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Comme en parlent... ...les libraires “ Nous sommes unanimes à considérer que c’est un ouvrage d’une grande fraîcheur, plein d’allant et d’humour et qui déboulonne un certain nombre d’idées reçues sur la grossesse et la maternité. ” Martin de la librairie Brouillon de culture, à Caen. “ A lire et faire lire. Avec une écriture succincte et vive, elle nous transporte dans les émotions de la jeune mère. A lire par tous, mères, pères, futurs parents ou pour ceux qui ne veulent pas (encore) d’enfants. ” Gwenaëlle pour la librairie La forge, Marcq en Baroeul. “ Un excellent roman qui déroule les réflexions d’une femme vivant une grossesse, puis la maternité, tout en voulant rester féministe... ” Mélanie Cartier de la librairie Atout Livre, Paris. “ L’ambivalence mère/femme racontée ici avec finesse, intelligence, teintée ici d’un féminisme qui fait sens quant au discours dominant sur la maternité ” Librairie MillePages, Paris Vincennes “ La femme brouillon envoi un coup de pied dans les préjugés et le bien penser. ” Laeticia pour la librairie mots et images, Guingamps. “ Amandine Dhée ne s’embarrasse pas de fausse pudeur, ne préserve aucune tabou, n’épargne aucun cliché. ” Lylia de la Librairie Meura “ Une échographie truculente des aléas de la maternité ! On n’a jamais autant adoré ces mères brouillons et imparfaites ! ” La librairie des éditeurs associés à Paris. “ A coup de vitriol, de tendresse et d’humour, Amandine Dhée démêle le fil de sa gros- sesse, comme un témoignage universel. Les questions qui l’habitent révèlent l’expérience singulière d’un tel événement. D’ailleurs, comment être mère, femme et féministe ? (...) Juste et sincère, ce texte demeure désormais une pièce indispensable de l’oeuvre d’Aman- dine Dhée.” Coup de coeur Les Lisonnes Lauréat du prix Hors Concours 2017

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Page 1: Comme en parlent les libraires - La contre allée€¦ · un écrivain célèbre, des tueurs et– en série, ou pas –, des petits voyous et des bandits che-vronnés, des mères

Comme en parlent......les libraires

“ Nous sommes unanimes à considérer que c’est un ouvrage d’une grande fraîcheur, plein d’allant et d’humour et qui déboulonne un certain nombre d’idées reçues sur la grossesse et la maternité. ”  Martin de la librairie Brouillon de culture, à Caen.

“ A lire et faire lire. Avec une écriture succincte et vive, elle nous transporte dans les émotions de la jeune mère. A lire par tous, mères, pères, futurs parents ou pour ceux qui ne

veulent pas (encore) d’enfants. ”  Gwenaëlle pour la librairie La forge, Marcq en Baroeul.

“ Un excellent roman qui déroule les réflexions d’une femme vivant une grossesse, puis la maternité, tout en voulant rester féministe... ” Mélanie Cartier de la librairie Atout Livre, Paris.

“ L’ambivalence mère/femme racontée ici avec finesse, intelligence, teintée ici d’un féminisme qui fait sens quant au

discours dominant sur la maternité ” Librairie MillePages, Paris Vincennes

“ La femme brouillon envoi un coup de pied dansles préjugés et le bien penser. ” Laeticia pour la librairie mots et images, Guingamps.

“ Amandine Dhée ne s’embarrasse pas de fausse pudeur, ne préserve aucune tabou, n’épargne aucun cliché. ”

Lylia de la Librairie Meura

“ Une échographie truculente des aléas de la maternité ! On n’a jamais autant adoré ces mères brouillons et imparfaites ! ” La librairie des éditeurs

associés à Paris.

“ A coup de vitriol, de tendresse et d’humour, Amandine Dhée démêle le fil de sa gros-sesse, comme un témoignage universel. Les questions qui l’habitent révèlent l’expérience singulière d’un tel événement. D’ailleurs, comment être mère, femme et féministe ? (...) Juste et sincère, ce texte demeure désormais une pièce indispensable de l’oeuvre d’Aman-dine Dhée.” Coup de coeur Les Lisonnes

Lauréat du prix Hors Concours 2017

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...les médias

“Elle n‘est pas une femme telle que la société la construit, elle est encore un brouillon, pleine d’incertitudes, et c’est tant mieux.”  Hortense Raynal pour Le Monde des livres. Article en entier page suivante.

