Ciné-concert The LodgerOrchestre Symphonique Divertimento

Vendredi 02 février – 20h30

SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE

Samedi 3 février

20H30 CINÉ-CONCERT

PSYCHOSE - HITCHCOCKBRITTEN SINFONIA

ERNST VAN TIEL, DIRECTIONFilm d’Alfred HitchcockÉtats-Unis, 1960, 109 minutesMusique de Bernard Herrmann

Dimanche 4 février

15H CONCERT PERFORMANCE

ORCHESTRE À PLECTREAMATEURS DES ATELIERS

DE LA PHILHARMONIE DE PARIS

16H30 CINÉ-CONCERT

VERTIGO - HITCHCOCKBRITTEN SINFONIA

ERNST VAN TIEL, DIRECTIONFilm d’Alfred HitchcockÉtats-Unis, 1958, 129 minutesMusique de Bernard Herrmann

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant, réservation conseillée.

WEEK-END HITCHCOCK

ACTIVITÉS CE WEEK-END

SAMEDI Ciné-conférence à 14h30AUX TROUSSES DE HITCHCOCKpar Ollivier Pourriol

Visite-atelier du Musée à 14h30 LES MUSIQUES DE FILM

DIMANCHEContes au Musée de 15h à 16hHISTOIRES FANTASTIQUES

ET AUSSI

Enfants et famillesConcerts, ateliers, activités au Musée…AdultesAteliers, conférences, visites guidées du Musée…

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WEEK-END HITCHCOCK

Le cinéma a coexisté avec la musique depuis ses premiers pas, ou presque, puisqu’il était de règle, au début du XXe siècle, d’accompagner les films en direct (et non par un enregistrement) : un ou plusieurs musiciens interprétaient pour l’occasion un pot-pourri de compositions de leur choix, parfois guidés, aux États-Unis, par les cue sheets qui leur suggéraient une sélection de titres existants. Le passage au parlant en 1927 changea la donne en permettant aux réalisateurs de contrôler l’élément musical qui leur échappait auparavant, et les arrangeurs, compilateurs et autres pianistes laissèrent ainsi petit à petit la place à des compositeurs de métier, qu’ils soient transfuges de l’univers « clas-sique », tels Honegger, Chostakovitch, Prokofiev, Copland ou Philip Glass, ou bien spécialisés, comme John Williams et Danny Elfman.

Ce cycle consacré à Hitchcock donne un aperçu de ces deux « époques » de la musique de film, même si c’est aux collaborations avec Bernard Herrmann que pense l’amateur lorsqu’on lui parle du réalisateur britannique. On oublie souvent que ce qu’Hitchcock considérait comme son « premier film », The Lodger (Les Cheveux d’or en version française), réalisé en 1926 et sorti l’année suivante, était muet. Le compositeur Olivier Penard relève ainsi la tâche de proposer un accompagnement musical à ces images, afin, comme il l’explique, de « faire ressentir ce thriller comme une aventure du XXIe siècle ».

Pour autant, on ne saurait se priver d’apprécier le talent de Bernard Herrmann, venu aux productions hollywoodiennes avec la composition de la bande originale de Citizen Kane d’Orson Welles. Celui que l’on peut qualifier comme l’un des compositeurs de musique de film à avoir eu le plus d’influence sur ses successeurs considérait celle-ci comme « le meilleur véhicule pour la musique contemporaine ». Visant avant tout l’efficacité, il se donna pour tâche de créer un paysage sonore pour chaque film. Il signa la musique de sept films de Hitchcock (et la bande sonore des Oiseaux), depuis le loufoque Mais qui a tué Harry ? en 1955 jusqu’à Pas de printemps pour Marnie presque dix ans plus tard. Cette période de la filmographie hitchcockienne est la plus riche en chefs-d’œuvre ; elle comprend notamment, Vertigo (1958, donné le dimanche), La Mort aux trousses (1959) et Psychose (1960, le samedi soir). Faut-il y voir l’influence de Bernard Herrmann ? C’est en tous cas ce que se plaisait à penser le compo-siteur : « Hitchcock faisait seulement 60% d’un film, je le finissais pour lui ».

Samedi 3 février

20H30 CINÉ-CONCERT

PSYCHOSE - HITCHCOCKBRITTEN SINFONIA

ERNST VAN TIEL, DIRECTIONFilm d’Alfred HitchcockÉtats-Unis, 1960, 109 minutesMusique de Bernard Herrmann

Dimanche 4 février

15H CONCERT PERFORMANCE

ORCHESTRE À PLECTREAMATEURS DES ATELIERS

DE LA PHILHARMONIE DE PARIS

16H30 CINÉ-CONCERT

VERTIGO - HITCHCOCKBRITTEN SINFONIA

ERNST VAN TIEL, DIRECTIONFilm d’Alfred HitchcockÉtats-Unis, 1958, 129 minutesMusique de Bernard Herrmann

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant, réservation conseillée.

