conception arrosage

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Travaux de mise en œuvre et d’entretien des plantes Règles professionnelles Conception des systèmes d’arrosage

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Règles et recommandations

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  • Travauxde mise en uvre et

    dentretien des plantes

    Rgles

    professionnelles

    Conception des systmes darrosage

  • UNEP | Hortis | AITF | FFP | SYNAA | juillet 2012

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    Prambule

    Les rgles professionnelles sont la transcription et lidentification du savoir-faire des entreprises du paysage.Elles sont rdiges par des professionnels du paysage : entreprises, donneurs dordre, bureaux dtude, enseignants, fournisseurs, experts.

    Elles sont labores en tenant compte de ltat des lieux des connaissances au moment de leur rdaction, et des documents existants sur certains sujets spcifiques. Elles constituent ainsi une photographie des bonnes pratiques du secteur.

    Elles sont toutes organises selon le mme principe. Ainsi, on y trouve :- une dlimitation prcise du domaine dapplication- un glossaire dtaill des termes employs dans le docu- ment- des prescriptions techniques organises selon la logique du droulement de chantier- des points de contrle, qui donnent les moyens de vrifier la bonne excution du travail- des annexes techniques pouvant tre de diffrents ordres :

    complments techniques spcifiques, exemples de mtho-des mettre en uvre, etc.

    Les rgles professionnelles sont applicables tout acteur concourant la ralisation et lentretien dun ouvrage paysager.

    Avertissement : les rglementations de chantier et celles relatives la scurit des personnes ne sont pas abordes dans ces documents. Il va de soi que toutes les activits dcrites doivent tre ralises dans le respect de la lgislation en vigueur.

    Liste des personnes ayant particip la rdactionLes rgles professionnelles de conception des systmes darrosage ont t rdiges par les membres du Syndicat national de larrosage automatique (SYNAA).

    Comit de pilotageJean-Pierre BERLIOZ (Unep, Prsident du Groupe de conseil et de rflexion)Christophe GONTHIER (Unep, Prsident de la Commission technique, innovation et exprimentation)Eric LEQUERTIER (Unep, Secrtaire gnral, en charge des dossiers techniques)Gilbert THEPAUT (Unep)

    Comit de rdactionPierre-Alain MADELAINE (SYNAA)Charles HAMELIN (SYNAA)Jean-Pierre MIGNARD (SYNAA)Bruno MONTAGNON (SYNAA)Jrme ROUGIER (SYNAA)Adeline MILLET (SYNAA)Claire GROSBELLET (Unep)

    Comit de relectureElie DESRUES (SYNAA)Bruno MOLLE (CEMAGREF)Thibaut BEAUTE (AFDJEVP)Yves PILORGE (FFP)Sbastien MAFFRAND (Unep)Thierry MULLER (Unep)Vincent PORRO (Unep)

    Document ralis dans le cadre de la convention de cooprationsigne entre lUnep et le Ministre en charge de lAgriculture

    Une nomenclature spcifique a t retenue pour les rgles professionnelles du paysage. Par exemple, le numro des rgles professionnelles des travaux des sols, supports de paysage est le P.C.1-R0. La premire lettre de la nomenclature sert identifier l'axe auquel appartient le sujet (axe 1 - P : plantes / axe 2 - C : constructions paysagres / axe 3 - V : vgtalisation de btiment / axe 4 - N : zones naturelles). Quant la seconde lettre, elle permet d'identifier les travaux de cration (C) ou d'entretien (E). Le premier chiffre est un numro d'ordre et la mention "Rchiffre" indique le numro de rvision. Les annexes sont indiques par la mention "Achiffre", place avant le numro de rvision.

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    Sommaire

    Prambule

    Liste des personnes ayant particip la rdaction

    1. Objet et domaine dapplication

    2. Dfinitions des termes2.1. Typologie des systmes darrosage2.1.1. Systme d'arrosage2.1.2. Arrosage intgr 2.1.3. Arrosage manuel 2.1.4. Arrosage automatique programm2.1.5. Arrosage par sub-irrigation ou arrosage sous-surfacique 2.1.6. Micro-irrigation 2.1.7. Micro-aspersion 2.2. Matriels darrosage utiliss2.2.1. Buse 2.2.2. Canne 2.2.3. Montage souple ou montage articul 2.2.4. Arroseur escamotable jet fixe (type tuyre) 2.2.5. Arroseur escamotable jet rotatif

    2.2.5.1. Arroseur escamotable faible ou moyenne porte 2.2.5.2. Arroseur escamotable grande porte

    2.2.6. Micro-asperseur 2.2.7. Goutteur 2.2.8. Tuyau goutte--goutte2.2.9. Arroseur auto-moteur2.2.10. Bouche d'arrosage2.2.11. Disconnecteur hydraulique2.2.12. Clapet anti-vidange 2.2.13. Regard vannes 2.2.14. Programmateur 2.2.15. Programmateur sur secteur 2.2.16. Programmateur autonome 2.2.17. Gestion centralise 2.2.18. Gestion distance 2.2.19. Electrovanne 2.2.20. Solnode 2.2.21. Vanne volumtrique rarmement manuel 2.2.22. Sondes de dtection des conditions climatiques

    2.2.22.1. Sonde pluviomtrique 2.2.22.2. Capteur pluviomtrique 2.2.22.3. Sonde hygromtrique ou sonde dhumidit 2.2.22.4. Sonde tensiomtre 2.2.22.5. Anmomtre

    2.2.23. Dbitmtre 2.2.24. Compteur deau

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    2.2.25. Station de pompage 2.2.26. Surpresseur 2.2.27. Source deau 2.2.28. Pompe doseuse 2.2.29. Limiteur de dbit 2.2.30. Rgulateur de pression aval 2.2.31. Clapet anti-retour 2.2.32. Ventouse double effet 2.2.33. Appareil de robinetterie (vanne) 2.2.34. Vanne manuelle 2.2.35. Vanne de purge 2.2.36. Vanne automatique tlcommande 2.2.37. Clapet vanne 2.2.38. Canalisation d'arrosage 2.2.39. Canalisation primaire 2.2.40. Canalisation secondaire 2.2.41. Cble lectrique 2.2.42. Fourreau 2.2.43. Dcodeur 2.3. Terminologie spcifique la conception des systmes d'arrosage 2.3.1. Porte (d'un asperseur ou diffuseur) 2.3.2. Dose d'arrosage2.3.3. Implantation2.3.4. Programme d'arrosage2.3.5. Sectorisation2.3.6. Squence d'arrosage2.3.7. Voie d'arrosage2.3.8. Cycle d'arrosage2.3.9. Dure du cycle d'arrosage2.3.10. Fentre d'arrosage2.3.11. Frquence d'arrosage2.3.12. Zone hydraulique2.3.13. Arrosage par aspersion2.3.14. Pression2.3.15. Pression statique2.3.16. Pression dynamique2.3.17. Dbit2.3.18. Perte en charge2.3.19. Angle2.3.20. Secteur2.4. Dfinitions agronomiques 2.4.1. Apport pluviomtrique 2.4.2. Evapotranspiration 2.4.3. Evapotranspiration potentielle (ETP ou ET) 2.4.4. Evapotranspiration maximale (ETM) 2.4.5. Humidit relative 2.4.6. Coefficient cultural 2.4.7. Evapotranspiration relle 2.4.8. Granulomtrie du sol 2.4.9. Structure du sol 2.4.10. Capacit de rtention deau 2.4.11. Rserve utile en eau du sol 2.4.12. Rserve facilement utilisable 2.4.13. Vitesse dinfiltration ou conductivit hydraulique 2.4.14. Vitesse du vent

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    3. Description et prescriptions techniques 3.1.Collecte des donnes 3.1.1. Informations sur le site du projet 3.1.2. Profils paysagers

    3.1.2.1. Les pelouses sans obstacle 3.1.2.2. Les pelouses avec obstacles 3.1.2.3. Les plates-bandes 3.1.2.4. Les massifs 3.1.2.5. Les rocailles 3.1.2.6. Les haies 3.1.2.7. Les arbres 3.1.2.8. Bacs et jardinires, balcons et terrasses 3.1.2.9. Murs vgtaliss 3.1.2.10. Toitures vgtalises 3.1.2.11. Surfaces non vgtalises

