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1 ROYAUME DU MAROC INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II RABAT MEMOIRE DE TROISIEME CYCLE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR D’ETAT EN GENIE RURAL Conception d’un système d’information pour létude des prix dans une entreprise de Génie Civil présenté et soutenu publiquement par Nabil KHIBIT (Document provisoire) JURY Président : M. BEN MOUSSA M. (I.A.V. Hassan II) Rapporteur : Pr. El GUENNOUNI A. (I.A.V. Hassan II) Membres : M. EL KHATEB A. (G.O.G.) Pr. HOUMY K. (I.A.V. HassanII) M. REFFOUH A. (D.E.A Ministère de l’interieur) - SEPTEMBRE 2001 - INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II B.P. 6202 RABAT-INSTITUTS, MAROC Tél : (O7) 77 17 58/59 ou 77 17 92 ; Fax : (07) 77 81 35 ou 77 58 38

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1

ROYAUME DU MAROC

INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II

R A B A T

MEMOIRE DE TROISIEME CYCLE

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR D’ETAT EN GENIE RURAL

Conception d’un système d’information pour l’étude des

prix dans une entreprise de Génie Civil

présenté et soutenu publiquement

par

Nabil KHIBIT

(Document provisoire)

JURY

Président : M. BEN MOUSSA M. (I.A.V. Hassan II)

Rapporteur : Pr. El GUENNOUNI A. (I.A.V. Hassan II)

Membres : M. EL KHATEB A. (G.O.G.)

Pr. HOUMY K. (I.A.V. HassanII)

M. REFFOUH A. (D.E.A Ministère de

l’interieur)

- SEPTEMBRE 2001 -

INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II

B.P. 6202 RABAT-INSTITUTS, MAROC

Tél : (O7) 77 17 58/59 ou 77 17 92 ; Fax : (07) 77 81 35 ou 77 58 38

2

AA mmaa MMèèrree

3

RReemmeerrcciieemmeennttss

Je me permets à travers ce travail d’exprimer mes sentiments de gratitude, de respect et surtout d’une très grande considération envers mon encadrant Docteur A. El GUENNOUNI, pour tous les efforts qu’il fournit pour former ses étudiants en leur donnant sans cesse ses valeureuses et pertinentes remarques et suggestions, et aussi pour l’importance du travail qu’il m’a confié. « C’est grâce à votre œil sur moi et mes collègues, et c’est en suivant vos lignes directives qu’il m’a été possible de mener correctement ce travail ! Vos qualités d’un bon enseignant font de vous un très bon encadrant ! Monsieur, Je vous remercie vivement ! »

Mes remerciements s’adressent à tous les enseignants de D.G.R. qui ont participé à ma formation et tout le personnel de ce département. A monsieur le président des jury et tous les membres des jury qui m’ont fait honneur de juger ce travail, mes remerciements les plus vifs.

4

LLiissttee ddeess FFiigguurreess

Figure 1: Hiérarchie service fonctionnel / service opérationnel de l’entreprise ...... 17

Figure 2: L’organisation au sein de l’entreprise des différents services internes (R.

Tofani 1980) ............................................................................................................. 18

Figure 3 : Représentation schématique des types d’information transitant au sein de

l’organisation et du rôle du système d’information dans leur gestion. (Web 9) ...... 37

Figure 4 : Représentation schématique du fonctionnement du SAI. (Web 9) .......... 38

Figure 5 : Représentation de sous SAI indépendants. ................................................ 39

Figure 6 : Les éléments d’un graphique du MCT (R. MOUNYOL 1990) ............... 47

Figure 7 : La conversion MCD MLD pour deux tables en relation de type Père

(A) fils(C) (Cardinalités (0,N) ; (0,1)) .................................................................. 49

Figure 8 : La conversion MCD MLD pour deux tables en relation de type

(Cardinalités (0,N) ; (0,N)) ..................................................................................... 50

Figure 9 : Le menu [Base de données] de l’application Profit. .................................. 70

Figure 10 : La feuille de saisie du nom d’utilisateur et de son mot de passe ........... 71

Figure 11 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur n’a pas encore tenté la

connexion avec la base de données d’Oracle pour la gestion. ........................... 71

Figure 12 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur tente la connexion en

introduisant dans la feuille de mot de passe son nom et son mot de passe. ..... 72

Figure 13 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur accède à la table qui

l’intéresse dans la base de données avec succès. ................................................. 72

Figure 14 : Le schéma algorithmique du .................................................................... 80

Figure 15 : L’interface de l’application Profit ............................................................. 82

Figure 16 : le menu et la barre d’outils de Profit ......................................................... 83

Figure 17 : L’onglet Sous-Détails des feuilles de calcul. ........................................... 84

Figure 18 : L’onglet Totaux généraux .......................................................................... 85

5

LLiissttee ddeess TTaabblleeaauuxx

Tableau 1 : Le modèle du détail estimatif (P. GUILLAUX 1983) ............................ 19

Tableau 2 : Les dépenses (coûts) de l’entreprise des B & TP .................................... 20

Tableau 3 : La liste des entités retenue pour le sous-système d’information « Etude

des prix », leurs descriptions et le code utilisé pour chacune ............................ 60

Tableau 4 : Liste des données du modèle et leurs descriptions. ................................ 60

Tableau 5 : La liste des relations envisagées pour le sous-système d’information

« Etude des prix » avec leurs explications, les contraintes d’intégrité de

chacune ainsi que leur encodage pour l’implémentation. ................................... 65

LLiissttee ddeess aabbrréévviiaattiioonnss ::

P.R : Prix de revient.

P.V : Prix de vente.

B et T.P : Bâtiments et Travaux Publics.

G.C : Génie Civil

F.I : Frais Indivis

D. S : Déboursés Secs

CPS : Cahier de Prescriptions Spéciales

B.A : Béton Armé

6

Résumé :

Le marché de Génie Civil (Comme celui du Bâtiment et Travaux Publics) connaît une

forte concurrence entre les entreprises, du fait qu’il est géré par la loi des appels d’offre.

Cette concurrence est aussi le fruit de la grande variabilité des prix offerts, ce qui est

expliqué par plusieurs facteurs qui sont :

Les méthodes de calculs adoptés par le service « Etude des prix » des entreprises très

différentes d’une entreprise à une autre.

Les systèmes d’information élaborés sont très souvent mal structurés et peu

informatisés

Enfin les conditions de travail sur les chantiers qui sont très variables d’un projet à un

autre, ce qui rend très difficile l’estimation des prix.

Le présent thème a pour objectif de faciliter le travail de gestion de l’information au sein

de l’entreprise ; vu que l’information est devenue une ressource très importante qu’il faut

savoir préserver et optimiser l’utilisation.

L’objectif de ce thème consiste à concevoir une base de données relationnelle à l’aide du

SGBD (Systèmes de Gestion de Bases de Données) Oracle, et développer deux

applications informatiques fonctionnant sous Windows : une application de gestion de la

base de données et une autre de calcul des prix en se basant sur les données stockées

dans la base de données.

La réalisation de ce travail permettra aux entreprises d’avoir plus d’aisance dans

l’estimation des coûts des projets proposés et de pouvoir remettre leurs prix de vente dans

les délais imposés par les maîtres d’œuvre.

7

Abstract:

Civil Engineering market (like Building and Public Labour) has a strong challenge

between enterprises, managed by “Bid call”.

This challenge is the fruit of a huge variability of offered prices. Explained by several

factors, these factors are:

Reckoning methods adopted by the service “Price Analysis” of the enterprises who is

different from an enterprise to another

The Information Systems elaborated was been often bad structured and less

computerized

We found the working conditions in the fields, which are very variable from one

project to another, and then the prices estimation will very difficult.

The target of the present theme is to ease the management working of information inside

the enterprise then the information will be an important resource; we must preserve and

optimise the utilization.

The target of this theme is to make in place a relational database with the help of DBMS

(Database Management System) Oracle. And to develop two data processing applications

under Windows: A managing application of database and another reckoning prices, in the

basis of stocked data in the database.

The achievement of this work will allow the enterprises to have more ease in the cost

estimation of the proposed projects, and can make the sale prices in the imposed delays,

made by administrations.

8

Sommaire

Chapitres Pages

Chapitre 1 : L’entreprise de génie civil : Caractéristiques, structures et organisation ...... 15

1. Les principales caractéristiques : ........................................................................... 15

2. Les postes de travail formant l’entreprise de B & T.P : ........................................ 16

3. Les structures principales de l’entreprise et le rôle de chacune : .......................... 16

3.1 Les structures de l’entreprise : ....................................................................... 16

3.2 Adaptation des structures des entreprises : .................................................... 16

4. L’organisation des structures : ............................................................................... 17

4.1 Service fonctionnel : ...................................................................................... 17

4.2 Service opérationnel : .................................................................................... 17

4.3 Organigramme type : ..................................................................................... 17

Chapitre 2 : L’entreprise de génie civil : Préparation d’une offre de prix ........................ 19

1. L’importance de l’étude des prix pour l’entreprise de B & TP dans un

environnement de concurrence : .................................................................................... 19

2. Les charges de l’entreprise : .................................................................................. 20

2.1 Les charges au niveau d’un chantier : ............................................................ 20

2.2 Les charges au niveau du siège : .................................................................... 21

3. Les composantes élémentaires des prix : ............................................................... 21

3.1 Dépenses concernant la main d’œuvre et l’encadrement : ............................ 22

3.2 Dépenses concernant le matériel et machines : ............................................. 22

3.3 Dépenses concernant les matériaux de construction : ................................... 22

3.4 Dépenses concernant les travaux sous-traités : .............................................. 22

3.5 Dépenses au niveau du siège de l’entreprise : ............................................... 22

4. Les documents de base de l’offre de prix : ................................................................ 23

Chapitre 3 : Analyse sommaire de quelques méthodes de calcul des prix prévisionnels : 24

1. Méthodes concernant plus spécialement le Bâtiment : .......................................... 24

1.1 Méthode de L. Bangratz : .............................................................................. 24

1.2 Méthode de G. Javay : ................................................................................... 25

9

1.1 Méthode du « Guide Pour l’Etablissement des Prix de Travaux du

Bâtiment » : ................................................................................................................ 26

2. Méthodes concernant plus spécialement les travaux publics : .............................. 28

2.1 Méthode de A. Dequeker : ............................................................................. 28

2.2 Méthode de P. Galabru : ................................................................................ 30

2.3 Méthode de P. Jung : ...................................................................................... 30

2.4 Méthode des entreprises routières : ............................................................... 35

1. Les systèmes d’information : ................................................................................. 37

1.1 Système d’information (SI) : ......................................................................... 37

1.2 Système automatisé d’information (SAI) : .................................................... 38

2. Justification de la méthode MERISE pour le sujet d’étude des prix: .................... 39

3. Les bases de données et leurs systèmes de gestion : ............................................. 40

3.1 Les bases de données : ................................................................................... 40

3.2 Les systèmes de gestion de bases de données : ............................................. 42

Chapitre 5 : La méthode MERISE : ................................................................................... 43

1. Présentation de la méthode MERISE : .................................................................. 43

1.1 Présentation générale : ................................................................................... 43

1.2 La démarche de la méthode : ......................................................................... 43

Chapitre 6 : Le système gestion de base de données relationnelles Oracle et les outils de

développement informatique utilisés : ............................................................................... 51

1. Présentation générale : ........................................................................................... 51

2. Présentation du SGBDr ORACLE :....................................................................... 51

2.1 La structure fonctionnelle d’oracle : .............................................................. 52

2.2 Les langages d’oracle : .................................................................................. 54

2.3 Pourquoi choisir Oracle ? .............................................................................. 55

3. Présentation des outils de développement : ........................................................... 55

3.1 AMC*Designor 5.0 : ...................................................................................... 55

Pourquoi choisir AMC*Designor ? ........................................................................... 56

3.3 Visual basic 6.0 : ............................................................................................ 56

Chapitre 7 : Conception, des données et des traitements et présentation de la base de

données et de son implémentation. .................................................................................... 59

1. Etude conceptuelle de la base de données : ........................................................... 59

10

1.1 Recensement des entités : .............................................................................. 59

1.2 Recensement des propriétés : ......................................................................... 60

1.3 Recensement des relations : ........................................................................... 64

1.4 Dictionnaire des données : ............................................................................. 66

1.5 Modèle conceptuel des données : .................................................................. 66

1.6 Modèle conceptuel des traitements : .............................................................. 67

2. Implémentation de la base de données : ................................................................ 68

2.1 Modèle logique des données : ........................................................................ 68

2.2 Modèle physique de données : ....................................................................... 68

3. Présentation du S.I proposé et de l’application de gestion de bases de données : . 69

3.1 Le S.I envisagé pour le présent sujet : ........................................................... 69

3.2 Présentation de l’application de gestion de bases de données : ..................... 69

Chapitre 8 : Méthode retenue pour le calcul des prix: ....................................................... 73

1. Présentation de la méthode des sous détails: ......................................................... 73

2. Justification de la méthode : .................................................................................. 73

3. Démarche de la méthode : ..................................................................................... 73

3.1 Types de dépenses dans l’entreprise : ............................................................ 73

3.2 Détermination du Prix de Vente (PV ): ......................................................... 74

3.3 Répartition des prix ........................................................................................ 75

3.4 Calculs propres à chaque composante ........................................................... 75

3.5 Bouclage de l’étude ....................................................................................... 77

4. Critiques de la méthode ......................................................................................... 78

Chapitre 9 : Développement et présentation de l’application « Profit » .......................... 79

1. Développement de l’application « Profit » ............................................................ 79

1.1 Hypothèses de base ........................................................................................ 79

1.2 Développement de l’application «Profit » ..................................................... 79

2. Description de l’application «Profit» ..................................................................... 81

3. Présentation d’un exemple d’utilisation de l’application «Profit» ........................ 85

Liste Bibliographique et Webographique……………………………………………….89

Glossaire ..………………………………………………………………………………..94

Annexes....………………………………………………………………………...…….102

11

IInnttrroodduuccttiioonn ggéénnéérraallee::

Une entreprise de B & T.P (Bâtiments et Travaux Publics) réalise un objet fixe

(Ouvrage), toujours différent (Chaque cas de construction a ses propres caractéristiques)

et en utilisant à chaque fois une organisation mobile (Les chantiers de construction avec

tous ce qu’ils comportent de matériel, engins, matériaux et ouvriers). Cette organisation

est toujours amenée sur le chantier de construction. (R. TOFANI 1980)

Vu la nature du service offert par une entreprise de B & T.P, elle est difficile à mettre

dans une des deux classes d’entreprises telles que définies par Henri FAYOL1 :

La classe 1 définit un groupe d’entreprises comme étant des Industries de

Transformation, c’est â dire que cette classe d’entreprises a le rôle de produire des biens

transformés. (Exemple : Conserveries, industrie de fabrication de conduites et canaux…)

La classe 2 définit un deuxième groupe d’entreprises comme étant des Industries de

Services, c’est â dire que cette classe d’entreprises a le rôle d’offrir des services aux

clients. (Transport, maintenance…)

Selon ces définitions, l’entreprise de génie civil peut être considérée à la fois comme une

industrie de transformation (Classe 1), car elle transforme des matériaux simples ou

complexes en ouvrages construits prêts à l’usage final ; et elle peut aussi être considérée

comme une industrie de services (Classe 2), car il est très fréquent qu’il y ait assemblage

dans le chantier de produits préfabriqués en usine. (Exemple : Mise en place des

conduites d’assainissement ou des canaux d’irrigation semi-circulaires portés)

Il faudrait donc penser à définir une classe à part entière pour ce genre d’entreprises.

