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Ce guide gratuit vous est offert et vous avez le droit de lʼoffrir à qui vous le souhaitez. Vous avez la permission de lʼoffrir sur votre site Internet, votre blog, lʼintégrer dans des packages, des bonus, MAIS vous nʼavez pas le droit de le vendre. Ce livre constitue la propre expérience de lʼauteur. Lʼauteur nʼest en aucun cas responsable de lʼutilisation que vous en ferez. Ce livre est sous copyright ,, ce qui signifie que vous êtes libre de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, ne pas le vendre, de toujours citer lʼauteur Daniel GAUVIN et dʼinclure un lien vers :

http://www.formation-pizza-marketing.com/%

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Je m'appelle Daniel Gauvin et j'ai 37 ans.

Après avoir suivi de longues études, j'ai obtenu des postes divers dans le domaine de l'eau et de l'environnement…rien à voir avec la pizza me direz-vous. Ce que je vais vous raconter correspond au parcours de beaucoup de personnes que vous avez pu rencontrer.

Après 4 ans de travail au rythme très commun (Métro-Boulot-Dodo), je découvre l'univers du développement personnel à l'aide d'un ami qui m’enrôle dans un système de marketing réseau (je comprends alors ce que veut dire les mots "Vendre et Communiquer", bien tard, à l'âge de 29 ans – Je vous conseillerai d’ailleurs le livre de Dale Carnegie « comment se faire des amis », une bible pour ceux qui veulent améliorer leur communication).

Mais plus important encore, je me rends compte de mon potentiel et je réalise que je ne profite pas vraiment de la vie.

En effet, depuis mes études, je suis pris comme tout le monde dans le moule imposé par la société qui nous transforme en de bon petit soldat qui doit aller travailler, payer ses impôts et profiter des vacances quand il peut se le permettre, mais en aucun cas la société nous pousse à nous dépasser et à vivre de nos passions.

Un travail personnel sur soit est nécessaire pour révéler ses qualités et son potentiel (cela s'appelle "le développement personnel"), et je commence à m'y intéresser rapidement.

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En seulement quelques semaines, je fais le bilan sur mon parcours, sur ce que je veux devenir, obtenir et réaliser dans la vie - j'ai une autre vision du monde.

A la fin de mon contrat, je décide de me lancer dans la restauration (j'y ai vécu toute mon enfance - en aidant mes parents - et je comprend que ça pourrait être toute ma vie).

Après un bilan de compétence, je constate que je n'ai pas les qualités requises pour la gestion du personnel.

Pour compenser cette lacune, j'accepte de retourner dans ma région natale pour un poste de « Responsable d'une régie de distribution d'eau potable » (Cela s'appelle "Travailler pour apprendre", j'apprendrais rapidement que la maitrise de la gestion humaine, de la communication et de la comptabilité sont essentiels pour celui qui veut ouvrir une entreprise).

Pendant les deux années qui suivent, j'ouvrirai deux entreprises :

- la 1ère : une petite entreprise de location de VTT (j'adorais le principe de pouvoir faire découvrir mon village aux touristes de passage dans l’ile)

- la 2de : une entreprise d’installation de système d’assainissement (oui, je sais, ce n'est pas très attrayant, mais j'ai beaucoup appris, car en contact avec le domaine du bâtiment, j'ai vite compris pourquoi certaines entreprises ne passaient pas la 2ème année – en raison de leurs difficultés de trésorerie et de gestion)

… J’apprendrais que l'échec est une étape nécessaire, un processus qui nous conduit vers la réussite.

Aujourd'hui, je travaille à temps plein sur ma passion (la pizza) en prenant une disponibilité de mon poste d'employé (en Mairie – je suis en congé sans solde en fait et je peux reprendre mon poste à tout moment).

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Pour résumer mon parcours professionnel (Parcours typique du jeune étudiant motivé d’obtenir son premier contrat et de dépenser ses premiers euros) :

1°) j’ai obtenu mes diplômes.

2°) j’ai obtenu un CDD dans une structure administrative (relativement bien rémunéré en rapport avec mes capacités et mes diplômes).

3°) j’ai profité de la vie, de mes vacances et j’ai essayé de gravir les échelons en passant des concours administratifs (sans succès, ce n’est pas faute d’avoir essayé …5 fois et avec l’aide du CNED, je devais vraiment ne pas être fait pour travailler dans l’administration).

