compte rendu de la réunion internet des objets du n°3

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  • 8/9/2019 Compte rendu de la runion Internet des Objets du n3

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    Les nouvelles crations de valeur

    Runion du 16 mars 2010

    Le groupe de rflexion Living things - organis au sein du think tank de Cap Digital, en partenariat

    avec System@tic et Advancity - a pour ambition de structurer les projets qui peuvent naitre sur ce

    sujet de linternet des objets et didentifier les thmes les plus fertiles ou dfricher, en sappuyant la fois sur le capital technique des ples de comptitivit (technology driven) et sur la rflexion qui

    vient de la socit (people driven).

    La premire rflexion du groupe de rflexion qui stait droule le 6 janvier 2010, nous ava it permisdidentifier au travers de lintervention de Bernard Benhamou (Dlgu aux usages de linternetauprs du Ministre de lEnseignement suprieur et de la Recherche et du Secrtariat dEtat auNumrique) et de quatre prsentations de projets (Senscity, SmartMuse, Proxiproduit et Montre

    verte), le ncessit de lancer le dbat sur les nouveaux services et les nouveaux usages.

    Pour cette seconde runion, le groupe de rflexion tait donc consacr aux nouvelles crations devaleur. Pour loccasion Valrie Peugeot et Angel Talamona nous ont parl des enjeux industriels etindividuels du traitement des donnes, corollaire du lancement de nouveaux services. Eric Ciss nous

    a prsent diffrentes initiatives lances au Japon et en Core dans les domaines des services auxpersonnes, de la ville 2.0

    Valrie Peugeot, Orange Labs

    Internet des objets et web au cube : les donnes, enjeu industriel et socital

    Le web a connu 3 grandes phases dvolution, passant du web statique au web dynamique,relationnel et participatif appel web 2.0. Aujourdhui, la donne devient le cur de la richesse duweb qui est entrain de se transformer sous nos yeux pour devenir le web des donnes.

    Il est primordial de diffrencier les contenus des donnes. Les contenus sont des uvres de lespritprotges par le droit dauteur contrairement aux donnes qui sont des statistiques, des cataloguesqui bnficient dune autre protection juridique. Quelques exemple de donnes : donnesstatistiques, cartographiques, catalogues de biblio, e-commerce, donnes scientifiques,

    mtadonnes, donnes didentification

    Toutes ces donnes qui saccumulent dans le web vont bientt se croiser avec les donnes collectespar les objets bavards tels que le tlphone (Aka Aki, Nokia sport tracker, SaveourSounds) oudautres objets (Watson, Mirror violet, Plantsense).

    Il existe galement dautres donnes collectes par des machines dont nous navons pas

    ncessairement le contrle tel que le pass navigo, les compteurs lectriques, la voiture Un certainnombre de voitures sont dj quipes, pour quen cas daccident elles puissent envoyer

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    directement les donnes de golocalisation une ambulance, un dpanneur Demain de nouvellesdonnes pourront tre collectes par les voitures pour donner des informations utiles la

    collectivit, comme par exemple les places de parking libres Dans le cadre de ces donnescollectes dont nous navons pas le contrle, nous sommes pour le moment plus dans du machine tomachine que dans de linternet des objets. Ce sont des donnes enfermes qui ne passent pas par le

    web (elles peuvent passer par internet en tant quinfrastructure) mais qui vont directement delobjet lentit les collectant. Il y a un pas franchir entre le MtoM et linternet des objets.

    Le web au cube est une traduction du web squared, concept cr par Tim OReilly et John Battelle,qui fait rfrence au croisement entre les donnes collectes dans le monde rel et le web tout

    court. La question fondamentale est de savoir qui va contrler ces donnes ? Le web des donnes

    doit-il tre considr comme une infrastructure du systme et qui devrait donc tre partag et

    ouvert ?

    Les donnes sont de plus en plus circulantes comme lillustre les deux mouvements en faveur de lapotabilit des donnes et de louverture des donnes.

