIRE : PREMIERES DONNEES EPIDEMIOLO-

GIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES AU SENEGAL *

* Textes disponibles au congrès

Page 14: Congres 2012 Brazzaville

NIVEAU DES FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES A BRAZZAVILLE

Kimbally Kaky G1, Mongo Ngamami S1, Loemba Mavoungou C2, Gombet T3, Ikama MS1, Ellenga-Mbolla B3, Dilou Bassemouka L1, Ekoba J1, Ondze Kafata LI1, Nzoutani L4, Nkoua JL1, Bouramoué C1.

1 Service de cardiologie et médecine interne, de Brazzaville. 2 Service de médecine Hôpital Général de Loandjili, Pointe Noire. 3 Service des urgences : CHU 4 OMS Congo

RESUME

Objectifs : Etudier la prévalence des facteurs de risque cardiovasculaires à Brazzaville et leur distribution selon le sexe et l’âge.

Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une enquête de terrain de type commu-nautaire menée selon l’approche STEPwise de l’OMS en mai 2004 à Brazza-ville. L’étude a porté sur : la consommation de tabac, l’obésité (Indice de Masse Corporelle ≥ 30 kg /m2 et l’hypertension artérielle définie par une pression arté-rielle ≥ 140/90 mm Hg. L’échantillon calculé était de 2100 sujets, et le sondage aléatoire. L’âge cible était compris entre 25 et 64 ans. La saisie et l’analyse des données ont été faites à l’aide du logiciel Epi-info 6.04c, la différence était significative pour p<0,05.

Résultats : Le nombre d’enquêtés était de 2095 pour les données de l’interro-gatoire. Les mesures anthropométriques ont été faites chez 2079 personnes. La pression artérielle était mesurée à 2040 sujets. La prévalence globale de la consommation de tabac était à 14,4%. La consommation quotidienne était à 51,5% chez les hommes et 3% chez les femmes, p<0,05. Chez les 25-34 ans, les fumeurs représentaient 53,2%. L’obésité était retrouvée chez 8,6% des en-quêtés répartis en 85,4% de femmes et 14,6% d’hommes, p<0,05. La pression artérielle moyenne était à 129,6 mm Hg pour la systolique et 84,3 mm Hg pour la diastolique. La prévalence de l’hypertension artérielle était à 32,5%. Elle aug-mentait avec l’âge et prédominait chez les personnes sans niveau d’instruc-tion et chez les chômeurs.

Conclusion : Le niveau des facteurs de risque cardiovasculaire est élevé à Brazzaville. Ce travail préliminaire utile aux décideurs, devrait être poursuivi au niveau national concernant l’ensemble des facteurs de risque cardiovascu-laire, et incluant les populations des autres groupes d’âge.

HYPERTENSION ARTERIELLE : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULARES ASSOCIES A

BRAZZAVILLE

Makani Bakouassahou JK*, Ikama MS*, Mongo Ngamami S*, Dilou Basse-mouka L*, Ondze Kafata LI*, Ellenga Mbolla B**, Ekoba J*, Gombet T**, Kim-bally Kaky G* Nkoua JL*.

RESUME

But : présenter le profil épidémiologique de l’hypertendu hospitalisé et réperto-rier les facteurs de risque cardiovasculaire associés

Méthodes et malades : une étude prospective et transversale, a été réalisée dans le Service de Cardiologie et Médecine interne au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville. Elle a concerné 99 des 110 hypertendus admis entre le premier janvier et le 30 juin 2009. L’hypertension artérielle a été défi-nie par une pression artérielle supérieure ou égale à 140/90 mm Hg ou par la notion de prise d’un antihypertenseur. Le logiciel Epi Info 3.5.1 a été utilisé pour l’analyse. La différence était significative, pour p< 0,05.

Résultats : la fréquence était de 42% et l’âge moyen des malades de 60,1±3,3 ans. Il y avait 61,6% de femmes et 38,4% d’hommes. Quatre vingt sept malades résidaient à Brazzaville, 12 étaient référés des hôpitaux régionaux. Les sans profession représentaient 47,5%, les fonctionnaires 22,2%, les employés du privé 15,2%, les retraités 9,1%. L’affection était connue chez 87,9% des ma-lades (ancienneté moyenne de 7,2 ± 6,7 ans, extrêmes : 2 mois et 37 ans) et traitée chez trois quart d’entre eux. L’hypertension artérielle était sévère dans 67,7% des cas. Les facteurs de risque cardiovasculaire non modifiables asso-ciés étaient : l’âge (50%), les antécédents familiaux de maladies cardiovascu-laires (7,1%) ; les modifiables s’observaient comme suit : la sédentarité (74,7%), l’hypercholestérolémie (36,4%), l’obésité abdominale (35,4%), l’obésité sta-turo-pondérale (23,2%), la consommation de tabac (10,1%), le diabète (9,1%). Le risque cardiovasculaire global était très élevé dans 72,7% de cas.

Conclusion : il ressort de ce travail que l’hypertension artérielle est fréquente et concerne les citadins et ruraux de toute couche sociale. Le niveau des facteurs de risque cardiovasculaire associés est élevé. Par conséquent, un accent doit être mis sur les axes visant à la prévention primaire tant au niveau individuel que communautaire.

Mots clés : hypertension artérielle, épidémiologie, facteurs de risque cardio-vasculaire, Brazzaville.

*Service de Cardiologie et Médecine interne, CHU de Brazzaville. Congo ** Service des Urgences

Page 15: Congres 2012 Brazzaville

BILAN ETIOLOGIQUE DES ACCIDENTS VASCULAIRES CERE-BRAUX ISCHEMIQUES A BRAZZAVILLE: A PROPOS DE 84

PATIENTS

OndzeKafata LI, Ossou-Nguiet M, Amounya-Zobo S, Matongo R, Gankama T, Bandzouzi-Ndamba B, Kimbally-Kaky G, Nkoua JL

RESUME

Objectif : décrire les caractéristiques cliniques et déterminer les étiologies des accidents vasculaires cérébraux ischémiques chez les patients pris en charge au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville.

Méthodologie : c’est une étude prospective et descriptive, réalisée dans le ser-vice de neurologie du centre hospitalier et universitaire de Brazzaville portant sur 84 patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques docu-mentés au scanner cérébral entre Septembre 2011 et juin 2012.Il a été réalisé un bilan comportant un électrocardiogramme (ECG), une échographie doppler cardiaque transthoracique (ETT), échographie doppler des troncs supra-aor-tiques ainsi qu’un Holter ECG ou ECG ambulatoire des 24 heures.

Résultats : L’âge moyen des patients était de 60,61±12,72 ans avec les ex-trêmes allant de 20 à 85 ans. Il existait une prédominance masculine avec 53(63,86%) hommes versus 30(36.14%)femmes.La taille moyenne était de 166,71±8,22 centimètres avec les extrêmes allant de 149 à 185 centimètres, le poids moyen à 74,95±13,65 kilogrammes(Kg) avec un minimum de 40kg, maxi-mum de 105Kg et un index de masse corporel moyen à 26,97±4,62 avec les extrêmes allant de 15,62 à 35,29. On notait 22,62% d’obèse, 19,04% de pa-tients en surpoids. L’hypertension artérielle était retrouvée chez 53,66% des patients, le diabète sucré chez 16,67% des malades alors que la dyslipidémie et le tabagisme étaient dans une proportion de 7,14% et 2,38% respectivement. A l’ECG, la fréquence moyenne était de 78,76±14,20 battements par minute avec un minimum à 46 et un maximum à 114 au repos. Tous les patients étaient en rythme sinusal. L’hypertrophie ventriculaire gauche était présente chez 20,45% des patients, hypertrophie ventriculaire droite chez 2,27% des ma-lades. Les proportions du bloc de branche gauche, du bloc de branche droit et du bloc incomplet droit étaient chacune de 2,27%. L’hémibloc antérieur gauche était présent chez 11.3% des malades, alors que le bloc auriculo-ventriculaire et le bloc sino-auriculaire étaient retrouvés à une proportion de 2,27% chacune. L’hypertrophie auriculaire gauche était présente chez 18,18% des patients, on avait retrouvé des extrasystoles ventriculaires chez 6,82% des malades. Les séquelles d’infarctus étaient présentes chez 6,82% des patients, alors que les signes électriques d’ischémie myocardique étaient observés chez 18,18% des malades, se répartissant comme suite : 4,55% d’ischémie antérieure étendue, 4,55% d’ischémie inférolatérale, 2,27% d’ischémie inférieure, 2,27% d’ischémie antéroseptale et 4,55% d’ischémie latérale. A l’ETT, la fraction d’éjection ven-triculaire gauche moyenne était de 68,58±10,35% avec les extrêmes de 24,00%

à 85,70%, on retrouvait 4(4,65%) patients avec dysfonction ventriculaire gauche de type systolique. Le diamètre télédiastolique du ventricule gauche moyen était de 48,21±5,70 millimètres. La masse ventriculaire moyenne était de 90,66±20,20g/m2avec 14,28% d’hypertrophie ventriculaire gauche. L’ETT a permis de mettre en évidence 6(10,91%) cardiopathies ischémiques, 1(1,82%) cardiomyopathies dilatées hypokinétiques, 1(1,82%) de cœur pulmonaire aigu post-embolique, 1(1,82%) rétrécissement mitral serré, 1(1,82%) thrombus api-cal, ce qui faisait une proportion de 16,37% de cardiopathies potentiellement emboligènes.A l’échographie doppler des supra-aortiques, on avait retrouvé 18(33,33%) patients avec des plaques athéromateuses potentiellement embo-ligènes reparties comme suite : tronc artériel brachiocéphalique 1(1,85%), ca-rotide commune droite 7(8,43%), carotide commune gauche 7(8,43%), bulbe carotidien droit 4(4,82%), bulbe carotidien gauche 2(2,41%), carotide interne droite 2(2,41%), carotide interne gauche 2 (2,41%) et vertébrale gauche 1(1,85%). L’épaisseur intima média (EIM) moyenne était de 8,12±2,31 millimètres dont 20(24,10%) patients avec EIM pathologiques. L’Holter ECG avait permis de mettre en évidence 7(8,64%) fibrillations auriculaires, 1(1,23%) flutter atrial, 14(16,47%) salves de tachycardie supraventriculaire, 3(3,53%) tachycardie ven-triculaire et 2(2,35%) pauses significatives, ce qui aboutissait à une proportion de 19,75% d’examens pathologiques pouvant expliquer un accident vasculaire cérébral ischémique.

Conclusion : L’accident vasculaire cérébral ischémique est une pathologie grave engageant le pronostic vital et fonctionnel du patient. Il requiert un bilan étiologique comportant, outre le bilan biologique usuel, un ECG, une échogra-phie cardiaque au mieux transoesophagienne, une échographie doppler des troncs supra-aortiques et un Holter ECG afin d’adapter le traitement préventif pour éviter la récidive qui serait fatale.

Mots clés : Accident vasculaire cérébral, bilan étiologique, électrocardio-gramme, échographie doppler cardiaque, échographie doppler des trons su-pra-aortiques, Holter ECG

Page 16: Congres 2012 Brazzaville

DU DEPISTAGE PRECOCE DE L’ATHEROSCLEROSE CAROTI-DIENNE AU BILAN ECHOGRAPHIQUE D’UN AIT

Pr P-J TOUBOUL Neurologie Vasculaire Hôpital Bichat Paris [email protected]

RESUME

Les progrès de l’imagerie vasculaire ont permis d’apporter une contribution majeure à la prévention et au diagnostic étiologique des accidents vasculaires cérébraux.

La maladie athéroscléreuse s’installe insidieusement sur une durée allant de 30 à 50 ans ou elle reste silencieuse. Le premier stade est une simple infiltra-tion lipidique des parois artérielles qui évolue presque inexorablement vers la formation de plaques représentant des lésions localisées susceptibles de complications imprévisibles.

Les plaques athéroscléreuses peuvent rester composées d’une structure lipi-dique stable bien circonscrite du côté luminal par une chape fibreuse « protec-trice » sans altération de l’endothélium.

Les complications à risque sont l’hémorragie intra plaque, l’ulcération et la croissance du degré d’obstruction artérielle.

Selon que l’on s’adresse à la prévention primaire ou secondaire l’échographie artérielle fournit des informations cruciales pour chaque individu.

La mesure de l’épaisseur de paroi et la recherche de plaques carotides ou fé-morales est une composante utile à l’évaluation du risque cardio vasculaire individuel. Des valeurs de référence existent dans de nombreux pays permet-tant d’évaluer ce risque en fonction de l’âge et du sexe.

