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CLOISON DOUBLAGE BEYRAND Corinne DOCI Ali UE Techniques de construction 2007-2008

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Page 1: CLOISON DOUBLAGE - Bienvenue sur LE site de la L3-GUl3genieurbain.free.fr/exposes-tc/cloisons.pdf · 4 2. NORMES ET DTU NF EN ISO 11690-2 Janvier 1997 S 31-600-2 Acoustique Pratique

CLOISON DOUBLAGE

BEYRAND CorinneDOCI Ali

UE Techniques de construction2007-2008

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SOMMAIRE

1. ANALYSE FONCTIONNELLE ....................................................................................... 3 2. NORMES ET DTU ............................................................................................................ 4 3. CONCEPTION................................................................................................................... 8

I. CAROPLATRE :............................................................................................................ 8 II. PLACOPAN :............................................................................................................... 15 III. GAINES TECHNIQUES PLACOPAN : ................................................................. 21 IV. PLACOSTYL :......................................................................................................... 22 V. CLOISONS PLACOSTIL SAA ET SAD.................................................................... 31 VI. CLOISON MEGASTIL ........................................................................................... 33 VII. GAINES TECHNIQUES PLACOSTIL : ................................................................ 35 VIII. CLOISONS ET BANQUETTES TECHNIQUES PLACOSTIL : .......................... 36 IX. GENERALITES SUR LES DOUBLAGES............................................................. 37 X. TYPES D’ISOLANTS ................................................................................................. 44

4. DIAGRAMME DE GANTT............................................................................................ 54 5. PLAN DE QUALITE....................................................................................................... 56 6. PPSPS............................................................................................................................... 63 7. MISE EN ŒUVRE........................................................................................................... 69 8. PATHOLOGIES .............................................................................................................. 82 9. ECONOMIE..................................................................................................................... 91 10. ENVIRONNEMENT ................................................................................................. 100

I. PLATRE ET PLAQUE DE PLATRE........................................................................ 100 II. ISOLANT................................................................................................................... 102 III. 3. RISQUES ET SUBSTANCES TOXIQUES...................................................... 108

11. INNOVATIONS ........................................................................................................ 110 12. TERMINOLOGIE...................................................................................................... 113 13. PAQ ANNEXES ........................................................................................................ 118

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1. ANALYSE FONCTIONNELLE

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2. NORMES ET DTU NF EN ISO 11690-2 Janvier 1997 S 31-600-2 Acoustique Pratique recommandée pour la conception de lieux de travail à bruit réduit contenant des machines

1. installation de cloisons avec des portes étanches (séparer machines bruyantes/silencieuses) 2. installation de cloisons partielles pour séparer des zones bruyantes d’un local du reste de ce local 3. amélioration de la séparation par diminution de la surface de communication restante et augmentation

de l’absorption de la partie des murs et du plafond adjacente à celle-là. 4. isolation au bruit aérien par des cloisons simples (dépend de masse surfacique, flexibilité,...)

NF P 75-401-1 Octobre 2001 DTU 45.1 Travaux de bâtiment Isolation thermique des bâtiments frigorifiques et des locaux à ambiance régulée

5. la résistance mécanique des ouvrages d’isolation doit être assurée vis-à-vis notamment des charges. 6. Efforts de vent et neige applicables : Cloison interne doit résister à une pression de ± 0,3 q.

NF P 72-202-2 Avril 1994 DTU 25.31 Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre Exécution des cloisons en carreaux de plâtre

7. s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisé à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.

8. consistance des travaux : fournitures, poses, déposes, nettoyages, vérifications,... 9. exécution des travaux : rôle de l’entrepreneur, délai contractuel, délai d’exécution,...

P 72 202-3 Juillet 1994 DTU 25.31 Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre Exécution des cloisons en carreaux de plâtre

10. s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisé à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses

11. huisseries compatibles (métalliques ou bois) avec la pose de cloisons en carreaux de plâtre 12. saignées, encastrements (canalisations) et découpes exécutés dans les cloisons 13. rebouchage : limiter les risques de fissuration au droit des raccords 14. fixations des objets lourds, application des finitions, revêtements en carreaux céramiques collés 15. cas particuliers des cuisines et salles d’eau

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NF P 72-202-1 Avril 1994 DTU 25.31 Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l’application d’un enduit au plâtre Exécution des cloisons en carreaux de plâtre Le présent document s’applique aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur réalisés à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.

16. dimensions des cloisons, limitations des types de locaux 17. matériaux : joints, raccords, liaisons, résilients... 18. travaux et conditions avant exécution : huisseries, raidisseurs, traçage... 19. exécution : pose des carreaux, raccords, précautions, dispositions particulières... 20. travaux annexes : angles, défauts, encastrement,... 21. caractéristiques d’aspect de la cloison après travaux (planitudes)

NF P 06-001 Juin 1986 Bases de calcul des constructions Charges d’exploitation des bâtiments

22. cloisons « très légères » et « légères » traitées comme des charges d’exploitation 23. cloisons de distribution classement en fonction du poids : cloisons « très légères » (poids linéique

inférieur à 1,0 Kn/m) et cloisons « légères » (poids linéique inférieur à 2,5 Kn/m) 24. rôle des DPM (définir la catégorie de cloison, l’emplacement, prévoir la répartition des cloisons

légères,...) 25. la répartition des charges est dépendante du choix de plancher et du type de bâtiment

NF P 24-802-1 Octobre 2001 DTU 35.1 Travaux de bâtiment Cloisons amovibles et démontables Le présent document constitue un cahier des clauses techniques pour la mise en œuvre des éléments constitutifs des cloisons amovibles et démontables.

26. définitions, domaine d’application, normes référencées, spécificités (bloc-porte) 27. caractéristiques basées essentiellement sur des essais (amovibilité et démontabilité, absorption, mise en

place, transformations, réemploi, isolation acoustique et thermique, stabilité aux chocs) 28. dispositions en fonction de leur environnement (raccordements et liaisons), de l’isolation désirée

(exigences) et des équipements (électricité, vitrages) 29. mise en œuvre : conditions (état des supports, moyens d’approvisionnement et de stockage sur le

chantier), entretien, protection et tolérance (horizontalités et alignements) NF P 24-802-2 Octobre 2001 DTU 35.1 Travaux de bâtiments Cloisons amovibles et démontables Le présent document a pour objet de définir les clauses administratives spéciales aux travaux de mise en œuvre des cloisons amovibles et démontables faisant l’objet de la norme NF P 24-802-1. - sous-traitance : droits, obligations et communication - travaux : consistance et coordinations (relation entrepreneur – maître d’ouvrage)

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NF P 05-311 Décembre 1985 Norme de performance dans le bâtiment Présentation des performances des cloisons non porteuses construites avec des composants de même origine (même fournisseur). Elle définit les natures et échelles de valeurs des performances des cloisons non porteuses construites avec des composants de même origine sous la forme où elles doivent être utilisées dans les catalogues des fournisseurs.

30. domaine d’application : cloisons non porteuses constituées de composants (pleins, avec porte,...) ; norme applicable sur les cloisons mobiles mais pas les démontables

31. références : plus particulièrement des normes de performances et de mesurage 32. définitions : différences entre cloisons amovibles, démontables et mobiles 33. rôles d’une cloison : exigences et agents de confrontation 34. performances répondant aux exigences : de sécurité des occupants (résistances multiples), d’économie

d’énergie, de qualité de l’air, de confort thermique et acoustique, de l’aspect physique, de meublabilité et de l’exploitation

DTU 25.31 Avril 1994 NF P 72-202-1 : s’applique aux ouvrages de cloison des locaux à usage d’habitation, de bureaux, d’hôpitaux, scolaire, etc., réalisés à l’aide de carreaux en plâtre à parements lisses conformes à la norme NF P 72-301.

35. utilisation des carreaux de plâtre en fonction des dimensions des cloisons, des types de locaux…

36. matériaux utilisés pour les carreaux, les joints, les raccords 37. conditions préalables de réalisation vis-à-vis des huisseries 38. préparation des raccords avec le gros-œuvre 39. réalisation des cloisons

NF EN ISO 11690-2 Janvier 1997 S 31-600-2 : Partie de l’ISO 11690 qui traite des aspects techniques de la réduction contre le bruit sur les lieux de travail.

• Moyens techniques de réduction : à la source (machines à faible bruit, pose de cloisons…) ; en cours de propagation (matériaux absorbants, écrans…) ; au poste de travail (écrans,cabines…)

• Grandeurs acoustiques • Valeur de la réduction du bruit • Méthodes de vérification des moyens de réduction

NF P 75-401-1 Octobre 2001 DTU 45.1 : Concerne les travaux d’isolation thermique des constructions en béton ou en maçonnerie ainsi que ceux réalisés en panneaux sandwiches des bâtiments frigorifiques et locaux à ambiance régulée destinés au travail ou au stockage des produits agroalimentaires nécessitant la maîtrise de la température, de l’hygrométrie et éventuellement assujettis à des règles d’hygiène alimentaire.

• Exigences applicables à l’ouvrage : isolation thermique des sols, parois, plafonds ; risques liés à la condensation ; résistance mécanique ; résistance aux chocs ; comportement en cas d’incendie ; durabilité des revêtements • Matériaux et procédés (technique traditionnelle avec isolation sur paroi en béton ou utilisation de panneaux sandwich…) • Conditions et règles de mise en œuvre : sols, plafonds, parois traditionnelles ou en panneaux sandwich…

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NF P 72-204-1 Mai 1993 DTU 25.42 : Propose les clauses techniques à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou d’habillage verticaux, horizontaux ou inclinés réalisés à partir de complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre-isolant d’isolation thermique intérieure. Cette norme ne vise que les locaux classés EA (locaux secs ou faiblement humides), EB (locaux moyennement humides) et EB+ privatifs (locaux humides à usage privatif).

• Matériaux (plaques de plâtre, laine de verre, polystyrène…) ; transport ; manutention ; stockage

• Fixation par collage (mortier-adhésif) ou mécanique (vis, clous sur ossature) • Joints et raccords • Mise en œuvre des complexes et sandwich

NF P 72-204-2 Mai 1993 DTU 25.42 : Propose les clauses administratives spéciales à insérer dans un marché d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou d’habillage par complexes et sandwiches d’isolation thermique plaque de parement en plâtre/isolant visés par la norme NF P 72-204-1.

• Liste des travaux dus par l’entreprise (préparation des supports, traçage, fournitures, pose, nettoyage…)

• Conditions préalables aux travaux (compatibilité de la construction et des ouvrages adjacents à l’exécution des ouvrages de doublage et d’habillage)

FD P 72-204-3 Février 2003 DTU 25.42 : Donne des indications aux maîtres d’œuvre pour la rédaction des documents particuliers d’un marché d’ouvrages en plaques de plâtre visés par la norme NF P 72-204-1 (Référence DTU 25.42) et pour la coordination des travaux.

• Cas des ouvrages horizontaux ou inclinés : incorporation de gaines électriques, de conduits de ventilation ; isolation thermique ; fixation

• Cas des ouvrages verticaux : encastrements (canalisations électriques, de plomberie-chauffage) ; percements pour travaux de plomberie ; traversées de cloison ; fixations ; voisinage des appareils sanitaires…

• Finitions pour tous les ouvrages

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3. CONCEPTION

I. CAROPLATRE :

1. CLOISONS

Définition : Les carreaux de plâtre Caroplatre sont des éléments en plâtre 100% naturel à parements lisses, préfabriqués en usine. Identification : par coloration (dans la masse) Deux types :

- carreaux pleins (Standard, Hydro, Superhydro® THD) - carreaux allégés (Alvéolé Standard, Hydro Alvéolé)

Carreaux : standard, standard alvéolé, hydro, hydro alvéolé, super hydro THD.

Caractéristiques : Tranche longitudinale inférieur : gorge Tranche longitudinale supérieur : tenon Tranches latérales : l’une a une gorge, l’autre un tenon Dimension des carreaux (en cm) : 66x50 Epaisseur : 5, 6, 7 ou 10 selon le type de carreaux Poids (en kg) : de 17 à 40 Reprise en eau (en poids après 2 h d’immersion) :

- Standard : >50 % - Hydro : <5 % - Super Hydro THD < 2,5 %

Dureté (Shore C) : > 55 (sauf pour les Super Hydro THD : >80) Composition : plâtre, semi-hydrate, hydrofugeant, colorant, eau, fluidifiant si nécessaire, accélérateur (pour l’hydratation du semi-hydrate), traceur (identification). Domaine d’emploi : Utilisés pour la réalisation des cloisons de distribution dans les locaux classés EA, EB, EB+ privatifs et EB+ collectifs. Particularité : Selon le type de carreaux est assigné un type de local : par exemple, pour les locaux EB+ collectifs, il faut n’utiliser que des carreaux Super Hydro THD. Et à cela s’ajoute des dispositions particulières : pour le même exemple, ces carreaux sont revêtus de

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carreaux céramiques pour les parties soumises au ruissellement direct de l’eau. Notons que dans les locaux d’usage scolaire, on ne doit pas utiliser des carreaux d’épaisseur inférieure à 7cm pour avoir une bonne résistance aux chocs. Performances : Réaction au feu : incombustibles (classement A1 ou M0). Isolation acoustique : la désolidarisation sur trois et quatre côtés est destinée à limiter les transmissions indirectes et répond à la Nouvelle Réglementation Acoustique. Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux. Mise en œuvre : Assemblage : se fait par collage et emboîtement (tenons-mortaises). Montage : par joints minces de liant-colle à base de plâtre. La colle (relevant de la norme NF EN 12-860 selon le type de carreaux) doit être déposée sur toute l’épaisseur des carreaux et ne doit pas être utilisée à temps froid (T<5°). Désolidarisation en tête de cloison : par bande résiliente, mousse de polyuréthanne ou joint et mousse de polyuréthanne ; désolidarisation sur 4 côtés. Cloison à bord libre : Bord libre horizontal : Pour les cloisons d’épaisseur 10 cm et de longueur inférieure ou égale à 2 m, il n’y a pas de disposition particulière. Dans les autres cas, la tête de cloison est renforcée par un raidisseur formant chaînage. Le raidisseur (bois ou métallique) est fixé mécaniquement sur la tête de cloison tous les 0,60 m environ.

Bord libre vertical : Le bord libre est renforcé par un raidisseur fixé mécaniquement tous les 0,60 m environ. Les cloisons en épis, hormis les cloisons de gaines et placards, doivent comporter un poteau raidisseur à leur extrémité libre.

Cloison en surplomb : La résistance mécanique d’une cloison Caroplatre Standard, Hydro, Superhydro THD, mise en œuvre en rive de plancher, sans disposition particulière, est de 900 Joules. Il faut veiller à enduire de plâtre le bord du plancher et à fixer une bande de désolidarisation entre la rangé sous le plancher et le plancher même.

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Cloison en surplomb

Hauteurs et surfaces limites : La distance entre raidisseurs verticaux est égale au rapport de la surface entre raidisseurs à la hauteur de l’ouvrage. Ex : pour un Caroplatre de 7 cm et une hauteur d’ouvrage de 2,60 m, la distance entre raidisseurs est : 18 m2 / 2,60 m = 6,90 m. Fixation :

- pour les objets légers, on utilise des points ou des chevilles - pour les objets lourds :

o dans le cas de carreaux alvéolés, fixations traversantes ou contreplaques ou sur taquets bois scellés

o dans le cas de carreaux pleins, même fixation que pour les objets légers ou par vis et chevilles

Rebouchage et encastrements : colle Placol + plâtre, à mouler. Les conduits électriques doivent être introduits, dans la mesure du possible, dans toutes les plinthes et huisseries. L’exécution des saignées en partie horizontale est interdite dans les cloisons de 5cm d’épaisseur. Pour les canalisations d’eau, seul l’engravement avec fourreau est autorisé. Etanchéité : Sous-couche d’étanchéité :

- sous-couche de protection : liquide prêt à l’emploi, en dispersion aqueuse à base de résines synthétiques

- bande d’étanchéité : bande non tissée de fibre de verre (largeur 20cm) - primaire : dispersion aqueuse (extrait sec : 34%)

Traversées : L’étanchéité des traversées de la cloison sera assurée par des manchons souples étanches ou par un mastic à la pompe. Appareils et revêtements : Dans les locaux EB+ privatifs et EB+ collectifs : l’étanchéité au raccordement d’appareils (bac à douches, baignoires, lavabos…) et de revêtements (céramiques, faïences,...) sera réalisée à l’aide d’un profilé souple adapté, ou à l’aide d’un mastic à la pompe. Dispositions particulières : Hygrométrie faible et moyenne, exposition EA et EB : Pas de disposition particulière quel que soit le type de carreau. Hygrométrie moyenne, exposition EB+ privatif :

- Caroplatre Standard et Alvéolé : Protection en pied d’ouvrage est assurée par la sous-couche d’étanchéité de protection sur toute la périphérie du local. Protection assurée derrière les bacs à douches, les baignoires et sous toutes les

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surfaces carrelées (hauteur minimale du carrelage : 2 m ; débord minimum du carrelage au droit des appareils : 0,20 m).

- Caroplatre Hydro, Hydro Alvéolé :La totalité de la cloison est réalisée en Caroplatre Hydro ou Hydro Alvéolé.

Hygrométrie forte, exposition EB+ collectif :

- Caroplatre Superhydro THD : traitement en pied (deux solutions possibles) : Mise en œuvre sur semelle : Le carreau est posé sur un rail PVC ou sur un socle PVC béton, mortier ou maçonnerie dépassant de 2 cm le sol fini afin d’éviter le contact direct du pied de la cloison avec les eaux stagnantes. Dans le cas d’appareils posés au sol présentant une hauteur supérieure à celle du rail, la protection en pied est complétée par le primaire, la sous-couche de protection et la bande d’étanchéité jusqu’à 10 cm au-dessus des appareils.

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Mise en œuvre sur sol brut ou fini : Mettre en œuvre la sous-couche d’étanchéité en pied, sur toute la périphérie du local, 10 cm au-dessus du sol fini.

Cas particuliers : appareils posés au sol, présentant une hauteur supérieure à celle de la semelle et soumis à des sollicitations exceptionnelles (WC turc, receveur de douches,...). GAINES TECHNIQUES VERTICALES CAROPLATRE Définition : Les gaines techniques verticales Caroplatre habillent et protègent les équipements (conduits de ventilation, canalisations d’alimentation et d’évacuation…) mettant en communication plusieurs étages entre eux. Réalisées en Caroplatre de 5, 7 ou 10 cm, elles comportent 2, 3, ou 4 faces et doivent garantir les niveaux d’isolation acoustique requis entre locaux superposés et adjacents et, en cas d’incendie, la non propagation du feu entre ces locaux. Mise en œuvre : Identique à celle des cloisons courantes.

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Performances : Elles dépendent du type de carreaux utilisés.

CONTRE-CLOISON EN CAROPLATRE

Les contre-cloisons Caroplatre réalisées avec des carreaux d’épaisseurs 5 cm et associées à un

matériau isolant, sans limitation d’épaisseur (PSE, PSE extrudé polyuréthanne ou laine minérale), sont destinées à l’isolation thermique des murs extérieurs ou mitoyens. Une lame d’air peut être ménagée si nécessaire entre l’isolant et la cloison ou entre l’isolant et le mur à doubler.

