Chapitre 2 De l’État « gendarme » à l’État « providence »

La Crise de 1929 et 3 ans après, en 1932, les réflexions d'un

physicien et d'un médecin psychanalyste ! « Pourquoi la Guerre ?». Des d'interrogations sur les événements de la Première

Guerre Mondiale. Créer les institutions internationales pour éviter les guerres nationales. Contrôler les principes fondamentaux des nations pour éviter des guerres. et leur échec !

Une découverte de nos pensées, nos pulsions, nos principes, une civilisation et nos origines plus lointaines,

1933. Deux élus, un américain et un allemand vont trouver leurs solutions.

Élu le 4 novembre 1932. Agir vite dés Mars 1933. 100 jours pour éviter la crise systémique, un risque social dans le pays maintenant dominant ! Un "New-Deal", des

mesures économiques et sociales prises aux États-Unis entre 1933 et 1939, sous la présidence de Franklin D. Roosevelt.

Le tout puissant marché « autorégulateur » vient de faire ses preuves, à l’État de faire les siennes.

Roosevelt élu, il a 4 mois de « brain storming » pour 100 jours des « mesures d’urgences », par son gouvernement, arrêter la dépression sociale, éviter une révolution.

Contrôler les banques.Garantir par l’État les dépôts des clients et des entreprises.

Embaucher des chômeurs pour développer les infrastructures.

Construire des centrales hydro-électriques. Compenser les agriculteurs puisque leur produits sont

insolvables. Equilibrer production et consommation. Contrôler les prix agricoles pour maintenir le pouvoir

d'achat des consommateurs. Relancer l'industrie, contrôler la concurrence par

dumping, améliorer les conditions de travail, supprimer les syndicats uniques.

Suprimer les changes flottants, dévaluer le $ Rétablir le droit de proprièté des réserves indiennes.

Un second "New Deal" (mai-août 1935) > des mesures inspirées de la Théorie Générale de l'économiste anglais John Maynard Keynes.

• Relance l'économie par la consommation, une demande, une forme de « fordisme et de taylorisme »: (augmentation des salaires et des aides de l’État, création de grands travaux, inventer des nouvelles consommations).• L’État prend le pari d'un déficit temporaire de son budget, comblé ensuite par les rentrées d'impôts par une augmentation de consommation/production.- Juillet 1935 : le "Labor Relations Act » : Contrôler les entreprises : Liberté syndicale et signature de conventions collectives.

- 14 Août 1935:"Social Security Act »: assurance chômage en cas de licenciement, invalidité et retraite pour les plus de 65 ans.

Toutes ces Lois du New deal furent l’application de la nouvelle « Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » de Keynes (1883-1946). Trois économistes Jevons, Menger et Walras, à la demande

des gouvernements transforme le capitalisme libéral de Adam Smith par une théorie de l'entreprise, le marginalisme. Une micro économie. « Ce n'est pas l'histoire..c'est la rigueur et la cohérence de la science (économique) ».

Un bien à une utilité, le coût unitaire devient un coût marginal : le prix de la dernière utilité marginale. Une science pure, mathématique, statistique, dégagée du social et du politique, et donc au dessus de la critique.

Alfred Marshall, va faire un compromis entre la matérialité de la production et la subjectivité de l'utilité marginale.

Keynes va aller plus loin pour revenir à une « Théorie générale.. », une « macro économie » !

Retour à une conception macro-économique, une histoire économique générale.

JM Keynes, un élève de Marshall, lui élève de Stanley-Jevons, va rompre avec les conceptions du néo-libéralisme.

la concurrence pure et parfaite.... assurant le plein emploi n'existe plus.

Il rompt avec la conception micro-économique de Marshall, d’où le titre de son livre : « Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie »

Seule une théorie globale peut rendre compte du fonctionnement du système, pas celle du marginalisme, une théorie de l'entreprise.

La théorie de l’équilibre de sous-emploi et la nécessaire intervention de l’État.