WEEK-END HITCHCOCK

ACTIVITÉS CE WEEK-END

SAMEDI Ciné-conférence à 14h30AUX TROUSSES DE HITCHCOCKpar Ollivier Pourriol

Visite-atelier du Musée à 14h30 LES MUSIQUES DE FILM

DIMANCHEContes au Musée de 15h à 16hHISTOIRES FANTASTIQUES

ET AUSSI

Enfants et famillesConcerts, ateliers, activités au Musée…AdultesAteliers, conférences, visites guidées du Musée…

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PROGRAMME

The Lodger Film d’Alfred Hitchcock, États-Unis, 1927 Musique d’Olivier Penard

Une production ITV Studios / Park Circus

Orchestre Symphonique Divertimento Zahia Ziouani, direction

DURÉE DU CINÉ-CONCERT : ENVIRON 1H10.

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The Lodger

Depuis toujours, le cinéma d’Alfred Hitchcock est considéré comme l’un des plus hauts sommets du septième art. Outre ses qualités dramatiques évidentes, doublées d’une virtuosité sans égale de la mise en scène, sa dimension musicale nous fascine. Qui n’a pas tressailli d’effroi au son des cordes stridentes de Psycho ? Qui ne s’est pas délicieusement perdu dans les méandres harmoniques de Vertigo ? Et que dire d’un film dont le climax est spécialement imaginé autour d’un coup de cymbale donné lors d’un concert bien visible à l’écran dans L’homme qui en savait trop ?

The Lodger, premier film muet d’Alfred Hitchcock sorti en 1926, ren-ferme déjà toutes ces caractéristiques dramatiques et musicales qui nous évoque presque l’opéra : le Londres brumeux des années folles dans les rues duquel le fantôme de Jack l’éventreur n’est jamais loin, un personnage principal énigmatique et puissamment charismatique interprété par la star du moment, Ivor Novello ; une jeune femme naïve et touchante qui s’apprête à rencontrer l’amour et ses dangers, le tout sur fond d’enquête policière brillamment orchestrée.

Face à une telle réussite, comment ne pas rêver d’en écrire la musique en adoptant la forme du ciné-concert qui saurait tout à la fois faire revivre ce chef-d’œuvre d’avant-guerre, proposer aux personnages des incarnations thématiques, donner aux scènes tragiques un espace visuel décuplé par le son et nous faire ainsi ressentir ce thriller comme une aventure du XXIe siècle ?

C’est l’objectif que je me suis fixé en composant la musique de The Lodger : faire tout d’abord des choix esthétiques et formels à travers lesquels le langage contemporain (musiques d’ambiances, nappes de son, techniques aléatoires, bruitages) croise un jazz évocateur et déca-dent, sans oublier le lyrisme des valses au charme désuet, l’acidité de la seconde école de Vienne (Lulu de Berg, Erwartung de Schönberg), tout en rendant un hommage aux grandes partitions symphoniques composées pour le cinéma (Bernard Herrmann, compositeur intimement associé à Hitchcock, ou bien encore John Williams).

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C’est ainsi que la musique adopte plusieurs angles de vue. Tantôt illus-trative, elle soutient discrètement les événements infimes du quotidien (longues séquences d’intérieur au cours desquelles le drame se noue) en privilégiant la légèreté de l’écriture instrumentale (utilisation des solistes, absence de grandes masses), tandis que de manière lointaine un vieux gramophone imaginaire (imité par les cuivres avec sourdine) crée une atmosphère poétique et inquiétante. Tantôt spectaculaire, elle décuple la tension des scènes d’extérieur où la foule agglutinée semble aussi bien terrifiée par les cadavres que par les clusters rutilants des cuivres et autres éclats des percussions. Enfin, la musique adopte également le parti pris du collage anachronique dans certaines situations comme par exemple lors des défilés de mode où les cake-walks un peu surannés se mêlent de manière anarchique aux rythmes sourds des boites de nuit actuelles.

De nos jours, le regain du ciné-concert donne une chance aux films anciens de résonner à nouveau dans notre époque moderne. Ce sont cette passerelle entre deux échelles temporelles, ce croisement entre image et son, ce dialogue artistique renouvelé qui font de ce Lodger musicalisé une aventure passionnante à vivre et ressentir.

