Chapitre … : Production et partage de la Valeur Ajoutée

I - De la Valeur Ajoutée au Produit Intérieur Brut

A/ Tout travail est-il comptabilisé comme de la production ?

B/ Comment mesurer la valeur de la production d'un pays ?

TD n°1 : comment mesurer une évolution ? Taux de variation et coefficients multiplicateurs

II - A quoi sert le PIB et quelles sont ses limites ?

A / Le PIB/habitant ( = niveau de vie) est-il un bon indicateur de développement ?

B / Quelles sont les limites du PIB ?

TD n°2 : Lire les chiffres de la croissance économique

III - Comment répartir la Valeur Ajoutée ainsi produite ?

A/ L'évolution du partage de la Valeur Ajoutée depuis 1960

B/ Débat : quelle répartition de la Valeur Ajoutée chez LVMH ?

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Fiche de révisions :

Au fur et à mesure ce chapitre, vous devez être capable ...

Connaissances :

✔ De définir et d'utiliser correctement les notions suivantes : production marchande, production non marchande, Valeur Ajoutée, PIB, salaire, profit, productivité.

✔ D'expliquer et illustrer la différence entre une production marchande et une production non marchande.

✔ De déterminer si un travail est comptabilisé ou non comme de la production et pourquoi.

✔ De calculer la Valeur Ajoutée d'une production marchande et d'expliquer la différence entre chiffre d'affaires et Valeur Ajoutée.

✔ D'expliquer les problèmes posés par la mesure de la Valeur Ajoutée des productions non marchande.

✔ D'expliquer comment on obtient le PIB d'un territoire donné.

✔ De montrer que le niveau de vie est un indicateur imparfait du niveau de développement d'un pays.

✔ D'expliquer et illustrer au moins quatre limites du PIB.

✔ D'expliquer dans les grandes lignes l'évolution du partage de la Valeur Ajoutée en France depuis 1960.

✔ D'expliquer et illustrer comment se partage la Valeur Ajoutée d'un pays entre part des salaires et part des profits.

✔ D'expliquer ce qu'est la productivité horaire du travail et la productivité du travail par tête.

Savoirs-faire :

✔ De lire correctement les chiffres de la croissance économique (en évitant les pièges !).

✔ De calculer et utiliser correctement un pourcentage de répartition (part).

✔ De mesurer une évolution (relative) grâce aux taux de variations et aux coefficients multiplicateurs et de les employer correctement dans une argumentation.

✔ De construire une argumentation pertinente à partir de document factuels.

✔ De débattre en respectant les règles de la discussion collective.

✔ D'utiliser des points de pourcentage pour mesurer une évolution (absolue) lorsque cela se justifie.

✔ De travailler efficacement en groupe.

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I- De la Valeur Ajoutée au Produit Intérieur Brut

A/ Tout travail est-il comptabilisé comme de la production ?

Activité 1 :

Recopiez le tableau ci-dessous dans votre cours. Puis classez chacune des activités ci-dessous dans le tableau pour dire si elles sont comptabilisées comme production ou non et, le cas échéant, comme de la production marchande ou non marchande.

1 : Paul confectionne un gâteau au chocolat pour son amie 2 : Victor se fait couper les cheveux dans un salon de coiffure 3 : Julie, secrétaire de Mairie, délivre une carte d'identité à Hélène 4 : Amina est salariée d'une association humanitaire 5 : Clément achète un gâteau dans une pâtisserie 6 : Justine fait le ménage chez elle.

Comptabilisé comme production Non comptabilisé comme production

Production marchande

Production non marchande

Activité 2 :

L'évolution des productions marchande et non marchande

En milliards d'euros courant

1960 1980 2000 2011(p)

Production marchande 83,4 743 2245,9 3112,3

Services principalement non-marchands

8,1 103 358,9 535,1

Production totale 91,5 846 2604,8 3647,4

Source : Insee, tableau « Production par branche d'activité », TEF 2013.

1. Faites une phrase avec la valeur soulignée

2. Pour chaque année, calculez la part de la production non marchande dans la production totale. Faites une phrase avec l'un des résultats obtenus.

3. Comment évolue la part de la production non marchande ?

Synthèse : Qu'est-ce qui peut-être comptabilisé comme de la production ?

Bilan : Complétez le schéma ci dessous avec les notions suivantes : non-marchands, travail, comptabilisé comme production, non-comptabilisé comme production, marchands.

3

…................…................

…....................…...................

Biens et services …..................

Services …..................

…....................…...................

B/ Comment mesurer la valeur de la production d'un pays ?

Activité 3 : Quel est le PIB du pays imaginaire ?

