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  • Collection marabout service

    Afin de vous informer de toutes ses publications, marabout édite des catalogues où sont annoncés, régulièrement, les nombreux ouvrages qui vous intéressent. Vous pouvez les obtenir gracieusement auprès de votre libraire habituel.

  • Du même auteur chez Marabout

    Devenez votre propre patron (MS 754)

    © 1991, Marabout, Alleur (Belgique).

    Toute reproduction d'un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm est interdite sans autorisation écrite de l'éditeur.

  • Jeanne COUROUBLE

    Créez et développez votre entreprise

    MARABOUT

  • L i v r e o p t i m i s t e à l ' u s a g e d u l e c t e u r q u i v o u d r a i t

    b i e n c r é e r s o n e n t r e p r i s e e t n e s a i t p o i n t e n c o r e

    s ' i l e n e s t t o u t à f a i t c a p a b l e . . .

    L i v r e p r a t i q u e à l ' u s a g e d u f u t u r c r é a t e u r d ' e n -

    t r e p r i s e g o u r m a n d d ' i n f o r m a t i o n s c o n c r è t e s ;

    b o u l i m i q u e d e s c l é s e t t r u c s q u i n o u r r i s s e n t l a r é u s s i t e . . .

    L i v r e t e c h n i q u e , g r â c e à l a c o o p é r a t i o n d e

    l ' A . N . C . E . ( A g e n c e n a t i o n a l e p o u r l a c r é a t i o n e t

    l e d é v e l o p p e m e n t d e s n o u v e l l e s e n t r e p r i s e s ) . . .

    C e l i v r e e s t a u t h e n t i q u e . A u t h e n t i q u e p a r c e

    q u ' i l e s t l e f r u i t d e m a p r o p r e e x p é r i e n c e d e

    c r é a t r i c e e t c h e f d ' e n t r e p r i s e .

    Recherches et enquêtes ont été menées en toute ob- jectivité, avec une rigueur intellectuelle, ne laissant à mon sens pas ou peu de place à l'erreur. Si, sournoisement glissée entre ces lignes, vous de- viez en dénicher une, je vous serais reconnaissante de me la signaler.

  • PRÉFACE

    Alors que l'ère des pionniers semble déjà faire partie de l'histoire et que la création d'entreprises suscite aujourd'hui de multiples vocations, on peut légitimement s'interroger sur l'édition d'un ouvrage consacré à la fameuse course d'obstacles à laquelle se livrent les créateurs d'entreprises.

    La réponse tient — pour l'essentiel — dans le taux de mortalité des entreprises nouvellement créées. Nombreux sont encore ceux qui, sans expérience, sans projet maîtrisé, sans études préalables, se lancent dans la création d'entreprises... suivie d'échec. Tout ce qui concourt à une meilleure maîtrise des difficultés de demain: l'accueil, l'orientation, l'information des futurs créateurs, contribue avec bonheur à la création d'entreprises accompagnée; c'est-à-dire celle qui réussit mieux, crée plus d'emplois et de richesses pérennes.

    Le livre de Jeanne C O participe à ce mouvement en traitant de questions complexes avec clarté et simplicité, sans volonté de cacher les difficultés de la création d'entreprises.

  • Sans rien céder à un hermétisme ennuyeux sou- vent de mise dans ce genre d'ouvrage, l'auteur présente de vraies solutions qui n'excluent ni complicité, ni sympathie... et nous rapprochent du seuil de la création réussie.

    Maurice KLEIN Délégué général de l'A.N.C.E.

  • Créer...

  • Créer, c 'es t fou!

    Il faut être fou pour créer son entreprise !

    Abandonner les chemins balisés d'un emploi sta- ble, rompre avec le parachute protecteur mis en place par l'Etat, en France, pour protéger tout salarié face aux difficultés de la vie active, est un acte qui requiert une détermination sans faille et un courage peu ordinaire. N'est-ce pas s'inscrire en faux contre l'instinct qui pousse chacun de nous à satisfaire avant tout un besoin ancestral, quasi biologique, de sécurité?

