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8e Table RondeMinistrielle

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Ministrielle

CommuniquIntitule Jeunesse, innovation et dveloppement des talents , la 8me table ronde ministrielle deLearning Africa fut accueillie par la Rpublique fdrale dmocratique dthiopie et co-organise par lUnion africaine.

Furent prsents la table ronde, des ministres, ministres adjoints et reprsentants des ministres de lducation fondamentale et de lenseignement suprieur ; des TIC ; des sciences, des technologies & et de linnovation ; de la jeunesse & et des sports ; du dveloppement de lconomie numrique et de lemploi ; et des finances venus du Burkina Faso, du Cameroun, dgypte, dthiopie, de Gambie, de Guine, du Kenya, du Libria, de Namibie, du Rwanda, dAfrique du Sud, du Sud-Soudan, dOuganda et du Zimbabwe.

Parmi les intervenants et observateurs, notons galement la prsence de reprsentants dentreprises de haut rang, dorganisations ddies au dveloppement et dinstitutions universitaires. LUnion africaine et le gouvernement thiopien furent par ailleurs particulirement bien reprsents. La Rpublique fdrale dAllemagne fut aussi lhonneur par lintermdiaire du reprsentant personnel pour lAfrique de la chancelire Angela Merkel, Gnter Nooke.

Sappuyant sur le thme gnral deLearning Africa, Enrichir lavenir , la table ronde ministrielle discuta du rle que peuvent tenir les technologies pour stimuler linnovation, dvelopper les talents et encourager le leadership. Cest une question vitale alors que lUnion africaine souhaite mettre en uvre sa Vision 2063 et faire de lAfrique un continent transform .

De nombreux participants la table ronde ont soulign quen dpit du fait que plusieurs conomies africaines ont dvoil dimpressionnants taux de croissance annuels et que les investissements irriguent diffrents secteurs, le soutien lducation et la formation des jeunes africains est plus que jamais vital si le continent souhaite tirer parti de lopportunit historique de mettre en place une croissance durable.

En 2050, 60 pourcent de la population africaine aura moins de 25 ans. Ce fait suggre que, sil y avait un investissement en faveur de la jeunesse, de linnovation et du dveloppement des talents, lAfrique pourrait dpasser ses concurrents. Le dveloppement des talents des jeunes en vue de leur permettre non seulement de trouver un emploi mais aussi de devenir des crateurs demplois est une question capitale pour les hommes politiques et les chefs dentreprise. Sans surprise, donc, ce fut le leitmotiv de la plupart des discussions de la table ronde.

Les dbats de la table ronde furent rpartis en quatre sessions. Chacune dentre elles mit laccent sur un thme particulier et vit se succder des prsentations entranant des discussions parmi les participants. lissue dune sance plnire douverture, les sessions se consacrrent aux perspectives du secteur priv et aux pratiques exemplaires avant de laisser la place une sance finale et la rdaction dun communiqu.

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Session 1 : sance plnire douverture

Au cours de la sance plnire douverture, prside par le Dr Tesfaye Teshome, directeur gnral de lAgence thiopienne pour la pertinence et la qualit dans lenseignement suprieur, les participants dcouvrirent certaines des questions cls ayant trait aux technologies pour lducation et la formation travers lAfrique, ainsi que des prsentations qui mirent principalement laccent sur la jeunesse africaine, la gestion des talents, la crativit et linnovation.

Observations :

Le thme de la table de la table ronde fut crucial et opportun

La table ronde fit remarquer quen 2050 prs de 60% de la population africaine aura moins de 25 ans

Si cette frange de la socit tait suffisamment qualifie, cela permettrait dacclrer le dveloppement africain

LAfrique connat une pousse de jeunesse et, avec cette dernire, un accroissement de la main duvre qui, en elle-mme, fournit des opportunits.

Le potentiel dividende gnr par cette main duvre ne se produira pas par lui-mme car il requiert des investissements cibls

Dautre part, le chmage des jeunes atteint un niveau record

Les stratgies ducatives chouent souvent rpondre aux besoins et attentes du march du travail

Les TIC devraient tre utilises pour favoriser lautonomie et les liberts des citoyens, plutt que pour les espionner et les contrler.

