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  • CLIC

    LA SORCIRE Le mythe*1 de la sorcire (au sens moderne de lgende) serait n en Suisse romande, Savoie et Dauphin, selon les chercheurs de lUniversit de Lausanne qui ont dcouvert des textes des annes 1430/ 1440. Ces textes de lInquisition thorisent et relatent la rpression locale. Lettre celtique Combutis, n 33, printemps 2000.

    tymologie : Cependant, le mot sorcier apparat pour la premire fois en 589 mais, il dsigne alors un paysan (cf. notre art. Paganisme*). Ce personnage post van-glique rsulte de la dmonisation de tous ceux qui pratiquaient la vieille coutume: les sages-femmes, herboristes, gurisseurs, rhabilleurs, tireurs de feu, connaissant les

    1 *N. B. : Les mots avec astrisques* sont des titres darticles consultables aussi dans le Livre CD de lassociation et ils correspondent au deuxime volume de notre tude sur Les Origines de lArbre de Mai comme tant issu dune Atlantide borenne pr cataclysmique du XIIIme s. AEC. Les articles de ce 2 tome Les Sources sont chargs progressivement (mais provisoirement) sur le site et ils sont mis jour en fonction de vos interventions

    Visitez nous donc rgulirement puisque : Il y a toujours du nouveau sur < racines.traditions.free.fr > !

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  • simples, tous arts mdicaux de nos druides et druidesses, les plus pourchasss dj depuis loccupation romaine et, bien sr, les sourcires, les astrologues* et les devins. Ce mot est donc fonctionnellement la dformation de sourcire, confon-du volontairement avec jeteuse de sorts depuis le latin sortiarus, sortes oracles, je-teuses de baguettes divinatoires (cf. notre art. Runes*).

    2 Attributs : Traditionnellement, ce personnage diabolis par la nouvelle foi issus des vangiles, a pour attribut : le balai (de Thor, qui peut ainsi chasser la grle dvasta-trice) mais il est devenu un moyen de dplacemenr vers ses esbats (amusements, dis-tractions, jeux* et non leurs sabats)

    le chaudron magique linstar de celui des druidesses ou banshees quelles taient lvidence avant leur diabolisation, le bouc (julbock/ capricorne), le crapaud, diverses herbes magiques dont elle se sert pour ses dcoctions dans son chaudron magique dherboriste gurisseuse... Tout ceci confirme sont identit antique de sourcire, gurisseuse herboriste et toutes ses acctions accompagnes de chants mnmotechniques (latin carmen) sont de-venus par la grce (?) de lglise* des charmes avec lesquels elle se serait servi pour jeter des sorts...

    Rome, les Sibylles (voyantes) existaient encore au dbuts du christianisme quoique leur Art fut passablement dgrad (cf. casta in art. Magie*) et que les nouveaux romains par acquisition rcente de la citoyennet ne compriissent plus grand chose aux anciens rites* de leur conqurant. Cest cette activit divinatrice qui a donn la jettatura (jeteuse de sort) 2 Mise jour Halloween 06, de [email protected], ce 21 Fev. 2006 : Bonjour ! Les sorcires du Harz taient bien au chaud auprs de leur chemine, mais nous en avons tout de mme crois trois : sur un toit, sur une piste de ski et sur une locomotive ! Bises encore un peu geles et brouillardeu-ses por les amis et visiteurs de R&T ! Anne-Laure.

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    mailto:[email protected]

  • italienne : celle qui jette les ds, les baguettes, les runes* initiatiques* (pdagogiques) Mais les Italiens actuels sont rests proches de lantique Strige des trusques (cf. . Vampire in art. Bestiaire* des Dieux*) et nomment donc actuellement leurs sorcires des Strega, Streghe, Stregoni.

    Dans le monde germano-scandinave cependant, les Vola/ Fulla/ Veleda3 (Druidesse, voyante > germ. vlus > Voluspa), poursuivirent leurs activits populaires jusqu lInquisition qui fut particulirement atroce et tardive en Allemagne (cf. notre art. glise*). Dans la mythologie nordique, lanctre de tous les sorcier tait Vilmeid dont le nom signifiait prcisment connaissance de larbre4 (RJ. Thibaud, Dictionnaire de Mythologie et de Symbolique celte, Dervy 1995).

    Elle frappa la harpe de rune secrtes,Et si doux en fut le chant :

    Le cerf sauvage dans le bois verdoyantArrta son lan,

    Loiseau interrompit son chant,La prairie fleurit, la paille reverdit,

    Si puissantes taient les runes !

    Blidelil, vieux lied norvgien.