Dans un pays imaginaire, n'existent que trois entreprises : une épicerie, une coopérative agricole et un producteur de plats cuisinés (Cuist'O).

• La coopérative met en commun les aliments produits par les agriculteurs (légumes, fruits, viande). Elle fabrique elle-même tout ce qui lui est nécessaire pour réaliser sa production (semences, engrais, nourriture des animaux, etc.), ce qui fait qu'elle n'a pas de consommations intermédiaires. Somme générée par son activité : 50 000 € par an

• Cuist'O achète à la coopérative agricole les légumes, les fruits et la viande à partir desquels il confectionne des plats cuisinés qu'il vend ensuite à l'épicerie : Prix unitaire d'un plat cuisiné 7,50 euros, 20 000 plats vendus en un an

• L'épicerie revend à son tour les plats cuisinés à ses clients. Généralement, elle vend tout ce qu'elle a en stock. Prix d'un plat cuisiné : 10 euros l'unité.

Le gouvernement de ce pays cherche à évaluer ce qui a été produit sur le territoire pendant un an afin d'en déduire les recettes fiscales qu'il peut espérer percevoir. Pour ce faire, il fait appel aux économistes que vous êtes. Comment peut-on chiffrer ce qui a été produit dans ce pays ?

1. Calculez la valeur de la production de chacune des trois entreprises.2. Peut-on dire que la valeur de la production du pays est égale au total des productions des trois entreprises, soit 400.000 euros ? Justifiez3. On appelle Valeur Ajoutée la mesure de la production « propre » d’une unité de production. Elle se mesure en retranchant de la valeur de la production celle des consommations intermédiaires. Calculez la Valeur Ajoutée (VA) des trois entreprises.4. Le Produit intérieur brut (PIB) d’un pays se calcule en additionnant les Valeurs Ajoutées des unités de production situées sur le territoire économique. Calculez-le dans cet exemple.5. Recopiez et complétez le tableau :

Unités de production Chiffres d'affaires

Consommations intermédiaires

Valeur Ajoutée

Coopérative

Cuist'o

Epicerie

PIB =

Synthèse : Comment peut-on mesurer la valeur de la production marchande et non-marchande d'un territoire ?

Bilan : Complétez le texte à trous avec les notions suivantes : coût de production, valeur ajoutée, consommations intermédiaires, Produit Intérieur Brut, richesse crée, chiffre d'affaires.

La richesse crée par une organisation productive est appelée ….................... Lorsqu'il s'agit d'une production marchande, l'évaluation de la Valeur Ajoutée s'obtient en faisant la différence entre …............. et ….................... Lorsqu'il s'agit d'une production non-marchande, on estime que la Valeur Ajoutée est égale au …............................ La somme des valeurs ajoutées correspond donc approximativement au ….................................. Ce dernier est donc la …......................... par les organisations productives sur un territoire, par exemple celui d'une nation.

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II - A quoi sert le PIB et quelles sont ses limites ?

A / Le PIB/habitant ( = niveau de vie) est-il un bon indicateur de développement ?

Doc. 1 : La population chinoise dans son ensemble à très largement bénéficié de ce décollage puisqu'en 20 ans, le

revenu par habitant a été multiplié par cinq ! Il était, d'après la Banque mondiale, de 190 dollars par an en 1978, il est de 1000 dollars environ en 2004. Cela a permis à 400 millions de Chinois de sortir de l'extrême pauvreté – moins d'un dollar par jour. Réservés à l'élite pendant un temps, le réfrigérateur, le vélo et le téléphone sont devenus des biens de consommation courante pour des centaines de millions de personnes. Globalement, les Chinois ont aussi accru, au cours de ce quart de siècle, d'un tiers au moins leur consommation moyenne de calories – ce qui n'est pas sans expliquer l'allongement de leur espérance de vie. Elle était de 61,7 ans en 1970, elle est de 71 ans aujourd'hui. Dix ans de gagnés en une trentaine d'années. La baisse de la mortalité infantile, de 41 pour mille en 1978 à 30 pour mille en 2000 n'y est pas pour rien.

E. Izraelewicz, Quand la Chine change le monde, Grasset, 2005.

1. Listez les avancées positives pour la population chinoise qu’ont permises le décollage économique et la croissance.

Doc. 2 a : Niveau de vie (PIB par habitant) de quelques pays émergents (en dollar US constant de 2005).

Doc. 2 b : Doc. 2 c :

part des revenus détenus par les 10 % les plus pauvres (en %) part des revenus détenus par les 10 % les plus riches (en %)

Lecture des docs 2b et 2c : En 2005, en Argentine, les 10 % les plus pauvres recevaient environ 1 % des revenus totaux. En 1999, en Bolivie, les 10 % les plus riches percevaient environ 42 % du total des revenus. Questions page suivante !

