circuit insolite à la découverte d’un patrimoine décalé 27

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www.thb4fun.org thb@thb4fun.org Légende : Point de départ et arrivée Parking - Parking vélo Point de vue exceptionnel Chapelle - Croix Collégiale - Église Abbaye/Prieuré/Couvent Tour - Château/Fort Château-ferme - Ferme Fontaine - Statue/Monument Bâtiment remarquable Moulin - Écluse Industrie - Centrale Nucléaire Pic-nique - Restaurant Café/Bar Pharmacie 1 Moyen 27 120 min 26 m Un temple protestant à côté d’une tour romane, une casemate à proximité d’un château des 17 e et 18 e s, une grotte de Lourdes manifestement fréquentée devant les ruines d’une église néo-gothique abandonnée, un hameau groupé autour de son église et d’une imposante ferme à l’ombre de trois hautes tours de refroidissement, un ancien refuge d’abbaye coincé entre un téléphérique des années ’50 et un centre commercial des années ’70, une collégiale médiévale au pied d’un fort construit en 1818… Un autre regard sur le patrimoine… Un décalé insolite… Ah, mais oui ! ;-) Le circuit vélo proposé par l’asbl Tourisme HandBike donne l’occasion de découvrir le patrimoine architectural et historique d’Amay, Huy et des localités environnantes. Comme tous les circuits proposés par THB, ce circuit est prévu pour une mobilité douce, donc accessible aux handbikes (PMR), vélo avec remorque, enfants, etc. Circuit insolite à la découverte d’un patrimoine décalé Amay - Ombret - Neuville /s Huy - Tihange - Huy - Ampsin - Amay REF. CIRCUIT : BE18Li011 Vous avez apprécié ce circuit ? Dites-nous tout sur : 20 25 27 15 10 5 0 km 66 m 92 m

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Page 1: Circuit insolite à la découverte d’un patrimoine décalé 27

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Légende :

Point de départ et arrivée

Parking - Parking vélo

Point de vue exceptionnel

Chapelle - Croix

Collégiale - Église

Abbaye/Prieuré/Couvent

Tour - Château/Fort

Château-ferme - Ferme

Fontaine - Statue/Monument

Bâtiment remarquable

Moulin - Écluse

Industrie - Centrale Nucléaire

Pic-nique - Restaurant

Café/Bar

Pharmacie

1

Moyen27 120 min 26 m

Un temple protestant à côté d’une tour romane, une casemate à proximité d’un château des 17e et 18es, une grotte de Lourdes manifestement fréquentée devant les ruines d’une église néo-gothique abandonnée, un hameau groupé autour de son église et d’une imposante ferme à l’ombre de trois hautes tours de refroidissement, un ancien refuge d’abbaye coincé entre un téléphérique des années ’50 et un centre commercial des années ’70, une collégiale médiévale au pied d’un fort construit en 1818…

Un autre regard sur le patrimoine… Un décalé insolite… Ah, mais oui ! ;-)

Le circuit vélo proposé par l’asbl Tourisme HandBike donne l’occasion de découvrir le patrimoine architectural et historique d’Amay, Huy et des localités environnantes.

Comme tous les circuits proposés par THB, ce circuit est prévu pour une mobilité douce, donc accessible aux handbikes (PMR), vélo avec remorque, enfants, etc.

Circuit insolite à la découverte d’un patrimoine décaléAmay - Ombret - Neuville /s Huy - Tihange - Huy - Ampsin - Amay

REF. CIRCUIT : BE18Li011

Vous avez apprécié ce circuit ?Dites-nous tout sur :

20 25 27151050 km

66 m

92 m

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Au Nord-Ouest de la Place, derrière la « pharmacie des cloîtres », subsiste la demeure canoniale édifiée au milieu du 18es pour le chanoine Duquet, sur un noyau plus ancien du 17es. Située à flanc de colline, dans un jardin en terrasse, cette construction en briques et pierres calcaires se présente en un logis à double corps composé de deux niveaux de cinq travées dont les trois travées centrales en légère saillie sont couronnées d’un fronton triangulaire à motif de style rocaille encadrant un monogramme « DC ».

Plus loin encore, derrière le complexe commercial, on aperçoit l’ancien Prieuré englobant, dans un ensemble néo-gothique, une demeure canoniale de la fin du 18es, de trois niveaux avec bel étage précédé d’une terrasse. Elle est surtout remarquable par le porche avec pilastres toscans et fronton triangulaire qui permet d’accéder à la cour.

Lorsque le chapitre est fondé à Amay, ce sont des chanoines réguliers qui occupent alors dortoir et réfectoire communs. Lorsqu’ils deviennent séculiers, ils ont droit à avoir chacun leur maison. Etant au nombre de 9, il y avait donc 9 maisons canoniales, situées pour la plupart au Nord de l’église, sur la place des Cloîtres. La plus remarquable, pour la qualité de son décor intérieur comme pour le faste de son aspect extérieur, est la maison du chanoine Gossuart (au n°30). En vertu du vœu de pauvreté, les chanoines devaient pourtant mener une vie modeste et leurs maisons devaient comporter au maximum deux pièces en haut et deux pièces en bas. Les logements destinés aux domestiques devaient être séparés, d’où la structure en L de ces maisons. Il y avait un contrôle par an, mais les chanoines allaient habiter, lors de cette journée, dans la partie des domestiques et vice-versa !

Remarquez aussi sur la place la fontaine du 19es avec cracheur en forme de mufle de lion et fronton triangulaire.