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    En Germanie, les Nixen habitent le Rhin (cf. les romantiques Loreleys) !

    tymologie* : En fait, ce nom de Nixes6 vient du mot Hagedise qui contract donne hagsen, Hexen, traduit par lglise en sorcires* qui taient en fait des blotgyhdja ou druidesses sacrificatrices. Cest, en haut-allemand, les Hecse, Hagezussa et, en Anglo-Saxon, les Haga. Le nom de la Dise du Grand Tertre (cf. Walkyrie7 ), une Haguedise donc, donn le mot mdival Eidechse (Eid-hexe), ce qui signifie pour lglise serment de sorcire. Dans le mythme de la Chasse sauvage : la Nachtchar ou Troupe de Nuit se 3 Veleda celtique, potesse, savante (dict. Vertemont), nom quon retrouvera plus tard dans lita-lien ancien du XVme sicle veletta qui signifie encore observer, voir, ce qui est le moins quon puisse attendre dune voyante, digne hritire de lArt trusque !4 Connaissance de larbre : mais aussi volont de la Desse Mre (Meidr), et comment ne pas penser ici au jeu* dchec des Celtes*, le gwerzboell 5 Blidelil : facilement et habituellement interprt comme un acte magique, jy verrai plutt un rite* de printemps au dieu rcurrent figur par son actuel descendant folklorique Le Prince de Mai, et ce rite saisonnier est en rapport avec le cercle annuel (zodiacal) des runes* (cf. le trinme sacr)!6 Nixes : elles ont laiss un souvenir dans la langue populaire : elles font des niches comme les nains.7 Walkyries : vient de Valdr cadavres laisss sur les champs de bataille, et de Kjsar choisir, mais elles ne choisissaient que ceux qui taient morts courageusement et honorablement : ils taient les lus (Wahl) de la demeure vote (la halle), la Walhalla !

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  • compose de deux lgions nocturnes, la Rechte Fahrt (le Juste Voyage) qui mne les morts au lieu de leur sjour, et la Hexen-fahrt (le Voyage des sorcires*). Mais les in-quisiteurs ramnent le tout au dpart pour le sabbat des sorcires (le mot sabbat est une dformation de esbats, les sorcires tant senses participer des Orgies). En fait, les blotgyhdja buvaient de la bire dorge sacre (Ale), et mangeaient des g-teaux dorge au miel ( grec koukos) lors des sacrifices aux dieux* ou actions de grce/ prmices.

    Mais, bien peu en connaissent ltymologie relle : Les gardiennes de la Nature et de la Prosprit sont nommes Hagedisen ou Hag-Idisen (voir Hag tertre, bosquet sacr, Hag-all art. Runes*)n. Or, dans lcriture runique indigne nous trouvons ce mot sous cette forme :

    I

    = hagedise = Les missionnaires chrtiens nommrent (prirent) le g runique pour une x et ainsi le mot fut estropi en Hexe. Le x nexistait absolument pas en germa-nique ancien, il ne vint quavec les Grecs et les Latins (aujourdhui encore, dans les langues nordiques scandinaves le son X est not ks). Cest ainsi que quelquefois le G est devenu un X. H. Radegeis, art. in Die NeueSchppenstedter Zeitung.

    Lillustration de tte de cet article, tire dun dfil folklorique, relve dune tradi-tion fort ancienne qui a dailleurs aliment elle aussi le mythe de la sorcire : il sagit du masque8 dHella/ Hel des Nordiques, parente de la gorgone Mduse des Grecs ou de la Vanth des trusques (cf. aussi notre art. Vampire*). Cest la figure du monde souterrain, de lau-del (lEau de l, dans la langue des oiseaux chre nos troubadours*) o ont t enfouis nos bons anc-tres les Mnes*, aprs la Grande Transgression Marine du monde nordique au XIIIme s. AEC (cf. art. Atlantide* borenne), aprs celle de Thra/ Santorin dans la Mer ge (cf. art. Dluges*). Mais cest aussi celui de la Desse* Mre sous son aspect Persphone do surgit toute nbouvelle vie printanire (le bl lve)

    Mj 17 dc. 03 : dans la socit moyen-geuse islandaise, il est usuel de considrer que les femmes-sages, (quon appellera sorcires plus tard), sont des puits de con-naissance ! Yves Kodratoff, le corbeau.

    Attribut : lorsque la Sorcire* part pour son joyeux congrs, le Disthing le Thing (dite) des Dises congrs quon appelait au Moyen ge ses esbats9 (bats) et qui se pratiquaient le samedi, jour des Saturnales et autres ftes nocturnes de fcondit, elle 8 Masque : les sorcires se nomment mascas en langue dOc ! Les sorcires sont grimes. et font des grimaces. En allemand Grimm signifie fureur, rage, terrible, cf. le Volcan sous glaciaire dIs-lande Hrimsvotn qui ruina probablement lAtlantide* borenne au XIIIme sicle AEC9 Esbats : et non Sabbat ! La collusion avec la Chabbat isralite du samedi importe par les Chrtiens avec leur idologie avant dtre transfre au plus paen des jours du calendrier (ce Dimanche jour du soleil dominus) ne pouvait quavoir lieu grce ce jeu de mots plus que douteux : comme tou-jours, il fallait diaboliser Nos ftes* pour en importer de plus exotiques ! Sans Racines, lhomme nest-il pas plus facile constituer en bande part et ainsi, manipuler : Diviser pour rgner ! Ah, les sectes : Nihil novi sub sole ! Rien de nouveau sous le Soleil ! Dans nos Alpes, lassemble des Sorciers sappelle la Seta !

