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CHTX MÉTROPOLE

Châteauroux Métropole2014-2020Quel bilan à mi-parcours ?

Hors-série numérique - Juillet 2017

ISSN

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1- Une ville rénovéeMettre en valeur le Vieux Châteauroux

Entre 2014 et 2017, les efforts de la Ville de Châteauroux se sont concentrés sur la réhabilitation de la voirie. Après la réfection de la rue Claude-Pinette, le pavement de la rue Dorée et de la 2e tranche de la rue des Pavillons début 2016, plusieurs rues du Vieux Châteauroux ont été réhabilitées. Les matériaux util-isés sur les chantiers ont per-mis d’assurer l’homogénéité des traitements de surface sur l’ensemble des rues rénovées. Entre 2015 et 2016, les rues Dauphine, Jean-Lauron

et Descente-de-Ville, ainsi qu’une partie de la rue Grande ont fait l’objet d’un vaste chantier de réfection de réseaux, de la chaussée et des trottoirs.

En 2015, la rue Jean-Jacques-Rousseau a été refaite suivant la charte définie pour l’espace urbain. Son sens de circula-tion a été inversé et le parking attenant rénové afin de facili-ter le stationnement.

En 2016, les rues du Père-Adam et du Palan ont été ré-novées. Quant à la rue Petite du Palan, le mur de la place haute et la place elle-même ont été entièrement nettoyés,

permettant de (re)découvrir cet endroit oublié du centre historique.

En 2017, d’autres rues bé-néficieront d’une reprise suivant la même cohérence. Les rues Descente des Cordeliers, Alain-Fournier et la place Sainte-Hélène font partie de cette liste (reprise des réseaux, des bordures et chaussées et restauration des pierres qui ceinturent la place Sainte-Hélène). La réfection de la place de la Victoire et des Alliés est également en projet.

Voiries rénovéesdans les quartiers

En 2016, la Ville a également investi pour remettre en état les couches de roulement de plusieurs rues castelrous-sines : Mozart, Honoré-de-Balzac, Hector-Berlioz, Sarah-Bernhardt, Sacha-Guitry, du Chaumiau, Geoffroy-Talichet, de la liberté, des perières et Saint-Fiacre ; les trottoirs se-ront repris allée Frédéric-Mis-tral et rue Charlier.

De grands axes castelroussins ont également été impactés

comme la rue de Vaugirard dans son ensemble et l’entrée de l’avenue des Marins, entre le rond-point-Deschizeaux et l’impasse de la Brasserie.

Le grand chantier de l’avenue F.-Mitterrand

Plusieurs tranches de travaux ont été programmées sur cet axe communautaire qui mène aux établissements d’enseignement supérieur de Châteauroux. En 2016, l’avenue a été rénovée en-tre l’avenue du Champ-aux-Pages et la rue de Metz (300 m de long) : enfouisse-ment des réseaux aériens, réaménagement des trot-toirs, piste cyclable sécuri-sée. Début 2017, les travaux de construction du giratoire de 32 m de diamètre ont été engagés et se sont achevés courant juin.

Et aussi...

À ces opérations, s’ajoutent d’autres actions comme le recrutement d’un manager du commerce ou l’aide au bail permettant de favoriser les nouvelles installations en centre-ville.

2014-2017 : ce qui a déjà été réalisé

Place Napoléon et rue Lescaroux : un chantier très attendu et terminé

C’est un chantier que tout le monde attendait avec impatience. Rappelez-vous : le premier coup de pelle mécanique dans le parking sauvage de l’impasse de L’Écho a été donné le 18 octobre 2011. Fin 2016, les travaux d’aménagement de la place Napoléon (environ 650 m², du côté de l’arrière du magasin H&M) et du passage Joséphine-de-Beauharnais s’achèvent. Début 2017, ce sont ceux de la rue André-Lescaroux (ex-impasse de L’Écho) qui se terminent. Après l’ouverture du premier magasin, rue Victor-Hugo, le 11 mai 2016, Châteauroux Métropole inaugure le 10 décembre 2016 la place Napoléon et le passage Joséphine-de-Beauharnais. Dernière étape de ce vaste chantier : l’inauguration de la rue Lescaroux, ouverte le 18 avril dernier, en attendant l’installation imminente de nouvelles enseignes. Ce chantier a été mené en partenariat avec le groupe Guignard qui a porté la promotion immobilière et les constructions dans le cadre d’une concession publique d’aménagement.

Un skate-park pour le plaisir de la glisse

Espéré de longue date par les utilisateurs du skate-park de Belle-Isle, la construc-tion d’une infrastructure sportive utile à la pratique du skate est devenue réalité à La Margotière. Fruit d’une concertation entre les élus communautaires et les as-sociations représentatives des pratiques variées (skate, roller, BMX et trottinette), le skate-park de Châteauroux a été inauguré le 31 octobre 2015. Il comporte un espace

spécifique et séparé pour les enfants, une aire de Street (rampes, escaliers..), ainsi qu’une aire dédiée à un dou-ble Bowl (creux) accessible aux différents niveaux de pra-tiques et comprenant un Pool. Des compétitions (comme la finale des championnats de France de skate en 2016) et

des animations ont régulière-ment lieu sur le site.

La résidence Isabelle inaugurée et l’Ehpad Saint-Jean agrandi

Vétuste l’ancien foyer-loge-ment qui accueillait les per-sonnes âgées autonomes à

Saint-Jean a entièrement été reconstruit. Après un an de travaux, les 50 appartements de cette résidence baptisée « Isabelle » ont été livrés en septembre 2016. En parallèle, l’Ehpad Saint-Jean bénéficie de travaux d’agrandissement. Le chantier s’achèvera à l’automne 2017.

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3- De nouveaux équipements très attendus

Création d’Urgences Médicales 36

Une nouvelle structure de soins, portée par des médecins généralistes, a ouvert ses portes en tout début d’année 2015, au 22 avenue Marcel-Lemoine. La municipalité a accompa-gné ce projet essentiel pour la santé des Castelroussins.

Des regroupements de professionnels

Quatre sites, ayant une situation géographique stratégique, ont été retenus pour l’implantation de futurs

regroupements de profes-sionnels de santé (RPS) : Saint-Jean / Saint-Jacques, Vaugirard / Saint-Christophe, Saint-Denis et Touvent. L’objectif est de permettre à tous les habitants d’avoir ac-cès aux soins.

L’accueil des internes en médecine

Présente au forum des étudiants en médecine en janvier 2016, Châteauroux Métropole multiplie les ac-tions auprès des jeunes

internes en médecine qui réalisent leur stage dans le département. Une réception est organisée à leur arrivée et à leur départ afin d’établir le lien et de les encourager à s’installer sur le territoire.