À l’arrière, l’actuel restaurant « Saint-Loup » est une construction remontant probablement au 16es, mais remaniée à plusieurs reprises, constituant le logis d’un ensemble dénommé « Vieille ferme » ou autrefois « Cense Saint-Lambert ». Cette ferme, dont la présence est déjà attestée en 1419, appartenait au chapitre de la cathédrale Saint-Lambert à Liège et subvenait aux besoins du chapitre d’Amay.

Le restaurant est difficile d’accès, mais un coup de main vous sera offert pour rentrer et profiter d’une bonne fondue.

L’église paroissiale Saint-Georges et Sainte-Ode qui se dresse sur la place d’Amay a été bâtie à partir du 11e s, mais a connu de nombreuses transformations pour aboutir à l’édifice actuel : un long vaisseau comprenant une haute nef et des bas-côtés de cinq travées, un transept saillant et un chœur de deux travées terminé par un chevet plat ; le tout précédé d’un imposant avant-corps constitué de trois tours. Un sanctuaire est cité dès 634 à Amay, sans doute une « basilique » dédiée à saint Georges dont la fondation est attribuée à sainte Ode, avatar de Chrodoara dont le sarcophage a été retrouvé sous le chœur lors de fouilles en 1977. Implantée sur les ruines d’un bâtiment romain, l’abside dégagée lors de ces fouilles correspond peut-être au chœur de cette ancienne basilique. À partir de 1089, une église de style roman est bâtie sur la précédente. L’église devient collégiale avec l’installation d’un chapitre de chanoines séculiers dont la première mention date de 1091. La nef centrale et les deux tours latérales, en grès, remontent à cette époque. La tour médiane sera ajoutée à partir de 1525 et rehaussée à la fin du 17es. Au 18es, de nombreux travaux transformeront encore l’église : remaniement du chœur, nouvelle charpente sur le vaisseau central, adjonction de deux porches, reconstruction des bas-côtés et des bras du transept, élévation de chapelles… L’aménagement intérieur dans un style classique date également de cette période, mais a conservé les colonnes de style toscan placées vers 1641. Au centre du chœur, par une ouverture vitrée aménagée dans le dallage, on peut admirer, là où il fut découvert, le sarcophage de sancta Chrodoara, véritable chef-d’œuvre de l’art mérovingien, et tout à fait exceptionnel car les sarcophages à figure humaine sont très rares à cette période. La partie supérieure montre en effet un personnage féminin vêtu d’une longue robe et tenant un bâton à la main droite. Une inscription sur une paroi du couvercle explique que Chrodoara enrichit des sanctuaires de ses propres biens. Le sarcophage était toutefois pratiquement vide lors de sa découverte, les reliques de la sainte ayant été transférées dans la châsse de Sainte-Ode, datant de 1240-1250, conservée dans le trésor de la Collégiale.

Amay

Remacle Le Loup (Spa, 1708 - 1746)

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Direction Balisage & Rue Dist. Dist. totale Point d’intérêt

Parking Place Sainte-Ode

0 m 0 km 4540 Amay Grand parking avec quelques places PMR

Prendre la direction sud-ouest sur Rue Paul Janson

30 m 0,03 km

Au rond-point, prendre la 4e sortie sur Chaussée Roosevelt/N617

100 m 0,13 km

Continuer sur Chaussée Roosevelt/N617

100 m 0,23 km

Traverser le rond-point sur Chaussée Freddy Terwagne

100 m 0,33 km

Continuer tout droit sur Chaussée Freddy Terwagne

1000 m 1,33 km La maison communale d’Amay se situe dans deux anciennes villas dont l’une servait à loger le directeur de la « Vieille Montagne », ou Société de Mines et Fonderies de Zinc, dont le siège d’exploitation le plus important se situait à Flône.

Dans le parc est conservée une borne seigneuriale datée sur une face (très effacée) de 1617, avec les armes de la famille de Mérode, alors propriétaire de la seigneurie de Jehay et comportant, de l’autre côté, une figure d’évêque qui est la marque de la propriété du Chapitre de Saint-Lambert. Sous l’Ancien Régime, cette borne séparait les anciennes seigneuries de Jehay et d’Amay.

Prendre à droite sur Rue des Fraisiers

170 m 1,5 km Une belle mais courte montée vous attend.

Prendre à gauche sur Rue Haute-Flône

140 m 1,64 km

Prendre à droite sur Quai du Halage

450 m 2,09 km Depuis le quai de halage, vue sur la gauche, en bordure de Meuse, d’un ensemble de bâtiments en style mosan qui constituent l’ancienne Abbaye de Flône, devenue école des Dames de l’Instruction Chrétienne.

En 1080, selon le chroniqueur Gilles d’Orval, trois chevaliers, Folcuin, Lambert et Rodolphe, souhaitent se tourner vers une vie d’ermites et d’hospitaliers et décident de fonder un monastère sur une terre qui leur est donnée par l’évêque de Liège à l’embouchure du ruisseau de Flône. En 1092, une charte de l’évêque Henri de Verdun fixe le statut canonique des chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin. En 1139, le monastère devient une abbaye et, pour subsister, celle-ci acquiert un vaste domaine, ainsi que plusieurs fermes. Lors du passage des troupes de l’armée du prince d’Orange, en 1568, l’abbaye est pillée et incendiée, ce qui lui vaut d’être en grande partie reconstruite aux 17e et 18es. Elle ne survivra toutefois pas à la Révolution française et les bâtiments sont alors vendus à des particuliers. Au 20es, elle devient propriété des Dames du Sacré-Cœur qui en font, en 1921, la maison-mère des Dames de l’Instruction Chrétienne, avec un internat pour jeunes filles. L’Institut de l’Instruction Chrétienne, qui s’est depuis lors ouvert à la mixité, comprend encore actuellement un enseignement fondamental et un enseignement secondaire.

