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LOT 1 TERRASSEMENT VRD Construction des ateliers Tuffery– ZAE Saint Julien du Gourg à Florac

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Communauté de communes Florac Sud-Lozère

CONSTRUCTION DES ATELIERS TUFFERY

ZAE SAINT JULIEN DU GOURG

48400 FLORAC

Maître d’ouvrage : COMMUNAUTE DE COMMUNES FLORAC SUD-LOZERE 22 rue Justin Gruat 48400 Florac

Architecte VANEL -ARCHITECTURE 13, QUARTIER DE LA CROISETTE - 48400 FLORAC Tél. 04.66.65.32.26 Bureau d'Etudes Agence de MENDE 125, Avenue du 11 Novembre - 48000 MENDE Tél. 04.66.49.28.59 Fax. 04.66.49.28.61

LOT N° 1 : TERRASSEMENT VRD

C.C.T.P. PRO

20 juin 2016


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LOT TERRASSEMENT -VOIRIE RESEAUX DIVERS

1. DISPOSITIONS GENERALES

1.1. DOCUMENTS D'APPEL D'OFFRES Le dossier de consultation est constitué de documents techniques (C.C.T.P., plans, cadre de bordereau, calendrier des travaux) et de documents administratifs définis dans le C.C.A.P. Par le fait de soumissionner, l'entrepreneur est réputé avoir pris connaissance de l'ensemble des documents du marché et des autres lots. Le présent lot est traité à prix global forfaitaire. Celui-ci doit être déterminé conformément aux plans du dossier de consultations et aux indications du présent document. L'entrepreneur doit prendre connaissance du contenu des pièces relatives aux travaux des autres lots. L'entrepreneur ne pourra, de ce fait, prétendre ignorer les prestations et obligations des autres corps d'état dont les travaux seront exécutés en liaison avec les siens. Dans le courant du délai d'étude de son offre, il doit signaler par écrit toute omission, tout manque de concordance ou toute erreur qui peuvent se glisser dans l'établissement des documents de consultation, faute de quoi, il est réputé avoir accepté les clauses du dossier. Par le fait, de soumissionner, chaque Entrepreneur contracte l'obligation d'exécuter l'intégralité des travaux de sa profession nécessaires pour le complet et parfait achèvement de la construction projetée, conformément aux Règles de l'Art, quand bien même il ne serait fait mention explicitement de certains d'entre eux dans les C.C.T.P. Dans le cas où les stipulations du C.C.T.P. ne correspondent pas à celles des autres documents du dossier d'Appel d'Offres ou à celles des plans, notamment en ce qui concerne les dimensions, l'entrepreneur se doit d'envisager la solution la plus onéreuse. Il ne peut donc réclamer aucun supplément en s'appuyant sur le fait que la désignation mentionnée dans le C.C.T.P. d'une part, et dans les autres documents d'autre part, peut présenter d'inexact, d'incomplet ou de contradictoire.

1.2. NOTE LIMINAIRE L'entrepreneur est réputé : - avoir procédé à une visite détaillée du terrain et avoir pris parfaite connaissance de toutes les conditions physiques et de toutes les sujétions relatives aux lieux des travaux, aux accès et aux abords, à la topographie et à la nature des terrains, - avoir apprécié l'exécution des travaux ainsi que l'organisation et le fonctionnement du chantier de terrassements généraux en fonction de la période d'exécution des travaux fixée par le planning, - avoir pris connaissance de tous les réseaux existants sur le site et aux abords immédiats,


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- avoir examiné toutes les indications des documents du dossier de consultation; notamment celles données par la campagne de reconnaissance des sols, les plans (géomètre, architecte, bureau d’études…), les dessins et le présent C.C.T.P. y compris les annexes, s'être assuré qu'elles sont suffisantes et concordantes et avoir pris tous renseignements utiles notamment en ce qui concerne la liste et la nature des divers autres travaux exécutés simultanément. Rencontre de canalisations d'eau, de gaz ou d'électricité Quand l'ouverture d'une fouille fait apparaître des fuites, mêmes légères, sur les conduites, l'entrepreneur prévient d'urgence les services intéressés. En cas de rencontre d'un conducteur électrique dans la fouille, l'entrepreneur prend toutes précautions pour qu'il n'y soit apporté aucun trouble, l'usage du feu ou d'une forte chaleur à proximité étant notamment interdit. Il avise en même temps le service compétent afin que des mesures soient prises en vue de la continuation du travail avec sécurité.

1.3. ETENDUE DES TRAVAUX

1.3.1. TRAVAUX PREVUS Les travaux prévus au présent lot comprennent : - Les installations de chantier et branchements provisoires (eau, électricité, assainissement, etc.) pour les besoins de l'entrepreneur, - L'ensemble des essais et contrôles prescrits. - L'aménagement et le maintien en état de service par tout temps des aires de circulations et des pistes d'accès nécessaires à la desserte du chantier. - Le nettoyage préalable du terrain et l'enlèvement aux décharges de l'entrepreneur de tous les matériaux, détritus et obstacles déjà présents sur site afin d’avoir un e aire de chantier dégagée et propre. - L'exécution des talus et leur protection et stabilisation. - L'exécution de fossés pour le drainage et la réalisation des systèmes d'évacuation provisoires des eaux de ruissellement et leur maintien en état de marche tant dans les zones d'emprunt que dans celles de remblaiement. - L'évacuation permanente des eaux de ruissellement ou d'infiltration au besoin par pompage. - Le nettoyage permanent et la réparation des dégâts causés aux ouvrages de voirie, de réseaux divers et d'aménagement général exécutés. - La réalisation en phase préliminaire d'une voie et aire de chantier provisoire en matériaux sains. - La signalisation routière horizontale comprenant le marquage. - La fourniture et la mise en place de panneaux de signalisation routière, conformes aux normes et de dimensions égales à 700 mm. - les terrassements et remblais. - La fourniture et pose des réseaux extérieurs. - la réalisation des revêtements de sol extérieurs. - la végétalisation et l’aménagement des abords. - La signalisation et le marquage au sol.


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1.3.2. TRAVAUX EXCLUS Les travaux énumérés ci-après sont prévus à d'autres lots : - travaux de gros œuvre.

1.4. IMPLANTATION ET ALIGNEMENTS Il appartient à l'entrepreneur, qui est responsable du maintien en place des bornes ou des piquets qui auraient pu être placés au préalable, de vérifier et constater la matérialisation des limites exactes du terrain. Le cas échéant, en cas de disparition ou de déplacement de ces repères, il sera exigé leur rétablissement aux frais de l'entrepreneur. L'implantation des axes de voies et le dimensionnement des ouvrages se font conformément aux dispositions des plans généraux V.R.D. en faisant obligatoirement appel au Géomètre Expert dplg de l'opération [ou un Géomètre Expert DPLG qui doit être agréé par le Maître d'Ouvrage]. Aucune modification ne peut être apportée sans l'accord du Maître d'Œuvre. Il est fourni une épure d'implantation à l'approbation du Maître d'Œuvre. L'entrepreneur procède ensuite s'il y a lieu aux opérations de piquetage spécial du tracé des canalisations, câbles ou ouvrages souterrains existant à proximité de ses propres travaux après s'être renseigné sur leur nature et leur tracé auprès des concessionnaires ou des permissionnaires. Il est tenu ensuite de procéder aux piquetages complémentaires. Cette implantation est soumise à l'acceptation du Maître d'Œuvre. Les frais d'implantation et de piquetage sont à la charge de l'entrepreneur qui doit maintenir en permanence sur le chantier le personnel et le matériel topographique nécessaire pour la vérification du nivellement de l'implantation.

1.5. OBLIGATIONS DE L'ENTREPRENEUR Se reporter au C.C.A.P. et C.C.T.P. "Généralités". Avant commencement des travaux, les contacts nécessaires et indispensables doivent être pris par l'entrepreneur avec les Administrations, Services Publics (circulation, autorisations, arrêtés, modalités d'exécution...). Les travaux doivent être exécutés en conformité avec ces règlements particuliers. Sauf impossibilité, les voies de circulation doivent être maintenues en état de viabilité. Au besoin, un système de signalisation (manuel, lumineux) ainsi que des "voies de service" doivent être mis en place et maintenus en état de fonctionnement permanent. D'une façon générale, la signalisation sur le chantier doit être faite en conformité avec les règlements en vigueur. Les matériels utilisés sur le chantier doivent être insonorisés (décret 69.380 du 18.04.69). NETTOYAGE DES VOIES PUBLIQUES, EN PERMANENCE DURANT LES TRAVAUX DU LOT, PAR TOUS MOYENS SATISFAISANT LES EXIGENCES DE LA MAÎTRISE D’OUVRAGE.


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1.6. ACCES ET CIRCULATIONS Voir le C.C.A.P. L'entrepreneur prend connaissance auprès des autorités locales compétentes des contraintes pouvant frapper les voies de desserte publiques ou privées susceptibles d'être empruntées (limitations de tonnage, restrictions de circulation, etc..). Il se conforme aux directives administratives qu'il est tenu de solliciter.

1.7. METHODOLOGIE DE TRAVAIL Voir le C.C.A.P.

1.8. PROPRETE Voir le C.C.A.P. Le chantier doit être constamment tenu en état de propreté. Les véhicules sont nettoyés avant la sortie du chantier pour ne pas souiller les voiries publiques empruntées par ces véhicules. L'entrepreneur prend toutes dispositions pour qu'aucun dommage ne soit causé aux conduites et ouvrages éventuels de toutes sortes rencontrés au cours de l'exécution des travaux. L'entrepreneur a la charge des réparations des dégâts causés par lui aux ouvrages de voirie, de réseaux divers et d'aménagement général exécutés. Sont aussi à sa charge, les nettoyages permanents des voies empruntées et salies par la circulation de ses véhicules à l'intérieur comme à l'extérieur de l'opération. Pour autant que l'auteur des dégâts n'ait pu être identifié, cette charge est répartie entre tous les Entrepreneurs au prorata de leur marché par rapport à l'ensemble de ceux en cours d'exécution au cours de la période où les dégâts ont été causés.

1.9. PRESIGNALISATION DE CHANTIER Avant l'exécution des travaux, il est mis en place une signalisation provisoire de chantier comprenant : - des panneaux de chantier indiquant la nature des travaux, les recommandations portées sur le PGC, faire les demandes d’arrêté de voirie… - des panneaux routiers signalant les travaux, répondant aux exigences des Services de l'Equipement et aux arrêtés ministériels des 22.10.63 - 24.11.67 et instructions interministérielles 68.103 du 30.10.68.