Point de départ : une intervention de l'Etat et la théorie du multiplicateur d'investissements.◦Un investissement initial > une demande de biens

de production et une distribution de revenus. ◦Ces revenus vont être consommés, ce qui va

provoquer une nouvelle demande donc de nouveaux investissements > une nouvelle demande de production >>>>>

Comment financer le premier investissement ?◦ Par une action de l’état et un déficit public

temporaire.◦ La relance de l’activité permettra de financer plus

d’impôts, à des taux supposés inchangés !7

Quelques critiques à l’encontre des néo libéraux. Le début du XX° c'est une guerre mondiale et une révolution sociale.....

Renforcer l’épargne (par des taux par exemple) contracte les revenus et la production....dans une ère de pauvreté.

L'épargne c'est une préférence de la liquidité pour attendre, spéculer avant d'investir, avec des conséquences sociales et politiques > L'URSS et le Traité de Versailles !! Il faut consommer ! L'épargne doit investir pour développer la production et

des revenus aux salariés. Ce n’est pas sur la hausse ou la baisse des salaires qu’il faut

compter pour relancer l’emploi. Il dépend d’autres facteurs que de son prix!

Il oppose à la loi de l’offre et de la demande par la vision d’une situation sociale globale ! (psychologique, politique, ..)

Le schéma Le schéma KeynésienKeynésienPropension à consommerPropension à consommerEfficacite marginale du KEfficacite marginale du KLiquidités :précaution, Liquidités :précaution, dette, spéculation.dette, spéculation.Négociation. Négociation.

9

Au rationalisme des néo-classiques, Keynes oppose une vision complexe de la société!

La Théorie Général : des concepts de nature psychologique, parmi lesquels les principaux sont :

◦ la propension marginale à consommer (un choix par une publicité, un débat médiatique! pmc)◦ l'incitation à investir (une situation favorable, les taux

faible , une nouvelle technologie, un risque de richesse dans « son » entreprise )◦ les anticipations globales (confiance ou méfiance) la préférence pour la liquidité > pour spéculer, le

« trading » ( ni consommer, ni investir par précaution ou pour combler des écarts de dettes (t,p,s).

La théorie générale introduit pour les besoins du raisonnement des concepts plus objectifs.

◦ le coût d'usage (quel taux, quels prix)

◦ le plein emploi (la population active, l'immigration)

◦ l'efficacité marginale du capital emk (le taux des crédits du capital, le taux du profit ou une perte) ◦ Le cours des actions : mathématiquement, les

prévisions les meilleures, ...au jours le jours pour certains et pas pour les entrepreneurs !

11

12

Au centre: Offre globale et demande globale!

◦ Offre globale (les entreprises), la production dépend de la demande effective et de l’emploi possible, réel.◦ Demande globale (les consommateurs, les

solvables) dépend de leur demande finale : la propension à consommer et celle de l’investissement ou de l'épargne.◦ Le plein emploi dépend de la production qui dépend

de la demande effective et aussi de la population active. ◦ L’investissement dépend de l’efficacité marginale du

capital et de la préférence pour la liquidité. Investir ou spéculer c’est la « préférence pour le futur revenu »

De la pratique à la théorie générale > De Roosevelt à Keynes....

1940- Bilan économique > un semi échec. pas de retour à la prospérité, le nombre des

chômeurs reste élevé. L'économie ne reprend en 1938-1939 que grâce

à l'industrie de l'armement. La misère, sans retour d'une croissance nette continue à progresser.

- Bilan politique : très positif pour Roosevelt, réélu en 1936, et en 1940 et à l'opposé de certains pays européens, les États-Unis n'ont pas basculé dans les solutions « extrémistes». Voir une video sur la Crise. Fin du cours 2

Certains voulaient le guerre,.. la suite de la première mais plus violente ...ceux de l'AXE.

Quelques principes dans « Mein Kampf » en 1923  AH le sol et le sang, « la base d'une communauté

d'action et de lutte  : la race et la conception raciste, faire place à la valeur de diverses races primitives. Un État n'a qu'un but..l'existence des races. »

« L'automne 1918 (le 11 novembre, l'assassinat de Rosa Luxembourg, etc..) montre d'une façon frappante au monde bourgeois comme il est insensé de penser arrêter la conquête mondiale juive avec les moyens dont dispose la démocratie occidentale ».

« Un État ne connaît que deux sortes d'hommes : les citoyens et les étrangers ». « Un État (doit être) raciste ». l

Quelques lois ?