2- Priorité à la santé2014-2017 : ce qui a déjà été réalisé

11 bornes de recharge

11 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques ont été installées depuis 2016, à Châteauroux, à commencer par la première, mise en place à la mi-janvier rue Jean-Jacques-Rousseau. Les autres emplacements ont été choisis de façon à répon-dre aux souhaits des usagers de ces véhicules. On retrouve ces bornes sur le parking du Palais de justice, sur le parking extérieur de l’hôpital

rue Jules-Chauvin, sur la place Voltaire à l’entrée de la rue Roger-Cazala (côté église Saint-André), sur la place Saint-Christophe, à l’entrée de l’allée Jean-Vaillé, sur le parking de Gaston-Petit (face du siège du Crédit agricole) avenue Pierre-de-Coubertin. La prochaine fera partie du grand chantier de réaménage-ment de la place Gambetta.

Du portail famille…

Le portail famille a été mis en service au 1er janvier 2016.

Cette plateforme permet aux familles castelroussines de suivre et gérer les activités de leurs enfants : restauration collective, accueil périscolaire, accueil de loisirs, crèche…

… au portail citoyen

Un nouveau portail Internet, est également accessible par le site www.chateauroux-metro-pole.fr et l’onglet « Démarches en ligne ». Il permet de payer en ligne de façon sécurisée (inscriptions aux piscines ou à l’École municipale des sports, à la Sénatorerie, ainsi que pour les transports scolaires). D’autres démarches sont également simplifiées pour les associations (demandes de subventions), les entrepris-es (demandes d’occupation du domaine public, d’arrêté de stationnement / circula-tion…) et les commerçants (droits de place).

Des bornes wifi accessibles à tous

L’accès au numérique passe également des bornes wifi qui sont installées sur tout le

territoire. Des bornes ont ainsi été positionnées dans plu-sieurs sites passants comme à Belle-Isle (plage), place Vol-taire (arrêts de bus), places de la République et Monestier, au Centre d’études supérieures à Balsan, mais aussi à la mé-diathèque Équinoxe, aux sor-ties d’autoroute GranDéols et à Cap Sud.

La fibre optiquearrive

Châteauroux Métropole ac-compagne le déploiement de la fibre optique par Orange dans toute l’agglomération. Après la partie Nord de Châteauroux équipée, les communes de Déols et Saint-Maur seront concernées par la pose de premières armoires. Les premiers clients de ces deux villes seront raccordés durant le dernier trimestre 2017.

4- Châteauroux Métropole,et l’innovation numérique


Châteauroux Métropole, ville hyper-connectée

Depuis 2014, Châteauroux Métropole a mis en œuvre un nouveau site Internet : www.chateauroux-metropole.fr. Les habitants peuvent suivre au quotidien l’actualité de la ville et de l’agglomération sur les réseaux sociaux (Facebook, Snapchat, Ins-tagram, You Tube). En 2017, pour faciliter les échanges d’information, les établisse-ments culturels castelroussins (musées, école municipale des Beaux-Arts, conserva-toire et réseau des bibliothèques) ont désormais leur page Facebook. De même, le MACH 36 a étrenné, en mars 2017, son nouveau site : www.mach36.fr.

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Stationnement : de nouvelles mesures en application depuis février 2017

Début 2017, une nouvelle carte des zones de station-nement pour le centre-ville de Châteauroux est en-trée en vigueur. Elle s’est accompagnée du remplace-ment du parc d’horodateurs. Dans le même temps, un sys-tème de paiement par smart-

phone a été mis en place. Les moyens de paiement du sta-tionnement sont désormais multiples : carte bleue, mon-naie, Paybyphone, mais aussi la Super Carte qui offre une heure de gratuité le matin et une autre heure l’après-midi en hyper-centre.

Des bus toujours gratuits

Gratuits depuis le 22 décem-

bre 2001, les bus du réseau Horizon n’en restent pas moins à la pointe de la technologie et de l’accessibilité. Leur succès ne se dément pas, avec plus de 4,8 millions de voyages par an, sur des lignes remod-elées récemment afin d’offrir le service le plus efficient possible. Le réseau a changé d’image à la rentrée 2014, avec l’adoption d’une nou-velle charte graphique plus moderne et colorée. Depuis,

le site Internet a été revu de fond en comble, et est traduit en anglais et en chinois. Il a été rejoint par une applica-tion pour smartphone (di-sponible IoS / Androïd), mine d’informations très riche et très intuitive. Gratuité rime ainsi avec modernité, qualité et efficacité.

L’autopartage, plus économique, plus écologique

En partenariat avec Renault (groupe Gibaud), une solution d’autopartage a été dévelop-pée à Châteauroux. Vous pou-vez louer à la demi-journée ou à la journée un véhicule, en vous inscrivant via votre smartphone. Six places réservées à ces véhicules ont été créées dans le centre-ville castelroussin (office de tourisme, rue Victor-Hugo, parking aéroport, parking de l’Écocampus...).

5- Faciliter la mobilité en ville


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L’office de tourisme devient Châteauroux Berry tourisme…

Dans le cadre de sa politique touristique, Châteauroux Mé-tropole a créé une nouvelle structure juridique. Au 1er janvier 2016, l’office du tourisme de Châteauroux est passé du statut d’association Loi 1901 à ce-lui d’Établissement public in-dustriel et commercial (Épic). Un nouveau nom et un logo plus attractif ont accompa-gné ce changement. Bientôt, l’établissement déménagera

en cœur de ville, dans une partie du rez-de-chaussée de l’ancien hôtel de ville, place de la République. ... et la foire-expo « Châteauroux Events »

Mis en place au 1er janvier 2017, « Châteauroux Events » est né du souhait de la Ville de Châteauroux de re-grouper les activités liées à l’événementiel effectuées en régie et celles réalisées par l’association Foire Exposition de Châteauroux.

Cette nouvelle structure se compose d’élus de Châteauroux, de profession-nels liés à l’événementiel et de bénévoles.

Un soutien aux mani-festations sportives et culturelles

Après les championnats du monde de voltige aérienne en 2015 qui attira près de 100 000 personnes en dix jours, Châteauroux Métropole a été le terrain de jeu de plu-sieurs athlètes nationaux et internationaux (championnat

d’Europe de triathlon et d’aquathlon, championnats de France d’athlétisme, championnat de France Ufolep de gymnastique et de trampoline, et bientôt les championnats du monde de tir sportif de vitesse). La Ville de Châteauroux accompagne les associations via des aides financières, mais aussi logis-tiques et humaines.