    Du reste, il ne suffit pas d'avoir des idées (au moins une!) de produits ou de services. Il faut encore analyser et valider celles-ci, puis étudier et mesurer le marché.

    Et encore, ce travail, que l'on pourrait qualifier de prélude à la création, est bien la partie la moins aride de l'affaire ! Les étapes suivantes, lourdes de refus essuyés, de contraintes légales et administra- tives, de conseils désabusés et de rencontres avor- tées, sont en général de la plus grande ingratitude. C'est pourtant le moment ou jamais d'insister et de s'accrocher.

    Mais créer une structure juridique adaptée au but recherché, trouver des capitaux, des hommes, des locaux, analyser la concurrence, fournir les argu-

  • ments stratégiques qui vont permettre de gagner, identifier correctement ses facteurs clés de succès, voilà qui n'est pas rien !

    Il faut en outre faire face au pessimisme découra- geant des uns, à l'optimisme malvenu des autres, à un flot d'avis, de conseils et d'opinions souvent bien intentionnés, parfois utiles, toujours un peu agaçants.

    Puis il faut démarrer, se jeter à l'eau, séduire les premiers clients, produire, gérer les paiements, lutter contre les impayés, transformer les ban- quiers en alliés et, après avoir sélectionné ses col- laborateurs, les mobiliser, les motiver, les faire participer à l'éventuelle réussite, mettre en place une gestion adaptée à tous les besoins de la jeune entreprise.

    Que dire enfin du plaisir masochiste qui consiste à découvrir et éviter les pièges administratifs, pour naviguer entre le fisc, l'U.R.S.S.A.F., la T.V.A., la C.R.I.C., la C.R.I.C.A., le C.R.I.S., les déclarations, les formulaires, les enquêtes à remettre à des im- portuns anonymes, mais investis de tous les pou- voirs de sanction ?

    Et ce n'est pas tout, on est même encore loin du compte ! Il faut aussi se développer, gérer les dé- couverts structurels ou de campagne, escompter ou pas les traites, gérer les conflits, les augmenta- tions, les promotions, les défections, les congés de maladie, les congés de maternité, les outplace- ments et les décrutements sauvages, anticiper les changements de marché, éviter les défauts de qua-

  • lité, oublier souvent, trop souvent, ses besoins personnels, sa famille, sa vie culturelle, ses amis, pour se consacrer à cet enfant exigeant, fruit de son imagination, de son travail et de son ambition, objet de ses insomnies et parfois même de ses ulcères !

    Jamais stabilisé, toujours en danger, oui, il faut une bonne dose de folie pour créer son entreprise.

    Mais ne faut-il pas être tout aussi fou pour ne pas la créer?

    Se lancer un défi et le relever, mobiliser en soi et pour soi le meilleur de ses ressources, laisser par- ler son besoin d'autonomie, mobiliser son sens de la responsabilité et son désir de vaincre l'adversité afin de réussir, seul contre tous, à partir de rien, de presque rien : une idée, quelques hommes et femmes de qualité, recrutés avec discernement pour qu'ils partagent les mêmes valeurs que vous; tout en enrichissant l'entreprise de leurs spécifici- tés.

    Obtenir l'appui de financiers, trouver des locaux agréables transformés en lieux de performance quotidienne, s'organiser pour faire face aux contraintes plus ou moins logiques d'une adminis- tration qu'avec un peu de bon sens — et de bons collaborateurs — on peut parfaitement contrôler.

    Avoir plus d'idées que ses concurrents, vendre moins cher ou mieux le produit banal, innover sans cesse pour préserver son avantage concurren-

  • t ie l , d é v e l o p p e r d e s n i c h e s i n e x p u g n a b l e s , c r é e r

    u n l i eu ve r s l e q u e l le p r o f i t se d i r ige p a r c e qu ' i l e s t

    la c o n t r e p a r t i e d u s e r v i c e o u d u p r o d u i t i r r e m p l a -

    ç a b l e q u e v o u s a v e z c o n ç u , d é v e l o p p é , mis s u r le m a r c h é .