L’église Saint-Mathieu, reconstruite à partir de 1660, renferme des fonts baptismaux romans du 12es, des stalles de 1662, un maître-autel de 1665, des tableaux et pierres tombales remarquables… Le buffet et les orgues sont quant à eux classés Patrimoine majeur de Wallonie.

Flône

Remacle Le Loup (Spa, 1708 - 1746)

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Quai du Halage tourne à droite et devient Rue de l’Ecluse

300 m 2,39 km

Prendre à gauche sur Rue de la Cloche

260 m 2,61 km

Prendre à gauche sur Clos des Wallons

130 m 2,74 km

Prendre à droite sur Allée Verte

175 m 2,915 km

Continuer à gauche sur Allée Verte

175 m 3,09 km

Prendre à gauche sur Allée du Rivage

32 m 3,122 km

Prendre à droite sur Espace Maurice Dumongh

120 m 3,242 km

Prendre à gauche sur Rue du Soir Paisible

22 m 3,264 km

Tourner légèrement à gauche pour rester sur Rue du Soir Paisible

120 m 3,384 km Édifié en bord de Meuse aux 17es et 18es et remanié au 19es, le Château Rorive servit de résidence au général français Clément-Thomas qui s’était opposé au coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851. De l’autre côté de la cour, les anciennes dépendances s’ouvrent sur la rue par une porte charretière en plein cintre et comportent une tour carrée basse en moellons. La propriété était jadis entourée d’un parc et ceinte d’un mur encore visible du côté du fleuve.

Faire demi-tour 190 m 3,574 km

Au rond-point, prendre la 3e sortie sur Rue du Pont/N696

190 m 3,764 km

Prendre à gauche sur Grand Route/N696

600 m 4,364 km 4540 Ombret

Prendre directement à gauche sur Rue des Prisonniers Politiques

35 m 4,399 km La maison communale est un beau bâtiment en briques et pierres de la fin du 18e s comportant deux niveaux de trois travées encadrées par des piliers.

Rester tout droit sur Rue des Prisonniers Politiques

150 m 4,549 km En retrait dans une cour, un bâtiment de quatre niveaux en briques peintes avec l’inscription au pignon « Moulins Mouton frères » rappelle l’activité de meunerie qui se tenait ici à la fin du 19es.

Prendre à gauche sur Rue du Centre

67 m 4,616 km

Prendre à gauche sur Rue des Prisonniers Politiques

19 m 4,635 km

Tourner à gauche pour rester sur Rue des Prisonniers Politiques

67 m 4,702 km L’église Notre-Dame est un édifice néogothique élevé en 1871 selon les plans de l’architecte liégeois Eugène Halkin. Elle est aujourd’hui à l’abandon et visiblement en cours de démolition ; la société immobilière qui en est l’actuel propriétaire devrait y construire des appartements, mais en gardant la façade. Au chevet de l’église, remarquez l’insolite de la grotte à l’Immaculée Conception et son autel avec une bougie toujours allumée…

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Presque en bordure de Meuse et implanté jadis dans un beau parc agrémenté d’un vaste étang, le Château de la Neuville est un impressionnant ensemble en briques et pierres calcaires.

Autrefois seigneurie dépendant de la cour allodiale de Liège, la propriété est acquise au 14es par Thomas Royer, dit « le Lombar », un bourgeois de Huy. En 1705, Lambert d’Olne achète le domaine et y érige un château. Cette demeure passait en 1738 comme « un des beaux monuments du goût moderne », « une des plus belles maisons qui se voient sur le Rivage de la Meuse » (Pierre-Lambert de Saumery, Les Délices du païs de Liège, t.1, p. 372). En 1860, et jusque 1917, il est la propriété des Princes de Ligne, dont on peut voir les initiales et armoiries notamment sur le fronton de la façade ouvrant sur le parc. L’État l’acquiert en 1949 et y installe une école pour enfants de forains et de bateliers. Redevenu privé, il abrite actuellement un restaurant et un hôtel.

Neuville /s Huy

Remacle Le Loup (Spa, 1708 - 1746)

Tourner à droite pour rester sur Rue des Prisonniers Politiques

150 m 4,852 km

Prendre à droite sur Grand-Route/N696

100 m 4,952 km Attention visibilité

Prendre légèrement à gauche sur Grand-Route

100 m 5,052 km

Prendre légèrement à gauche sur la piste cyclable Avenue de l’Industrie/N90

3200 m 8,252 km Prendre la piste cyclable sur la gauche avant le carrefour

Prendre à gauche sur Rue de la Neuville

1000 m 9,252 km 4500 Neuville-sous-Huy

Construit à partir de 1955, le barrage d’Ampsin-Neuville permet de maintenir, en toutes saisons, un plan d’eau navigable jusqu’à Andenne. Une petite centrale hydroélectrique de 10 MW y a été adjointe en 1965. Deux écluses voisines, une grande et une petite, permettent aux bateaux de 2000 et 600 tonnes de franchir cet obstacle de 4,70 m de haut. Cependant, avec le développement du trafic fluvial, ces deux écluses vont devoir prochainement être remplacées par des écluses de plus grand gabarit.

