#closingthegap benin prÉsentation gÉnÉrale · 2017-02-23 · presentation des entreprises...
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#CLOSINGTHEGAP BENIN – PRÉSENTATION GÉNÉRALE
TA
BLE
DES
MA
TIÈRES
Table des matières
1. Présentation de l’écosystème
2. Segmentation du secteur des PME
3. Offre et demande financière
4. Offre non-financière
5. Solutions concrètes
1. ECOSYSTÈME
FINANCEMENTMARCHÉS AIDES
RESSOURCES HUMAINES PRATIQUES CULTURE MOYENNE
AFRIQUE DE L’OUEST FRANCOPHONE
Sénégal 3,59 5,00 5,35 5,49 5,67 6,16 5,21
Cote d’Ivoire 2,93 4,64 5,51 5,24 4,66 4,14 4,52
Cameroun 3,50 4,62 4,90 4,77 3,61 3,92 4,22
Togo 3,21 3,81 3,94 4,59 5,04 4,60 4,20
Bénin 2,62 3,99 2,82 4,19 3,04 5,33 3,66
Burkina Faso 2,61 3,33 3,35 2,50 4,28 5,46 3,59
AFRIQUE DE L’OUEST ANGLOPHONE
Nigéria 3,64 5,35 2,59 4,43 4,21 4,25 4,08
Ghana 4,22 5,25 4,02 5,98 5,08 5,81 5,06
AFRIQUE DE L’EST
Rwanda 5,05 5,23 5,99 6,05 7,99 7,74 6,34
Kenya 5,96 6,64 6,09 6,46 4,93 5,38 5,91
Ethiopie 2,96 3,34 4,33 4,26 5,20 6,46 4,43
Ouganda 3,89 4,12 4,21 4,09 4,63 5,23 4,36
Madagascar 2,86 3,82 3,87 3,87 4,17 6,31 4,15
Tanzanie 3,10 4,19 4,03 3,50 4,34 4,24 3,90
AFRIQUE SEPTENTRIONALLE
Afrique du Sud 6,90 7,68 7,25 6,52 7,85 6,25 7,08
Botswana 6,16 4,74 5,14 5,42 7,23 6,50 5,86
Namibie 5,36 4,94 5,59 4,81 6,91 6,50 5,68
Zambie 3,31 5,24 4,84 6,23 6,05 6,31 5,33
Mozambique 2,57 4,10 4,81 3,78 5,17 4,59 4,17
Malawi 3,43 3,09 4,06 3,97 4,71 4,83 4,02
Observations clés:
• Les écosystèmes entrepreneuriaux sont en moyenne moins bien notés en Afrique de l’Ouest Francophone que dans d’autres régions.
• Le Bénin est parmi les derniers classés de la région, avec le Burkina Faso
• Le pays reste sur un classement faible de 158 sur 189 pays de l’index entrepreneurial. Une petite évolution positive est cependant à noter.
• En dehors des critères de financements, bas pour tous les pays, le Bénin se voit également attribuer une note basse dans les secteurs Aides et Culture entrepreneurial.