    T r a v a i l l e r e n é q u i p e , e n t r a î n e r l ' a d h é s i o n , ê t r e le

    m o t e u r , le g a g n e u r , le g a g n a n t , ce lu i qu i sa i t d é -

    f e n d r e e t c o n c r é t i s e r u n p r o j e t .

    D e v e n i r u n e s t a r d a n s s o n e n t r e p r i s e e t p e u t - ê t r e

    d a n s s o n p a y s e t , p o u r q u o i p a s , d a n s le m o n d e

    e n t i e r , à l ' i m a g e d ' u n P a u l DUBRULE, d ' u n V i n - c e n t BOLLORE o u d ' u n ROCKEFELLER.

    A p p o r t e r la p r o s p é r i t é à q u e l q u e s p e r s o n n e s , pu i s à d e s d i z a i n e s , v o i r e d e s mi l l i e r s d e c o l l a b o r a -

    t e u r s , d e d i s t r i b u t e u r s , d e f o u r n i s s e u r s .

    E t s u r t o u t , se r é a l i s e r , ê t r e s o i - m ê m e , c o n n a î t r e ses

    l imi tes p o u r les a v o i r t o t a l e m e n t e x p l o r é e s e t s a n s cesse r e c u l é e s . . .

    Fol ie p o u r folie, il v a u t m i e u x c r é e r s o n e n t r e p r i s e .

    L e s c r é a t e u r s d ' e n t r e p r i s e s s o n t les d é m i u r g e s d u

    m o n d e c o n t e m p o r a i n !

    Paroles de Jean MANDELBAUM, Président Fonda t eu r de Neurones Associés

    Société d ' ingénierie d ' idées

    V o u s , a u t o d i d a c t e p l e i n d ' i d é e s , d i p l ô m é d e G r a n - d e s É c o l e s , o u c a d r e e x p é r i m e n t é , si v o u s n ' a v e z

    p a s f r o i d a u x y e u x , v o u s p o u v e z y a r r i v e r .

  • Lancez-vous, il n'y a rien à perdre. Essayez-vous à cet exercice irremplaçable.

    Le pire ne pourra être que matériel, car vous ga- gnerez et gagnerez pour toujours la dimension supérieure de l'expérience ! Le meilleur est infini...

  • Créer , c ' e s t poss ib le !

    Petit voyage dans le temps, projetons-nous au pays où l'on n'arrive jamais : celui de l'entreprise «achevée». Rêvons cependant un instant d'avoir franchi la première étape, celle de la création, et retournons-nous.

    Grâce à ce petit jeu de fiction, votre tracé devient plus précis, un peu comme si, alpiniste, vous vous placiez mentalement au sommet et retraciez votre chemin d'escalade...

    «Vue d'après », la création d'entreprise paraît toujours plus simple. Si simple... Comme si la création s'était imposée tout naturel- lement, inéluctablement. Comme si, après avoir travaillé souterrainement pendant une saison plus ou moins longue, elle venait éclore un beau matin, petite pousse fragile qui ne demande qu'à gran- dir...

    Certains créateurs ont eu la main particulièrement verte, ils ont su se débarrasser de l'ivraie des obstacles à la création pour ne cultiver, avec un insubmersible courage, que leur petit grain d'in- conscience. Petit grain devenu grand, petit grain devenu... plante de sagesse, se rationalise. Par je ne sais quel miracle, il se métamorphose en arché-

  • type pour la création d'entreprise... a posteriori, bien sûr.

    Je vous propose donc de récolter les fruits de nos expériences ou, tout au moins, de vous asseoir le temps d'un chapitre dans ce jardin vert où l'on voit que la réussite sans beaucoup de moyens fi- nanciers est possible.

