comportement : comprendre et répondre2017-06-14 4 stade meem Âge mental → de → 1. pas de...
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Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence : que faire ?
Sylvie Rey, inf. D.E.S.S (santé mentale), M. Sc., Ph. D (ét) 2017.06.01
Je vous remercie de ne pas diffuser ce document, de le garder pour
votre usage propre et d’en citer la référence au besoin.
Merci pour votre intérêt.
Sylvie Rey, inf. M. Sc., Ph. D. (ét)
Chargée de cours
Université Laval - Faculté des Sciences Infirmières
Pavillon Ferdinand-Vandry - Local 3408
1050, avenue de la Médecine
Québec (Québec)
G1V 0A6
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Plan de la présentation
1. Troubles neurocognitifs majeurs [TNCM]
2. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence [SCPD]
3. Démarche systématique de recherche des causes
4. Planification de stratégies gagnantes
5. Période d’échanges et de questions
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1. Trouble neurocognitif majeur TNCM
• Maladie, démence
• Trouble neurocognitif majeur (DSM V)
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1. Trouble neurocognitif majeur TNCM
• Plusieurs formes différentes : Alzheimer, vasculaire, frontotemporale (variantes comportementale ou langagières), corps de Lewy, mixte, …
• Médicaments ?
• Dégénérative : qui évolue (7 stades)
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Certitude Ducharme, F., Beaudet L., Ward, J., Legault A. (2012). Chaire Desjardins en soins infirmiers à la personne âgée et sa famille
• La maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie mentale. Elle est une maladie dégénérative du système nerveux (neurologique).
• Toutes les personnes ne seront pas affectées de la même façon.
• La maladie est incurable, mais différentes mesures (soins et traitements) peuvent être prises pour réduirel’aggravation des symptômes et des manifestations.
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1. GRANDES CARACTÉRISTIQUES DE QUATRE PRINCIPAUX TNCM (VOYER, 2017)
TNCM de type Alzheimer TNCM de type à corps de Léwy
Déficits cognitifs confirmés par un test
Trouble de la mémoire
Aphasie
Apraxie
Agnosie
Déficits des fonctions exécutives
Perturbation des AVQ et des rôles sociaux
Perturbations cognitives (fonctions frontales et sous-
corticales, capacités visuospatiales)
Fluctuation de l’attention et de l’état de conscience
Hallucinations visuelles récurrentes
Signes moteurs de type parkinsonien (tremblements,
rigidité, modification de la démarche)
Chutes à répétition
Sensibilité aux antipsychotiques
TNCM de type vasculaire TNCM de type frontotemporal
Pertes cognitives imprévisibles
Perturbations de la démarche
Incontinence urinaire
Labilité émotionnelle
Modification de la personnalité et de l’humeur
Signes focaux : faiblesse, rigidité (ces signes sont
généralement asymétriques), modification des réflexes,
dysphagie, asymétrie du visage
Troubles du comportement
Hyperoralité
Comportements stéréotypés, rigidité mentale, impulsivité
Perte du sens des convenances sociales et de la capacité à
interagir adéquatement avec l’entourage
Symptômes affectifs comme l’indifférence émotionnelle
Trouble du langage
Conservation de certaines capacités au début
1.1. Caractéristiques principalesforme Alzheimer
Mémoire
Désorientation
Impact fonctionnel : sur les AVQ/AVD
Stades de Reisberg
1. Pas de trouble
2. Troubles de la mémoire (déficit subjectif)
3. Confusion bénigne (déficits observés)
4. Confusion avancée (tâches complexes)
5. Démence bénigne (choix vêtements, hygiène)
6a. Besoin d’assistance pour s’habiller
6b. Besoins d’assistance pour : bain, douche
6c. Besoins d’assistance pour aller aux toilettes
6d. Incontinence urinaire
6e. Incontinence fécale
7a. 6 mots ou phrases intelligibles par jour
7b. 1 mot ou phrase par jour
7c. Incapacité de se déplacer sans aide
7d. Incapacité de se tenir assis
7e. Incapacité de sourire
7f. Incapacité de soutenir sa tête sans appui9
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Stade MEEM Âge mental
→P
lon
geon
rétrograd
e →
1. Pas de trouble 29-30 Adulte
2. Troubles de la mémoire (déficit subjectif) 28-29 Adulte
3. Confusion bénigne (déficits observés) 24-28 12+ ans
4. Confusion avancée (tâches complexes) 19-20 8 – 12 ans
5. Démence bénigne (Choix vêtements, hygiène) 15 5 à 7 ans
6a. Besoin d’assistance pour s’habiller 9 5 ans
6b. Besoins d’assistance pour : bain, douche 8 4 ans
6c. Besoins d’assistance pour aller aux toilettes 5 4 ans
6d. Incontinence urinaire 3 3 ans
6e. Incontinence fécale 1 2 à 3 ans
7a. 6 mots ou phrases intelligibles par jour 0 1,25 ans
7b. 1 mot ou phrase par jour 0 1 an
7c. Incapacité de se déplacer sans aide 0 1 an
7d. Incapacité de se tenir assis 0 0,8 à 0,5 an
7e. Incapacité de sourire 0 0,4 à 0,2 an
7f. Incapacité de soutenir sa tête sans appui 0 0,2 ans 10
Évolution des troubles : est-ce que la personne « retombe en enfance » ?