Olivier Penard

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Olivier PenardNé en 1974, Olivier Penard est avant tout un autodidacte dont la musique est au carrefour de la création contemporaine, des courants minimalistes, du jazz et de la musique de film. Ayant bénéficié des conseils de Philippe Capdenat et Guy Reibel lors de ses premières années d’écriture, il se réclame aujourd’hui de compositeurs tels que Ravel, Honegger, Stravinski, Dutilleux, John Adams ou encore John Williams. Harmonie sensuelle et lumineuse, mélange de timbres aux multiples couleurs, puis-sante énergie rythmique, forte densi-té dramatique : tels sont les différents visages de ses œuvres qui sont com-posées pour l’orchestre, la voix soliste ou chorale, la musique de chambre, le théâtre et la danse. Son amour de la poésie le conduit à mettre en musique des auteurs tels qu’Edgar Poe, Louise Labé, Michel-Ange, Hermann Hesse, Jorge Luis Borges et à s’inspirer des Saintes Écritures. Sensible à l’univers du conte, il est également l’auteur d’une

trilogie pour la jeunesse qui fait l’objet de plusieurs enregistrements discogra-phiques en collaboration avec Lorànt Deutsch, Virginie Ledoyen, Jacques Bonnaffé. De la Cité de la musique à la Halle aux grains de Toulouse en passant par la salle Pleyel, ses pièces sont inter-prétées entre autres par les orchestres nationaux de Lyon, Lille, Montpellier (Fabien Gabel), Toulouse (Christophe Mangou), l’Orchestre national d’Île-de-France, l’Orchestre Symphonique Divertimento (Zahia Ziouani), les chœurs et l’Orchestre de la Radio Flamande, l’Orchestre lyrique de région Avignon-Provence (Samuel Jean), Le jeune choeur de Paris (Laurence Equilbey), Les cris de Paris (Geoffroy Jourdain), Sequenza 9.3 (Catherine Simonpietri). En 2014 et 2015, il publie deux disques pour le label DUX, consacrés à ses œuvres de musique de chambre. Il crée par ailleurs la musique du premier film d’Alfred Hitchcock, The Lodger, avec l’Orchestre régional Avignon-Provence, sous la direction de Sébastien Billard.

Zahia ZiouaniFormée auprès de Sergiù Celibidache, Zahia Ziouani dirige des formations symphoniques prestigieuses (Orchestre de l’Opéra de Kharkiv en Ukraine, Orchestre Philharmonique Royal de

Liège, Orchestre Philharmonique de Turin, Orchestre National de Malte, Philharmonie Nationale de Bosnie-Herzégovine, Orchestre National des Pays de la Loire, Orchestre Symphonique « Les Siècles », Orchestre Régional de

LE COMPOSITEUR

LES INTERPRÈTES

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Cannes PACA, Orchestre Symphonique du Caire et de nombreux orchestres d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Sud). Elle se produit dans des lieux pres-tigieux aux côtés de grandes personnali-tés du monde musical. Elle crée en 1997 l’Orchestre Symphonique Divertimento. Elle en assure la direction artistique et musicale. Cet ensemble symphonique réunit en formation complète près de 70 musiciens professionnels, avec une parité homme/femme qui lui est chère. L’orchestre est depuis 2005 en résidence à Stains, en Seine-Saint-Denis. Très sensible aux problématiques d’accès à la culture, Zahia Ziouani se consacre à des actions et projets ambitieux permettant de sensibiliser les publics à la musique symphonique et lyrique, en Île-de-France et particulièrement en Seine-Saint-Denis. Avec son orchestre, elle aime décloisonner les univers et suscite de nombreuses collaborations parfois inattendues avec de grandes personna-lités du monde musical. Le Prix de la Femme d’Influence lui a été décerné en 2014. Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Zahia Ziouani est également auteur. Son parcours atypique s’illustre à travers une œuvre autobiographie, La Chef d’orchestre, aux Éditions Anne Carrière, et un ouvrage iconographique, D’une Rive... l’Autre, aux Éditions ART, qui retrace son engagement artistique et pédagogique sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.