“ Elle titille, percute, met à nu des trucs aussi infimes qu’intimes. ” Martine Laval, pour Sinemensuel Article entier page suivante.

“ Un livre court, vif, bourré de questions, d’humour et d’humeurs changeantes sur la maternité. ”

Catherine Painset, pour la Voix du Nord.Article entier page suivante.

“ Un récit intimiste sur le basculement du corps, de l’âme, et un essai phi-losophique qu ne s’interdit ni la poésie (...) et surtout pas l’humour. ” Virginie Mailles Viard pour le Matricule des Anges. Article entier page suivante

“Amandine Dhée tient le journal d’une joie et d’une stupeur accueillies et apprivoisées au fil du temps.(…) Brillant et salutaire.”

Sophie Pujas pour Le Point

“ Mais quel livre !! Jubilatoire, tranchant, tendre, intense comme cette expérience inoubliable de la maternité. Pour toutes les femmes qui n’osent pas dire l’ambivalence, la difficulté, les marées hautes et les marées basses de la maternité, à toutes les femmes qui n’ont pas d’enfants et qui ont envie de lire un récit juste et sincère sur une expériencence de vie. Pour toutes les femmes brouillons, et les hommes qui les aiment.” Muriel de la librairie Decitre à Grenoble.

Ce livre est à offrir de toute urgence à toutes les (futures) mamans. Drôle, intelligent et sal-utaire, ce court texte est un moyen infaillible pour décomplexer toutes cette génération de

“mères parfaites”. Le furet du nord.

“ A travers ce récit d’une maternité décomplexée, l’auteure bouscule les codes socio-culturels en déconstruisant notamment les stéréotypes de la mère parfaite. Une réflexion drôle, décapante, énergique et diablement juste sur l’identité fémi-nine. Et vive la femme brouillon !” La baignoire d’Archimede, Brives-la-Gaillarde

“Ne vous attendez pas à un gentil roman de plus sur la maman et son bébé! “La Femme brouil-lon” est un récit plein d’ironie et de colère. D’ironie parce que, comme toujours, Amandine Dhée se moque de ses propres naïvetés et décrit avec humour comment elle a vécu le regard des autres.

De colère parce qu’elle raconte la norme qu’on tente quotidiennement de lui imposer et sa lutte pour préserver son émancipation.” Frédéric Oblin pour La Manche Libre

“ Pour l’auteure, la mère parfaite fait partie des grands projets inutiles à dénoncer absolument. Ce qu’elle fait dans un texte comme une déflagration, étonnant de drôlerie et de justesse où résonnent les injonctions faites aux femmes et aux mères, les contradictions et les doutes. La violence d’être habitée par un autre, les soignantes aux mains glacées, les slips noirs, culottes de deuil ? Et tout ce que l’on veut transmettre, « la folie, d’accord, mais de celle qui éclabousse, qui irradie ». ” Ça m’intéresse Santé, Bibliothérapie Printemps 2018, par Juliette Serfati. Article entier page suivante

“Eradiquer la mère parfaite, c’est le projet de ce texte si vif, si sincère, si nécessaire. Gros coup de coeur à attraper chez Joli Mai.” Libraire Joli Mai, Bruxelles

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“ Une écriture délicieusement piquante ”. Frédéric Pagès pour le Canard enchaîné. Article en entier page suivante.

“ Amandine nous parle longuement et avec beaucoup d’humour, d’ironie et de distance de tout ce qui fait le quotidien d’une femme enceinte ” Nicolas Delecluse pour l’émission Paludes de Radio Campus.

JT du 20h sur France 3 le 8 janvier 2017.Second passage journal régional le 12 janvier 2017 à 9h50.

“ Amandine Dhée, féministe convaincue, ose dire avec style et simplicité “la violence d’être habitée par un autre” et celle d’avoir l’impression d’être dépossédée de son corps. ”Françoise Objois pour Eulalie.

“Ce texte parle à toutes. Femmes qui doutent, qui se cherchent, tentent de concilier leurs principes avec le fait d’être mère.” Nour Richard-Gerroudj pour Profession Sage Femme.

