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FORMATION D’ECRITURE ALIGNEE ------------------------------------------------------------------------------------------------------------

------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Les idées et les concepts de ce cours reposent sur les enseignements d’Abraham-Hicks, sur les travaux des auteurs de la Nouvelle Pensée (Wallace D. Wattles, Charles F. Haanel…), sur ceux de Billie A. Williams, Julia Cameron, etc.

http://loi-d-attraction.com

Formation

d’Ecriture Alignée

2009

COMMENT SE FAIRE CONNAÎTRE ET ATTIRER L’EDITEUR PARFAIT ?

Mon Intention Puissante pour cette formation est de partager les concepts et les outils que j’utilise quotidiennement dans ma pratique de Formatrice et d’Auteure avec tous ceux et toutes celles qui attirent ces informations, afin de co-créer une communauté d’auteurs et d’auteures résonnant intensément et passionnément sur une vibration commune de passion, de légèreté et de bien-être. J’apprécie grandement le rôle de vos intentions dans cette expérience de co-création joyeuse !

Tous les documents imprimés et enregistrés de loi-d-attraction.com sont soumis aux droits d’auteur par Marcelle della Faille et toute duplication non autorisée de ces informations est interdite. Pour tous autres articles, CD, livres et vidéos ou DVD, ou pour réserver votre place à un Atelier, visitez le site loi-d-attraction.com.




COMMENT ATTIRER L’EDITEUR PARFAIT ?

L'intention première de cette Formation est de vous enseigner comment écrire de la manière la plus facile et la plus efficace possible. Mon désir est de vous aider à créer un livre « attrayant » et « commercialisable » ayant toutes les chances d’être accepté par un éditeur. Un livre écrit selon les directives créatrices du Concept d'Ecriture Alignée est un livre qui dépasse de loin le niveau moyen de lecture. L'attrait de l'édition est un si grand facteur de motivation que je n'ai pas voulu manquer l’occasion de vous encourager à écrire encore et encore. Par conséquent, j'ai inclus dans cette Formation d’Ecriture Alignée un bref aperçu des moyens pratiques qui vous sont disponibles pour obtenir la représentation de votre œuvre terminée par un agent et/ou sa publication par un éditeur. Lisez ceci à la lumière de tout ce que nous avons vu au cours de ces 4 semaines de Formation :

=> laissez résonner en vous ce qui vous parle et laissez le reste de côté ;o)

Vous êtes seul Maître à bord de votre Vie Créatrice !!!




Chercher un Agent littéraire ou un Editeur?

« Le système des « agents littéraires » n'existe pas en France ou en Belgique (aux Etats-Unis et au Canada, c’est une pratique courante), ou alors il est pratiqué de façon très confidentielle. Les écrivains français ont donc « la chance » de pouvoir expédier autant de manuscrits qu'ils le souhaitent à autant d'éditeurs qu'ils désirent.

Qu'est-ce qu'un agent littéraire digne de ce nom ?

Un agent littéraire est un intermédiaire entre un éditeur et un auteur. Il fait office de « comité de lecture », c'est-à-dire qu'il sélectionne les manuscrits qu'il reçoit en fonction de leur potentiel d'intérêt et de diffusion. Une fois le livre sélectionné, l'agent littéraire peut aider l'auteur à le parfaire. Mais sa mission principale est de le « vendre » à un éditeur, c'est-à-dire de convaincre un éditeur de le publier.

L'agent littéraire n'est jamais rémunéré sur son travail de sélection ou de correction. Ce n’'est qu’une fois le livre édité par l’éditeur qu'il aura convaincu, que l'agent littéraire perçoit une rétribution. Cette rétribution correspond à un pourcentage sur les droits d'auteur versés par l'éditeur. Il est de l'ordre de 15 à 20 %. Schématiquement, un auteur qui percevra 1 euro sur chaque exemplaire vendu reversera 0,15 cts à l'agent littéraire. En comparaison des sommes qu'il pourrait dépenser à chercher en vain un éditeur par ses propres moyens, cette somme est négligeable... d'autant qu'il aura la garantie d'être édité et qu'il n'aura rien versé au préalable.

Le seul agent littéraire qui existe en France, à notre connaissance, est A Médiation Littéraire. Et ô miracle ! On peut leur proposer un ouvrage par mail.

Site utile

Médiation Littéraire http://www.amedialit.com (nouvelle version disponible prochainement)

Créé par Chloé Ataroff, rompue aux techniques américaines de l'édition, A. Médiation Littéraire prend en charge les négociations de contrats entre auteurs et éditeurs moyennant une commission de 15 % pour les ventes nationales et 20 % sur les ventes à l'étranger. L'auteur envoie, de préférence par mail, un aperçu de son travail accompagné d'une notice bio/bibliographique et d'un synopsis. Réponse sous un délai de 4 à 8 semaines. L'auteur n'avance aucune somme.

Précision : "Pas de littérature enfantine, de romance ou de science-fiction"

En dehors de cette agence littéraire, moult sites se veulent intermédiaires entre auteurs et éditeurs. Certains de façon totalement gratuite en offrant une page aux auteurs qui souhaitent se faire connaître, d'autres en accompagnant cette gratuité de prestations de conseils ou de corrections qui peuvent se révéler également bienvenus. Mais on ne




saurait les confondre avec des prestations d'agents littéraires qui sont, rappelons-le, sans aucun engagement financier initial.

Autre site à visiter : http://www.agence-litteraire.com/ Lire également les Annexes 1 et 2 offertes à la fin de ce document

Comment choisir un éditeur ?

Le choix d'un éditeur est extrêmement délicat et ardu. Il en existe des centaines, plus ou moins importants, plus ou moins spécialisés, plus ou moins « éditeurs ». On ne saurait que trop recommander l'annuaire des éditeurs publié par le CALCRE ou de visiter le site de cette association qui défend les droits des auteurs depuis des lustres.

A défaut, et via internet, on pourra consulter le portail du livre dans ses rubriques éditeurs traditionnels et éditeurs en ligne. Progressivement, nous nous efforçons de décortiquer les sites des « grands éditeurs » ... et des moins « grands », en donnant un maximum d'informations en ce qui les concerne. Par éditeurs traditionnels, nous entendons les éditeurs qui publient à compte d'éditeur des livres en format papier (et non exclusivement en ligne). Notre travail est loin d'être exhaustif. »

� Le site http://portaildulivre.com/jecris.htm (dont est tiré cet extrait) vous offre toute une série d’articles concernant le processus de publication. C’est une mine d’informations !

Créer la proposition parfaite

Maintenant que le livre est écrit, que faire ?

� Approchez un agent ou un éditeur � Envoyez-lui une proposition qui lui donne envie de publier votre livre

Pour l’agent : l’outil le plus important est la lettre de proposition formelle et le synopsis du livre Pour l’éditeur : une lettre et quelques chapitres en exemple, ou le manuscrit complet La lettre de demande vendra votre livre à l'agent Le synopsis prouvera à l'agent que vous avez le livre complet en tête Les exemples de chapitres montreront à l'agent que, oui, vous pouvez vraiment écrire un livre. Le reste de la proposition (la proposition formelle) n'est qu'un outil qui permettra à l'agent de vendre le livre à l'éditeur.




Vous devez vendre le livre à l’agent d'abord, si vous ne vous adressez pas directement à un éditeur. Et vous faites cela avec une belle lettre et un beau synopsis. Vous vendrez votre livre à l’agent sur la base de quelques informations précieuses. Tellement peu d’informations en fait, que vous vous demanderez comment il pourrait prendre une décision logique ;o) Mais c’est ce qu’il fait ! Au début, je vous recommande vivement d’envoyer uniquement une lettre de proposition formelle et un synopsis du livre. Si vous n’arrivez pas à « accrocher » l’agent avec cela, tout ce que vous placerez d’autre dans votre proposition ne sera ni lu ni utilisé.

