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Liens Chambre de Commerce Suédoise en France Mars 2005 Numéro 34 Prix : 3,25 n fin de compte, la construction européenne n’est rien d’autre qu’un ma- riage de raison, avec chambres séparées mais stratégie commune de croissance rentable. Un mariage dans lequel cha- cun des partenaires doit trouver son compte, tout en conservant sa propre identité et en respectant celle des autres. Sans chercher trop loin, on trouve dans le monde du business de tels exemples d’al- liances - sans fusion - entre des groupes de cultures pourtant très différentes qui ont compris que leur croissance commune, mais aussi individuelle, reposait sur l’ex- ploitation intelligente de leurs complémen- tarités. L’exercice n’est pas exempt de diffi- cultés, ce qui est tout à fait naturel. Mais le secret de la réussite réside dans la clarté de la définition d’objectifs qui doivent être bien compris par tous, dans la rigueur du management et, in fine, dans la fermeté du pilotage par la direction. Apparemment, ce que ces microcosmes-là sont capables de réaliser, les nations entre elles semblent avoir bien du mal à y parve- nir. Pourtant, dès lors qu’il s’agit d’atteindre un but d’intérêt commun les mécanismes fondamentaux devraient être les mêmes. Vous avez dit Bolkenstein ?... Mikhaïl Gorbatchev avait, le premier, parlé de la “maison Europe”. Elle existe - et c’est heureux ! - mais son architecture manque d’homogénéité entre ses parties anciennes qui se restaurent avec peine et ses éléments flambant neufs qui se rajoutent, problèmes de connexion de tuyauteries à la clef. A cela se greffent des motifs de disharmonie lorsque des résidents choisissent, sinon de bloqué depuis trois mois par les syndicats suédois. “Cela ne cadre pas avec ce qu’on nous avait promis avant d’entrer dans l’UE” a déclaré un porte-parole du Premier ministre letton qui a déjà saisi la Com- mission Européenne. Le grief letton : atteinte à la libre concurrence et à la libre circulation de la main d’œuvre au sein de l’UE. Le grief sué- dois : concurrence déloyale et non-respect de la législation locale. Bref, la Suède a essuyé les plâtres de la fameuse directive Bolkenstein qui, somme toute, donnait raison aux Lettons. Votée sans vrai débat par la précédente Commission comme l’a reconnu la Suédoise Margot Wallström, vice-présidente de l’exécutif européen, cette directive sur les services - un enjeu majeur pour la croissance de l’emploi - devrait repasser à la moulinette. Les “oui” et les “non” La Constitution Européenne est maintenant la grosse pilule que doivent avaler nos na- tions. Elle est très facilement passée en Espa- gne et le “oui” est sorti majoritaire du scru- tin. Ailleurs, plus le temps passe, plus les refuzniks gagnent du terrain. Où en seront les électeurs français au 29 mai ? En Suède, ce n’est pas le peuple, en majorité euro-tiède, qui donnera son verdict, mais le Parlement. A moins que la pression sur le gouvernement n’aboutisse à l’organisation d’un référendum. Dans le monde des affaires, on sait que la rapidité d’action est un des facteurs ma- jeurs de la réussite. En revanche, plus un projet tarde à se mettre en œuvre, plus les risques sont élevés qu’il n’aboutisse pas. Si la politique fonctionnait un peu plus comme l’économie... Françoise Nieto squatter les lieux vu qu’ils paient un confor- table loyer, du moins de ne prendre que certains repas en commun avec les autres, préférant utiliser leur propre cuisine et leurs propres recettes gagnantes. L’arrivée des nouveaux locataires est un grand bienfait mais certaines parties du contrat restent à ajuster pour éviter malen- tendus et dissensions. La mésaventure de L-P Baltic, l’entreprise lettone de construc- tion en Suède, est un exemple. Accusée de dumping, car, outre ses prix plus bas que les entreprises suédoises du bâtiment, elle ver- sait à ses ouvriers lettons des salaires quatre fois inférieurs à ceux pratiqués en Suède, elle a fini par abandonner le chantier E A quand le printemps ? Pas le printemps météo, non, quoique... Mais celui de notre Europe qui n’en finit pas de se chercher à reculons et qui semble avoir du mal à puiser dans un passé sans cesse commémoré les raisons de faire la paix avec elle-même. MEDIATHEQUE DE LA COMMISSION EUROPEENNE

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LiensChambre de Commerce Suédoise en France

Mars2005

Numéro 34Prix : 3,25 €

n fin de compte,la constructioneuropéenne n’est

rien d’autre qu’un ma-riage de raison, avecchambres séparées maisstratégie commune decroissance rentable. Unmariage dans lequel cha-cun des partenaires doittrouver son compte, touten conservant sa propreidentité et en respectant celle des autres.

Sans chercher trop loin, on trouve dans lemonde du business de tels exemples d’al-liances - sans fusion - entre des groupes decultures pourtant très différentes qui ontcompris que leur croissance commune,mais aussi individuelle, reposait sur l’ex-ploitation intelligente de leurs complémen-tarités. L’exercice n’est pas exempt de diffi-cultés, ce qui est tout à fait naturel. Mais lesecret de la réussite réside dans la clartéde la définition d’objectifs qui doivent êtrebien compris par tous, dans la rigueur dumanagement et, in fine, dans la fermeté dupilotage par la direction.

Apparemment, ce que ces microcosmes-làsont capables de réaliser, les nations entreelles semblent avoir bien du mal à y parve-nir. Pourtant, dès lors qu’il s’agit d’atteindreun but d’intérêt commun les mécanismesfondamentaux devraient être les mêmes.

Vous avez dit Bolkenstein ?...

Mikhaïl Gorbatchev avait, le premier, parléde la “maison Europe”. Elle existe - et c’estheureux ! - mais son architecture manqued’homogénéité entre ses parties anciennesqui se restaurent avec peine et ses élémentsflambant neufs qui se rajoutent, problèmesde connexion de tuyauteries à la clef. Acela se greffent des motifs de disharmonielorsque des résidents choisissent, sinon de

bloqué depuis trois moispar les syndicats suédois.“Cela ne cadre pas avec cequ’on nous avait promisavant d’entrer dans l’UE”a déclaré un porte-paroledu Premier ministre lettonqui a déjà saisi la Com-mission Européenne. Legrief letton : atteinte à lalibre concurrence et à lalibre circulation de la

main d’œuvre au sein de l’UE. Le grief sué-dois : concurrence déloyale et non-respectde la législation locale. Bref, la Suède aessuyé les plâtres de la fameuse directiveBolkenstein qui, somme toute, donnaitraison aux Lettons. Votée sans vrai débatpar la précédente Commission comme l’areconnu la Suédoise Margot Wallström,vice-présidente de l’exécutif européen, cettedirective sur les services - un enjeu majeurpour la croissance de l’emploi - devraitrepasser à la moulinette.

Les “oui” et les “non”

La Constitution Européenne est maintenantla grosse pilule que doivent avaler nos na-tions. Elle est très facilement passée en Espa-gne et le “oui” est sorti majoritaire du scru-tin. Ailleurs, plus le temps passe, plus lesrefuzniks gagnent du terrain. Où en serontles électeurs français au 29 mai ? En Suède,ce n’est pas le peuple, en majorité euro-tiède,qui donnera son verdict, mais le Parlement.A moins que la pression sur le gouvernementn’aboutisse à l’organisation d’un référendum.