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  • chevauche un balai qui est celui du dieu nordique des orages et de la protection des r-coltes contre la terrible grle : Thor*.

    Mais, Il est un motif qui napparat jamais dans les contes (de Grimm), la sor-cire qui nest jamais la voyageuse au balai que lon connat. peut-tre parce que son inspiration dans les contes germaniques provient surtout de la voyante ou vlva, sorte de femme savante du paganisme* nordique une Asine 10 assez diffrentes du chaman* sibrien voyageant dans lespace en chevauchant larbre du monde, autre origine de la sorcire. Jean Vertemont, Entretien in revue Antaos N12.

    Dessin de Jol Bernabel

    in Marie des Bois, S comme sorcire, Cercle Beltane, Place du Monument, 03190 Vallon-en-Sully.

    Cependant il est des sorcires qui chevauchent des dragons* ! Peut tre celui qui gardait le blier dAthamas sacrifi : on ne stonnera donc pas quil y en ait mme une qui avec ses deux passagers imite assez bien Athamas franchissant lHellespont avec Phrixos et Hell laquelle, malheureusement prise de vertige, chuta dans la mer pontos (Baltique?11 ) do le nom de lHellespont :

    10 Asine : rappelons quAthna, Desse des Arts et Mtiers, se prononce Assina, cest du Dorien !11 Baltique : l'historien mdival danois Saxo Grammaticus a fait mention plusieurs reprises d'un peuple d'Hellespontins", ennemis des Danois, dans la Baltique orientale ! cf. F.Vinci/ art. Ulysse*

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  • Voila qui nous poussera accorder plus dimportance aux illustrations mdi-vales et celle de la Renaissance. Ctait l, par bonheur, des gens bien plus cultivs que les incultes ecclsiastiques qui, comme toujours : veulent dautant plus en inter-dire quils en savent moins : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ! De plus, comme ce balai est souvent termin par une tte de cheval, cela nous fait penser Sleipnir, le cheval huit pattes dOdhin/ Wotan, cheval pychopompe par excellence depuis que les Dieux* furent engloutis dans la Mer du Nord (cf. art. Atlan-tide* borenne). On retrouvera cette jument noire pleine ce pourquoi elle a huit pat-tes dans larchitecture, sur les chevrons, en Hraldique (cf. art. Blasons*) et dans nos folklores europens sous le nom de Cheval Mallet ou de Cheval Jupon (cf. art. Bes-tiaire* et Danse*) et nous les considrerons donc avec un esprit neuf propre permet-tre de nouveaux dcryptages

    Il convient cependant de remarquer ici quun autre de leurs attributs est le cha-peau pointu, qui nous remmore la chapeau dAsetrologue dOdhin/ Wotan* ou/et le pileus des hommes libres de Rome.

    Statut : La sorcire a t considre comme une dgradation voulue, sous lin-fluence de la prdication chrtienne, des prtresses, des sibylles, des magiciennes* druidiques statut que plus jamais les femmes nont retrouv. Elles furent dguises de faon hideuse et diabolique, lencontre des inities* antiques qui reliaient le Visible et lInvisible, lhumain et le divin ; mais linconscient suscita la fe (cf. art. Destin*)n, dont la sorcire, servante du diable*, napparut plus que comme une caricature. Loeffler-Delachaux, Le Symbolisme des Contes de Fe, Paris, 1949.

    Mj Halloween 06 : Mme si l'on sait que la nixe est plutt germanique et la fe celtique, il n'empche que leur lien avec l'eau est semblable. Jrmie Benoit.

    Mais il faut constater que le rsultat de cette chasse aux sorcires (cf. infra) a t une perte immense pour la science mdicale et pharmaceutique naissante et cela rend encore plus incomprhensible le paradoxe par lequel nos concitoyens actuels (et mme certains chefs du personnel mal inspirs) sen remettent aux gourous de la numrologie, de lastrologie* horoscopique et autre Kabbale hbraque pour recru-ter leurs collaborateurs : la pataphysique et les marabouts africains ont (malgr la loi

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  • qui est curieusement inapplique !) de beaux jours devant eux pour perptrer et perp-tuer leurs escroqueries !

