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COMPTE-RENDU REUNION D’ECHANGE SUR LES OPERATIONS DE TYPE « OBJECTIF ZERO PESTICIDE » MENEES EN ZNA PAR LES APNE SUR LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE 21 JUIN 2013 SOMMAIRE Les participants ................................................................................................................................................ 2 Présentation du contexte et des objectifs de la journée (Aurélia LEGUET) ....................................................... 2 Résumé du rapport « Réduire l’usage des pesticides en zones non agricoles - Bilan des actions menées par les Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement dans le bassin Loire-Bretagne » (Aurélia LEGUET) ........................................................................................................................................................... 3 Présentation des opérations menées et des outils créés (tour de table) .......................................................... 4 Sarthe Nature Environnement (Jeanne HERCENT et Richard FLAMANT) ................................................... 4 Limousin nature environnement (Emilie RABETEAU et Jean-Jacques RABACHE)....................................... 6 FRAPNA Loire (Guillaume BOUCHUT) ....................................................................................................... 8 Loiret Nature Environnement (Sandrine POIRIER) & Nature Centre (Jonathan BOURDEAU-GARREL) ..... 10 Les partenaires techniques et financiers (tour de table) ................................................................................. 12 Les perspectives (tour de table) ..................................................................................................................... 12

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COMPTE-RENDU

REUNION D’ECHANGE SUR LES OPERATIONS

DE TYPE « OBJECTIF ZERO PESTICIDE »

MENEES EN ZNA PAR LES APNE SUR LE

BASSIN LOIRE-BRETAGNE

21 JUIN 2013

SOMMAIRE

Les participants ................................................................................................................................................ 2

Présentation du contexte et des objectifs de la journée (Aurélia LEGUET) ....................................................... 2

Résumé du rapport « Réduire l’usage des pesticides en zones non agricoles - Bilan des actions menées par les

Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement dans le bassin Loire-Bretagne » (Aurélia

LEGUET) ........................................................................................................................................................... 3

Présentation des opérations menées et des outils créés (tour de table) .......................................................... 4

Sarthe Nature Environnement (Jeanne HERCENT et Richard FLAMANT) ................................................... 4

Limousin nature environnement (Emilie RABETEAU et Jean-Jacques RABACHE)....................................... 6

FRAPNA Loire (Guillaume BOUCHUT) ....................................................................................................... 8

Loiret Nature Environnement (Sandrine POIRIER) & Nature Centre (Jonathan BOURDEAU-GARREL) ..... 10

Les partenaires techniques et financiers (tour de table) ................................................................................. 12

Les perspectives (tour de table) ..................................................................................................................... 12

2

LES PARTICIPANTS

NOM PRENOM ASSOCIATION CONTACT

BOUCHUT

Guillaume FRAPNA Loire

[email protected]

BOURDEAU-GARREL

Jonathan Nature Centre [email protected]

FLAMANT

Richard

Sarthe Nature Environnement

[email protected]

HERCENT

Jeanne

Sarthe Nature Environnement

[email protected]

LEGUET

Aurélia

France Nature Environnement

[email protected]

POIRIER

Sandrine

Loiret Nature Environnement

[email protected]

RABACHE

Jean-Jacques

Limousin Nature Environnement

[email protected]

RABETEAU Emilie Limousin Nature Environnement

[email protected]

UDO

Hélène

France Nature Environnement

[email protected]

Pour la première fois, une réunion de concertation entre les fédérations régionales ou départementales du

bassin Loire-Bretagne a été organisée afin d’échanger sur les différentes actions menées dans le but de réduire

l’utilisation des pesticides dans les zones non agricoles.

PRESENTATION DU CONTEXTE ET DES OBJECTIFS DE LA JOURNEE (AURELIA LEGUET)

La réunion commence avec la présentation du projet du réseau Eau de FNE qui découle d’un partenariat avec

l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et qui s’inscrit dans le cadre du SDAGE 2010-2015. Celui-ci prévoit de maîtriser

la pollution due aux pesticides :

- en promouvant les méthodes sans pesticides dans les villes et sur les infrastructures publiques ;

- en développant la formation des professionnels ;

- en favorisant la prise de conscience ;

- et en améliorant la connaissance.

Un point est ensuite fait sur l’objectif de cette journée qui était que chacun puisse présenter ses expériences,

son bilan sur les actions mais également ses attentes afin de mutualiser des outils ou des projets.

3

RESUME DU RAPPORT « REDUIRE L’USAGE DES PESTICIDES EN ZONES NON AGRICOLES

- BILAN DES ACTIONS MENEES PAR LES ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE LA NATURE

ET DE L’ENVIRONNEMENT DANS LE BASSIN LOIRE-BRETAGNE » (AURELIA LEGUET)

Le rapport recensant les actions menées par les APNE sur le thème des pesticides est présenté. Celui-ci est

constitué de quatre parties : les chartes communales et jardineries, les actions menées par les APNE non

porteuses de charte et la description des outils de communication créés pour sensibiliser le public et les

communes aux risques liés à l’utilisation des pesticides.