Tout différent est le bilan vasculaire du patient ayant présenté un accident is-chémique transitoire à la recherche d’une cause potentielle à cet évènement.

Il doit comprendre l’évaluation hémodynamique (Doppler continu et ou pulsé) et morphologique ( écho doppler couleur- énergie- harmonique ) des troncs supra aortiques.

Cette évaluation permet de détecter la présence de plaques, sténoses ou oc-clusion carotides ou vertébrales et d’en évaluer la sévérité. Plus rarement des causes non athéroscléreuses telles que les dissections, une maladie inflam-matoire ou un glomus carotide seront retrouvés.

Le doppler transcrânien doit faire partie de ce bilan car il permet le diagnostic des lésions intra -crâniennes qui sont présentes dans 10% des patients vascu-laires et jouent un rôle important dans les indications de la chirurgie carotide extra crânienne.

APPORT DE L’ECHO-DOPPLER VASCULAIRE DANS LES ACCIDENTS VASCULAIRES CEREBRAUX ISCHEMIQUES A

BRAZZAVILLE.

IKAMA MS, NSITOU B, OSSOU-NGUIET PM, MATALI Ed.

RESUME

But : Déterminer la prévalence des lésions carotidiennes au cours des acci-dents vasculaires cérébraux ischémiques.

Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive, menée à Brazzaville entre janvier 2011 et juin 2012 (soit 18 mois). Elle a porté sur une sé-rie consécutive de 73 patients victimes d’un accident vasculaire cérébral isché-mique transitoire ou constitué, documenté par un scanner cérébral. Tous ces patients ont bénéficié d’un écho-Doppler des troncs supra-aortiques, réalisé dans le cadre de la recherche étiologique. L’examen a consisté en la recherche de plaques d’athérome, d’une infiltration pariétale par la mesure de l’épaisseur intima-média (IMT), de sténose ou d’occlusion carotidienne.

Résultats : Il s’agissait de 49 hommes (67%) et 24 femmes (33%), âgés en moyenne de 58,7 ± 11,8 ans (extrêmes : 38 et 86 ans). L’accident vasculaire était transitoire chez 11 patients (15%) et constitué chez 62 (85%). Les princi-paux facteurs de risque vasculaires identifiés étaient une hypertension arté-rielle connue et traitée dans 66 cas (90,4%), une dyslipidémie dans 16 cas (22%), un diabète sucré dans 9 cas (12,3%), et un tabagisme dans 5 cas (6,8%), avec un taux de cumul de 2,5 facteurs par individu. L’écho-Doppler des troncs supra-aortiques, normal chez 44 patients (60,3%) était pathologique chez les 29 autres (39,7%). Les principales anomalies mises en évidence étaient une plaque non sténosante dans 10 cas (13,7%), une infiltration pariétale dans 19 cas (26%) avec un IMT moyen de 0,86 ± 0,11 mm à gauche et 0,83 ± 0,11 mm à droite (extrêmes : 0,51 et 1,2 mm). Deux cas de sténose modérée étaient notés respectivement sur les carotides internes droite et gauche.

Conclusion : Cette étude préliminaire confirme l’existence d’anomalies athéro-mateuses carotidiennes au cours des accidents vasculaires cérébraux isché-miques. Ces lésions, quoique non significatives, doivent être recherchées en vue d’améliorer la prise en charge des patients à haut risque vasculaire.

Mots clés: accident vasculaire cérébral, athérome carotidien, Congo.

Correspondance : Dr IKAMA Méo Stéphane, Service de cardiologie et méde-cine interne CHU de Brazzaville BP 32. Brazzaville Congo.

Email : [email protected]

Page 17: Congres 2012 Brazzaville

ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS CHEZ LES PERSONNES AGEES DE 65 ANS ET PLUS A

BRAZZAVILLE

Gombet TR1, Bolenga Liboko A.F2, Ossou-Nguiet P.M3, Bandzouzi-Ndamba B3, Mouanga A.M4, Guerchet M5, Lacroix P6

Auteur correspondant : Pr Thierry Gombet, Chef de Service des Urgences CHU de Brazzaville, 13 boulevard Marechal Lyautey BP :32,

E-mail : [email protected]

RESUME

Introduction. L’AOMI est une des localisations de l’athérosclérose fréquem-ment sous-estimée et sous-diagnostiquée. Sa prévalence augmente avec l’âge ; En Afrique, on observe une émergence des maladies cardiovasculaire avec le recul de la mortalité infectieuse et les modifications des habitudes ali-mentaires. Très peu d’étude en Afrique noire en particulier francophone ont été consacrées à cette affection.

But : Contribuer au dépistage de l’AOMI et d’en identifier les facteurs de risques au sein d’une population urbaine au Congo.

Méthodes et Patients : Il s’est agit d’une étude transversale de type porte à porte réalisée du 02 au 24 février 2009 dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, portant sur des personnes âgées de 65 ans qui ont tous bénéficié d’une mesure de l’IPS.

Résultats : L’étude a porté sur 515 personnes. L’âge moyen était de 74,4 ans ± 6,7 (extrême de 65 et 95 ans). Il y’ avait une prédominance féminine de 61,94%. Les mesures de l’IPS étaient : IPS< 0,9 (30,87%) et IPS> 1,4 (3,89%). La préva-lence de l’AOMI augmentait avec l’âge. L’âge a constitué le seul facteur de risque, en analyse multivariée OR ajusté=1,37 ; IC 95%= 1,02-1,83 et p= 0,03. Les prévalences des facteurs de risque étudiés étaient : HTA (76,73%), Consom-mation d’alcool (47,80%), consommation de tabac (30,82%), diabète (25,79%), Obésité avec IMC> 30 (18,87%), et hypercholestérolémie (3,77%).

Conclusion : cette étude rapporte la prévalence élevée de l’AOMI asympto-matique dans la population âgée en milieu urbain à Brazzaville, et incite à la vulgarisation de l’IPS pour une prise en charge précoce.

Mots clés : Artériopathie, membres inferieurs, personnes âgées, Brazzaville, index de pression systolique.

ARTERIOPATHIE OBLITERANTE CHRONIQUE DES MEMBRES INFERIEURS : ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES,

DIAGNOSTIQUES ET FACTEURS DE RISQUE A LOME.

S Baragou1, YM AFASSINOU2, M Pio2, K Languédé1, B Atta2, E Goeh-Akue2, S Pessinaba1, K Yayehd1, F Damorou1

Service de Cardiologie du CHU Campus Lomé. Service de Cardiologie du CHU Tokoin Lomé.

Correspondance : Docteur AFASSINOU Yaovi M. Service de Cardiologie du CHU Tokoin. BP : 14148 Lomé. Tél : 00228 90 18 18 92. Email : [email protected]

RESUME

Objectifs : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques et identifier les facteurs de risque des artériopathies oblitérantes chroniques des membres inférieurs (AOMI) à Lomé.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale, réalisée dans les ser-vices de cardiologie et de chirurgie des CHU de Lomé Tokoin et Campus sur la période du 1er septembre 2000 au 30 août 2008. Elle a inclus des patients, avec signes cliniques d’AOMI confirmés la mesure de l’indice de pression sys-tolique à la cheville.

Résultats : La fréquence hospitalière des AOMI était de 3,1%. L’âge moyen de nos patients était de 62,84 ans (extrêmes : 30 ans à 100 ans). Soixante et un pour cent avaient plus de 60 ans. Soixante et trois pour cent des patients étaient hypertendus ;77,4% diabétiqueset 17,6% tabagiques. La majorité de nos patients associait au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire. Le principal signe fonctionnel était des douleurs au repos (66,7) suivi de la clau-dication intermittente (49,3%). Dans notre série, 8 patients (2,6%) avaient seu-lement une abolition du pouls pédieux et 207 (66,7%) des troubles trophiques au niveau du membre atteint. La majorité de nos patients (86,77%) avaient une artériopathie modérée à sévère à la mesure de l’indice de pression systolique. Les lésions visualisées à l’échodoppler artérielle des membres inférieurs inté-ressaient les artères iliaques jusqu’aux pédieuses. La lésion était diffuse dans la majorité des cas (48%).

Conclusion : L’AOMI est une affection relativement fréquente à Lomé, au-delà de la soixantaine d’âge. Elle survient surtout sur ter-rain avec des facteurs multiples prédisposant, avec un diagnostic tardif.

Mots clés : Artériopathie, Lomé, Echodoppler, troubles trophiques.

Page 18: Congres 2012 Brazzaville

PREVALENCE DES LESIONS ARTERIELLES PERIPHERIQUES CHEZ LE PATIENT CORONARIEN.

Anzouan-Kacou JB 1, Kadio EM1, Soya E1, Ekou A2, N’guetta R2,3 , Konin C2.

1 Service des Explorations Externes 2 Service d’Hémodynamique 3 Service des Soins Intensifs. Institut de Cardiologie d’Abidjan (Côte d’Ivoire)

Objectif : Evaluer la prévalence des lésions artérielles périphériques chez des patients avec lésion coronaire documentée par coronarographie.

Méthode et patients : Etude prospective, transversale réalisée à l’Institut de Cardiologie d’Abidjan de janvier 2010 à avril 2012. Ont été inclus tous les patients ayant bénéficié consécutivement d’une coronarographie (résultats classés selon l’ACC/AHA 1997) dans l’indication d’un syndrome coronarien aigu ou l’évaluation d’une maladie coronarienne. Les patients à coronarogra-phie normale ont été exclus. Tous les patients ont bénéficié d’une exploration écho-doppler des artères carotides avec mesure de l’épaisseur intima-média (EIM) et des artères des membres inférieurs avec mesure de l’index de pres-sion systolique (IPS).

Résultats : La série se composait de 17 hommes (85 %) et de trois femmes (3 %), d’âge moyen de 53,5 ± 12 ans. Les trois facteurs de risque prédominants étaient le tabagisme (55 %), l’hypertension artérielle (50 %) et les dyslipidé-mies (20 %). L’indication de la coronarographie était l’infarctus du myocarde aigu dans 18 cas (90 %). Dix patients (50 %) étaient monotronculaires, neuf (45 %) bitronculaires et un (5%) tritronculaire. La sévérité des lésions coro-naires étaient classée en B1 : sept patients (35 %), B2 : autant de patients, B3 : 6 patients (30 %). Treize patients ont bénéficié d’une angioplastie coro-naire. Neuf patients (45 %) étaient exempts d’autres localisations athéros-cléreuses. Quatre patients (20%) présentaient uniquement une localisation carotidienne, quatre également une localisation uniquement artérielle des membres inférieurs, enfin trois une localisation carotidienne et artérielle des membres inférieurs. L’EIM était de 0,8 ± 0,2 et l’IPS de 1 ± 0,08. Les neuf pa-tients bitronculaires avaient une EIM de 0,9 ± 0,2 semblant plus élevée que celle des patients monotronculaires notée à 0,72 ± 0,16. Les valeurs des IPS étaient superposables dans ces deux groupes. Conclusion : les patients coro-nariens présentent fréquemment d’autres localisations de la maladie athéro-scléreuse. Celles-ci doivent être recherchées systématiquement de façon à en assurer la prise en charge et à évaluer le pronostic de façon plus globale.

Mots clés : coronaropathies, lésions artérielles périphériques

DEPISTAGE EN POPULATION DE L’ARTERIOPATHIE OBLITERANTE DES MEMBRES INFERIEURS (AOMI) PAR LA

MESURE DE L’INDEX DE PRESSION SYSTOLIQUE(IPS) A LA CHEVILLE DANS LA VILLE DE COTONOU

Houénassi DM, Tchabi Y, saccaVehounkpe J, Doyigbé M, Sossa B, d’Almeida Massougbodji M, Agboton H.

RESUME

L’objectif de cette étude est de déterminer la fréquence de l’AOMI en popula-tion et de déterminer les facteurs associés à sa présence

Il s’agit d’une étude transversale descriptive à visée analytique. Elle est en cours de réalisation depuis le 1er mai 2012. Elle a procédé de manière systéma-tique à l’inclusion de deux populations : les travailleurs de deux sociétés à l’oc-casion de leur visite de médecine du travail – les retraités de l’armée volontaire.

Une recherche systématique des facteurs de risque cardiovasculaire a été faite. Le critère diagnostic de l’AOMI est un IPS à la cheville >0,9.