    D'un grand coup d'aile, bientôt, vous aussi aurez changé de paysage. Et, vous retournant, direz tout naturellement : « Dans le fond, c'était si simple »...

    Voici deux flashes-back : le mien, celui de mon entreprise ROSE et, côté masculin, celui de Reiner SELZ...

  • J e a n n e COUROUBLE Voici mon Itinéraire au pays de la création. Je ne l'érige pas en modèle. A chacun son parcours. Puissiez-vous simplement conclure : « Créer, c'est possible ».

    Ma première association

    Fin 1977, je montais de mon Nord natal à Paris pour suivre, sponsorisée par l'A.S.S.E.D.I.C., les cours de l'École Supérieure de Publicité. En 1978, je m'associais timidement à la création d'une entreprise de relations publiques. 20 % du capital minimal de démarrage; c'était tout ce que j'avais réussi à réunir... J'avais cher- ché, pourtant, croyez-moi!

    Bien sûr, on ne donnerait pas mon nom à l'entre- prise, puisque j'étais minoritaire. On ferait tout simplement suivre le nom de mon associé de « and CO ».

    Vous, lecteur averti, traduirez CO par Company. Tandis que moi, vierge de toute malice, m'étais laissé conter que, pour 20 % de parts, j'aurais

  • droit aux deux premières lettres de mon nom : COurouble !

    Mon «oui» à la création, lui, n'était pas tronqué. 20 % du capital mais 100 % de moi-même... J'investissais et m'investissais... Merveilleuse aventure. Les premiers contrats furent signés, réalisés puis... gérés ! Plus question de rêver. Mon cher associé, avec un sens inné du partage, répartit les tâches en deux camps : à moi les basses besognes, à lui les honneurs... Comptable, coursière, boy, dactylo, hôtesse, ven- deuse, créative; il me tenait à cœur que l'entre- prise se développe.

    Le travail était varié et rien ne me pesait.

    Avouons que, dans le cadre de nos activités de relations publiques, j'avais le plaisir de goûter aux fastes de la vie parisienne, des grandes tables aux grandes rencontres...

    Et de là, l'idée que je puisse un jour devenir, moi aussi, une grande personne autonome et non l'om- bre d'un associé.

    Un an et demi plus tard, je cédais mes parts au nominal et récupérais la somme investie, toute la somme investie mais rien que la somme investie ! Le terme « plus-value » ne faisait pas encore partie de ma culture !

    Grâce à cet épisode, j'ai appris qu'à l'euphorie du partage créatif succède le partage plus difficile des

  • tâches effectives. Que si le culot d'entreprendre doit beaucoup au fait de l'associé, la maturité d'entreprise, elle, tient davantage à la responsabi- lité d'un seul dirigeant...

    M a p r e m i è r e société

    En 1981, je créais, seule cette fois, «ma» société. Une société de communication par l'objet.

    Le nom, l'image, la personnalité, l'activité, la réussite de cette entreprise dépendaient de moi. Quel bonheur !

    Projection de mon désir de créer, de ma double exigence de rêve et de rigueur, de mon amour fou de liberté, cette société devenait passion. Bien sûr, en la créant, j'avais l'idée de gagner ma vie, sans plus... mais sans moins!

    Ne rien demander à personne...

    Au démarrage, j'ai donc fait simple : une ligne de téléphone supplémentaire dans le 50 m qui me servait de chez-moi, une adresse commerciale à l'extérieur, un papier à lettres superbe. J'apportais des affaires signées à mes concurrents qui reversaient à ma société une commission; ceci me permettait de démarrer avec un minimum de fonds de roulement.

  • Dès que j'ai pu, j'ai commencé à traiter en direct. Avec un minimum d'investissement, sans trahir personne, j'ai créé mon fichier clients/fournis- seurs.

    2 millions de chiffre d'affaires la première année, 8 millions la seconde et 10 millions la troisième... Grisant, non?

