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D É V E L O P P E M E N T, R E C H E R C H E E T S U C C È S D U R E I N A R T I F I C I E L
COMPRENDRE L’HÉMODIALYSE
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L’hémodialyse – de ses débuts à nos jours
Les bases historiques de l’hémodialyse
L’hémodialyse
Les débuts de la dialyse
Le premier traitement par dialyse réussi
Le rein artificiel à tambour rotatif
Dialyse et ultrafiltration
Autres développements
L’abord vasculaire et la dialyse chronique
L’hémodialyse moderne
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Lorsque l’organisme humain présente des symptômes d’urémie (em-poisonnement par excès d’urée), c’est le signe d’une baisse voire d’une défaillance totale de la fonction des reins. L’ étymologie grecque de ce mot suggère que cette affection est connue depuis beaucoup plus long-temps que les moyens de soigner efficacement les personnes atteintes de ce trouble, qui peut être mortel.
Ce n’est que dans les années 1940 que des chercheurs ont établi des bases scientifiques solides qui permettront de procéder aux premières expérimentations thérapeutiques. Ce progrès est le fruit du travail acharné de médecins et de biologistes persévérants qui, avec leurs découvertes et leurs inventions, ont ouvert la voie à cette technique qui fera l’objet de nombreux perfectionnements au fil des décennies.
Cette brochure explique le développement de l’ hémo-dialyse et du rein artificiel (dialyseur) – des inventions qui contribuent à la vie et à la qualité de vie de millions de patients traités par hémo-dialyse dans le monde.
A U C O U R S D E L’ H É M O D I A -LY S E , L E P R O C E S S U S D ’ É P U -R A T I O N E S T C O N T R Ô L É PA R D E S M A C H I N E S D E D I A LY S E U LT R A M O D E R N E S .
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L’insuffisance rénale aigüe et chronique, qui, si elle n’est pas traitée, peut conduire
au décès du patient en quelques jours ou semaines, est une maladie aussi vieille
que l’humanité. Dans la Rome antique, puis au Moyen-Âge, on soignait l’urémie
avec des bains chauds, des cures de sudation, des saignées et des lavements. Les
méthodes actuelles de traitement de l’insuffisance rénale utilisent des processus
physiques tels que l’osmose et la diffusion qui se produisent universellement dans la
nature lors du transport de l’eau et des substances en solution.
La première description scientifique de ces phé-
nomènes naturels provient du célèbre chimiste
écossais Thomas Graham, considéré comme le « père
fondateur de la dialyse ». L’osmose et la dialyse ont
tout d’abord été des méthodes d’intérêt en chimie
pour la séparation de substances en solution ainsi
que l’élimination de l’eau dans les solutions à l’aide
de membranes semi-perméables (qui ne laissent
passer que certaines substances). Avec un grand
sens de l’anticipation, Graham avait indiqué dans ses
travaux que ces processus pourraient être appliqués
en médecine.
Le mot « hémodialyse » désigne aujourd’hui une
technique extracorporelle au cours de laquelle le
sang des malades rénaux est débarrassé des subs-
tances urémiques en dehors du corps. Le processus
d’épuration lui-même, qui repose sur l’utilisation
d’une membrane semi-perméable, est fondé sur
les grands travaux de recherche de Graham, Fick et
d’autres chercheurs.
Manuscrit de « Bakerian Lecture »de Thomas Graham, de la Royal Society of London (1854), sur le « pouvoir osmotique ».
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Lors de l’hémodialyse, le sang est épuré à l’extérieur du corps. Du sang prélevé dans
un vaisseau sanguin circule dans un filtre synthétique, le « dialyseur ». Dans le dialy-
seur, qui est aussi appelé « rein artificiel », le sang est épuré avant d’être redirigé vers
le corps. Le sang débarrassé de ses déchets est ensuite restitué au patient. Le proces-
sus est commandé par une machine de dialyse, qui a pour fonction, entre autres, de
pomper le sang, d’ajouter un anticoagulant et de réguler le processus d’épuration.
