composer un cd audio

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Nul n’ignore plus, aujourd’hui, dans le monde de l’informatique, le format audio MP3, mais pour le véritable ama- teur de musique, le CD audio conven- tionnel reste le support sonore préféré. Les données y figurent, exemptes de toute compression, échantillonnées à la fréquence de 44,1 kHz avec une résolution de 16 bits. Regrouper différents morceaux sur un CD, un enregistreur de disques audio- numériques tel que celui de Philips peut le faire, mais les possibilités de ce genre d’appareils sont fort limitées. Pour le traitement des fichiers ou le net- toyage des signaux, on devra de toutes façons passer par un ordinateur muni d’un graveur. La plupart de graveurs de CD pour PC sont vendus accompagnés de l’un des logiciels Easy CD Creator d’Adap- tec ou Win On CD de Cequadrat. En nous aidant de quelques copies d’écran caractéristiques de ces logi- ciels, nous allons maintenant voir à quoi être attentif lors de la gravure d’un CD audio. Copie de CD Le plus simple, c’est évidemment de réaliser une copie conforme, grandeur nature, d’un CD. Mais avant de passer à la transcription proprement dite, il faut vérifier le lec- teur de CD-ROM. Sur un disque audio- numérique, la correction d’erreur est nettement plus sommaire que sur un CD de données. Il s’ensuit qu’un lecteur moderne, capable de tourner à 32 ou 40 fois la vitesse de base, ne pourra lire un disque audio qu’à 4 ou 8 fois cette vitesse. La plupart des programmes de gravure disposent d’une fonction d’évaluation de la rapidité à laquelle il est en mesure de lire sans faute. Mal- gré tout, ce test n’est pas toujours fiable, suivant la méthode utilisée. Mieux vaut alors faire appel séparé- ment à un « ripper », littéralement un éventreur, comme on l’appelle dans le jargon du métier. Il s’agit d’un logiciel spécialiste, capable d’arracher au CD audio toutes les informations présentes. X-12 - 6/99 Elektor EXTRA ———————————————————— PC-PLUS Au prix actuel des graveurs et des CD-R, pourquoi ne pas se composer les disques audionumériques dont on a envie ? Pensons aux compilations de morceaux issus de plusieurs CD, mais aussi à la transcription des passages favoris de ses disques microsillons, auquel cas, des logiciels spécialisés nous offrent quantité de possibilités de les « dépoussiérer » et d’en améliorer la qualité de son. Examinons ensemble la marche à suivre et les détails techniques à connaître pour réus- sir du premier coup. composer un CD audio numériser ses vinyles et enregistrer sa propre compil

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Nul n’ignore plus, aujourd’hui, dans lemonde de l’informatique, le formataudio MP3, mais pour le véritable ama-teur de musique, le CD audio conven-tionnel reste le support sonore préféré.Les données y figurent, exemptes detoute compression, échantillonnées àla fréquence de 44,1 kHz avec une

résolution de 16 bits.Regrouper différents morceaux sur unCD, un enregistreur de disques audio-numériques tel que celui de Philipspeut le faire, mais les possibilités de cegenre d’appareils sont fort limitées. Pourle traitement des fichiers ou le net-toyage des signaux, on devra de

toutes façons passer par un ordinateurmuni d’un graveur.La plupart de graveurs de CD pour PCsont vendus accompagnés de l’undes logiciels Easy CD Creator d’Adap-tec ou Win On CD de Cequadrat. Ennous aidant de quelques copiesd’écran caractéristiques de ces logi-ciels, nous allons maintenant voir àquoi être attentif lors de la gravured’un CD audio.

Copie de CD

Le plus simple, c’est évidemment deréaliser une copie conforme, grandeurnature, d’un CD.Mais avant de passer à la transcriptionproprement dite, il faut vérifier le lec-teur de CD-ROM. Sur un disque audio-numérique, la correction d’erreur estnettement plus sommaire que sur unCD de données. Il s’ensuit qu’un lecteurmoderne, capable de tourner à 32 ou40 fois la vitesse de base, ne pourra lireun disque audio qu’à 4 ou 8 fois cettevitesse. La plupart des programmes degravure disposent d’une fonctiond’évaluation de la rapidité à laquelle ilest en mesure de lire sans faute. Mal-gré tout, ce test n’est pas toujoursfiable, suivant la méthode utilisée.Mieux vaut alors faire appel séparé-ment à un « ripper », littéralement unéventreur, comme on l’appelle dans lejargon du métier. Il s’agit d’un logicielspécialiste, capable d’arracher au CDaudio toutes les informations présentes.