Exemple de contre-cloison de doublage Caroplatre :

Caroplatre / Stisolmur Th 38 ou Stisolmur Ultra

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Performance : La contre-cloison Caroplatre permet de réaliser des contre-cloisons indépendantes du mur support. Les performances varient en fonction du type (plein ou alvéolé) et de l’épaisseur des carreaux. Ex : la protection au feu de l’isolant passe de 1h à 3h si on remplace des carreaux standard de 5cm d’épaisseur par des carreaux standard de 10cm d’épaisseur. Domaine d’utilisation : Isolation thermique des murs. Mise en œuvre : Les carreaux seront assemblés entre eux avec la colle spécifique aux carreaux utilisés (ex : Placol) et mis en œuvre comme les cloisons courantes, notamment au droit des jonctions en L. Étanchéité à l’air : Au pourtour des baies, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre la cloison de doublage, le dormant des menuiseries extérieures et les éventuels coffres de volets roulants afin d’éviter de mettre en communication la lame d’air isolant/mur extérieur et l’ambiance intérieure (en hiver, la température de la lame d’air peut être négative). Réalisation (2 solutions) :

- par interposition d’un mastic souple extrudé entre la plaque de parement et la menuiserie - par l’injection de mousse polyuréthanne.

Dans le cas des contre-cloisons de doublage, en fonction des caractéristiques thermiques du mur et du type de carreau retenu, la mise en place d’une isolation thermique complémentaire est généralement nécessaire. Cette isolation (panneaux de polystyrène expansé ou panneaux semi-rigides de laine minérale comportant ou non un pare-vapeur) est fixée sur le mur à doubler en ménageant ou non une lame d’air entre l’isolant et le mur à doubler. Dans le cas de contre-cloisons de doublage avec lame d’air continue, lorsque le mur ne comporte pas de dispositif satisfaisant pour recueillir et évacuer les eaux de condensation et/ou de pénétration éventuelle, les carreaux doivent être montés conformément aux dispositions retenues en EB+ privatifs.

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II. PLACOPAN :

Principe : Panneaux de cloison constitués de plaques de parement en plâtre BA 10 ou BA 13 de type standard ou hydrofugé collées en usine sur une âme en réseau alvéolaire à base de carton et à mailles orthogonales. Utilisation : Dans les bâtiments d’habitation ou les ERP :

• Parois entre logements • Contre-cloison de doublage ou d’habillage • Gaines techniques

Avantage : contrairement aux cloisons en carreaux de plâtre qui favorisent la transmission de bruits (impacts, aériens et équipements) et peuvent faire chuter les isolements de parois séparatives, refends et planchers auxquels elles sont liées de 4 à 5 Db (A), la cloison placopan possède un faible facteur de rayonnement.

Charges :

• Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés dans ce type de cloison soit par crochet X, vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a été mis en place.

• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm doit être respecté entre points de fixation.

• Au-delà de 30 kg, les charges peuvent être fixées dans des taquets de bois d’au moins 180×80 mm, lardés de clous et scellés dans l’épaisseur de l’âme.

Types de panneaux :

Référence Epaisseur cloison (mm)

Epaisseur plaques (mm)

Epaisseur âme (mm) Hauteur (m) Masse

panneau (kg) Placopan 50 (parements en BA 10)

50 9,5 30 2,60 55

Placopan 60 (parements en BA 10)

60 9,5 40 3,00 55

Placopan 72 (parement en BA 13)

72 12,5 46 3,20* 65

*ou 3,60 m si la distance maximale entre raidisseurs dans la cloison ne dépasse pas trois panneaux. Isolation acoustique : indice d’affaiblissement acoustique total : R rose=30 Db. Isolation thermique : U=2,20 W/m².k. Coefficient U de transmission thermique : plus U est faible, plus la paroi est isolante. Réaction au feu : Les panneaux placopan sont classées M1. Coupe-feu ¼ h. Canalisations électriques : Un vide technique doit être ménagé lors de la fabrication en partie centrale du panneau placopan afin de faciliter le passage des canalisations.

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Jonction entre panneaux : enduit associé à une bande. CONSTITUTION DE LA CLOISON :

Les panneaux sont emboités entre un rail haut et une semelle basse en bois ou en panneaux de

particules de bois. Ils sont reliés entre eux et sur la semelle par des clavettes de liaison. La fixation des semelles et rails se fait tous les 0,60 m au plus.

Les clavettes sont positionnées par : • Trois jusqu’à 2,50 m de hauteur (deux réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle) • Quatre entre 2,50 m et 3,20 m (trois réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle) • Cinq entre 3,20 m et 3,60 m (quatre réparties sur la hauteur, une fixée sur la semelle).

La solidarisation entre les clavettes et les panneaux se fait soit par clouage soit par vissage sur l’un ou l’autre des parements et sur chaque parement en partie basse.

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Types de jonction : • Jonction en L : Trois clavettes sont encastrées dans le panneau fixé le premier. Puis un rail est

cloué ou vissé sur le côté du panneau. Après découpe, le panneau de retour est emboîté. Chaque panneau reçoit en partie basse une clavette de liaison fixée sur la semelle.

Vue du dessus :

• Jonction en T : se traite comme un départ de mur, avec un rail vertical et une clavette en pied. • Jonction avec les huisseries : à l’aide de trois clavettes logées verticalement dans l’âme de la

cloison. La fixation se fait côté huisserie et par vissage. Dans le cas d’huisseries métalliques, les pieds d’huisserie sont liés à la semelle par clavette bois ou équerre métallique. Il faut alors prévoir des montants pré-percés.

Cas d’une imposte : De chaque côté de l’imposte on dispose une clavette verticale qui assure sa liaison au panneau adjacent. La longueur des clavettes correspond aux 2/3 environ de la hauteur de l’imposte.

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DISPOSITION PARTICULIERE EN FONCTION DES TYPES DE LOCAUX :

Séparation entre locaux EA et EB ou entre locaux EB

• Cloison de type standard • Protection de la semelle par un

profilé plastique éventuellement renforcé par un mastic pour empêcher les éventuelles migrations d’eau.

Séparation entre locaux EA et EB+ privatif (hygrométrie moyenne)

En plaques standard : • application d’une couche de

protection placotanche sur toute la surface à carreler derrière les bacs à douche et les baignoires.

• raccord avec le sol et les angles par une bande d’étanchéité (bande non tissée de fibre de verre de largeur 20 cm) et la sous-couche de protection à la pénétration de l’eau placotanche (produit à base de résines synthétiques). La sous-couche doit avoir une emprise au sol de 10 cm au minimum et doit remonter le long de la plaque sur une hauteur de 5 cm au minimum au-dessus du sol fini.

En plaques hydrofugées :

• protection de la semelle par un profilé plastique

• Le passage de l’eau est empêché par un mastic ou une bande de mousse imprégnée.

Séparation entre locaux EB et EB+ privatif

• En plus des autres dispositions, protection de la semelle côté local EB par un profil plastique en forme de L.

Séparation entre locaux EB+ privatif

• De chaque côté de la cloison : sous-couche de protection à la pénétration de l’eau et bande d’étanchéité.

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Traversée de cloison et fixations : Par l’intermédiaire de fourreaux non recoupés (canalisations sous gaines). L’étanchéité est assurée entre le fourreau et la plaque de parement grâce à une garniture de mastic après calfeutrement. Les fixations en zones de ruissellement sont réalisées à l’aide de chevilles en néoprène qui assurent l’étanchéité au serrage (gonflement du corps) au droit du carrelage et de la plaque de parement.

CLOISONS SUR MEZZANINE OU CAGE D’ESCALIER :

Les cloisons implantées en rive de plancher en surplomb d’un autre plancher situé à plus d’un mètre au-dessous doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 400 joules. La semelle en nez de dalle doit avoir une tenue au moins équivalente à celle obtenue en distribution courante. Les panneaux sont liés entre eux par :

• 3 clavettes 29×50×200 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50). • 4 clavettes 39×60×200 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)

Les panneaux sont liés aux semelles par : • 1 clavette 29×50×200 (placopan 50) • 1 clavette 39×50×200 (placopan 60)

CLOISONS EN DOUBLAGE DE FAÇADE LEGERE :

Ces cloisons, en doublage de façades légères dont le comportement mécanique n’est pas

satisfaisant, doivent résister à l’action d’un choc de sécurité d’énergie 900 joules. Les panneaux sont liés entre eux par :

• 3 clavettes 29×50×400 pour les hauteurs inférieures ou égales à 2,60 m (placopan 50). • 4 clavettes 39×60×400 pour les hauteurs comprises entre 2,60 m et 3,00 m (placopan 60)

Les panneaux sont liés aux semelles par : • 1 clavette 29×50×400 (placopan 50) • 1 clavette 39×50×400 (placopan 60)

Les panneaux placopan sont doublés à l’intérieur par des plaques placoplatre BA 13 ou placomarine collées à plein et vissées sur les clavettes de solidarisation.

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CLOISON « DOUBLE PLACOPAN » :

Ces cloisons peuvent servir à séparer dans les constructions neuves ou anciennes les logements et les couloirs, escaliers… Constitution : Deux cloisons placopan séparées par un espace rempli au montage par des panneaux de laine minérale et doublées, sur chacune de leur face extérieure, par une plaque de parement (BA13 ou placomarine). Ainsi on obtient une faible inertie et un faible coefficient de transmission thermique qui limitent les transferts de chaleur entre locaux et facilitent le chauffage modulé des pièces. Degré coupe-feu : 1 heure. Affaiblissement acoustique : 58 à 62 Db. Isolation thermique : L’étanchéité à l’air est assurée sur la périphérie de la cloison par les joints Placoplatre en partie haute et cueillies latérales, et par un ruban mousse et cordon de mastic acrylique au sol.

Les plaques de parement sont mises en œuvre à joints décalés de 10 cm par rapport à ceux des panneaux placopan. Elles sont collées sur les panneaux. Isolation acoustique : Pour une épaisseur de laine minérale de 45 mm : R rose=59 Db. Il faut interrompre le plafond au droit des cloisons pour éviter les transmissions latérales et assurer l’homogénéité du traitement acoustique.

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Dans le cas de doublage, celui-ci doit venir en butée de la cloison afin de préserver les performances acoustiques.

Isolation thermique : U=0,55 W/m².k Comportement au feu :

• M1 • A2-s1, d0

Cas de pièces humides : Même protection que pour les cloisons simple placopan mais les deux plaques du même parement doivent être hydrofugées. Cas d’un sol brut et d’une chape flottante : La partie basse de la cloison est protégée par un feutre bitumé ou polyane 100 microns dépassant d’au moins 2 cm le niveau du sol fini, qui sera recoupé après la réalisation de la chape.

III. GAINES TECHNIQUES PLACOPAN : Principe : Mêmes produits et mêmes systèmes que pour les cloisons placopan. Utilisation : Dans les habitations de la 1e à la 4e famille pour protéger ou habiller les équipements : conduits de ventilation, canalisations.

Panneaux : Les panneaux placopan 50 ou 60 peuvent éventuellement être renforcés par une plaque de parement BA 13, par un panneau en laine minérale placé à l’intérieur de la gaine ou par un autre panneau placopan associé à de la laine minérale.

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Isolation acoustique : Les gaines techniques placopan assurent le confort acoustique entre locaux superposés et à l’intérieur des locaux : de 29 à 48 Db pour une pression acoustique estimée de 53 Db à 63 Db pour une installation en PVC et de 50 Db à 60 Db dans les installations en fonte. Résistance au feu : CF de traversée : 1h à 1h ½. La résistance au feu d’une gaine verticale doit être telle qu’elle n’affaiblisse pas la résistance au feu entre locaux superposés. Le terme « coupe-feu de traversée » désigne la résistance à un feu d’un local à un autre par l’intermédiaire de la gaine.

IV. PLACOSTYL :

Principe : Elles sont constituées de plaques de parement en plâtre épaisses à bords amincis assemblées sur le chantier par vissage sur une ossature en acier galvanisé. Utilisation : Habitations, bureaux, locaux scolaires, hôpitaux, hôtels,… sauf bâtiments à usage industriel. Dans les locaux où les chocs risquent d’être importants : cloisons à double parement en plaques épaisses (BA 18, BA 25). Ossature métallique : De largeur 36, 48, 62, 70, ou 90 mm en acier galvanisé, constituée de rails et de montants d’épaisseur nominale 6 mm. Rails (stils R) et montants (stils M) :

Lorsque l’aboutage des montants simples est nécessaire, les profilés sont éclissés ou emboîtés sur une longueur de 0,30 m au moins et solidarisés par vissage sur les deux ailes. Les aboutages doivent être décalés les uns par rapport aux autres.

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Plaques de parements en plâtre à bords amincis : Type de plaque

BA 18 standard haute dureté hydrofugée MO BA 23

standard

Type de cloison

72/36 84/48 98/62

72/36 84/48 98/62

72/36 84/48 98/62

72/36 84/48 98/62

72/26

Epaisseur de plaque 18 mm 18 mm 18 mm 18 mm 23 mm

Largeur de plaque 1,20 m 1,20 m 1,20 m 1,20 m 0,90 m

Longueur de plaque De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60 De 2,50 à 3,60

Hauteurs limites d’emploi :

Il faut visser les plaques tous les 30 cm maxi sur l’ossature, et à 1 cm du bord des plaques. Dans le cas de montants doubles, visser alternativement sur chaque montant. Le vide de construction peut être rempli par des panneaux de laine minérale pour une meilleure isolation thermique et acoustique.

Résistance au feu : Coupe-feu de ½ à 2 heures en fonction de l’épaisseur des plaques et de l’utilisation de plaques standard ou technique. L’intégration d’organes électriques dégrade la résistance au feu des cloisons à moins d’utiliser des boîtiers d’encastrement coupe-feu. Par contre, l’utilisation de panneaux semi-rigides de laine de roche pour isoler améliore le comportement au feu de la cloison tandis que les panneaux semi-rigides de laine de verre ne le modifient pas.

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Pour améliorer la résistance au feu et protéger les éventuels joints horizontaux, des languettes et des portes-languettes peuvent être rajoutées.

Ou bien des éléments de montants horizontaux peuvent être disposés entre les montants verticaux :

• Eléments simples pour un parement simple • Eléments collés dos à dos pour un parement double.

Isolation acoustique et thermique : Assurée par des panneaux semi-rigides de laine minérale ou de laine de roche placés dans le vide entre les parements.

• Isolation thermique :

• Isolation acoustique : Indice d’affaiblissement acoustique RA va de 33 à 51 Db. Dépend de la nature des parements, de la présence ou pas d’isolant, de l’épaisseur de la cavité entre parements et de la liaison entre les parements. Par exemple, l’utilisation de plaques techniques (haute dureté, hydrofugée…) améliore les performances acoustiques des cloisons (gain de 1 à 2 Db (A)) car leur masse surfacique est supérieure aux plaques standard.

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Lors d’un raccord avec le plafond, il est nécessaire, pour préserver les performances acoustiques de la cloison, de mettre en place la cloison placostil avant le doublage.

Charges : • Des objets légers (poids inférieur à 10 kg) peuvent être fixés directement dans les plaques soit

par crochet X, soit par vis et chevilles à expansion ou à bascule, si aucun type de renfort n’a été mis en place.

• Les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques par l’intermédiaire de chevilles à expansion ou à bascule, mais un espacement minimal de 40 cm doit être respecté entre points de fixation.

• Au-delà de 30 kg, les charges doivent obligatoirement être fixées par renvoi à l’ossature au moyen ‘une traverse en bois ou en métal elle-même fixée dans les montants à travers le parement.

Jonction entre plaques : enduit associé à une bande ou par colle polyuréthanne mono-composant. Au droit des jonctions en L ou en T : interrompre les rails en ménageant le jeu nécessaire à la mise en place ultérieure des parements.

Jonction avec le gros œuvre : • Des joints de dilatation doivent être placés à la jonction avec le gros œuvre pour assurer la

continuité des performances. • Sur sol brut, interposer entre le rail et le sol des protections complémentaires : feutre bitumé

type 27 S ou polyéthylène d’épaisseur 100 μ, de largeur suffisante pour dépasser, après relevé, le niveau du sol fini d’environ 20 mm.

Jonction avec les huisseries :

• Les rails sont interrompus au droit des huisseries et remontés en équerre sur une hauteur de 0,15 m à 0,20 m.

Cas d’un bloque-porte : • Pour les huisseries en bois, il faut fixer les montants des huisseries sur l’ossature par 4 vis dont

l’une située obligatoirement au pied. Les montants d’huisserie doivent être solidarisés sur les rails bas des cloisons.

• Les huisseries métalliques comportent des étriers intégrés dans lesquels on peut visser les montants.

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Cas d’une imposte :

• Fixer un rail relevé et rabattu sur la traverse haute de l’huisserie. • Visser les montants de départ d’imposte sur les montants des huisseries. • Poser les plaques en butée à fond d’huisserie. • Dans le cas de cloisons à simple parement, les joints sont soit réalisés dans l’alignement des

montants, soit décalés. Dans le cas de cloisons à double parement, les joints sont décalés entre plaques d’un même parement.

Cas d’un châssis bois :

• Les rails, destinés à recevoir les montants d’imposte et d’allège, sont préalablement grugés et rabattus puis vissés sur les traverses hautes et basses des châssis.

• Les montants de départ d’imposte et d’allège doivent impérativement être solidarisés sur les montants d’huisserie.

Dans le cas de châssis en bande, les ossatures formant meneau sont constituées de montants et de rails emboîtés. Cas d’un châssis métallique : Même principe, sauf que les châssis comportent des étriers intégrés permettant la liaison directe par vissage avec les montants et les rails.

Raccordement : avec plafond Avec une cloison d’indice d’affaiblissement inférieur à 45 Db, le plafond peut être filant. Au-delà de 45 Db, le plafond doit être interrompu au droit des cloisons.

Avec doublages : Ils doivent être mis en œuvre après les cloisons dès que l’isolement acoustique exigé est d’au moins 39 Db et lorsqu’un degré de résistance au feu entre locaux adjacents est exigé.

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Avec les conduits verticaux : • En règle générale, les conduits de ventilation et de désenfumage verticaux sont mis en place

avant la pose des parements des cloisons. • Les montants d’extrémité sont solidarisés par chevillage sur les corps de conduits. Les joints

entre les plaques des parements et les plaques extérieures des conduits sont traités par bande et enduit.

Avec les conduits-gaines horizontaux : Les Conduits-gaines sont installés avant la pose des cloisons. Lorsque les conduits-gaines sont installés à plus de 0,20 m de la sous-face des planchers, les calfeutrements au droit des cloisons, entre le dessus des conduits-gaines et la sous-face des planchers, doivent être à la charge du lot cloisons. Au droit des parois verticales et de la sous-face des conduits-gaines, les ossatures métalliques Placostil forment des chevêtres protégés par des bandes de plaque de plâtre de largeur identique à celle de l’ossature. Les chevêtres supportent les plaques de parement des cloisons et ménagent des jeux de 20 mm sur toute la périphérie de la gaine Les jeux sont calfeutrés par un remplissage en laine de roche avant la pose des protections extérieures.

UTILISATION DE PLAQUES TECHNIQUES DE TYPE PLACOCEM :

Cloison de distribution ou de doublage de mur pour les locaux exposés à l’humidité et aux

chocs. Plaque constituée d’une âme en ciment allégée par des billes de polystyrène avec un

parement constitué d’une grille de verre et d’un voile de verre. Plaque placocem de 1200 mm de largeur et de 12,5mm d’épaisseur à bords droits vissés sur place sur une ossature métallique Placostil en profilés d’acier galvanisés.