    Le mouvement en faveur de la portabilit des donnes part du constat de la fatigue des utilisateurs

    de recommencer sur chaque site renseigner les mmes informations. Face ce constat, un certain

    nombre dacteurs du web ont propos de rendre les donnes des utilisateurs (au sens large)portable : chacun peut emmener avec lui son capital informationnel personnel dun rseau social un autre, dun service un autre. Plusieurs initiatives telles que les micro-formats sont nes enparallle de ce mouvement. Cette technologie a t mise en route par diffrentes communauts de

    dveloppeurs. Elle permet dinstaller un menu dans le navigateur et dimporter les donnes dunepage web dans un autre logiciel. Le RDF est une autre initiative porte par les acteurs du web

    smantique et qui permet de faciliter linteroprabilit et la circulation de lensemble des donnesdu web.

    Les donnes ouvertes sont, selon la dfinition de Wikipdia, la fois une philosophie et une

    pratique, qui exige que certaines donnes soient mises disposition de chacun

    librement/gratuitement (freely en anglais), sans restrictions lies des droits dauteur, de brevets outout autre mcanisme de contrle. Cette ide est issue du monde des sciences en faveur dune librecirculation des rsultats de la recherche. Ce mouvement a gagn le monde des donnes publiques

    avec des arguments proches de ceux du monde scientifique : puisque la collecte de donnes est

    finance par des fonds publiques, il ny a pas de raison quelles ne servent pas la collectivit. Cemouvement, initi par les Etats-Unis (portail data.gov en 2009), a trouv des chos en Europe,

    notamment en Angleterre. LAPIE, organisme franais qui a la responsabilit de grer en France lesbases de donnes publiques sapprterait librer un certain nombre de donnes. Un certainsnombre de villes ont galement dcides douvrir leurs donnes, telles que San Francisco,Washington, New York City, Londres (avant mme lEtat britannique) et Rennes ville pionnire enFrance.

    Quelques ides de ce que lon trouve dans ces bases de donnes ouvertes : statistiques desnaissances, mariages et divorces ; statistiques de criminalit ; listes de produits toxiques mis sur le

    march ; profil ethnique et de genre des travailleurs agricoles ; base de donnes des centres culturels

    et de loisirs appartenant ltat ; liste des proprits et acquisitions mobilire de ltat ; revenusgnrs par les brevets ; liste des programmes destins aider les PME ; nombre dappelsdambulance suite des attaques par animaux ; nombre de fraudes dans les transports publiques ;statistiques de chmage ; personnes de plus de 65 ans vaccines contre la grippe ; sur occupation des

    trains ; domiciles vacantsCes donnes peuvent servir au lancement de nombreux services tels que CleanScores, service

    permettant de vrifier ltat de salubrit dun restaurant en croisant la base de donnes des

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    contrles sanitaires et celle des restaurants dune ville ou Crimespotting (San Francisco) qui donnetoutes les informations sur la criminalit de son quartier. Selon les statistiques de consultation des

    bases de donnes amricaines, les bases de donnes de criminalit sont pour le moment les plus

    visites.

    Les entreprise prives qui remplissent des fonctions de type services au public commencent rejoindre le mouvement, notamment les entreprises de transport. A Rennes lentreprise Keolis vafournir des donnes sur les horaires des transports, laccessibilit des stations de mtro, lagolocalisation des vlos et des stations Dans la plupart des entreprises louverture des donnesfait dbat car un certain nombre dentres elles montisent laccs ces informations. Il y a un vraiarbitrage sur cette question : o est la valeur ? La cration de nouveaux services permettra-t-elle aux

    dtenteurs des bases de donnes davoir un retour sur investissement ou au contraire faut-il resterdans un systme classique de commercialisation de laccs la base de donnes ?Un certain nombre dacteur du web 2.0 se lancent galement tels que Netflix, Backtype, Twitter etdemain peut-tre Facebook.

