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Un enjeu majeur pour les entreprises... Aider les entreprises à découvrir, acheter et mieux utiliser les logiciels SaaS COMPRENDRE L’IT CONSUMERIZATION weloveSaaS Un eBook proposé par

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IT consumerization, ou pourquoi les utilisateurs ont de plus en plus le pouvoir dans le choix de leurs logiciels (donc des logiciels SaaS) en entreprise... parfois sans que les DSI ou les entreprises ne le sachent !!

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Page 1: Comprendre l'IT Consumerization !

Un enjeu majeur pour les entreprises...

Aider les entreprises à découvrir, acheter et mieux utiliser les logiciels SaaS

COMPRENDREL’IT CONSUMERIZATION

weloveSaaSUn eBook proposé par

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Comprendre l’IT Consumerization | | 2012weloveSaaS2

ÉDITO

L’IT Consumerization est déjà là, au cœur des entreprises et des comportements des sala-riés, dans leurs usages quoti-diens de la technologie.

Que vous soyez DSI, patron de PME, directeur opérationnel, directeur des opérations dans un grand groupe, ou travail-leur indépendant… vous êtes déjà impacté(e) par cette ten-dance qui veut que, de plus en plus, ce sont les utilisateurs qui ont le pouvoir en matière infor-matique, que ce soit pour choisir leur matériel (ordinateur, smart-phone, tablette maintenant) ou leurs logiciels (messagerie, stoc-kage de document, gestion des réseaux sociaux…). Et cela a bien des conséquences à la fois sur les individus, et sur les orga-nisations pour lesquelles ils tra-vaillent.

Le livre que vous parcourez a pour vocation de vous donner toutes les clés pour comprendre, analyser, et prendre en compte cette nouvelle tendance de fond qu’est l’IT Consumerization.

Nous l’avons souhaité simple, accessible, pédagogique, vulga-risateur également, mais aussi complet que possible - et nous espérons qu’il pourra vous per-mettre de mieux saisir toutes les opportunités que l’IT Consume-rization vous promet. N’hésitez pas à venir suivre l’ac-tualité de ce secteur passionnant sur WeLoveSaaS.com !

Guilhem BertholetEditeur de WeLoveSaaS.com

Fondateur de Calabio.com

TABLE DES MATIÈRES

L’IT Consumerization en 9 points-clés p.3

Définitions p.4

Chiffres p.6

Cas concrets : l’IT Consumerization en marche ! p.7

Les enjeux : pourquoi l’IT Consumerization mériteque vous y prêtiez attention… p.9

Les avantages à en tirer : pourquoi embrasserl’IT Consumerization… p.12

WeLoveSaaS & Calabio p.13

Crédits p.14

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L’IT Consumerization, c’est quoi ?

« Consumerization » signifieque, même pour des logiciels « B2B » (business-to-business) donc pensés pour des entre-prises, on essaie de séduire l’uti-lisateurfinal,le«consommateur», et qu’il devient même décideur ou acheteur. L’IT Consumeri-zation, c’est donc le fait que les produits et services « IT » intègrent de plus en plus l’utili-sateurfinaldansleprocessusdesélection, de décision et d’achat. Aupointqu’ilestdifficileparfoisde savoir ce qui relève d’une uti-lisation personnelle de celle plus professionnelle.

Changements d’organisation

L’IT Consumerization a un im-pact – autant qu’elle en est une conséquence – sur les change-ments d’organisations et sur les modesde travail.Mobilité, flexi-bilité, travail depuis son domicile, outils collaboratifs… Le monde de l’entreprise change et l’IT Consumerization l’accompagne.

Les logiciels SaaS

C’est une des tendances fortes de l’informatique : une part crois-sante des logiciels se trouvent désormais « dans le cloud », consommés via un navigateur, sans installation, sans mainte-nance, sans (assez) de forma-tion… et de plus en plus via les Smartphones et tablettes mo-biles.

Le BYOD

Pour Bring Your Own Device. Un autre indicateur de la Consume-rization de l’IT : de plus en plus de collaborateurs utilisent leur matériel personnel pour travail-ler. Et de plus en plus d’entre-prises accompagnent cette ten-dance et l’encourage même en subventionnant les achats.

Le rôle de la DSI au sein de l’entreprise

Clairement en première ligne face à ces changements cultu-rels et technologiques, les DSI voientleurplacemodifiée.

Ils doivent maintenant aider les utilisateurs à choisir les bons ou-tils, repérer les bonnes pratiques, essayer de gérer l’hétérogénéité du parc matériel et logiciel… et suivre les évolutions très rapides du cloud computing.

Tous « décideurs IT » ?

Aujourd’hui, n’importe qui dans l’entreprise est potentielle-ment en mesure de choisir ses propres outils, en tout cas pour les processus « métier » qui lui sont propres. Les éditeurs jouent d’ailleurs beaucoup là-dessus pour convaincre les utilisateurs, et contourner ainsi les DSI, trop longues à leurs yeux pour prendre une décision ou passer l’acte d’achat.

