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COMITÉ INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES. DEUXIÈME SÉRIE. - TOM li: XVII!. SESSION DE 1937.· PARIS GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-ÉDITEUR LIBRAIRE DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE 55, Quai des Grauds-Augustins, 55 1937

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  • COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    PROCS-VERBAUX DES SANCES.

    DEUXIME SRIE. - TOM li: XVII!.

    SESSION DE 1937.

    PARIS GAUTHIER-VILLARS, IMPRIMEUR-DITEUR

    LIBRAIRE DU BUREAU DES LONGITUDES, DE L'COLE POLYTECHNIQUE

    55, Quai des Grauds-Augustins, 55

    1937

  • LISTE DES MEMBR~S

    COMIT INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    AU 30 JUIN 1937.

    Prsident:

    1. M. V. VOLTERRA, Snateur du Royaum,e d'Italie, 17, via in Lucina, Rome.

    Secrtaire:

    '2. M. B. 'CABRERA, Professeur l'Universit de Madrid, R. Serrano, 155, Madl~id.

    Membres:

    3. M. M. CHATELAIN, Professeur l'cole suprieure d'lec-tromcanique, Sosnowka, prs de Leningrad.

    4., M. M. DEHALU, Administrateur-Inspecteur de l'Universit, Directeur de l'Obs,ervatoire, Lige.

    1'1. IVI. CH. FABRY, Membre de l'Institut de France et du Bureau des Longitudes, Professeur honoraire 11 la Sorbonne et l'Ecole' Polytechnique, Directeur de l'Institut d'Op-tique thorique et applique, 3 et 5, boulevard Pasteur, Paris (15) ,

    6. M. 'D. ISAACHSEN, Directeur honoraire du Service des Poids et Mesures de Norvge, Nobels gt, 29, Oslo, 24.

  • - VI-

    7. M. E. S. JOHANSEN, Professeur l'Ecole Polytechnique, l, Hejlsmindevej, Charlottenlund, Copenhague.

    8. M. C. KAI\6ATCHI,N, Directeur au Ministre du Commerce du Royaume de Yougoslavie, 3, Obilitchev Venac, Belgrade,

    0. M. A. E. KENNELLY, Professeur l'Universit Harvard, Pie}'ce Hall, Cambridge, Mass., U. S. A.

    10. M. W. KisTERS, Directeur de l'Abteilung 1 (Poids et Mesures ) de la, Physikalisch-Technische ReichsanstaIt, 27-28, Werner Siemensstrasse, Berlin-Charlottenburg.

    11. M. H. NAGAOKA, Institut de recherches physiques et chi-miques, Komagome, Hongo-ku, Tokio.

    '12. M. Z. RAuszER, Directeur du Bureau National des Mesures, Elektoralna, 2, Varsopie.

    13. M. . M. Ros, Professeur l'Ecole Polytechnique fdrale, Chef de la Station d'essai des Matriaux, Leonhard-strasse, 27, Zurich.

    14., M. J. E. SEARS, Superintendant de la Section de Mtrologie du National Physical Laboratory, Teddington, Midd-lesex.

    15. M. C, STATESu, Directeur gnral du, Service des Poids et Mesures de Roumanie,' 42, Strad'a Be'nito Mussolini, Bucarest, III.

    16. M. P. ZEEMAN, Professeu~' l'Universit, 158, Stadhou-derskade, Amsterdam.

    17. M. A. PRARD, Directeur du Bureau international 'des Poids et Mesures, Sp;'es.

    1I1embre hon9raire :

    1. M. A. TANAKADATE, Membre de l'Acadmie des Sciences de Tokio, 144, Zsigayamati, Koisikawa-ku, Tokio.

  • LISTE DU PERSONNEL DU

    BUREAU INTERNATIONAL DES POIDS ET MESURES

    AU 30 JUIN 1937 .

    . ' Directeur ....... '" ...... .

    ,Adjoints ................ .

    Archiviste-comptable ... " .

    Assistants ............... .

    Secrtaires-dacty log ra ph es .

    Calculateurs ............. '.

    Mcaniciens .... , ....... .

    MM.

    A. PRARD.

    \ CH. VOLET.

    1 A. BONHOURE. G.MINAULT.

    )

    M. ROMANOWSKI.

    M. Roux.' , J. T~RRIEN. H. MOREAU.

    N. CABRERA ( titre prol'isolre l.

    1 Mme C. BABOL.\T. Mme G. BROCHARD.

    {P. C;UEMIDLIN.

    G. PERONNO.

    IR. HANOCQ. 1 R. MICHARD. Membres honoraires:

    Directeur honoraire .... .

    Adjoint ~honoraire ...... .

    CH.-D. GUILLAUME.

    L. M.\UDET .. ,

    _0_

    , .j

  • Les lettres, notes ou mmorandums, publis dans les Procs-Verbaux du Comit international des Poids et Mesures, n'engagent que leul' auteur. Leur insertion n'implique, fte la part du Comit, ni adhsion aux ides exposes, ni reconnais-sance des termes techniques spciaux ou nologismes qui peuvent

    y figurer.

  • COMIT INTRNATIONAL DES -POIDS ET MESURES.

    SES SIOND E "1937.-

    . PROCS-VERBAL \

    DE LA PREMI'RE SANCE,

    TENUE' AU BUHEAU INTEHNATIONAL,

    Mercredi 23 juin '937.

    PRSIDENCE DE M. V. VOLTERRA.

    Sont prsents MM. CABRERA, DEHALU, FABRY, ISAACISEN, KARGATCHIN, KOSTEIlS, PRARD, RAUSZER,

    SEARS, STATESCU, ZEEMAN.

    Assiste la sance: M. CRITTENDEN .

    Le quorum tant atteint, M. le PRSIDENT dclare la sance ouverte 1511 TOm. Il souhaite la bienvenue aux membres prsents, en particulier 'aux nouveaux venus, MM. DEHALU, FABRY et RAUSZER, qui apporteront certai-nement Ul~e aide utile et efficace nos travaux. Il rappelle la perte considrable qu'a fail.e le Comit dans les personnes de MM. -MAC LENNAN et Paul JANET, dcds depuis la dernire session, et les services minents qu'ils ont rendus au Bureau. Les membres du Comit se lvent

    .!

  • i 1

    ,

    -2-

    et observent quelques instants de silence pour honorer la mmoire des disparus.

    M. le PRSIDENT a reu une lettre de M. JOHANSEN, l'informant qu' son grand regret il ne peut assister la session, et lui donnant le pouvoir de voter en son nom, conform~ent l'article 12" du rglement. '

    ,\

    M. KENNELL y a galement crit que l'tat de sa sant l'empche actuellement de venir en Europe.

    Enfin M. Ros s'st aussi excus par tlgramme de ne pouvoir se rendre Paris.

    M.le PRSIDENT don.ne la pa l'ole M. le Secrtaire pour la lecture de son rapport sur la gestion du .!3ureau entre le 1 er septembre 1935 et le 31 mai 1937'

    M. B. CABREIIA donne lecture du Rapport- suivant:

  • RAPPORT DU SECRTAIRE

    DU COMIT

    ET DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE PERMANENTE

    SUR LA GESTION DU BUREAU

    ENTRE LE 1~' SEPTEMBRE 1935 ET LE 31 MAI 1937.

    Peu d'he~res aprs. la dernil'e runion du Comit, le 9 octobre 1935, Sir J. C. Mac Lennan est dcd presque suhite-ment. Entr au Comit en 1929, notre collgue- en a t l'un des membres les plus fervents tant au sejn du Comit mme que daI).s sa Commission administrative, Son uvre scientifique si vaste,est bien connue de vous et son esprit pntrant marquait chacune de ses interventions. Permettez-moi de rappeler ici i

  • -4-Le 21 fvrier 1937, notre Comit a souffert une perte irrpa-

    rable en la personne de son membre franais, M. Paul Janet. minent professeul',d'lectl'cit, directeur du Laboratoire c~ntral et de l'cole suprieure d'lectricit, notre regrett collgue a contribu puissamment au dveloppement de cette branche de l'art de l'ingnieur en France. Membl'e, puis prsident des Comits consulta\ifs d'lectricit et de Photomtrie, il a t l'me de ces deux comits depuis leur ~ration. Il faisait aussi partie de notre Commission administrative depuis son institution; et ce titre il a t le promoteur de plusieurs des rformes rcmment intro-duites dans l'administration du"BUI'eau.

    Aprs tous les l'egrets mus que nous venons d'accorder il la mmoire de nos anciens collgues, c'est pour nous un 'devoir agrable de souhaiter une cordiale bienvenue, M. Rauszer (Pologne), lu enrelllplacement de M. Posejpa,l, M. Dehalu (Belgique), successeur de Sir J. C. Mac Lennan, et M. Fabl'Y, qui vient d'tl'e lu pour succder M. Janet; leurs diverses activits viennent, point combler les vides'qUl s'taient produits au sein de notre ssemble.

    Lors de la dernire runion du Comit, en octobre 1935, nous avons appris que M. Ch. - Ed. Guillaume, directeur du Bureau, prendrait sa retraite en 1936, et notre Prsident, M. Volterra, a expdril, en notre nom tous, avec la sincrit ei l'loquence ~Jui lui sont propl'es, nos sentiments d'affection et de regret: Mais notre Comit n'

  • ,--0

    dIe a d'abor,d )lomm NI. Ch.-Ed. Guillaume d'ecteul' honoraire du Burea, dater du 22 octobre 1936, et M. A. Prard directeUI' la mme date, sous rserve de la ratification du Comit. Elle a galement fix l'chelonnement du traitement de M. PMardj comme directeur, depuis sa nomination jusqu'au moment de sa retraite'. La transmissIon des pouvoirs de l'ancien ~u nouveau directeur a eu)ie le 22 octobre 1936; comme dlgu par la Commission administrative, j'ai assist cette l'emise de service, ainsi qu'aux diverses oprations d'inventaire des valeurs et du matriel prcieux du Bureau. Un rapport spcial sur cette trans-mission de pouvoil's, accompagn des p"ocs-verbaux des diverses oprations, est prsent la Commission administrative.

    Aprs avoir ainsi rgl la question pose, par le dpart de M. Guillaume, la Commission a conl inu l'tude 'du statut et du recrutement du personnel du Bureau. Elle, a d'abord fix des limites' d'ge, qui diffrent suivant les divers emplois et qui sont les sni vantes:

    Directeur, Sous-Directeur, Adjoints, Archiviste .. . Assistants .................................... . Calculateurs, Dactylographes .................. . Mcaniciens) Garons, Gardiens .. , ............ .

    70 ans 68 66 64

    D'autre part, en ce qui concerne le recrutement du personnel scientifique,la Commission considre comme un devoir essentiel de veiller de trs prs ne choisir que des candidats qualifis par leurs tudes et leurs travaux antrieul's. Il importe en, efret de main-

    , tenir le bon renom 'du Bureau international des Poids et Mesures; depuis plus (le'cinquante ans des physiciens mincnts ont travaill dans notre Institut crer et perfectionnel' sans cesse des m-thodes de trs haute prcision pour effectuevles comparaisons des units de longueur' et de masse, pOUI' dterminer l'chelle des tempratures et quelques constantes fondamentales de la physique moderne. Ce prestige scientifique du Bureau, rsultt de tant de labeurs, est aujourd'hui plus ncessaire que jamais, puisque le champ d'activit du Bureau a t tendu aux dfinitions el com-paraisons d'autres 'units physiques. Il est donc de notre devoir' d'exercer une slection assez svre dans le recrutement du per-sonnel scientifique. Mais pour pouvo'ir choisir, il faut d'abord avoir des candidats qualifis, en nombre suffisant. Dans ce but" la' Commission administrative a charg le directeur d'envoyer

  • -6-

    tous les membres du -Comit une circulaire leur demandant de provoquer dans leur entourage des candidatures rpondant son desiderata. Ce procd lui seul ne suffirait peut-tre pas atteindl'e le but poursuivi, mais d'autres mesures viendront le complter. Pour la mise en uvre de ces mesures, nous comptons avant tout sur les conseils et sur l'aide efficace des membres du Comit.