NOTATION DE L’ECOSYSTEME ENTREPRENEURIAL
• L’écosystème public entourant les PME existe (fonds nationaux de garanties, aides non-financières), peu de moyens
• Mais les PME reçoivent peu d’assistance pratique a moins qu’elles ne soient bien connectées
• Accès aux services de marketing, informatiques et de comptabilités existant mais sous utilisé dû au manque de connaissances des PME, notamment sur les coûts
• Les initiatives autours des secteurs d’activité sont en place mais n’ont encore que peu d’impact
• Nouveau gouvernement, en place depuis Avril 2016. Orientation vers l’aide au secteur privé mais encore peu d’actions concrètes. Les acteurs économiques demeurent en «stand-by»
• Taxation élevée et complexe Base fiscale réduite• Introduction du Tarif Extérieur Commun (TEC – CEDEAO) en 2015 afin de
faciliter les échanges de marché (mesure ayant bénéficié au Nigéria)
• Manque de personnel formé et bénéficiant d’une expérience à long terme de qualité
• Pas de réseau actif de mécènes ou de mentors en vue d’un transfert de connaissances commerciales: celles-ci proviennent parfois de la famille ou proches
• Forte croissance démographique: 3,5% (âge moyen seulement 18 ans)
• Beaucoup de PME poursuivent des opportunités à court terme
• Un emploi salarié est l’objectif de beaucoup de entrepreneurs au Bénin
• L’entrepreneuriat est souvent vu comme une nécessité et pas comme une ambition
• Economie est partiellement basée sur les dons
• Liquidités à long terme réduites pour plusieurs banques (liquidités à court terme disponibles)
• Prêts basés sur les garanties, conditions collatérales élevées (230% du prêt en 2009, encore plus aujourd’hui)
• Financement bancaire limité aux PME pouvant fournir des garanties (titres de propriété immobilière)
• Seulement 4% des besoins en financement des PME sont octroyés par les banques
• Taux élevé de prêts non-performants aux banques: 22%
• Communauté d’investissement réduite, peu d’investissements international.
SME EC
OSYSTEM
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MM
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YPROPIETES PRINCIPALES DE L’ECOSYSTEME DES PME BÉNINOISES*
• Production non-Agricole limitée, économie basée sur les importations, (coton/noix/bois/fruits), commerce d’exportation et de transit (principalement vers le Nigéria)
• Morosité économique locale suite à la dévaluation de la monnaie Nigériane et aux contrôles commerciaux
• Le FCFA parait surévalué• Taux de chômage élevé• ≈85% des PME sont informelles
*Cet écosystème comprend des variables influençant la gestion des PME et est basé sur de nombreux entretiens et recherches auprès d’experts locaux.
SMEs
Politique
Marché
Aides
RH
Culture
Finance
2. SEGMENTATION DES PME
PRESENTATION DES ENTREPRISES BENINOISES* (ENQUETE DE LA WORLD BANK, 2009 et 2016)
*Basé sur un échantillon de 150 PME non-agricoles. Une étude similaire fut conduite en 2016, avec des résultats similaires à ceux de 2009.
Production48%
Services52%
Secteurs d’activité
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Cotonou Autres
Localisation des Entreprises
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%
Petites (1-19)
Moyennes (20-99)
Grandes (100+)
Nombre d’employésMoins divers que au Sénégal, Cote d’Ivoire
CONTRAINTES PRINCIPALES AUX ACTIVITES COMMERCIALES AU BENIN (ETUDE DE COMPETITIVITE, PlUSIEURS PAYS 2015-2016) *
Pour les PME (<100 employés), les principales difficultés sont:1) Accès au financement2) Accès à l’électricité3) Taxation élevée 4) Pratiques du secteur informel
* Basé sur un échantillon de 150 PME non-agricoles.
SEGM
ENTA
TION
DES P
ME
SEGMENTATION DES PME EN FONCTION DE LEURS POTENTIELS DE CROISSANCE
Cro
issa
nce
>10%
Entrepreneurs en nécessité
Entrepreneurs à croissance
modérée
Entreprises naissantes
La majorité des PME demeurent dans la catégorie “Entrepreneurs en nécessité”, avec un flux limité vers des structures à forte croissance.
Taille (employés, développement)PMEs Grandes entreprises
PME opportunistes
Entrepreneurs parallèles
>5%
0%
2-3%
Negatif
* Estimations de l’auteur basées sur l’etude de la Banque Mondiale de 2009.
