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Communiquer sur la qualité et la sécurité des soins à l’aide de fiche minute
Di Pierdomenico L1,2, Bossio L1, Broekaert F1, Guillaume C1, Ninite S1, Bardiau F1,3
Dans le cadre de ses Programmes d’Amélioration Continue de la Qualité (PACQ), le CHU de Charleroi
est amené à communiquer régulièrement sur des thématiques traitant de la sécurité et de la qualité
des soins. Les objectifs de ces communications sont multiples : partage des informations sur les
ressources disponibles ou sur les étapes clés de processus de soins (nouveaux ou non) ou encore sur
les résultats des plans d’actions menés dans l’institution.
La gestion de l’information est un élément capital dans la stratégie de communication. Chacun d’entre
nous est noyé d’informations sur différents sujets et à l’aide de multiples canaux. Il faut avoir à l’esprit
que « le temps est compté » et que « trop d’infos tue l’info ». Sur base de ces éléments la direction du
CHU de Charleroi a décidé de communiquer sur la qualité et la sécurité des soins à l’aide de fiche
minute.
Le concept est peu voire pas du tout décrit dans la littérature. Les cinq caractéristiques d’une fiche
minute efficace sont selon nous :
1. Visuel attractif pour la dégager du lot d’autres affiches et communications « standards »
(choix d’un format A3 couleur, affiché dans un endroit stratégique de chaque unité de soins)
2. Rythme de diffusion régulé (fréquence d’une fiche minute par mois maximum)
3. Condensé de l’information pertinente pour une lecture rapide en quelques minutes
4. Clarté de l’information pour connaitre le minimum requis sur le sujet
5. Référence à des ressources disponibles permettant d’en savoir plus
Des fiches minutes sur plusieurs thématiques ont été réalisées à ce jour au CHU de Charleroi :
- Déclaration des évènements indésirables
- Analyse des évènements indésirables avec la méthode ALARM
- Prévention [d’escarres] adéquate au lit
- Hygiène des mains
- Patient partenaire *
- Identito-vigilance *
Elles ont pour public cible le personnel mais aussi les patients et leurs familles (*). Ces communications
favorisent l’adhésion et l’implication du personnel dans le processus d’amélioration continue de la
qualité et de la sécurité des soins.
D’autres fiches minutes sont en cours de réalisation. Elles aborderont les thématiques suivantes :
- La gestion des frigos à médicaments
- La déclaration et la documentation des plaies d’escarre
- La détection et la gestion de la violence
- Ma sécurité et celle de mes patients
1 CHU de Charleroi, ISPPC- Belgique 2 Université Libre de Bruxelles, ULB- Belgique 3 Université de Liège, ULg- Belgique
Les Évènements Indésirables (EI) déclarés ne résultent pas simplement de la faute d’une personne ou d’un ensemble de personnes, ils peuvent aussi être la conséquence d’un défaut du système. Ils n’ont (presque) jamais une seule cause et nécessitent une vision globale, systémique.
MIN
UTEFIC
HE
ANALYSE DES EVÈNEMENTS INDÉSIRABLES MÉTHODE ALARM
QUESAQUO ?
ERREURS LATENTES
CAUSES RACINES/ PROFONDES
ERREURS PATENTES
CAUSES IMMÉDIATES
DÉFENSES EN PROFONDEUR
AFFAIBLIES PAR LES ROUTINES
C’est une méthode d’analyse de risques a posteriori qui est directement inspirée du modèle de REASON
(tranche de gruyère).
Acteurs ?
Équipe ?Contexte institutionnel ?
Organisation ?Patient ?
Tâches ?Environnement ?
Pourquoi réaliser une analyse ?
Dépasser les simples causes immédiates
Obtenir une vision claire et précise
Identifier les facteurs latents, les facteurs organisationnels préexistants
Dégager et prioriser des actions d’amélioration
Prévenir la répétition
Quand utiliser ce type d’analyse ?
Il est recommandé d’analyser les EI aux conséquences graves voire modérées et/ou qui ont lieu fréquemment, ainsi que les plaintes. Votre ICS vous guidera dans l’analyse
Quelles sont les grandes étapes ?
1. Décrire les faits de façon chronologique
2. Identifier les facteurs patents & latents
3. Dégager des actions d’amélioration
4. Évaluer les actions mises en œuvre
Février 2017 - Di Pierdomenico L, Bossio L, François B, Guillaume C, Bardiau F Département Infirmier, CHU de Charleroi, Belgique – [email protected] de Santé Publique, Université Libre de Bruxelles, CR1 (CRESGISSci), Belgique
ARRÊTPAR UNE
BARRIÈRE
* Partie d'iIllustration tirée du site www.prevention-medicale.org/
MIN
UTEFIC
HE
DÉCLARATION DES ÉVÈNEMENTS INDÉSIRABLES
DÉFINITION : ÉVÈNEMENT INDÉSIRABLE
231CHUTES DEPUIS
JANVIER
867TROUBLES DU
COMPORTEMENT DEPUIS JANVIER
10ERREURS
MÉDICAMENTEUSES DEPUIS JANVIER
C’est un évènement qui a entrainé ou aurait pu entraîner un préjudice pour le patient
Pourquoi déclarer ?
