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CITIZEN ACT - saison 2011-2012 CULTURE GÉNÉRALE BANCAIRE CITIZEN ACT – SAISON 2011-2012

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Page 1: Citizen act fr_culture_générale_bancaire

CITIZEN ACT - saison 2011-2012CULTURE GÉNÉRALE BANCAIRE

CITIZEN ACT – SAISON 2011-2012

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Introduction

Le mot banque vient de l’italien « banca » qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen-Âge exerçaient leur activité. La banque telle que

nous la connaissons, elle, se développe au XIXème siècle. Sont créées des banques d’affaires destinées à financer des entreprises en pleine période d’industrialisation : la Société Générale (nom complet à l’époque : « Société générale pour favoriser le développement du commerce et de l'industrie en

France est créée à cette époque. Ce n’est que plus tard que les banques vont généraliser la collecte de l’épargne dormante du grand public.

L’objectif de cette formation est de vous faire connaître le rôle, le fonctionnement et les obligations des établissements bancaires

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SOMMAIRE

A QUOI SERT UNE BANQUE?

COMMENT FONCTIONNE UNE BANQUE?

LA GESTION DU RISQUE

CITIZEN ACT – SAISON 2011-2012

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CHAPITRE 01

A quoi sert une banque?

CITIZEN ACT – SAISON 2011-2012

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A quoi sert rien une banque?

Financer l’économie:

•Les banques rémunèrent les dépôts des Etats, des ménages, des entreprises.

•Elles accordent des crédits pour financer les projets et développer les entreprises en réutilisant l’argent des dépôts. Le crédit est indispensable au fonctionnement de l’économie. Il favorise l’investissement, la croissance des entreprises et la consommation des ménages. Ainsi, les banques sont là dotées d’un pouvoir important : quand les banques accordent des prêts à taux réduit, cela a des conséquences sur l’économie (les agents économiques sont plus enclins à emprunter). L’effet inverse est également possible. Les banques ont donc un véritable pouvoir sur les agents économiques. Les clients des banques se trouvent fréquemment à la fois ou successivement, déposants et/ou emprunteurs.

•Elles mettent à disposition des moyens de paiement. Ceux-ci sont très divers, mais la majorité de ces moyens de paiement comprend 4 d’entre eux : le virement, le prélèvement, le chèque et la carte bancaire. Plus d’un tiers des transactions effectuées en Europe en 2009 l’ont été par carte (37%).

Les banques ont donc un rôle d’intermédiation (lien entre détenteurs de fonds et demandeurs)Elles participent ainsi à la croissance de l’économie

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A quoi sert une banque?

Les ménages

Les entreprises en

besoin de financement

L’Etat (financement de ses

déficits)

Les banques elles-mêmes

Les banques

font le lien

Ceux qui possèdent des liquidités

Ceux qui ont besoin de liquidités

Les ménages

Les entreprises en

excédent de trésorerie

Les investisseurs

institutionnels : assurances, caisses de retraite,

mutuelles, organismes de

gestion d’actifs…

Assurer la circulation des liquidités

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A quoi sert une banque?

La banque collecte les ressources de ses clients (dépôts à court terme)

Elle transforme ces dépôts en crédits à moyen et

long terme

D’où la nécessité de respecter le coefficient

de liquidité, pour pouvoir faire face à des

retraits

Transformer les dépôts en crédits

RISQUE

NB coefficient de liquidité = rapport entre les avoirs liquides et mobilisables et les engagements à court terme d’autre part

Il doit toujours être supérieur à 100%

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CHAPITRE 02

Comment fonctionne une banque?

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COMMENT FONCTIONNE LA BANQUE?

_La banque dégage un chiffre d’affaires (appelé Produit Net Bancaire), grâce à :

des marges sur dépôt (différence entre le taux servi à un client et le taux auquel la banque peut placer les fonds sur le marché monétaire)

des marges sur crédit (différence entre le coût de financement de la banque auprès de la banque centrale, et le taux du prêt accordé au client)

des commissions bancaires (Somme perçue par une banque en rémunération d’un service fourni à son client)

des commissions financières (Somme perçue par la banque et liée à un produit financier)

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A QUOI SERT UNE BANQUE?

- Sur la slide suivante, tentez de reconstituer le compte de résultat d’une banque en replaçant et définissant les étiquettes

Exercice

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A quoi sert une banque?

Charges Produits

=

Le Produit Net Bancaire (PNB)

Résultat Brut d’Exploitation

Le Résultat d’Exploitation

Placez ces éléments et expliquez leur mode de calcul

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COMMENT FONCTIONNE LA BANQUE?