1.10. RAPPORTS AVEC LES ADMINISTRATIONS Avant tout commencement d'exécution, l'entrepreneur doit se mettre en rapport avec : - le Service de l'Etablissement Public d'Aménagement, - les Services Techniques de la Ville, - les Services Techniques de la Direction Départementale du Territoire,


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- les Services des Eaux, - les Administrations et Services exploitant des lignes et des canalisations aériennes ou souterraines existantes sur ou à proximité du terrain. Il doit adresser en temps utiles des déclarations d'intervention de travaux aux différents services. Il doit demander les autorisations de coupure éventuellement nécessaires et se conformer aux instructions des services intéressés.

1.11. CONTROLE QUALITE Le "Contrôle-Qualité" recouvre l'ensemble des dispositions que l'entrepreneur prévoit de mettre en œuvre dans le cadre de son marché pour garantir, contrôler et prouver la qualité de ses prestations. Le contrôle interne est effectué par une cellule de l'entreprise présente en permanence sur le chantier sous contrôle du Laboratoire des Services de l'Etat et conformément aux termes de la loi du 4 janvier 1978. Dans le cadre de cet autocontrôle et conformément à l'accord FNB - COPREC, l'entrepreneur doit préciser : - les moyens en personnel et en matériel mis en place sur le chantier en fonction de la nature et de la difficulté des travaux, - le responsable de l'entreprise chargé des vérifications techniques, sa qualification et son pouvoir, - la circulation des documents techniques, les procédures de mise à jour sur chantier et de retrait des documents périmés, - le programme des vérifications techniques qu'il propose d'effectuer. Ce programme doit porter sur chaque élément d'ouvrage et s'exercer sur les points suivants : - réception des travaux en amont, - réception des matériaux, - réception des composants et éléments d'équipements, - stockage et manutention, - mise en œuvre, - réception de l'ouvrage et incidence éventuelle. Les vérifications techniques doivent être étayées par : - les bons de livraison, - les documents d'identification des fournitures, - les fiches de vérification de l'exécution de l'ouvrage, - les procès-verbaux d'essais. Le contrôle externe est effectué par soit : - des organismes externes choisis par le Maître d'Œuvre (géomètre, laboratoire...), - des organismes externes proposés par l'Entreprise (Essais de béton...), - le service central qualité de l'Entreprise extérieur en chantier. Les résultats de ces essais doivent faire l'objet des procès-verbaux adressés quotidiennement au Maître d'œuvre. Les études d’exécution dues par l’entreprise seront remises pour validation avant la fin de la période de préparation (détails sur planning et acte d’engagement)


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1.11.1. PRESTATIONS La liste minimale et non exhaustive des prestations et ouvrages généraux ou particuliers, devant faire l'objet de la part de l'entrepreneur d'un contrôle renforcé avec répartition du contrôle interne et du contrôle externe, tous deux à la charge de l'entrepreneur, est donné dans le tableau ci-après :

DÉSIGNATION CONTROLE INTERNE

(pourcentage des quantités à contrôler)

CONTROLE EXTERNE (pourcentage des

quantités à contrôler) Terrassement Réception fond de fouille 100 % 10 % Assainissement de la fouille 100 % 10 % Installation et reprise 100 % 10 % Maintenance des installations de pompage 100 %

journalier 10 %

mensuel Canalisations enterrées Nature des conduites 100 % 10 % Pose • - calage 100 % 10 % • - pente 100 % 10 % • - protection 100 % 10 % • - épreuves 100 % 10 %

1.11.2. LISTE MINIMALE DES INFORMATIONS TECHNIQUES L'entrepreneur doit vérifier que les matériaux qui lui sont livrés répondent aux normes, D.T.U. et avis techniques en vigueur : - par examen des bons de livraison des fournisseurs, - par des opérations de contrôle au lieu de réception des fournitures, - par analyse des procès-verbaux. L'entreprise vérifie que les conditions de stockage et de mise en œuvre des matériaux sont conformes aux D.T.U., règles en vigueur.


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2. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

2.1. NORMES - REGLEMENTS - DTU En complément du C.C.T.P. "Généralités", sont considérés comme applicables au marché, tous les règlements officiels, normes et D.T.U. en vigueur le jour précédent la date de l'acte d'engagement et notamment les textes rappelés ci-après: Cette liste n’est pas limitative, l’entreprise doit appliquer toutes les normes en vigueur applicables aux travaux prévus dans les documents du marché.

Fascicules interministériels applicables aux marchés publics de travaux de Génie Civil

- fascicule n° 02 : Terrassements Généraux. - fascicule n° 03 : Fourniture de liants hydrauliques. - fascicule n° 23 : Granulats routiers. - fascicule n° 24 : Fourniture de liants hydrocarbonés employés à la construction à l'entretien des chaussées. - fascicule n° 25 : Exécution des corps de chaussée, - fascicule n° 26 : Exécution des enduits superficiels, - fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés, - fascicule n° 28 : Chaussées en béton de ciment, - fascicule n° 29 : Construction et entretien des voies, places et espaces publics pavés et dallés en béton ou en roche naturelle.

- fascicule n° 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en béton.

- fascicule n° 32 : Construction de trottoirs. - fascicule 32.1 : Construction métallique - Charpente en acier

- fascicule 37.1 : Menuiseries métalliques

- fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des mortiers, - fascicule n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil, Fascicules interministériels applicables aux marchés publics de travaux de bâtiment - DTU 12 : Terrassement pour le bâtiment. - DTU 64 : Assainissement non collectif - DTU n° 32. E - Normes NFP 01.012 et NFP 01.013.

Normes AFNOR et U.T.E. La totalité des normes AFNOR dont relèvent les ouvrages confiés au présent lot sont applicables.


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2.2. PRESCRIPTIONS - RECOMMANDATIONS Les prescriptions ou recommandations complémentaires faisant l'objet des documents suivants, doivent être respectées : Recommandation pour les terrassements routiers - SETRA - LCPC - Etablissement des projets et conduite des travaux de terrassements - Janvier 1976. - Utilisation des sols en remblai et en couche de forme - Janvier 1976. - Compactage des remblais et des couches de forme - Janvier 1976. - Contrôle de l'exécution des remblais et des couches de forme - Octobre 1981. Directives du SETRA - LCPC - Directive pour la réalisation des assises de chaussée en grave - ciment. - Complément à la directive pour la réalisation des assises de chaussées en grave - ciment. - Directive pour la réalisation des assises de chaussées en sables traités aux liants hydrauliques. - Directive pour la réalisation des assises de chaussées en graves traitées aux liants hydrauliques. - Directive pour la réalisation des assises de chaussées en graves - bitume et sables - bitume. - Directive pour la réalisation des enduits superficiels. - Directive pour la réalisation des couches de surface de chaussée en béton bitumineux. Recommandations du SETRA - LCPC - Recommandation pour le traitement en place des sols finis à la chaux - SETRA - LCPC - Août 1972. - Recommandation pour les terrassements routiers - 4 fascicules. - Recommandation pour le traitement en place des sols fins à la chaux. - Recommandation pour la réalisation des assises de chaussées en graves non traitées. - Recommandation pour la réalisation des assises de chaussée en graves - émulsion. Divers - Cahier des Charges de l'office des asphaltes. - Guide technique des matériaux d'aménagement sur chaussée en traversées d'agglomération du SETRA - CETUR. - Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livres I et II. - Panneaux de signalisation des routes et autoroutes - fascicule n° 1017 de la direction des journaux officiels.


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2.3. DEFINITION - NATURE - QUALITE DES MATERIAUX

2.3.1. PROVENANCE DES MATERIAUX La provenance des matériaux destinés à l'exécution des ouvrages doit être soumise à l'agrément du Maître d'œuvre. A cet effet et avant démarrage des travaux, des échantillons des différents matériaux sont soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre accompagnés de procès-verbaux d'essais permettant de vérifier que les caractéristiques des matériaux sont conformes à celles exigées. En tout état de cause, les matériaux doivent être exempts de tous détritus, terre végétale, matières organiques, végétaux ou argile.

2.3.2. MATERIAUX D'APPORT Pour remblais Les matériaux utilisés en remblais ne doivent comporter aucun élément dont une des dimensions dépasse 100 mm (plates-formes) ou 50 mm (voiries). Ils ne doivent pas contenir de pierres ou tufs gélifs ni de débris végétaux, humus et terre végétale, argile et blocs. Ils doivent être exempts de sulfates. La limite de liquidité doit être inférieure à 35. L'indice de plasticité doit être inférieur à 10. L'équivalent de sable (E.S.) doit être supérieur à 20.

2.4. MATERIELS

2.4.1. CANALISATIONS 2.4.1.1. Tuyaux en polychlorure de vinyle non plastifié pour assainissement

Les tuyaux sont en PVC série assainissement de classe de rigidité CR 8 (module de rigidité supérieur à 8 kN/m2). Ils sont conformes à la norme NF P 16.352 et titulaires de la marque de qualité NF. Les tuyaux sont du type à assemblage par emmanchement avec joints en élastomère.

2.4.2. OUVRAGES ANNEXES 2.4.2.1. Regards visitables

Ils sont conformes à la description du paragraphe 5.5 du fascicule 70 et correspondent aux dessins types. Les regards de visite comprennent : - Un radier d'une épaisseur minimum de 0.20 mètre. - Une cunette de hauteur au moins égale au rayon de la canalisation pour les EP et au diamètre de la canalisation pour les EU, constituée en partie inférieure soit par un demi tuyau,


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soit par du béton affectant la forme d'un demi tuyau raccordé exactement aux tuyaux adjacents. Les cunettes sont raccordées aux piédroits avec une pente de dix pour cent (10 %). Pour les grands ouvrages de collecte : - Une cheminée verticale de section intérieure minimum circulaire diamètre 1.00 mètre ou carrée 1.00 x 1.00 mètre (ou diamètre 0.80 mètre ou section carrée 0.80 x 0.80 mètre pour les regards occasionnellement visitables) dont les parois ont une épaisseur minimum de 0.12 mètre. - Une hotte tronconique permettant de raccorder la cheminée à la dalle supérieure, la section en tête étant réduite à 0.70 m. - Une dalle supérieure en béton armé comportant une feuillure destinée à supporter le dispositif de recouvrement. - Un dispositif de recouvrement comportant un tampon circulaire d'obturation de 0.60 mètre de diamètre. - Des échelons de descente fixés à la paroi, en fer rond galvanisé de 25 mm de diamètre à 0.30 mètre d'intervalle en hauteur. En cas d'ancrage sur place des échelons, il est fait emploi d'un mortier à base de résine. - Une crosse de sortie amovible en partie haute. Si la partie inférieure est coulée en place, elle doit avoir une hauteur minimum de 1.00 mètre par rapport au fil d'eau et est exécutée en béton CLK-CEM III/C 32.5 dosé 350 kg/m3. Dans le cas de coulage de deux regards accolés, la fondation du regard supérieur doit être réalisée en béton maigre (150 kg/m3) fondé au niveau du regard inférieur.