    3.1.3. Nature du sol 3.1.4. Topographie de la zone amnager et orientation 3.1.5. Disponibilit en eau

    3.1.5.1. Source deau Point de contrle

    3.1.5.2. Qualit de leau 3.1.6. Disponibilit en lectricit 3.1.7. Prsence de vent et sens des vents dominants 3.2. Etude 3.2.1. Calculs raliser Point de contrle 3.2.2. Choix des matriaux

    3.2.2.1. Canalisations3.2.2.2. Raccords 3.2.2.3. Electrovannes - vannes 3.2.2.4. Regards vannes 3.2.2.5. Cbles lectriques

    Point de contrle 3.3. Implantation des asperseurs

    3.3.1. Ncessit des recoupements 3.3.2. Configurations types 3.3.3. Emplacement des asperseurs en fonction de la zone arroser

    Point de contrle 3.4. Configuration des zones en goutte--goutte

    3.4.1. Choix des type de goutteurs 3.4.2. Emplacement des lignes et des goutteurs en fonction de la zone arroser 3.4.3. Longueur des lignes 3.4.4. Prvention 3.4.5. Application enterre (sous-surfacique)

    Point de contrle 3.5. Ralisation du plan Point de contrle

    ANNEXESA1. Symboles des lments dun systme darrosageA2. Exemples de calculs de pressionA3. Description des configurations classiques dasperseursA4. Prconisations sur la disposition des asperseurs en fonction du type de vgtationA5. Ncessit du recoupement des asperseurs

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    1. Objet et domaine dapplication

    Les prsentes rgles ont pour objet de dfinir les prescriptions minimales de conception des systmes d'arrosage. Elles s'tendent toutes les installations ou parties d'installations effectues par les installateurs darrosage.

    Ces rgles professionnelles visent concevoir des systmes darrosage permettant de limiter les consommations deau en apportant le juste arrosage ncessaire au bon dveloppement du vgtal dans les amnagements paysags et la qualit des surfaces sportives.

    Les applications de systmes darrosage des fins de lavage, de nettoyage, dabaissement de temprature dans le domaine industriel peuvent tre faites en suivant ces prconisations.

    Ne sont pas concernes par ce document :Les installations utilises des fins lies la scurit rglementaire incendie.

    2. Dfinitions des termes

    2.1. Typologie des systmes darrosage

    2.1.1. Systme d'arrosage Ensemble de matriels permettant de compenser artificiellement le dficit en eau des vgtaux en espaces verts et sols sportifs en un apport rgulier et homogne.

    2.1.2. Arrosage intgrSystme d'arrosage dont les composants s'intgrent de manire harmonieuse et esthtique au site, dans la vgtation ou dans le sol sans entraver les tches de maintenance. Les canalisations, les commandes et les arroseurs sont installs de manire prenne sous la terre.

    2.1.3. Arrosage manuelSystme d'arrosage exigeant une intervention manuelle pour le dclenchement et l'arrt de chaque secteur darrosage.

    2.1.4. Arrosage automatique programmDclenchement automatique des cycles d'arrosage par des organes de mmoire et de commande, sans intervention dun oprateur.

    2.1.5. Arrosage par sub-irrigation ou arrosage sous-surfaciqueSystme d'arrosage sous terre compos principalement d'un rseau de goutteurs qui diffusent l'eau au niveau des racines.

    2.1.6. Micro-irrigationApport deau par goutteur (soit en drivation dun tube, soit incorpor au tube), diffusant leau au niveau du sol.

    2.1.7. Micro-aspersionSystme daspersion en fines gouttelettes petite porte, dmontable, piqu au sol et adapt aux vgtaux en place.

    2.2. Matriels darrosage utiliss

    Lordre des dfinitions des matriels darrosage utiliss est calqu sur le sens de leau dans les systmes darrosage.Les symboles officiels servant reprsenter les lments dun circuit darrosage sont prsents en annexe P.C.6-A1-R0 (source NF EN 484-2).

    2.2.1. BuseOrifice diffuseur deau, interchangeable, rglable ou fixe, ajust pour obtenir un dbit et une pression donne une porte. Adaptables sur les tuyres, arroseurs, micro asperseurs, les buses sont dmontables et indpendantes.

    2.2.2. CanneOu perche. Tuyau rigide permettant de rhausser au-dessus du sol un appareil d'arrosage (massifs de fleurs, bosquets, etc.).

    2.2.3. Montage souple ou montage articulDispositif de raccordement entre le rseau secondaire et larroseur. Ce dispositif est semi-rigide ou articul et permet de rgler au niveau du sol l'appareil d'arrosage escamotable. La nature du raccordement doit permettre la verticalit et la mise niveau de larroseur au moment de la mise en uvre et durant tout le cycle de vie du matriel.

    2.2.4. Arroseur escamotable jet fixe (type tuyre)Ralis en matire plastique, il est compos d'un corps enterrer et d'un tube coulissant qui merge sous la pression de l'eau. Il existe en plusieurs hauteurs dmergence (5cm, 7,5cm, 10cm, 15cm et 30cm) afin de sadapter en fonction des vgtaux. Il est quip d'une buse jet fixe. Langle de diffusion est rglable ou fixe. Les portes sont gnralement comprises entre 1,5 et 5 mtres. La diffusion est en fines gouttelettes. Appareil ncessitant une pression gnrique faible (entre 1,5 et 2 bar) mais gnrant une forte pluviomtrie (entre 40 et 60 mm).

    2.2.5. Arroseur escamotable jet rotatifAppareil turbine et jet rotatif muni d'un systme d'entranement par engrenage. Cet appareil est enterr. Sa hauteur dmergence est de 10 30cm et sa porte de 5 32m. Une lectrovanne peut tre incorpore.

    2.2.5.1. Arroseur escamotable faible ou moyenne portePorte de 5 15 mtres. Appareil ncessitant une pression gnrique faible ou moyenne (entre 2,5 et 4 bar) et gnrant une pluviomtrie moyenne (entre 10 et 20 mm).

    2.2.5.2. Arroseur escamotable grande portePorte de 15 32 mtres. Appareil ncessitant une pression gnrique moyenne leve (entre 4 et 7 bar) et gnrant une pluviomtrie moyenne (entre 10 et 20 mm).

    2.2.6. Micro-asperseurDiffuseur fixe dun dbit infrieur 150L/h, utilis pour lirrigation localise. Il sinstalle en surface. Il est apparent et mont sur pique ou en drivation.

    2.2.7. GoutteurEmetteur deau prvu pour crer un arrosage localis. Dbit infrieur 20L/h, pour irrigation localise, en surface ou enterr. Il peut tre piqu sur le tube, en drivation ou intgr au tube. Les goutteurs peuvent tre turbulents ou autorguls (avec compensation de pression).

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    2.2.8. Tuyau goutte--goutteTube auquel sont intgrs des goutteurs, disposs intervalles rguliers, autorgulant ou non. Les tuyaux goutte--goutte peuvent tre suspendus, placs mme le sol, sous paillage ou enterrs.

    2.2.9. Arroseur auto-moteurAppareil sur chariot mobile qui se dplace de lui-mme, enroulant un cble de guidage et de traction.

    2.2.10. Bouche d'arrosagePoint d'eau aras au niveau du sol.

    2.2.11. Disconnecteur hydrauliqueSystme anti-pollution muni dun double clapet anti-retour avec soupape de dcharge, destin isoler le rseau d'arrosage du rseau d'eau potable. Il peut tre contrlable ou non.

    2.2.12. Clapet anti-vidangeClapet tar mont sous l'arroseur ou incorpor l'arroseur pour viter qu'une canalisation ne se vidange par l'intermdiaire d'arroseurs situs aux points bas.

    2.2.13. Regard vannesRegard enterr, de forme ronde ou rectangulaire, gnralement en plastique inject, muni d'un couvercle, de prfrence de couleur verte, et servant abriter les vannes ou lectrovannes.

    2.2.14. ProgrammateurOrgane de mmoire et de commande de tout systme d'arrosage automatique. Il est compos d'une horloge et permet le dmarrage automatique des lectrovannes par impulsion lectrique. Les diffrents circuits doivent pouvoir tre rgls indpendamment. Il est reli au 230V ou au 9V.