Une carte représentant les communes de Loire-Bretagne engagées par une charte dans une démarche de

réduction des pesticides réalisée par Jonathan BOURDEAU-GARREL et par Aurélia LEGUET est montrée aux

participants. Sur cette carte, sont représentées les communes accompagnées aussi bien par une APNE que par

un autre organisme. Cependant, en Bretagne, seules les communes ayant obtenu le prix « Zéro Phyto », c’est-à-

dire celles n’utilisant plus de pesticides, sont représentées à cause d’un manque d’informations. C’est donc une

centaine de communes bretonnes qui est représentée alors que plus de 600 communes sont engagées par une

charte à réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Pour la même raison, certaines communes des Pays-

de-la-Loire n’apparaissent pas sur la carte. Les trois associations porteuses d’une charte en Loire-Bretagne

(Nature Centre, Limousin Nature Environnement et la FRAPNA) proposent toutes une charte intitulée « Objectif

zéro pesticide dans nos villes et villages ».

Dans ce rapport sont également recensées les chartes jardineries. Il en existe trois sur le bassin Loire-Bretagne

dont deux sont proposées par des APNE. La première, « Jardiner au naturel, ça coule de source », est proposée

en Bretagne par, notamment, Eau et Rivières de Bretagne et Bretagne Vivante. L’opération s’est même

étendue en Pays-de-la-Loire où l’association Sarthe Nature Environnement gère la partie communication dans

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son département. La deuxième charte « Jardiner au naturel, objectif zéro pesticide » a été mise en place par

Loiret Nature Environnement en direction des jardineries, magasins de bricolage et libres services agricoles de

l'agglomération orléanaise.

Sandrine POIRIER : Quelle est la troisième charte jardinerie ?

Hélène UDO/Aurélia LEGUET : Il s’agit de la charte "Jardiner en préservant sa santé et

l'environnement" proposée par Phyt’Eauvergne et la FREDON Bourgogne.

Dans la troisième partie du rapport, les autres actions de sensibilisation menées par les associations sont

présentées avec, notamment, les actions du programme inter-associatif « Eau et pesticides : effets sur la santé

et l’environnement » de Bretagne :

- L’opération « Embellissons nos murs » : est proposée par la Ville de Rennes à l'ensemble de ses

habitants. Elle offre la possibilité aux rennais de végétaliser les fonds de trottoirs le long des murs des

habitations. (Partenaire associatif : Bretagne Vivante)

- Le programme « Ma ville est belle sans pesticides» a pour objectif d’améliorer la communication entre

les habitants et les collectivités autour des nouvelles pratiques de gestion des espaces verts

(Partenaire associatif : Eau et Rivières de Bretagne).

- Enfin, les membres du groupe « Eau et pesticides », et notamment Eau et Rivières de Bretagne et

Bretagne Vivante, proposent le programme « Mon lycée sans pesticide ». Il s’agit d'accompagner les

lycées agricoles et horticoles souhaitant mettre en place une gestion différenciée des espaces verts

pour supprimer l'utilisation de pesticides dans l'enceinte du lycée et sensibiliser les futurs

professionnels.

Dans cette partie, les actions menées par les APNE (Eau et Rivières de Bretagne, FNE Pays-de-la-Loire,

Sarthe Nature Environnement, Vendée Nature Environnement, Sologne Nature Environnement) lors de la

« Semaine pour les alternatives aux pesticides » sont également décrites. Quelques actions en justice

menées par Eau et Rivière de Bretagne sont aussi développées.

Jean-Jacques RABACHE : Il serait intéressant d’avoir la liste des personnes menant des actions contre les pesticides.

Aurélia LEGUET : Cette liste sera disponible dans le rapport. Sandrine POIRIER : Est-ce qu’il est prévu de réaliser ce travail pour les autres bassins ?

Hélène UDO : Oui, ce travail n’est qu’une première étape. Richard FLAMANT : La Charte « Jardiner au naturel » ne dépend pas de Sarthe Nature Environnement (SNE) mais elle a été mise en place dans le cadre de la mise en œuvre du SAGE du bassin versant de l’Huisne, en partenariat avec SNE.

PRESENTATION DES OPERATIONS MENEES ET DES OUTILS CREES (TOUR DE TABLE)

SARTHE NATURE ENVIRONNEMENT (JEANNE HERCENT ET RICHARD FLAMANT)

Depuis 2012, SNE est signataire de la Charte « Jardiner au naturel, ça coule de source ». Elle réalise ainsi des

actions auprès du public déjà présent pour un évènement existant.