Dans le monde des affaires, on sait que larapidité d’action est un des facteurs ma-jeurs de la réussite. En revanche, plus unprojet tarde à se mettre en œuvre, plus lesrisques sont élevés qu’il n’aboutisse pas.Si la politique fonctionnait un peu pluscomme l’économie...

Françoise Nieto

squatter les lieux vu qu’ils paient un confor-table loyer, du moins de ne prendre quecertains repas en commun avec les autres,préférant utiliser leur propre cuisine et leurspropres recettes gagnantes.

L’arrivée des nouveaux locataires est ungrand bienfait mais certaines parties ducontrat restent à ajuster pour éviter malen-tendus et dissensions. La mésaventure deL-P Baltic, l’entreprise lettone de construc-tion en Suède, est un exemple. Accusée dedumping, car, outre ses prix plus bas que lesentreprises suédoises du bâtiment, elle ver-sait à ses ouvriers lettons des salaires quatrefois inférieurs à ceux pratiqués en Suède,elle a fini par abandonner le chantier

EA quand le printemps ?

Pas le printemps météo,non, quoique...

Mais celui de notreEurope qui n’en finit pas

de se chercher àreculons et qui sembleavoir du mal à puiser

dans un passé sans cessecommémoré les raisons

de faire la paixavec elle-même.

MEDIATHEQUE DE LA COMMISSION EUROPEENNE

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Mercuri Urval est un Groupe international de conseil en Management qui contribue à la performance des entreprises en facilitant la mise en œuvre de leur stratégie par la sélection et le développement de leurs dirigeants et de leurs équipes par l'adaptation des processus et de l’organisation.

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Chambre de Commerce Suédoise enFrance (CCSF), 6 rue d’Uzès, 75002 Paris,

téléphone 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52,

E-mail : [email protected], Site Internet : www.ccsf.fr •

Présidente, Directrice de la publicationGîta Paterson • Comité de rédaction -Tomas Fellbom, Anders Fogelström, Britt Norée, Jan Nyberg,

Gîta Paterson, Claes Rasmusson, Håkan Skoglund

• Rédaction Françoise Nieto, Claire Mallet

• Création originale de la maquette -D a n H a y o n • Photogravure e t im-pression - IMPRIMERIE SERVIPLUS, Orly •

D i s t r i b u t i o n - F r a n c e - r o u t a g e •

Administration, Abonnements etpublicité - Tina Darcel et Katarina Loof, CCSF,

tél. 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52, e-mail : [email protected]

* * *LIENS est imprimé sur Multiart Matt 115 grs, papier couché,

produit par STORAENSO. Pour en savoir plus,

c o n t a c t e z S to ra Enso F rance -D i v i s i o n F i n e P a p e r ,téléphone 01 53 64 79 00, fax 01 53 64 79 90

* * *Ce numéro a été distribué à 5000 exemplaires.

* * *ISSN 1253-3343

interviewHans Blix

p.5

reportage• Small is beautiful !

p.10,11

bloc-notes• nouveaux membres• carnet d’affaires• tous azimuts• culture

p.6,7,8

entreprises• TVA Conseil• JCDecaux

p.13,15

chroniqueLe Design en pleine forme

p.18

a compétitivité, un des facteursmajeurs de la croissance, est deve-

nue le maître-mot absolu du salut denos nations dans des échanges globa-lisés de plus en plus concurrentiels. Sil’on fait exception des pays Nordiquesprimés à Davos (voir notre Reportage),la croissance de l’ensemble de l’UE estmédiocre, plus de deux fois inférieure àcelle des Etats-Unis.

Concilier protection sociale généreuse,coût élevé du travail, productivité et

flexibilité accrue du marché de l’emploi est difficile. Pourtant, certains y arri-vent mieux que d’autres. Par exemple, le Danemark qui devrait faire figure demodèle en la matière : un PIB par habitant supérieur à celui de la Suède (etde 30 % à celui de la France !), un taux de chômage de 6 %, mais, surtout,une politique de l’emploi fondée sur un concept très novateur de “Flexsécurité”dont vous trouverez aussi le mécanisme dans notre Reportage.

Ce que fait ce petit pays pour soutenir sa compétitivité pourrait, pourquoipas, avec des ressources ciblées et un bon pilotage, être adaptable à l’échelleeuropéenne. Ce serait peut-être un moyen d’unifier quelque peu nos légis-lations du travail et nos cultures “sociales”. Notre riche diversité a un coût etnous le payons au prix fort face à des blocs comme les Etats-Unis, demain àl’aube, la Chine, et demain après-midi, l’Inde et le Brésil.

Comment une Chambre de Commerce comme la nôtre peut-elle contribuer àl’amélioration de la compétitivité de ses entreprises membres ?

D’abord, en restant un canal privilégié d’information à travers nos sémi-naires et conférences spécifiques, une démarche que nous allons intensifier.En étant aussi un “portail” de formation pour les futurs managers de nosentreprises, à travers la bourse CCSF. Pour la deuxième année, la CCSF seraprésente le 5 avril à la Journée Française à Stockholm afin d’appeler à desnouvelles candidatures, et nous veillerons à ce que les jeunes lauréats Suédoisretirent un maximum de substance de leur stage en France pour leur avenirprofessionnel - et leur foi en l’Europe.

Mais pour contribuer à l’équilibre, à la souplesse et à la transversalité de l’UE,une coopération renforcée avec nos consoeurs européennes me semble indis-pensable. Nos membres se débattent tous avec des problèmes liés à une variétéde législations qui sont souvent des freins à l’intégration. Un exemple : lamobilité des managers expatriés mutés d’un pays à un autre.

Ensemble, ne serions-nous pas plus fortes pour contribuer à faire bougerl’Europe des entreprises ... et sa compétitivité ?

Gîta PatersonPrésidente

• Activités CCSF

p.16,17

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Au travers de produits innovants :

Le nouveau standard Michelin Pax Systemoffre une solution révolutionnaire au problème de la perte de pression et de lacrevaison. Il rend la roue de secours superflue, tout en améliorant les autresperformances du pneu ;

le pneu poids-lourd Anti-Splash rend lesroutes plus sûres par temps de pluie enlimitant les projections d’eau autour ducamion ;

des systèmes de surveillance électroniquede la pression pneumatique pour les voitures (The EnTire Solution) et les poids-lourd ( IVTM) ;

Par des initiatives à vocation pédagogique :

«Faites le plein d’air», une opération desensibilisation à la «juste pression», sedéploie auprès des automobilistes denombreux pays européens. Elle révèle que plus de 45 % des véhicules roulentdangereusement sous-gonflés !

En réponse aux attentes de sécurité spécifiques des automobilistes nordiques,les chercheurs Michelin développent desgammes hiver de plus en plus sûres et performantes – qu'il s'agisse de conduitenormale ou de rallye.

Pour la sécurité routière, Michelin cherchesans relâche de meilleures façons d’avancer.

Seul contact entre le véhicule et la route, le pneu joue un rôle clé dansla sécurité au volant. C’est pourquoi Michelin s’engage depuis de

nombreuses années dans ce domaine.

Quel est le seul lien entre votre véhicule et la route ?