Utilisation : Bâtiment à usage d’habitation, de bureaux, hôpitaux, établissement scolaires... Locaux classés EB+privatif, EB+collectif, EC (dispositions particulières pour les 2 derniers) À ne pas utiliser dans les locaux à températures négatives.

Les cloisons à parement simple recevant du carrelage en finition doivent comporter une

ossature d’entraxe 0,40m maximum pour garantir la rigidité de la cloison dans le sens travers. Dans les zones de chocs importants, l’ossature métallique est complétée par une entretoise en montant ML 48/50, M 48/35, M70 ou M 90 selon la largeur de l’ossature, placée à un mètre du sol et solidarisée aux montants à l’aide de porte-entretoises (pour les montants ML 48/50) ou par vissage : vis spéciales à tête conique de longueur HB 25mm ou HB 41mm protégées contre la corrosion par zingage.

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Des joints de fractionnement et de comportement doivent être mis en place tous les 10 m² la distance entre ces joints ne devant pas excéder 6m.

• Cas de joints verticaux : les montants doubles sont solidarisés et les plaques espacées de 10 mm.

• Cas de joints horizontaux : les plaques sont espacées de 10 mm et les joints sont traités avec du mastic acrylique ou avec un profilé de dilatation.

Par ailleurs la cloison (ossature et plaque) doit être impérativement interrompue au droit des joints de dilatation du gros-œuvre. Jonction paroi maçonnée/plaque : Réalisation d’un jeu d’environ 5mm entre la première plaque et la paroi, rempli avec un joint souple mastic élastomère 1ère catégorie. Traversée de cloisons : il faut mettre en place un joint mastic élastomère de 1ère catégorie pour assurer l’étanchéité entre le fourreau et le tube ainsi qu’entre le fourreau et le carrelage. Travaux de plomberie : mis en place d’un joint mastic au raccordement des bacs à douche et des baignoires avec les parois verticales ; mettre en œuvre également un dispositif d’appui des appareils déformables et ce sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors de l’utilisation de ces appareils. Caractéristiques techniques et performances :

- dureté superficielle : THD - pare vapeur : Non - type de bord : Franc / coupé - classement à l’humidité : H1 - perméance : 1 - réaction au feu : M0 et CF ½ h à 1h - résistance thermique : U=0.04 m2.kelvin/watt - Isolation acoustique : de 35 à 54 Db.

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UTILISATION DE PLAQUES TECHNIQUES DE TYPE BA 25-H1 :

Plaque de plâtre cartonnée à haute dureté superficielle et haute résistance à l’humidité (hydrofugées de type H1).

Utilisation :

Locaux hospitaliers et aux locaux où les risques de chocs sont très importants (locaux scolaires, cliniques, maisons de retraite…) :

• Cloisons entre chambres, techniques, équipées d’accessoires médicalisés • Cloisons pour locaux utilisant des rayonnements ionisants ou Gamma • Cloisons pour gaines techniques verticales équipées de sanitaires suspendus

Ossature :

• rails Placostil R 48, R 70 ou R 90, • montants Placostil ML 48/50, M 70, M 90 simples ou doublés disposés à entraxe 0,90 m.

Auxquels on rajoute : • des entretoises horizontales en montant ML 48/50 fixées aux montants verticaux par des

portes-entretoises • des bandeaux métalliques horizontaux de largeur 108 mm vissés aux montants. • Des panneaux de renfort en contre-plaqué d’épaisseur 15 mm solidarisés aux montants par des

porte-languettes ;

Fixation par vissage dans les bandeaux de renfort et dans les plaques de renfort de mains courantes, de sièges de douche rabattables, de support de télévision ou encore de glissières sur lesquelles sont mises en œuvre les accessoires réglables.

Résistance mécanique :

• Sens longitudinal : 150 daN • Sens transversal : 55 daN

Résistance à l’humidité :

• Absorption d’eau en surface < 160 g/m² • Reprise d’eau après 2h d’immersion : < 5%

Résistance au feu :

• CF de 1h30 à 2h. Isolation acoustique :

• De 36 à 48 Db sans laine • De 45 à 57 avec laine.

Jonction avec les blocs-portes et châssis vitrés : Les plaques BA25 sont posées en butée à fond d’huisserie. Les blocs-portes sont CP 1/2h et les châssis PF 1/2h. La hauteur maximale des châssis est de 1,20 pour un poids unitaire ne dépassant pas 60 kg.

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Blocs-portes standards

DISPOSITION PARTICULIERE EN FONCTION DES TYPES DE LOCAUX : Les plaques standard sont limitées aux milieux EA, EB et EB + privatif. Pour les locaux EB+ collectif et EB+ privatifs on peut utiliser des plaques hydrofugées (placomarine). Si les cloisons sont à parements multiples, seul le parement extérieur doit être en placomarine.

En locaux humides

• Toujours interposer un joint souple entre le rail et le sol.

Séparation entre locaux EA ou EB et EB + collectif

• plaques Placomarine • sous-couche de protection

Placotanche, jusqu’à 10 cm au-dessus du sol fini et des appareils sanitaires et sur une largeur de 20 à 30 cm à la jonction avec le sol,

• bande d’étanchéité Placoplatre avant la pose des revêtements céramiques.

Séparation entre locaux EB + privatif

Avec plaques standard : • sous-couche de protection à

l’eau (placotanche) derrière les appareils (baignoires / bacs à douche) et sous toutes les surfaces carrelées.

• bande d’étanchéité en périphérie du local et dans les angles rentrants.

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Séparation entre locaux EC (très forte hygrométrie)

• panneaux placocem. • Protection en partie basse par la

bande d’étanchéité Placoplatre et la sous-couche de protection à l’eau Placotanche sur une hauteur de 0,10 m environ au-dessus du sol ou au moins de la hauteur de la plinthe et avec une emprise de 20 cm au sol.

Séparation entre locaux avec revêtement plastique sur plaque standard ou hydrofugée

• protection de la partie basse de la cloison par un relevé du revêtement de sol (soudé aux angles) formant une plinthe à la périphérie des locaux.

• Pose d’un film polyane de 100 µm dans le cas d’une chape flottante pour éviter toute réhumidification du pied de cloison pendant le coulage de la chape.

CLOISONS CINTREES :

Les rails haut et bas sont préformés, les montants espacés de 0,40m et les plaques disposées horizontalement. On utilise des plaques de 6, 10 ou 13 mm et le nombre de plaques utilisées dépend de la résistance mécanique recherchée.

V. CLOISONS PLACOSTIL SAA ET SAD Principe : Les cloisons SAA (séparative d’appartements à ossature alternée) et SAD (séparative d’appartement à ossature double) sont constituées de plaques de plâtre vissées sur une ossature placostil doublées de panneaux de laine minérale. Elles permettent une isolation acoustique et thermique élevée pour une épaisseur de cloison réduite. Ces parois résistent aussi aux chocs normalisés spécifiques à ces ouvrages pour un poids 5 à 6 fois inférieur à celui d’un ouvrage maçonné, de performances égales.

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Utilisation : Séparation de logements, de pavillons en bande, entre des logements et des escaliers, de locaux commerciaux…ou encore pour des locaux nécessitant des performances acoustiques très élevées (studios d’enregistrement, salles de musique…). Ossature :

• Ossature SAA : rails horizontaux haut et bas simples (R70, R90) et doubles montants verticaux indépendants et alternés.

• Ossature SAD : rails haut et bas doubles et indépendants (R48, R70, R90) et ossature verticales doubles et indépendante (M 48, M70, M90). L’indépendance des ossatures permet de moduler l’épaisseur totale de la cloison pour obtenir des performances acoustiques encore plus élevées.

Plaques de parement : plaques standard (BA13, BA15…) ou techniques. L’association d’une plaque de parement BA13 et BA18 permet un bon isolement dans les fréquences graves et gomme les fréquences critiques sans passer par un parement triple. Jonction avec le plafond et le sol : L’étanchéité à l’air est assurée par des joints en partie haute et aux limites latérales et au sol par un ruban mousse sous les rails et après dépoussiérage par un cordon de mastic acrylique appliqué entre le sol et les plaques. Pour assurer la continuité des performances acoustiques il faut interrompre le plafond au droit des cloisons.

Au niveau du plancher, il faut :

• Soit interrompre le plancher au droit de la cloison, et remplir de laine minérale sur 60cm environ ;

• Soit mettre en place une chape sèche (placosol).

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Isolation acoustique : de 58 à 69 Db. Isolation thermique : de 0,74 à 0,41 W/m².k Résistance au feu : CF de 1 à 3h.

VI. CLOISON MEGASTIL Principe : constituée de plaques de plâtre vissées sur une ossature en acier galvanisé mégastil auxquelles sont associées une isolation complémentaire. L’ossature est :

• Soit de type primaire simple ou double indépendante de forte épaisseur ; • Soit de type secondaire en profils minces : lisses sur lesquelles les parements en plaques de

plâtre sont fixés.

Utilisation : destiné à l’isolation ou à la protection de locaux où les contraintes de type thermique, acoustique, feu et mécanique sont importantes (cinémas, salles de loisirs, discothèques, salles de concert…).

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Montant : Les montants présentent un marquage sur une de leurs ailes qui permet une pose plus facile des lisses. L’ossature peut être constituée d’une seule ligne de montants (ossature simple) ou de deux lignes de montants (ossature double) indépendante.

Sabot : Permet la fixation des montants au sol et au plafond. Il est chevillé dans le béton à l’aide de goujons et vissé dans l’aciern à l’aide de boulons ou de vis.

Rail : Permet de fixer les montants lors du départ d’ossature sur un mur. Il sert aussi à la réalisation des linteaux de portes et de fenêtres ou peut remplacer au plafond et au sol les sabots lorsqu’il n’est pas possible de les utiliser.

Bac métallique : peut remplacer les lisses pour servir d’élément retardateur à l’effraction, de protection pour le parement ou dans le cas d’une portée plus grande (entraxe pouvant aller jusqu’à 5m) du fait de sa grande rigidité. Il permet aussi l’intégration d’éléments de structure dans la cloison (poteaux, contreventements). Le bac se fixe sur chaque montant par vissage dans chaque creux d’onde. Le recouvrement des bacs est de 0,10m.

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Cornière : est utilisée à chaque départ de mur.

Lisse : Constitue l’ossature secondaire. Elle est fixée par vissage horizontalement aux montants. Elle permet de fixer les parements, les charges spécifiques.

Plaques de parement : plaques de plâtre standard (BA 13…) ou techniques. Isolation : A base de laine de verre ou de roche ou en polystyrène (isolation thermique seulement). L’isolant est maintenue sur les plaques à l’aide d’aiguilles métalliques afin d’éviter les tassements qui nuiraient aux qualités de l’isolation. Les aiguilles sont vissées ou collées sur les lisses. Une épaisseur d’isolant de l’ordre de la moitié de celle de la lame d’air permet une bonne performance acoustique aux basses, moyennes et hautes fréquences. Résistance mécanique : Hauteur jusqu’à 23 m et résistance à la pression de 10 à 100 daN. Isolation acoustique : jusqu’à 80 Db. Résistance au feu : CF et SF de 1h30 à 4h.

VII. GAINES TECHNIQUES PLACOSTIL : Principe : même constitution que les cloisons placostil. Les plaques de plâtre peuvent être vissées soit d’un même côté de l’ossature métallique soit de part et d’autre de l’ossature (le vide interne est alors amorti par de la laine minérale). Lorsque l’intérieur de la gaine n’est pas accessible, les parois (parement intérieur et ossature) sont assemblées au sol puis fixées à la structure. Le parement intérieur du parement de fermeture est vissé à sa périphérie avant la pose de l’ossature et du dernier parement.

Utilisation : Dans les habitations et les ERP pour protéger et habiller les équipements, les conduits de ventilation, les canalisations…

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Jonction avec le sol : pareil que pour les cloisons placostil en milieu humide. Isolation acoustique : de 31 à 42 Db et entre étages de 50 à 55 Db. Résistance au feu : Classement des plaques de plâtre en M1 pour les gaines techniques en 1e, 2e, 3e et 4e familles. Classement en M0 pour les IGH et les ERP. CF de traversée de 1h à 2h. Le coupe-feu de traversée de la gaine technique est égal au degré coupe-feu du plancher traversé.

VIII. CLOISONS ET BANQUETTES TECHNIQUES PLACOSTIL :

Principe : même système que les cloisons placostil. Elles sont constituées d’une ossature placostil périphérique double (rails R48, R70, R90) et d’une double ossature verticale solidarisée (montants M487, M70, M90). Les parements sont formés de 2 ou 3plaques standard ou techniques. Le vide intérieur peut être amorti par de la laine minérale.

Utilisation : dans les constructions neuves ou anciennes. Le vide de construction permet l’intégration d’équipements techniques (conduits électriques, conduits de ventilation, collecteurs, gaines de reprise d’air…). Montants : Les montants doublés dos à dos sont reliés entre eux, à l’aide de vis, par des platines métalliques en tôle d’acier galvanisé d’épaisseur 10mm placés entre les montants tous les 1,25m.

Isolation acoustique : de 44 à 62 Db. Isolation thermique : de ½ h à 3h.

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IX. GENERALITES SUR LES DOUBLAGES

ELEMENTS DIVERS Traitement des joints : Enduit associé à une bande P.P. Mortiers-adhésifs : Composition : à base de plâtre répondant aux spécifications des normes relatives. Sur mur intérieur, le collage peut être réalisé non seulement sur maçonnerie brute, mais aussi sur mur enduit au plâtre en grattant la surface de l’enduit à l’endroit des plots. Pare-vapeur : Kraft aluminium ou kraft polyéthylène ou PVAC ou PV aluminium. Le rôle du pare-vapeur est d’éliminer les risques de condensation dans l’épaisseur de l’isolant. DISPOSITIONS PARTICULIERES Points singuliers : Plinthes et jonctions :

- les plinthes bois seront fixées par clouage en biais ou par collage. - les plinthes en céramique seront collées avec les ciments-colles spéciaux. - les jonctions entre les parements des panneaux et les huisseries de porte ou de fenêtres

s’effectuent de façon classique (encastrement, couvre-joint rapporté, ...). Plomberie :

- un joint mastic doit être mis en œuvre au raccordement des bacs à douche et des baignoires avec les parois verticales.

- un dispositif d’appui des appareils déformables (baignoires en acrylique,…) doit être mis en œuvre sur la paroi pour éviter la déformation du joint précédent lors du fonctionnement de ces appareils.

- une protection des traversées de paroi par fourreautage doit être effectuée et un joint mastic entre les canalisations et les fourreaux doit être réalisé.

Le joint au raccordement entre le support et le receveur (bac à douche, baignoire) est réalisé par l’entreprise de carrelage. Fixations d’objets : Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement du doublage seront proscrites.

- les objets légers pourront être fixés dans le parement du complexe dans la mesure où ils sont d’un nombre limité.

- les charges jusqu’à 10 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à l’aide de fixation du type crochets X ou similaire, ou de chevilles spécialement adaptées à cet usage.

- les charges comprises entre 10 et 30 kg peuvent être fixées directement dans les plaques à l’aide de chevilles à expansion ou à bascule en respectant un espacement minimal entre points de fixation de 40 cm.

- la fixation d’objets lourds du côté maçonnerie ne pose pas de difficulté ; par contre du côté complexe, il faudra prévoir des accrochages indépendants (lavabos et radiateurs sur socles, ...).

Dans les deux derniers cas, il convient de limiter ces charges à des valeurs égales à celles introduisant un moment de renversement de 30 m.daN (équivalent à 30 kg.m) s’il s’agit de charge localisée (par exemple : lavabo) ou 15 m.daN (équivalent à 15 kg.m) par mètre linéaire s’il s’agit de charge filante (par exemple : étagère). Pour la mise en place de la fixation, il y a risque de perforation de ces dernières si aucune précaution

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n’est prise. Emploi à la réalisation :

- par pose collée de doublages destinés à compléter ou à renforcer l’isolation thermique de parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes

- de parois de locaux classés « EB+ privatifs sous réserve du respect des dispositions prévues dans le Dossier Technique et de l’utilisation de plaques hydrofugée de type H1.

Partie basse : Cas des pièces classées EA (pose sur sol fini ou avec revêtement de sol mince) : Il est rappelé que les complexes étant butés en tête, l’espace restant en pied doit être calfeutré (bourrage par mousse polyuréthanne, laine minerale, etc.) avant la pose de la plinthe, soit à la mise en œuvre du complexe, soit après mise en place de celui-ci. Le complexe est posé directement sur une bande PSE (exemple Stisol Rouleau dans le schéma suivant, largeur 100 mm, épaisseur 5mm). Un joint mastic souple est réalisé en pied avant la pose de la plinthe. Cas des pièces humides EB (ou cas de pose avant exécution d’une chape ou revêtement de sol épais) : Mise en œuvre avant exécution d’une chape : Une protection des parements est nécessaire contre l’humidité et les sollicitations mécaniques. Pièces humides et/ou dans lesquelles le revêtement de sol est lavable à l’eau : Dans ces locaux, la partie basse des complexes doit être protégée contre l’humidité sur une hauteur d’au moins 2 cm au-dessus du sol fini (pour fixer la plinthe dans de bonnes conditions). Les complexes étant butés en tête, les dispositions en pied consistent à :

- soit arrêter la plaque à 2 cm au-dessus du sol fini - soit disposer un relevé d’étanchéité dépassant le sol fini d’au moins 2 cm.

Coupe de conception : Placomur Ultra pass (une plaque standard)

Cas des locaux classés EB+ privatifs : Conformément aux dispositions (norme), toutes les parois du local EB+ privatif doivent être réalisées avec des plaques hydrofugées de type H1. Le pied de doublage sera traité après calfeutrement par la mise en place d’un joint souple (de 5 à 10 mm d’épaisseur) sur la périphérie du local concerné. Câbles et appareillage électriques : Les boîtiers électriques peuvent être encastrés dans les plaques de parement, après percement, à l’aide d’une scie cloche. Dans le cas de saignée, les fonctions d’étanchéité à l’air et/ou d’isolation thermique sont à reconstituer après intervention. Si nécessaire, le logement des canalisations est ménagé dans l’isolant par découpe. En aucun cas cette découpe ne doit excéder la moitié de l’épaisseur de l’isolant. Dans le cas de Doublissimo, la découpe est facilitée par l’emploi d’un outil chauffant électrique : le

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thermo-cutter.

Spécificité de DOUBLISSIMO : Lorsque les câbles ne sont pas incorporés dans la maçonnerie, l’emplacement des câbles sera pris dans l’épaisseur des plots de mortier-adhésif ; pour des câbles ou gaine d’épaisseur supérieure, le logement est, si nécessaire, ménagé dans l’isolant par découpe. La découpe doit, dans ce cas, être limitée au plus juste avec une tolérance en plus de 5 mm par rapport aux dimensions des gaines utilisées (pour permettre d’éviter tout risque de contact rigide entre le support et le parement) et ne pas excéder la moitié de l’épaisseur de l’isolant. Les liaisons rigides (tuyauteries, ...) entre le mur et le parement de DOUBLISSIMO sont proscrites. Performances : Les performances acoustiques peuvent varier et être adaptées en faisant varier les épaisseurs de lame d’air, de laine minérale, ainsi que le nombre de plaques. Les plots de collage, la lame d’air et l’intégration d’équipements électriques ne doivent pas constituer de ponts thermiques. Etanchéité à l’air : L’étanchéité à l’air ou à l’eau entre gros œuvre et menuiserie extérieure, ou gros œuvre et coffre de volet roulant, est assurée indépendamment des doublages. Afin d’éviter les courants de convection, il convient de veiller au bon ajustement des complexes sur les menuiseries extérieures et les coffres de volets roulants. Dans le cas de maisons individuelles, l’étanchéité à l’air doit être assurée entre le plafond et le mur extérieur par calfeutrement au mortier adhésif ou par traitement du joint. Les dispositions à prendre en périphérie des menuiseries extérieures et des plafonds sont les mêmes que ce soit pour les doublages mis en œuvre par collage ou vissage.

