Collection dirigée par Henri Mitterand

Journal d'un curé

de campagne

Georges Bernanos des r e p è r e s p o u r s i tue r l ' au teur , ses écri ts , l 'œuvre é t u d i é e

une analyse de l 'œuvre sous f o r m e de r é s u m é s e t d e c o m m e n t a i r e s

une syn thèse l i t t é ra i re t h é m a t i q u e

des j u g e m e n t s cr i t iques, des sujets de t ravaux , une bibl iographie

D a n i è l e R e n a u d

Agrégée de Lettres modernes

© Éditions Nathan 1993, ISBN 2-09-180730-3

La vie de Georges Bernanos

LES JEUX ET LES TOURMENTS DE L'ENFANCE (1888-JUILLET 1906)

Georges Bernanos naît à Paris le 20 février 1888 dans une famille catholique d'origine à la fois espagnole et lorraine. Il conservera de cette double ascendance, à laquelle une légende familiale prête un passé héroïque, le goût de l'aven- ture et du risque, un tempérament fougueux et entier ainsi qu'une foi ardente. À Fressin, le petit village de cet Artois « fauve et odorant » qui inspirera tant de ses romans, le jeune Bernanos savoure les plaisirs de la liberté. Il parcourt avec un ravissement déjà religieux ce sol magique où, selon lui, « le plus abandonné reprend patience et courage, rêve qu'il est peut-être une autre issue que la mort à son âme misérable » et découvre aussi que la présence de la Nature, toujours fraîche et vivante est le signe même de l'Espérance.

Mais ces années de bonheur sont aussi ternies par une scolarité pénible, dans ces « préaux funèbres » et ces « classes puantes » où l'extrême sensibilité de l'enfant et son esprit de révolte ne rencontrent que l'incompréhension des maîtres et l'hostilité de ses camarades. Très tôt, la pensée de la mort l'angoisse et l'obsède, et l'enfant ne trouvera l'équilibre et le sens de la vie que dans sa rencontre avec Dieu, dont il aura la révélation le jour de sa première com- munion. Désormais, toute sa vie et toute son œuvre ne seront qu'un seul et même effort pour rester fidèle au souve- nir de cette expérience et à la promesse de don total et d'engagement qu'elle exige.

DE L'ADOLESCENCE CHAHUTEUSE AUX ANNÉES DE GUERRE

(1906-1919)

À l'issue de ces années d'apprentissage, Bernanos entre- prend parallèlement des études de lettres et de droit. Étudiant tapageur, passionnément acquis aux idées monarchistes et nationalistes, il prend part aux manifestations organisées par l'Action française et passe cinq jours à la prison de la Santé pour avoir molesté un professeur de la Sorbonne à qui il reprochait ses cours d'histoire sur Jeanne d'Arc, jugés irrévé- rencieux. C'est alors qu'il commence à écrire ses premiers articles, que L'Action française s'empresse aussitôt de citer. En 1913, il se voit confier la direction de l'hebdomadaire monarchiste de Rouen, L'Avant-garde de Normandie, où chaque semaine il déploie son talent de polémiste et de pam- phlétaire. La guerre arrive et, bien qu'il soit réformé pour rai- son de santé, il parvient à s'engager au 6e dragons dès 1914 et connaît, quatre ans durant, les tranchées, la boue, l'intermi- nable attente, cette «immobilité du néant », au milieu de laquelle, écrit-il, « c'est presqu'en vain que l'âme s'efforce de prendre conscience d'elle-même ». Pourtant, c'est au cours de ces années difficiles que s'affirmeront en lui, à travers la dure réalité de la guerre, mais aussi grâce à la lecture de Léon Bloy dont il admire la spiritualité enflammée et le sens du surnaturel, sa vocation d'écrivain et les thèmes essentiels qui la nourrissent : l'amour de la pauvreté et la critique du monde moderne, jugé matérialiste et autodestructeur. C'est aussi au cours de ces années de tranchées qu'il épouse, en 1917, Jeanne Talbert d'Arc, descendante directe d'un des frères de Jeanne d'Arc.