Start-ups à forte croissance
GazellesMoins que au Sénégal/Cote
d’Ivoire
Plus que au Sénégal/Cote d’Ivoire
CA
RA
CTÉR
ISTIQU
ESD
ESSO
US-SEG
MEN
TSPROFILS DES SEGMENTS
Sous-segment Caractéristiques principales Secteurs caractéristiques
Besoins financiers Besoins non financiers
Start-ups à forte croissance1-10+ employés
• Fort potentiel de croissance
• En activité après 3-7 ans de difficultés en tant que jeune entreprise
• Entrepreneurs > 30 ans• Parfois formelles
• Technologie de base, communications, services et commerce traditionnel
• Capital de départ à moyen terme afin de débuter les activités (opérations, engager du personnel de bon niveau)
• Capital de travail à court terme et octroi de découverts
• Montants plus faibles (<FCFA 20m)
• Réseau (commercial)• Administration
financière • Etablissement de
business plan
Entrepreneurs en nécessité (<5 employés)
• Petite envergure, faible croissance
• Nombreux imitateurs• Souvent informel• L’entreprise est
l’entrepreneur
• Secteurs au patrimoine faible, le plus souvent commerce, services et productions à faible rendement
• Capital de travail à moyen terme, faibles montants (<FCFA 10m)
• Financement du patrimoine à moyen terme, délais de grâce octroyés
• Administration financière
• Etablissement de business plan
PME d’opportunités (<25 employés)
• Dictées par les opportunités du marché, nombreux imitateurs
• Manque de connaissance du marché
• En fonction du secteur, peut être perturbé par les subventions
• Secteurs changeants• Le secteur public est
un client important
• Financement basé sur les opportunités (en fonction de la durée et du type de projet)
• Financement des affaires• Montants moyens (<FCFA 20m)
• Manque de relationnel avec les clients et de connaissance du marché
• Planification des projets• Admin financière,
Business Plans
Entrepreneurs parallèles (<25 employés)
• Similaires aux PME d’opportunité mais travaillant sur différents secteurs simultanément
• De plus: délégation des projets
Entrepreneurs à la croissance modéré(25-250 employés)
• Croissance stable• Entreprises familiales le plus souvent officialisées (≈20%)
• Services/commerce• Traitement agricole• Fabrication, production
• Capital de travail (montants moyens)• Financement à long terme afin de permettre les investissements d’actifs (machines, véhicules)• Leasing/ financement des échanges
commerciaux
• Administration financière• Ressources humaines
Gazelles(20-100 + employés )
• Rythme de croissance élevé• Performance financière mature
• Technologies • Production,
fabrication• Commerce
• Ressources humaines (cadres)
SEG
MEN
TATIO
ND
ESP
ME
SEGMENTATION ADDITIONELLE DES PME SELON LEURS MARCHÉ DE PRÉFÉRENCE
Cro
issa
nce
*
>10%
Import / Export
Marché local
Commerce de transit
Le Bénin est partiellement dépendant des échanges commerciaux, notamment avec le Nigéria, ce qui influence les PME et les plus grandes sociétés
Taille (employés, développement)PME Grandes
>5%
0%
2-3%
Negative
* Estimations de l’auteur basées sur l’etude de la World Bank de 2014
Désormais subventionné du à la dévaluation et aux
contrôles commerciaux
Peu de valeur ajouté, également comparé avec le
Cote d’Ivoire
CA
RA
CTÉR
ISTIQU
ESD
ESSO
US-SEG
MEN
TSPROFILS DES SEGMENTS
Segment Caractéristiques principales
Secteurs caractéristiques
Besoins financiers Besoins non-financiers
Marché local • Commerce local et quelques activités de production
• A petite échelle: agriculture, production alimentaire, commerce et quelques produits low-tech
• Capitaux de lancement à moyen terme afin d’initier les opérations (opérations, personnel)
• Capital de travail à court terme et octroi de découverts
• Montants faibles
• Réseau• Administration
financière • Etablissement de
business plan
Commerce de transit
• Re-exportationspures, pas de transformation des produits
• Focalisation sur le Nigéria
• Transit formel actuellement limité du à la dévaluation de la monnaie Nigériane et aux contrôles commerciaux
• Produits technologiques de consommation, véhicules, machinerie
• Principalement financement du commerce
• Parfois: capital de travail à moyen terme
• Financement des approvisionnements / et garanties envers les fournisseurs
• Financement en capital à moyen terme, période de grâce de 1 à 6 mois.