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EXEMPLES DE DOUBLAGES

DOUBLISSIMO Définition : Complexes préfabriqués en usine destinés à compléter l’isolation thermique et acoustique de parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes. Domaine d’application : utilisé sur des cloisons distributives, des murs séparatifs ou de façade et d’une manière générale sur toute paroi autoporteuse. Composants : Isolant : isolant alvéolaire constitué de polystyrène expansé élastifié Ultra Th A par compression (Référence : STISOL Db 32 de couleur grise). Parement : plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues éventuellement sur une face d’un pare-vapeur. Elles peuvent être de type : blanche pré-imprimée, résistance au feu améliorée, haute dureté, hydrofugée ou encore M0 réaction au feu. Caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :

- largeur courante des plaques de parement en plâtre : 1,20 m - autres largeurs : 0,60 m et 0,90 m - longueur : 2,40 m à 3,20 m - épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm - épaisseur de l’isolant : 40 à 120 mm

Pare vapeur : La plaque de parement en plâtre peut être revêtue sur une face d’un pare-vapeur. Colles : Colle vinylique ou colle polyuréthanne. Qualités et performances : Informations techniques :

- plaques de parement en plâtre : classement de réaction au feu M1 - isolant : non hydrophile - pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) :

o RA = 58 Db mur nu et RA 68 = Db avec doublage - résistance thermique (en m².K/W) : varie de 1,30 à 3,80 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)

Mise en œuvre : Collage par plots : 28 plots répartis sur 7 rangées de 4 plots de 10 cm de diamètre. La mise en œuvre par vissage n’est pas autorisée pour le complexe Doublissimo. Conditions de mise en œuvre : On utilisera, de préférence, les complexes sans pare-vapeur. La paroi à doubler devra répondre aux règles de qualité relatives à ce type d’ouvrage, notamment du point de vue résistance aux chocs. Conditions préalables : Conditions particulières d’emploi en amélioration de l’isolation acoustique d’une paroi : Les complexes utilisés en doublage peuvent compléter l’isolement acoustique aux bruits aériens de murs suffisants à tout autre point de vue, tant en aménagement de murs existants qu’en travaux neufs, moyennant une étude préalable. De même, il est rappelé que le niveau sonore perçu dans un local est fonction des puissances rayonnées par chacune des surfaces qui le limitent. L’étude acoustique doit donc porter, non seulement sur la paroi concernée, mais sur les autres parois verticales et horizontales. Le doublage DOUBLISSIMO limitera la puissance rayonnée par les parois verticales sur lesquelles il sera mis en œuvre.

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Etanchéité acoustique des murs à doubler : Dans le cas des murs constitués de blocs élémentaires jointoyés (type briques ou blocs en béton), on vérifiera préalablement que l’étanchéité à l’air indispensable est assurée par la présence d’un enduit (plâtre ou ciment) sur au moins une face et d’un jointoyage soigné. Les traversées du mur et du doublage par des canalisations, sont interdites. Epaisseur minimale des parois supports : En rénovation, pour répondre aux sollicitations mécaniques des chocs de corps mous la pose d’un doublage DOUBLISSSIMO sur une face d’un mur séparatif entre deux locaux doit être réalisée sur les épaisseurs minimales de parois maçonnées suivantes :

- briques pleines ou perforées : 10,5 cm - briques creuses : 10 cm - blocs en béton creux ou pleins : 10 cm - carreaux de plâtre : 10 cm - béton banché ou armé : 8 cm

Ces parois maçonnées devront, de par leur nature et leur épaisseur, faire l’objet de l’étude préalablement citée pour répondre à une exigence acoustique spécifique. PLACOMUR ULTRA PASS Description : Complexes préfabriqués et sandwiches destinés à compléter l’isolation thermique de parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes. Composants :

- une plaque de parement en plâtre à bords amincis - panneau isolant rigide de couleur grise de polystyrène expansé graphité Ultra Th spécial

comportant des rainures. Rainures : verticales, parallèles et réalisées au pas de 240 mm (5 rainures par panneau) sur toute la longueur du primitif et sur la face destinée à recevoir la plaque de parement. Elles constituent des vides (voir détail d’une goulotte ci-dessous) de construction dans le volume isolé pour permettre indifféremment, le passage de canalisations hydrauliques ou de gaines électriques.

Isolant : polystyrène expansé de couleur grise référencé ISSIMO 33. Parement : Plaques de parement en plâtre à bords amincis BA 13 de 12,5 mm d’épaisseur, revêtues éventuellement sur une face d’un pare-vapeur. Elles répondent à toutes les spécifications. Elles peuvent être de type : blanche pré imprimée (standard ou hydrofugée), résistance au feu améliorée (M1), haute dureté, hydrofugée de type H1 ou encore de réaction au feu M0.

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Caractéristiques dimensionnelles :

- largeur des plaques de parement en plâtre : 1,20 m - longueur : 2,40 m à 3,20 m - épaisseur des plaques de parement en plâtre : 12,5 mm - épaisseur de l’isolant : 80 à 120 mm

Colles : Colle vinylique ou colle polyuréthanne Pare-vapeur : la plaque de plâtre peut être revêtue sur la face plan de collage d’un pare vapeur ; la face du panneau de polystyrène expansé graphité rainuré est collée sur la plaque de parement en plâtre coté plan de collage. Domaine d’application :

- mis en œuvre que dans des locaux possédant un plénum ; les locaux sans plafond rapporté sont exclu

- particulièrement recommandé pour les bâtiments d’habitation. Destination : PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) sans pare vapeur, marqués P2 : généralement destinés aux murs en béton d’épaisseur inférieure à 15 cm et dont la résistance thermique est inférieure à 0,086 m².K/W. Complexes PLACOMUR ULTRA PASS (e ≥ 80 mm) avec pare vapeur, marqués P3 : destinés aux murs en maçonnerie ou en béton situés en zones très froides (température de base inférieure à – 15°C ou en altitude supérieure ou égale à 600 m en zone H1), aux murs anciens ou de locaux dont la destination rend nécessaire la présence d’un pare vapeur, conformément aux règles. Performances :

- l’isolant de ces complexes est non hydrophile - pouvoir calorifique de l’isolant supérieur : 39 MJ/kg - résistance thermique (en m².K/W) : varie de 2,15 à 2,75 (dépend de l’épaisseur de l’isolant)

Pour une épaisseur de l’isolant 13 +80 (en mm) et un mur support en béton (16cm) : RA = 58 Db mur nu et RA = 55 Db avec doublage. Cette contre-performance tient compte de la présence des goulottes. Mise en œuvre : Classique pour ce genre de procédé : collage par plots au moyen d’un mortier adhésif. La présence des goulottes destinées au passage de gaines entraîne une modification de l’ordre de déroulement des tâches sur le chantier. La mise en œuvre des complexes Placomur Ultra Pass est obligatoirement réalisée avant celle des plafonds. Après la mise en œuvre de l’ossature des plafonds, les réseaux hydrauliques et les canalisations électriques sont “tirés” dans les réservations. Après le passage des gaines, le calfeutrement au droit des percements est réalisé soit à l’aide du mortier adhésif, soit à la mousse polyuréthanne. Les boîtiers électriques sont installés sans disposition particulière (étanchéité à l’air). Particularités de la mise en œuvre : La longueur du panneau est déterminée en prenant en compte, si nécessaire, la réserve sol brut/sol fini, la hauteur sous-plafond et la hauteur à réserver au dessus du plafond. La prolongation du doublage au dessus du plafond permet d’isoler si nécessaire les parois périphériques. La pose du complexe avant le plafond impose de fermer le vide entre l’arrière du panneau et la maçonnerie pour éviter la communication avec l’air du plénum. Cette opération est réalisée avec un cordon continu de mortier adhésif disposé en lieu et place des plots en partie haute et permet d’obtenir l’étanchéité à l’air sans discontinuité.

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Vue du complexe de doublage (plots de colle et cordon de MA)

Les goulottes réservées dans le complexe de doublage sont positionnées à entraxe 240 mm. Elles peuvent être rapidement tracées et repérées par rapport au joint entre panneaux.

Les complexes Placomur® Ultra Pass se mettent en œuvre indifféremment sur sol brut ou sur sol fini. Le nu intérieur du doublage est matérialisé au sol. Le nu intérieur des menuiseries extérieures est généralement utilisé comme plan de référence. Le traçage tient compte de l’épaisseur totale du complexe majorée de 10 mm environ (épaisseur du mortier adhésif MA).

Vue du dessus : système de goulottes

Les canalisations d’eau sanitaire et de chauffage doivent être impérativement maintenues dans le volume isolé. A cet effet les canalisations doivent cheminer sur l’extrados du plafond et pénétrer dans le complexe de doublage par un percement réalisé au même niveau. L’isolation thermique est positionnée au dessus de ces canalisations.

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Cas des combles perdus : Après passage des canalisations et avant fermeture du plafond :

- les goulottes utilisées sont obturées au mortier adhésif ou à la mousse polyuréthanne. - les goulottes non utilisées sont obturées avec une bande de plaque de plâtre collée à plein et en

continuité sur toute la longueur de la tranche des panneaux au moyen d’un mortier adhésif. Dans le cas d’un comble perdu, avec accès au dessus du plafond, il est possible de passer ultérieurement de nouvelles canalisations et de modifier l’installation sans faire de démolition. Dans cette éventualité les percements effectués dans la plaque de protection seront calfeutrés au mortier adhésif.

X. TYPES D’ISOLANTS

Les isolants thermiques destinés à des parois opaques par plaques, panneaux ou rouleaux manufacturés font l’objet de la certification ACERMI. Elle certifie une valeur de résistance thermique R pour une épaisseur considérée. Elle propose aussi une classification des produits selon 5 critères, dénommés ISOLE : I : propriétés mécaniques en compression (I1 à I5) S : comportement aux mouvements différentiels (S1 à S4) O : comportement à l’eau (O1 à O3) L : propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (L1 à L4) E : perméance à la vapeur d’eau (E1 à E5) Selon l’utilisation du produit on attend de celui-ci un certain niveau dans le classement, c’est-à-dire un certain niveau pour chaque critère. Cela permet de définir si le produit est apte à l’emploi qu’on lui destine. MATERIAUX SYNTHETIQUES :

• Polystyrène extrudé :

‐ Panneau en polystyrène extrudé à rainures et languettes périmétriques. Structure à pores fermés lui assurant une meilleure résistance à la compression que le polystyrène expansé.

Utilisation : Destiné à l’isolation thermique des murs et plus particulièrement des combles et des toitures de bâtiments industriels, agricoles ou d’habitation et d’entrepôts frigorifiques. Convient parfaitement dans les cas où l’on exige une très faible absorption d’eau, une très haute résistance à la compression et une bonne capacité d’isolation thermique. Idéale pour l’isolation des murs creux, il absorbe l’humidité, ne pourrit pas et ne se déforme pas. Il évite aussi les ponts thermiques grâce aux rainures et languettes. Caractéristiques : Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en (m²K/W)

Epaisseur (mm)

Réaction au feu

Sensibilité à l’humidité

Classement ISOLE

0.029 De 1.25 (pour une épaisseur de 40mm) à 2.30 (pour une épaisseur de 80mm)

De 40 à 80

M1 imperméable I5 ; S1 ; O3 ; L4 ; E3 (ép 2 à 6 cm) ou I5 ; S1 ; O3 ; L4 ;E4 (ép 6 à 14 cm)

Pose : Par collage au mortier.

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• Polystyrène expansé : Principe : Composé à 98% d’air (structure cellulaire à pores ouverts qui emprisonne l’air pour créer l’isolation). Utilisation : Pour tous types de bâtiments (ERP, bâtiments scolaires ou industriels…). En construction neuve ou réhabilitation. Caractéristiques : Isolant très léger, Rigide, d’une haute résistance mécanique et résistance à l’humidité, facile à poser et économique. Isolation thermique très bonne mais isolation acoustique relativement faible.

Résistance thermique R (m².K/W)

Epaisseur (mm)

Conductivité thermique λ en W/Mk

Réaction au feu

Sensibilité à l’humidité

Classement ISOLE

De 1.55 à 3.15 De 60 à 120

0.037 M1 imperméable I>4 ; S>2 O>3 ; L>4 E>3

Exemple de performances acoustiques pour une contre-cloison en carreaux de plâtre avec un isolant en polystyrène expansé de type KNAUF Therm Mur 38 :

Pour améliorer les performances thermiques on peut augmenter la densité du matériau, ce qui permet de diminuer la conductivité thermique ou incorporer du graphite à la surface des billes, ce qui réduit les transferts d’énergie par rayonnement, ou encore enfin, augmenter l’épaisseur de l’isolant. Pose : Par collage au mortier et finition par bandes à joint.

• Mousse de polyuréthanne :

Principe : Isolant alvéolaire composé de fines cellules emmagasinant un gaz à faible conductivité thermique. Utilisation : La mousse de polyuréthane est très utilisée dans le bâtiment et l’industrie. Caractéristiques :

Epaisseur Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en m²K/W

Tenue au feu

70 mm 0.023 3 Cs2 d0 (en principe, mais dépend aussi de la nature du parement)

‐ Les panneaux en polyuréthane nécessitent une épaisseur plus faible que les autres isolants

classiques pour une même résistance thermique. ‐ La mousse de polyuréthane possède aussi une grande résistance mécanique due à sa densité

élevée.

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‐ En fonction de la nature du parement, le panneau de doublage à base de mousse de polyuréthane peut posséder différentes qualités : imperméable à la vapeur d’eau avec un parement en kraft ; résistant au poinçonnement avec de l’aluminium.

Pose : Par collage. ISOLANTS MINCES REFLECHISSANTS :

• Isolant mince réfléchissant : Principe : isolant constitué de 2 films extérieurs polyester métallisés armés traités anti-UV (thermoréflécteurs), de 3 ouates polyester hydrofuge 300 g/m² et de 2 feuilles polyester métallisées 20 microns. Utilisation : Isolation thermique de combles et cloisons. Caractéristiques :

Epaisseur Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique

Performance acoustique de l’isolant seul

Performance acoustique de l’isolant en doublage de mur avec un parement de 13mm

Réaction au feu

30mm 0.04 2 7Dba 40 Dba M1 Principales qualités : hydrophobe ; imputrescible ; anallergique ; gain de volume habitable ; évite la surchauffe en été. Par contre l’isolant ne doit pas être posé à proximité d’une source de chaleur. Toutefois, un rapport du CSTB remet en cause les performances thermiques de cet isolant. Pose : Dans les combles, le thermo-réflecteur se pose par agrafage sur les chevrons, soit par l’intérieur, soit par l’extérieur. En cas de pose sur les chevrons, il faut réaliser un contre-littelage de lambourdes afin de ménager une lame d’air ventilée à l’extérieur. En doublage de mur, l’isolant réflechissant se pose sur un liteaunage préalablement vissé sur le mur. On veillera également à laisser une lame d’air inerte entre le produit et le parement final. Points à respecter lors de la pose :

1. Respecter de part et d’autre de l’isolant une lame d’air de 20mm entre le support à isoler et l’isolant et entre l’isolant et la finition. En couverture, réserver un espace ventilé de 20 mm au minimum entre la face inférieure du liteau de support de couverture et l’isolant.

2. Tendre correctement l’isolant et l’agrafer en périphérie tous les 50 mm au minimum sur un support bois (chevron, solive, entretoise, etc). Utiliser des agrafes galvanisées ou inox de 14 mm au minimum, 20 mm idéalement.

3. Aux jonctions, réaliser un recouvrement des lés sur 50 à 100 mm et agrafer le 1er lé sur le 2e tous les 50 mm minimum sur ces mêmes supports.

4. Recouvrir les jonctions avec un adhésif spécial et idéalement, fixer un tasseau pour parfaire l’étanchéité.

5. En périphérie de l’isolation, réaliser un retour d’isolant de 50 mm au minimum. Si possible, bloquer l’isolant avec un tasseau.

FIBRES MINERALES ET VEGETALES :

• Laine de verre :

- Panneau semi-rigide en laine de verre à dérouler, de forte résistance thermique, revêtu d’un pare-vapeur surfacé aluminium sur la face intérieure.

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Utilisation : Pour l’isolation thermo-acoustique des contre-cloisons à ossature métallique. Locaux à faible ou moyenne hygrométrie (maisons, chambres d’hôtel, bureaux, hôpitaux…). Caractéristiques : L’humidité diminue les performances thermiques de l’isolant, c’est pourquoi on utilise un pare-vapeur kraft aluminium de faible émissivité qui améliore les performances thermiques de l’isolant et le calfeutrement (en effet). Ce procédé associe une lame d’air non ventilée entre la surface aluminium et la plaque de plâtre (BA 13…).

Classification feu

Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en (m²K/W)

Epaisseur (mm)

Longueur largeur Perméabilité à la vapeur d’eau du pare-vapeur

Classement ISOLE

F 0.032 De 1.85 à 3.15

De 60 à 100

5.40 1.20 Z1 I1 ; S4 ; O2 ; L2 ; E3

Pose : En plus des rails et des montants (implantés tous les 0.6m maximum) de la cloison placostil, pose d’une fourrure intermédiaire horizontale à 1.36m du sol et d’entretoises. L’isolant est découpé de la hauteur de la cloison plus 1 cm. Il est embroché sur les entretoises, les panneaux bord à bord. En milieu très froid on peut jointoyer les panneaux à l’aide d’un ruban adhésif pour un meilleur calfeutrement. Une rosace est ensuite vissée sur la partie émergente de l’entretoise sans comprimer l’isolant.

- Panneau semi-rigide en laine de verre teintée noire dans la masse, revêtu d’un voile confort de pose. Possède des performances acoustiques élevées pour une faible épaisseur d’isolant.

Utilisation : sur cloisons à ossature métallique et plaque de plâtre ou carreau de plâtre et sur cloisons alvéolaires déjà existantes. Idéal en réhabilitation et en locaux occupés. Conseillé pour réduire les bruits aériens intérieurs (TV, radio, voix) qui se propagent principalement par la paroi séparant deux pièces. Caractéristiques : Performances acoustiques élevées pour une faible épaisseur : épaisseur inférieure à 5cm parements compris pour un isolant de 28mm seulement.

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Classification feu

λ (W/(M.K)) Résistance thermique R en (m²K/W)

Epaisseur Longueur largeur Absorption d’eau à court terme

A2-s1,d0 0.035 De 0.80 à 3.40

0.28 m De 8.50 à 13.50m

1.20m <1 kg/m² en 24 h

Type de cloison Cloison alvéolaire (parement

BA13) ; épaisseur 50mm Cloison en carreaux de plâtre ; épaisseur 70mm

Bruits aériens avec support seul (Rw)

28 (-1 ;-2) Db 32 (0 ;-2) Db

Bruits aériens avec l’isolant (Rw)

44 (-4 ;-10) Db 52 (-2 ;-8) Db

- Laine de verre soufflée.