2.4.2.2. Regards non visitables et boîtes de branchement Les ouvrages ont une section intérieure circulaire de diamètre 0.40 mètre minimum ou carrée de 0.40 x 0.40 mètre minimum jusqu'à 1.50 mètre de profondeur et respectivement 0.60 mètre et 0.60 x 0.60 mètre minimum au delà. Le radier comporte une cunette d'une hauteur égale au diamètre de la canalisation raccordée aux piédroits avec une pente de dix pour cent (10 %). L'épaisseur du radier et des parois est au minimum de 0.12 mètre. Nota : Les ouvrages borgnes sont interdits (article 4.3.2. du fascicule 70).

2.4.2.3. Regards de chute Ils sont conformes aux plans types et réalisés selon les spécifications de l'article "regards visitables" du présent C.C.T.P.

2.4.2.4. Avaloirs à grille Les ouvrages comprennent un radier d'une épaisseur minimale de 0,20 mètre, une cheminée de regard verticale de section allant de 0,40x0,40 à 0,60 x 0,60 mètre avec décantation de 0,30 mètre par rapport au fil d'eau.


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2.4.3. DISPOSITIFS DE FERMETURE DES OUVRAGES ANNEXES – GRILLES Les cadres, tampons et grilles sont en fonte ductile. Le modèle des grilles et plaques de recouvrement doit être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre. Les grilles sont accompagnées d'un cadre fonte. Les cadres et tampons sur regards visitables ou occasionnellement visitables sont circulaires et doivent permettre une ouverture de diamètre utile d'au moins 600 mm. Ils sont titulaires de la marque de qualité NF voirie. Pour les réseaux séparatifs, sur les réseaux d'eaux usées, ils présentent une étanchéité aux pénétrations d'eau de ruissellement. Les cadres et tampons sur boîtes de branchement sont en fonte ductile à fermeture hydraulique. Les dispositifs de fermeture résistent à une charge de : - 400 kN sur regards. - 400 kN pour les grilles des bouches d'égout ou de caniveaux sous chaussée. - 250 kN pour les grilles de bouches d'égout sous chaussée, au niveau du caniveau, jusqu'à 0.5 m au delà du trottoir. - 125 kN pour boîtes de branchement sous trottoir ou espaces verts.

2.4.4. GRILLAGES AVERTISSEURS Ils seront de couleur normalisés et agréés par les concessionnaires correspondants.

2.4.5. CHAMBRES DE TIRAGES Elles seront conformes à la norme NFP 90050.

2.5. ESSAIS ET CONTROLES

2.5.1. CONTROLE DU MATERIEL AVANT MISE EN ŒUVRE Le matériel fourni doit subir pendant le cycle normal de fabrication et à la livraison, les diverses épreuves prescrites par les normes. Ces contrôles, vérifications et essais sont effectués aux frais du constructeur. Les tolérances des contrôles, vérifications et essais sont celles fixées par les normes. Indépendamment des conditions d'épreuves des matériels constitutifs et des essais de réception en usine auxquels sont soumises les fournitures, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de faire opérer en usine, toutes vérifications de mise en œuvre des matériels et des procédés de fabrication et de déléguer un agent réceptionnaire lors de la réception en usine.

2.5.1.1. Essais de réception En fin de travaux, les essais suivants sont exécutés qui conditionnent la réception de l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage :


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- niveaux (quadrillage minimum = 20 x 20 mètres), - implantation, - mesure de tassement (essais à la plaque - quadrillage minimum 5 x 5 mètres). L'acceptation ou le refus sont liés au respect des tolérances.

2.5.1.2. Performances pour remblais Les remblais mis en place doivent présenter les caractéristiques suivantes par rapport aux objectifs définis par les essais précités : Contrôle par pénétromètre: résistances dynamiques sont supérieures à 0.5 MPa. Contrôle suivant standard L.C.P.C:

DESIGNATION DES ESSAIS L.C.P.C. N° DE PREFERENCE

Essais Proctor S1

Mesure de la teneur en eau S4

Mesure de la compacité S5

Si la densité Proctor n'a pas de signification, notamment avec les remblais trop riches en éléments pierreux, on a recours à un autre type de contrôle comme l'essai de chargement à la plaque, ou le contrôle visuel de déformation sous le passage des charges lourdes. On peut, de manière générale, être en droit d'attendre, quelque soit l'emplacement des essais, les résultats suivants : - Densité sèche : 95 % de l'OPM. - Essais à la plaque L.C.P.C. : EV2/EV1 < 2 et EV2 > 50 MPa - Essais à la Dynaplaque : Coefficient de restitution R > 50 % - Module de Westergaard : ks = 50 MPa/m minimum - Essai Lacroix ou Benkelman : F < 2 mm

2.5.2. ESSAIS ET VERIFICATIONS DES CANALISATIONS D'ASSAINISSEMENT Les essais sont exécutés conformément aux prescriptions du fascicule n° 71 en présence éventuellement d'un représentant du distributeur. Les conditions d'essais sont éventuellement aménagées pour tenir compte des qualités spécifiques du polyéthylène. L'eau est fournie par l'entrepreneur. Cette vérification consiste : - d'une part à éprouver la canalisation avec un manomètre enregistreur à la pression de 12 bars durant 30 minutes (baisse tolérée 0.2 bars) - (attachement d'épreuve de canalisation à établir). - d'autre part, à procéder à une vérification de fonctionnement et bon équipement de chaque appareil et de ses accessoires équipant la conduite et à la conformité du plan de récolement au 1/200ème portant en clair la qualité et le type des matériaux employés, plan dont la fourniture par l'entrepreneur est obligatoire. L'entrepreneur fournit le personnel et le matériel nécessaires aux épreuves. Il met en œuvre ce matériel et en particulier, les dispositifs d'obturation et l'eau nécessaire.


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2.5.2.1. Essais sur matériaux avant mise œuvre

Les essais à l'écrasement ou à l'étanchéité ne sont pas imposés sur chantier pour les éléments provenant d'usines agréées et portant l'estampille de qualification AFNOR. Les matériaux non courants ou nouveaux doivent être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre après avoir subi les essais suivants : - résistance à l'écrasement, - étanchéité, - résistance à l'agression des effluents (nature, température...).

2.5.2.2. Essais des ouvrages et résultats à obtenir Ils consistent à exécuter les essais et obtenir les résultats donnés ci-après : Epreuves d'étanchéité Elles sont exécutées après remblai total des fouilles. Ces épreuves sont faites par tronçon de réseau, sur la totalité des éléments, après accord entre le Maître d'Œuvre et l'entrepreneur. Chaque tronçon est obturé à ses extrémités aval et amont et les ouvrages remplis d'eau ; la hauteur de charge étant limitée à 4,00 mètres de colonne d'eau mesurée à partir du radier de l'extrémité amont du tronçon à éprouver et ne pouvant en aucun cas dépasser 10.00 mètres de colonne d'eau à l'extrémité aval du tronçon. Les délais d'imprégnation à observer sont ceux définis par l'article 6.1.3.2.1. du fascicule n° 70 et la durée d'essai est de 30 minutes après ce délai. Les volumes d'eau d'appoint nécessaires pour rétablir le niveau initial doivent respecter les valeurs imposées dans le fascicule n° 70. Les essais peuvent exceptionnellement être effectués à la fumée après accord du Maître d'Œuvre sur le processus d'essais que l'entrepreneur doit proposer. Epreuves d'écoulement Le bon écoulement est vérifié visuellement, après épreuves à l'eau, au moment de la vidange des ouvrages essayés. Toute défectuosité constatée au cours de l'une de ces deux épreuves doit être réparée et une nouvelle épreuve entreprise.

2.5.2.3. Examens visuels et télévisuels La continuité, la régularité du fil d'eau, la déviation angulaire ainsi que l'absence d'obstacle sont examinées de façon à déceler toutes anomalies. Dans le cas de canalisations visitables, cet examen est réalisé visuellement. Dans le cas contraire, cet examen est réalisé par un opérateur qualifié par inspection télévisée, aux frais du présent Entrepreneur, avec remise d'un rapport photographique d'investigation et d'une cassette vidéo.


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2.5.3. TOLERANCES Les tolérances admises par l'exécution et la mise en œuvre des matériaux sont : - Profil de la forme : ± 3 cm de la cote théorique et absence de contre-pente. - Profil des talus : + 7 cm du profil théorique. - Planéité des plates-formes : + 5 cm sous une règle de 2 mètres. - Planéité des plates-formes traitées aux liants hydrauliques : + 2 cm sous une règle de 3 mètres. - Epaisseur des couches par rapport à celles prévues : ± 5 cm. - Epaisseur de traitement : + 3 cm. - Fond de forme :

. réglage : + ou -3 cm par rapport au niveau projet,

. dénivellation sous un règle droite de 3 mètres inférieure à 3 cm,

. pente transversale comprise dans la fourchette suivante : pente projet < pente transversale < pente projet + 1%, . pente longitudinale comprise dans la fourchette suivante : pente projet < pente longitudinale < pente projet + 0.5%.

- Couches d'assises: . réglage : + ou - 2 cm par rapport au niveau projet, . dénivellation sous une règle de 3 mètres inférieure à 1 cm, . pente transversale comprise dans la fourchette suivante : pente projet < pente transversale < pente projet + 1%.

- Couches de roulement en enrobés : . épaisseur après compactage comprise dans la fourchette suivante :épaisseur projet < épaisseur réelle < épaisseur projet + 1 cm, . réglage : + ou - 2 cm par rapport au niveau projet en partie courante, + ou - 1 cm dans les zones à raccordement à niveau imposé, . dénivellation sous une règle de 3 mètres inférieure à 0.5 cm.

- Bordures et caniveaux : . réglage en niveau et en plan : +1 cm par rapport aux cotes projet.

2.6. MODE DE REALISATION DU PIQUETAGE Les implantations et nivellement des piquets et bornes doivent être reportés sur un plan. Les opérations d'implantation et de piquetage avec leur rattachement en plan et en altitude, à partir des lignes de base existantes sont faites par un géomètre agréé. Il est demandé de poser deux piquets portant le niveaux fini ±0,00 du bâtiment. Les ouvrages souterrains existants (câbles, canalisations,...) doivent être repérés au moyen de piquets distincts du piquetage général. L'entrepreneur réunit dès le début du chantier tous renseignements sur les niveaux des différents ouvrages et canalisations et signale au Maître d'Œuvre les anomalies qu'il pourrait constater. Aucune mesure ne doit être prise à l'échelle métrique sur les plans généraux ou les profils en long ou en travers.