Plusieurs thèmes sont abordés pour sensibiliser le grand public au jardinage sans pesticides :

- Le compostage et le lombricompostage : vise à éviter les engrais chimiques ;

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- Les auxiliaires du jardin : jeu consistant à différencier les auxiliaires du jardin et les ravageurs parmi les

23 propositions et permettant de gagner un autocollant « Jardiner au naturel » ;

- Présentation de la charte « Jardiner au naturel »1 ;

- Distribution de jardifiches ;

- Refuge à papillons : action lancée par le Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) en

20062.

Tableau : Actions de sensibilisation aux dangers des pesticides réalisées par Sarthe Nature Environnement

DATE EVENEMENT LIEU ACTION THEMES PERSONNES SENSIBILISEES

28-04-2012

Floravril

Le Mans

Stand

Lombricompostage, Auxiliaires du jardin, Charte Jardiner au naturel

80

27-05-2012

Fête du jardin

Arche de la Nature, Le Mans

Stand

Lombricompostage, Auxiliaires du jardin, Charte Jardiner au naturel

150

02 et 03-06-2012

Rendez-vous aux jardins

Château du Lude

Stand

Lombricompostage, Auxiliaires du jardin, les Refuges à papillons, Charte Jardiner au naturel

120

29 et 30-09-2012

Entre cours et jardins

Le Mans

Animation

Lombricompostage, Auxiliaires du jardin, Charte Jardiner au naturel

150

06-12-2013

Le Mans

Animation dans une école maternelle

Lombricompostage

25

31-08 et 01-09-2012

Comice Agricole

Ballon Stand Compostage et jardinage au naturel

03-10-2012 Saint Jean d’Assé

Soirée d’information

Compostage et paillage

11-2012 Fête du Pommé

Joué l’Abbé

Stand

Compostage et jardinage au naturel

19-12-2012 Ballon Soirée d’information

Compostage et paillage

27-04-2013

Floravril

Le Mans

Stand

Charte Jardiner au naturel, les Refuges à papillons, Auxiliaires du jardin

170

04-05-2013 Troc Plantes Parigné l’Evêque

Stand Compostage, Charte Jardiner au naturel

50

24-05-2013

Jardinerie Truffaut, Le Mans

Animation

Paillage, Compostage, Lombricompostage

15

01 et 02-06-2013

Rendez-aux jardins

Château de Lude

Stand

Auxiliaires du jardin, Lombricompostage, Charte Jardiner au naturel

200

1 http://www.sagehuisne.org/jardiner-naturel-ca-coule-source_279_fr.html

2 http://www.sne72.asso.fr/Operation-Refuges-a-Papillons

6

06-06-2013 Mairie de Monbizot

Soirée d’information

Compostage, Paillage 15

09-06-2013

Fête des petites bêtes

Arche de la Nature, Le Mans

Stand

21-06-2013 Le Mans Atelier Fabrication de lombricomposteurs

10

22-06-2013 Journée champêtre

Fay Stand Compostage, Jardinage au naturel

27-06-2013 Le Mans Théâtre forum Sol et Jardinage au naturel

Des animations sont également réalisées auprès des communes, pour lesquelles il faut un référent à chaque

fois. A ces actions s’ajoutent une animation administrative au sein des commissions de type CODERST. On

commence à entendre un écho sur le zéro pesticides, qui commence en forêt avec zéro traitement, certains

agriculteurs commencent à en parler aussi. L’état d’esprit progresse.

Ces actions sont proposées gratuitement aux bénéficiaires grâce aux financements des partenaires comme

l’Institution Interdépartementale du Bassin de la Sarthe (IIBS). Vincent TOREAU (Coordinateur des activités de

la CLE du bassin versant de l'Huisne) participe activement à ces actions de sensibilisation. SNE est donc juste le

relai de la charte « Jardiner au naturel », comme d’autres associations telles que l’UFC Que Choisir ou Eure-et-

Loir Nature.

La FREDON Pays-de-la-Loire, qui a racheté les droits sur les visuels à la Maison de la consommation et de

l’environnement (Mce) de Rennes, met, en partie, les outils de communication à disposition des associations.

Les outils spécifiques à la Sarthe sont financés par l’IIBS.

Après deux années d’animations, le logo commence aujourd’hui à être connu.

SNE prend un thème par an sur lequel sont mobilisées toutes les associations membres. Ensemble, elles se

fixent huit ou neuf animations à réaliser par an. Le thème de l’année prochaine est cours de réflexion.

Pour terminer la présentation des actions menées par SNE, Richard FLAMANT et Jeanne HERCENT décrivent

l’action concernant les refuges à papillons. Cette opération vise à inciter les gens à semer des plantes

permettant aux papillons de se nourrir. Cette opération a été lancée car on a constaté une raréfaction des

papillons à cause, notamment, des traitements et de la fauche des bords de route. L’expérience a été faite sur

100 m² : ils ont observé quasiment la totalité des espèces présentes en Sarthe (24). Dans ce cadre, des actions

sont réalisées auprès des communes, qui possèdent des espaces verts à aménager (le président de SNE étant

maire, les échanges avec les communes sont facilités) mais également auprès des particuliers et des écoles.

