Chapitre 1 : Organisation des plantes à fleurs et vie fixée

Introduction p.94-95 Fiche n° 1

Les plantes terrestres ont développé au cours de leur évolution des surfaces d’échanges de grande dimension avec leur environnement : dans le sol, les racines prélèvent l’eau et les ions.

Dans l’atmosphère, les feuilles captent la lumière solaire et le CO2. Les cellules chlorophylliennes peuvent ainsi réaliser la photosynthèse.

Cette vie fixée à l’interface de 2 milieux nécessite des circulations de matières entre organes aériens et souterrains.

Cf. schéma-bilan

Incapable de se déplacer, les plantes terrestres ont développé au cours de leur évolution des structures et mécanismes de défense originaux et variés.

Ces adaptations les protègent contre les prédateurs (épines, toxines, relations d’entraide, etc…), la sécheresse (poils, protection des stomates, cuticule…)

Elles permettent aussi à la plante de résister aux variations journalières et saisonnières du climat (vie ralentie, écailles protectrices, etc…)

La fleur est organisée en couronnes de pièces florales. Deux couronnes protectrices (sépales et pétales) entourent deux couronnes d’organes reproducteurs (étamines et pistil).

Des gènes du développement contrôlent la transformation d’une ébauche en pièce florale différenciée.

Bien qu’une fleur soit hermaphrodite, l’autofécondation est le plus souvent impossible : la fleur doit donc recourir à un système de transport du pollen.

Cf. Schéma-bilan

Au cours de l’évolution, les fleurs ont développé différents systèmes pour faire transporter leur pollen par l’eau, le vent ou les animaux (insectes pollinisateurs). Dans ce dernier cas, il s’agit d’une coévolution car le partenariat s’est construit grâce aux influences réciproques de la plante et son animal pollinisateur.

La fleur fécondée se transforme en fruit contenant des graines. La dissémination de ces dernières est une nécessité pour la plante et les collaborations avec les animaux, comme pour la pollinisation, donnent lieu à des COEVOLUTIONS.