Le marché du Génie civil est géré par les appels d’offres que lancent les administrations2.

En effet quand un appel d’offre est lancé, c’est l’entreprise qui est tenue d’évaluer le coût

P.R du projet et retourner son P.V à l’administration. Cette dernière après étude des

différentes offres soumises, choisira l’entreprise qui sera retenue pour la réalisation du

1 Henri FAYOL (1841-1925) : Ingénieur de l’école des mines de St Etienne est un des précurseurs français du

management. Ses principes relatifs à l’organisation, l’administration et gestion ont connu le succès aux Etats-Unis.

FAYOL a été " réimporté " en France après la seconde guerre mondiale, par les consultants américains, profitant de

l’engouement pour le modèle américain.

2 Administration (ou maître d’œuvre) : C’est ainsi qu’on appelle en jargon du génie civil l’organisme désirant se

procurer une construction.

12

projet en question. L’offre des prix est un élément déterminant du choix de l’entreprise

retenue.

Ceci montre l’importance capitale qu’a l’étude de prix au sein de l’entreprise, c’est pour

cela qu’il faut mettre plus de rigueur dans l’évaluation du prix de revient (P.R) et par la

suite du prix de vente (P.V). Cette aptitude à évaluer convenablement les prix fera à coup

sûr de l’entreprise un concurrent de très haut niveau dans le marché et assurera sa

pérennité.

OObbjjeeccttiiffss ddee ll’’ééttuuddee ::

L’objectif principal du présent travail est de concevoir un système d’information

constitué d’une base de données et de deux applications. Ces applications sont conçues

pour répondre à deux objectifs principaux : La gestion de la base de données et le calcul

des prix prévisionnels.

Ce travail sera réalisé dans le but de faciliter l’estimation des prix pour les projets lancés

en appels d’offre et remettre les prix dans les délais imposés.

MMéétthhooddoollooggiiee ::

Pour réaliser ce travail la démarche suivante a été adoptée :

1. Etude des mécanismes fonctionnels de l’entreprise de Génie Civil

2. Analyse critique des différentes méthodes d’étude de prix prévisionnels.

3. Choix de la méthode servant de base pour le développement de l’application

logicielle d’étude des prix.

4. Conception du système d’information à l’aide de la méthode MERISE et du

logiciel AMC*Designor.

5. Implémentation de l’application de gestion de la base de données à l’aide

d’Oracle.

6. Développement de l’application de gestion de la base de données.

7. Développement de l’application d’étude de prix.

13

Partie 1

RReevvuuee bbiibblliiooggrraapphhiiqquuee

18

Figure 2: L’organisation au sein de l’entreprise des différents services

internes (R. Tofani 1980)

On constate que les rôles de gestion, d’étude, et de règlement des affaires administratives

font partie des responsabilités de la branche fonctionnelle, qui est en quelque sorte le

cerveau moteur de l’entreprise. Et tout ce qui est purement exécution des travaux, il est

sous la sous la responsabilité du service opérationnel.

La direction générale assure le contrôle et la coordination entre les deux branches.

Direction

Générale

Direction

Travaux

Centre

Travaux Chantier

1 Chantier

2

Service

Matériel

Technique &

Commercial

Administratif &

Financier

Ateliers

Etude

Technique Etude

Prix

Comptabilité

Personnel

Bâtiments

T.P

Autre…

19

Chapitre 2 : L’entreprise de génie civil : Préparation d’une

offre de prix

1. L’importance de l’étude des prix pour l’entreprise de B &

TP dans un environnement de concurrence :

Le marché de construction est géré par la loi des appels d’offre. Le cahier des

prescriptions spéciales (CPS) est un document clé du dossier d’appel d’offre. Les

modalités du déroulement des travaux sont précisées dans ce document. (R. BAYON

1985)

En effet quand une administration désire se procurer un ouvrage (ou plusieurs ouvrages),

elle lance l’appel d’offre sous forme d’une annonce accompagnée d’un CPS (avec les

plans et le détail estimatif du projet) qui décrit avec précision toutes les conditions à la

fois techniques et administratives liées à la réalisation des travaux.

Remarque : Le détail estimatif est un document où figurent : Les taches élémentaires à

réaliser dans le projet (appelées communément les prestations ou ouvrages élémentaires),

l’unité, les quantités correspondantes, les prix unitaires et les prix totaux. (Voir tableau de

la page suivante)

Tableau 1 : Le modèle du détail estimatif (P. GUILLAUX 1983)

N° Désignation Quantité Unité Prix

Unitaire

Prix

Total

L’estimation des Prix unitaires et totaux fait partie des responsabilités de l’entreprise, de ce fait

l’administration prépare le détail estimatif avec les colonnes Prix Unitaire et Prix Total vides et c’est

l’entreprise qui est tenue de remplir ces colonnes.

20

Une fois l’appel d’offre lancé, toute entreprise concernée sera certainement intéressée par

le projet et elle sera également tenue de rendre dans un délai (bref en général), son offre

de prix. (Voir annexe G)

2. Les charges de l’entreprise :

Le prix de revient est la somme de toutes les dépenses engagées par l’entreprise pour les

besoins de sa production.

La réalisation des travaux dans l’entreprise de B & TP engendre des coûts divers ces

coûts se concentrent dans deux pôles principaux : le chantier et le siège.

Toute dépense de l’entreprise fera nécessairement partie d’un de ces deux postes. Le

tableau suivant montre quelques coûts qu’engendrent le chantier et le siège.

Tableau 2 : Les dépenses (coûts) de l’entreprise des B & TP

2.1 Les charges au niveau d’un chantier :

La réalisation dans le chantier de construction d’un ou plusieurs ouvrages doit être guidée

de la manière suivante :

Chaque ouvrage est décomposé en tâches élémentaires, à chaque tâche élémentaire

correspond une unité d’œuvre ; c’est l’unité de mesure de la tâche.

ENTREPRISE

Chantiers Siége

Coûts matériaux

Coûts matériels

Coûts machines

Coût personnel encadrant et

de la main d’œuvre.

Energie : Carburant,

électricité…

Etc.

Coûts d’administration.

Coûts de déplacements.

Coûts du personnel du

siège.

etc.

Total coûts chantier Total coûts siège

Coût total =∑ (C. chantier et C. siège)

21

Unités conventionnelles pour la quantification de quelques tâches courantes:

Ferraillage : Kg

Coffrage : m2

Bétonnage : m3

Main d’œuvre et machines : heure

Remarque : les frais du chantier ne sont pas tous directement affectés à un ouvrage

élémentaire précis.

2.2 Les charges au niveau du siège :

Ce sont les frais correspondant à l’ensemble des chantiers, car la direction de l’entreprise

s’occupe de la gestion de tous les chantiers à la fois sans exception.

Ces frais sont variables selon la taille de l’entreprise, généralement, elles sont exprimées

en pourcentage par rapport au frais déboursé global de chantier

Ces charges sont les suivantes :

Frais de siège :

Ils comprennent les frais de direction et des services administratifs et comptables,

assurances diverses etc.

Frais commerciaux :

Ils correspondent au service étude des prix et aux dépenses de prospection et de

soumission.

Frais de méthode :

Ce sont les frais du service étude technique etc.

Frais financiers :

Ce sont les frais bancaires et des organismes de crédit.

Remarque : Les frais du siège ne sont pas tous directement affectés à un ouvrage

élémentaire précis.

3. Les composantes élémentaires des prix :

Le prix de revient (PR) comme le prix de vente de l’entreprise est décomposé en 5

catégories de dépenses.

22

3.1 Dépenses concernant la main d’œuvre et l’encadrement :

Parmi les dépenses en main d’œuvre on retrouve les salaires, les charges sociales, CNSS

et congés payés, assurances, caisse de retraite, mutuelle maladie, prime de fin d’année,

les avantages en nature et bien d’autres dépenses.

3.2 Dépenses concernant le matériel et machines :

Les dépenses qui concernent le matériel se constituent des prix d’achat neuf et frais

d’amortissement, du coût de location, du coût du consommable (énergie consommée)

ainsi que d’autres dépenses.

3.3 Dépenses concernant les matériaux de construction :

Pour ce qui est des matériaux de construction on a les prix unitaires d’achat (obtenus en

se référant au bordereau des prix) et les prix rendus chantier représentant la valeur réelle

des matériaux.

3.4 Dépenses concernant les travaux sous-traités :

La réalisation des travaux dans le chantier n’est pas nécessairement effectuée en totalité

par l’entreprise. L’entreprise peut (faute de temps ou de moyens) laisser à d’autres

entreprises les tâches qu’elle souhaite sous-traiter. Ceci engendre un coût de sous-

traitance qui sera inclus dans le prix de revient et par la suite dans le prix de vente.

Remarque : Certaines entreprises de très grande taille (Multinationales) réalisent

presque la totalité de ses travaux par sous-traitance auprès d’entreprises spécialisées en

lançant des appels d’offre sur les parties des ouvrages qu’elle est tenue de réaliser.

(Communication personnelle)

3.5 Dépenses au niveau du siège de l’entreprise :

Appelées communément « LE CHAPEAU » ; ces dépenses sont les frais de siège qui

comprennent les frais de direction, des services administratifs et comptables, les

assurances diverses …etc., les frais commerciaux correspondant au service « Etude de

prix » ainsi qu’aux dépenses de prospection et de soumission, les frais de méthode qui

23

sont les frais de service « Etude technique » et enfin les frais financiers qui sont les frais

bancaires et les frais des organismes de crédit etc.

4. Les documents de base de l’offre de prix :

Pour estimer le prix de l’ouvrage qu’elle va réaliser, l’entreprise doit disposer d’un

ensemble documents ; Certains documents sont indispensables, d’autres sont

complémentaires.

Ce sont :

1. Les plans :

Ils servent à établir l’avant métré. Si ce document existe déjà avec le dossier appel

d’offre, les plans servent alors à vérifier les quantités qui y figurent ou calculer les

quantités caractéristiques que le bureau d’étude aura probablement oubliée dans son

étude.

2. Le CPS :

On y trouve l’intégralité des clauses administratives et techniques liées à la réalisation de

l’ouvrage en question. (Voir annexe G)

3. Le bordereau des prix :

Sert à l’établissement des sous détails des prix qui sont la base de calcul des prix des

constructions.

4. Le détail estimatif :

C’est un recueil des différentes quantités relatives aux ouvrages élémentaires à réaliser.

(voir remarque de la partie 1 du chapitre 2)

26

On a deux types de frais qui s’imposent :

o Frais proportionnels à la durée des travaux :

Ces frais comprennent : Le personnel de direction et de maîtrise, voyages et

déplacements de ce personnel, dépenses diverses du chantier (voiture, téléphone…etc.),

l’amortissement et entretien du matériel hors des ateliers annexes ainsi que d’autres frais

et dépenses.

o Frais caractéristiques du chantier et de l’ouvrage :

Ces frais comprennent : Les baraquements et installations générales (hors ateliers

annexes), vois, transport du matériel (hors ateliers annexes) et les frais d’études, de

métré, d’architecture et d’assurance.

Frais généraux (ou indivis) :

Ce sont tous les frais qui ne peuvent être répartis sur les différents chantiers. Ils

comprennent les frais de direction, les frais de siège, les déplacements, la publicité, les

impôts, les frais pour magasins et ateliers d’entretien etc.

Formation finale du prix de vente :

- D : montant des déboursés en dépenses brutes.

- t : pourcentage des taxes.

- g : pourcentage pour les frais généraux proportionnels aux dépenses brutes

des chantiers.

- b : pourcentage pour bénéfices et aléas.

1.1 Méthode du « Guide Pour l’Etablissement des Prix de Travaux

du Bâtiment » :

Ce guide a été éditée en 1959 par l’organisme français, L’Association Professionnelle

pour l’Accroissement de la Productivité dans l’Industrie du Bâtiment (A. PRO. BA), son

objectif est double :

))(100

1(bt

bgtDP

( 1 )

28

En général, ce sont des entreprises bien structurées et étendues sur de grandes surfaces.

On en retrouve des annexes dans presque tout le pays et même ailleurs, le montant élevé

des travaux exécutés. La cette structure complexe de ces entreprises impose à

l’entreprise, contrairement au cas des autres types d’entreprises, plus de rigueur dans les

détails en ce qui concerne les documents utilisés pour l’étude des prix :

1. La fiche de reconnaissance et le tableau du prix d’ouvriers sont plus complets et

plus précis. On retrouve également un tableau spécial qui permet de calculer le

prix de l’heure d’ouvriers dans une équipe de travail.

2. Le tableau du prix rendu chantier comporte une précision de plus, qui concerne les

transports et les manutentions.