    2.2.15. Programmateur sur secteurOrgane de mmoire command, aliment en 230V. Un transformateur 24V permet le dclenchement des lectrovannes. Le courant est alors alternatif.

    2.2.16. Programmateur autonomeOrgane de mmoire command, dclench par une rserve de marche 9V. Le courant est alors en continu.

    2.2.17. Gestion centraliseOrgane de mmoire de commande permettant de centraliser la programmation de larrosage et gr par ordinateur. Pour un ou plusieurs sites, les communications peuvent tre filaires via un dcodeur ou satellite, par internet ou interface relais (GSM, GPRS), par radio haute frquence ou par ligne tlphonique.

    2.2.18. Gestion distanceOrgane de mmoire permettant de grer un ou plusieurs programmateurs depuis un ordinateur ou un site internet ddi qui ne se trouve pas sur le site arros.

    2.2.19. ElectrovanneVanne automatique commande lectrique, permettant l'ouverture et la fermeture du passage de l'eau vers les jets. La tension est de 9V ou 24V maximum, courant continu (DC) ou alternatif (AC).

    2.2.20. SolnodeBobine visse sur llectrovanne, quipe dun noyau excit par limpulsion lectrique. Il dclenche le passage de leau.

    Il est muni de deux fils relis au programmateur. Il peut tre utilis sur courant continu (9V) ou alternatif (24V).

    2.2.21. Vanne volumtrique rarmement manuelC'est une vanne quipe d'une minuterie ou d'un compteur d'eau, qui dlivre sur un secteur la quantit d'eau rgle. Elle ncessite un rarmement manuel aprs chaque cycle d'arrosage. Seule, elle ne permet pas d'obtenir un arrosage squentiel.

    2.2.22. Sondes de dtection des conditions clima-tiquesCes appareils sont utiliss pour asservir le programmateur et informer lutilisateur.

    2.2.22.1. Sonde pluviomtriqueMesure la quantit deau de pluie.

    2.2.22.2. Capteur pluviomtriqueAppareil rglable utilis pour interdire lirrigation quand la hauteur de pluie dpasse un seuil prdfini.

    2.2.22.3. Sonde hygromtrique ou sonde dhumiditElle mesure la teneur en eau du sol. Elle peut tre intgre au circuit ou tre manuelle et utilisable ponctuellement.

    2.2.22.4. Sonde tensiomtreMesure la disponibilit en eau du sol et ltat de lhumidit du sol.

    2.2.22.5. AnmomtreMesure la vitesse du vent.

    2.2.23. DbitmtreAppareil permettant de mesurer les volumes deau utiliss par unit de temps (m3/h).

    2.2.24. Compteur deauAppareil permettant de mesurer les quantits deau utilises par unit de volume (m3).

    2.2.25. Station de pompageInstallation constitue dune ou plusieurs pompes, comprenant tous les quipements et accessoires ncessaires lacheminement de leau vers le rseau.

    2.2.26. SurpresseurInstallation constitue dune ou plusieurs pompes et destine augmenter la pression dans le rseau de distribution.

    2.2.27. Source deauPoint de fourniture de leau alimentant linstallation darrosage.

    2.2.28. Pompe doseuseAppareil permettant dinjecter des engrais ou des produits de traitement dans leau dirrigation.

    2.2.29. Limiteur de dbitAppareil permettant de ne dlivrer quun volume deau dfini, quel que soit le dbit dorigine.

    2.2.30. Rgulateur de pression avalAppareil permettant de maintenir une pression aval prd-finie infrieure ou gale la pression amont. Il peut tre rglable ou fixe.

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    2.2.31. Clapet anti-retourAppareil de robinetterie qui souvre automatiquement sous la pousse dun fluide dans une direction dfinie et se ferme automatiquement pour viter le dbit du fluide en sens inverse.

    2.2.32. Ventouse double effetAppareil qui permet lchappement de lair contenu dans les canalisations lors de la mise en eau et lentre de lair dans les canalisations lors de la vidange. Cet appareil est gnralement plac au point haut.

    2.2.33. Appareil de robinetterie (vanne)Composant de tuyauterie permettant dinfluencer le dbit du fluide en ouvrant, fermant ou obstruant partiellement le passage du fluide ou en divisant ou mlangeant le fluide.

    2.2.34. Vanne manuelleAppareil actionnement manuel destin permettre ou interdire le passage dun fluide.

    2.2.35. Vanne de purgeAppareil permettant de vidanger tout ou une partie de conduite. Ces vannes fonctionnement manuel ou automatique sont places aux points bas des canalisations.

    2.2.36. Vanne automatique tlcommandeVanne pilote distance par une ligne de commande trs basse tension ou un tube hydraulique ou pneumatique de commande.

    2.2.37. Clapet vannePrise deau enterre permettant le branchement rapide dun asperseur ou dun tuyau souple par lintroduction dune cl de branchement spcifique.

    2.2.38. Canalisation darrosageTuyau utilis pour le transport deau darrosage sous pression.

    2.2.39. Canalisation primaireTuyau enterr assurant la liaison entre la pompe ou la source deau et les canalisations secondaires. Ce tuyau est constamment sous pression pendant la saison darrosage.

    2.2.40. Canalisation secondaireTuyau dalimentation driv sur lequel les appareils de distribution deau (asperseurs, goutteurs) sont raccords par lintermdiaire du montage articul ou souple. Ce tuyau est plac en aval de llectrovanne et nest sous pression que lorsque la voie darrosage est en fonctionnement.

    2.2.41. Cble lectriqueSupport pour le transport dnergie ou de signaux lectriques.

    2.2.42. FourreauGaine permettant le passage et la protection de canalisations ou de cbles lectriques travers ou sous un ouvrage (route, chemin, mur, etc.).

    2.2.43. DcodeurAppareil associ une ou plusieurs lectrovannes permettant son ouverture et sa fermeture partir dun signal cod mis par une interface de programmation.

    2.3. Terminologie spcifique la conception des systmes darrosage

    2.3.1. Porte (dun asperseur ou dun diffuseur)Distance maximale, mesure en fonctionnement normal, entre laxe vertical de lappareil et le point o la pluviomtrie excde 0,25 mm/h pour un appareil de dbit suprieur 75 l/h et 0,13 mm/h pour un appareil de dbit infrieur ou gal 75 l/h (les points correspondant une limite de secteur circulaire sont exclus).

    2.3.2. Dose darrosageHauteur deau dirrigation apporte pendant un cycle darrosage (mm de hauteur deau).

    2.3.3. ImplantationPositionnement des arroseurs, tuyres en rapport une tude visant obtenir une dose deau homogne sur toutes les surfaces.

    2.3.4. Programme darrosageEnsemble dinstructions introduites dans un programmateur, prenant en compte des donnes pour le contrle des diffrentes voies darrosage (dose darrosage, apport pluviomtrique des asperseurs, dure darrosage, frquence, nombre de cycles, etc.).

    2.3.5. SectorisationElle correspond au dcoupage, lors de la phase dtude, de la surface arroser en secteurs darrosage cohrents par rapport :

    au dbit disponible la pression de fonctionnement des arroseurs la pluviomtrie des arroseurs aux conditions de sol, de vgtation, densoleillement et

    de pente.

    La sectorisation est dune extrme importance.

    2.3.6. Squence darrosagePriode darrosage dun secteur dfini par lheure de dpart et la dure de larrosage.

    2.3.7. Voie darrosageSortie du programmateur commandant le fonctionnement dune lectrovanne tlcommande correspondant un secteur arros spcifique, un arroseur ou groupe darroseurs.

    2.3.8. Cycle darrosageProgramme complet dun site. Ralisation successive des apports deau sur tous les secteurs darrosage de faon raliser un arrosage donn sur lensemble dune surface irriguer.

    2.3.9. Dure de cycle darrosageTemps coul entre le dmarrage du programme de la premire squence et la fin de la dernire squence du cycle.

    2.3.10. Fentre darrosageDure maximum darrosage durant laquelle la dose darrosage de ltude est apporte. Cette valeur est exprime en h/jour et en nombre de jour darrosage par semaine.

    2.3.11. Frquence darrosageIntervalle de temps sparant deux cycles darrosage.

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    2.3.12. Zone hydrauliqueGroupe de secteurs aliments par une source deau commune fonctionnant en squence de manire ne pas dpasser un dbit maximum prdfini.