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A cet effet, il demande au Géomètre de l'Opération les points de repère nécessaires à l'implantation de ses ouvrages et procède au piquetage des ouvrages souterrains ou enterrés. Le piquetage est exécuté à partir de ces repères fixes ou des bordures de trottoirs aux frais et sous la responsabilité de l'entrepreneur, contradictoirement avec le Maître d'œuvre. En cas d'erreur dans le piquetage, l'entrepreneur peut être amené à exécuter à ses frais, tous les travaux de remise en état du terrain en vue d'une exécution ultérieure correcte des travaux. L'entrepreneur matérialise le tracé des câbles et l'implantation des candélabres par des piquets dont il doit assurer la conservation. Il doit remplacer les câbles et piquets détériorés.

2.7. MODE DE REALISATION DES TRANCHEES

2.7.1. DIMENSIONNEMENT DES TRANCHEES Les tranchées sont dimensionnées en fonction du nombre de câbles ou de canalisations les empruntant et de façon que le recouvrement et les écartements réglementaires "entre réseaux" soient assurés. L'entrepreneur s'assure auprès des différentes entreprises chargées des réseaux, du nombre de canalisations à mettre en place. Il est rappelé que le recouvrement minimal au-dessus des câbles ou des génératrices supérieures des canalisations est le suivant : - Eau : 1.00 m - Télécommunications : sous trottoir : 0.60 m sous chaussée : 0.80 m - Electricité basse tension : sous trottoir : 0.80 m sous chaussée : 1.00 m - Electricité moyenne tension : sous trottoir : 1.00 m sous chaussée : 1.00 m - Eclairage public : sous trottoir : 0.80 m sous chaussée : 1.00 m - Fibre optique : sous trottoir : 0.80 m sous chaussée : 1.00 m La charge de recouvrement sur les conduites s'entend au-dessus de la surface supérieure du béton dans le cas d'ouvrages enrobés en béton. Il est rappelé que les distances entre câbles et canalisations sont les suivantes (distances mesurées entre génératrices extérieures) : - Eau et Télécommunications : 0.40 m - Eau et Electricité : 0.40 m(projection horizontale) - Télécommunications urbaines et Electricité : 0.20 m - Télécommunications nationales et Electricité : 0.50 m(projection horizontale) Câbles B.T., M.T. ou éclairage public entre eux: 0.20 m


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2.7.2. DEMOLITION La démolition d'ouvrages existants rencontrés lors de l'exécution des réseaux d'assainissement est exécutée jusqu'à un niveau de 50 cm sous le niveau de la génératrice extérieure inférieure de la canalisation ou de l'ouvrage. Les produits de ces démolitions ne peuvent être utilisés en remblai et doivent être évacués à la décharge de l'entrepreneur. L'emploi d'explosif est subordonné à un accord tant du Maître d'Œuvre que des autorités compétentes qui est sollicité par l'entrepreneur conformément au décret du 15 Octobre 1962.

2.7.3. TERRASSEMENTS Les tranchées destinées à la pose de canalisations enterrées sont creusées à parois aussi verticales que possible. Elles sont exécutées en terrains de toutes natures et ne font l'objet d'aucune plus-value pour extraction en présence d'eau. La largeur, en fond de fouille, pour les tuyaux préfabriqués, entre blindage s'ils existent, est au moins égale au diamètre extérieur du tuyau augmenté de 0.30 mètre de part et d'autre pour les diamètres nominaux inférieurs à 600 mm et de 0.40 mètre au delà de cette valeur. Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs canalisations, la largeur au fond entre blindages s'ils existent, est au moins égale à la somme des diamètres extérieurs des canalisations augmentée de 0.60 mètre ou 0.80 mètre selon le diamètre nominal et autant de fois 0.50 mètre qu'il y a de canalisations moins une. Le fond des tranchées doit suivre la pente prévue des canalisations à une profondeur constante par rapport à celles-ci. Les surprofondeurs éventuelles lors des terrassements sont comblées avec le matériau prévu pour le lit de pose. Les déblais excédentaires ou de mauvaise qualité sont évacués aux décharges de l'entrepreneur. La longueur maximale des tranchées ouvertes est celle correspondant à l'intervalle compris entre 3 regards consécutifs ; elle est inférieure à 150 mètres. Les tranchées ouvertes doivent être drainées d'une façon permanente. Dans la mesure du possible, ce drainage est gravitaire ; les extrémités des tranchées étant raccordées au point de déversement prévu. Si nécessaire, un équipement par pompage doit être mis en place. Dans ce dernier cas, les frais correspondants sont à la charge de l'entrepreneur. Les blindages éventuels des fouilles à ciel ouvert doivent être déterminés en fonction des natures de terrains rencontrés et de la profondeur des fouilles conformément aux dispositions du fascicule n° 70. Les tranchées sont exécutées en chaque point suivant le tracé et le profil en long définitifs arrêtés par le Maître d'Œuvre et piquetés sur le terrain. Les fouilles sont descendues le plus verticalement possible, l'entrepreneur est juge de l'importance des boisages à effectuer ; ceux-ci devant être suffisants pour assurer une marge normale de sécurité, le maintien des terres, la sécurité du personnel et pour prévenir tous les éboulements même partiels. En aucun cas, les bois ne sont abandonnés dans les fouilles.


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L'entrepreneur est en toute hypothèse responsable de tous les éboulements qui pourraient intervenir et de tous dommages consécutifs à l'exécution des travaux, en particulier des dégâts que subiraient les constructions voisines et les canalisations de toutes sortes. En cas d'éboulement, l'entrepreneur doit à ses frais, remplir en béton dosé à 150 kg/m3 de ciment, le volume de l'éboulement de l'ouvrage de manière à rétablir la butée de l'ouvrage sur le terrain en place. Le fond de la tranchée est soigneusement nettoyé, réglé, compacté et nivelé. Les tranchées sont maintenues en bon état d'entretien depuis leur ouverture jusqu'au remblai. Les déblais excédentaires ou de mauvaise qualité sont évacués aux décharges de l'entrepreneur.

2.7.4. LIT DE POSE Il est en général constitué du matériau défini précédemment et occasionnellement de béton dosé à 300 kg/m3 de CPJ-CEM II/A 42.5 avec armatures (treillis soudé 0.10 x 0.10 avec fers de 5 mm) pour radier dans le cas de canalisations de télécommunications enrobées en béton et de fourreaux divers en traversée de chaussée. L'épaisseur est de 0.10 mètre minimum. La largeur est supérieure au diamètre extérieur (inclus collet) de la canalisation. Dans le cas de lit de sable, il est de toute la largeur de la fouille. Dans le cas de radier béton, il est de la largeur du bloc d'enrobement. La surface de contact du tuyau avec le lit de pose ne doit pas comprendre de solution de continuité. A cet effet, il est parfaitement dressé suivant la pente prévue au projet et comporte des décaissements pour les bagues ou collets. En cas d'entraînement de fines issues du sol environnant, le lit de pose doit être enveloppé dans un filtre en matériau géotextile non tissé.

2.7.5. REMBLAIEMENT Le remblaiement ne peut commencer qu'après autorisation du Maître d'Œuvre. Les étais ne doivent pas être abandonnés dans les fouilles. La tranchée est tout d'abord comblée depuis le niveau du lit de pose, jusqu'à 0.20 mètre au-dessus de l'extrados de la canalisation avec le matériau prévu pour le lit de pose. La mise en place est accompagnée d'un damage énergique de façon à assurer un bourrage complet entre le fond de fouille, ses parois et le tuyau. Au delà, le remblaiement est fait en matériau d'apport ou avec les déblais qui sont jugés de bonne qualité après que le Maître d'Œuvre en eut reconnu la possibilité. Les remblais sont mis en place par couches de 20 à 30 cm compactés. Les déblais excédentaires sont évacués aux décharges de l'entrepreneur. Le remblaiement ne peut commencer qu'après autorisation des services ou entreprises intéressés qui font leur affaire des essais de réception des réseaux. Un ou plusieurs grillages avertisseurs de couleur appropriée sont mis en place au-dessus des canalisations, câbles et fourreaux sur toute la largeur et toute la longueur des ouvrages avec un recouvrement suffisant entre les différents éléments.


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2.7.6. ENROBAGE - BERCEAU Dans le cas de traversée de chaussée à une profondeur n'assurant qu'un recouvrement inférieur à 0.80 mètre, la canalisation doit être enrobée sur la largeur de la chaussée augmentée de 1m de part et d'autre. L'enrobage est prévu en béton dosé à 250 kg/m3 de CPJ-CEM II/A 42.5. L'épaisseur minimale sous la canalisation étant au minimum de 0.10 mètre comme celle de l'épaisseur de l'enrobage latéral à la partie supérieure. Dans le cas de rencontre d'un terrain instable, la canalisation est posée dans un berceau en béton dont la dalle inférieure est armée. L'entrepreneur doit soumettre une note de calculs de ferraillage du berceau. Les blocs d'enrobement sont coffrés bilatéralement par coffrage rigide et jointif. Leur dimension est de 0.10 mètre sur le dessus des fourreaux et 0.07 mètre latéralement.

2.7.7. REMBLAIEMENT AUTOUR DES DRAINS Les drains sont entourés d'un filtre en gravillon roulé 10/25 de 0.30 mètre de largeur et remontant jusqu'à 0.30 mètre du niveau fini. Le filtre est parfaitement enveloppé d'une chemise continue en matériau géotextile non tissé. Dans le cas où les drains sont à la charge du gros-œuvre, l’entreprise du présent lot remblaiera en graviers suivant les demande du maître d’œuvre jusqu’aux cotes du terrain fini en préservant l’intégrité du drain en place. Pose d’une bande pvc d’arrêt entre terre végétale en place et graviers en surface.

2.7.8. RETABLISSEMENT PROVISOIRE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS

Dans le cas de travaux d'assainissement effectués dans l'emprise de zones en activité et pour permettre le rétablissement provisoire des circulations locales dans des conditions satisfaisantes en attendant l'exécution, en fin de travaux, de la couche de roulement de la chaussée, des trottoirs et des accotements, les tranchées sont tout d'abord comblées jusqu'au niveau du sol, au fur et à mesure des travaux, dans les conditions inscrites à l'article ci-avant et à l'article ci-après intitulé : réfection définitive des chaussées, trottoirs et accotements; l'épaisseur de la couche de base étant alors augmentée provisoirement de celle de la couche de roulement ou du trottoir. L'entrepreneur est responsable de l'entretien et du rechargement des tranchées ainsi remblayées ainsi que de leur signalisation jusqu'à l'exécution de la couche de roulement ou de la réfection du trottoir si ces travaux sont compris dans le marché ou, dans le cas contraire, jusqu'à l'achèvement des travaux faisant l'objet du marché. Dans le premier cas, et en fin de travaux, les matériaux de la couche de base sont piochés et enlevés sur une épaisseur suffisante pour constituer l'encaissement dans lequel sont aussitôt mis en place, dans les conditions fixées à l'article suivant, les matériaux de la couche de roulement de la chaussée ou du revêtement de trottoir. Nonobstant, le Maître d'Œuvre peut, s'il le juge nécessaire et sans attendre la fin des travaux, donner l'ordre d'exécuter la couche de


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roulement de la chaussée ou le revêtement de trottoir sur certaines longueurs de tranchées remblayées.