• Leasing (véhicules de transports, bien que ce marché reste à développer)
• Administration financière
• Etablissement de business plan
• Accès aux réseaux internationaux
• Stratégies afin d’augmenter la valeur ajoutée locale
Import, Export • Peu de valeur locale ajoutée
• Agriculture a moyenne et grande échelle
• Technologie, Produits de consommation, véhicules
QU
ALITY
CO
RP
OR
ATE
EXEMPLE: START-UP à FORTE CROISSANCE
Caractéristiques de la société
Nom Quality CorporateGérant Joël H. MaforikanSiege CotonouActivités Importation de produits technologiques
et installation de produits de sécuritéCA annuel $ 1m En activité depuis 2012Statut officiel OuiPersonnel 22 (ouverture de bureaux au Togo)
Financer l’activité
Débuts difficiles - J’utilisais mes économies personnelles, acquisesgrâce à mon emploi salarié, en tant que premier investissementdans la société
Orabank, Diamond Bank et BoA sont trois de mes clients. Ceci m’apermis d’avoir accès à leurs réseaux respectifs. Un contact chezOrabank m’a permis d’accéder au financement sans avoir degarantie solide, tel qu’un titre de propriété
Deux lignes de crédit m’ont récemment été octroyée par BoA etDiamond Bank. J’ai pu accéder à ce financement car je pouvaisfaire valoir une solide garantie (acquise auprès Fond National deGaranties)
Challenges et difficultés
• L’accés au financement et surtout basé sur l’apport de garantie.• Je fut chanceux de connaitre la bonne personne chez Orabank et
d’avoir la confiance de mes fournisseurs. Sans ca, je n’aurais passurvécu.
Quality Corporate
“Un contact chez Orabank m’a permis d’accéder au financement sans avoir de garantie solide (titre de propriété).”
“Je veux faire grandir cette société en faisant ce que je sais faire et laisser à mes enfants une entreprise solide”
“Avoir une bonne relation avec ses fournisseurs est la clé afin de recevoir une aide financière et de s’assurer leur fidélité.”
BEN
ING
OLD
EXEMPLE: PME A CROISSANCE MODÉRÉE
Caractéristiques de la société
Nom Benin GoldGérant Dominique T. SounlinSiege CotonouActivités Producteur et exporteur de noix de
cajou (produits bruts et traítés).CA annuel N/AEn activité depuis Entreprise: 1985, consortium : 2012Statut officiel OuiPersonnel 25 fixes and 300 temporaires
Financer l’activité
La BoA m’a aidé à financer mon activité, mais les mécanismes deremboursement n’est pas adapté à notre saisonnalité et à nosbesoins.
Root Capital et Oikocredit sont venus à notre aide. Leurs couts definancement été similaires que les banques mais leursconnaissances du secteur et de nos besoins est nettementsupérieur. Nous nous sommes sentis plus aidés.
Challenges et difficultés
• Les banques ne comprennent pas le secteur agri-industriel• Leurs produits ne sont pas adaptés à nos besoins.
BENIN GOLD
“Les IFD ont bien plus de connaissances sur l’agriculture et le secteur industriel que les banques locales. Leurs produits et leurs offres sont plus adaptés à nos besoins.”
“Nous avons besoin d’une banque (agricole) locale offrant un financement au commerce. L’état devrait également fournir des garanties afin de s’approvisionner en produits bruts.”