SOUMISSIONS MULTIPLES ET POURCENTAGE D'ACCEPTATION Sur 12 copies de lettre envoyées à un éditeur, j'en ai reçu 2 de retour qui m'informaient que la maison d’édition avait été transférée et que l’adresse d'expédition était inconnue. Une lettre me fut renvoyée indiquant que l'éditeur était décédé ; deux m’annoncèrent brusquement qu’ils s’étaient retirés des affaires ; cinq furent des rejets purs et simples (me souhaitant personnellement beaucoup de succès dans ce projet ;o)), l’une d’entre elles m’invitant à m’adresser à trois maisons d’édition canadiennes plus susceptibles de publier ce genre de livres. Et là, BINGO, l’une d’elle m’a immédiatement appelée par une belle soirée de printemps… ;o)

(Voir l’exemple de lettre ci-dessous) Idem pour les agents : imaginez, si vous envoyiez une seule demande à la fois et que vous deviez attendre quatre semaines pour découvrir que l'agent est décédé... il vous faudrait une année juste pour trouver un agent. Dans votre propre intérêt, envoyez toujours plusieurs soumissions. En outre, vous ne voulez pas accepter n'importe quel éditeur ou agent. Vous êtes le patron. C’est à vous de choisir qui vous engagez. *** Exemple de texte de lettre adressé à des éditeurs français et canadiens : Madame, Monsieur,

Je vous prie de trouver ci-joint une proposition d’ouvrage à publier. Il s’agit de la traduction du livre The Science of Getting Rich, de Wallace D. Wattles. Cet ouvrage en anglais fait partie du domaine public maintenant et ne comporte donc

aucun droit d’auteur. Sa traduction en français est épuisée et est devenue introuvable d’après les sites d’achat en ligne tels que Amazon, Proxis, etc.




J’ai effectué la traduction de cet ouvrage par intérêt personnel d’abord car ce livre m’a

ouvert les yeux sur une réalité pour le moins étonnante, à savoir que l’enrichissement est une science !

En effet, après avoir appliqué les principes décrits par M. Wattles, j’ai pu en observer les

résultats…et je continue à le faire aujourd’hui encore. La Science de l’Enrichissement de Wallace D. Wattles reprend les grands thèmes

développés par Abraham-Hicks sur la Loi d’Attraction, en des termes différents. Je pense sincèrement que ce que M. Wattles démontre ici vaut la peine d’être divulgué ou

re-divulgué auprès des francophones qui ne connaissent pas cet ouvrage et cette pensée. Suite à la parution de cette traduction, j’aimerais proposer des clés d’application de

cette Science de l’Enrichissement sous la forme d’un manuel ou d’un guide pratique reprenant chaque principe en détail.

N’hésitez pas à me contacter si vous désirez faire paraître cet ouvrage ou pour me faire

part de vos remarques éventuelles. Dans l’attente de vos nouvelles, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance

de ma considération distinguée.

Marcelle della Faille Vous savez déjà ce que cette lettre toute simple et authentique m’a permis de conclure ;o) *** Après l’exemple de lettre et de synopsis de livre ci-dessous suit une explication précisant les ingrédients les plus importants qui ont fait de cette lettre un succès. Ce sont des ingrédients que vous, auteurs alignés et astucieux, pouvez utiliser également. Voici un exemple de lettre qui comprend un synopsis des points essentiels, ce qui augmente considérablement vos possibilités de conclure un contrat. *** Monsieur,

La Quête de Sam Kukaï : Le Gardien de la Sagesse est plus qu’un rêve. C’est un roman initiatique pour enfants que je viens de terminer et dont je pressens déjà une large diffusion à travers tout le continent européen.




Les enfants qui ont eu la primeur de lire ce manuscrit l’ont lu d’une traite et attendent

impatiemment le tome 2, maintenant disponible sous le titre : L’Epée de Vérité. Le troisième tome de cette Collection sur la loi d’attraction (qui comptera une dizaine de tomes environ) sera terminé dans le courant de l’année 2009. Le manuscrit du tome 1 est déjà traduit en anglais.

Je suis bien consciente de la nécessité d’être brève, par conséquent cette lettre se veut

très courte. Vous trouverez ci-joint un synopsis qui éclaire quelques-uns des meilleurs concepts présentés dans ce livre.

Si je crois que ce livre sera très populaire, c’est que je suis très active en tant que conférencière et formatrice. A chaque conférence où je mentionne le titre du livre et le public auquel il est destiné, le pourcentage de ventes est d’au moins 40%... Une fois le livre lu, les lecteurs enfants, adolescents et adultes demandent impatiemment la suite et achètent des exemplaires supplémentaires à offrir à leurs enfants, neveux, nièces ou amis !

L’économie est mûre pour cette collection... et elle le sera pendant de nombreuses années. La Loi d’Attraction est un sujet brûlant depuis plusieurs années aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, et les parents recherchent des livres permettant à leurs enfants de comprendre comment fonctionnent l’Univers et ses lois. Nul doute que ce nouveau style d’histoire – un mélange savoureux d’épopée, d’initiation et de surnaturel – n’attire déjà l’attention d’un large public!

En outre, cette Collection complète merveilleusement bien mon nouveau livre de

développement personnel qui sortira cet automne 2009 et qui propose jeux et illustrations pour « enseigner » les concepts de la loi d’attraction aux enfants et aux adolescents.

J’ai trouvé votre nom répertorié en tant qu’agent professionnel dans l’annuaire des éditeurs français, qui reprenait également la liste des agents littéraires et leurs domaines de spécialisation. Si vous désirez représenter mon livre terminé (et peaufiné), merci de m’en avertir le plus tôt possible. Nous recherchons dès aujourd’hui un agent qualifié à la fois pour la France, la Belgique et les Etats-Unis.... pour ce livre et pour les nombreux autres qui suivront. Nous désirons également développer cette Collection en films d’animation pour enfants, dans la même veine que Les Chroniques de Narnia.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Marcelle della Faille

*** (Cette lettre nous a permis d’attirer rapidement et légèrement une réalisatrice désireuse de transformer cette Collection en films ;o) Nous y travaillons en ce moment !)




Avant de décortiquer les énoncés responsables du succès de cette lettre, la première chose que vous devez savoir, c’est la taille de la lettre d'agent : UNE page seulement. Les agents sont très occupés et plus une proposition est longue, plus il leur faudra de temps pour la lire. Si vous voulez que votre idée de livre soit examinée rapidement, n’envoyez pas de lettre de plus d'une page. Notre déclaration préliminaire a immédiatement fait lever les sourcils à l'agent ou l’éditeur. Plus loin, j'ai donné de la légitimité à mes paroles de manière à amplifier encore sa curiosité. Il est important de faire connaître à l’agent la profondeur de votre expérience par rapport à votre sujet. Plus vous ressemblez à un expert, plus vous avez de chance d'être accepté. Dans ce cas-ci, je leur ai fait savoir que j’avais une expérience personnelle étendue du sujet. J'ai également inséré quelques mots sur le caractère commercial du livre afin que l'agent puisse s’enthousiasmer de son potentiel de vente. Après tout, la première raison pour laquelle il est dans les affaires, c’est pour gagner de l'argent. Il est important de souligner la commerciabilité de votre livre, mais il est également important de faire comprendre que vous n’écrivez pas juste pour l’argent. Vous voulez convaincre l’agent que le monde a besoin de votre livre. La dernière phrase est le passage que j’ai le plus soigné. C’est lui qui a généré le succès de la lettre, je crois. Premièrement, il fait savoir à l’agent que je n’ai pas choisi son nom au hasard. Je lui ai fait comprendre que je m’étais renseignée et que je l’avais choisi spécifiquement parce que son expertise était ciblée sur les langues et les marchés que je visais. Il comprend ainsi que je suis sérieuse car je n’accepterais pas n'importe quel agent. Je lui ai aussi montré que je ne suis pas un auteur à venir. Je suis un auteur avec un produit en main. La grande majorité des lettres que les agents reçoivent proviennent d’auteurs non publiés qui n’ont pas fini leur premier livre. Les agents savent que seule une petite majorité d'auteurs qui commencent un premier livre le terminent réellement. Mon conseil : si vous n’avez pas encore été édité, ne perdez pas de temps à rechercher un agent tant que vous n’avez pas votre premier produit fini à disposition. Autrement, il y a peu de chance qu’ils vous prennent au sérieux. Notez aussi que je ne lui ai pas juste dit que le livre était fini. Il semble que la majorité des manuscrits qu'il reçoit sont des documents bâclés qui n'ont jamais été correctement révisés. C’est pourquoi vous voulez préciser que votre manuscrit a été « peaufiné ».




