Lorsqu'une infection a lieu, comment réagit notre organisme? Nous sommes capables de guérir sans prendre de médicaments, comment est-ce possible?

I. Les agents de défense de notre organisme. OC : définir le système immunitaire.

OM : I2 lecture d'un examen hémato + Re1 : observation de frottis sanguins.

Avoir selon livre : ganglion, sang micro, rate... Aide à l'observation au microscope page 174.

Dès la contamination, notre organisme déclenche des réactions visant à lutter contre les micro-organismes. Ces réactions font intervenir des cellules (leucocytes) et certains organes (rate, moelle osseuse...)reliés par le sang et la lymphe. Ces cellules et organes forment le système immunitaire. Définition : Système immunitaire : ensemble des tissus et cellules pouvant s'opposer à la contamination et à l'infection par des micro-organismes.

Chap.2 : Comment l'organisme se défend-il contre ces

maladies?

II. Une réponse immunitaire rapide OC : une réaction rapide-la phagocytose, réalisée par les leucocytes-permet le plus souvent de

stopper l'infection.

OM : I1&3

A. La réaction inflammatoire

Etude des documents page 162. 1. Quels sont les signes d'une réaction inflammatoire? rougeur, gonflement, douleur, chaleur, pus.

2. Que contient le pus? des micro-organismes et des leucocytes.

3. D'où viennent les cellules présentes dans le pus? les micro-organismes : de l'extérieur, les leucocytes : des vaisseaux sanguins.

B. Le mode d'action de macrophages.

Etude des documents page 163. 1. Comment nomme-t-on les leucocytes capables de se déplacer et éliminer les microbes? Les phagocytes.

2. Définir la phagocytose : processus cellulaire qui permet à une cellule d'englober un micro -organisme et

de le dégrader.

La première réaction est rapide mais non spécifique : la phagocytose. Cette réaction permet le plus souvent de stopper l'infection. Que se passe-t-il quand la phagocytose ne suffit pas à stopper l'infection?

Ingestion Digestion

Adhésion Rejet des déchets

III. Les réactions immunitaires plus lentes.

A. Une autre catégorie de leucocytes : les lymphocytes. OC : d'autres leucocytes, les lymphocytes se multiplient rapidement dans certains organes,

particulièrement les ganglions lymphatiques.

OM : I3

Antoine se sent fatigué depuis quelques jours, il a également une fièvre persistante, il décide d'aller voir son médecin. Le médecin l'ausculte (voir photo ci-contre). Antoine se voit prescrire un simple bain antiseptique…pour son panaris.

1. Que regarde le médecin chez Antoine? Il palpe ses aisselles.

2. D'après la prescription, à quoi est due la fièvre d'Antoine? A une infection par des micro-organismes.

3. Quel est le lien entre l'aisselle et le doigt d'Antoine??? Le système sanguin relie l'aisselle au doigt, système dans lequel circulent les

lymphocytes.

Vous l’avez déjà sûrement remarqué, quand vous souffrez d’un gros rhume ou d’une angine, au cours de l’examen, votre médecin est amené à palper les ganglions au niveau du cou pour vérifier la présence d’une infection. En fait, ces ganglions, qui ont la forme de petits pois, nous en avons une centaine, répartie dans tout le corps comme ici au niveau du cou, des aisselles ou du pli de l’aine. 4. Qu'a en fait vérifié le médecin chez Antoine? Le médecin a palpé les ganglions

lymphatiques axillaires.

Quand la phagocytose s'avère insuffisante, les premiers signes de l'infection peuvent apparaître. Certains leucocytes : les lymphocytes vont se multiplier en grand nombre, ce qui entraîne le gonflement des ganglions. Comment agissent ces lymphocytes? Comment font les globules blancs pour reconnaître les cellules de l'organisme et celles qui lui sont étrangères?

Documents Nathan et Magnard 3ème

B. Le mode d'action des lymphocytes B

OC : Les LB sécrètent dans le sang des molécules nommées anticorps, capables de participer à la

neutralisation des micro-organismes et de favoriser la phagocytose. Une personne est dite

séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu'elle présente celui-ci dans le sang.

OC : I2, Dem.

«Rémy est atteint de la maladie de Bruton est un déficit immunitaire d'origine génétique. Il s'agit d'un déficit des Lymphocytes B (Plasmocytes), responsables de la fabrication des anticorps. Marc et Rémy ont été contaminés par le virus de l'hépatite B au jour 0. Pour Marc, l’hépatite B évolue vers la guérison sans traitement spécial au bout de 3 à 4 semaines» Anticorps : Molécule produite par les lymphocytes B. 1. Chez Marc, combien de jours après la contamination apparaissent les premiers anticorps anti-hépatite B? D'après vos connaissances à quoi est dû ce délai? Les premiers anticorps apparaissent au bout 6/7 jours. Ce délai est nécessaire

à l'action des phagocytes et à la fabrication des lymphocytes et des anticorps

anti-hépatite B.

2. Pourquoi Rémy n'a-t-il pas d'anticorps anti-hépatite B comme Marc? Rémy est atteint d'une maladie qui entraîne un déficit des lymphocytes B

producteurs des anticorps.

3. A l'aide des documents, définissez les termes séropositif et séronégatif pour l'hépatite B. Séropositif pour l'hépatite B = se dit d'un individu ayant dans le sang des

anticorps anti-hépatite B.

Séronégatif pour l'hépatite B = se dit d'un individu n'ayant pas dans le sang

d'anticorps anti-hépatite B.

Les anticorps sont produits environ une semaine après la contamination et leur nombre diminue quand Marc guérit, ils semblent donc jouer un rôle dans la réponse immunitaire. Quel est ce rôle?