Utilisation : Surtout pour l’isolation des combles perdus. Caractéristiques : grandes performances thermiques. Elle permet d’obtenir un isolant continu sans joint et de couverture uniforme même sur les surfaces irrégulières. Epaisseur très variable. Elle remplit toutes les craques et tous les joints de la structure éliminant ainsi, et de manière définitive, les ponts thermiques. Résistance thermique R en (m²K/W)

Isolation acoustique

Pare-air Pare-vapeur Résiste à l’humidité

Résistance au feu

2 à 3 aucune nul nul oui oui Pose : Insufflée sous pression.

• Laine de roche :

‐ Panneau en laine de roche nue. Utilisation : Pour cloisons en locaux tertiaires et industriels. Caractéristiques : Réaction au feu répondant aux exigences réglementaires de la sécurité incendie dans les bâtiments tertiaires, ERP et IGH et bonnes performances thermiques. Adaptable sur tous les types de cloison.

Classification feu

λ (W/(M.K)) Epaisseur Longueur largeur Résistance thermique R

A1 0.039 De 0.40 à 0.50 m

1.35m 0.60m 1 à 1.25 m²K/W

• Isolant Metisse

Principe : A base de fibres textiles recyclées thermoliées. Composé de textile (coton 70, de laine, d’acrylique) et de 15% de polyester (liant). Utilisation : Pour l’isolation thermo-acoustique des cloisons, murs, planchers et toitures.

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Caractéristiques :

Conductivité thermique

Résistance thermique R en (m²K/W)

Résistance au feu Epaisseur Longueur Largeur Traitement

Rouleaux λ=0.039

1.28 à 5.13

M4 ou M1 si associé à une plaque de gypse.

De 50 à 100mm

De 8 à 10m 0.6m

-Traitement contre les insectes et les moisissures /champignons-Traitement ignifuge (uniquement sur demande)

Panneaux De 50 à 200mm 1.2m 0.6m

Pose : pour l’isolation des murs :

• Chanvre : Principe : Isolant naturel à forte performance thermique et acoustique. C’est principalement la chènevotte, écorce de la tige du chanvre qui est utilisée pour l’isolation. Trop sensible à l’humidité et peu résistante au feu, la chènevotte est obligatoirement traitée avec d’autres matériaux lors de son conditionnement pour améliorer sa résistance aux flammes. Utilisation : Elle varie en fonction de la forme du chanvre :

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‐ La laine de chanvre, en rouleau de 10m, de 0.60 m de large pour 80 à 100mm d’épaisseur, est utilisée pour les toitures et les combles.

‐ Les panneaux de laine, semi-rigides, épais de 40mm, d’une longueur de 1m35 et d’une largeur de 0,60m sont conseillés pour les éléments avec ossature où ils s’installent aisément.

‐ La filasse, disposée en vrac s’utilise pour le remplissage manuel ou se mélange avec du béton de chaux pour l’armer et le rendre plus isolant.

‐ Les fibres stabilisées et traitées au silicate permettent également une utilisation en vrac et un déversement manuel du chanvre. Si elles offrent la meilleure résistance au feu, leur coefficient thermique est moins intéressant et leur plus prix plus élevé que les autres types de conditionnements.

Caractéristiques :

Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en m²K/W

Epaisseur Réaction au feu

0.039 De 2 à 4.3 De 80 à 180mm D Pose : Par agrafage. Pose d’un pare vapeur sur l’isolant conseillée. Aménager une lame d’air ventilée entre l’isolant et la couverture.

• Laine de bois : Principe : Panneau isolant rigide en fibres de bois liées par la lignine de bois. Matériau naturel constituant le meilleur isolant sur le marché, à l’heure actuelle. Utilisation : Isolation des combles et des murs. Permet une protection efficace contre les chaleurs estivales. Caractéristiques : Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en m²K/W

Epaisseur en mm Classement au feu

0.040 0.5 à 4 De 20 à 160 E MATERIAUX RENOUVELABLES :

• Liège : Principe : Isolant naturel et très léger. Existe en panneaux ou en granulés. Utilisation : Isolation thermique et acoustique pour les combles, toitures, cloisons et contre-cloisons. Caractéristiques : Format Epaisseurs

courantes Conductivité thermique λ en W/Mk

Résistance thermique R en m²K/W

Classement au feu

Panneaux 1x0.5m 20 à 80mm 0.035 à 0.049 Granulés 4/16 mm ou

4/8mm 0.042

0.5 à 2 E (M2)

Pose : panneaux : cloués, vissés, collés avec de la colle à liège ou à plâtre. En vrac : pose insufflée ou manuelle.

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• Ouate de cellulose : Principe : Fabriquée à partir de journaux recyclés ou des coupes de papier neuf d’imprimerie. La ouate de cellulose est commercialisée soit en flocons pour une utilisation en vrac (par déversement ou insufflation), soit sous la forme de panneaux isolants semi-rigides. Utilisation : Isolation thermique écologique, optimale été comme hiver, utilisée pour les murs et les combles perdues. Caractéristiques : Résistance thermique R en m²K/W

Conductivité thermique λ en W/Mk

Réaction au feu Epaisseur en cm

4.76 pour 20 cm d’isolant

En vrac : 0.038 Panneau : 0.040

M1 Sous combles : 23,7 Sur mur : 12.3

La ouate de cellulose permet un confort et une isolation supérieurs à ceux offert par la laine de

verre. En effet, elle permet d’économiser 26,4% d’énergie par rapport à la laine de verre. L’autre point fort de la ouate de cellulose est qu’elle propose une capacité thermique 6 fois supérieure en été. Les tests ont ainsi révélés que l’isolation en ouate de cellulose évite les surchauffes estivales. Par contre, à long terme, la cellulose utilisée en vrac est susceptible de se tasser, altérant ses performances. Pose : La cellulose en vrac est conditionnée dans des sacs. Elle est le plus souvent insufflée à l’aide d’une machine spéciale. Elle permet l’isolation des toitures et des murs creux. Pour la pose, les fabricants conseillent le port d’un masque antipoussières. La cellulose en insufflage des rampants nécessite la présence d’un pare pluie, si possible en fibres de bois et la mise en place de caissons étanches réalisés en frein vapeur. Lla très petite taille de ses particules lui permet de s’infiltrer dans les moindres interstices garantissant une homogénéité parfaite et permettant ainsi de résoudre les problèmes de ponts thermiques sous toiture. Lorsqu’elle est sous forme de panneaux semi-rigides, la cellulose est collée sur un support rigide facile à découper. Les panneaux offrent une grande flexibilité puisque les plaques se compressent facilement (jusqu’aux 2/3 de leur volume). L’isolation par panneaux semi-rigides s’adapte à toutes les formes et se laisse facilement caler entre les chevrons d’une toiture ou les montants d’une cloison.

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SYNTHESE COMPARATIVE DES ISOLANTS : Classement des isolants en fonction de leur performance thermique et de leur coût :

Source : CNIDEP 2006

L’épaisseur d’isolant doit être plus importante dans les combles que pour les murs car les

transferts thermiques sont plus importants verticalement qu’horizontalement, comme on peut le voir sur le schéma suivant. C’est d’ailleurs pourquoi l’ADEME préconise un isolant ayant une résistance thermique de 4,35 pour les combles.

Par ailleurs, en règle générale, les isolants synthétiques (polystyrène, polyuréthane…) ne

permettent pas une bonne régulation de la température en été à moins d’augmenter de façon exagérée les épaisseurs d’isolant.

En fin, pour conclure sur les isolants, voici un tableau récapitulatif des isolants à éviter en fonction des qualités requises :

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Source :Ideesmaison.com

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4. DIAGRAMME DE GANTT

CLOISON PLACOPAN

CLOISON EN CARREAUX DE PLATRE

DIAGRAMME GENERAL

CLOISON PLACOSTIL

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CLOISON DE DOUBLAGE

CONTRE-CLOISON

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5.PLAN DE QUALITE

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6.PPSPS

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IDENTIFICATION DES RISQUES

EVALUATION DES RISQUES

ACTIONS À METTRE EN ŒUVRE

(réponse(s) aux risques évalués)

ILLUSTRATION DE SITUATION A RISQUE

Les équipements de travail

- chute de plaque - projection d’enduit - clouage des plaques et montants

- écrasement - salissures - vibrations manu-brachiales

- port des chaussures de sécurité- port de la blouse - outil à manche ergonomique, changer d’outil d’un jour à l’autre et utiliser les vis adaptées

Les lieux de travail

et déplacements

- détérioration des cloisons - déplacements dans l’espace où le sol est recouvert de poussière de plâtre - travail sur escabeau ou échelle

- dégradations des peintures en cas de rénovation - chute

- éviter tous mouvements déplacés ou inutiles et prévoir le matériel nécessaire - faire attention quand on manipule les conduits d’importante longueur (>3m) - sécuriser les escabeaux

EQUIPEMENTS ET CONDITIONS DE

TRAVAIL

Durée du travail - 6 à 8h - fatigue - respecter le temps de travail et

faire des pauses

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Manutention de charges

- transport des plaques

- coupure - douleur dorsale - dépassement

- port des chaussures de sécurité- port de gants de travail - se faire aider ou utiliser un transporteur de plaques - livraison en étages par les fenêtres

Exposition aux poussières

- poussières lors du travail du plâtre (projection) - poussières diverses et variés du chantier

- inhalation de particules de plâtre ou poussières - aveuglement

- port du masque (FFP2 ou 3) - ventilation correcte - humidification (sols et matériaux) - port de lunettes de protection - cagoule si nécessaire

SITUATIONS DE TRAVAIL

PARTICULIÈRES

Expositions à la laine de verre

- pose de panneaux de laine de verre pour l’isolation

- contact et inhalation des fibres de verre

- port de gants - port du masque - utiliser laine non friables et entourée d’un film cellulosique

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Expositions à la laine de roche

- pose de panneaux de laine de roche pour l’isolation

- contact direct avec la peau (démangeaisons passagères, rougeurs) et les yeux (picotement passager et inflammation) - inhalation des fibres de roche : picotement de la gorge et des muqueuses nasales

- port des gants - découper à l’aide d’un couteau plutôt qu’avec une scie - port de lunettes de protection - port d’un masque

Mortiers adhésifs

- collage de doublage - contact avec les yeux : irritation

- port de gants - port de lunettes

Colles

- collage de plaque, de doublage

- collage accidentel de la peau - contact avec les yeux - risque d’inflammation pour beaucoup de colles - toxicité

- port de gant - suivre les conseils d'utilisation précisés par le fabricant - ventilation correcte (surtout avec les colles solvantées).

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Matériel de secours

- en cas d’utilisation de gros cutters, de rails métalliques, couteaux, scies etc.

- risques de coupures

- trousse de secours

Sécurité dans les locaux

- utilisation de prises de courant pour appareillage portatif

- électrisation par contact indirect

- dispositif de protection (différentiel) - arrêt d’urgence de l’alimentation

Eclairage -Laser

- vision difficile et perturbée - appareil à laser

- vue mise en danger, fatiguée et approximative

- éclairage approprié - éviter de s’exposer face au laser et éteindre après utilisation

LA SECURITE DES LIEUX DE TRAVAIL

Bruit

- utilisation d’appareils électroportatifs

- ouïe fatiguée et fragilisée (réverbération dans pièce vide) indication du sonomètre : vissage électrique : 97 à 100 dB en butée à côté de l'oreille du plaquiste

- cas des rainureuses : utilisation de casque anti-bruit

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Coordination

santé - sécurité

- pas de coordinateur sur les petits chantiers

- problème de la déresponsabilisation de chacun vis-à-vis de la tenue générale du chantier

- respecter les règles comme sur un chantier important (règles données par le PPSPS en général)

Conditions climatiques

- bâtiments non chauffés, non isolés

- dépassement (retard) - prendre froid

- vêtements adaptés - chauffage de chantier

AMENAGEMENT ET HYGIENE DES LIEUX

DE TRAVAIL

Nettoyage des locaux

- saletés suite aux travaux - matériel non rangé - déchets - chutes de plâtre laissées par terre

- aspect des sols négligé - parois marquées par le traçage - chutes ou glissades

- balayage - gommage des traçages - ramassage des déchets et autres éléments mal non rangés

Électricité / Plomberie

- perforer des gaines ou conduits- laisser des fils suspendus

- fuites d’eau, diffusions de gaz, etc. -

- avoir un détecteur de métaux

COACTIVITÉ

Multiplication du nombre

d’intervenants

- non prise en compte du risque encouru - exposition difficilement évitable

- poussières, bruit - chute d’outils, matériaux,...

- se tenir au courant des activités en cours

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7.MISE EN ŒUVRE

AVANT MONTAGE DES CLOISONS

IMPLANTATION ET TRACAGE

• À l'emplacement choisi pour l'implantation de la cloison, rechercher les cheminements d'éventuels câbles électriques et tuyauteries et en reporter la trace sur le sol, le plafond et les murs.

• Suspendre un fil à plomb au marquage et tracer sur le mur une ligne jusqu’au plafond, le long du fil à plomb.

• Sur l'emplacement du raccord entre un des parements de la future cloison et le plafond, piquer une pointe dans ce dernier. Repérer et tracer le raccord plafond/cloison opposé. Tendre un cordeau traceur entre les deux points. Rechercher avec le détecteur l'emplacement des solives.

• Le traçage doit être de la largeur totale de la cloison.

• Repérer au sol les huisseries.

CLOISON PLACOPAN

IMPLANTATION ET TRACAGE

Le traçage est décalé de l’épaisseur des parements pour matérialiser l’emplacement des rails.

Sur dalle béton finie : • chape incorporée : fixation directe

des semelles par pistoscellement ou clouage par pointe acier.

• chape rapportée adhérente ou chape flottante : fixation par chevillage ou collage (colle à base de caoutchouc synthétique : chlorure de butadiène, polychloroprène).

POSE DES SEMELLES EN LOCAUX EA

Sur dalle béton brute : • Protection des semelles et du pied

des panneaux par un film polyéthylène d’épaisseur minimum 100 μ et de largeur suffisante pour dépasser, après relevé, le niveau du sol fini d’au moins 20 mm.

• Fixation des semelles et de la protection par chevillage,

0,60 m

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pistoscellement ou clouage par pointe acier.

Sur plancher bois : • Fixation par vissage ou clouage

Sur revêtement de sol mince : • Fixation par chevillage • revêtement de sol plastique mince

collé sur dalle pleine : fixation par chevillage, pistoscellement ou clouage par pointe acier.

• sol mince en carrelage collé : fixation par chevillage ou par collage en continu.

POSE DES SEMELLES EN LOCAUX EB+ ET EB+ PRIVATIFS

• interposition sous les semelles d'un profilé plastique en forme de U, sur sol fini, ou d'un film de polyéthylène d'épaisseur minimum 100 μ, sur sol fini ou brut. La largeur du film doit être suffisante pour protéger la semelle sur une hauteur d'au moins 20 mm au-dessus du sol fini.

• Etanchéité à l’eau : pose de deux cordons de joint mastic parallèles au bord de la semelle ou par un joint central en bande de mousse imprégnée disposés de façon à être en contact direct avec le sol. Dans le cas de revêtement de sol et plinthe soudés ou de revêtement de sol relevé, aucune disposition particulière n'est nécessaire.

• Interruption des semelles au droit des huisseries sauf en cas de mise en oeuvre sur dalle brute. La première fixation doit se trouver à 20 cm maximum de l’extrémité des semelles.

POSE DES RAILS HAUTS

Sous dalle béton : • Fixation des rails hauts par

chevillage, pistoscellement, clouage par pointe acier ou collage en continu.

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Sous plancher à poutrelle et corps creux :

• plancher brut : fixation des rails par chevillage dans les corps creux (chevilles spéciales pour matériaux creux) ou par collage en continu.

• plancher enduit : fixation des rails par collage en continu.

Sous plafond en plaques de plâtre : • Fixation des rails hauts par vissage

au droit de l’ossature du plafond (cloison perpendiculaire aux lignes d’ossatures), par chevillage (chevilles spéciales pour plaques de plâtre) ou par collage en continu.

• Fixation des rails de départ à mi-hauteur de la cloison. Leur longueur est égale ou supérieure au 1/3 de la hauteur sous plafond.

• Lorsque le rail ne descend pas jusqu’au sol, une clavette de guidage (longueur 200 mm) est fixée sur la semelle au départ de la cloison.

Sur mur brut : • Fixation des rails de départ par

chevillage, pistoscellement, clouage par pointe acier ou collage en continu, en fonction de la nature du support (béton, parpaing, brique, béton cellulaire…).

POSE DES RAILS DE DEPART

Sur mur en plaque de plâtre : • Fixation par chevillage (chevilles

spéciales pour plaques de plâtre) ou par collage en continu.

POSE DES PANNEAUX PLACOPAN

• Recoupe éventuelle des panneaux (hauteur sous plafond moins l’épaisseur de la semelle).

• Dégarnir la rangée supérieure d’alvéoles en tenant compte du passage éventuel de gaines électriques ou de canalisations.

• En partie courante, les panneaux sont emboîtés sur le rail haut, posés sur la semelle et glissés sur la semelle pour être emboîtés sur le rail de départ.

• Jonction entre panneaux et avec le sol :

◊ 3 clavettes (longueur 200 mm) pour des cloisons de

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2,50 m de hauteur maximum (2 clavettes réparties sur la hauteur et 1 fixée sur la semelle),

◊ 4 clavettes (longueur 200 mm) pour les cloisons de hauteur supérieure à 2,50 m (3 clavettes réparties sur la hauteur et 1 fixée sur la semelle).

Fermeture aveugle entre murs :

• “fermeture” par l’intermédiaire d’un panneau disposé en partie courante.

• En partie basse des panneaux adjacents, les clavettes fixées sur la semelle sont complètement encastrées.

• Trois clavettes sont incorporées de chaque coté du panneau de fermeture. Faire un trait de scie du côté du panneau où sont posées les clavettes.

• Après mise en place de ce panneau dans sa réservation, les clavettes sont chassées, à l’aide d’une grande pointe coulissant dans les traits de scie, dans les panneaux adjacents avant d’être fixées par vissage ou clouage.

Jonction en L : • Encastrer verticalement 3 clavettes

réparties sur la hauteur (ou un potelet) dans le 1er panneau puis visser un rail de départ sur le côté du panneau ;

• Fixer une clavette de liaison sur la semelle ;

• Après découpe de la plaque, encastrer le 2ème panneau et visser.

Jonction en T : • Un rail de départ est fixé soit par

vissage (ou clouage) sur les clavettes de jonction, soit par chevillage (chevilles spéciales pour plaques de plâtre), soit par collage en continu.

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ENCASTREMENT • incorporation des canalisations après préparation du passage dans le réseau de l’âme, suivant le tracé prévu (de préférence à l’avancement). Une “cheminée” centrale est ménagée à cet effet dans les panneaux.

• la largeur du délardage du réseau ne doit pas excéder 150 mm et se situer de préférence en milieu de panneau.

MISE EN ŒUVRE DES HUISSERIES Les huisseries et les impostes sont posés à l’avancement

• Les montants sont vissés sur 3 clavettes (ou 1 potelet de longueur minimale 2 m) disposées et fixées verticalement dans chaque panneau.

• Un potelet de longueur égale à la largeur de l’huisserie, vissé sur la traverse haute, reçoit l’imposte.

• L’imposte est emboîtée et glissée sur la traverse haute. Une clavette disposée de chaque côté de l’imposte et à mi-hauteur assure la liaison avec les panneaux adjacents.

