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1 Chapitre 7 : L’analyse dynamique des flux financiers On a vu que l’interprétation de la situation de trésorerie de l’entreprise à un moment donné exigeait que l’on examine par confrontation de bilans successifs, les évolutions respectives du besoin en fonds de roulement et du fonds de roulement. Il est possible de dynamiser plus encore l’analyse et d’approfondir en faisant appel à des tableaux de financement ou de flux. Il existe une grande variété de tableaux de financement et de flux. On peut cependant les classer en 2 catégories : les tableaux de financement fonctionnels (ie entre autre le tableau proposé par le PCG de 1982) et les tableaux de flux de trésorerie (ie entre autres le tableau de l’ordre des experts-comptable). 1 Flux d’emplois et flux de ressources Le bilan comptable peut être considéré comme l’état à un moment donné des stocks d’emplois et des stocks de ressources dont dispose l’entreprise. La mise en évidence des flux d’emplois et de ressources engendrés au cours de l’exercice peut donc s’appuyer sur la confrontation, ligne par ligne, du bilan de fin d’exercice avec le bilan de début d’exercice. 1.1 Du bilan différentiel … Cette confrontation pour élaborer le bilan différentiel se fait par différence. Exemple : N – 1 N Bilan différentiel Actif Immo. brutes 27 500 34 300 Amortissements 15 200 16 700 Immo. Nettes 12 300 17 600 Stocks 9 600 8 500 Créances d’exploit. 5 400 7 200 Créances diverses 1 350 1 450 Disponibilités 940 560 Passif Capital 10 000 12 000 Réserves 7 000 7 400

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Page 1: Chapitre7

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Chapitre 7 : L’analyse dynamique des flux financiers

On a vu que l’interprétation de la situation de trésorerie de l’entreprise à un moment donné

exigeait que l’on examine par confrontation de bilans successifs, les évolutions respectives du

besoin en fonds de roulement et du fonds de roulement. Il est possible de dynamiser plus

encore l’analyse et d’approfondir en faisant appel à des tableaux de financement ou de flux.

Il existe une grande variété de tableaux de financement et de flux. On peut cependant les

classer en 2 catégories : les tableaux de financement fonctionnels (ie entre autre le tableau

proposé par le PCG de 1982) et les tableaux de flux de trésorerie (ie entre autres le tableau de

l’ordre des experts-comptable).

1 Flux d’emplois et flux de ressources Le bilan comptable peut être considéré comme l’état à un moment donné des stocks d’emplois

et des stocks de ressources dont dispose l’entreprise. La mise en évidence des flux d’emplois

et de ressources engendrés au cours de l’exercice peut donc s’appuyer sur la confrontation,

ligne par ligne, du bilan de fin d’exercice avec le bilan de début d’exercice.

1.1 Du bilan différentiel … Cette confrontation pour élaborer le bilan différentiel se fait par différence. Exemple : N – 1 N Bilan différentiel Actif

Immo. brutes 27 500 34 300 Amortissements 15 200 16 700

Immo. Nettes 12 300 17 600 Stocks 9 600 8 500

Créances d’exploit. 5 400 7 200 Créances diverses 1 350 1 450

Disponibilités 940 560 Passif

Capital 10 000 12 000 Réserves 7 000 7 400

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Résultat 1 000 1 700 Emprunts et dettes 7 550 5 150 Dettes fournisseurs 2 810 7 530

Dettes diverses 1 230 1 530 Informations complémentaires : la rubrique « emprunts et dettes » comprend des concours

bancaires courants d’un montant de 1 400 à la fin de l’exercice N-1 et de 2 150 à la fin de

l’exercice N ; l’entreprise considérée a pour politique constante de distribuer 60% de son

bénéfice net sous forme de dividendes.

1.2 … au tableau de financement On procède ensuite à une classification des différences calculées en flux d’emplois et en flux

de ressources selon qu’elles sont censées correspondre à une sortie ou à une entrée de fonds,

immédiate ou différée ; on obtient ainsi un tableau de financement.

Exemple : l’inventaire des flux d’emplois et des flux de ressources

Flux d’emplois Montants Flux de ressources Montants Dividendes distribués 600 Dotations aux amort. 1 500 Investissements en immobilisations 6 800 Résultat net de l’exercice 1 700

Remboursements d’emprunt

2 400 CAF 3 200

Croissance des créances d’exploitation

1 800 Augmentation de capital 2 000

Croissance des créances diverses 100 Réduction des stocks 1 100

Croissance des dettes fourn. 4 720 Croissance des dettes

diverses 300

Total des flux de ressources 11 320 _________ Réduction des disponibilités 380 Total des flux d’emplois 11 700 Total des flux de ressources 11 700 Cette analyse obéit à une logique très simple :

• L’augmentation d’un poste d’actif correspond à un emploi,

• L’augmentation d’un poste de passif correspond à une ressource,

• La diminution d’un poste d’actif correspond à une ressource,

• La diminution d’un poste de passif correspond à un emploi.