Réseau des bibliothèques :nouveaux horaires et tarifs

En 2015, le réseau des bib-liothèques de Châteauroux a entièrement revu sa grille d’horaires afin d’offrir aux us-agers des plages leur permet-tant de profiter au mieux des services proposés. Côté tarifs, des prix plus attractifs pour les habitants de l’agglomération ont été votés. Par ailleurs, le prêt illimité des documents a été mis en oeuvre.

6- Un territoire tourné vers le tourisme, le sport, la culture


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Des économies d’énergies

Depuis 2014, près de 1 500 lu-minaires équipant l’éclairage public à Châteauroux ont été remplacés par des leds, plus économes en énergie. Par ailleurs, grâce au Contrat de performance énergétique (CPE) passé en 2016, la Ville de Châteauroux, le Centre communal d’action sociale (CCAS) et les communes de Saint-Maur et du Poin-çonnet vont pouvoir réaliser d’importantes économies sur les dépenses énergétiques des bâtiments publics (pro-grammation à distance des systèmes de chauffage et de climatisation pour les écoles, infrastructures culturelles et sportives...).

La collecte des déchets harmonisée

Compétente en matière de gestion des déchets mé-nagers (secs et humides) et du ramassage des en-combrants et déchets verts depuis le 1er janvier 2002, l’Agglomération a mis en place, en 2016, une nouvelle organisation pour les dif-férents types de collecte. Les objectifs ? Préserver la qualité de l’environnement, réaliser des économies d’échelle et assurer une meilleure sécu-rité des personnels affectés à cette tâche. Cette nécessaire remise à plat du schéma de collecte permet d’harmoniser le service entre communes ou zones d’habitat de même

nature (habitat d’hyper-centre, habitat pavillonnaire, habitat collectif, habitat rural, commerçants).

Vers un nouveau Plan d’urbanisme intercommunal

En vue de l’élaboration d’un PLUi (Plan local d’urbanisme intercommu-nal), Châteauroux Métropole a mis en place des réunions d’information et de concertation avec la popu-lation, des ateliers théma-tiques autour de grands thèmes (habitat, dynamiques économiques, déplacements, environnement). Un concours photo, une exposition et la diffusion d’information par divers canaux vont permettre d’accompagner les habi-tants dans cette démarche qui aboutira fin 2019 à l’élaboration d’un nouveau PLUi.

Le parc Balsan rénové, la prairie Saint-Gildas embellie

Début 2015, le parc Balsan a été reconfiguré. Les mar-ronniers qui menaçaient la sécurité des promeneurs ont été dessouchés et de nou-veaux arbres ont été replan-tés. Des jeux pour enfants et une lumière “intelligente” ont été installés. Cette opération a accompagné la fin de la réhabilitation des châteaux Tour et Rivière voisins, si-tués dans l’enceinte du parc. En 2016 et 2017, c’est la peupleraie située derrière l’hippodrome du Petit-Valen-çay qui a bénéficié de travaux d’aménagement. Jusque-là occupé par 2 200 peupliers, le site accueillera un nou-vel aménagement, une zone, riche en biodiversité, où cas-tors, amphibiens, libellules et autres insectes pourront co-habiter avec les promeneurs.

Baisse du prix de l’eau à Châteauroux

Depuis 1er juillet 2016, le prix de l’eau a baissé pour les mé-nages castelroussins, passant de 4,45 € à 3,46 € le mètre cube, soit une économie de 120 € sur la facture d’eau pour 120 m3 de consom-mation en moyenne par an. Cette baisse du prix de l’eau est directement liée au nou-veau marché de délégation de distribution de l’eau po-table passé par Châteauroux Métropole avec la SAUR.

Et aussi...

En 2017, Châteauroux Métropole a édité un guide dédié à la propreté en ville intitulé “Le chien dans ma ville”. Une campagne de sen-sibilistaion à la propreté en ville a été menée en parallèle via des affiches et une distri-bution de flyers.

7- Prendre soin de l’environnement


Quel regard portez-vous sur ces trois an-nées écoulées ?

“Elles ont été très actives, avec de nombreux grands chantiers mis en œuvre, dans tous les domaines. Nous avons lancé des actions structurantes pour le territoire, tout en met-tant l’accent sur la gestion du quotidien de nos concitoyens et l’amélioration de leur cadre de vie. Élus, services, entre-prises et partenaires, tous ont été mis à contribution pour moderniser l’image de la ville et la faire entrer dans le XXIe siècle.”

Quelles ont été vos priorités ?

“Le premier challenge a été de pallier le manque d’image dont souffrait notre

territoire. Nous avons choisi de trouver un nom plus par-lant que « Communauté d’agglomération castel-roussine » pour gagner en visibilité. Ainsi est née Châteauroux Métropole. Par ail-leurs, nous avons décidé de re-prendre en main les structures comme l’Office de tourisme Châteauroux Berry tourisme et Châteauroux Events. Dans les faits, nous sommes pas-sés d’une gestion associative à une professionnalisation. L’objectif est de capitaliser sur la marque “Berry” et sur toute la communication menée par Berry Province.”

Tout cela concourt à rendre le territoire plus attractif...

“Au travers d’opérations de sé-duction comme celle menée

auprès de Tesla, nous avons su fédérer les entreprises locales pour faire découvrir nos savoir-faire et les atouts de notre ter-ritoire. Jusqu’ici, nous avons démontré que l’on savait capter les événementiels sportifs dans des secteurs peu habituels pour nous. La prochaine étape consistera à rendre l’événementiel perma-nent, à l’instar de ce qui se passe avec l’ouverture du Cen-tre national de tir sportif. Ces actions, comme l’installation du Pôle d’enseignement su-périeur international par la SFECZ, assoient chaque jour un peu plus notre rayon-nement à l’international. “

Quels sont les axes de développement économique ?

“Nous mettons tout en œuvre pour conforter les activités existantes : aéronautique, au-tomobile, agroalimentaire. Nous avons su convaincre le groupe Barilla de faire le choix de Châteauroux pour investir dans l’agrandissement et la modernisation de son unité de production à La Malterie et de conserver son centre administratif ici. Du fait des travaux menés prochainement par la Région à l’aéroport avec le hangar pour gros por-teurs, il nous revient d’attirer de nouvelles entreprises dans le domaine de l’aéronautique et de développer des forma-tions idoines. Nous avons également des capacités d’accueil à Ozans, pour répondre à des appels d’offres atypiques. Le déploiement du

très haut débit, réalisé par Orange jusqu’en 2019 sur Châteauroux et 2021 sur le reste de l’Agglomération, par-ticipe aussi de cette volonté de nous repositionner sur l’échiquier national. “

Comment cette nou-velle dynamique se retranscrit-elle ?