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Au prix actuel des graveurs et des CD-R, pourquoi nepas se composer les disques audionumériques donton a envie ? Pensons aux compilations de morceauxissus de plusieurs CD, mais aussi à la transcription despassages favoris de ses disques microsillons, auquelcas, des logiciels spécialisés nous offrent quantité depossibilités de les « dépoussiérer » et d’en améliorerla qualité de son. Examinons ensemble la marche àsuivre et les détails techniques à connaître pour réus-sir du premier coup.

composer un CD audionumériser ses vinyles et enregistrer sa propre compil

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On peut citer par exemple DigitalAudio Copy (www.windac.de), EasyCD-DA Extractor (www.poikosoft.com/cdda/) et aussi Audiograbber(www.audiograbber.com-us.net).Sur Win On CD, on trouve en outre unecorrection de l’instabilité, le jitter (on ditaussi la gigue). Sur le matériel récent,la qualité de lecture est largement suf-fisante pour se passer de pareille cor-rection, mais sur les modèles plusanciens, elle peut se révéler bien utilepour atteindre un bon résultat.Une fois la vitesse adéquate détermi-née, on peut copier les morceauxsélectionnés. Lors d’une copie inté-grale, il est loisible de graver en mêmetemps que la lecture ou bien d’enre-gistrer sur le disque dur une imageintermédiaire, copie conforme du CD.Une image de ce genre est le plus sou-vent sauvegardée au format .WAV, puisrelue lors de la gravure et convertie auformat normal du disque audionumé-rique. N’oubliez pas que semblabledisque correspond à un fichier dequelque 700 Moctets, qui devra setrouver de la place sur votre disque dur.S’il s’agit de rassembler sur le mêmesupport une série d’oeuvres de prove-nances diverses, il convient de lescopier au préalable sur le disque dur,puis de les graver sur le CD-R dansl’ordre voulu.Voilà en quoi consiste la procédurenormale, mais il nous reste quelquesdétails à examiner.

Procéder par morceau ou par disqueHabituellement, le graveur insère unepause de deux secondes entre lesmorceaux, c’est la méthode « track atonce ». Une pratique qui n’est pas dugoût de tous les lecteurs, qui souvents’en trouvent gravement perturbés, dufait que le faisceau laser de gravure aété interrompu pendant ces deuxsecondes.Lors de la copie d’un disque complet,le logiciel de gravure opère souventpar concaténation, il place les mor-ceaux à la queue leu leu (disc atonce). Mais si vous avez vous-mêmecomposé le menu, veillez bien à choi-sir l’option disc at once, de manière àce que les passages musicaux seretrouvent séparés par des pauses sansinterruption du faisceau laser.

Préaccentuation (pre-emphasis)Vous n’en avez peut-être plus souve-nance, mais les disques audionumé-riques de première génération subis-saient parfois, réminiscence du micro-sillon, une préaccentuation, unecorrection de fréquence telle que lespectre au-dessus de 3 kHz s’en trouve

sur-amplifié de quelques décibels pourrehausser la dynamique de l’aigu. Aumoment de la reproduction, le lecteuren détecte la présence et commuteautomatiquement un filtre pour rétablir

la linéarité (de-emphasis). À l’heureactuelle, cette pratique est complète-ment abandonnée. S’il vous arrive decopier des pistes d’un ancien CD, àvous de vérifier si l’enregistrement a été

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Figure 1. Un « éventreur » comme Digital Audio Copy vous permet d’extraire et d’en-voyer sur disque dur une copie exacte de pistes d’un CD audio.

Figure 2. La plupart des logiciels de gravure sont équipés de deux fenêtres qui vouspermettent de déplacer sans peine les pistes ou les fichiers de celle d’exploration verscelle de composition du nouveau disque.