LES DÉBUTS DE LA CARRIÈRE D'ÉCRIVAIN (1919-1934)

La paix revenue, astreint de faire vivre sa famille, il aban- donne le journalisme et devient inspecteur d'assurances. Toujours en déplacement, toujours entre deux trains, il prend l'habitude d'écrire au hasard des salles de café, au

milieu de la foule, au dur contact de cette réalité humaine et émouvante qui le préserve, dit-il, des pièges et des illusions de l'imagination. En 1919, il fait la connaissance de Robert Vallery-Radot, jeune rédacteur en chef de L'Univers, qui l 'encourage dans sa vocation d'écrivain et le pousse à publier sa première nouvelle, Madame Dargent (1922). Mais le succès ne viendra qu'avec le premier roman, publié en 1926, Sous le soleil de Satan, unanimement salué par la critique. Il quitte alors sa compagnie d'assurances et fait paraître successivement, L ' Impos ture (1927), L a Jo ie (1929), La Grande Peu r des bien-pensants (1931). Dès novembre 1931, il devient alors responsable de la page litté- raire du Figaro et entreprend une polémique qui l'amènera en 1932 à rompre avec l'Action française, Daudet et Charles Maurras, ses anciens maîtres à penser : « À Dieu Maurras ! A la douce pitié de Dieu ! »

LES BALÉARES (1934-1937)

Poussé par les difficultés financières, il part avec sa famille pour les Baléares, où la vie est moins chère : com- mence alors la période la plus féconde pour Bernanos, qui écrit au cours de ces années Un crime (1935), Un mauvais rêve (achevé en 1935 et publié en 1950, après sa mort), le Jou rna l d ' un curé de campagne (1936) pour lequel il obtient le Grand Prix du Roman de l'Académie française, Nouvelle Histoire de Mouchette (1937), et travaille à la rédaction de Monsieur Ouine (qui sera publié en 1943). Mais la guerre civile espagnole et plus particulièrement les atrocités commises par l'armée franquiste en juillet 1936 interrompent violemment cette inspiration romanesque et placent l'écrivain devant l'urgente et nécessaire obligation de se consacrer désormais aux écrits de combat : c'est ainsi qu'il entreprend la rédaction des Grands Cimetières sous la lune, qui suscitera de la part du public des réactions violentes et passionnées, enthousiastes ou indignées, selon les clivages politiques. Il rentre en France en mars 1937.

L'EXIL BRÉSILIEN (1937-1945)

En juillet 1938, deux mois avant Munich, indigné par la lâche impuissance de l'Europe face à la montée du nazisme en Allemagne, Bernanos quitte la France pour le Paraguay, où il restera onze jours, puis pour le Brésil où il s'installe. Là, il acquiert une hacienda et se consacre à l'élevage. Il reprend néanmoins ses écrits de combat et rédige Nous au t res F r a n ç a i s (1939), Les Enfants humiliés, qui ne paraîtra qu 'en 1949, et La F r a n c e cont re les robots (1944). En juin 1940, il répond à l'appel du général de Gaulle et celui que l'on considère depuis comme l'« inspira- teur spirituel » de la Résistance, collabore, depuis Rio, à La Marseillaise de Londres, puis à celle d'Alger ainsi qu'aux Bulletins de la France libre.

LES DERNIÈRES ANNÉES (1945-1948)

Ce n'est que sur l'invitation expresse du général de Gaulle (« Votre place est parmi nous ») que Bernanos se décide à quitter le Brésil en juillet 1945. De retour en France, il rédige encore le Dialogue des carmélites, ultime médita- tion sur la mort, et le jour même qu'il en achève la rédaction tombe gravement malade. Hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly, celui qui avait tant redouté la mort, s'éteint dans la paix et la sérénité après avoir prononcé ces ultimes paroles : « Voici que je suis pris dans la Sainte Agonie. »

VIE ET ŒUVRE ÉVÉNEMENTS POLITIQUES, DE GEORGES BERNANOS SOCIAUX ET CULTURELS

1888 Naissance à Paris (20 février).

1898 Scolarité chez les jésuites, rue de Vaugirard.

1899 Première communion (11 mai).

1900 Barrès, L'Appel au soldat. Maurras, Enquête sur la monar- chie.

1901 Entrée au séminaire de Notre- 1901 Loi sur les associations. Dame-des-Champs. Histoire socialiste, ouvrage dirigé

par Jaurès. Articles de Zola sur l'affaire Drey- fus.