“Je prendrai un exemple : quand on regarde le commerce à Châteauroux, on sent qu’il y a une véritable volonté des commerçants, de la Chambre de commerce et d’industrie et de la Ville, d’oeuvrer ensemble pour faire bouger les choses. La collectivité a ainsi travaillé sur une refonte du système de stationnement, sur des aides aux installations, sur une taxe sur les locaux vacants, tan-dis que nos partenaires ont mis en place un calendrier d’animations. Nous avons également recru-té un manager du commerce que nous partageons avec la CCI.”

Les projets du terri-toire sont-ils voués aux partenariats ?

“Il n’y a qu’en travaillant en partenariat que nous pourrons mener à bien nos projets.D’ailleurs, comme cela s’est fait pour la place Napoléon et la rue André-Lescaroux, nous allons poursuivre notre poli-tique de travail en commun entre collectivités publiques et investisseurs privés pour mener les grands chantiers à

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Gil AvérousMaire de ChâteaurouxPrésident de l’Agglomération Châteauroux Métropole

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L’interview

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...à venir comme la réhabilita-tion du secteur gare ou de l’ancien Comptoir des phar-maciens du Centre (CPC) ou la création de la Cité du nu-mérique à Balsan ou encore la réhabilitation du site des 100 000 chemises. Nous som-mes obligés d’en passer par là, du fait des baisses radicales des dotations de l’État de près de 40 % pour la période 2015-2018. Aujourd’hui, une collectivité ne peut plus tout financer seule.”

Que répondez-vous à ceux qui pensent qu’il faut éviter de se disperser ?

“Ce sont des critiques que j’avais déjà entendu à l’époque de mon prédéces-seur au moment du 1er Pro-gramme de rénovation ur-baine à Saint-Jean. Ce qui était déjà faux, puisque de nombreux chantiers étaient menés ailleurs. À mon avis, il

est difficile, voire dangereux, de se focaliser sur un seul projet, parce qu’existe le ris-que de se voir reprocher de ne travailler que pour un quartier au détriment des autres. Il y a des besoins partout, alors on intervient partout. De toute façon, on ne doit pas ralentir, il nous faudra même accen-tuer les investissements pour

offrir aux entreprises la pos-sibilité de créer de nouveaux emplois, ne serait-ce que pour compenser ceux qui disparais-sent avec les problèmes ren-contrés ces dernières années

par certaines entreprises de l’agglomération... “

Comment financer les projets sans augmenter les impôts ?

“Tous les projets annoncés se-ront tenus, à l’exception d’un seul, à savoir la réhabilitation du Centre Racine. Nous nous

sommes positionnés auprès de la DRAC pour que le Cen-tre Racine soit le prochain dossier prioritaire à partir de 2021. Pour le reste, on a su anticiper en mettant en place,

en début de mandat, un projet de territoire adossé à un plan pluri-annuel de financement. De plus, si l’Agglomération était partie sur les chapeaux de roue lors du premier man-dat de Jean-François Mayet avec la création du MACH 36, du stade de La Margotière et la rénovation des entrées de ville, la période 2008-2014 a été celle de la consolidation des acquis et d’un moindre recours à l’emprunt. Nous avons su faire suffisamment de réserves lors de ces an-nées de conjoncture difficile pour pouvoir nous lancer dans une nouvelle vague de gros investissements. “

Plusieurs chantiers concernent la ville-centre...

“C’est vrai qu’il y a une forte centralité dans l’Agglomération, qui s’explique par le fait que Châteauroux représente près des deux tiers de la popula-tion. Mais je tiens à signaler que de gros investissements sont faits sur les zones commerciales ou industrielles. De même, l’Agglomération est compétente en matière d’eau et d’assainissement, et mène des chantiers qui se voient moins, même si leurs mon-tants sont souvent importants. En tant qu’ancien maire d’une petite commune du nord de l’Indre, je suis particulière-ment sensible à ce sujet. J’ai tenu à ce que nous créions un groupe des communes ru-rales au sein des instances de l’Agglomération.”

“nous avons su fédérer les entreprises locales pour faire découvrir nos savoir-faire.”

L’interview

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Qu’en est-il du Programme de renouvellementurbain ?

“Notre but est de changer radi-calement l’image des quartiers Saint-Jean / Saint-Jacques et Beaulieu. Nous serons exigeants sur le niveau de qualité des réalisations qui s’y feront. On privilégiera donc la construction de bâtiments passifs énergétiquement par-lant, on y développera des maisons pluridisciplinaires de santé et des espaces nu-mériques comme celui que la Boutique de gestion d’Initiative Indre a installé dans la tour Montmirail. On améliorera aussi les maisons de quartier. Cette fois-ci, au lieu de recon-struire un logement pour deux démolis, on passera à 1 pour 3, voire 1 pour 4. On implan-tera même des services ou

des équipements qui sortiront de l’ordinaire, pour inciter les gens à venir s’y installer. En fait, notre but sera de ne pas reproduire l’erreur du pre-mier PRU, c’est-à-dire de faire beaucoup de changements - qui s’avéraient pourtant nécessaires - sans en amé-liorer l’image.”

Où en est le programme devidéoprotection ? “La vidéoprotection a fait ses preuves de façon incontestable à Châteauroux. Nous en sommes arrivés au stade, non plus d’étendre le nombre de caméras, mais de les moderniser technologiquement parlant. Nous avons également rendu plus aisé le recours à la Po-lice municipale en faisant figurer son numéro, facile à

se rappeler, sur ses véhicules. Quant à savoir si celle-ci sera armée prochainement, nous verrons l’orientation que l’État proposera dans les prochains mois.”

Y a-t-il d’autres points sur lesquels vous souhaitez mettre l’accent ?

“Je voulais souligner tous les efforts consentis depuis le début de ce mandat, pour l’accueil et le bien-être de nos aînés. Qu’il s’agisse de l’agrandissement de l’Ehpad Saint-Jean, de la moderni-sation de celui des Rives de l’Indre, de la démolition-reconstruction du Foyer-résidence Saint-Jean, devenu la Résidence Isabelle et la création de la Maison des seniors, nous avons fait les

choses en grand. De même pour les plus jeunes, avec un programme d’investissement de rénovation, d’isolation thermique et de sécurisation des écoles réellement im-pressionnant : il suffit de voir le résultat à Racine, Jean-Zay ou Jean-Moulin… Enfin, je voudrais rappeler l’un de nos premiers actes forts, avec la création d’Urgences médicales 36, pour pallier le manque de médecins sur notre territoire.”

Que voudriez-vous entendre dire de ce mandat lorsque celui-ci s’achèvera en 2020 ?

“J’aimerais vraiment que les gens disent que la ville a changé et qu’ils aient envie d’y inviter leurs familles, leurs amis, qu’ils en soient fiers !”

