chemise tout sur cet artiste -...

Le Théâtre de…

présente

Chemise tout sur cet artiste

Création burlesque et sans paroles

Pour tout public

Coup de cœur au festival Mim’off 2010 de Périgueux

Jeu : Johann Corbard et franck Da Ros

Mise en scène : Sabine Zordan Dossier de présentation 1. L’équipe de création

2. L’histoire

3. Note d’intention

4. Présentation de la compagnie

5. Présentation des comédiens

6. La fiche technique

7. La revue de presse

Contacts :

Compagnie Le Théâtre de… 02 40 46 13 17 ou 06 74 53 62 91

[email protected] http://letheatrede.e-monsite.com/

mailto:[email protected]

http://letheatrede.e-monsite.com/

Association loi 1901 – SIRET : 525 187 514 000 19 Siège social 6, route de Saint Herblain 44 100 NANTES

Tel : 02 40 46 13 17 – adresse Internet : www.letheatrede.e-monsite.com

L’équipe de création

Création collective sur une idée de franck Da Ros

JEU : Johann Corbard et Franck Da Ros

MISE EN SCÈNE : Sabine Zordan

VISUELS : Martin Good

PHOTOGRAPHIES : Patrick Bouré

Remerciements à Christophe Bouré, Stéphane Thomas, Vincent Pascal, Solenn Le Déaut



L’histoire…

Dans un jardin public, un amoureux élégant, la fleur à la main, attend sa bien-aimée. Ça

commence mal : la fleur, son alliée, s’anime jusqu’à devenir bientôt envahissante et

importune. Puis, tandis que l’amoureux s'apprête et époussette son costume, il s’avise

soudain que sa chemise est froissée. Affolement ; comment éliminer au plus vite cette

disgrâce ?

Les fers à repasser ne poussent pas sur les pelouses ; en trouver un dans un jardin public

est hasardeux. Mais au théâtre, tout est possible. Alors que l'amoureux fébrile s’applique

à défroisser sa chemise et son angoisse, voilà qu’un peintre fait son apparition, résolu à

travailler sur le motif. Il plante son chevalet dans le paysage et s'attelle à la tâche. C’est

apparemment un artiste avant-gardiste, l'inspiration le pousse à expérimenter toutes les

techniques, jusqu’à la peinture au fer à repasser...

Dès lors, la machine s'enraye. Une âpre lutte s’engage entre celui qui veut défroisser et

celui qui tient à brosser. Ils croisent le fer avec rage : pinceau contre fer, chemise contre

toile, le combat prend successivement les formes d’un combat de coq, d’une partie de

tennis (à la poêle à frire), d’un tournoi chevaleresque…

De fil en aiguille, le duel se mue en joute amoureuse, où chacun des valeureux

combattants entreprend de conquérir le cœur d’une spectatrice aperçue dans le public.

Et devant l’amour, les combattants rendent définitivement les armes…



Note d’intention

A l’origine…

Avec son titre en forme de boutade, Chemise tout sur cet artiste a l’air d’un simple

divertissement. Il l’est. Mais c’est aussi une création qui trouve ses racines dans le cinéma

muet de Chaplin ou de Keaton en épousant, à travers cette forme commune, une

semblable vision du monde. C'est encore un hommage à l'ambiance poétique de Jacques

Tati, cet homme au grand corps d'athlète toujours en équilibre instable, multipliant les

performances physiques dans ses premiers films. Cette gaucherie feinte qui retombe

toujours sur ses pieds ou presque. On risque toujours le pire, qui n'est jamais sûr, on

tremble, on s'amuse à se faire peur. C'est bien évidemment un des ressorts du slapstick.

Le son est aussi très présent dans ce spectacle. Des clics et des claques, des dings, dangs,

dongs rythment l’action. Entre poêle à frire, pinceaux, fer à repasser, seau, manche à

balai, c’est un univers imaginaire qui sonne aux oreilles. Là encore, c’est un écho au

cinéma de Tati mais aussi et surtout aux films de Pierre Etaix. Une envie de rêver, de

jouer comme des enfants, anime la progression de l’action, avec un clin d’œil aux Monty

Python.

C'est dans ce contexte que s'inscrit Chemise tout sur cet artiste. Un hommage à ces

artistes du siècle dernier qui nous emportent dans leur monde et nous font rêver à la

sueur de leur front et de leur chemise.

Le récit, à présent. Sous le masque, les pleurs : l'amoureux du spectacle est gauche, un

antihéros pas vraiment bien dans ses baskets, ni dans ses vêtements... Il nourrit

beaucoup d'espoirs dans sa future rencontre. Il joue sa vie, l'enjeu est à la hauteur de son

angoisse.