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Synthèse :

Emplois Ressources Augmentations d’actif Diminutions de passif

Diminutions d’actif Augmentations de passif

Toutefois, certaines variations peuvent exiger une analyse plus détaillée ou poser des

problèmes d’interprétation.

• Ainsi la variation des immobilisations brutes est la somme de flux d’acquisition

(investissements) et de flux de cessions (désinvestissements).

Immo. Brutes de fin de période – immo. Brutes de début de période = acquisitions (au prix d’acquisition) – cessions (au prix d’acquisition).

On trouve les renseignements suivants en annexe des documents comptables : le

montant respectif des acquisitions et des cessions de la période. Cela permet d’éclater la

variation des immobilisations en emplois (les acquisitions) et en ressources (les

cessions).

• La variation des amortissements : elle correspond aux dotations de la période

diminuées des amortissements relatifs aux immobilisations cédées.

Amortissements de fin de période – amortissements en début de période = Dotations de la période – amortissements des cessions Les dotations aux amortissements ne mesurent pas en elles-mêmes un flux financier :

elles ne sont en effet qu’une estimation des dépréciations subies par les

immobilisations de l’entreprise au cours de l’exercice et cette estimation n’a aucune

conséquence sur les disponibilités de l’entreprise. Néanmoins, on les fait généralement

apparaître en ressources dans le tableau de financement comme élément du calcul de la

capacité d’autofinancement.

Exemple :

Dotation aux amortissements + bénéfice de l’exercice = CAF

• La variation du capital : il existe diverses modalités d’augmentation du capital. Ces

diverses modalités n’ont pas toutes la même signification financière. Une

augmentation en numéraire donne, par définition, naissance à un flux de ressources qui

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doit apparaître au tableau de financement. En revanche une augmentation par

incorporation de réserves procède d’un simple virement comptable sans signification

financière. Et en principe, on ne fait pas apparaître le flux correspondant dans le

tableau de financement.

Exemple : dans la mesure où les réserves n’ont pas varié pendant l’exercice, on a supposé

que l’augmentation de capital s’était faite en numéraire.

• La variation des réserves : elle correspond en général à la partie non distribuée du

bénéfice. Dans cette hypothèse, elle ne correspond pas à une ressource nouvelle

puisque l’entreprise a déjà la disposition de son bénéfice, lequel est produit par ses

activités tout au long de la période comptable. En conséquence, on ne la fait pas

figurer dans le tableau des emplois et des ressources, pas plus que la partie

correspondante du bénéfice. En revanche, la partie distribuée doit y figurer en emplois.

• La variation des emprunts : il s’agit de la somme d’emprunts nouveaux et de

remboursements d’emprunts antérieurs. Lorsqu’il est possible de connaître leurs

montants respectifs, on fait apparaître les emprunts nouveaux en ressources et les

remboursements d’emprunts antérieurs en emplois.

Exemple : on a supposé que la variation négative des emprunts résultait exclusivement de

remboursements.

• La variation des disponibilités : Les disponibilités se trouvent à l’actif du bilan donc

leur augmentation constitue un emploi pour l’entreprise et leur diminution constitue

une ressource.

2 Les tableaux de financement fonctionnels Ces tableaux sont les homologues des bilans fonctionnels et expriment la même logique

financière d'affectation des ressources stables de l'entreprise au financement de ses différents

cycles de fonctionnement. Le tableau des emplois et des ressources du PCG 1982 appartient à

cette catégorie.

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2.1 Structure et interprétation Ils reprennent en dynamique les mêmes notions et vérifient la même relation fondamentale. ∆ FDR = ∆ ressources stables - ∆ des immobilisations

∆ BFDR = ∆ des stocks + ∆ des créances - ∆ des dettes envers les fournisseurs

∆ TR = ∆ FDR - ∆ BFDR

Ainsi le tableau de financement précédent peut aussi être organisé à partir de ces relations. Exemple : Schéma de tableau de financement fonctionnel Flux de ressources stables

- CAF - Augmentation de capital

Flux d'emplois stables - Dividendes distribués - Investissement en immobilisations - Remboursement d'emprunts

I - ∆ FDR - Croissance des créances d'exploitation - Réduction des stocks - Croissance des dettes fournisseurs

II - ∆ FDR d'exploitation Croissance des créances diverses

- Croissance des dettes diverses

III - ∆ FDR hors exploitation IV - ∆ FDR global (II + III) V – Variation de la trésorerie (I – IV) V + Variation des concours bancaires