Recommandations :

1. Investir dans la jeunesse

Les jeunes constituent la partie crative de la socit, nous avons donc besoin de dvelopper leurs talents

Il y a des lacunes lies la mise en uvre des technologies et aux comptences. Sassurer que la jeunesse acquiert les comptences adquates peut aider combler ce foss

Les jeunes ont besoin de professions qui, travers le dveloppement des comptences, pourront leur permettre dtre prts lemploi tout en devenant de crateurs demplois

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2. Comment investir dans la jeunesse

Investir dans les sciences et les technologies de lducation, en particulier les EFTP, afin de permettre la jeunesse dacqurir des comptences et, par-dessus tout, de crer une stratgie continentale en faveur des EFTP pour relever les dfis actuels

Amliorer la qualit de lenseignement et de lapprentissage travers lutilisation des technologies

Intgrer lusage des technologies trs tt dans le systme ducatif avec pour but damliorer la qualit globale tous les niveaux

Crer des liens entre les institutions denseignement suprieur et les industries avant que les tudiants intgrent le march du travail afin de sassurer quils soient capables didentifier leurs talents et quils aient accs la formation adquate pour raliser ces talents.

Lutilisation judicieuse des TIC peut tre un bnfice direct de la collaboration entre le gouvernement et lindustrie

Encourager lentreprenariat, linnovation et la comptition parmi les jeunes et en particulier dans le dveloppement des applications

Soutenir et promouvoir les incubateurs dentreprises constituant un aspect important pour le dveloppement des talents des jeunes

Btir des partenariats intelligents et stratgiques entre les secteurs public et priv afin de soutenir la prosprit durable

Le rassemblement prit fin avec un certain nombre de questions sur la manire dont nous pouvons atteindre ces objectifs et ce sur quoi les hommes politiques et dcideurs doivent se concentrer. Parmi les ides avances, notons les suivantes : la mise en avant dune approche sectorielle, la cration dun environnement numrique centr sur lutilisateur, le renforcement des rseaux et dialogues transparents la fois numriques et non numriques, la diminution de la peur relative la transparence et la rgulation du march des TIC tout en laissant place linnovation et lentreprenariat.

Lors de la pause-caf suivant la premire sance, les participants visitrent la zone dexposition deLearning Africa et rencontrrent des exposants qui leur firent dcouvrir une varit de nouvelles solutions ainsi que des exemples de pratiques exemplaires.

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Session 2 : les perspectives du secteur priv

Prside par le Dr Maggy Beukes-Amiss, directrice du Centre pour leLearning et le multimdia interactif (Universit de Namibie), la session invita les participants penser le rle de secteur priv africain comme un moteur de la croissance, un crateur demplois, un pourvoyeur de formations et un dveloppeur dinnovations et de nouvelles solutions.

La discussion porta essentiellement sur la manire dont la contribution du secteur priv lducation et la formation pourrait tre largie et sur le rle de ce mme secteur priv dans llaboration de politiques soutenant linnovation et le dveloppement des talents. La discussion fut galement centre sur des suggestions pratiques pour rpondre aux disparits entre la formation thorique et les comptences actuelles attendues par les employeurs.

Observations :

Il y a une relation de confrontation entre gouvernement et industrie

Nous devrions rduire le nombre de comits et de commissions accouchant de rsultats quantifiables limits. Nous devons agir et cesser de ressasser nos ides

Nous devons faire appel aux comptences et investissements le plus tt possible. Dans le cas contraire, nous courrons notre perte

Comment voulons-nous penser le secteur priv ? Comme une source dactivit non salarie ou comme une source de croissance ?

Les institutions du secteur priv devraient faciliter les opportunits de stages pour les diplms universitaires

Nous devons davantage miser sur la qualit plutt sur la quantit, tout en reconnaissant le rle des rseaux internationaux de recherche dans linvestissement en faveur des infrastructures et des installations

Nous devons nous demander Comment les bassins de chmeurs instruits mergent-ils ?

Recommandations :

Promouvoir des discussions et cooprations intersectorielles : des plateformes telles que celle de la table ronde ministrielle fournissent une opportunit daborder la question de la relation conflictuelle (bien que le conflit puisse tre salvateur, en fonction de lapproche que lon a de ce dernier)

Mettre laccent sur les actions et les rsultats et tout particulirement en exploitant la manire dont ces commissions et comits sont utiliss, car ces derniers sont toutefois ncessaires pour valider les rsultats et projets

Nous devons tre prudents dans la fao