Pour chaque refuge un membre de SNE est nommé référent. Il visite régulièrement les sites possédant un

refuge à papillons de façon à vérifier le travail réalisé (pousse des plantes, identifier les papillons présents…)

Pour cela, Noé Conservation a réalisé des fiches et des grilles d’observation permettant d’identifier les

papillons les plus courants. Les boîtes de semis distribuées constituent un mélange de graines biologiques et

sauvages. Elles sont financées par le Conseil Général (100€/kg).

LIMOUSIN NATURE ENVIRONNEMENT (EMILIE RABETEAU ET JEAN-JACQUES RABACHE)

LNE est porteuse de la charte « Objectif zéro pesticides dans nos villes et villages » en Limousin. L’opération a

démarré en 2008 à l’initiative de LNE, juste avant les élections municipales et pendant la période du Grenelle.

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Cette action vise à accompagner les communes qui souhaitent s’engager dans la voie du zéro pesticides.

L’accompagnement proposé est gratuit et réalisé en partenariat avec la FREDON.

L’objectif de faire signer 15 communes par an et par département a été fixé sur trois ans.

Une fois la charte signée, la FREDON Limousin fixe un rendez-vous avec les élus de façon à leur présenter la

démarche. Ensuite, la FREDON réalise un diagnostic de toutes les pratiques, des tâches réalisées par les agents,

des matériels utilisés... Elle fait également des recommandations aux élus pour que la commune soit en règle

avec la loi et leur propose des méthodes alternatives sans imposer de délai. Elle leur conseille d’avancer

progressivement dans la démarche, sans viser le zéro phyto dès le départ. La FREDON réalise ainsi un plan de

communication et un plan en fonction des zones à risques. LNE s’engage ensuite à faire un suivi de

l’avancement et à informer le public. Elle coordonne l’opération au niveau régional et réalise des animations en

Haute-Vienne. Les CPIE du pays creusois et de la Corrèze sont le relais de LNE dans leur département. La

FREDON organise un forum chaque année.

Jean-Jacques RABACHE précise qu’il est difficile de faire accepter les méthodes alternatives dans les cimetières.

Un stage est organisé pour apprendre à gérer les plantes vivaces, à la demande des agents. Des formations

sont ainsi données en fonction des besoins. L’Agence Régionale de Santé (ARS), partenaire les deux premières

années de l’action, n’apporte plus aujourd’hui de financements.

Les élus s’engagent à travailler sur le plan de la communication. La signature de la charte doit être un

évènement public, elle est l’occasion de faire une manifestation (vœux du maire, fête du village, représentation

théâtrale, expositions du matériel…).

Lors du lancement de l’opération, l’idée était de créer de nouveaux outils, mais ceux créés par Loiret Nature

Environnement ont finalement été repris.

L’information des habitants passe notamment par l’installation de panneaux.

La « charte du jardinier en limousin », pour les particuliers, est présentée lors de manifestations. Les signatures

sont recueillies sur un grand panneau. Cet outil pédagogique, qui est une action intégrée à l’Agenda 21, donne

de la légitimité à la commune engagée si un grand nombre de personnes signent.

Un site internet a été créé pour regrouper les outils de communication, la liste des communes engagées, le

diagnostic de chacune et les recommandations de la commune3.

Comment est structurée LNE ?

LNE est une fédération régionale composée de 11 salariés et de 50 associations locales dont des

bureaux d’étude (ne participent pas à l’opération « Objectif zéro pesticides »). Le Centre de la loutre

est le Service Régional d’Education à l’Environnement de LNE.

Une commune a créé un jardin et chaque semaine une sortie est organisée par LNE.

LNE a fait le choix de proposer des actions gratuites. Elles sont financées par l’Agence de l’eau, le Conseil

Général de Haute-Vienne, l’Europe… LNE s’engage à fournir un certain volume d’activités (exemple : 3 jours de

formation, 3 jours de visite…) et réalise un bilan. Une convention annuelle (un dossier par partenaire) engage

les partenaires de LNE à accompagner les communes pendant trois ans. A l’issue de ces trois années,

l’accompagnement se poursuit mais aucune nouvelle publicité n’est réalisée pour faire adhérer d’autres

communes. Celles qui souhaitent signer la charte pourront quand même le faire.

3 http://limousin.zeropesticides.fr/

8

Des établissements publics et privés ont également signé la charte : syndicat des eaux, hôpitaux, maison de

retraite, Conseil Régional, centres d’arts, villages de vacances (animation l’été).

