comment la santÉ peut refaire une santÉ À tout un territoire · de la santé injectent de la...

DOSSIER DE PRESSE

COMMENT LA SANTÉ PEUT REFAIRE

UNE SANTÉ À TOUT UN TERRITOIRE

23 FAMILLES DE BREVETS MONDIAUX PROTÈGENT LA TECHNIQUE UTILISÉE POUR AIXPLORER

12 000 SALARIÉSDONT 1 885 MÉDECINS SONT EMPLOYÉS PAR L’ASSISTANCE PUBLIQUE DES HÔPITAUX DE MARSEILLE

72 000 LE NOMBRE DE SALARIÉS DE LA FILIÈRE SANTÉ DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE

20 000 I M A G E S / S E C O N D ELA VITESSE DE SAISIE D’AIXPLORER, SOIT 200 FOIS PLUS RAPIDE QUE LES AUTRES SYSTÈMES D’ÉCHOGRAPHIE

21 186 M² : LA SUPERFICIE DU BÂTIMENT DE MÉDITERRANÉE INFECTION, STRUCTURE SÉCURISÉE ADAPTÉE À LA GESTION DES

CRISES ÉPIDÉMIOLOGIQUES QUI DOIT SORTIR DE TERRE EN 2015

3 800 UNITÉS DE LAVEURS-DÉSINFECTEURSPOUR ENDOSCOPES ONT ÉTÉ IMPLANTÉES AUX QUATRE COINS DU MONDE

PAR SOLUSCOPE LEADER DANS SON DOMAINE

L’INSTITUT PAOLI-CALMETTE EST LE 2nd CANCÉROPÔLE DE FRANCE IL EMPLOIE 1 300 MÉDECINS ET SCIENTIFIQUES ET ACCUEILLE 24 000 PATIENTS CHAQUE ANNÉE.

Dossier de Presse

Sommaire

LA FILIÈRE SANTÉ ................................................. 1soigne son avenir

INFECTIOPÔLE SUD ..............................................2une fondation pour partager les savoirs

INNATE PHARMA ..................................................3tout un potentiel de candidats médicaments

MÉDITERRANÉE INFECTION ...............................4un investissement d’avenir ambitieux

NEUROCHLORE ......................................................5 soigner l’autisme dès la naissance

PAOLI-CALMETTES ................................................6 au cœur de la lutte contre le cancer

PROVEPHARM ....................................................... 7réinvente le bleu de méthylène

SOLUSCOPE ............................................................8désinfecte les endoscopes

SUPERSONIC IMAGINE .........................................9révolutionne l’imagerie

LES POCHES STÉRILES .......................................10à usage unique sont nées à Aubagne

SANTÉ

LA FILIÈRE SANTÉSOIGNE SON AVENIR Une offre de soins privée et publique

de haut niveau et un fort potentiel en recherche : grâce à ce double atout, la métropole phocéenne, second pôle

hospitalo-universitaire de France, attire à elle de plus en plus d’entreprises de biotechnologies innovantes. Travaillant en réseau, les acteurs de la santé injectent de la performance à haute dose dans tout ce qui touche à l’immunologie, la cancérologie, les maladies infectieuses et les neurosciences. Objectif : percer les secrets des maladies d’aujourd’hui et de demain.

Une filière qui irrigue l’industrie

Le diagnostic est clair : la filière santé est de-puis longtemps un secteur majeur de l’économie régionale, avec près de 170 000 salariés et un chiffre d’affaires estimé à 18 milliards d’euros. À lui seul, le département des Bouches-du-Rhô-ne concentre 42 % de cette richesse.Entreprises, hôpitaux, laboratoires…, l’offre de soins est le poumon de cette filière dont elle représente les trois quarts. La région Provence - Alpes - Côte d’Azur compte ainsi près de 400 établissements publics ou privés. Avec un budget annuel de 1,2 milliard d’euros, l’Assistance Publique - Hôpitaux de

Marseille est le premier employeur de la filière en région PACA avec 12 000 salariés, dont près de 2 000 médecins. Elle est surtout le second pôle hospitalo-universitaire de France et a tissé de longue date des liens étroits avec plusieurs la-boratoires universitaires et centres de recherche (Inserm, CNRS). Elle excelle ainsi en cancérolo-gie, infectiologie, immunologie et neurosciences.À ses côtés, l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) et l’hôpital militaire Laveran sont des références, l’un dans la lutte contre le cancer, l’autre dans les maladies tropicales et infectieuses, la médecine d’urgence et la traumatologie.