Combien ça coûte ?

Les coûts de l’IT se déplacent, les prestataires ne seront plus les mêmes, on passe d’un bud-get d’investissement à celui d’un abonnement mensuel, avec une

fragmentation des coûts en de nombreux petits fournisseurs… pour un coût global qui devrait, à qualité de service égale, être moins élevé à terme… Les TPE et PME l’ont d’ailleurs bien com-pris, ce sont elles qui évoluent le plus vite vers les logiciels SaaS…

La sécurité ?

Un plus grand nombre d’outils différents, fragmentés, avec une multiplication des mots de passe (mal gérés la plupart du temps)… On pourrait craindre que la sécu-rité des données de l’entreprise pâtisse de l’IT Consumeriza-tion – et c’est en partie vrai, les DSI freinant souvent les velléités de l’entreprise sous couvert de conserver la maîtrise de l’infor-mation et de protéger d’éven-tuelles fuites ou utilisation frau-duleuses… Un vrai débat et des outils qui devraient rapidement voir le jour – même si dans les faits la sécurité est bonne sur les différents services Cloud. Comme souvent, le problème est souvent « entre la chaise et le clavier » !

L’IT Consumerization peut profiter à votre entreprise !

L’IT Consumerization, ce n’est pas qu’un phénomène que les entreprises doivent subir passi-vement, ou regarder sans rien faire. Il est possible d’accompa-gner le mouvement et d’en tirer profitpouravoirdesorganisa-tions plus ouvertes, réactives etefficaces,avecdescollaborateurs plus heureux de leurs outils informatiques !

L’IT Consumerization, ce n’est pas qu’un phénomène que les entreprises doivent subir passivement“ “

L’IT CONSUMERIZATION EN 9 POINTS-CLÉS

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Comprendre l’IT Consumerization | | 2012weloveSaaS4

DÉFINITIONSAvant de nous jeter dans l’analyse de ce phénomène de l’IT Consumerization, il est intéressant de nous pencher quelques minutes sur les différents termes employés – parfois barbares, souvent anglais – et qui permettent de mieux comprendre de quoi il retourne…

IT ConsumerizationLemaître-motestlâché!Utilisépourl’unedespremièresfoisen2004,souslaterminologieexacte«Consu-merization of Information Technology », il traduit une notion somme toute simple : les utilisateurs ont un pouvoir de plus en plus grand sur le choix, l’usage et le mode de consommation des différents « morceaux » de l’informatiques, qu’ils soient logiciels ou matériels.

Le phénomène n’est pas réellement nouveau : il aurait débuté dans les années 70 avec les calculatrices – alors considérées comme des produits « technologiques » - puis avec les PCs, et les smartphones plus récemment. Mais il s’est accéléré très fortement avec la pénétration puis l’omniprésence d’Internet.

Au point aujourd’hui que même les logiciels et matériels a priori professionnels sont vendus, marketés, pen-sés pour plaire en priorité à l’utilisateur qui n’est bien souvent qu’à un clic d’utiliser telle ou telle solution, et qui ne supporte aujourd’hui pas qu’on lui impose un modèle de tablette ou de smartphone… à tel point d’ailleurs que certains logiciels sont activés aujourd’hui directement au niveau de l’utilisateur, sans parfois même que l’entreprise ne soit au courant.

L’IT Consumerization, c’est donc la prise de pouvoir par le « consommateur » des services informatiques, par opposition à un choix « venu d’en haut » des directions générales et informatiques.

Cloud ComputingCette vague d’IT Consumerization a été rendue possible en grande partie par la pénétra-

tion dans les entreprises de l’Internet et du « Cloud Computing ». Le Cloud Compu-ting, c’est le passage « dans les nuages » d’une partie de ce qui était auparavant au sein même des entreprises - serveurs de documents, serveurs de messagerie, pro-cessus métier… - ou sur les machines « physiques » des collaborateurs – là encore documents, logiciels, …

Avec le Cloud Computing, les ressources informatiques (données, logiciels, proces-sus…) sont externalisées – c’est-à-dire « rejetées » sur des machines distantes, hors

de l’entreprise. On y accède alors au moyen d’une connexion Internet.

Pourcompléternotrepropredéfinition,voicicequ’enditleNIST(NationalInstituteofStandardsandTech-nology, organisation gouvernementale américaine) : « Cloud computing is a model for enabling ubiquitous, convenient, on-demand network access to a shared pool of configurable computing resources (e.g., networks, servers, storage, applications, and services) that can be rapidly provisioned and released with minimal mana-gement effort or service provider interaction. »

ATAWADATAWAD est une fois de plus un acronyme – dont la version développée donne AnyTime, AnyWhere, Any Device. Ou en français « à tout moment, en tout lieu, depuis n’importe quel matériel ». Cela est devenu l’un des objectifs des entreprises, soumises aux tendances de fond que nous venons d’expliciter, de parvenir à retenir des logiciels qui puissent être accessibles par les collaborateurs sans contrainte temporelle (les horaires et jours « classiques » de bureau ont tendance à n’avoir plus cours), spatiale (on travaille de plus en plus en situation de mobilité) ou matérielle (on veut pouvoir accéder à ses données depuis plusieurs ordinateurs, téléphones ou tablettes – peut-être même demain TV connectée…).