    2.3.13. Arrosage par aspersionTechnique darrosage qui consiste distribuer leau sous forme dune pluie artificielle laide dappareils jets fixes ou jets rotatifs.

    2.3.14. PressionElle reprsente la force de leau et est exprime en bar ou en kiloPascals (1 bar = 100 kPa).

    2.3.15. Pression statiquePression maximum dans un rseau un point donn et un moment donn en labsence de circulation deau.

    2.3.16. Pression dynamiquePression exerce par un liquide en mouvement sur les parois dune canalisation ou la buse dun asperseur. Elle se mesure en bar ou kPa. Elle est la pression de rfrence utilise pour le dimensionnement du rseau.

    2.3.17. DbitExprim en m3/h ou L/min, le dbit dsigne la quantit deau distribue par unit de temps.

    2.3.18. Pertes en chargePertes de pression du fluide lors de son cheminement dans le rseau. Cette perte de pression est lie aux frottements de leau contre les parois et aux turbulences lies aux accessoires de montage, de commande et de rgulation. Les pertes de pression doivent tre prises en compte lors de ltude.

    2.3.19. AngleDegr dorientation du jet par rapport au sol.

    2.3.20. SecteurDegr de couverture dun jet, de 0 360.

    2.4.Dfinitions agronomiques

    2.4.1. Apport pluviomtriqueHauteur deau distribue sous forme de pluie naturelle et/ou artificielle sur une surface horizontale par unit de temps (en mm/h).

    2.4.2.EvapotranspirationQuantit deau transfre du sol vers latmosphre par vaporation de leau du sol et transpiration des plantes. Elle est mesure en mm/h ou en mm/j.

    2.4.3.Evapotranspiration potentielle (ETP ou ET)Quantit maximale deau susceptible dtre vapotranspire sous un climat donn par un couvert vgtal continu bien aliment en eau. Elle comprend lvaporation du sol et la transpiration de la vgtation dans une rgion donne pendant une priode de 24h. Elle sexprime en hauteur deau (mm) et est donne pour une culture de rfrence : la Ftuque manade.

    2.4.4.Evapotranspiration maximale (ETM)Quantit maximale deau susceptible dtre vapotranspire sous un climat donn par une culture donne dans des conditions dapport en eau non limitantes.

    2.4.5. Humidit relativeTeneur de vapeur deau dans lair par rapport la teneur maximale en vapeur deau quil pourrait contenir (en %).

    2.4.6. Coefficient culturalCoefficient de correction de lvapotranspiration selon la plante et le stade cultural.

    2.4.7. Evapotranspiration relleEvapotranspiration potentielle corrige par le coefficient cultural (ETP x coefficient cultural). Il donne la consommation relle dune plante ou dune culture un stade cultural. Il est exprim en mm/j ou en l/m/j.

    2.4.8. Granulomtrie du solRpartition par taille des particules solides du sol. La granulomtrie peut tre ralise sec ou sous eau et permet de caractriser la texture du sol.

    2.4.9. Structure du solAgencement des particules du sol en agrgats. Pour en savoir plus, se rfrer aux rgles professionnelles P.C.1-R0 travaux des sols, supports de paysage .

    2.4.10. Capacit de rtention deauQuantit deau totale susceptible dtre prsente dans une couche de sol (mm/cm). Pour en savoir plus, se rfrer aux rgles professionnelles P.C.1-R0 Travaux des sols, supports de paysage .

    2.4.11. Rserve utile en eau du solQuantit deau utilisable par les plantes (en mm/cm). Pour en savoir plus, se rfrer aux rgles professionnelles P.C.1-R0 Travaux des sols, supports de paysage .

    2.4.12. Rserve facilement utilisableQuantit deau utilisable par les plantes sans limiter lvapotranspiration.

    2.4.13. Vitesse dinfiltration ou conductivit hydrau-liqueVitesse de pntration de leau dans le sol (mm/h).

    2.4.14. Vitesse du ventVitesse de lair 2m au-dessus de la surface du sol dans des conditions denvironnement dgag (en m/s).

    3.Description et prescriptions techniques

    3.1. Collecte des donnes

    La norme NF EN 484-1 dfinit la liste et le type dinformations quun matre douvrage public doit mettre disposition de linstallateur. Ces dispositions ne sappliquent pas aux petites surfaces ou aux clients particuliers, pour lesquels il est prconis de collecter les informations suivantes avant de raliser une installation.

    3.1.1. Informations sur le site du projetLes informations collecter au minimum sont les suivantes :

    surface du terrain, contours, voisinage orientation du terrain

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    emplacement des constructions position des pelouses, massifs, alles, rocailles position des haies, buissons, arbres, etc. importance et sens des pentes du terrain nivellement du sol rservations, traverses de routes, rseaux, divers, etc.

    3.1.2. Profils paysagersIl est indispensable de caractriser les espces prsentes, notamment au niveau physiologique. Les espces vgtales ont en effet un dveloppement propre ainsi que des besoins en eau spcifiques, ces derniers devant tre pris en compte pour dfinir les frquences darrosage.Par ailleurs, il faut prendre en compte leurs positions car elles peuvent gner lutilisation dun systme darrosage donn ou en tous cas guider le positionnement des arroseurs.

    3.1.2.1. Les pelouses sans obstacleZones engazonnes qui se caractrisent par labsence dobstacle pouvant gner un asperseur. Elles se caractrisent par des profondeurs denracinement faibles, de 5 15 cm.

    3.1.2.2. Les pelouses avec obstaclesZones engazonnes qui se caractrisent par la prsence dobstacles (arbres, arbustes, lampadaires, etc.) pouvant gner les arroseurs.

    3.1.2.3. Les plates-bandesElles se caractrisent par des bandes plutt troites (0,30 2,50m), couvertes de vgtation. Il peut sagir de gazon ou dautres plantes, dont les profondeurs denracinement varient de 15 40 cm.

    3.1.2.4. Les massifsIls se caractrisent par des formes volutives couvertes de plantations darbustes et/ou de plantes vivaces, voire de plantes annuelles.

    3.1.2.4.1. Massifs dannuellesCaractriss par des plantes de faible hauteur, dont les profondeurs denracinement sont denviron 20 cm.

    3.1.2.4.2. Massifs darbustesCaractriss par des plantes de taille moyenne, et de densit moyenne. Les profondeurs denracinement varient en fonction de lespce de 30 40 cm.

    3.1.2.5. Les rocaillesElles se caractrisent par des bandes en pente, de formes volutives et couvertes dune plantation parse, de plantes vivaces. La profondeur de sol est faible, environ 20 cm, et le sol en gnral riche en lments grossiers, trs drainants. La profondeur denracinement est variable, de 10 30 cm.

    3.1.2.6. Les haiesAlignement darbres ou darbustes. Les profondeurs denracinement des haies varient en fonction de lespce, de 60cm plus de 2m.

    3.1.2.7. Les arbresIls peuvent tre isols, en alignement, en bosquet. Ils peuvent ncessiter un arrosage indpendant. La profondeur de sol disponible pour les arbres dpend en gnral de lamnagement ; les fosses de plantations font au minimum 2m3.3.1.2.8. Bacs et jardinires, balcons et terrassesEn gnral composs de plantes annuelles, de plantes vivaces et de petits arbustes. Ce profil paysager ncessite de prendre

    en compte le drainage et/ou lexistence dun exutoire. Les supports de plantation sont souvent des mlanges de terre et damendements organiques (tourbe, compost par exemple) de forte capacit de rtention deau, sur une profondeur pouvant aller jusqu 1m (60cm en moyenne).

    3.1.2.9. Murs vgtalissLes murs sont des systmes spcifiques, caractriss par des variations de hauteur importantes selon les systmes : de 40cm plusieurs mtres. La prise en compte du vgtal est plus que jamais cruciale pour larrosage.

    La texture des substrats et la verticalit complexifient la bonne rpartition de leau dans louvrage, une attention particulire doit tre porte au systme darrosage. Aussi, la percolation des eaux de drainage des parties suprieures du mur dans le substrat des parties infrieures devra tre prise en compte et neutralise en subdivisant louvrage en plusieurs strates pouvant avoir un temps darrosage diffrent selon leur position. Certains murs doivent tre irrigus durant la priode hivernale, linstallation doit alors tre conue en consquence.