Un tableau d’évaluation est envoyé chaque année aux communes. LNE leur demande également d’envoyer des

photos montrant l’évolution du paysage de l’espace public afin d’alimenter le site internet. Certaines

communes ne prennent malheureusement pas le temps de remplir ce tableau qui possède plusieurs onglets et

qui est donc relativement compliqué à remplir. De plus, la FREDON rend visite à chaque commune une fois par

an (1500€ environ). Elle possède les mêmes financeurs que LNE.

Une partie des actions est autofinancée grâce aux fonds propres aux structures (sorties payantes par exemple).

Les communes adhèrent à des centres de gestion départementaux pour recevoir une assistance sur la gestion

du personnel de la commune. C’est une obligation en termes de sécurité du travail.

LNE propose des solutions alternatives en indiquant les avantages et les inconvénients de chaque méthode

mais ce sont les communes qui choisissent parmi ces propositions, rien n’est imposé par l’association. Les élus

et les agents sont formés sur les méthodes choisies. Le jeu de rôle « Jardiville » leur permet d’apprendre à

classer des zones en fonction du risque.

Prenons l’exemple de l’agglomération de Limoges, signataire de la charte communale : un désherbeur

thermique a été acheté pour entretenir notamment le rond-point situé à l’entrée du bourg. La première année,

le rond-point a été laissé en friche, sans apporter d’information aux habitants. La seconde année, un panneau

« ici on laisse pousser pour les papillons » a été réalisé par des enfants, ce qui a permis aux habitants de

comprendre et d’accepter cette action.

En Haute-Vienne, deux communes n’utilisent plus du tout de produits phytosanitaires. En tout, c’est une

centaine de communes qui sont passées au Zéro Pesticides, si on ne tient pas compte des cimetières.

En limousin, 150 médecins ont signé un appel à stopper les pesticides, en zone agricole surtout, à l’initiative

d’un médecin. Les médecins réagissent et se posent la question de faire signer à l’échelle nationale.

Jeanne HERCENT : Pourrait-on importer le jeu « Jardiville » en Sarthe ? Le jeu n’est pas en vente. Les droits n’ont pas été déposés. Ce jeu est utilisé en formation. S’il est bien

utilisé, le but est de le mutualiser.

Quel est le temps consacré à l’animation de la charte par les salariés ? Deux personnes, Emilie et Jean-Jacques, consacrent environ 90 jours par an (1 journée d’animation =

1,6 journée de temps de travail). Budget de 40 000 euros.

Y a-t-il de la concurrence sur les plans de désherbage ? Les plans de désherbage sont payants alors que les diagnostics sont gratuits. Un plan coute environ

20 000 / 30 000 €. Un plan se fait surtout pour les grosses communes, les petites n’en ont pas besoin.

FRAPNA LOIRE (GUILLAUME BOUCHUT)

La FRAPNA Loire s’est inspirée en 2010 de l’action réalisée par Loiret Nature Environnement. L’idée était alors

de mettre en place une action pour avancer rapidement avec des outils déjà prêts. Les outils créés par Loiret

Nature Environnement ont donc été reproduits en les adaptant à la Loire. Aucun salarié ne travaillait alors sur

la charte. C’est en 2011 que l’opération a vraiment été lancée, en association avec un établissement public,

pour sensibiliser les utilisateurs de pesticides en zones non agricoles (communes, Etablissements Publics de

Coopération Intercommunale (EPCI), gestionnaires de voiries…). Aujourd’hui, 50 collectivités ont signé la charte

communale.

9

La FRAPNA Loire a privilégié l'intercommunalité pour rencontrer les élus et services techniques des communes.

Des rencontres individuelles avec les communes et les structures porteuses de contrat de rivières ont

également été organisées. Elles ont été sensibilisées en insistant surtout sur les risques sur la santé et, en

second lieu, sur les dangers pour l’environnement. La question économique a également été abordée. Suite à

ces entretiens, la FRAPNA a demandé à ce que la commune délibère en conseil municipal.

Cette démarche, initialement départementale, a évolué au niveau régional.

Les communes signataires de la charte ont l’obligation de faire un plan de désherbage, ou sinon validation de

ce qui a été fait en interne, pour être sûr que ce n’est pas juste un affichage de bonne conscience.

Le diagnostic est fait sur le terrain avec les agents et la personne compétente. Ce diagnostic consiste à

déterminer quels sont les produits utilisés, à identifier les zones à risques pour arrêter les pesticides en priorité

sur ces espaces. Le zonage des risques élevés et des exigences d’entretien est également réalisé, par exemple

dans les cimetières.

La première année de signature, un plan de désherbage est mis en place puis, les années suivantes, le suivi des

objectifs est réalisé pour savoir s’ils ont été tenus et respectés.