4°) La fin de mon contrat arrive … AIE !

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Fin de contrat => quelles options ?

1ère Option : Entrer dans la fonction publique? Tu parles ! Je n’ai même pas réussi à atteindre l’oral lors des concours (sauf pour le dernier où on était deux à se battre, mais vous connaissez la suite !).

2ème Option : Se faire intégrer en utilisant nos compétences en communication ? Option réussie ! Je décroche la possibilité de devenir fonctionnaire catégorie C. Le problème? Une diminution de mon salaire de 50%, il fallait effectivement choisir entre la sécurité de l’emploi et un meilleur salaire en postulant ailleurs.

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3ème Option : Se lancer un nouveau challenge : C’est pendant cette période qu’un ami me propose une opportunité d’affaire comme on l’appelle dans le jargon du marketing de réseau. J’adhère à cette nouvelle activité qui consiste à revendre des produits à nos amis et à nos connaissances, et je découvre l’univers de la vente et de la communication. Rien de bien différent de ce que je faisais dans la restauration, néanmoins, j’apprendrais qu’il faut mettre son égo de côté si on veut réussir pleinement.

L’avantage de cette activité de marketing réseau :

- La découverte de mon potentiel

- Je m’intéresse de plus en plus aux autres

- J’ai beaucoup plus envie d’apprendre que de gagner de l’argent, cela deviendra même une priorité pour moi (mon dicton sera alors celui d’un auteur connu « prend l’argent qui est dans ton portefeuille et mets le dans ta tête, et ta tête rempliera ton portefeuille » - Grossièrement : « Payes toi le maximum de formation et ce que tu auras appris et mis en application, te rapportera plus que ce que tu auras dépensé » – encore aujourd’hui j’applique cette règle et chaque année je m’accorde un budget pour deux ou trois formations qui doivent m’aider à développer mes projets).

Les choix qui s’offraient à moi :

Clairement, à la fin de mon contrat, je savais que je devais voler de mes propres ailes, découvrir ce pourquoi je suis fait.

Après avoir fait le tri dans mes idées, je décide d’ouvrir un restaurant dans la région où je résidais à l’époque, en Picardie (un restaurant créole serait le bienvenu, car j’avais l’expérience nécessaire, et il n’y avait aucune concurrence). Mais un bilan de compétence me démontra que je risquais d’avoir des problèmes, car je ne maîtrisais pas la gestion du personnel.

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Devant cette situation, je me retrouve complètement bloqué :

- je ne pouvais pas ouvrir mon restaurant sans prendre de risque,

- je n’avais plus le temps de suivre de formation, mon contrat arrivant à son terme,

C’est dans ces moments que nous espérons un signe !

C’était sans compter un CV que j’avais envoyé quelques mois plus tôt, avant cette période où j’ai eu l’idée de mon projet de restaurant. Un peu comme si j’avais lancé une bouteille à la mer avant la fin de mon contrat.

A plus de 10 000kms de là, un Directeur d’une administration m’appelle pour passer un entretien pour un poste de « Responsable d’une régie de distribution d’eau potable ».

Me voilà embarqué dans une nouvelle aventure, on m’offrait la possibilité de gérer un service avec 12 bonhommes à bord. Quelle aubaine ! En plus dans la fonction publique ! Je ne risquais donc pas d’investir ou de perdre un restaurant, je n’avais qu’à mener le bateau et à apprendre à gérer le personnel…tout ce qui me fallait !

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C’est sur ces bons conseils de Robert T. KYIOSAKI (auteur du livre « Père riche, Père pauvre ») que je décide d’accepter le poste et de faire marche arrière (je veux dire revenir chez moi).

Mon salaire est bien moins intéressant vu le niveau de vie plus élevé dans l’ile (ile de la Réunion). Mais le retour dans le contexte familial compense cette lacune!

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Je n’aurais pas attendu pour mettre en application les conseils de tous les auteurs que j’ai pu étudier pendant mon parcours (leadership, communication, gestion de la comptabilité, gestion des priorités…etc).

Pendant mon apprentissage de la gestion du personnel, je m’engagerais à découvrir le monde de l’entreprise. Pour cela, j’ouvrirai avec ma compagne, deux petites entreprises qui ne me demanderont pas d’investissement en personnel et très peu en matériel car je sous-traitais les services (pour l’anecdote, mon contrat ne me permettait pas

d’ouvrir une entreprise seul, j’ai du m’associer dans une SARL).