Au total 735 personnes africaines de race noire ont été retenus : 84,5 d’hommes- âge moyen 51,5 ans. 10,2% des patients ont un syndrome méta-bolique et 16,1% ont un risque cardiovasculaire global élevé. La prévalence de l’AOMI est de 3,9%. Le sexe, l’ HTA, le tabagisme, la présence de moins de 2 facteurs de risque cardiovasculaire n’ont pas montré d’influence statistique sur la prévalence de l’AOMI. Par contre les facteurs suivants ont une influence statistique positive sur la prévalence de l’AOMI : le diabète (p=0,003) – le risque cardiovasculaire élevé(p= 0,03) – l’âge supérieur à 60 ans (p= 0,0003).

Ainsi l’AOMI n’est pas rare en Afrique Noire.

Mots clés : Artériopathie oblitérante des membres – IPS – population- noir afri-cain

Page 19: Congres 2012 Brazzaville

PREVALENCE ET DETERMINANTS DE L’OBESITE VISCERALE ET SOUS CUTANEE EN RESIDENCE ESTUDIANTINE DE

L’UNIVERSITE DE KINSHASA

KintokiFabien*,LufiauluisuGuillit**, Makulo Jean Robert***, Longo Auguistin***,Lepira François***, Longo Benjamin*

*Médecine Interne, service de Cardiologie, Cliniques Universitaires de Kins-hasa **Médecine Physique et de Rééducation fonctionnelle, Cliniques Universi-taires de Kinshasa ***Médecine Interne, service de Néphrologie, Cliniques Universitaires de Kinshasa

RESUME

Contexte : L’Afrique subsaharienne vit actuellement une épidémie de mala-dies non transmissibles parmi lesquelles les maladies cardiovasculaires (MCV). La lutte contre les MCV impose la détermination de leur fardeau et des facteurs de risque associés dont l’obésité chez les sujets à haut risque. Le risque cardiovasculaire étant continu et débutant surtout depuis l’enfance, il y a lieu d’évaluer le risque chez les jeunes pour prévenir les MCV.

Objectif : Evaluer le profil épidémiologique des obésités viscérale et sous-cutanée en milieu estudiantin de Kinshasa, ainsi que la concordance entre les mesures de l’obésité par bio-impédance et par estimation clinique.

Matériel et méthodes : Etude transversale et analytique ayant eu comme par-ticularité d’avoir recouru à la bio-impédance pour la mesure des adiposités viscérale et sous-cutanée. La régression linéaire multiple, en analyse multi variée, a été utilisée pour évaluer les déterminants de l’adiposité viscérale et sous-cutanée. Le seuil de signification statistique a été fixé à p < 0,05. Le Kappa a été utilisé pour évaluer la concordance entre la mesure de l’adiposité par bio-impédance et par d’autres moyens d’estimation clinique tel le tour de taille (TT).

Résultats : L’âge des étudiants de la population de l’étude variait entre 20 et 33 ans, avec une moyenne de 25±3,5 ans, et un ratio homme/femme de 3,6. Les adiposité viscérale et sous cutanée anormales (Obésité) ont été retrouvés respectivement chez 7,7% et 38,5% d’étudiants. La régression linéaire mul-tiple n’a retenu comme déterminants indépendants que l’IMC et le TT pour l’adiposité viscérale, et l’IMC, la durée de l’activité physique pour l’adiposité sous-cutanée. La concordance entre l’évaluation de l’obésité viscérale par bio-impédance et par TT a montré une bonne concordance avec un Kappa à 0,649 (p< 0,001).

Conclusion : Des prévalences relativement importantes d’Obésité viscérale et sous-cutanée ont été retrouvées parmi les étudiants de l’Université de Kinshasa, avec une influence significative et indépendante de l’IMC et du TT sur l’Adiposité viscérale, et de l’IMC et l’activité physique sur l’adiposité sous-cutanée. Ces résultats ont présentées une forte concordance avec l’évalua-

tion de l’adiposité par TT.

Mots clés : Déterminants, adiposité, Obésité viscérale, sous-cutanée, tour de

taille, facteurs de risque cardio-vasculaires

Page 20: Congres 2012 Brazzaville

RAPPEL DE L’EPIDEMIOLOGIE DE L’AOMI CHEZ LE DIABETIQUE

M.CAZAUBON et V.ARFI (France)

[email protected]

RESUME

Le diabète est une maladie métabolique dont l’incidence ne cesse d’augmen-ter, aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de déve-loppement. Le nombre de diabétiques dans le monde est estimé à 145 millions aujourd’hui avec un chiffre annoncé de 300 millions en 2025.L’Organisation Mondiale de la Santé a fait du suivi de la morbi-mortalité diabétique l’un de ses thèmes de surveillance transversale internationale.

L’artériopathie des membres inférieurs existe chez près de 40 % des diabé-tiques.

• L’incidence de l’AOMI est 3 à 4 fois plus élevée chez le diabétique que chez le non diabétique, sa survenue est plus précoce et elle évolue à bas bruit (étude de Framingham).

• Le risque d’amputations est multiplié par 15 chez le diabétique.

Le dépistage systématique de l’AOMI est donc recommandé chez le diabé-tique (HAS 2006) :

• au-delà de 40 ans ou si le diabète évolue depuis plus de 20 ans ou s’il existe des facteurs de risque associés.

• il sera répété tous les 5 ans ou plus souvent s’il existe des facteurs de risque associés.

• devant un trouble trophique : dépister et quantifier l’AOMI en urgence avant toute décision d’amputation (mesure des pressions distales de cheville et d’or-teil, TcPo²).

Le dépistage systématique de l’ AOMI comporte l’examen échographique –Doppler avec explorations de l’aorte abdominale, des axes iliaques, en insis-tant sur les iliaques internes ( en particulier s’il existe une notion de claudication fessière ou de dysfonction érectile), les fémorales communes et les trépieds fémoraux en « décortiquant « les origines des fémorales superficielles et des profondes le plus minutieusement possible, les fémorales superficielles sur tout leur trajet , les poplitées sus et sous les creux poplités, les trois axes jam-biers et les artères digitales.

Il sera terminé par la prise des pressions systoliques sur les 3 axes jambiers et

sur l’artère du gros orteil (au mieux avec un doppler continu avec une sonde 10/12 MgHZ) et mesure de l’indice de pression systolique.

La mesure de la TCPo2 est réservée aux patients diabétiques présentant un trouble trophique.

PREVALENCE DES LESIONS ATHEROMATEUSES AU COURS DU DIABETE SUCRE A BRAZZAVILLE.

IKAMA MS, NSITOU B, BOUENIZABILA E, MONABEKA HG.

RESUME

But : Déterminer la prévalence des lésions athéromateuses au cours du dia-bète sucré à Brazzaville.

Matériel et méthodes : Cette étude transversale descriptive a été menée à Braz-zaville entre janvier 2011 et juin 2012 (soit 18 mois). Elle a inclus 51 patients dia-bétiques connus et traités depuis au moins un an, ayant bénéficié d’un écho-Doppler des troncs supra-aortiques(TSA) et/ou des artères des membres inférieurs. L’examen a été réalisé soit dans le cadre d’un bilan de routine à la recherche d’athérosclérose, soit à l’occasion d’un accident vasculaire cérébral ischémique, soit dans le cadre d’une suspicion d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Il a consisté en la recherche de plaques d’athérome, d’une infiltration pariétale par la mesure de l’épaisseur intima-média (IMT), de lésions sténosantes ou occlusives.

Résultats : Les 51 patients étaient répartis en 29 hommes (57%) et 22 femmes (43%), âgés en moyenne de 60,0 ± 8,3 ans (extrêmes : 41 et 76 ans). L’ancienne-té du diabète sucré était de 8,0 ±5,4 ans (extrêmes : 1 et 25 ans). Treize (25,5%) des 51 patients étaient traités par insuline, et 38 (74,5%) par antidiabétiques oraux. Les autres facteurs de risque vasculaire associés au diabète étaient une hypertension artérielle (94%), et une dyslipidémie (43%). Trente trois pa-tients (64,7%) ont bénéficié d’un écho-Doppler artériel complet, dix (19,6%) d’un écho-Doppler des TSA, et huit (15,7%) d’un écho-Doppler des membres infé-rieurs. L’examen des TSA, réalisé chez 43 patients était anormal dans 20 cas (46,5%). Les principales anomalies identifiées étaient une infiltration pariétale (n = 20), une plaque non sténosante (n = 2), et une sténose modérée de la caro-tide interne (n = 1). Au niveau des membres inférieurs, l’examen était anormal chez huit (19,5%) des 41 patients examinés, avec pour principales anomalies une sténose modérée à sévère (n = 6) et une occlusion artérielle (n = 2). Les artères concernées étaient la fémorale commune (n = 1), la fémorale superfi-cielle (n = 3), la poplitée (n = 2), et les tibiales(n = 2).

Conclusion : Les lésions athéromateuses restent fréquentes au cours du dia-

Page 21: Congres 2012 Brazzaville

bète sucré. Leur dépistage doit faire partie intégrante de la prise en charge de ces patients à haut risque vasculaire.

Mots clés: diabète sucré, athérome, Congo.

Correspondance : Dr IKAMA Méo Stéphane, Service de cardiolo-gie et médecine interne CHU de Brazzaville BP 32. Brazzaville Congo. Email : [email protected]

DE LA NECESSITE D’UN LANGAGE UNIVERSEL PRECIS EN PATHOLOGIE VEINEUSE.

M.Perrin, France

RESUME

Pour mener à bien des études épidémiologiques ou pour juger des méthodes diagnostiques ou thérapeutiques un langage universel est indispensable. Or la pathologie veineuse est une discipline dont la terminologie est la moins pré-cise, ce qui nuit considérablement à son enseignement chez les médecins et à la diffusion de sa connaissance auprès du grand public. Un effort particu-lier a été fait ces dernières années au plan de la nomenclature anatomique et de la terminologie physiopathologique, clinique et des méthodes opératoires. Tout ces articles ont été publiés enlangue Anglaise qui est devenue la langue scientifique véhiculaire universellement adoptée. Je me suis attaché à traduire cette terminologie enFrançais en collant au plus prés à la langue d’origine ce qui m’a amené à proposer des néologismes.1,2 Ne pouvant être exhaustif des choix s’imposaient. J’ai retenu la classification CEAP et un certain nombre de termes anatomiques physiopathologiques et cliniques couramment utilisés

RÉFÉRENCES

1. M. Perrin. Définitions. Anatomie. Physiologie et physiopathologie in Les va-rices et télangiectasies ONT-A Ramelet, M.Perrin, P Kern ( édits)

Elsevier Masson . Paris. 2010.3-18, 27-48, 49-70.

2. Perrin M, Tribout L, Vayssairat M Classification et scores des affections vei-neuses chroniques. in traité de médecine vasculaire. tome 2. Elsevier

Masson SAS. Issy-les- Moulineaux 2011 : 122-8

EXAMEN CLINIQUE ET ECHO-DOPPLER DES VARICES ET CHOIX DU TRAITEMENT

Claudine Hamel-Desnos – Caen-France

ABSTRACT

En présence d’une maladie veineuse chronique, bilan clinique et bilan écho-Doppler sont des éléments indispensables pour établir le diagnostic, la sévé-rité de la maladie, l’état lésionnel et les recours thérapeutiques possibles.

Bilan clinique

L’interrogatoire et l’examen clinique sont communs à toute consultation de phlébologie.

L’interrogatoire précise le motif de consultation et l’attente du patient. Il re-cherche l’existence de symptômes évocateurs d’une origine veineuse, tels que lourdeurs, douleurs, pesanteur, apparaissant à la station debout et régres-sant au cours du décubitus.

Les pathologies et traitements médicamenteux en cours, les possibles aller-gies et les antécédents personnels et familiaux, notamment sur le plan throm-boembolique, doivent être bien renseignés, de même que les soins phlébolo-giques antérieurs.

Une bonne évaluation des facteurs de risque cardiovasculaires doit être effec-tuée, pour ne pas méconnaître la nécessité d’une future utilisation de la veine grande saphène en vue d’un pontage.

L’examen clinique est réalisé en premier lieu chez un sujet en position debout et sera poursuivi patient allongé.

L’inspection et la palpation permettent de faire une première évaluation de l’importance des varices, des territoires concernés et d’un éventuel retentisse-ment sur les tissus sous-cutanés et sur la peau (œdème, troubles trophiques).

Bilan écho-Doppler (ED)

Le bilan ED effectué après l’examen clinique complète le bilan lésionnel de la maladie veineuse et permet de réaliser, si nécessaire, un bilan pré thérapeu-tique.