• Pour les huisseries de largeur de passage supérieure à 0,90 m, la longueur du potelet devra être supérieure à la largeur de l'huisserie pour permettre l'encastrement d'au moins 20 cm dans chacun des panneaux adjacents et la fixation par 2 vis ou clous sur ces panneaux.

huisseries adjacentes avec imposte filante

RACCORDEMENT • Les cloisons sont réalisées directement sous les plafonds filants et sur les doublages filants.

• Les plafonds doivent être interrompus au droit des cloisons double placopan et au droit des gaines techniques.

• les doublages doivent être interrompus au droit des cloisons double placopan et au droit des gaines techniques.

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CLOISON PLACOSTIL

• Couper les rails à la bonne dimension à l’aide d’une scie circulaire ou d’une pince coupante.

POSE DES RAILS BAS

• Fixation mécanique des rails au sol. Le type de fixation doit être adapté à la nature du support (pistoscellement, clouage, chevillage…voir mise en œuvre placopan).

• Les rails et leurs protections sont fixés simultanément.

POSE DES RAILS HAUTS

• En cas de fixations sous plafond en plaques de plâtre, les rails sont vissés dans l’ossature du plafond ou chevillés dans les plaques.

POSE DES MONTANTS

• Pour déterminer la taille des montants, mesurer la distance entre le rail du haut et celui du bas puis retirer 1 cm.

• Emboîter dans les rails les montants coupés à la bonne dimension.

• Les montants de départ sont fixés mécaniquement sur les parois verticales.

POSE DES HUISSERIES ET RENFORTS

• Placer les portes, en alignant leurs montants aux ossatures.

• Fixez un rail sur la traverse haute de l’huisserie après l’avoir découpé et plié à longueur.

• Solidarisez par vissage avec les montants métalliques situés de part et d’autre de l’huisserie. Les huisseries sont fixées en quatre points, sur la hauteur.

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Pour une cloison simple plaque : • Couper les plaques soit au cutter

soit à la scie égoïne à la hauteur sous plafond moins 1 cm.

• Placer la plaque en commençant par le bas. Placer des cales au-dessous afin de laisser 1 cm de vide qui protègera la cloison contre l’humidité. Elles doivent être jointives au plafond ;

• Les joints doivent tomber sur les montants de façon bien centrée afin de faciliter le vissage et ils doivent être alternés d’une face à l’autre de la cloison.

• Visser les plaques sur les montants à l’aide de vis à plaques de plâtre tous les 30 cm maxi et à 1 cm du bord des plaques. Dans le cas de montants doubles, visser alternativement sur chaque montant.

• Incorporer les canalisations, l’isolant ou les renforts avant de visser les plaques du 2ème côté. Pour laisser passer les fils et boîtiers électriques, utilisez une scie cloche.

• De l’autre côté, placez de la laine minérale. La largeur des découpes sera de 1 cm supérieure à la largeur réelle.

• Visser les plaques de l’autre côté en décalant les joints par rapport à ceux du premier côté et décaler les vis afin qu’elles ne rencontrent pas les premières.

• Lorsque la hauteur sous plafond est supérieure à la longueur des plaques, les joints horizontaux doivent être décalés sur un même parement et d’un parement à l’autre.

POSE DES PLAQUES

Pour une cloison double plaques : • Fixer la 2ème épaisseur de plaque

tous les 30 cm maxi en décalant les joints par rapport à la 1ère épaisseur.

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Pour un local EB+ privatif : Avec des plaques hydrofuges :

• Protéger les pieds des cloisons par 2 lignes de joint en mastic, placés sur les côtés ou par un joint en bande de mousse imprégnée, placée au centre sous le rail.

• Sur sol brut compléter l’étanchéité par un film polyéthylène 100µm.

Avec des plaques standard : • Appliquer au rouleau une sous-

couche de protection étanche sur toute la surface à carreler et derrière le bac à douche et/ou baignoire.

• Poser une bande d’étanchéité à la jonction sol/mur tout autour de la pièce sur une largeur de 30 cm au sol et remontée de 10 cm au mur et dans les angles derrière le bac à douche et la baignoire.

• Appliquer au rouleau une 2ème couche de protection à l’eau perpendiculaire après séchage de la 1ère.

Pour un local EB+ collectif : • Même principe qu’en local EB +

privatif avec plaques standard, mais cette fois appliqué à des plaques hydrofuges.

CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE PREPARATION • Pour que les carreaux adhèrent

mieux aux murs, piquer les supports déjà enduits ou peints.

• Poser du côté intérieur au montage et à chaque extrémité de la cloison, tous les 2 m environ, des règles à vérin pour vérifier l’alignement des carreaux.

IMPLANTATION DES HUISSERIES

• Caler les huisseries des portes et les maintenir ainsi provisoirement.

• Vérifier l’aplomb des huisseries. • Pour amortir les chocs, placer une

bande résiliente en haut de l’huisserie et en retombée sur 20 cm de chaque côté.

POSE DU 1ER RANG DE CARREAUX

• Préparer la colle. • Pour éviter les remontées

d’humidité, poser une semelle PVC en U, fixée à l’aide d’un mastic.

• Afin d'effectuer la liaison avec les

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huisseries, visser une patte de scellement dans le bâti en laissant un espace de 1cm avec la semelle, ceci afin que la colle puisse se solidariser parfaitement avec la patte.

• Réaliser la découpe des carreaux à l’aide d’une scie à plâtre.

• Enduire de colle les mortaises se positionnant vers le mur et vers le sol.

• Poser le carreau (la plus grande dimension dans le sens horizontal), mortaise vers le bas. A l'aide du marteau et de la cale ou du maillet, le caler sur le mur d'appui. Poser le 2ème carreau de la même manière, et ainsi de suite.

POSE DES RANGS SUIVANTS

• Fixer tout d'abord des pattes de scellement de chaque côté du bâti. Pour cela, découper au préalable le tenon sur quelques centimètres.

• Commencer la 2ème rangée par un demi-carreau pour décaler les joints verticaux.

• Enduire les huisseries les mortaises des carreaux et les emboîter sur les précédents.

• Vérifier régulièrement la verticalité de l’ouvrage à l’aide d’un niveau (avant le séchage de la colle).

• Couper le dernier carreau à 1 cm du bord et remplir ce vide de colle.

• Enlever les excès de colle avec un couteau à mastic après le début de prise et avant le durcissement.

• Attendre que les joints soient secs avant de commencer le 3ème rang.

JONCTION EN L OU EN T

Jonction en L : • Monter les plaques en les

entrecroisant un rang sur deux. • Laisser dépasser les plaques en

cassant le tenon supérieur à l'endroit du croisement.

• Quand la colle est sèche, couper les morceaux de plaques qui dépassent.

• Protéger l’angle avec une cornière d’angle ou une bande armée collée.

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Jonction en T : • Coller directement le carreau sur la

hauteur de la cloison. POSE DU DERNIER RANG

• Enlever les liteaux de bois qui maintiennent le bâti avant de commencer la pose de la dernière rangée.

• Biseauter le haut du carreau pour faciliter le joint avec le plafond et laisser environ 2 cm de jeu.

• Effectuer les découpes au niveau du bâti en veillant à ce que le joint ne tombe pas dans l'alignement du bâti. Pour cela tailler une mortaise dans un carreau de plâtre : tracer les 2 côtés de la mortaise, scier et chasser la partie découpée à l’aide d’un burin.

ENCASTREMENT DE GAINES

• Tracer sur le dernier carreau l'emplacement prévu pour le passage de la gaine électrique. Effectuer la saignée à l'aide d'une rainureuse. La profondeur de la rainure doit être égale à l'épaisseur de la gaine électrique + 5mm.

• Faire passer la gaine dans la rainure.

• Attendre au moins 24h pour réaliser le joint avec le plafond.

• Pendant ce temps, procéder à l'incorporation éventuelle des conduits électriques, pour que le joint avec le plafond ne se fissure pas lors de ces travaux.

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RACCORDEMENT Avec le plafond ou doublage: • Remplir le vide avec un mélange de

blocage moitié plâtre-moitié colle. Avant durcissement, enlever l’excédent. Faire un joint bande+enduit.

• En cas de plafond en béton : coller une bande résiliente ou injecter de la mousse ployuréthane dans l’espace vide et après 2h, enlever l’excédent et égaliser avec du mortier.

CLOISONS DE DOUBLAGE TRACAGE • Le traçage doit prendre en compte

l’épaisseur totale de la cloison plus 1 cm pour tenir compte de l’épaisseur des plots de colle.

PREPARATION DES PANNEAUX ET DU MORTIER

• Découpe de la plaque de la hauteur sous plafond moins u1 cm.

• Préparer le mortier adhésif comme indiqué sur le sac d’emballage.

• Déposer les plots de mortier directement sur l’isolant en les espaçant de 40 cm à la verticale et de 30 cm à l’horizontale.

• Faire un cordon continu de mortier en partie haute du panneau pour assurer l’étanchéité à l’air entre l’arrière du doublage et le plénum.

MISE EN PLACE ET REGLAGE DES PANNEAUX

• Si besoin, pour le passage des canalisations électriques, faire des saignées au thermo-cutter directement côté isolant.

• Avant la pose des panneaux, assurer l’étanchéité à l’air avec le plafond à l’aide d’une bande de mastic acrylique, un calfeutrement au mortier ou un traitement des joints (bande et enduit).

• Faire reposer la base du panneau sur 2 cales de 1 cm d’épaisseur et le plaquer contre le mur en butée avec le plafond.

• A l’aide d’une règle, presser le panneau contre le mur pour le dresser.

• Après séchage (environ 24 h) enlever les cales et calfeutrer le pied des panneaux à l’aide d’un isolant (mousse en polyuréthane).

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• Pour coller des panneaux de laine de verre ou de laine de roche, disposer des bandes de mortier adhésif.

DISPOSITION DANS LES PIECES HUMIDES

Avec parement en placomarine : • Protéger les pieds de panneaux avec

un joint souple. Avec parement en plaque standard :

• Même dispositions que pour les cloisons placostil.

RACCORDEMENT • Poser une bande à joint à la jonction avec le plafond.

CONTRE-CLOISON SUR OSSATURE METALLIQUE TRACAGE • Tracer au sol et au plafond

l’emprise de la contre-cloison en tenant compte de l’épaisseur de l’isolant + 1cm environ.

POSE DES RAILS ET DES MONTANTS

• Mise en place des rails haut et bas comme pour une cloison de séparation placostil.

• Découper les appuis intermédiaires au niveau d’une rainure correspondant à la largeur de l’isolant utilisé. Les glisser dans les profilés.

• Emboîter les montants dans les rails. Aligner les appuis horizontalement à 1,25m du sol et les fixer au mur à l’aide du mortier adhésif.

POSE DE L’ISOLANT ET DES PLAQUES

• Incorporer les panneaux isolants derrière les montants ;

• Monter les plaques verticalement jointives au plafond. En partie basse, un espace de 1cm environ est ménagé. Visser les plaques tous les 25 à 30cm par des vis auto-perceuses.

FINITION DES JOINTS • Passer de l’enduit sur les têtes de vis. • A l’aide d’une spatule de 10 à 15cm de large, beurrer

soigneusement l’aminci entre plaques avec le joint et placer la bande à joints dans l’axe du joint.

• En cas de bande autocollante, la placer avant cette première couche d’enduit.

• Recouvrir la bande avec l’enduit et passer éventuellement

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une deuxième couche. • Appliquez la couche de finition à l’aide d’une spatule plus

large ou d’un platoir inox.

ISOLATION DES COMBLES : EXEMPLE DE L’ISOLANT MINCE RÉFLECHISSANT DISPOSITIONS ET PREMIERS AGRAFAGES

• Laisser les pannes apparentes et débuter la pose par le haut du toit pour assurer l’étanchéité des joints et agrafer le premier chevron.

• Prévoir un retour vers le poseur de 5cm contre la panne faîtière et de 2cm contre le mur pour bloquer tout passage d’air.

• Agrafer tous les 5cm l’isolant sous les chevrons et contre la poutre faîtière.

POSE DE L’ISOLANT SUR TOUTE LA SURFACE

• Appuyer l’isolant contre la suspente jusqu’à voir la tête de la suspente ; entailler l’isolant au cutter sur toute son épaisseur.

• Passez la suspente à travers l’isolant et agrafer de chaque côté.

• Si « longueur du toit > longueur rouleau » : réaliser un recouvrement d’au moins 5cm au raccord.

• Couvrir l’ensemble des espaces entre les pannes.

RECOUVREMENT DES JOINTS

• Recouvrir les joints d’un adhésif spécial sur les faces apparentes et appuyer modérément

• placer les morceaux d’adhésif autour de chaque suspente.

POSE DES PLAQUES DE PLÂTRE

• Clipser les rails sur les suspentes puis visser les plaques de plâtre sur les rails.

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8.PATHOLOGIES

1. FISSURES DANS UN CLOISONNEMENT EN REHABILITATION :

• Type de construction : Immeuble d'habitation ancien avec une façade en mœllons de pierre, un plancher à structure en bois, un cloisonnement en petits éléments de maçonnerie.

• Pathologie observée: Affaissement de plancher à l’origine de nombreuses fissures dans les cloisons, ainsi que de la désolidarisation en tête de cloison avec les planchers et rampants supérieurs.

• Le diagnostic : Ces cloisons servent normalement d’appuis pour les planchers et empêchent les poutres en bois du plancher de se relaxer au fil du temps. En supprimant ces cloisons, suite au réaménagement d'un appartement par exemple, le plancher supérieur a été libéré créant des dommages dans les cloisons supérieures et parfois dans les revêtements de sol carrelés. Ce phénomène ne remet cependant pas en cause la stabilité du gros œuvre.

• Solution préventive : Il est difficile de prévoir l'ampleur de la flexion des poutres avant la suppression des cloisons, mais des sondages permettent de connaitre la section et l'état de conservation des bois. Une démolition progressive permet de suivre l'éventuel mouvement du plancher. En cas de doute il faut effectuer des renforts.

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2. FISSURES EN PARTIE COURANTE DE CLOISON :

• Type de construction : Maison individuelle. • Pathologie observée: Désolidarisation en tête et fissures en parties courantes des cloisons

posées sur un plancher comportant des poutres en bois.

• Le diagnostic : Les performances élastiques du bois peuvent varier au cours du temps en fonction de la qualité du bois et de sa teneur en eau. La relaxation du matériau bois peut conduire à une légère flexion irréversible du plancher entrainant des fissures en tête des cloisons et dans les angles d'ouverture de portes.

• Solution préventive : Veiller à ce que les taux d’humidité dans les locaux et au cœur de la

poutre soient à peu près les mêmes. Dans la mesure du possible, il faut précharger le plancher avant de monter les cloisons, par exemple en entreposant des éléments qui les constitueront.

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3. FISSURATIONS EN TETE DE CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :

• Type de construction : Bâtiment d'habitations.

• Pathologie observée : Fissures de cisaillement en tête de cloisons et décollement de l'enduit.

• Le diagnostic : Absence de matériau résistant aux chocs entre la tête de cloison et le plancher béton. Les variations dimensionnelles du plancher sont à l’origine de ce cisaillement.

• Solution préventive: Laisser une réservation filante entre la tête de cloison et le plancher. Appliquer dans cette réservation un matériau résilient (mousse de polyuréthanne dans le cas de fortes sollicitations). Traiter les cueillies de plafonds à l'aide de bandes calicot en équerre afin d'amortir une éventuelle fissuration.

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4. ALTERATION DES CLOISONS EN CARREAUX DE PLATRE :

• Type de construction : Cloisons en carreaux de plâtre utilisées dans une cuisine collective.

• Pathologie observée : La faïence s'est décollée du support mural. L’humidité présente dans la cloison a détérioré les carreaux de plâtre rendant la cuisine inapte à la préparation des repas.

• Le diagnostic : Les premiers carreaux de plâtre en pied de cloison sont hydrofugés et ont été posés avant la chape. Mais les rangs supérieurs sont en carreaux de plâtre standard et il n'y a aucune protection à l'eau sous carrelage. L'eau s'est donc infiltrée sous le carrelage humidifiant le plâtre. Les carreaux de plâtre, même hydrofugés, restent sensibles au contact prolongé de l'eau.

• Solution préventive : Les DTU classent les cuisines collectives parmi les locaux EB+. Cela

signifie qu’il aurait fallu mettre en place des dispositions particulières (sous-couche de protection et bande d’étanchéité) afin d’empêcher l’action de l’eau sur la cloison et assurer la durabilité des cloisons.

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5. DECOLLEMENT DU PAREMENT DES PANNEAUX ISOLANTS :

• Type de construction : Entrepôt industriel agro-alimentaire.

• Le désordre : Décollement dans le temps du parement intérieur en polyester de panneaux sandwich isolants constituant les parois extérieures et intérieures, ainsi que les plafonds du bâtiment. Apparition de petites cloques au début, puis décollements plus ou moins généralisés ensuite, allant parfois jusqu'à la chute du parement polyester.

• Le diagnostic : La migration de la vapeur d’eau depuis les locaux au travers de la plaque en

polyester a entraîné une décohésion entre la mousse polyuréthane centrale et le parement polyester intérieur, sûrement suite à une réaction chimique.

• Solution préventive : L'Avis Technique CSTB du produit précisait que ces panneaux isolants

étaient destinés à des entrepôts frigorifiques et non à des entrepôts agro-alimentaires dans lesquels les conditions sont totalement différentes (température d'environ 30° C, hygrométrie de l'ordre de 90 à 100% et nettoyage agressif). D’ailleurs de façon générale, les décollements les plus importants ont lieu dans des boucheries ou fromageries industrielles, à cause justement de ces conditions difficiles pour lesquelles ces plaques n’étaient pas adaptées.

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6. DEFORMATIONS DE CLOISONS DE DISTRIBUTION :

• Type de construction : Immeuble de bureaux.

• Pathologie observée : Déformation de cloisons de distribution constituées d'une ossature métallique 48mm, revêtue sur chaque face de 2 plaques BA6 croisées.

• Le diagnostic : Les plaques BA6 constituant la peau extérieure ont été posées horizontalement et se sont disjointes.

• Solution préventive : Conformément au DTU 25.41, si le parement extérieur de la cloison est constitué de 2 plaques BA6 croisées, les plaques constituant la peau extérieure doivent être posées verticalement.

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7. DEGRADATION DE CLOISONS EN PLAQUE DE PLATRE CARTONNE EN

MILIEU A FORTE HYGROMETRIE : Corrosion des ossatures et décollage des plinthes :

• Type de construction : Cuisine centrale en milieu hospitalier.

• Pathologie observée : Dans cette cuisine d'hôpital, les plinthes carrelées, posées en pied de

paroi se décollent et laissent apparaître une importante dégradation des cloisons. On voit apparaître de la corrosion sur les montants métalliques des cloisons à base de plaques de plâtre cartonné.

• Le diagnostic : Les cloisons de la cuisine ont été réalisées en plaques de plâtre standard vissées sur ossature métallique. Aucun dispositif de protection à l’eau au pied des cloisons n’a été mis en œuvre sous le carrelage réalisé en pose scellée.

• Solution préventive : Il aurait fallu déterminer la classe d’exposition à l’eau du local en se

référant au cahier N°3335 du CSTB et en prenant en compte les caractéristiques d'utilisation du local, avec notamment les lavages quotidien au jet d'eau du sol et des murs. En fonction de la classe ainsi définie des dispositions précises auraient dues être prises pour garantir la durabilité des cloisons.

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8. ENTREE D’AIR PARASITE :

Discontinuité du plafond avec le mur :

• Type de construction : Maison individuelle en blocs de béton cellulaire, habillés intérieurement de plaques de plâtre collées. Plafond en plaques de plâtre sous fermettes.