Des biotechs révolutionnaires et un pôle de compétitivité interrégional

Fort de ces atouts, le secteur de la santé a très tôt accouché d’entreprises innovantes. Fondées par des chercheurs soucieux de va-loriser les résultats obtenus dans les labora-toires, elles ont largement essaimé dans le tissu économique métropolitain.La plus ancienne de ces biotechs est Immuno-tech, aujourd’hui détenue par le groupe améri-cain Beckman Coulter. D’autres l’ont suivie et ont pour noms Trophos, Innate Pharma, Qiagen Marseille (ex-Ipsogen) ou encore Stedim, qui

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a été la première à défricher le marché des poches stériles à usage médical. Des start-up prennent à leur tour le chemin de la réussite, tel SuperSonic Imagine, à Aix-en-Provence, qui vient d’entrer en Bourse et est en train de révolu-tionner l’univers mondial de l’imagerie médicale. Toutes les compétences de la filière santé coo-pèrent étroitement au sein d’Eurobiomed, pôle de compétitivité interrégional. Ayant son siège à Marseille et couvrant également la région Lan-guedoc-Roussillon, il travaille en réseau avec 400 entreprises, autant de laboratoires, quatre CHU et huit universités et dispose d’un centre de recherche et d’innovation industrielle et d’une direction interrégionale de recherche clinique.

Au cœur du progrès dans les maladies du futur

Le territoire Aix Marseille Provence continue d’investir dans ses domaines d’excellence. Déjà à la pointe dans le traitement et la gestion des maladies infectieuses tropicales et émer-gentes, il dope encore la recherche et intensifie les échanges de savoir-faire entre la capitale phocéenne et les régions d’Afrique et d’Asie, via la Fondation Méditerranée Infection et Infectiopôle Sud. Il mise également plus que jamais sur l’immunologie et ses applications thé-rapeutiques autour de Marseille Immunopôle et du Centre d’immunologie de Marseille Luminy.

SANTÉ

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TOUTES LES COMPÉTENCES DE LA FILIÈRE SANTÉ COOPÈRENT

ÉTROITEMENT AU SEIN D’EUROBIOMED, PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ INTERRÉGIONAL.

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SANTÉ

INFECTIOPÔLE SUDUNE FONDATION POURPARTAGER LES SAVOIRS

PARTAGER LES CONNAISSANCES MÉDICALES ET LES TRAVAUX DE RECHERCHE POUR MIEUX LUTTER CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES, TEL EST L’OBJECTIF DE LA FONDATION INFECTIOPÔLE SUD, CRÉÉE EN 2007 À MARSEILLE.

La fondation Infectiopôle Sud est un centre thématique de recherche qui fédère des travaux et promeut la coopé-

ration scientifique. Il est ouvert à tous les organismes de recherche, qu’ils soient publics ou privés, français ou étrangers. Véritable outil de rayonne-ment international, l’Infectiopôle Sud s’est donné pour mission d’optimiser les liens entre les soins, la recherche fondamentale et clinique concernant les maladies infectieuses dans le cadre d’une structure performante. Installé dans la cité phocéenne, il fait de Marseille et de la région le plus grand laboratoire français de micro-biologie. Ces dernières années, en effet, plus de 90 nouveaux agents pathogènes ont été étudiés, livrant des travaux susceptibles de trou-ver application jusque dans la lutte contre le bioterrorisme.

Attirer les meilleurs

Par sa mission, la fondation consti-tue un lien privilégié entre le CHU de Marseille et les pays d’Afrique, mais également ceux du Proche-Orient et d’Asie. Elle crée des partenariats

solides en attirant dans la région les meilleurs scientifiques et les étu-diants les plus prometteurs. C’est ainsi qu’au cours de ces sept der-nières années 162 boursiers ont été accueillis et financés par l’Infectio-pôle Sud. Les bourses scientifiques octroyées étant adossées à des contrats de recherche conclus avec les laboratoires et les unités de re-cherche membres de l’Infectiopôle, le vivier de savoirs et de compétences qu’il constitue s’en trouve ainsi en-richi. Et c’est loin d’être fini car, à partir de 2015, l’Infectiopôle compte recruter 150 étudiants par an.Plus globalement, avec le réseau Infectiopôle Sud, la fondation s’est attachée à promouvoir les échanges Nord-Sud dans le domaine de la recherche scientifique et clinique sur les maladies infectieuses, notamment en facilitant la venue de chercheurs des pays du Sud.

Maîtriser le fléau de la peste

Sous l’égide de la fondation, des tra-vaux ont été menés sur l’étude de la transmission de la peste. La ma-ladie, qui a disparu depuis plusieurs

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2 0 0 7CRÉATIONDE LA FONDATION

1 5 0ÉTU D I AN TS RECRUTÉS POUR

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SANTÉ

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siècles en Europe, reste une cause importante de mortalité dans de nombreux pays tropicaux, particu-lièrement en République démocra-tique du Congo et à Madagascar, qui sont, selon les chiffres déclarés à l’Organisation mondiale de la san-té, les pays les plus touchés.Jusqu’en 2013, l’explication la plus répandue attribuait les cas de peste à une transmission à l’homme de la bactérie Yersinia pestis par des rongeurs sauvages, qui en sont ha-bituellement affectés. Une explica-tion jugée insuffisante à la suite de

travaux dits de « paléomicrobiologie » effectués à Marseille, qui ont permis d’observer la présence de Yersinia pestis dans des poux de corps et des poux de tête prélevés chez des personnes vivant dans des foyers de peste à l’est du Congo. Cette découverte est majeure. Elle en-traîne un changement dans l’acti-vité de prévention des épidémies de peste, laquelle, en plus de la sur-veillance des réservoirs d’animaux, devra avoir pour finalité d’empêcher les infestations par le pou de tête et le pou de corps.