L’hémodialyse est généralement pratiquée au moins trois fois par semaine, à raison
d’environ trois à six heures par séance, généralement dans un centre d’hémodialyse.
Il peut aussi être envisagé de pratiquer l’hémodialyse à domicile, au lieu d’un centre
d’hémodialyse. Plusieurs types de dialyse à domicile existent et permettent au patient
d’intégrer le traitement dans son quotidien.
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Sang du patient
Sang vers le patient
Dialysat saturé
Dialysat frais
Anticoagulant
Dialyseur (filtre)
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La première description historique d’une telle technique date de 1913. Abel,
Rowntree et Turner ont réalisé une « dialyse » sur des animaux anesthésiés dont le
sang circulait dans des tubes membranaires semi-perméables en collodion, un ma-
tériau membranaire à base de cellulose. On ne saurait dire aujourd’hui si Abel et ses
collaborateurs cherchaient dès le départ à appliquer cette technique au traitement
de l’insuffisance rénale. Il ne fait cependant aucun doute que la dialyse telle qu’elle
est connue aujourd’hui, repose toujours sur les principaux éléments qui composaient
le dispositif de « vivi-diffusion » développé par Abel..
Pour faire circuler le sang à travers le «
dialyseur », il fallait inhiber la coagulation
sanguine, au moins temporairement.
Pour cela, Abel et ses collaborateurs ont
employé une substance appelée « hirudine
». Identifiée en 1880 dans la salive de
la sangsue, elle présente des propriétés
anticoagulantes.
Le premier traitement par dialyse chez
l’Homme a été entrepris par un médecin
allemand originaire de Gießen, Georg
Haas. Haas aurait dialysé le premier
patient insuffisant rénal à l’été de l’année
1924 à la clinique universitaire de Gießen, après des expérimentations préliminaires.
Dans les années suivantes et jusqu’en 1928, Haas a dialysé six autres patients,
dont aucun n’a toutefois survécu, probablement en raison de leur état de santé
très critique et de l’efficacité insuffisante de la dialyse. Le dialyseur de Haas, dont
la membrane était elle aussi en collodion, a été produit dans différents modèles et
différentes dimensions.
Dispositif de vivi-diffusion d’Abel et de ses collaborateurs, 1913
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Comme Abel, Haas utilisait de l’hirudine comme anticoa-
gulant lors de ses premières dialyses. Comme cette subs-
tance provenait d’une espèce très éloignée de l’Homme
et était insuffisamment purifiée, elle était fréquemment
à l’origine de complications graves dues à des réactions
allergiques. À l’occasion de sa septième et dernière
expérimentation, Haas a utilisé de l’héparine. L’héparine
est un anticoagulant universel naturellement présent chez
tous les mammifères. Malgré la purification insuffisante
de ces préparations, elles entraînaient des complications
moins graves que l’hirudine et, surtout, elles pouvaient
être produites en plus grandes quantités. Après le déve-
loppement de techniques de purification plus efficaces, en
1937, l’héparine est toujours utilisée aujourd’hui comme
anticoagulant.
Le Dr. Georg Haas, lors de la dialyse d’un patient à l’université de Gießen, en Allemagne
L’ H É PA R I N E est un anticoagu-lant universel qui est administré au cours de l’hé-modialyse pour ralentir la coagu-lation sanguine.
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À l’automne 1945, le Néerlan-
dais Willem Kolff a réussi à
accomplir ce qui avait tenu Haas
en échec. Kolff a utilisé un rein
artificiel à tambour rotatif pour
dialyser une patiente de 67 ans
qui avait été admise à l’hôpital
pour une insuffisance rénale
aiguë. Après une semaine de
traitement, la patiente a pu quit-
ter l’hôpital avec une fonction
rénale normale. Cette réussite a démontré la faisabilité du concept élaboré par Abel
et Haas et est devenue la première avancée majeure dans le traitement de patients
souffrant de maladie rénale.