• Pathologie observée : Perception de courants d'air froids à l'intérieur de la maison, passant par les prises de courants, en période hivernale.

• Le diagnostic : 2raisons à ces pathologies : Tout d’abord, l'isolation en laine de verre déroulée sur le plafond en plaques de plâtre est interrompue à environ 20 cm des murs périphériques ; deuxièmement, le plafond ayant été réalisé après l'habillage intérieur des murs périphériques, la lame d'air correspondant à l'épaisseur des plots de colle de cet habillage est en communication directe avec le comble non aménagé. L'air extérieur pénètre dans la lame d'air, derrière l'habillage, et ressort par les discontinuités de cet habillage.

• Solution préventive : Respecter la NF P 72.204.1 (DTU 25.42) article 1.5.2 qui impose l'exécution du plafond avant les "doublages" des murs périphériques, et la NF P 72.203.1 (DTU 25.41) articles 2.4.7.3 (dessins), 3.3, et 3.4.2.1 qui vont dans le même sens. Mettre en œuvre l'isolation sur plafond sans aucune discontinuité avec les murs périphériques, mais au contraire en recouvrement pour corriger les ponts thermiques.

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9. DEFAUT D’ETANCHEITE D’UNE DOUCHE COLLECTIVE :

Détérioration des carreaux de plâtre et décollement des relevés d’étanchéité :

• Type de construction : Douche collective dans un complexe sportif.

• Pathologie observée : Les fuites répétées de la douche collective entraînent une détérioration et une décomposition de la structure des cloisons en carreaux de plâtre hydrofugés.

• Le diagnostic : La douche à usage collectif, a été réalisée dans un bâtiment existant. Le sol de

cette douche a été surélevé afin de permettre la mise en place du siphon de récupération des eaux de la douche et une étanchéité a été mise en œuvre avant la pose du carrelage. Cette étanchéité a été relevée sur une hauteur de 1 à 2 cm en périphérie du local contre les cloisons. Les cloisons sont de type carreaux de plâtre hydrofugés. Pour finir, le revêtement mural est de type faïence posée directement avec son mortier colle sans application préalable d'étanchéité ni d'ailleurs de protection à l'eau. Les dispositions prises ne sont pas suffisantes compte tenu de l'usage collectif et donc intensif de cette douche et des matériaux mis en oeuvre. En effet, l'étanchéité au sol n'est pas assez relevée assez haut et la protection des parois en carreaux de plâtre, même hydrofugés, n’est pas satisfaisante. Les infiltrations d'eau ont donc lieu à la fois derrière le relevé d'étanchéité qui se décolle à présent en plusieurs endroits et à la fois dans les carreaux de plâtre qui ne peuvent pas résister à l'eau en grande quantité, la faïence seule n’ayant pas une fonction d’étanchéité.

• Solution préventive : La nature des parois aurait dû être plus adaptée à l'usage collectif de la douche. Il aurait fallu utiliser plutôt des matériaux complètement insensibles à l'eau (matériaux à base de ciment, béton ou de brique). De plus, pour protéger les cloisons à base de plâtre, il aurait été nécessaire de prévoir une étanchéité complète du sol jusqu'à la partie haute des murs en fonction de la position des paumes de douche.

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9.ECONOMIE

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Désignation Prix unitaire

(en €) UnitéPrincipale Spécifique (en €)

Carreaux de plâtre à parement lisse (66*50) fixés à la colle Carreaux standard (e = 7cm, 34dB) 3,8 U Colle carreaux 0,44 KG Total 4,24 Carreaux alvéolés (e = 7cm, 32dB) 3,55 U Colle carreaux 0,44 KG Total 3,99 Carreaux hydrofuges (e = 7cm, 34dB) 4,83 U Colle carreaux 0,44 KG Total 5,27 Carreaux THD (e= 7cm, 35dB) 5,7 U Colle carreaux 0,44 KG Total 6,14

Élément au pied des carreaux Bande résiliente feutre bitumé (l = 70mm) 0,73 ML

Colle 5,11 KG Total 5,84 U plastique (l = 70mm) 0,56 ML Colle carreaux 0,44 KG Total 1 Lisse en bois (semelle 24*70) 0,64 ML Colle 5,11 KG Total 5,75

Mastic souple de calfeutrement (acrylique) 1,73 U

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Gaines techniques en carreaux de plâtre à parement lisse (66*50) Carreaux pleins (e = 7 cm) 3,8 U Cornière angle perforé 1,18 U Colle carreaux 0,44 KG Bande résiliente 0,88 ML Total 6,3 Cloisons alvéolaires (e = 50mm, 30dB, hauteur maxi = 2,60m) Cloison (e = 50mm) 9,84 M2 Lisse basse 0,46 ML Lisse Haute 0,25 ML Clavette 0,15 U Vis TTPC 35 0,96 % Vis TTPC 70 3,03 % Bande à joints 0,11 ML Enduit en poudre 0,87 KG Total 15,67 Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants simple 48, entraxe 600) Plaque standard 13 3,08 M2 Rail métal 48 1,05 ML Montant métal 48 1,27 ML Vis TTPC 35 0,96 % Vis TRPF 16mm 3,57 % Bande à joints 0,11 ML Enduit en poudre 0,87 KG Total 10,91 Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés 48, entraxe 400) Plaque standard 13 3,08 M2

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Rail métal 48 1,05 ML Montant métal 48 1,27 ML Vis TTPC 35 0,96 % Vis TRPF 16mm 3,57 % Bande à joints 0,11 ML Enduit en poudre 0,87 KG Total 10,91 Cloison acoustique (dissymétriques constituée de 3 ou 5 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur 85mm (2+1), montants accolés 48, entraxe 600, isolant 55mm, 43dB, hauteur maxi 3,20m) Plaque standard 13 3,08 M2 Rail métal 48 1,05 ML Montant métal 48 1,27 ML Panneaux LV W/RENFORCE 2,5 M2 Vis TTPC 25 0,79 % Vis TTPC 45 1,35 % Vis TRPF 16mm 3,57 % Bande à joints 0,11 ML Enduit en poudre 0,87 KG Mortier adhésif 0,26 KG Mastic acrylique 0,6 ML Total 15,45 Plaque standard 15 5,72 M2 Plaque BA25 27,19 M2 Plaque hydrofuge BA15 8,59 M2 Plaque standard avec pare-vapeur BA13 6,14 M2 Enduit étanche 4,55 KG Bande d'étanchéité 0,24 ML

Film polyéthylène (en pied de cloison) de 101 à 200mm d'épaisseur 0,34 M2

Panneau Laine de verre 45mm 1,48 M2

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Total 54,25 Contre-cloison collée Plaques standard 13 3,08 M2 mortier adhésif 0,26 KG enduit en poudre 0,87 KG bande à joints 0,11 ML Total 4,32 Contre-cloison sur ossature métallique (montants accolés, entraxe 600mm, 1 plaque 23mm montants 100 ép, totale 123mm Hauteur maxi 4,5m) plaque standard 23 7,58 M2 rail metal 100 2,1 ML montant metal 100 2,53 ML vis TTPC 45 1,35 % vis TRPF 16mm 3,57 % bande à joints 0,11 ML enduit en poudre 0,87 KG total 18,11

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1. CARREAUX DE PLATRE A PAREMENT LISSE (66*50) FIXES A LA COLLE : En prenant en compte que le prix des carreaux (la colle ayant le même prix pour chaque), nous avons dans l’ordre décroissant :

Type de carreau (unité : U) Prix unitaire (en €) Carreau THD 5,7 Carreau hydrofuge 4,83 Carreau Standard 3,8 Carreau alvéolé 3,55

Pour ce qui est des éléments au pied des carreaux, c’est le dispositif de bande résiliente à feutre bitumé qui est le plus cher notamment à cause de la colle à utiliser :

Dispositif (unité : m.l) Prix unitaire (en €) Prix unitaire de la colle à utiliser (en €) Bande résiliente feutre bitumé 0,73 5,11 U plastique 0,56 0,44 Lisse en bois 0,64 5,11

Pour ce qui est de la gaine technique avec des carreaux à parement lisse, il faut utiliser des carreaux certes mais aussi la colle qui va avec, une bande résiliente et une cornière d’angle perforé. Au total, même avec des carreaux standard, la gaine à l’unité du carreau vaut 6,3 €.

2. CLOISONS :

Les cloisons alvéolaires en elles sont plus chères qu’une cloison avec 2 plaques de plâtre sur ossature. Mais si on rajoute 1 voire 3 plaques à cette dernière, les prix avoisinent ceux des alvéolaires. On remarque tout de même que le prix des plaques augmente rapidement d’une épaisseur à une autre. Il suffit de voir le prix élevé de la cloison à 5 plaques de plâtre est essentiellement du à la plaque de plâtre 25BA. On remarque aussi qu’avec des montants accolés ou simples, le prix reste le même pour les cloisons à plaque de plâtre.

Descriptif du dispositif Prix unitaire (en €) Cloisons alvéolaires (e = 50mm, 30dB, hauteur maxi = 2,60m) 15,67 Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants simple 48, entraxe 600) 10,91 Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés 48, entraxe 400) 10,91 Cloisons en plaque de plâtre sur ossature (2 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur totale 72mm, montants accolés 48, entraxe 400) 15,45 Cloison acoustique (dissymétriques constituée de 3 ou 5 plaques de plâtre de 13mm, épaisseur 85mm (2+1), montants accolés 48, entraxe 600, isolant 55mm, 43dB, hauteur maxi 3,20m) 54,25

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En ce qui concerne les contre-cloisons, nous avons pris les prix extrêmes pour comprendre ce qui les différenciait. D’une part, il y a l’épaisseur de la plaque choisit, mais aussi le dispositif de fixation : collage ou sur ossature. Le plus cher reste l’utilisation d’ossatures métalliques (18,11€ maximum) et le moins cher est la contre-cloison collées (4,32€) qui nécessite aussi moins de composants de structure. Doublages : En comparant uniquement le prix du panneau au m² :

Panneau de doublage Prix unitaire (en €) polystyrène expansé 21,51 polystyrène extrudé 21,19 polystyrène acoustique 12,5 laine minérale 11,45 polyuréthanne 9,49

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BT18a au cours de ces derniers mois

103,8

104

104,2

104,4

104,6

104,8

105

105,2

105,4

105,6

sept-07 oct-07 nov-07 déc-07 janv-08 févr-08 mars-08t

BT18a

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Évolution du BT08 ces dernières années

560

580

600

620

640

660

680

700

720

740

760

nov-03févr-04

mai-04août-04

nov-04févr-05

mai-05août-05

nov-05févr-06

mai-06août-06

nov-06févr-07

mai-07août-07

nov-07t

BT08

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10. ENVIRONNEMENT

I. PLATRE ET PLAQUE DE PLATRE

1. MAITRISE DES IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT EXTERIEUR

1.2.1. Éco-construction Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Sans objet Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

- offre un recul de plus de 50 ans - fait l’objet de certifications, d’avis techniques, de PV d’essais feu et acoustique ainsi que

de FDES. - fait l’objet de contrôles externes de production par un organisme indépendant le CSTB

Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.

- recyclables : tri sélectif effectués sur les chutes et rebuts des plaques - chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de

calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)

1.2.2. Éco-gestion Cible n° 4. Gestion de l’énergie

- sépare deux zones thermiques - résistance thermique : 0,04 m2.K/W pour une plaque BA 13 - conductivité thermique : 0,325 W/m.K pour une plaque BA 13 - carton de la plaque intégralement fabriqué avec de la cellulose recyclée - produits à base de plâtre (gypse) : matériau privilégié pour l’industrie céramique, médicale

et dentaire, et même l’agriculture - non toxiques et ne dégagent pas d’odeur (sauf en cas d'humidité pendant la mise en œuvre)

Cible n° 5. Gestion de l’eau Sans objet Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité Sans objet Cible n° 7. Entretien et maintenance

- adaptée à l’utilisation des locaux (haute résistance aux chocs, hydrofuge) - la plaque est revêtue - n’influence pas le nettoyage du revêtement - facilement démontables ou modifiables par des moyens ni bruyants ni polluants - réfections des parements aisées et peu coûteuses

1.2.3. Confort

Cible n°8. Confort hygrothermique

- rôle de régulateur hygrométrique dans le cas de fortes fluctuations car la plaque est poreuse

- résistance à la diffusion de la vapeur d’eau

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Cible n° 9. Confort acoustique

- performances acoustiques remarquables dépendant de leur composition (nombre de plaques par parement, désolidarisation des ossatures, volumes des plénums, qualité de la fibre minérale incorporée)

Cible n°10. Confort visuel

- permet de réaliser des surfaces verticales, horizontales ou inclinées, planes sans désaffleurement ni joints apparents

- permet de réaliser des surfaces courbes et des éléments décoratifs pouvant recevoir des finitions favorisant la diffusion de la lumière naturelle

Cible n°11. Confort olfactif

- ne dégage pas d’odeur à sec

1.2.4. Santé Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces Sans objet Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air

- ne rejette pas de particules dans l’air - radioactivité du gypse basse par rapport à la radioactivité naturelle de l’environnement - émissions de COV faibles (10 fois inférieures à la référence la plus basse existante en

Europe) - pas d’émanation de gaz ou de vapeur à caractère toxique sous l’action de la chaleur - pas de développement de micro-organismes à la surface (en conditions normales

d’utilisation) Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau Sans objet

2. MESURES PRISES POUR LA MISE EN ŒUVRE

- pose des plaques de plâtre à sec réduisant ainsi les nuisances sur le chantier (rejets d’eau polluée, poussières,…)

- diversité des dimensions des plaques permettant une utilisation optimale qui réduit les déchets sur le chantier

1.2. En fin de vie

- plâtre recyclable stockage et tri des chutes de plaques de plâtre pour être expédiées vers des ateliers de recyclage

- le carton et le plâtre sont séparés des produits de finition pour les valoriser comme matière première sur les sites de production

- les déchets de chantier sont évacués vers des installations de stockage de déchets non dangereux.

1.3. Impacts environnementaux Consommation d’eau totale ≈ 15 litres (consommée en majeure partie à l’étape de production). Déchets solides Parmi les déchets solides, nous avons : les déchets éliminés et les déchets valorisés. On distingue

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parmi la catégorie des déchets éliminés, les déchets : radioactifs (production d’électricité), dangereux, non dangereux et inertes.

Tableau indicatif de la société Placoplatre

Le carton de cellulose utilisé pour la surface de la plaque est la principale matière récupérée. Les principales étapes productrices de déchets (fin de vie exclue) sont celles de la fabrication et de la mise en œuvre. Pollution de l’eau En fin de vie de la plaque, la lixiviation (technique de lessivage de produits solides par un solvant approprié) en décharge contribue aux rejets de substances dans l’eau.

II. ISOLANT On peut classer les matériaux isolants en grands groupes :

- les matériaux synthétiques : polystyrènes expansé et extrudé, polyuréthane, polyester. - les fibres minérales, végétales et animales : les laines en général (roche, verre, lin, chanvre,

etc.) - les autres matériaux renouvelables : cellulose, liège,... - les isolants minéraux : perlite, vermiculite, argile expansée, etc.

Etudions les réponses apporter à la démarche HQE pour un isolant de chaque type.

1. PSE

2.1.1 Eco-construction

Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Sans objet Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

- est caché lorsque la construction est terminée - stable dans le temps - s’intègre à tous types de chantiers

Cible n° 3. Chantiers à faible nuisance

- adapté aux chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)

2.1.2 Eco-gestion

Cible n°4. Gestion de l’énergie

- réduit la consommation d’énergie (primaire non renouvelable) et les besoins en chauffage - réduit les pollutions générées par la consommation d’énergie

Cible n° 5. Gestion de l’eau Sans objet Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité

- 100 % recyclable

Indicateur pour une UF Indicateur pour la DVT 0,3621 kg/UF 10,681 kg

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Cible n° 7. Entretien et maintenance

- ne nécessite ni maintenance ni entretien - performances thermiques durables et stables.

2.1.3 Confort

Cible n° 8. Confort hygrothermique

- participe à la régulation hygrothermique dans le cas de forte fluctuation - hydrophobe

Cible n° 9. Confort acoustique

- permet d’atténuer les bruits provenant de l’extérieur ou de l’intérieur des bâtiments Cible n°10. Confort visuel Sans objet Cible n°11. Confort olfactif

- neutre et ne dégage pas d’odeur

2.1.4 Santé Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces Sans objet Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air

- sain : inerte chimiquement et bactériologiquement (emballage de produits alimentaires) - nature non fibreuse pas d’émission de fibres - ne contient pas de radioactivité - pas de développement de micro-organismes à la surface des ouvrages si les conditions

sont normales Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau Sans objet Notons qu’il présente un excellent rapport qualité/prix. Le PSE peut être utilisé, en fin de vie, comme “charbon blanc” dans les fours des incinérateurs. Il accélère la combustion des déchets et réduit donc la quantité de fioul nécessaire. L’énergie générée peut être récupérée sous diverses formes : électricité, eau chaude, vapeur pour chauffage, etc.. Remarque : des moisissures peuvent se développer. Impacts environnementaux Consommation de ressources énergétiques Le panneau de PSE permet de réduire significativement la consommation d’énergie et les besoins de chauffage. Son utilisation réduit donc les pollutions générées par la consommation d’énergie : réduction jusqu’à 86% de la consommation de chauffage d’une maison. Exemple : une habitation entièrement isolée avec 300 m² de PSE permet d’économiser en 50 ans jusqu’à 180 000 litres de fuel destiné au chauffage (source : société Placoplâtre). Consommation d’eau totale La consommation d’eau totale se répartit de la manière suivante :

- la production : 86 % - la distribution : 1 %

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- la mise en oeuvre : 13 % Déchets solides

Tableau indicatif de la société Placoplatre Indicateur pour une UF

Indicateur pour la DVT

déchets valorisés (total) 8,30 10-5 kg/UF 4,15 10-3 kg déchets dangereux 4,40 10-4 kg/UF 0,022 kg déchets non dangereux 0,186 kg/UF 9,30 kg déchets inertes 5,84 10-3 kg/UF 0,292 kg déchets radioactifs 7,36 10-6 kg/UF 3,68 10-4 kg

Comme pour les plaques, la mise en oeuvre est productrice de déchets. En broyant ces derniers ou en les mélangeant (après extrusion) à d’autres polymères, on peut fabriquer des produits plastiques rigides (boîtiers de CD, des appareils photos jetables, etc.) Ce recyclage réduit la consommation d’expansible ainsi que l’ensemble des émissions. Changement climatique L’utilisation du PSE permet de réduire les gaz à effet de serre. Exemple : un habitat isolé avec 100 m² de PSE entraîne une réduction de 3 tonnes de CO2 par an (source : Société Placoplâtre). Pollution de l’air Le PSE dégage des oxydes de carbone, de la vapeur d’eau et de la suie. Sous l’action de la chaleur, le polystyrène émet des styrènes et autres gaz toxiques contenus dans ses additifs ignifuges. De plus, il laisse constamment échapper du pentane pendant toute sa durée de vie. Pollution de l’eau Les émissions proviennent principalement des produits dérivés du pétrole.

2. LAINES DE VERRE ET DE ROCHE 1.2.1. Éco-construction

Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Sans objet. Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

- produits sûrs, contrôlés, fiables et sains - élaboration à partir de sable et de verre recyclé (laine de verre) ou de basalte (laine de

roche) - durée de vie d’environ 50 ans

Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.