3. Le prix des ouvrages comprennent en plus de la main d’œuvre et les matériaux, le

coût des installations et du matériel nécessaire à l’exécution de chaque ouvrage.

4. Des tableaux spéciaux s’ajouteront au devis estimatif, pour compléter les frais de

chantier :

Tableau des frais de chantier et de matériel indivis.

Tableau de frais du personnel (Direction, administratif, technique et entretien)

Tableau des frais divers de chantier.

5. Le tableau du prix de vente récapitule tous les éléments déjà cités. Les éléments

statistiques, facilement donnés par la comptabilité de l’entreprise, servent de base

aux majorations qui donneront le prix final.

2. Méthodes concernant plus spécialement les travaux publics :

2.1 Méthode de A. Dequeker :

Cette méthode de calcul des prix tient compte de trois types de prix à calculer : Les prix

de base, les prix auxiliaires et les prix de règlement

Les prix de base :

Les prix de base sont les prix élémentaires qui concernent la main-d’œuvre, la fourniture

et le matériel.

29

a. Main-d’œuvre :

On utilise la formule suivante pour calculer le prix de base horaire pour chaque type

d’ouvriers.

- PBH : Prix de base horaire.

- S : Salaire horaire augmenté, s’il y a lieu, des autres frais liés aux salaires.

- S’ : Partie des rémunérations (les primes de déplacement, transport…)

- R : Charges proportionnelles aux salaires.

- R’ : Frais proportionnels aux déboursés sur salaires et charges.

- R ‘’ : Frais proportionnels à l’ensemble des déboursés.

- B : Bénéfice et aléas.

- r : Charges applicables aux éléments complémentaires de rémunération.

(Une partie des charges R)

b. Matériaux (fournitures)

La formule suivante présente le prix de règlement des matériaux, du consommable, des

factures de sous-traitants ainsi que les frais de transport (ou autres prestations de

services) :

PRM : Prix de Règlement des Matériaux

)1'1'.()11.( XSXSPBH

100100100100

1."1.'1.111 BRRRX

)21( XMPRM

100100100100

1."1.'1.11'1 BRRrX

100100100

1."1.'121 BRRX

( 2 )

( 3a)

( 3b)

( 4 )

( 5 )

30

M : Prix d’achat d’une fourniture.

c. Matériel :

Pour cette rubrique on détermine le prix de location journalière y compris les frais

généraux et les bénéfices ainsi que le rendement de chaque engin.

Prix auxiliaires et prix de règlement :

C’est le prix du détail estimatif des prix qui inclut la main d’œuvre, les fournitures, et les

matériel.

Tous ces prix sont à majorer par l’amortissement des dépenses d’installation.

2.2 Méthode de P. Galabru :

Dans son approche P. Galabru exige qu’au sein d’une même entreprise, une seule

démarche de calcul des prix doit être imposée à tous ses services et donne un schéma de

la composition d’une étude de prix.

1. Les prix de base sont les prix élémentaires à savoir les salaires, les primes,

indemnités, les prix unitaires des matériaux rendus chantier.

2. Le prix de revient brut chantier : les frais directs d’exécution des travaux.

3. Les frais généraux des chantiers comprennent les frais qui concernent l’ensemble du

chantier.

4. Le prix de revient net chantier consiste à répartir sur les prix de revient bruts

chantier les frais généraux.

5. Les frais généraux d’entreprise comprennent les frais d’étude, les frais généraux du

siège et les frais financiers.

6. Le prix de revient net total est la somme du prix de revient net chantier et les frais

généraux de l’entreprise.

7. Les aléas et les bénéfices constituent une marge en pourcentage du prix de revient

net total.

8. L’impôt TVA est calculé en % du prix de vente.

Le prix de vente est le résultat de l’incorporation de la TVA aux sept premiers postes.

2.3 Méthode de P. Jung :

Cette méthode a été publiée par P. Jung. Dans cette publication il a adopté une

terminologie qu’il a définit soigneusement comme suite :

31

1. Prix de vente

2. Prix de revient global net

3. Prix de revient global brut

4. Prix de revient chantier net

5. Prix de revient chantier brut

Notons que :

Le prix 2 se distingue du prix 1 par le bénéfice.

Le prix 3 se distingue du prix 2 par les charges fiscales.

Le prix 4 se distingue du prix 3 par les frais généraux de l’entreprise au niveau du siège.

Le prix 5 se distingue du prix 4 par les frais généraux de chantier.

Suivant les besoins de précision et aussi selon la disponibilité en temps et moyens, P.Jung

expose trois méthodes de calcul.

a. Méthode par forfait de charges.

b. Méthode des coefficients de chargement.

c. Méthode par synthèse détaillée complète.

2.3.1 Méthode par forfait des charges :

Les calculs se concentrent uniquement sur le prix de revient brut qu’on majorera d’un

coefficient pour avoir le prix de vente.

2.3.1.1 Calcul des éléments de base

2.3.1.1.1 Main d’œuvre :

Une liste des (prix) de chaque catégorie de personnel doit être établie :

32

Les informations requises pour

chaque catégorie de personnel

Taux officiels

Heures supplémentaires

Indemnités et tacots

Charges sociales

Charges proportionnels aux salaires

Frais de déplacement

Frais de logement

Coefficient de majoration

Coefficient de minoration

2.3.1.1.2 Matériaux :

Le calcul des matériaux se fait rendu au pied d’œuvre (Prix rendu chantier), c’est à dire

que les prix englobent le coût d’achat, de transport et de manutention.

2.3.1.1.3 Matériel :

Le coût du matériel se fait en majorant le coût total d’un coefficient de majoration, ce qui

justifie son utilisation pour le cas des projets les plus simples où les engins et matériels

utilisés ne varient pas trop.

2.3.1.2 Calcul du prix de revient chantier brut :

Les rendements de la main d’œuvre donnent le nombre d’heures nécessaires pour la

réalisation d’un ouvrage ou prestation. (élément d’ouvrage)

Les prix sont calculés soit pour chaque catégorie de personnel, soit au prix moyen d’une

équipe type pour l’ensemble du chantier soit au prix moyen d’équipe par groupe

d’ouvrages.

2.3.2 Méthode des coefficients de chargement :

Cette méthode a été exposée par M. Dayre et elle se rapproche sensiblement de celle de

A. Dequeker. (Voir La méthode de A. Dequeker)

33

Elle consiste à établir les prix de vente totaux des différentes catégories de dépenses en

calculant des coefficients de chargement (toutes les dépenses indirectes) applicables aux

prix élémentaires de mains d’œuvre et de fourniture.

Le prix de vente est calculé en sommant les parts de main d’œuvre et fourniture.

Prix de vente total = Prix de vente main d’œuvre Quantités nécessaires + Prix de vente fournitures Quantités

nécessaires.

2.3.3 Méthode de synthèse détaillée complète :

C’est une méthode appliquée aux cas les plus généraux, mais elle repose sur l’avant

métré dans lequel on doit trouver les quantités élémentaires : temps, main d’œuvre,

matériaux et énergie.

Quatre grandes parties forment l’ensemble de cette méthode à savoir, les éléments de

base ; les installations; les exploitations et le calcul des prix.

2.3.3.1 Première partie : Eléments de base

2.3.3.1.1 Main d’œuvre :

Pour la main d’œuvre, il faut établir le coût des différentes équipes types.

2.3.3.1.2 Matériaux :

Le calcul sous cette rubrique est mené de la même façon que dans la méthode par forfait

des charges.

2.3.3.1.3 Matériel :

On liste le matériel utilisé qu’on va classer selon son utilisation :

On distingue le matériel utilisé pour les installations générales de l’entreprise, le matériel

utilisé pendant les Travaux et le matériel utilisé pour les Installations mixtes. Ces

matériaux sont ensuite regroupés par poste de travail dans l’entreprise, ensuite on

détermine les charges d’emploi (annuels, horaires ou par unité d’ouvrages)

Les charges totales sont déduites en sommant les charges partielles suivantes : Charges

d’intérêt du capital engagé, de remplacement et le charges de gros entretien.

Ces différentes charges sont exprimées en pour cent de la valeur industrielle du matériel.

34

2.3.3.2 Deuxième partie : Installations

2.3.3.2.1 Transports effectués par l’entreprise:

Concernent le transport entre le chantier et les lieux d’approvisionnement, on détermine

ce qu’on appelle la Tonne Kilométrique. Cette valeur permet de déterminer le prix rendu

chantier des matériaux.

2.3.3.2.2 Transports du matériel :

Il faut faire apparaître séparément le montant de la totalité des frais relatifs à ce (ou ces)

transport (s), en incluant le prix de retour.

2.3.3.2.3 Installations :

On retrouve trois types d’installations. D’abord les installations spécialisées qui sont là

pour effectuer une tâche bien déterminée et unique, ensuite les installations générales qui

concernent tout le chantier (Services généraux, bureaux, magasins, ateliers…) et enfin les

installations mixtes qui sont communes entre les deux autres (ce sont en général des

installations à usage double ; exemple installation de transport interne du chantier)

Le calcul des frais de ces installations se fait comme suite :

On additionne les frais d’amenée, les frais de montage, les frais accessoires pour ces

montages et les frais de repliement

Cette somme doit être ramenée à l’unité de l’ouvrage desservi.

Remarque : les montants spéciaux pour quelques chantiers spéciaux nécessitent une

estimation de la part du service de l’étude des prix. (Service fonctionnel)

2.3.3.3 Troisième partie : Exploitations

On retrouve deux types d’exploitations :

2.3.3.3.1 Exploitations spécialisées :

Leurs frais peuvent s’affecter directement à des ouvrages prévus au marché.

2.3.3.3.2 Exploitations générales :

Ce sont les frais généraux de chantiers qui sont :

Frais d’exploitation des installations générales ; du personnel de direction, de maîtrise,

techniciens, employés ; les frais de bureau d’administration, d’assurance ; les frais

d’entretien courant du matériel ; ainsi que les frais de voitures, de déplacements et de

voyage.

35

C’est sous cette rubrique qu’il faudra inclure les frais généraux d’entreprise.

(Les frais d’exploitation du chantier concernent le matériel, la main d’œuvre, l’énergie et

les frais divers pris par unité d’ouvrage ou globalement pour l’ensemble des travaux)

2.3.3.4 Quatrième partie : Calcul des prix

Il faut calculer les prix unitaires des travaux élémentaires à réaliser.

Les prix secs composés sont les frais appréciés directement ; les dépenses pour les

travaux élémentaires ; les répartitions de frais et les frais généraux du personnel.

Ces prix secs unitaires sont multipliés par leurs quantités élémentaires correspondant,

pour avoir le total auquel on ajoute les frais généraux de chantier et ceux de l’entreprise.

Enfin il faudra tenir compte des sous-traitants pour constituer le prix total de toute la

réalisation.

2.4 Méthode des entreprises routières :

Cette méthode, publiée dans la Revue générale de routes et aérodromes en juin 1976,

décompose les déboursés secs en trois catégories :

1. Les dépenses indépendantes des quantités et du temps, exemple : frais

d’installations…

2. Les frais proportionnels à la durée, exemples : les salaires, engins, les transports…

3. Les frais proportionnels aux quantités, exemple : fournitures, énergie, transport…

En ce qui concerne le personnel encadrant on retrouve les postes suivants :

1. Le personnel de conduite des travaux.

2. Les techniciens.

3. Les frais directement rattachés à ces personnels.

Remarque : Les frais d’encadrement sont indivisibles. F.I

Les frais généraux (Chapeau) sont au sommet de toutes les charges de l’entreprise et

représentent en général un pourcentage des déboursés. Ces frais sont de deux catégories :

Les frais généraux de siège et les frais généraux régionaux.

Tous les frais déjà calculés seront majorés par le coût des aléas, et enfin par le bénéfice.

36

Conclusion :

Il est visiblement clair que ces méthodes sont fort diverses, cette diversité ne peut que

compliquer les relations entre entreprises, en accentuant la concurrence entre eux.

Effectivement, c’est cette diversité qui est à l’origine des disparités que l’on observe

souvent lors des remises des prix.

Egalement, cette diversité des méthodes de calcul peut rendre la tache du maître d’œuvre

encore plus délicate. En effet, c’est le maître d’œuvre qui doit contrôler les travaux et les

prix remis ; Il lui serait impossible de maîtriser toutes les méthodes de calculs qui existent

pour pouvoir donner son jugement sur les prix des travaux que les entreprises proposent.

Au Maroc il n’y a pas eu d’effort de normalisation des méthodes de calcul pour éviter

tous ces problèmes ; et jusqu'à présent les entreprises s’approprient des méthodes qui

répondent à leurs besoins et auxquels les chefs d’entreprises font confiance.

Le problème du choix de la méthode approprié se pose alors à toute entreprise qu’elle soit

nouvelle ou ancienne. Il se pose également pour le présent thème.

Comme pour l’entreprise, le choix se fera selon le besoin du projet et son objectif (Voir

Deuxième partie : Chapitre 8)

37

Chapitre 4 : Les systèmes d’information et les bases de

données

1. Les systèmes d’information :

1.1 Système d’information (SI) :

Un système d’information a deux fonctions principales qui sont : le stockage de

l’information et son traitement. De ce fait, le système d’information aide le système

physique de l’entreprise (c’est à dire les ressources humaines et techniques ) à mieux

gérer les opérations au sein de celle-ci et aussi avec ses clients ainsi qu’avec tous les

acteurs externes.

Figure 3 : Représentation schématique des types d’information transitant au

sein de l’organisation et du rôle du système d’information dans leur gestion.

(Web 9)

Le SI de l’entreprise est dans un premier temps non automatisé. (c’est à dire que les

traitements se font en grande partie manuellement)

L’objet de MERISE (qui sera traitée dans le prochain chapitre) est donc de savoir dans

quelles mesures certaines parties du SI sont automatisables, et connaître ce que peut

apporter l’informatique comme gain de productivité, de fiabilité ou de qualité au SI.

L’ensemble des parties automatisées du SI est appelé Système Automatisé d’Information.

(SAU)

38

1.2 Système automatisé d’information (SAI) :

C’est la partie (ou sous-ensemble) du SI dont les événements (ou informations) en entrée

permettent de déterminer par programmes les événements (ou informations) conséquents.