    3.1.2.10. Toitures vgtalisesLa vgtalisation sur toitures extensives ou semi-intensives met en uvre des plantes de petite taille (de 5 30cm de hauteur) et dont la profondeur denracinement est dlimite par lpaisseur de substrat disponible (de 4 20cm). Compte tenu des questions de portance, les substrats utiliss sont souvent lgers et trs drainants. A ces contraintes viennent souvent se rajouter des problmatiques de pente et dexposition aux vents. De fait, linstar des murs vgtaux, le coefficient de rpartition et la gestion des eaux de drainage requirent une attention particulire.

    Note : Pour en savoir plus, se reporter aux Rgles professionnelles de conception et de ralisation des terrasses et toitures vgtalises, dites par lAdivet, la CSFE, lUnep et le SNPPA en 2007.

    3.1.2.11. Surfaces non vgtalisesLes systmes darrosage peuvent aussi tre utiliss sur dautres surfaces, dpourvues de vgtation, par exemple :

    terrains synthtiques carrires questres pistes dhippodrome en sable terrains de tennis en terre battue divers stabiliss carrires.

    Lobjectif de larrosage est alors damliorer le confort des utilisateurs (assouplir le sol, faire tomber la poussire, etc.).

    3.1.3. Nature du solLexamen dun ou de plusieurs prlvements la tarire peut rvler la texture du sol (lourde, moyenne ou lgre), ainsi que sa profondeur.La proportion des particules (sable, limon, argile et matire organique) permet de dterminer la porosit du sol, et donc sa capacit de stockage de leau (capacit de rtention deau) ainsi que sa capillarit et sa permabilit.

    Il faut par ailleurs prendre en compte tous les graviers et pierres et tous les fragments rocheux suprieurs 5mm. Leur prsence en grande quantit peut en effet modifier la faon de travailler (outils utiliser sur le chantier) et les doses deau apporter.

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    En matire de sol et afin de ne pas gaspiller leau, il est ncessaire de veiller ce que :

    la dose darrosage apporte sur un poste ne dpasse ni les besoins thoriques rsultant de la demande climatique ni la plus faible des capacits utiles de rtention (cf. pertes par percolation en profondeur) la pluviomtrie horaire moyenne apporte sur un poste tienne compte de la permabilit, qui est fonction de la texture (cf. pertes par ruissellement). Elle ne doit ainsi pas dpasser :

    - 5 mm/h pour des sols texture lourde - 10 mm/h pour des sols texture moyenne - 15 mm/h pour des sols texture lgre (sols sableux).

    3.1.4. Topographie de la zone amnager et orientationLes pluviomtries limites indiques ci-dessus sont rduire dans le cas de terrains en pente selon le barme du tableau 1.

    Tableau 1. Pluviomtries limites en fonction de la pente

    Pente Rduction

    < 5 % 0 %

    5 8 % 20 %

    8 12 % 40 %

    12 20 % 60 %

    > 20 % 75 %

    Par ailleurs, la norme NF EN 484-2 prcise que la surface amnager doit tre dcoupe en secteurs, prenant en compte :

    lexposition la topographie le type et la rpartition de la vgtation.

    3.1.5. Disponibilit en eau3.1.5.1. Source deauLes installations peuvent tre alimentes partir des sources en eau suivantes :

    rseau deau potable : eau de ville prise partir dun compteur fourni par une compagnie fermire source aquifre, issue de puits ou de forages eaux de surface (avec autorisation des administrations concernes) rseau deau non potable spcifique rcupration des eaux de pluie ou deaux de drainage eaux uses traites en conformit avec la lgislation en vigueur.

    Pour chaque source deau, le dbit disponible sera vrifi :

    par compteur sur rseau urbain (prciser le dbit minimum une pression donne, ainsi que la pression statique) par relev des informations dune pompe existante.

    Par ailleurs, la fentre darrosage sera vrifie avec le matre douvrage.

    Point de contrle

    Lentrepreneur doit tre en mesure de dmontrer ladquation entre le dbit de la source deau et la fentre darrosage.

    3.1.5.2. Qualit de leauLa qualit de leau, au niveau physico-chimique, ainsi que biologique, sera en conformit avec la lgislation.

    3.1.6. Disponibilit en lectricitLes informations lectriques connatre sont les suivantes :

    puissance du compteur intensit possibilit dutiliser du courant triphas et monophas disponibilit dun rseau indpendant prise de terre existante.

    3.1.7. Prsence de vent et sens des vents dominantsLe vent agit en dformant le jet de lasperseur : il ne couvre plus un cercle comme cest le cas dans des conditions idales, mais une surface en forme ovode (cf. figure 1). Dans le sens du vent, le jet se propage grande distance, la pluviomtrie est alors trs faible. Dans le sens contraire du vent, le jet est raccourci et leau saccumule au pied de lasperseur, la pluviomtrie est trs forte (cf. figure 2).

    Figure 1: Exemple de dformation du jet de lasperseur par le vent

    Figure 2 : Effet du vent sur la pluviomtrie

    Il sera tenu compte, dans les calculs de positionnement des systmes darrosage par aspersion, du sens des vents dominants durant la priode d'arrosage.

    courbe modifie par le vent

    courbe normale

    Pluviomtrie

    Distance

    vent

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    3.2. tude

    3.2.1. Calculs raliserLes principes de calcul retenir sont les suivants :

    la perte de pression entre le premier asperseur dun rseau et le dernier ne doit pas dpasser 20 % de la perte de pression initiale sur un terrain plat la pression disponible un asperseur dun mme secteur ne doit pas varier de plus de 20 % de la pression de fonctionnement retenue, sauf si lasperseur est quip dun systme interne de rgulation de pression ou dun systme interne de limitation de dbit la pression utilisable est gale la pression statique diminue des pertes de charge et augmente ou diminue des variations dues laltitude les pertes de charge provenant des raccords reprsentent 10 % des pertes de charges totales pour les amenes deau, les diamtres sont choisis de telle sorte que la vitesse de leau circulant dans les canalisations ne dpasse pas 1,5m/s dans les canalisations primaires et 2m/s dans les canalisations secondaires.

    Le dtail des calculs figure en annexe P.C.6-A2-R0.

    Point de contrle

    Lentrepreneur doit fournir son client la pression statique et les pressions dynamiques du rseau pour diffrents dbits donns.

    3.2.2. Choix des matriauxLa norme NF EN 484-2 prcise les normes que le matriel doit respecter.

    3.2.2.1. CanalisationsLes tubes PVC utiliss doivent tre conformes aux prescriptions des normes : EN 1452-1 EN 1452-5, prENV 1452-6:1999 et prENV 1452-7:1999.

    Les tubes en polythylne doivent tre conformes aux prescriptions des ISO 161-1, ISO 11922-1, prEN 201-1 3 ET 5:1995, prEN 201-4 et 7:1997.

    3.2.2.2. RaccordsPour des tubes en polythylne, les raccords compression serrage extrieur doivent rpondre aux prescriptions des ISO 3458, ISO 3459, ISO 3501 et ISO 3503. Quant aux raccords thermosoudables, ils doivent rpondre aux prescriptions du prEN 201-3:1995.

    3.2.2.3. Electrovannes - vannesLe diamtre de la vanne est dtermin en fonction du dbit minimal et du dbit maximal indiqus par le fabricant et de la perte de charge admissible. Le choix du diamtre de la vanne est indpendant de celui de la canalisation.

    3.2.2.4. Regards vannesLimplantation et le dimensionnement des regards doivent permettre de manipuler et de dmonter les lectrovannes et/ou les vannes aisment. Par ailleurs, les regards doivent tre poss sur une assise stable et le niveau suprieur des regards doit tre parfaitement niveau.Les regards doivent tre conus de faon viter toute pollution par le substrat sous-jacent. Pour cela, il est conseill

    dentourer les regards avec un gotextile et de prvoir linstallation dun lit de graviers au fond des regards. En outre, la conception des regards doit permettre de vidanger leau susceptible de saccumuler dans les regards.Enfin, les regards doivent tre judicieusement positionns en fonction de leurs conditions dexploitation et de lenvironnement.