Réalisation de l’examen ED

Classiquement, lors du bilan initial, un examen ED du système veineux pro-fond des membres inférieurs est recommandé. Cet examen, réalisé avec une sonde de fréquence 5 à 7.5 Mhz, sera d’autant plus minutieux que l’interro-gatoire ou le tableau clinique orientent vers de possibles lésions du réseau

Page 22: Congres 2012 Brazzaville

veineux profond.

Le réseau veineux superficiel est examiné patient debout avec une sonde de haute fréquence (10-15 MHz), en coupe longitudinale et transversale. Les 2 grandes veines saphènes et les 2 veines petites saphènes sont repérées dans leurs compartiments fasciaux. Leurs diamètres tronculaires sont mesurés (mode B) et leur continence valvulaire (ED pulsé et couleur) est testée par des manœuvres de compression musculaire.Les jonctions saphéno-fémorales et saphéno-poplitées sont également examinées.

Les connexions des varices avec les troncs saphènes ou avec des perforantes ou des communicantes sont recherchées. Tout point de fuite (reflux) est re-cherché.

Ce bilan initial aboutira à la réalisation d’une cartographie (« report sur un schéma des varices et des sources de reflux »).

A l‘issue de ce bilan clinique et ED, le praticien est en mesure d’établir des propositions thérapeutiques, qu’il exposera au patient.

Choix du traitement

Il repose sur :

• des mesures non opératoires : règles d’hygiène de vie, veinotoniques, com-pression élastique…

• des mesures opératoires dont les principales sont : sclérothérapie, ablation thermique, chirurgie.

Il dépend :

• de l’attente du patient, de sa demande, de son statut socio-professionnel, de ses possibilités financières, de ses aspirations personnelles

• des données générales du patient : âge, comorbidité…

• des symptômes ressentis

• de la sévérité de la maladie, dont l’évaluation sera aidée par la classification CEAP et le score de sévérité clinique

• des lésions décrites sur la cartographie : type de veines atteintes, diamètres, difficultés d’accès ou de réalisation pour certaines techniques opératoires.

Les indications des techniques opératoires

• Sclérothérapie : • veines C1 (< 3 mm) selon classification CEAP

• varices C2 (≥3 mm), incluant les récidives variqueuses ou varices résiduelles post-opératoires (PREVAIT)

• troncs saphènes (de préférence Ø< 7-8 mm)

• perforantes, communicantes

• Ablation thermique (Laser endoveineux ou radiofréquence)

• Troncs saphènes (Ø>5 mm)

• Veine de Giacomini

• (Perforantes)

• Chirurgie conventionnelle (ligature de la jonction + stripping)

• Troncs saphènes (gros calibres)

• Phlébectomies

• varices C2 (>3 mm)

La sclérothérapie est donc la méthode la plus polyvalente ; c’est aussi la moins onéreuse, d’autant qu’elle demande un plateau technique réduit. Elle néces-site cependant de disposer d’un ED car l’échoguidage est très souvent utilisé, et il est même indispensable pour les troncs saphènes, les récidives, les per-forantes et toute varice non visible cliniquement dans la région inguinale ou poplitée.

L’agent sclérosant est très souvent utilisé sous forme de mousse, qui ren-force son efficacité ; de plus la mousse est bien visible en échographie. Le laser et la radiofréquence sont en plein essor, et aux Etats Unis, l’ablation thermique est recommandée, devant la chirurgie, comme traitement de pre-mière intention sur les troncs saphènes.

Conclusion : Devant un tableau de varices des membres inférieurs, la première étape, essentielle, est un bilan initial précis comportant une évaluation clinique et écho-Doppler, avec cartographie. Ce bilan permettra au praticien de proposer un panel thérapeutique, correspondant à des objectifs médicaux, parfois esthétiques, mais devant toujours tenir compte de l’attente du patient, à qui revient la décision finale.

Page 23: Congres 2012 Brazzaville

PLACE DE LA CHIRURGIE DANS LE TRAITEMENT DES ULCERES VEINEUX (C5-6)

M.Perrin, France

RESUME

L’ulcère veineux (UV) est la manifestation la plus sévère de l’insuffisance vei-neuse chronique (IVC). Il est indispensable d’identifier son étiologie ainsi que les lésions veineuses anatomiques et la physiopathologie en cause. Nos ana-lyserons successivement.

La place de la chirurgie doit être appréciée en fonction de 2 éléments :

son efficacité dans

- la cicatrisation de l’ulcère

- la prévention de la récidive

L’efficacité des différents procédés chirurgicaux sera jugée sur ces éléments dans l’insuffisance veineuse superficielle (IVS) c’est à dire les varices et l’in-suffisance veineuse profonde (IVP) afin de déterminer un grade de recomman-dation.

Conclusion

1/ Le traitement opératoire de la maladie veineuse est rarement recommandé pour favoriser la cicatrisation d’un ulcère.

2/ Le traitement opératoire de la maladie veineusedans la prévention des réci-dives est

- efficace dans l’IVS Primitive

- satisfaisant dans l’IVP Primitive (reflux/obstruction)

3/ Il reste plus controversé dans l’IVP secondaire

(obstruction et reflux) mais doit être envisagée en cas d’échec du traitement conservateur

PRISE EN CHARGE DE L’ULCERE VEINEUX DES MEMBRES INFERIEUR: PLACE DU TRAITEMENT LOCAL DANS LA

CICATRISATION.

Nadin Ange KOKODE (Benin)

RESUME

Le traitement de l’ulcère veineux est d’abord préventif.

Le cas échéant, le traitement de l’ulcère veineux est d’abord celui de son étio-logie, notamment des varices. C’est la compression qui aide à la guérison de l’ulcère. Mais la prise en charge locale de l’ulcère favorise la détersion, des tissus nécrotiques et accélère la cicatrisation.

Les méthodes de débridements sont aujourd’hui bien codifiées. Le nettoyage utilise l’eau et évite antiseptique et antibiotique. La détersion utilise plusieurs moyens, comme celle de détersion par le sucre ou le miel qui restent large-ment à la disposition de nos bourses africaines. La maggothérapie même si elle utilise des larves restent encore une méthode assez onéreuse».

Page 24: Congres 2012 Brazzaville

ECHODOPPLER TRANSCRANIEN ET DREPANOCYTOSE

Suzanne Verlhac, radiologue pédiatrique

Centre de référence des Syndromes Drépanocytaires Majeurs, Université Pa-ris XII, Centre hospitalier intercommunal 40 avenue de Verdun, 94010 Créteil cedex et Université Paris VII, Assistance-Publique Hôpitaux de Paris, Hôpital Robert Debré, Paris 19ème.

[email protected]

Stéphane Balandra, radiologue, Assistance-Publique Hôpitaux de Paris, Hôpi-tal Robert Debré, Paris 19ème.

RESUME

Les complications neurovasculaires chez le drépanocytaire sont fréquentes et précoces et grèvent lourdement le devenir de ces enfants soit par des acci-dents cliniques aigus et bruyants (AVC le plus souvent ischémique) soit, plus discrètement, par des troubles cognitifs ou des troubles de l’apprentissage. L’imagerie médicale joue un rôle central dans le dépistage de ces complica-tions et parmi l’éventail des techniques d’imagerie, l’écho-doppler transcrâ-nien représente une étape primordiale pour le diagnostic et surtout la pré-vention des complications neuro-vasculaires de la drépanocytose. Le doppler transcrânien, qui fait l’objet de recommandations de l’HAS en France et du NIH aux Etats Unis permet en recherchant une accélération du flux au sein d’une ou plusieurs artères de la base du crâne, de déterminer le risque d’AVC chez l’enfant asymptomatique. Après un rappel succinct de la physiopatho-logie des lésions, nous décrirons notre technique d’examen en insistant sur certains points spécifiques et détaillerons les résultats normaux et patholo-giques ainsi que la place du doppler transcrânien dans la prise en charge de ces enfants.

Introduction

L’échographie Doppler couleur transcrânienne (EDTC) est une technique d’échographie qui permet d’étudier de façon non invasive la vascularisation artérielle intracrânienne. Elle permet de voir les gros troncs artériels de la base du crâne et d’analyser leur flux en temps réel avec mesure des vitesses cir-culatoires et évaluation des résistances périphériques. Son utilisation chez l’enfant drépanocytaire dans la prévention de l’accident vasculaire cérébral fait l’objet de recommandations de la Haute Autorité de Santé française (HAS) (1) ainsi que du National Institute of Health nord-américain (NIH) et des sociétés nord-américaine (2) et européenne (3) de neurologie ( Type A, Class I des re-commandations nord-américaines) sur la base de larges études prospectives, multicentriques. L’EDTC permet de dépister les sténoses et les occlusions des

principales artères de la base du crâne chez les enfants drépanocytaires ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC) avec la même sensibilité et spécificité que l’artériographie et elle permet d’identifier les enfants drépanocytaires sans antécédent neurologique ayant un risque élevé d’AVC (4, 5, 6, 7) en enregis-trant une accélération de la vitesse d’une ou plusieurs artères intracrâniennes, en rapport avec une sténose constituée ou une perturbation rhéologique pré-sténotique avec un risque de 10% par an lorsqu’au moins une vitesse TAMV est supérieure ou égale à 200 cm/sec versus 2% lorsque la vitesse TAMV de toutes les artères est inférieure à 170 cm/sec. Chez les enfants à risque, l’AVC peut être prévenu par les traitements intensifs que sont le programme transfusionnel visant à maintenir le % d’hémoglobine S en dessous de 30% de l’hémoglobine totale et le taux d’hémoglobine à 9 à 10 g par des transfusions mensuelles ou des échanges transfusionnels pour limiter la surcharge en fer (réduction du risque de 92% (p<0,001) dans l’étude américaine STOP rando-misant le programme transfusionnel versus la prise en charge standard) (8) et la greffe de cellules souches hématopoïétiques. L’EDTC détecte les sténoses à un stade plus précoce que l’IRM alors qu’elles ne sont pas encore fixées et potentiellement régressives sous traitement intensif.

La drépanocytose

La fréquence de l’accident vasculaire cérébral en l’absence de traitement pré-ventif est de 11% chez le drépanocytaire avant l’âge de 18 ans et atteint 24% à 45 ans (9). Il est le plus souvent ischémique en rapport avec une artériopathie sténosante par épaississement de l’intima et de la média du siphon carotidien et de la portion initiale des artères cérébrales moyenne et antérieure. Le sys-tème vertébrobasilaire est généralement épargné.

Technique de l’échodoppler transcrânien

On utilise un échographe avec modalités Doppler couleur et pulsé et une sonde sectorielle ou phase array de 1 à 3 Mhz de petite empreinte qui peut être dédiée au transcrânien ou être une sonde cardiaque (10-15).

Le patient est en décubitus dorsal, à la droite de l’examinateur, la tête tour-née sur le côté. Il est important d’assurer une bonne stabilité de la sonde en appuyant l’avant-bras de l’examinateur sur la poitrine du patient et le bord médial de la main sur sa joue. L’examen débute en mode 2D par le repé-rage des pédoncules cérébraux, structure hypoéchogène en forme de cœur qui constitue le repère essentiel permettant de localiser le polygone de Willis. Après passage en mode couleur, on visualise le polygone de Willis souvent vu dans sa totalité chez l’enfant avec l’ artère cérébrale moyenne et l’artère cérébrale postérieure dans son segment P, homolatérales à la sonde, codées en rouge et le segment initial A1 de l’artère cérébrale antérieure homolatérale codé en bleu. La porte Doppler pulsée, large de 5 à 6 mm est alors placée sur la bifurcation carotidienne et après passage en mode Doppler pulsé est dépla-cée de la profondeur vers la superficie le long de l’artère cérébrale moyenne par paliers de 2 à 3 mm, permettant l’enregistrement à chaque profondeur de

Page 25: Congres 2012 Brazzaville

3 à 4 spectres. A chaque profondeur le tracé est optimisé par de légères modi-fications de la position et de l’inclinaison de la sonde afin d’obtenir le spectre le plus net possible avec le son le plus pur et les vitesses les plus rapides, témoignant du fait que le faisceau ultrasonore est bien aligné avec l’axe de l’artère avec un angle aussi proche de 0° que possible et que par conséquent la vitesse enregistrée correspond bien à la vitesse réelle. On étudie ensuite le segment A1 de l’artère cérébrale antérieure qui a normalement un flux négatif sous la ligne de base, s’éloignant de la sonde, en augmentant légèrement la profondeur de la porte. En inclinant ensuite légèrement la sonde vers le bas est repérée en mode couleur l’artère carotide interne avec une portion codée en rouge correspondant aux segments C1 terminal et C2 supraclinoïdien et une portion codée en bleue correspondant aux segments C3 en épingle à cheveu et C4 horizontal. Un enregistrement spectral est obtenu dans les deux portions. Enfin un enregistrement est fait au niveau du segment initial P1 de l’artère cérébrale postérieure qui est généralement dans le même plan que le siphon carotidien.