Améliorer la sécurité de tous Obtenir une vision globale des vulnérabilités Sensibiliser le personnel à la culture
juste de l’erreur par le signalement des dysfonctionnements et des erreurs
Bilan (Février-Juin)
2014 2015 2016
Augmentation générale du nombre de déclaration
Déclaration davantage systématique (Via rapport psy 07/2015)
Encodage informatisé maîtrisé (Atelier pratique 02/2016) Sensibilisation plus importante à la nécessité de déclarer
Septembre 2016_ Bossio L, François B, Di Pierdomenico L, Guillaume C, Bardiau FDépartement Infirmier, CHU de Charleroi, Belgique – [email protected]
MP1 MP2 MP3 MP4 MP5 SICUP MA1 MA2 MA3 MCA3
42
19
34 2934 36 4145
92
5264
23 2532
2616
6455
67
87
68 71
20
43
63
42 4245
135
MIN
UTEFIC
HE
HYGIÈNE DES MAINS
VOTRE MOYENNE DU NOMBRE DE LITRES SHA/ 1000 JOURNÉES EN 2016
TOUS ENSEMBLE, ÉVITONS LES INFECTIONS !
MOMENTS DE L’HDM
ZÉROBIJOU
5
DES INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS SONT LIÉES À UNE TRANSMISSION MANUPORTÉE.
Avril 2017 Guillaume C, Bossio L, Di Pierdomenico L, François B, Bardiau FDépartement Infirmier, CHU de Charleroi, Belgique – [email protected]
OBJECTIF 20 LITRES
1.3l5l5l5l
75%Protection du Soigné
Protection du Soignant
30 SEC
3
5
41
2
AVANT LE CONTACT PATIENT
AVANT LE GESTE ASEPTIQUE
APRÈS LE CONTACT PATIENT
APRÈS LE RISQUE D’EXPOSITION À UN LIQUIDE BIOLOGIQUE
APRÈS LE CONTACT AVEC L’ENVIRONNEMENT DU PATIENT
MIN
UTEFIC
HE
PRÉVENTION ADÉQUATE AU LIT
MATELAS À AIR DE TYPE REPOSE©A positionner au-dessus du matelas ordinaireBien regonfler le sur-matelas chaque jour Poids Max. du patient : 139 kgDésinfection : Anios©
Création par le Groupe escarre : 4 avril 2016 avec la participation de K. Wiame inf. relais escarre et R. Cuvelier IC LV 15
GROUPE ESCARRESINTERSITES
MATELAS ALTERNANT2 types de drap « housse » pour nos matelas depuis 02/2016 (Servitex)
L’un spécifique pour les matelas alternating ; (liseret bleu) Dim : 85/2 x 226cm.
L’autre destiné au matelas classique (+ matelas à air) Dim : 93/32 x 216 cm
Ne pas border les draps de lit au niveau de la tuyauterie.
placer l’élastique juste au dessus des tuyaux afin d’éviter de les couder .
Laisser le drap et le couvre lit non bordés sur le matelas
Faites attention également au câble électrique du matelas ou du moteur, il ne doit pas être posé à même le sol.
risque de chute et de dégradation
Pour faciliter le passage de l’air dans les tuyaux, passer ceux-ci au travers du sommier.
COMMENT FAIRE POUR QUE LA PRESSION DU MATELAS SOIT CORRECTE?
NETTOYAGE : VOIR
FICHE SPÉCIFIQUE
MIN
UTEFIC
HE
PATIENT PARTENAIRE
En Belgique, bien que l’engouement pour le concept de patient-partenaire soit relativement récent, celui-ci s’inscrit au cœur d’une longue évolution de la relation soignants-soignés, dont il est aujourd’hui l’aboutissement logique.
Il ne s’agit plus uniquement de prescrire, ni même d’informer ou de tenir compte des besoins du patient. Il s’agit :
D’IMPLIQUER le patient dans son processus de soins,
DE L’ACCOMPAGNER dans le développement de ses propres compétences et connaissances.
Afin qu’il puisse prendre des DÉCISIONS ÉCLAIRÉES relatives à son traitement et à ses soins et ainsi augmenter progressivement sa capacité d’autodétermination pour l’atteinte de résultats de santé optimaux.
FONDÉE SUR LA RECONNAISSANCE DES SAVOIRS DES INTERVENANTS d’une part et DU PATIENT, lui seul sait comment il vit avec sa maladie, ET SES PROCHES AIDANTS d’autre part, cette relation consiste pour les partenaires à planifier, à coordonner les actions et à intervenir de façon CONCERTÉE, PERSONNALISÉE, INTÉGRÉE ET CONTINUE autour des besoins et du projet de vie du patient.
EXEMPLES D’APPLICATION :
Réorganisation des concertations pluridisciplinaires afin de laisser place aux patients (P5-HdJ thérapeutique)
Le patient est invité à participer à la concertation pluridisciplinaire- Soit pour permettre à l’équipe et au patient de définir le projet d’hospitalisation et
les moyens à mettre en œuvre pour le mener à bien- Soit pour réaliser ensemble le bilan de l’hospitalisation et l’avancement de ce projet
Réunion de salle Ce temps de paroles et d’échanges présent depuis plusieurs années dans de nombreuses unités, est également un exemple d’implication du patient dans son processus de soins.
En s’engageant dans l’indispensable virage PATIENT PARTENAIRE, le CHU de Charleroi propose d’évoluer vers une nouvelle vision où patients et professionnels redéfinissent le cœur de leur relation, pour faire face ensemble aux futurs défis.
Janvier 2017 Bossio L, François B, Di Pierdomenico L, Guillaume C, Bardiau FDépartement Infirmier, CHU de Charleroi, Belgique – [email protected]
Quel est votre rôle ?
Chez nous, vous êtes UNIQUE
Décliner votre identité : NOM, Prénom, date de naissance.
Garder votre bracelet en place jusqu’à la fin de votre séjour.
Signaler à un membre de l’équipe soignante :
• S’il vous occasionne des désagréments• S’il se détache• S’il devient illisible• S’il s’abîme
Si vous êtes parent(s), veillez à respecter ces mesures pourvos enfants.
Votre identité
Votre sécurité
NOTRE PRIORITÉ