Figure 4 : Représentation schématique du fonctionnement du SAI. (Web 9)

Ce schéma présente les grands ensembles de traitements et d'informations qui seront

manipulées par le S.A.I. En effet le SAI comme tout système d’information est composé

de données et de traitements. Il nécessite des informations qui sont saisies par l’utilisateur

et renvoie également les résultats de ces traitements.

Le S.A.I. peut être décomposé en sous-systèmes. Ces derniers pouvant être peu

dépendants chaque sous-système possède sa propre base de données, comme illustré sur

la figure5.

39

Figure 5 : Représentation de sous SAI indépendants.

Comme ils peuvent être fortement dépendants, car les SAUs peuvent partager le même

système de conservation des informations (système de gestion de bases de données),

comme indiqué dans le schéma de la figure 6.

Figure 6 : Représentation de sous SAI fortement dépendants. (Web 9)

2. Justification de la méthode MERISE pour le sujet d’étude

des prix:

Le travail d’informatisation d’un système donné se fait dans MERISE en séparant deux

niveaux très importants qui sont le conceptuel et l’organisationnel. Il se fait aussi en

41

Figure 7 : Les constituants des niveaux de représentation d’une Base de

Données. (G. Delobel & al 1982)

Ainsi, comme le montre cette figure, la conception d’une base de données passe par trois

niveaux qui sont :

Le niveau externe :

Ce niveau concerne les utilisateurs de la base de données, il contient les formulaires de

saisi, des éditeurs de requêtes et toutes les interfaces qui permettent une parfaite

communication entre l’utilisateur et l’application.

Le niveau conceptuel :

Le schéma conceptuel est la partie fondamentale dans l’architecture d’un système de

B.D.

Il a pour but de décrire en terme abstrait mais fidèle une certaine réalité d’une

organisation et ses processus de gestion qui nécessitent la mise en œuvre d’une base de

données.

Groupe Utilisateur

1

Groupe Utilisateur

2

Groupe Utilisateur

N

Schéma externe

1

Schéma externe 2

Schéma externe

N

Schéma

Conceptuel

Monde

Réel

Schéma

Physique

Base

de données

Physique

Processus de

modélisation

Niveau externe

Niveau conceptuel

Niveau interne

42

Le niveau interne :

Sert à décrire comment les données sont stockées dans le support de stockage

d’information.

3.2 Les systèmes de gestion de bases de données :

Un système de gestion de bases de données (SGBD) est un (ou plusieurs) logiciel(s), qui

contrôle des données en assurant leur stockage, accès et sécurité.

Il faut aussi que le SGBD assure une prise en charge du modèle conceptuel qui sera

traduit en modèle physique compréhensible par la machine. (Voir le chapitre 5)

Le choix d’un SGBD dépend en premier lieu des besoins du modèle conceptuel, par

exemple si le modèle des données est relationnel, le SGBD qui le prendra en charge doit

pouvoir gérer ce type de modèles. En second lieu le choix du SGBD dépend de ses

performances, c’est à dire de son niveau de sécurité des données, de sa connectivite avec

d’autres logiciels, de ses outils de développement, de sa transportabilité sur plusieurs

systèmes d’exploitation, etc.

Pour le présent travail, le choix du SGBDr (SGBD relationnel) convenable s’est fixé sur

Personal Oracle 7 sous Windows (Voir le Chapitre 6)

43

Chapitre 5 : La méthode MERISE :

1. Présentation de la méthode MERISE :

1.1 Présentation générale :

MERISE (Méthode d’Etude de Réalisation Informatique par Sous-Ensembles) est une

méthode de réalisation des projets informatiques de mise en place de systèmes

d’information. Conçue en 1976 (R. MOUNYOL 1990), elle a connu une croissante

diffusion entre les équipes de chercheurs et les entreprises de services informatiques.

MERISE a pour objectif l’informatisation des entreprises3 en offrant la facilité et

l’efficacité au niveau de leur gestion interne.

Les systèmes d’information (S.I) sont le domaine d’application de MERISE qui donne en

premier lieu un schéma global de conception et offre ensuite le détail de chaque

composante du S.I. Le développement de chaque unité se fait progressivement durant

l’avancement des étapes du projet.

1.2 La démarche de la méthode :

1.2.1 Introduction :

La réalisation de tout projet informatique doit selon MERISE passer par 7 étapes

successives et essentielles pour l’avancement du travail sans encombre et afin d’effectuer

un passage sans retour entre les différentes phases. (C.CHARTIER-KASTLER 1995)

Ces différentes phases sont :

L’étude de faisabilité :

Cette étude a pour objectif de savoir dans quelle mesure le projet est réalisable et de

décider par la suite de continuer ou d’abandonner le projet.

L’étude préalable :

Cette phase consiste à définir les différentes solutions envisageables pour résoudre le

problème posé par les besoins exigés de l’utilisateur.

3 Entreprise : C’est ainsi qu’on appelle dans MERISE l’organisme à informatiser

44

L’étude technique :

C’est à cette étape du projet qu’il faudra décrire d’une manière complète l’application

Informatique à réaliser.

La réalisation :

Après la description complète de l’application informatique par des algorithmes

développés pour les différents modules, on pense à la réalisation proprement dite de

l’application en utilisant le langage de programmation adapté et il faudra également dans

cette phase passer au test de tous les modules pris séparément et réunis dans un même

projet.

La mise en œuvre :

C’est la phase d’homologation de l’application auprès des utilisateurs, en terme de la

mise en œuvre. L’application doit être approuvée par les utilisateurs.

La maintenance :

L’utilisation de l’application par plusieurs utilisateurs permettra l’identification des

défaillances dans le système. En plus d’autres nouvelles fonctionnalités peuvent êtres

recommandées plus tard pour être incorporées dans l’application. C’est l’objet de cette

phase, qui assure la correction des nouvelles défaillances et l’intégration des nouvelles

fonctionnalités à l’application développée.

Le fondement de MERISE :

La méthode MERISE repose sur trois formulations qui prennent en charge tous les

aspects du travail de conception des SI. (R. MOUNYOL 1990)

Formulation Conceptuelle.

Elle a pour but de formaliser les données et traitements nécessaires au SI sans aborder

l’aspect d’organisation. C’est la partie la plus statique du système, elle répond à la

question « à quoi on s’intéresse ? »

Formulation Organisationnelle.

Elle a pour but d’apporter à la formulation conceptuelle la notion du temps, de lieux et

d’acteurs. Elle permet de répondre aux questions : « quand une certaine tâche s’effectue ?

Où ? Et par qui ? »

Formulation Opérationnelle.

Elle a pour but de définir les solutions au problème, répondre à la question COMMENT ?

45

Cette méthode considère également deux éléments qui constituent tout système

d’information (R. MOUNYOL 1990) qui sont les Données et les Traitements.

6 modèles en ressortent :

MCD Le Modèle Conceptuel des Données, MCT Le Modèle Conceptuel des Traitements,

MOT Le Modèle Organisationnel des Traitements, MLD Le Modèle Logique des

Données, MOpT Le Modèle Opérationnel des traitements Et MPD Le Modèle Physique

des Données.

Remarque : Dans ce qui suit on ne s’intéressera qu’au quatre premiers modèles pour

trois raisons :

1. Ce sont les modèles les plus importants, car avec MERISE on ne peut réaliser

aucune partie du projet informatique sans au moins ces modèles.

2. Ce sont ces modèles qui font l’objet de l’étude technique du projet. (Voir annexe

E)

3. Les MOpT et MPD dépendent étroitement du SGBD et de l’outil du génie logiciel

utilisé. Ainsi dans cette revue bibliographique ne présenter que les modèles les

plus génériques. Et qui sont valables pour tous les cas.

1.2.2 Le Modèle Conceptuel des Données MCD :

1.2.2.1 L’utilité du MCD :

Le MCD permet d’établir une représentation claire des données du SI et définit les

dépendances fonctionnelles de ces données entre elles. Il définit ainsi la structure de la

base de données. Cette structure comprend les éléments suivants : Entités, Relations,

Propriétés, Identifiant, Cardinalités maximales, Cardinalités minimales (Voir les

explications données au glossaire).

1.2.2.2 La réalisation du MCD :

1.2.2.2.1 la collecte des données :

C’est une tâche très importante dans la réalisation du MCD et qu’il faut effectuer avec

grand soin.

Les données de la base de données peuvent provenir de diverses sources de

renseignement. (R. MOUNYOL 1990)

L’énoncé descripteur de l’actuel système.

46

L’énoncé descripteur des objectifs à atteindre.

Les documents (imprimés, illustrés)

Les fichiers existants.

Il faut par la suite dégager les données importantes, éliminer les données redondantes et

réaliser un dictionnaire des données.

1.2.2.2.2 le dictionnaire des données :

Les propriétés collectées sont rassemblées dans le dictionnaire des données qui est sous

forme d’un tableau dans lequel sont reportés les attributs de toutes les propriétés

collectées. Ces attributs sont. (C. CHARTIER-KASTLER 1995)

Le nom de la variable (Le nom d’une propriété).

Le code de la variable. (Le code du champ tel qu’il sera introduit dans la BD)

Le type. (alphabétique, alphanumérique, numérique …)

La longueur donnée en nombre de caractères et le nombre de décimales pour les

variables numériques.

1.2.3 Le Modèle Conceptuel des Traitements MCT:

1.2.3.1 L’utilité du MCT :

Le MCT permet de modéliser les traitements à savoir les actions et les flux

d’informations qu’ils génèrent sans s’intéresser à leur organisation. C’est à dire les

acteurs qui effectuent des traitements et les durées qu’ils prennent.

1.2.3.2 La réalisation du MCT :

Les éléments utilisés pour la formulation d’un MCT sont les suivants :

Evénement, Synchronisation, Opération, Emission.

Leur représentation graphique se fait comme il est indiqué sous le schéma suivant :

47

Figure 6 : Les éléments d’un graphique du MCT (R. MOUNYOL 1990)

1.2.4 Le Modèle Organisationnel des traitements MOT :

1.2.4.1 L’utilité du MOT :

Au niveau conceptuel des traitements, sont définies les actions à effectuer par des acteurs

de l’organisme ainsi que les acteurs externes. A ce niveau on s’intéresse aux notions de

temps, de lieux et d’intervenants.

1.2.4.2 La réalisation du MOT :

Le MOT est issu du MCT, il est construit de manière à spécifier par quels acteurs chaque

opération s’exécute, la durée qu’elle prend et le type d’opérations dont-il s’agit.

Pour la réalisation du MOT les éléments suivants seront décrits avec soin:

Les acteurs (intervenant) : L’administration (Maître d’œuvre) et Le service fonctionnel de

l’entreprise.

Les durées : La durée totale de la remise des prix et La part de chaque opération de cette

durée totale

SYNCHRONISATION

Action1

Action2

… Emission i Emission i+1

Evénements

entrants

Opération

Evénements

sortants

(Résultat)

Règles d’émission

Synchronisation

… …

48

1.2.5 Le Modèle Logique des Données MLD :

1.2.5.1 L’utilité du MLD :

L’implémentation du MCD dans un SGBDr nécessite le passage par le MPD. En fait, le

MPD est trop dépendant du SGBD adopté et le MLD représente un schéma valable pour

tous les SGBD.

Le MLD est donc un niveau plus évolué du MCD et qui est le plus proche plus du SGBD

qu’on utilise, car il s’approche le plus possible du MPD. Dans notre étude, ce sera le

MPD de Personal Oracle 7 (voir chapitre 6)

1.2.5.2 La réalisation du MLD :

La réalisation du MLD se fait en convertissant le MCD de façon à ce que chaque

composante du MCD ait son équivalent dans le MLD :

MCD MLD

Entité Table relationnelle

Identifiant Clé primaire

Relation sans propriétés Relation

Relation avec propriétés

ou ayant plus que 2 pattes Table relationnelle

Dans les schémas suivants, on présente les cas de conversion entre deux entités reliées du

MCD, une relation de type père-fils et une autre de cardinalités (0,N)

49

MCD

MLD

Figure 7 : La conversion MCD MLD pour deux tables en relation de type

Père (A) fils(C) (Cardinalités (0,N) ; (0,1))

A

Identifiant 1

Propriété 1

Propriété 2

Propriété 3

Propriété n

C

Identifiant 2

Identifiant 1

Propriété n+1

Propriété n+2

Propriété n+3

Propriété n+m

A

Identifiant 1

Propriété 1

Propriété 2

Propriété 3

Propriété n

C

Identifiant 2

Propriété n+1

Propriété n+2

Propriété n+3

Propriété n+m

B (0,N) (0,1)

50

MCD

MLD

Figure 8 : La conversion MCD MLD pour deux tables en relation de type

(Cardinalités (0,N) ; (0,N))

A

Identifiant 1

Propriété 1

Propriété 2

Propriété 3

Propriété n

C

Identifiant 2

Propriété n+1

Propriété n+2

Propriété n+3

Propriété n+m

A

Identifiant 1

Propriété 1

Propriété 2

Propriété 3

Propriété n

C

Identifiant 2

Propriété n+1

Propriété n+2

Propriété n+3

Propriété n+m

B

Propriétés

i, j …

(0,N) (0,N)

B

Identifiant 1

Identifiant 2

Propriété i

Propriété j

51

Chapitre 6 : Le système gestion de base de données

relationnelles Oracle et les outils de développement

informatique utilisés :

1. Présentation générale :

Trois outils de développement de bases de données et d’applications sont utilisés pour la

réalisation de ce travail :

Oracle 7, AMC*Designor et Visual Basic 6.0 Chaque outil sert à remplir une tâche dans la réalisation du projet, AMC*Designor est un

outil de conception des modèles de données (bases de données), Oracle est le SGBDr qui

se charge du stockage et la gestion de la base de données, et on a enfin Visual Basic qui

est un outil de développement d’applications qui tournent sous Windows.