L’interview

> Le Centre aquatique Balsan’éo : un lieu dédié à la détente, aux loisirs et à la compétition

Actuellement à l’étape de la validation de l’avant-projet définitif (APD), le projet de Centre aquatique Balsan’éo avance vers sa concrétisation. Son ouverture est prévue en 2019.

Le projet phare du mandat est en passe d’entrer dans une phase plus visible du grand public.

Le cabinet d’architectes (Mik-ou design studio) a été retenu en 2016 et les premières étapes, à savoir les validations de l’avant-projet sommaire et

de l’avant-projet définitif, sont passées. Le terrain (cédé par la Ville à l’Agglomération pour l’euro symbolique) a été en-tièrement mis à nu. L’emprise des établissements Schoen est toujours l’objet de négo-ciations avec l’Agglomération en vue de son rachat par la collectivité.

Le diagnostic archéologique de l’Inrap n’a rien révélé de marquant. La collectivité a également lancé un ap-pel d’offres pour retenir une entreprise générale, dont le choix sera entériné par le

Conseil communautaire de décembre, afin de construire l’équipement aux côtés des architectes. Les études et procédures nécessaires, mais non visibles, à cette opération se poursuivent en parallèle. Le début des travaux de ter-rassement, de réseaux et de voirie, devraient démarrer à l’orée de l’année 2018.

S’ensuivra la construction proprement dite pour une du-rée estimée à dix-huit mois.

Pour mémoire, le cen-tre aquatique se

composera, en intérieur, d’un bassin ludique, d’un bassin d’apprentissage, d’un tobog-gan, d’un bassin de 10 lignes d’eau de 25 m sur 25 m (utile pour l’accueil de compé-titions interrégionales voire nationales), d’un espace bien-être (spa, hammam, bal-néo-détente), d’une cafétéria et d’une salle polyvalente.

À l’extérieur, outre le bassin de 50 m, 5 lignes d’eau, un so-larium et une plaine ludique séduiront parents et enfants en été.

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Les grands projets 2017-2020

La seconde partie du mandat sera consacrée à la construction de grands équipements utiles aux habitants comme aux entreprises qui viendront s’implanter. Zoom sur les projets à venir sur les trois prochaines années.

Les grands chantiers à venir

La requalification totale de l’ancienne cafétéria Casino et du local Soleil 36 est en cours. L’ouverture de la future Maison des seniors, prévue à cet emplacement est pro-grammée en novembre de cette année.

Le 24 avril dernier était lancé le chantier de réalisation de la Maison des seniors, au cœur du Cours Saint-Luc à Châteauroux. La première étape de ces travaux longs de sept mois consiste en la mise à nu des locaux acquis fin 2015 par la collectivité. Ensuite viendra le temps de l’aménagement intérieur : travaux sur les réseaux de distribution énergétique, créa-tion des skydomes (puits de lumière), cloisonnement et agencement des futurs es-paces (salles de convivialité, salles d’activités, bureaux

administratifs). L’installation de l’Office des personnes à la retraite (OPR), du Centre du bénévolat et de l’association “55 et plus”, soit quatorze personnes au total, est envisa-gée courant novembre 2017. Le coût total de ce chantier

s’élève à 1,114 M€ TTC, sub-ventionné à hauteur de 80 % par le Contrat d’Agglo-Région, le Fonds de soutien à l’investissement local, la CAR-SAT et le Conseil départemen-tal de l’Indre. Le mobilier sera renouvelé grâce au soutien du

CCAS, de la CARSAT, de Réuni-ca et du fonds parlementaire du Sénateur de l’Indre, Jean-François Mayet.

> La maison des seniors

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En vue de l’ouverture du cen-tre aquatique Balsan’éo, à l’été 2019, la rénovation de l’avenue François-Mitterrand se poursuivra, de l’avenue du Champ aux pages au boule-vard de La Valla. Les travaux concernent la réfection du tapis de chaussée, la dissimu-lation des réseaux aériens et la création de pistes cyclables sur des trottoirs élargis, ainsi que la création d’un plateau ralentisseur au niveau du carrefour avec la rue Sainte-Marguerite (à la manière de ce qui a été fait au carrefour

avec l’avenue du Champ aux Pages). Un giratoire, situé au niveau du carrefour du boulevard de La Valla et des voies d’accès au centre aqua-tique, viendra compléter ce réaménagement. Les travaux devraient se dérouler à cheval sur les années 2018 et 2019.

Par ailleurs, la place de la Victoire et des Alliés (qui borde l’entrée du bâtiment du Conseil départemental de l’Indre) sera refaite au cours des prochains mois pour qu’y soit dignement célébré le

centenaire de l’Armistice de 1918. Un parvis sera créé de-vant le monument aux morts ; la place bénéficiera d’un trait-ement harmonisé avec ce qui a été fait alentour. Un maxi-mum de places de station-nement et l’alignement des arbres seront conservés.

Enfin, une attention toute particulière sera apportée à différents ponts. La rénova-tion des deux ouvrages de l’avenue Gédéon-Duchateau sera réalisée à l’automne 2017. Quant au Pont-Neuf,

au pied du Château Raoul, sa réfection est prévue pour fin 2018. Le passage de 13 200 véhicules par jour sur cet axe nécessitera un plan de circulation alternatif, le temps de la réfection et de son élar-gissement pour intégrer des modes de liaison douce de part et d’autre de la chaussée. Cela s’accompagnera du réaménagement de l’avenue éponyme.

> Voiries rénovées et accès facilités autour de l’hyper-centre

> Un nouveau visage pour l’hôtel de ville

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Quelle image donnerait une ville dont l’ensemble de l’hyper-centre serait refait à neuf, si l’aspect de sa mairie restait celui qu’il est depuis les années 1970 ? L’objectif est double pour l’Agglomération, avec la réfection programmée de l’enveloppe externe de l’hôtel de ville de Châteauroux. Il s’agit à la fois de réaliser des travaux de modernisation des installations de chauffage et d’isolation et de renvoyer une image dynamique du territoire en rafraîchissant les façades inesthétiques et vieillissantes. Cette modernisation du bâti-ment en 2018 et 2019. Elle va nécessiter le déménagement temporaire des employés vers différents sites. Ce chan-tier de rénovation, estimé à 5,4 M€ HT, s’accompagnera de la création dans le hall d’accueil du rez-de-chaussée, d’un « front office » en vue d’améliorer le service rendu au public. Un accueil repensé permettra ainsi aux usagers de trouver rapidement les réponses à leurs besoins.