    Derrire le concept douverture il y a une certaine ambigit. Dans la ralit, la circulation etlouverture des donnes est contrle ou limite en raison notamment de questions techniques(formats et standards) et financires (montisation). Tim OReilly pousse fortement pour que lesdonnes du web soient au format interoprable RDF. Le site britannique a t fait en RDF et le site

    amricain sest fix comme objectif de passer au format RDF en 2010 mais ce nest pas le cas gnral.Une autre question primordiale est celle de lexposition des donnes ou la possibilit pour un tiers deles rutiliser ? Lexemple des donnes didentification par exemple, avec Open ID et Facebookconnect, illustre bien cette problmatique. Open ID est un systme vritablement ouvert alors que

    dans Facebook connect, les donnes appartiennent Facebook.

    Pour rsumer, il existe diffrents types de donnes : les donnes brutes produites par des individus

    (ex : ge, avatar, genre, commentaires), les donnes brutes produites par des entits publiques (ex :

    statistiques dmographiques, rsultats scientifiques) et les donnes brutes produites par des

    entreprises (ex : catalogues, annuaires).

    Aujourdhui les mouvements qui sont luvre ne sont pas les mmes selon quon se situe dans unenvironnement ou un autre. Concernant les donnes publiques on avance vers louverture. Pour lesdonnes brutes produites par les individus nous sommes dans un systme en tension avec des

    donnes personnelles verrouilles au nom de la protection de la vie prive, des donnes places en

    bien commun et des donnes privatises par les services qui les hbergent. Enfin concernant les

    donnes brutes produites par les entreprises, on retrouve des donnes cur de valeur qui doiventrester dans lentreprise, des donnes commercialises sous la forme dAPI et de licence et enfin desdonnes de bien commun qui ont vocation tre mises disposition gratuitement sous la forme

    dAPI ou de tlchargement. Google a par exemple choisi de mettre disposition gratuitementgoogle map au travers dune API, mais au-del dun certain nombre de requtes on repasse dans unsystme premium payant.

    La circulation et laccumulation des donnes impliquent deux enjeux majeurs. Le premier enjeu estconomique : jusquo va-t-on pouvoir faire voluer le modle conomique du web vers la publicitcomportementale ? Ce modle est-il extensible de faon illimite ? Le deuxime enjeu est celui de la

    protection de la vie prive. Comment trouver le bon quilibre ? La multiplication et le croisement des

    donnes constituent-ils un risque pour lanonymisation des donnes ?

    Problmatique : comment trouver un nouvel quilibre entre linnovation qui va fleurir autour de cesdonnes portables et ces donnes ouvertes et les enjeux lis lconomie et la libert ?

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    Angel Talamona, Senda

    La cration de valeur partir des donnes publique, focus sur linfomobilit urbaine

    Senda dite des logiciels dans le domaine des nouvelles mobilits urbaines. Son produit phare

    Chronomove est un service tlchargeable sur Iphone qui permet de choisir en temps rel le modede transport multimodal le plus adapt son parcours, connaitre le temps du parcours, son cot et

    son emprunte carbone.

    Pour que ce service existe il faut lalimenter en donnes. Les donnes ncessaires sont de plusieurstypes, il sagit de donnes statiques telles que les cartographies routires, des transports en communet des pistes cyclables mais galement des donnes temps rels pour grer les imprvus et les alas

    tels que ltat de bornes de vlib, les perturbations du trafic routier et du trafic des transports encommun ainsi que des donnes sur la qualit de lair, la mto

    La valeur dun service dinfomobilit relve de la capacit collecter et consolider ces donnes

    auprs des diffrentes sources et sous diffrents formats, heureusement, une grande partie de cesdonnes sont publiques. Un fois les donnes collectes et consolides, il sagit pour lditeur deservice de dployer son service sur diffrentes grandes villes et de le proposer gratuitement aux

    consommateurs. La question se pose du business model ?

