11 mars 2013

Pour publication immédiate

Mettons un terme au bal des egos qui nuit autant au

Président de la République qu’au Parti Socialiste

Le premier rôle du Parti Socialiste est de soutenir l’action du Président de la République et du

gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Il lui revient également la tâche d’expliquer aux Françaises et aux Français la cohérence d’ensemble

des réformes en cours et à venir, pour redresser la France, alors que nous traversons une des plus

graves crises économique et sociale de notre histoire.

C’est ce à quoi s’est engagé Harlem Désir depuis qu’il dirige le Parti Socialiste. C’est une bataille

politique d’ampleur et noble. La première condition pour l’emporter c’est l’unité de la famille

socialiste derrière François Hollande.

Chacun d’entre nous ressent les inquiétudes de nos concitoyennes et concitoyens. Ils souffrent et

s’interrogent. Comment pourrait-il en être autrement à cette étape ?

Mais les Françaises et les Français ne comprendraient pas que face à la crise nous jouions de petites

phrases entre nous, qui plus est lorsqu’elles visent le Président lui-même. La gauche a trop souffert

et souffre encore de la compétition des egos, de l’exposition sans fard des états d’âmes personnels.

Nous avons besoin d’un collectif, divers mais soudé.

Jean-Christophe Cambadélis est un Député expérimenté et d’un talent que nous connaissons tous.

Mais dire que « le Président de la République parle trop », alors même que François Hollande a fait

de ce jour un moment de dialogue privilégié avec les Françaises et les Français est une faute

politique.

Chacun, avant de faire des leçons de morale ou de prononcer des phrases qui traduisent une

aigreur personnelle, qui nuisent autant au Parti Socialiste qu’au Président de la République, doit

s’interroger sur son propre bilan dans la bataille pour le redressement que nous menons.

Carlos Da Silva