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I N T E R V I E W

Le Dr. (en droit) Hans Blixparle en connaissance decause : le diagnostic établipar Washington sur les ADMen Irak était tout saufminutieux et la thérapiequi a été appliquée était enconséquence... Hans Blix,le Suédois le plus connu de laplanète depuis qu’il a dirigé laCOCOVINU, la Commission decontrôle, de vérification etd’inspection des Nations-Uniesen Irak, avait acceptél’invitation du Cercle Suédois,le 2 mars dernier, à donnerune conférence consacréeaux obstacles qui freinent leprocessus du désarmementdans le monde. Ils sontnombreux et il n’est guèreoptimiste. La veille, il avaitreçu au Sénat, le Prix littérairedes Nouveaux Droits del’Homme pour son ouvrage“Irak, les Armes Introuvables”.Il a livré quelques réflexionsà Liens, tout d’abord surson Prix :

... “Les Nouveaux Droits de l’Homme” est uneorganisation qui travaille dans la bonne direc-tion, pour l’extension des Droits de l’Homme,pour la création de tribunaux internationauxen la matière et pour la réforme des Nations-

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mie, qui se passe d’idéologie et de frontières, apris une très grande importance, donc l’Al-lemagne et le Japon devraient y siéger. Parailleurs, si la légitimité du Conseil doit êtresoutenue par l’opinion publique mondiale, illui faut intégrer des pays à forte populationcomme l’Inde, le Brésil, l’Indonésie...qui nedevront pas représenter leurs propres intérêtsmais ceux de la communauté internationale !

Quelle peut être l’influence dela Commission sur les armesde destruction massive dansle monde (WMDC) que vousprésidez depuis janvier 2004 ?En matière d’affaires internationales, ma posi-tion a toujours été le réalisme, garder les piedssur terre et ne pas perdre du temps à discuterun niveau zéro des armes nucléaires dans lemonde. Il faut arriver à l’interdiction totale destests, se protéger contre les armes bactériolo-giques, contre le terrorisme et à fortiori, ceuxqui l’orchestrent... On peut faire beaucoup dechoses, comme mettre en place des protocoles,des inspections, contrôler les exportations d’ar-mements... Anna Lindh soutenait fermementles inspections en Irak et je luis disais alorsqu’au lieu de son attitude négative à l’égarddes Etats-Unis, l’Europe devait devenir active.En juin 2003, elle avait eu l’idée de créer cetteCommission, qui est financée par la Suède, etelle m’avait demandé d’en être le président.

A quand les premiers effets ?Janvier 2006. Je présenterai alors notre rap-port à l’ONU.

D’une façon ou d’une autre,vous aurez voué votre vie à lasécurité et au développement...Oui, et je suis très heureux d’avoir pu faire deschoses vraiment passionnantes. Mais j’ai déjàpris trois fois ma retraite, vous savez, et mainte-nant, j’aimerais bien poser un peu mes valises !

Propos recueillis par Françoise Nieto

* Hans Blix : “Irak, les Armes Introuvables” (Fayard),“Disarming Iraq” (Bloomsbury 2004), “Avväpna Irak” (Bonnier 2004)

“Pas de thérapie correctesans diagnostics minutieux”

Unies. En ce qui concerne ce prix, je suis trèsflatté mais je ne pense pas que mon ouvrage aitde véritables propriétés littéraires...

Winston Churchill avait reçule Nobel de littérature !Mais lui, il écrivait bien !

Et auparavant, vous aviez reçula Légion d’Honneur...

Oui, je me suis senti très honoré par cette dis-tinction. A ce propos, je dois dire que l’atti-

tude des Etats-Unis vis-à-vis de la France a été trèsinjuste. Le Président Chirac avait pourtant rai-son. Sa perception de la réalité était correcte : il nepensait pas qu’il existait des armes de destructionmassive en Irak, il estimait que les servicessecrets, y compris français, “s’intoxiquaientmutuellement” et il disait de Saddam Husseinqu’il vivait dans un “bunker intellectuel”.

Pourtant, ne ménagez-vouspas un peu l’AdministrationBush dans votre ouvrage ?C’est ce qu’on me dit... En réalité, j’ai préféré lalitote à l’affirmation catégorique qui peut s’avé-rer fausse mais ça ne m’a pas non plus empê-ché de critiquer le manque de sens critique deWashington, ni de faire quelques remarquesappuyées sur, par exemple, Dick Cheney.

Quid de la démocratie en Irak ?Le résultat des élections est mieux que ce qu’onaurait pu attendre mais la sécurité n’est pasencore au rendez-vous dans le pays. En fait,pour ce qui est du progrès de la démocratie, jepense que c’est l’Europe qui en donne lemeilleur exemple avec sa longue tradition etavec son évolution actuelle ! Je suis pour mapart un fervent supporter de l’intégration euro-péenne et pour l’entrée de la Turquie dans l’UE.

Si vous deviez réformer l’ONU,que feriez-vous ?L’ONU, c’est un orchestre qui doit jouer le plusjuste possible. De ses 51 états initiaux, l’Assem-blée Générale en compte aujourd’hui 191 etelle s’est transformée en conseil de village“global”. Revoir son fonctionnement accroî-trait son efficacité. Deuxième problème : lacomposition du Conseil de sécurité. Le mondedes vainqueurs de 1945 a changé et l’écono- www.wmdcommis s ion .o rg

HansBlix.

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B L O C - N O T E S

nouveaux membres

n Jan BeggrenAprès de nombreuses années d’ac-tivité en tant que directeur des sys-tèmes d’information pour l’Eu-rope (Espagne, Italie, Belgique,France) auprès de sociétés inter-nationales, Jan Berggren lanceson activité de Consulting en 2002 :J&B Consultants. En Francedepuis 18 ans, il s’est spécialisé

dans l’accompagnement des sociétés nordiques etfrançaises dans leur stratégie de développementeuropéen. Quelques exemples de son offre : la direc-tion de projets internationaux, l’harmonisation etl’optimisation des processus métier, la conduite duchangement, l’accompagnement du management,la coordination entre le siège et les filiales, etc. Enjanvier 2004, il s’associe avec 7 autres consultantsseniors pour créer le cabinet de conseil Singuliers& Co, cabinet multi-spécialiste au positionnementoriginal puisqu’il couvre les principaux domainesde l’entreprise (systèmes d’Information, marketing,stratégie entreprise, commerce international...).Contact : Jan Berggren - Tél. 06 88 29 29 74

[email protected]

n Jacobsson Real EstateJacobsson Real Estate, agence immobilièrebasée à Neuilly-sur-Seine, est dirigée par uneSuédoise, Lena Dupichot, et s’est principale-ment spécialisée dans le service aux Scandi-naves - entreprises ou particuliers - souhaitantacheter, vendre ou louer un bien immobilier enFrance. L’agence adapte chacune de ses mis-sions aux souhaits de sa clientèle et met tou-jours l’accent sur son engagement personnel.“Nous pouvons aussi bien vous assister dansla vente que dans la recherche d’un bienimmobilier qui correspond à votre projet,qu’il s’agisse de bureaux, d’habitation prin-cipale, de résidence secondaire ou d’investis-sement pur”, souligne Lena Dupichot. Géogra-phiquement, l’agence travaille surtout sur Pariset sa banlieue, notamment Ouest, ainsi qu’enNormandie, mais peut également, grâce à sonréseau, intervenir dans le Sud de la France.