Faire demi tour 170 m 9,422 km

Prendre à gauche sur Avenue de l’Industrie/N90

170 m 9,592 km Reprendre la piste cyclable

Tourner à gauche Rue de la Neuville

210 m 9,802 km

Prendre à gauche Rue de la Neuville

260 m 10,062 km

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Continuer sur la gauche

37 m 10,099 km La petite église Sainte-Gertrude a sans doute été fondée au 14es par Thomas Royer et son épouse, Isabelle de Marbais, qui la dédicacent à la patronne de leur fille et de la mère d’Isabelle. En 1706, l’église est reconstruite en grande partie par Lambert d’Olne. Encore entourée de son petit cimetière, l’édifice comprend une tour occidentale plus ancienne (16es ?), la nef, le chœur et la chapelle latérale datant, pour l’essentiel du début du 18es.

Faire demi-tour 260 m 10,359 km En face, la ferme de la Neuville est une imposante exploitation agricole dont les bâtiments sont disposés autour d’une cour encore partiellement pavée. L’ensemble est construit, peut-être à l’emplacement du château primitif, après 1526 par Jehan Royer et son épouse Marie de Crisgnée comme en témoignent les deux écus jumelés et armoriés, mais très effacés, du portail d’entrée. Remarquez les quelques fenêtres à croisée du 16es encore bien conservées, présentant un linteau en accolade, ainsi qu’une petite ouverture à droite du portail avec linteau en forme de mitre. À gauche du portail, le logis du 16es présente un très beau pignon agrémenté d’assises de briques rouges et noires disposées en damier.

Prendre à droite Rue de la Neuville

210 m 10,569 km

Tourner à gauche Avenue de l’Industrie/N90

220 m 10,789 km Reprendre la piste cyclable

Prendre la 3e sortie du rond-point sur Avenue de l’Industrie/N90

20 m 10,809 km Prendre le rond-point par la gauche

Au feux, prendre à gauche sur Grand-Route

2180 m 12,989 km 4500 Tihange

Continuer sur Rue de la Motte

1000 m 13,989 km La « cité Springuel » tire son nom de la Société Automobile de ce nom, une marque belge créée en 1907. En 1912, elle fusionna avec Impéria pour former Springuel-Impéria, mais qui garda le seul nom d’Impéria après la Première Guerre mondiale.

En face de la sculpture d’une Springuel 12HP, inaugurée en 1997, le parc boisé et entouré de grilles abrite un grand bâtiment de style néoclassique. Édifié vers 1870 sur les plans de l’architecte hutois Émile Vierset, le Château de la Motte présente un bel étage sur soubassement calcaire auquel on accède par un escalier en fer-à-cheval. Il comporte deux niveaux de cinq travées, les trois travées centrales sont séparées par des pilastres toscans. La façade arrière est plus simple, mais comporte un grand bow-window au centre. Un autre grand bâtiment en briques et calcaire peints renfermait les écuries.

Prendre à droite sur Rue d’Angleterre

700 m 14,689 km 4500 Huy

Prendre à gauche sur Rue Rioul

110 m 14,799 km À l’entrée de la rue, un important hôtel particulier construit vers 1875 par l’architecte hutois Émile Vierset témoigne du goût de cette époque pour l’éclectisme et l’historicisme. Le corps principal en briques et pierres est flanqué d’une tourelle d’escaliers circulaire, d’une tour d’angle carrée et d’une élégante échauguette copiée d’un château français. On y trouve également un foisonnement d’éléments décoratifs tels que bandeaux, chapiteaux, colonnettes, niches… et d’éléments figuratifs : diable ailé, chiens assis, lions…

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Continuer sur Rue des Augustins

230 m 15,029 km La longue et étroite rue des Augustins doit son nom à un ancien couvent créé au début du 17es, mais détruit en 1875 par un incendie (à l’emplacement de l’ancien Athénée). Actuellement, la rue est bordée de petites habitations mosanes et de constructions en L des 17e et 18es.

Continuer tout droit sur Rue Delloye Matthieu

93 m 15,122 km

Itinéraire alternatif Si montée trop importante.

Continuer sur Rue Delloye Matthieu

47 m 15,169 km

Prendre à gauche sur Rue du Coq

54 m 15,223 km

Prendre tout droit sur la Place Verte

64 m 15,287 km Place Verte (explications page suivante)

Fin itinéraire alternatif

Prendre à gauche sur Rue Delloye Matthieu

150 m 15,272 km

Prendre à droite sur Rue du Palais de Justice

55 m 15,327 km Dans la partie gauche de la rue, l’ancien Palais de justice, actuellement Hôtel de Police, a été élevé en 1867-1871 sur les plans de l’architecte Émile Vierset. De style éclectique, l’étage présente de grandes baies séparées par des doubles colonnes ioniques formant des niches ornées de statues. Au-dessus, deux statues assises sont accoudées aux armes nationales surmontées d’une couronne.

À côté de la prison, le bâtiment en L, légèrement en retrait, est une construction du 17es, fortement remaniée au 19es, et le seul bâtiment restant de l’ancien Couvent des Capucins. Voués au soulagement des miséreux, les Capucins se chargeaient aussi d’administrer les sacrements aux pestiférés. Érigé à partir de 1608, le couvent est vendu après la Révolution française.

Un peu plus loin sur la droite, la Tour d’Oultremont est un vestige de l’important hôtel hutois des comtes d’Oultremont, abattu lors du percement de la rue actuelle vers 1896. Elle se présente comme une tour à cinq pans, en brique et calcaire, avec le dernier étage en léger encorbellement. Les petites baies présentent un linteau en accolade typique du style gothique. Au-dessus de la deuxième baie, la dalle en calcaire porte les armes et le nom d’Oultremont, ainsi que la date de 1559 dont la graphie paraît toutefois récente. Le logis à l’arrière a été reconstitué au 19es avec des matériaux de récupération, notamment pour les encadrements de fenêtres.