Je découvrirais que la gestion de la paperasse administrative constitue un frein pour l’entreprise…le statut d’auto entrepreneur n’existait pas à l’époque et si vous vouliez vous lancer, il n’y avait pas d’autres options que de se lancer avec toutes les démarches que cela supposaient pour une entreprise traditionnelle.

Mes deux entreprises ne dépasseront pas un an d’activité !

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Après une réelle remise en question sur mon poste d’employé, je constate qu’en raison de ma situation administrative, je ne possède pas les outils nécessaires pour mener à bien mes opérations (je ne suis pas le chef, mais je propose). Ce sont les élus et mes directeurs qui décident de la stratégie finale à adopter, ce qui ne m’enchantait guère.

Devant cette impasse,

Je savais que si je ne prenais pas une décision ferme, je risquais de tourner en rond encore pendant longtemps.

Je décide donc de démissionner de mon poste afin de m’obliger à passer à l’action et d’ouvrir enfin mon restaurant, car je me rends compte que je suis prisonnier comme beaucoup de personne, de leur poste et de la sécurité d’un salaire.

Je savais également que le fait de couper les ponts et de ne plus avoir de possibilité de retourner en arrière, nous oblige parfois à découvrir notre vrai potentiel. Mais c’était sans compter la détermination du Directeur qui me proposa à maintes reprises des augmentations, pour en arriver au final à une semaine de 4 jours ! Tout en me laissant la possibilité d’ouvrir mon entreprise…il fallait être fou pour refuser !

Je pouvais enfin concentrer toute mon attention sur mon projet, et sans risque.

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Encore une fois, je crois en ma chance et aux opportunités.

1ère Opportunité : Pendant cette même période je fais la connaissance d’un propriétaire de restaurant qui recherche un gérant. Après discussion, il est prêt à me céder l’affaire en gérance : une réelle opportunité pour démarrer sans investir des dizaines de milliers d’euros dans du matériel !

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L’idée de la pizzeria est née à cet instant où j’avais vu le matériel nécessaire disponible dans le restaurant en question. Je me disais que j’aimerais bien apprendre ce métier en complément de la restauration que je connaissais déjà.

2ème Opportunité : De passage dans mon village, un ancien ami du lycée me raconte son histoire « comment il est devenu pizzaiolo en 24h ? ». Je vois en lui une opportunité d’apprendre le métier rapidement afin de le mettre en pratique dans mon futur restaurant. C’est une histoire qui est plutôt marrante et impressionnante.

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L’histoire de mon ami (qui deviendra aussi la mienne) est la suivante :

De retour dans le pays après de longues études de commerce et des postes occupés dans de grandes entreprises à l’international, notre ami qui s’appelle Fabrice, décide de prendre quelques mois de congés afin de prendre du recul par rapport à son activité de « Commercial ». C’est en rentrant de la plage en fin de journée qu’il s’arrête devant un camion de pizza pour passer commande.

Rien de bien important n’arrive à ce moment là. Néanmoins le lendemain, ce dernier décide d’aller à la rencontre du propriétaire de ce camion pizza et lui propose sans aucune accroche de lui reprendre son camion pour 9000 euros (il ne lui restait que 10 000 euros en poche et il voulait garder une petite somme au cas où). Après un rapide coup d’œil aguerri de notre ami commercial, il savait que le camion n’était pas très rentable pour son propriétaire (mauvais design, mauvais entretien des lieux, manque cruel de stratégie marketing). Mais ce dernier refusa la transaction.

Fabrice reviendra le lendemain, sachant que le propriétaire avait du réfléchir plusieurs fois à sa situation. La deuxième demande était la bonne. Le voilà propriétaire d’un camion presque en ruine avec une clientèle presque inexistante.

Avec son expérience, il restaure rapidement les lieux, prépare des affiches, compose son menu, et rajoute tous les ingrédients nécessaires à un bon lancement (rien de

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bien difficile pour un commercial ayant une expérience internationale).

Mais voilà, il y avait quand même un petit problème : en cinq jours, il avait tout remis en état et était prêt à accueillir la clientèle le lendemain soir…mais notre ami ne savait toujours pas faire de pizza !