Un délai a été également proposé lorsque je dis que nous recherchons un agent « immédiatement ». En plus j’ai poliment insinué qu’il doit avoir des qualifications appropriées. Je lui ai fait subtilement savoir que s'il était intéressé, il ferait mieux de sauter dans le train tout de suite… parce que d'autres agents ont été contactés.

PROUVEZ VOTRE RENTABILITÉ

Enfin, concernant la remarque de fin « pour ce livre et pour les nombreux autres qui suivront ». .. Ce que beaucoup de nouveaux auteurs ne réalisent pas, c’est que 60% de l’ensemble des livres publiés ne rapportent rien à l'éditeur. Cela signifie qu’ils ne rapportent pas beaucoup d'argent à l'agent non plus. Si vous donnez l'impression que c'est le seul livre que vous allez écrire, l'agent saura qu’il n’a que 40% de chance de gagner un tant soit peu d'argent sur celui-ci. À ce taux, si vous dites à l'agent que vous allez écrire un autre livre, il aura toujours moins de 100% de chances de gagner beaucoup d'argent sur vos deux livres édités. Dans mon cas, cependant, l'agent a pu prendre connaissance des livres de développement personnel que j’ai écrits et publiés, et j'ai parlé de « livres futurs », pas « d’un livre futur ». En essence, je lui ai dit qu'il y aurait au moins trois livres, ce qui lui donnerait au moins 120% de chances de gagner de l'argent grâce à eux. Pour un agent futé, ce potentiel est trop intéressant pour le laisser passer.

LE SYNOPSIS

Pour le synopsis, de fiction ou non, vous allez écrire un simple paragraphe qui résume chaque chapitre Chaque paragraphe sera suivi de 4 à 6 points sur ce qui se passe ou sur l'action qui a lieu

� Vous voulez que le synopsis soit suffisamment détaillé pour donner à l’agent ou à l’éditeur une bonne idée de ce qui va se produire dans l’histoire (ou dans le document de non-fiction) et vous voulez qu'il soit enthousiasmé par les détails

� Vous ne voulez pas fournir trop d'informations à l’éditeur pour éviter qu'il ne

puisse y trouver un défaut

Voici un exemple de synopsis de fiction, avec La Quête de Sam Kukaï – Le Gardien de la Sagesse :




Chapitre 1: Le Manque de Respect

Sam laisse sa colère le guider et dit des mots blessants à ses meilleurs amis et à sa mère. Plus il est en colère, plus l’univers « gronde » et plus sa journée empire, car nos pensées attirent une énergie correspondant à celle de nos pensées. Chapitre 2: Devana Sam est transporté dans un autre monde et rencontre Devana une jeune fille de 13 ans qui est la Gardienne des Désirs et de la Porte de la Terre. Sam apprend à respecter les autres et à faire preuve de gentillesse tout en partant à la recherche du Gardien de la Sagesse, le seul être qui puisse l'aider à revenir sur terre. Sa quête commence avec l’aide de Devana. Chapitre 3: Le Gardien de la Peur Sam apprend que sa peur lui fait voir et imaginer des choses qui n’existent pas vraiment. Il apprend qu’en contrôlant ses propres peurs, il peut surmonter tous les obstacles qui se présentent. Et ainsi de suite… Le synopsis de votre chapitre doit être si excitant et si intriguant que celui qui le lit se sente forcé de poursuivre… Pour le livre de fiction, vous adjoindrez aussi un synopsis de 2 à 5 pages qui relate ce dont parle l’histoire… une nouvelle de votre livre en quelque sorte.

LA PROPOSITION FORMELLE La proposition formelle, c’est ce que l'agent recherchera après avoir lu votre lettre de demande et votre synopsis. Voici comment elle se présente : Page de titre (elle est très courte et très directe) Proposition de livre La Quête de Sam Kukaï par [Votre Nom] [Votre adresse] [Votre numéro de téléphone] [Votre email]




Agent: (le nom de l’agent à qui vous envoyez la proposition) Synthèse Une ou deux pages indiquant au lecteur de quoi parle l'histoire Vous pouvez employer un synopsis si vous voulez Format Dites comment le livre sera présenté … Ne soyez pas trop spécifique… Juste le nombre de pages, le nombre de chapitres, le nombre de mots, si des illustrations vont être requises ou si vous devez utiliser des photographies, des diagrammes, des graphiques Marché Qui va acheter ce livre et pourquoi. Ne tombez pas dans le piège de dire que tout le monde voudra acheter votre livre… => cela signifie que personne ne voudra l’acheter ! De quel genre de personnes s’agit-il ? Spécifiez ici la démographie. Et donnez à l'éditeur les nombreuses raisons pour lesquelles toutes ces personnes courront acheter votre livre une fois qu'elles sauront qu'il est disponible. Promotion Qu’allez-vous faire pour que votre livre soit un succès ?

Il n'y a pas de livres best-seller … seulement des auteurs best-seller ! C'est l'auteur qui fait du livre un succès :

� Spécifiez à l'éditeur vos plans promotionnels � Ne pensez pas une minute que l'éditeur s’occupera de ce point et que votre travail

consiste simplement à produire un livre exceptionnel. Cela ne va pas vous faire gagner le contrat. Vous voulez vous assurer que l'éditeur sait que vous essayerez personnellement d'obtenir au moins un programme radio régulièrement et/ou que vous êtes disposé à faire des séances de signature de livres et à apparaître dans des programmes télévisés

� Beaucoup de nouveaux auteurs s’engagent à utiliser leur avance pour louer leur

propre Société de Relations Publiques afin de favoriser la promotion du livre Concurrence (« Co-création ») Dites à l'éditeur quels sont les livres qui entrent dans la même catégorie que votre œuvre. Quels livres font déjà ce que votre livre fera ? Nommez-les, avec le titre, l'éditeur et l'ISBN. Dites à l'éditeur pourquoi votre livre dépasse de loin les autres. Ne mentionnez pas les livres publiés il y a plus de 10 ans car ils n’entrent plus en ligne de compte.




Biographie de l’auteur Pas votre biographie, mais les éléments qui font de vous une autorité sur le sujet sur lequel vous écrivez. Tout ce qui augmentera votre crédibilité ou qui attirera les médias. Exemples de chapitres Juste deux exemples de chapitre. Peu importe lesquels. Il ne doit pas s’agir du chapitre 1 et du chapitre 2 : le chapitre 2 et le chapitre 12 si vous voulez. Le but de ces chapitres est de montrer que vous pouvez écrire suffisamment bien pour justifier la publication du livre.