    Sur ce mme chapitre du personnel, je mentionne en passant qu'une- dcision a t prise fixant au 1er janvier Ig.31 l'anciennet de M. Volet comme adjoint de 2" classe:

    Au sujet'du matriel scientifique du Bureau, et sur la propo-sition du Directeur, la Commission administrative a vot un crdit de 20000 25000 francs-or pOUl' l'achat d'un mtre en 'alliage JohnsoncMatthey, et un autre crdit de 12 1300ofrancs-'or por l'acquisition de;2 kilogrammes en platine iridi. Effecti-vement, le Bureau s'est rendu acqureuI' en mars dernier du mtre -nU 19, appartenant l'Autriche. Pour avoir di~ponibles les fonds suffisants , ces achats, et conformment la dcision de la Commission, on a revendu le deuxime ling-ot d'or la Banque de France.

    L'examen des questions financil'es a l'etenu longuement l'a.ttention de la Commi~sion. En premier lieu, aprs a\'oil' ntendu un: rapport du directeur sur la loi montaire franaise du 2 octobl'e Ig3G, la Commission a el! dterminer le nouveau coeffIcient permettant de passer du franc-or au franc franais dvalu. Elle a accept p,.or)iso~,.ement, pour nouvelle valeur

  • -7-l ,

    donn en dtail par la Premir~ Partie du Rapport annuel financier et qui est reproduit ci-dessous.

    RECETTES PRVUES.

    Francs-or. Contributions des tats....................... 166400

    Intrts des Titres et des Fonds:

    du Compte I.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. . . . 4800 du Compte II. . .......... ; ............ :. . . . . 900

    Deux tiers des Taxes de vrification.... . . . . . . . . . 2000

    Total.. . . . . . . . . . . . . . . 174 100

    DPENSES PRVUES. A. Personnel:

    Directeur .... ' ................................ . Adjoints (indemnit de logement comprise) ... . Assistants, Archiviste-comptable, Calc\llateurs,

    Dactylographes, Mcaniciens, Garons de bureau et de laboratoire .................... .

    Indemnits pour charges de famille ............ .

    R. Indemnit du Secrtaire .. ................... :.

    C. Frais gnraux d'administration:

    Entretien des btiments, travaux urgents de rpa~ ration ................................ ' ..... .

    Machincs et instruments, frais d'atelier et de laboratoire ................................ .

    Frais de chauffage, clairage et force motrice .. . Primes d'assurance ................... : ....... . Bibliothque .......................... ' ....... . Frais d'impres~ions et de publications ......... . Frais de bureau et de secrtariat. ............. "

    , Dplacements ....... '.' ...................... -.. Frais divers et imprvus ...................... . VC\'sement la Caisse de retraites pour reconsti-

    tution tle la reserve ........... ' ............. . '. ' Total. .............. .

    16000

    19920

    49780

    2300

    3000

    15000

    15000

    8000

    2000

    2000

    7 000

    3500

    2000

    12600

    16000

    174 100

  • -8-

    . ./ La Seconde Partie de ce Happort, que vous avez entrelfils mains, prsente de faon complte les-rsultats de l'exercice 1936 et la situation la date du 31 dcembre 1936. Le tableau ci-aprs, qui donne l'actif du Bureau au 1er janviet' 1936, 1er janvier 1937 et l er juin 1937, permet de porter une apprciation sur la situa-tion financire:

    Fonds disponibles .. Fonds de rserve ... ' Caisse de Hetraites.

    Tot~l. ..

    Actifs du Bureau.

    Au l or janvier 1936 !francs-or).

    181233,12

    89972,19 22562,59

    293 767,9

    Au 1er janvier 1937 , (francs-or).

    183 II4,37 87 660,71 26 92 4,45

    297 699,53

    Au-"ler juin 1937

    (francS-Ql').

    2'>.3663,89 62 717,68 20557,19

    306938,76

    L'examen de ces chiffres montre que la situation reste satis-faisante, malgr la perte rsultant de la dvaluation du franc franais et du franc suisse, survenue en octobre 1936. Toutefois la hausse rapide d,es prix en France, principalement pOUl' tout ce qui concerne les travaux de btiment ct le matriel scien-tifique, hausse qui dborde largement la baisse par dvaluation du franc franais, doit retenir l'attention. Et nous sommes conduits .considrer comme une ncessit le maintien de la dotation annuelle du Bureau international au chiffre minimum lIe 150000 francs-or.

    La Deux;me Partie du Rapport Annuel contient un Chapitre spcial relatif cette dvaluation; je me ""ontenterai de signaler que' grce la judicieuse rpartition de l'avoir du Bureau, la perte est relativement peu importante,. puisque l'estimation la plus svre la 'fixe moins de 10 % de l'ayoir du ICI' octobre 1936.

    Il Y a lieu de mentionner que l'achat du mtre nO 19 de l'A u-triche, ralis en mars 1937, a diminu le fonds de rserve de 24943 francs-or.

    D'autre part, la Caisse de Hetraites doit faire face des charges nouvelles du fait de' la retraite de' MM. Ch.-Ed. Guil-laume et L. Reverehon. Il en' rsulte une augmentation de dpenses annuelles de .13116,79 francs-or,

    Les versements des tats sont effectus rgulirement. On peut remarquer que le total des sommes restant dues au Bureau en fin d'anne. snI' les contributions des exercices couls va en diminant chaque anne.

  • VERSEMENTS DES TATS (193'2-1936).

    CO:;TRIBUTIONS. DA TES DES VERSEllENTS. (en francs-oI').

    TATS. --~ --- --- --. 1932-1933. 193~-1936. 1932. 1933. 1934. 1935. - 1936.

    1. 4-11emagne.. . . . .. . . . .. . ,5437 r43JI - X 32 X 33 III 35 XII 35 XII 36 2. Etats-Unis d'Amrique .. 22500 22500 XII 3r IX 32 XI 31 l 35 1 36 3. Rpublique Argentine .. r 998 26r9 . IX 32 IV 34 II 35 VI 36 IX 36 4. Autriche ......... ( ....... r 554 r 539 IV 32 V 33 IV 34 III 35 IV 36 5. Belgique ............... r 920 r 856 XI "32 X 33 XII 3[1 X 35 VII 36 6. Bulgarie ................ r 232 r 256 X 33 XII 33 VII 36 - VIII 36 7. Canada ................. 2 r20 2379 1 33 VI 33 VIII 35 III 35 IV 36 8. Chili .................... r or6 983 - III 35' III 35 III 36 III 36 D. Dauemark .............. 750 750 l 32 III 33 II 34 XII 34 II 36 JO. Espagne ................ 5259 4956 X 33 XII 33 IV 34 VI 30' -

    Il. Finlande ..... < f)O 750 II 32 III 33 - III 34 X 35 IV 36 12. F'rance ................. Il or rr 0~6 XII 32 II 34 XII 34 III 35 III 36 13. Grande-Bretagne ....... ro 88r ro 3'r III 32 IV 33 III 34 II 35 III 36 14. Hongrie ................ r 775 r 991 VI 32 VI 33 VU 34 V 35 VI '36 15. Irlande ............ -..... 750 . 750 VIII 32 IV 33 IV 34 IV 35 III 36 16. Italie ................... 9 264 9454 II 32 IV 33 V 34 III 35 V 36 17. JapoIl~ .................. r9737 20441 V 32 V 33 IV 34 VI 35 IV 36 18. Mexique ................ 3832 3762 IX 32 V 33 VI 34 III --35 IV 36 19. Norvge ................ 750 ~50 VIII 32 VIII 33 VIII 34 VII 35 VIII 36 20. Pays-Bas ............. : . r 933 1 20 IX 32 VIII 33 VI 34 VII 35 VIII 36 '21. Prou .................. 1 157 r 409 IV 33 IV 33 XII. 34 1 36' -'22. Pologne ................ 6 ~93 7 321 , X 32 VIII _ 33 VII 34 VII 35 VI 36 '23. Portngal. ............... 1 ;)1 1 1300 XU 3[1 XII 34 IV 34 XI 3.') IV 36 24. Roumanie .............. 4 r22 4 133 IV 33 IV 34 VIII 35 XII 36* XII 36' 25. Siam ....... 'JO 2 r89 2638 XI 32 V 33 VI 34 IV '35 IV 36 26. Sude .................. r 465 r 409 VI 32 III 3tl XII 34 XII 35 II .36 27. Suisse .................... 983 932 l 32 II 34 lU 35 III 3.') II 36 28. :rchc

  • ...:...- 10-

    Suivant l'usage, je donne c-contre le tableau des Versements des .tats au cours des cinq dernires annes.

    En dehors de la session de la Commission administrative permanente, du 13 au 15 octobre 1936, que nous avons cite plus haut, aucu,ne des Assembles consultatives adjointes au Comit international des Poids et Mesures ne s'est runie avant les premiers jours du mois de juin 1937.

    NI, le PRSIDE~T demande au Comit de ratifier la nomination comme directeur de M. A. 'PRA.RD, qui, en qualitQ de sous-directeur, s'est initi depuis longtemps sa tche et a dj fait sentir si heureusement son influence sur la marche du Bureau.

    Le Comit prononce cette ratification l'unanimit.

    M. le PRSIDENT flicite/ M. PltA.RO, qui remercie et assure le Comit .de son entier dvouement et de son dsir de suivre les traces d,e ses 'prdcesseurs.

    M. le PRSIDENT signale que M. GUILLAUME est actuel-lement absent de Paris, mais ne cesse 'de s'intresser aux tl'avau~ du Bureau. Il propose au Comit" de lui envoyer un tlgramme de souvenir et de sympathie.

    Cette proposition est adopte.

    M. le PRSIDENT: L'ordre du juur ppelle le Rapport de M. le Directelir sur la gestion du Bureau du leI' octobre 1935 au 31 lllai 1937'

    M. PIl.ARD donne Itcture du Rapport suivant:

  • RAPPORT

    PRSENT PAR LE DIRECTEUR SUH LA GESTION DU BUHEAU

    PENDANT LA PRIODE COAlPISE

    ENTRE LE 1" OCTOBRE 1935 ET L 31 MAI 1937:

    1. -- PERSONNEL.

    Nous avoils appris rcemment le dcs, survenu Berlin, du . DI'. Max Thiesen, qui avait t Adjoint du Btireau de 1883 1889, et dont les tudes sur les kilogTammes prototypes forment deux tomes des Travaux et Mmoires. Qu'il me soit permis i,ci d'honOl'el' son souvenir en retraant brivement devant vous cette priode _de la carrire de M, Thiesen :

    Nomm l'unanimit deuxime Adjoint du Bureau, par le Comit, en r883, il entrait en fonctions le 8 juin de cette anne, Les premires- tches confies au Dr, Thiesen comprenaient: l'tude du thermomtre ail', en collaboration avec Pernet; l'tude du baromtre rlormal de Marek; l'tude de la balance de Bunge; l'tude des kilogrammes prototypes.

    C'est surtout 1'.tU:de des balances, leur amlioration et aux comparaisons des kilogrammes prototypes que le nouvel adjoint aUait consacrer son activit, et les Procs-Verbaux de r885 cons-tatent dj les beaux rsultats obtenus par Thiesen,

    Dans la collection des Travaux et Mmoires, Thiesen a publi'' successivement: Tome V. tudes sur la balance. Tome VIL Dtermination de la variation de la pesanteur avec la hu-teur au Pavillon deBreteuil. Tomes VIII 'et IX. Kilogrammes prototypes. -

    En .octobre 1889, le Dr. Thiesn quittait-le Bureau, et dans sa session de la mmeann le Comit dciarait que les travaux conscienciex de M. Thiesen ont pleinement satsfait le Comit ".

    Le Dr. Thiesen s'j:st teint dans sa 88" anne, le 7 dcembre 1936.

  • - 1.2-

    .Je dsire renouveler ici sa famille l'ex'pression de nos smcres condolances.

    La priode coule depuis la dernire runion du Comit inter-national a vu des changements assez nombreux dans la composi" tion du personnel du Bureau:

    Notre Directeur, ,M. Ch.-Ed. GuiIIaum, qui, la dernire , ~ession du Comit, avait annonc son intention de prendre sa

    retraite aubout d'une anne, s'estretir la date du 22 octobl'e 1936 avec le titre de Directeul' honoraire que lui avait dcern 'le Comit. Il a heureusement fix sa rsidence proximit imm-rliate du Pavillon dc Breteuil, ce qui nous permet de rccourir facilement sa ha,ute exprience e,t ses conseils. A l'occasion de sa retraite, ses admiratenrs et ss amis ont voulu, avec nous-mmes, fairc tablir une mdaille sO,n effigie. Cette mdaille, uvre du sculpteUl' Dammann, lui a t remise par Son Excellence M, Dunant, Ministre de Suisse, dans la salle m~e o nous nous trouvons, au cours d'une runion intime dans laquelle M. Penin, Sous-Secl'taire d'tat, lui a dcern, au nom du Gouvernement franais, la plaque de Grand Officiel' de la Lgion d'Honneur, qui venait de lui tre attribue.

