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Poème en vers libres : mon enfant « Je ne suis pas comme eux, dit mon enfant Ils courent, ils rient, derrière un cerf-volant Moi assis à la fenêtre, je n’ai que des murs blancs Mon ailleurs est ici, il n’est que dans ma tête » Alors regarde encore, après la pluie vient le soleil, Je prendrai une à une ses arches à l’arc-en-ciel, Et peindrai tous les murs aux couleurs de la vie, Pas une n’osera se transformer en gris. Je prendrai les oiseaux, musiciens du divin D’un coup de ma baguette, ils deviendront humains. Ils viendront te chanter les ruisseaux, les vallons, Les animaux sauvages, les fleurs et leurs bourgeons. J’irai chercher les troubadours anciens, les fous, Chacun revêtira son costume au nez rouge, Ils feront des bêtises dont tu riras aux larmes, Le rire apaisera les douleurs de ton âme. Ensuite, sans armure, avec force et courage, Nous combattrons ensemble l’abominable outrage ! Ce mal, comme un dragon provoquant l’innocent Nous le vaincrons ensemble ! Nous serons les Vaillants Et de par le monde entier, les cerf volants bien haut, Porteront nos couleurs, nos armes et notre sceau Pour montrer aux dragons qu’ici on les combat ! Qu’il n’est pas de bataille dont on ne revient pas ! Je te vois rire enfin, c’est en moi ta victoire Conduite sur ce lit par l’audacieux espoir ! ************************************************ si ce poème vous plaît, je vous remercie d’aller voter pour lui (et donc pour moi) en suivant ce lien http://short-edition.com/oeuvre/poetik/mon- enfant-9

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Poème en vers libres : mon enfant

« Je ne suis pas comme eux, dit mon enfantIls courent, ils rient, derrière un cerf-volantMoi assis à la fenêtre, je n’ai que des murs blancsMon ailleurs est ici, il n’est que dans ma tête »

Alors regarde encore, après la pluie vient le soleil,Je prendrai une à une ses arches à l’arc-en-ciel,Et peindrai tous les murs aux couleurs de la vie,Pas une n’osera se transformer en gris.

Je prendrai les oiseaux, musiciens du divinD’un coup de ma baguette, ils deviendront humains.Ils viendront te chanter les ruisseaux, les vallons,Les animaux sauvages, les fleurs et leurs bourgeons.

J’irai chercher les troubadours anciens, les fous,Chacun revêtira son costume au nez rouge,Ils feront des bêtises dont tu riras aux larmes,Le rire apaisera les douleurs de ton âme.

Ensuite, sans armure, avec force et courage,Nous combattrons ensemble l’abominable outrage !Ce mal, comme un dragon provoquant l’innocentNous le vaincrons ensemble ! Nous serons les Vaillants

Et de par le monde entier, les cerf volants bien haut,Porteront nos couleurs, nos armes et notre sceauPour montrer aux dragons qu’ici on les combat !Qu’il n’est pas de bataille dont on ne revient pas !

Je te vois rire enfin, c’est en moi ta victoireConduite sur ce lit par l’audacieux espoir !

************************************************

si ce poème vous plaît, je vous remercie d’aller voter pour lui (et donc pour moi) en suivant ce lien http://short-edition.com/oeuvre/poetik/mon-enfant-9