- adapté aux chantiers propres et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)

1.2.2. Éco-gestion

Cible n° 4. Gestion de l’énergie

- sa durée de vie permettant d'économiser plus de cent fois l'équivalent d'énergie nécessaire à sa fabrication, son transport et son élimination

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Cible n° 5. Gestion de l’eau - principe de boucle interne évitant le rejet d’eau polluée dans le milieu naturel

Cible n°6. Gestion des déchets d’activité

- recyclable à 100% Cible n°7. Entretien et maintenance

- naturellement imputrescible

1.2.3. Confort Cible n°8. Confort hygrothermique

- non hydrophile Cible n° 9. Confort acoustique

- isolation acoustique favorisée grâce à sa structure enchevêtrée - structure poreuse et élastique (performants en absorption, isolation aux bruits aériens et

aux bruits d’impacts) Cible n°10. Confort visuel Sans objet. Cible n°11. Confort olfactif Sans objet.

1.2.4. Santé Cible n°12. Qualité sanitaire des espaces

- ni comparables, ni assimilables à l’amiante Cible n°13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air

- éviter l'emploi des combustibles fossiles non renouvelables minimise la pollution de l'air Cible n°14. Qualité sanitaire de l’eau Sans objet. Impacts environnementaux Consommation d’énergie La laine de verre consomme pour tout son cycle 42,98 MJ. Elle permet de réduire jusqu’à 80% de la consommation énergétique de chauffage. « Les analyses de cycle de vie de la laine de verre montrent qu’en isolant une maison avec elle, on économise en moins de 2 mois autant d’énergie qu’il en a fallu pour produire toute la laine de verre installée » (source : ISOVER). Pollution de l’air En prenant en compte l’énergie nécessaire à la production et à la fabrication, la laine de verre produit 1,18 kg d’équivalent C02. « Sur 50 ans une laine de verre de 200 mm de résistance thermique R=5 m².°C/W permet d’éviter l’émission de 255 kg équivalent C02 par m² ». (source : ISOVER). Remarque : ces laines contiennent des fibres respirables très irritantes pour le manipulateur.

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3. LAINE DE CHANVRE

2.3.1. Éco-construction

Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Sans objet. Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

- fibres liées entre elles par 20% de polyester - peut être cultivé sans engrais

Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances.

- adapté aux chantiers propres, sans odeur et non bruyants si l’utilisation est optimisée (plan de calepinage et d’approvisionnement, aide à la mise en place de plan déchet de chantier)

2.3.2. Éco-gestion

Cible n° 4. Gestion de l’énergie

- matériau renouvelable - limite les déperditions de chaleur et la consommation de chauffage

Cible n° 5. Gestion de l’eau Sans objet. Cible n°6. Gestion des déchets d’activité Sans objet. Cible n°7. Entretien et maintenance

- fibres naturellement fongicides et antibactériennes

2.3.3. Confort Cible n°8. Confort hygrothermique

- rôle de régulateur hygromètrique permettant le renouvellement de l'air Cible n°9. Confort acoustique

- régulateur d'ambiance phonique (bonne absorption acoustique) Cible n° 10. Confort visuel Sans objet. Cible n° 11. Confort olfactif Sans objet.

2.3.4. Santé Cible n° 12. Qualité sanitaire des espaces Sans objet. Cible n° 13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air

- ne provoquent pas d’irritation au niveau de la peau et des voies respiratoires Cible n° 14. Qualité sanitaire de l’eau Sans objet.

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Remarque : le chanvre est naturellement très inflammables. Le parement de la paroi peut protéger, mais lorsque « le feu a pu pénétrer à l’intérieur de la paroi, son extinction est quasi impossible », d’après les tests effectués en juillet 2004 par le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment). Cette inflammabilité peut être réduite en incorporant des ignifugeants, mais ils n’ont qu’un effet retardateur. Il peut aussi être traité avec des anti-rongeurs tels que les sels de bore ou d’ammonium, mais ces derniers sont des substances présentant une certaine toxicité (risque de cancer des poumons). Impacts environnementaux Consommation d’énergie Une laine de chanvre consomme pour tout son cycle 82,3 MJ. Pollution de l’air La laine de chanvre produit 2,78 kg d’équivalent C02 en considérant la part de l’énergie nécessaire à la production et à la fabrication des matériaux.

4. OUATE DE CELLULOSE 2.4.1. Éco-construction

Cible n° 1. Relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat Sans objet. Cible n° 2. Choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction

- fabriqués à partir de journaux recyclés ou de coupes de papier neuf d’imprimerie Cible n° 3. Chantier à faibles nuisances

2.4.2. Éco-gestion Cible n° 4. Gestion de l’énergie

- permet d’économiser l’énergie et du déphasage thermique, c’est à dire le temps nécessaire à un échange de température entre l’intérieur et l’extérieur de la construction.

Cible n° 5. Gestion de l’eau Sans objet. Cible n° 6. Gestion des déchets d’activité

- constituée majoritairement de papier recyclé (journaux recyclés) - matériau réutilisable

Cible n° 7. Entretien et maintenance - ignifuge et résistant aux insectes et aux moisissures

2.4.3. Confort

Cible n° 8. Confort hygrothermique

- capable d’emmagasiner l’humidité puis de la restituer en fonction de l’hygrométrie de l’air Cible n° 9. Confort acoustique

- freine et dissipe les ondes sonores Cible n° 10. Confort visuel Sans objet.

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Cible n° 11. Confort olfactif Sans objet.

2.4.4. Santé Cible n° 12. Qualité sanitaire des espaces

- repousse les termites et les rongeurs - empêche la formation de moisissures

Cible n° 13. Qualité sanitaire de l’espace et de l’air Sans objet. Cible n° 14. Qualité sanitaire de l’eau Sans objet. Remarques :

- traitée chimiquement contre les insectes à base de perméthrine (potentiellement toxique pour certains animaux)

- traitée par les sels de bore la protégeant contre l’incendie, les insectes et la moisissure La ouate de cellulose doit être protégée de toute pénétration d’eau sous risque de nuire à ses performances. En fait, la ouate nécessite aussi la mise en place d’un frein de vapeur dans les parois et d’un système de ventilation mécanique pour le logement. De plus, les particules peuvent provoquer des inflammations pulmonaires lors de leur mise en oeuvre. La ouate peut également contenir les résidus d’encre présents avec le papier recyclé.

III. 3. RISQUES ET SUBSTANCES TOXIQUES

1. MOISISSURES Les risques de moisissures sont dus l’accumulation d’humidité et à la condensation par manque de ventilation de la pièce équipée en plaques de plâtre. Les spores libérées dans l’air peuvent provoquer des réactions allergiques et asthmatiques chez les personnes sensibles.

2. RADON

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore et incolore. Il émane de certains matériaux de construction pierreux comme le plâtre ou les pierres naturelles. Dans certaines conditions faible ventilation, humidité des pièces), le radon peut s’accumuler à l’intérieur des bâtiments et expose donc les occupants à un risque de développement de cancer du poumon qui augmente avec la durée de l’exposition et avec la concentration du radon dans l’air intérieur. Concentration pour les matériaux : Ordre de grandeur de la quantité exhalée (x 0,000001Bq/kg.s) Gypse naturel : 2,58 Gypse phosphorique (enduit) : 52,14 Gypse phosphorique (plaque) : 119,3 Isolation polyuréthane : 1,16 Polystyrène : 0,852

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3. FORMALDEHYDES

Le formaldéhyde est le composés organiques volatils (COV) le plus présent dans les bâtiments. C’est un gaz incolore à odeur piquante qu’on trouve notamment dans les mousses isolantes urée-formol, les laines de verre et de roche, etc. Il peut être à l’origine de symptômes divers : irritations (peau, yeux, nez, gorge) allergies, asthme, maux de tête, fatigue, nausées, vertiges, otites chez les jeunes enfants, etc. La présence d'ozone augmenterait les émissions de formaldéhyde du plâtre d’après des études en chambre. Il faut évitez de stocker des plaques de plâtre chez soi pour diminuer les risques d’émissions

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11. INNOVATIONS

PRODUIT PRESENTATION USAGE PERFORMANCES CARACTERISTIQUES MISE EN OEUVRE Plaque acoustique (placo-phonique)

Habitat (plafond, cloison, doublage sur ossature)

Gain d’isolation acoustique de 3 dB par rapport à une plaque BA13 pour une même épaisseur et les mêmes caractéristiques mécaniques

Une âme en structure cristalline de gypse spécifique avec des composants amortissant naturels

Même mise en œuvre qu’une plaque BA13 standard

Plaque sans joint (mégaplac 25)

Ouvrages de grande hauteur (bâtiments industriels et de stockage)

Suppression de tous les joints entre les plaques ; CF de 1 à 4 heures jusqu’à de très grandes hauteurs : 15 m pour les contre-murs et 23 m pour les parois de compartimentage ; Ne nécessite pas de finitions (plaque blanche) Adaptable (intégration de portes coupe-feu) réutilisable

Plaque de plâtre de 25mm d’épaisseur, à bords droits

Pose rapide sans apport d’eau Vissée sur ossature

métallique

Plaque BA25 dB

Etablissements de santé

Haute performance acoustique (gain de 6 dB par rapport à la plaque BA25)

Haute dureté Hydrofuge Coupe-feu

Plaque de plâtre d’épaisseur 25 mm sur laquelle est collé, à l’aide d’une colle souple à base de caoutchouc, un panneau de fibres dures mince constitué de fibres de bois, de paraffine et d’humidité

Un seul parement suffisant pour garantir les performances (même mise en œuvre qu’une cloison placostil

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résiduelle. La cohésion du panneau de fibres dures est assurée par les liants naturels du bois.

98/48

Enduit à joint prêt à l’emploi (placomix premium)

réalisation des joints avec bande papier micro-perforée entre plaques de plâtre

pour le collage de la bande et la couche de finition.

Formule allégée facile à travailler

très faible retrait haut pouvoir couvrant ponçage aisé gain de temps

Enduit blanc Une seule passe de finition nécessaire

Système de doublage (placomur ultra pass)

habitations permet le passage de toutes les canalisations hydrauliques et électriques en toute simplicité

gain de productivité réduction des délais d’intervention Une évolution dans le temps des équipements avec la possibilité de passer des réseaux sans dégrader les finitions

Des installations encastrées mais suffisamment accessibles pour rester en garantie biennale

La durabilité de la performance thermique, le PSE étant insensible à l’eau, imputrescible et ne se tassant pas.

une plaque de plâtre à bords amincis de 13 mm associé à un panneau isolant en PSE nouvelle génération doté de 5 goulottes verticales situées du côté « chaud » de l’isolant juste derrière la plaque.

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Isolation thermique (placomur ultra)

Haute performance thermique (λ=33mW/mK)

isolation continue et homogène sur l'ensemble du mur (l'isolant fait corps avec la plaque de plâtre)

durabilité des performances thermiques : le PSE est insensible à l'eau, imputrescible et ne se tasse pas

parement plaque de plâtre à bords amincis associé à un panneau isolant PSE nouvelle génération.

Système 100% recyclable

Mise en œuvre par collage

Isolation thermo-acoustique (doublissimo)

Haute performances thermiques (λ =0,032 W/m.K)

Insensibilité à l’eau dons pas de dégradation des performances thermiques par transfert de vapeur dans les parois

Isolation continue sans risques de ponts thermiques dues à la présence d’ossatures

plaque de plâtre de 13 mm, aux caractéristiques similaires aux plaques haute dureté, associé à un panneau de PSE élastifié gris argent

Mise en œuvre par collage

Produit léger et maniable

Isolation non irritante et anallergique

Gain de temps par rapport à un doublage sur ossature

Plaque Synia avec 4 bords amincis

Plafonds et cloisons de grande hauteur

finition parfaite : une fois les plaques peintes ou tapissées car les joints sont invisibles à l'œil nu, même en lumière rasante,

Plaque avec 4 bords amincis facile à utiliser : ses 4 bords amincis simplifient la pose des plaques

réduction du temps de pose

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12. TERMINOLOGIE Aboutage des montants : Montants disposés bout à bout. Acier galvanisé : Acier revêtu d'une pellicule de zinc a chaud (galvanisation) afin de le protéger de la corrosion. Allège : Partie de mur située sous une baie, depuis son appui jusqu'au plancher, et limitée latéralement au droit des jambages. Appellation des cloisons Placostil : Par exemple une cloison placostil 72/36 désigne une cloison d’épaisseur totale 72mm et dont l’ossature a une largeur de 36mm. BA13 : Plaque de plâtre de 13 mm d’épaisseur, à bords amincis. Coefficient de conductivité thermique λ : Un matériau est d’autant plus isolant thermiquement que le coefficient λ est faible car R=e/ λ, avec R la résistance thermique et e l’épaisseur du matériau. Calicot : Toile de coton ou de fibres synthétiques ou parfois papier spécial, appliqués en bande avec une colle ou un enduit fin au droit d'une fissure ou d'un joint à ponter avant l'application d'une peinture. Carreau de plâtre :

• Mortaise : Rainure creuse • Tenon : languette en saillie dans laquelle vient s’imbriquer la mortaise • Gorge : Autre nom donné à la mortaise

Cheville à bascule : Une bascule se rabat de l'autre côté de la plaque après avoir été insérée dans le trou en même temps que la tige filetée. Quand on serre celle-ci, la bascule se plaque et s'ancre par l'intermédiaire de deux ergots. Cheville à expansion : Des ailettes viennent s'écarter derrière la plaque pour répartir la charge. Classement à l’humidité des locaux : L’humidité est décroissante de H1 à H3.

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Classement hygrométrique des locaux :

Clavette : Taquet assurant le solidarisation de deux éléments. Cloison distributive : Séparation entre plusieurs pièces d’une même unité fonctionnelle : dans un même appartement, dans un ensemble de bureaux… Cloison en surplomb : Ouvrage implanté en rive de plancher et se trouvant en surplomb d'une hauteur voisine de celle d'un étage : cage d'escalier privative, cloison délimitant des espaces à niveaux décalés… Cloison séparative : Cloison séparant deux locaux aux affectations distinctes : cloison entre deux appartements, entre un appartement et une circulation commune… Coefficient de perméabilité à la vapeur d’eau Z : Résistance à la vapeur d’eau pour un isolant revêtu exprimé en m².h.Pa/mg. Plus Z est petit et plus l’isolant est perméable à la vapeur d’eau. Coefficient de transmission thermique U: Caractérise la quantité de chaleur traversant une paroi en régime permanent, par unité de temps, par unité de surface et par unité de différence de température entre les ambiances situées de part et d'autre de la dite paroi. Plus U est faible, plus la paroi est isolante. U s’exprime en W/m².K. Contre-cloison : cloison de doublage. Contre-liteaunage : Longues pièces de bois rectangulaires clouées sur les chevrons afin de créer un canal de ventilation entre la couverture et la sous-couverture.

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Couvre-joint : Profilé destiné à recouvrir un joint de construction pour donner un aspect fini ; généralement constitué d'une bande et d'un système d'ancrage s'insérant dans le joint. Cueillie : Angle rentrant formé par deux plans sécants. Eclisser : Assembler deux éléments à l’aide de plaques en métal. Engravement avec fourreau : mis en place d’un conduit ou d’une canalisation dans une saignée réalisée dans un élément d’ouvrage puis enrobé d’un matériau de protection. Extrados : Face supérieure ou extérieure d'un arc, d'une voûte. Fourreau : Tube cylindrique de protection (plomberie et électricité), d'isolement (désolidarisation d'une canalisation traversant une structure) ou d'assemblage d'éléments munis de goujons (béton arme préfabriqué ou charpente métallique). Goujon : Type de connecteur en construction mixte acier-béton, constitué d'une tige métallique cylindrique filetée. Goulotte : Sorte de tuyau guidant le passage de matériaux. Gruger : Modifier localement la section d'un profilé, généralement en vue d'un assemblage, par découpage au chalumeau ou a l'aide d'un grugeoir. Imposte : Partie fixe ou mobile, vitrée ou non, placée au-dessus d'une porte ou d'une croisée moins haute que la baie. Lambourde : pièce en bois longue fixée sur le mur ou accrochée sur la poutre porteuse intermédiaire et qui supporte les extrémités des solives. Liteaunage : Longues pièces en bois rectangulaires posés horizontalement et sur lesquels se fixe la couverture. Manchon : Pièce cylindrique pour envelopper et protéger. Mesures acoustiques :

• Indice d’affaiblissement acoustique pondéré (en dB) en laboratoire : Pour les bruits aériens: la nouvelle réglementation utilise l’indice RA avec RA = Rrose – 1 (Rrose l’ancien indice d’affaiblissement acoustique. Le bruit rose reproduit les bruits intérieurs : télévision, voix, hi-fi…) et RA = RW + C avec Rw (C ; Ctr) un autre indice d’affaiblissement acoustique. Ctr exprime les bruits dus au trafic et C les autres bruits.

• Isolement acoustique standardisé pondéré (en dB) in situ : Pour les bruits aériens : on mesure le DnT,A avec DnT,A= DnAT – 1 (DnAT l’ancien isolement acoustique normalisé). Ossature primaire : Ossature en bois ou en métal constituée de profilés porteurs (rails, montants…). Ossature secondaire : Ossature constituée de profilés entretoises (lisses horizontales…) qui viennent compléter l’ossature primaire. Panneau complexe : Cloison composée d’une âme (un isolant par ex.) recouverte d’un seul côté par

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un panneau (ou plaque). Panneau-sandwich : Cloison composée de deux panneaux (ou plaques) de part et d'autre d'une âme (un isolant par ex.) et généralement munie d'un dispositif de jonction avec d'autres éléments. Pare-vapeur : Membrane étanche destinée à arrêter la migration de la vapeur d'eau a travers une paroi composite. Plénum : Espace libre situé entre un plafond suspendu et la surface à laquelle il est fixé ou entre le sol d'un local et un plancher surélevé. Profilé : Pièce en métal ou en plastique de section constante et de grande longueur. Réaction au feu :

• Classement M : - M0 " incombustibles " - M1 " non inflammables " - M2 " difficilement inflammables " - M3 " moyennement inflammables " - M4 " facilement inflammables" - M5 " très facilement inflammables"

• Euroclasse : - Pour les produits de construction les classements sont : A1, A2, B, C, D, E, F - s1, s2, s3 (pour les fumées) et - d0, d1, d2 (gouttelettes et débris enflammés).

Résilient : Caractérise l'aptitude d'un matériau à retrouver sa forme initiale après déformation (bande résiliente en pied ou en tête de cloison par ex.). Un tel matériau est généralement aussi un bon isolant phonique (liège par ex.) Résistance au feu : - matériau stable au feu (SF) : le matériau n’est pas déformé par le feu. - matériau pare-flamme (PF) : le matériau est stable au feu, étanche aux flammes et il n’y a pas d’émission de gaz inflammables.

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- matériau coupe-feu (CF) : le matériau est non seulement pare-flamme mais de plus il est isolant thermique. Scie cloche : Taquet : Petite pièce de bois parallélépipédique scellée dans un ouvrage en maçonnerie ou servant de guide, d'arrêt, de clavette.

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13. PAQ ANNEXES Annexe 1 : Résistance à la flexion La charge de rupture en flexion des plaques de plâtre des types A, D, E, F, H, I ne doit pas être inférieure de plus de 10 % aux valeurs indiquées dans le tableau suivant :

Les plaques de plâtre à haute résistance mécanique de type R, ou combiné, doivent respecter les prescriptions suivantes :

Enfin les plaques de type P suivent le tableau ci-dessous :

Annexe 2 : Forme et dimensions des vis

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