La place Sainte-Hélène sera bientôt rénovée. Ses abords et son aspect vieil-lissants méritent un véri-table lifting en profondeur pour la mettre en adéqua-tion avec tous les travaux d’embellissement menés dans le Vieux Châteauroux.L’objectif est d’en faire un lieu de vie, propice aux animations ou aux balades. La rue Alain-Fournier et la

ruelle Basse bénéficieront d’un traitement déjà éprou-vé par ailleurs (bordures et pavés en grès comme pour la rue Dauphine, enrobé sur chaussée, plateaux piéton-niers). Un escalier et une rampe d’accès à l’intérieur (sablé ocre) de la place se-ront créés. S’ensuivra le réaménage-ment complet de la place Gambetta. La circulation se

fera côté commerces, en sens unique, du rond-point Raymond-Picard vers le « Building ». Le parking in-térieur sera réaménagé et deviendra en partie un site piétonnier en pavés de grès et calcaire, avec un miroir d’eau au centre, au niveau de la façade remarquable de la CCI. Les arbres seront réalignés et un kiosque viendra

compléter l’endroit. Une soixantaine de places de stationnement seront di-sponibles. Les trottoirs côté commerces seront refaits. Des plateaux piétonniers pour sécuriser les traver-sées au niveau de la rue Ledru-Rollin et du carre-four avec la rue de la Gare seront créés. Ce chantier devrait se terminer pour l’été 2019.

> Cœur d’Agglo : Sainte-Hélène et Gambetta revalorisées


L’un des axes forts du man-dat 2014-2020 passe par la réhabilitation du secteur gare en un pôle d’échanges multi-modal.

Alors qu’une étude de pro-grammation a été menée en-tre juillet 2016 et mars 2017, les premiers travaux, qui concerneront la réalisation d’un parvis piétonnier, devant la gare et l’office de tourisme, devraient être lancés courant 2018.

Ce grand projet structurant pour l’Agglomération est de ceux que l’on appelle « à tiroirs ». En effet, pour le mener à bien, il va falloir travailler par phases, en adaptant au coup par coup les besoins de tous les ac-teurs concernés. Ainsi, le parking réservé aux clients

Effia deviendra à terme le parking « courte durée » si-tué actuellement devant la gare. Une solution transitoire pendant les travaux sera pro-posée à proximité pour la so-ciété Effia.

La démolition du bâtiment de la gare routière accen-tuera l’aspect dégagé de l’esplanade. La piétonisation du parvis de la gare permettra une meilleure co-visibilité des deux pôles bus (bus interur-bains à la gare routière, bus de ville place Voltaire) et par là-même une multimodalité accrue.

D’autant plus que les parte-naires envisagent d’utiliser l’ancien buffet de la gare pour y installer une Maison de la mobilité, qui pourrait inclure le service d’abonnements Ef-

fia, les loueurs de voiture, les bureaux d’information et de vente de billets de la SNCF et des cars régionaux, ainsi que des modes de déplacements doux en ville.

De l’autre côté des voies de chemin de fer, la libération par la Sernam de son em-prise ne peut se faire qu’à l’horizon 2020, rendant de fait la construction d’une nouvelle passerelle possible seulement à partir de cette date.

Celle-ci débouchera au cœur d’un futur complexe de loisirs et permettra également de recréer une liaison entre les quartiers au sud des voies fer-rées (à commencer par Saint-Jean) et l’hyper-centre-ville.

En 2019, le concours d’architecte pour le dessin de

la future passerelle (intégrant toutes les liaisons douces et une accessibilité accrue aux personnes à mobilité réduite) sera lancé.

Ces trois opérations sont d’ores et déjà assurées d’être financées à hauteur de 50 % par le Contrat de plan État-Région (CPER).

> Secteur gare : les études démarrent

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Un des projets d’aménagement possible du parvis de la gare.

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D’ici 2019, un pro-jet d’envergure, dédié à l’innovation et aux nouvelles technologies prendra place dans l’ancien pavillon de l’horloge des usines Balsan.

Dans la continuité de tout ce qui a été entrepris ces dernières années pour restau-rer les anciennes usines Bal-san, Châteauroux Métropole va en effet entreprendre, dès 2018, la réhabilitation de la 2e partie de cet ensemble architectural prestigieux et la reconvertir en cité du nu-mérique.

Plus de 2 500 m² seront dédiés à la recherche et au développement du nu-mérique. Ce futur lieu ac-cueillera un “Village by CA”, concept développé par le groupe Crédit Agricole dans

plusieurs villes. Ce “Village” se présente comme un écosys-tème accélérateur de start-up, à la manière des pépinières d’entreprises, mais avec une puissance d’action décuplée.

Le lieu se composera égale-ment d’un amphithéâtre de 450 places qui aura voca-tion à accueillir les étudiants de l’Écocampus, mais aussi des événements à caractère économique comme des assemblées générales, des réunions avec des déléga-tions étrangères, des congrès. Les usagers y trouveront également un “Tech Lab”, géré par la Chambre de commerce et d’industrie de l’Indre, utile aux start-up, aux entreprises s’inscrivant dans une démarche Recherche et Développement (R&D) et aux porteurs de projets.

> Une future cité du numérique à Balsan

> En route pour un nouveau programme de renouvellement urbain D’ici 2024, Châteauroux bé-néficiera de nouveau d’une aide conséquente de la part de l’Agence nationale de ré-novation urbaine, l’Anru. 25 millions d’euros sont at-tendus (sur un global de 100 millions estimés) pour mener à bien de grands chantiers sur les quartiers Saint-Jean, Saint-Jacques et Beaulieu.

Cet ambitieux programme vise une plus grande mixité sociale et une évolution vers une ville durable, faisant la part belle à la qualité environ-nementale et à la transition énergétique.

À Saint-Jean, une nouvelle étape de dé-densification sera franchie. Les démoli-tions de grandes « barres » d’immeubles (au total environ 600 logements en grands col-lectifs, dont Iéna dès septem-bre 2017) et la reconstruc-tion de logements en habitat mixte (petits collectifs et mai-sons individuelles), ainsi que la requalification des espaces publics et la redynamisation du cœur de quartier sont pré-vues.

À Saint-Jacques, où aucune démolition n’est envisagée, la réhabilitation d’habitats vétustes et la construction de

nouveaux logements dans les « dents creuses » apporteront une diversification nécessaire à la continuité urbaine et à la qualité de vie des habitants.

Pour Beaulieu, l’esprit « village dans la ville », cher aux habitants, sera conservé, tout en améliorant les connexions avec le reste de la ville. Les immeubles les plus obsolètes seront détruits (Bourgogne et Touraine), soit 118 logements supprimés, tandis que d’autres se verront dotés d’ascenseurs extérieurs (Aquitaine). Une soixantaine de semi-collectifs ou de loge-ments individuels seront con-

struits au cœur du quartier (locatif ou accession à la pro-priété). La chaufferie biomasse sera optimisée et unemaison des services sera aménagée.