Filips Galle (1585)

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Continuer sur Rue des Frères Mineurs

120 m 15,447 km Le Musée communal occupe l’ancien couvent des Frères Mineurs. Ceux-ci s’établirent à Huy dès 1225, d’abord près de la porte Saint-Jacques, avant de recevoir, en 1234, un vaste terrain pour y établir leur couvent. De ces premières constructions ne subsiste toutefois que l’église, néanmoins modifiée aux 14e, 16e et 17es. En effet, entre 1658 et 1687, les moines entreprennent la reconstruction systématique de tous les bâtiments conventuels et du grand portail baroque. L’église sert alors de lieu de sépulture à un grand nombre de Hutois, parmi les plus fortunés, et renferme quantité de monuments et œuvres d’art, mais l’ensemble est dispersé à la Révolution française. Au début du 19es, le bâtiment est transformé en gendarmerie et l’église est alors totalement masquée et transformée en habitation. En 1872, la ville rachète l’ensemble et après restauration, l’affecte à différents services : Justice de Paix, dépôt des Archives de l’État, Musée communal. Ce dernier expose la vie locale et régionale à travers des étains, orfèvreries, dinanderies, monnaies, faïences, mais évoque également la vie religieuse, la viticulture, le folklore et les peintres hutois.

Continuer tout droit sur Rue Saint-Mengold

66 m 15,513 km Pittoresque rue pavée qui doit son nom à l’église qui la borde, dédicacée à saint Mengold, un chevalier pénitent et martyr, patron très vénéré par les Hutois.

Tourner à gauche vers Rue des Brasseurs (Place Verte)

43 m 15,556 km Au n°5, une construction en briques et moellons des 17e-18es abritait le presbytère Saint-Mengold, ouvrant sur un petit jardin clos de murs en moellons en grès et calcaire remontant sans doute à l’époque médiévale.

L’église Saint-Mengold est une construction gothique en pierre calcaire de Meuse, remaniée à diverses reprises, mais datant pour l’essentiel de la deuxième moitié du 15es. La première mention écrite de l’église Saint-Mengold date de 1189.

Au coin de la rue, accessible par une cour pavée fermée par un grillage, la maison de la Fondation Bolly-Charlier, appelée aussi Maison Nokin ou, erronément, ancienne Halle aux grains ; c’est un bel immeuble de style gothico-renaissance construit au début du 16es au départ d’un édifice médiéval probablement du 13es. Le bâtiment est disposé en L, sur deux niveaux, avec une tourelle d’escaliers à l’angle, en petits moellons calcaires soigneusement agencés et comporte à l’étage un bel exemple intact de fenêtre du 16es, avec, au linteau, une accolade à relief supportée par deux figures humaines.

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Traverser la Grand-Place

34 m 15,590 km La Grand-Place, anciennement dénommée « Grand Marché », accueille encore, comme autrefois, un marché hebdomadaire. La Fontaine du Marché, dite « Li Bassinia » (appellation récente), est considérée comme une des « quatre merveilles » de la ville. Érigée en 1406 (la date serait gravée au revers du fond de bassin) pour alimenter en eau le marché de la ville, elle comprend un grand bassin en bronze de cette époque, pourvu aujourd’hui de quatre cracheurs en forme de mufles de lion, et un pilier central, également en bronze, supportant cinq tourelles crénelées et cinq statuettes en ronde-bosse du 14es identifiées comme étant sainte Catherine, saint Domitien, saint Mengold (le protecteur de la cité), Ansfrid, le dernier comte impérial de Huy et, au centre, le « Cwèrneû », guetteur veillant en haut de la tour de la ville, soufflant dans une trompette, symbole de la vigilance. Cette dernière a été placée en 1597, en des temps troublés qui justifient cette interprétation. Le dais de ferronnerie, de style rocaille, qui entoure l’ensemble a été ajouté en 1733 et l’aigle bicéphale qui couronne le tout est du 17es. Quatre bassins de calcaire de 1881 remplacent ceux de 1735 comme en témoigne une inscription.

Construit en 1765 à l’emplacement de la halle aux grains, l’important Hôtel de Ville borde la place au N.-E. Modèle classique des hôtels de ville du pays de Liège, il comporte une façade symétrique couronnée d’un fronton triangulaire au blason de la ville et un perron à double volée d’escalier, donnant accès au « bel étage ». Il est l’œuvre de l’architecte et maçon Jean-Gilles Jacobs (1714-1781), originaire d’Hermalle-sous-Huy. La Grand-Place compte encore un grand nombre de maisons du 17es.

Tourner à gauche vers Rue des Brasseurs

29 m 15,619 km

Continuer sur Rue des Brasseurs

100 m 15,719 km

Prendre à droite sur Rue des Soeurs Grises

16 m 15,735 km

Prendre à gauche sur Avenue des Ardennes/N641

30 m 15,765 km

Au rond-point, prendre la 1er

sortie et continuer sur Avenue des Ardennes/N641

230 m 15,995 km Au rond-point, l’église Saint-Rémy, en briques sous badigeon rouge et pierres calcaires, a été édifiée en 1742 et agrandie au 19es. Elle présente une façade baroque surmontée d’un petit clocher hexagonal.