4 UNITÉSDE RECHERCHE

90 NOUVEAUX AGENTS PATHOGÈNESÉ T U D I É S

LA FONDATION S’EST ATTACHÉE À PROMOUVOIR LES ÉCHANGES

NORD-SUD DANS LE DOMAINE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET CLINIQUE.

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SANTÉ

INNATE PHARMATOUT UN POTENTIEL DE CANDIDATS MÉDICAMENTS

INNATE PHARMA EST UN SPÉCIALISTE DU DÉVELOPPEMENT DE MÉDICAMENTS D’IMMUNOTHÉRAPIE DESTINÉS À LA LUTTE CONTRE LE CANCER ET LES MALADIES INFLAMMATOIRES. INTRODUITE EN BOURSE EN 2006, L’ENTREPRISE A LANCÉ TROIS MÉDICAMENTS EN ESSAIS CLINIQUES, DONT DEUX DÉVELOPPÉS PAR DES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES D’ENVERGURE, PARTENAIRES DE LA SOCIÉTÉ.

L’immunothérapie ras-semble des traitements qui ont pour particularité d’agir sur le système im-

munitaire « inné » de l’être humain. En le stimulant, ils lui permettent de prévenir les affections et de lutter contre elles. Porteurs d’espoirs et explorés ces dernières années, les anticorps ont donné naissance à une classe spécifique : les immuno-modulateurs, actifs contre le can-cer et les maladies inflammatoires. Un champ de recherche vierge qui, très rapidement, est devenu celui d’Innate Pharma.L’entreprise a son siège à Marseille, à l’entrée du technopôle de Luminy. Elle y emploie 90 personnes, pour la plupart des chercheurs. Fondé il y a quatorze ans par un groupe de scientifiques conduits par Hervé Brailly, Innate Pharma est une entreprise biopharmaceutique

résolument innovante, aujourd’hui l’un des deux poids lourds français du secteur et une des dix sociétés biopharmaceutiques européennes à même d’effectuer des recherches sur des candidats médicaments.

Un travail d’innovation quotidien

L’entreprise étudie des molécules dont il faut déceler et tester le po-tentiel en espérant, parfois après des années de travaux, qu’elles dé-boucheront sur un médicament. Un parcours aléatoire quant à ses ré-sultats, qui nécessite un investisse-ment dans le temps et des moyens financiers. Mais, une fois le produit mis au point, cela peut rapporter gros et ouvrir la voie à d’autres re-cherches. Ce mode de fonctionne-ment atypique repose donc sur le crédit scientifique des chercheurs et

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3 MÉDICAMENTS EN ESSAIS CL I N IQUES

90 S A L A R I É S


SANTÉ

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l’innovation permanente. Pour y par-venir, Innate Pharma dépose chaque année des centaines de brevets et accumule les connaissances.

Des investisseurs fidèles

En quatorze ans, Innate Pharma a levé plus de 150 millions d’euros auprès d’investisseurs mondiaux. Des laboratoires et des fonds qui soutiennent l’entreprise marseillaise dans son approche d’un marché éva-lué entre 12 et 23 milliards d’euros. Grâce à ces fonds, Innate Pharma, qui

dispose d’une trésorerie de 37,2 mil-lions d’euros, développe actuellement trois candidats médicaments destinés à lutter contre plusieurs cancers : le li-rilumab, dont la licence a été cédée au laboratoire américain Bristol-Myers Squibb en échange d’une redevance ; l’IPH22, détenu en propre et dont l’ef-ficacité va être testée ; l’IPH41, pour lequel les essais cliniques vont être lancés dans les mois qui viennent. Un calendrier bien rempli susceptible de déboucher sur de nouvelles avan-cées, notamment dans le domaine de l’immuno-oncologie.

INNATE PHARMA EST UNE ENTREPRISE BIOPHARMACEUTIQUE

RÉSOLUMENT INNOVANTE, AUJOURD’HUI L’UN DES DEUX POIDS LOURDS FRANÇAIS DU SECTEUR.