3. OFFRE ET DEMANDE FINANCIÈRE
PR
ESENTA
TION
DU
FINA
NC
EMEN
TOFFRE FINANCIERE
Sources Agents locaux Produits Montant (par entreprise)
Couts du financement
Segment
Famille et proches
Pas de structure formelle
Normalement à court terme, remboursements flexibles
<FCFA 1m Normalement faible (intérêts parfois demandés)
Entrepreneurs aux faibles besoins, start-ups
IMF Par exemple:Finadev, Cowec, PAPME
Dette à court ou moyen terme
FCFA 10-100m (principalement <FCFA 10-20m), risque faible
<25% Entrepreneurs aux faibles besoins, entrepreneurs à croissance modérée, quelques PME, rares start-ups
Investisseurs, «Venture
capitalists»
Rarement disponible (bien que l’I&P est effectué trois placements envers de grandes PME)
Capital Aux alentours de €1.5m, risque élevé
RSI voulu: >20%
Mais le RSI anticipé est réduit
Grandes entreprises(L’I&P ne sert pas les PMEs)Fournisseurs très limités
DFI Root Capital, Oikocredit, AfDB
Ligne de crédit, prêts directs, capital, dons
Divers, risque moyen
Divers, probablement <15%
Start-ups à forte croissance, «bonne histoire»
Banques PME Orabank, BoA(partiellement)
Crédit à court terme
FCFA 50-250m, risque faible
<15% Entrepreneurs à croissance modérée
Etat FONAGA, PMEEJ, FSA
Garantie FCFA 50-250m, risque faible à moyen
<15% Gazelles, Entrepreneurs à croissance modéréePME Connectées
Banques SGG, Diamond Bank, BGIF, Ecobank
Prêts directs FCFA 50-1000m, risque faible
<15% Entrepreneurs à croissance modérée, PME moyennes
LEASING: n’existe quasiment pas au Bénin. La BoA a récemment interrompu ses opérations de leasing du fait:• Des implications fiscales empêchant de dégager un bénéfice (TVA double) • Des limitations du marché d’occasion local pour revendre les machines (a part les véhicules standards)• Des aspects culturels: le concept de leasing n’est pas bien compris (une demande doit exister cependant)
AN
ALYSE D
ES ECA
RTS D
E FINA
NC
EMEN
T OFFRE ET DEMANDE FINANCIERES (tous secteurs) *
Valeur Term
e Offre
Demande
FCFA 100m FCFA 200mFCFA 50m
Long terme (4-7 ans)
Moyen terme (équipement)
Court terme(capital de travail
Capitaux d’investissement
*Estimations basées sur les données et les informations récoltés lors d’entretiens avec les différentes parties prenantes
Leasing
Inexistant (développé dans d’autres pays)
Financement des échanges
commerciaux
Crédit Bancaire
Microfinance
Famille et
proches
AN
ALYSE D
ES ECA
RTS D
E FINA
NC
EMEN
T OFFRE ET DEMANDE FINANCIERES (petites PME ou naissantes / entrepreneurs en nécessité)
Valeur
Term
e Offre
Demande
FCFA 100m FCFA 200mFCFA 50m
Long terme (4-7 ans)
Moyen terme (équipement)
Court terme(capital de travail)
Crédit bancaire
Inexistant (mais nécessaire)
Capitaux d’investissement
Microfinance
Famille et
proches
AN
ALYSE D
ES ECA
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NC
EMEN
T OFFRE ET DEMANDE FINANCIERES (PME moyennes / d’opportunité / à croissance moyenne)
Valeur
Term
e
Offre
Demande
FCFA 100m FCFA 200mFCFA 50m
Long terme (4-7 ans)
Moyen terme (équipement)
Court terme(capital de travail)
Crédit bancaire
Capitaux d’investissement
Financement des échanges commerciaux
(rarement disponible)
Leasing
Inexistant (mais nécessaire)
Microfinance
Famille et
proches
AN
ALYSE D
ES ECA
RTS D
E FINA
NC
EMEN
T OFFRE ET DEMANDE FINANCIERES (Grandes PME / gazelles)
Valeur
Term
eOffre
Demande
FCFA 200m FCFA 300mFCFA 100m
Long terme (4-7 ans)
Moyen terme (équipement)
Court terme(capital de travail)
Crédit bancaire
Capitaux d’investissement
Leasing
Inexistant (mais nécessaire)
Financement des échanges commerciaux
DÉFIC
ITD
EFIN
AN
CEM
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ÉNIN
DÉFICIT DE FINANCEMENT - BENIN
PME Financement Besoin Offre Résultats
Petites
Entrepreneurs,
PME naissantes
Crédit Déficit important, pour les montants comme pour la durée
Capital - Offre inadaptée, déficit
Leasing - - (Usage limité)
Commerce/Autres - - (Usage limité)
Moyennes
PME
d’opportunités/
parallèles/PME
à croissance
modérée
Crédit Déficit important, pour les montants comme pour la durée
Capital - Déficit important, pour les montants comme pour la durée
Leasing - Offre inadaptée, déficit
Commerce/Autres - Offre inadaptée, déficit
Grandes
Gazelles
Credit Déficit important, pour les montants comme pour la durée
Capital Quelques déficits
Leasing - Offre inadaptée, déficit (bien que la demande ne
soit pas précisément définie)
Commerce/Autres Quelques déficits
Moins développée que dans des autres pays d’Afrique de l’Ouest.