    3.2.2.5. Cbles lectriquesLes cbles basse tension ainsi que les cbles trs basse tension servant lalimentation des vannes automatiques doivent tre fabriqus en conformit avec les prescriptions des HD 21.1 S3, HD 21.2 S3, HD 21.3 S3, HD 21.4 S2, HD 21.5 S3, HD 21.7 S2, HD 21.9 S2, HD 21.10 S1, HD 21. S1 et HD 21.13 S1.

    Sils doivent tre installs sous des conduits, alors ceux-ci doivent respecter les prescriptions de lEN 50086-2-4.

    Point de contrle

    Lentrepreneur doit fournir son client les fiches tech-niques des arroseurs et des diffrents matriaux quil prconise.

    3.3. Implantation des asperseurs

    3.3.1. Ncessit des recoupementsLa quantit deau distribue par les asperseurs jets rotatifs dcrot en sloignant de lasperseur. La principale explication ce fait est que la surface balaye par le jet devient de plus en plus grande en sloignant de lasperseur. Lannexe P.C.6-A5-R0 approfondit la question de la ncessit des recoupements entre asperseurs.

    3.3.2. Configurations typesIl existe plusieurs implantations types, adaptes la configuration de la zone amnager (cf. annexe P.C.6-A3-R0). La disposition et lcartement dpendent du rayon couvert par les asperseurs et de la vitesse apparente du vent au moment de larrosage.

    Afin dassurer une bonne uniformit de la rpartition de leau, il conviendra, au moment de ltude de limplantation des asperseurs, de vrifier les deux conditions suivantes :

    la pluviomtrie horaire moyenne apporte en fonction de lespacement des asperseurs dans les divers dispositifs utiliss l'uniformit de la distribution. Mme dans un dispositif rgulier (maillage uniforme dasperseurs fonctionnant en plein cercle), la distribution, sur chaque m2 de surface arrose, nest pas rgulire, car la pluviomtrie reue est gale la somme des pluviomtries provenant des asperseurs les plus proches. Or ces pluviomtries dpendent de la distance du point aux divers asperseurs et sont fonction de la courbe pluviomtrique de lasperseur choisi, fonctionnant avec une (ou des) buse(s) dun diamtre dfini et sous une pression dtermine. Suivant la marque et le type de lasperseur, ainsi que le diamtre des buses et la pression de fonctionnement, la courbe pluviomtrique est diffrente. Donc, en fonction de lasperseur choisi et du couple buse-pression choisi, la variabilit de la pluviomtrie est diffrente.

    Cette variabilit sexprime par un chiffre que lon appelle coefficient duniformit. Il existe de nombreuses faons de

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    calculer ce coefficient et le plus connu en aspersion est le coefficient duniformit de Christiansen (CU Christiansen). Le CU Christiansen peut tre dtermin soit dans des conditions relles (asperseurs in situ) mais non reproductibles, soit sur un banc dessai (sans vent), dans des conditions reproductibles. Lorsque le CU Christiansen est dtermin sur un banc dessai, il devient une caractristique de lasperseur. Le CU Christiansen fait partie des informations fournies par les fabricants de matriels. Sa formule est la suivante :

    hi h

    m

    N hm

    - hi : hauteur deau au niveau du pluviomtre i (mm);

    - hm : hauteur deau moyenne appliqu sur la zone arrose (mm);

    - N : nombre dobservations.

    O :

    Il existe plusieurs types dimplantations classiques, dcrites dans lannexe technique P.C.6-A3-R0 :

    implantation en carr implantation en triangle implantation en rectangle implantation en quinconce implantation en courbe.

    3.3.3. Emplacement des asperseurs en fonction de la zone arroserLemplacement correct des asperseurs est dune extrme importance. Il faut sassurer que toutes les zones ncessitant un arrosage soient couvertes et reoivent une pluviomtrie proche de la valeur moyenne.Les consignes respecter sont les suivantes :

    placer dabord tous les asperseurs dans les zones difficiles. Lorsque celles-ci sont couvertes, placer tous les asperseurs dans les zones couvertes, en utilisant la disposition qui sadapte le mieux la parcelle. Lemplacement de ces asperseurs doit tre dtermin en fonction de lensemble du systme. Il ne faut pas augmenter les espacements ne pas mlanger diffrents types dasperseurs sur un mme secteur. Il faut utiliser des types dasperseurs pluviomtrie compatible, cest--dire, ne pas mlanger des tuyres et des asperseurs ou utiliser des asperseurs de secteur diffrent sils ont le mme dbit.

    Les dispositions prconises pour couvrir au mieux les besoins des plantes en fonction de leur rpartition spatiale (bandes troites, haies, arbres et arbustes, massifs darbustes et parterres de fleurs, coins arrondis et intrieur des courbes) sont dcrites dans lannexe P.C.6-A4-R0.

    Point de contrleLentrepreneur doit fournir son client un tableau de conduite de larrosage avec les pluviomtries. Il doit en outre lui communiquer quel est le temps ncessaire pour lapport de 4 mm deau.

    3.4. Configuration des zones en goutte--goutte

    3.4.1. Choix des type de goutteursLes systmes dirrigation goutte--goutte se composent :

    dun tube porteur dun metteur deau (communment appel goutteur).

    Les tubes porteurs sont de diffrents diamtres et paisseurs. Composs en polythylne basse densit, ils doivent tre traits contre les UV.

    Les metteurs deau sur les systmes goutte--goutte sont soit rapports sur un tube porteur ( lextrieur), soit intgrs au tube porteur ( lintrieur). Les goutteurs ont pour objet de rguler lmission deau et plusieurs systmes sont disponibles (cf. tableau 2).

    Tableau 2. Types de goutteurs courants

    Types de goutteurs Description et commentaires

    Laminaire (systme

    capillaire)

    Le systme de rgulation est basique, le dbit est proportionnel la pression lentre du goutteur et reste trs sensible au colmatage. Son application en espaces verts est dconseille.

    Turbulent (systme rgul)

    Cette technologie de goutteur offre une irrigation acceptable sur des situations topographie nulle et sur des longueurs faibles. Le dbit est corrl la pression dentre du goutteur.

    Une variation maximale de 10 % du dbit (correspondant une variation de pression donne par la courbe constructeur de fonctionnement du goutteur) entre le premier et le dernier goutteur sur le secteur peut tre acceptable selon le niveau dexigence des vgtaux en place et de la prsence ou non de solution fertilisante.

    Autorgul (systme

    compensation de pression)

    Une membrane, ajoute au systme turbulent, vient compenser les relations entre la pression lentre du goutteur quand la pression augmente et rgule son dbit. Ainsi, sur une plage de pressions donnes, le dbit du goutteur sera strictement et invariablement le mme. Ce systme de goutteur est prconiser pour les espaces verts.

    On distingue deux types de goutteurs autorguls spcifiques : le goutteur anti-siphon et le goutteur anti-vidange (ce dernier est dconseill pour les espaces verts).

    3.4.2. Emplacement des lignes et des goutteurs en fonction de la zone arroserAfin dobtenir une rpartition optimale et par consquent une alimentation hydrique homogne, ltude doit prendre en considration plusieurs facteurs :

    la capacit de diffusion (capillarit) du sol ou du substrat (relative sa texture) et le dbit des goutteurs. Plus le dbit du goutteur est bas, plus la diffusion est optimale les vgtaux en prsence, leurs stades et leur densit.

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    3.4.3. Longueur des lignesLa longueur des lignes est dpendante du diamtre du tube, du type et du dbit des goutteurs, de leur cartement et de la topographie de la zone (se reporter aux abaques ou notices techniques des fabricants). La conception des lignes doit prendre en compte le fait que le dernier goutteur de la ligne doit tre suffisamment aliment en eau et en pression. Il faut en effet que le dbit du premier goutteur soit identique celui du dernier goutteur pour un systme autorgul et quil soit au maximum suprieur de 10 % celui du dernier goutteur pour un systme rgul.Quelle que soit lapplication retenue, une vitesse deau maximale de 1,5 m/s doit tre respecte dans le tube.

    3.4.4. PrventionLa rsistance au colmatage des goutteurs tant trs variable, il convient de protger les installations par des systmes de filtration si leau prsente un risque pour lmetteur. Certaines sources prsentent des risques particuliers (eaux ferriques, eaux de surface, eaux de rutilisation, etc.) et ncessitent un traitement particulier (se reporter aux notices des fabricants).