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2 0 0 6I NTRODUCT I O NEN BOURSE

EN 14 ANS

PLUS DE 150MILLIONS D’EUROS

L E V É S


SANTÉ

MÉDITERRANÉE INFECTIONUN INVESTISSEMENT D’AVENIR AMBITIEUX LA FONDATION MÉDITERRANÉE INFECTION A POUR MISSION PREMIÈRE DE FAIRE PROGRESSER LA RECHERCHE POUR LUTTER CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES, PREMIÈRE CAUSE DE MORTALITÉ DANS LE MONDE. ATTACHÉE AUX ÉCHANGES ET AUX SYNERGIES, ELLE EST UN LIEU OÙ SE CROISENT CHERCHEURS, ÉTUDIANTS, LABORATOIRES ET START-UP QUI VEILLENT À UNE MEILLEURE GESTION DES MALADIES INFECTIEUSES.

Méditerranée Infection est le seul établisse-ment français dévolu à la recherche sur les

maladies infectieuses (VIH, palu-disme, tuberculose…) et à la mi-crobiologie clinique. Pôle majeur et stratégique au rayonnement in-ternational, la fondation a obtenu le statut d’institut hospitalo-univer-sitaire (IHU) et a bénéficié d’un fi-nancement de plus de 70 millions d’euros dans le cadre du programme « investissements d’avenir » de l’État.

Penser synergies

Le projet de Méditerranée Infection est fondé sur l’idée que l’avancée dans le domaine des maladies in-fectieuses requiert de disposer de plusieurs capacités sur un même site : une bonne coordination des re-cherches, une surveillance épidémio-logique, la capacité de diagnostiquer

et celle de dispenser des soins. Pour cela, un bâtiment « intelligent » est en cours de conception. Il dispose-ra des caractéristiques techniques adaptées aux objectifs particuliers de chaque domaine de compétence et couvrira 6 589 m2 de locaux voués au diagnostic, à la recherche et à l’enseignement, dont 470 m² de bureaux pour les partenaires in-dustriels. Un site de 3 113 m² sera affecté aux soins, où travailleront 700 salariés, dont 500 pour le compte de l’Assistance publique - Hôpitaux de Marseille et 200 pour Aix-Marseille Université et différents organismes de recherche (Inserm, CNRS, IRD…).

Un bâtiment à la hauteur de la mission

La construction de ce bâtiment est le projet phare de la fondation pour qu’à l’horizon 2015 soit opérationnel

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UN FINANCEMENTÀ HAUTEUR DE70 MILLIONSD’EUROS

7 0 0SALARIÉS


SANTÉ

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un lieu sécurisé de 21 186 m² adapté à la gestion des crises épi-démiologiques. Le bâtiment, qui doit devenir un véritable temple de la lutte contre les épidémies, disposera de dispositifs de haute technologie, parmi lesquels un système de confinement intégré à haut niveau de contagion (NSB3) ou encore un système de dépres-sion atmosphérique à l’intérieur de la zone de confinement. Il sera équipé de portiques à infrarouges installés à l’accueil pour détecter les membres du personnel et les

patients fébriles. Tout a été pensé dans les moindres détails pour une prévention maximale du risque de contagion. Enfin, l’IHU a une mission de valo-risation des travaux. L’objectif étant que les recherches aient des retom-bées industrielles. D’où la présence physique des sociétés partenaires et la création d’un espace destiné à l’incubation de start-up et de spin-off. L’ambition étant de parvenir à la création d’au moins quatre start-up dans les cinq ans à venir, ainsi qu’au dépôt de cinquante brevets.

PLUS DE 400 PUBLICATIONS

PAR AN

PÔLE MAJEUR ET STRATÉGIQUE AU RAYONNEMENT INTERNATIONAL,

LA FONDATION A OBTENU LE STATUT D’INSTITUT HOSPITALO-UNIVERSITAIRE (IHU).

« UN LIEU SÉCURISÉ DE 21 186 M²OPÉRATIONNEL EN 2015


SANTÉ

NEUROCHLORESOIGNER L’AUTISME DÈS LA NAISSANCE NEUROCHLORE EST UNE START-UP NÉE DE LA RENCONTRE ENTRE YEHEZKEL BEN-ARI ET ÉRIC LEMONNIER, DEUX CHERCHEURS RECONNUS. ILS ONT OBTENU DES RÉSULTATS SATISFAISANTS EN UTILISANT UN DIURÉTIQUE POUR SOIGNER DE JEUNES AUTISTES, ET LEUR TRAITEMENT SUSCITE DE NOUVEAUX ESPOIRS. LA LUTTE CONTRE L’AUTISME EST EN PASSE D’ACCOMPLIR UN GRAND PAS.

Yehezkel Ben-Ari, directeur émérite de l’Inserm et fon-dateur de l’Institut de neu-rologie de la Méditerranée,

a créé Neurochlore en janvier 2012. Installé sur le campus de Luminy à Marseille, là où s’épanouissent les biotechs du pôle Eurobiomed, il consacre sa retraite à identifier et tester un médicament. Il a découvert qu’une molécule diurétique géné-rique connue, la bumétanide, pou-vait aider à réduire le niveau anor-malement élevé de chlore dans le cerveau d’un jeune enfant. La cause de l’autisme, selon lui.