Contact : Jacobsson Real EstateLena Jacobsson-Dupichot68 bis, rue Charles Laffitte92200 Neuilly-sur-seine

Tél. 01 46 24 53 97 - [email protected]

n Anthony Stonen Dusan Stojanovicn Michèle Fitzpatrick

carnet d’affaires

n Un nouvel importateurde design nordiqueSous la houlette de Ewa Ybring-Diot, membrede la CCSF, Nordic Design, un nouvel importa-teur de design nordique en France vient de voir lejour. Nordic Design a d’ores et déjà été choisi pourêtre l’importateur exclusif pour la France de lasociété norvégienne HÅG, le spécialiste des “solu-tions d’assise”, leader des fournisseurs de siègesde travail en Scandinavie. Mais Ewa Ybring-Diot abien d’autres pistes en cours, notamment avec deuxgrands fabricants de meubles suédois pas encoreprésents sur le marché français - des meublesconçus par les plus grands designers suédois et quel’on devrait bientôt pouvoir trouver dans plusieursdizaines de boutiques ou showrooms en France.

Nordic Design30, rue Godot de Mauroy, 75009 Paris

Tél. 01 53 30 79 60 - www.nordicdesign.fr

n Gunneboacquiert EurofenceGunnebo, groupe d’origine suédoise spécialiste dela sécurité, distingué il y a deux ans par le Prix d’Ex-cellence décerné par la CCSF, vient d’acquérir l’en-treprise française de sécurité Eurofence SA. Une ac-quisition qui conforte la position leader du groupe

sur le marché européen de la “protection périmé-trique” (clôtures, portails...), via sa division Gunne-bo Perimeter Protection (G.P.P.). Elle accroît en effetde 10 % la part de Gunnebo sur ce marché. Et une

acquisition qui permet à G.P.P. de percer le marchéfrançais : la majeure partie de la production d’Eu-rofence s’adresse au marché français où les ventesde G.P.P. étaient encore relativement modestes. Lesrecettes annuelles d’Eurofence, qui emploie 135 per-sonnes en France, s’élèvent à 25 millions d’euros.

n Literie : Hilding Anders et AndréRenault font chambre communeLe groupe suédois Hilding Anders est l’undes grands acteurs européens de la literie, avecpas moins de 14 % de parts de marché. Unepart qui devrait augmenter encore avec lerachat, en janvier dernier, du fabricant fran-çais de matelas et sommiers André Renaultqui, basé en Bretagne, emploie environ 200personnes et affiche un CA de 35 millionsd’euros. Cette acquisition constitue pour leSuédois, qui affiche déjà une croissanceremarquable, une étape clef pour son expan-sion dans le Sud de l’Europe. Hilding Anders,pour sa part basé à Malmö, est déjà presqueun habitué des transactions franco-suédoisespuisqu’il a déjà intégré dans son giron lefabricant français Wifor - lequel n’est autre

que le fournisseur des matelas àmarque de distributeur... d’Ikea !

PICHARD&

ASSOCIESSociété d’Avocats Français

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Jan Berggren.

n FinnairFinnair est bien plus que la compagnie nationalefinlandaise. Transporteur leader sur la Finlande etspécialiste mondial des conditions de vols extrêmes,Finnair existe depuis 82 ans et effectue la liaisonentre Paris et Helsinki depuis 52 ans. Outre 31 villeseuropéennes, la proximité du Cercle Polaire luipermet de desservir de nombreuses destinations,notamment les plus importantes villes asiatiques,avec des temps de vol records, et les Etats-Unis.Parmi ses autres atouts : sa ponctualité (Finnair aété désignée compagnie européenne la plus ponc-tuelle à de nombreuses reprises), l’enregistrementpar SMS (pour les membres de Finnair Plus, sur toutvol régulier international au départ de Helsinki et deStockholm), des sièges inclinables en classe Affaires(dès 2005 sur les MD 11 de Finnair).

Finnair en FranceRéservations : 0 821 025 111Service ventes et marketing :

15/17 rue des Mathurins, 75009 ParisTél. 01 44 51 02 51. www.finnair.com

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n Smoke Free Systemsvise les fumeurs français...et leurs employeurs

35 % des Français sont encore accros à la cigarette,contre 20 % des Suédois. Forte de ce constat,Smoke Free Systems, une PME suédoise, com-mence à investir le marché français des désa-gréments liés au tabac, notamment sur les lieuxde travail. Son concept phare, lancé fin 2004 enFrance sur le salon Proseg, est en effet la cabineSmoke Free station, petit local pour fumeurs dotéd’un système puissant d’extraction de la fuméeet de purification maximale de l’air. L’air relâchéserait, nous dit-on, comparable à celui d’une“chambre stérile de société pharmaceutique” !L’intérêt est évident, tant pour les salariés allantprendre leur “pause cigarette” dans ces cabinesque pour les collègues non fumeurs avoisinants.Mais il l’est aussi pour l’employeur lui-même, ycompris pour les entreprises “sans tabac”, sou-ligne Hartwig Friedl, PDG de Smoke Free Systems,qui a calculé que chaque fois qu’un salarié sortfumer au bas de l’immeuble, cela coûte enmoyenne 3 euros à l’entreprise... soit, pourune société de 300 salariés, labagatelle de 400 000 euros par an !

n Un acteur français del’industrie pétrochimiquedans le giron d’Alfa LavalLe groupe Alfa Laval a annoncé à la mi-février son rachat de la société Packinox,filiale de Framatome au sein du groupe Areva,qui conçoit et fabrique des échangeurs dechaleur à plaques utilisés dans les industrieschimiques et pétrochimiques. Lars Renström,P-DG du groupe, a déclaré à cette occasion :“l’acquisition de Packinox signifie un ren-forcement de notre position dans le champde l’industrie pétrochimique et gazière”.Packinox, dont le siège est basé à Paris maisle site de production est implanté à Chalon-sur-Saône, emploie 145 personnes.

n Ikea France :4 nouveaux magasins en vueIkea France, qui compte actuellement 14 ma-gasins en France, devrait en ouvrir pas moinsde quatre autres en 2005. C’est même déjà chosefaite pour le premier d’entre eux, celui de Fran-conville Paris Nord-Ouest, dans le Val d’Oise,qui ouvrait ses portes le 23 février et n’est autreque le plus grand magasin de France, avec ses35 000 m2 et ses 420 employés. Il s’agit du sixièmepoint de vente d’Ikea en région parisienne. Enprovince, le cap est mis sur Montpellier, au seinde Odysseum, zone “ludique et commerciale”en devenir (mais pour l’heure suspendue parune décision du tribunal administratif) et, àl’automne, sur Dijon et Saint-Etienne. Au total,ces magasins doivent représenter un investis-sement de 200 millions d’euros et permettre lacréation de plus de 1 000 emplois.

tous azimuts

n Bocuse d’Or :la cuisine nordique au top

Il s’en est fallu de très très peu pourque les Nordiques ne raflent

toute la mise de l’édition2005 du Bocuse

d’Or, le célé-b r i s s i m e

championnat dumonde culinaire à l’effi-

gie de Paul Bocuse. En effet, si l’Or a étéremporté à l’arrachée par le français Serge Vieira,un seul infime point (soit moins d’un millième dutotal de la note !) séparait l’Auvergnat du NorvégienTom Victor Gausdal, qui a dû se contenter de laseconde marche du podium avec le Bocuse d’Argent.Et tous les autres prix ont été ravis par des toquesnordiques : le Danemark s’est emparé du Bocuse deBronze avec Rasmus Kofoed, tandis que Suède etFinlande ont mis la main sur les deux prix théma-tiques, la Suède avec Jonas Dahlbom pour le PrixPoisson et la Finlande avec Petteri Luoto pour lePrix Viande. “Motivés, méticuleux, les Scandi-naves préparent avec beaucoup de soin cetteépreuve où ils brillent régulièrement”, constatait,admiratif, un critique gastronomique français ayantassisté aux épreuves. Jonas Dahlbom officie auxfourneaux du restaurant Trädgår’n, à Göteborg.