“La femme brouillon est une oeuvre fragmentée, minimaliste, poétique, vraie. Avec ce récit, Amandine Dhée a voulu que, dans ce brouillard qui s’appelle “être femme au 21e siècle”, les femmes arrivent à s’acceter, malgré un statut ambigu.” Elizabeth Martineau

pour L’enfant et la vie

Amandine Dhée était l’invitée d’Anouk Winberg sur la chaîne de télévision Wéo le 26 juin 2018 pour parler de La femme brouillon. Le sujet de l’émission était “La femme brouillon ou comment vivre sa maternité”

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Articles rattachés :

Frédéric Pagès pour le Canard enchaîné

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Nour Richard-Gerroudj pour Profession Sage

Femme >>>

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Catherine Painset pour La Voix du Nord >>>

<<< Hortense Raynal pour Le Monde des livres

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Martine Laval pour Sinemensuel

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Sophie Pujas pour Le Point, Mai 2017

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Causette, numéro de janvier 2018

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Page 1, 2 et 3 de l’entretien avec Amandine Dhée dans L’enfant et la vie

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Virginie Mailles Viard pour le Matricule des Anges

La femme brouillon, parmi les 10 romans à offrir pour

Noël selon Le Point

EN FINIR AVEC LE HARCÈLEMENTC’est la BD qu’ils auraient voulu lire, il y a quelques années, lorsqu’Ana fut victime de har-cèlement à l’école. Alors, le dessinateur Bloz et sa fille l’ont écrite, cette histoire de brimades déguisées en jeux d’enfants qui reflète un sujet encore assez tabou : 700 000 cas de harcèle-ment scolaire seraient recensés en France chaque année, avec des conséquences parfois dramatiques.

Seule à la récré, Ana et Bloz, Bamboo Édition, 10,60 €.

BRISER LE SILENCEC’est une langue étrange qui n’appartient qu’à elle, mais qui transporte le lecteur dans le monde secret et poétique, parfois hermétique, de Babouillec, auteure sans paroles. De son vrai nom Hélène Nicolas, cette jeune autiste – et artiste – avait déjà livré un recueil de poèmes troublants et fait l’objet d’un docu-mentaire magnifique signé Julie Bertuccelli. « Exis-ter dans le silence de mon corps est possible.» : en effet, son premier roman ouvre un peu plus les portes de son univers de « nomade sociale » à la « mémoire mutique », à son « cauchemar surréaliste », à travers les errances de son double, Éloïse Othello. Elle est ce « corps qui ne sait pas nager dans une so-ciété raz-de-marée aux vagues déferlantes qui lui tombent sur la gueule », et l’on plonge avec elle.

Rouge de soi, et Algorithme éponyme et autres textes, Babouillec, Rivages, 15 €.

RETROUVER L’AMOURTrois ans après Et tu n’es pas revenu, où elle ra-contait sa déportation (Auschwitz-Birkenau, Bergen-Belsen, Theresienstadt), Marceline Loridan-Ivens poursuit le récit de sa vie. Précisé-ment, le récit de ce que c’est qu’une vie amou-reuse après les camps : « C’est parmi les survivants que j’ai commencé à chercher l’amour », écrit celle qui fut actrice, scénariste et réalisatrice. Ce que c’est de réconcilier la jeune femme et la survivante, elle qui « avait tout vu de la mort sans rien connaître de l’amour ». Des mémoires comme un roman plein de l’énergie de ces filles « qui auraient volontiers tout renégocié du destin des femmes sur les ruines encore chaudes du monde ». Une leçon de vie.

L’amour après, Marceline Loridan-Ivens avec Judith Perrignon, Grasset, 16 €.

VOIR AVEC DES YEUX D’ENFANT« Papa peut partir, papa part, papa est parti, en croisade, cueillir des marguerites sur Terre-Adélie ; maman ment, maman ne com-prend pas, maman pleure, elle dit qu’elle se sent vieille, elle est devenue comme la sorcière de Blanche-Neige ; puis mémé meurt, mémé est morte quand le jour lui est tombé sur la tête, elle est morte dans son lit bateau, c’est plus pratique pour la navigation éternelle : la fin des choses racontée par une petite fille dans cette réédition qui se dévore. »

Papa part maman ment mémé meurt, Fabienne Yvert, Le Tripode, 9,50 €.