    J'ai t moi-mme pfomu, '1 la date ci-dessus, DirecteUl' dlr Bureau par la Commission Administrative Permanente, munic des ,pouvoirs ncessair'es, et sous rserve de la ratification du prs,ent Comit.

    Apl's 40 annes d'excellents services, notre Adjoint, M. Loui!'. Maudet, a pris, le Icr octobre 1935, la retraite qu'il venait de demander au Comit lors de sa dernire runion.

    Un an plus tard ,(ICr oc~obre 1936). M. L. H.evercholl a fait valoir ses rll'Oits sa retraite. Il a t remplac comme rchiviste-comptable par M. Georges Minault, ancien lve de l'Ecole Poly-technique, dont la nomination a t agre par la Commissio,n Administrative dans sa sance du 13 octobre 1936. M. Minault avait pu faire un stage de cinq mois aux cts de M. H.everchon; et la faon dont il a ensuite compris son rle en largissant les fonctions de l'archiviste celles d'un vritable administrateur, , nous est prcieuse.

    Conformment aux dcisions,de la Commission Administrative, M. Bonhoure a 't promu Adjoint le 1er j,anvier 1936. M. Moreau 'l t nomm Assistant. L'un et l'autre se sont montrs tout fait c'omptents dans leur nouveau poste.

  • - 13-

    M. Geol'gel; Pronno avait t engage a titre d'essai comme calculateur, au mois de novembre 1936; je l'ai titularis comme calculateul'-stagiaire de 2 e classe le 1er fyrier 1937. Il a pris son travail cur, et se trouvera h~en a.u courant, lorsque, en octobre prochain, M. Che~idlin devra partir au service militaire.

    Depuis fvrier 1937, M, Nicolas Cabrera; licenci s sciences physiques de la Facult de Madrid, auxiliaire de physique tho-rique et exprimentale de cette Facult, effectue au B~reau un stage, comme assistant titre provisoire.

    Notre jeune mcanicien, M. Michard, est au service militaire depuis le 1er octobre 1936. Il a t remplac, pour la dure strictement limite de son absence, par M. Trichard, ancien lve de l'cole Didel'Ot, qui nous donne complte satisfaction.

    Il. - BATIMENTS.

    La toiture en nc de l'Obsel'vatoire tait depuis plusieurs annes en mauvais tat, et les rparations frquentes, par lesquelles on essayait de 'prolongel' sa dure, ne donnaient plus de rsultats satisfaisants. Cette toitUl'e a t entirement refaite en 1935.

    La couverture en ardoises du petit pavillon .avait t remise neuf en I9TI sur le versant nordet une partie du versant ouest; et Ren Benot, en rendant compte de ce travail, signalait, en bon administrateur, la ncessit de remplacer l'avenir les toi-turestrop lgres tablies dans un but d'conomie immdiate, par des couvertures en ardoises fortes d'un prix de revient plus lev, mais d'une dure beaucoup plus grande. Au cours de 1936, la partie ancienne de cette toiture du petit pavillon (versants sud; est et moiti du versant ouest) a t remplace par une couver-tur en ardoises agrafes fortes. En mme temps on a fait aux souches des chemines les rejpintoiements ncessaires.

    Les tuyau'x de circulation d'eau chaude des couloirs de l'Obser-vatoire n'taient pas calorifugs; il en rsultait entre les locaux 'une rpartition des calorie~ trs diffrente de celle qu'on dsirait 'Obtenir par le maniement des rohin.ets des radiateurs. Enjuin 1936,

    J nous avons fait procder l'isolement thermique des grosses cana-lisatinns. D'autre pal't, les conduits de fum~ de la chaufferie taient en tle et prsentaient plusieurs coudes angle droit; nous les avons remplacs pal' des conduits en maonnerie qui amliorent le tirage.

    1

    .1

    '1

  • La potection de l'Observatoire contre une tentative a'efrrac~ tion laissait dsirer en quelques end l'oits; divers 'travaux de serrurerie ont remdi ces lacunes de l'installation.

    Enfin, l'appartemen~ du directeur, dans le grand p'avillon, et celui de l'adjoint, au petit pavillon, ont: t remis en tat, 'en ,novembr'e 1936, pour le premier, eten janvier-mars 1937 pour le second, dans les limites des crdits allous par la Commission Admini~trative. Le burea)l' du Directeul', celui des seCl'e-taires et la salle d'attente, dont les tentures dataient de 1915, ont subi un rajeunissement partiel, dont ils avaient gl'and besoih. '

    Pour les travaux d'une certaine impo"tance, nousav()ns adopt le principe de l'appel la concurrence entre plusieurs entrepre-neurs. Cette mesure a sans doute caus quelques dboires d'an-ciens f6urnisseUl;s attitrs du Bureau; mais nous avons rali des conomies importantes sur le montant des devis; \conjugue avec une sUl'veillance qutJtidienne de l'excution des travaux, elle semble donner de bons rsultats.

    En 1894, un mouvement du sol avait t constat sous l'angle nord-est du grand pavillon, et avait pam menacer gravement la stabilitde la constr\1ctipn. Pour y remdier, on avait effecw un travail trs important, dont on trouve la relation dans les procs-verbaux du omit. Pendant longtemps; rien d'anormal n'a plus t observ. Mais, partir cie 1934, des fissures sont apparues dans le mur nord du bureau du Sous-Directeur. Des tmoins en pltre se sont fendus l'un apr's l'autre, indice d'uu nouveau mouvement. SUI' le conseil de notre architecte, pour nous rendre compte de l'importance, et si possible ,de la cause des' fissures, nous avons fat ouvrir, l'anglenO'rd de ce bureau, une fouille profonde de 4111 ; 50 environ, On il reconnu que la fissure principale se prolonge dans la maonnerie de fon-dation et va constamment en s'largissant vers le bas, De nouveaux tmoins ont t alors placs et la fouille est l'este ouverte, afin' de permettre une s!ll'veillance facile du mouvement:

    En mme temps, nous avons fait praliquer, dans le jardin, au l)ied du mU!' de soutnement, une fouifIe de lm, 50 envii'~n de profonde~r, qui a permis de constater:qu~ le mur de soutnement 1 est fond sur la glaise. LOl'sque la fouille, est arrive au niveau de cette glaise ( Im,50 en cet endl'oit) 'le trou s'est rmpli rilpi-dement d'eau, jusqu' o III , 30 environ au-dessous du' sol du jardin.

  • Il semble donc que le mur de soutnement formait, avec la , glaise impermable, un obstacle l'coulement naturel des eaux' d'infiltration. Pour y remdier, des barbacanes ont t tablies la partie infrieure du mur, (qui a lm, 95 d'paisse~r sa base), et une conduite d'coulement a t place lm, 50 de profondeur; partant ,du mur, cette condl;lite traverse une partie du jardin et dbouche sur la pente de la colline, dans le parc. On peut ainsi esprer l'asschement progressif des terres derrfre le mur de soutne~ent et jusqu' l'angle nord-est du bureau.

    Ayant ainsi par au plus press, nous avons cru devoir attendre quelques mois pour voir si la fissure de la maonnerie continue s'largir. Il appartient maintenant votre Commission Adnii-nistrative d'e statuer sur les propositions qui lui sont prsentes en vue de la consolidation du btiment.

    Le progl'amme des autres trayau'x qui seraient entreprendre prochainement va galement, tre soumis la Commis-ion A dmi-nistrative; je me bomerai les numrer ici : j'fection de la gl'ande salle et, du bureau attenant au nOI'cl; remplacement de la palissad

    III. - MACHINES ET INSTRUMENTS.

    L'poque est certainement venue () la plupart de nos instru-ments, qui datent encore de la fondation du Bureau, doivent tre remplacs ou tout au moins rnovs si l'on ne veut pas courir le risque que notre Institut' se trouve infrieur la tche qu'il ,a remplir. Aussi le Comit n'a-t-il pas hsit doubler, tripler, puis qua'drupler le crdit affect ce chapitre, qui est pass de 4000 francs-or en 1932 IS.OOO francs-or en 1937.

    Cet effort de ra>jeunissement a port d'abord sur les prototypes mmes, du Mtre et sur leur comparateur:

  • ,Ntres proto-types. > 1'lou-"eaux tracs et achat.

    :16 -

    Dans sa session de 1935, le Comit international"avait sanc-jtionn la proposition de retl'acer les trois mtres '137 /" 26 et T., Au cours des comparaisons, dont il sera rendu compte tout l'heure, entre le Mtre international, ses tmoins et nos mtres d'usage, il est apparu non seulement que le mtre l" sur poli mat, ne' pouvait fournir aucu,ne prcision convenable dans les mesnres, mais encore que le mtre '13, de la grande coule Johnson-Matthey (que j'appellerai ci-dessons '13ll , pour viter toute confusion avec le mtre 1371> de l'alliage dT! Conservatoire), comportait un trac si dfeotueux qu'il n'tait pas admissible de le maintenir, en cet tat, comme tmoin du Mtre. J'ai donc oru devoir tcrire notre Prsident et aux membl'es du Comit pour demander l'autorisation de procder galement un nouveau trac sur ce mtre 13~1. Aprs correspondant::e particu~ lire avec M. Sears, qui nous avons fourni des explications plus dtailles, qu'il sera mme peut-tre bon de faire figurer eu annexe aux Procs-Verbaux en mme temps que le rapport lui-mme (voir Annexe l, p. 89) l'autorisation nos a t accorde d'un. vote unanime, et cette occasion M. Sears a alors mis l'avis que deux nouveaux mtres-en platine iridi devraient tre acquis par Je Bureau: Cette proposition correspondait trop bien notre propre sentiment pour que nous ne nous efforcions pas de la raliser au moilis partiellement, et nous avons obtenu de la Commission Administrative Permanente, dans sa runion de J'anne 1936, un crdit de 20000 25000 francs-or pour l'achat d'un prototype supplmentaire. A prs des pourparlers l'endus difficiles par Jes variations brusques et coilsidrahles des cours du platine, nous avons. pu acqurir le mtre n 19 de la grande coule Matthey appartenant au Gouvernement autrichien, cet tat conservant le mtre n 15,' qu'il fait d,'ailleurs retracer, comme prototype ~ationaJ; et je dois' ici exprimer tous nos remerciements 11\ Lgation d'Autriche, qui, en la circonstance, nous a servi d'aimable intermdiaire auprs de son Haut Gouver-nement.

    Nous allons donc dis.poser de cinq prototypes '13M, '19, 26, T/ et 137 /" munis d'un trac moderne. Ce trac sera fait parla Socit Genevoise d'Instruments de Physique, spcialiste de cette opr.ation et qui nous avons aussi communiqu les rsultats de notre propre exprience.' En voici les caractri~tiques :

    Partout les traits auront une paisseur moindre que dans Tes

  • - 17 "

    nciens tracs (limites fixes la Socit Genevoise 3Il-,7 4Il-,7 au lieu de 6Il- 7Il- pt'cdemment).

    Les traits longitudinaux seront placs Omm,12 l'un de l'autre, au lieu d'e 0 111111,20; cette diminution de la partie utile du traita t dcide aprs"des 'essais systmatiques auxquels ont particip tous les observateurs du Bureau; elle se justifie en partie rien que par le grossissement de nos microscopes, qui va

    'se trouver, comme nous le verrons, plus loin, lev de moiti. Sur les trois mtres 13~I, 19 et 26, le tl0lJ.veau tr~c, analogue

    l'ancien tl'aceffectu p~r Tresca , prsentera cependant quelques modifications de dtail, dont l'exprience i).OIlS a fait reconnatre la ncessit; en particulier on a r,'duit la'iongueur. des traits auxiliaires ]Jour viter une confusion possible avec les traits principaux.