« Rien de bien méchant, il a déjà vu bien pire » me dit-il…(c’est à ce moment de

l’histoire que je me demandais si Fabrice n’était pas devenu un vrai Mythomane ??). Il téléphonera le jour même à un de ces amis pizzaiolo qui devait travailler le soir et lui demandera si il peu lui donner quelques conseils pour les pizzas. Son ami accepta sans problème en lui demandant tout de même ses motivations…c’est à ce moment que son ami lui prendra également pour un fou lorsqu’il lui apprendra qu’il souhaitais démarrer le lendemain ! (J’aurais réagit pareil !).

Son ami acceptera de le former rapidement le soir même, uniquement pour vérifier si Fabrice allait réussir son pari.

IL OUVRIRA LE LENDEMAIN ET REUSSIRA À VENDRE UNE QUARANTAINE DE PIZZA !

Les clients avaient fait le déplacement, Fabrice (accompagné de son frère ce soir là) n’avait pas d’autres choix que de réussir. Fabrice avait réussi son pari :

- Devenir pizzaiolo en 24H

- Ramener la clientèle

- Créer une nouvelle activité dont il était fier

Pour la petite histoire, il revendra sa pizzéria deux ans plus tard pour s’acheter une boite de nuit dont personne ne voulait, et réussira à ramener une clientèle énorme (2ème pari réussi). C’est pendant cette période que je l’ai rencontré et qu’il m’a formé à son tour au métier de pizzaiolo.

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Cette histoire m’inspira tellement que je pris la décision de faire pareil !

Connaissant mon projet de reprendre le restaurant en gérance, Fabrice accepta de me former deux soirs consécutifs dans sa pizzéria. Je n’oublierai jamais cette expérience pendant laquelle Fabrice me donnera des conseils clés que je donne aujourd’hui à mes élèves avant de démarrer…

De retour chez moi, n’ayant pas eu de réponse du propriétaire du restaurant qui devait me louer son local, j’ai du revoir mes plans.

Après réflexion, et comme Fabrice l’avait réalisé, je décidais de démarrer seul sans même avoir réalisé une pizza (mais avec une stratégie moins stressante). J’entrepris la construction de mon local sur le terrain familial, avec mes économies, ainsi qu’un prêt bancaire pour l’achat du matériel (un four, un plan de travail, des systèmes réfrigérés…je devais démarrer avec le minimum).

Je déposais les prospectus dans toutes les boites aux lettres, avec la date d’ouverture (impossible de faire marche arrière, j’adorais cette stratégie qui m’obligeait à faire face à mes responsabilités et à se tester soit même).

Le soir avant la date d’ouverture, je conviais toute ma famille et mes amis pour une soirée pizza … j’en brulerais 15 avant de réussir les 15 autres. Résultats, j’avais appris à faire des pizzas seul, en une soirée, tout en faisant plaisir aux amis et à la famille, qui devaient certainement me prendre pour un fou, mais qui m’encourageaient à poursuivre car ils adoraient ma sauce tomate et la base de ma pâte à pizza.

JE REUSSI FINALEMENT MON PARI DE DEVENIR PIZZAIOLO EN 24H !

Je démarrais le lendemain avec une longue file d’attente devant ma pizzéria ! Il ne me restait plus qu’à me perfectionner et à avancer dans ce nouveau monde.

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!!!*),D$0+)/,)($0,#!%")&0)-%#$0)Y'+!"0++) Vous vous dites certainement : « mais comment faire pour réussir du premier coup et maintenir sa clientèle ? »

Vous pourrez retrouver toute ma stratégie dans la formation de pizzaiolo en ligne.

Mais en attendant, je vais vous révéler les 7 erreurs qui peuvent tuer votre entreprise.

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• 1ère Erreur : Vouloir viser la perfection

Vous pouvez retrouver un article que j’ai réalisé à ce sujet sur mon blog. En réalité, beaucoup de personnes ne réalisent pas leur rêve tout simplement parce qu’elles sont paralysées par la peur d’être critiquée.

Elles attendent donc le moment idéal pour se lancer, et même si elles projettent de se lancer, elles travailleront dur à réunir tous les éléments qui composeront leur entreprise à succès, mais ne démarreront jamais en raison d’un détail qui selon elles ne leur permettent pas de vendre le produit « parfait ».