Le rôle de la FRAPNA Loire est de sensibiliser et d’éduquer le public, en partenariat avec le Centre de Formation

Professionnel et de Promotion Agricole (CFPPA). Cette sensibilisation se fait grâce à des expositions, brochures,

panneaux... Ces derniers permettent de valoriser les espaces qui ne sont plus traités. Le panneau « Commune

sans pesticide » est affiché à l’entrée de la commune si les produits phytosanitaires ne sont plus utilisés. Des

projections de films, tel que « Pesticide mon amour », ont également été organisées avec un nombre de

participants variable selon les territoires. Comme il est apparu difficile de sensibiliser le grand public, la FRAPNA

s’est tournée vers les enfants. Une mallette pédagogique a donc été créée et éditée en 500 exemplaires, dont

l'un des partenaires est l'association "la Bulle verte"" qui souhaite préserver à long terme la qualité de l'eau

minérale naturelle de Badoit. Elle informe les jeunes en trois séances :

- 1) découverte des plantes et des alternatives aux pesticides en ville ;

- 2) découverte de la faune et des interactions plantes-animaux ;

- 3) accueillir la biodiversité en ville.

Depuis cette année, des animations scolaires sont donc réalisées dans les trois communes concernées par le

captage. Ces actions de sensibilisation rencontrent un écho très positif. Le bon de commande est disponible sur

le site de la FRAPNA (20€ l’unité ou 15€ à partir de dix exemplaires achetés, hors frais d'envoi). Une réédition

est possible. Les autres outils sont en téléchargement sur le site internet4.

La charte communale a été adaptée pour les conseils généraux puis, en 2012, la FRAPNA a commencé a

travaillé avec les acteurs régionaux. La FREDON, avec la Cellule Régionale d'Observation et de Prévention des

Pollutions par les Pesticides (CROPPP), a recensé toutes les démarches existantes. Une charte régionale a alors

été créée à partir de celle réalisée par la FRAPNA Loire qui avait la démarche la plus aboutie en Rhône-Alpes en

terme, notamment, de nombre de communes engagées. Les financeurs ont renouvelé leurs engagements, la

FRAPNA s’est associée avec la FREDON et la DRAAF pour réaliser la charte régionale en insistant pour que le

slogan soit repris. Le contenu de la charte a évolué, concernant notamment les niveaux (niveau 2 = suppression

de tous les herbicides dans les zones à risque, niveau 3 = Zéro phyto…).

Quel est le rôle de la DRAAF ?

La charte est portée par la CROPPP (groupe multipartenarial), dont la DRAAF a en charge le secrétariat.

Les décisions sont validées par tout le monde.

4 http://frapna-zeropesticide.fr/

10

FREDON et FRAPNA animent chacune quatre départements.

Les communes souhaitant des animations ou un plan de désherbage doivent payer mais la FRAPNA les aide

pour les demandes de financements.

Aujourd’hui la FRAPNA Loire est l’animatrice régionale de la charte, et les trois autres départements ont pris le

dossier en main. Il y aura un animateur par département, il s’agira d’une personne clairement identifiée et

formée.

Remarque de SNE : On ne travaille pas à la même échelle puisque nous animons au niveau départemental. Il y

a donc une seule animatrice, salariée, mais plusieurs bénévoles. La présence de salariés faire perdre de l’élan

au début. En Sarthe il y un climat de confiance avec l’état. Conseil pédagogique : pour ne pas heurter les

bénévoles, utiliser le terme « reconnu » à la place de « former ».

LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT (SANDRINE POIRIER) & NATURE CENTRE

(JONATHAN BOURDEAU-GARREL)

Sandrine POIRIER, Loiret Nature Environnement :

Actuellement, LNE est composée de 14 salariés. L’association réalise des actions sur le département du Loiret.

Le programme Zéro Pesticide est né en 2005 suite à la réunion de bénévoles. Le président n’était alors pas très

naturaliste, il aimait les thèmes portés sur les économies d’énergie, l’idée de travailler avec les écoles sur les

gestes de réduction, ainsi que sur les pesticides. La première année il n’y a eu aucune implication de salariés.

L’élaboration du programme s’est faite entre 2005 et2006. De la documentation a été reprise notamment

auprès de la Mce de Rennes. L’identification des utilisateurs de pesticides a révélé que les collectivités arrivent

en dernier, mais le fort taux de ruissellement et l’exposition de la population donne une valeur d’exemple. La

FREDON était également autour de la table.

Tout un débat a eu lieu sur l’intitulé du programme, beaucoup de discussions. Une approche technique, un

plan de désherbage allégé et la sensibilisation du public ont été proposés.