    De mon petit nid au 5 sans ascenseur, je suis passée à un duplex avec terrasse et jardin dans le 16e arrondissement ! Impeccable pour vivre en circuit fermé... Au rez- de-chaussée, j'avais installé mon bureau; dans les caves, les archives et le champagne de la société; dans la chambre de service, une amie artiste qui, de temps à autre, faisait une maquette pour la société. Pour vivre avec mon fils, nous gardions le 1 étage, quoique au pied de mon lit sommeil- laient les revues professionnelles et juridiques et que la salle de bains servait aux tests de qualité des éponges, tee-shirts et serviettes publicitaires ! Le week-end, je ramassais au jardin les feuilles mortes que je brûlais avec les cartons vides, les papiers et les vieux catalogues. Ainsi donc, je ga- gnais du temps sur les balades en forêt devenues inutiles.

    Ne vous moquez pas, jeunes futurs créateurs... Passion et aliénation riment ! Et le pire... c'est qu'on aime ça! Si vous ignorez le prix de la baguette et l'odeur du pain chaud, si les pages saumon du Figaro ont seules grâce à vos yeux,

  • si vous inscrivez systématiquement vos amis sur le listing de votre entreprise, si la nuit semble être faite pour porter conseil dans vos affaires et Les Quatre Saisons de Vivaldi pour vous dire en musique qu'il n'en est qu'une: la saison des affaires !, prenez garde à vous.

    Tout peut aller très vite. «Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » (paroles de Confucius).

    J'aimais mon entreprise, je n'ai donc pas eu à travailler un seul week-end, simplement à penser, agir et vivre pour elle.

    A tel point que je me suis finalement sentie pié- gée... Si je respirais en dehors, pensais-je, les chiffres baisseraient. Orgueilleuse : j'ai préféré la revendre bénéficiaire. Amputée de moi, mais irriguée par un sang neuf, cette entreprise serait autre.

    Le contrat de vente fut basé sur l'avenir. Il pré- voyait des royalties sur le chiffre d'affaires futur. 3 % du chiffre d'affaires la première année, 2 % la deuxième année, 1 % la troisième année. Voilà pour ce qui était le «fonds». Le capital social fut vendu au nominal et au comptant et le compte courant remboursé par mensualités sur un échéan- cier établi au moment de la transaction. J'étais peu gourmande et trouvai acquéreur de suite.

  • Sachez vous entourer

    Créée et développée grâce à un savoir-faire indé- niable en techniques marketing ou commerciales, la jeune entreprise se repose logiquement au ni- veau de la gestion sur l'expert-comptable qui par définition est détenteur du savoir comptable; pas forcément du savoir prévisionnel !

    Le cabinet d'expertise comptable, hormis des liens privilégiés, ne peut se substituer au rôle du ges- tionnaire.

    Lors des décisions d'investissement, qui préparera le compte d'exploitation prévisionnel et le dossier d'analyses économiques et financières liées à ces prévisions ? Les besoins en fonds de roulement grandissent généralement avec l'entreprise. Le nombre d'em- ployés à gérer et payer aussi...

    Qui négociera avec les hommes et les banques ?

    Qui dénichera les grandes options pour éviter le plein pot au niveau des impôts ?

    A ce stade, la plupart des chefs d'entreprise res- sentent la nécessité d'une aide pour gérer et déve- lopper leur croissance. Une aide, mais quelle aide? Ils ont besoin des compétences d'un financier, contrôleur de gestion, directeur informatique, di- recteur du personnel... Ils n'ont pas la nécessité d'engager un secrétaire général qui grèverait anormalement les frais de

  • fonctionnement de l'entreprise et encore moins l'envie de se plonger eux-mêmes dans les textes de loi et les revues fiduciaires...