Solution : Démarrez avec le minimum de connaissance (savoir fabriquer le produit et avoir des clients prêt à l’acheter tout simplement). Et les premiers clients vous transmettront suffisamment d’énergie pour vouloir aller plus loin. Vous surferez sur ce qu’on appelle un Momentum (l’énergie du moment).

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• 2ème Erreur : Etre mal (ou pas entouré)

N’avez-vous jamais eu une idée de génie, ou un projet qui vous tiens à cœur ? Un projet suffisamment clair et solide pour que vous vous lanciez dans la création de votre activité ?

Mais voilà, vous décidez alors d’en parler à votre entourage (familiale, professionnelle ou amicale). Le résultat est souvent décevant, car vous vous retrouvez confronté à des critiques (que je n’énumérerais pas ici tellement elles sont

nombreuses) qui traduisent bien souvent l’inconfort de votre entourage à vous répondre, car vous leur demandez en fait de valider votre projet.

En réalité, ils se mettent alors à votre place et se sentent mal à l’aise :

- « Comment je pourrais faire ceci ou cela ? ça ne marchera jamais »

- « Je ne me vois pas vendre tel ou tel produit »

- « il faudra se lever tous les matins en réfléchissant à la stratégie… »

Vous voyez le raisonnement ?

Ils ne sont tout simplement pas prêt à renoncer à leur confort pour ce que vous considérez comme votre passion. Pour vous c’est un projet qui vous apportera de la joie, du défi, alors que pour eux, c’est une obligation de changer leurs habitudes.

Solution : Entourez vous de gens aimant, passionné, et qui savent ce qu’ils veulent. Des entrepreneurs, des chefs vendeur, des personnes qui ont envie de partager avec vous leur vision de l’entreprise et de l’indépendance. Vous créerez ainsi un réseau de partenaire prêt à vous aider et vous bénéficierez bien souvent de solutions que vous ne trouverez pas dans votre entourage proche.

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• 3ème Erreur : Ne pas apprendre à se remettre en question

C’est seulement lorsqu’un très bon ami m’a critiqué un jour que je me suis posé la question de mon attitude. J’avais tellement d’estime pour cet ami que sa critique m’a touchée profondément.

J’étais tellement touché dans mon égo et j’appréciais tellement cette personne que je devais choisir entre :

- me rebeller et chercher à avoir raison

- ou bien analyser les raisons de cette critique

Ce fût le début du travail sur mon développement personnel.

Depuis cette date, j’ai cherché à comprendre pourquoi certaines personnes réussissent et pourquoi d’autres, échouent ? Pourquoi certaines personnes ont des centaines d’amis et pourquoi d’autres sont seules malgré leur envie de communiquer ?

Et tout ceci ne s’apprend pas l’école, pour certain, il s’agit de bon sens. Mais voilà nous ne sommes pas éduqués de la même façon et le seul moyen de réussir rapidement, c’est d’apprendre de ceux qui ont déjà réalisé ce que nous souhaitons entreprendre.

Solution : Travaillez sur votre développement personnel et votre formation continue. Ne pensez pas tout savoir sur tout, c’est le meilleur moyen de vous planter. Inspirez vous des programmes de formation que vous pouvez trouver dans les livres, les vidéos, les séminaires. Inspirez vous de ceux qui ont réussi, ils vous ouvrent la voix. A l’ère d’internet, vous n’avez plus d’excuse de ne pas savoir comment faire !

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• 4ème Erreur : Ne pas essayer de vendre tout de suite

Cette idée rejoint le premier point, c’est-à-dire que dans la majorité des cas, les entrepreneurs vont s’attacher à trouver le bon bureau, la jolie chaise, le meilleur stylo, l’agenda idéal, le local le moins chère, le matériel le plus performant ...etc.

Mais en réalité, tout entrepreneur devrait se fixer une priorité : celle de VENDRE !

C’est votre première vente qui va vous donner l’impulsion pour continuer, le premier contact va définir la qualité de votre produit. Ainsi le retour client est essentiel afin de valider si le produit nécessite de l’amélioration ou non.

Pas de Vente = 0 Chiffre d’affaire,

0 Chiffre d’affaire = Pas d’entreprise !

Solution : Faites une offre, celle qui va obliger un client à tester votre produit. Exemple « Un produit acheté, un produit offert ! » les gens répondront toujours, encore mieux si votre produit respecte un minimum leurs attentes. Pour cela il suffit tout simplement de vous mettre à la place de ce dernier. Prenez par exemple le premier camion pizza du coin et dites vous ce que vous feriez si vous étiez à sa place ? Qu’est-ce que vous voudriez qu’il fasse pour vous satisfaire encore plus ?