2. Présentation du SGBDr ORACLE :

C’est le système de gestion de base de données relationnelles par excellence. Il est très

connu sur le marché, par la qualité de ses prestations. En effet, Oracle corporation est

leader mondial des logiciels de systèmes gestion de bases de données relationnels et

plusieurs produits commercialisés par cette société font un grand succès auprès des

entreprises utilisatrices. Ceci grâce au grand niveau de sécurité des données qui

caractérise ces SGBD ainsi qu’a plusieurs d’autres possibilités qu’ils offrent, notamment

les accès aux données via Internet. (SQL*NET, Cette structure d’Oracle est appelée:

L’architecture CLIENT/SERVEUR (A. ABDELLATIF& al 1994))

Plus spécifiquement le SGBD choisi est Personal Oracle 7 sous Windows. Ce système

est utilisable sur une ou plusieurs machines, il permet donc la gestion de données

stockées localement, il fonctionne comme serveur de base de données et donne le droit à

l’utilisateur sur la machine ou il est installé d’être l’administrateur de base de données.

(c’est â dire la possibilité de gérer la base ainsi que ses utilisateurs4 sur la même machine)

4 La gestion des utilisateurs de la base de données Oracle fait partie des tâches de l’administrateur qui répartie les

privilèges entre les utilisateurs, c’est à dire déterminer pour chacun des utilisateurs ce qu’il peut faire de la base de

données et ce qu’il ne peut pas en faire.

52

2.1 La structure fonctionnelle d’oracle :

Dans cette partie, seront décrits quelques aspects d’Oracle ; le nombre de composantes

d’Oracle ainsi que certains utilitaires. Cette partie a pour objectif de rapprocher le lecteur

intéressé de ce SGBD très connu en lui expliquant quelques-unes de ses nombreuses

fonctionnalités.

2.1.1 Les composantes d’oracle :

2.1.1.1 Le noyau d’Oracle :

Le noyau d’Oracle est l’élément constituant le plus fondamental du SGBD, il joue le rôle

de l’exécuteur des requêtes SQL, garantit un accès rapide aux données en gérant des

accélérateurs qui sont des programmes intégrés dans le noyau et enfin le stockage

physique des données. (A. ABDELLATIF & Al 1994)

Si on utilise Oracle 7 sous Windows, on a le navigateur d’objets qui joue le rôle

d’interface du noyau d’Oracle. L’utilisation de cet outil permet une navigation facile

entre les objets de la base de données, et permet également de gérer les utilisateurs de la

base et les projets dans lesquels on peut isoler des tables pour les manipuler librement.

2.1.1.2 Outils de développement :

Pour développer des requêtes en SQL ou des requêtes procédurales avancées en PL/SQL,

il y a l’éditeur de code SQL+. Cet éditeur permet une visualisation rapide des résultats

des requêtes et même de les stocker dans des Vues.

Pour développer des applications Clients /Serveur, des interfaces utilisateurs pour les

formulaires simples, ou des Formulaires Maître/Détails, ou des applications qui

fonctionnent sous Windows, il y a Forms Designer qui appartient à un ensemble d’outils

de génie logiciel d’Oracle appelé Developer/2000. Forms Designer utilise PL/SQL

comme langage de base pour le développement des applications.

Pour créer des états, Oracle dispose de Report Designer, qui appartient lui aussi au

groupe Developer/2000. Cet outil permet de créer tous les types d’états en se basant sur

le langage de requêtes SQL.

Les outils de développement d’Oracle couvrent presque tous les aspects de

développement d’applications et se basent en général tous sur les langages SQL et

PL/SQL.

54

2.2 Les langages d’oracle :

2.2.1 SQL

SQL est le langage des requêtes le plus connu. C’est un standard utilisé par tous les

SGBDr du marché. Malgré les efforts de standardisation d’organismes tels que ANSI5 ou

ISO (A. ABDELLATIF & Al.1994 ), il existe quelques petites différences au niveau de

ses instructions qui sont spécifiques au SGBDr utilisé.

SQL est un langage non procédural, il est utilisé pour indiquer au système quelles

données rechercher, modifier ou même créer sans lui indiquer comment réaliser ce travail

ce qui fait sa différence par rapport aux langages de troisième génération (L3G) tels que

C, Pascal, Fortran…

Les instructions du langage SQL sont réparties en trois catégories (David LOCKMAN

1997):

1. Le langage de manipulation des données (LMD), ses instructions ont le rôle de

rechercher et modifier les données.

2. Le langage de définition des données (LDD), ses instructions ont le rôle de définir

des structures de données.

3. Le langage de contrôle de données (LCD), ses instructions définissent les

privilèges d’accès accordés aux utilisateurs de la base de données

Les instructions du LMD sont les plus utilisées par les développeurs d’applications

CLIENT/SERVEUR et les utilisateurs de la base de données. Par contre les instructions

du LMD et LCD sont généralement utilisées par les concepteurs ainsi que les

administrateurs des bases de données.

2.2.2 PL/SQL

C’est un langage structuré en blocks qui possède une syntaxe similaire à celle du

langage C. Ce langage est spécifique à Oracle et il n’existe que sur ce produit.

Avec cet outil on peut réaliser les mêmes tâches qu’on peut faire avec SQL mais d’une

manière imbriquée ce qui permet d’exécuter plusieurs blocks SQL à la fois. Mais outre la

gestion d’instructions SQL imbriquées, PL/SQL offre des structures de programmation

standards, telles que les déclarations de procédures et de fonctions, les instructions de

5 ANSI : L’Institut National Américain de Normalisation

57

Partie 2

CCoonncceeppttiioonn eett ddéévveellooppppeemmeenntt

dduu ssyyssttèèmmee dd’’iinnffoorrmmaattiioonn

rreellaattiiff àà llaa pprrééppaarraattiioonn ddeess

ooffffrreess ddee pprriixx dd’’uunnee

eennttrreepprriissee ddee ggéénniiee cciivviill

58

Introduction :

Il est évident que pour réaliser le travail d’informatisation de l’étude des prix en

mettant en place un SAI, il est nécessaire de passer par des étapes de réalisation claires et

structurées.

Ce travail suscite donc la maîtrise de la méthode MERISE comme outil complet et

pratique de réalisation des projets informatiques, choisir une méthode de calcul des prix

qui soit la plus adaptée au contexte et enfin réaliser les applications de calcul et de

gestion.

Dans cette partie, les aspects de réalisation du travail seront traités, c’est une présentation

de la démarche poursuivie pour réaliser chaque composante du présent projet.

La composante (Informatique) comprend la réalisation des modèles de conception et de

traitement qui sont définies par la méthode MERISE. Dans cette partie il y a également la

description de la base de données et les applications réalisées (les applications de calcul

et de gestion de la base de données) Cette partie fait l’objet des chapitres 7 et 9.

La deuxième composante (Génie Civil) représente la partie théorique de la première,

c’est la description de la méthode de calcul des prix retenue. En effet, cette partie peut

être considérée comme théorique pour la réalisation de la première parce que pour

l’élaboration des algorithmes ainsi que les modèles de traitements, c’est sur cette

méthode qu’on va s’appuyer. Le chapitre 8 a donc pour objet de présenter cette méthode

et d’éclaircir ses principes, ses limites et ses avantages.

Cette deuxième partie du document est en effet la description de la méthodologie du

travail.

59

Chapitre 7 : Conception, des données et des traitements et

présentation de la base de données et de son implémentation.

1. Etude conceptuelle de la base de données :

1.1 Recensement des entités :

Après l’analyse du système qui régit l’étude des prix dans son ensemble constitué de tous

les sous-systèmes de l’entreprise, on recense un ensemble d’entités qui pourront décrire

avec le plus de fiabilité ce sous système.

La démarche poursuivie pour ce recensement se base sur l’identification des éléments qui

peuvent êtres inclus dans une étude des prix :

Au départ des entités très élémentaires sont prises en considération dans l’objectif de

simplifier la vision. Ces entités sont : La main d’œuvre, les matériaux de construction,

le matériel et les engins.

Dans un deuxième temps, il faut ajouter d’autres entités qui sont en relation avec ces

entités de base. Ceci a contribué à l’ajout d’entités tel que : Les postes salariés en

entreprises, les matériaux composés, les frais indivis, les fournisseurs, les régions,

l’énergie consommées par les machines et les services.

Après avoir dégager tous ces éléments, il faut élaborer une nomenclature convenable

pour chaque entité pour en faciliter l’encodage pendant la phase d’implémentation de la

base de données.

Le tableau suivant représente les différentes entités recensées, leurs descriptions ainsi que

les codes qui sont utilisés pour l’implémentation dans le SGBDr Oracle.

65

Les descriptions des relations du MCD, des cardinalités (contraintes d’intégrité) , et les

codes utilisées pour chaque relation sont reportés dans le tableau suivant.

Tableau 5 : La liste des relations envisagées pour le sous-système

d’information « Etude des prix » avec leurs explications, les contraintes

d’intégrité de chacune ainsi que leur encodage pour l’implémentation.

Nom Description et contraintes d’intégrité des données Code

Achat

consommable

Cette relation lie les entités Consommable et Région : Un

consommable est acheté dans une seule région, dans une région

on peut acheter plusieurs types de consommable

ACHAT_CONSOMMABLE

Achat

fourniture

Cette relation lie les entités Fourniture et Région : une même

fourniture peut être achetée dans une ou plusieurs régions ACHAT_FOURNITURE

Appartient au

Cette relation lie les entités Personnel et Service : un employé ne

peut appartenir qu’a un seul service mais un service peut

comprendre plusieurs employés.

APPARTIENT_AU

Charge

salariale

Cette relation lie les entités Salarié et Frais indivis : un type de

salariés peut être concerné par plusieurs frais indivis comme il se

peut qu’un même frais peut concerner plusieurs type de salarié.

CHARGE_SALARIALE

compose de

Cette relation lie les entités Fourniture et Matériaux composés : un

matériaux composé contient plusieurs fournitures, un fourniture

peut entrer dans la composition de plusieurs matériaux composés.

COMPOSE_DE

Consommée

par

Cette relation lie les entités Consommable et Matériel engins : un

consommable peut être consommé par plusieurs types d’engins. CONSOMMEE_PAR

Est du type

Cette relation lie les entités Salarié et Personnel : Chaque membre

du personnel de l’entreprise appartient a un type de salarié, et un

type de salarié peut comprendre plusieurs employés dans

l’entreprise.

EST_DU_TYPE

Est fournit par

Cette relation lie les entités Fourniture et Fournisseur : chaque

fourniture est achetée de un à plusieurs fournisseurs, et un

fournisseur peut vendre un à plusieurs fournitures

EST_FOURNIT_PAR

66

Nom Description et contraintes d’intégrité des données Code

Tâche

élémentaire

Cette relation lie les entités Tâche Entête, Matériel engins, Salarié,

Fourniture et Matériaux composés : Cette relation représente en

faite un objet bien réel qui fait partie de l’univers à modéliser, elle

est le résultat d’une combinaison entre ces quatre objets, est peut

contenir 0 à plusieurs fois chacun de ces objets

TACHE_ELEMENTAIRE

1.4 Dictionnaire des données :

Le dictionnaire des données est un document qui a son importance dans la normalisation

des données, surtout dans un environnement de travail de groupe de développeurs, où

l’effort de normalisation des informations entre eux doit être pris très au sérieux.

C’est là l’importance de réaliser un dictionnaire des données qui rassemble sous une

forme normalisée, l’ensemble des données et des types de données d’un projet ainsi que

le code utilisé pour chaque donnée dans l’implémentation du modèle.

Le dictionnaire des données est un document qui se développe et s’enrichit tout au long

de la progression des phases d’un projet, il est mis à jour en permanence pour suivre

l’évolution du système d’information mis en place.

1.5 Modèle conceptuel des données :

Le modèle conceptuel des données est la synthèse de tout le travail de modélisation des

données du S.I, c’est le modèle de données le plus important, car c’est à partir du MCD

qu’on peut réaliser le Modèle Logique des Données (MLD) et par la suite le Modèle

Physique des Données (MPD).

Dans le MCD apparaissent tous les objets : entités, propriétés, relations et les cardinalités.

Il représente la structure conceptuelle de la base de donnes dans son ensemble.

La réalisation du modèle MCD nous permet de déceler des incohérences dans les

données, des relations qu’il faut ajouter, d’autres qu’il faut supprimer et même de tester

la validité du MPD en générant ce modèle et en le testant sur le SGBD (Cette

fonctionnalité de générer automatiquement le MPD à partir du MCD existe dans

AMC*Designor )

67

Donc l’élaboration du MCD nous permet avant de générer le MLD et par la suite

l’implémenter dans le SGBDr Oracle 7, de réviser le modèle, le corriger et le

perfectionner.

Pour réaliser le modèle tel qu’il est représenté dans les annexes (Voir annexe G), dans sa

dernière version, plusieurs étapes ont été franchises, plusieurs erreurs ont été décelées et

corrigées et aussi plusieurs modifications (entités et relations) ont été intégrées pour

enrichir le modèle, afin qu’il soit le plus proche de la réalité du sujet à modéliser, qui

n’est autre que l’entreprise de Génie civil.

1.6 Modèle conceptuel des traitements :

Le MCT est pour le cas du présent travail, la représentation du fonctionnement de

l’entreprise vis-à-vis de l’étude des prix, ce modèle reprend toutes les opérations à

l’intérieur de l’entreprise et même avec l’extérieur. Il met en évidence également les

événements déclencheurs de ces opérations ainsi que les priorités d’exécution de ces

opérations. (Synchronisations)

Le MCT est la représentation du scénario de préparation du prix de vente qui prend son

départ au lancement de l’appel d’offre et qui prend fin en remettant le prix au maître

d’œuvre. En effet la préparation du prix de vente se déclenche par le lancement de l’appel

d’offre, l’entreprise compare le projet lancé avec ses moyens. Cette comparaison se fait

sur la base du CPS qui est le document principal de l’appel d’offre. Si le projet est

convenable aux possibilités économiques, techniques et administratives de l’entreprise,

elle prend la décision de prendre le projet, sinon elle l’omet.

Après avoir pris du projet, elle s’engage dans la phase de l’étude effective de prix, ceci

passe d’abord par des vérifications des quantités qui figurent dans le détail estimatif et le

métré ; cette vérification est nécessaire pour se rassurer de la qualité de l’étude qui a été

faite au projet et ce, en se basant sur des ratios dont l’ordre de grandeur est connu, si non

on se réfère aux plans pour estimer en mesurant directement la grandeur.

