Journée professionnelle 201131 mars 2011 - Montpellier

La précision, un élément incontournable de la qualité

des données ?

Christine ARCHIAS – CRIGE PACA

JP SIG-LR – 31/03/2011 - C.ARCHIAS CRIGE PACA

Entrée dans l’ère de la donnée de qualité

La disponibilité et l’utilisation des données localisées n’étant plus des problèmes les utilisateurs se concentrent aujourd’hui sur leur qualité

Pour quelles raisons ?- Les acquisitions mutualisées se généralisent

- Les politiques d’accès aux données publiques s’ouvrent- Les coûts de production des données du secteur privé baissent- Le développement des IDG permet une diffusion large et fluide- L’usage des SIG se banalise- La dématérialisation du territoire est en marche- Les TIC sont au cœur de la société- Les usages par les citoyens se développent- Les acteurs locaux pratiquent le marketing territorial

JP SIG-LR – 31/03/2011 - C.ARCHIAS CRIGE PACA

Qu’est-ce qu’une donnée de qualité ?

Les critères de qualité diffèrent en fonction des acteurs : techniciens, décideurs, utilisateurs

Pour un technicien un donnée de qualité est en priorité une donnée :- qui présente une bonne géométrie- correctement géo-référencée- d’une précision compatible avec l’utilisation- documentée- actuelle

Pour un décideur et un utilisateur une donnée de qualité est en priorité une donnée :- la plus lisible possible- la plus à jour possible- la plus détaillée possible- la plus innovante possible

La qualité se résume donc souvent en priorité à l’actualité et la précision des données

La course à la précision est lancée !

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La précision des données impacte la qualité de la décision,mais…

le cas des orthophotographies

La précision augmente les coûts de réalisation

Elle augmente les volumes de données

Ce qui augmente notablement les coûts de diffusionLa précision impose des mesures de contrôle qualitéElle accélère accélère l’obsolescence des donnéesDans un cadre mutualisé les usages des données HR sont limitésLes données sont souvent généralisées pour les utilisations courantes

C’est bien si l’on a les moyens mais en proportion encore peu d’usages nécessitent des données de grande précision

pour une surface de 6000 km2 résolution de 50 cm : 60 Go en TIFF et 6 Go en ecwrésolution de 20 cm : 420 Go en TIFF et 32 Go en ecw

résolution de 20 cm : entre 40€ et 18€ du km2

résolution de 15 cm : entre 45€ et 60€ du km2

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Des données peu précises peuvent répondre à des questions précises

Le croisement du PCI et de l’IFN pour déterminer les entités forestièressoumises à un plan simple de gestion (PSG)

1. Le CRPF doit inciter les propriétaires d’entités forestières à se doter d’un PSG (obligation légale)2. Il doit déterminer pour cela la localisation et l’emprise de ces entités (parcelles)3. Les informations de la matrice cadastrale ne reflètent pas la réalité terrain4. L’utilisation de la cartographie de l’IFN donne des résultats probants5. Malgré le croisement entre des données de précision métrique et décamétrique

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De l’intérêt des données à moyenne échelle pourune vision homogène du territoire

Analyse de l’occupation du sol sur les territoires de SCOT du Var à partird’une base de données régionales

1. L’AUDAT analyse l’évolution de l’OCSOL en 1999 et 2006 sur les SCOT du Var2. Pour l’élaboration des diagnostics de SCOT3. La base régionale permet de disposer d’un référentiel commun inter-SCOTs4. La base peur être croisée avec les données du RP5. Son faible coût relatif permet de l’actualiser sur un pas de temps de 5 à 6 ans6. Elle répond à l’obligation du Grenelle II (mesure de la consommation d’espace tous les 6 ans)

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La précision : un aboutissement logique

La cartographie forestière de l’OFMEObjectifs :- faciliter l’échange d’informations sur la forêt et la filière bois entre acteurs- contribuer au développement d’une politique forestière territoriale- appui à l’entité régionale de certification (PEFC)

2004 : utilisation de l’OCSOL 1999 du CRIGE pour la réalisation de cartes et de fiches de territoiresA partir de 2005 : utilisation de la BD cartographique sur étagère de l’IFNEntre 2006 et 2010 : retour d’expérience sur les usages des deux BD et spécification d’un inventaire HREn 2011 : Acquisition d’une cartographie IFN à façon, composante forêt d’une nomenclature OCSOLHR

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Quelques conclusions

Oui, la qualité des données augmente la qualité de la décision

La précision et l’actualité des données sont des critères importants mais partiels pour qualifier une donnée

Sans bon usage des données, pas de décision de qualité

Le bon usage nécessite :- de connaître parfaitement l’objectif visé- une connaissance parfaite données utilisées (métadonnées)- une maîtrise des codes de l’analyse spatiale

JP SIG-LR – 31/03/2011 - C.ARCHIAS CRIGE PACA

Merci de votre attention