1902 Début du ministère Combes et de la politique de laïcisation (1902- 1905).

1903 Petit séminaire de Bourges.

1904 Interne au collège Sainte-Marie 1904 Fondation de L'Humanité par d'Aire-sur-la-Lys. Jaurès. Lectures de Balzac, Chateaubriand, Drumont, Barbey d'Aurevilly.

1905 Loi de séparation de l'Église et de l'État. Création de la SFIO. Révolution en Russie.

Péguy, Notre Patrie.

1906 Succès au baccalauréat. 1906 Réhabilitation de Dreyfus. Étudiant en Sorbonne. Claudel, Partage de midi.

1908 Inscrit aux « Camelots du roi ». 1908 Création de L'Action française (journal). Gorki, La Mère.

1909 Arrêté au cours de la manifesta- tion contre Thalamas (23 février), il est incarcéré cinq jours à la pri- son de la Santé. Premiers articles.

1913 Dirige L'Avant-garde de Norman- 1913 Barrès, La Colline inspirée. die, à Rouen. Apollinaire, Alcools.

1914 Engagé volontaire au 6 dragons. 1914 Déclaration de guerre (3 août). Lit Léon Bloy. Gide, Les Caves du Vatican.

1917 Épouse Jeanne Talbert d'Arc 1917 Révolution de février à Pétrograd. (11 mai). Proust, Du côté de chez Swann.

1918 Armistice de Rethondes.

1919 Inspecteur d'assurances à la 1919 Proust, À l'ombre des jeunes filles « Nationale ». Rencontre avec en fleurs. Vallery-Radot. Premiers conflits Breton, Aragon, Soupault créent avec l'Action française. la revue Littérature.

1922 Madame Dargent. 1922 Martin du Gard, Les Thibault (vol. I et II). Proust, Sodome et Gomorrhe. Maurras, Romantisme et Révolu- tion.

1926 Sous le soleil de Satan.

1927 L'Imposture.

1929 La Joie, prix Femina. 1929 Krach boursier de Wall Street.

1931 La Grande Peur des bien-pensants.

1932 Rupture définitive avec Maurras 1932 Céline, Voyage au bout de la nuit. et l'Action française. Emmanuel Mounier crée la revue

Esprit.

1933 Il a la jambe broyée au cours d'un 1933 Malraux, La Condition humaine. grave accident de motocyclette. Hitler élu chancelier.

1934 Départ aux Baléares. 1934 Émeutes des 6 et 9 février à Paris. Création du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes.

1935 Un Crime.

1936 Journal d'un curé de campagne 1936 Victoire du Front populaire en (Grand Prix du Roman de l'Aca- France. Victoire du Front populaire démie française). en Espagne aux élections. Débuts

du soulèvement nationaliste.

1937 Nouvelle Histoire de Mouchette. Le 27 mars, quitte les Baléares et revient en France.

1938 Départ pour le Paraguay, puis le 1938 Anschluss. Accords de Munich. Brésil. Sartre, La Nausée.

1939 Nous autres Français. 1939 Déclaration de guerre. Nathalie Sarraute, Tropismes.

1940 Répond à l'appel du 18 Juin et 1940 Appel du général de Gaulle (18 collabore à La Marseillaise de juin). Londres et d'Alger ainsi qu'aux Bulletins de la France libre.

1942 Camus, L'Étranger.

1943 Monsieur Oui ne.

1944 La France contre les robots.

1945 Retour en France. 1945 Fin de la guerre.

1946 Naissance de la IV République.

1947 Camus, La Peste.

1948 Achève le Dialogue des carmé- lites. Meurt le 5 juillet.

1949 Publication posthume des Enfants humiliés.

L'œuvre littéraire

CONTRE LE MONDE MODERNE

L'œuvre de Bernanos se situe au cœur de la crise morale et intellectuelle qui ébranle la France du début du siècle. Alors qu'une pensée de gauche s'affirme et se structure politique- ment, à l'autre extrémité, les réactions antagonistes s'exacer- bent et divisent le pays. Sous l'égide de Charles Maurras et de Léon Daudet, l'Action française, virulente et tapageuse, tente de faire triompher la revanche monarchiste et nationaliste. Contre une philosophie sociale qui est en train de rompre avec la tradition multiséculaire qui l'a précédée, et qui prône les valeurs temporelles et profanes de la démocratie, l'œuvre de Bernanos tente de renouer avec les valeurs de l'ancienne chrétienté - valeurs politiques et théologiques - et, dénonçant le matérialisme étroit d'une bourgeoisie privée de tout fonde- ment spirituel, lui oppose l'idéal aristocratique.