PUBLICITE Participez à autant de programmes radios que possible. Ils contribueront grandement à vendre votre livre dans les librairies et permettent aux gens de vous appeler directement pour l’acheter. En règle générale, l’attachée de presse de votre éditeur s’occupera de vous faire connaître et de vous réserver des heures d’antennes lors de la sortie de votre livre. Mais en dehors de cela, vous voulez rester visible le restant de l’année aussi ;o) Vous voulez être appelé tout le temps pour assurer un courant interminable d’exposition pour vous-même et votre livre. Imaginez ce qui se produirait si votre visage ou votre message était transmis dans au moins un média important par jour ! Ajoutez à cela vos programmes radios et vous êtes un phénomène médiatique. C'est tout-à-fait possible. Les médias vous rendront aussi célèbres et aussi riches que vous le voulez … si vous les approchez correctement. En fait, vous pouvez FORCER les médias à parler de vous en créant des communiqués de presse que les médias DOIVENT utiliser.

C'est une généralité, naturellement. Certains représentants de médias, certains journalistes ne vous donneront pas la publicité que vous voulez… mais tellement le feront que ceux-là n’auront aucune importance. Comment obtenir exactement toute la publicité que vous pourriez vouloir… et même bien plus ! Comment pensent les médias et comment réagissent-ils quand ils voient des communiqués de presse sur leur bureau ? La publicité peut aisément vous apporter la renommée et la fortune, si vous faites ce qu’il faut. Vous avez quelque chose à dire, des nouvelles, un point de vue intéressant et un produit intéressant (comme votre livre) et les médias, sous toutes leurs formes, veulent diffuser ce message à leurs auditeurs, téléspectateurs et lecteurs. Il ne s’agit pas d’altruisme, mais bien d’attirer le plus de personnes sur leur station ou vers leur publication (pour les journaux ou les magazines).




Les médias le font en rendant publics des produits qui vont « probablement » intéresser leurs publics. Vous, naturellement, vous fournissez cela. C’est une relation de symbiose. Vous créez le public que les médias ont besoin, gratuitement, et ils vous donnent la publicité dont vous avez besoin, gratuitement ! La bonne manière d'obtenir de la publicité, c’est d'écrire un communiqué de presse qui explique qui vous êtes et ce que vous faites en utilisant les traditionnelles questions : qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment, que les journalistes connaissent si bien. Le fait que ces communiqués de presse sont utilisés témoigne non pas de l'efficacité de la technique, mais plutôt du désespoir quotidien des médias. Ces communiqués de presse ne sont utilisés que lorsque les médias ne trouvent rien d’autre à publier dans leurs publications ou à diffuser dans leurs émissions.

LE COMMUNIQUE DE PRESSE (PRESS RELEASE) Exemple de Communiqué de Presse créé par une professionnelle à qui j’ai fait appel pour la sortie de mon premier livre (depuis, c’est l’attachée de presse de mon éditeur qui s’en occupe ;o) : Pour diffusion immédiate

Marcelle della Faille

+32 19 519018

Contactez Marcelle


Une consultante de la Loi d'Attraction enseigne, avec la publication de son premier

livre, comment atteindre un état de BIEN-ETRE, loin du « bien faire » auquel nous

sommes habitués.

Belgique - Le 4 décembre 2006 – Marcelle della Faille, plus connue pour la traduction en français de livres classiques, passe de la traduction à l'écriture. Dans son premier livre, elle aborde le sujet de la Loi d'Attraction. Son livre, « Comment créer délibérément sa vie en 30 jours » explique la Loi d'Attraction, tout en fournissant aux lecteurs un système qui leur permet d’utiliser consciemment et délibérément la Loi d'Attraction dans leurs vies quotidiennes. « Comment créer délibérément sa vie en 30 jours » décrit le fonctionnement de la Loi d'Attraction au niveau métaphysique et au niveau pratique. Le livre utilise le système CREE©, pour Clarté, Ressenti, Éveil et Enthousiasme, qui guide le lecteur dans




l’utilisation consciente et délibérée de la Loi d'Attraction. Les nombreux exercices de bien-être fournis aideront le lecteur à atteindre un « État d'Être » plutôt que de se contenter d’agir pour manifester ses désirs. A la question sur l’originalité de ce livre, Marcelle della Faille, consultante de la Loi d'Attraction, traductrice et auteure, répond « C'est une approche holistique aisée et conviviale qui nous apprend à ÊTRE la personne que nous voulons être et, par conséquent, à attirer et à créer tout ce que nous voulons manifester dans notre vie quotidienne. » « Comment créer délibérément sa vie en 30 jours » sera disponible dès le 4 décembre 2006 (24,95$), exclusivement sur le site http://loi-d-attraction.com. Les lecteurs trouveront également des traductions de livres classiques, tels que « La Science de l’Enrichissement » de Wallace D. Wattles, ainsi que les enseignements d'Abraham, des titres de Conwell, de Napoleon Hill et un résumé du livre « The Master Key System » de Charles Haanel, pour n’en nommer que quelques-uns. Marcelle della Faille a récemment traduit un autre livre de M. Wattles, « La Science de la Santé ». Cette traduction est uniquement disponible par le biais du site Web et sera offert en cadeau aux 100 premiers acheteurs du livre « Comment créer délibérément sa vie en 30 jours ». Si vous vous êtes jamais dit « la vie est bien plus que ce que je peux voir » et si vous voulez apprendre comment ÊTRE le changement que vous souhaitez voir, le nouveau livre « Comment créer délibérément sa vie en 30 jours » vous offrira les étapes à suivre concrètement pour vous permettre d’être ce changement. A propos de l'auteur : En l’an 2000, Marcelle della Faille attira à elle une copie de « La Science de l’Enrichissement ». Ce livre a changé sa vie et elle a instantanément perçu le pouvoir qu’elle avait, et que chacun de nous a, de créer sa propre vie. Depuis, Marcelle s’est sentie guidée à utiliser ses talents de traduction et d'écriture pour aider autrui à avancer vers la vie de ses rêves. ### La différence entre les professionnels des médias et l’auteur, c’est que le professionnel des médias a un sentiment très précis de ce qui intéresse la majorité des gens. Nous devons leur donner des raisons de croire que notre livre peut intéresser les gens.

� Quand vous donnez aux médias une raison de s’intéresser à vous, vous ouvrez les vannes de la publicité.