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SaaS, ou “Software-as-a-Service” : les logiciels « à la demande »Pour les utilisateurs, les effets les plus marquants se situent au niveau des logiciels qu’ils utilisent. En quelques années seulement, le monde du software s’est énormément transformé – même si la transition estencoreloind’êtrefinie.

L’ancien « monde » : les logiciels sont installés sur les machines (pensez aux CD-Rom ou aux télé-chargements), avec des versions et mises à jour relativement espacées les unes des autres, demandant une maintenance importante. À l’échelle d’une entreprise, la mise en place d’un nouveau logiciel est un projet généralement long et contrai-gnant. Pour limiter les risques de « sécurité », les directions informa-tiques cherchent à garder la main sur les postes utilisateurs, en limi-tant la capacité pour les collabora-teurs d’en être « administrateurs ». Le paiement de ces logiciels s’ef-fectue a priori, puisqu’avant d’utili-ser le logiciel il faut s’acquitter d’une licence d’utilisation.

Le SaaS, ou « nouveau monde » des logiciels : Avec le Software-as-a-Service, la situation est toute autre !Pourbiensaisirladifférence,réfléchissezàlader-nière fois que vous vous êtes connecté à Internet et êtes allé dans un navigateur pour consulter votre messagerie. Il s’agit là de SaaS.Ses principales caractéristiques sont en effet de ne

plus nécessiter d’installation (les logiciels sont héber-gés directement chez l’éditeur), d’opération de main-tenance ou de mises à jour (celles-ci sont presque perpétuelles, avec de petites améliorations du logi-ciels mises en ligne de manière transparente pour l’utilisateur), avec une activation immédiate du ser-vice(ilsuffitbiensouventdesecréeruncompte,etvoilà ! on peut se servir du logiciel).

Côtééconomique,c’enestfiniéga-lement du paiement « up front » (en un seul coup), on recoure désor-mais à un paiement par abonne-ment (généralement mensuel).Il est également dans la plupart des cas possible de tester le logiciel avant de passer à un abonnement payant (on parle alors de Free Trial, ou période d’essai gratuite). Dans d’autres cas encore, le logiciel est accessible entièrement gratuite-ment, sous un modèle Freemium, l’usage du logiciel étant alors res-treint à certaines fonctionnalités ou à un certain volume d’usage (nombre d’utilisateurs, capacité de stockage, …). Ceux qui souhaitent enprofiterpluspleinements’acquit-

tant alors du paiement, accédant alors à la version Premium de celui-ci.Enfin,hormisquelquesnotionsdeparamétrageparl’utilisateur, il n’est plus question d’adaptation du logi-ciel à telle ou telle entreprise : on parle de « multi-tenancy », terme expliquant que tous les clients d’un logiciel, parfois plusieurs milliers d’entreprises, ont tous accès aux mêmes fonctionnalités.

BYODLa tendance de l’IT Consumerization va aujourd’hui au-delà de simplement les outils logiciels. Il est de plus en plus courant, en situation professionnelle, que l’on utilise ses propres appareils, qu’il s’agisse d’utiliser l’ordinateurfamilialpourconsultersesmailsprofessionnelsoufinaliserundocumenturgent,satablettepourconsulter un dossier ou tout simplement son smartphone « perso ».

Une part croissante des entreprises a bien compris l’avantage – économique dans un premier lieu, mais avec bien d’autres effets – qu’il y avait à laisser les collaborateurs utiliser leur propre matériel , et c’est ce qui a donné son nom au concept de « Bring Your Own Device », ou « amenez vos propres matériels informatiques ». Et qui, acronyme oblige, est devenu rapidement le BYOD.

C’est ainsi que l’on peut désormais retrouver (même si dans la réalité, les choses sont sou-vent un peu plus complexes !) en entreprise les mêmes PC, Smartphones ou tablettes, avec l’avantage que les utilisateurs sont (en théorie) beaucoup plus heureux de travailler sans avoir à réapprendre une interface, ou sans râler contre le matériel fourni – pas toujours du dernier cri. Et pour les entreprises, cela apporte en général une maintenance du parc infor-

matique plus légère (mais des problématiques nouvelles pour s’assurer que cela fonctionne chez tout le monde ; ainsi que dans la sécurisation des accès et dans

la protection des données « sensibles » de l’entreprise…).