4. OFFRE NON-FINANCIÈRE
AID
EN
ON
FINA
NC
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SERVICES NON FINANCIERE
Taille
Cro
issa
nce
Petite
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Moyenne Grande
Entrepreneurs à croissance
modérée.
Start-ups
Entrepreneurs parallèles
Start-ups à forte croissance
Gazelles
Associations et réseaux d’affaires
Inexistant (mais nécessaire)
ADEPME et Fournisseurs privés de BDS
Pépinières et compétitions inter-entreprises
Peu d’assistance/services pour les PME
PME d’opportunités
Entrepreneurs en nécessité
PR
ÉSENTA
TION
DES A
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EMEN
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ESSERVICES/AIDES AU DÉVELOPPEMENT DES AFFAIRES AU BÉNIN (principalement autour de Cotonou, souvent impliquant le gouvernement)
Type d’aide aux affaires Sous-segment visé Portée Challenges et difficultés
Pépinières et accélérateurs (ex: Calavi, PNUD, Agro Business Centre, Songhai)
• PME à croissance modérée• Gazelles potentielles• Focus sur certains secteurs
(agriculture, diplômés universitaires)
Limitée • Plusieurs interventions, la plupart des risquez demeurent faibles
• Les structures publiques paraissent bureaucratiques
• Certaines manquent de connaissances de leur secteur
Compétitions inter-entreprises(ex: l’UNDP souhaite en initier une)
• Start-ups à forte croissance Limitée • Servant principalement à s’exposer, utilité temporaire seulement, partiellement basées sur les dons
• Faible portée potentielle; manque de start-ups à forte croissance potentielles
Fournisseurs aux BDS commerciales ou publiques (ex: ANPE, Songhai, BPC , CePEPE, plusieurs autres fournisseurs)
• PME à croissance modérée• Gazelles• Principalement autour de Cotonou
Limitée • Faible demande (partiellement due à un manque de professionnalisme)
APIEX (aide à la formalisationdes PME)
• PME à croissance modérée, gazelles, PME d’opportunité
• PME de transport, ’import/export
Limitée,peut s’accroitre
• Récemment mise en place. Combinaison de 3 agences gouvernementales se focalisant sur les PME CPI, ABePEC, GUFE)
Associations d’affaires (CdC, ANPME, YBLA, CIPB)
• Principalement de grandes entreprises
• Intérêt concentré autour Cotonou
Limitée • Les PME semblent moins intéressées;informel, moins organisé, moins focalisé sur un secteur en particulier, manque de contacts
Réseaux d’affaires • Start-ups à forte croissance Limitée • N’est pas une forme d’aide aux affairedéveloppée au Bénin
• Quelques financeurs commencent à considérer cette approche.
BDS intégrée (Investisseurs,
Business Angels)
• Gazelles Limitée Business Angels peu fréquents (chez quelques
diasporas cependant) , investisseurs limités.