Après, viennent les étapes successives de l’étude des prix qui sont l’inventaire des

matériaux nécessaires pour construire le (ou les) ouvrage(s) du projet, l’établissement des

sous-détails des prix qui permettent les calculs détaillés des prix, le calcul du

consommable qui fait partie des coûts très important dans le chantier, le calcul du prix de

68

vente qui est la finalité du travail et enfin l’établissement de la feuille de marge pour

permettre la normalisation de la remise des prix entre les différentes entreprises.

En fin de ce scénario le prix de vente est remis au maître d’œuvre, ce pris de vente

entrera en concurrence avec d’autres prix de vente d’autres entreprises. (Voir Annexe I)

2. Implémentation de la base de données :

2.1 Modèle logique des données :

Le modèle logique des données est la description des enregistrements logiques et de la

structure physique des données ; Il permet d’avoir à l’esprit le modèle final de la base de

données. (MPD)

Pour notre cas, nous avons eu recourt à l’outil informatique AMC*Designor qui permet

de générer le MPD sans avoir le besoin de passer par le MLD global. Il offre ainsi la

possibilité de générer le MPD de plusieurs SGBD et notamment Oracle 7.

Le MPD d’Oracle ressemble parfaitement dans sa structure au MLD. Chaque entité

devient une table (ou relation dans l’appellation algébrique). Les relations de type pére-

fils deviennent des liens entre les tables, les relations qui portent des occurrences ou qui

ne sont pas du genre pére-fils, deviennent des tables et enfin les identifiants des tables en

relation se dupliquent dans toutes la tables dépendantes. Ces propriétés deviennent des

Clés étrangères pour les tables dépendantes et des Clés primaires pour les tables aux

quelles elles appartiennent.

2.2 Modèle physique de données :

La réalisation du MPD était la tâche la plus facile à réaliser dans le projet, car à l’aide

d’AMC*Designor, il suffit que le MCD soit correcte et qu’il n’y ait pas d’erreur dans les

données et leur intégrité, que le MPD soit généré automatiquement à partir de son menu

principal [Dictionnaire].

Pour le présent projet ; La génération du MPD a donné lieu à d’autres tables qui ne

figuraient pas comme entités dans le MCD.

On a les tables : EST_FOURNI_PAR, CHARGE_SALARIALE, COMPOSE_DE,

ACHAT_CONSOMMABLE, CHARGE_SALARIALE et ACHAT_FOURNITURE »

qui résultent de la transformation dans le MPD, des relations dans le MCD : « Est fourni

69

par », « Charge salariale », « compose de », « Achat consommable », « Charge salariale »

et «Achat fourniture » ; Ces relations relient deux entités avec les cardinalités (0,n), pour

chacune des deux pattes des relations.

On a la table TACHE_ELEMNETAIRE qui résulte de la transformation de la relation

« tâche élémentaire ». Cette relation relie quatre entités dans le MCD : « Tâche Entête »,

« Matériel engins », « Salarié », « Fourniture » et « Matériau composé » ; avec les

cardinalités (0,n) et porte en plus des propriétés. (Voir annexe H)

L’implémentation du MPD :

Pour l’implémentation du modèle physique de données, AMC*Designor génère dans un

fichier texte un script en langage SQL. On peut l’exécuter sur l’éditeur SQL d’Oracle 7 :

SQL*Plus. Dans l’annexe J on retrouve le listing de ce script SQL. (Voir annexe J)

3. Présentation du S.I proposé et de l’application de gestion

de bases de données :

3.1 Le S.I envisagé pour le présent sujet :

Il s’agit d’établir une base de données qui va comprendre toutes les informations

nécessaires pour l’étude de prix (A savoir : toutes les tables, indexes et relations du MLD

comme il est déjà décrit ), une application pour la gestion de la base de données pour

permettre à l’utilisateur d’accéder aux données pour changer, ajouter ou même supprimer

des enregistrements et enfin une autre application qui fait le calcul automatique de prix

pour un futur projet de construction. (Voir Annexe D)

3.2 Présentation de l’application de gestion de bases de données :

L’application de gestion de la base de données assure quatre rôles principaux qui sont :

1. La navigation libre dans le jeu d’enregistrement de n’importe quelle table de la

base de données

2. Permettre à l’utilisateur d’ajouter des données dans une table tout en respectant les

contraintes d’intégrités du modèle envisagé

3. Permettre à l’utilisateur de supprimer des données dans une table tout en

respectant également les contraintes d’intégrités du modèle envisagé

70

4. Permettre à l’utilisateur de mettre à jour la base de données en modifiant (si les

contraintes d’intégrité le permettent ) des données dans une (ou plusieurs) table(s)

Interface de l’application :

Sur le plan interface, cette application fait partie de l’application d’étude des prix

«Profit», elle est accessible via le menu principal [Base de données], l’utilisateur peut

accéder à toutes les tables de la base de données en choisissant celles qui l’intéressent.

Figure 9 : Le menu [Base de données] de l’application Profit.

Cette application assure la sécurité des données et n’offre le privilège de gérer la base de

données qu’à son propriétaire. Le contrôle des utilisateurs se fait à l’aide des noms

d’utilisateurs et des mots de passe.

Au lancement de l’application, l’utilisateur ne peut pas accéder au menu [Base de

données] pour la mise à jour de la base de données, sans avoir donné son nom et son mot

de passe dans la feuille de mot de passe. (Figure 10)

71

Figure 10 : La feuille de saisie du nom d’utilisateur et de son mot de passe

L’utilisateur est averti de son état de connexion grâce à l’indicateur de connexion qui se

trouve dans la barre d’état en bas de la feuille principale de l’application.

Les figures suivantes montrent les états de connexion engendrés par les utilisateurs de

l’application.

Quand l’utilisateur ouvre l’application il n’est pas encore connecté à la base pour la

gestion (Figure 11). A partir du menu Fichier / Connecter, l’utilisateur ouvre la boite de

dialogue de mot de passe (Figure 10) et introduit ses propres paramètres (Nom

d’utilisateur / Mot de passe) (Figure 12). L’utilisateur tente d’accéder au menu Base de

données. Si l’opération se termine sans problèmes, la feuille de gestion de la table

apparaît et l’indicateur de la barre d’état devient vert comme indiqué à la figure 13, si non

des messages d’erreurs apparaissent pour indiquer l’échec de la connexion.

Figure 11 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur n’a pas encore

tenté la connexion avec la base de données d’Oracle pour la gestion.

72

Figure 12 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur tente la

connexion en introduisant dans la feuille de mot de passe son nom et son mot

de passe.

Figure 13 : le message sur la barre d’état quand l’utilisateur accède à la table

qui l’intéresse dans la base de données avec succès.

Remarque : Si l’utilisateur n’introduit pas correctement son nom et son mot de passe et

qu’il essaie d’appeler une feuille de gestion d’une table de la base de données à partir du

menu, un message d’erreur survient pour recommander à l’utilisateur de revoir les

paramètres qu’il a introduits.

73

Chapitre 8 : Méthode retenue pour le calcul des prix:

1. Présentation de la méthode des sous détails:

La méthode des sous détails est celle qu’utilisent plusieurs entreprises au Maroc. Elle est

aussi très connue auprès des administrations. C’est une méthode statistique qui permet de

dégager des prix de revient en main d’œuvre, en matériaux, en matériels et la marge des

frais généraux de l’entreprise.

2. Justification de la méthode :

Le choix de cette méthode s’est basé sur des critères essentiels pour la réalisation du

présent travail. Des critères qui prennent en considération à la fois la précision du travail

et la possibilité d’automatisation de la méthode.

On a tout d’abord le niveau du détail traité par cette méthode qui est assez suffisant pour

cerner convenablement le problème. Cette méthode peut également intégrer les difficultés

particulières de mise en œuvre au niveau du chantier, et enfin l’approche de la méthode

est assez claire pour pouvoir la transformer en grande partie à des algorithmes facilement

programmables.

3. Démarche de la méthode :

3.1 Types de dépenses dans l’entreprise :

3.1.1 Déboursés secs :

Ce sont les dépenses qui entrent directement dans l’exécution d’une tâche élémentaire, ou

d’un ouvrage et ne concernent aucune autre tâche ou ouvrage du chantier.

Ce sont en général les dépenses de main d’œuvre et de fourniture. Si un matériel est

affecté à la réalisation d’une tâche élémentaire son coût peut être considéré aussi comme

déboursé sec pour la réalisation de cette tâche.

3.1.2 Frais indivis :

Ce sont les frais qui ne correspondent pas uniquement à une tâche ou un ouvrage donné,

mais à l’ensemble des travaux sur le chantier. Ces charges sont en général, celles

correspondantes au engins (comme par exemple la grue qui sert à l’ensemble des travaux

79

Chapitre 9 : Développement et présentation de

l’application « Profit »

L’application de l’étude des prix Profit a été développée en adoptant des algorithmes

spécifiques à la méthode des sous détails. En détaillant les prix en éléments simples, on

peut évaluer le coût total. Ces éléments simples sont : les matériaux de construction ; la

main d’œuvre utilisée, les machines et le matériel utilisés et l’énergie consommée.

Quand on aura détaillé toutes les tâches élémentaires, il faudra passer aux majorations qui

prennent en charge les autres composantes des prix et qui ne sont pas spécifiques à une

tâche élémentaire donnée.

1. Développement de l’application « Profit »

1.1 Hypothèses de base

La réalisation des algorithmes de Profit se base sur les hypothèses suivantes :

Chaque projet dont le prix sera étudié à l’aide de profit doit disposer d’un détail estimatif

qui contient toutes les tâches à réaliser sur chantier. L’estimation des coûts

supplémentaires à ceux réalisés dans les sous détails des prix et rapportés au détail

estimatif, se fait à l’aide de coefficients de majoration et de coûts supplémentaires.

1.2 Développement de l’application «Profit »

Le développement de l’application Profit a était fait en suivant le schéma logique de

développement simple des prix offert par la méthode des sous détails.

La démarche propose donc de répartir le coût de chaque tache élémentaire en coûts

relatifs aux éléments constitutifs de cette tâche. L’utilisateur de l’application doit donc

être capable de savoir avec exactitude les besoins de chaque tâche en matériaux, main

d’œuvre, machines, matériel et énergie consommée.

Le schéma suivant présente l’organigramme général de développement de Profit.

80

Figure 14 : Le schéma algorithmique du

fonctionnement de l’application

« Profit ».

Partie de Profit qui gère la base

de données d’Oracle

Vérifiées

Nom du projet

Détail estimatif

Nbr de prestations proposées au

détail estimatif

Réalisation des sous

détails des prix de

chaque prestation

Transfert de

données sur les

matériaux, main

d’œuvre, machines

et consommable

Déboursés secs

calculés

Majoration des

déboursés secs par

des coefficients de

majoration

Le prix de vente

total du projet

Partie de Profit qui fait l’étude

des prix

Base de

données

Oracle

Ensemble de

formulaires de

gestion des tables de

la base de données.

Ajouter

des

données

Supprimer

des

données

Mise à jour

Contraintes

d’intégrité

Non

vérifiées

Modifier

des

données

81

Comme on peut le constater, la base de données se place au centre du Système

d’Information. La structure de ce dernier répond aux normes des nouvelles architectures

d’applications clients/serveur où la base de données se trouve sur une machine appelée

serveur et les applications sur des machines clients qui communiquent avec le serveur via

un réseau de communication. L’utilisation du SGBD Oracle a facilité l’élaboration de

cette structure, et c’est grâce au caractère ouvert de ce système qu’il a été facile de créer

une application encodée en Visual Basic qui communique avec la base de données via

ODBC.

Pour la partie relative au calcul des prix, le programme permet la saisie de l’ensemble des

données relatives à chaque tâche élémentaire (matériaux, main d’œuvre, matériel,

consommable) ; le stockage les données de chaque tâche pour les utiliser dans la phase de

calcul, ainsi que le calcul des sous détails des prix de chaque prestation, ainsi que le total

de toutes ces tâches. Le programme donne a l’utilisateur la possibilité de générer des

fichiers textes imprimables qui contiennent le détail estimatif du projet.

2. Description de l’application «Profit»

Pour réaliser l’application Profit, il a fallu concevoir une interface qui soit la plus

agréable à l’utilisateur ; la figure suivante montre l’interface de Profit tel qu’elle apparaît

lors de son ouverture.

82

Figure 15 : L’interface de l’application Profit

83

L’interface est du type MDI (Interface Multi-Documents), elle se présente sous forme

d’une feuille principale dans laquelle s’affichent les documents qu’elle gère.

Cette interface présente un menu, une barre d’outils et une barre d’état :

Le menu sert à effectuer toutes les opérations de chargement et d’affichage des feuilles

de l’application Profit.

Figure 16 : le menu et la barre d’outils de Profit

A partir du menu Fichier l’utilisateur peut créer un nouveau projet, se connecter à la base

de données ou bien visualiser les propriétés du projet en cours. Le menu Affichage des

barres d’outils et d’état. Le menu Outils sert a l’affichage de la calculatrice du logiciel

ainsi qu’une feuille Option à la feuilles d’options dans laquelle on peut saisir les

propriétés du projet.

On a également le menu Calcul dans lequel on peut effectuer des calculs des coûts de

location du matériel et des amortissements. On peut aussi calculer les coûts unitaires de

matériaux composés. Le menu Base de données sert à la gestion de la base de données

d’Oracle. Le menu Fenêtre sert au mode d’affichage des feuilles à l’intérieur de la feuille

principale (Mosaïque, Cascade,…).

En fin on a le menu Aide Qui sert à offrir l’aide à l’utilisateur de Profit.

La barre d’outils sert à faciliter l’accès aux menu qui s’utilisent le plus dans Profit on

trouve les boutons suivant:

Le bouton nouveau permet de charger un projet nouveau

Le bouton d’accès à la base de données affiche une fenêtre de saisie du nom

d’utilisateur et de son mot de passe

Trois boutons de choix du mode d’affichage (En cascade, Mosaïque Verticale et

Horizontale)

84

Le bouton d’affichage de la calculatrice de Profit

Un bouton pour quitter

Et un dernier bouton pour afficher l’aide.