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CHIFFRESAvoir en tête les bons termes permet sans conteste de mieux comprendre un sujet aussi complexe et profond quel’ITConsumerization,maisdifficilementd’ensaisirl’ampleuraujourd’huietpourlesannéesàvenir.Voiciquelques chiffres, bruts, qui vous permettront de mieux appréhender le phénomène :

en 2010, 28% des accès à des applications professionnelles se faisaient via des appareils “personnels” tels que tablettes, smartphones, PC portables ou PC familiaux...-- Citrix, début 2011

...et déjà 40% en 2012.-- Prévision IDC, may 2011 34% des travailleurs interrogés déclarent

avoir une meilleure “technologie” sur un plan per-sonnel qu’en entreprise.

-- Forrsights Q3 2010

D’ici à 2013, ⅓ de la population active sera en mesure de travailler à distance.-- WiPro, 2011

27% des travailleurs seraient prêts à payer pour pouvoir utiliser le matériel de leur choix.

30% des salariés consultent leurs mails pro-fessionnels avant de se coucher.

-- Le Parisien, 2012

80% des logiciels nouvellement mis sur le mar-ché sont conçus et distribués en mode SaaS.-- Forrester, 2011

88% des cadres dirigeants pensent que l’IT Consumerization apporte plus de satisfaction aux

salariés dans le cadre de leur travail.-- Accenture, 2011

51% des salariés considèrent le service IT de leur entreprise comme “pas assez réactif”.-- Accenture, 2011

D’après l’enquête WeLoveSaaS d’Octobre 2012, un

utilisateur en entreprise utilise, en moyenne, 5,5 solutions SaaS. Dans l’ outil « bundles », qui permet à toute personne ou entreprise de lister ses applica-

tions SaaS, la moyenne s’élève à 10,1 logiciels.-- WeLoveSaaS, 2012

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CAS CONCRETS :

L’IT CONSUMERIZATION EN MARCHE !

Que vous soyez DSI, responsable d’un service dans une PME, simple utilisateur de ces logiciels, dirigeant d’une SSII, patron de PME, startuper… l’IT Consumerization vous impacte déjà, et plus que vous ne le pensez. Voilà quelques-uns des symptômes, tendances et cas concrets qui peuvent vous en faire prendre conscience…

Des logiciels SaaS qui « poussent au crime » !

Si vous utilisez Dropbox pour partager des docu-ments avec des clients, des collaborateurs ou tout simplement pour remplacer une clé USB lorsque vous travaillez de chez vous... Si vous vous êtes débrouillés pour pouvoir avoir vos mails dans votre messagerie préférée (gmail, par exemple)... Si cela fait plusieurs années que vous n’avez pas installé de logiciel depuis un CD (d’ailleurs, votre laptop a-t-il encore un lecteur CD-Rom ?)... Si vous avez déjà utiliséàdes finsprofessionnellesun logiciel danssa version “online” et gratuite, en vous créant votre compte tout seul, sans demander à personne... Si enfin vouspouvezaujourd’huimettreenplaceenquelques clics un logiciel qui aurait il y a 10 ans né-cessité un « projet IT » de plusieurs mois…

C’est que vous avez d’une manière ou d’une autre expérimenté la puissance des logiciels SaaS - Software as a Service. Et que vous êtes en pleine IT Consumerization, puisque vous avez eu le pouvoir de choisir vos applicatifs, de les rechercher, de les mettre en œuvre. Finalement, chacun est aujourd’hui capable dans une entreprise, de devenir son propre DSI (en tout cas pour les outils) et de mettre en place ses propres « micro-solutions ».

La tendance – lourde – du BYOD

Nous l’avons vu précédemment : le BYOD – pour Bring You Own Device – est le fait de laisser les collaborateurs d’une entreprise utiliser leur propre matériel. Peut-être est-ce le cas pour vous, ou pour certains de vos collègues. C’est ce qui se passe déjàdans40%desentreprises,pouraumoinsunepartie de leurs effectifs.

Et c’est encore plus vrai dans le mobile : il y a fort à parierdoncquevousutilisiezdéjààdesfinsprofes-sionnelles votre smartphone. Voire même que vous n’en ayez plus qu’un… et que ce soit le vôtre.

Enfin, et c’est souvent ce dernier point qui peutachever de montrer que le BYOD est déjà parmi nous, les tablettes sont très souvent introduites dans les entreprises par leurs utilisateurs. Pratiques en rendez-vous, moins lourdes (généralement) qu’un ordinateur portable, plus conviviales, plus design, d’une bien meilleure ergonomie (pour la plupart des actions) et bien évidemment très simples à mainte-nir (les installations sont un jeu d’enfant…).

Mobilité et flexibilité, nouveaux focus des entreprises

Travailler en-dehors de l’entreprise est devenu un jeu d’enfant (ou presque !). Si la question RH reste posée surl’efficacitéounondutravailàdistance,etensituationdemobilité,forceestdeconstaterquedeplusenplusd’entreprisesyontrecours,etplusseulementpourlesflottesdecommerciauxquiparessenceonttoujours été « en mouvement ».