    Le mtre T", qui possdait une division en millimtres, inuti-lisable d'ailleurs pour de~ mesures prcises en raison du poli mat de la surface, sera retrac sur toute sa longueur 'en milIi-mtres, et la division se prolongera de part.et d'autre par un millimtre subdivis en dix'imes. ' '

    Le mtre 137 !" destin aux mesures de dilatation, recev.ra un trac spcial, constitu chaque extrmit par un millimtre divis en six parties, subdivisions correspondant peu prs la dilatation de nos mtres entre 0 et 20.

    Quant la rpartition des divers prototypes appartenant maintenant ,au Bureau international, elle pourrait tre celle qui figure au tableau ci-aprs.

    Cette rpartition n'est prsente que comme un projet, qui nous permette,' aprs: les premires comparaisons envisages, d'enfermer aux cts du Mtre certaines rgles considres comme tmoins, et de garder notre disposition les autres; je ne demande actuellement au Comit que d'approuver le principe de cette rpartion en la1ssant au Bureau, lorsqu'il se sera longuement servi des prototypes avec leurs nouveaux,. tracs, le soin de soumettt'e 'la rpartition dfinitive une prochaine session du Comit international;"

    Il est prvoir qu' la suite du succs de nos nouveaux tracs, un grand nombre d'tats, possesseu's des prototypes originaux, vont, comme a dj fait l'Autriche, demander que leur rgle subisse aussi cette rnovation. Nous nous sommes entendus, dans ce but, avec la Socit Genevoise, qui s'est engage excuter cette, opration uniformment pour le prix de 400 ,francs-or.

    -2

  • nPAR'l'ITION

    Il RPARTITION

    ALLIAGE. !

  • ... -19 -

    Mais, comlne tout nouveau trac compol'tera une dtermination de premier ordre refaire notre Bureau, je ne compte engager les divers Etats y procder qu'apI's que nous-mmes auronso

    pu bien tablir les_ valeurs de nos mtres retracs, par des comparaisons avec le Mtre international soigneusement compen-ses et contrles,

    Semblable'amlioration des tracs et t inefficace sans une amlioration paraIIle des microscopes. D'une part, au point de vue optique, il convenait d'accrotre l'ouverture numrique des obje~tifs, et quelqe peu aussi le grossissement, sans pour cela trop diminur la distance frontale; et, d'autre part, au point de vue mcanique, nous tenions, suivant l'ide de M. Volet, organiser le retournement possible des microscopes en mme temps que celui dj rgulirement pratiqu de l'observateur. C'tait un moyen thoriquement ,parfait pOUl' liminer toute erreur systmatique pouvant provenir non seulement de l'qua-tion~ersonnelJe de l'observateur, mais aussi d'un clairage et d'une optique' dissymtriques des microscopes. En mme temps certains perfectionnement_s de dtail ont t apports dans l'oculaire micromtrique, dont les fils ont t remplacs par un trac sur glace, et dont le, tambour, q,ui tait d'une lecture difficile, va se trouver, lisible dans l'oculaire mme du' micros-cope. Pour l'optique, nous nous sommes adresss aux tablis-sements Carl Zeiss, qui ont port l'ouverture numrique des objectifs de o,og 0,18; le grossissement tait de 65, il pourra tre volont de 65, go ou 120, en laissant la distance frontale 5gllllll , au lieu de 60"1m prcdemment; la longueur totale des microscopes passera de 445mm 558mm La transformation mca-nique a t confie la Socit Genevoise, et MM. les membres du Comit pounont se rendre compte du pl'ojetralis, d'aprs les maquettes, tablies sur notre demande, offertes ti~re gracieux par la Socit Genevoise, et qui figurent notre exposition du Grand Palais. , 1

    Les microscopes de notre Comparatel,lr dilatAtion, qui sont cependant de construction relativement rcente, prsentent l'inconvnient d'une distance fr.ontale trop courte. M. Volet a voulu allonger cette distance' frontale de 501ll1ll 721ll1ll, la fois pour permettre d'introduire, dans le couvercle suprieur de l'a.uge, des ~lments de chauffage comme dans les parois latrales

    Compal'ateur Brunnel',

    Comparateur dilatation.

  • Comparateur godsique.

    , (

    Base god-siq ne.

    - 20-

    et infrieures, et aussi pOUl' pouvoir mieux protger les objectifs contre les dpts de bue, lors des mesures hautes tempra-

    ,tures. Les fts des nouveaux microscepes seront en invar,pour parer . une incurvation systmatique suivant lat,emprature de l'auge contenant la rgle pointe. Toutes ces transformations sont'en cours d'excution,

    Notre Comparateur godsique est un instrument trs ancien, dont les organes mcanique~ prsentent des signes d'usure et ne permettent plus en particulier d'effectuer rapidement et avec prcision le rglage. des talons comparer. M. Bonhotfre a tabli un avant-projet de transformation, qui a t soumis POUl" tude la Socit Genevoise; ce Ile-ci ne pourra pas nous remettre son devis avant l't. Cepen'dant, d'aprs les p'remiers rens'eignements fournis, il semble bien qu'llIie, amlioration, mme partielle, nessiterait une dpense trs importante, de

    1

    l'ordre de 150 oo:.! francs franaIs. '

    Par~i les perfectionncments apports notre base godsique, je dois signaler l'achat, la Socit Genevoise,de dux nouveaux microscopes, qui permettent de laisser ra base primaire cons-tamment quipe et rgle.

    La tension de 10 ki'logrammes-poids, laquelle sont soumis les fils godsiques pendant les mesures, l.eur est actuellement transmise par des cordons tresss me droite, s'appuyant sur des poulies gorge, dont les axes sont munis de roulements annulaires . billes; cet appareillage, trs pratique, ne nous donne pourtant pas entire satisfaction en raison de frottements parasites; en particulier aprs un mouvement de rotation quel--conque, les poulies"ont une lgre tendance revenir- en sens inverse. J'ai charg M. Bonhoure d'tudier un dispositif diffrent, en colla,boration avec les Ateliers Bri'quand et Marre. Un projet intressant nous a t soumis; -c'est, dans ses grandes Iignes,une p0!llie jante plate, dont l'axe est constitu par un couteau qui

    ,porte sur un plan d'acier inclin; le cordon tress serait remplac par un mince ruban d'acier (section 7111~1l sur 01llm,08). Malheu-reusement, le prix lev (16000 francs franais par poulie) nous a fait renoncer, provisoirement, l'excution de ce projet, qui n'est cependant pas abandonn ..

    lntel'(,'o-,- Les dispositifs nouveaux, qui doivent tre apports l'inter-mtl'es. fromtre Michelson pour lui permettre les mesures absolues des

    ,-

  • - 21

    longueurs d'on.d e lumineuses (mesure du mtre en longueurs d'onde) suivant la mthode que j'ai indique la dernire session du Comit, ont t en partie raliss. M. Roux, gui m'a

    -apport une aide trs efficace dans cette excution, a fait tablir, par la Maison Job.in et Yvon, le prototype de support destin au plus petit des talons, celui de 1/4 de mtre. Les divers agence-ments dlicats, qui, de l'extrieUl', permettent les rglages, et la balance contrepoids qui soulage exactement l'talon du poids du plan d'acier adhrant son extrmit, par~issent devoir l'emplir exactement leur office. Quant aux talons eux-mmes, en invar bouts chroms, leur ralisation se poursuit de faon malheureusement trs lente, mais s,atisfaisante, ainsi que celle des petites pices porte-traits. Actuellement tous les organes, talons~, pices porte-traits et plans, dont l'infrastructure en invar avait t excute aux ateliers Bariquand et Marre, qui avaient subi chez nous un premier tuvage entre 170 et 70, et qui avaient t envoys Londres .la MaisoIl FescoI pour chromage des extrmits, puis aux ateliers P. V. E. pour un premier dgrossissage, sont revenus chez nous polir la deuxime Ilartie de l'tuvage qu'ils subissent entre 70 et la temprature ambiante; les uns et 1 es autres retourneront Londres pOUl' l'ex;cution dfinitive des surfaces terminales.

    Le mcanisme de dplacement du faisceau lumineux par rfraction dans des cubes de veyre, tabli par Michelson son interfromtre, s'tait dj rvl d'une ampleur insuffisante au moment de la mesure des quartz-tmoins; je l'avais rem-plac par un systme rflexion sur deux 'miroirs parallles; l'inconvnient de l'emploi de rflexions rsidait dans la perte i'nvitable de lumire au cours des quatre rflexions. Je me suis dcid revenir au systme par rfl'action, mais avec allongement considrable des blocs rfractants; ceux qui sont actuellement commands l' Optique et Prcision de Levallois ", ont gomm de profondeur; ils pourront donner un dplace,ment du faisceau lumineux de 25mm de part et d'autre du centre des miroirs pour une inclinaison de 30. .

    D'aprs Ines indications, M. Roux li poursuivi l'excution du systme d'adduction, destin alimenter l'interfromtre en air pur, prlev dans l'atmosphre du parc, mai~ -rentrant dans le comparateur la temprature constante de la salle.

    Un jeu de 13 objectifs ordinaires achromatiques du diamtre utile de 40mm, s'chelonJ}ant de huitime en huitime de dioptrie

    . : 1

    \

  • Coulisse.

    Kilogrammes protot1/1'es.

    Balances.

    - 22-

    entre 0,5 et 2 dioptries, et un jeu de lentilles simples de mmes puissances, ont t obtenus la Socit des Lunetiers pour un prix global de 1485 francs franais. L'on a galement acquis deux nouvelles lampes cadmium du type Osram lectrodes chaudes et manhon double isolant.

    A l'occasion d'une demande d'tude d'une rgle de lm bouts sphriques en quartz fondu, nous avons t amens acqurir, aux tablissements Bariquand et Marre, pour le prix de 3200 francs franais, une coulisse d'une longueur de Illl,30 ' angle del~wo, en fonte. A l'examen par autocollimation, cette coulisse est apparue de trs ,bonne qualit.

    Dans le but de confirmer, d'une manire plus solideeneore, la permanence de l'unit de masse, pour un avenir mme trs lointain, malgr l'usure toujours craindre des poids en service courant, j'avais reu, de la Commission Administrative Perma-nente, l'autorisation d'acqurir deux nouveaux tmoins en platine iridi du Kilogramme prototype international. \ Malheu-reusement, au moment o j'ai pu m'oceuper de cet achat, l hausse du platine avait t telle que le prix de la matire seule dpassait la limite suprieure qui m'avait t fixe. Actuellement, le mtal a lgrement rebaiss, et je viens de reprend l'e cette question en connexion avec une demande prsente par la Rpublique Argentine, tendant rachat, pour elle-mme, d'un kilogramme talon national en platine iridi.

    Les balances ont t galement l'objet de nos proccupations; mais leur gard nous avons rencontr plus de difficults pal: l'impossibilit o nous tions de confier leur remise en tat des

    .spcialistes familiariss avec des modles semblables. Depuis plusieurs annes, nous avions dj constat que la balance Rueprecht no l n'tait plus aussi fidle que dans le pass ;sa sensibilit avait galement diminu. Nous avons d'abord confi le soin d'effectuer un,. nettoyage aux tablissements Jouan Paris, puis nous avons ajout un ressort quilibrant partiellement le poids du flau dans, le dclenchement. II n'tait rsult de ces oprations qu'une bien faible amlioration; et nous a\'ons dcid, mais sans succs non plus, de faire retoucher le plan central en agate,dont la forme, tudie aux interfrences, n'tait gure, satisfaisante. Aprs un exaplen minutiex du flau,

  • -23=

    les tablissements Jouan prconisent le rafftage des trois couteaux, suivi de leur rglage. De noti'e ct, la suite d'observations systmatiques, nous pensons que le systme de transposition' des poids est aussi incriminer, et que les irr-gulat'its constates sont dues en partie au dcentrement des

    , poids dans le cours d'une pese. Les balances Rueprecht nO 2 (porte 200g) et n,G (polte Ikg),

    ont t galement nettoyes et rvises. , Nous avons aussi entrepris, avec les tablissements' Jouan, de

    1

    remettre en tat de fonctionnement la balance Bunge, spciale-ment conditionne' en vue des peses dans une atmosphre rarfie. Cette balance n'avait pas t ut~lise~ depuis de longues annes. Elle est""d'une construction "trs soigne et ingnieuse; mais la plupart des pices qui la composent sont frles et ne semblent prsentel'qu'un coefficient de scurit extrmement bas. Aprs des . ttonnements invitables et beaucoup de temps pass, M. Bon houre obtenu des rsultats' encourageants; depuis plsieurs mois il effectue toutes les peses importantes sur cette balance. . "

    Dans le domaiile des mesures lectriques, o les instruments sont relativement rcents, on a principalement excut des am~ liol,~tions techniques aux appareils dj 'existants, ainsi qu'un amnagement des montages. provisoires pour les transformer en installations dfinitives. 1

    . Des expriences l'elates au prcdent Rapport avaient montr que tOllt cart de temprature' entre les deux lectrodes des lments Weston tait beaucoup plus prjudiciable l'exactitude, des comparaisons qu'une simple eneuI' sur l'valuation de leur temprature commune; et comme une nouvelle cuve, plus'vaste que la prcdente, devait' tre tablie, on s'est efforc, dans l'agitation de l'huile, de diriger constamment Je courant dans le sens allant d'une lectrode l'~utre pour chaque lment.