    Les sociétés d 'a ide au développement

    D'où l'idée de faire appel à des sociétés du type AGEFI.-conseil à Neuilly-sur-Seine (1) 46 40 38 81, qui ont choisi de collaborer auprès de ces décideurs pour le développement de leur entreprise.

    Ce sont des collaborateurs à temps partagé qui ont pour objectif et pour ambition d'être considérés comme des «salariés» de cette entreprise. En au- cun cas, ils ne veulent être assimilés à des conseils de passage qui disparaissent après avoir déposé un rapport sur ce qu'il «conviendrait de faire dans l'entreprise ».

  • Et la sui te . . .

    Pour passer au cap supérieur, vous pouvez aussi céder tout ou partie de votre capital.

    Vendre une partie des parts ou actions offre l'avantage au créateur de « souffler » un peu finan- cièrement et d'insuffler de l'argent frais dans l'en- treprise.

    Encore faut-il vérifier, sur vos statuts, votre li- berté par rapport à l'acte de vente.

    Devez-vous tenir compte d'une clause d'agrément, de préemption ou d'interdiction, d'un nombre de parts cédables ? Dans une S.A.R.L., sauf cas spécial, il faut le consentement de la majorité des associés repré- sentant au moins les 3/4 des parts sociales. A tout créateur : prudence et réflexion. Anticipez la vie de votre entreprise lors de la rédaction des statuts. Le choix de vous protéger peut ressembler au fait de vous brider.

    La vente est une partie difficile à gros enjeux. «Tout est à vendre mais pas à n'importe quel prix ! » Ainsi donc, sans avoir annoncé la couleur, on peut s'intéresser à votre entreprise et on saura où vous trouver...

    Que l'ouverture à la vente soit suffisamment sub-

  • tile pour attirer l'acheteur sans démobiliser votre personnel.

    Les acquéreurs se trouvent davantage par rela- tions, avocats, banquiers, gens d'affaires ou dans des pépinières telles le Centre de perfectionne- ment aux affaires que par annonce dans les jour- naux spécialisés.

    Qu'une société importante entre dans votre capi- tal et vous apprécierez l'argent frais, la notoriété accrue et parfois l'effet de synergie ou un apport immédiat de sous-traitance...

    EXPAND va plus loin encore dans l'intelligence du partenariat. Le groupe propose de décharger les sociétés actionnaires d'une partie administrative et financière. Proposition qui doit être honnête, puisqu'à ce jour, je n'ai rencontré que des associés heureux.

    Mais attention aux mirages. . .

    Mieux vaut céder sciemment et en bonne santé

    une partie de son capital que d'attendre les revers de trésorerie pour se laisser avaler tout cru par un amateur de bonnes affaires en danger... Dans le premier cas, n'hésitez pas à fixer contrac- tuellement votre avenir et celui de votre société en dehors de la transaction financière; dans le deuxième cas : sauve qui peut !

    Ne faites pas l'économie d'un homme de loi et/ou d'un fiscaliste sous prétexte que votre «repre-

  • neur» accepte d'en prendre les frais à sa charge. Pour limiter les dépenses, vous pouvez laisser le repreneur préparer le contrat et le faire relire et adapter par l'un des «vôtres» avant de signer. Un conseil : gardez la minorité de blocage.

    Les cessions de parts sociales sont soumises à un droit d'enregistrement de 4,80 % à la charge de l'acheteur. Ce n'est pas tout, la cession par un associé à un tiers entraîne la taxation à l'impôt sur le revenu au taux de 16 % sur la plus-value dégagée.

    Les tarifs de rachats de parts varient en fonction d'une pléiade de critères divers et variés...

    Histoire «d'étalonner» un peu les choses, la norme actuelle de cession de 100 % des parts ou des actions d'une entreprise s'évalue entre 6 à 8 fois le bénéfice net après impôts, payable au comptant le plus généralement sous garantie de passif. Mais ces statistiques ne lèvent pas le voile sur d'autres clauses importantes: le gérant garde-t-il un contrat de travail dans l'entreprise cédée? A-t-il une clause de non-concurrence? etc.