Aussi la vie est-elle inséparable de l'œuvre et l'œuvre de l'événement. Antisémite et antirépublicain dans La Grande Peur des bien-pensants, Bernanos n'hésitera pas, dès 1938, à revenir sur ses premières options en dénonçant la barbarie des nationalistes espagnols durant la guerre civile.

Bernanos est donc un solitaire : son antimodernisme l'oppose à ses contemporains, mais ses solides convictions humanistes l'amènent inévitablement à se séparer, un à un, de ses maîtres à penser - Daudet, Maurras. Ni partisan, ni réactionnaire, celui qui jette à la face de ses amis : « Ce n'est pas moi qui change, imbéciles, c'est vous autres », demeure avant tout l'« homme de la fidélité » - fidélité à soi-même et à ses idéaux : sens de l'honneur, grandeur de l'homme.

L'ESPRIT D'ENFANCE

C'est parce que la veine pamphlétaire se trouve aussi ins- crite au cœur de chacun de ses romans, qu'on a pu parler de

« naturalisme » chez cet écrivain, fidèle observateur de la réa- lité sociale et politique de son temps. Et de fait, le Journal dénonce sans pitié la démission des catholiques, l'injustice et la misère morale d'une société sans âme.

Mais surtout, c'est le sens du surnaturel, hérité de Léon Bloy, qui marque en profondeur cette œuvre : le succès fou- droyant de Sous le soleil de Satan tient sans doute à ce que ce roman, pour la première fois dans les lettres françaises, avec tant d'éclat, manifestait l'existence du su rna tu re l , transfigurant ainsi les données ordinaires de l'univers roma- nesque. C'est cette dimension surnaturelle qui éclaire chacun des grands personnages de Bernanos (l'abbé Donissan de Sous le soleil de Satan, la Chantal de La Joie, le narrateur du Journal d 'un curé de campagne), tous habités, parfois à leur insu ou contre leur gré, par une force grandiose qui les pousse, de façon toujours conflictuelle vers le mal – le crime, le suicide, le désespoir - ou vers le bien. Cette passion de l'absolu fonde l'identité de nature, essentielle dans cette œuvre, entre les grandes âmes et l'esprit d'enfance : qu'il s'agisse de la Constance du Dialogue des carmélites ou de la Chantal du Journal, c'est la même intuition de l'héroïsme qui les pousse à accomplir leur destin, si douloureux soit-il.

Car l'esprit d'enfance est une vocation, au sens strict du terme : un appel, une exigence de pureté, un don total de soi. L'œuvre entière se nourrit de cet esprit et le geste même d'écrire se confond, pour Bernanos, avec la quête des valeurs de l'enfance: «J'ignore pour qui j'écris. J'écris pour me justifier. Je vous l'ai déjà dit, je brave le ridicule de vous le redire. Aux yeux de qui? Aux yeux de l'Enfant que je fus. Qu'il ait cessé de me parler ou non, que m'importe, je ne conviendrai jamais de son silence, je lui répondrai toujours » (Les Enfants humiliés).

L'AVENTURE SPIRITUELLE

« Lorsque le moment de me mettre au travail est venu, le temps du désir est passé, l'amour est mort, en apparence du moins - car il me semble qu'il s'est seulement retiré au plus profond de mon être, au dernier recès de la conscience. Je

n 'a ime plus mon livre quand je commence à l 'écrire, mais je le veux d 'une volonté invincible, et s'il m'étai t permis sans ridicule d 'employer une telle expression à propos d 'œuvres aussi m o d e s t e s que les miennes , d ' une volonté t ragique, d 'une volonté nue, réduite à l 'essentiel, ainsi qu 'un paysage dévoré par le soleil. »