Les documents gérés par l’application se présentent comme suit :

Ce sont des feuilles de calcul qui se présentent en deux onglets : Un onglet appelé Sous-

Détails sert au calcul des sous détails des prix et un deuxième appelé Totaux-généraux

permet calculer les totaux des prix. (Voir figures 16 et 17)

L’onglet Sous-Détails effectue le calcul des détails des prix en décomposant le prix de

chaque prestation en prix élémentaires qui concernent les quatre composantes des prix

des travaux et qui sont : Matériaux, Main d’œuvre, Matériel, Energie.

L’onglet Totaux généraux effectue le calcul des totaux des différentes prestations et le

total de tous les prix. Il permet aussi de visualiser le coût avant et après majoration et

enfin il permet de créer un fichier de sortie des résultats pour l’impression.

Figure 17 : L’onglet Sous-Détails des feuilles de calcul.

85

Figure 18 : L’onglet Totaux généraux

3. Présentation d’un exemple d’utilisation de

l’application «Profit»

Chaque projet constitue pour Profit un ensemble de prestations. On considère un

problème simple contenant une seule prestation pour pouvoir expliquer le

fonctionnement du logiciel :

Enoncé du problème

Objet : Le dallage sur terre plein d’une surface de 80 m2

Données du problème :

La constitution de la dalle à réaliser :

Dalle en B.A de 100 mm d’épaisseur

Un film d’étanchéité de 50 mm d’épaisseur

Lit de Sable 5 cm d’épaisseur

Tout venant 250 mm d’épaisseur

Le réglage nécessite le travail d’un tractopelle pendant 4 h

Le compactage à réaliser avec un compacteur de type CC10 pendant 1 h

86

La tache nécessite le travail de deux ouvriers standards pendant 28 h

La consommation en énergie des machines est de : 4 l/h en gasoil pour le

compacteur 2l/h

Remarques :

Le sous détail à réaliser sera pour chaque mètre carré de la surface pour laquelle on

veut effectuer le dallage.

Le calcul manuel du sous-détail donne le résultat suivant :

Désignation Quantité Unité Déboursé unitaire

(DH)

Déboursé total

(DH)

Matériaux Tout venant

Sable

Polyvane

Béton B20

Matériel Compacteur

Tractopelle

Main d’œuvre Ouvrier standard

Energie Gasoil

0.263

0.053

1.10

0.1

1

1

2

0.15

m3

m3

m2

m3

h

h

h

l

20

8

4

55

8.125

3.75

0.49

3.50

5.26

0.424

4.40

5.5

8.125

3.75

0.97

0.525

Total 28,95 DH/m2

En utilisant convenablement le logiciel Profit on aboutit au même résultat :

L’utilisateur peut double-cliquer sur toutes les cellules des tableaux du sous-détail des

prix jusqu'à remplir le tout. Après, il faut valider des données entrées puis cliquer sur le

bouton de calcul des totaux.

87

CCoonncclluussiioonn eett rreeccoommmmaannddaattiioonnss

En terme de ce travail, le système d’information a été complètement conçu.

Ce système est constitué d’une application qui regroupe deux principaux modules : un

module de gestion de la base de données et un autre de calcul des prix prévisionnels.

Pour atteindre cet objectif, différentes méthodes d’étude de prix ont été analysées. Le

choix s’est fixé sur la méthode la plus convenable au besoin d’informatisation.

Puis la méthode Merise a été choisie afin de concevoir et développer le système. Après la

réalisation des différents modèles de la méthode, vient la phase de développement du

logiciel.

En phase finale, le système est entièrement conçu avec la base de données et le logiciel

Profit qui englobe les deux modules de gestion et de calcul des prix.

Profit présente les avantages suivants:

- Eviter les erreurs de calcul et la perte de temps.

- Offrir la possibilité d’enregistrement des projets dans des fichiers.

- Pouvoir relancer les calculs à chaque instant en apportant les modifications

souhaitées aux données d’entrée.

Cependant, il présente quelques inconvénients et des limites d’utilisation qui sont:

- Profit ne peut pas traiter à la fois plus de cent prestations et vingt éléments dans

chacune des composantes des prix.

- L’application ne peut pas effectuer automatiquement une étude comparative entre

plusieurs scénarios d’étude de prix.

La méthode Merise représente quelques inconvénients d’utilisation dans le contexte du

présent thème :

- Merise est surtout adaptée aux projets de gestion d’entreprise. Son utilité pour le

présent thème ne se ressent que durant les premières phases proposées par cette

méthode.

88

- Le MCD (Modèle Conceptuel des Données) élaboré reflète la réalité du système

de l’entreprise. Toutefois, il présente l’inconvénient d’être cerné par le besoin du

sujet. Le MCD reste orienté dans le sens "Etude des prix".

En guise de recommandations, on peut citer les éléments suivants :

- Ajouter un module d’optimisation à l’application afin d’offrir à l’utilisateur la

possibilité de tester et comparer, automatiquement, plusieurs scénarios d’étude des

prix.

- Limiter, pour les prochaines études sur le thème, l’utilisation de Merise à la phase

de conception.

Apporter les améliorations nécessaires au modèle MCD afin d’avoir la possibilité de

l’utiliser d’autres objectifs.

89

90

11.. LLiissttee bbiibblliiooggrraapphhiiqquuee ::

1. A. ABDELLATIF, M. LIMAME & al. 1994, « ORACLE 7 Langages –

Architecture – Administration », Edition EYROLLES.

2. C. CHARTIER-KASTLER. 1995, « Précis de conduite de projet

informatique », Edition Les EDITIONS d’ORGANISATION.

3. D. LOCKMAN. 1997, « Oracle 8 Développement de bases de données »,

Série Le programmeur, Edition Simon & Schuster Macmillan.

4. D. BANOS et M. MOUYSSINAT. 1991, « De Merise aux Bases de

Données, S.G.B.D. : hiérarchique, réseau, relationnel », Edition

EYROLLES.

5. G. DELOBEL, M. ADIBA. 1982, « BASES DE DONNEES ET

SYSTEMES RELATIONNELS », Edition Dunod Informatique, Paris 1982.

6. G. SOLLE, A. MONCHAL et al. 1988 « Techniques Quantitatives de

Gestion par la Pratique 1re

G », Edition Nathan, p :97-109.

7. H. SMINE. 1995, « Oracle 6, Architecture, Administration et

Optimisation », Edition EYROLLES.

8. J.P. LOISON. Octobre 1999, « Bases de Données et Client/Serveur –

Méthodologie », Edition RCI Informatique SA.

91

9. J.C. CRAIG & J. WEBB. 1997, « Atelier Microsoft Visual Basic 5.0», 4ème

Edition de Microsoft Press.

10. M. ADLER, A. BERS & al. October 1997, Developer/2000 Guidelines for

building applications. Copyright © Oracle Corporation.

11. M. HALOVOSON. 1997, « Etape par Etape, Microsoft Visual Basic 5.0 »,

Edition Microsoft Press.

12. P. GUILLAUX. 1983, « Etude des prix dans le bâtiment Informatique &

métré », Edition EYROLLES.

13. R. BAYON. 1985, « Etablissement d’un projet de bâtiment. Conseils

pratiques à un projeteur, Tome 1 : Gros œuvre », Edition EYROLLES.

14. R. TOFANI. 1980, « Calcul et contrôle des prix dans les entreprises de

bâtiment et de travaux publics », Edition MONITEUR.

15. R. MOUNYOL. 1990, « Merise par l’exemple Modèles pour l’analyse

d’organisation et d’informatisation », Edition ELLIPSE.

92

22.. LLiissttee wweebbooggrraapphhiiqquuee::

1. http://www.stigc.com

Un site très intéressant réalisé par les membres de l’association française STIGC, son

objectif est d’aider toute personne intéressée par le domaine du génie civil par des cours,

de programmes, des gratuiciels à télécharger

2. http://www.batitel.com

Un site réalisé par l’Office des Prix des Bâtiments de France (OPB), conçu dans l’objectif

de créer une base de données des prix unitaires nationale, ce site contient aussi des revues

mensuelles et des logiciels à commander notamment le logiciel d’estimation des prix des

bâtiments e-bat 3.0.

3. http://www.oracle.com

C’est le site officiel d’Oracle, toutes les réponses aux questions relatives à la société, ses

produits et de la documentation (Manuels d’utilisation, des articles, etc.)

4. http://www.developpez.com

Un site consacré aux développeurs toutes catégories, visual basic, SQL, PL/SQL, Java, C,

C++,… Il contient plusieurs exemples d’application, des cours et des astuces.

5. http://www.gettechtips.com

Un site qui contient des astuces et des techniques d’utilisation de plusieurs outils dont

HTML,XML,Java,Windows 2000,Windows NT et Oracle 8i.

6. http://www.seh.gov.ma

C’est le site officiel du ministère d’habitat, de l'Aménagement du territoire et de

l'Environnement. Il contient une mise en œuvre d’une base de données incomplète (mais

qui est en cour de développement) des prix unitaires des matériaux de construction par

région géographique au Maroc.

93

7. http://www.info.univ-angers.fr/pub/Ora_htm/oracle.htm

C’est un site consacré à la prise en main d’Oracle 7, il se base sur une liste

bibliographique assez solide dont (A. ABDELLATIF et Al 1996) (voir la liste

bibliographique)

8. http://www.elsevier.com

C’est une base d’information sur divers sujets téléchargeables en fichiers en format PDF.

9. http://perso.wanadoo.fr/matthieu.vidal/Present.htm

Une présentation de la méthode MERISE avec une application sur un exemple concret.

Un site très instructif et simple d’utilisation.

10. http://didier.deleglise.free.fr/sql/oper_fonct.htm

C’est une page qui contient les opérateurs logiques du langage SQL d’Oracle.

11. http://www.ecl.be/pages/promsoc/tpmtep.htm

Cette page contient quelques définitions importantes qui permettent de comprendre des

notions importantes en génie civil métré, étude des prix…

12. http://www.iut.univ-st-etienne.fr/coursgea/informatique/Banniere.htm

Un site consacré à l’algèbre relationnelle et au SQL pour comprendre les notions de

relationnistes des bases de données vues par Dr E.F.Codd en 1970.

94

95

Préliminaire :

Pour la réalisation du glossaire un nombre important de documents et de site Web

ont été consultés. Pour référencer le lecteur d’une manière simple, des lettres

marquent les termes pour indiquer quelles références sont utilisées pour obtenir

une définition.

Les définitions marquées par la mention (A) indiquent que ce terme est issu

des références bibliographiques 2, 4, 5, 15 et webographiques 9, 12.

Les définitions marquées par la mention (B) indiquent que ce terme est issu

des références bibliographiques 1, 3, 7, 8, et webographiques 3, 4, 5, 7.

Les définitions marquées successivement par les mentions (C), (D), (E) et (F)

indiquent que ce terme est issu des références bibliographiques 12, 13, 14 et la

référence webographique 1.

Les définitions marquées par la mention (G) sont issues de l’encyclopédie

Microsoft Encarta 97.

Les abréviations citées dans la partie informatique du glossaire sont issues du

Manuel d’aide en ligne du Visual studio 6.0 le MSDN 6.0.

96

Génie civil :

Ateliers annexes (E). (auxiliaires)

Ce sont des ateliers qui rassemblent en un seul point une fabrication (courant, air

comprimé, béton, etc..). Et qui seront utilisées dans plusieurs ateliers dits

« principaux », ces ateliers forment des chantiers de transformation finale des

matériaux en ouvrage ou élément d’ouvrage payé par le maître d’œuvre.

Avant métré (F).

C’est le calcul détaillé des quantités d’ouvrages élémentaires. Il est établi à partir

des plans.

Bordereau des prix (C).

C’est un document qui rassemble tous les prix unitaires et leurs définitions.

Bordereau = {… ;(Entité i, Pi) ;…}

Clause (G) n. f.

Disposition particulière d'un traité, d'un contrat, etc.

Coût (E).

Somme des charges pour une tâche ou un travail donné à différents stades de

réalisation, le stade finale exclu (Il s’agit de la définition classique)

CPS.

Cahier des Prescriptions Spéciales, c’est le document qui décrit différents

articles du contrat entre l’entreprise et le client. (Administration ou Maître

d'œuvre)

Dépenses directes (E).

Toutes les dépenses directement affectables à un ouvrage donné et en sont

incorporées sans qu’il y ait un stade intermédiaire de transformation.

Dépenses indirectes (E).

97

Dépenses indirectement affectables à un ouvrage donné. Ces dépenses

concourent à l’administration, la gestion, la direction d’un ou de plusieurs

chantiers.

Détail estimatif (C).

C’est un document qui reprend les prix unitaires Pi du bordereau des prix et leur

affecte les quantités Qi correspondant au métré d’avant projet du chantier (ou

avant métré).

Devis descriptif (F).

C’est un document qui décrit les ouvrages à réaliser d’une manière méthodique

et classée (très souvent dans l’ordre de réalisation des travaux)

Devis estimatif (F).

C’est un devis quantitatif auquel on applique des prix unitaires hors taxe. Il

permet d’obtenir par addition, la valeur estimée du projet.

Devis quantitatif (F).

C’est un document qui récapitule les résultats et les détails de l’avant métré dans

le même ordre que le devis descriptif.

Ouvrage élémentaire (F).

C’est la partie spécifique d’un ouvrage qui se distingue par sa nature particulière.

Cet ouvrage nécessite une main d’œuvre, des matériaux et un parfois matériel

qui lui sont propres.

Prix de revient (E).

C’est la somme de toutes les charges directes ou indirectes ; affectables ou

imputables à l’exécution d’un travail ou d’un service donné, qu’il s’agisse de

dépenses effectuées, d’engagement de dépenses, de provisions, de répartition

ou amortissement, dés lors que tous ces éléments ont un lien avec ce travail.

Prix rendu chantier (E).

98

C’est le prix d’achat de la fourniture à laquelle on ajoute les frais de transport et

ceux de manutention.