SE CONFRONTER À LA JUSTICE DES HOMMESOn croise les Bettencourt – « ces Atrides » –, un écrivain célèbre, des tueurs – en série, ou pas –, des petits voyous et des bandits che-vronnés, des mères qui chancellent, des morts et des vivants, le fantôme d’un ancien haut digni-taire nazi, ceux de Zyed et Bouna – les deux ado-lescents retrouvés morts électrocutés dans un transformateur EDF en 2005 –, et d’éloquents té-nors – maîtres Kiejman, Dupond-Moretti, Temime, Klarsfeld. Dans des récits courts comme autant de petites non-fictions, les chroniqueurs judiciaires du Monde et du Fi-garo, qui s’avouent « ripailleurs d’humanité », offrent une traversée de l’Hexagone par ses tribunaux et ses cours d’assises ; un portrait des Français au travers de leurs crimes et délits, de leurs doutes sentimentaux ou grammaticaux.

Jours de crimes, Stéphane Durand-Souffland et Pascale Robert-Diard, L’Iconoclaste, 20 €.

INAUGURER UN NOUVEL ORDRE MONDIAL

« Maintenant ils vont comprendre que c’est à leur tour de ne pas sortir seuls de chez eux la nuit. À leur tour d’avoir peur. » Ce n’est rien moins qu’un renversement du monde qu’imagine la Britannique Naomi Alderman dans cette dystopie qui a emballé Margaret Atwood, l’auteure de la Servante écarlate, Barack Obama et des mil-lions de lecteurs anglo-saxons. Partout, des adoles-centes découvrent qu’elles peuvent électrocuter les hommes simplement en les touchant du bout des doigts. Fortes de ce pouvoir, les femmes vont-elles œuvrer pour un monde meilleur ? Lisez, vous saurez !

Le Pouvoir, Naomi Alderman, Calmann-Lévy, 21,50 €.

ARPENTER LA VILLEElle interpelle les maigres, les efflanqués, les décharnés, ceux qui

n’ont que la peau sur les os. Une jeune femme, Damya, recrute des figurants pour jouer les dépor-tés de retour des camps dans un film adapté de La Douleur, de Duras. C’est Paris, ses spectres, ses solitudes, ses improbables rencontres qui se racontent dans une langue déliée et poétique comme une danse, la chorégraphie que Damya ne peut plus accomplir depuis qu’un soir d’attentat elle a perdu son genou, et l’amour.

Casting sauvage, Hubert Haddad, Zulma, 16,50 €.

S’APPRIVOISERIl fut un mauvais élève, un piètre agent immobilier, brièvement cueil-leur de fleur de sel, ouvreur de robinets dans un hôpital et factotum chez un éditeur. Plus d’un demi-million de Français ont lu son pre-

mier roman, En attendant Bojangles, traduit dans trente pays. Olivier Bourdeaut se situe, de son propre aveu, quelque part entre les deux personnages de Pactum salis, Jean, paludier misanthrope, et Michel, agent immobilier roulant en Porsche dont la soirée trop arrosée s’achève une nuit sur l’un des tas de sel du premier. Descriptions sa-voureuses, rencontres improbables et bagarres cocasses, ce récit d’une amitié qui ne manque pas de sel n’a de commun avec le précédent que la fantaisie et l’imagination de son auteur.

Pactum salis, Olivier Bourdeaut, Finitude, 18,50 €.

RÉINVENTER L’HÔPITALLe narrateur est aussi « Le patient », cet homme sans prénom qui se retrouve coincé et amnésique dans une chambre d’hôpital après

une crise d’épilepsie. Un corps enfermé, entravé, contin-gent, plastique, « cerné par le peuple qui rêve librement et se lève le matin, encerclé par la ville qui ne connaît pas sa chance, celle de la bonne santé et des corps souples ». Visitée par cet amant qui espère que la mémoire ne lui revien-dra pas, cette soignante philosophe – « Y a pas de diplôme pour écouter les gens. Faut juste savoir où poser sa main. » – ce jeune infirmier qui pleure aux toilettes quand l’émotion déborde. Comment retrouver le dehors, son propre corps ?

Une chambre simple, Jérôme Lambert, L’Iconoclaste, 17 €.