Le facteur multiplicateur de médias ou MMF Si vous obtenez de la publicité dans un support ou un élément de support tel qu'un magazine, vous serez rapidement recherché pour apparaître dans d'autres médias et éléments de médias, comme d'autres magazines, la radio, la télévision et les journaux. Le MMF signifie que vous pouvez commencer par quelque chose de petit pour finir par une couverture nationale. Une exposition globale qui devient si implacable que vous devez décrocher votre téléphone parce que vous n’êtes pas préparé au déluge des demandes publicitaires. Le MMF survient du fait du mode de pensée particulier des professionnels des médias. Si vous vous êtes qualifié pour apparaître dans un programme radio, vous êtes également qualifié pour apparaître dans un article de journal ou dans une émission de télévision. Par qualifié, je veux dire que vous n’êtes pas un idiot (ou si vous l’êtes, au moins vous êtes un idiot amusant). Et vous avez quelque chose d’intéressant à dire. (Intéressant signifie qu’un auditeur, un téléspectateur ou un lecteur voudrait l'entendre.) Si vous passez une bonne entrevue à la radio, chaque producteur qui vous voit (et ils balayent les ondes radio pour trouver des gens comme vous) voudra vous recevoir dans son programme. Et chaque éditeur de magazine qui vous voit à la télévision voudra faire un article sur vous. Pourquoi ? Parce que vous avez été qualifié par un autre élément médiatique. Une fois qualifié, vous êtes certifié « digne de publicité ». Le MMF est quelque chose que vous ne pouvez contrôler --du moins, pas par vous-même. Et si vous essayez, vous n’obtiendrez pas le genre de résultats que vous pourriez obtenir. Néanmoins, il existe et quand vous commencerez à acquérir de la publicité, vous avez été averti… des gens dont vous n’avez jamais entendu parler et qui n'ont jamais reçu votre communiqué de presse entendront parler de vous et voudront vous rendre célèbres, vous et votre livre! Toute cette publicité est un moteur qui conduit les gens aux librairies pour y acheter vos livres. Elle peut également pousser les gens à acheter votre livre directement chez vous, mais c’est plus facile de les conduire dans les librairies. Ce genre de publicité s’obtient presque exclusivement en profitant d'un autre événement. Quelque chose se produit dans les nouvelles : vous vous raccrochez à ce fait et vous suivez la vague de publicité créé par l’événement. Si une élection a lieu dans votre coin et si vous pouvez y rattacher votre livre d’une manière ou d’une autre, vous avez l’idée idéale pour accrocher votre livre aux événements des nouvelles du jour. C’est ce qui s’est produit avec mon premier livre et mes deux premières traductions (dont une était sortie déjà 1 an plus tôt !) : ils ont tous bénéficié de la vague du film The Secret, car ce film faisait directement référence aux 2 livres que j’avais traduit et que personne d’autre ne les avaient encore traduits et publiés officiellement ! En maintenant ma vision




de voir mes livres publiés et devenir des succès, la loi d’attraction a mis en place les éléments pour que cela se produise aisément et facilement pour moi ! De nouveau, il y a moins d'emphase sur les ventes directes et plus d'emphase sur le fait de mener les gens dans une librairie ou dans un autre point de ventes, afin qu’ils puissent examiner votre livre ou parcourir vos supports de ventes pour prendre une décision. De quoi parlent tout le monde en ce moment ? Comment puis-je rattacher mon livre à ce concept ?

� Vous avez un aimant médiatique instantané Pourquoi ? Parce que les médias ne veulent pas présenter quelque chose d’ennuyeux à leurs publics. Et plus de la même chose, c’est tout simplement ennuyeux. Si vous avez quelque chose de nouveau, quelque chose de différent, mais quelque chose qui peut se raccrocher à la vague en cours, les médias veulent votre histoire.

Le titre Le succès de votre communiqué de presse et de vos efforts de publicité dépendra de la puissance de votre titre. Si vous écrivez un titre qui endort les gens, votre téléphone sera silencieux. Si vous écrivez un titre qui incite les gens à agir, votre téléphone sonnera tout le temps ! Ces titres qui vous FORCENT à poursuivre la lecture si vous êtes intéressés par l'information. Oubliez les titres à l'ancienne : qui, quoi, quand… Vous voulez des titres qui accrochent les journalistes ou les producteurs et qui les forcent à poursuivre leur lecture ! Vous n’allez pas leur donner le choix. Ils DOIVENT découvrir ce que votre communiqué de presse dit, parce que son titre est intriguant. Voici quelques exemples de titres de communiqués de presse qui fonctionnent magiquement. Chacun promeut un livre. Et chacun peut obtenir des tonnes de publicité pour vous. Un coiffeur transforme quotidiennement un billet de dix euros en un million d’euros! Un homme du New Jersey vend le pont de Brooklyn pour $14.95 Un Parisien fait financer son empire dans l’édition par les autres Un journaliste prouve qu'il peut rendre célèbre n'importe qui en six jours ! Impossible ? Peu probable ? Absolument ! Efficace ? Implacablement ! Le titre n’est pas la seule partie de votre communiqué de presse. Il y a d’autres détails essentiels :




� Votre communiqué de presse est toujours envoyé sur du papier blanc. Pas besoin de logo, pas besoin d’en-tête de lettre.

� Dans le coin supérieur gauche, vous placez votre choix parmi les expressions

suivantes : POUR DIFFUSION IMMÉDIATE, ou POUR DIFFUSION A TOUT MOMENT LE OU AVANT LE (DATE), ou POUR DIFFUSION A TOUT MOMENT LE OU APRÈS LE (DATE).

La première description indique simplement au professionnel des médias qu'il peut employer le communiqué de presse n'importe quand : tout de suite, la semaine prochaine, le mois prochain, l'année prochaine. L’information n’est pas sensible au temps. Les deux autres options indiquent au professionnel du média qu’il doit vérifier la date avant d’utiliser l’information. Supposons que votre communiqué de presse soit lié à la Fête de Noël. Pour diffusion n'importe quand le ou avant le 25 décembre couvre très bien cela. Les médias seront plus qu'heureux de respecter votre demande de date. Ils n'ont rien à gagner en faisant autrement. N’envoyez pas votre communiqué de presse trop longtemps avant une date de diffusion (excepté pour les magazines, qui ont des délais d'exécution de quatre mois) parce que le communiqué sera perdu.

� Dans le coin supérieur droit, vous écrirez POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS, CONTACTEZ suivi de votre nom et de votre numéro de téléphone direct. N’utilisez pas le nom d'une organisation. Ou le nom d'un institut. Et le numéro que vous employez doit être votre ligne directe ou la ligne de votre compagnie + l’extension appropriée.

Si une de ces informations manque, le contact écartera le communiqué de presse comme trop difficile à suivre. Ne perdez pas votre temps à suivre un communiqué de presse. Après le titre, de la plus haute importance, viennent l’explication en deux lignes de ce que votre histoire raconte. N'importe quelle histoire (peu importe qu’elle soit intense, compliquée, dramatique) est ramenée à deux phrases maximum.

� Revenons aux titres que je vous ai donné il y a quelques pages. Voici les deux phrases qui suivent chacun de ces titres :

Exemples : « L’écrivain Steve Mallong montre aux auteurs comment encourager leurs amis à payer l'impression de leur livre. Et à le faire volontairement ! » « Le publiciste Ben Tallisman a utilisé un stylo, du papier et un timbre et a obtenu une entrevue à la télévision nationale ! »




� Après ces deux lignes, suit le SEL du communiqué : des puces ou des points qui intensifient la « soif » du journaliste pour qu’il nous appelle et découvre ce que nous faisons et comment nous le faisons.

* Pourquoi vous devez insister sur le fait qu’un guichetier spécifique prenne soin de vous chaque fois que vous entrez dans votre banque… et pourquoi vous serez mal servi si vous ne le faites pas. * Comment vous pouvez ouvrir un compte bancaire professionnel et obtenir le statut marchand par carte de crédit en 30 minutes seulement. Et ainsi de suite. Ayez environ dix points de ce genre et le journaliste voudra absolument vous interviewer—soit pour découvrir quelles informations fantastiques vous avez ou pour tenter de vous discréditer devant autant de personnes que possible. Là, c’est votre ressenti qui entre en ligne de compte : écoutez votre intuition avant d’accepter de voir cette personne.

� Au bas de cette première page, veillez à noter tous vos témoignages de professionnels des médias qui ajouteront de la crédibilité à votre œuvre.

« Entrevue exceptionnelle, Marcelle. Appelez-nous dans 60 jours et nous en referons une. » Caroline Gaveau, CHOC FM radio.