    Car la sorcellerie fait recette : Largent nayant pas dodeur dit-on de nos tristes jours et, notre Tlvision prisonnire de son financement par les publicits (si encore elles parlaient aussi de nos coutumes!) ouvre une voie royale tous ces pataphysi-ciens qui mlangent lAstrologie* paenne europenne qui tait une astronomie avant la lettre et le prlude aux sciences avec les rsidus de lastrologie orientale dans une horoscopie journalistique de souci purement commercial. Elle confond ainsi ces gourous de banlieue avec nos druides ToutSavants sachant prdire des vnements bien sr, comme tout scientifique qui connat les rgles de causalit de la nature, donc de la physique Mais ce qui nest pas De la physique est Mtaphysique12 , dit-on depuis les commentateurs dAristote : alors !

    Dessin de Pierre Joubert

    Laction de lglise : Tu ne laisseras pas vivre la sourcire ! dit la Bible, cest

    12 La Physique est le titre des ouvrages dAristote qui ouvrent la priode scientifique (crite) chez les Grecs ; leur but est dexpliquer le Monde, lordre du Cosmos. Le premier dcrit la ph-nomnalit, ltant des choses, par leur description sensorielle, ce qui va ouvrir la voie aux lois de la Physique. Les livres suivants, dnomms par les biographes Meta ta physika, exposent les choses par leur tre, cest dire par le fait quelles soient l J.M. Vivenza. Depuis, et sous linfluence du Christianisme, le mot mtaphysique driv vers les dogmes reli-gieux, o la physique na que faire puisquils sont des articles de foi. Ce nest donc pas de la mta-physique, moins que mta veuille dire pour eux : ct de la ralit, au del en de ce qui est tout, sauf de la physique et, certainement, du dralisme ! (mj@ : ct de ses pompes!) La Mtaphysique sert rpondre pourquoi. La science sert rpondre comment.

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  • dire tu ne consulteras pas en vain la devineresse qui par lentremise du serpent13, met lhomme en contact avec lempire des morts Mais on trouve dans lExode, XXII-18 : Tu ne laisseras pas vivre la magi-cienne ! ce qui claire sa fonction dun jour diffrent, surtout si lon sait quen occi-tan un sorcier est un masc (en Larzac entre autres) certes, mais aussi et surtout un Ma-gou, mot qui drive directement (ou du mme anctre commun) du mageiros grec, ce boucher sacrificateur qui est lorigine de nos mots magie* et magicien (cf.).

    Cette chasse aux sorcires remonte loin, on le voit, et lon comprend mieux que lutilisation du feu pour les brler vivantes fut attribue saint Au-gustin, lui qui a crit : Tous les Juifs et les hrtiques iront au feu ternel

    Le sorcier et la sorcire seraient prtre* et prtresse de lglise dmoniaque (cf. notre art. Paganisme*)n. Ils sont ns en pays chrtiens de la croyance (> latin su-perstitio)n en Satan (ladversaire en hbreux) propage par la doctrine pastorale. Grillot et Givry, Le Muse des Sorciers, Paris, 1929.

    Dans le cadre de cette dmonisation : Madonna di Campiglio, lorsque les brouillards blanchtres drapent les branches des noyers au lever du jour, on dit que les sorcires sont venues y accrocher leurs culottes pour se rendre lorgie du Grand Bouc. Gubernatis.

    Mj 1er-11-06 : La dernire excution d'une sorcire (Anna Goeldi) dans le secteur germanophone a eu lieu en 1782 dans les Glarus/Suisse. vu/

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    Mise jour Halloween 06 : voulez-vous lire maintenant le supplment :Vu sur le site Les Druides du Qubec/ 2003 La chasse aux sorcires

    par le Druide [email protected] ?Cliquez sur ce bouton [chasorci.pdf] retour automatique ici !

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    Folklore : Dans nos rgions franco-provenales du Dauphin et dans un bonne part du Midi, on les appelle des Saoussis ou Saoussas. Notre bon Frdric Mistral pensait dans Le trsor du flibrige (1878) que salso, sausso (un village sur la R. N. 75 se nomme Lou Reys de Sauce), dsignait une source deau sale dans les Alpes dauphinoises ce qui confirme bien ce que nous avons dj vu supra concernant le rapport du sorcier au sourcier ! On a aussi la prononciation Tsaoussa chez Georges de Manteyer (1937) qui est le propre dune partie du Dauphin et du Massif Central

    Un autre nom demeure aussi dans nos Alpes dont la racine de notre patronyme personnel donne ltymologie et toute son antique valeur, cest le Moundou qui vient du Franc mando : hypocoristique de joyeux, jubilateur, de mme racine que le grec manto devin : sa jubilation vient ici de sa Connaissance des lois du Cosmos et de la Vie : Eurka !