Prendre à gauche sur Rue Pont des Chaînes

44 m 16,039 km Sens interdit, excepté vélo.

Le Pont des Chaînes tire son nom des chaînes qui le barraient la nuit, symbole de la limite du domaine de la collégiale. Enjambant le Hoyoux, le pont à une arche surbaissée est de la fin du 18es.

Remarquez dans les bâtiments à gauche du pont, des consoles en saillie dans le mur de digue, vestiges d’une ancienne latrine.

Prendre à droite sur Rue du Pont

51 m 16,090 km Le chevet de la Collégiale donne dans une rue bordée de maisons étroites, presque toutes construites après l’incendie de 1689. Faisant face à la rue, et donnant accès à la rue des Cloîtres, le Portail du Bethléem, appelé d’abord portail de la Vierge, est une porte monumentale en calcaire et tuffeau, probablement du milieu du 14es, mais restaurée postérieurement. Elle comporte un ensemble de scènes dont une Nativité avec, fait rare, une Vierge couchée. Cette construction était peut-être élevée dans le bras nord du transept avant d’être démontée et transférée à cet emplacement.

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10

L’actuel Office du Tourisme a pris place dans l’ancien Hospice d’Oultremont élevé vers 1575 en style gothico-renaissant par le chanoine Gérard d’Oultremont, à l’emplacement d’un bâtiment de même nature plus ancien. Établi perpendiculairement au rocher, il présente un logis dont la façade, tournée vers la collégiale, donne sur une cour fermée jadis d’un mur percé d’une porte cochère. Le long du rocher, une rampe sur quatre arcades donne accès au premier étage. De l’autre côté, la façade donnant sur une cour intérieure est pratiquement aveugle et comporte une tour circulaire avec un dernier étage octogonal.

Une jolie fontaine de la fin du 18e ou début 19es comporte un dauphin cracheur dans une niche en coquille surmontée d’un fronton triangulaire

De l’autre côté et en bordure de Meuse, coincé entre un complexe commercial et la station de départ d’un téléphérique, un remarquable ensemble de constructions datant des 16e et 17es est un ancien refuge de l’Abbaye du Val-Saint-Lambert présent à Huy dès le Moyen Âge et connu sous le nom de Maison Batta. La « bate » est un mot wallon désignant un ouvrage qui empêche l’eau d’entamer la berge d’une rivière.

À partir de 1957, un téléphérique permet de survoler la ville, avec un passage au-dessus du fort, mais un accident d’hélicoptère en 2012 sectionne un des câbles et interrompt son fonctionnement. Il devrait être prochainement remis en service.

L’actuel pont Baudouin datant de 1956 a remplacé « Li Pontia », l’ancien pont d’origine médiévale détruit et reconstruit à de multiples reprises.

Prendre à gauche sur Rue des Cloîtres

50 m 16,140 kmPassez sous le Portail, puis sous l’« arvô », un arc en grand appareil à modénature gothique du 16es qui soutient la maison du doyen, une belle maison à double corps du milieu du 18es, réaménagée sur un noyau plus ancien.

Pierres tombales à gauche.

La construction de la Collégiale Notre-Dame et Saint-Domitien débute en 1311 pour s’achever en 1536, sur l’emplacement d’oratoires plus anciens ; le dernier élevé par le prince-évêque Théoduin de Bavière avait été consacré en 1066. Pour financer son projet, l’évêque avait sollicité l’aide financière des Hutois et, en échange, leur a accordé la première charte de liberté d’Europe ! De ce sanctuaire, il ne subsiste plus que la crypte romane qui abrite un prestigieux trésor dont 4 châsses des 12e et 13es. Le bâtiment est un mélange de gothique rayonnant du 14es et de gothique flamboyant du 15es. Il se compose de trois nefs de quatre travées, précédées à l’ouest d’une haute tour, d’un transept non saillant et d’un chœur profond terminé par une abside courte et deux absidioles. Le premier niveau de la tour est éclairé par une grande rosace rayonnante de 9 m de diamètre appelée « Li Rondia ». Considérée comme une des quatre merveilles de la ville, elle a été réalisée par un maître-verrier parisien et placée en 1872.

Brand (1820)

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Prendre à droite sur Quai de Namur/N90

50 m 16,190 km Descente sur la chaussée

Au rond-point, prendre la 3e sortie sur Quai de Namur/N90

110 m 16,300 km

Prendre légèrement à droite sur Avenue Delchambre

150 m 16,450 km

Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Avenue Godin-Parnajon

300 m 16,750 km Toutes les constructions qui bordent cette avenue ont été érigées après 1900, suite à son élargissement. Elle garde dans son nom la mémoire du bienfaiteur des Hospices, Pierre-Jacques-Alexis Godin (1796-1866) et de son épouse Solange-Eugénie-Charlotte Parnajon.

Du côté gauche, l’importante construction de style éclectique présente une façade de briques striée de bandeaux horizontaux de calcaire. Oeuvre de l’architecte Émile Vierset, elle a été édifiée entre 1900 et 1918.

Du côté droit, côte à côte, deux bâtiments présentent des styles bien différents. A gauche, un bâtiment en moellons blancs et calcaires avec une tourelle circulaire présente un style néogothique. Érigé en 1902, il a été partiellement reconstruit après un incendie en 1965. La construction de droite, en calcaire, grès, briques de différentes couleurs et décors émaillés, est de style éclectique où domine la Renaissance. Construit en 1880-1881, ce bâtiment d’angle comporte une tour d’angle avec balcon au premier étage et coupole d’ardoises, à balustrade et clocheton. On y remarque des éléments décoratifs tels que masques hilares, éléments végétaux, mufles de lion…

Traverser le rond-point, 2e sortie sur Avenue Louis Chainaye

85 m 16,835 km Possibilité de découvrir les ruines de l’abbaye de Neufmoustier mais accès difficile aux handbikes.