    Les rsistances du, potentiomtre destin aux comparaisons des lments ont t rajustes par le constructeur (Association des Ouvriers en Instruments de Prcision); et l'on a supprim, par un changement appropri des' connexions internes, une petite rsistance additionnelle du con1ucteur qui relie .es deu;.::' dcacles de la bote des mesures, et qui pouvait, dans certains cas d'inversion du courant, tl'e cause d'iine lgre erreur.

    Pour la' comparaison des ohms, l'appare!l qui supporte les

    Instruments des mesures' lectriques.

  • - 24 '--

    godets mercure o viennent plonger les bras d'adduction d.lls talons a d tre transform pour se prter la' mesure deJa-volumineuse bobine ralisant l'adlition de IO ohms units. On'a profit de cette rfection pour al)porter certaines amliorations: rduction 'notable de la I:sistance qui relie. l'ohm mesUr J'ohm tare, et entre axiale, par le,fond des godets, du courant de mesure.

    Je signale cncore la constructio.n d'une cuve double paroi destine plus particuiirement l'tude des coefficients ther-miques. Les rcipients ont t fournis par la Maison Proust; l'qui,pement, .. qui. n'est d'ailleurs pas encore .eompltement termin, se fait l'atelier du Bureau. La temprature intrieure du bain d'huile sera amene au point choisi par une circulatio.n extrieure d'eau chauffe lectriquement.

    Dans la question dlicate des talons multiples de l'ohm,. je dois signaler que la IJI'emire tape n'est pas encore franchie oc faon satisfaisante: la bobine, qui avait t fabrique spciale-ment, sur le plan deM. Romanowski, s'est rvle, pendan:t les quelques mois passs au Bureau, d'une stabilit insuffisante. Elle a t remise au constructeur, et le National Physical Laboratory a bien 'voulu se charger de sa vrification avant \m nouvel envoi

    l'hel'moml1'ie. Le crdit de 20000 franc, franais accord la session de 1935 pour l'acquisition des instruments ncessaires ' la ralisation de l'chelle internationale l.es tempratures ambiantes, a t employ l'achat, la Cambridg.e Instrument Co, d'un' pont de Smith. et de ses accessoires: galvanomtre, systme d'clairage et chelle de lecture, deux thermomtres rsistance de platine (26 ohms OoC), l'un droit et l'atre coud, ce dernier tant plus spcialement destin aux comparaisons avec nos 'thermo-mtres me l'cure' observs en position horizontale.

    Le pont de Smith a t vrifi et rapidement talonn au National Physical Laboratory avant de nous tre expdi. Depuis son arrive au Bureau, il a fait l'objet d'une tude abrge, destine slplement contrler son bon fonctionnement; il devra maintenant subir un talonnage dtaill avant les mesures de prcision.

    Outillage. Les prix conslamment croissants, et devenus souvent inabor-dables, des instruments commands au de~rs, I).OUS ont,incits ~mliorer l'ot;tillage de notl'e atelier, la fois pour lui donner

  • -20-

    un rendement plus lev et pui' lui permettre d'aborder la construction d'instruments qu-'il ne pou vai t en yisager' a upara van t. Dj en 1934, nous' avions acquis un tour model'lle Schaublin; plus rcemment, 0/1 a complt ce tour par des accessoires de' filetage par"cardans, Comme nouvelles machines l'on a acquis une perceuse Jost pour le prix de 2700 francs franais, et une belle fraiseuse Gambin au prix de 16500rr,' avec tau et plateau circulaire,

    Je sigale enfin l'achat, pour un prix relativement bas, d'une machine calculer, dc 10 et Il chiffres aux facteurs,. 13 chiffres au produit, du type Triumphator, qui jusqu'ici nous avait donn satisfaction.

    IV. -TRAVAUX.

    Le travail d'tude, de discussion et de sUl'veiIIance dans l'ex-cution ou la transformation des instruments, dont je viens de parler, n'a pas ralenti les observations et les expriences, que je vais maintenant passer en revue.

    Deux importants groupes de comparaisons des prototypes mtriques ont t effectus en conformit des dcisions du Comit international dans sa del'llire session.

    Le premier, excut de novembre 1935 'janvier 1936, compre-nait les mtres n'IS 674 (Roumanie), 10 (Por_tugal), 28 (U. R. S. S.), qui n'avaient pas encore, pu tr~ soumis la vrification prio-dique; et le nouveau mtre no 2174 (Turquie); ces quatre proto-types ont t compars avec l}OS deux prototypes d'usage n~ 26 et T:l dans toutes les combinaisons possibles deux deux. Chacune des, quinze comp_araisons a t faite, dans les huit positions relatives possibles des mtres entre eux et par rapport au comparateur, et individuellement .par quatre observateurs, MM. Prard, Maudet; Volet, Bonhoure, ce qui faisait en tout 480 sl'es de comparll.isons. Les variations trouves pour les mtres 674 , 10 et 28, par rilPport aux quations initiales de 1888-1892, sont respectivemt'nt de + 0[1,01, - 0[1, 24 et +0[1, 24. Quant l'quation du mtre 2-1 H , trac par M. Volet sur notre machine diviser,' elle a t trouve gale - 1[1,56. La prochaine Con-frence aura sanctionner cette valeur.

    /;"tluZes SUI' les

    prototypes mtriques.

  • - 26.-

    Ce groupe de mesures termin la premire vrification peno-d.ique des mtres, prvue pOUl' 1914, commence en 1919, et que la priode u'ouble d'aprs guerre n'a pas pel'mis de poursuivre avec suffisamment de rgularh,

    Paro/i les 29 mtres de la coule lVlatthey, (en dehoTs du Mtre international), seuls les nOS 9 (Italie) et 11 (Acadmie de Lenin-grad) n'ont pas particip cette vl'ification; cela tient ce que les pays auxquels ils appartiennent possdent chacun, un autre mtre de cette coule, respectivement les nOS, 1 (Italie) et 28 (U. R. S. S.), qu~ils ont soumis notre vrification, et par rap-port auxquels ils ont eux-mmes dtermin leur deuxime proto-type, Les 27 autres mtres ont accus .. des. variations allant de - 0[1.,65 + 0[1., 38, si l'on excepte une variation de 0[1.,88, accid'entelle et nettement explique. La moyenne des variations~ prises en valeur absolue,estde 0[1.,24; et la moyenne de~ varia-tions dans les deux sens des 27 mtres est de - 0[1.,08, c'est--dire que la moye,nne des mtres nationaux. rpandus dans le monde n'a pas chang 'par rappo;'t au Mtre international d'une quantit qui atteigne le dixime de micron. Nous aurons revenir sur ces constatations.

    Parmi les mtres de la coule du COliservaloire (alliage de 1874), 10 mtres ont particip l'ensemble des co1mparaisons de la premire vrification; ce 50 lit les mtres n'IS 3 (Danemal'k), 6 (Roumanie), '7 (Tchcoslovaquie), 11 (Acadmie des Sciences de Paris), '13(Bureau int.ernational), '19(Hollande), 21 (Turquie), 26 (Conservatoire de Paris), 27 (Hollande), 'T4 (Bureau intel'na-tional);, mais deux seulement donnent un renseignement net SUI' la tenue de cetallia'ge : le mtre n" 674 n'a pas montl' de varia-tion (0[1., o..r) entre l'poque de sa premil'e dtel'niination en 1892 et a'ujou~d'hui; le mtl'e 26,. a subi quatre mesUres en bonne concol'dance, mais dans l'intervalle' assez troit de 1911 1924. Tous'Ies auu'es m'tres ne permettet pas fI't:ablil' de conclu-sions; les n'IS 3, 7, 2'1, '19, 27 n'ont t mesurs vritablement qu'une seule fois, avec, leur dernier trac, par rapport a Mtre international; les nOS '13 et, T 4 avaient un trac bien dfectueux, et le nO 11 n'a servi ,la dexime fois qu' des mesures de dilatation. La bonne tenriedes IiOS 6 et 26 suffit cependant montrer l'a stabilit de cette coule, qui fut tant discute l'poque de sa-ralisation.

    Le deuxime groupe des comparaisons, excutesen janvier-

  • , -27-

    avril 1936, a constitu le premier acte de l'important programme de' retraage que j'ai expos au Chapitre prcdent. Avant de faire disparatre irrmdiablement des tracs qui avaient t le point de dpart de nOlllbreuses et importantes dterminations, il convenait d'arrter, de faon aussi prcise que possible, la valeur des longueurs qu'ils avaient si longtemps dfinies. Ce deuxime gl'oupe comportait deux tmoins du mtre f ~ et '13, deux de nos mtres d'usage 26 et T 3 , et le mtre des dilata-tions J374 Avec le Mtre international, qui, conformment l'autorisation donne par le Comit, avait t sorti celte occa-sion, cela faisait encore un groupe de six mtres qui ont t com-pars entre eux dans les mmes conditions que le groupeprc-dent et par les mmes observateurs (480 s.ries de compa-raisons).

    Considres au point de vue des rsultats moyen,s, ces dter-minations conduisent tablir le tableau suivant, o sont juxtaposes les valeurs obtenues diffrentes poques, tous les rsultats tant rduits avee .Ies coefficients de dilatation que nous admettons aujourd'hui':

    Valeurs 0 C. (Excs sur 1111).

    1~74' 26. T,. l,. 13.

    '1888-92 ....... '. !I- !I- !l- l'- II-

    +3,II +0,73 +1,46 +6,06 +0,19 '1920-21. ........ +1,18 +1,76 +6,18 +o,J6, 1936 ............ +3,29 +1,09 :+-1,81 +6,41 +0,34

    Pour tous commentaires ces chifJ""es, je renvoie au Mmoire qui est actuellement 'en prparation. Mais pour la question qui intresse le Comit de faon immdiate, je tiens signaler que le grand n,ombre' des observations, accumules sur .les dix mtres de ces deux groupes, a permis' de connatl'e d'une faon prcise les diffrences l'estimation que les observateurs pl'sentent entre eux, relativement aux qua~ions de ces rgles. En faisant 'l'hypothse plausible que la moyenne des 10 rgles a t estime de la mme faon. par les quatre observateurs, on peut en effet dduire pour chaque mU'e les diffrences d'apprciation individuelle. On trouve ainsi, pour les m.tres du Bureau, entre les deux observateurs lespl.us loigns l'un de

    /

  • -28 -

    l'autre, un cart de :

    tJ. 0,34 sur le mtr 1374 (1) 0..23 12 o.; 18 26 0.,12 1" ,) 0.,12 JTt 0.,0.'7 Ta

    Avec un no.mbre trs grand d'o.bservateurs, la c1assificatio.n qui rsulterait de tels carts po.urrait dfinir la qualit des mtres; il est curieux de co.nstater qu'avec quatre o.bservateurs seulement,

    , cette c1assificatio.n confirme la co.nclusio.n du rappo.rt qui a t envpy a prs la dernire sessio.Q du Co.mit, et justifie dj sa dcisio.n de faire excuter un no.uveau trac SUI' les mtres les plus dfectueux.