Les artères controlatérales sont alors étudiées en plaçant la sonde sur l’autre tempe après avoir fait tourner la tête de l’autre côté.

L’examen se termine par l’étude du tronc basilaire par voie sous occipitale, le patient étant tourné sur le côté ou assis. En mode couleur la convergence des artères vertébrales et le tronc basilaire sont visualisés en forme de Y codé en bleu et un enregistrement est fait dans la partie moyenne du tronc basilaire.

La voie orbitaire n’est pas systématique. Elle n’est utilisée que lorsque la fe-nêtre temporale est médiocre ou absente et n’a pas permis l’étude de l’artère carotide interne. La puissance d’émission est alors réduite de moitié en raison du risque potentiel de cataracte.

Aucune correction mathématique d’angle n’est utilisée, quelque soit l’artère étudiée, en raison du risque très élevé de surestimation des vitesses et donc de faux positifs que la correction d’angle entraîne. En effet d’une part les artères intracrâniennes sont de petit calibre et sinueuses et les flux intralu-minaux hétérogènes d’autant plus que l’on est proche d’une bifurcation ou d’une courbure, d’autre part la résolution spatiale de l’image couleur n’est pas suffisante pour déterminer avec précision l’angle de la ligne de tir Doppler par rapport au segment artériel enregistré. Or l’angle intervient dans l’équation de base du Doppler par son cosinus ; donc une correction erronée de 60° de l’angle entraîne une surestimation de la vitesse de 100% et par conséquent un risque important de faux positifs. Enfin les premières études nord-améri-caines à la base de l’utilisation du Doppler transcrânien dans la drépanocytose ont été faites avec un appareil de Doppler pulsé à l’aveugle sans imagerie et par conséquent sans correction angulaire possible et les valeurs de vitesses permettant la stratification du risque d’AVC ont donc été établies à partir de vitesses non corrigées. Le paramètre utilisé est la moyenne des vitesses maxi-males cours d’un cycle ou TAMV obtenue après tracé électronique ou manuel de l’enveloppe d’un ou de deux spectres. C’est cette vitesse moyenne expri-

mée en centimètres par seconde et non la vitesse systolique ni diastolique ni la vitesse moyenne instantanée qui est utilisée car elle est moins affectée par les variations hémodynamiques générales (fréquence cardiaque, résistances périphériques) que les vitesses systoliques et diastoliques.

Les vitesses circulatoires sont corrélées à l’hématocrite et sont donc plus éle-vées chez l’enfant drépanocytaire anémique que chez l’enfant non drépano-cytaire et l’adulte. Les vitesses sont aussi corrélées à l’âge et sont maximales entre les âges de 4 à 10 ans (16).

Une sténose artérielle peut être suspectée par l’enregistrement d’une accé-lération focale du flux sanguin, une occlusion de l’artère cérébrale moyenne par l’absence de visibilité de l’artère en cartographie couleur et parfois par la détection sur le trajet supposé de l’artère d’un flux de faible vélocité corres-pondant à un réseau collatéral.

Critères diagnostiques

L’examen est classé dans l’une des 4 catégories suivantes.

Examen normal lorsque la vitesse moyenne TAMV la plus élevée enregistrée dans chacune des artères est inférieure à 170 cm/sec.

Examen limite lorsque qu’au moins une vitesse est comprise entre 170 et 199 cm/sec

Examen anormal lorsqu’au moins une vitesse est supérieure ou égale à 200 cm/sec.

Examen incomplet quand l’une ou les deux fenêtres temporales ne sont pas perméables.

Intervalles de surveillance

Débuter la surveillance par EDTC des enfants drépanocytaires dès la seconde année de vie.

Répéter l’examen une fois par an s’il est normal, tous les 3 mois s’il est limite.

En cas d’examen Doppler anormal, débuter les transfusions immédiatement. Contrôler l’EDTC après 3 mois. S’il est toujours anormal ou limite, poursuivre les transfusions et contrôler l’EDTC au bout d’un an. S’il s’est normalisé, on peut arrêter les transfusions à condition de contrôler l’EDTC tous les 3 mois et

Page 26: Congres 2012 Brazzaville

de reprendre les transfusions s’il redevient anormal.

En cas d’examen incomplet faire une IRM.

Efficacité du protocole : cohorte française

L’efficacité du protocole de prévention par DTC et intensification du traitement a été confirmé par la chute spectaculaire du nombre des AVC dans différentes cohortes (17) et en particulier dans la cohorte des enfants drépanocytaires HbSS, SB0 dépistés néonataux de Créteil (n=217, suivi moyen de 7,7 ans :0,8-19,2 ans) dans laquelle le risque de survenue d’AVC avant l’âge de 18 ans n’a été que de 1,9% au lieu des 11% attendus (18-21). 45 enfants ont eu un EDTC pathologique à un âge médian de 3,2 ans (1,3-8,3 ans). Le risque cumulatif de survenue d’une vitesse anormale avant l’âge de 14 ans a été de 29.6% avec un plateau à partir de 9 ans.

Une nouvelle fenêtre acoustique

Nous utilisons depuis quelques mois la fenêtre sous-mandibulaire (figure 3) qui permet l’exploration de la portion extracrânienne de l’artère carotide in-terne, en particulier dans son segment parapharyngé jusqu’à l’entrée dans la base du crâne. Cette voie d’abord nous a permis de détecter une sténose caro-tidienne cervicale confirmée par ARM chez 10% des enfants drépanocytaires. Une association significative avec la présence de tortuosités et le sexe mascu-lin a été notée, alors qu’il n’y avait pas de corrélation avec l’âge.

En conclusion, l’échodoppler transcrânien permet d’identifier les enfants dré-panocytaires ayant un risque élevé d’AVC et de mettre en route un programme transfusionnel efficace dans la prévention de l’AVC.

Figure 1. A gauche vue axiale 2D. Le repère essentiel est la bonne visualisation du tronc cérébral (TC). A droite après passage en mode couleur, visualisation du polygone de Willis.

Figure 2. Enregistrement en mode Doppler pulsé du spectre des vitesses de l’artère cérébrale moyenne. La TAMV obtenue par tracé manuel de l’enveloppe des vitesses maximales au cours d’un cycle est égale à 150 cm/sec. La largeur de la porte Doppler pulsée est de 5 mm. Aucune correction angulaire n’est appliquée.

Figure 3. La fenêtre sous mandibu-laire permet l’exploration de l’artère carotide interne extracrânienne.

Bibliographie

1. http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/Dre-panocytose_reco.pdf

2. http://www.guideline.gov/summary/summary.aspx?doc_id=5331&nbr=003644&string=transcranial+AND+doppler

3. EFNS guideline on neuroimaging in acute stroke. Report of an EFNS task force.

4. Adams RJ, Nichols FT, Figueroa R, McKie V, Lott T. Transcranial Dop-

Page 27: Congres 2012 Brazzaville

pler Correlation with Cerebral Angiography in Sickle Cell Disease. Stroke 1992;23:1073-1077

5. Adams RJ, McKie V, Nichols F et al. The use of transcranial ultrasono-graphy to predict stroke in sickle cell disease. N E J Med 1992, 326, 9, 605-610

6. Adams RJ, McKie VC, Carl EM, et al. Long term stroke risk in child-ren with sickle cell disease screened with transcranial Doppler. Ann Neurol 1997;42:699-704.

7. Kwiatkowski JL, Granger S, Brambilla DJ, Brown RC, Miller ST, Adams RJ. Elevated blood flow velocity in the anterior cerebral artery and stroke risk in sickle cell disease : extended analysis from the STOP trial. British Journal of Haematology 2006; 134: 333-339.

8. Adams R, McKie V, Hsu L, et al. Prevention of a first stroke by trans-fusion in children with sickle cell anemia and abnormal results of transcranial Doppler ultrasonography. N Engl J Med. 1998;339: 5-11.

9. Ohene-Frempong K, Weiner S, Sleeper L, et al. Cerebrovascular acci-dents in sickle cell disease: rates and risk factors. Blood. 1998; 91: 288-294.

10. Verlhac S, Bernaudin F, Brugieres P. Doppler transcrânien couleur chez les enfants drépanocytaires. J Radiol. 2003, 84(2 Pt 1):131-8.

11. Verlhac S. Transcranial Doppler in children. Pediatr Radiol. 2011; 41(Sup-pl 1):S153–S165.

12. Bulas D. Screening children for sickle cell vasculopathy : guidelines for transcranial Doppler evaluation. Pediatr Radiol 2005; 35: 235-241.

13. Verlhac S, Bernaudin. Site internet dédié à la vasculopathie cérébrale drépanocytaire http://Drepanosite.free.fr

14. Verlhac S, Bernaudin F, Tortrat D, et al. Detection of cerebrovascular disease in patients with sickle cell disease using transcranial Doppler sono-graphy: correlation with MRI, MRA and conventional angiography. Pediatr Ra-diol. 1995;25: S14-S19.

15. Bernaudin F, Verlhac S, Freard F, Roudot-Thoraval F, Benkerrou M, Thuret I,Mardini R, Vannier JP, Ploix E, Romero M, Casse-Perrot C, Helly M, Gillard E, Sebag G, Kchouk H, Pracros JP, Finck B, Dacher JN, Ickowicz V, Ray-baud C, Poncet M, Lesprit E, Reinert PH, Brugieres P. A multicenter prospec-tive study of children with sickle cell disease:radiographic and psychometric correlation.J Child Neurol. 2000 May;15(5):333-43. 7.

16. Bernaudin F, Verlhac S, Coic L, Lesprit E, Brugieres P, Reinert P. Long-term follow-up of pediatric sickle cell disease patients with abnormal high ve-

locities on transcranial Doppler. Pediatr Radiol. 2005; 35 (3):242-8.

17. Fullerton H, Johnston SC, Zhao S et al. Declining Rates in Californian children with Sickle Cell Disease. Blood 2004;104:336-339.

18. Verlhac S. Doppler transcrânien et protocole de prévention des acci-dents vasculaires cérébraux de l’enfant drépanocytaire Archives de Pédiatrie 2008;15:636-638

19. Verlhac S, Bernaudin F. Place du Doppler transcrânien et de l’imagerie en résonance magnétique dans la drépanocytose. Mt pédiatrie 2008;11(1):55-66

20. Bernaudin F, Verlhac S. Accidents vasculaires cérébraux des drépano-cytaires: apport du Doppler transcrânien et de l’imagerie en résonance magné-tique. Hématologie 2008 ;14(1) :25-35

21. Bernaudin F, Verlhac S, Arnaud C, et al. Impact of early transcranial Doppler screening and intensive therapy on cerebral vasculopathy outcome in a newborn sickle cell anemia cohort. Blood. 2011; 117(4):1130-1140; quiz 1436.

Page 28: Congres 2012 Brazzaville

LDH MARQUEUR BIOLOGIQUE DE LA SURVENUE DES ULCERES CUTANES CHEZ LES SUJETS DREPANOCYTAIRES.

LNgolet

Service d’hématologie clinique.Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. CONGO

Contexte:

La Lactate Déshydrogénase, LDH, est une enzyme retrouvée dans plusieurs cellules plus particulièrement dans les hématies, celle du cœur, rein et du foie.Dans le suivie du sujet drépanocytaire plusieurs auteurs suggèrent que son dosage serait nécessaire dans le suivie biologique du patient. En effet, une re-lation exponentielle serait retrouvée entre le taux de LDH, la morbidité drépa-nocytaire et la survenue des complications vasculaire tel que celle de l’ulcère cutané.

Patients et méthode :

La population étudiée consiste à 155 sujets drépanocytaires que nous avons recrutés depuis le 1er juin 2011.Pour tous ces patients consultés période inter-critique, nous avons collecté les données sociodémographiques,l’histoire na-turelle de la maladie, le statut des complications,prélevé du sang pour la réali-sation d’un Hémogramme d’un dosage de LDH, ASAT, ALAT et de créatinine.