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
• Un peu comme s’il désapprenait certaines choses…
• Par contre : « le cœur ne fait pas d’Alzheimer » (Marie Gendron)
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1.2. Caractéristiques principalesforme corps de Lewy
Fluctuation de l’attention et de l’état de conscience
Hallucinations
Sensibilité aux neuroleptiques
Parkinsonisme :
- Tremblements
- Rigidité
- Visage figé
- Ralentissement psychomoteur
Chutes à répétition
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1.3. Caractéristiques principalesforme frontotemporale
Variante comportementale
Problèmes de comportement et des conduites sociales
Impulsivité
Pas d’autocritique et indifférence émotionnelle
Langage
Certaines fonctions sont conservées (capacités-habiletés)
Manque de motivation et d’initiative
Changements au niveau alimentaire (sucré, boulimie)
1.4. Caractéristiques principalesforme vasculaire
Cognition imprévisible
Marche
Incontinence urinaire
Labilité émotionnelle
Signes focaux :
- Faiblesse et rigidité
- Modifications des réflexes
- Dysphagie
- Asymétrie du visage
1. 5. Conséquences des TNCM
• Les 5 A
• Le traitement de l’information
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Conséquences : les 5 A
Les 5 A
Amnésie Trouble de la mémoire
Aphasie Trouble langage - COMMUNICATIONComprendre, lire, parler, écrire
Apraxie Difficulté : gestes et séquences de gestesDe façon volontaire et planifiée
Agnosie Difficulté reconnaître objets, couleurs, distances, visages, …
Autres fonctions associées
Altération des fonctions exécutives : concentration, abstraction, jugement, organisation
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2. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence SCPD
Les SCPD sont définis comme des « symptômes découlant d’une perturbation de la perception, du contenu de la pensée, de l’humeur ou du comportement, … » (Finkel et al, 1996)
Le terme SCPD remplace : comportement perturbateur, dérangeant, hostile, combatif, dément, irrationnel, …
97% aînés éprouvent des SCPD au cours de l’évolution de leur maladie (IPA, 2012).
2. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence SCPD
Clés de compréhension : sens du comportement
Expression d’un besoin compromis chez la personne
• douleur
• inconfort r/à approche inappropriée de la part du soignant
• ennui
• peur
• …
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2. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence SCPD
Symptômes comportementaux – 6 catégories (IPA, 2012)
1. Errance
2. Agitation/Agressivité
3. Résistance aux soins
4. Comportements sexuels inappropriés
5. Réaction de catastrophe
6. Syndrome crépusculaire
3. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence SCPD
Symptômes psychologiques – 6 catégories (IPA, 2012)
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Illusions
4. Dépression
5. Apathie
6. Anxiété
2. Symptômes comportementaux et psychologiques de la démence SCPD
→ Conséquences négatives des symptômes pour la personne et pour autrui (proches, autres résidents, soignants) : qualité de vie, bien-être, sentiment de sécurité, …
→ Urgence si dangerosité immédiate et détresse cliniquement significative
→ Répondre aux besoins de la personne
→ Adopter une approche appropriée
→ Faire du recadrage : changer sa vision de la situation
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2. Comprendre le comportement : pourquoi est-ce important?
→ Comprendre le sens du comportement, trouver les causes et agir dessus : ne pas vouloir contrôler le comportement mais agir sur les causes qui déclenchent un besoin compromis qui à son tour déclenche le symptôme comportemental
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Rechercher le sens
Le comportement a une fonction de langage : langage non verbal, langage vocal, langage corporel et gestuel…
• Que cherche-t-il/elle à me dire ?