    M. Vo.let, qui est devenu spcialiste du po.lissage et du trac des rgles, reste charg de la machine diviser, au mo.yen de laquelle de no.mbreuses divisio.ns o.nt t excut'es sur des tiges d'acier, des fils, des repres et sur deux rgles de lm, fo.rme en H, en nickel pur, dsignes autrefo.is so.us le vo.cable Rgle normale nO 3 et Rgle normale n 0, que no.us po.ssdio.ns depuis 190.0.. M. Vo.let a t seco.nd dans ce travai1 par M, Mo.reau, qui a lui-mme effectu quelques tracs, J'indique enfin la remal'que intressante que M. Vo.let a pu

    faire sur la structure des traits excuts en 1888 par T['esca. A cette po.que po.ur barber un trait, o.n se contentait de le frotter dans le sens de sa lo.ngueur avec une peau fine, No.us savo.ns

    , maintenant qu'il faut ['ellement po.lir no.uveau la surface avec l'abrasif le plus tnu, M, Vo.let en a fait l'exprien,ce surIe mtre 26, do.nt un trait prsentait une grande irrgularit. En po.ussant pro.gressivement" l'barbage, le trait s'est peu peu. amlio.r, et est apparu finalement avec, des bo.rds bien parallles, to.ut e~ restant dans l'ensemble lgrement sinueux. La prsence d'tine ['barb.e, plu,? o.u' moins importante sur certains traits de pro.to.types,' peut expli.quer les carts o.bservs entre ls quatio.ns

    (1) Je rappelle que 13'4}i'a jamais' t utilis pour des dterminations eH valeur absolue, parceque le voisinage de traits secondil.il'es trop l'approhs fausse le pointe du trait principal.

    '1

  • - 29-

    initiales etceHes que nous trouvons aujourd'hui sur plusieurs des mtres ayant ,particip la premire vrification des proto-types; elle' produit des irrgularits -qui rendent les points i'ncertains, elle' exagre l'influence dissymtrique d'un dfaut d'clairage et surtout, par sa sensibilitl au nettoyage des traits, -elle risque de causel' la longue des modifications dans leur aspect,

    A la suite d'un lger accident survenu la rgle 1371" une nouvelle mesure de cette rgle a t faite par MM, Volet et Moreau, La rgle tait tombe au fond de l'auge du comparateur dilatation au cours d'un rglage; o a pro'fit de ce qu'elle venait d'tre dtermIne dans la grande opration relate ci-dessus, pour mesurer l'effet d'un tel accident. On a heureuse-ment retrouv ensuite la mme valeur quelques c'entimes\ de micron prs,

    Parmi les dterminations de rgles ' traits/, je signale seule-ment les suivantes: par' M. Roux, une rgle de lm, talon-nage et quation pour les Ateliers Doignon de Malakofl', et une mitre pour les tablissements Skoda ,de Pilsen; par M. Volet, une rgle' en acier-nickel pour la Maison Karl Zeiss Ina, une rgle pour le Japon, dont M. Moreau a excut l'ta-lonnage, une petite rglette divise sur verre pour l'Observa-toire de Nice, tudie entirement par M. Moreau, avec la colla-boration d'une dame astronome de cet Observatoire. Enfin, deux rglettes dcimtriques, les n'" 8 et- 47,. tablies autl'efois au Bureau International et tudies en Igoo, appartenant au Bureau Fdral des Poids et Mesures de Vienne, nous sont revenues parce que ce Bureau avait .constat une variation de .leur diff-rence; leur quation a t redtermine nouveau par ,MM .. Cabrera t Moreau.'

    Diverses dter-minations de rgles traits.

    Au comparateur dilatation MM. VoJ'et ~t Bonhoure ont com- Mesll/'es de di-par la dilatation du mtre' 2'1,. celle de notre talon 1371,. latations, L'extrme petitesse: de la. diffrence trouve, 0[1-,02 entre 0 et 37, fournit une confirmation de l'homognit de la coule .de 1874..

    Une autre preuve de cette homognit, sur laquelle on poss-d,ait moins de documents que sur celle de la coule Johnson-Matthey, a t tablie grce aux comparaisons trs compltes effectues par MM: Volet, Bonhoure, Romanowski et Roux sur les mtres nOS 13, 1374 , '1\ et 12 , o et 37. Ces ~esure9 ont

  • i -

    - 30-

    donn, pour la dilatabilit relative des coules de Johnson-Matthey et du Conservatoire, la valeur 0,023. IO~6, trs voisine de .celle qu'une,discussion de l'ensemble des mesurs que nous possdons nous a amens admettre dornavant, soit:

    Cet ensemble de dterminations a, de plus, permis de prciser la dilatabilit du mtre I~ dont l'cart par rapport la grande coule Matthey est

    D'au tres' rgles ont t tudies au coinparateUl' dilatation par M. Volet: notre rgle nO 48 en acier-~ickel dont la dilatabi-lit continue crotre d'environ 0,003.10-6 par an,' les rgles dj signales pour Zeiss et le Japon, ne rgle en acier pour les ateliers 'Doignon Malakoff, quelques tiges d'invar et 14 chan-tillons de fils godsiques.

    lude des fils M. Bonhoure, q'ui collaborait depuis plusieurs annes dj. godsiques.' l'tqde des fils godsiques et toutes les dterminations qui s'y

    rattachent,-- a. pu assurer, immdiatement aprs le dpart de M. Maudet, la bonne marche de ce service, dans lequel une activit accrue s'est manifeste au cours des deux dernires annes.

    En septembre 1935, nous avions fait avec la collaboration du Dl' Nussberger, du Bureau National des Mesures de Tchcpslo-vaquie, . une nouvelle dtermina tion de la rgle godsique de 4 mtres en invar, ap'partenant ce Bureau, et de notr rgle fo, galement en inval', qui constitue notre talon pour la mesure des fils. La rgle fs a t elle-mme dterm'ine nou~ veau en octobre 1936, par MM. J?onhoure et Roux. Enfin, en janvier et en novembre 1936, M. Bonhoure a fait deux groupes de quatre mesures indpendantes des 12 fils du Bureau interna-tional, avec la collaboration de MM. ROll1anowski, Roux et Moreau.

    Le principal avantage de la mthode de mesure des fils god-siques, que nous appliquons au Bureau international (Voir annexe aux Procs-Verbaux de 1925) rside dans le fait que les observations des fils en cours d'tude sont excutes la simple loupe, .dans. des conditions .semblables en tous points 11 ceI/es de

  • 31 -

    'leur emploi en' campagne. Mais' les observations la loupe tant peu prcises" on doit en effectuer un nombre, lev si l'on 'veut 'obtenir une bonne 'valeur n;lOyenne, des fils; et, l'tude d'un fil de 24m demande un dlai considrable, souvent suprieur il. deux Illois. C'est; un avantage au point de vue des conditions forcm~nttrs variables o'est ,tudi' le fil; mai$ c'est ,aussi un gl'ave inconvnient. pour les usagers qui ont besoin de leurs instruments. M. Bonhoure a propos de munir les fils godsiques de rglettes spciales, sur lesquelles seront gra~s, en plus de la division habituelle qui aboutit l'arte faisant suite l'axe du fil, des tl'aits fins. sur des petites plages polies, situes de part et d'autre de la division principale, cheval sur l'arte de la rglette et faisant un angle de 0,02 radian avec elle, de faon se prsenter horizontalement 10l'sque le fil est ,sous la tension habituelle de JO kilogrammes-poids. Il serait possible de mesurer sur chaque rglette, avant son montage, la distance des deux divisions; et la longueur du fil pourrait alors tre dtern;line, soit par l~ mthode habituelle sur les traits normaux, soit par la base microscopes SUI' les traits fins. S'il Y a concordance entre les valeurs trouves, on pourra envisager de supprimer compl-tement 'les observations la loupe, et les expriences de dtermi-nation ne de!lland~ront plus qu'un dlai fort court. Les ateliers Carpentier ont t chaI;gs d'tablir deux rglettes d'essai dans ce but. '

    Le coefficient de dilatation des fils godsiques en cours d'tude est maintenant presque toujours,dtermin sur les fils eux-mmes, l'aide du dilatomtre de24m organis pal' M. Bonhoure. Les rsultats encore peu nombreux qui sont en notre possession, con-firment que des fils issus d'une mme coule peuvent avoir des dilatabilits sensiblement diffrentes, ainsi que le montrent les exemples suivants:

    Allongement des 24m

    pour une variation Coules. No' des fils. CX2510~. de 10 degrs. Dill';

    1'- 1'-0652 ..... ' ... C. 1060 - 0,010 - 2

    M. 35 + 0, 134 +32 34

    1438 ........ C. 286 -0, 21 9 -,1)3,

    C. 287 + 0,006 54

    +, l

  • - 32

    Le contrle des rsultats fournis parce dilatomtre a t pour-suivi. D'une part, grce l'obligeance de M. Sears, nous avons pu faire dterminer, parle N. P. L., titre de contrle, le eoefficient de dilatation d'un fil d'invar de 24m, qui a t tudi aussi dan's notre dilatomtre, avant et aprs son sjour Ted-dington. Les rsultats suivants, qui ont t obtenus dans les deux laboratoires, prsentent une bonne concordance.

    N. P. L. (entr'e 8 et 33)

    B. I. P~ M. (entre Ii3 et .34)

    \

    ,Coule 0179; - Fil d'essai nO 2

    ~ "1- 0,270 ( + 0,253

    + 0,231 + 0,240 + 0,244

    +0,264

    + 0,240

    mthode absolue mthode relative moy. (poids 2

    la mthode abs.)

    avant N. P. L.

    aprs N.P. L. moyenne av. ap.

    D'autre part, un fil d'essai (nu 1), prlev sur la coule 0179, aprs avoir servi !'tude 'de l'influence dc la tension et des battages sur la dilatabilit des ms (voir Procs-Verbaux, 1935, p. 33), a t coup en fragments dc lm, et sur 10 de ces fragments, la' dilattion a t' dtermine au comparateur par MM. Volet et Moreau. Le rsultat moyen de ces mesUI'es, rapproch de celui qui avait t trouv la base, donne la diffrence uivante

    Base-Comparateur............... GC22 =- 0,063. ro-6

    Ce faible cart est la limite de ce qui peut intresser la godsie; mais le fait qu'il se. trouve de mme sens que 'cel ui du National ,Physical Laboratory, 1I0US il,lcite entreprendre de nouvelles recherchcs. Et nous n'en, estimons pas moins que la, dtcrmination directe de la dilatation sur les fils eux-mmes est mi progrs important par rapport l'ancienne mthode de dtermination su.' quelques chantillons par coule, D'ailleurs, notr installation n'a pas un caractre dfinitif, et nous en vi-sageons d'en crer une nouvelle lorsque notre exprien'ce sera plus complte.

  • - 33-

    J'ai not plus haut .les modifkations et installations nouvelles en cours d'excution l'interfromtre Michelson, en' vue de la mesure abso,Iue des ondes lumineuses. Ces transformations ont quelque peu interrompu les expriences ce!' instrument. Par contre, j'ai continu ' utiliser l'interfromtre industriel pour des dterminations intressantes de calibres Johansson s'che-lonnant de romm IOOl11m, et de petits cylindres d'horlogerie de Imm. J'ai mis au courant de cet appareil M. Roux, qui Y ,a fait quelques dtel'minations, (calibres et tudes de plans); M. N. Cabrel'a s'est galement exerc ce genre d'expriences.

    C'est encore l'interfromtre industriel, dfaut du Michelson, que j'ai mesur l'un des deux beaux talons en quartz fondu envoys par le Bureau of Standards. Ces talon~ sont des pr.ismes carrs de 20l11m de .ct et de IOOmm de longueur; leur substance' est parfaitement claire, dpourvue de stries et presque exempte de bulles ; leurs surfaces terminales sont des plans assez exacts pour que les interfrences elles-mmes ne puissent gure y dcouvrir d'imperfections. En mme temps nous taient fournis aimablement, par le bureau de Washington, trois plans circulaires galement en quartz fondu, l'un de 79ml11 de d'ia-mtre, paisseur 20111111 , et les deux autres de 68111111 de (\iamtre, paissellr '9I11lU

    La mthode employe pour cette dtermination a t celle qui sert pour la meSll\'e des calibres; avec cette difficult suppl-mentaire d'un pO,uvoir rflchissant trs bas sur des surfaces de quartz simplement polies, mais non mtallises. La concordance des deux rsultats obtenus ici avec ceux du Burea,!- of S'tandards mI:ite d'tre signale:

    , Bureau of Standards. Bureau international.