    13 Ce serpent est le courant tellurique que rvle la baguette du sourcier, fourchue comme la lan-gue du serpent chthonien. En fait, il sagit dans cette citation des conseils quon demande aux mnes*, les bons anctres du genos, du clan* et qui sont maintenant sous terre, donc au-del.

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    mailto:[email protected]

  • De plus, ces sourciers sont des conseillers mto agricoles (connaissance du ca-lendrier luni-solaire) et des gurisseurs rhabilleurs (lou mge) : en somme, ils ont tout ce quil faut pour quun cur de campagne mal inspir fasse passer notre anctre pour un sauci/ sorcier dont beaucoup, dailleurs, se prtrent au jeu, sachant fort bien que la crainte et le respect sont des sentiments parents et quils prdisposent lattention, la foi chez nos frustes montagnards ! Et quand on sait que lauto-sug-gestion est un chemin de gurison, m inconscient

    Nos sorcires sont donc devenues des caricatures post vangliques des Drui-desses/ Devineresses de lancienne foi paenne que nous nommons souvent en cet ou-vrage lancienne coutume. Et, cest ainsi quon en vint prtendre que ctaient les Vieilles ou les Diables* qui avaient construits nos monuments mgalithiques, surtout ceux dont la fonction taient dobserver les astres, le soleil baal/ blnos en particulier (cf. art. Apollon*) afin de prvoir puis de crier le Temps, tel le divin Hropta Tyr des Francs (cf. art. Astrologie* nordique). On retrouve ce nom de Vieille14 au Tombeau du Gant ou Roche de la Vieille Campnac en Corrze : Dans un savoureux ouvrage intitul la Desse Mre existe - je lai rencontre, J. Fossard associe aux mgalithes du Cham des Bon-dous (le champ des Bons Dieux)n prs de Florac, une srie de reliefs naturels qui pour lui reprsentent la desse mre. Cest une gante couche lhorizon avec son ventre allong et deux mamelons figurant les seins. Autour de la desse et de ses menhirs erre la fachinire ou sorcire que lon peut apercevoir parfois furtivement () Les vieilles sont nombreuses et souvent associes au mot Mal dans les topony-mes (Malvieille). Jacques Briard, Les Mgalithes, sotrisme et ralit, Gisserot, 1997. Donc, si nous trouvons une Bonnevieille dans nos prgrinations touristiques ou livresque, nous saurons que lglise la oublie dans ses bonnes oeuvre !

    La Goetie tait un autre nom, de nos jours moins connu, pour la sorcellerie. Mais la prsence de Gott (dieu bon pour les Germains) ou de Goths qui sont un peuple descendant des Dieux* nest videmment pas innocent : lglise cherchait sa-lir ainsi ceux de leurs anctres auxquels les peuples europens accordaient encore normment de crdit, chez les Wisigoths15 de Toulouse tout particulirement !

    Le Pape veut effacer lopprobre du pass, nettoyage pour lanne sainte 2.000 Cest l, le titre du Nouveau Journal Wrtembourgeois du 22-1-98, qui nous in-forme de louverture (enfin) des archives secrtes du Vatican concernant les sorci-res et les hrtiques nous verrons bien ! Remarquons en passant combien des archives du Vatican peuvent tre, dans lesprit de lpoque, partisanes. Cest dire pour nous, fortement tru-ques ou, pour le moins, expurges ! Cependant les textes justificatifs de ces pseudo procs pour-raient tre, comme toujours, des plus savoureux du point de vue psychanalytique !

    Mj 23 oct. 03 : vu sur lexcellent site basque < abarka.free.fr >

    Le procs des sorcires de ZUGARRAMURDI. Les grottes des sorcires constituent un important ensemble rocheux, situ moins de 500 m du centre de Zu-14 Vieille : Remarquons ici la collision entre les grises/ vieilles et les Vlda/ Veletta 15 Wisigoths : de weisen Gothen les Goths savants, cf. les Templiers !