    3.4.5. Application enterre (sous-surfacique)En cas dapplication enterre, il existe un risque de colmatage pour lequel le concepteur est averti et pour lequel le fabricant doit assumer ses responsabilits.

    Lapplication en goutte--goutte sous-surfacique ncessite obligatoirement des goutteurs anti-siphon pour viter l'intrusion de particules de sol l'arrt de l'arrosage ou lors de pluies importantes. Le systme sera conu avec une vitesse deau minimale de 0,4 m/s et maximale de 1,5 m/s. Un collecteur sera install en bout de ligne permettant ainsi aux lignes de goutteurs de bnficier dune double alimentation. Ce collecteur sera identique au collecteur de tte. Sur certaines applications, de taille et de topographie particulirement importantes, une vanne air doit tre ajoute sur le collecteur de fin de ligne.

    Point de contrle

    Lentrepreneur doit fournir son client un tableau de conduite de larrosage avec les pluviomtries. Il doit en outre lui communiquer quel est le temps ncessaire pour lapport de 4 mm deau.

    3.5. Ralisation du plan

    La norme NF EN 484-2 prcise que lensemble de la surface amnager doit tre dcoup en secteurs, prenant en compte :

    lexposition le type et la rpartition de la vgtation.

    Le plan doit tre ralis dans les conditions dexcution suivantes :

    chelle 1/100me jusqu 1 000 m2

    chelle 1/200me jusqu 5 000 m2

    chelle 1/500me de 5 000 100 000 m2

    chelle 1/1 000me au-dessus de 100 000 m2.

    Par ailleurs, le code couleur suivant doit tre utilis :

    vert : pelouses unies bleu : pelouses avec arbres (indiquer lemplacement et la nature) jaune : massifs (indiquer lespce des plantes principales) rouge : zone ne pas arroser.

    Point de contrle

    Le plan fourni par lentrepreneur doit comporter les lments suivants :

    le positionnement des arroseurs la nature des arroseurs la nature des buses quipant les diffrents arroseurs le positionnement des canalisations le diamtre des canalisations le positionnement des lectrovannes et des accessoires de fontainerie les courbes de niveau du terrain le positionnement du point dalimentation, du programmateur, de la source lectrique et des cblages.

  • Travauxde mise en uvre et

    dentretien des plantes

    Rgles

    professionnelles

    ANNEXE

    Conception des systmes darrosage

  • Symboles des lments d'un systme d'arrosage

    RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

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    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Clapet-vanne

    Dbitmtre

    Compteur deau

    Station de pompage

    Pompe doseuse

    Limiteur de dbit

    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Surpresseur

    Soupape anti-vide en ligne

    Rgulateur de pression

    Clapet de non-retour

    Vanne de purge manuelle

    Vanne manuelle

    Bouche darrosage

    Vidange automatique

  • Symboles des lments d'un systme d'arrosage (suite)

    RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

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    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Vanne autonome programmable

    Vanne automatique tlcommande

    Ventouse double effet

    Pluviomtre enregistreur

    Sonde dhumidit

    Capteur pluviomtrique

    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Canalisation primaire

    Canalisation secondaire

    Canalisation primaire raliser

    Canalisation secondaire raliser

    Nature de leau

    Cble lectrique

  • Symboles des lments d'un systme d'arrosage (suite)

    RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

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    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Cble lectrique

    Tube de tlcommande

    hydraulique

    Unit centrale de programmation

    Programmateur satellite

    Dcodeur

    Asperseur escamotable

    Asperseur escamotable

    secteur de cercle

    Symboles des lments dun systme darrosage

    Dnomination Symbole

    Asperseur non escamotableplein cercle

    Asperseur non escamotable secteur

    de cercle

    Tuyre escamotable

    Tuyre non escamotable

    Goutteur

    Fourreau

  • Travauxde mise en uvre et

    dentretien des plantes

    Rgles

    professionnelles

    ANNEXE

    Conception des systmes darrosage

  • RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

    UNEP | Hortis | AITF | FFP | SYNAA | juillet 2012

    20

    Pression de leau

    La pression hydraulique est une force ramene lunit de surface, qui permet de faire jaillir leau au travers des buses des asperseurs.Leau peut tre mise sous pression par gravit sous leffet de son propre poids ou mcaniquement grce une pompe.

    La pression cre par le poids de leau est lie la hauteur du rservoir de stockage. Leau contenue dans une colonne exerce sa base une pression due son poids.

    Une colonne deau de 100cm de haut et de 1cm de surface a un volume de 100 cm3 et pse 100g (masse volumique de leau = 1 kg/L).Cette masse de 0,1 kg applique une surface de 1cm exerce une pression de 0,1 bar.

    La pression dun liquide est gale au rapport de la force exerce par la masse du liquide la surface presse :

    Pression =Poids du liquide

    Surface

    Le poids de leau dpendant de la hauteur dune colonne deau, on utilise aussi le mtre de colonne deau.1m de colonne deau = 0,1 bar1 bar = 10 m de colonne deau (10 mCE)

    La pression dpend uniquement de la hauteur de la colonne deau.

    Lorsque leau est mise sous pression mcaniquement par une pompe, on parle de hauteur manomtrique en mtre de colonne deau pour exprimer la pression de refoulement.

    Pression statique

    La pression statique est la pression mesure quand leau est immobile, cest--dire lorsquaucun dbit ne circule dans les tuyaux. En situation statique sans dbit, la pression est la mme en tous points dun tube horizontal. Si la hauteur du tube par rapport au rservoir varie, la pression statique variera aussi en fonction de laltitude.

    Pression dynamique

    Il sagit de la pression utilisable.La pression dynamique est la pression mesure lorsque leau circule dans les tuyaux. Elle est gale la pression statique diminue des pertes de pression dues aux frictions de leau sur les parois des tuyaux.

    Les pertes de charge

    On appelle pertes de charge la rduction de la pression disponible lappareil dutilisation par rapport la pression existant en tte de rseau. Elle est due une perte dnergie par frottement sur les parois des tuyaux et des accessoires (vannes, orifices, etc.).Pour un dbit constant, les pertes de charge sont de deux natures :

    linaires locales.

    Les pertes de charge linaires sont lies :

    laccroissement de la longueur des tuyaux laugmentation de la vitesse de circulation de leau au coefficient de rugosit des parois des tuyaux.

    Les pertes de charges locales sont fonction de laccroissement des turbulences et des accidents de parcours rencontrs (coudes, rduction, ts, etc.).Lunit usuelle de perte de charge est le mtre colonne deau (mCE) par mtre de longueur de tuyau, ou bien des units lgales (bar ou kg/cm2 ou g/cm2 par mtre de longueur) :

    1 mCE = 0,1 bar =100 g/cm2

    Dans les abaques ci-aprs, la perte de charge est exprime en g/cm2 par mtre de longueur de tuyau.

    Exemples de calculs de pression

  • UNEP | Hortis | AITF | FFP | FNPHP | juillet 2012

    RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage 21

  • RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

    UNEP | Hortis | AITF | FFP | SYNAA | juillet 2012

    22

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  • RGLES PROFESSIONNELLES | Conception des systmes darrosage

    UNEP | Hortis | AITF | FFP | SYNAA | juillet 2012

    23

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  • Travauxde mise en uvre et

    dentretien des plantes

    Rgles

    professionnelles

    ANNEXE

    Conception des systmes darrosage

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    Implantation en carr

    On utilise cette implantation sur un terrain en forme de carr qui ncessite des asperseurs dans les coins 90 et le long des limites de la parcelle. La distance en diagonale entre deux asperseurs est gale 1,4 fois environ la distance S ou L. A cause de cela, il faudra rduire les distances S et L pour viter une zone faiblement arrose au centre de cette implantation. Le tableau 1 donne lcartement recommand (en pourcentage du diamtre couvert par lasperseur) en fonction de la vitesse du vent.

    Tableau 1. Ecartements recommands pour une implantation en carr

    Vitesse du vent Ecartement maximum recommand

    0 1,5 m/s 55 % du diamtre

    1,5 3 m/s 50 % du diamtre

    3 5 m/s 45 % du diamtre

    Le carr dlimit par quatre asperseurs voisins reoit lquivalent du dbit dun asperseur (quatre secteurs de 90 = 360). La pluviomtrie horaire moyenne p en mm/h est donc gale q/S, quotient du dbit de lasperseur (q en m3/h), par la surface du carr (S en m2).