Une découverte majeure

Les premiers essais ont été réalisés sur des souris, puis sur des groupes d’enfants. En février dernier, Yehez-kel Ben-Ari a publié un article dans la revue Science reprenant la phase d’expérimentation sur les souris. Il y développe la thèse selon laquelle tout se joue à l’approche et au cours de l’accouchement. Durant cette période sensible, une trop grande présence de chlore peut avoir des effets néfastes à long terme. La mo-lécule sur laquelle il travaille permet-trait de jouer un rôle régulateur.

2 0 1 2CRÉATION DENEUROCHLORE

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7 MILLIONSD’EUROSI N V E S T I SSUR 4 ANS


SANTÉ

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Aller plus loin

Ses premiers soutiens, Yehezkel Ben-Ari les a obtenus à Marseille au sein du pôle Eurobiomed. D’autres, essentiels, sont venus des États-Unis grâce à l’appui de la Fondation Simons qui a pris une participation dans Neurochlore. L’objectif est de parvenir à accomplir l’ensemble des tests, dont une première série à la fin de cette année, qui certifiera l’absence d’effets secondaires liés

à l’utilisation de la molécule géné-rique. De là, il sera possible d’obtenir, à l’horizon 2016, une autorisation de mise sur le marché d’un médicament sous la forme d’un sirop, et peut-être de pilules. La prochaine étape pour cette jeune entreprise serait d’arriver à développer une nouvelle molécule, projet qui nécessite un in-vestissement de 7 millions d’euros sur quatre ans, dont 1,5 million pour débuter, et de s’adjoindre des par-tenaires français et internationaux.

SES PREMIERS SOUTIENS, YEHEZKEL BEN-ARI

LES A OBTENUS À MARSEILLE AU SEIN DU PÔLE EUROBIOMED.

« 2014-2016 SÉRIESD’ESSAISCLINIQUES

UNE ÉQUIPE DE 6 CHERCHEURS


SANTÉ

PAOLI-CALMETTESAU CŒUR DE LA LUTTE CONTRE LE CANCER SITUÉ À MARSEILLE, L’INSTITUT PAOLI-CALMETTES EST L’UN DES PLUS GRANDS CENTRES DE LUTTE CONTRE LE CANCER. ÉTABLISSEMENT PRIVÉ, IL EST CHARGÉ D’UNE MISSION DE SERVICE PUBLIC EN CANCÉROLOGIE ET ACCUEILLE CHAQUE ANNÉE PLUS DE 24 000 PATIENTS.

Certifié par la Haute Autorité de santé et membre du groupe Unicancer, l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) est

le second cancéropôle de France. Il a pour mission de faire progresser les connaissances en cancérolo-gie. Il dispose pour cela d’une force de frappe de 1 300 médecins et scientifiques qui œuvrent sur des projets communs et porteurs d’ave-nir, qu’ils soient dans le champ de la biologie fondamentale ou des es-sais cliniques. Grâce à cette culture collaborative, biologie et clinique se nourrissent mutuellement, ce qui favorise l’émergence d’approches innovantes dans les champs d’ex-pertise historiques de l’Institut : hé-mopathies malignes, cancer du sein, cancers digestifs et urogénitaux.

Les moyens du sur-mesure

L’IPC dispose d’importants moyens et des compétences pour établir un traitement au plus près des

spécificités des tumeurs des pa-tients. En effet, lorsqu’un traitement ne produit pas les effets escomp-tés et qu’une résistance du ma-lade est constatée, les chercheurs explorent les particularités biolo-giques de la tumeur afin d’identifier un éventuel biomarqueur associé à cette résistance. Une fois iden-tifié, ce biomarqueur sera utilisé par l’oncologue pour stratifier ses patients et réserver ce traitement aux seuls d’entre eux qui pourront en tirer bénéfice.

Combiner les potentiels

À l’Institut Paoli-Calmettes, ce continuum entre la recherche bio-logique fondamentale et les appli-cations cliniques est rendu possible par la mobilisation, sur le même site, des acteurs de la recherche et des soins. Pour travailler, cette chaîne dispose des technologies de pointe et de 80 000 échantillons d’une tumorothèque. Mais, surtout,

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80 000ÉCHANTILLONS D’UNE TUMOROTHÈQUE

1 300MÉDECINSET SCIENTIFIQUES


SANTÉ

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est implanté au cœur de l’Institut Paoli-Calmettes, le Centre de recherche en cancérologie de Marseille (CRCM). La structure, affiliée à l’Inserm, au CNRS et à Aix-Marseille Université (AMU) est unique dans le paysage de la recherche française. Elle a pour vocation de faire progresser la re-cherche sur le cancer en biologie et en médecine, en travaillant à

l’interface du physiologique et du pathologique, du fondamental et de l’appliqué, de la recherche et de la clinique. De la sorte, le CRCM est devenu la pierre angulaire de la recherche en biologie, au sein de l’IPC et sur la place marseillaise. Avec ses seize équipes constituées de 250 chercheurs et cliniciens, le CRCM est le lieu incontournable de la lutte contre le cancer.