∆ disponibilités

• La variation du FDR est la résultante des flux d'emplois et de ressources qui affectent

les ressources stables (CAF, augmentations de capital, nouveaux emprunts,

remboursements d'emprunt …) et les immobilisations brutes (investissements,

désinvestissements, prises et cessions de participation …);

• La variation du BFDR global est la résultante des flux d'emplois et de ressources

induits par les opérations courantes d'exploitation (variation du BFDR d'exploitation)

et hors exploitation (variation du BFDR hors exploitation);

• La variation de la trésorerie, quant à elle, est la résultante de la variation du FDR et de

la variation du BFDR. On peut aussi la calculer par différence entre la variation des

disponibilités et la variation des concours bancaires courants.

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Il faut remarquer que les concours bancaires courants participent à la détermination de la

trésorerie nette. Ils sont extraits des emprunts et des dettes auprès des établissements de

crédits.

Dans notre exemple : N - 1 N Bilan différentiel Emprunts et dettes - concours bancaires = emprunts et dettes hors concours bancaires

L'interprétation d'un tableau de financement fonctionnel consiste à rechercher les causes de la

variation de trésorerie.

Ainsi dans notre exemple, la trésorerie diminue de 1 130. Cette diminution est la résultante

d'une réduction du FDR et d'une réduction du BFDR. L'entreprise n'a pas mobilisé

suffisamment de ressources stables pour financer les investissements qu'elle a réalisé. Les

causes d'une telle situation peuvent être multiples : faiblesse de la CAF, mauvaise

synchronisation entre emplois stables et ressources stables (pas de plan d'investissement ni de

financement), investissements réalisés pour saisir une opportunité … Bien qu'elle ait réduit

son BFDR (et notamment son BFDR d'exploitation), elle a dû faire face à un besoin de

trésorerie de 1 130, supérieur au montant des disponibilités (940) dont elle disposait à la fin de

l'exercice N. Ce qui l'a conduit à solliciter des concours bancaires à hauteur de 750. En

définitive, le maintien de son équilibre financier se traduit par une ponction de 380 sur ses

disponibilités de début de période.

2.2 Le tableau des emplois et ressources du PCG 1982 Le contenu de ce tableau vérifie la relation fondamentale suivante : ∆ TR = ∆ FDR - ∆ BFDR Toutefois la variable pivot n'est pas la trésorerie mais le FDR : ∆ FDR = ∆ TR + ∆ BFDR Le tableau comprend 2 parties : le calcul de la variation du FDR net global et l'utilisation de la

variation du FDR net global.

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2.2.1 Le calcul de la variation du FDR net global Dans cette partie du tableau sont inventoriés les flux de ressources durables i.e. stables et

d'emplois stables qui ont affecté le FDR pendant l'exercice.

Les flux de ressources stables comprennent : la CAF de l'exercice, les cessions ou réductions

d'éléments de l'actif immobilisé, les augmentations de capitaux propres et l'augmentation des

dettes financières.

Les flux d'emplois stables comprennent : les distributions de dividende mises en paiement au

cours de l'exercice (et donc relatives au bénéfice de l'exercice précédent), les acquisitions

d'éléments de l'actif immobilisé, les charges à répartir sur plusieurs exercices, les réductions

de capitaux propres et les remboursements de dettes financières.

Par différence entre le total de ces flux de ressources stables et le total des flux d'emplois, on

détermine la variation du FDR net global. Cette variation mesure une ressource nette si elle

est positive et un emploi net si elle est négative.

2.2.2 Utilisation de la variation du FDR net global Dans cette partie du tableau sont inventoriés les flux d'emplois et de ressources qui

déterminent d'une part la variation du BFDR, et d'autre part, celle de la trésorerie. En faisant

la somme des 2 variations, on retrouve la variation du FDR calculée dans la première partie

du tableau emplois-ressources.

Dans cette seconde partie du tableau, les flux d'emplois (augmentations des stocks, des

créances et des dettes) affectant le BFDR sont assortis du signe (-). Inversement, les flux de

ressources (diminution des stocks et des créances et augmentation des dettes) sont assortis du

signe (+).

Conséquence de cette convention d'écriture : une augmentation du besoin est affectée du signe

(-) et une diminution du signe (+). Par conséquent, le signe de l'utilisation de la variation du

FDR net global est l'opposé de celui de la variation calculée dans la première partie du

tableau.

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3 Les tableaux de flux de trésorerie Dans son système documentaire développé, système dont les éléments sont d’usages

facultatif, le PCG 1982 propose un modèle de tableau des emplois et des ressources. Ce

tableau est l’homologue des bilans fonctionnels et expriment la même logique financière

d’affectation des ressources stables de l’entreprise au financement de ses différents cycles de

fonctionnement.