n Un nouveau magazinefrançais... en suédois !Si l’on attendait la preuve que la population sué-doise ayant élu résidence dans le Sud de la Franceest bien plus qu’un épiphénomène, la voici : unmagazine mensuel leur est désormais tout spé-cialement destiné ! Baptisé “Sydfranska Ma-gasinet”, il est gratuit et dis-tribué sur une centaine delieux, de Perpignan à SanRemo. Entièrement en suédois,sur des pages couleur papierglacé, il se veut un supportgénéraliste pour tous ceux quihabitent ou visitent régulière-ment les régions méridionales :reportages, questions de droit,gastronomie, tourisme et loisirs,vie associative, portraits de Sué-dois implantés dans ces régions... Une entrepriseaudacieuse. www.sydfranska.com

B L O C - N O T E S

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B L O C - N O T E S

n “Affären” :le goût de la SuèdeUne nouvelle épicerie suédoise ouvre ses portes àParis ! Une nouvelle qui a de quoi créer l’événe-ment pour tous les parisiens d’origine suédoise !Surtout si l’on consulte la liste des quelque 400 pro-duits qu’on devrait y trouver : kaviar suédois, toutessortes de pains (tunnbröd, “limpor” et autres painsfrais...), boulettes de viande, sirops d’airelles et defleurs de sureau, charcuteries, épices et autres in-grédients pour pâtisseries, bonbons, fromages... Etmême des produits que seule la clientèle suédoisepourra apprécier à leur juste valeur ! Comme duvrai “filmjölk” (lait fermenté), des flocons d’avoine,des saucisses à hot-dog ou de la soupe d’églantine !Les vrais puristes y trouveront même le “O’boy” deleur enfance (le Nesquik suédois), des petits potspour bébés ou du café “suédois” ! Sans oublier unpetit rayon presse, librairie, ustensiles de cuisine(pour se réapprovisionner en indispensables râpesà fromage par exemple...) et cadeaux. AgnetaKossowski inaugure sa petite boutique situéeentre les métros Blanche et Pigalle le 18 mars. Ou-verte le lundi, mardi, vendredi et samedide 12 à 18 h 30 et le jeudi de 15 à 20 h.On ne pourra pas se tromper : sur la devanture, ilest tout simplement écrit “Affären” (le magasin).

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culture

n Le Centre Pompidouau Centre Culturel SuédoisIl ne reste plus que quelques jours, jusqu’au10 avril, pour aller au Centre Culturel Suédoiscontempler “Modernité/Modernitet”, l’ex-position exceptionnelle d’une trentaine d’œuvresd’artistes suédois issues de la collection du CentrePompidou, Musée national d’art moderne(MNAM), de Viking Eggeling à Pontus Hultén. LeSuédois Pontus Hultén... qui ne fut autre que letout premier directeur du Musée d’art moderne.

Le Centre Pompidou présentera pour sapart, de juin à septembre, une expositionincluant une sélection de design suédois. Etouvrez l’œil, car de nombreuses galeriesparisiennes ont prévu d’en faire autant.

n L’année du designsuédois... en France !L’année du design pro-clamée en Suède (voirnotre chronique) sedécline jusqu’à Paris,à commencer bien sûrpar le Centre Cul-turel Suédois. Avecnotamment l’expo-sition “North meetssouth”, déjà présen-tée avec succès à laBiennale internationa-le de design de Saint-Etienne et qui, du 21 avril au 10 juillet, don-nera à voir de surprenants rapprochements et échosentre créations de designers nordiques et objets tra-ditionnels africains. Un jeu de miroirs entre deuxcultures mis en lumière et en musique par l’ins-tallation audiovisuelle de l’artiste Li Edelkoort.Toute l’année, les jardins du Centre se verront enoutre relookés par des architectes-paysagistes ethabillés d’objets (bancs, pots...) de l’agence dedesign Nola, tandis que le Café suédois sera équipéet décoré par des designers suédois. www.ccs.si.se

n Signé Marianne StrömAprès l’UNESCO et la Bibliothèque de France,le Musée Albert-Khan de Boulogne-Billancourt propose, du 21 mars au 21mai une exposition de photos de notre trèsdouée Marianne Ström sur un de ses thèmesfavoris “Sites sacrés dans le monde”.

n Mamma Mia ils arrivent !“Mamma Mia !” débarque enfin à Paris ! Mais sivoyons, Mamma Mia, c’est la comédie musicalequi a tenu le haut de l’affiche pendant cinq ans àLondres, qui caracole en tête des shows les pluscourus de Broadway, qui est jouée depuis plu-sieurs années dansle monde entier partreize troupes et aattiré plus de vingtmillions de specta-teurs... Son secret ?Sa musique : tousles grands tubes dugroupe ABBA ! Cespectacle paraît-ilépoustouflant mal-gré une intriguemaigrichonne ad’ailleurs été pro-duit par Benny etBjörn en personne,les compositeurs de ce groupe suédois depuis long-temps entré dans la légende. Cela se passera auPalais des Congrès, du 21 juin au 3 juillet.www.palais-congres-paris.fr

n Du côté de la CCFSRappelons (voir Liens n° 23) que c’est MichelinNordic AB qui a été élue “Entreprise de l’Année2004” par notre consœur de Stockholm, laChambre de Commerce Française en Suède. Letrophée a été remis par S.E Denis Delbourg à Sté-phane Roy, DG de Michelin Nordic AB et ChristianTschann, directeur de la zone Europe de Michelin.

www.ccsf.se

n Front franco-suédoispour des véhicules plus sûrsLe Swedish Trade Council et l’Ambas-sade de Suède organisent le 25 mai à Paris,en collaboration avec l’Association franco-suédoise pour la recherche, un sémi-naire franco-suédois consacré à la R&D enmatière de sécurité des véhicules (automotivesafety).Faisant suite au succès de la conférencesur la sécurité routière organisée en juin 2004,ce séminaire entend jeter les bases d’une plate-forme d’échanges et de collaborations entreacteurs français et suédois dans ce domaine(centres de recherche, universités, construc-teurs, équipementiers etc.). Spécialistes suédoiset français viendront présenter des expériencesou des solutions à l’étude et échangeront avec lepublic autour de trois axes : alcool et drogues(législation, implication des usagers profession-nels...), vitesse (projets et systèmes d’adaptationde vitesse), interaction conducteur-véhicule-route.Contact : [email protected]

n Visite parisienne ausommet pour Göran PerssonC’est au Premier ministre suédois, Göran Pers-son, qu’il revient cette année d’assurer la prési-dence de la réunion ministérielle de l’OCDE, qui setiendra les 3 et 4 mai à Paris. En marge de cetteréunion au sommet, l’OCDE organise les 2 et3 mai, toujours à Paris, un forum rassemblant demultiples personnalités internationales (décideurspolitiques, chefs d’entreprises, responsables syndi-caux...) autour de la thématique “Sécurité, sta-bilité, développement : les moteurs de l’avenir”. Lechef du gouvernement suédois y est égalementattendu comme l’un des principaux orateurs.

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Styling by Sergio Machado.