• Mots et ton de la voix
• Posture, gestes, mimiques
• Que vient-il de se passer ?
• Quel est le contexte?
• Y a-t-il un lien avec son histoire de vie ?
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Démarche structuréeen situation de SCPD
Algase et al, 1996; Rey, 2015; Voyer, 2013
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Y a-t-il une urgence ?
• Danger imminent
• Détresse cliniquement significative
→ Mesures de contrôle
→ Médecin
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L’approche de base est-elle adaptée et appliquée ?
• Non
→ Modifier l’approche
• Oui
→ Est-ce que le recadrage est possible ?
• Oui
→ Modifier la vision des soignants
• Non
→ Évaluation clinique26
Causes : les besoins compromis d’Algase (1996)
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Facteurs prédisposants
Facteurs précipitants
Besoin compromis
-SCPD
Dimension
Fréquence
Durée
Facteurs neurologiques
Facteurs cognitifs
Condition de santé
Facteurs psychosociaux
Facteurs personnels
Environnement social
Environnement physique
Environnement organisationnel
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Exemples : les besoins compromis d’Algase (1996)
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Facteurs prédisposants
Facteurs précipitants
Besoin compromis
-SCPD
Dimension
Fréquence
Durée
Capacité de satisfaire ses besoins personnels
Capacité d’exprimer ses
besoins
Arthrose, insuffisance cardiaque,
thermorégulation, …
Personnalité, histoire de vie et
capacités d’adaptation
Froid, peur, sécurité, douleur, gêne,
estime de soi, …
Communication, ton émotionnel, confiance, …
Bruit, lumière, température,
ambiance, odeur, …
Matériel, procédures, temps, équipe dédiée, valeurs, attentes, …
Les causes du comportement
• Facteurs neurocognitifs : type de maladie, stade
• État de santé : problèmes cardiaques ? Pulmonaires ? Arthrose ? Dépression ?
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Les causes du comportement
Facteurs biopsychosociaux :
• historiques et culturels
• religion
• personnalité
• histoire de vie
• dynamique familiale
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Les causes du comportement
Facteurs personnels :
• soif, faim, …
• fatigue
• inconfort, douleur
• insécurité, anxiété
• ennui
• sentiment de perdre le contrôle et le pouvoir, …
• sentiment d’être inutile
• perçoit mal (vision, audition)
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Les causes du comportement
Environnement social :
• quantité des interactions : nombre de personnes qui parlent, durée des interactions
• qualité des interactions :
Langage infantilisant (couche, bavette, mon bébé), tutoiement, irrespect, confrontation, mise au défi, refus, ordres, …
Exclamations négatives : Non, ne faites pas ça voyons ! Mais qu’est-ce que vous avez fait là ?
Voulez-vous ?
Toilette ou bain (= se préparer pour la journée)
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Communiquer efficacement
Message (Mehrabian):
• 55 % langage corporel
• 38 % ton de la voix
• 7 % les mots que l’on dit
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93 %
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Proxi-intimité (Durif-Varembont, 2010, p. 131)
Soin = pénétrer dans la bulle protectrice = prudence et respect = responsabilité de l’approchant
Risque : 3F :
Fight : agressivité verbale ou physique
Flight : fuite réelle ou « mentale » (clivage)
Fright (freeze) : peur sidère sur place (être figé)
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StrokesSignes de reconnaissance
Calories psychologiques
• Analyse transactionnelle (Éric Berne)
• Mieux vaut recevoir des stimulations négatives que pas de stimulations du tout
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De Lassus (1991, p. 89) 36
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Communiquer efficacement : Trucs essentiels
• RALENTIR et laisser le temps de répondre
• SOURIRE
• Rechercher l’émotion vécue (validation)
• Rechercher le besoin compromis
• Faire diversion
• Éviter le « pourquoi »
• Dire quoi faire plutôt que dire de ne pas faire
• Rejoindre là où il/elle est et ne pas vouloir la ramener là où nous sommes !
• Moins de mots, plus de gestes37
Communiquer efficacement
• Contact visuel : même hauteur, de face
• Capter l’attention
• Une chose à la fois : consignes claires, courtes et précises
• Voix : volume et tonalité
• Langage corporel : distance, position du corps, gestes, mimiques
• Offrir le choix
• Faire participer, stimuler sans mettre en échec
• Complimenter, remercier
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Les causes du comportement
Environnement physique :
• Stimulation : trop ou pas assez ?