Croyez moi, vous allez trouver des dizaines d’idées !

• 5ème Erreur : Vouloir tout faire tout seul

Là encore, c’est le meilleur moyen de se planter ou de toujours remettre au lendemain, par manque de temps.

Par exemple quand j’ai crée ma pizzéria, je n’ai pas cherché à tout maitriser au sujet de mon local. J’ai laissé un professionnel régler tous les détails, il savait mieux que moi car c’était son métier. Pendant ce temps je m’attachais à monter mes dossiers, à m’entrainer chez moi à la fabrication de pizza, et à trouver des clients.

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Lorsque j’ai démarré, je savais que je n’étais pas prêt. J’ai réussi en travaillant avec une personne qui s’occupait de l’accueil client et la prise de commande. Je pouvais me concentrer sur la fabrication de la pizza et l’amélioration de celle-ci.

• 6ème Erreur : Croire que tout le monde est votre client

Au début, j’ai fait cette erreur. J’ai essayé de récupérer tous les clients de mes concurrents. Je ne savais pas par où commencer, j’ai donc déposé des prospectus dans toutes les boites aux lettres (ce que font la plupart des jeunes professionnels).

J’ai appris bien après, que beaucoup ne feront jamais partie de mes clients. Ceci pour plusieurs raisons :

- vous ne plairez pas à tout le monde,

- votre produit répondra à une exigence de client type (pâte fine ou pâte épaisse ? il faudra faire un choix),

- vous ne pourrez pas répondre à ces exigences du premier coup, c’est comme lorsque vous partez à la pêche, vous devrez essayer plusieurs hameçons avant d’attraper le meilleur poisson,

- vous n’aurez pas toute l’expérience nécessaire pour déterminer qui doit être votre client et qui ne l’est pas… car oui, vous devrez déterminer votre client type et vous y tenir.

• 7ème Erreur : Mal choisir sa stratégie marketing

Il s’agit d’une étape importante avant de démarrer. Vous devrez choisir votre opération marketing, c’est-à-dire les moyens que vous allez utiliser pour attirer vos clients :

- Vous devrez tenir compte de votre budget publicitaire,

- Vous ne devrez pas attirer trop l’attention si vous ne vous sentez pas suffisamment prêt…quelques clients suffiront au départ pour faire tourner votre affaire et vous laisser le temps d’atteindre votre vitesse de croisière,

- Vous limiterez votre choix de pizza au démarrage le temps de vous

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familiariser avec un menu simple et efficace (la base),

Vous devrez également choisir vos clients en fonction de votre objectif. Si tous vos concurrents réalisent des pizzas avec une pâte épaisse, il serait intéressant « d’essayer » une pâte fine (j’insiste sur le mot « essayer » car c’est toujours le marché qui vous donnera la réponse. Aucun un expert ne pourra vous dire si une stratégie est meilleure qu’une autre, vous devrez avoir le courage de tester vos différentes stratégies afin de choisir celle que vous trouverez la plus efficace pour vous et selon votre contexte).

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1. Travailler, Travailler, Travailler

Un des conseils que je donne à tous ceux qui veulent se lancer dans ce métier, sans avoir de compétence particulière dans le domaine de la pizza, c’est qu’il faut absolument oublier vos week-ends et vos vacances. Vous entrerez dans une dynamique inversée par rapport à ce que vous aurez connu auparavant, vous allez rendre service à ceux qui veulent profiter de leur petit week-end, et leurs grandes vacances.

Résultat => Vous allez être remercier pour cela… comment ?

Tout simplement en assurant un chiffre d’affaire confortable qui va vous faire oublier ce que c’est qu’un week-end.

Cela pourra vous paraître affreux, mais j’ai travaillé 7 jours sur 7 pendant 4 ans et je n’ai rien vu passer, pourtant, j’ai réussi à élever mes enfants, à passer mes vacances avec eux, à être disponible quand ils étaient malade, à les déposer le matin et les récupérer à l’école le soir.

Je me suis tout simplement concentré sur les contacts qui se développaient avec mes clients. J’apprenais beaucoup chaque jour.