De gauche à droite : S.E.M. Denis Delbourg, Ambassadeurde France en Suède ; Michel Wlodarczyk, Président de la

CCFS ; Stéphane Roy, DG de Michelin Nordic AB et ChristianTschann, Membre du comité exécutif du Groupe Michelin et

Directeur de la zone géographique Europe lorsde la remise du Prix “Entreprise de l’année 2004” organisé

par la Chambre de Commerce Française en Suède.

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développés mais plus lourds à manœu-vrer. Vedettes rapides contre supertankers.Pour la deuxième année consécutive, laFinlande a pris la première place. Une

remarquable performance si l’on se rap-pelle qu’il y a 10 ans, ce pays se débattaitdans une crise sans nom héritée de l’ef-fondrement de l’URSS ! La Suède vienten 3ème position (suivie de Taïwan), leDanemark est 5ème, la Norvège 6ème etl’Islande, 10ème. La France, plombée parla lourdeur de ses institutions, est ... 27ème.Peut beaucoup mieux faire.

L’importancede l’avance technologiqueL’exemple finlandais trouve toute sa

elon le Global CompetitivenessReport 2004-2005 du ForumEconomique Mondial de Davos,

ces pays se distinguent en effet par unexcellent managementmacroéconomique,un confortable excé-dent budgétaire, untrès faible niveau decorruption, un bonclimat social et unsecteur privé en pointedans le domaine del’innovation techno-logique. Un constat :hormis les Etats-Unisdont la deuxième pla-ce au tableau d’hon-neur de Davos est es-sentiellement due ausecteur technologique,nos gagnants nordi-ques sont des pays àfaible population, avec une vieille tradi-

tion de rigueur luthérien-ne, de partage et de soli-darité. Sans doute que les

réformes y passent mieuxque dans d’autres, aussi

R E P O R T A G E

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concrétisation dans la formidable aven-ture de Nokia, représenté ce soir-là parSerge Ferré, vice-président de NokiaEurope, pour qui sa société “construit en

partie l’avenir de laFinlande”. La forcede Nokia ? Sa réacti-vité, sa capacité à seréorganiser pour main-tenir sa compétitivité,à se battre contre laconcurrence, et sur-tout : un budget R&Dqui est le 4ème d’Eu-rope, qui attire descompétences jeunes etqui génère emplois,croissance et richessessur place. Ajouté àcela, un fort encou-ragement tradition-nel à exporter : “lemonde est la grande

frontière” de la Finlande.La compétitivité de la Suède, vue parMagnus Runnbeck de Invest in SwedenAgency, tient au plein effet de ses réformes,à l’essor des TIC, à la rapide restructu-ration de son économie due, en partie, au“retour de l’esprit entrepreneurial”,mais aussi à ses grands groupes inter-nationalisés, à sa capacité d’adaptationet au climat constructif qui règne entreles partenaires sociaux. La Suède sait enrevanche que les défis de l’avenir se trou-vent dans la concurrence émergente de

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Small is beautiful !“Nous étions une économie très fermée. Nous ne voulions pas importer,

nous ne voulions vendre que notre poisson et nos pulls”...Soit l’Islande d’avant une reconversion qui la classe, avec ses voisins

nordiques, parmi les nations les plus compétitives au monde.La Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

les avait invitées dernièrement nous dire les raisons de cette excellence.

Stig Lund, Directeur Europe, Invest in Denmark ; SEM Tomas Ingi Olrich, Islande ; SEM Frank Belfrage, Suède ;Pierre Simon, Président, CCIP ; SEM Sven Erik Svedman, Norvège ; SEM Esko Tapio Hamilo, Finlande.

Magnus Runnbeck,Directeur de la

Recherche à Invest inSweden Agency (ISA)

au pupitre.

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PHOTO : XAVIER RENAULD

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Moyennant quoi, 30 % de la main d’œu-vre changent d’emploi chaque année,mais grâce à des conventions collectives“généreuses et justes”, dit l’orateur, et untaux de syndicalisation de 80 %, le Dane-mark connaît peu de conflits sociaux etde grèves. Pas étonnant que la Francemanifeste un vif intérêt pour ce modèle ety dépêche des escouades d’observateurs.

Pétrole pour les uns...La Norvège, elle, tire sa prospérité de sesressources pétrolières, d’un taux dechange favorable entre le dollar US et sacouronne et du prix du baril. Mais, l’élé-gant et froidement réaliste Rolf Erik Rolf-sen, ancien DG de Total Norvège et admi-nistrateur de plusieurs grandes sociétés(dont Gaz de France Norvège), soulignaitaussi quelques points faibles de l’écono-

mie norvégienne. Citant un analyste amé-ricain selon lequel “la Norvège ne gagnepas son revenu, elle en profite”, il ajou-tait ainsi que “la prospérité de la Nor-vège n’est pas source de développementdurable”. Décalage toujours persistantentre l’économie off-shore et l’économie“continentale” et la tendance des uni-versités et des centres de recherche à seconcentrer sur des technologies très spéci-fiques qui ne profitent pas comme elles ledevraient à l’essor du reste de l’industrienorvégienne. Autre sujet de préoccupa-tion, à son avis : l’importance de la partdes capitaux publics dans les entreprises

cotées en bourse : 41,3 % contre 4,3 % enSuède, 2 % aux Etats-Unis et 10 % enFrance avant la privatisation d’EDF/GDF.

... idées pour les autresLa palme revient sans doute à l’Islande,telle qu’elle a été présentée, avec beau-coup d’humour, par Pétur Einarsson d’Is-landsbanki à Londres. “Puisque toutesles statistiques du rapport de Davos sontfaites par rapport au nombre d’habi-tants, l’Islande se classe donc numéroun par habitant !”. 290 000 en tout(moins que la population de GeneralMotors...) dont 40 % ont moins de 27 ans,soit la croissance démographique la plusforte d’Europe. Niveau d’instruction trèspoussé, reconversion vers les services (TICet tourisme), production d’aluminium laplus élevée au monde qui s’appuie uni-

quement sur des énergies renouve-lables bon marché et développementdu secteur bancaire font que “l’Islan-de jouit d’une économie réceptive etrobuste”. Mais aussi d’un pouvoird’achat élevé et d’un coût de la viequi n’a rien à envier au Japon...Tous ces exemples de prospérité ontde quoi attirer les investisseursétrangers. Tel Alcatel, bien implantésur le marché Nordique dont Ras-mus Calmann-Hinke, son directeurde marketing Europe et Sud devaitsouligner, une fois de plus, la soli-

dité des économies nationales, leur com-pétitivité très élevée et la qualité de leurmain d’œuvre.

Et il assortit aussi son exposé de recom-mandations d’ordre culturel “à l’usagedes Français dans le monde”...

Françoise Nieto

R E P O R T A G E

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l’Europe orientale, dans l’évolution desstratégies corporate et, surtout, des consé-quences à long termepour son économie de labaisse de sa productivité.Pour ce qui est de laréduction des dépensesen R&D, M. Runnbeckconcédait à l’ambassa-deur d’Islande que les 2/3viennent du secteur privé,principalement d’Erics-son et autres grandsgroupes, mais que “troppeu d’entreprises pren-nent en charge trop d’in-vestissements dans ce do-maine”, ce qui est sourcede vulnérabilité pour la Suède.