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effectué avec ou sans préaccentua-tion, parce que le logiciel de gravurene l’indique généralement pas. Pour lesavoir, il suffit d’introduire le disque dansun lecteur normal, qui d’habitudeaffiche la caractéristique. Certains pro-grammes de copie, comme DigitalAudio Copy, informent également si lebit de préaccentuation est activé surl’original. En revanche, peu de logicielsrecopient ce bit automatiquement. SurWin On CD, vous avez la possibilité dele sélectionner manuellement, uneoption bien utile, le cas échéant.

Protection anti-copieÀ l’aide de quelques bits d’interdictionde copie multiple, le fabricant s’assureque le disque n’autorisera qu’une seulecopie numérique. Il faut comprendrepar là que la copie ne pourra pas ser-vir de source pour une duplication sup-plémentaire. Il s’agit donc égalementd’une combinaison de bits que le logi-ciel de gravure ne doit évidemmentpas calquer sur la copie. Encore quecertains programmes laissent à l’utilisa-teur la latitude de modifier manuelle-ment cette séquence de protection. Sielle est supprimée, les copies pourrontdonc servir, à leur tour, de modèle pourdes copies numériques ultérieures.C’est la procédure à suivre pour pro-duire une série de disques compactsde ses propres oeuvres.

Enregistrement analogique

Lors du transfert de morceaux numéri-sés, on voit mal pourquoi on iraitencore en bricoler le contenu musi-cal. Il en va tout autrement s’il s’agitde sources analogiques, microsillonsou cassettes, pour lesquelles un toilet-tage peut se montrer bienvenu, voireindispensable. Qui n’a rêvé de pouvoirun jour écouter quelques passagesd’un vinyle rare enfin débarrassé desbruits de fond ? Aujourd’hui, la tech-nique numérique a les moyensd’exaucer ce voeu.De quoi faut-il disposer pour enregistrersoi-même un CD ?Pour commencer, un ordinateur équipéd’un graveur, naturellement. Dans98,953.11 % (net) des cas, il travaillerasous environnement Windows.Il nous faut ensuite une bonne cartesonore. Mais que veut dire bonne ? Lescartes sonores PCI modernes fournis-sent presque toutes une qualité sonoresatisfaisante, voire excellente, unedynamique élevée et très peu dedéformation. S’il est question de repi-quer des microsillons ou des cassettes,une carte sonore à 300 ou 600 F (par-don, 50 ou 100 euros) suffira ample-ment. Un lecteur de cassettes sebranche directement à l’entrée deligne de la carte sonore, ce n’est pasvrai pour une table de lecture, quiréclame un préamplificateur correcteur

pour cellule MD ou MC, selon le cas. Ilfournit d’habitude un signal de sortie auniveau de ligne et peut donc se bran-cher à l’entrée correspondante. L’en-trée microphonique de beaucoup decartes sonores n’est pas fameuse etsouvent monophonique. Au besoin,vous trouverez dans ce numéro-ci unpréamplificateur MD/MC d’excellentequalité, parfaitement adapté à ce typede fonction.Enfin, il vous faudra aussi un logicielcapable de lire les passages choisisdes disques ou cassettes, de les classersur le disque dur au format .WAV, de lesnettoyer si nécessaire et de « brûler »un CD audio.

La lecture de signaux audio analo-giquesEn principe, on peut enregistrer dessignaux analogiques au moyen duMagnétophone du répertoire Multimé-dia de Windows. Mais c’est un systèmepassablement primitif. Mieux vaut setourner vers un logiciel plus élaborécomme le célèbre Cool Edit (www.syn-trillium.com), Goldwave (www.gold-wave.com) ou Wavelab (www.stein-berg.net). Ils permettent de régler desparamètres comme la fréquenced’échantillonnage ou le niveau d’en-registrement avec plus de confort. Laplupart de ces programmes disposenten outre de VU-mètres, de quoi main-tenir le niveau dans la fourchette sou-

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Figure 3. Win On CD 3.6 s’occupe, entreautres, de la correction d’instabilité lorsde la lecture. À l’écriture, des para-mètres tels que le bit de préaccentua-tion se règlent séparément.

Figure 4. Une bonne carte sonore est plus que nécessaire à qui veut repiquer sesdisques noirs ou ses cassettes.