Résultats :

Les résultats préliminaires montrent que 23.8% de patients ont développés un ulcère cutané. Les patients à LDH élevée connaissent un nombre d’hospi-talisation plus élevé (p= 0,025) avec une durée plus importante pour ceux-ci ( p< 0,01).Le taux de LDH élevé semble être corrélé à la survenue de l’ulcère cutané ( p<0,01).

Conclusion :

Le taux de LDH semble être corrélé à la morbidité drépanocytaire et à la surve-nue de l’ulcère cutané malléolaire. Cet examen facilement réalisable, si notre hypothèse est confirmée, permettrait un meilleur suivi des patients potentiel-lement à risque de développer les complications vasculaires.

INFECTION PAR LE VIH ET ATTEINTES CARDIOVASCULAIRES : ETUDE DE 230 CAS DANS DEUX HOPITAUX PUBLICS DE

LOME.

N.W. N’DA, K. YAYEHD, F. DAMOROU, S. PESSINABA, K.LANGUEDE, T. TCHE-ROU, S. BARAGOU, M. PIO, Y. AFASSINOU, E.GOEH- AKUE, T.V. AMEDE-

GNATO.

(1)Centre hospitalier campus de Lomé

Correspondant : Dr N’DA N’KENON WATANI. Service de cardiologie CHU Campus 03BP : 30284 Lomé 03 (TOGO). E-mail : [email protected]. Tél : +228 90 92 04 76 ou + 228 22 36 7494

RESUME

Introduction : Au Togo comme en Afrique où le SIDA est un fléau majeur de santé publique, de nombreux malades infectés par le VIH souffrent d’une atteinte cardiovasculaire. Mais le type et la nature de ces atteintes sont mal connus.

Objectif : Décrire les atteintes CV chez les malades infectés par le VIH en mi-lieu hospitalier à Lomé.

Méthodologie : Il s’est agit d’une étude rétrospective et descriptive qui s’est déroulée du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, ayant inclus 230 patients hospitalisés dans deux hôpitaux publiques de Lomé.

Résultats : Au cours de cette étude, la prévalence du VIH chez nos patients était de 2,9% ; la prévalence des atteintes cardiaques était de 66,1%. L’âge moyen de nos patients était de 44 ,54 ± 11,70 ans, sans différence liée au sexe. Les ménagères et la profession libérale étaient les groupes socioprofession-nels les plus touchés. 99,6% de nos patients étaient admis en hospitalisation au stade III et IV du SIDA de l’OMS. La dyspnée d’effort et de repos, la toux et les douleurs précordiales étaient les signes fonctionnels les plus fréquents ; la tachycardie sinusale, les souffles et les râles crépitant étaient les principaux signes physiques. Une cardiomégalie était présente dans 63,3% des cas, Les malades qui étaient sous ARV avant l’admission ont présenté moins d’anoma-lies que ceux qui n’étaient pas sous ARV, que ce soit à l’ECG, à l’échodoppler cardiaque ou à la TDM cérébrale, avec une différence statistiquement signi-ficative (p<0.05). Les CD4 étaient inférieur à 200/mm3 dans 83% des cas ; une anémie était retrouvée dans 59% des cas. Les principales affections cv retrouvées étaient : les AVC (27,4%) ; les myocardiopathies dilatées (14,3%), les cardiopathies ischémiques chroniques (13,5%) et les cardiopathies hyperten-sives (9,1%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 15,5jours. L’évolution à court terme était marquée par une amélioration clinique dans 153 (66,5%)

Page 29: Congres 2012 Brazzaville

cas, une complication dans 09 (3,9%) cas, et un décès dans 68(29,6%) cas.

Conclusion : La fréquence de l’infection à VIH était élevée chez les malades ayant des atteintes CV et les principales maladies retrouvées étaient les AVC, les myocardiopathies dilatées, les cardiopathies ischémiques chroniques et les cardiopathies hypertensives. La fréquence réelle des atteintes cv chez les PVVIH reste cependant à déterminer à l’aide d’études prospectives en vue d’améliorer la prise en charge des malades infectés par le VIH.

Mots- clés : atteintes cardiovasculaires, infection, VIH/SIDA, Togo

LES ANÉVRISMES ARTÉRIELS EXCEPTIONNELS: À PROPOS DE 8 CAS OPèRèS AU CAMEROUN

FOKOU M1, TEYANG A1, PAGBE JJ1 EYENA VC1, KAMGA J1, BINAM 2F.NGUIMBOUS JF1.

1 -Service de Chirurgie (1) et Anesthésie (2)Hopital Général de Yaoundé

Correspondance Dr Marcus FOKOU; Chirurgien Chirurgien vasculaire et transplantation rénale HOPITAL GENERAL DE YAOUNDé BP 5408 Yaoundé/Cameroun Email. [email protected] Tel +237 75505616

RESUMÉ

Les auteurs rapportent ici une série de 7 anévrismes et pseudoenévrismes exceptionnels rencontrés de 2008 à 2011 à l’Hopital Général de Yaounde.Il s’agit d’une serie inhomogène de 7 patients agés de 31 à 62 ans tous de sexe masculin.

Les éléments de caractère exceptionnel sont décrits. Il s’agit notamment des données épidémiologiques marquées par l’absence de facteur de risque car-diovasculaires, le jeune âge (seul un patient est âgé de plus de 40 ans), les don-nées cliniques dont les topographies sont atypiques et ainsi que leurs tailles gigantesques (plus de 1000% du diamètre normal des artères incriminées). Ainsi nous avons 1 anévrisme géant de la carotide commune, 2 anévrismes géant de l’artère iliaque commun, 1 anévrisme géant de l’artère iliaque interne, 1 anévrisme géant de l’artère axillaire, 1 anévrisme géant de l’artère fémorale commune. Les données histologiques montrent d’une part les anévrismes inflammatoires(3) d’autres part les pseudoanévrismes post traumatiques (3). Enfin les tactiques et techniques de prise en charge chirurgicale, notamment des pontages utilisant la veine saphéne(3), des prothèses vasculaires(2), une artérioplasti, sont décrits. L’évolution à moyen terme est rapportée.

Les descriptions de chacun de ces anévrismes constituent une première dans la littérature médicochirurgicale

mots clés : anévrismes, géant

Page 30: Congres 2012 Brazzaville

LES TRAUMATISMES VASCULAIRES PÉRIPHÉRIQUES EN PRA-TIQUE CIVILE: À PROPOS DE 41 LÉSIONS OPÉRÉES AU CAMEROUN

FOKOU M1, CHICHOM MA2, EYENGA VC1, NGUIFO ML3, NGO NONGA B3, BAHEBECK J1, TEYANG A1, PAGBE JJ1. 1 -Service de Chirurgie Hopital Général de Yaoundé 2 -Service de chirurgie Hopital Régionnal de Limbé 3-Service de chirugie CHU Yaoundé

Correspondance : Dr Marcus FOKOU; Chirurgien Chirurgien vasculaire et transplantation rénale HOPITAL GENERAL DE YAOUNDé BP 5408 Yaoundé/Cameroun Email. [email protected] Tel +237 75505616

RESUME

Objectifs: Dégager les particularités des traumatismes vasculaires périphé-

riques en pratique civile au Cameroun.

Méthodes : Tous les patients opérés pour lésions vasculaires traumatiques de mai 2005 à mai 2010 ont étés inclus. Les données démographiques, l’étiolo-gie, le mécanisme, le type de lésion, les lésions associées, les manifestations cliniques, « l’ISS », le « MESS » et les attitudes thérapeutiques ont étés analy-sés.

Résultats : Quarante une lésions ont étés opérées chez 38 sujets (34 hommes, 4 femmes, âge moyen 28,3 ans). Les vaisseaux des membres supérieurs étaient les plus atteints avec 28 (68,29 %) lésions. Les plaies étaient prédomi-nantes (36/ 41 cas) surtout celles par arme blanche (22 cas soit 53,65 %). Des 4 contusions, les luxations du genou étaient la cause de 3. L’hémorragie était le signe le plus fréquent (78,04%). Les lésions étaient surtout les plaies latérales (46,34%) et les sections complètes (36,58%). Il coexistait dans 47,6% de cas des lésions associées. Le délai moyen de prise en charge était de 8,7 heures. L’hé-mostase provisoire était faite surtout de pansements compressifs (19/41) et de garrots (17/41). Les 14 sutures latérales et les 12 anastomoses terminotermi-nales constituaient les gestes chirurgicaux les plus realisés. Trois patients ont étés amputés. Les lésions associées ont été prises en charge dans le même temps opératoire.

Conclusion : Les plaies vasculaires sont bien presentes dans notre pratique. Leur prise en charge chirurgicale permet d’avoir des résultats satisfaisants.

Mais une amélioration des conditions thérapeutiques reduirait la morbidité.

Mots clés: Traumatisme, vasculaire, périphérique

THROMBOSE VEINEUSE DES MEMBRES INFERIEURS : A PROPOS DE 57 CAS

Kouala-Landa C*, Mongo Ngamami S*, Ikama Méo S*,Ellenga-Mbolla B**, Di-louBassemouka L*,Ekoba J*, Gombet TR**, KimballyKaky G*, Nkoua JL*.

*Service de cardiologie et médecine interne, CHU de Brazzaville

**Service des Urgences, CHU de Brazzaville

RESUME

Objectifs : Identifier les aspects épidémiologiques ; répertorier les facteurs de risque et/ou étiologiques ; décrire les aspects cliniques, échographiques et évolutifs de la thrombose veineuse des membres inférieurs.

Méthodes et Patients : Une étude rétrospective et descriptive a été réalisée dans le service de cardiologie et médecine interne du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville. Elle portait sur les dossiers de patients hospita-lisés pour thrombose veineuse, entre janvier 2005 et février 2012 (7 ans ½). Parmi 69 dossiers colligés, 57 ont été retenus.

Durant la période d’étude, 5271 patients ont été admis. Les cas de thrombose veineuse concernaient 36 femmes et 21 hommes. Le logiciel Epi Info 2008 version 3.5.1. a permis la saisie et l’analyse des données. Les variables quanti-tatives ont été exprimées en moyenne ± écart type et les variables qualitatives en nombre et pourcentage.

Résultats : La fréquence de la thrombose veineuse était de 1,3%, soit environ 9,8 cas /année. Il y avait 63,6% de femmes et 36,4% d’hommes, le sex ratio était de 1,7 ; Quarante deux patients (73,7%) provenaient du domicile et 26,3% des autres services d’hospitalisation. Les facteurs de risque et/ou étiologiques se répar-tissaient en : anémie 43,9%, hypertension artérielle 36,8%, obésité 28,1%, immo-bilisation prolongée 24,6%, diabète sucré 15,8%, insuffisance cardiaque 12,3%, grossesse ou post partum (14% dans chaque cas), VIH ou néoplasme (10,5% dans chaque cas), chirurgie 7%. La localisation était gauche (43 cas), droite (14 cas). Le signe de Homans était positif chez 48 patients (84%), le pouls de Malher était observé chez 16 autres (28%). L’insuffisance cardiaque droite était présente chez 11 patients (19,3%). Au doppler veineux, 30 patients (52,6%) ont présenté des signes directs, 27 (47,4%) des signes indirects de thrombose veineuse des membres inférieurs. La thrombose était : profonde dans 46 cas (80,7%), mixte dans 11 cas (19,3%). L’atteinte était : proximale chez 23 patients (40,4%), éten-

Page 31: Congres 2012 Brazzaville

due chez 27 autres (47,4%), distale chez cinq patients (8,8%). Les complications se répartissaient comme suit : extension 19 cas (33,3%), embolie pulmonaire 11 cas (19,3%), récidive 10 cas (17,5%), syndrome post phlébitique 7 cas (12,3%). Conclusion : Ce travail préliminaire réalisé en cardiologie, a montré des faits connus tels, le grand nombre de facteurs de risque et /ou étiologiques, l’ap-port diagnostique du doppler veineux, le potentiel évolutif grave de la maladie. Il importe de mener des études prospectives multicentriques afin de fournir

des données aux décideurs

COMPLICATIONS HEMORRAGIQUES DES ANTICOAGULANTS AU BURKINA FASO

Auteurs: N. V. YAMEOGO,G. R. C. MILLOGO, K. J. KOLOGO, D. G. MANDI, R. A YAMEOGO., D. T. NAÏBE, B. J. Y. TOGUYENI, A. K. SAMADOULOUGOU, P. ZABSONRE.

ABSTRACT

Objectifs : décrire les caractéristiques des patients traités par anticoagulants ayant présenté un évènement hémorragique, les facteurs thérapeutiqueset évolutifs.