Un bilan technique a été fait en 2012 : 5 communes n’utilisaient plus de produits phytosanitaires. Toutes se

sont équipées de solutions alternatives (binette…). Par contre, les communes ont toujours beaucoup de mal à

accepter la végétation spontanée et donc le conseil est d’aller plutôt vers la végétalisation choisie. Les freins

sont toujours présents. LNE a fait le choix d’accompagner les communes sur deux années. A la fin de ces deux

années, les communes sont toujours dans le programme, et trois rendez-vous annuels sont programmés :

chaque année un thème est choisi et des échanges sur les pratiques sont faits .Un comité de pilotage se réunit

deux fois par an pour discuter des projets, de la création de nouveaux supports. Un quatrième rendez-vous

permet de réaliser un bilan technique. Cette année on lance des essais, quatre groupes de travail

(végétalisation des pieds d’arbre, des cimetières, des voies piétonnes, des ilots de circulation). Beaucoup

d’espoir sont placés dans ces essais qui vont permettre d’apporter de nouveaux outils pour la réduction du

temps passé. La FREDON est toujours associée à LNE. Tous les essais techniques sont réalisés par la FREDON, et

LNE s’occupe de l’animation.

Le Centre étant une région très horticole avec les jurys du fleurissement, les communes n’acceptent pas les

herbes spontanées à cause de leur notion de propreté qui assimile le statut de la mauvaise herbe au même

titre que celui du mégot ou des déjections canines.

Le « Concours mon jardin au naturel » va devenir « Défi mon jardin au naturel ». Il s’agit de valoriser le côté

naturel du jardin, les pratiques respectueuses de l’environnement (récupération de l’eau de pluie…), le paillage,

11

la préservation de la santé, l’accueil des auxiliaires. L’ouverture des jardins lors des week-ends « Bienvenue

dans mon jardin au naturel » permet de partager des astuces. Cette année, 20 jardins ont ouvert leur porte

pour accueillir 1300 personnes. Des récompenses sont offertes aux participants au concours, il s’agit de lots en

lien avec le jardin (nichoir à insectes…). L’association des Jardiniers de France participe mais très peu, pour des

questions de moyens ils sont en dormance. 2013 sera peut-être la dernière année avec le logo de jardiniers de

France.

Les outils de communication ont été rachetés et diffusés dans de nombreux départements. La ministre est

venue dans la région et est repartie avec les brochures.

En 2009, une enquête anonyme a été réalisée auprès des jardineries, des magasins de bricolage et des

magasins généralistes de type Carrefour. Celle-ci a révélé que les clients n’étaient pas informés des dangers liés

à l’utilisation des pesticides et qu’aucune solution alternative ne leur était proposée. Les Jardifiches réalisées

par la Mce ont été reprises par LNE et deux fiches, sur les déchets verts et le lombricompostage, ont été

ajoutées.

Dans le Loiret, les communes financent.

Sandrine POIRIER est salariée depuis 2003, et c’est depuis la fin de l’année 2007 que son temps est dédié à 80%

à l’opération Objectif zéro pesticide (coordination, promotion de l’action, vulgarisation…). 60% du temps de sa

collègue est consacré à la charte jardineries et aux opérations menées pour les jardiniers amateurs. L’action

dans les jardineries se terminera en 2014.

Remarque de Sarthe Nature Environnement : En Sarthe on rencontre des difficultés pour entrer dans les

magasins de bricolage.

Dans le futur, on envisage de travailler en liens avec les horticulteurs car, dans la région, beaucoup de

personnes vont chercher leurs plantes et semis directement chez les horticulteurs, donc ils peuvent à ce

moment-là délivrer des conseils pertinents.

Des rencontres sont organisées avec autres bénéficiaires ou d’autres espaces. LNE a tenté de sensibiliser

d’autres acteurs (hôpitaux, cité administrative, fédération de foot, syndicat de copropriété…). Mais, à notre

échelle, ça n’a pas encore fonctionné. Une journée d’information est organisée chaque année à destination des

gestionnaires et des entreprises privées et une autre journée pour les fédérations de golf, d’athlétisme,

d’équitation…. Peu de personnes y participent. L’information est diffusée via des plaquettes.

Chaque mois, un groupe de bénévoles se réunit pour valider les projets.

Jonathan BOURDEAU-GARREL, Nature Centre :

Nature Centre est une fédération régionale qui regroupe 18 associations fédérées, 4500 adhérents et 80

salariés. Nature Centre intervient dans le déploiement du mouvement dans la région. Les outils de

communication sont mutualisés par l’Ecopôle.

Une liste de diffusion existe pour les salariés et les bénévoles, sans usage massif. Une journée de concertation a

lieu deux fois par an entre les salariés de chaque association pour faire le point sur l’état d’avancement des

actions. + Action de veille + Deux Lettres d’information régionale par an.

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LES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS (TOUR DE TABLE)

Les partenaires de Nature Centre sont l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, qui est passée de 30% à 50% (ce qui

conditionne les autres financeurs), le Conseil Régional, la DREAL Centre, l’Agence Régionale de Santé (ARS)

(mais il faut être motivé pour faire le dossier ! + sur les 2200 € demandés seuls 1700 € ont été reçus). A la

marge : les conseils généraux, les fondations. Les SAGE financent aussi des actions avec un prix pour les

communes.