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ArgentineBolivie

BrésilChine

IndonésieAfrique du Sud

0

10

20

30

40

50

60

1993

1996

1999

2002

2005

2008

2011

ArgentineBolivie

BrésilChine

IndonésieAfrique du Sud

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

4,5

1993

1996

1999

2002

2005

2008

2011

1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011500

1500

2500

3500

4500

5500

6500

7500

Argentine

Bolivie

Brésil

Chine

Indonésie

Afrique du Sud

1. Faites une phrase avec chacune des deux données entourées (doc. 3 a et doc. 3 c). Aidez-vous, si besoin, de la phrase de lecture pour le doc. 2 b. 2. Comment a évolué le niveau de vie des chinois entre 1993 et 2011 ?3. En Chine, entre 1993 et 2011, comment a évolué la part des revenus détenue par les 10 % les plus riches ? Comment a évolué la part des revenus détenue par les 10 % les moins riches ? 4. Dans le cas de la Chine, peut-on dire que la hausse du niveau de vie est allée de pair avec une réduction des inégalités ?5. Trouvez un pays (au moins) pour lequel la hausse du niveau de vie s'est accompagnée d'une réduction des inégalités. Justifiez en citant des données. 6. La hausse du niveau de vie entraîne-t-elle nécessairement une baisse des inégalités économiques ?

Doc. 3 : Décomposition de l'IDH de quelques pays en 2012

1. Peut-on expliquer la 63ème place du Koweït par une faiblesse du niveau de vie ?2. Comment se fait-il que Cuba ait un meilleur IDH que le Koweït ? Cela est-il du à un meilleur niveau de vie ?

Synthèse : La croissance du niveau de vie (PIB/habitant) est-elle synonyme de développement ?

Bilan : Formulez avec vos propres mots une définition possible de « développement ».

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B / Quelles sont les limites du PIB ?

Activité 4 : travail de groupe sur les limites du PIB

Consigne :Chaque groupe doit étudier un document, qu’il présentera au reste de la classe. Il s’agira de montrer les limites du PIB, en montrant qu’il exclut ou inclut certaines activités de production sur la base de conventions qui ont des fondements mais peuvent être contestées.

Doc 1 - La vraie valeur du travail domestiqueMénage, vaisselle, repassage, courses, voilà tout un ensemble de tâches auxquelles la quasi-totalité des Français sont obligés de se plier. Elles représentent le « travail domestique », qui est un travail au sens premier du terme car correspondant bien à des activités productives : ainsi, il n’y a pas de différence de nature entre une chemise repassée par une mère – ou un père – de famille et la même chemise repassée par une femme de ménage rémunérée pour cela. Sauf que dans ce dernier cas, l’activité peut être objectivement mesurée et donc intégrée dans le calcul du PIB. Comme le disait l’économiste Paul Samuelson, si un homme épouse sa femme de ménage, le PIB diminue ! L’Insee a tenté de mesurer son importance. En termes quantitatifs d’abord, en calculant le volume horaire global consacré par les Français(e)s au travail domestique ; en termes monétaires ensuite, en lui donnant une valeur horaire, par exemple équivalente à ce qu’aurait été rémunéré un salarié réalisant le travail correspondant. Pour définir ce qui ressort du travail domestique, l’Insee envisage plusieurs dimensions, du périmètre restreint (cuisine, ménage, prise en charge des enfants ou d’autres personnes, entretien du linge…) au périmètre le plus large qui comprend des activités telles que le jardinage, le bricolage, ou encore le fait de promener un animal. Au final, en 2010, une personne de 11 ans et plus consacre en moyenne près de 15 heures par semaine au cœur des tâches domestiques  ; et 27 heures en considérant le périmètre large. Au niveau global, cela donne entre 42 et 77 milliards d’heures de travail domestique, pour 38 milliards d’heures rémunérées dans la même période. Soit 33 % du PIB si ces tâches avaient été payées.