    A manier du bout des doigts, les statistiques... D'ailleurs, le prix Nobel d'économie Emile AIL- L en parlait prudemment : « Les statistiques sont comme les bikinis; ce qu'elles révèlent est suggestif, ce qu'elles cachent est essen- tiel. » Bref, l'offre et la demande font le marché !

  • D e m a n d e z à la vie...

    La vie nous donne ce que nous lui demandons. Il faut donc commencer par lui demander ce que nous voulons. La vie veut savoir exactement ce que vous atten- dez d'elle. Demandez précisément et vous obtiendrez.

    Chaque pensée que nous exprimons peut se réali- ser et plus elle est précise et détaillée, plus elle aura de chances de se réaliser.

    Puisse ce livre vous avoir aidé à visualiser claire- ment vos objectifs et les moyens d'y parvenir.

    Plus vous désirez ardemment devenir votre propre patron, plus vous serez maître de votre création d'entreprise.

    Que votre désir soit !

  • Supplément pays francophones

  • Les modalités de la création d'entreprise diffèrent d'un pays à l'autre; les grands principes varient moins. Ainsi grâce aux quelques adresses qui sui- vent, nos amis lecteurs des pays francophones pourront prendre, à la source nationale, des ren- seignements spécifiques.

    Quelques adresses précieuses pour la BELGIQUE

    • DÉMARCHES ADMINISTRATIVES

    Ministère des classes moyennes WTC - Tour 2

    162, boulevard Emile Jacqmain 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 219 16 80

    Office national de l'emploi 7, boulevard de l'Empereur 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 515 41 11

    Banque nationale de Belgique 5, boulevard de Berlaimont 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 221 21 11

    Ministère des Affaires économiques BRUXELLES - Tél. (02) 506 51 11

    Tribunal de commerce Palais de Justice place Poelaert 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 508 62 61

  • Registres du commerce et de l'artisanat rue des Halles 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 512 90 40

    Registre du commerce et actes de sociétés 5, rue P. Devaux 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 512 74 48

    Moniteur belge 40, rue de Louvain 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 512 00 26

    Office national de sécurité sociale 76, boulevard de Waterloo 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 509 31 11

    Institut national d'assurance maladie-invalidité 211, avenue de Tervueren 1150 BRUXELLES - Tél. (02) 739 71 11

    Institut national d'assurances pour travailleurs indépendants 6, place Jean Jacobs 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 507 62 11

    Administration centrale de la TVA 1, place Madou 1030 BRUXELLES - Tél. (02) 210 26 11

    • INCITATIONS FISCALES ET FINANCIÈRES

    Ministère de la Région bruxelloise Expansion économique - Section Classes moyennes 2, rue Royale 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 518 17 11

    CERACTION ASBL (Prêts subordonnés chômeurs) 67, rue de l'Orient BP 87 - Etterbeek 1 1040 BRUXELLES - Tél. (02) 646 55 31

  • Fonds de participation/Fonds de garantie 16, boulevard de Waterloo 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 513 64 80

    Office belge du commerce extérieur WTC, Tour 1 162, boulevard Emile Jacqmain BP 21 1000 BRUXELLES - Tél. (02) 219 44 50

    Institut pour la recherche scientifique dans l'industrie et l'agriculture (I.R.S.I.A.) 6, rue De Crayer 1050 BRUXELLES - Tél. (02) 643 25 25

    Ministère des Affaires économiques Administration de l'Industrie/

    Service de Promotion à la recherche technologique 44, rue du Commerce 1040 BRUXELLES - Tél. (02) 511 18 30

    Quelques adresses précieuses pour le LUXEMBOURG

    • DÉMARCHES ADMINISTRATIVES

    Chambre de commerce du Grand-Duché de Luxembourg 7, rue Alcide de Gasperi BP 1503 2981 LUXEMBOURG - Tél. 43 58 53