    Dans le contexte actuel, les logiciels et les donnes deviennent de plus en plus communautaires,

    interoprables et de plus en plus volutifs vers le temps rel, transfrant ainsi la valeur du logiciel et

    des donnes aux services. Face cette volution la montisation des services dinformations seracontrainte la publicit ou lassociation du service une offre matrielle (lectricit,transport/autopartage, spectacles, objets).Depuis quelques semaines Google distribue de llectricit, illustrant cette stratgie de diversificationet dassociation dun service une offre matrielle, alors mme que cest un leader incontestable delinternet (Google domine 69% du march de la publicit et atteint 40% de rentabilit sur un marchpublicitaire o pour la premire fois cette anne, les recettes publicitaires sur internet sont plus

    leves que sur les mdias traditionnels).

    Les donnes publiques lies la mobilit, provenant dune administration ou dune communautdutilisateurs, doivent tre accessibles et rutilisables pour permettre le dveloppement denouveaux services. Aujourdhui ces donnes sont accessibles mais elles sont difficilementrutilisables. Linitiative communautaire Openstreemap a permis de crer une base cartographiquelibre trs riche. Concernant les donnes sur les transports en commun la France a un vrai retard

    puisquune seule entreprise (Keolis Rennes) a fait le choix douvrir ses donnes alors quaux Etats -Unis plus de 100 transporteurs ont ouverts leurs donnes statiques et temps rels. En France des

    entreprises telles que la RATP, la SNCF ou le Stifne sont pas en mesure et nont pas la volont decontractualiser la rutilisation de leurs donnes qui sont dj publiques.

    Le retard franais et europen dans ce domaine des donnes publiques constitue un vritable

    handicap en terme de comptitivit et freine lmergence de nouveaux services.Le refus des entreprises telles que la RATP, la SNCF ou le Stif de contractualiser leurs donnes peut-il

    reposer sur une stratgie moyen terme ayant pour objectif de rserver cette ouverture de gros

    consortiums franais ou europens pour faire profiter pleinement la France et lEurope de toutes cesnouvelles opportunits de dveloppement ?

    Qui sont aujourdhui les concurrents en Europe Google, Amazone, Facebook, Twitter, tousces gants de linternet ?

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    Eric Ciss, Jitex

    Internet des Objets Services la personne et ville durable Japon et Core

    Le cabinet Jitex est spcialis dans les domaines des technologies, des stratgies et du commerce

    international. Il est prsent linternational en France, Allemagne, au Canada, au Japon et en Core.

    Le Japon compte 128 millions dhabitants et 47 millions de foyers actifs. Le taux de pntration desservices mobiles atteint 83% (92% 3G, passage la 4G en 2010) et les 2/3 de la population dispose

    dune ligne fixe haut dbit. 40 % du PIB japonais se concentre autour des TIC. Le succs des services la personne et la mobilit est li au vieillissement de la population (selon les projections, les

    personnes de plus de 65 ans reprsenteront 40% de la population en 2050).

    En Core, le taux de pntration mobile dpasse les 93% et plus de 94% des foyers sont quips

    dune ligne fixe haut dbit. La Core connait galement un problme de vieillissement de lapopulation (selon les projections les personnes de plus de 65 ans reprsenteront 38% de la

    population en 2050).

    Au Japon et en Core on ne parle pas de ville 2.0 mais de U-City. Les deux pays ont fait lobjet deplans gouvernementaux (U-Japan en 2005 et U-Korea en 2006), bass sur les technologies RFID, les

    rseaux de capteurs et le trs haut dbit sans fil, dans les domaines de la sant, lhospitalisation, destransports, du tourisme, de lenvironnement, de lducation, de ladministration, de leau, de lalogistique Ces plans sont mis en uvre au niveau politique via des politiques orientes vers les TIC,les constructions et lurbanisme et au niveau des rgions et des collectivits territoriales.

    La mise en uvre de ces plans gouvernementaux est traite diffremment au Japon et en Core. Lepremier privilgie le rseau et les services alors que le second travaille plus sur les infrastructures.