Dans les années 80, l’analyse fonctionnelle a fait l’objet de critiques portant d’une part sur la

notion de ressources stables et, d’autre part sur l’hypothèse d’affectation successive des

ressources stables aux emplois. Ces critiques ont débouché sur un nouveau type de tableau de

financement utilisé par la Centrale de bilans de la Banque de France depuis 1987.

Les tableaux de flux visent à mettre en évidence la contribution des différentes catégories

d’activité de l’entreprise à la variation globale de sa trésorerie au cours de l’exercice. En

1988, l’ordre des experts-comptables (OEC), dans une recommandation auprès de ses

membres, a préconisé un tel tableau de trésorerie de préférence à un tableau de type

fonctionnel.

De manière synthétique, l’approche fonctionnelle correspond à la période de nationalisation

des entreprises et l’approche de trésorerie correspond à la période de privatisation des

entreprises. Elle s’adapte donc plus facilement aux grands groupes et aux rapports d’activité.

3.1 Structure et interprétation La classification la plus fréquente consiste à distinguer les 3 grandes catégories d’opérations

suivantes :

• Les opérations génératrices du résultat : elles induisent une variation de trésorerie qui

correspond à la capacité d’autofinancement après déduction de la variation du besoin

en fonds de roulement global.

• Les opérations d’investissement : elles induisent quant à elles une variation de

trésorerie égale à la différence entre les dépenses impliquées par les investissements et

les recettes liées aux désinvestissements de la période.

• Et les opérations de financement : elles influent sur le niveau des ressources externes

de l’entreprise. Elles comprennent principalement les augmentations et les réductions

Page 9: Chapitre7

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de capital, le paiements de dividendes, l’émissions et le remboursements d’emprunts

… Le solde de toutes ces opérations mesure leur impact global sur la trésorerie de

l’entreprise.

Il s’agit alors d’élaborer un document qui mette en évidence la contribution de chacune de ces

3 catégories d’opérations.

Exemple : en fonction de cette classification, le tableau de flux de trésorerie correspondant à

l’exercice précédent se présente comme suit.

Flux de trésorerie induit par les opérations génératrices du résultat Capacité d’autofinancement - variation du BFR global

Flux de trésorerie induit par les opérations d’investissement

Flux de trésorerie induit par les opérations de financement Augmentations de capital - Dividendes distribués - Remboursements d’emprunts

Variation globale de trésorerie + Variation des concours bancaires courants = Variation des disponibilités

Remarque :

• BFR = (stock + créances d’exploitation + créances diverses) – (dettes fournisseurs +

dettes diverses) = 20

• Remboursements d’emprunts = emprunts et dettes – concours bancaires =

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3.2 Le tableau des flux de trésorerie de l’OEC Sa structure est celle qui vient d’être présentée. La variation globale de trésorerie qui s’y

trouve calculée est la somme de 3 éléments :

• La trésorerie provenant des ou affectée aux opérations d’exploitation,

• La trésorerie provenant des ou affectée aux opérations d’investissement,

• Et la trésorerie provenant des ou affectée aux opérations de financement.

Dans le calcul de la trésorerie provenant de l’exploitation, les opérations dites d’exploitation

englobent toutes les opérations génératrices du résultat comptable, non seulement celles qui

donnent naissance aux produits et charges d’exploitation, mais aussi celles qui engendrent les

produits et les charges financières et exceptionnels.

La première option de calcul consiste à calculer la trésorerie d’exploitation à partir du résultat

net :

• En éliminant de celui-ci les charges et produits sans incidence sur la trésorerie (DAP

de toute nature, variations des stocks, transferts de charges aux comptes de charges à

répartir, valeur comptable des immobilisations cédées, etc.) ;

• En tenant compte de la variation des décalages de trésorerie sur opérations

d’exploitation (clients, fournisseurs, charges et produits constatés d’avance, etc.).

La seconde option consiste à partir de l’EBE (hors variation de stocks) en tenant compte :

• Des autres charges et produits liés à l’exploitation et susceptibles d’entraîner une

variation de trésorerie ;

• De la variation des décalages de trésorerie sur opérations d’exploitation. Elle

correspond à la différence entre la variation des créances et la variation des dettes

d’exploitation.

Le tableau se termine non sur les disponibilités mais sur la trésorerie mesurée par la différence

entre celle-ci et les concours bancaires courants :

Trésorerie à la clôture en fin d’exercice = Variation de la trésorerie de l’exercice + Trésorerie à l’ouverture en début d’exercice.

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Conclusion : un tableau de financement ou de flux ne contient aucune information nouvelle

mais il s’agit d’une synthèse très commode pour interpréter l’évolution de la situation

financière de l’entreprise et de son risque de défaillance.

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