AN
ALYSE D
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N-FIN
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SOFFRE ET DEMANDE DES SERVICES NON-FINANCIERS, PAR PHASE
Offre
Demande
Réseaux d’affaires
Etablie (>7 ans)
En développement
(3-7 ans)
Start-up (<3 ans)
Compétences financières Services de développement des affaires
Demande faible, bien que les besoins sont important
La demande baisse à mesure que les compétences de l’entreprise se
développent
Demande latente
Moins de demande/offre que dans les autres pays d’Afrique
de l’Ouest
5. VERS DES SOLUTIONS CONCRETES
INTERVENTIONS POSSIBLES AU BÉNIN (présentation générale)
• Nouveau gouvernement en place• Situation économique floue: la
frontière avec le Nigéria est partiellement fermée au
commerce; dévaluation de la monnaie Nigériane
Les deux principaux obstacles à l’acces au financement pour
les PME Béninoises
• Le financement est complètement dépendant à l’apport de garantie (titres foncier)
• Conditions collatérales élevées (>230% de la valeur du prêt)
• Difficultés à estimer les capacités de remboursement des PME (pas de bureau d’étude de crédit, manque d’administration et de planning des PME)
RENFORCER L’INFRASTRUCTURES FINANCIERES (répétition )
• Taxes élevées et complexes• Plafond d’intérets pours les IMF (24%) et les
banques (15%)• Enregistrement des propriétés cher et
complexe• Procédures légales prennent au moins 2 ans
• Haut degré d’informalité• Marché de l’occasion pauvre
pour les machines• FCFA semble surévaluée• Marché local non commercialisé• Dépendance aux importations et
aux re-exports des produits finis avec le Nigéria
• Dévaluation de la monnaie Nigériane et blocus commercial créent une crise économique partielle
• Initiatives d’aides aux PME peu nombreuses et de faible portée
• Peu de prestataires privés offrant leurs services aux PME
• Utilisation réduite des services existant de la part des PME - Leurs valeurs et leurs bénéfices ne sont pas connus
• Beaucoup de PME poursuivent des opportunités court terme
• L’entrepreneuriat est souvent vu comme une nécessité et non comme une ambition
PME
Pratiques
Marché
Aide
RH
Culture
Financement
RENFORCER L’ECOSYSTEME: INFRASTRUCTURE FINANCIERE
• Appuyer la création d’un bureau des crédits
• Aider les PME à devenir plus professionnelles (action à long terme)
• Difficile à évaluer les capacités de remboursement des PME (plusieurs activités différentes, manques d’information financière, peu transparentes)
• Un nombre limité de PME possède un bien immobilier pouvant faire office de garantie il est couteux d’enregistrer la propriété
• Conditions strictes émanant de la banque centrale sur l’amortissement des prêts quand ceux-ci ne sont pas garantis (PAR de 6 mois, contre 24 mois pour les fonds garantis)
• Système judiciaire faible plus de deux ans pour un passage en tribunalor court case outcome
Raisons
Pratiques
Financement
Solutions concrètes potentielles
Marché
• Haut degré d’informalité• Taxation élevée et complexe : les entrepreneurs doivent
commencer à payer des taxes des le moment de l’enregistrement officiel des statuts de leurs PME
• La microfinance finance les (petites) PME ne possédant peu de garanties, mais avec une ampleur moindre. Les banques se focalisent grandement sur les garanties.