Arrive le peintre, le grain de sable, la clé à mollette qui va perturber la machine tel un

Charlot des Temps modernes. L'art s'invite pour perturber le jeu, pour nous provoquer, nous interpeller. Entre le

peintre et l’amoureux le conflit éclate, la « tarte à la crème » n'est pas loin, on risque

bientôt le carnage. Mais contre toute attente, la chemise devient le drapeau blanc de la

trêve et les duellistes tombés sur le pré se relèvent pour faire assaut de galanterie.

Au final, l’amour, éternel sujet d’inspiration, sort vainqueur. Ca ne fait pas un pli…



Présentation de la compagnie

Créé en 2004, Le Théâtre de… est né de l’envie et de la passion de trois amis comédiens

rencontrés au sein d’une troupe appelée la Compagnie du Songe, installée à Saint

Sébastien sur Loire (44).

Désireux de mettre en œuvre leurs créations et de révéler leur univers théâtral dans les

meilleures conditions, ils s’unissent alors en une compagnie où le corps, la voix et la

présence scénique sont mis au service de textes pour la plupart littéraires. Ces textes, en

grande partie contemporains, s’intéressent aux hommes et à la complexité de leurs

relations.

La compagnie du Théâtre de…, par sa curiosité, donne à entendre un théâtre qui, à

travers une forme accessible à tous, se révèle également capable d’interroger toutes les

ambigüités de notre époque et leurs conséquences pour l’Homme.

Elle propose des créations qui mêlent sensibilité, humour et une vision parfois ironique

du monde.

« Chemise tout sur cet artiste » est la première œuvre muette de la compagnie.

Les activités de la compagnie

Créations

« Une demande en mariage » d’Anton Tchekhov

« Jour d'été » de Slavomir Mrozek

« Chemise tout sur cet artiste », création (forme burlesque et muette)

« Le spectateur condamné à mort » de Matéi Visniec

« Catharsis à trois », création de Johann Corbard

Animation d’ateliers

Dans le cadre d’une convention avec la mairie de Nantes, la compagnie anime des

ateliers théâtre pour enfants et pour adultes depuis 2004, dans le quartier de Chantenay.

http://www.letheatrede.e-monsite.com/

http://compagniedusonge.chez-alice.fr/



Les comédiens

Johann Corbard, comédien, auteur (membre SACD)

Formation :

Cie la Fidèle Idée, C

ie du Songe, Thierry Pillon, Solenn Jarniou, Cie Banquet d’avril.

Jeu :

Il a joué dans : Le Banc, création avec Cathy Lejeune (Cie « Les Intrépides », Oléron)

dans le cadre du Festival de théâtre en Oléron, dans Amour fou de Michel Azama, Le

Baladin du monde occidental de Synge, Une demande en mariage de Tchekhov, Conseil

municipal de Serge Valetti, Le Spectateur condamné à mort de Matéi Visniec, Chemise tout sur cet artiste, création.

Écriture et mise en scène :

Mise en scène : Les Pas perdus de Denise Bonal, Veillée funèbre de Guy Foissy.

Il a écrit et mis en scène pour les enfants : La Malle aux trésors, Un petit conte gourmand, Ce que je vis la nuit et que vous ne voyez pas, Langage et babillages, La

Fabrique des Falsificateurs, Le pouvoir de Louison.

Pour les adultes : Une princesse, A deux, Faux-semblants et vrai tranchant, Catharsis à

trois. Textes édités: Amuse Gueule (texte primé lors du festival ScènObliques de Troyes) publié chez ABS

Éditions, Interruption de programme, in (Des)amours (publié chez ABS Éditions).

Franck Da Ros, comédien

Formation et jeu :

Élève de Sabine Zordan (Théâtre Apatride), elle-même disciple du Théâtre du Soleil.

Il a joué dans Adam et Eve de Boris Vian, dans Les Troyennes de Sénèque, dans Les

Cartouchiers, création collective, mise en scène Jean-Pierre Yvars (Grand prix de la Ville

de Romans, Drôme), dans L’Épreuve de Marivaux, mise en scène Pierre Semard et

Sabine Zordan (représentations en Rhône-Alpes et au festival d’Avignon 2000), Un riche

trois pauvres sous la conduite de Michel Bruzat au festival de Blaye (Gironde), Le

Baladin du monde occidental de Synge, mise en scène de Claude Kagan (Cie du Songe),

Une demande en mariage de Tchekhov, Conseil municipal de Serge Valetti, mise en

scène de Monique Hervouët (Cie « Banquet d'avril »), Le Spectateur condamné à mort de

Matéi Visniec, Chemise tout sur cet artiste, création. .

http://www.abseditions.com/





Fiche technique

Contact technique : 06 63 15 08 41 (Johann) ou [email protected]

L'équipe est composée de 2 comédiens et d'un technicien.