1“La vraie valeur du travail domestique”, Renaud Chartoire, Sciences Humaines n° 246 - mars 2013

Doc 2 -PIB, prostitution et drogue: l'Italie joue le profit, la France la vertu Matteo Renzi, le Premier ministre italien, peut dire merci aux pontes de la mafia pour la prospérité d'une partie non négligeable de leurs activités économiques... On pourrait croire à une blague, mais l'affaire est très sérieuse. L'agence de statistiques Istat, l'équivalent de l'Insee en France, a annoncé qu'elle allait prendre en compte les revenus générés par la prostitution, la drogue et les divers trafics (cigarettes, alcool...) pour calculer le Produit intérieur brut (PIB) de l'Italie. (…) Pour justifier l'incorporation de l'économie souterraine dans le calcul de la richesse produite, le fisc italien se réfère à un alinéa d'ESA 2010. Ce texte, rédigé par Eurostat (l'agence en charge des statistiques de l'UE) définit les nouvelles normes comptables européennes. Elles rentreront en vigueur en septembre 2014. A la page 15, le document stipule: " La définition d'une transaction implique que l'interaction entre les unités institutionnelles se fasse d'un commun accord (…) Les activités économiques illégales doivent être considérés comme des transactions quand toutes les unités parties prenantes le font par accord mutuel. De ce fait, achats, ventes ou troc de drogues illégales ou d’objets volés sont des transactions quand le vol ne l’est pas." Comment évaluer l'économie illicite?Oui, mais comment évaluer le montant des transactions illégales sur le sol italien ? On imagine mal un membre de la Camorra, la mafia napolitaine, téléphoner à un statisticien de l'Istat pour lui faire part de ses gains et de la croissance de son activité ! "Effectivement, c'est pas la bonne méthode", répond hilare Gian Paolo Oneto.Après avoir repris son sérieux, il détaille: "Nous allons nous appuyer sur les données de la police et de la justice qui ont une bonne connaissance du volume et des prix des produits stupéfiants et des services des prostitués. Nous ferons appel aux ONG qui travaillent avec les drogués et les prostitués." Avant de retourner à sa besogne, il lâche à la dérobée: "Vous savez, en Italie, nous avons une tradition dans l'évaluation de l'économie souterraine !"De son côté, l'un des porte-paroles d'Eurostat s'étonne de la polémique que peut susciter la prise en compte des revenus de la drogue et de la prostitution dans le calcul du PIB. "Nous ne faisons que nous conformer aux normes internationales ! Les Etats-Unis les ont mis en application l'année dernière. Et puis le principe d'inclure les revenus de l'économie illégale était déjà inscrit dans les textes européens depuis 1995 avec les normes ESA 95. Il n'y a donc rien de nouveau !"Quoiqu'il en soit, ESA 2010 est une aubaine pour l'Italie, l'un des "hommes malades" de la zone euro. En treize ans, l'Italie a connu quatre périodes de récession. Et en 2011, le pays a frôlé de près la faillite suite à l'attaque des marchés et à l'augmentation des taux d'intérêt sur sa dette abyssale, qui dépasse les 120% de son PIB.Une aubaine pour le gouvernement italienDu coup, la prise en compte de l'argent de la drogue et de la prostitution est plutôt une bonne nouvelle pour le pays... Selon la Banque d'Italie, l'économie criminelle représenterait 10,9% du PIB en 2012. D'après une étude de l'institut italien Demoskopika, le chiffre d'affaires de la 'Ndrangheta a atteint 53 milliards d'euros en 2013, presque autant que Peugeot et Airbus! Selon les Nations-Unies, cette fois, les quatre organisations mafieuses ('Ndrangheta, Cosa Nostra, Calabre, Sacra Corona Unita) dégagent un chiffre d'affaires de 116 milliards d'euros, soit 5,9% du PIB!Ce fait dire à Giuseppe Di Taranto, économiste et professeur à l'université de Rome, contacté par Bloomberg, que "Matteo Renzi aura une plus grande marge de manœuvre budgétaire." Il ajoute: "même si cela est dur à quantifier, il est certain que ça aura un impact positif sur la croissance."De quoi redonner le sourire au gouvernement italien. Ce dernier a annoncé il y a peu des prévisions de l'ordre de 0,8% de croissance pour 2014. En comptabilisant les revenus tirés des activités mafieuses, la croissance pourrait dépasser les 1%, voire même avoisiner les 1,6%. Ce qui ferait de l'Italie l'un des moteurs de la zone euro !Et en France ?