Création de votre bio La deuxième page de votre communiqué de presse en trois-page, c’est votre biographie. Vous voulez que les médias sachent qui vous êtes et que vous valez la peine d’être interviewé. Toutes les informations sur cette seule page doivent se rapporter à deux choses : vous et l'histoire. Vous n’allez pas y noter tout qui s'est produit dans votre vie. Ni proposer un curriculum vitae. Vous ne présentez pas votre candidature pour un emploi. Avant de noter quoi que ce soit, demandez-vous ce que cela a à voir avec l'histoire et si la personne de contact que vous visez sera intéressée par le sujet. Le fait que j’ai écrit et traduit 9 livres en 4 ans sera infiniment plus important pour mon contact que si j'ai un diplôme d'une grande université. Vous devez inclure la raison pour laquelle vous feriez un invité intéressant dans leur émission.




La Feuille de Questions Finalement, vous incluez une feuille de questions. Cette feuille propose environ 20 questions que la personne de contact serait susceptible de vouloir vous poser si elle vous interviewait. Les professionnels des médias sont comme vous et moi : ils ne veulent pas paraître stupides devant des centaines de milliers de personnes. Si vous incluez une feuille de questions, ils peuvent réellement ne rien savoir sur le sujet, sortir en courant de leur voiture, saisir la feuille, poser la première question et sembler totalement préparé pour l'entrevue ;o) Et cela vous arrangera aussi parce que vous aurez choisi des questions qui vous permettront de frapper fort. Veillez à ce que plusieurs d’entre elles paraissent difficiles. Vous voulez que la personne qui vous interviewe fasse un carton. Et vous-même aurez eu plusieurs jours pour préparer vos réponses enthousiastes à ces questions. Ainsi, ces entrevues seront légères comme une brise. Personnellement, j’attire toujours des journalistes qui ont lu mes ouvrages et me posent des questions très spécifiques…parfois même personnelles ! C’est ce que je faisais moi-même lorsque j’étais critique littéraire ! => Ciblez les journalistes que vous voulez attirer. Préparez votre « entrevue idéale » !

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Avec toute ma Gratitude, Marcelle della Faille




ANNEXE 1 Voici, en Annexe 1 et 2, deux articles quelque peu « acides » sur le monde des agents. Lisez-les juste pour prendre connaissance des noms et des modes de fonctionnement des différents protagonistes, tout en DECIDANT consciemment et délibérément du type de relation que vous voulez échanger avec votre agent ou votre éditeur. Pour vous donner une idée : Avant même d’envoyer mon premier manuscrit, j’avais défini ma vision globale et ciblé mon éditeur idéal – une personne de confiance, devenant un(e) ami(e), prêt à publier tous mes livres et toutes mes traductions, me demandant sans cesse de nouveaux manuscrits et avec qui je développe un succès magnifique ! Et c’est ce que j’ai attiré ;o) => Ciblez dès maintenant votre éditeur et votre agent ! *** Edition, mode d'emploi F.-M. Samuelson, le coach

par Daniel Garcia Lire, mars 2005

A la tête d'une écurie d'auteurs qui comptent, le premier agent littéraire français parasite le système. Portrait d'un ancien mao, passé aux méthodes américaines, qui donne des cauchemars aux mandarins de l'édition.

«Samuelson? Faut faire avec...» résume, résigné, un éditeur qui, justement, a été obligé de faire avec. Car François-Marie Samuelson (FMS) n'est pas seulement l'agent de Michel Houellebecq. Il a en portefeuille une bonne dizaine de «poids lourds». Des romanciers (Philippe Djian, Emmanuel Carrère, Alexandre Jardin...), un dessinateur de BD (Enki Bilal), des essayistes (Olivier Todd, Jean-François Revel...), un historien (Maurice Lever), etc. Plus quelques contrats occasionnels, pour PPDA par exemple, pour Fred Vargas, dont il défend les intérêts audiovisuels (il a vendu au cinéma Pars vite et reviens tard plus de 300 000 euros), ou pour BHL, dont il est l'agent aux USA. Que du beau linge - et de la surface commerciale.

Dans le monde anglo-saxon, l'agent littéraire, intermédiaire obligé entre l'auteur et l'éditeur, fait naturellement partie de la chaîne du livre. Mais pas en France, où les éditeurs revendiquent comme une exception culturelle de traiter directement avec leurs auteurs. Y compris des questions d'argent. Samuelson fut le premier à enfreindre le tabou.




Si d'autres, aujourd'hui, tentent de marcher sur ses brisées, il est le seul à vraiment compter. Les éditeurs ne lui disent donc pas merci. «Tactiquement, c'est un ennemi. Les éditeurs ont raison de ne pas l'aimer, il est une épine dans leur pied», analyse Jean-Claude Zylberstein, avocat, directeur de collection (chez 10/18 et à La Découverte), qui fut lui-même l'agent pendant quinze ans... de Françoise Sagan.

Un ennemi? Il faut dire qu'avec FMS les éditeurs ont rarement le dernier mot. Inutile d'espérer un droit de suite: les contrats sont renégociés à chaque nouveau titre. Et les à-valoir valent leur pesant de cacahouètes. Sauf que Samuelson lance rarement un chiffre au hasard. Outre un sens aigu de ses propres intérêts (il prélève 10% sur chaque contrat, selon la norme en vigueur outre-Atlantique), il sait flairer les attentes du marché. Pour Le moine et le philosophe, le dialogue entre Jean-François Revel et son fils bouddhiste Matthieu Ricard, il avait réclamé 120 000 euros d'à-valoir. Une paille! Calmann-Lévy avait renoncé, jugeant le chiffre trop élevé. Nicole Lattès (Nil Editions) prit le risque de signer le chèque. Elle n'eut pas à le regretter: l'ouvrage fut le best-seller de 1997. Il n'empêche: l'édition déteste cordialement FMS. Même chez Gallimard, où signent pourtant plusieurs de ses auteurs (au point que certains l'ont surnommé «l'agent de Gallimard»), on dénonce volontiers ses contrats «léonins». A en croire Saint-Germain-des-Prés, Samuelson ne serait qu'un parasite inutile et dangereux qui mettrait en péril l'économie fragile du secteur par ses exigences financières démesurées.

Mais les éditeurs ont beau jeu de crier au loup: n'ont-ils pas, involontairement, provoqué l'arrivée d'un Samuelson en cultivant, depuis des lustres, l'opacité sur leurs conditions financières? Tous les botanistes vous le diront: les plantes parasites prolifèrent plus facilement dans la jungle équatoriale que dans la forêt vosgienne au lendemain de la tempête de décembre 1999... «Les éditeurs, je connais leur cuisine, dit Samuelson. Entre eux, ils ne parlent que d'argent. Quand Charles-Henri Flammarion vend sa maison à l'Italien Rizzoli, il demande quoi, pour partir? Un gros chèque, ou une bibliothèque? Qu'ils balaient devant leur porte!»

Rien ne prédestinait pourtant Samuelson à devenir le premier agent littéraire hexagonal. Sinon une certaine obstination à faire la nique à ceux qui veulent lui mettre des bâtons dans les roues. En Mai 68, il était lycéen à Romain-Rolland (Ivry-sur-Seine), fameux chaudron d'agit-prop de l'ex-ceinture rouge parisienne. Viré du lycée, il est un temps manutentionnaire à la gare de fret d'Orly pour gagner sa croûte. En 1971, il intègre l'université libre de Vincennes. Etudes sérieuses (licence d'histoire, puis de géo) entrecoupées de matchs de rugby (il a la carrure adéquate) et de coups de poing au Quartier latin avec les maos-Spontex. Sa maîtrise d'histoire sur les débuts de Libération, nourrie d'entretiens avec les trois pères fondateurs (Sartre, Foucault et Maurice Clavel) deviendra un livre: Il était une fois Libé (Seuil, 1979, épuisé).