Tous ces projets ne peuvent se réaliser qu’avec le parte-nariat fort de l’État et des collectivités (Région, Dépar-tement, Agglomération et Ville de Châteauroux) d’une part, et les acteurs de ter-rain (Scalis, Opac 36, Centre communal d’action sociale de Châteauroux, AGCSC) d’autre part.

Les projets extérieurs

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L’aéroport “Châteauroux-Cen-tre” est un atout pour l’Indre, mais aussi pour la Région, qui en est propriétaire. Les gros travaux qui s’y déroule-ront dans les prochains mois conforteront ce position-nement.

D’ici l’été 2019, l’aéroport “Châteauroux-Centre” aura beaucoup changé. Un nou-veau hangar de 10 000 m², destiné à la maintenance aéronautique des gros por-teurs (civils comme l’Airbus A380 et le Boeing 777 ou fret comme l’Antonov 225, l’Airbus Beluga ou l’A400M).

La Région Centre - Val de Loire, propriétaire du site, in-vestira 13 millions d’euros dans la construction du han-gar proprement dit. Celui-ci sera gigantesque (100 m de long sur 100 m de large et 30 m de haut), pour pouvoir ac-cueillir des activités de pein-ture ou de maintenance sur ce qui se fait de plus énorme comme avions. L’État abonde à ce futur chantier à hau-teur d’un million d’euros HT, dans le cadre du fonds na-tional d’aménagement et de développement du territoire (FNADT).

Du fait même des dimensions importantes de ce nouvel outil, la tour de contrôle ac-tuelle sera abandonnée pour

une autre plus haute et plus proche de la piste, afin que les contrôleurs aériens puis-sent visualiser l’ensemble de la piste.

Pour ce faire, la Région va con-sentir un investissement de 3 millions d’euros HT que l’État remboursera sous forme de loyer d’occupation par la Di-rection générale de l’aviation civile (DGAC).

En misant sur l’industrie aéro-nautique, activité de pointe, performante et innovatrice, qui contribue à la richesse et à la notoriété de l’Indre,

l’objectif est de démontrer tous les savoir-faire locaux et les capacités de développe-ment qui y sont encore pos-sible.

Des formations sur ces mé-tiers spécifiques devraient voir le jour, pour accompagner ce gros coup d’accélérateur des activités du site aéropor-tuaire.

En parallèle de ces grands bouleversements, les vols pas-sagers et leur développement se poursuivent régulièrement « d’une façon raisonnable et durable » selon les termes

de Dominique Roullet, vice-président du Conseil régional et président de l’aéroport.

Les liaisons vers Ajaccio et Nice connaissent des taux de fréquentation plus que satisfaisants et d’autres des-tinations sont à l’étude pour rendre encore plus attractif ce site régional qui ne demande qu’à grandir.

> Un nouveau destin pour l’aéroport “Châteauroux Centre”

Non seulement à l’initiative d’équipements structurants pour toute l’agglomération, Châteauroux Métropole accom-pagne également le développement de sites stratégiques implantés sur le territoire. Tour d’horizon des principaux projets.

Les grands projets de nos partenaires

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> EuroSity Ozans – EuroSity La Martinerie

Le projet EuroSity devrait connaître de sérieux coups d’accélérateur dans les prochaines semaines, que ce soit dans la partie Ozans ou sur la partie sud de La Mar-tinerie. Au nord de l’ancienne base, le Pôle d’enseignement supérieur international pour-suit son installation.

La plate-forme de coo-pération internationale sino-européenne devient chaque jour un peu plus tan-gible. Si le Centre d’innovation technologique et de technolo-gie (CITECH) est désormais opérationnel et prêt à accueil-lir les start-ups lauréates du concours EuroSity Awards, de nouvelles installations sont à prévoir à l’horizon 2018-2019 du côté d’Ozans. Le Groupe GSE a reçu toutes les autorisations nécessaires à

la construction de son bâti-ment à vocation logistique de 120 000 m². Plusieurs so-ciétés se sont d’ores et déjà montrées intéressées pour y implanter leurs activités.

Un investissement privé d’envergure européenne devrait être validé prochaine-ment sur Ozans. Afin de répondre aux besoins de l’entreprise qui s’y installera, la collectivité va devoir atta-quer une nouvelle phase de viabilisation et de certification HQE-Aménagement TM de la zone.

Du côté de La Martinerie, la SFECZ (Sino-France economic cooperation zones) affine ses plans. La zone nord, occupée par le Pôle d’enseignement supérieur international (PESI), abrite depuis la rentrée

2016-2017 soixante-douze étudiants chinois, qui y vivent dans des locaux entièrement remis à neuf. Ces jeunes gens suivent des cours au Centre d’études supérieures (CES) de Châteauroux, sur l’Écocampus. À la rentrée prochaine, leur nombre passera à près de cents, des cours devant alors être dis-pensés sur site, dans des salles de classe déjà prêtes. La collectivité accompagnera cette montée en puissance, en assurant une desserte plus fréquente des lieux grâce aux bus gratuits Horizon.

Toujours sur cette zone Nord de l’ancienne base militaire, la SFECZ a entrepris la démo-lition de quatorze bâtiments vétustes ne représentant pas d’intérêt architectural. Ceux de la cour d’honneur seront

conservés du fait de leur in-térêt historique et patrimo-nial. Un terrain de football et des pistes d’athlétisme sont actuellement en construction sur le site.

Pour la zone Sud, les quatre-vingt-dix hectares restants font l’objet d’un projet de deux centrales photovolta-ïques, d’un centre de forma-tion et de maintenance sur la production d’énergie solaire, porté par la société CGN-EE.

Le sérieux et la dimension du partenaire de la SFECZ démontrent à quel point le projet EuroSity est attractif et porteur de promesses, aussi bien pour les ressortissants chinois qu’européens.


La Fédération française de tir (FFTir) est sur le point d’inaugurer son tout nouvel outil, d’envergure mondiale, sur le site de l’ancienne base militaire de La Martinerie. Un atout important pour l’attractivité de notre ter-ritoire à l’international.

La zone Sud de La Martinerie n’a guère eu le temps de dé-plorer le départ du 517e Régi-ment du Train le 30 juin 2012. Si une grosse partie de celle-ci fait partie du projet de la SFECZ et que d’autres terrains ont été cédés à des entreprises telles que Sofema (8,5 hectares, 55 employés à ce jour), soixante-dix-huit hectares ont rapidement été cédés, après dépollution pyrotechnique,

par l’Agglomération à la Fé-dération française de tir (FFTir, 210 000 licenciés toutes dis-ciplines confondues).