DANSER UNE MINUTE PAR JOURAu soir du 7 janvier 2015, le sang est encore frais dans les bureaux de Charlie Hebdo quand la danseuse Nadia Vadori-Gauthier décide de se lancer dans un acte de résistance poétique au quotidien. Avec cette idée qu’une action, aussi pe-tite soit-elle, si elle est répétée, peut produire un effet. Cet ouvrage, qui retrace les premières an-nées de ce projet, nous emmène aux quatre coins de Paris et même du monde, des bois et terrains va-gues aux ors de l’hôtel de Ville, dans la neige, la boue, l’eau, au musée et sur l’autoroute. Interrogeant ce que peuvent le corps, l’art, questionnant le hasard et l’incertitude. Emballant.

Danser, résister, sous la direction de Nadia Vadori-Gauthier, Textuel, 35 €.

FAIRE DE L’HISTOIRE INCLUSIVERetrouver une place dans l’espace public, pour les femmes, c’est d’abord rendre visibles celles qui ont fait l’histoire et notre mémoire commune. D’Aliénor d’Aquitaine, qui rédigea le premier code maritime en faveur des marins (les fameux Rôles d’Oléron), à Phillis Wheatley, esclave et première Noire américaine à publier de la poé-sie, elles ont affirmé l’existence du système solaire avant Galilée, inventé l’art abstrait avant Kan-dinsky et le cinéma d’animation en même temps que Walt Disney, conduit des voitures de course, voyagé dans l’espace, peint, gouverné, inspiré la création du wifi ! 75 aventurières, artistes, militantes, intellectuelles, scientifiques décrochent un portrait dans cet ouvrage à défaut d’un nom de rue… Parue à l’automne et rapidement en rupture de stock, cette petite bible vient d’être réimprimée.

Ni vues ni connues, Collectif Georgette Sand, Hugo et Cie, 17 €.

NE PAS CHOISIR SA FAMILLEToutes les mères sont folles, mais celle de la narratrice en tient

vraiment une couche. Catherine prend les trottoirs et les sens interdits, injurie ses gamines, s’éva-nouit sous l’effet du cocktail de médicaments qu’elle mélange à l’alcool. « Inéluctable funam-bule de son sexe », elle traverse la vie, d’inter-nement en fugitif bonheur, d’espoir en abandon. Et sa vie est un roman, le premier de la talen-tueuse Violaine Huisman. Il se lit dans un seul souffle, comme il semble avoir été écrit. Un hommage superbe à toutes les mères.

Fugitive parce que reine, Violaine Huisman, Gallimard, 19 €.

VENIR À BOUT DES TABOUSUne jeune artiste libérée, un petit garçon élevé par ses grands- parents, un couple à trois, tels sont les ingrédients de cette bande dessinée féministe qui repeint la Vienne des années 90 en rose

et noir : rose pour l’amour qui unit Ulli et Georg, son compagnon plus âgé avec qui l’entente est surtout intellectuelle, mais aussi Ulli et Kimata, le fougueux amant nigérian qu’elle finit par accepter d’épouser pour qu’il obtienne ses papiers ; noir comme la violence et la jalousie qui finiront par submerger le jeune homme, comme le racisme de cette société autrichienne en crise dans laquelle l’illustratrice tente désespérément de joindre les deux bouts.

Alors que j’essayais d’être quelqu’un de bien, Ulli Lust, Ça et Là, 26 €.

DEVENIR MÈREPour l’auteure, la mère parfaite fait partie des grands projets inutiles

à dénoncer absolument. Ce qu’elle fait dans un texte comme une déflagration, étonnant de drôle-rie et de justesse où résonnent les injonctions faites aux femmes et aux mères, les contradic-tions et les doutes. La violence d’être habitée par un autre, les soignantes aux mains glacées, les slips noirs, culottes de deuil ? Et tout ce que l’on veut transmettre, « la folie, d’accord, mais de celle qui éclabousse, qui irradie ».

La Femme brouillon, Amandine Dhée, La contre allée, 13 €.