Intérêts versés

Commissions versées

Divers

Frais généraux

(salaires, amortissements, impôts et taxes, divers)

Résultat Brut d’Exploitation

Coût du risque

Le Résultat d’Exploitation

Intérêts reçusCommissions bancaires reçuesCommissions financières reçuesDivers

Découvrons le Compte de Résultat simplifié

Charges Produits

=

Le Produit Net Bancaire (PNB)

NB: PNB= produits-charges

Résultat Brut d’Exploitation= PNB – Frais généraux

Résultat d’exploitation= Résultat brut d’exploitation – coût du risque

Coefficient d’exploitation = frais généraux/ PNB

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CHAPITRE 02

La gestion du risque

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Gestion du risque

Il existe plusieurs types de risques à gérer au sein d’une banque.

Nous allons les découvrir et les définir dans les prochaines slides.

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La gestion du risque

Risque de change

Risque de taux

Risque de liquidité

Risque de contrepartie

Risque de marché

Risque opérationnel

Risques de pertes liés à la volatilité des instruments financiers ou des cours des

devises

Risque de pertes liées aux variations des cours de change.

Risque de l’exposition des conditions financières de la banque à des mouvements

défavorables des taux

Risque d’incapacité à remplir ses engagements de remboursement des dettes

à l’échéance ou lever des fonds au passif (financement de l’activité de la banque).

Risque de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des événements extérieurs

Risque de pertes liés à l’incapacité d’un client ou d’une contrepartie à honorer ses

obligations financières

Les différents types de risques

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La gestion du risque

_Les risques bancaires (1)

Le risque de contrepartie est spécifique à l’activité bancaire.

Risques de pertes liés à l’incapacité d’un client ou d’une contrepartie à honorer ses obligations financières. Il peut par exemple intervenir lors de la faillite d’une entreprise ou du surendettement d’un particulier.

Le risque de marché

Risques de pertes liés à la volatilité des instruments financiers ou des cours des devises. En effet, toute variation du cours des actions, du prix des matières premières, ou des taux, a un impact sur les positions et les portefeuilles. Il peut intervenir par exemple lors de la chute du cours d’un titre détenu à des fins de négociation.

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La gestion du risque

_Les risques bancaires (2)

Le risque opérationnel

Il est inhérent à tous les produits, activités, procédures et systèmes du Groupe. Les aspects déontologiques, sécurité informatique ou lutte anti-blanchiment y sont rattachés. Il concerne donc tout le monde, quel que soit son poste et ses responsabilités. C’est donc un enjeu stratégique.

C’est le risque de pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des procédures, personnels et systèmes internes, ou à des événements extérieurs, y compris les événements de faible probabilité d’occurrence, mais à risque de perte élevée.

-La définition du risque opérationnel donnée par le Groupe SG exclut le risque stratégique mais inclut le risque de réputation.

-Le risque de non-conformité est aussi inclus dans la définition du risque opérationnel.

Peut dégrader l’image de la banque

Exemples de risques opérationnels : RO réalisés par les employés (fraudes, dommages, sabotages,...), le processus interne de gestion (risque sur opérations, de liquidité,...), le système (risques liés à l'investissement technologique, violation,...) et par des événements externes (aspects juridiques, catastrophes naturelles,...).

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La gestion du risque

_ Les risques bancaires (3)

Le risque de change Les variations des cours de change peuvent influer directement sur les prix d’achat et de vente, et donc sur

la marge. Si la banque détient des créances et dettes en devises, cela induit des gains ou pertes en cas de variations du cours de ces devises.

Le risque de taux Risque de l’exposition des conditions financières de la banque à des mouvements défavorables des taux. Une

banque dont les prêts à long terme à taux fixe sont financés en partie par des ressources à taux variable, risque de voir le taux de ses ressources atteindre ou dépasser le taux de ses prêts en cas de hausse des taux du marché monétaire. Cela nuirait à sa rentabilité.

Le risque de liquidité Risque d’incapacité à remplir ses engagements de remboursement des dettes à l’échéance ou lever des fonds

au passif (financement de l’activité de la banque). Les banques reçoivent majoritairement des dépôts à court terme de leurs clients, et font des prêts à moyen et long terme. Il peut donc se créer un décalage entre les sommes prêtées et les sommes disponibles (dépôts), ces dernières pouvant être insuffisantes. Dans ce cas on parle de manque de liquidités.

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La gestion du risque

_Un enjeu stratégique pour les banques

La banque doit donc en permanence évaluer les risques et agir avec prudence. Elle doit pour chaque dossier analyser le risque potentiel et trouver un juste équilibre entre expansion, vente et prudence.

Couvrir les risques, c’est sauvegarder la pérennité du système en assurant à la fois par un niveau de fonds propres suffisant et en mettant en place une politique de gestion des risques efficace.

C’est aussi une exigence réglementaire et une nécessité pour améliorer l’efficacité et la profitabilité de la banque (banque peu risquée => augmentation de la confiance des investisseurs => PNB en hausse)