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Pour l'Insee, il n'est pas question d'inclure l'économie illégale dans le calcul du PIB. Joint par Challenges, l'organisme public est catégorique: "Nous n'incorporons pas les activités illégales dans ses estimations, dans la mesure où les circonstances dans lesquelles s'effectuent ces activités (dépendance des consommateurs de stupéfiants, esclavage sexuel dans certains cas) ne permettent pas de considérer que les parties prenantes s'engagent toujours librement dans ces transactions." En France, les activités économiques échappant à l'impôt sont estimées à moins de 10% du PIB selon une étude du très sérieux institut allemand de veille économique IAW.L'Insee tient, par ailleurs, à opérer un distinguo entre, d'un côté, l'économie souterraine, interdite, et de l'autre l'activité dissimulée. Cette dernière (travail au noir dans la construction ou contrebande de tabac par exemple) "n'est généralement pas de nature illégale, même si elle s'exerce dans un cadre qui ne respecte pas toutes les dispositions légales." Et d'ajouter: "C'est pourquoi les comptes nationaux incorporent depuis longtemps dans leurs estimations des redressements pour tenir compte de l'activité dissimulée. L'ensemble des corrections au titre de l'activité dissimulée représente 3,4% du PIB français en base 2010."Une double comptabilitéPour clarifier la situation, l'Insee assure que la prostitution est partiellement déclarée au fisc. "Les revenus correspondants sont bien pris en compte par l'Insee dans la mesure du PIB. La prostitution clandestine, en revanche, en est exclue", précise l'institut de statistiques.Mais l'Insee reconnaît qu'une correction sera apportée au PIB pour être conforme aux exigences de Bruxelles. Mais, elle promet que cette dernière ne figurera pas dans les données publiées sur son site Internet.De fait, la France se doit de respecter les normes européennes y compris sur le plan statistique. Cependant, l'Union européenne laisse la possibilité aux Etats de calculer comme ils veulent le PIB au niveau national. Mais par souci d'harmonisation, les 29 membres de l'UE doivent appliquer les normes ESA 2010 et les transmettre à Eurostat. A défaut, elles ne seraient plus comparables.

Florian Fayolle, Challenges.fr, Publié le 23-05-2014

Doc 3 - La difficile évaluation de la valeur ajoutée des administrations Autant il est facile de comptabiliser les valeurs ajoutées dans le secteur privé, autant cela paraît plus compliqué et plus subjectif concernant le secteur public, car il n'y a pas systématiquement une contrepartie marchande à certaines formes de production (cas des services de préfecture ou de l'enseignement), du fait qu'une grande part des services fournis est gratuite ou non valorisée au coût réel de production.

En règle générale, les administrations publiques ne génèrent pas de chiffres d'affaires à proprement parler. Certaines administrations peuvent même être vues uniquement comme des centres de coûts si la gratuité des services fournis est partielle ou totale.

Par conséquent, pour comptabiliser la « production » de la fonction publique, l'administration retient le principe de valoriser les biens ou services produits aux coûts des facteurs de production (on est donc assez proche du montant des salaires versés).

A partir de ce constat, est-il pertinent de parler de valeurs ajoutées (au sens comptable) dans les secteurs des armées, de l'enseignement, des services de préfecture, etc. Il n'est pas question bien entendu de remettre en cause ces services, ce n'est pas l'objet de cet article. La question que je pose est de nature comptable et elle suggère la pertinence d'intégrer ces valeurs ajoutées dans le PIB en s'appuyant sur des critères qui peuvent paraître arbitraires.

(…) L'enseignement est le domaine par excellence où il est impossible de valoriser la « production ». Comment chiffrer la transmission des connaissances et du savoir et la qualité de l'éducation ?. Et pourtant la « production » de l'enseignement s'ajoute au PIB. Si les professeurs étaient payés 2 fois plus, les valeurs ajoutées de l'enseignement qui viennent s'inscrire dans le PIB doubleraient ! N'y aurait-il pas là une anomalie comptable flagrante de prise en compte de cette « production » dans notre indicateur fourre-tout. Et pourtant la valeur ajoutée (prise cette fois dans un sens non comptable) est considérable, et n'a pas grand-chose à voir avec le salaire des enseignants.

Le PIB : la grande illusion de richesse et le grand bug économique, Alain Desert, Economie matin, 21-06-2013

Doc 4 – « le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue »

«Il est évident que depuis trop longtemps nous avons sacrifié les qualités personnelles et les valeurs de la communauté dans le seul but d'accumuler toujours plus de biens matériels. Notre PIB est maintenant estimé à 800 milliards de dollars/an, si nous évaluons le PIB des E-U d'Amérique sur cette base, alors il prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes.

Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.

En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».

Discours de Robert Kennedy, 1968

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III - Comment répartir la valeur ajoutée ainsi produite ?