16 ÉQUIPESCONSTITUÉES DE

2 5 0CHERCHEURS ET CLINICIENS AU CRCM

L’IPC DISPOSE D’IMPORTANTS MOYENS ET DES COMPÉTENCES

POUR ÉTABLIR UN TRAITEMENT AU PLUS PRÈS DES SPÉCIFICITÉS DES TUMEURS DES PATIENTS.

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PLUS DE 2 4 0 0 0PATIENTS


SANTÉ

PROVEPHARM A ROUVERT LA VOIE AUX APPLICATIONS DISPARUES DU BLEU DE MÉTHYLÈNE, CONNU POUR SES MULTIPLES QUALITÉS THÉRAPEUTIQUES, ANTISEPTIQUES, ANTIVIRALES ET ANTIPALUDÉENNES. PROTÉGÉE PAR DES BREVETS JUSQU’EN 2027, L’ENTREPRISE COMPTE BIEN L’EXPORTER DANS LE MONDE ENTIER.

Bien connu de nos grands-mères mais revisité par Provepharm, le bleu de méthylène est en passe

de conquérir le monde depuis le technopole de Château-Gombert, où l’entreprise fondée par Michel Féraud en 2007 a son siège social.

Ce dernier avait entrepris de redon-ner vie au bleu de méthylène à la fin des années 1980. Car, même si le produit synthétisé en 1876 avait des vertus médicales avérées, il était déconseillé en raison des im-puretés qu’il renfermait. Cependant personne n’était encore parvenu à rendre le bleu de méthylène pur, donc sans risque. C’est à cette tâche que Provetech s’est attelé. Un travail de plusieurs années, qui a abouti à une méthode brevetée et à la création de la filiale Provepharm.

Une méthode unique

Unique au monde, la méthode est en train de faire les beaux jours de l’entreprise marseillaise et de son produit phare. Une autorisation eu-ropéenne de mise sur le marché a été obtenue en un temps record. Et nombreux sont les laboratoires à avoir sollicité un partenariat en raison des multiples applications thérapeutiques que Provepharm est en train de décliner. Le produit est bien sûr efficace comme anti-poison, mais une autre application est en train de s’imposer dans le do-maine de l’identification des cellules atteintes par un cancer colorectal. C’est encore pour son rôle dans la lutte contre la malaria que le bleu va connaître de nouveaux usages. Des tests ont d’ores et déjà été effectués au Mali et au Sénégal.

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PROVEPHARMRÉINVENTE LE BLEU DE MÉTHYLÈNE

5 MILLIONSD ’E UROSDE CHIFFRE D ’AFFA I R ES

2 0 0 7CRÉATIONDE L’ENTREPRISE


SANTÉ

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Se développer mondialement

Le bleu de méthylène séduit le marché mondial (Australie, Japon, États-Unis…). Des perspectives qui font de Provepharm une start-up qui porte haut les couleurs de Marseille et ne connaît pas la crise. L’entreprise vient d’investir 4 millions d’euros dans un siège social ultramoderne, compte au-jourd’hui près de trente salariés

et a vu son chiffre d’affaires pas-ser de quelques milliers d’euros à ses débuts à 5 millions au-jourd’hui, dont 95 % à l’exporta-tion. Ce n’est pas tout : outre le domaine médical, le bleu pourrait gagner d’autres secteurs d’acti-vité, comme l’industrie agroali-mentaire. Quant à la méthode, elle pourrait être aussi utilisée pour purifier d’autres composés, susceptibles à leur tour de voir se multiplier leurs indications.

DES BREVETSPROTÉGÉS JUSQU’EN

2 027

LE BLEU DE MÉTHYLÈNE SÉDUIT LE MARCHÉ MONDIAL.

DES PERSPECTIVES QUI FONT DE PROVEPHARM UNE START-UP QUI PORTE HAUT LES COULEURS DE MARSEILLE.

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95 %DU CHIFFRE D’AFFAIRES

À L’EXPORTATION


SANTÉSANTÉ

SOLUSCOPEDÉSINFECTELES ENDOSCOPES SITUÉ À AUBAGNE, SOLUSCOPE EST LEADER DANS LA CONCEPTION ET LA FABRICATION DES LAVEURS-DÉSINFECTEURS POUR ENDOSCOPES À DESTINATION DU MILIEU HOSPITALIER. L’ENTREPRISE A DÉJÀ INSTALLÉ PLUS DE 3 800 APPAREILS DANS LE MONDE.

Les endoscopes sont utili-sés quotidiennement par le corps médical. Ces outils qui marient électronique

et optique permettent d’accomplir des interventions et des diagnostics avec une très grande précision. Les contraintes : les désinfecter sans cesse afin d’éviter des contamina-tions. Cette pratique indispensable était souvent effectuée de façon manuelle, avec les risques que cela comporte (désinfection non opti-male, usure…). Soluscope a donc mis au point des machines com-pactes, respectueuses des compo-sants électroniques de l’endoscope et efficaces afin d’automatiser les opérations de désinfection.