En 1981, il part aux Etats-Unis, où vit une partie de sa famille. «J'ai découvert qu'on ne trouvait pas, à New York, d'auteurs français contemporains. Je ne comprenais pas pourquoi», se souvient-il. Il décide alors de mettre sur pied une officine chargée de promouvoir l'édition française: «Je n'étais fils de personne, je n'étais pas du sérail, les




éditeurs étaient contre.» Ils sont bien peu à le soutenir, dont Françoise Verny et Claude Durand. En 1988, quand FMS décide de rentrer en France, le Bureau du livre français de New York (BLF), où va lui succéder Olivier Nora, aujourd'hui patron de Grasset, a engrangé les succès: plus de 200 contrats signés avec les Américains. Samuelson veut alors relever un nouveau défi: importer en France le système anglo-saxon des agents.

Cette fois, plus aucun éditeur n'est là pour le soutenir. «J'ai donc pratiqué la tactique de la tortue romaine: je suis entré dans une grande agence artistique.» FMS ouvre un département littéraire au sein d'Artmédia, célèbre agence créée par le producteur Gérard Lebovici*. Impossible, pour les éditeurs, de se fâcher avec Artmédia, qui a sous contrat les plus grands acteurs français, sous peine de se priver d'une ouverture sur le cinéma. Mais ils vont quand même tout tenter pour essayer de fermer la porte à Samuelson. Celui répliquera en «appliquant les principes de base de Clausewitz». Autrement dit, c'est la guerre. FMS débauche de préférence de «gros» auteurs - entendez qui vendent beaucoup et assurent donc aux éditeurs une part non négligeable de leur chiffre d'affaires. Son premier client, en 1989, est Pierre Assouline. Philippe Djian lui emboîte le pas. Quelques autres suivent. Le succès, cependant, est mitigé. Le «barrage contre le Pacifique» dressé par les éditeurs ne résiste pas si mal. Du coup, pour élargir ses revenus, Samuelson, qui se met à son compte en 1994, se tourne vers le cinéma. Aujourd'hui sa société, Intertalent, réalise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires, mais l'édition n'apporte qu'à peine 20% du total. Le reste? Les contrats avec des acteurs (Carole Bouquet, Jeanne Moreau, Sandrine Bonnaire, Antoine de Caunes...) ou des réalisateurs (Olivier Assayas, Alain Resnais...). A un moment, ses adversaires ont même cru pouvoir jurer que Samuelson avait raté son OPA sur l'édition. Mais les temps changent. Libé s'est vendu aux Rothschild et l'ancien mao-Spontex «deale» Houellebecq pour 1,3 million d'euros. «Je défends des artistes face à des sociétés commerciales, plaide-t-il, bien décidé à ne pas endosser la tunique diabolique dont beaucoup l'affublent: Francis Esménard, en allant piquer Shan Sa à Grasset, est bien plus responsable que moi de la dégénérescence des mœurs de l'édition.»

La guerre, on le voit, continue. Et les manœuvres d'encerclement ont commencé. Le 26 janvier, Samuelson a déménagé ses bureaux de la rue Clément-Marot, dans le 8e arrondissement de Paris, pour la rue Gay-Lussac, dans le 5e. A l'orée du quartier des éditeurs...

* Assassiné en mars 1984, Gérard Lebovici avait fondé les éditions Champ Libre et avait été l'éditeur de Guy Debord.

François Samuelson

Fiche personne Profil

Activités : Agent artistique

Sociétés




Intertalent : Agent artistique

Coordonnées

Intertalent 48, rue Gay Lussac 75005 Paris France Téléphone : +33 1.47.23.40.00 Fax : +33 1.47.23.30.35 Email : [email protected]




Annexe 2 Les Trois Mousquetaires des Agents Littéraires en France

Rentrée littéraire : l'agent, le joker des écrivains ? Par David Servenay | Rue89 | 09/09/2008 | 10H02

En France, on les croit superflus. Outre-Atlantique, on ne s'en passe pas. Rencontre avec les intermédiaires auteur-éditeur.

Quel est le point commun entre Christine Angot, Jean Hatzfeld, Nicolas Sarkozy et Salman Rushdie ? Outre leur notoriété, tous figurent sur la liste des clients d'Andrew Wylie, le plus célèbre des agents littéraires newyorkais. Surnommé « le chacal », Wylie veut, comme quelques autres agents, secouer le milieu de l'édition française. Avec lenteur, car l'odeur de l'argent est encore taboue à Saint-Germain-des-Prés. Enquête.

A Paris, seuls quatre agents littéraires sont à l'œuvre

Un agent littéraire est la fois un « editor » -qui lit les manuscrits, les sélectionne, puis les propose à la maison d'édition qui conviendra- et un négociateur de contrat. En général, il est rémunéré à la commission, sur la base d'une commission de 10 à 15% pour les droits français, 20% pour les droits étrangers (les droits audiovisuels sont plus complexes à calculer car ils incluent divers droits dérivés). Une fois le contrat signé, l'agent suit son exécution (campagne de publicité, tournée, relevé des droits).




Se méfier de l'agent double Andrew Wylie a-t-il tenté de minimiser la sortie d'un livre au bénéfice d'un autre ouvrage portant sur le même sujet ? Le soupçon de l'ancienne porte-parole du Tribunal pénal international fut suffisamment étayé pour qu'elle décide de rompre son contrat avec l'agent new-yorkais. Florence Hartmann raconte :

« En mars 2007, Wylie m'appelle, se disant très intéressé par mon livre. Nous signons un contrat et puis... plus rien. Ils devaient prospecter les éditeurs du monde entier mais se sont contentes d'approcher les éditeurs balkaniques, si passivement que ces derniers, bien que preneurs, n'étaient même pas au courant de la sortie du livre (jusqu'à ce que je les en avertisse moi-même). Un jour, j'ai appris qu'un éditeur italien, client de Wylie, préparait la sortie du livre de Carla Del Ponte (la procureure du TPI), j'ai alors compris leur lenteur. Après la sortie de mon livre, ils se sont couverts en envoyant des livres aux éditeurs, mais sans vraiment les solliciter. Wylie voulait aussi me facturer mes propres livres envoyés aux éditeurs ainsi que les frais de port. J'ai rompu le contrat en novembre 2007 et je me bats toujours pour obtenir le paiement d'une partie de mes droits auprès de Wylie. Le problème d'un agent, ce n'est pas la commission, c'est la relation de confiance. »

Nous aurions voulu avoir la version de l'agent, mais il n'a pas souhaité répondre à nos questions. Florence Hartmann a finalement signé avec Pierre Astier. Marie-Sophie du Montant s'est fixée une ligne de conduite : « Je fais en sorte que mes auteurs ne soient pas en concurrence. »

Mais il faut différencier l'agent qui représente un auteur et l'activité de "subagency" qui consiste à représenter un auteur déjà édité ailleurs et/ou une maison d'édition étrangère dans son pays. Claude Durand, PDG de Fayard, fut ainsi "l'agent" d'Alexandre Soljenitsyne, représentant de ses droits pour le monde entier.

En comptant et recomptant, ils ne sont que quatre à pouvoir prétendre au titre envié d'« agent littéraire » à Paris. Commençons par les deux plus connus, qui ont refusé de répondre à nos questions.

François-Marie Samuelson, incontournable pour le cinéma

François-Marie Samuelson, assez dédaigneux et un peu blasé -« j'ai pris la peine de vous rappeler »- est le pionnier de la profession. Depuis vingt ans, il représente des auteurs, en marge de son travail d'agent artistique dans le cinéma :

« Je sature, j'ai lu tellement d'articles ne faisant que reprendre les précédents. » (sic)

Son agence FMS gère une écurie prestigieuse : Fred Vargas, Emmanuel Carrère, Philippe Djian, BHL pour les Etats-Unis… Samuelson est recherché pour son entregent dans le milieu du cinéma. « C'est vrai que ça compte avec lui, explique Pierre Assouline, l'un de ses premiers clients, à un moment, je voulais faire des scénarios et il m'a aidé à le faire. » Ex-Libé, ex-mao, l'homme a découvert le métier à New York dans les années 70 avant de l'importer en France par le biais d'une agence spécialisée dans le cinéma.