    Au Japon le Ministre des Affaires Intrieures et de la Communication a cre lUbiquitous NetworkForum pour rassembler des universitaires, des oprateurs et des fabricants autour de cette

    thmatique. Une quarantaine de projets ubiquitaires ont t dvelopps au Japon. Des services ont

    t lancs dans diffrents quartiers de Tokyo pour favoriser par exemple la mobilit des malvoyants

    et des touristes via des tags ucodes dissmins dans lenvironnement urbain.

    Dans le cadre de U-city, la question du design est primordiale. Il doit tre adapt aux personnes

    ges. Par exemple dans une station de mtro de Tokyo, les trottoirs des stations de bus ont t

    abaisss afin de faciliter laccs des passagers ; des abris bus ont t construits tout le long des quaispour protger les personnes des intempries, un marquage au sol color et lgrement en relief

    permet de faciliter et guider les dplacements des malvoyants ; des bancs publics de hauteurs

    diffrentes ont t installs pour laisser le choix lutilisateur en fonction de ses capacits physiques.La marque Fujitsu travaille sur des ordinateurs et des claviers ddis aux sniors.

    Dans le domaine des transports, un service de bus la demande a t cr permettant de localiser

    via le mobile le bus et et lutilisateur et de calculer le temps dattente pour ce dernier. Ce servicepermet de mieux grer les trajets des bus et de gagner en terme de rentabilit. Via le Pasmo

    (quivalent du pass navigo), les japonais peuvent accder des services de car sharing. Le paiement

    se fait par internet (fixe ou mobile) et lutilisateur reoit les coordonnes du vhicule le plus prochesur son mobile. Les oprateurs japonais ont galement lanc des services et des applications lis

    lubiquitous city (iConcier, Sekai Camera, Docomo). Par exemple le service iConcier permet degolocaliser lutilisateur et de lui envoyer des informations en push lui indiquant quil doit partir pourne pas rater sa correspondance et pouvoir rentrer chez lui le soir. Ce systme fonctionne bien en ce

    moment au Japon. Sekai camera permet davoir des informations laisss par dautres utilisateurs sur

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    lendroit o lon se trouve (accessible handicaps, fauteuil confortables ltage). Ces services entemps rel sont trs centrs sur le besoin de lutilisateur. Les cots dabonnement pour lutilisateursont faibles, il sagit de services diffrenciant pour les oprateurs leur permettant dattirer et deretenir les clients.

    Sony dvelopp la puce sans contact Flica intgres par JR East (quivalent de la SNCF) dans sescartes et Docomo dans ses portables pour des initiatives de porte monnaie lectronique trs utilis

    au Japon contrairement la carte de crdit. Sony a galement quip ses PC dun port Flicapermettant deffectuer facilement les paiements en ligne (e-commerce reprsente 22 milliardsdeuros par an).

    En Core les initiatives de porte monnaie lectronique sont galement parties des transports avec la

    carte T-Money utilises chaque jour par 10 millions de personnes pour des transactions dans les

    transports, les petits magasins, les parkings T-Money a t transpos au tlphone mobile et linternet (M-Commerce et E-commerce) via lapplication T-Monet, accessible sur les portables de2,5 millions de personnes et utilise par 450 000 personnes, et via lapplication T-Money accessible

    sur une cl USB.

    En Core linitiative U-City a permis le dploiement de nouveaux services comme par exemple deslampadaires high tech qui rglent lclairage en fonction des vnements alentours, des capteursrenseignant la qualit de leau, des mediaboard et des informations pour les touristes

    Le march des services U-Health est estim 600 millions deuros dici fin 2010 en Core. Unservice permet par exemple de dtecter lactivit ou non dune personne ge, via des capteursdissmins dans la maison (utilisation du gaz, lectricit, ouverture de la porte) et davertir sibesoin par tlphone la famille.

    En Core le plan gouvernemental permet dexprimenter des services pour pouvoir ensuite lesexporter linternational.