A/ L'évolution du partage de la Valeur Ajoutée depuis 1960

Doc. 5 : Le partage de la Valeur Ajoutée en France en 2012 (en milliards d'euros) :

Montant (en milliards d'euros) Part

Valeur Ajoutée brute (1), dont : 1 673,4 100 %

- Rémunération des salariés, dont : 997,3

- salaires et traitements bruts 729,6 -

- cotisations sociales à la charge des employeurs 267,7 -

- Impôts sur la production 83,7 5,00 %

- Excédent Brut d'Exploitation

Source : INSEE – Comptes nationaux

(1) Hors subventions d'exploitation et revenu mixte brut

1. L'Excédent Brut d'Exploitation est ce qu'il reste à l'entreprise après avoir rémunéré les salariés et payé l'impôt sur la production. Calculez son montant en 2012.2. On appelle « part des salaires » la part de la Valeur Ajoutée consacrée à la rémunération des salariés. Calculez la part des salaires dans la Valeur Ajouté en 2012.3. On appelle « part des profits » la part de l'Excédent Brut d'Exploitation dans la Valeur Ajoutée. Calculez la part des profits dans la Valeur Ajouté en 2012.4. Quels sont les deux grands secteurs entre lesquels se partage la Valeur Ajoutée ?

Doc. 6 :

Evolution du partage de la Valeur Ajoutée en France (1960 – 2014) (en %)

Source : INSEE – Comptes nationaux

1. Faites une phrase avec la donnée entourée. 2. En utilisant l'encadré méthodologique sur les points de pourcentage, décrivez l'évolution de la part des salaires dans la Valeur Ajoutée. Distinguez 3 périodes.

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Les points de pourcentage :

La différence entre deux pourcentages s'exprime en points de pourcentage. Exemple : si le taux de chômage passe de 8 % à 9 % entre deux années, on dit que le taux de chômage a augmenté de 1 point de pourcentage (et surtout pas de 1 %...). Autre exemple : entre 1982 et 1989 la part des profits dans la Valeur Ajoutée est passée d'environ 24,5 % à environ 32 %, elle a donc augmenté de 7,5 points (environ).

Activité 5 :

1. Après avoir regardé la vidéo « Comment décrypter votre bulletin de salaire » (Dessine-moi l'Eco) et à l'aide de vos connaissances, complétez le schéma ci-dessous avec les notions suivantes : Sécurité sociale, Cotisations sociales patronales, Salariés, Etat, Créanciers, Actionnaires, Bénéfice net, Actionnaires, Salaire net.2. Quels sont les différents agents qui reçoivent une part de la Valeur Ajoutée ?3. Que signifie, selon vous, le point d'interrogation à côté de la flèche allant de l'épargne de l'entreprise à l'investissement ? Quel autre usage une entreprise peut-elle faire de son épargne ? 4. Pourquoi une entreprise paie-t-elle des intérêts et des dividendes ?

Schéma : Le partage détaillé de la Valeur Ajoutée des entreprises

Synthèse : Comment se partage la Valeur Ajoutée et comment ce partage a-t-il évolué ?

Bilan : Quelle est l'évolution en points de pourcentage de la part des dividendes dans l'EBE en France entre 1985 et 2012 ? (Doc. Ci-contre)

Source : N. Canry, « Que nous enseigne l'analyse de la répartition primaire des revenus ? », Ecoflash, n°288, Mai 2014)

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B/ Débat : quelle répartition de la Valeur Ajoutée chez LVMH ?

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Consigne : Les salariés de l’entreprise LVMH souhaitent une augmentation de leur salaire. Vous imaginerez et jouerez la scène entre des représentants des salariés et des dirigeants de l’entreprise. Pour vous aider, vous vous appuierez sur vos réponses aux questions du dossier suivant tout en construisant les arguments qui permettent d’étayer votre point de vue (représentants des salariés ou employeurs) (temps de préparation : 2h).

Modalités du débat (à lire avant de commencer) :

• Vous allez former des groupes de 4 à 6 personnes. Ce groupe peut être un groupe de « salariés » ou un groupe de « dirigeants », selon les arguments que vous souhaitez défendre (Le nombre de groupes dans chaque camp doit être équitable). Avant le débat, chaque groupe se choisit un porte-parole. Seuls les portes-parole prendront part au débat.

• Le débat aura lieu en trois rounds de 5 minutes chacun. Entre chaque round, un break de 3 minutes permettra aux portes-parole de consulter leur groupe.

• Chaque porte-parole a le droit de demander un temps-mort de 1 minute pendant toute la durée du débat (tous les groupes bénéficient alors de ce temps-mort). Seul le porte-parole peut le demander, même si il peut regarder son groupe pour savoir si il est judicieux ou non de le faire.

• A l'occasion d'un break, un groupe peut choisir de remplacer son porte-parole par un autre. • Trois modérateurs sont chargés de faire respecter ces règles, de distribuer la parole (de

préférence en alternant un argument de chaque camp, afin qu'ils se répondent), et de veiller à ce que personne ne coupe la parole aux autres.