Celle-ci s’est montrée intéres-sée par ce site, en plein cœur de la France, pour y installer son « projet du siècle », selon les mots de son président Philippe Crochard : le Centre national de tir sportif (CNTS).

La FFTir s’est accordée avec la Ville de Déols pour lui rachet-er la Cité des jardins, afin d’en faire son centre administratif et un lieu d’hébergement pour les ligues visiteuses (dans les pavillons). Ce chantier im-pressionnant voire titanesque, lancé officiellement le 31 mars 2016, s’élève à 30 mil-

lions d’euros financés par la Fédération elle-même avec le soutien de l’État, de la Région et du Département.

Trente-quatre alvéoles pour le tir sportif de vitesse (trente de 35 m de long sur 20 de large, trois de 180 m de long sur 45 de large et une dernière de 49 m de long sur 50 de large, toutes cernées de murs de 15 m de haut pour la sécurité), une fosse plateau olympique, des stands de tir à 10 m, à 25 m, à 50 m, à 100 m et un autre allant jusqu’à 600 m, viennent encadrer l’ancien stand couvert à 200 m récu-péré du site militaire.

Cet équipement hors normes*, tant par sa taille que par les

installations dont il regorge et les travaux qui y ont été ré-alisés depuis un an, va ouvrir ses portes en juillet 2017. Il accueillera dans la foulée les championnats de France de tir de vitesse sportif en juil-let, puis les championnats du monde de la même discipline fin août. Sont attendus à cette dernière occasion plus de 2 500 participants du monde entier !

* l’un des trois plus importants au monde ; par comparaison, le site olympique de Munich représente une surface de cinq hectares seulement.

> Le CNTS, un site européen à vocation internationale !

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Depuis le départ des activités d’Erpi Santé (Européenne de répartition pharmaceutique et d’investissement, devenu en-suite Alliance Santé), l’ancien Comptoir des pharmaciens du Centre (ou CPC) est un site à l’abandon. Dans les prochains mois, le promoteur Urbacity lui redonnera vie sous la forme d’un écoquartier responsable. Il y gagnera un nouveau nom : « Les Lavandières ».

Figurant parmi les grandes friches industrielles locales,

l’ancien CPC est l’objet d’un joli projet de réhabilitation d’origine privée. La société Urbacity, à qui l’on doit les Terrasses du Palais, la mini-zone d’activités commer-ciales l’espace Pro Park (388 avenue de La Châtre) et le nouveau bâtiment de l’Urssaf (également avenue de La Châtre), envisage d’y créer un tout nouveau quartier, ouvert sur l’Indre et à forte mixité so-ciale. Sur les trois hectares du projet, sont ainsi prévues la réhabilitation des maisons de

ville en front de rue de l’Indre, la restauration et la moderni-sation du grand bâtiment de 4 000 m² (où seront réalisés une vingtaine d’appartements de 50 à 200 m², du T2 au T5), la construction de maisons neuves à Haute performance énergétique (HPE), ainsi que des logements étudiants.

Situé dans le périmètre de l’Avap (Aire de valorisation de l’architecture et du patri-moine), ce programme sera particulièrement soigné en

termes de traitement archi-tectural, même si certains bâtiments arboreront un style plus contemporain.

La continuité de la vallée d’Ebbes (anciennement Vallée verte) sera préservée et même améliorée avec des liaisons piétonnières dans le site.

> Le Comptoir des pharmaciens du Centre devient le projet d’habitat « Les Lavandières »

Hors-série “CHTX Métropole” #6 - Juin 2017 Magazine de l’Agglomréation Châteauroux Métropole Siège social : Hôtel de ville – CS 80 509 – 36 012 Châteauroux Cedex. Téléphone : 02 54 08 34 36 / 02 54 08 34 56

Directeur de publication : Gil Avérous – Co-directeur de publication : Michel Blondeau – Rédaction : Bernard Boisnier - Amélie Tissot - Mise en page : Amélie Tissot - Crédits photos : Gilles Colosio.

Ce hors-série est une réalisation de la direction de la Communication de Châteauroux Métropole. ISSN 2494-5439.

Ce grand siège régional de la banque verte, situé avenue Pierre-de-Coubertin, est en pleine cure de rajeunissement. Après avoir été mis à nu pour des travaux de curetage et de désamiantage, le bâtiment – dont seule la structure a été conservée – retrouve actuellement ses murs extérieurs et devrait être terminé pour le printemps 2018. L’amphithéâtre de 200 places, régulièrement mis à disposition pour les associations, est également refait. Au total, il faudra trente mois de travaux et trente millions d’euros pour donner un cachet moderne et dynamique à cet édifice construit dans les années 1970.

Après son rachat d’Harry’s, le Groupe Barilla a souhaité rationnaliser ses installations castelroussines, en rapatriant son parc machines et ses employés du site de Grand Pré sur la zone industrielle de La Malterie. Un chantier d’ampleur, d’un coût de 30 M€, pour ce qui est devenu la plus grande boulangerie in-dustrielle d’Europe (43 000 m², 550 employés). L’inauguration de ces locaux, agrandis de 12 700 m², a été prési-dée par Guido Barilla en personne au début de l’été 2015. Depuis lors, Barilla a également installé ses bureaux administratifs (commandes et relation clientèle, pôle informa-tique France, comptabilité), dans le centre de Châteauroux, sur 1 000 m² au-dessus des locaux de Pôle emploi. Preuve que Châteauroux sait être attractif pour des groupes internationaux.

Le confort et la sécurité des élèves avant tout. Tel est le mot d’ordre de toutes les rénovations des groupes scolaires menés sur Châteauroux. Les bâtiments scolaires sont tous concernés par le Contrat de performance énergétique. Il convient donc de procéder à la rénovation thermique de toutes les écoles dont la Ville de Châteauroux est en charge. Rien que sur 2016 et 2017, l’élémentaire Jean-Moulin, l’élémentaire Jean-Racine, l’école élémentaire Montaigne et le groupe scolaire Jean-Zay ont bénéficié de travaux conséquents d’isolation intérieure et extérieure. Le but est d’améliorer le confort pour les occupants et de réaliser des économies d’énergie pour la collectivité. Par ailleurs, la Ville poursuit sa mise en place de dispositifs de sé-curisation de ses établissements scolaires primaires : pose de visiophone sur le portail d’entrée automatique, pose de barres anti-intrusion dans les salles de classe. Une expérimentation a été menée à la maternelle et à l’élémentaire du Grand Poirier.

Le Crédit agricole rénove son siège

Barilla et la plus grande boulangerie industrielle d’Europe à Montierchaume

Zoom sur 3 événements d’actualité

De gros travaux dans les écoles

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chtx - site internet de châteauroux métropole · et l’innovation numérique 2014-2017 : ce qui...

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