    A 20 999991'-) 844

    , 999991'-, 857 999991'-,840 999991'-,856

    Des' talons semblables avaient t en mme temps,mesurs au National Physical Laboratory et la Physikalisch-technische Reichsanstalt. Je' ne puis reproduire toutes les part.icularits d'emploi et remarques curieuses faites dans les diffrents labo-ratoires l'occasion de l'tude de ces calibres; elles ont t mises en vidence dans la correspondance phange au dbut de l'anne passe, et se trouvent, pour cel'taines, confirmes 'et brillamment' dveloppes dans une rcente pblication de

    3

    Interfrences bUllinellSCS.

    1

  • - 34-

    Lord Rayleigh Cl). Mais, po'ur ma' part, j'ai t frapp de la difficult que l'on prouve il obtenir ce fameux contact optique sur toute l'tendue de la surface et du danger qui en rsulte pour les surfaces qu'on veut faire adhrer entre elles. Malgr' le soin avec lequel j'ai cherch me conformer aux l'ecommandations du, Bureau of Standards, il m'est arri~ de produire une rayure simultanment sur deux des surfaces entre l~squelles je cherchais raliser le contact (sans doute pard. cule dure interpose). Cet accid~nt qui m'a beaucoup contrari, a t en partie cause du fit que j'ai abandon'n provisoirement ces mesures,. dans la crainte que le simple contact de la suI"fac~ raye 'ne provoque par lui-mme des' rayures sur d'autres. D'ailleurs, . dans mon ide, ces expriences l'interfromtre industriel n'taient que des mesure~ prliminaires; les mesures dfirtitives auront lieu l'interfromtre Michelson, muni des nouveaux'dispositifs en cours d'excution. '

    Masses. Den- Aprs le dpart de M. Maudet, c'est M. Bonhoure qui, a sUs. xcut toutes les dterminations de masses demandes au

    Bu'reau internationnal. Je 'note l'tude complte (volume et masse) d'un kilogramme en laiton dor qui constitue le proto-type cles Indes nerlandaises, celle d'une srie cle' sep1t poids en acier ino~ydable appartenant au' National Research Council Ottawa, comprenant, entre autres, deux' poids de 1 kilogramme,'

    'dont l'un sera le prototype du Canada. Je signalerai particulire-ment ls comparaisons des prototypes nationaux nOS 2 (Rouma-nie), 10 (Portugal), 12 (U. R. S. S.) et 22,( Allemagne) avec les talons d'usage en platine iridi nOS 9 et 3'1 du Bureau intdna-tional. Sauf sur le promtype nO 10 (Portugal), ces dernires comparaisons ont conduit des valeurs un peu d,iffrentes de celles qui taient admises prcdemment:

    nos. 1889. 1899-1900. 1903-05. 1935-36. Dili.

    k" "fi" mg mg .mg mg-2 .... ,1'-0,953 --,952 - 0,986 -0,033

    10 .... + 0,228 '+ 0,23,;, + 0,009 '12 .... + 0,068 + 0,040 - 0,028 22 .... + 0,053 + 0, 037 + 0,002' - 0,021 - 0,023

    ,J

    (') Proc., Royal. Sor;. , voL:15.6, srie A, nO 888, '7 aot '936, p. 326.

  • -3t) -

    La dernir'e colonne indique les,diffl'ences entre les/valellrii actuelles et les prcdentes. La: valeur' officielle du prototype nO 22 avait t modifie', en' I907 pal' une dcla-ration de la Quatri,me ConfrenceG'nrale. kucune 'de' ces diffrences n'atteint ]a limite de '+ omg,05, fix'e en' 1899 par le Comit~ internation,d comme val'ation "a-dessous de 'laquelle il n'y avait pas lieu de modifier le certificat des prototypes; ,pourtan t les diminutions de omg,03 et Omg ,02 constates:sur les prototypes nOS 2,12 et 22 paraissent relles et tout fait normales chez des poids,soumis l'usure invitable de l'emploi. A l'.exemple de ce ,qui,a t fait rcemment (8e Confrence Gnrale) pour le prototype nO H$ (Bayire), le Comit int'ernational pourrait proposerl , 11\ prochaine COIlfrence Gnrale de sanctionnei'lcs nouvelles 'valeurs de ces talons.

    Aprs deux ans et demi' de repos, notre kilogramme en:,acier inoxydabie (Uranus JO) a t dtermin nouveau. La valeur trouve par M. ,Bonhour'e concorde avec celles obtenues prc-demment par M. Ma~det, ,et confirme la parfaite stabilit de ce poids. Ci~desscius est reproduite la liste des masses obtenues:

    mg mg Fvrier 1931 ....... 999889,91 +0,02 Octobre 1931 ....... 999 889,87 -0,02 iuin, 1932 ....... 999 889,88 -0;01 Avril 1933 ....... 999 889,90 +O.OI Fvrier 1934 ....... 999 889,88 -0,01 D'ceinbre 1934 ....... 999 889,9 I +0,02 Avril I937 . 999889,91 +0,02

    Moyenne ......... 999 889,89

    Enfin, rcemment, M. le, Dr A. WelIik, Premier Conseiller ,technique du Bureau Fdral dt;s Poids et Mesures de Vienne; a compar trois poids de Ig en platine iridi, la pice de mme valeur de notre srie de premier ordre Oe. M. N. Cabrera a fait, titre d'exer?ice, l'talonnage d'une bote de poids:

    La thermomtrie des tempratur'es ambiantes est toujours l'une tudes ther'mo-des bra'nches' importantes de notre activit. C'est M., Moreau mtriques. qui, so~s la direction de M. Bonhoure, est charg presque exclusivement de l'tude des ,thermomtres: mer'cure; ainsi a-t-il fait l'tude d'un grand nombre de tbermomtres, tant por

    '1 i

  • 36 -

    ntre propre usage que pour l'extrieu l'. M. N. Cabrera a gale-ment' calibr l'un denos thermomtres. , Le Bureau s'tant adress , la Socit Siebe.rt. et Khll Kassel en vue d'obtenir des thermomtres de.prcision en quartz fondu, fi re, au dbut de l'anne 1936, deux thermomtres (0.50) tige clail'e avec graduation sur la tige: 'l'un division rectifie, l'autre di vision qu.idistante. Ge dernier a t com-pltement tudi suivant les mthodes employes au BIII'eau. L'tude du calibre a permis de constater que, si 1.es corrections sont fortes en valeur absolue, du moins la courbe de ces correc-tions prsen.te-t-elle une parfaite rgula'r. Le coefficient de pres,sion extrieure dtermin pour chaque thermomll"e est un peu plus lev que celui des thermomtres actuels en verre dur ou Ina 16111 ,

    Mais le point intressant est)e suivant: la r1termination d~ zro de haque thermomtre excut.e diverses l'eprises aprs avoir port ou maintenu les thermomtres ds tempratures variables entre - 40 et + r3oC. n'a .. permis de constater aucune variation systmatique due la dpress'ion pour ces tempr.a-tures; de mme l'ascension lente, qui, dans les thermomtres en verre d'ur 011 verre d'Ina 16Ul , se manifeste d'une fa'on' nette pe~dant les premirsannes suivant la, constru'ction .c + 0, oi + 0,03 deg. pour la premire anne), est insensible sur ces deux' thermomtres, les carts constats un an aprs leu!' construction (quelques millimes de degr) tant de l'ordre des erreurs d'ob-servations. Ainsi donc les thermomtres en quartz fondu paraissent vrita blemen t affranchis de la dpression du zro apl's lvation de temprature, et du dplacement lent du zro avec le temps, ces deux graves inconvnients qni avaient t 'la cause' d'une certaine dsaffection porte aux thermomtres mercnre par les physiciens nou' habitus comme nous ces cor-rections trs spciales et d'ailleurs parfois incertaine~. Si ces ,conclu~ions se confirmaient dans les tudes plus prcises qne nous comptons entreprendre,' ce serait un rsultat' fort impor-tant a moment o certains laboratoires sign

  • - 37-

    Tonnelot en vel'l'e dUI' n'" 4327 et 4330, et le .the'l:momtl'e en qual'tz division quidistante, fI 'en a dduit la,c'onection du thel'momtre en quartz, par rappo,rt l'chelle .. n

  • 1 , 1 1

    1

    "

    .Mesures lec-tr~ques.

    - 38-

    par trois mthods : 1 0 Points sur les sommets des ~pires par la b~nde ltimi~euseproduite par rflexion de l'ch,lrage ,habituel du'microscope; 2" Poin ts s,ur deux ba'1des satellites trs fines, produites par d uble rflexion sur les spir'es voisines droi,te et gauche: 30 Points sur une touche creuse place cheval sur le fil, et qui po~'te un trait:j'epre au-dessus du point de contact; pour les dterminations en valeur absolue, on utilise deux toucRes smblbles,' disposes sur les spires tudiet' et qui, par phmtation, liminent l'erreur de position des traits-repres. Il est ncessaire que le trait-repre soit Je pius prs possible du point de contact avec le fil, et que les touches puissent se placer sa!1S effort sur le fil; en restant constamment paralIl'es elles-n'mes sur les diffrentes spires; pour atteindre ce but, on a profit de la pr'sence d'un troisime banc au Compat'ateur Uni-"e'rsei pour y ajuster une gissire en V, dont la rectitude avait t vrifie, et sur laquelle reposent; par deux billes, les petites pices de forme tl'angulair'e qui portent les touches. ,L'excution dlicate de ces touches a t trs bien russie par notre habile mcanicien M. Hanocq.

    Les nombres rsultant de ces trois modes de dtermination sont donns dans le tableau suivant:

    Longueur totale 200 premires 200 dernires 1272 spires. spires. spires.

    Points sur lei!!.. .... iJ.

    76326?,57 iJ.

    II9999,66 [1'

    120044,83 Points des rflexions

    sa tellit'es ........... 763261,78 119999,28 120044,83 Poin ts sur les touches. 763259,01 119997,44 120043,57

    Moyennes ........ 763260,45 119998 ,79 120044,41

    C'est M. Romanowski qui est rest charg du travail sur les units lectriques; M. Roux asouvellt collabor avec lui et parfois M, N. Cabrera. De nouvelles comparaisons internationales ont eu lieu en novembre-dcembr'e 1936 par M. Romanowski et moi-mme sur les ohms; en janvier-fvrier 1937 par MM. Romanowski et Roux SUt' les, lments \Veston.

    Aux comparaisons des ohms, en plus du lger perfectionnement instrumental signal plus haut, quelques innovations ont t intro-duites dans l'excution des mesures et des calculs concernant a. le maintien de ~a temprature de 20, b. l'nergie lectrique

  • - 39-

    diffrente d'un observateur l'ault'e, c. l'exClsioII')des talons instables, d. l'application de corrections aux lectures des shunts.

    Toutes ces diverses prcl,lutions ont t efficaces, semble-t-il, puisque les erreurs rsiduelles int~ieures des deux observateurs ont t.deux fois plus fibl~s que cell,es des, comparaisons prc'-dentes (max 0,16 au lieu de 0,33 fiQ ), et que la concordance des ob~ervateurs entre eux est parfaite.

    Les rsultats de' ces comparaisons sont dtaills dans un rapport fourni au Comit consultatif d'lectricit, et d'o l'on tire finalement les nouvel}es valeurs des rapp6~ts des diverses uniJs nationales.

    \

    Allemagne .. , .......... . tats-Unis ............. . France ................ . G;ande-Bretagne ...... . Japon .. , ........... , .... . U. R. S. S ............. .

    QA= QM + 6,6 fin" QE= 3,:, QF = + 0,9 QG = 3,9 QJ= -10,0

    Qu= - .0,4 (Ol! est 1'9hm moyen des six laboratoires aprs le Comit

    consultatif d',lectricit de 1935.)