Prendre à droite dans l’allée

20 m 16,855 km Seules deux ailes du cloître gothique, restaurées par la ville en 1939, rappellent l’existence à cet emplacement de l’Abbaye de Neufmoustier, fondée par Pierre l’Ermite en 1100. À la suite de la première croisade (1096-1099), ce prédicateur ramène de Terre Sainte le privilège, pour les Croisés empêchés de se rendre en Palestine, d’accomplir leur vœu dans l’oratoire hutois. Le Prieuré, devenu abbaye en 1208, dont la communauté suivait la règle de Saint-Augustin, formait un quadrilatère avec une église au sud, dédiée au Saint-Sépulcre et à Saint-Jean-Baptiste. Outre d’importantes reconstructions au 16es, l’abbaye fut encore considérablement remaniée par l’abbé Ponty de Pontillas qui démissionna en 1771 après l’avoir endettée par des édifications somptueuses. Les religieux quittèrent définitivement les lieux en 1797. Remarquez dans l’angle opposé du cloître les vestiges d’une façade romane du 13es qui se trouvait autrefois rue du vieux-Pont.

Faire demi-tour 20 m 16,875 km

Prendre à gauche sur Avenue Louis Chainaye

85 m 16,960 km

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Prendre à droite sur Chaussée de Liège

450 m 17,510 km

Continuer tout droit sur Chaussée de Liège

700 m 18,210 km Sur la droite au bout de la rue, mais à l’état de ruines, subsistent les vestiges d’une salle à trois galeries qui faisait partie de l’ancienne léproserie des Malades. À la fin du 12es, sainte Yvette se retira dans cet hospice médiéval, un des plus anciens de la région, et fit exécuter de nombreux travaux aux bâtiments et à l’église.

Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Quai de Compiègne/Terrasse Victor Hugo/N617

30 m 18,240 km L’actuel restaurant « Les chats qui rient » est une ancienne auberge des 16e – 17es connue sous la dénomination de Kakirie ou Kakeyrie provenant, d’après des documents anciens, du nom de kakillerie, peut-être déformation du mot « castillerie » qui désignait au 15es une maison fortifiée.

Prendre légèrement à droite sur Quai de Lorraine/N617b

2000 m 20,240 km 4540 Ampsin

Prendre à gauche sur Rue du Tunnel

1300 m 21,540 km

Continuer tout droit sur Rue du Tunnel

100 m 21,640 km

Prendre à droite sur Chaussée de Liège/N617

270 m 21,910 km

Au feux, prendre à gauche sur Avenue Hippolyte Dumont

290 m 22,200 km L’église Saint-Pierre a été édifiée en 1865-1866 dans le style néo-gothique d’après les plans de l’architecte hutois Émile Vierset. Sur la gauche, une construction en brique et calcaire de style éclectique à dominance néo-gothique date de 1894. À l’arrière, de même style, on aperçoit l’ancienne brasserie du Progrès A. Dawans et Cie de 1893, en activité jusque 1935 et aujourd’hui convertie en plusieurs habitations.

Tourner à droite pour rester sur Avenue Hippolyte Dumont

55 m 22,255 km

Continuer sur Rue de Bende

400 m 22,655 km

Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Pont de l’Europe

100 m 17,060 km Sur la gauche, le promontoire rocheux qui domine presque à pic le confluent de la Meuse et du Hoyoux s’est révélé très tôt d’une grande importance stratégique, tenant à la fois les routes vers Liège, le Brabant, les Pays-Bas et le Rhin. Au 11es existait un castellum, sorte de donjon primitif, auquel sont venues s’adjoindre une tour ronde au 12es, une chapelle en 1230, d’autres tours à la fin du 13es. Restauré au 16es, le château ou « Li Tchestia » (en wallon) prit alors l’allure connue par les gravures et dessins des 16e et 17es. En 1715, le traité de Bavière impose la destruction de cette puissante forteresse, considérablement endommagée lors des sièges et bombardements successifs des Français et des Impériaux. L’emplacement reste vide jusqu’en 1818, date à laquelle le royaume des Pays-Bas décide la reconstruction d’un fort qui s’intègre dans la ligne de défense mosane. Désaffecté en 1834, il servira plusieurs fois de prison, notamment durant les deux guerres et jusqu’en 1947, date à laquelle il devient un lieu touristique.

Remacle Le Loup (Spa, 1708 - 1746)

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Parking à gauche 300 m 22,955 km

Faire demi-tour sur le parking et prendre à droite sur Rue de Bende

0 m 22,955 km

Prendre légèrement à gauche sur Avenue Hippolyte Dumont

300 m 23,255 km

Prendre à gauche sur Rue du Château

350 m 23,605 km Implanté dans un beau parc traversé par le ruisseau de Bende, le Château-ferme d’Ampsin, autrefois entouré de douves, est un vaste ensemble en quadrilatère regroupant, autour d’une cour, un corps de logis et des dépendances agricoles. Édifié probablement à la fin du 15es, le château a été largement transformé, voire même reconstruit au milieu du 17es. Le logis a, quant à lui, été reconstruit à la fin du 19es, mais englobe une tour du 17es. La tour-porche, par laquelle on accède à la cour, était défendue autrefois par un pont-levis. Une pierre calcaire porte le millésime 1656 et les armoiries des propriétaires de l’époque, les Woot de Trixhe.