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  • garramurdi, diriges vers l'ouest sur l'ancien chemin Zugarramurdi-Sara, qui le tra-verse partiellement. La principale cavit de ces grottes a t creuse par un ruisseau d'un dbit abondant, qui existe toujours, le " Infernuko Erreka " : Ruisseau de l'Enfer, qui la tra-verse et lui a donn l'aspect d'un vaste tunnel dont l'axe orient du Nord-Est au Sud-Ouest, sur une longueur de 120 m, et une largeur de 22 26 m. Deux galeries plus hautes et ayant approximativement la mme orientation que la galerie principale, y d-bouchent et se dveloppent dans cet ensemble rocheux. Quant l'intrt archologique de ces grottes, nous pouvons dire qu'en 1935, Jos Miguel de Barandiaran les prospec-ta, dcouvrant des tmoignages de l'poque prhistorique : cramiques et pierres feu qu'il attribua la priode Magdalnienne. Mais, comme leur nom l'indique, ces grottes sont surtout rputes pour leurs sorcires. L'histoire de ces sorcires date de l'anne 1610 qui connut une de ces vagues de sorcellerie qui priodiquement embrasaient le Pays Basque. Elle s'tendit sur la zone de l'extrme Nord-Est de la Navarre, voisine de la province du Labourd. C'est ainsi que l'inquisiteur Don Juan Del Valle Alvarado, du tribunal de Lo-groo fut mandat pour inspecter cette zone. Il passa plusieurs mois Zugarramurdi et recueillit de nombreuses dnonciations selon lesquelles prs de 300 personnes (sans compter les enfants) furent inculpes pour dlits de sorcellerie. Quarante personnes choisies parmi celles qui semblaient les plus coupables, furent emprisonnes et emme-nes Logroo. L'inquisition accusait ces gens d'avoir le diable pour dieu et de clbrer des messes noires ; on les accusait aussi de mtamorphoses, de provoquer des temptes en mer (Zugarramurdi n'est pas trs loign de la cte Cantabrique et les sorcires taient accuses de provoquer des temptes pour que les bateaux qui entraient ou sortaient de Saint Jean de Luz se perdent en mer). On les accusait de malfices contre les champs, les btes et contre les gens. Et enfin, entre autres choses, ils furent accuss d'tre vam-pires et ncrophages. C'est ainsi que les 7 et 8 Novembre 1610, les sorcirs reurent leur sentence : 18 d'entre eux furent absous; 12 furent brls sur le bcher, dont 5 en effigie car ils taient dj morts en prison. On infligea aux autres, des peines telles que la perte de leurs biens, la rclusion perptuit, ou l'emprisonnement limit. Les personnages importants accuss de clbrer des messes noires Zugarra-murdi, taient : Graciana de Barrenetxea et son poux Miguel de Goiburu, respective-ment Reine et Roi ; Joanes de Etxalar accus d'tre le bourreau excutant les peines et obissant aux ordres du diable ; Maria Chipia, fameuse matresse dans l'art de la sorcellerie ; Joanes de Goiburu qui tait le txistulari (flute) dans les runions de sorcires ; Juan de Sansin qui jouait du tambour. Tout cela n'est que ce que nous apprennent les documents de l'poque, mais Zugarramurdi, il ne nous reste plus que la scne de ces runions : " la cathdrale du diable ", comme on l'appela plus tard, et les lgendes qui relatent les pripties que v-curent les habitants de Zugarramurdi avec leurs sorcires. Ces lgendes nous donnent aussi les mthodes que l'on employait pour effrayer les sorcires : placer la porte de la maison une croix faite de deux petites branches de frne et du laurier bni ct. Ainsi, aucune sorcire ne pouvait entrer. Ou bien, si la sorcire avait russi pntrer dans la maison, il fallait jeter une poigne de sel dans l'tre. Si malgr toutes ces pr-cautions, quelqu'un se trouvait face face avec une sorcire, il suffisait de se signer et de dire " Puyes " ; ou bien de tracer une croix avec les deux index et de dire " Jsus " et la sorcire disparaissait aussitt. Une autre prcaution prendre pour sauver sa peau, tait de ne pas sortir de chez soi entre l'Anglus du soir et celui du lever du jour.

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  • Parmi les lgendes, on nous raconte aussi comment les habitants de Zugarramurdi, tentant de faire disparatre les sorcires, allrent en procession aux grottes un 15 aot. Le cur rpandit une poigne de moutarde pour que les sorcires disparaissent et ne reviennent pas durant autant d'annes qu'il y avait de graines de moutarde. Et nous devons avouer que depuis longtemps, nous n'en avons vu aucune traner par ici. Voil, en rsum, l'histoire de ces grottes et de ce village. Histoire grce la-quelle Zugarramurdi est connu partout, en tant que " Zugarramurdi, le village des sor-cires ". Voir les sentences "pour dlit de foi " (1610). [ Tir de la plaquette distribue l'entre des grottes des sorcires de Zugarramurdi. ] Tous les ans, le 18 aot, dans les grottes des sorcires (akelarre) Zugaramur-di, on prpare le zikiro pour un nombreux public.

    Saura-t-il rhabiliter notre Arbre de Mai sans craindre une submersion cultu-relle paenne car, si nous voyons ici notre Arbre du Monde diabolis lors des esbats de Mai, un peu dattention nous fera dcouvrir quil est entour des acteurs de lan-cienne coutume Elfes, Faunes, Sylvains et des acteurs des Valentinages et de la Hiro-gamie qui prcdent les festivits de mai !

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  • Sa rhabilitation dans la fte* celtique dHalloween est un phnomne des plus sympathique et il ne restera plus leur parents qu expliquer ces charmantes fadettes que ces banshees (supra) ou druidesses taient les anctres de ces infirmi-res et doctoresses que chacun admire, mais aussi de linstitutrice et de la sourcire !