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2. Travailler …oui, mais pas sans un but !

Si j’ai réussi à tenir pendant ces quatre années, c’est parce que j’étais soutenu par plusieurs objectifs qui me poussaient à réussir :

1°) Rembourser mon prêt travaux de 5 ans qui m’a permis d’aménager mon local ;

2°) Atteindre l’autonomie financière au bout de quatre ans afin de pouvoir quitter mon poste d’employé ;

3°) Ne plus avoir de patron (j’ai démarré ma pizzéria en 2008, je suis en congé sans solde depuis 2011, et je suis en train de tout faire pour ne plus revenir en 2014 – mon pari est quasiment réussi, car cela fait deux ans et demi que je ne dépend plus de personne) ;

4°) Pouvoir engager un deuxième projet immobilier (le premier a démarré avec la pizzéria et le deuxième est en cours de négociation avec mon banquier!)

5°) Pouvoir enfin voyager au moins une fois par an (3 voyages prévus cette année ! dont deux déjà réalisés)

3. Continuer à s’améliorer et vivre de ses passions

Bravo ! Vous avez réussi à ouvrir votre pizzéria, vous avez mis en place un plan de remboursement de vos dettes, vous projetez de voyager ou d’acheter votre belle voiture dans quelques mois, un an ou deux ans, vous êtes de plus en plus à l’aise dans votre profession, et si quelqu’un vous demande si vous changeriez pour un poste en CDI, vous lui dites : « jamais de la vie !».

Désolé de vous le dire, mais il vous sera de plus en plus difficile de faire marche arrière, car vous avez compris ce que c’est que l’indépendance.

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Vous avez découvert que vous pouvez financer plus rapidement vos projets, que vous avez votre journée de libre, et personne pour vous interdire de faire la sieste (sous certaines conditions quand même, il ne faut pas occulter le travail pour autant, mais si vous avez mis en place la méthode que je vous donnerai dans ma formation, vous pourrez dormir tranquille).

Maintenant que votre entreprise génère un bon chiffre d’affaire, vous pouvez faire des projets et voir avec votre banquier ce à quoi vous pouvez vous attendre dans les prochaines années. Mais tout n’est pas qu’une question d’argent !

En effet, il vous faudra trouver un équilibre dans votre vie si vous ne voulez pas sombrer comme certain dans la routine quotidienne de leur entreprise. Je vous conseillerais pour cela de vous appuyer chaque jour sur vos passions. Il est primordial de trouver ce qui vous fait avancer dans la vie et de s’y accrocher, car vos objectifs dans la vie, c’est comme le moteur de votre voiture, c’est lui qui vous fera avancer. Si vous ne vous êtes jamais posé la question je vous conseille vivement de suivre l’exemple de ceux qui ont déjà réussi.

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Vous avez parcouru rapidement l’histoire d’une vie, cette vie peut être là votre, si vous décidez maintenant de faire confiance à votre potentiel.

Nous sommes tous doté de capacités insoupçonnées, il nous arrive souvent de le découvrir dans des situations désespérées.

Mais j’espère sincèrement que vous découvrirez ce pourquoi vous êtes fait avant d’y être obligé par une situation extérieure à changer de métier, d’environnement, de situation financière.

Le métier de Chef Pizzaiolo est un métier passionnant, même si je ne vous ai pas donné de détail (vous en trouverez suffisamment sur mon blog – plus de 60 articles prévus cette année). En pratique cela vous demandera un engagement personnel qui vous poussera à vous améliorer chaque jour, car votre réussite dépendra de la satisfaction de vos clients. Dans ce métier, vous n’avez pas de filet, mais vous sentirez une joie incommensurable lorsque vous aurez atteint vos premiers objectifs (le retour du client avec la fidélisation de ce dernier, ainsi que la réalisation d’un bon chiffre d’affaire).

Vous apprendrez également que rien n’est acquis dans la vie, et que vous devrez vous remettre constamment en question, vous adapter à la demande, à la concurrence. Il s’agit de suivre des indicateurs, de continuer à se former, d’avoir des buts dans la vie.

En conclusion, je voudrais vous rassurer et vous dire également que c’est un métier facile, mais à ce jour je n’ai trouvé aucun métier dans lequel on gagne bien sa vie et qui ne demande pas une certaine dose de passion et d’engagement.

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.» (Confucius)