L'intermédiaire a aussi pas mal d'ennemis. Par exemple, Emmanuel Pierrat, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle (et avocat de Wylie), n'est pas tendre avec lui :

« Peut-on vraiment parler « d'agent littéraire » avec Samuelson ? Il ne vend que chez Gallimard et en dehors du transfert négocié de Houellebecq chez Fayard… Sa force, c'est de vendre les livres au cinéma, en apportant un projet clef en main aux producteurs avec un réalisateur, des acteurs et une histoire. Mais depuis qu'il s'est brouillé avec ses associés, il est tout seul ou presque. »




Samuelson a pourtant ouvert des portes : « Il a été tenace, commente Pierre Astier, ancien éditeur reconverti en agent, car les portes étaient fermées. C'était l'époque où Francis Esmenard (patron d'Albin Michel, ndlr) disait : “Un agent et c'est la porte !” ». Les temps ont changé. Aujourd'hui, tout Saint-Germain-des-Prés travaille avec les agents.

Susanna Lea, reine du blockbuster

Susanna Lea présente un autre profil : diplômée d'Oxford, cette jeune Britannique a longtemps travaillé pour le département international de Robert Laffont. Spécialiste de la cession de droits étrangers, elle fonde en 2000 sa propre société. Objectif : faire des blockbusters internationaux. Son slogan ? « Publié en Europe, lu dans le monde entier. » Elle aussi a refusé de répondre à nos questions :

« Notre métier, c'est d'offrir une 2CV ou une Ferrari à celui qui va s'asseoir dedans. Mais c'est le pilote qui est intéressant, pas la voiture. »

La Ferrari de Susanna Lea est conduite par Marc Lévy. Pour lui, elle a négocié, avant sa sortie en librairie, les droits audiovisuels de "Et si c'était vrai…" avec Hollywood. Depuis, l'auteur français tourne à plus de 500 000 exemplaires par livre (en France) et aurait déjà vendu quinze millions d'ouvrages dans le monde. Pour chaque livre, son à-valoir dépasse le million d'euros.

Susanna Lea est réputée pour sa capacité à saisir les tendances du marché international. Les mauvaises langues l'accusent de participer à une certaine uniformisation de la littérature.

En parcourant la liste de ses auteurs, on se demande qui emprunte les 2CV : Ayaan Hirsi Ali, Carmen Bin Ladin, Romain Sardou, Marina Picasso ou… Pierre Haski ? Pour satisfaire les desiderata de leurs clients, les agents doivent être prêts à tout, ou presque. Pierre Assouline en plaisante :

« Avec mon éditeur, on est marié pour le meilleur et pour le pire. Je laisse le pire à mon agent. »

Le pire ? La négociation et le suivi des contrats d'auteur. Une purge pour les éditeurs car les agents anglo-saxons ont pris l'habitude de scinder les droits (français, étrangers et audiovisuels) pour mieux les négocier.

Pierre Astier, l'éditeur passé de l'autre côté du contrat

« Si la littérature anglo-saxonne est puissante, c'est aussi parce que les écrivains ont les moyens de travailler. Ecrivain, c'est un métier. »

Le jugement est sévère, mais il émane d'un connaisseur. Ancien patron des éditions du Serpent à plumes, Pierre Astier s'est jeté dans le bain avec sa compagne en 2005. Depuis, l'agent Astier s'efforce de développer ceux qu'il appelle les « perles »




francophones :

« Le marché francophone est vaste, avec des milliers de créateurs : les Belges, au Maghreb, en Afrique, dans l'océan Indien. Or, Paris aspire tout. Par exemple, Yasmina Khadra, Algérien traduit dans trente-cinq pays, est l'un des auteurs francophones les plus lus au monde. Des centaines d'écrivains ont un potentiel international, il faut sortir de Paris. »

Et de fustiger l'absence d'espace de vente de droits au Salon du livre de Paris, là où les foires de Londres et Francfort ont depuis longtemps un lieu réservé aux agents :

« La France est un pays archaïque, , l'auteur français a été un peu infantilisé, il faut qu'il se responsabilise. »

Marie-Sophie du Montant, petite commission et savoir-faire

Ex-antiquaire, ex-attachée de presse, Marie-Sophie du Montant incarne à Paris les intérêts de Global Literary Management, société new-yorkaise fondée par Didier Imbot, l'ancien patron du Masque. Voici comment elle résume l'essence de son métier :

« Il faut trois qualités pour faire un bon agent : savoir lire beaucoup et vite (une vingtaine de manuscrits par semaine). Etre diplomate. Ne pas avoir peur de ses choix, de ses goûts. »

Accusée , comme ses congénères, par les éditeurs de faire monter les prix des à-valoir, l'agente répond petite commission et savoir-faire :

« Non, je ne suis pas là pour pratiquer le hold-up des éditeurs, je m'arrange pour que tout le monde soit content, c'est un équilibre. Certains éditeurs adorent négocier, d'autres non. Je m'occupe aussi de premiers romans, de gens auxquels je crois. Si je n'ai que cinq mille euros d'à-valoir, hé bien! je suis contente. »

La jeune femme est convaincue que « dans une dizaine d'années, tout le monde aura un agent ». Vision optimiste ou prophétie auto-réalisatrice ? Elle est en tous cas étayée par le cas Jonathan Littell.

Le pavé dans la marre lancé par Jonathan Littell en 2006

Retour en 2006. Le loup Jonathan Littell a jeté son dévolu sur la bergerie Gallimard par le biais du chaperon Andrew Nurnberg, agent londonien qui représente aussi les intérêts de Robert Littell, son père.

Lorsque Littell fils cherche à placer son manuscrit en France, il le confie à Nurnberg qui boucle l'affaire en vingt-quatre heures. Il met en concurrence quatre des plus grosses maisons parisiennes. Gallimard remporte le morceau, mais accepte aussi de n'acquérir que les droits français des Bienveillantes. Une première qui inquiète les éditeurs français, dont les marges reposent souvent sur les reventes à l'étranger. Dans l'un des rares




entretiens accordés par l'écrivain au Monde, Jonathan Littell glace le sang des “french publishers” en répondant à une question sur son agent :

« Mon père est écrivain professionnel depuis trente-cinq ans. Dans le monde littéraire anglo-saxon, si on veut publier un livre, on cherche d'abord un agent. La question ne s'est donc, pour moi, jamais posée. Cette tradition française d'envoyer d'abord son manuscrit à une maison d'édition m'est étrangère. Je comprends que cela perturbe certains en France, où un équilibre assez délicat fait qu'il s'y publie des livres qui ne le seraient pas ailleurs. Ce système a un coût. En France, pratiquement aucun auteur ne peut gagner sa vie ; toute la chaîne du livre vit du livre, sauf l'écrivain. »

L'explication est en partie culturelle. A quelques exceptions près (Pascal Bruckner ou Dan Franck sont réputés fermes en affaires), les Français ont plutôt une relation schizophrénique à l'argent. Assouline résume :

« L'écrivain français est un individualiste forcené ; beaucoup se font avoir, mais l'idée de donner 10% de son à-valoir à quelqu'un le rend malade. C'est très français. »

Considèrent-ils qu'écrivain n'est pas vraiment un métier ? Cela concerne de toute façon une infime minorité d'auteurs : pas plus de cent cinquante vivent réellement de leur plume.

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