Orchestre Symphonique DivertimentoFondé en 1998, par Zahia Ziouani, direc-trice musicale et artistique, l’Orchestre Symphonique Divertimento (OSD) est un ensemble symphonique composé de 70 musiciens professionnels. Son activité est ancrée dans la vie culturelle de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France et plus largement sur le plan national. Implanté depuis 2011 à l’Espace Paul Éluard de la ville de Stains (93) où il est en résidence artistique, l’OSD diffuse chaque année le réper-toire symphonique au sein de nombreux quartiers prioritaires afin d’inscrire la Culture au cœur du développement urbain et social, et concourir ainsi au « vivre ensemble ». Il est parallèlement présent au cœur des grandes salles nationales (la Philharmonie de Paris, la salle Pleyel, le Grand Théâtre de Provence, le Théâtre de Nîmes, la salle Gaveau, la Basilique de Saint-Denis, la Cité du Cinéma, l’Olympia, le Palais des Congrès de Nantes, le Cratère d’Alès, l’Avant-Seine de Colombes…) et de nombreux festivals (Marseille Provence 2013, Folle Journée de Nantes, Flâneries de Reims, Fête de l’Humanité, Festival Radio Classique, Festival Classique au Vert, Festival de Musiques Sacrées de Paris…). L’OSD associe régulière-ment à sa programmation de grandes personnalités du monde musical fran-çais et international : Raphaël Pidoux, Jean-Marc Phillips-Varjabédian, Xavier Phillips, Sophie Koch, Shani Diluka,

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Adam Laloum, Alexis Cardenas, Varduhi Yeritsyan, Hugues Borsarello, Amel Brahim-Djeloul, Déborah Nemtanu, Michel Moragues, Patrick Messina, Marc Lys, l’Ensemble Amedyez... Fort de son engagement en faveur de l’accès à la musique symphonique pour tous, il développe de grands projets artistiques et pédagogiques et part chaque année à la conquête de nouveaux publics et de nouveaux territoires au sein desquels il propose des concerts originaux avec une volonté de concilier tradition, modernité excellence artistique, origi-nalité, innovation et éclectisme autour du répertoire symphonique, de la musique d’aujourd’hui, des musiques traditionnelles et populaires, des musi-ques de films et du jazz. Il aborde ainsi le répertoire à travers des thématiques (musique et art, musique et littéra-ture, musique et théâtre, musique et pyrotechnie, musique et light pain-ting, musique au musée…) qui offrent à près de 60 000 spectateurs (jeunes et familles) une expérience musicale inédite. L’OSD collabore en réseau avec de nombreuses structures éducatives et culturelles des territoires où il est présent. Son projet, alliant excellence artistique et exigence, le place au cœur des régions dont la vitalité culturelle lui assure un large rayonnement et des relais dynamiques. Chaque année, c’est dans un esprit de « laboratoire d’idées pédagogiques » que les musiciens de l’OSD mobilisent des savoir-faire

spécifiques pour transmettre le patri-moine symphonique. Ils animent ainsi plus de 140 actions auprès de plus de 6 000 jeunes à travers les concerts, les actions de sensibilisation déployées dans le cadre d’Invento ou les disposi-tifs de l’Académie Divertimento. L’OSD est un véritable générateur de projets artistiques et culturels dans lesquels transmission, lien social, ouverture à la jeunesse, innovation, démarche intergé-nérationnelle concertés avec l’Éducation Nationale, les enseignants et les éduca-teurs sociaux, le placent comme l’un des premiers ambassadeurs œuvrant en faveur de l’accès à la culture pour tous. La présence de l’OSD sur de nombreux territoires est le fruit d’une politique volontariste et engagée reconnue qui lui permet de bénéficier du soutien de nombreux partenaires publics et privés dans le cadre de son réseau des mécè-nes Acanthe.

Violons I Christelle Droxler Henri GoutonJulien BeziasAlexandra MarininArmelle Le GoffManoubia Kefi Catherine MaubourguetOlivier Gamet Katel Grislin

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Violons II Benjamin DucasseSophie RamambasonSophie CalaisFranck ChicoisneauStéphanie Ollé Anna Woloszyn Hélène Frissung

Altos Fabienne Vénard Sylvie Carrasco Sylvie Vesterman Bénédicte Detton Laurent Doré Jean-Yves Convert Cécile Brassac

Violoncelles Fettouma ZiouaniTomomi HiramoMyriam Teillagorry Sylva Devaux Emmanuelle Lemirre Frédéric Loisel

Contrebasses Philippe DubreuilArnaud JoussetFrançois Biteaud

Flûtes Anne-Laure Riche Cynthia WhitmanRaquele Magalhaes (piccolo)

Hautbois Dominique TroccazPierre-Christophe Brilloit

Clarinettes Yves BruchonLaurence Boureau

Bassons Sophie RaynaudJessica Rouault

Cors Éric KarcherSylvain CornilleChristophe Vellard Jacques Abrell

Trompettes Hervé Michelet Fabrice Cantié

Trombones Philippe Defurne Éric Fauconnier

Percussions Marcel Hamon (timbales)Sandra Valette Vincent Tchernia

Célesta Sandrine Roche

Harpe Stéphane-France Léger

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Un musée pour vivre la musique.E X P O S I T I O N S • C O N C E R T S Q U O T I D I E N S • A C T I V I T É S E N F A M I L L E

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