2.7.9. REFECTION DEFINITIVE DES CHAUSSEES, TROTTOIRS ET ACCOTEMENTS Les chaussées sont reconstituées définitivement dans les conditions ci-dessus sur une largeur au moins égale à la largeur de la tranchée augmentée de 0.15 mètre de part et d'autre de ses bords ; les tranchées préalablement remblayées jusqu'au niveau de fondation sont alors élargies de part et d'autre de 0.15 mètre et les matériaux qui constituent le revêtement et la fondation des routes, trottoirs ou chemins découpés avec soin, avant la mise en place des couches de fondation, couche de base et couche de roulement. En outre, et sans que cela puisse donner lieu à rémunération supplémentaire, les parties de chaussées surplombant les vides laissés par d'éventuels éboulements des parois des tranchées sont démolies suivant des contours rectilignes, elles sont ensuite reconstruites dans les mêmes conditions que ci-dessus, couches de fondation, couche de base et couche de roulement comprises. Les dégâts causés par le passage des engins de chantier ou par les terrassements sur les voiries et trottoirs publics ou privés existants seront remis en état sans coûts supplémentaires. L’entreprise doit prendre ses dispositions afin de ne pas détériorer les parties avoisinantes. En cas d’impossibilité de mesures de sauvegarde efficaces, l’entreprise comprendra dans son offre de prix de terrassement la réfection parfaite des ouvrages pouvant être détériorés.

2.8. MODE DE REALISATION DE L'ASSAINISSEMENT

2.8.1. POSE DES CANALISATIONS

2.8.1.1. Généralités Les classes de résistance des canalisations utilisées doivent correspondre aux conditions de service de ces tuyaux ainsi qu'aux conditions d'ouverture des tranchées et de pose des canalisations. Avant la pose, l'entrepreneur doit s'assurer que rien n'a été oublié à l'intérieur. Les extrémités sont nettoyées avant montage. La confection des joints est effectuée suivant les instructions du fabricant. La pose des canalisations est faite à partir de l'aval, l'emboîture, si elle existe, étant dirigée vers l'amont. Lorsque les tuyaux ont été mis à leur place définitive, ils doivent être calés soigneusement latéralement avant la confection des joints. La pose de plusieurs canalisations dans une même tranchée doit être prévue séquentiellement, les canalisations situées à un niveau supérieur n'étant mises en place qu'après essai des canalisations inférieures.


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2.8.1.2. Pose des canalisations Les canalisations à joints de caoutchouc sont emboîtées par pression. Lors des manœuvres d'emboîtement des tuyaux, l'entreprise prend toutes les mesures nécessaires pour éviter les épaufrures des collets de tuyaux. Tout élément ayant subi des détériorations à la mise en place est refusé, démonté et remplacé par un élément sain, aux frais exclusifs de l'entrepreneur. Lorsque les tuyaux ont été mis à leur place définitive ils sont soigneusement calés. Le fil d'eau doit être parfaitement réglé sans ressaut (saillie du tuyau ou bavure de mortier) et sans contre-pente.

2.8.2. REGARDS L'étanchéité des liaisons entre éléments préfabriqués et entre radiers et éléments préfabriqués doit être particulièrement recherchée. Les regards coulés en place sont réalisés en béton armé. Les faces intérieures doivent être lisses et étanches. Les tampons seront en fonte classe 250.

2.8.3. OUVRAGES SPECIAUX Les ouvrages spéciaux sont construits en béton coulé en fouille; dans ce cas ils sont calculés conformément au fascicule n° 62. Ils sont complètement étanches. Leurs parois intérieures sont lisses et sans enduit.

2.9. MODE DE REALISATION DES RESEAUX DIVERS

2.9.1. MASSIFS DE BLOCAGE SUR FOURREAUX DE TELECOMMUNICATIONS Les tuyaux sont enrobés au minimum tous les 50 mètres dans un massif de blocage en béton de 0.50 mètre de longueur sur tout le pourtour de la canalisation dans le cas d'enrobement sable.

2.9.2. POSE DES FOURREAUX DE TELECOMMUNICATIONS Les tuyaux sont emboîtés et collés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Avant collage, ils doivent être vérifiés extérieurement et intérieurement. Dans le cas de plusieurs couches de tuyaux, ceux-ci sont maintenus en position par des étriers placés alternativement au-dessus et en-dessous des tuyaux et espacés de 2 mètres. Dans le cas de conduites enrobées, des peignes destinés à espacer de 3 cm les fourreaux entre eux, sont disposés sur le radier armé avec un pas maximum de 1.50 mètre.

2.9.3. POSE DES FOURREAUX DIVERS EN TRAVERSEE DE VOIRIE Les fourreaux débordent de 0.50 mètre de part et d'autre de l'aménagement franchi.


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2.9.4. AIGUILLAGE L'ensemble des canalisations est aiguillé (lors du mandrinage des fourreaux en ce qui concerne les fourreaux de télécommunications), à l'aide de fil acier galvanisé ou filin polyamide (voir chapitre sur les matériaux).

2.9.5. CHAMBRES DE TIRAGE PREFABRIQUEES DE TELECOMMUNICATIONS Elles sont mises en place sur une assise en béton de 0.10 mètre d'épaisseur.

2.9.6. CHAMBRES COULEES EN PLACE Le radier et les piédroits sont exécutés en béton. La face supérieure du radier est lissée. Les coffrages sont soignés. Dans les chambres de télécommunications, il est prévu une niche aux arrivées des canalisations dans les chambres, des gorges et des arêtes circulaires au débouché des tuyaux et un puisard étanche de dimension 150/150 mm. Les chambres sont également équipées de supports d'équerre.


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3. DESCRIPTION DES OUVRAGES ET LOCALISATION

3.1. INTRODUCTION – CONCEPTION STRUCTURELLE Les ouvrages du présent lot font l'objet d'une réception contradictoire entre les entrepreneurs du présent lot et ceux du lot Gros-œuvre, en présence du Maître d'Œuvre. L'offre de l'entreprise doit inclure toutes les prescriptions figurant sur l'ensemble des pièces du dossier. Elle doit en outre obligatoirement être complété par la notice technique établie par l'entreprise définissant avec précision toutes les dispositions techniques envisagées par l'entreprise qu'il s'agisse des solutions décrites ou de variantes proposées par l'entreprise lorsqu’elles sont autorisées, le Maître d'Œuvre restant libre de retenir ou non, sans justifications ces variantes.

3.2. DEPENSES GENERALES Il s'agit ici d'ouvrages et prestations, hors frais de dépenses, décrits pour l'essentiel, dans le C.C.A.P. et ses annexes. Dans l’offre de prix l’entreprise devra également chiffrer les dépenses demandées dans le CCAP et le PGC.

3.2.1. FRAIS A LA CHARGE DE L'ENTREPRENEUR -Selon C.C.A.P. et P.G.C. -Aire de chantier de 300 m2. Elle part depuis la voie publique s’évase de largeur variable en matériaux sains 0/60 de manière à ménager une aire de stockage, de retournement chantier propre et non contaminée. Ces travaux sous la responsabilité de l’entreprise peuvent s’envisager comme « clouage » préalable au fond de forme de l’aire de manœuvre définitive. A savoir que suivant l’état et les résultats des essais de plaques et avant la réalisation du fond de forme de la voirie cette aire peut être purgée et reprise.

3.2.2. FRAIS D'ETUDES D'EXECUTION A la charge de l'entreprise. L’entreprise doit fournir dans le délai de la période de préparation ses études d’exécution et détails de pose, plans de réseaux, pentes, regards, formules des bétons et enrobés…

3.2.3. FRAIS DE DOE (Y COMPRIS DOSSIER DE RECOLEMENT) Le dossier complet (y compris les plans) est remis en 3 exemplaires (dont 1 reproductible). D'autre part, les plans sont transmis sur clé usb sous forme informatique (fichier DWG, plan digitalisé). Ce dossier comprend notamment : - les notes de calcul, plans, schémas des ouvrages conformes à l'exécution,


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- les références exactes (fournisseur, caractéristiques, références commerciales, fiches descriptives...), les fiches techniques, notices d'entretien des produits mis en œuvre (traduits en langue Française s'il y a lieu), - les bordereaux d'approbation du Bureau de Contrôle, - les procès verbaux d'essais, de contrôle et de vérifications effectués, - une copie des bons de livraisons des produits sur chantier, - les certificats de garantie, - les attestations de versement des primes d'assurances pendant la durée du chantier. Pour le réseau ERDF, sont fournis les plans de récolement satisfaisants aux exigences de la norme NF S-70-003 ainsi qu’au guide technique, et notamment :

- Etablissement d’un plan reportant toutes les gaines (DN160 – 110 – 75 et 63) géo-référencé et réalisé fouille ouverte avec les coordonnées de chaque gaine en x, y et z ( classe A ) ;

- Dans les courbes, un maximum de points doit être relevé de façon à obtenir un plan fiable à 10 centimètres.

- Entre deux points, il y aura lieu de tracer une droite sans courbe d’interprétation ;

- Les fichiers de points informatisés seront à fournir sous format « .txt ou .xyz ».

3.2.4. INSTALLATIONS DE CHANTIER PROPRES AU LOT Le plan d'implantation des cantonnements doit obtenir l'accord préalable de la Maîtrise d'Œuvre et du csps. Ce prix rémunère, au forfait, les frais d'installation de chantier autres que ceux rémunérés par des prix spéciaux du devis. Il comprend notamment : - l'aménagement des chemins et voies de desserte des chantiers ; - l'amenée, les déplacements éventuels et le repliement du matériel de transport et de mise en œuvre ; - les fournitures et frais d'installation des locaux de chantier, des ateliers, entrepôts, bureaux, etc. ; - l'amenée, l'équipement en matériel d'essais et de conservation des échantillons, l'entretien et le repliement du laboratoire de chantier de l'entreprise ; les branchements aux réseaux divers, les liaisons radio-téléphoniques ; les frais de gardiennage, de clôtures et d'entretien des lieux ; l'enlèvement en fin de chantier de tous les matériels et matériaux en excédent et la remise en état des lieux ; les frais d'occupation de terrain au cas où l'entrepreneur ne s'installerait pas sur les terrains mis à sa disposition par le maître d'ouvrage. Les installations de chantier de l'entreprise achevées, soixante-dix pour cent de ce prix est réglé à l'entrepreneur. Le solde est réglé après évacuation complète des installations et remise en état des lieux. La remise en état des voiries publiques et trottoirs.