Des projets internationaux

Ses premiers pas, l’entreprise les a accomplis à Marseille dès 1994 sous la houlette de Bernard Mariotti et Frédéric Dray. Le premier est un spécialiste de l’endoscopie, le second a fait ses armes dans l’univers de la chimie. Ensemble, ils ont imaginé une sorte de ma-chine à laver qui a abouti à la créa-tion d’un « laveur-désinfecteur ». Cette machine efficace, très vite remarquée, n’a pas tardé à enre-gistrer ses premières commandes à l’international, notamment en Australie, en Afrique du Sud et en Chine. Un succès que depuis Soluscope n’a de cesse de cultiver,

1 15SALARIÉS

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2 0 0 7CRÉATIONDE L’ENTREPRISE


SANTÉSANTÉ

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puisque la société est, à ce jour, présente dans une trentaine de pays. Leader en Italie et en Espagne, ainsi qu’en Nouvelle-Zélande, elle gère un parc de 3 800 unités. Son objectif est à présent de conquérir le Japon et les États-Unis.

Leader en France

En France, Soluscope domine éga-lement le marché avec un millier de machines en service placées au-près des hôpitaux publics et privés.

Installé à Aubagne où il emploie une partie de ses 115 salariés – les autres travaillent dans deux filiales, une en Allemagne, l’autre en Chine –, Soluscope assure également, de-puis son siège et sans interruption, le paramétrage et la maintenance des laveurs-désinfecteurs par-tout dans le monde, dans un délai maximal de quarante-huit heures. Soluscope réfléchit aujourd’hui au développement d’une gamme d’ar-moires stériles afin de préserver les endoscopes jusqu’à leur utilisation.

IMPLANTÉE DANS

34 PAYS

EN FRANCE, SOLUSCOPE DOMINE LE MARCHÉ AVEC UN MILLIER

DE MACHINES EN SERVICE DANS DES HÔPITAUX PUBLICS ET PRIVÉS.

« UN PARC DE

3 800 UN ITÉS


SANTÉ

BAPTISÉES AIXPLORER, LES MACHINES PENSÉES ET CRÉÉES PAR SUPERSONIC IMAGINE RÉVOLUTIONNENT LE MONDE DE L’ÉCHOGRAPHIE GRÂCE À UNE TECHNIQUE PROTÉGÉE PAR VINGT-TROIS FAMILLES DE BREVETS MONDIAUX.

Fondé en 2005 à Aix-en-Pro-vence par Jacques Souquet entouré d’une équipe de trente-cinq spécialistes, Su-

perSonic Imagine a tout de la start-up à forte croissance. En témoigne le parcours de ces dernières années qui a conduit cette entreprise spé-cialiste de l’imagerie médicale par ultrasons à exporter ses machines dans une cinquantaine de pays.Les machines baptisées Aixplorer – en hommage à la ville qui les a vues naître – permettent d’obtenir des images d’une exceptionnelle qualité lors d’un examen qui ne dure qu’une quinzaine de minutes. Sein, foie, prostate, thyroïde : les organes et les tissus ciblés sont filmés en images à haute cadence.

Une technicité d’envergure

L’ordre de grandeur de la saisie est de 20 000 images à la seconde, quand les autres échographes fonctionnent

200 fois plus lentement. Une tech-nique qui s’apparente au principe du ralenti cinématographique. Lors de la restitution, grâce aux mesures de l’élasticité des tissus qui ont été opérées, le médecin peut voir tous les mouvements habituellement non perceptibles à l’œil nu. Le résultat est que le praticien travaille dans les conditions du temps réel. Pour Jacques Souquet, il s’agit là d’une véritable technologie de rupture qui ouvre une nouvelle ère.Pour parvenir à un tel degré de per-formance, SuperSonic Imagine a marié deux technologies : les ondes de cisaillement et l’effet Doppler qui donne la couleur. Qui plus est, lors-qu’il est pulsé, le doppler permet aussi d’étudier les flux sanguins. Des qualités qui traduisent une avancée telle que les machines de SuperSonic Imagine, Petit Poucet de 126 salariés, intéressent de plus en plus de praticiens dans le monde. Près de 800 appareils Aixplorer

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SUPERSONIC IMAGINE RÉVOLUTIONNE L’IMAGERIE

2 0 0 FOIS PLUS VITE QU’UN

ÉCHOGRAPHE CLASSIQUE

20 000IMAGES/SECONDE

8 0 0APPAREILSCOMMERCIALISÉS


SANTÉ

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ont déjà été commercialisés, et la demande est forte en Europe, aux États-Unis et en Asie. Avec l’horizon 2020, SuperSonic Imagine vise la Chine qui, avec ses 3 000 hôpitaux en construction, pourrait bien repré-senter un quart du marché mondial de l’imagerie médicale. Rien d’éton-nant à ce que l’entreprise y ait ou-vert des bureaux et transféré sa production depuis l’Irlande.