• Objets familiers ?
• Activités significatives
• Repères ?
• Odeurs, luminosité
• Sécurité – Risques de…
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Établir le lien et le dialogue : personnes clés et sujets d’intérêt
Le regard de l’aîné sur le monde
Chariot sensoriel – Fondation Primeroche (Suisse)
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Chambres Snoezelen
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Chariot multisensoriel
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INNOVATION. Les patients au cas complexe pourront bénéficier d'un service multisensoriel au CHUL grâce à une nouvelle approche qui prend la forme d'un chariot tout équipé pour détendre le patient. L’Appel, Prisca Benoit, 22 décembre 2015
Un chariot à la place d'un agent de sécurité au CHUL.Le Soleil, Ian Bussières, 22 décembre 2015
Les causes du comportementEnvironnement organisationnel (soins):
• Horaires adaptés à la réponse aux besoins de la clientèle• Disponibilité (équipe dédiée)• Souplesse, bienveillance, empathie, dignité• Continuité• Connaissance et respect des habitudes• Matériel et équipement• Encourager l’autonomie fonctionnelle• Modèle de soins : centré sur la tâche, sur la maladie, sur la personne, sur la
relation ?• Soutien conseil clinique, formation (discussion de cas), expertise• Satisfaction au travail, qualité de vie au travail, sentiment de fardeau, …• Procédures, attentes, directives, …• Éthique clinique : autonomie, bienfaisance, non malfaisance, justice/équité44
4. Planifier des stratégies gagnantes
Principes pour la gestion optimale des SCPD
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Les principes généraux de la gestion optimale des SCPD sont au nombre de neuf (Voyer et al., 2009):
1. Approche : les soignants doivent adopter une approche adaptée de l’aîné présentant des SCPD : approche de base, validation, diversion et toucher.
2. Évaluation des SCPD : une intervention devrait être choisie seulement à la suite d’une évaluation en profondeur du SCPD. Les interventions non pharmacologiques devraient toujours précéder les interventions pharmacologiques et être concomitantes à celles-ci.
3. Intervention sur la cause et non sur le comportement : les facteurs qui contribuent à l’apparition des SCPD devraient être les cibles des interventions plutôt que le SCPD lui-même.
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Principes généraux – suite
4. Interventions : le plan de soins doit avoir des cibles à différents niveaux (individuels, environnementaux et interactionnels).
5. Continuum : le plan de soins et de traitement (PST) est appliqué sur un continuum de 24 heures par jour et sept jours sur sept (24/7).
6. Médicaments : l’utilisation de médicaments psychotropes dans le contexte d’un SCPD est justifiée seulement si le SCPD est sévère ou représente un danger imminent pour la personne ou son entourage.
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Principes généraux – suite et fin
7. Intervention d’équipe : le plan de soins est appliqué par tous les soignants incluant les autres professionnels.
8. Évaluation de l’efficacité : il faut évaluer l’efficacité du plan de soins et de traitement après l’avoir appliquépendant au moins quatre semaines.
9. Interdisciplinarité : il faut éliminer une cause médicale et favoriser l’implication des autres professionnels.
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Profil de clientèle
Profil Iso-SMAF
→ cote sur le comportement et voir :
la description
l’historique (évolution)
les évaluations réalisées
les plans d’interventions (applicabilité !)
les effets des interventions
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Profil de clientèle
Diagnostic de TNCM : type frontotemporal : quelle variante ?
Variante comportementale : problèmes de comportement, impulsivité, comportements stéréotypés, perte du sens des conduites sociales, pas (peu) d’autocritique, indifférence émotionnelle, hyperoralité, manque de motivation, …
Variantes langagières (aphasies primaires progressives) : difficulté au niveau du langage (expression, sens des mots, …)
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Profil de clientèle (Vézina et Belzil, 2013)
Comportements d’agressivité = plusieurs causes dont : sévérité des
déficits TNCM, atteintes lobes temporal ou pariétal, altérations visuelles,
altérations au niveau de la communication, dépression, anxiété, troubles
du sommeil, douleur, traits de personnalité prémorbide, environnement, …
Soignants : communication, prestation des soins
Environnement physique : température, luminosité, couleur, bruits,
moment de la journée, présence d’autres personnes
(comportements/interactions), territoire, liberté et choix, …
Exemple d’intervention : renforcement différentiel des comportements =
analyse fonctionnelle, planification, implantation et évaluation
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Profil de clientèle
Mixité versus regroupement ?