Matériel et Méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive sur une période de 5ans et 5 mois allant du 1er janvier 2007 au 31 mai 2012, dans le service de cardiologie du CHU-YO. Avaient été inclus, les patients hospitalisés ayant présenté une hémorragie sous anticoagulant. Le risque hémorragique a été évalué avec le score HASBLED.

Résultats : Cinquante-neuf (59) patients avaient présenté un accident hémor-ragique soit 9,1% de l’ensemble des patients (n= 648) suivis sous anticoagu-lants pendant la période. Le sex ratio était de 30 hommes pour 29 femmes. L’âge moyen de nos patients était de 52 ans ± 16,7 (extrêmes 19 et 83 ans). Les indications de l’anticoagulation étaient la maladie thromboembolique vei-neuse 17 fois (28,6%); l’IDM et les cardiopathies ischémiques 14 fois (23,7%);la fibrillation atriale 13 fois (22%);les prothèses valvulaires mécaniques 9 fois (15,3%); les thromboses intracardiaques 7 fois (11,9%); les accidents vasculaires ischémiques (AVCI) 6 fois (10,3%). Le score HASBLED moyen était de 1,7± 1,4 (extrêmes 0 et 5). Les AVK étaient utilisés dans 54 cas (91%), les HBPM dans neuf cas (16%) et l’aspirine était associée dans 28 cas (47%). Trente-trois cas d’hémorragie majeure (56%) avaient été répertoriés sous forme d’hémorragies digestives (18 cas), d’AVC hémorragique (7 cas) ; d’hémoptysie (4 cas) ; d’hé-mopéricarde (2 cas) et d’hématurie (2 cas). Les hémorragies mineures (36 cas) 55

étaient dominées par les épistaxis (47,2%) et le gingivorragies (16,7%). La ges-tion des complications était l’arrêt du traitement dans 30 cas (51%), la vitamine K1 dans 10 cas (17%), la transfusion sanguine 18 cas (31%). La mortalité globale était de 24% soit 14 cas tandis que celle attribuable aux accidents hémorra-giques était de 10% (6 cas). Le score HASBLED moyen chez les décédés était de 2,1± 1,6 (p=0,19). Avaient été également retrouvés comme cause de décès, une complication de la pathologie sous jacente (5 cas) ; un choc septique (1 cas) et autres (2 cas).

Conclusion : les anticoagulants sont utilisés en médecine cardiovasculaire avec un bénéfice certain mais leurs complications restent fréquentes dans notre contexte. Cependant, il est important d’évaluer le risque hémorragique des patients avant la mise sous anticoagulant. .

Mots clés : Anticoagulant, hémorragie, HASBLED, Burkina Faso

56

Page 32: Congres 2012 Brazzaville

PRATIQUE DE LA PROPHYLAXIE DE LA MALADIE THROMBOEMBOLIQUE VEINEUSE : ENQUETE REALISEE

AUPRES DES PROFESSIONNELS DE SANTE DE LA VILLE DE OUAGADOUGOU

Title: Practice of the thromboembolic disease prophylaxis: a survey among health professional at Ouagadougou

Auteurs : N.V. YAMEOGO, D.T. NAIBE, H. KABORE, R.A.YMEOGO, O. KABORE, M. NIAONE, G.R.C. MILLOGO, J.K. KOLOGO, B.J.Y. TOGUYENI, A.K. SAMADOU-LOUGOU, P. ZABSONRE

RESUME

Objectif : Evaluer la pratique de la prophylaxie de la maladie thromboembo-lique veineuse (MTEV) auprès des prescripteurs de Ouagadougou.

Méthode : Il s’est agi d’une enquête d’intention réalisée dans le mois de mai 2012 au CHU-YO et CMA Paul VI. Un questionnaire a été administré auprès des prescripteurs impliqués dans la prophylaxie de la MTEV.

Résultats : Notre échantillon était composé de 86 professionnels de santé dont 20 attachés de santé en anesthésie-réanimation, 17 chirurgiens, 11 médecins généralistes et 07 gynécologue-obstétriciens. Leur expérience professionnelle était inférieure à cinq ans dans 56% des cas et ils exerçaient dans 70% des cas au CHU-YO. Les facteurs de risque de la MTEV les plus fréquemment connus par les prescripteurs étaient : immobilisation-plâtre (73,3%), l’obésité (61,6%) et la chirurgie majeure (51,2%). Les lésions cutanées (96,5%), la douleur (94,2%) et l’œdème (74,4%) étaient les signes et symptômes de thrombose veineuse profonde (TVP) les plus fréquemment rapportés, alors que pour l’embolie pul-monaire (EP), il s’agissait de la dyspnée (87,2%) et de la douleur thoracique (73,3%). L’échographie-Doppler veineux (79,1%), la radiographie thoracique (68,6%) et l’angiographie thoracique (51,1%) ont été les examens paracliniques les plus cités. Les héparines de bas poids moléculaire étaient les plus utilisées (81,4%) avec une intention de prescription significativement plus élevée en réa-nimation et en chirurgie (p=0,02 et 0,04) par rapport à la gynécologie-obsté-trique (p<0,01). Dans 65,7% des cas, la prophylaxie était maintenue jusqu’à la mobilisation des patients. Le coût élevé de l’héparinothérapie représentait une raison de la non utilisation de la prophylaxie dans 46,5% des cas.

Conclusion : Malgré la présence de recommandations précises de bonnes pra-tiques, nous constatons que la pratique de la prophylaxie de la MTEV reste insuffisante à Ouagadougou. Ces résultats posent la nécessité de la formation médicale continue des professionnels de santé.

Mots-clés : MTEV, prophylaxie, professionnel de santé, Ouagadougou.

L’ELEVATION DE TAUX PLASMATIQUE DE LA PROTEINE C REACTIVE CHEZ UN PORTEUR DE THROMBOSE VEINEUSE

AFFIRME T ELLE LA PRESENCE D’ UNE EMBOLIE PULMONAIRE ?

Auteurs

Houénassi DM, Biaou O, Tchabi Y, Véhounkpé Sacca J, Sesso Z, d’Almeida Massougbodji M, Agboton H

RESUME

Les auteurs ont alors réalisé cette étude pour tester l’hypothèse « Throm-bose veineuse associée à une élévation plasmatique de la Protéine C Réactive ( PCR) affirme l’ embolie pulmonaire » née de leurs résultats précédents.

Il s’agit d’une étude prospective qui a inclus tous les patients hospitalisés pour une thrombose veineuse (Th V) documentée et qui ont donné leur consente-ment. L’existence d’une étiologie connue d’élévation de la PCR était est un cri-tère d’élimination. En plus de leur prise en charge classique ils ont tous béné-ficié du dosage plasmatique de la PCR et d’un angioscanner pulmonaire. Une comparaison du sous groupe « embolie pulmonaire (EP)» et du sous groupe « thrombose veineuse non compliquée (TVNC)» a été fait par rapport à la fré-quence et à l’importance d l’élévation de la PCR. Un calcul des indices dia-gnostics informationnels a été fait pour différents niveaux de PCR.

Une population de 59 patients noirs africains a été retenue au 1er septembre 2012 : 58 % de femmes - un âge moyen est de 49 ans ± 15 ans. Trente trois (56 %) avaient une EP. Les sous groupes EP et TVNC ne sont pas différents en ce qui concerne l’élévation de la PCR au dessus de 3,6,12,30 et 50 mg/l de PCR. La sensibilité de 84,8 % et la spécificité de 77% obtenues pour le taux de 3 mg de PCR sont les meilleures obtenues.

Les auteurs concluent que ces résultats préliminaires ne consolident pas l’hy-pothèse de l’étude qui continue.

Mots clés : maladie thromboembolique veineuse – Protéine C Réactive - Noir Africain

Page 33: Congres 2012 Brazzaville

MALADIE DE TAKAYASU : APPORT DE L’ECHOGRAPHIE DOPPLER A BRAZZAVILLE

Ondze -Kafata LI*, Ossil –Ampion*, Missontsa M*, Ekoba J*, Gombet TR**, Kim-bally Kaky G*, Nkoua JL*.

*Service de cardiologie et médecine interne, CHU de Brazzaville

**Service des Urgences, CHU de Brazzaville

RESUME

Les auteurs rapportent un cas de maladie de Takayasu chez une congo-laise de 20 ans, sans antécédents notables, ayant présenté une hémiparé-sie droite et une aphasie de Broca. Le diagnostic positif a été évoqué devant : l’âge et le sexe de la malade, l’ancienneté des symptômes depuis un mois au moins (céphalées, notion d’une pression artérielle imprenable aux membres supérieurs), l’abolition des pouls radiaux, la présence d’un souffle carotidien gauche. L’évolutivité de la maladie a été affirmée par une vitesse de sédimen-tation à 80 mm. L’échocardiographie doppler des troncs supra aortiques a confirmé l’affection, objectivant : une occlusion bilatérale des carotides primi-tives à leur origine, une sténose bilatérale pré-occlusive des sous-clavières à leur 1/3 externe. Les artères vertébrales étaient perméables. L’angioscanner cérébral a mis en évidence un infarctus cérébral fronto pariétal gauche ancien, et une sténose des artères sylvienne et cérébrale antérieure. L’évolution a été favorable sous prednisone (1 mg/kg/j) associée à la kinésithérapie, la sortie a été possible à J 30. L’état de la malade demeure stable à un an du suivi.

Mots clés : maladie de Takayasu, hémiparésie, échographie doppler, Brazza-ville.

CORRÉLATION ENTRE L’HOMOCYSTÉINÉMIE ET LES THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES CHEZ LES PATIENTS NOIRS AFRICAINS :

ETUDE CAS-CONTRôLE

K. Yayehd1, T. Tchérou1, F. Damorou1, N.W. N’da.

(1) University Teaching Hospital of “Campus” Lomé-Togo, Department of car-diology

Corresponding Author: Dr Komlavi YAYEHD; Department of cardiology, Uni-versity Teaching Hospital of “Campus” Lomé; 03BP 30284 Lomé-Togo; tel: +228 91428155; fax: +228 22501768; email: [email protected]; [email protected]

RESUME

Contexte : L’hyperhomocystéinémie est endémique dans les populations ouest-africaines ; elle a été incriminée dans la survenue des thromboses vei-neuses profondes (TVP) des membres inférieurs même si les données sont inconsistantes. Le but de cette étude était de déterminer la corrélation entre l’homocystéinémie et les TVP chez le sujet noir.

Méthodes : Cette étude rétrospective a inclus 40 cas de TVP des membres inférieurs et 40 témoins porteurs d’hépatopathie cytolytique appariés à l’âge et au sexe. Le diagnostic de TVP a été posé à l’échodoppler veineux des membres inférieurs.

Résultats : L’homocystéinémie moyenne était de 21,8 ± 21,5 µmol/l (extrêmes : 5,5-95) chez les patients avec TVP contre 16,1 ± 10,6 µmol/l (extrêmes : 2,5-50) dans le groupe contrôle ; p = 0,135. Vingt-deux patients (55%) avec TVP avaient une hyperhomocystéinémie contre 13 (32,5%) patients sans TVP, OR = 1,68 IC95% : 1,02-6,29 ; p = 0,04 ; cette différence ne persistait pas après ajuste-ment à l’âge, au sexe et à la créatininémie (OR = 2,07 IC95% : 0,63-8,82 ; p = 0,22). Il n’y avait pas de corrélation significative entre l’hyperhomocystéinémie

et les autres facteurs de risque thrombogène.

Conclusion: l’hyperhomocystéinémie ne semble pas être un facteur de risque des thromboses veineuses profondes des membres inférieurs chez le sujet noir ; nous soulignons la nécessité d’une étude prospectives pouvant donner des résultats plus consistants sur cette question.