    Exemple : si q = 0,8 m3/h et S = 12m

    p =800

    12 x 12

    Implantation en triangle

    On utilise gnralement cette implantation sur des surfaces o les limites sont irrgulires, ou qui nexigent pas dasperseurs secteur. Lcartement entre les asperseurs sera plus important que sur une zone carre, ce qui permet darroser une zone de mmes dimensions avec un nombre infrieur dasperseurs. Le tableau 2 donne les espacements recommands en pourcentage du rayon couvert par lasperseur et en fonction de la vitesse du vent.

    Tableau 2. Ecartements recommands pour une implantation en triangle

    Vitesse du vent Ecartement maximum recommand

    0 1,5 m/s 60 % du diamtre

    1,5 3 m/s 55 % du diamtre

    3 5 m/s 50 % du diamtre

    Le triangle dlimit par trois asperseurs voisins reoit lquivalent du dbit de 1/2 asperseur (trois secteurs de 60 = 180). La pluviomtrie horaire moyenne p en mm/h est donc gale au quotient q du demi-dbit de lasperseur (q/2 en m3/h) par la surface du triangle.

    212 x On a donc : p = =

    212

    x

    Exemple : si q = 0,8 m3/h et S = 12m

    p =2 x 800

    12 x 12 x

    Dans le cas o la hauteur du triangle est gale la base, on retrouve la pluviomtrie du dispositif prcdent en carr, soit 5,55 mm/h.Dans le cas, frquent, o lasperseur est utilis en secteur, ne pas oublier que, par rapport au plein cercle, la pluviomtrie est (sauf dispositif spcial), plus importante. Si langle du secteur est en degrs, cette pluviomtrie est en effet multiplie par le facteur 360

    S

    Exemple : si un asperseur fonctionne en demi-cercle, sa pluviomtrie est double de celle du plein cercle. Sil fonctionne en quart de cercle, elle est quadruple.

    Description des configurations classiques dasperseurs

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    Implantation en rectangle

    Cette implantation est employe sur des surfaces qui ne sont pas carres, mais qui demandent des asperseurs dans les coins et le long des limites de la parcelle.

    On lutilise galement sur des surfaces exposes au vent. Les cartements recommands sont dtaills dans le tableau 3.

    Tableau 3. Ecartements recommands pour une implantation en rectangle

    Vitesse du vent Ecartement maximum recommand

    0 1,5 m/s L = 60 % du diamtreS = 50 % du diamtre

    1,5 3 m/s L = 60 % du diamtreS = 45 % du diamtre

    3 5 m/s L = 60 % du diamtreS = 40 % du diamtre

    Implantation mixte

    On utilise cette implantation pour plusieurs raisons :

    lorsque des obstacles (arbres, buissons, etc.) empchent une implantation standard en rectangle en dcalant tous les asperseurs de la range B, on obtient une couverture relativement uniforme autour et entre les arbres

    en maintenant les cartements S et L entre les asperseurs de la range B et les autres, cette couverture autour et entre les arbres sera relativement la mme que dans la zone dispose en rectangle, entre les ranges C et D.

    Limplantation en quinconce est idale sur les surfaces qui ncessitent des asperseurs dans les coins et le long des limites irrgulires de la parcelle.

    Implantation en courbe

    Cette implantation est un mlange des implantations standard rectangle et triangle.

    Lcartement des asperseurs est identique celui des implantations fondamentales une exception prs : on remplace la hauteur du triangle quilatral par la hauteur quivalente du rectangle.

    Limplantation en courbe sutilise autour dun terrain dont les limites forment une courbe. Les implantations en courbe et en quinconce semploient dans des situations similaires. Il faut maintenir un cartement uniforme entre les asperseurs le long des courbes, et viter tout groupement des asperseurs lorsque la courbe est concave, ou ltalement des asperseurs lorsquelle est convexe.

    Attention : en zone vente, quelle que soit limplantation retenue, il est prconis de travailler avec des arroseurs angles bas.

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    Prconisations sur la disposition des asperseurs en fonction du type de vgtation

    Disposition Description

    BANDES TROITES

    Double range de tuyres ou dasperseurs secteur avec dpassement minimum aux extrmits de la bande. Disposition en triangle des asperseurs avec espacement de 50 %.

    Deux ranges de tuyres ou dasperseurs secteur sans aucun dpassement. Disposition en carr ou en rectangle avec espacement de 50 60 %.

    HAIES

    Range unique dasperseurs cercle complet. Si la haie est trs dense, placer les asperseurs en face de la haie pour que le jet pntre la haie.

    ARBRES OU ARBUSTES ALIGNS

    Deux ranges de tuyres ou dasperseurs, disposs en triangle ou en quinconce, secteur derrire les arbres, cercle complet en face, pour arroser lintrieur des buissons ou sous les arbres.

    ARBRE OU ARBUSTE ISOL

    Utiliser trois asperseurs au moins pour assurer une bonne couverture de larbre ou du buisson, ainsi que de la surface engazonne adjacente. Positionner les autres asperseurs en utilisant la disposition qui sadapte le mieux la parcelle.

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    Disposition Description

    GROUPE DARBRES OU DARBUSTES

    Utiliser autant dappareils quil est ncessaire pour une bonne couverture de toute la zone, adapter le positionnement des asperseurs la forme du groupe darbres ou darbustes.

    MASSIF DARBUSTES OU PARTERRE DE FLEURS

    Utiliser des asperseurs ou des tuyres monts sur perche pour pulvriser au-dessus des plantations. Espacement de 50 60 % du diamtre du jet. Si les buissons sont hauts, sans branches basses, utiliser des asperseurs angle faible, ou pulvrisation plate sur perche courte, pour distribuer leau au-dessous des plantes.

    Lorsque la forme du parterre de fleurs est irrgulire et que ses limites sont ou non dfinies, il est ncessaire de positionner les asperseurs de faon obtenir la meilleure couverture possible avec un dpassement minimum.

    COINS ARRONDIS

    En utilisant des asperseurs secteur positionns suffisamment prs du coin, de faon obtenir un chevauchement correct. Un faible dpassement est accept.

    En utilisant un asperseur cercle complet pour arroser le coin arrondi. Les deux asperseurs secteur sont placs le long des cts de la zone arroser et ne dpassent pas le coin. Il faut tout de mme faire dpasser laperseur cercle complet pour assurer une couverture parfaite.

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    Disposition Description

    INTRIEUR DES COURBES

    Utiliser des tuyres ou des asperseurs demi-cercle, espacs de 50 60 % du diamtre du jet. Dpassement minimum ncessaire pour assurer une couverture correcte.

    EXTRIEUR DES COURBES

    Cas de positionnement incorrect des asperseurs le long de la courbe. Il en rsulte des zones sches.

    Mthode utiliser pour assurer une excellente couverture, dans le cas o le secteur daspersion nest pas rglable.

    Sinon la solution la meilleure est de raliser un secteur suprieur 180.

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    Choisissons quatre surfaces concentriques (A, B, C, D) sur une mme section de cercle balay par le jet de lasperseur, et comparons dans la dernire colonne du tableau la surface de chaque zone par rapport la zone de rfrence.

    Tableau 1. Ecartements recommands pour une implantation en carr

    Zone Surface (m2) Rapport

    A 19,62 1,00

    B 58,88 3,00

    C 98,13 5,00

    D 137,37 7,00

    La courbe de pluviomtrie dun asperseur rotatif se prsente suivant la figure ci-dessous. Lapport deau est important prs de lasperseur et dcrot de plus en plus en sloignant.

    Un asperseur seul ne peut donc pas arroser une surface avec une uniformit satisfaisante. Par contre, le recoupement des jets de deux asperseurs permet de corriger la pluviomtrie dcroissante des asperseurs pris individuellement :

    La pluviomtrie rsultant du recoupement des jets A et B est reprsente par la courbe ci-contre. On note que cette pluviomtrie est peu prs constante le long de la ligne AB sparant les deux asperseurs. En gnral, plus le recoupement des jets est important (jusqu 100 %), plus larrosage sera uniforme.

    Ncessit du recoupement des asperseurs