Une entreprise en plein essor

Le développement de l’entreprise, qui a fait bondir le chiffre d’affaires de 9,7 millions d’euros en 2011 à

16,96 millions l’an passé pour un résultat net de 12 millions d’euros, est significatif d’un changement de rythme. C’est pourquoi SuperSonic Imagine, pour financer sa crois-sance et préserver son avance tech-nologique afin d’aborder de nou-veaux marchés dans l’obstétrique, les pathologies cardiovasculaires et celles du cerveau, vient de faire son entrée en Bourse. Son ambition est de conquérir 7 % du marché mon-dial dans les cinq ans qui viennent.

SUPERSONIC IMAGINE SE TOURNE DÉSORMAIS VERS DE NOUVEAUX

MARCHÉS : L’OBSTÉTRIQUE, LES PATHOLOGIES CARDIOVASCULAIRES ET CELLES DU CERVEAU.

«

12 MILLIONS D’EUROS DE RÉSULTAT NET

A LA CONQUÊTE DE

7 % DU MARCHÉ MONDIAL D’ICI 5 ANS


SANTÉ

SARTORIUS STEDIM BIOTECH A RÉVOLUTIONNÉ L’UTILISATION DES POCHES STÉRILES EN METTANT AU POINT UN PRODUIT UNIQUE : LES POCHES STÉRILES À USAGE UNIQUE. AU PLUS PRÈS DES BESOINS DE SES CLIENTS, L’ENTREPRISE EN PLEINE CROISSANCE ACCOMPAGNE DES LABORATOIRES DANS LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES.

Les poches stériles à usage unique conçues en maté-riaux plastiques EVA et non en PVC, ont vu le jour à Au-

bagne au début des années 1980, dans la perspective de remplacer le matériau verre.

Une découverte majeure

Mise au point par Stedim, cette tech-nologie a révolutionné le domaine. En lançant sa production, Stedim a donc joué un rôle pionnier, défri-chant un marché neuf. Une success story qui a conduit l’entreprise en Bourse, avant son rachat par Sar-torius il y a sept ans. Aujourd’hui, le site d’Aubagne, pièce maîtresse qui continue à produire des poches

stériles, compte 500 salariés. L’an passé, Sartorius Stedim Biotech, qui emploie 3 300 personnes dans le monde, a réalisé un chiffre d’affaires de 588,4 millions d’euros, en pro-gression de 8,2 %.

Un partenaire innovant

L’entreprise est devenue l’un des principaux fournisseurs d’équipe-ments et de services pour les en-treprises de l’industrie biopharma-ceutique qui veulent mener à bien un processus de développement, d’assurance qualité ou de produc-tion. Avec des solutions intégrées dans les domaines de la fermenta-tion, de la filtration, du traitement, du stockage des fluides, ainsi que

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LES POCHES STÉRILES À USAGE UNIQUE SONT NÉES À AUBAGNE

3 300SALARIÉSDANS LE MONDE


SANTÉ

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des technologies de laboratoire, Sartorius Stedim Biotech se veut le partenaire des industriels qui déve-loppent et fabriquent des médica-ments. Avec pour cœur de métier les technologies à usage unique nova-trices et des services à forte valeur ajoutée, Sartorius Stedim Biotech est devenu l’acteur d’une mutation

fulgurante. Fortement ancré dans la communauté scientifique et étroite-ment lié à ses clients, ainsi qu’à ses partenaires, le groupe transforme les fruits de ses recherches en so-lutions adaptées aux besoins de l’industrie, illustrant ainsi jour après jour sa devise : « Turning science into solutions ».

EN LANÇANT LES POCHES STÉRILES À USAGE UNIQUE,

STEDIM A DONC JOUÉ UN RÔLE PIONNIER, DÉFRICHANT UN MARCHÉ NEUF.

«

5 00SALARIÉSÀ AUBAGNE

588,4 MILLIONS D’EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES

EN 2013


Un laboratoire provençal a réinventé le BLEU DE MÉTHYLÈNE, aux multiples qualités thérapeutiques.

C’est à Marseille que se trouve LE PLUS GRAND LABORATOIRE FRANÇAIS DE MICROBIOLOGIE.

Marseille abrite le seul établissement français dévolu à la RECHERCHE SUR LES MALADIES INFECTIEUSES.

L’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille est le SECOND PÔLE HOSPITALO-UNIVERSITAIRE DE FRANCE.

En Provence, deux chercheurs réputés ont déposé un BREVET INTERNATIONAL POUR SOIGNER L’AUTISME.

Le pôle de compétitivité EUROBIOMED est L’UN DES PRINCIPAUX CLUSTERS EUROPÉENS EN SANTÉ.

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