• A la fin du débat, un vote à main levé permettra de savoir qui des salariés ou des dirigeants ont été les plus convaincants. Trois issues sont possibles : - Si une majorité au moins égale à 55 % décide que les salariés ont été les plus convaincants, les dirigeants accordent l'augmentation de salaire. - Si une majorité au moins égale à 55 % décide que les dirigeants ont été les plus convaincants, les dirigeants n'accordent pas d'augmentation de salaire. - Si aucune majorité > à 55 % ne se dégage, salariés et dirigeants ont été également convaincants, le conflit est inévitable : les dirigeants n'accordent pas d'augmentation de salaire, et les salariés appellent à la grève.

C’est donc la qualité des arguments entendus, la capacité à convaincre des intervenants qui leur permettront (ou non) de conclure un accord. Pour préparer la discussion, il vous faudra construire des arguments qui vous permettent de défendre le point de vue adopté (dirigeants ou représentants des salariés). Ci-dessous un tableau sur lequel vous pouvez vous appuyer :

Salariés Dirigeants

Revendication principale

Argument pour obtenir satisfaction

Synthèse : Après le débat chaque groupe devra remplir un tableau présentant le compte-rendu du débat. Il est fortement conseillé de prendre des notes pendant le débat.

Pièce n°1 : Les chiffres clés de l'entreprise LVMH

2014 2012

Chiffre d'affaires (millions d'euros) 30 638 28 103

Bénéfice net (millions d'euros) 5 648 3 425

Dividendes (millions d'euros) 1 625 1 448

Effectif total des salariés 121 289 106 348

Rémunération salariale (millions d'euros) 5 455 4 759

Source : LVMH, Document de référence 2014.

1. Rappelez ce qui distingue le chiffre d’affaires de la Valeur Ajoutée.2. Sachant que la Valeur Ajoutée de LVMH est estimée, en 2014, à 80 % du chiffre d’affaires, et à 73 % en 2012, calculez son montant.3. Calculez en % l’évolution du chiffre d’affaires, de la Valeur Ajoutée, des salaires et des effectifs entre 2012 et 2014.4. Calculez la part des salaires dans la Valeur Ajoutée, celle des profits, des dividendes et du bénéfice net en 2012 et 2014 et calculez, à l’aide d’un outil spécifique, leur évolution.5. Calculer le montant que LVMH a dépensé pour chaque salarié en 2012 et en 2014.

Pièce n°2 : L'investissement chez LVMH

« Louis Vuitton inscrit l’année 2015 dans la poursuite de sa forte dynamique d’innovation et de l’évolution créative engagée par Nicolas Ghesquière. Avec des initiatives fortes, la Maison continuera de renforcer et revisiter ses icônes et ses lignes de produits intemporelles, principaux axes contributeurs à sa croissance actuelle et future. Les développements créatifs à venir et le rayonnement de la marque seront soutenus. Louis Vuitton poursuivra l’évolution qualitative de son réseau de magasins ainsi que les initiatives visant à offrir à ses clients une expérience et un service uniques à travers le monde. Loro Piana s’engage dans la voie d’un développement très qualitatif, dans le respect de la philosophie et du modèle qui font sa réussite. La Maison continuera à dédier ses investissements à l’approvisionnement en matières naturelles les plus précieuses, à l’innovation textile et à quelques ouvertures sélectives de boutiques. (...) La qualité de leur distribution continue de mobiliser les marques du groupe d’activités, avec une recherche de sélectivité accrue dans le choix des détaillants multimarques et l’amélioration continue des boutiques en propre et de leur productivité. Dans un contexte économique encore incertain imposant une gestion rigoureuse, les investissements stratégiques sont maintenus et précisément ciblés. »

Source : LVMH, rapport annuel 2014.

En millions d'euros 2014 2013 2012

Investissement en Recherche et Développement 79 72 69

Investissements industriels et investissement dans les réseaux de distribution 1769 1725 1702

Source : LVMH, Document de référence 2014.

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1. Le montant de l'amortissement de LVMH est de 1895 millions d'euros en 2014 et 1289 millions d'euros en 2012. Quant aux intérêts payés ils sont de 116 millions en 2014 et de 152 millions en 2012. A l'aide de ces chiffres et du tableau p. 7, calculez l'EBE (Excédent Brut d'Exploitation) de LVMH en 2012 et en 2014.2. Calculez le taux de marge de LVMH en 2012 et 2014 [ (EBE/VA) x 100 ].3. Après avoir calculé le montant total de l'investissement en 2012 et 2014, calculez le taux d'investissement de LVMH pour chacune des deux dates. Taux d'investissement : [(investissement/VA) x 100 ].4. Pourquoi investir est-il important pour une entreprise ?