Le succès de Kolff était dû notamment aux perfectionnements techniques de
l’équipement utilisé dans le traitement. Le rein artificiel « à tambour rotatif » de
Kolff utilisait des tubes membranaires en
cellophane - un nouveau matériau à base de
cellulose conçu initialement pour l’embal-
lage alimentaire. Pendant le traitement, ces
tubes remplis de sang étaient enroulés au-
tour du tambour en bois, qui tournait dans
une solution d’électrolytes appelée « dialysat
». Lorsque les tubes membranaires passaient
dans la solution, les toxines urémiques
passaient dans ce « liquide de lavage » selon
certaines lois physiques.
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Willem Kolff
Rein artificiel à tambour rotatif de Kolff (1943)
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Plusieurs exemplaires du rein artificiel à tambour rotatif
de Kolff ont traversé l’Atlantique pour rejoindre l’hôpi-
tal Peter Brent Brigham de Boston, où ils ont fait l’objet
d’importants perfectionnements techniques. Les machines
modifiées ont été baptisées « rein de Kolff-Brigham » et
ont été expédiées de Boston vers 22 hôpitaux dans le
monde, entre 1954 et 1962.
Le rein de Kolff-Brigham a passé l’épreuve du feu dans
les conditions extrêmes de la Guerre de Corée. Le recours
à la dialyse a permis d’augmenter le taux de survie moyen
des soldats qui souffraient d’insuffisance rénale post-trau-
matique et donc de gagner du temps pour d’autres
interventions médicales.
Dialyse aigüe pendant la Guerre de Corée (1952)
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Une des principales fonctions du rein naturel, en plus de l’élimi-
nation des toxines urémiques, est l’élimination de l’eau en excès
de l’organisme. En cas de défaillance du rein, le rein artificiel
(dialyseur) prend le relais et supplée cette fonction.
Le processus au cours duquel l’eau du plasma du patient est « exprimée » au travers
de la membrane du dialyseur par différence de pression, est appelé « ultrafiltration ».
En 1947, le Suédois Nils Alwall a publié des travaux scientifiques sur un dialyseur
modifié, qui permettait de façon plus perfectionnée de combiner les processus né-
cessaires de dialyse et d’ultrafiltration par rapport au rein artificiel de Kolff classique.
Les membranes de cellophane
(tubes en cellophane) utilisées
dans ce dialyseur pouvaient
être exposées à une pression
supérieure car elles étaient
placées entre deux grilles pro-
tectrices en métal. Toutes les
membranes se trouvaient dans
un cylindre hermétiquement
fermé, si bien que différents
rapports de pression pouvaient
être utilisés.
Nils Alwall en 1946, avec un premier modèle de machine de dialyse.
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Après que Kolff a démontré que des
patients urémiques pouvaient être traités
avec succès par des reins artificiels, de
nombreuses activités ont été initiées
dans le monde entier dans les années
suivantes, dans le but de développer
des dialyseurs plus perfectionnés et plus
efficaces. Les « dialyseurs à flux paral-
lèles » ont constitué un développement
majeur au cours de cette période : au lieu
de faire circuler le sang dans des tubes
membranaires, ces machines dirigeaient
le sang au travers de poches membra-
naires agencées sur plusieurs niveaux.
Ce développement a commencé avec le
dialyseur original de Skegg-Leonards en
1948, avant d’atteindre son apogée technique en 1960, avec le dialyseur de Kiil
présenté par le Norvégien Fredrik Kiil. Ces dialyseurs sont les prédécesseurs des
dialyseurs à plaques actuels.
Parallèlement au perfectionnement technique des dialyseurs, les bases scienti-
fiques sur le transport des substances au travers de membranes ont été élargies et
appliquées spécifiquement à la dialyse. Ces travaux ont conduit à une description
quantitative du processus de dialyse et ont permis le développement de dialyseurs
présentant des caractéristiques bien définies.