    Chambre des métiers 41-43, rue Glesener 2981 LUXEMBOURG - Tél. 40 00 22 1

  • Société nationale de crédit et d'investissement 7, rue du Saint Esprit 2910 LUXEMBOURG - Tél. 46 19 71 1

    Ministère de l'économie nationale 19-21, boulevard Royal 2914 LUXEMBOURG - Tél. 47 94 231/228

    Ministère des Classes moyennes 19-21, boulevard Royal 2914 LUXEMBOURG - Tél. 47 94 517

    Registre du commerce et des firmes Palais de Justice 12, côte d'Eich 1450 LUXEMBOURG - Tél. 47 59 81 440

    Administration de l'emploi 34, avenue de la Porte Neuve 2227 LUXEMBOURG - Tél. 47 68 55 1

    • OBLIGATIONS FISCALES ET SOCIALES

    Administration des Contributions directes 45, boulevard Roosevelt 2982 LUXEMBOURG - Tél. 40 45 1

    Administration de l'enregistrement et des domaines 4-6, plateau du Saint-Esprit 1475 LUXEMBOURG - Tél. 44 90 51

    Administration des douanes 4-6, rue du Saint-Esprit 1475 LUXEMBOURG - Tél. 20 95 1

    Caisses de pension et de maladie des artisans commerçants et industriels 39, rue Glesener 1631 LUXEMBOURG - Tel. 48,50 31

  • Centre commun de la sécurité sociale 125, route d'Esch 1471 LUXEMBOURG - Tél. 49 92 01

    Quelques adresses précieuses pour la SUISSE

    • DÉMARCHES ADMINISTRATIVES ET FISCALES

    Union suisse pour le commerce et l'industrie Case Postale 690 Mainstrasse 690 8034 ZURICH - Tél. 382 23 23

    Office fédéral de l'industrie, des arts et des métiers et du travail - Services généraux Bundesgasse 8 3003 BERNE - Tél. 61 29 44

    - Service de promotion économique Mattenhofstrasse 5 3003 BERNE - Tél. 61 28 71

    Association suisse de normalisation Kirchenweg 4 8032 ZURICH - Tél. 47 69 70

    Office fédéral de la santé publique Case Postale 2644 Bollwerk 27 3001 BERNE - Tél. 61 95 11

  • Quelques adresses précieuses pour le QUÉBEC

    • DÉMARCHES ADMINISTRATIVES ET FISCALES

    Chambre de commerce du Québec 500, place d'Armes Bureau 3030 MONTRÉAL, QUÉBEC H2Y 2W2 Tél. (514) 844-9571

    Direction des compagnies Inspecteur général des institutions financières 4 2 étage 800, place Victoria MONTRÉAL, QUÉBEC H4Z 1H9 Tél. (514) 873-5324

    Banque fédérale de développement 800, square Victoria, bureau 4600 C.P. 190 MONTRÉAL, QUÉBEC H4Z 1C8 Tél. (514) 283-3657

    Gouvernement du QUÉBEC - Finances 12, rue Saint Louis QUÉBEC, P.Q. G1R 5L3 Tél. (418) 691 22 33

  • - Industrie, commerce et technologie 710, place d'Youville - 6e étage QUÉBEC, PQ, G1R 4Y4 Tél. (418) 643 50 68

    - Travail 425, rue St-Amable - 2 étage QUÉBEC, P.Q. G1R 5M3 Tél. (418) 643 48 17

  • CouvertureCollection marabout serviceDu même auteurCopyright d'originePage de titreTable des matièresPRÉFACECréer...Créer, c’est fou!Créer, c’est possible!Ma première associationMa première société

    Et la suite...Demandez à la vie...

    Supplément pays francophonesQuelques adresses précieuses pour la BELGIQUEQuelques adresses précieuses pour le LUXEMBOURGQuelques adresses précieuses pour la SUISSEQuelques adresses précieuses pour le QUÉBEC