ISTOC

K/G

ETTY IMAG

ES

BIBLIOTHÉRAPIE

120 121

Santé - PRINTEMPS 2018

120

Ça m’intéresse Santé, Bibliothérapie par Juliette Serfati

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Jimmy Saint-Louis pour Bondyblog.fr

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“Le propos est féministe, juste et merveilleusement bien observé. Le ton est plein d’humour. Un petit bijou à offrir aux femmes enceintes ou aux jeunes parents! Une très belle découverte... Les livres de Joëlle

http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/06/la-femme-brouillon-damandine-dhee.html

“Armée d’une plume efficace et sans lourdeur, Amandine Dhée décrit son expérience de la materni-té confrontée à ses convictions féministes, sa tentative de réconciliation de la femme, de la mère, de

la fille et de la féministe qu’elle est.” Chez Laurettehttps://chezlaurette.wixsite.com/blog/single-post/2017/08/21/La-Femme-brouillon-dAmandine-

Dh%25C3%25A9e

  “ D’abord, Amandine Dhée, dans une langue affûtée à la fraiseuse, est une pro-ductrice d’images talentueuse (...) Mais, ensuite, il y a sporadiquement de la place

pour des injections de tendresse, façon béton expansé. ”David-Jonathan Benrubi pour Parutions.com

http://www.parutions.com/index.php?pid=1&rid=1&srid=121&ida=18366

“La femme brouillon est un texte de questionnement, de petites expériences vécues au jour le jour pour raconter un bouleversement sans précédent. Un texte de doute et de colère parfois. Mais aussi,

et c’est une part importante de ce récit, d’amour et de joie ; envers l’enfant, envers cette expérience, et envers la vie. Un dernier livre avant la fin du monde.http://www.undernierlivre.net/amandine-dhee-la-femme-brouillon/

“ Amandine Dhée tranche dans le vif : elle conjugue maternité et politique dans une langue et un rythme percutants. ”

Natacha Margotteau pour Mouvement.nethttp://mouvement.net/critiques/critiques/catastrophe-bebe

“ Avec Amandine Dhée, petite voleuse, femme brouillon, pas de faux-fuyant. D’entrée de jeu, le ton est donné, direct, familier, drôle, façon

stand-up de qualité. ” Fabien Ribery pour le Blog de Fabien.https://fabienribery.wordpress.com/2017/02/05/la-femme-enceinte-est-une-alien-par-amandine-dhéé/

“ A travers un texte incisif, coupant, parfois cynique et toujours extrêmement fin, Aman-dine Dhée questionne et met en perspective la maternité sans tabou ni faux-semblants, et

sans non-dits.” Tara Lennard de Bookalicious.http://bookalicious.fr/interview-amandine-dhee-parle-de-femme-brouillon/

“ L’auteur, par son expérience intime, porte un regard aiguisé sur cette aventure [...] et la préparation à une “mutation”, le passage du JE au

NOUS. ” Les Chroniques littéraires de Virginie Neufville. http://virginieneufville.blogspot.fr/2017/01/la-femme-brouillon-amandine-dhee.

html

“ Un livre qui pose un regard décapant, drôle et intelligent sur la grossesse, voilà qui ne se refuse pas, quel que soit son âge !” Cathulu.

http://www.cathulu.com/archive/2017/01/31/la-femme-brouillon-5905175.html

...les bloggeurs

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“ La femme brouillon est un bel hommage à la maternité dans toute sa complexité, un texte intelligent et un livre éminemment politique. ”

Lou et les feuilles volantes.http://louetlesfeuillesvolantes.blogspot.fr/2017/02/la-femme-brouillon-amandine-dhee.html

“ Son écriture est si vive et si piquante que c’est un vrai délice ! ” Laurence Holvoet de Version Libre.

http://versionlibreorg.blogspot.fr/2017/02/la-femme-brouillon-damandine-dhee-et.html

“Amandine Dhée ne prend pas de gants, ne fait aucun cas de la bienséance, elle met les pieds dans le plat avec un langage cru, en s’insurgeant avec justesse des clichés qui entourent la maternité. (...) L’approche est propre-ment philosophique. Il s’agit à la lecture du livre, de poser un débat sur ce que la doxa pense généralement de la maternité pour se réapproprier le discours sur les femmes enceintes trop normalisé. Intelligemment, Amandine Dhée déconstruit des idiomes, un peu comme Voltaire sur l’institution de l’église catholique. Des concepts sont lancés à la volée, la femme lézard, la femme brouillon, le père qui fait mieux les crêpes qu’elle et donc mieux qualifié pour être le porteur de l’enfant.Jimmy Saint-Louis pour Bondyblog.frhttp://www.bondyblog.fr/201802151722/amandine-dhee-la-maternite-sauce-piquante/#.WoaWcKjibIUArticle complet dans les articles attachés suivis de l’interview d’Amandine Dhée par Jimmy Saint-Louis

“Court, authentique et féministe, La Femme brouillon est le récit du devenir mère d’Amandine Dhée. Elle envoie balader avec force l’idée de la mère innée. Des doutes, des peurs... On ne nait pas mère.”