    Pour l'intercomparaison des lments Weston, un,-projet un peu dffrent de celui de 1934 p,rvoyait, outre la redtermina-tion de~ groupes sdentaires au moyen des groupes voyageurs, la cbmparaison directe de ces derniers entre eux, dans toutes les combinaisons possibles. Grce la complaisance avec laquelle les laboratoires nationaux ont bien voulu s'astreindre suivre notre programme et nous aider dans les transports, tous les groupes voyageurs se ~ont trouvs. simultanment runis au

    " Bureau, et la plupart d'entre eux ont t transports la mai, aller et retour, entre leur laboratoire d'origine ,et le Pav,ilIon de Breteuil'. Les erreurs rsidueles, fOt'nies par le calcul ,de com-pensation, ont t beaucoup, plus basses cette fois que dans jes pprations des annes passes (erreur rsiduelle maxima 0,33 fi V, au 'lieu de 2 fi V). Cette amlioration est due non seulement aux conditions thermiques o se trouvent les lments dans la ,nou-velle cuve, mais aussi la qualit des lments eux-mmes, qui, au cours des mesures se sont rvls d'une stabilit exception-nelle. Co_mme p,our les ohms, ces expriences ont fait l'objet d'un rapport dtaill dpos au Comit consultatif et dont la conclusion principale consiste dans la valeur relative actnelle

  • - 40

    des dhierses units nationales:

    AIJemagne ............. . tats-Unis ...... : ...... .' Frnce ............... , Grande-Bretagne ....... . Japon ................. . U. R. S. S, ............. .

    VA = VM -7,3 p.V VE = -9,5 VF = +0,7 VG= +7,6 VI = +u,7 Vu = -5,,5

    (V~I est le volt moyen des six laboratoires aprs le Comit consultatif d'lectricit de 1935.)

    Di".,s. Parmi les auteurs de travaux rapports, si je n'.ai pas cir le nom d-c M. Chemidlin, c'est qu'il a t le secrtaire et l'aide prcieux de tous les grands trayaux, et l'on a toujours trouv chz lui .le mme dvouement et la mme intelligente collabo-ration. C'e encore lui qui a excut, avec M. Michard, toutes les installations ou transformations lectriques, dont un tablis-sement comme le ntre a const.amment besoin.

    Quelques. voyages ont t faits Londres-Ted'dington et Berlin pal' le personnel du Bureau. En dehors de la visite gn-rale des grands laboratoires de mtrologie, ils ont eu pour bu ts principaux de discuter su r place avec nos constructeurs, d'tu-dier la ralisation de J'chelle internationale de temprature, et aussi d'assurer une partie du transport la mai,n des lments 'l'Veston.

    Pour rpondre une demande pressante du Ministre du Commerce et de l'Industrie de France, et' aprs, avoir reu l'autorisation de notre Prsident, j'ai accept d'organiser une exposition du Bureau international, qui a-lieu dans une salle du .. Grand Palais, contigu l'exposition du Sytme Mtrique orga-nise par ce mme Ministre. Malgr l'aide gnreuse lt efficace apporte par le Ministre, nous avons t tous bien occups depuis quelques mois par cette orgnisation.

    , En terminant ce rapport, je dois noter que mes premiers efforts comme Sous-IilirecteUl', puis comme Directeur, ont t de renforcer l'ordre administratif, dont le besoin se faisait sentir en raison de la multiplication des obligations de toute nature qui convergent de plus en plus vers le Bureau. ,La tche admi-nistrative s'accrot chaque anne davantage; c'est un fait qu'i!

    n'y apas lieu de discuter, mais qui m'a a'men tout naturellement

  • - 4'1 -

    prendre les mesures de bon ordre nce~saire : rpertoires des lettres, classification des dossiers, comptabilit minutieuse, surveillance des fournisseurs et entrepreneurs, catalog'ue de bibliothque, fiches bibliographiques, collaborati('lfi, et: l'e~ponsabilit de chacun dans la partie administrative des questions auxquelles il se consacre. J'ai t grandement aid dans ces quelques rformes par tout le personnel si dvou du Bureau et particulirement par M. Minault.

    Le deuxime but de mes efforts a t le' rajeUnissement des instruments, dont j'ai longuement parl plus haut et qu'i faudra poursuivre encor'e sans relche. . ,

    Mais il-est un troisime point que, loin de passer sous silence, j.e dois au contraire faire ressortir : Depuis le dernier' Comit, nous n'avons puhli aucun grand mmoire dans nos volumes. Si des publications courtes et paptielles ont t faites dans des pr'iodiques scientifiques, par contre nos Travaux et Mmoires sont encore rests muets pendant ces deux annes. La raison en' est sans doute et dans l'importance du tr'avail que repr'sente une publication aussi dveloppe que celles qui sont en usage dans /lOS Travaux et. Mmoires, et dans la multiplicit ~es autres tches auxquelles notre Bureau a d suffire tout d'abord. Mais c'est une laune grave que je r.n'efforcerai de combler dans les annes qui vont venir. Cela est d'autant plus ncessaire que notre collection de volumes doit reflter' toute l'activit du Bureau; et nous avons maintenant y faire figurr un certain nombre de travaux, les uns accomplis depuis plus ou moins longtemps comme la mesure des quartz tmoins du mtre, les comparaisons internationales des units lectriques, l'tude des mtres prototypes et JeU!' !lremire vrification priodique, d'autres arrivs un'stade o une premire publication pourrai,t rendre compte des rsultats dj acquis, comme l'tude des radiations lumineuses. '

    Suivant l'usage, la liste des ertificats dlivrs entre le le" s~pt."embr 1935 et le 5 mai 1937 est reproduite ci-aprs.

  • i' 1

    - 42

    CER TIFICATS

    DLIyRS DU 1" SEPTEMBRE 1935 AU 5 MAI 1937.

    1. r935 Sept. 23.

    2. ) 30.

    Une rglegodsique(addition au certificat dU'2 juin r930).

    Un thermomtre Prolabo, n 329290 ................

    Bureau Central d'I~talonnage, Prague.

    Ministre des Colonies, Paris .

    3. . 30' Une rgle Askania, nO 234355; Carl' Zeiss, Ina.

    Prsente par la Socit 4. Oct. 14. Une rgle de lm, S.1. P., nO 682. Genevoise d'Instru-

    ments de Physique.

    5. IS. U(le rgle de rm,ro........... Doignon, Malakoff.

    6. No".

    7.

    s. Dc.

    9.

    10. !'

    11. 7 '936 Janv.

    12. .

    13.

    14. Fv.

    15. ,/

    r5. 1 Deux fils de 24m, nO'S30 et 832.

    16. Deux fils de 24m, n" 868 et 869 (addition au certificat du 18 juillet 1929) ........... .

    12. Untalondelohm,no13166de Prague ................... .

    13. Trois lments \Veslon, no, 2966, 2991" 2992 ...... .

    27. UncalibreJohanssonderoomm.

    7. Cinq fils godsiques (addition an certificat du6 oct. 1934).

    7. Cinq fils godsiques (addition au certificat du 25 oct.1923).

    1 28. Un thermomtre Prolabo,

    nO 239 .................... .

    3. 1

    Trois calibres 10, 20, Som",.,.

    4. Un fil. godsique, 11 6 ...... .

    \ Bureau des Poids et /

    \ )

    {' 1

    1

    {

    l ! }

    Mesures, Prague.

    Id.

    Id.

    Appartenant au B; I. P. M., prts l'Institut Royal Hongrois des Poids et Mesures.

    Aktiebolaget J ohansson, Eskilstuna.

    Service gographique de l'Arme franaise.

    Ihat Chrifien, Babat.

    Socit Prolabo, Paris.

    l AktiebolagetJ ohansson, 1 Eskilstuna.

    { Istituto gografico mili-tare, Florence.

  • -- 43

    ,16. 1936 Avril II. Six,thermomtr~s'T"llrneys-

    '17.

    18.

    19;

    20.

    21.

    22.

    23.

    24.

    25.

    26.

    27.

    28.

    29.

    30.

    31.

    32.

    Mai

    Juin

    'seq, ,n,O' 1199" 1200, 1201, Socit du gaz de Paris. 1202, 1203, 1204 .......... ..

    9'. Une rgle de 0"',60; ," ,~

    22: Un, fi-l de Sm, nO 1018.' ......... .

    Doignon, Mallikoif.

    Service hydrog;aphique de la iViarine, Paris.

    -26, . Ciriq filsgodsiqes, n;' 6, 7, \ Service gographique de 8\ 9, 10 ..... : .... ' ..... : ..... 1 l'Arme,'thnes.

    Deux fils de 48m , nO':862 et 863. 1

    6. Un cylindre de \ I mn1 , ) ,(

    Id.

    'Laboratoire de recher-ches horlogres, Neu-chtel.

    12. Un gramme en platin:e ...... . Laboratoire de Chimie

    analytique, Universit techniqne de Delft.

    Juill.

    18. Un kilogramme enlaiton dor.

    20. Six thermomtres Prolabo, nO' 3-'15052 315057 ..... : ..

    Commission pOUl' la con-servation des proto-types des Indes ner-landaises.

    Socit du gaz de Paris.

    2. 'Un fil godsiqne de 8m , \ Service hydrographique n 1019 .................... / de la Marine, Paris.

    10. Un ruban Carpentier de 4m , n 5056 Pl ................ .

    Id.

    24. Un kilogramme prototype, nO 22 ..................... .

    Reichsanstalt Berlin.

    Aot 19. Une rgle, n 3H ........... . S'ocit des Ano. Ihablis-

    sements Skoda,Pilsen, Tchcoslovaqu ie.

    Nov.

    Cinq fils godsiqnes, n"'lQZO ( 1023, 101Z, nn ruban de 4"', n 2626 H 10 (addition au certificat du 25 juillet 19~I). '

    16. Un calibre cylindriqne de Imm.

    '28. Trois fils, ln"' 1092 (8m ), 1059 et 1060 (24"') ............ ..

    28. Un ruban Carpe~tier de, 4"', { nO 5056 P2 ................ .

    Facult deo Sciences de Buenos-Ayres.

    Laboratoire de recher-ches horlogres, Neu-chtel.

    Service central hydro-graphique, Paris.

    Id.

    1

  • 3ft.

    35. ,

    36.

    37.

    38.

    39.

    40.

    1-

    2.

    3.

    ft.

    5.

    6.

    rt ,.

    8.

    Fv. 5.

    Mars 19.

    r 24

    44 -

    Deux lUs godsiques de 24m , .{ Institut cartograpl;igue n" 1094 et 109;).. . . . . . . . . . . royal hongrois.

    Un calibre talon de IOOmm \ Aktiebblaget Johansson, /' Eskilstuna.

    Ln rubal~'de 4m , n' 5056 P 3 .. Sept poids en acier inoxydable ,}

    de 1 kg, ,kg, 500s, 200', 200S, ,oog et IOOS

    Six fils godsiques de 24m , . n" 1097 1100, 1113 et 1114.

    Carpentier" Pnteaux.

    Natioll'\ll H.esearch Coun-cil, Ottawa.

    1 n s t i tut gographique militaire, Florence.

    )) Avril 1. Trois poids de ,g, en'platine Bureau fdral des Poids et Mesures etd'Arpen-tage, Vienne.

    iridi .................... .

    26. Denx fils godsiques de 24m ,

    .)) l\hi

    '935 Sept.

    Oct.

    . Dc.

    '936 Avril

    Juin

    Sept.

    nO' 1119 et 1120 ........... .

    4. Quatre fils de 24m , un fil (!e Sm, un ruban de 4m .

    NOTES.

    25. Six thermomtres (zros) ....

    '9 Six thermomt.res (zros ) ....

    i Six thermomtres (zros) ....

    .'l). chelle divise sur rglette ell ,Terre ............ ' .......

    12. J~lmen~ Weston, n 5538 ....

    30. Groupe d'clment.s Weston, n"' 315, 336, 337, 388, 391 ..

    '7. Groupe d'lments \Veston, n" 1145, 1146, 114.8, 1420 ...

    '7. H.glette de qoomm ...... " ...

    !

    Administration de l'Ar-pentage, Helsinki.

    Institut godsique de Finlande.

    Socit du gaz de Paris.

    Id.

    Id .

    Observatoire de Paris.

    Bureau des Poids et Mesures, Prague.

    Electrotechnical Labo-ratory, Tokio.

    Institut de Mtrologie, U.H..S.S.

    Lab ora toire Central d'J~lectricit, Paris.

  • .~

    - Mi

    V. - COMPTES.

    Le compte rendu prsent au Comit international dans sa session de 1935 s'arrtait au 31 dcembre 1934. L'expos qui suit comprend les mou\'ements des comptes du ICI' janvier I93fi au 31, dcembre 1936, date du dernier bilan.

    COMPTE 1. - FO:-lDS DISPO:-lIDLES.

    , '

    Actif au ICI' janvier 1935 ......... , ............... . Recettes du 181' janvier 1935 au 31 dcembre 1936

    suivant. dtail donn au Tableau A ............. .

    Total. .....