Durée du spectacle : 35 minutes

Âge : pour tout public

Public installé en gradin ou au sol, proximité public-scène souhaitée.

Temps d’installation : 20 minutes

Espace scénique : 4m de profondeur /5 m d’ouverture

(Possibilité de jouer en extérieur, de préférence dans un jardin ou espace vert.)

Matériel : la troupe est autonome s’il n’existe pas d’installation

À prévoir toutefois un lieu, loge ou local avec un point d’eau.

Conditions financières sur simple demande auprès de la compagnie.

mailto:[email protected]



Revue de presse

Par Anne-Sophie Garrigou (Sud Ouest, 3 août 2010)

Un festival à la rencontre de tous

Depuis trois ans, des compagnies de Mim'Off vont

présenter leurs spectacles en prison.

Deux compagnies de Mim'Off ont poussé les portes de la maison d'arrêt de Périgueux, hier

après-midi, pour offrir une heure de spectacle à quatorze détenus.

Invitée par le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip), la compagnie Le Théâtre

de… n'a pas hésité une seule seconde pour venir jouer son spectacle derrière les

infranchissables murs de la prison. « L'envie de jouer, de partager, rencontrer, et d'échanger

avec le public » est valable « pour tous les publics, jeunes, vieux, malades, ou détenus »

explique Johann Corbard, un des deux comédiens de la troupe.

(…)

Échanges et complicité

Invité à sourire pour que le comédien-peintre puisse faire un beau tableau, le public a été

sollicité et réactif tout le long du spectacle. Après une heure de représentation, les quatre

comédiens ont discuté de leur création avec leur auditoire et échangé sur les ressentis de

chacun.

Sud Ouest 3 août 2010



PERIGUEUX, 4 août 2010 (AFP) - Derrière les hauts murs de la maison d'arrêt de Périgueux, les comédiens du festival international du mime ont transporté leur scène au milieu de détenus captivés, une aventure pour les uns, un moment d'évasion pour les autres. Dehors, on entendrait presque les éclats de voix et les rires des touristes déambulant dans les rues animées de la capitale du Périgord dans le cadre du vingt-huitième festival Mimos. Dans la prison, en plein cœur de la ville, derrière les portes blindées et les fils barbelés, deux troupes ont accepté l'invitation du Service pénitentiaire d'Insertion et de Probation (SPIP). "Comme on ne peut pas faire sortir les détenus, on fait le contraire et on fait venir le festival à eux", explique Juliette Duretête, animatrice culturelle du SPIP. (…) Pour l'autre compagnie venue de Nantes, "Le théâtre de...", "c'est une aventure, pas un acte militant", souligne Franck Da Ros. "C'est une opportunité de jouer notre spectacle tout public, de le partager, et une volonté de rencontrer les autres quels qu'ils soient", complète son acolyte Johann Corbard. Sur le terrain de sport de la prison, la fleur rouge brandie par les deux clowns au visage grimé est la seule touche de couleur dans cet univers de grisaille. Une quinzaine de détenus, condamnés et prévenus, a répondu à l'appel, sur les 118 que compte l'établissement pénitentiaire. Une bien maigre assistance dans la vaste cour accablée par un soleil de plomb. Resserrés à l'ombre contre un mur, ils posent un regard médusé sur la scène. A l'écart, la tête entre les mains, un détenu à la barbe hirsute, avachi sur le sol. Peu à peu, la confrontation loufoque d'un artiste et d'un amoureux dans l'attente de sa bien aimée déride les plus réfractaires. Le détenu à l'écart hurle de rire. Sourires des comédiens au public qui se prend au jeu et lance des "Bravo, les gars !" enthousiastes. (…) "Le but, c'est de rire, de passer un bon moment : ça nous fait oublier", commente un détenu, assis en tailleur à côté de ses compagnons. "Ca permet de s'évader un peu, sans faire de jeu de mots, dit-il, en souriant. "C'est un moment d'évasion, une évasion morale et intellectuelle", ajoute-t-il, car "il n'y a qu'un mur qui nous sépare (du monde extérieur) mais c'est une grande séparation". (…) "Merci pour votre venue, les artistes !", lance-t-il. "Un très grand clown ce gars-là", lâche un comédien. Chantal VALERY Agence France-Presse

L’écho de la

Dordogne 4 août 2010

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