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Premier modèle du dialyseur de Kiil.
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Malgré les vastes avancées techniques, dans les premières années de la dialyse, il était
encore difficile d’obtenir l’accès à la quantité nécessaire de sang du patient pour le
traitement. Habituellement, pour assurer un accès vasculaire, une canule en verre était
placée chirurgicalement dans un vaisseau sanguin. Mais compte tenu de la complexité
de la chirurgie et sachant que la canule ne pouvait pas rester longtemps en place dans
le vaisseau, il était impossible de soigner et maintenir en vie les patients souffrant
d’insuffisance rénale chronique, qui nécessitaient une dialyse continue.
Une première avancée dans ce domaine est intervenue en 1960 aux États-Unis, avec
les travaux de Belding Scribner. L’abord vasculaire plus tard appelé « shunt de Scrib-
ner », assurait durant plusieurs mois un accès relativement simple aux vaisseaux san-
guins du patient, ouvrant ainsi pour la première fois la possibilité de traiter les patients
atteints d’insuffisance rénale chronique par la dialyse. Ce shunt se trouvait sur une
plaque qui était fixée par exemple au bras du patient. Deux canules en téflon étaient
placées chirurgicalement dans des vaisseaux sanguins adéquats
du patient. Les extrémités des deux canules étaient connectées
ensemble à l’extérieur du corps en court-circuit – d’où le nom de
« shunt ». Pour la dialyse, on ouvrait le shunt et on le branchait
au dialyseur. Au cours de travaux de perfectionnement, des
shunts optimisés, entièrement en matériaux souples, ont été mis
au point à partir de 1962.
Mais l’avancée la plus déterminante dans le domaine de l’accès
vasculaire s’est produite en 1966 avec Michael Brescia et James Cimino. Leurs tra-
vaux restent d’une importance majeure pour la dialyse aujourd’hui. Au cours d’une
intervention chirurgicale, ils ont joint une artère du bras avec une veine. Cette veine
n’étant pas habituellement exposée à la pression artérielle élevée, elle s’est fortement
dilatée. Des aiguilles pouvaient ensuite être placées plus facilement dans cette veine,
qui se trouvait sous la peau, ce qui permettait un accès répété. Cette technique a
réduit le risque d’infection et permis de prolonger un traitement par dialyse pendant
Une séance de dialyse durait
environ
12 hau début des années 1970
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plusieurs années. Aujourd’hui, la « fistule artérioveineuse » (AV) est toujours l’abord
vasculaire de prédilection pour les patients dialysés. Certaines fistules AV ont été réali-
sées il y a plus de 30 ans et sont toujours utilisées.
Ce développement a permis le traitement de longue durée des patients souffrant
d’insuffisance rénale chronique. Au printemps 1960, un shunt a été posé à l’Amé-
ricain Clyde Shields par Scribner, à Seattle : il a été le premier patient hémodialysé
chronique. Shields a survécu pendant onze ans à son insuffisance rénale chronique,
avant de décéder en 1971 des suites d’une maladie cardiaque.
À la suite de ce succès, le premier programme d’hémodialyse chronique au monde
a été mis en place à Seattle au cours des années suivantes. Durant ces années,
Scribner et son équipe se sont abstenus de faire breveter nombre de leurs inventions
et développements, car ils voulaient assurer la diffusion rapide de leurs techniques de
maintien en vie.
Avec le développement de meilleurs abords vasculaires, les malades rénaux chro-
niques pouvaient, pour la première fois, obtenir un traitement efficace. Néanmoins,
au début des années 1970, une séance de dialyse durait douze heures et était très
chère, en raison du coût élevé du matériel et des traitements. Tous les malades rénaux
n’avaient donc pas accès à ce traitement vital : aux États-Unis, par exemple, des co-
mités étaient chargés d’attribuer les rares places de traitement disponibles et donc de
prendre la difficile décision entre la vie et la mort.