On parle désormais plus que jamais de travail à domicile (homeshoring, en an-glais), qu’il soit total ou partiel, mais aussi de travail chez le client, de bureau

mobile (avec des collaborateurs qui travaillent dans plusieurs lieux diffé-rents) ou encore même aujourd’hui de mobilité interne, avec des per-

sonnels qui, suivant le projet ou l’organisation « matricielle » peuvent être amenés à changer d’endroit, de bureau, d’open-space au cours d’une même journée ou semaine.

Les outils – matériel comme logiciels – se sont adaptés pour per-mettre finalement (et c’était une promesse du « on-demand »même bien avant que l’on parle de Cloud Computing) de travailler, en temps réel, d’un peu partout.

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C’est donc bien l’évolution des modes de travail qui a nécessité une beaucoup grande autonomie pour les utilisateurs. Difficile eneffet quand une partie croissante des effectifs travaille à distance de leur fournir la même assis-tance, de les former, de donner à chacun la même configurationinformatique. On laisse donc à chacun le soin de choisir outils et (pour partir) logiciels, espérant ainsi que chacun saura mieux les utiliser.

Des utilisateurs plus enclins à « tester » de nouvelles offres

3 phénomènes en un se re-joignent 3 phénomènes en un se rejoignent ici pour faire en sorte que ce sont de plus en plus sou-vent les utilisateurs eux-mêmes qui choisissent leurs logiciels :•«Une fonctionnalité = un logi-ciel ». Évidemment ce n’est pas le cas de tous, mais il est possible aujourd’hui de trouver un logiciel pour quasiment n’importe quel be-soin, même de niche, même très « vertical », même très spécia-lisé.Difficilealorspourquelqu’und’autre que l’utilisateur de juger de la qualité et de l’intérêt du logiciel.• Les « free trials » ou essais gratuits. Généralisés avec le SaaS, ils changent totalement la donne puisqu’aujourd’hui, il est possible de tester (souvent pen-dant 30 jours, gratuitement) un logiciel. Sans prendre de rendez-vous. Sans avoir à saisir une carte bancaire. Sans demander d’auto-risation en interne.•Le phénomène « AppStore ». Nous avons tous appris à utiliser des logiciels, en installer, les tester, les « jeter » s’ils ne conviennent pas… grâce à nos smartphones et leur « AppStore ». En un seul « ta-potage » d’écran, nous avons ac-cès à une nouvelle application… et c’est un peu comme cela qu’on peut voir le SaaS aujourd’hui : face à un besoin opérationnel, dans son travail, on se dit « qu’il y a une

application pour ça aussi », on la recherche, on en teste plusieurs, on jette celles qui ne conviennent pas…

Toute personne dans une entre-prise est donc à la fois utilisateur des logiciels que l’entreprise lui fournit, mais aussi agit comme « chercheur » des bons outils. Certes pas tous les profils dansl’entreprise, mais ceux issus de la Génération Y ou les Digital Na-tives sont clairement les premiers à le faire… et à entraîner leurs col-lègues à leur suite…

Des outils collaboratifs ressem-blant de plus en plus à des ré-seaux sociaux

Un dernier « symptôme » est très criant du poids de plus en plus important de l’IT Consumerization : désormais, de plus en plus de logiciels reprennent les « codes » des applications grand public pour les intégrer côté entreprise.

C’est ainsi que dans de nombreux logiciels aujourd’hui, on retrouve la possibilitédegérerunprofil(avecavataràlacléetminibiodeprofil),que l’on peut commenter un « mûr

»denouvellesetdenotifications,que l’on peut lier ses comptes twit-ter ou LinkedIn, que l’on « gamifie1 » certaines actions en rétribuant les utilisateurs par des badges, des points ou des compétitions internes…

Les interfaces des logiciels « pro » aussi, au sens design et facilité d’utilisation, se rapprochent de plus en plus des solutions grand public. Lorsque l’on utilise en effet Facebook, Gmail, Linkedin… à la maison, difficile de « revenir enarrière » au niveau du « look » des logiciels. Pour arriver aujourd’hui à unesituationoùilestbiendifficilede savoir où se trouve la limite pro / perso sur certains logiciels.

1 La Gamification (ou ludification) consiste à introduire des mécaniques de jeu au sein de situations non-ludiques. Par exemple, cela permet d’influencer le comportement d’un individu lorsqu’il utilise une application web. Grâce à la ludification, on peut motiver un em-ployé de manière optimale, rendre un élève plus attentif, ou encore épanouir un utilisateur.Lire par ailleurs : http://mag.welovesaas.com/index.php/2012/saas-gamification/

CAS CONCRETS : L’IT CONSUMERIZATION EN MARCHE !

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Maintenant que le phénomène de l’IT Consumerization vous est un peu plus familier et que vous en voyez bien les manifestations « tangibles » autour de vous, voici un panorama des enjeux, pour l’entreprise, dont il faut être bien conscient.

Que deviennent les DSI ?