L’étonnant DanemarkOn a souvent évoqué - et envié - le labo-ratoire social suédois, mais ce que fait leDanemark en la matière est vraimentinnovant. Tel son concept de “Flexsécu-rité” du marché du travail qui repose surquelques éléments essentiels : un person-nel très qualifié, une législation du travailqui autorise l’employeur à embaucher etlicencier avec un préavis très court et unfilet de sécurité qui garantit une solideprotection sociale, soit 4 ans d’aide à lareconversion à raison de 2000 € par mois.

Magnus Runnbeck, Directeur de la Recherche à Investin Sweden Agency (ISA) ; Gîta Paterson, Présidente de la CCSF

et SEM l’Ambassadeur de Suède en France.

Un public attentif...

Au pupitre, Serge Ferre, Vice-Président, NOKIA Europe. Dans le panel de gauche à droite :

Pétur Einarsson, Islandsbanki Londres ; Magnus Runnbeck, Directeur de la Recherche

à Invest in Sweden Agency (ISA) et Stig Lund, Directeur Europe, Invest in Denmark.PH

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PHOTO : XAVIER RENAULD

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E N T R E P R I S E S

Sans doute parce qu’ony paye beaucoup d’im-pôts, la Suède est un

pays où l’on traque depuis long-temps les économies et où sontnés de nombreux concepts, ten-dant à diminuer les coûts desentreprises. Ce n’est donc pastout à fait un hasard si ce sontdes Suédois qui, il y a une quin-zaine d’années, ont déniché la8éme directive européenne, quipermet aux entreprises de récu-pérer la TVA appliquée auxdépenses qu’elles engagent àl’étranger”, observe FredrikSkiöldebrand. Suédois, résidant delongue date en France, contacté à l’époque parces précurseurs qui avaient, sur la base de ceprincipe, fondé la société Cash Back en Suède.Il poursuit : “A ce moment là, pratiquementpersonne n’était au courant de cette oppor-tunité ! Aujourd’hui, beaucoup de sociétésy renoncent, tant la tâche leur paraît fas-tidieuse et compliquée. Et parce qu’ellesn’ont pas toujours conscience de l’impor-tance des sommes à récupérer”.Depuis quinze ans, Fredrik Skiöldebrand est àla tête de la société française TVA Conseil. Surle même modèle que Cash Back en Suède etque la trentaine d’autres entités que compteaujourd’hui le réseau United Cash Backessentiellement en Europe, TVA Conseil pro-pose aux entreprises de les aider à récupérerla TVA payée à l’étranger.

Chez le clientPour une entreprise, récupérer la TVA dans sonpropre pays est une opération courante. Se lan-cer dans la démarche lorsqu’il s’agit de la TVArelative à des frais réalisés à l’étranger est enrevanche largement plus hasardeux !Il faut déjà être en mesure de comprendrede quelle TVA on parle et de l’identifier surchaque facture et autres justificatifs compta-bilisés par l’entreprise. Frais d’hôtel, de restau-ration, de location de voiture, de taxis... Maisaussi des dépenses liées au fonctionnemententre filiales ou aux bureaux de représenta-tion, à la sous-traitance, à la location d’unstand sur un salon, à la publicité, aux hono-raires de consultants, à l’informatique...Les choses se compliquent lorsque l’on saitque les règles d’acceptation varient d’un pays

boursement, y compris lorsqu’ilfaut faire rectifier les factures”.

Le bon réseauLa force de TVA Conseil : son affi-liation au réseau United Cash Back,qui lui permet de faire appel auxautres bureaux pour présenter lesdossiers des clients dans la languedu pays et conformément auxrègles locales. “Chaque bureauconnaît bien l’administrationfiscale de son pays et ses exi-gences. Ainsi, TVA Conseil inter-vient pour les dossiers relatifs àla TVA payée en France”. Le pro-cédé est sans risque pour le client.

La prestation est uniquement rémunérée sousforme d’un pourcentage sur la TVA récupérée.United Cash Back est le leader européenincontesté dans ce domaine. Basée dans lesYvelines, TVA Conseil compte 9 permanents,auxquels 5 autres experts viennent chaqueannée prêter main forte durant la périodede pointe précédant le 30 juin, date limite dedépôt des dossiers. Sans oublier un bureau àLyon, où travaillent 3 personnes.Environ 300 entreprises composent la clientèlerégulière de TVA Conseil. Un chiffre qui a toutesles chances d’être très vite revu à la hausse. TVAConseil a en effet signé en janvier un parte-nariat de choix avec BNP Paribas, qui présentedésormais les avantages de ce service auprèsde ses clients “Carte Affaires”. “Ce partenariatnous apporte une plus grande notoriété, quinous permet d’élargir notre base de clien-tèle”, se réjouit Fredrik Skiöldebrand.Les perspectives d’une harmonisation fiscaleau sein de l’Union européenne font-elles planerune incertitude sur l’activité de TVA Conseil ?Fredrik Skiöldebrand est serein. “On disaitque la 8ème directive n’aurait plus coursdès 1997 ! Mais personne ne sait commentl’harmonisation va pouvoir s’opérer. Nousavons donc encore de bonnes années devantnous ! Quoi qu’il en soit, nous sommes prêtsà anticiper cette évolution, en nous inté-ressant à d’autres prestations comparableset en ouvrant des bureaux hors de l’UE,comme ce fut le cas il y a six mois en Chine”.

Claire Mallet

à l’autre (la TVA sur une facture d’hôtel pro-venant de Suède est récupérable... mais nel’est pas si elle vient d’Italie !) et ne cessentd’évoluer à l’intérieur d’un même pays ! Ilfaut ensuite pouvoir fournir les originaux desjustificatifs, remplir les demandes de rem-boursement dans la langue locale concernée,les envoyer aux services fiscaux de ces pays,répondre à leurs questions.Alors imaginez que des spécialistes s’occupentde tout cela à votre place ! “Nous allons chezle client et nous prenons tout en charge, dela collecte des justificatifs jusqu’au rem-

www.tvaconseil.comwww.cashbackvatreclaim.com

TVA Conseil : la TVA de A à Z !

Aider les entreprises àrécupérer la TVA liée àleurs dépenses faites à

l’étranger. Tel est le métierde Fredrik Skiöldebrand

et de TVA Conseil, l’entitéfrançaise du réseau United

Cash Back, né il ya quinze ans sur

une idée suédoise.

Avec, pour les entreprisesclientes, des économiessubstantielles à la clef.

L’équipe de TVA Conseilentourant Fredrik Skiöldebrand.

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E N T R E P R I S E S

Numéro un mondial dumobilier urbain, numéroun européen de l’affichagegrand format... JCDecauxest incontournable dès quel’on parle de “communica-tion extérieure”. Y comprisen Suède, où la filiale sué-doise du groupe françaisdétient 40 % du marché etne connaît guère qu’un seulconcurrent sérieux, améri-cain, aux côtés d’une sériede petits acteurs locaux.Avec les mêmes trois grandssegments que dans la plu-part des pays : mobilierurbain, affichage et trans-ports. Et toujours la mêmelogique : créer des espaces publicitaires, qu’ilssoient adossés à un abribus ou suspendusdans un hall d’aéroport.L’une des spécificités de l’activité de ce groupemondial est d’être extrêmement liée auniveau le plus local de décision qui soit : lacommune. Là encore, la Suède ne fait pasexception, puisque les tous premiers parte-naires de JCDecaux Sverige sont bien lesmunicipalités suédoises. “Nous travaillonsd’une façon ou d’une autre avec 154 com-munes”, indique Tomas Larsson, directeurgénéral de JCDecaux Sverige. En sachantque, bien loin des 36 000 communes fran-çaises , le royaume n’en compte que 289 ! Cequi facilite d’ailleurs la tâche d’une entreprisetelle que JCDecaux. En termes de mobilierurbain, la filiale suédoise dispose d’accordsavec seize des vingt plus grandes villes dupays. “Celles-ci sont vraiment notre cœurde cible”, souligne Tomas Larsson.