Alexandra Gérard pour Vision https://alexandragerard1.wixsite.com/vision/la-femme-brouillon

« Hors de question que je couve en silence » : le sois ronde et tais-toi n’a pas cours, dans ce brûlot marqué au fer du féminisme subtil. Pas question de rester bouche Dhée, face à ce qui s’annonce et n’entend pas de-meurer dans les limites consensuelles du modèle social normé. Autrement dit, du discours dominant sur la maternité, ses rondeurs qui font la fierté du futur père et son service après, ventre ouvert 24 heures par jour et sept jours par semaine.

Marc Emile Baronheidhttps://putsch.media/20180116/culture/livre/amandine-dhee-le-pere-est-une-mere-tres-acceptable/

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Rencontres avec Amandine DhéeAutour de La femme brouillon

Mardi 07 : Rencontre à 20h à l’hôtel du Moulin d’or, place du théâtre à Lille.Mercredi 08 : Rencontre à 19h au bar culturel le Nautilus, 74 rue Ludovic Boutleux, BéthuneVendredi 17 : Lecture musicale avec le violoncelliste Timothée Couteau à l’occasion du festival Raccord(s), 37 rue Montreuil 75011 Paris.

MARSVendredi 03 : Soirée Printemps des poètes en partenariat avec la Générale d’Imaginaire aux côtés de Robert Rapilly, Lucien Suel et Ian Monk. A Saint-Pol-sur-Ternoise.Samedi 04 : Lecture musicale à 18h avec Timothée Couteau au violoncelle pour “le collectif du 8 mars”. Au Gymnase, à Lille.Mercredi 08 : Rencontre avec Valérie Mréjen à la librairie Le Monte en l’air 2 Rue de la Mare, Paris.Dimanche 26 : Signature au Salon du livre de Paris de 14h à 15h30, stand Région Haut-de-France.Jeudi 30 : Rencontre à la librairie Charybde avec Antoine Mouton, 129 rue du Charenton, Paris.

JANVIERVendredi 20 : rencontre à 19h à la librairie Le Bateau Livre

FÉVRIERTrois rencontres avec Escales de lettres :

Lundi 06 : Rencontre à 19h au bar restaurant le Vertigo, 12 rue de la Taillerie Arras.

AVRILSamedi 01 : Salon librairie Tirloy, 62 rue Esquermoise, Lille.Dimanche 02 : Salon Escales du livre, avec Valérie Mréjen, 15 rue de Professeur Démon, Bordeaux.Vendredi 07 : Rencontre avec Sophie G. Lucas et Patrick Varetz, aux Lisières, à Roubaix.Dimanche 09 : Lecture musicale de La femme brouillon lors d’un festival organisé avec la Cie, la Générale d’Imaginaire, Maison Folie de Wazemmes, 70 rue des Sarrasins, Lille.Vendredi 28 : Participation au salon du Pouliguen, écoute d’une lecture musicale de la femme brouillon.

MAILundi 01 : Participation au salon Colère du présent, 61 Grand’Place, Arras.Vendredi 05 : Rencontre à la librairie Atout livre avec Elise Thiebault et NellyChabrol-Gagne, 203 bis avenue Dosmenil, Paris.Samedi 13 : Salon les Bouquinales, Couvent des Augustins, place Degroote, Hazebrouck.Mercredi 17 au Dimanche 21 : Participation au festival la Comédie du livre avec les éditions La Contre Allée, maison invitée d’honneur. 19 rue Durand, Montpellier

SEPTEMBREVendredi 15 : Rencontre à la médiathèque de CalaisDimanche 24 : Participation au salon du livre de MerlieuxDu Jeudi 28 au Dimanche 1er octobre : Participation au 22ème Café littéraire de Montélimar.

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OCTOBREJeudi 12 : Rencontre à la librairie du Boulevard à Genève Samedi 14 et Dimanche 15 : Participation au salon du livre d’Albert (80)

DÉCEMBREDimanche 3 : Lecture musicale avec Timothée Couteau au violoncelle dans le cadre du festival Escales hivernales à Lille.