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Clyde Shields (1921–1971) Belding H. Scribner (1921–2003)
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Après les premiers succès obtenus à Seattle, l’hémodialyse s’est établie dans le
monde entier comme traitement de prédilection pour les malades atteints d’insuffi-
sance rénale chronique et aiguë. Les matériaux des membranes, les dialyseurs et les
générateurs de dialyse ont été constamment perfectionnés et fabriqués industrielle-
ment en nombre croissant. Le développement du dialyseur à fibres creuses en 1964
a constitué une étape majeure. Le dialyseur à fibres creuses a remplacé les grands
tubes membranaires et les membranes plates des dialyseurs habituels par de nom-
breuses membranes creuses aussi fines que des capillaires. Cette technique a permis
de produire des dialyseurs offrant une grande surface pour assurer une efficacité
suffisante du traitement par dialyse. Le développement des techniques de fabrica-
tion industrielle nécessaires dans les années suivantes a permis la production d’un
grand nombre de dialyseurs à usage unique à prix raisonnables. Aujourd’hui, les
dialyseurs sont en polysulfone entièrement synthétique, une matière plastique qui
* Les parois des fibres creuses d’un dialyseur ont une épaisseur d’à peine 0,035 mm.
* Un dialyseur peut contenir jusqu’à 20 000 fibres creuses.
Dialyseurs de dernière génération – produits par Fresenius Medical Care
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présente de bonnes propriétés d’épuration et une bonne
tolérance pour les patients. Ils reposent aujourd’hui en-
core, sur ces mêmes techniques. Par ailleurs, des généra-
teurs de dialyse modernes surveillent les patients pour
identifier et traiter rapidement les situations critiques au
cours du traitement. Elles sont dotées de systèmes effi-
caces de monitoring et de gestion des données, et leur
convivialité n’a fait que s’améliorer ces dernières années.
Les générateurs de dialyse de toute dernière génération
utilisent de plus en plus des appareils à commande nu-
mérique, des technologies en ligne modernes ainsi que
des logiciels spéciaux.
Le recours toujours plus répandu à
l’hémodialyse dans la pratique cli-
nique a permis aux sciences médicales
de mieux comprendre les particulari-
tés des malades rénaux chroniques.
Les défis que pose actuellement le
traitement des patients atteints d’une maladie rénale,
contrairement à ceux présentés ici aux débuts de la
dialyse, ne découlent plus de l’absence de possibilités
thérapeutiques ou organisationnelles. Bien plus, ils sont
soulevés par le grand nombre de patients nécessitant
une dialyse, les complications résultant de longues an-
nées de traitement, et la complexité démographique et
médicale croissante de la population de patients, dont le
traitement aurait été inimaginable sans les travaux des
grands pionniers présentés ici.
de tous les patients dialysés sont traités par
hémodialyse.
Machine d’hémodialyse 6008 de Fresenius Medical Care
Jusqu’à
120 Ide sang circulent dans les tubulures au cours d’un trai-tement par dialyse.
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Fresenius Medical Care est un leader mondial en matière de produits et de services pour les personnes atteintes de maladies rénales, dont plusieurs millions bénéficient d’un traitement par dialyse. Dans notre réseau international de centres de dialyse, nous prenons en charge des centaines de milliers de patients dialysés. Fresenius Medical Care est aussi un leader dans le domaine des produits de dialyse, comme les appareils et filtres de dialyse. De plus, dans le domaine de la gestion des soins, l’entreprise élargit son portefeuille de services médicaux complémentaires pour la dialyse.Retrouvez de plus amples informations sur notre entreprise ainsi que sur l’histoire de la dialyse, sur notre site Internet :
www.freseniusmedicalcare.com
Le titre, le texte et les illustrations sont protégés par des droits d’auteur. Toute reproduction, même partielle, est interdite sans l’autorisation préalable de Fresenius Medical Care, Investor Relations & Corporate Communications.
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