Page 34: Congres 2012 Brazzaville

DISSECTION AORTIQUE : APPORT DE L’ECHOGRAPHIE DOPPLER

Ondze-Kafata LI*, Etroubeka JG**, Gombet TR***, Dilou-Bassemouka L*, Bian-za JR*, Amounya-Zobo S*, Gankama T*, Ekoba J*, Kimbally-Kaky G*

*Service de cardiologie et médecine interne, CHU de Brazzaville

**Service de radiologie, CHU de Brazzaville

***Service des urgences, CHU de Brazzaville

RESUME

La dissection aortique est une affection gravissime dont l’évolution spontanée est mortelle dans 80% des cas. Nous rapportons l’observation d’un patient de 79 ans, hypertendu, adressé pour douleur thoraco-abdominale résistante au traitement associant ranitidine, phloroglucinol et Tramadol. L’examen clinique d’entrée retrouvait une fréquence cardiaque à 76 par minute, une tension arté-rielle 180/100 mmHg, des pouls présents et symétriques. La radiographie du thorax montrait une cardiomégalie avec un rapport cardiothoracique à 57%, un élargissement du médiastin et un double contour aortique. L’électrocardio-gramme était en rythme sinusal avec une hypertrophie ventriculaire gauche de type systolique, des troubles de la repolarisation en inférolatéral. L’échogra-phie doppler cardiaque et l’échographie de l’aorte abdominale ont révélé une ectasie importante de l’aorte thoracoabdominale jusqu’à l’ombilic mesurant environ 40mm, associée à une dissection aortique partant de l’isthme aortique jusqu’aux artères rénales. Par ailleurs, il existait une dysfonction systolique globale modérée avec une FEVG à 41% et une hypokinésie franche en ante-roseptoapicale et en antérolatéroapicale probablement en rapport avec une cardiopathie ischémique associée. Le Scanner thoraco-abdominal a confirmé la dissection aortique de type IIIB avec un anévrysme de la totalité l’aorte. Le bilan biologique était normal. Il a été traité par antalgiques et antihyperten-seurs associant Bétabloquant et inhibiteur d’enzyme de conversion et diu-rétique. L’évolution a été marquée par une amélioration de la douleur et des chiffres tensionnels. Malheureusement, le patient a présenté une mort subite au cours de l’hospitalisation à l’occasion d’un effort minime probablement en rapport avec la rupture aortique.

Mots clés : Dissection aortique, HTA, échographie doppler

COMPLICATIONS OF ARTERIOVEINOUS FISTULA FOR HEMODIA-LYSIS: A EIGHT YEAR STUDY

FOKOU M1, TEYANG A1, ASHUTANTANTG G 2, KAZE F2, EYENGA VC1, CHICHOM MEFIRE A3, FRU ANGWAFO III1

Department of surgery (1) and medicine (2) Yaoundé General Hospital –Came-roon Department of surgery (3): Limbe regional Hospital Limbe -Cameroon

Correspondence : Dr Marcus FOKOU; Consultant surgeon Vascular and transplantation surgeon The Yaoundé General Hospital BP 5408 Yaoundé/Cameroun Email. [email protected] Tel +237 75505616

Conflict of interest: None

ABSTRACT

Purpose: To assess the frequency and characteristics of complications of arte-rioveinous fistula (AVF) and their effect on fistula outcome.

Methods: We retrospectively reviewed 628 AVF constructed from November 2002 to October 2010 to record the complications and their management op-tions. The association between age, sex, co-morbidities (HIV, Hypertension, and diabetes), fistula type and complications was sought.

Results: Most patients were males (73.7 %). The mean age was 45.3 years. Co-morbidities seen included: diabetes mellitus (22.12%), hypertension (83.12 %) HIV infection (9.87%). AVF constructed were mainly radiocephalic (68%) and brachiocephalic (24.9%). The median follow-up period was 275 days. The cumulative patency rate at one year was 76% and 51% at 2 years.

Altogether 211 Complications occurred in 16 % of the AVF. Among them, 36,96% were severe, 25.11 % moderate and 43.91% minor. With respect to the time of occurrence, 63,98 % were late complications, 12.79% immediate and 23.22 % early. Aneurysms, failure to mature and thrombosis were the most frequent complications occurring in 26.54 %, 14.69%, and 12.79 % of cases respectively. The management options for the complications included the creation of a new access in 36.96 %, a temporary catheter prior to a new AVF in 10.52%, and non-operative management in 43.12 %. We found no adverse effect of co-morbid factors like diabetes mellitus (p>0.05), HIV positive status ( p>0.05) on the complications rate

Conclusion: This study shows the potential for low complication rate (16 %).of AVF in selected population.

Keys words: Arterioveinous fistulae, complications, hemodialysis

Page 35: Congres 2012 Brazzaville

ATELIEREXPLORATION ECHO-DOPPLER DE L’AORTE ABDOMINALE ET DE

SES BRANCHES

M Cazaubon (Hop Am. Neuilly)

Les objectifs de cet atelier sont les suivants :

Pouvoir réaliser un écho-Doppler de l’aorte abdominale et des artères diges-tives et connaître les valeurs normales et pathologiques des vitesses au ni-veau des différentes artères.

Les indications.

Les indications de l’écho-doppler de l’aorte abdominale sont nombreuses :

a)L’exploration de l’aorte abdominale et des iliaques communes et externes fait partie du bilan échographique de l’exploration des artères des membres inférieurs demandée pour confirmer ou infirmer une artériopathie périphé-rique.

Le diamètre et l’aspect des parois de l’aorte abdominale sus et sous rénale seront indiqués.

b) L’exploration isolée de l’aorte abdominale peut être demandée devant la perception d’un souffle abdominal, d’une voussure ou de douleurs abdomi-nales à fortiori s’il s’agit d’un patient âgé avec des facteurs de risque cardio vasculaire.

c) Dans le cadre d’un programme de dépistage des anévrysmes de l’aorte ab-dominale

d) Le contrôle post-chirurgie aortique abdominale (que ce soit par pontage ou endoprothèse)

e) Associé à un bilan des artères fessières et sexuelles en cas de claudication de la fesse ou de dysfonction érectile en particulier chez un patient avec fac-teur de risque cardiovasculaire.

Les indications de l’écho-Doppler des artères rénales et / ou digestives sont aussi nombreuses :

a) La perception d’un souffle abdominal,

b) Les signes cliniques évocateurs de lésions artérielles digestives et / ou ré-nales : « claudication digestive » ou une hypertension artérielle résistante au

traitement médical.

c) les maladies inflammatoires type la maladie de Takayashu,à la recherche de lésions associées

d) Le contrôle post-revascularisation (que ce soit par dilatation, pontage, réim-plantation ou stent endoluminal),

-e) Et aussi :

Le suivi d’une transplantation hépatique : il faut bien sûr vérifier la perméabilité des veines hépatiques, la perméabilité de la veine porte. Mais le bilan artériel a une importance particulière et il convient de surveiller le débit des artères hépatiques droite et gauche.

Un bilan pré-opératoire de chirurgie cardiaque ou aortique sachant que la mor-talité dans ce type de la chirurgie élevée, et que les complications digestives sont fréquentes.

Conditions d’examen ?

Le patient est installé en décubitus dorsal. Il sera si possible à jeun depuis la veille et préparé par une alimentation sans résidu pendant 48 h.

On utilisera de préférence une sonde courbe de 5 à 2 MHz. Tous les modes d’échodoppler seront utilisés : mode noir et blanc (éventuellement avec le mode harmonique qui renforce le contraste), mode pulsé, mode couleur, mode énergie. On diminuera la fréquence doppler si besoin pour une meil-leure pénétration

Le balayage sera successivement transversal et longitudinal.

Le balayage longitudinal permet de vérifier la régularité de l’aorte. Les me-sures se feront de préférence en coupe transverse, sur le diamètre antéro-postérieur adventiciel.

Parfois l’utilisation d’une sonde de fréquence encore plus basse s’impose pour les patients obèses (sonde phased array qui sert pour l’exploration cardiaque et l’exploration transcrânienne).

Rappel anatomique des branches de l’aorte :

Il existe des branches pariétales, diaphragmatiques et lombaires de petit ca-libre, et des branches viscérales qui sont impaires médianes, c’est-à-dire le tronc cœliaque qui naît aux alentours de D12, la mésentérique supérieure juste en-dessous, la mésentérique inférieure 2 à 4 cm avant la bifurcation iliaque ; et

Page 36: Congres 2012 Brazzaville

des branches paires : les artères rénales et les artères iliaques.

Artères digestives :

1/ Le tronc cœliaque. Cet axe change selon les mouvements respiratoires, se divise en artère hépatique à droite, splénique à gauche et gastrique gauche en avant. Le pic systolique est autour de 120 cm/s et la diastole autour de 50.Il est parfois nécessaire de placer le patient en decubitus latéral gauche et d’utiliser une voie d’abord transhépatique car il est parfois masqué par l’estomac.

L’axe du TC varie selon que le patient est mince ou gros.

Le tronc cœliaque peut être comprimé par le ligament arqué. Il faut savoir que ceci est fréquent mais exceptionnellement symptomatique et que pour étayer le diagnostic il faut qu’il y ait des douleurs + un souffle + un amaigrissement.

On enregistre facilement l’artère splénique, la plus volumineuse des trois branches, se dirige vers la gauche et l’arrière, Il en est de même pour l’artère hépatique commune qui est assez facilement retrouvée. Après un repas, la composante diastolique du flux diminue et l’index de résistance augmente suite au mécanisme de balance artério-portale. Les branches droite et gauche longent le tronc porte, et sont perfusées dans le même sens.

Des variations anatomiques existent.

2/ L’artère mésentérique supérieure naît à la face antérieure de l’aorte à moins d’un cm sous le tronc cœliaque. Son segment initial est parallèle à celui du tronc coeliaque, puis elle descend parallèlement à l’aorte, et se divise en plu-sieurs branches. Sa vitesse systolique est autour de 150 cm/s et la vitesse dias-tolique à 20. Le seuil maximal de vitesse est estimé à 275 cm/s pour la systole et 55 pour la diastole. La sténose sera confirmée par un bas débit en aval. A jeun, l’index de résistance est élevé (> 0,75) et la vitesse systolique maxi-male, mesurée dans le premier segment se dirigeant vers la sonde est élevée. Après un repas, la composante diastolique du flux augmente et l’index de résistance diminue.

La lésion sur l’artère mésentérique supérieure est fréquente (3 % des per-sonnes de plus de 60 ans) et deviendra symptomatique si un autre tronc es-tatteint. On a la possibilité de faire un repas-test avec mesure du débit-porte avant et 60 mn après prise de 500 kcal. Le débit doit doubler.

3/ L’artère mésentérique inférieure naît 2 à 4 cm au-dessus de la bifurcation aortique, généralement en regard de L3. Immédiatement après sa naissance, elle s’incurve vers le bas et l’arrière, elle est de petit calibre, repérable en coupe transverse, et doit présenter une vitesse systolique inférieure à 200 cm/s, en moyenne 140cm/s

Artères rénales :

Les artères rénales sont des branches latérales qui naissent sous la mésenté-

rique supérieure et on repère d’abord l’artère rénale droite. Si une artère rénale présente un calibre inférieur à 4.5 mm, il faut rechercher une artère polaire. La vitesse systolique doit rester inférieure à 180 cm/s, elle doit être aussi rappor-tée à la vitesse systolique enregistrée sur l’aorte. L’index de résistance normal est à 0.67. Il faut également ensuite explorer la vascularisation intra-rénale.

Artères iliaques :

Les artères iliaques communes droite et gauche représentent la terminaison de l’aorte ; elles ont un flux triphasique signant l’artère musculaire. La vitesse systolique médiane est de 105 cm/s, pouvant atteindre 300cm/s en cas de sténose.

EN CONCLUSION :

Sur l’exploration des branches de l’aorte il faudra absolument être systéma-tique, avoir un matériel haut de gamme. Il faudra aussi et surtout connaître la pathologie afin de pouvoir rapporter les symptômes aux lésions éventuelles qu’on aura retrouvées.

BIBLIOGRAPHIE

Kercret G. : Exploration echo Doppler des branches de l’aorte abdominale . JIFA 2012.

Dauzat M. : L’étude par effet Doppler des vaisseaux de l’abdomen. Ultrasono-graphie vasculaire diagnostique.

Théorie et pratique. Editions Vigot, Paris, 1991, p438-95.

Deklunder Ghislaine CHRU de Lille. ECHOGRAPHIE-DOPPLER DES ARTERES DIGESTIVES. Atelier GELEV 2009.

Murphy-Lavallée J, Lafortune M. : Echographie-Doppler normale et patholo-gique des artères digestives. EMC

(Elsevier Masson SAS, Paris), Radiodiagnostic –Appareil digestif, 33-OO5-A-15, 2007.

Puttemans Thierry Clinique-Saint-Pierre, Ottignies - Louvain-la-Neuve, Bel-gique Echo-anatomie et Doppler des branches digestives de l’aorte. EDV_7, p. 12-18.

Sentou Yves Centre Cardiologique du Nord, Saint-Denis-ARMVOuest-Pari-sien-Atelier artères digestives- Rueil le 5 décembre 2009.

Page 37: Congres 2012 Brazzaville