Pièce n° 3 :

Les dividendes sont des rémunérations que perçoivent les actionnaires, c'est-à-dire les investisseurs, quand l’entreprise fait des bénéfices, en échange du risque qu'ils prennent à investir dans cette entreprise. Et quand l’entreprise n’a pas de bons résultats, elle ne distribue pas de dividendes à ceux qui ont pourtant investi du capital dans l’entreprise. Si personne ne tolère que le travail ne soit pas rémunéré, peut-on accepter en économie de marché que le capital investi, par des particuliers ou des entreprises, ne soit pas rémunéré ?

« La gauche de la gauche obsédée par les dividendes du CAC 40. Mais que pèsent-ils vraiement dans l'économie ? », atlantico.fr, 23/09/2013.

D’un côté, les dividendes versés ont augmenté cette année. De l’autre, les investissements des entreprises non financières du CAC 40 ont diminué de 4,7 % (2) au premier semestre après un recul de 5 % en 2013 . On pourrait donc être tenté d’en conclure que le dividende nuit à l’investissement. BlackRock, le géant de la gestion d’actifs , a d’ailleurs rappelé à l’ordre au printemps les dirigeants américains et européens sur ce sujet. Mais les choses ne sont pas si simples. « Ça ne sert à rien d’investir pour investir dans certaines activités déprimées : il vaut mieux verser des dividendes qui seront ensuite alloués à d’autres entreprises dans des secteurs en croissance » , rappelle Pascal Quiry /…/. « Les entreprises font de l’investissement lorsqu’elles ont des projets de croissance rentables, pas simplement parce qu’elles ont des cash-flows abondants, ajoute Fabrice Théveneau, chez Société Générale. La décision d’investir dépend avant tout des perspectives futures. Or, elles ne sont pas trop optimistes pour l’heure en Europe. » Selon une étude de Goldman Sachs, environ trois quarts du cash des entreprises européennes est utilisé pour les investissements (y compris R&D (3) et fusions-acquisitions) et un quart pour les actionnaires (dividendes et rachats d'actions). Par comparaison, dans les années 1990, presque 90 % des liquidités étaient dépensées pour la croissance future.

(1) Sur la base de composition du CAC 40 en 2007.(2) Hors Vivendi(3) Recherche-Développement

Marina Alcaraz, « trois idées reçues sur les dividendes des grandes entreprises », Les Echos, 29-30 Août 2014, p. 24.

1. Quelles sont les justifications des dividendes ? De l'épargne de l'entreprise ?2. Expliquez la phrase soulignée3. Comment expliquer que la part du bénéfice net alloué aux dividendes augmentent et que celle allouée aux investissements diminuent ?

Pièce n° 4 : Comment partager les gains de productivité chez LVMH ?

On estime que LVMH a produit, en 2014, 24 510 millions de Valeur Ajoutée. Elle compte 121 289 salariés dont la rémunération annuelle est 5 455 millions d’euros. On part de l’hypothèse que chaque salarié travaille 35 heures par semaine, 45 semaines par an.

2014 2012

Valeur Ajouté estimée (1) (en millions d'euros) 24 510 20 515

Productivité du travail par tête (en euros)

Productivité horaire du travail (en euros)

Gains de productivité entre 2014 et 2012

(1) On fait également abstraction de la variation des prix, donc on suppose que cette Valeur Ajoutée est mesurée à prix constant, par conséquent en volume.

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1. Quel est le montant de la Valeur Ajoutée créee par un salarié en 2014 ?2. Quel est le montant de la Valeur Ajoutée créee en un heure par un salarié en moyenne en 2014 ?

3. A partir des réponses précédentes et de vos connaissances, écrivez la formule de la « productivité par tête » (calculée dans la question 1) et de la « productivité horaire » (calculée dans la question 2).

4. Reportez les résultats des questions 1 et 2 dans le tableau .

5. Calculez l’augmentation en % de la productivité horaire en volume, ou autrement dit les gains de productivité. Reportez les résultats dans le tableau. Synthétisez en complétant le texte à trous suivant :

En 2012 chaque salarié produit en moyenne par an …………euros de Valeur Ajoutée.EN 2014 chaque salarié produit en moyenne par an …………euros de Valeur Ajoutée.Entre 2010 et 2011, chaque salarié a donc créé ………euros de Valeur Ajoutée supplémentaire.

6. Que peut faire LVMH des gains de productivité ainsi réalisés ? Réfléchissez à 3 utilisations possibles de ces gains et présentez-les sous forme de schéma. Vous pouvez vous aider du modèle ci-dessous :

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