Pour celui selon qui l 'écriture a toujours été une entreprise pénible et douloureuse et qui affirmait que la seule vue d 'une feuille blanche lui « harassait l 'âme », nul doute que le métier

d'écrivain est une aventure spirituelle, éloignée de toutes les compromissions, et comme telle, un véritable « calvaire » (ce sont les mots mêmes de l 'auteur). Sombre, tourmentée par la peur de la mort et du néant, obsédée par l 'omniprésence du mal, toute son œuvre est un long cheminement vers la recon- naissance puis l ' acceptat ion de l 'ordre et de la volonté de Dieu, renoncement au bonheur simple promis sur cette terre. La dernière œuvre, Le D i a l o g u e des ca rmél i t e s , témoigne de cet abou t i s s emen t spir i tuel d ' un écrivain selon qui ce n 'est « pas surtout la vie qu'il faut s 'a t tacher à rendre heu- reuse et bonne, mais la mort, qui est la clôture de tout ».

COLLECTION DIRIGÉE PAR HENRI MITTERAND

Un itinéraire de lecture intégrale qui respecte le découpage de l'œuvre et propose pour chacune des séquences un résumé détaillé suivi d'un commentaire critique. S'y ajoutent toutes les références culturelles et les outils méthodologiques indispensables au lycéen ou à l'étudiant.

1. Germinal, Émile Zola 2. L'École des femmes, Molière 3. Le Rouge et le Noir, Stendhal 4. Candide, Voltaire 5. Jacques le Fataliste, Diderot 6. La Princesse de Clèves,

Madame de Lafayette 7. Tartuffe, Molière 8. L'Assommoir, Zola 9. Dom Juan, Molière

10. Madame Bovary, Flaubert 11. Phèdre, Racine 12. Le Père Goriot, Balzac 13. Antigone, Anouilh 14. Un amour de Swann, Proust 15. La guerre de Troie n'aura pas

lieu, Giraudoux 16. Manon Lescaut, L'abbé

Prévost 17. Le Mariage de Figaro,

Beaumarchais 18. Les Confessions, Rousseau 19. L'Éducation sentimentale,

Flaubert 20. Atala / René, Chateaubriand 21. Une vie, Maupassant 22. La Double Inconstance,

Marivaux 23. L'Étranger, Camus 24. La Peste, Camus 25. Tristan et Yseut, Béroul,

Thomas 26. Les Choses / Espèces

d'Espaces, Perec 27. Un roi sans divertissement,

Giono 28. Le Roi se meurt, Ionesco 29. Thérèse Desqueyroux,

Mauriac 30. La Chartreuse de Parme,

Stendhal 31. Le Chevalier à la charrette/

Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes

32. Les Faux-Monnayeurs, Gide 33. Les Mouches / Huis clos, Sartre 34. Bel-Ami, Maupassant

35. En attendant Godot / Fin de partie, Beckett

36. Caligula, Camus 37. La Condition humaine, Malraux 38. Trois Contes, Flaubert 39. Le Cid, Comeille 40. Polyeucte, Comeille 41. Les Femmes savantes, Molière 42. Au Bonheur des Dames, Zola 43. Les Misérables, Hugo 44. Colline, Giono 45. Horace, Comeille 46. Britannicus, Racine 47. Chez les Flamands / L'Écluse

n° 1, Simenon 48. Le Misanthrope, Molière 49. La Nausée, Sartre 50. Le Rivage des Syrtes, Gracq 51. Les Liaisons dangereuses,

Laclos 52. Les Chouans, Balzac 53. À rebours, Huysmans 54. L'Illusion comique, Corneille 55. On ne badine pas avec

l'amour, Musset 56. Colomba / La Vénus d'Ille,

Mérimée 57. Andromaque, Racine 58. Le Hussard sur le toit, Giono 59. Moderato Cantabile / L'Amant,

Duras 60. Les Fourberies de Scapin,

Molière 61. La Symphonie pastorale, Gide 62. Au château d'Argol /

Un balcon en forêt, Gracq 63. La Modification, Butor 64. Lorenzaccio, Musset 65. Le Chaos et la nuit

Montherlant 66. Voyage au bout de la nuit,

Céline 67. Vendredi ou les limbes

du Pacifique, Toumier 68. Gil Blas de Santliane, Lesage 69. Lettres philosophiques,

Voltaire

70. Intermezzo, Giraudoux 71. Ruy Blas, Hugo 72. Lettres persanes, Montesquieu 73. Journal d'un curé

de campagne, Bernanos 74. Le Lys dans la vallée, Balzac 75. L'Œuvre au noir, Yourcenar

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