Les DSI vivent une période de mu-tation forte, pas seulement techno-logique, avec le Cloud Computing, le SaaS et l’IT Consumerization : leur rôle au sein des organisations change fortement et ils ont donc à affronter de nouveaux enjeux pour accompagner ces mutations, sans chercher à les bloquer purement et simplement puisque nous pen-sons qu’il s’agirait là d’un « com-bat » perdu d’avance.

Les DSI auront donc à gérer des

catalogues de services exté-rieurs, autant d’ailleurs sur les architectures et infrastructures que sur les outils logiciels. Rapide-ment, la part des projets « lourds » de développements internes ou sur mesure devrait peu à peu diminuer (sans évidemment dis-paraître), au profit de solutionsSaaS, déployées sur des cloud publics ou des cloud privés (et plus vraisemblablement des solu-tions hybrides).

Le DSI « nouveau » sera donc – et c’est un souhait exprimé fortement par les « opérationnels » et parfois de manière un peu virulente – au service des utilisateurs, avec une

attente de réactivité beaucoup plus forte.

Il aura aussi, et plus que jamais, le rôle de celui qui « met le liant » entre les applications. On l’a vu, leur nombre ira de manière crois-sante, et il faudra bien faire mar-cher les fonctionnalités les unes avec les autres, les intégrer pour enfaireuntoutcohérent,efficaceet surtout évitant ainsi une dupli-cation des données. Comprendre le fonctionnement des APIs , dans leur ensemble, sera donc l’un des objectifs des DSI à l’avenir.

Enfin, et il faut y voir là l’impactdu BYOD, il y aura un besoin très important de communication, pédagogie et d’accompagnement pour s’assurer que tout marche, partout, tout le temps, sur tous les appareils…

Quel applicatif choisir ?

Finalement, que ce soit le DSI ou un collaborateur opérationnel qui choisisse le logiciel, il faut déjà le choisir ! Et il faut bien avouer que pour un certain nombre de pro-blématiques, le choix est énorme – et il est difficile d’y voir clair.C’est d’ailleurs LA problématique clé qui est ressortie d’une grande enquête menée sur WeLoveSaaS en octobre 2012 : trouver le bon logiciel est le premier enjeu de nombre d’entreprises.

2 Pour en découvrir plus sur le fascinant monde des APIs, nous vous invitons à visiter cette rubrique sur WeLoveSaaS : http://mag.welovesaas.com/index.php/category/api-world/

LES ENJEUX :POURQUOI L’IT CONSUMERIZATIONMÉRITE QUE VOUS Y PRÊTIEZATTENTION…

Le DSI “nouveau” sera au service des utilisateurs“ “

LES ENJEUX : POURQUOI L’IT CONSUMERIZATION MÉRITE QUEVOUS Y PRÊTIEZ ATTENTION…

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Si l’on peut les tester, les essayer gratuitement, en changer facilement, un logiciel est tout de même quelque chose de structurant et il n’est pas question, une fois que l’on a pris des habitudes avec l’un d’eux, de changer trop fréquemment.

Qui utilise quoi ?

SilaDSIévolue,c’estaussicarc’enestunpeufinidu contrôle intégral de l’entreprise sur les outils in-formatiques. Que l’on soit administrateur ou non de sa machine n’a plus vraiment d’importance, puisque d’une part on travaille de plus en plus souvent sur une machine personnelle – donc non administrée – et que d’autre part la plupart des logiciels peut être accessible directement en ligne via le navigateur, échappant alors à quasiment toute forme de contrôle.

Ajoutez à cela le fait que les utilisateurs puissent créer eux-mêmes de nouveaux comptes chez les éditeurs, donc utiliser le logiciel qu’ils souhaitent, et l’on comprend bien qu’à l’échelle de l’entreprise il devient très compliqué de savoir quel est l’usage réel des logiciels. Et même entre collègues, il n’est pas simple de s’y retrouver.

Afin d’être efficace, les entreprises devront donnerplus de transparence sur les logiciels en usage, ceux interdits, mais aussi laisser une place à la remon-tée d’information depuis le terrain, et profiter ainside l’intelligence collective qui, tôt ou tard, pointera du doigt une solution applicative vraiment à-même d’aider l’entreprise à mieux fonctionner. Encadrer les usages, faciliter la découverte des meilleurs logiciels, et être bien conscient qu’avec l’IT Consumerization, l’utilisateur a une vraie force de proposition sur ces problématiques.

Si vous êtes dubitatif (et actuellement au sein de votre entreprise), faites cette petite expérience : ren-

dez-vous sur notre AppDirectory sur WeLoveSaaS.com, trouvez un

logiciel au hasard et créez-vous un compte. Stockez-y

des données de l’entre-prise. Voilà, vous avez contourné la DSI ou les politiques d’achat de logiciel de votre en-treprise. Et personne n’en sait rien.

Et si vous souhaitez sa-voir combien de logiciels

SaaS vous utilisez, faites cette petite expérience sur

WeLoveSaaS !