Prendre à droite sur Rue du Puits

270 m 23,875 km

Prendre à gauche sur Rue Vinâve

270 m 24,145 km

Continuer sur Rue Sous les Vignes

120 m 24,265 km

Continuer sur Rue Marquesses

400 m 24,665 km 4540 Amay

Continuer sur Rue Quoesimodes

700 m 25,365 km

Prendre tout droit sur Rue Bourgogne

600 m 25,965 km

Prendre à droite sur Chaussée de Tongres

50 m 26,015 km Attention visibilité

Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Rue de Biber

200 m 26,215 km

Prendre à droite sur Rue de l’Industrie

250 m 26,465 km

L’important massif de 11 m de haut renferme trois fours à chaux construits vers 1920 par Hippolyte Dumont et exploités jusqu’en 1975, date à laquelle la société Dumont-Wautier fait construire le nouveau four rotatif à Hermalle. La carrière est restée en activité jusqu’en 2008 et est aménagée actuellement en zone paysagère d’intérêt botanique.

Les anciennes forges de l’alunière de la Cour de Bende, rachetées après l’arrêt des activités vers 1914 par la Société Dumont-Wautier, ont été transformées en Centre d’Interprétation, lieu d’un parcours spectacle consacré aux industries locales et à leur technologie, dénommé « Les Maîtres du feu ».

Le Musée du Cycle, ajouté juste devant, propose, à travers une impressionnante collection de cycles anciens, issus pour la plupart des grandes industries liégeoises, une histoire du vélo et de ses évolutions techniques de 1817 à nos jours.

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Faire demi-tour 0 m

Prendre à droite sur Rue de l’Hôpital

100 m 26,595 km Fondé au 15es, l’ancien hôpital, autrefois appelé aussi « cense aux champs », est une propriété léguée par le seigneur Henri de Hosden (mort en 1433) qui donna par testament un hôpital des pauvres à la cité. De cet ensemble, il reste une habitation du 16es et les bâtiments de l’exploitation agricole regroupant autour d’une cour des bâtiments fortement remaniés des 16e, 17e et 19es. Le Christ sous auvent est récent, mais remplace un autre en bois du 16es conservé au Musée.

Prendre à droite sur Chaussée Roosevelt/N617

170 m 26,765 km Quatre magnifiques villas en briques rouges, jumelées deux à deux, occupent les n°34 à 40 de la chaussée. Ces « villas Maréchal », du nom de l’architecte qui les a dessinées en 1914, sont de style Art Nouveau et portent chacune un nom de fleur inscrit en petits carreaux de faïence dans le tympan des fenêtres du premier étage (de gauche à droite : Villa des Glycines, des Lys, des Roses et des Marguerites). La fleur elle-même est représentée dans le tympan des fenêtres du rez-de-chaussée. En retrait de la chaussée, elles laissent la place à de petits jardins protégés de grilles en fer forgé.

Au rond-point, prendre la 2e sortie sur Chaussée Roosevelt/N617

200 m 27,965 km

Prendre à droite sur Place Sainte-Ode

100 m 27,065 km Arrivée sur le parking

Parking à droite 30 m 26,495 km

La « vieille tour », « tour romane » ou « tour des Waroux », en retrait du centre d’Amay, était autrefois isolée dans la plaine alluviale de la Meuse et entourée d’eau. Elle daterait de la fin du 12es ou du 13es. Probablement maison-forte de l’avoué, vassal du prince-évêque de Liège, elle fut transmise aux détenteurs de cette charge apparemment jusqu’en 1789. Appartenant à la commune d’Amay depuis 1971, elle a été entièrement restaurée.

D’une hauteur de 15,60 m, la tour présente un plan rectangulaire de 10,30 sur 8,20 m. Les murs ont une épaisseur de 1,55 m sauf du côté sud où l’épaisseur a été portée à 2 m pour y incorporer un escalier intramural qui dessert les étages.

Édifiée sur quatre niveaux, en moellons de grès et calcaire (ces derniers plus nombreux au sommet), l’accès s’effectuait à l’origine au premier étage dans la paroi orientale comme en témoigne encore l’encadrement avec arc en plein cintre en grès bien soigné. Des pièces métalliques (crochet et œillet d’anneau) et deux robustes corbeaux disparus attestent d’un système de levage d’une passerelle. La porte au rez-de-chaussée est plus tardive. L’accès actuel s’effectue par une passerelle métallique de conception contemporaine posée sur une base en béton. Sur la façade ouest, il reste les vestiges d’une latrine suspendue.

A l’intérieur, le niveau inférieur renferme un puits. Il est couvert d’une voûte en plein cintre constituée de larges dalles en grès calées les unes par les autres. Le premier étage, auquel on accédait, est éclairé par quatre fenêtres, dont deux sont jumelées. Sur l’embrasure d’une de ces baies jumelées figurent des graffiti de grand intérêt dessinés vers 1400. Sont encore visibles dans la pièce un ancien évier avec la gargouille d’évacuation, une armoire murale et une cheminée transformée au 16e ou 17es. Les deuxième et troisième étages contiennent chacun une armoire murale, les planchers datent probablement du 16e ou 17es. Au deuxième

étage se trouvait également une cheminée, disparue. L’aspect initial du couronnement du donjon a été conservé lors de la restauration : toiture saillante appuyée sur des jambettes en bois reposant sur les corbeaux calcaires d’origine.

Mathieu-Antoine Xhrouet, 1738