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haitée. Précisément, accordez l’atten-tion nécessaire à ce réglage, la sur-modulation est néfaste à la qualitésonore, mais un signal trop basapporte du bruit. C’est un peu commepour un enregistrement magnétique,mais la surcharge dans le domainenumérique est beaucoup plus enclineà casser les oreilles qu’en analogique.Il est nécessaire de penser au préa-lable à sélectionner la bonne entrée(celle de Ligne) à partir du mélangeuraudio de Windows, le Contrôle devolume, et de mettre à zéro ou rendremuettes toutes les autres. C’est surtoutl’entrée microphonique qui risque devous noyer dans le bruit. Un logicielcomme Cool Edit offre encore la pos-sibilité de supprimer le blanc d’intro-duction et de sortie du morceau demusique, par exemple, de manière àne conserver sur le fichier .WAV que lestrict nécessaire.Il convient aussi de s’assurer que lafréquence d’échantillonnage estréglée sur 44,1 kHz si le but est d’enfaire un CD jouable sur un lecteur ordi-naire. Les meilleurs logiciels de traite-ment des signaux permettent bien leré-échantillonnage (resampling), parexemple de convertir des échantillonsde 48 kHz vers 44,1 kHz, mais il est tou-jours préférable de s’éviter tout brico-lage superflu du signal, autant qued’inutiles corvées.

Un détour plus court, parfoisAu lieu de faire numériser le signal ana-logique par la carte sonore, vous pou-vez aussi bien vous octroyer le détourpar un DAT ou un enregistreur de Mini-Disc. C’est souvent plus aisé et lesconvertisseurs A/N de ces appareilssont d’excellente qualité. Après cetteprise intermédiaire, c’est donc unsignal numérique que l’on dirigera versle PC.La méthode réclame en fait davan-tage de matériel et de logiciel. Il fautd’abord une carte équipée d’uneentrée numérique S/PDIF pour que l’or-dinateur puisse ingérer cette variétéde baragouin. Une Sounblaster Live ouune Terratec EWS64 le permet, maisaussi une carte spéciale S/PDIF commela Digi32 de la firme allemande RME.En second lieu, il faut souvent que l’or-dinateur soit doté d’une unité deconversion. Un DAT normal échan-tillonne toujours à 48 kHz. À la lecture,il faut passer par un ré-échantillon-nage, tel que celui que procure CoolEdit, pour revenir à 44,1 kHz. Avec unenregistreur de MiniDisc, le problèmene se pose pas, parce qu’un conver-tisseur interne ramène toujours la fré-quence d’échantillonnage du signal à

44,1 kHz. L’inconvénient, ici, c’est quele signal aura subi une compression etune conversion dans l’enregistreurMiniDisc.

RetraitementDifférents logiciels se prêtent au traite-ment subséquent des fichiers WAV. C’estle cas de Sound Forge (www.sfoun-dry.com) et Steinberg Clean (www.steinberg.net) qui offrent quantité depossibilités. Mais en réalité des logicielsde gravure sur CD tels que Easy CDCreator de Luxe et Win On CD 3.6 dis-posent de modules de traitement, parexemple pour éliminer le souffle ou lescraquements.Même si les amateurs de son ont étéfort sceptiques, dans le passé, au sujetde ces tripatouillages, il faut avouerque les logiciels disponibles aujourd’huiont de quoi étonner. Avec eux, on estcapable de localiser très précisémentet de rejeter le souffle comme les para-sites au niveau numérique sans toucherau signal audio proprement dit. Préci-sément les maux dont souffrent lesvinyles, surtout les plus anciens.Reprenons ici l’exemple de Win On CD3.6. Il contient un éditeur audio avecégaliseur à cinq bandes, un élimina-teur de clic, un autre pour les impul-sions brèves et encore un autre pours’occuper de grésillements et autrescrépitements, outre le système de sup-pression de bruit à large bande. On ytrouve également une série de possibi-lités d’effets, comme l’augmentation de

la largeur stéréophonique, l’adaptationde la vitesse de lecture et un dosagede la réverbération.Sur Easy CD Creator de Luxe, de sem-blables possibilités sont disponiblesgrâce au programme d’accompa-gnement Spin Doctor.