3.2.5. FRAIS DE CONTROLE QUALITE A la charge de l’entreprise et à la demande du bureau de contrôle.


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3.2.6. FRAIS D'HYGIENE ET DE SECURITE A la charge de l’entreprise suivant PGC.

3.2.7. FRAIS DE PIQUETAGE

3.2.7.1. Piquetage général Le piquetage général et en particulier l’implantation des limites du terrain sont effectués par le Géomètre expert DPLG du choix de l’entreprise et approuvé par le Maître d’Ouvrage après approbation du marché. Le piquetage général peut être scindé en plusieurs opérations distinctes échelonnées dans le temps en fonction du programme d’exécution des travaux fourni par l'entrepreneur.

3.2.7.2. Piquetage complémentaire Des piquets complémentaires sont placés par l'entrepreneur aux emplacements suivants : - aux points de contact des courbes, - aux intersections de chaque courbe avec la bissectrice de l’angle de la polygonale, - ouvrage béton : alignements des piédroits et murs de tête, - ouvrages d’assainissement : axe des canalisations, centre des regards. - mise en place de trois points fixes de repérage du niveau fini ±000 en dehors de l’aire de chantier, mise en place au démarrage du chantier.

3.2.7.3. Repères de nivellement L'entrepreneur doit trois repères de nivellement différents référencés NGF. L'entrepreneur est tenu d’assurer la vérification des repères de nivellement et d’implantation et de donner son accord ou de faire part de ses observations dans un délai de 15 jours avant exécution des travaux. Passé ce délai, et sans réponse de l'entrepreneur, ce plan est réputé exact et sert de base pour la construction des ouvrages. L'entrepreneur est tenu responsable de toutes erreurs entraînant une augmentation de dépenses.

3.3. TERRASSEMENTS

3.3.1. TERRASSEMENTS PLEINE MASSE BATIMENT (SUIVANT PRESCRIPTIONS ETUDE DE SOL)

Terrassements généraux pour mise aux cotes comprenant : 1-Préparation du terrain, débroussaillage, enlèvement des gravois existants et évacuation aux décharges autorisées, décapage de la terre végétale sur l’emprise du projet et de ses aménagements suivant le plan de masse. Décapage et stockage de la terre végétale nécessaire à la végétalisation et à la remise aux cotes du projet. Le stockage peut se faire sur le terrain.


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Les surplus seront et évacués aux frais de l’entreprise. Les foisonnements ne sont pas comptés. 2- Le terrassement comprend l’emprise du bâtiment plus 1 mètre en périphérie. Les caractéristiques du fond de plateforme sont stipulées sur les plans et l’étude de sol. Les foisonnements ne sont pas comptés dans les quantités de terre à évacuer. Terrassement en pleine masse à la pelle mécanique pour réalisation de la plateforme bâtiment suivant étude de sol et coupe sur l’emprise du projet. Les fonds de formes décaissés seront réglés et compactés (travaux réalisés en période sèche) suivant réservations définies sur les plans et coupes du bureau d’étude. L’entreprise réalisera autant d’essais que nécessaires et à minima 6 afin de vérifier l’adéquation des mesures aux exigences ciblées dans l’étude de sol (module de Westergaard, EV2, EV2/EV1…). En cas de non conformité, l’entreprise devra comprendre dans son prix initial les moyens encadrés par le géotechnicien ALPHA SOL pour renforcer le fond de forme afin d’obtenir les valeurs souhaitées. L’entreprise travaillera par temps sec. Le terrassement des voiries et abords pourra être fait dans un second temps afin d’éviter toute humidité sur les fonds de formes et devra tenir compte des différentes pentes du projet. En cas de dallage sur hérisson ou fond de forme pour voirie, il sera réalisé par l’entreprise six essais à la plaque gamma densimètre. Objectif 50Mpa EV2/EV1≤ 2 sur plateformes. Le résultat de ces essais devra être communiqué au Maître de l’Ouvrage. L’entreprise doit le maintient et la stabilisation des talus en phase chantier par tous moyens. Les terres en surplus seront évacuées.

3.3.2. REMBLAIEMENT ET MISE AU COTES DU PROJET Remise aux cotes du projet par remblaiement drainant soigneusement compacté par couches successives avec des matériaux sains adaptés à la localisation de ces remblais (périphérie des aires et voiries, sur terrain naturel, abords du bâtiment) et d’un géotextile anti-contaminant et de la terre végétale extraite sur place pour finition végétale et égalisation en périphérie bâtiment en contact avec la végétalisation. La terre végétale sera tamisée si graves supérieures à 60/80. Mise en forme des talus et nivellement par apport de terre végétale en vue de végétalisation.

3.3.3. CURETAGE ET CREATION FOSSES EAUX PLUVIALES Prévoir un curetage et lissage à la pente des fossés existants en périphérie de la parcelle (limites Nord et Ouest) avec un godet adapté (trapézoïdal), évacuation des broussailles et terres extraites (préservation des arbres existants). Création d’un fossé de récupération et d’évacuation des eaux pluviales en limites Est de la parcelle de 1 m de large (suivant plan de masse). Compris terrassements au godet adapté (trapézoïdal), pente, évacuation des terres et collecte des eaux par tête de buse béton adaptée à la largeur du fossé, regard béton coulé en place avec puisard de 30 cm de profondeur, grille de protection métallique laquée noir du regard, et tranchée et canalisation EP (coudes et tuyaux cr 8) dont le diamètre sera adaptée aux venues d’eau depuis les parcelles amont et à l’exutoire EP prévue sur la parcelle.


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3.4. CANALISATIONS - RESEAUX

3.4.1. TRANCHEES – COLLECTEURS – REGARDS DE VISITE L'entrepreneur du présent lot sera responsable : - du maintien en état des voiries existantes et prendra à sa charge sans surplus de prix des moyens à mettre en œuvre pour le nettoyage ou la réfection des voiries publiques et trottoirs. - du maintien en état de conformité des réseaux publics ou privés. Le présent lot devra tous les réseaux à l'extérieur du bâtiment figurant sur les documents. Caractéristiques et mise en œuvre du matériel Les collecteurs seront enterrés, des regards de visite seront prévus à tous les changements de direction, à toutes les jonctions de collecteurs. En outre, les longueurs droites n'excéderont pas 30 m. Tranchées Suffisamment larges suivant profondeur. En cas de conduites multiples, prévoir sur-largeur pour respecter les distances entre les différents réseaux. Profondeur suivant côtes de fils d'eau. Fond parfaitement dressé. Couche de sable pour assise des canalisations. Remblayage soigné avec grillages avertisseurs positionnés à 30 cm au-dessus des gaines, hauteur de charge sur réseaux secs 70 cm. Ecoulement des eaux L'entrepreneur doit, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des eaux de toute nature (eaux pluviales, eaux d'infiltration, eaux de sources ou de nappes aquifères, ou provenant de fuites de canalisations, etc.) à ne pas intercepter les écoulements et à prendre les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux fonds et ouvrages susceptibles d'être intéressés. Il doit notamment, protéger contres les eaux de surface au moyen de rigoles, de bourrelets, de buses ou de tout autre dispositif agréé par le Maître d'œuvre, établir et entretenir les rigoles et drains qui amèneront aux puisards les eaux de surface, creuser, boiser, entretenir, curer et combler en fin de travaux les puisards qui apparaîtront nécessaires et dont l'emplacement devra être agréé par le Maître d'œuvre, sinon imposé par lui en cas de négligence ou d'imprévoyance de l'entrepreneur. Il doit installer à ses frais, aux endroits convenables, les pompes et leurs accessoires (tuyaux d'aspiration et de refoulement, canalisations ou goulottes pour l'écoulement des eaux) nécessaires aux épuisements, à l'évacuation des eaux rencontrées ou éventuellement des effluents des égouts en service pendant les travaux de modification ou de raccordement intéressant ces égouts assurer dans les mêmes conditions, leur fonctionnement et leur entretien. Après achèvement des travaux, il les enlèvera et remettra les lieux dans leur état primitif. En résumé, il a la charge de tous les épuisements et de toutes les mesures nécessaires à l'assainissement des chantiers.


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L'assainissement de la fouille doit être poussé de telle façon que les ouvrages soient exécutés à sec, sauf emploi d'un procédé spécial d'exécution soumis préalablement à l'accord du Maître d'œuvre (pose dans coulis de ciment bentonite). L'entrepreneur ne peut élever aucune réclamation, ni prétendre à aucune indemnité en raison de la gêne ou de l'interruption de travail, ou des pertes de matériaux ou tous autres dommages qui pourraient résulter des arrivées d'eau consécutives aux phénomènes atmosphériques. Les épuisements sont compris dans le prix, quelle que soit l'importance de la nappe aquifère et quel que soit l'ordre dans lequel les travaux sont exécutés. Etaiements - Blindages La responsabilité de l'entrepreneur est définie par le décret n°65.48 du 8 janvier 1965 et ses additifs, portant règlement d'administration publique pour l'exécution du Titre II du Code du Travail dont l'application est précisée par les circulaires du Ministère du Travail. L'entrepreneur doit étayer convenablement ses fouilles au fur et à mesure de leur approfondissement. Il est d'ailleurs responsable de tous les éboulements qui peuvent survenir, de tous les dommages que pourraient éprouver les maisons riveraines, les monuments, ouvrages d'art, ouvrages souterrains publics ou privés, les canalisations de toutes sortes, des détériorations survenant au revêtement du sol et des accidents qui pourraient arriver sur la voie publique ou privée quel qu'en soit le motif, même occasionnés par les écoulements d'eau provenant d'ouvrages souterrains dont il a à assurer l'écoulement, ou par la présence de conduites d'eau à l'intérieur ou à proximité des fouilles. L'entrepreneur doit faire en sorte que toutes mesures de conservation ou toutes autres précautions utiles puissent être prises, conformément aux indications des propriétaires, vis à vis des ouvrages susceptibles d'être rencontrés pendant l'exécution des travaux intéressés par celle-ci. En fonction de la nature du sol et de la profondeur des tranchées, l'entrepreneur propose le type de blindage à mettre en œuvre. Il doit justifier par les calculs du fascicule 70, le mode de relevage des blindages choisi pour la zone d'enrobage. En tout état de cause, il devra privilégier le retrait de blindage progressif couche par couche, avant compactage au moins au niveau de l'enrobage. Attentes Matériau de même nature que les collecteurs. Elles seront toutes prévues avec un bouchon pour la phase chantier. Regards de visite ou de branchement Exécutés en béton armé, épaisseur des parois suivant profondeur. Cunettes en fond de tous les regards. Prévoir coudes et attentes en PVC. Une attention toute particulière sera portée à la bonne exécution des cunettes, adaptation des fils d'eaux, raccords… pour une parfaite évacuation des fluides. Dimension des regards suivant profondeur :

0,15 à 0,60 : 0,40 x 0,40


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0,60 à 1,20 : 0,60 x 0,60 1,20 et plus : 1,00 x 1,00 ou diam. 100

Prévoir des barreaux d'accès aux fonds des regards, cunettes parfaitement raccordées aux collecteurs, fermeture par tampon fonte étanche avec fermeture, emboîtement des collecteurs avec manchons de scellement aux regards, les regards se trouvant sous les voiries seront prévus avec tampon fonte pouvant supporter une charge de circulation de véhicules lourds, avec tampon pouvant supporter une charge de véhicules légers pour les autres.