Gestion des identités

Un autre des enjeux pour les entreprises découle du point précédent : il réside dans la capacité à « gérer les identités ». Avec l’arrivée en masse des services « Cloud » (comprenant en grande partie des logiciels SaaS et quelques autres) et surtout le choix plus hé-téroclite des solutions (puisque non totalement cen-tralisé), il est devenu compliqué pour l’entreprise de bien maîtriser qui accède à quelle information dans l’entreprise et de gérer les couples login – mot de passe de chacun des services utilisés.

Avec évidemment un impact sur la sécurité du SI (sys-tème d’informations) global, puisque le nombre d’oc-casions de laisser fuiter des données (et le nombre d’endroits par lesquelles les intrusions peuvent avoir lieu) explose.

L’achat de logiciels en question

Il est intéressant ici de se mettre dans la peau des éditeurs de logiciels ou les « offreurs » de services IT. Éconduits parfois par des DSI soucieuses de contrô-ler le parc logiciel et de ne pas disperser leurs forces sur un trop grand nombre de solutions (et il faut bien le dire aussi épuisés par les longueurs des proces-sus de décision), les éditeurs ont bien compris que la décision pouvait aujourd’hui être faite par les utilisa-teurs eux-mêmes.

Ils ont donc packagé leurs offres pour permettre cela, profitantdufaitqu’iln’existaitplusvraimentdebar-rière technique pour que n’importe qui, dans une en-treprise devienne « acheteur » d’une solution. Cela a donné les essais gratuits, les versions gratuites pour un petit nombre d’utilisateurs, les faibles montants des abonnements (qui conviennent pour un passage en note de frais), et la communication sur la réacti-vité et la vitesse de mise en œuvre des projets en se passant d’une décision centralisée et des DSI…forcément de nature à satisfaire des directions métier parfois frustrées…

Évidemment, ces logiciels peuvent avoir un coût (lorsqu’ils sont payants ils sont en général payés « en note de frais »), et il serait normal que ce coût puisse être évalué plus finement qu’il ne l’est au-jourd’hui. Avec l’IT Consumerization, il y a donc un nouvel enjeu : parvenir à savoir qui utilise vraiment quoi, évidemment, mais aussi combien cela coûte réellement.Difficileautrementdepilotersastratégielogicielle et d’imputer correctement les coûts là où ils sont vraiment.

Cela pointe également du doigt la nécessaire évolu-tion des entreprises quant à leur façon d’acheter les

LES ENJEUX : POURQUOI L’IT CONSUMERIZATION MÉRITE QUEVOUS Y PRÊTIEZ ATTENTION…

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prestations « as a Service » dans leur ensemble, avec la plupart du temps un paiement par abonnement… et par carte bancaire. Les circuits d’achats internes, surtout lorsqu’il s’agit de « petits » montants (par exemple, 9$ par mois pour un logiciel « basique ») comme c’est souvent le cas, ne sont pas appropriés… ne laissant pas d’autre choix que de contourner les procédures en place !

Dispersion des données de l’entreprise

À moyen terme, les entreprises devront se pencher clairement sur un problème masqué un peu par tous les autres : celui de la dispersion des données, sensibles / critiques ou non, sur une multitude de services diffé-rents. Documents dans Dropbox ou Google Drive, données clients dans les CRM et autres outils de news-letters, comptes rendus de réunions, séances de créativité, conférences téléphoniques, discussions entre employés sur les réseaux sociaux d’entreprises, CV-thèques et rapports de recrutement dans les « SIRH » et autres « Applicant Tracking Systems »…

Au-delàd’unepolitiqueinterne-quisembledetoutemanièredifficileàmettreenplaceetàfairerespectertant l’ouverture sera irrépressible – ce sont bien des outils de contrôle, de « rapatriement » des données qu’il sera nécessaire d’avoir, pour récupérer cette « data » hétérogène dispersée aux quatre coins du Cloud.

Au-delà du simple fait de parvenir à récupérer ses données, se cache la « portabilité » des données. Il s’agit là de pouvoir traiter les données, les interfacer, et surtout pouvoir opérer des migrations d’un service à un autre. Tout comme la portabilité du numéro permet de passer d’un opérateur téléphonique à un autre, la portabilité des données permettra de passer d’un fournisseur de service à un autre, sans perte évidemment dans le processus. Et ainsi de pouvoir assurer, même avec l’IT Consumerization, une pérennité des données de l’entreprise.

Formation et support

Enfin,etparcequ’ilnefautsurtoutpasoublier lecritère«humain», l’ITConsumerizationvarebattre lescartes de la formation et de l’accompagnement du changement dans l’entreprise.Parce que, justement, le changement vient pour l’instant des utilisateurs eux-mêmes, et que le SaaS semble plussimpleaupremierabord,entreprisescommeéditeursonttendanceànepasaccorderuneplacesuffi-sante à l’évangélisation des publics. Il est rare, par exemple, de trouver des formations aux principaux logi-ciels SaaS, ou en interne, dans les sociétés, des guides de « bonnes pratiques ».