La gravure

Après avoir sauvegardé et travaillé uncertain nombre de fichiers WAV, vouspouvez les rassembler sur un CD-R. Évi-tez les supports CD-RW, la plupart deslecteurs de CD audio sont parfaitementincapables de les lire.Sur de nombreux logiciels de gravure,il vous suffit de rassembler les diversfichiers WAV dans la fenêtre « d’explo-ration » pour les glisser dans l’ordre sou-haité vers la fenêtre CD-R. Question derester compatible avec les lecteursordinaires, mieux vaut ne pas y graverde sessions multiples, utilisez l’option« disc at once », comme signalé pré-cédemment, le produit se lira sans pro-blème sur n’importe quel appareil.Avec certains logiciels, on peut déter-miner la longueur de la pause inter-médiaire entre pistes, mais d’habitudeelle est fixée à deux secondes.Sur un CD d’édition personnelle, le lec-teur audio détecte les différents numé-ros de piste. Parfois, le logiciel vous per-met, avant gravure, de placer desindex sur le CD-R. C’est pratique enmusique classique, pour repérer lesmouvements. Les index peuvent aussi

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Figure 5. Un logiciel comme Cool Edit est parfaitement capable d’enregistrer desvinyles et offre en sus une kyrielle de possibilités de traitement, en ce compris le ré-échantillonnage.

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aisément marquer le début de frag-ments intéressants.

La touche finale

Vous l’aurez constaté, qui dispose desingrédients nécessaires, ordinateuréquipé d’une carte sonore et d’un gra-veur, table de lecture et préampliapproprié ou lecteur de cassettes etlogiciels voulus, aura tâche aisée deréussir la manoeuvre. Reste la finition.Une belle étiquette, une pochette ouune couverture attractive, par exemple.Il y a dans le commerce (HP et Trax-

data, entre autres) des ensemblesd’édition de ces accessoires.

(992025-I)

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Figure 6. Win On CD comporte diverses possibilités de traitement, depuis l’éliminationdes parasites jusqu’au dosage de la réverbération.

Base de données des CD

Si vous réalisez vos propres CD, dresser la liste précise de tous lesmorceaux enregistrés pour en faire un livret, par exemple, coûtepas mal d’efforts. Il y a heureusement, ici aussi, de précieux assis-tants disponibles. Tout surfeur Internet peut aller fouiller gratuite-ment dans la CDDB (CD Database) accessible à l’adressewww.cddb.com. Les titres des morceaux de quelques centaines demilliers de disques audionumériques y sont répertoriés et mis à jourquotidiennement. Chacun peut y ajouter ses propres informations.Rien ne vous empêche d’y rechercher manuellement les titres d’unCD en particulier et récupérer les informations pour les utiliser dansvotre propre machine, mais il y a aussi des logiciels dont vous pou-

vez faire usage automatiquement. Ils vous permettent par exemplede constituer votre base de données personnelle, pour les lecteursou les juke-box qui reconnaissent CDDB. À l’instant où le program-me a besoin des informations de piste, il établit la connexion ettélécharge les données requises.Il existe également des logiciels qui disposent d’une banque dedonnées audio avec les informations des morceaux. C’est le casde la nouvelle version de Win On CD 3.6 Power Edition, qui est aucourant des titres repris sur un grand nombre de CD connus. Leurnombre n’est pas indiqué, mais il sera vraisemblablement possibled’en effectuer prochainement la mise à jour via l’Internet. Notonspour conclure qu’il existe des sites fournissant les textes (Lyrics) decertaines chansons, de quoi faire son propre karaoké.

Les droits d’auteurLors de la fabrication de vos propres CDmusicaux, il est fortement conseillé deprendre en compte les droits d’auteur.Rien ne vous empêche de réaliser unecopie à usage privé des disques devotre collection personnelle, mais il estinterdit de faire pareils duplicata pourles distribuer à des personnes qui n’enpossèdent pas les originaux. A fortiori sivous êtes vous-même compositeur, vouscomprendrez sans peine que les artistesdoivent eux aussi gagner leur vie, on nepeut les déposséder de leurs droits parla pratique de copies illégitimes.