Antigène : molécule étrangère à l'organisme qui déclenche une réaction immunitaire. Expérience de Gustav Nossal :

1. Par quel micro-organisme est infecté le rat? Le rat est infecté par des bactéries : les salmonelles.

2. Analyser le graphique ci-dessus. La quantité d'antigène dans le sang augmente rapidement pour être à son

maximum (1 u.a) une semaine après l'infection, puis elle diminue rapidement

lors de la deuxième semaine puis progressivement jusqu'à êtr e nulle au bout de

4,5 semaines.

Des anticorps sont produits environ 6 jours après l'infection, leur nombre est

maximal (0,8 u.a) à partir de la deuxième semaine et reste constant les

semaines suivantes.

L'augmentation des molécules étrangères, les antigèn es, semblent donc

déclencher l'apparition des anticorps, qui une fois présents dans le sang

entraînent la diminution du nombre d'antigènes.

3. Que vous apprend l'expérience de G. Nossal? Dans cette expérience nous voyons que les bactéries sont immobilisées en

présence du lymphocyte B ce qui n'est pas le cas avec le phagocyte.

Or le lymphocyte ne touche pas les bactéries, c'est donc une substance qu'il

produit qui immobilise les salmonelles.

Nous avons vu précédemment que les lymphocytes B produisent des ant icorps.

Il semble donc que ce soient les anticorps qui immobilisent les bactéries.

Comment font les anticorps pour immobiliser les bactéries? Schématisation de la formation du complexe antigène/anticorps : immobilisation des micro-organisme. Anticorps : Molécule produite par les lymphocytes B qui se fixe sur l'antigène. Spécificité anticorps/antigène : Les bacilles responsables du tétanos et de la diphtérie produisent des toxines qui, transportées par le sang, provoquent des maladies mortelles 1. Remplir le tableau ci-dessous.

Souris Antigènes dans le sang Anticorps dans le sang Mort/survie

1 toxine tétanique ---- mort du tétanos

2 toxine tétanique anti tétanos survie

3 Diphtérie anti tétanos mort de la diphtérie

antigène

micro-organisme

anticorps

Mort

Toxine tétanique

Survie

Toxine tétanique Sérum d’un animal

ayant des anticorps

anti-tétanos

Sérum avec des

anticorps anti-

tétanos

Toxine diphtérique

Mort

2. Montrer à l'aide de ces expériences qu'un anticorps est spécifique d'un antigène. 1/2 : la présence d'anticorps anti-tétanos permet de neutraliser la toxine

tétanique.

2/3 : la présence d'anticorps anti-tétanos ne permet pas de neutraliser la

toxine diphtérique : elle est spécifique de l'antigène de la toxine tétanique.

Les lymphocytes B secrètent dans le sang des anticorps spécifiques d'un antigène. Ces anticorps se fixent aux antigènes permettant ainsi de neutraliser les micro-organismes et favorisant la phagocytose. Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu'elle présente celui-ci dans le sang. TRANSISTION :

Les bébés "bulle" «Le DICS, déficit immunitaire combiné sévère, a été décrit pour la première fois il y a plus de trente ans. Il est rare (1150 000 à 100000 naissances) mais bien défini. Ce syndrome est caractérisé par une grave dégradation fonctionnelle de l'immunité et par une susceptibilité à des infections fongiques, bactériennes et virales particulièrement graves. Les nourrissons affectés survivent rarement au-delà de 1 an sans traitement.

Extrait de "Infectiologie 3ème édition" Par Michel Vaubourdolle

1. Quels sont les symptômes des bébés bulles? A l'aide de vos connaissances, proposez une explication possible à ces symptômes. Symptômes : système immunitaire dégradé, sensibilité particulière aux

infections. Mort sans traitement.

Proposition d'explication : ces enfants n'ont pas de lymphocytes B, donc ne

produisent pas d'anticorps et la phagocytose n'est pas suffisante.

Le déficit immunitaire combiné sévère lié au chromosome X (ou DICS-X), touche un garçon sur 300 000. C'est la forme la plus commune des DICS. De nombreux micro-organismes (bactéries ou virus) déclenchent des infections graves chez ces enfants, alors qu'ils passent souvent inaperçus chez les autres enfants non atteints. Le déficit immunitaire en cause résulte de l'absence totale de lymphocytes T et de cellules tueuses NK (Natural Killer) Le nombre de lymphocytes B reste normal mais la production d'anticorps est altérée.»

Extrait de "Infectiologie 3ème édition" Par Michel Vaubourdolle.

2. Dans le cas du DICS-X, quelle est l'origine des symptômes? En fait dans ce cas ils ont des lymphocytes B mais qui ne sont pas fonctionnels

mais surtout ils n'ont pas de lymphocytes T et de cellules NK.

C. Le mode d'action des lymphocytes T

OC : Les LT détruisent par contact les cellules infectées par un virus.

OM : I3

Etude doc 4 p137 : Observation au MET.

Les LT s'accolent aux cellules infectées qu'ils reconnaissent grâce à ces antigènes. Ils déclenchent ainsi la destruction des cellules infectées par un virus.

BILAN chap. 2 : L'organisme reconnaît en permanence la présence d'éléments étrangers grâce à son système immunitaire. La première réaction est rapide mais non spécifique : la phagocytose. Les réactions qui suivent sont plus lentes mais spécifiques et donc plus efficaces contre les maladies infectieuses : elles font intervenir les lymphocytes B et T.

Lymphocyte

T

Cellule

infectée par

un virus

Lymphocyte

T

Cellule en

cours de

destruction.