PRISE DE POSITION no 4 COMITÉ UL-PTI-CHSLD:
7 types de regroupement de la clientèle
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1. Profil clinique des personnes vivant en CHSLD
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1. Problèmes de santé chroniques nécessitant un suivi, clientèle sans atteinte cognitive : MPOC, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale, diabète, maladie de Parkinson …
2. Troubles neurocognitifs majeurs : Alzheimer, corps de Lewy, vasculaire …
3. Problèmes gérontopsychatriques : trouble de la personnalité, schizophrénie, déficience intellectuelle …
4. Troubles du comportement sévères : agression (verbale, physique, sexuelle) et dommages
5. Besoins cliniques nécessitant un plateau technique : gavage, solutés, soins de plaies complexes, oxygénothérapie …
6. Fin de vie / phase terminale
7. Clientèle jeune/déficience physique : traumatisme cranio-cérébral, sclérose en plaques, para/quadriplégie …
Communauté de pratique de la FSI-Université Laval, Mars 2015
Références
Algase, D. L., Beck, C. H., Kolanowski, A., Whall, A., Berent, S., Richards, K., & Beattie, E. (1996). Need-driven dementia-compromised behavior: An alternative view of disruptive behavior. American Journal of Alzheimer's Disease and Other Dementias, 11(6), 10 - 19.
Bourque, M., & Voyer, P. (2013). La gestion des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence. In P. Voyer (Ed.), Soins infirmiers aux aînés en perte d'autonomie (2 ed.) (pp. 451-478). Saint-Laurent (QC): Éditions du Renouveau Pédagogique.
Communauté de pratique sur les soins à l'aîné en centre d'hébergement (2014). Le regroupement de la clientèle en centre d’hébergement (http://srv-cifss-web2.cifss.ulaval.ca/fsi/www.philippevoyer.fsi.ulaval.ca/communautepratique/wp-content/uploads/2014/07/PRISE_DE_POSITION_4.pdf)
de Klerk-Rubin, V. (2010). La méthode de Naomi Feil à l'usage des familles. La Validation, pour garder le lien avec un proche âgé désorienté. Rueil-Malmaison (F): Lamarre.
De Lassus, R. (1991). L'analyse transactionnelle. Une méthode révolutionnaire pour bien se connaître et mieux communiquer. . Paris (F): Marabout.
Delamarre, C. (2011). Alzheimer et communication non verbale. Paris: Dunod.
Durif-Varembont, J. P. (2010). La rencontre de l'autre dans la proxi-intimité. In P. Ancet (Ed.), Le corps vécu chez la personne âgée et la personne handicapée. Paris: Dunod. (pp. 123-138). Paris (F): Dunod.
Feil, N. (1994). The Validation Breakthrough. Simple Techniques for Communicating with People with "Alzheimer's-Type Dementia". Baltimore (MD): Health professions Press. International
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Références
International Psychogeriatric Association. (2012). The IPA Complete Guide to Behavioral and Psychological Symptoms of Dementia. Specialists Guide. Northfield (IL): International Psychogeriatric Association.
Khosravi, M. (2011). La communication lors de la maladie d'Alzheimer et des troubles apparentés. Guide pratique (3 ed.). Rueil-Malmaison (F): Doin.
Rey, S. (2014). Description du processus de prise en charge des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence par des infirmières. Mémoire de maîtrise en sciences infirmières. Québec (CA): Université Laval.
Rey, S. (2015). Gestion optimale des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence chez les aînés vivant en centre d'hébergement et de soins de longue durée. Guide de pratique pour les infirmières. CSSS de Portneuf. Saint-Marc-des-Carrières.
Voyer, P., Gagnon, C., & Germain, J. (2009). Gestion optimale des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence. Aide-mémoire à la prise de décision. Québec (QC): Regroupement des médecins oeuvrant en gériatrie dans la région 03 (RMG03).
Voyer, P. (2013). Soins infirmiers aux aînés en perte d'autonomie (2 ed.). Saint-Laurent (QC): Éditions du Renouveau Pédagogique.
Voyer, P. (2017). L'examen clinique de l'aîné. Guide d'évaluation et de surveillance clinique (2 ed.). Montréal (QC): Éditions du Renouveau Pédagogique - Pearson.
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MERCISylvie Rey, inf. D.E.S.S (santé mentale), M. Sc., Ph. D (ét)