JANVIER 2018Samedi 20 : Lecture musicale avec Timothée Couteau au violoncelle à la médiathèque de Lecelles (59) dans le cadre de La Nuit de la lecture.

FÉVRIER 2018jeudi 15 : Rencontre à la librairie Les deux Georges à Bondy (93)

MARS 2018Samedi 24 : Lecture musicale avec Timothée Couteau à la médiathèque de Cambrai (59)Mercredi 28 : Masterclass organisée par le Labo des Histoires à la Condition Publique de Roubaix (59) Jeudi 29 : Rencontre avec les Saprophytes à la librairie Volume à Paris (75)Vendedi 30 : Rencontre avec Sophie G. Lucas et Saso à la librairie Dialogue Théâtre à Lille (59) dans le cadre du festival Hauts les livres.

AVRIL 2018Dimanche 8 : Lecture musicale avec Timothée Couteau au Théâtre de l’Aventure à Hem (59)Mercredi 11 : Lecture musicale devant des éditeurs allemands à l’Institut français de Bonn (Allemagne)Samedi 14 : Amandine Dhée est invitée au festival Thé, café, et poésie à Gâvres (56) Jeudi 19 : Participation à la lecture-débat autour du thème “Etre un artiste engagé en 2018” dans le cadre du festival Résonnances aux Archives départementales du Nord

MAI 2018 Jeudi 24 : Rencontre scolaire avec le dispositif Jeunes en librairie Vendredi 25 : Lecture musicale avec Timothée Couteau à la médiathèque de Roubaix (59)

JUIN 2018Vendredi 1 : Amandine Dhée est invitée par le programme “Un artiste à l’Ecole” à rencontrer les élèves de son ancien lycée Jean Perrin à Lambersart (59)Samedi 2 : Rencontre avec Amandine Dhée à la librairie La Forge à Marcq en Baroeul (59)Lundi 25 : Les causeries du lundi avec La Causerie freudienne invite Amandine Dhée pour parler de la figure de l’étranger au cinéma de l’Univers à Lille (59)Vendredi 29 : Café littéraire avec Amandine Dhée au centre socio-éducatif de Wattrelos (59)

JUILLET 2018Du 20 juin au 20 juillet : En tournée avec la Caravane Ornicar dans les Hauts-de-FranceMercredi 4 : Amandine Dhée à la Journée estivale du Centre de Ressources de la MRES (59) Du 22 au 29 juillet : Tournée lecture musicale de La femme brouillon de et par Amandine Dhée et le violoncelliste Timothée Couteau avec le CCAS dans les Deux Savoies et dans les Alpes Provence

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À côté de La femme brouillon il y a aus-si...

« - Ce n’est pas un camping, c’est un campement, patate ! s’est moquée Laura. Je n’apprécie pas que

ma sœur me traite de patate, et puis à quoi ça sert de jouer sur les mots ? Mais à priori, il y a

un énorme fossé entre le mot camping et le mot campement. Dans un campement, personne ne joue à la pétanque en buvant des apéritifs, per-

sonne n’organise de soirées karaoké, personne ne participe à l’élection de miss & mister camping. Et les gens n’ont pas du tout des têtes de vacances. »

“ Ce texte est le fruit de rencontres, de lectures, d’émotions et de questionnements. L’écriture pour saisir la réalité des personnes migrantes, mais surtout pour nous tendre un miroir, à nous, les gens d’ici. Comment accueillir l’autre ? Pas seule-ment le migrant, mais aussi notre voisin, notre famille, et peut- être nous-mêmes. Car ce que raconte la jeune narratrice c’est aussi les difficultés qu’ont parfois à se comprendre des personnes qui vivent sous le même toit. L’envie de dire, sans trop de grandiloquence, qu’accueillir l’autre, c’est nous grandir. Un extrait du texte a été sélectionné pour publication dans l’ouvrage collectif Décamper - De Lampedusa à Calais, un livre de textes et d’images & un cd pour parler d’une terre sans accueil (éd. La Découverte, novembre 2016). ”

La générale d’Imaginaire

Amandine Dhée est l’auteure de Les gens d’ici - un tra-vail tourné vers un public jeunesse -, qui fait actuellement l’objet d’une adaptation théâtrale mise en scène par Juliette Galamez et proposée par la Générale d’Imaginaire.