    Heureux enfants qui, intgrant leurs vritables racines, marchent vers un meilleurs quilibre psychologique !

    Tourisme et sorcellerie :

    Frickthal le Val de Frigg (lpouse dOdhin/ Wotan*) dans lAargau Suisse, lHexeneiche, un chne sacr* (cf. art. Arbres* des Dieux*) fut chrtiennement re-

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  • baptis le Chne des sorcires, puis il fut vendu en 1744 et, il fallut une semaine pour labattre ! Car, on dit encore en Alsace Eichen Berchta16 vit dans un chne toute lanne et vient Neu Helle apporter des pommes (apfeln) et des noix aux bons enfants. Parlant de chne, nous avons pu voir dans l'article Aurore*, note 29 Bruisse-ment : on pense bien sr celui du Chne-Arbre du Monde de Zeus Dodone qui semble, tel Zeus lui-mme, sbrouer sous lclat de lAurore car les esprits des bons anctres sagitant en ses feuilles, le conseillant pour une nouvelle journe daction ! Ce phnomne existe rellement et nous le vrifimes St Galmier, en com-pagnie dpona (ma sorcire* bien-aime). Mais, est-ce de la Magie* ? Tout au plus un phnomne admosphrique bien simple : Aurore, le soleil se lve, les premiers rayons passant au dessus de lhorizon ont dj chauff latmosphre et lair tidi slve, entrainant son remplacement par des couches encore froides ras du sol et ce lger vent fait bruisser les frondaisons qui dominent la fontaine magique ! Arrte, Tristan, tu dsenchantes le Monde ! Mais non, ma sorcire bien-aim, je montre au contraire quil est, dans ses rali-ts, enchant ; je leuphmise tout simplement ! (Merci, Gilbert Durand, cf. iblio)

    Orquevaux ( 30 km de de Chaumont, 52) : Sorciers est le nom que lon donne ses habitants en souvenirs des forgerons qui rendirent clbre cette cit o se trouve aussii la Source de la Manoise qui surgit du fond de la curiosit naturelle appele le Cul de Cerf.

    En Alsace, la colline du Batsberg dans le pays de Hanau est aussi connue sous le nom de Hexenberg ou Mont des Sorciers : cest ce lieu traditionnel de leurs sab-bats ou plus exactement de cette runion des femmes savantes de lancienne coutume pour leurs esbats qui inspira Gthe la scne de la nuit de Walpurgis* dcrite dans son Faust !

    Sur le Bollenberg, au Nmeton de Blnos il sen droulait dautres, ce qui est con-firm par loccupationdu lieu par la chapelle Sainte-Croix ddie sainte Appo-line, et localement dnomm la chapelle aux sorcires !

    Rouffach (cole des sous-officiers), quelques km du Bollenberg, les habitants or-ganisent une Fte* de la Sorcire en souvenir de la cinquantaine de femmes qui furent brles vives au XIIme sicle !

    Orschwihr, dans le voisinage, un bcher de lInquisition a laiss ses traces dans la Fte du 14 aot : retraite aux flambeaux, petit bcher, puis vient le Haxafir, un im-mense bcher des sorcires qui illumine la colline jusquau petit matin.

    Thann, il existe une Tour des sorcires17 et aussi lil des sorcires qui compte tenu de son nom devait bien y servir viser Apollon pour un solstice ? (cf. art. Astrologie* nordique, Muhlespiele) 16 Perchta : est une Desse Mre*, triple comme les Nornes (Moires/ Parques), et reprsente le destin*. Dform en Eisen Bertha, la Berthe de fer, cest Frigg la femme dOdhin/ Wotan*17 Tour des sorcires, ainsi quune quantit dautres dans toute lAlsace : Chtenois, Ribeauvill, Cernay, Seestat et Thann qui connut 160 condamnation (!) dont une femme de 90 ans et une fillette de 12 ans trangle par piti. Elles y furent brles entre 1629 et 1642 ! Toutes ces communes se trouvent sur la route des vins

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  • Hagenthal et Imbsheim, il existe dautres ftes ayant pout thmes la sorcellerie.

    Bergheim, se trouve un Muse de la sorcellerie o le dlire de la sorcellerie ou Hexewahne fit ici quarante victimes ; la dernire condamnation y eut lieu en 1683 : Catherine Bassler y bnficia de lindulgence des juges : quelle chance ! Car ceci la conduisit tre dcapite avant dtre brle ! (Claude Arz, la Dcouverte de la France Mystrieuse, Selection 2001).

    Un autre muse, mais trs conventionnel cest dire post-chrtien, leur est consa-cr Concressault (18) 10 km lest dAubign-sur-Nre.