Nota : Certains regards auront une grille avaloir (voir plans). L'entrepreneur du présent lot devra, avant tous travaux de finition des surfaces, la mise à niveau des regards, grilles avaloirs, tampons de toute sorte, … Remblai des fouilles La fouille ne pourra être remblayée que lorsque la pose des canalisations aura été reconnue satisfaisante. La canalisation ou le fourreau seront enrobés de sable, puis les divers grillages avertisseurs réglementaires seront posés. Si les produits de déblai sont réutilisables, ils sont expurgés des pierres et racines et réemployés dans les conditions du fascicule 70 du CCTG. Si les déblais sont reconnus inaptes au remblaiement par le Maître d'œuvre, ils sont remplacés par un matériau conforme (tout venant rocheux 0/25, 0/60 et éventuellement 0/80, exempt d'argile et dont les caractéristiques granulométriques et hygrométriques sont compatibles avec le bon compactage du matériau). Sous chaussés ou trottoirs, le compactage sera réalisé jusqu'à ce que la densité sèche des matériaux compactés soit égale à 95 % de la densité sèche correspondant à l'optimum Proctor modifié A.A.S.H.O. Les excédents seront évacués en décharge.

3.4.2. RESEAU EP

3.4.2.1. Canalisation EP Ø 125 Fourniture et pose de canalisation EP PVC Ø 125 en tranchée, y compris coudes, raccords, branchement sur canalisations de section ø160 et regard et toutes sujétions de pose en tranchée.

3.4.2.2. Canalisation EP Ø 160 Fourniture et pose d'une canalisation EP PVC Ø 160 en tranchée, y compris coudes, raccords, branchement sur regard et toutes sujétions de pose en tranchée.

3.4.2.3. Regard pied de chute Fourniture et pose de regard béton 30/30 y compris tampon fonte et toutes sujétions de pose. Compris rehausses afin de s’adapter à la profondeur du fils d’eau.


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3.4.2.4. Regard EP Fourniture et pose d’un regard EP 40/40, y compris grille avaloir en fonte concave, raccordement sur réseau et toutes sujétions de pose. Compris rehausses afin de s’adapter à la profondeur du fils d’eau.

3.4.2.5. Caniveaux EP 1-Fourniture et pose d’un caniveau béton CC1, y compris grille avaloir en fonte, raccordement sur réseau et toutes sujétions de pose. 2- Fourniture et mise en place compris raccordement sur réseau EP d’un caniveau Pvc avec grille inox PMR ou galvanisé ø100 devant l’entrée boutique.

3.4.2.6. Raccordement sur réseau existant L’entreprise devra le raccordement du réseau EP sur le réseau public : Reprise de l’attente EP existante sur terrain qui est détériorée. Réalisation d'une tranchée dans terrain de toute nature depuis l’aire de manœuvre vers le fossé OUEST en limite y compris évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Réalisation d'une tranchée dans terrain de toute nature depuis le fossé EST vers l’attente EP existante suivant diamètre de la canalisation et le diamètre en attente existant y compris évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Pose des canalisations ø160 suivant pente. Fond parfaitement dressé Couche de sable pour assise des réseaux. Remise en état des terrains traversés à l’identique, y compris bordure, enrobé, etc.

3.4.3. RESEAUX EU EV

3.4.3.1. Canalisations PVC Ø 100 Fourniture et pose de tube PVC Ø 100 en tranchée, y compris coudes, raccords, toutes sujétions de pose en tranchée et branchement sur réseau existant. Compris raccord sur gaines laissées en attente en pied de bâtiment. Réalisation d'une tranchée suffisamment large dans terrain de toute nature y compris pénétration, évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Fond parfaitement dressé Couche de sable pour assise des réseaux

3.4.3.1. Regard EU EV Ø 500 Fourniture et pose d’un regard EU EV, y compris tampon fonte DN 500, raccordement sur réseaux et toutes sujétions de pose. Compris rehausses afin de s’adapter à la profondeur du fils d’eau du regard existant.


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3.4.3.2. Branchement sur réseaux existant Réalisation du branchement eaux usées sur le regard en attente en limite de parcelle. Le regard existant est a refaire car endommagée.

3.4.4. RESEAU ELECTRICITE

3.4.4.1. Réseaux N°1 Fourniture et pose de trois gaines rouge annelée 2DN63 et DN75 et aiguillée EDF y compris raccords, pontage entre mats d’éclairage et toutes sujétions de pose en tranchée, depuis les attentes du gros œuvre jusqu’au coffret en limite de propriété. Compris raccord sur gaines laissées en attente en pied de bâtiment. Réalisation d'une tranchée suffisamment large (80/100 ht) dans terrain de toute nature y compris pénétration, évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Fond parfaitement dressé Couche de sable pour assise des réseaux

3.4.4.2. Mise à la terre des mât d’éclairage Mise en place en tranchée d’une cablette de terre qui sera suffisamment longue pour être reliée à la barrette de terre intérieure.

3.4.5. RESEAU FT

3.4.5.1. Gaine FT Fourniture et pose de trois gaines PVC rigide FT Ø 45 aiguillée en tranchée, y compris raccords, coudes et branchement sur chambre de tirage en limite de propriété. Compris raccord sur gaines laissées en attente en pied de bâtiment.

3.4.5.2. Chambre de tirage Fourniture et pose d’une chambre de tirage type K1t avec tampon fonte en limite de propriété, y compris toutes sujétions de pénétration des gaines.

3.4.5.3. Raccordement sur réseau existant L’entreprise devra le raccordement du réseau FT sur le réseau FT existant : Réalisation d'une tranchée suffisamment large dans terrain de toute nature y compris pénétration, évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Fond parfaitement dressé Couche de sable pour assise des réseaux


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3.4.6. RESEAU AEP

3.4.6.1. Réseaux N°1 Tranchées lits de sable, grillages avertisseurs, remblaiement pour passage du tube PEHD Ø 32 d'alimentation en eau.

3.4.6.2. Regard AEP Fourniture et pose d'un regard AEP de piquage, y compris tampon fonte, manchette pour pose compteur, branchement, purge, réservation pour pénétration des tubes et toutes sujétions de mise en œuvre en remplacement de celui existant qui est endommagé.

3.4.6.3. Raccordement sur réseau existant L’entreprise devra le raccordement du réseau AEP sur le réseau AEP existant : Réalisation d'une tranchée suffisamment large (80/100 ht) dans terrain de toute nature y compris pénétration, évacuation des déblais à la décharge autorisée et remblaiement soigneusement compacté. Fond parfaitement dressé Couche de sable pour assise des réseaux Remise en état des terrains traversés à l’identique, y compris bordure, enrobé, etc.

3.5. VOIRIES

3.5.1. TERRASSEMENT PLEINE MASSE VOIRIE (SUIVANT PRESCRIPTIONS DE L’ETUDE DE SOL)

Exécuté en terrain de toute nature à l'engin mécanique, compris extraction au brise-roche, si nécessaire. Terrassements pour l'ensemble des plates-formes des voiries et trottoir, et cheminement seront exécutés par temps sec. Le terrassement des voiries et abords devra tenir compte des différentes pentes et fils d’eau du projet. Le fond de forme sera réglé et compacté avec 6 essais à la plaque pour certifier la portance. La plateforme support de chaussée et cheminement, parkings sera une PF0 de portance 20 MPa≤EV2≤50MPa.

3.5.2. ENROBE

a) Couche de forme (rapport d’étude de sol remis avec les documents de consultation) La structure de chaussée et cheminement comprendra ; - un géotextile de structure sur la PST qui aura préalablement été compactée, si les conditions météorologiques s’y prêtent.


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- une couche de forme en GNT 0/80 réalisée par des matériaux sains insensibles à l’eau de catégorie R21,R41 ou R61 - une couche de fermeture en 0/20 en deux couches de 37 cm et 23 cm (soit 60 cm au total) avec contrôle du compactage aux essais à la plaque de chaque couche pour obtenir les résultats EV2≥50 Mpa, EV2/EV1≤2 Module Westergaard ≥50 Mpa/m.(conformement à l’étude de sol) - une couche de 6 cm de BBS Dans l’offre de prix l’entreprise devra assumer les travaux supplémentaires en cas d’épisode pluvieux nécessitant une purge de sols et la réalisation d’un traitement au liant hydraulique de la plateforme et l’augmentation de l’épaisseur de la couche de forme. - Réalisation : La couche de forme sera réalisée conformément aux spécifications du fascicule 2 du CCTG et du guide technique LCPC-SETRA intitulé "réalisation des remblais et des couches de forme" (GTR 92) et de ses annexes. - Compactage : Le compactage sera conduit de façon à atteindre l'objectif de densification q3 défini dans le guide LCPC-SETRA "réalisation des remblais et des couches de formes" (GTR 92) et ses annexes (GTR 92). Graves non traitées en assise de chaussée

• Opération préalable Avant la mise en œuvre de l'assise, le support devra satisfaire aux spécifications de géométrie du projet, et avoir un module EV 2 supérieur à 50 MPa et un rapport de compactage inférieur à 2. Le support devra être préparé afin de supprimer les frayées et les ornières. S'il est constaté des défectuosités avec le projet ou avec les exigences de portance du support, l'entrepreneur devra réaliser les réfections du support nécessaires.

• Fabrication La chaîne d'élaboration de la grave doit permettre de respecter les critères de propreté imposés ainsi que les fuseaux de régularité définis par la norme P 18-101 et marquage NF à justifier dans l’offre.

• Mise en œuvre des graves - Conditions générales La mise en œuvre de graves est définie par la norme NFP 98-115. La mise en œuvre des graves par temps de pluie continue et par temps de gel est interdite. - Humidification du support En fonction des conditions météorologiques, le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'imposer l'humidification du support immédiatement avant le répandage de la couche d'assise. - Répandage - Régalage La méthode du répandage - régalage est laissée à l'initiative de l'entrepreneur en accord avec le Maître d'Œuvre. - Réglage Le réglage en nivellement sera effectué conformément aux prescriptions de l'article 7-5-3 de la norme NFP 98-115. - Compactage (article 16.5 du CCTG) Le compactage est effectué comme indiqué à l'article 7-5-5-2 de la norme NFP 98-115.