Appuyer l’APIEX (ou les structures
similaires) dans un effort d’influencer le
gouvernement à changer son système
fiscal
Effort comparable au Sénégal / Cote d’Ivoire
• Communauté d’investissement non-existante (la diaspora / riches investissent dans l’immobilier, étranger)
• Marché local réduit, quasiment pas de investisseurs
• Les autres marchés sont (beaucoup) plus attractifs pour les investisseurs internationaux
• Haut degré d’informalité; difficile d’analyser les risques d’investissement
• Besoin de forger une longue relation avec une banque avant de pouvoir être considéré pour un crédit
• Les banques ont un faible niveau de compréhension des opérations et des besoins des PME
• Les PME n’ont pas de profonde connaissance des produits financiers tels que le leasing ou les opérations de financement des échanges commerciaux
RENFORCER L’ECOSYSTEME: LA COMMUNAUTE D’INVESTISSEMENT
PME
Pratiques
Marché
Aides
RH
Culture
Financement
RENFORCER L’ECOSYSTEME: LA COMMUNAUTE D’INVESTISSEMENT
Marché
Culture
Financement
• Faible compréhension des investissements par les investisseurs locaux potentiels
• D’autres marchés sont plus attractifs• Accès limité à d’autres type de financement
(leasing, financement des opérations commerciales); difficile pour les investisseurs
• Faible disponibilité de PME claires et professionnelles
• Faible accès à des aides personnelles
• Aider les banques à comprendre leurs besoins en
capital
RaisonsSolutions concrètes potentielles
• Les banques manquent de volonté de compréhension des PME
• La banques centrale est sur-focalisé sur les garanties, ce qui limite les banques aux prêts à faibles risques
• Aider les PME à devenir plus professionnelles (cours de
savoir-faire entrepreneurial dans les écoles, universités),
travail à long terme
• Aider les investisseurs locaux potentiels à
comprendre les procédés d’investissement (créer un investisseurs-Charter local)• Aider les banques à
comprendre le financement des échanges commerciaux et les opérations de leasing
• Aider la banque centrale à simplifier les opérations de
leasing
• Les banques semblent manquer de liquidité long-terme et de capital (Basel III va vraisemblablement augmenter les niveau de capital)
• Initiatives d’aides aux PME peu nombreuses et de faible portée
• Peu de prestataires privés offrant leurs services aux PME (manque de ressources et de demande)
• Utilisation réduite des services existant de la part des PME - Leurs valeurs et leurs bénéfices ne sont pas connus (Boot-Strappingégalement)
• Manque de cadres moyens de haut niveau• Education managériale, financière et
administrative très limitée
• Taxation complexe et élevée• Nouveau gouvernement - acteurs économiques en « stand-by »• Gestion des affaires pas toujours simple et directe
• Un emploi salarié est le but de la plupart des Béninois
• L’entrepreneuriat est souvent vu comme une nécessité et non comme une ambition
• Manques d’éducation entrepreneuriale dans les écoles et universités
• Partiellement basée sur les donations
• Haut degré d’informalité• Le marché local n’est pas mis
en avant - dépendance aux importations de produits finis et aux re-exportations avec le Nigéria
• Nombre limité de coopératives et des associations de secteurs d’activités (pour les PME de petite et moyenne taille)
RENFORCER L’ECOSYSTEME : LA CULTURE ENTREPRENEURIALE AU BÉNIN
PME
Pratiques
Marché
Aides
RH
Culture
Financement
RENFORCER L’ECOSYSTEME : LA CULTURE ENTREPRENEURIALE AU BÉNIN
• Les activités publiques d’aide aux PME sont souvent établies sur des bases politiques et non sur les résultats et le mérite. Souvent, elles ne fournissent pas de solution aux vrais problèmes (techniques) et aux déficits des PME
• Plusieurs agences de développement ou entités publiques souhaitent opérer sur les mêmes projets et activité, ce qui créer une multiplication des petites interventions
• Usage limité des services potentiels par les PME - leurs valeur et leurs bénéfices ne sont pas bien connus; souvent du fait d’un manque de professionnalisme, mais aussi à cause des pratiques de boot-strapping.
Aider et promouvoir les entrepreneurs leader sur quelques secteurs
clés (commerce, agriculture, petites
productions)
Développer une plateforme de
discussions pratiques afin de définir les
besoins réels des PME et d’harmoniser les petites interventions
éparses actuelles
Pratiques
Aides
Marché
Culture• La plupart des personnes interviewées mentionne que le fait
d’être entrepreneur répond plus à une nécessité qu’a une vocation.
• Les PME sont souvent désorganisées et manquent des compétences basiques de management tels que les taches administratives, le planning des investissements et l’élaboration d’études de marché
Raisons Solutions concrètes potentielles
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