1933. Une des premières mesures par le gouvernement Nazi  : l'exclusion des juifs de la fonction publique...des citoyens de seconde classe. >>>...Une première solution..

Aussi depuis longtemps des projets secrets > des inventions technologiques, des armes atomiques, des fusées, des sous-marins, etc...

1934. Les chemises brunes les SA qui avaient fait des pogroms et des premières atrocités ont été limogés et une puissance croissantes des SS en chemises noires. Eichmann qualifiait avec mépris les méthodes des SA. Comment coopérer à la solution de la question juive. P.102

1935 Les lois de Nuremberg : interdiction des mariages mixtes et des rapports sexuels Juifs et Allemands. >>> une seconde solution..

1936 Hitler > Un discours pacifistes : «  L'Allemagne a besoin de paix et elle désire la paix  ». «  Nous reconnaissons la Pologne comme étant le pays d'un grand peuple..  ». « 

« L'Allemagne n'a ni le désir, ni l'intention de s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Autriche »

Novembre 1937. Un discours secret aux membres du Haut Commandement Allemand. Une race d'élus La politique de racisme ne fut nullement improvisée mais le principe essentiel

de « Mein Kampf » écrit en 1924

1938. La Nuit de cristal, «  Krisstallnacht  »  : des pogroms de novembre 1938, 7 milles vitrines de magasins juifs brisées, toutes les synagogues incendiées. 20 milles juifs expédiés

dans les camps de concentration. P.100

La troisième solution  : la concentration, des ghettos.>

1939 La prévision de la paix devient concrète.

« Une paix, ...garantie par l'épée victorieuse d'un peuple de maîtres

qui met le monde entier au service d'une civilisation supérieure .

Mission du peuple allemand ». Mein kampf.1940 Le monde de demain, quelle perspective ?

Une civilisation d'élu pour mille ans« Ein Reich, ein Volk, ein Furher » ?

Une seconde guerre mondiale !Fin du chapitre 2 > Chapitre 3 De la crise de 1929 à

celle de 2008 toujours en perspectives... !

18

Quelques fondamentaux utiles

Vivéo 1929-1939 Uploads byCrombec

Dans les années 20', Henry Ford publie des articles dans sa tribune antisémite « The Dearborn Independant » inspirera t il A Hitler ?

18

19

Les « besoins » concept central : sociétale/globale/objective/relative ?

Quelle est l'origine de la crise des subprimes ?D’abord une crise du logement en tant que besoin

primaire. On peut aussi classer les besoins selon l’urgence de

leur satisfaction • en besoins primaires ce qui est le minimum

pour vivre (se loger, se nourrir, s’habiller), • en besoins secondaires ce qu’il est nécessaire

d’avoir pour tenir sa place dans la société (bien se loger, se nourrir, s’habiller)

• en besoins superflus, peu utiles dont on peut facilement se passer (spéculer, décorer son salon de tableaux de maître, aller dans un grand restaurant, s’habiller chez Dior)19

20

● Une autre Définition celle du néo libéralisme : Des besoins individuels/subjectifs/comportementaux:

Définition individuelle/subjective/comportementale:

Les besoins ne dépendent que des individus. A chacun de les définir et aux services de marketing de découvrir, d'inventer,de créer des besoins et de les proposer aux consommateurs!

Une méthodologie individualiste.

21

La loi d' Ernst Engel 1821-1896.Un statisticien prussien va procéder aux premières

mesures de consommation et de revenu. « Plus le revenu augmente, plus les dépenses

alimentaires occupent une part décroissante, et les dépenses de luxe une part croissante »

Consommation alimentaire : 60% en 1860, 33 % en 1960, 17 à 20 % aujourd’hui ;

Par contre : logement et charges : 5% en 1860, 22 % en 1960, 31 % aujourd’hui, notamment du fait de la rente foncière retirée par les propriétaires, du fait de l’urbanisation et de l’augmentation de la demande.

21

22

« Plus le revenu augmente plus la part de la consommation globale diminue et plus la part de l’épargne ou de l’investissement augmente  »

Exemple: réduire les impôts ou augmenter le SMIC. Cela n’a pas le même effet sur la demande de biens et sur le taux d’épargne. Offre ou Demande.

Une méthodologie sociologique incontournable. Fin des fondamentaux