Chacun se retrouve alors un peu démuni, laissé à lui-même et devant se rabattre sur les FAQs des éditeurs ou les forums

d’utilisateurs. Peut-être, dans cette dynamique de « consu-merization », le « peer-to-peer support » où les employés s’entraident a de beaux jours devant lui…

LES ENJEUX : POURQUOI L’IT CONSUMERIZATION MÉRITE QUEVOUS Y PRÊTIEZ ATTENTION…

les entreprises devront se pencher sur la dispertion des données...

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LES AVANTAGES À EN TIRER :POURQUOI EMBRASSER L’IT CONSUMERIZATION…

Il y a de vrais enjeux technologiques, managériaux et organisationnels dans l’arrivée de l’IT Consumeriza-tion. Si l’on accepte de dire que le mouvement est là – et bien là ! – il n’en demeure pas moins qu’il est surtout source d’opportunités pour les entreprises, qui peuvent désormais opérer grâce à ces nouveaux outils de manièreplusefficaceetréactivequejamais.Voiciquelques-unsdecesavantages!

Une plus grande efficacité de l’entreprise

Il n’y a jamais eu de meilleurs outils informatiques à destination des entreprises qu’aujourd’hui. Les capa-cités de traitement de données, l’équipement des in-dividus et des entreprises, la puissance des réseaux, l’appétence de chacun pour utiliser des technologies autrefois réservées à un public d’initiés (la technolo-gie est en passe de vraiment devenir Grand Public, c’est tout le message de l’IT Consumerization !)… tout cela fait qu’une fois bien équipée, un entreprise peutvraimentêtreefficacecommejamais.

En ayant les bons outils, donc, l’entreprise peut prendre des décisions plus vite, rester au contact de ses clients, opérer de manière plus collaborative, mieux piloter son activité et suivre ses chiffres clés, automatiserdenombreuxprocessus…ettirerprofitde l’intelligence collective pour améliorer sans cesse le parc logiciel en usage en son sein.

Des coûts réduits, un investissement moindre, une plus grande flexibilité

Mouvement parallèle à l’augmentation du nombre d’offres et de leur qualité et pertinence, il semble désormais moins coûteux de bien s’équiper (au sens large).UneITplusefficacedonc,maisnenécessi-tant pas les lourds investissements d’antan, puisque l’IT se consomme désormais par abonnement. On décrit ce phénomène comme le passage des coûts de l’IT du Capex vers l’Opex. Cela traduit le fait que n’importe quelle société peut s’équiper sans avoir à « avancer » les budgets, mais en payant, mois après mois, et uniquement pour leur consommation réelle.

Avec les services Cloud, il est également possible – ce qui était tout de même beaucoup moins le cas au-paravant – d’avoir une facturation progressive, et de ne voir l’addition monter que lorsque l’usage devient plus important.

Enfin, cerise sur le gâteau, la durée (voir la notionmême) d’engagement a fondu. Il n’est pas rare de voir aujourd’hui des services que l’on peut activer pour un mois, et que l’on peut « débrancher » si l’on n’en a plus besoin ou s’ils ne conviennent pas.

Une fois de plus, on est là en pleine IT Consumeriza-tion, puisque cela permet aux collaborateurs, à leur échelle individuelle, de devenir clients sans passer par une décision « venue d’en haut »… et d’ailleurs ces phénomènes sont entretenus par de nombreux éditeurs qui « rentrent dans les entreprises » par la base des utilisateurs, s’imposant ensuite dans les usages et gagnant ainsi une première bataille com-merciale.

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Une évolution en parallèle des nouveaux modes de travail et d’organisation

Il est possible (et nécessaire) de repenser aujourd’hui les organisations. Avec l’IT Consumerization et ses nombreux effets décrits plus haut dans ce document, il est possible de vraiment accompagner les nouveaux modes de vie et de travail : trouver des talents là où ils sont, mieux coller au « rythme du business », s’inté-grer mieux avec clients et fournisseurs, avoir tout de suite un marché global, maîtriser et animer ses com-munautés…

Si l’on veut voir à plus long terme, l’IT consumerization va permettre ce dont rêvent en secret de nombreuses entreprises : l’entreprise sans lieu physique, ou alors repensé à l’extrême, comme “hub” de rencontre, d’inno-vation, de décision, avec une force de travail distribuée, qui ne perd plus de temps dans les transports, qui allège les infrastructures des villes, diminue les besoins en locaux - chers et de plus en plus excentrés sous la pression immobilière, ... Et avec une approche « open innovation » qui fera que chaque collaborateur peut être acteur du changement.

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Calabio œuvre à aider les entreprises à gérer plus simplement les problématiques liées au SaaS : création d’appstores internes, gestion des accès, recommandations de logiciels, interfaçage des SaaS entre eux...Calabio entend proposer aux entreprises (avec ou sans DSI), les outils pour mieux gérer l’arrivée de l’IT Consumerization.www.calabio.com – [email protected]

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