Dans le Loiret, l’Europe participe financièrement (elle a financé un pays avec lequel Loiret Nature

environnement a travaillé). Un morceau sur Seine-Normandie, plusieurs rencontres mais jusqu’à l’épuisement

et pas de financement derrière. Eure-et-Loir Nature travaille avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie, mais ce

n’est pas le même interlocuteur. Les directeurs se connaissent, et ce n’est pas le même type de contrat (global

ou non).

Il existe une hétérogénéité entre les délégations de l'Agence de l'eau Loire Bretagne dans l'instruction des

dossiers. La FRAPNA dispose du financement de l’Agence RMC, du Conseil Régional, qui ne s'est pas encore

prononcé cette année quant à un renouvellement des financements, du Conseil Général, de financeurs privés

(Stéphanoise des eaux, entreprise Tarvel, Fondation Norauto, La bulle verte a financé une partie de la mallette

et les journées d’informations scolaires). Les collectivités qui financent les actions s’impliquent mieux. La

FRAPNA a signé des conventions avec les contrats de rivière qui sont des porteurs de projets.

Nature Centre : La région Centre constate aussi que ça s’est durci avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne qui

vérifie un peu plus précisément les dossiers.

Limousin Nature Environnement : l’Agence de l’eau Adour-Garonne ne finance plus l’association, mais veut

financer les communes impliquées. Ceci engendre des difficultés car il faut aller sur des fonds européens. Le

Conseil Régional, les 3 Conseils Généraux, l’Europe participent financièrement aux actions de Limousin Nature

Environnement. L’ARS a arrêté ses financements. La DREAL participe financièrement en Corrèze. Le plan

Ecophyto permet le financement d’une enquête sociologique de 730 communes qui permet de voir la

différence entre les communes engagées et celle qui ne le sont pas. La restitution des résultats se fait lors d’un

forum départemental. L’ONEMA, piloté par la DRAAF, finance également. Des journées de restitution sont

prévues en octobre-novembre. Au début, un délai de quinze jours avait été fixé pour le recueillement des

réponses mais ce sera finalement 6 mois. Pour cela un formulaire Google a été créé (nécessitant 15 min pour y

répondre), ce qui est plus facile à dépouiller.

Nature Centre est mandatée par la DRAAF pour piloter le groupe ZNA du groupe Ecophyto. Même enquête

réalisée en 2011, 20% de taux de réponse, 1400 communes, 250 retours.

En Sarthe et Pays de la Loire : le SAGE du bassin de l’Huisne, l’Europe, la FREDON, l’Agence de l’eau, la région

Pays-de-la-Loire et la Région Centre financent les actions. Les associations sont conventionnées avec le SAGE de

l’Huisne, défraiement de SNE. La DREAL a demandé s’il y avait des projets car des financements sont à utiliser.

LES PERSPECTIVES (TOUR DE TABLE)

La réunion s’est terminée en faisant un point sur les attentes de chacun concernant la création d’outils pour

poursuivre les échanges entre les associations impliquées dans des actions de réduction des pesticides.

Les propositions faites sont les suivantes :

- Réaliser le compte rendu de cette journée d’échanges ;

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- Créer une liste de diffusion régionale et départementale ;

- Créer une plateforme d’échanges des outils de communication ;

- Mettre en place un séminaire annuel ;

- Echanger sur l’actualité des régions pour informer les bénévoles et les salariés via une lettre

d’informations (au moins une fois par an) ;

- Etendre la démarche de coordination faite par FNE à toute la France pour comparer les bassins ;

- Rachat des droits des outils de communication par FNE pour les mettre à disposition au niveau

national car le problème est que, lorsque l’on rachète les droits pour les illustrations et les graphiques,

on ne peut pas les utiliser en dehors du territoire.

D’autres remarques ont été faites :

- En Pays de la Loire, cinq ou six bassins versants sont engagés ; les porteurs de projets sont les bassins

versants. Les associations ne sont pas forcément en contact avec les homologues ;

- Le plan national Ecophyto existe déjà, il n’y a donc pas grand-chose à faire en plus. Voir avec le réseau

juridique quand le problème est national. Actions de FNE ;

- L’arrêté préfectoral fossé a été pris en Sarthe, mais on devrait le généraliser au moins à l’échelle du

bassin. Il faudrait fournir un courrier type avec de bons arguments juridiques à toutes les associations.

En région Centre il n’y a pas cet arrêté, ni en Limousin ni en Loire, et il y en aurait besoin. En Loire, la

FRAPNA a demandé à ce que ce soit inscrit dans le règlement du SAGE mais ceci n’a pas été obtenu.

Limousin Nature Environnement travaille avec l’ONEMA, les agents expliquent la réglementation. Si

une effraction est constatée, on appelle l’ONEMA et ils interviennent.

Emilie RABETEAU a présenté le site internet de Limousin Nature Environnement5 sur lequel on peut trouver les

outils de communications, une carte interactive listant les communes engagées…

5 http://limousin.zeropesticides.fr/