Soumission (G) n. f.

Docilité. Acte écrit par lequel un concurrent à un marché fait connaître ses

propositions. Et s'engagent à respecter les clauses du cahier des charges.

Présenter une soumission en réponse à un appel d'offres.

Sous détail des prix (E).

Le sous détail de prix est un ensemble de calculs conduisant au calcul du prix de

vente unitaire H.T.C’est à dires d’une unité de l’ouvrage à réaliser. Exemple si

c’est un espace à terrasser, c’est le prix de vente du m2 de cet espace.

Sous-traitance (E).

Le fait qu’une entreprise, pendant la réalisation des travaux, laisse une ou

plusieurs tâches à réaliser à d’autres entreprises appelées sous-traitants.

L’entreprise paye le montant de cette (ces) tâche(s) en un montant complet sans

aucun détail.

Tâche élémentaire (E).

Appelée aussi Prestation. C’est la réalisation d’un ouvrage élémentaire ou d’une

partie de cet ouvrage.

Tonne Kilométrique (E).

C’est l’ensemble des charges qui résultent du transport de matériaux elles

comprennent : dépenses de transport, dépenses totales d’installation pour ce

transport etc.

Unité d’œuvre (E)

Quantité utilisée en chaque composante pour réaliser une tâche élémentaire.

99

Informatique :

Les abréviations informatiques courantes utilisées.

IDE: (Anglais: Integrated Development Environment) «Environnement de Développement Intégré». Il intègre de nombreuses fonctions variées telles que la création, la modification, la compilation et le débogage au sein du même environnement.

ODBC: (Anglais: Open Data Base Connectivity). C’est un protocole standard qui permet à des applications de se connecter à un large éventail de fichiers ou de bases de données externes.

SGBD : (Système de Gestion de Bases de Données), un logiciel qui permet la conception des bases de données, et qui permet leur gestion (Ajouter, Supprimer ou mettre à jour des données)

MDI: (Anglais : Multiple Document Interface) Interface multi-documents, ce sont les applications qui permettent d'afficher simultanément plusieurs documents.

SDI: (Single Document Interface) Interface Simple Document, ce sont des applications qui n’affichent qu’une seule feuille à la fois.

Cardinalité max (A). C’est le nombre maximal d’occurrences de la table dépendante (Détail) qui

correspondent à une occurrence de la table primaire (Maître).

Cardinalité min (A).

C’est le nombre minimal d’occurrences de la table dépendante (Détail) qui

correspondent à une occurrence de la table primaire (Maître).

Clé étrangère.

C’est le champ d’une table dépendante qui reçoit les occurrences de la table à

laquelle elle dépend, c’est ce champ qui relie les deux tables.

Client/Serveur (B).

C’est une architecture de base de données réalisable grâce à SQL*Net. Le

principe est le suivant : on stocke la base de données sur une machine dit

« Serveur ». Les applications attaquent la base de données à partir d’autres

machines distantes dites « Clients ».

Emission (A).

100

Expression logique indiquant selon le résultat de l’opération quels événements

sont créés et qui sont internes au SI.

Entités (A).

Objets physiques ou abstraits ayant des caractéristiques comparables.

Evénement (A).

Interne ou externe au SI, il s’agit d’un déclencheur pour le lancement d’une

opération ou le résultat d’une opération à destination du monde extérieur.

Formulaire Simple, Formulaire Maître/Détails (B).

Un formulaire simple est une application qui assure la gestion d’une seule table

de données ; Un formulaire Maître/Détails est une application qui assure la

gestion de deux tables. (Une table primaire et une deuxième dépendante)

Identifiant (A).

Un identifiant est la propriété de l’entité à laquelle elle appartient qui identifie

chaque occurrence comme unique par rapport à toutes les autres. Elle peut être

simple (Constituée d’une seule propriété) ou composée (Constituée de deux ou

plusieurs propriétés).

Opération (A).

Liste des actions à effectuer, si la synchronisation associée est réalisée.

L’ensemble des actions de l’opération s’exécute sans interruption ni attente

d’événement.

Patte d’une relation(A).

Représente graphiquement le lien entre la relation et une entité, et représente

algébriquement les cardinalités maximales et minimales.

Propriétés (A).

Ce sont les objets qui décrivent un individu-type qu’est l’entité qui les regroupe.

101

Relation (A).

Association liant deux ou plusieurs entités de manière à ce que la propriété

identifiant de l’entité primaire du MCD devient la clé étrangère de la table

dépendante dans le MLD ; Une relation peut devenir une table en passant du

MCD au MLD.

Synchronisation (A).

Règles indiquant les événements et l’enchaînement de ces derniers nécessaires

au lancement d’une opération. Il s’agit d’une expression logique composée

essentiellement de OU et de ET.

Tablespace (B).

Une base de données est composée d’un ensemble d’unités logiques appelées

tablespaces, chaque tablespace regroupe un ensemble d’objets logiques qui

sont les éléments d’une base de données.

Trigger (B). (ou déclencheur)

C’est un ensemble d’instructions PL/SQL qui s’exécutent lorsque le contenu

d’une table est modifié, par l’intermédiaire d’une instruction PL/SQL (SELECT,

UPDATE ou DELETE) Les triggers jouent un rôle important dans la sécurité des

bases de données Oracle.

Vues (B).

C’est une représentation logique de la combinaison de la définition d’une ou de

plusieurs tables ou vues. Elle obtient ses données à partir des tables qu’elle

interpelle.

102

103

Annexe A : LE SIEGE

LE SIEGE

Le siège a 6 fonctions comme définit par Henri Fayol

Administrative Comptabilité Commerciale

Financière Sécurité Technique

De nos jours il faut y ajouter la fonction Sociale

Selon la taille de l’entreprise les occupations sont accordés soit au Chef (Petite entreprise)

soit répartie entre plusieurs collaborateurs (Grandes entreprises).

En général la vocation d’une entreprise de batiments est surtout commerciale et celle d’une

entreprise de TP est surtout technique.

L’organisation prépondérante est l’organisation mixte: Des services spécialisés se chargent

d’une partie des tâches concourant à l’execution d’un marché.

Les services pouvant constituer le siege:

1. Bureau d’études (Avant projet)

2. Service technique ou de travaux

3. Un ou plusieurs services d’approvisionnement

4. Service comptable et financier

5. Service du personnel

6. Des services administratifs

7. Un service des prix de revient et statistiques

8. Un service marchés et contrat.

9. Un service commercial (recherche d’affaires ou prospections)

10. Un service d’organisation (coordination entre tous les services)

11. Service informatique

104

Annexe B : LES CHANTIERS

LES CHANTIERS

Organisation généralement difficile à cerner.

Le volume d’activités n’est jamais constant par rapport au temps.

On rencontre parfois une petite organisation au sein du chantier :

▪ Directeur du chantier : Directeur des travaux

▪ Adjoints : Technique, administratif, mécanique

▪ Pointeurs : Contrôle de la M.O

▪ Magasinier : Contrôle des matériaux.

Volume d’activités

Temps

A B C

Début Fin

Ou Agent administratif

LA TENDANCE

GENERALE DES

TRAVAUX DANS UN

CHANTIER DE

CONSTRUCTION

Légende :

A :Phase croissante

d’activités.

B :Le pic d’activités.

C :Phase

décroissante

d’activités.

105

Annexe C : Organigramme du déroulement de la soumission

du marché de construction par les entreprises de génie civil

PROPOSITION D’UN

PRIX DE VENTE (PV)

CPS

(Appel

d’offre)

ADMINISTRATION

ENTREPRISE

LES CLAUSES

REPONDENT AUX

POSSIBILITES DE

L’ENTREPRISE

NE PAS

PRENDRE LE

TRAVAIL

NON

ETUDE

PREVISIONNELLE DU

PRIX

( PV )

CONVENABLE OUI (Accord)

CONSULTER LE

(PV) D’UNE

AUTRE

ENTREPRISE

(1)

(2)

OUI

Etude de dossier

107

Annexe E : Le croisement des modèles et les phases d’un

projet.

(C.CHARTIER-KASTLER 1995)

Modèle

Phase

Modèle

conceptuel de

traitements

MCT

Modèle

conceptuel de

données

MCD

Modèle

organisationnel

de traitements

MOT

Modèle

logique des

données

MLD

Modèle

opérationnel

de traitements

MOpT

Modèle

physique de

données

MPD

Etude de

faisabilité

/

/

/

/

/

/

Etude

préalable

Analyse des

MCT

existants.

Elaboration

des MCT de

base de

chaque

scénario.

Analyse du

MCD existant.

Elaboration des

MCD de base

de chaque

scénario.

Analyse des

MOT existant

Elaboration des

MOT de base

de chaque

scénario.

/

/

/

Etude

détaillée

Réalisation du

MCT détaillé

pour le

scénario

retenu

Réalisation du

MCD détaillé

pour le

scénario retenu

Quantification

du MCD

Réalisation du

MOT brut

pour le scénario

retenu

/

/

/

Validation de la cohérence

entre les modèles MCT et MCD élaborés pour chaque

scénario

Validation de la cohérence entre

les modèles MCD et MOT réalisés

par le biais des vues externes de

données

108

Etude

technique

/

/

Réalisation du

MOT détaillé

Quantification

des MOT

Réalisation du

MLD brut

Optimisation

du MLD

Réalisation et

optimisation

des MOpT

Génération et

optimisation

du MPD

Validation de la cohérence entre les modèles MCD et MOT réalisés par le

biais des vues externes de données

Validation de la cohérence entre les modèles MPD et

MOpT

112

Annexe G : Le MCD du sous système d’information

« Etude des prix »

0,n

0,n

0,n

0,n

0,n

0,n

0,n

0,1

0,n

0,n

0,n0,n

0,n

0,n

0,n0,n

0,n

0,1

0,n

0,1

0,n

Consommable

Code consommable

Nom consommable

Unité consommable

Matériel engin

Code matériel

Intitulé matériel

Val achat neuf

Duree vie

Duree Amortissement

Cout entretien

Nbr en entreprise

Fourniture

Code fourniture

Nom fourniture

Unité fourniture

Région

Code région

Nom région

Ville chef l ieu

Salarié

Intitulé salarié

Base salaire

Salaire

Rôle salarié

Personnel

Code Personnel

Nom

Prénom

Qualification

Date de recrutement

Sexe

Date naissance

Adresse

Telephone

email

Frai indivis

Code frai

Nom frai

Val frai

Indications

Consommée par

Est du typeAchat fourniture

Fou P unitaire

Tonne K ilomértiqueCharge salariale

Tâche élémentaire

Q Fourniture

Q Mat Composé

Q Main d'oeuvre

Q Materiél

Fournisseur

Code fournisseur

Nom Fournisseur

Num patente

Telephone Fournisseur

Adresse Fournisseur

Est fournit par

Service

Code service

Nom service

Résponsable

Appartient au

Materiau composé

Code élèm compose

Nom élèm compose

Unite élèm compose

Cout manutentioncompose de

Qtité fourniture

Achat consommable

Con P rix unitaire

Tâche entete

Code tâche

Libellé Tâche

Durée tâche

Modèle conceptuel de données

Projet : Etude des prix

Modèle : Modèle d'étude

Auteur : Nabil Version: 1.5 29/08/101

115

Annexe I : Le MPD du sous système d’information

« Etude des prix »

Annexe J : Script SQL de création de la base de données à

partir du MPD de AMC*Designor

CONSOMMABLE

CODE_CONSOMMABLE

NOM_CONSOMMABLE

UNITE_CONSOMMABLE

MATERIEL_ENGIN

CODE_MATERIEL

CODE_CONSOMMABLE

INTITULE_MATERIEL

VAL_ACHAT_NEUF

DUREE_VIE

DUREE_AMORTISSEMENT

COUT_ENTRETIEN

NBR_EN_ENTREPRISE

FOURNITURE

CODE_FOURNITURE

NOM_FOURNITURE

UNITE_FOURNITURE

REGION

CODE_REGION

NOM_REGION

VILLE_CHEF_LIEU

SALARIE

INTITULE_SALARIE

BASE_SALAIRE

SALAIRE

ROLE_SALARIE

PERSONNEL

CODE_PERSONNEL

INTITULE_SALARIE

CODE_SERVICE

NOM

PRENOM

QUALIFICATION

DATE_DE_RECRUTEMENT

SEXE

DATE_NAISSANCE

ADRESSE

TELEPHONE

EMAIL

FRAI_INDIVIS

CODE_FRAI

NOM_FRAI

VAL_FRAI

INDICATIONS

FOURNISSEUR

CODE_FOURNISSEUR

NOM_FOURNISSEUR

NUM_PATENTE

TELEPHONE_FOURNISSEUR

ADRESSE_FOURNISSEUR

SERVICE

CODE_SERVICE

NOM_SERVICE

RESPONSABLE

MATERIAU_COMPOSE

CODE_ELEM_COMPOSE

NOM_ELEM_COMPOSE

UNITE_ELEM_COMPOSE

COUT_MANUTENTION

TACHE_ENTETE

CODE_TACHE

LIBELLE_TACHE

DUREE_TACHE

ACHAT_FOURNITURE

CODE_REGION

CODE_FOURNITURE

FOU_P_UNITAIRE

TONNE_KILOMERTIQUE

CHARGE_SALARIALE

INTITULE_SALARIE

CODE_FRAI

TACHE_ELEMENTAIRE

CODE_MATERIEL

INTITULE_SALARIE

CODE_FOURNITURE

CODE_ELEM_COMPOSE

CODE_TACHE

Q_FOURNITURE

Q_MAT_COMPOSE

Q_MAIN_OEUVRE

Q_MATERIEL

EST_FOURNIT_PAR

CODE_FOURNITURE

CODE_FOURNISSEUR

COMPOSE_DE

CODE_ELEM_COMPOSE

CODE_FOURNITURE

QTITE_FOURNITURE

ACHAT_CONSOMMABLE

CODE_CONSOMMABLE

CODE_REGION

CON_PRIX_UNITAIRE

Modèle physique de données

Projet : Etude des prix

Modèle : Modèle d'étude

Auteur : Nabil Version: 1.5 29/08/101