    Revenant de vacance en Espagne, vous avez pu apprendre que le sorcier sy nomme el brujo

    Les Contes de Sorcires et lenfance

    Les Sorcire, Femmes-Sages diabolises par lglie* se sont confondues natu-rellement avec les Nornes/ Parques: Moires qui, figurant le Pass, le Prsent et lAve-nir, cest dire la dure de la vie, symbolisent* bien le Destin*. La fascination pour les contes, et le masque* de la sorcire mdivale, qui personnalisent le Mchant quil faut brler souvenir de lInquisition et de son idologie infernale, et donc leur mort ncessaire provoque chez les enfants, au lieu de la peur de la mort, un effet de catharsis18 qui, loin de les effrayer, les rassure !

    .~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Mise jour Halloween 06 : voulez-vous lire maintenant le supplment :

    Sorcires et sorcellerie, vu sur Synergies europennes (Vouloir 98)Cliquez sur ce bouton [sorclrie.pdf] retour automatique ici !

    .~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Mise jour Halloween 06 : voulez-vous lire maintenant le supplment :

    de Boutios vu sur le site Les Druides du QubecCROYANCES TRADITIONNELLES DU CANADA FRANAISCliquez sur ce bouton [traditca.pdf] retour automatique ici !

    .~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

    18 catharsis : son sens exact en grec est dailleurs exercice

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  • Biblio & Site Plus :

    witchvoice.com

    J Delumeau, La Grande rpression de la Sorcellerie, la peur en Occident du XIV-XVI).

    Mircea Eliade : Occultisme, sorcellerie et murs culturelles, Gallimard, Paris 1978.

    Marie des Bois & Bernabel Joel : S comme sorcire : Mille et une rponse tout ce qui vous in-trigue, plus tout ce quoi vous naviez jamais pens pour les voir autrement, sous leur vrai jour, avec la puissante magie de leurs Nuits sous les cornes de la Lune et les sorilges des sicles et de la Brume Histoire, mythologie, authenticit, un gros livre audacieux, subtil et bien document, enri-

    chi dune mmoire de sorcire. c/o Les Amis de la Culture Europeenne - ACE.

    Pr. Yves Rocard, La Science et les Sourciers, Dunod 1989

    P., Julliard, La sorcire au village (XVme - XVIIIme sicle), 1979, in-12,

    Louis COSTEL, Car ils croyaient brler le Diable en Normandie, Ed. Sodirel, 1978, Belle vocation des procs de sorcellerie base sur des pices de procs tires des

    Archives de la Manche. c/o Lib. Gd Chne

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  • Ingrid Mourreau, la Petite Sorcire et le Lutin, ed. Ogham 01-06 : [CLIC ICI !]Charmant petit livre pour nos enfants (Merci Ingrid)

    Rginald Scot, La Sorcellerie dmasque, angl. 1584.

    Claude Seignolle, La Malvenue Le Rond de Sorciers Les vangiles du Diable : lauteur devint partir des annes 1950 un explorateur des croyances populaires et de la mmoire paysanne du XXme sicle, la manire dun Arnold van Gennep, arpentant les vieux chemins gau-lois, le ruines mdivales et les landes oublies de Sologne sur les traces des sorciers. Cette familia-rit avec les dmons de la terre le poussera crire ces chefs-duvre, somptueux monument ethno-graphique de la sorcellerie des campagnes. Claude Arz (in la dcouverte de la France myst-rieuse, Selection, 2001).

    Scarbotte Patrick, Filiations Sorceleuses. Terjat, L'Anneau de Walpurgis.Ouvrage dont le fil conducteur est Morgane, hritire du souffle du dragon brittonique. Blasons, car-

    tes et gravures anciennes ainsi que pharmacope sorceleuse compltent ce livre. c/o Grand Chne.

    Revue crite par des femmes. Sorcires, les femmes vivent P., Ed. Albatros, s.d., in-8, revue bi-mestrielle n9 (1976?) : Le sang. Les textes prsentent les rapports privilgis de la femme et du

    sang. Le Roi rouge dans tous ses tats

    Jorgen Andersen, The Witch on the Wall, THE book on Sheela na Gigs ISBN: 87 423 01823This is the standard work on Sheelas which is now unfortunately out of print and almost impossible to get hold of. (C'est le travail standard sur Sheelas, lequel est maintenant malheureusement puis

    et presque impossible trouver. (Sheela na Gig a t cit dans notre art. Desses* Mres)

    1re parution le 29 avril 01, mise jour Halloween 01-11-06

    Autorisation de citations :

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  • Vous pouvez extraire de cette tude toute citation utile un travail personnelavec le nom de son auteur ainsi que les rfrences du crateur de ce site :

    Tristan MandonLes Origines de lArbre de Mai

    dans la cosmogonie runique des Atlantes borenshttp://racines.traditions.free.fr

    17

    http://racines.traditions.free.fr