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b) Protection de surface sur couche de base ou de fondation en GNT 0/20 Dès la fin de la mise en œuvre de la couche de base, ou de fondation en 0/20, il est nécessaire de mettre en place une couche de protection gravillonnée ; elle sera constituée d'un enduit à l'émulsion de bitume à raison de 1 kg/m2 de bitume résiduel et de 6 litres de gravillons 4/6. Elle sera réalisée conformément à l'article 7-5-6-1-2 de la norme NFP 98-115.

c) Enrobés Dans tout ce qui suit le terme "enrobés" désigne indistinctement la grave bitume ou les béton bitumineux.

• Composition des enrobés La composition est déterminée par l'entrepreneur qui fournit, conformément à l'article 4-7 de la norme NFP 98-150. Elle devra préciser en particulier : - les dosages des différents constituants - les seuils d'alerte et de refus - la compacité selon l'essai PCG au nombre de girations adaptée à l'épaisseur de couche - la tenue à l'eau déduite de l'essai DURIEZ LCPC

• Caractéristiques des enrobés - Granularité : La granularité des enrobés est définie par la norme. - Performances mécaniques : Les performances mécaniques à atteindre sont celles définies dans la norme. L’entreprise fournira le mode fabrication des enrobés (PAQ) dans son offre. Localisation : sur l’ensemble des surfaces voirie et parking suivant plan masse des aménagements extérieurs.

3.5.3. BETON DESACTIVE Réglage fond de forme compacté suivant prescriptions et exigences de l’art 3.5.2; (à mettre en conformité avec l’étude de sol) Réalisation d'un dallage de sol extérieur en béton type XF4 C30/37, armatures 10 kg/m2 dosé à 400 Kg, granulométrie 6/10, compris bêches périphériques. Le produit sera vibré, taloché avant application du désactivant. Rinçage à grande eau. Protection des bardages et menuiseries par bâche compris tout moyens de fixation afin de ne pas dégrader les bardages bois et métalliques et les menuiseries aluminium. Finition désactivée 2mm, forme de pente et palier respectant les normes PMR (CF PLAN DE MASSE), épaisseur de la dalle : 15 cm - Incorporation de colorant beige. Couleur au choix de l’architecte. (Deux échantillons de 1 m2 seront demandés avant réalisation de l’ensemble) - Incrustation de lames de schiste pendant le coulage (protection de la surface par bâche pour ne pas abîmer les pierre lors du désactivant) suivant dessin du plan de masse, plusieurs formats de pierre agencées. - Traits de scie tous les 4 m dans les deux dimensions. Localisation : - entrée principale - circulation sur les façades principales suivant plan de masse.


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3.5.4. SIGNALISATION 3.5.4.1. Signalisation horizontale

La signalisation horizontale par bandes thermoplastique coulée à chaud (qualité tracé routier) de couleur blanche. -Tracé des parkings selon le plan de masse -Pictogramme de la place réservée aux personnes handicapées Signalisation horizontale PMR : guidage depuis l’accès à la parcelle jusqu’au bâtiment Bande de guidage en béton grenaillé type sitinao 4 nervures c25X100 épaisseur 8 cm

3.5.4.2. Signalisation verticale Fourniture et pose de panneaux sur poteau galvanisé scellés en sol dans un dé béton dissimulé sous revêtement enrobé ou désactivé.

Panneaux parking PHP M6h et B6h Localisation : suivant plan masse des aménagements extérieurs.

3.5.5. BORDURES ET CANIVEAUX Fourniture et pose de bordures préfabriquées, normes NF P 98 302, sur assise béton et épaulement, y compris bateaux :

Type P1 entre enrobés et espace vert – entre enrobés et béton balayé –entre enrobé et enrobé

Type T2 entre espace vert et enrobé Type CC1 pour récupération des eaux pluviales Bande de guidage béton PMR 4 nervures c 25X100 ep 8 cm en béton grenaillé de

SITINAO ou équivalent Les joints sont réalisés au mortier de ciment tiré au fer. Les courbes d’un rayon inférieur à 2 m sont uniquement réalisées avec des éléments de 0.33m à 0,2m de longueur. Fourniture et mise en œuvre de bordures et caniveaux en béton préfabriqué comprenant : - terrassement nécessaire à la mise en œuvre des éléments réalisé conformément au cahier des charges des ponts et chaussées, - la fondation des bordures et caniveaux sera réalisée en béton dosé à 300 kg/m3 de section minimale 45 x 15 cm, un épaulement sera prévu pour les bordures, - les bordures et caniveaux seront posés suivant les cotes et alignements indiqués sur les plans d'exécutions (plans d'exécution à la charge de l'entreprise) en conformité avec les dessins de la maîtrise d’œuvre, - les joints entre les éléments seront exécutés au mortier dosé à 600 kg/m3, les joints seront lissés après finition de façon à ce que les bordures aient une surface absolument rectiligne, - la pose pourra être droite ou courbe.


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Localisation : suivant plan masse des aménagements extérieurs.

3.5.6. ENROCHEMENT Réalisation d’un enrochement en bloc calcaire en pierre non gélive, calibrée le long de la limite Nord des aménagements et aire, y compris terrassement, semelle béton d’assise et drainage.�Cet enrochement devra être réalisé au début du chantier, avant les travaux de terrassement et de gros-œuvre. �Localisation : le long de la limite des aménagement et terrassements au Nord de la parcelle. �

3.5.7. CONTROLES ET ESSAIS Les opérations de contrôle seront relatives à : L’acceptation des matériaux La confection des plateformes Les essais sur réseaux La réception des ouvrages Si, au cours des travaux, le Maître d’œuvre le juge nécessaire, il pourra, par ordre écrit, exiger des contrôles supplémentaires auxquels l’Entrepreneur sera tenu de se soumettre. Notamment, les essais à la plaque seront effectués en fond de plateforme et sur fonds de forme réceptionnant les couches de forme des enrobés et béton désactivés. Tous les essais seront à la charge de l’entreprise. Ils seront conformes aux dispositions figurant dans le document COPREC N°1 de décembre 1982 Les résultats seront transcrits sur des procès verbaux suivant modèle COPREC N°2, COPREC (document technique n°1 du Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment n°51 du 17.12.1982, supplément n° 82-51 bis. Localisation : pour l’ensemble des travaux de ce lot

3.6. VEGETALISATION ET CLOTURE

3.6.1. PLANTATIONS

Arbres Plantation d’arbres à hautes tiges en conteneur

- 1 Arbre de judée –Cercis Siliquastrum circonférence 8/10 cm - 4 Arbre Prunus à fleurs rose circonférence 8/10 cm

Ils seront plantés dans les emplacements garnis de 1 m3 de terre végétale dite acide. Les plantations d’arbres comprendront la fouille des trous, l’évacuation des terres aux décharges publiques, la mise en œuvre de la terre végétale, le damage, l’arrosage, la pose de tuteurs, l’amarrage régulier, la fourniture et la pose d’une bande PVC verte de protection anti-coupe des pieds d’arbres lors des tontes.


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Arbustes Plantation d’arbustes en conteneur : 5 pieds au total à répartir

- Callicarpa (Callicarpa) - Hibiscus oiseau bleu (Hibiscus syriacus) - Boule de neige (Viburnum opulus) - Weigela ‘carnaval’ (Weigela X ‘carnaval’) - 2 Bambous (Pseudosasa Japonica ou Fargesia Rufa) avec barrières anti

rhizomes Ils seront plantés dans les massifs 50/50/50 cm garnis de terre végétale avant paillage végétal en fibres de Lin. Fourniture et pose d’une bande PVC verte de protection anti-coupe des pieds d’arbres lors des tontes. Les plantations d’arbustes comprendront le terrassement, l’évacuation des terres aux décharges publiques, la mise en œuvre de la terre végétale, le damage, et l’arrosage régulier.

Haie en clôture Une tranchée de 50/50/ linéaire sera réalisée avec évacuation de la terre extraite et remplissage par de la terre végétale. Plantation d’arbustes 20 pieds à répartir suivant :

- Spirée Japonica ou Vanhouttei : 1 par ml - Laurier Tin (Viburnum tinus) : 1 pour 1ml - Cournouiler male (Cornus Mas) : 1 par ml

Ils seront plantés dans la tranchée remplie de terre végétale avant paillage, en bordure de clôture. Les plantations de haie comprendront le terrassement, l’évacuation des terres aux décharges publiques, la mise en œuvre de la terre végétale, paillage végétal en fibres de Lin, le damage, et l’arrosage régulier. L’entreprise sera responsable de la reprise des plantations pendant deux ans suivant la réception. Dans le cas contraire elle devra le remplacement des sujets morts. Mise en place de blocs de calcaire taillés et bouchardés de dimensions 30/30/50(ht) visible dépassant du béton désactivé ou du paillage minéral. Ces Blocs seront scellés dans le béton désactivé. Ils seront protégés pendant les travaux par un emballage carton et plastique. Localisation : suivant plan masse.

3.6.2. ENGAZONEMENT

Spécifications Après reconstitution et nivellement du terrain du terrain autour du bâtiment et des talus, mise en place de la terre végétale sur l’ensemble de la parcelle. Il sera procédé à un ameublement du terrain existant, puis à un mélange par scarification afin d’émietter les grosses mottes pouvant exister, puis à la mise en place d’engrais appropriés à la nature du sol. Ensuite il sera procédé à un dressage général du terrain, puis à un ratissage soigné.


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Les parties ou la terre végétale n’aura pas été décapée seront labourées à une profondeur d’au moins 15 cm environ à l’aide d’un motoculteur ou de tout engin approprié Ensemencement Fourniture de graines à pelouses à raison de 30 à 35 grammes au m2 suivant composition suivante : - 30% ray grass anglais COMPAS

- 25% fétuque rouge tracante AGIO - 20% fétuque rouge 1/2tracante BASTIDE - 25% paturin des prés GERONIMO - 10% agrotis tenuis HIGLAND

Après semis, ratissage léger et passage du rouleau sur l’ensemble des surfaces engazonnées Première tonte Deux ou trois jours avant la tonte, passage au rouleau pour fixation du jeune gazon. Après la première tonte, désherbage à la main et ramassage des pierres pouvant subsister sur le terrain et évacuation des coupes. Localisation : sur l’ensemble de la parcelle suivant plan masse.

3.6.3. PAILLAGE MINERAL ET GRAMINEES Mise en place d’un géotextile anti-contaminant compris relevés, plantations de 20 pieds de graminées au choix de l’architecte, remplissage en pierre 0/100 de schiste réparti et arasé au béton désactivé. Localisation : Suivant Plan de masse

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