Adaptation localeC’est d’ailleurs dans l’une des plus grandesvilles, Malmö, que Tomas Larsson a participé,en 1989, au démarrage de JCDecaux enSuède, avec Jean-François Decaux, dignehéritier du fondateur Jean-Claude. C’est ainsicette année là que les rues de Malmö firentfigure de pionnières en voyant poindre lestous premiers abribus avec espace publici-taire jamais installés en Suède ! “Cela a faittomber les a priori. Depuis, ce support estdevenu très populaire ici. Aujourd’hui, onen trouve dans toutes les villes. Il représente

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environ la moitié de la publicité en exté-rieur”, témoigne Tomas Larsson.Fort de ces débuts plus que prometteurs àMalmö, JC Decaux a ensuite noué un parte-nariat avec la société suédoise Förenade Are-bolagen, un acteur alors déjà important dusecteur, qu’il finira par racheter en 1997.Depuis, donc, JCDecaux n’a cessé de gagnerdu terrain et d’élargir son offre. En termes demobilier urbain, toute la gamme des produitsdu groupe est proposée en Suède, des colonnesaux bancs publics en passant par les panneauxd’information locale - et, pour chacun d’entreeux, toute la palette de formes et lignes imagi-nées par une cinquantaine de designers in-ternationaux. “Mais nous travaillons aussibeaucoup avec des architectes et designerslocaux, en coopération avec chaque com-mune. Tel est notamment le cas à Stock-holm”, ajoute Tomas Larsson, pour qui cette“adaptation locale” est un élément essentiel.

Les meilleurs emplacementsJCDecaux Sverige détient par ailleurs 70 % ducapital de Xpomera, dont l’autre actionnairen’est autre que la société des chemins de fersuédois SJ. Grâce à cela, JCDecaux vend des

espaces publicitaires danstoutes les gares du pays. Legroupe français est égale-ment numéro un pour lesaéroports, ayant décroché en2000 les contrats des aéro-ports d’Arlanda et de Brom-ma puis, l’an dernier, deSkavsta - soit tous les aéro-ports de la région capitale.Présence forte, aussi, du côtédes centres commerciaux,avec une exclusivité sur 29des 50 plus grands centresdu pays.La devise de cette filiale de120 salariés : “disposer desmeilleurs emplacementsdans les plus grandes

villes”. Car c’est évidemment de cette façonque JCDecaux sera le plus attractif vis à visdes annonceurs.Au cours des cinq dernières années, cetteattractivité ne s’est pas démentie, au contraire.La publicité sur les lieux publics s’est en effetbeaucoup développée en Suède. L’explicationfournie par Tomas Larsson est intéressante :“Nous représentons en fait le dernier médiade masse !” assure-t-il, en évoquant l’éclate-ment des autres médias suédois - la télévisionavec la multiplication des chaînes ciblées, lapresse, les radios... Du coup, l’affichage seraitaujourd’hui en Suède la meilleure façon defaire passer un message dans tout le pays etauprès d’un public vraiment large.En parallèle, JCDecaux Sverige continued’explorer de nouvelles formules. En projetactuellement, par exemple, avec la ville deStockholm : la création de supports associantpublicité et surface d’affichage libre destinéeaux citoyens. “Un concept complètementnouveau” témoignant là encore des syner-gies entre l’entreprise et les autorités locales -et de la marge de manœuvre dont disposechaque filiale pour innover. Laquelle n’em-pêche pas “des relations très étroites” avec lesiège en France, ainsi qu’avec JCDecaux UK àLondres qui, précise Tomas Larsson, “joueun rôle de tête de réseau pour l’ensemblede l’Europe du Nord”.

Claire Mallet

www. j cde caux . s e

Comme en Franceet dans bien d’autres paysdu monde, JCDecaux fait

partie intégrante despaysages urbains suédois.

JCDecaux, média suédois de masse !

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n La France,un paradis fiscal ?La question peut paraître provocante ! Laréponse qu'y apporte Robert Anthony,associé principal du cabinet Anthony &Cie, spécialiste en fiscalité internationale etconseil en patrimoine, l'est peut-être aussi :oui, on peut considérer la France commeune “juridiction onshore attractive” !Y compris pour les étrangers fortunéss'installant en France ou les expatriésfrançais conservant un patrimoinedans leur pays. A condition, biensûr, de bien connaître les inves-tissements et autres outils lesplus avantageux en matièrede défiscalisation. C'est ce queRobert Antony est venu ex-pliquer - preuves, exemples etchiffres à l'appui - lors de laconférence-cocktail orga-nisée le 8 mars par la CCSFdans le cadre de ses rendez-vous

Les administrateurs de la CCSF et lesnouveaux membres de la CCSF se sontretrouvés en début de soirée le 15février pour un cocktail informel dansle bar de cet établissement très élégant etpourtant discret situé à deux pas de la

A C T I V I T É S C C S F

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De gauche à droite : Anthony Stone, Anthony &Cie ; Christina Colliander, Sales Director France,Finnair ; Gîta Paterson, Présidente de la CCSF

et Jan Berggren, J & B Consultant.

L’équipe de Radisson SAS Hotel Champs-Elysées :Mickael Chanclou, Directeur du Restaurantla Place ; Nathalie Seiler, Directrice Général ;

Olivier Billard, Directeur Commercial.

Robert Anthony.

A l’invitation de l’hôtel Radisson SAS Champs-Elysées

place de l’Etoile, avenue Marceau.L’occasion, pour certains, de faireconnaissance, pour d’autres de seretrouver et, pour la Présidente GîtaPaterson, d’évoquer les activités de laCCSF des mois à venir.

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Botnia Pulps SA6, rue Lauriston - 75116 PARIS - Tél. : +33 (0)1 53 64 15 00 - Fax : +33 (0)1 53 64 15 01

Une vaste gamme de pâte à papier.

“CCSF Eclaire”. En détaillant principale-ment les mécanismes et atouts de l'achatimmobilier dans le cadre d'une Société civileimmobilière (SCI), des produits d'assurancevie, du statut de “loueur meublé profession-nel” ou bien encore, plus exotique, des trustsbénéficiant des conventions de double imposi-tion tels que “le trust de Nouvelle Zélande”.Autant de niches fiscales qui méritent effecti-vement les lumières d'un expert.

Le 11 avril, la CCSF a l’honneur, encoopération avec SNS, de recevoir AlainRichard, ministre de la Défense de 1997à 2002 et actuellement vice-président duParti socialiste européen. Alain Richard,qui a notamment, en tant que ministre,contribué à la réorganisation des indus-tries de défense et participé aux premièresétapes de l'Europe de la défense, nous ferapart, dans le cadre d'un déjeuner d'af-faires, de la façon dont il analyse aujour-d'hui “Le rôle et les moyens de l’Unioneuropéenne dans la mondialisation”.

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C H R O N I Q U E

Il y a peu de chancesque cela échappe auvisiteur se rendant cetteannée en Suède. Neserait-ce que pour cegrand D renversés’affichant partout surde grands panneaux. Etparce que l’événementse décline, au fil desmois et à travers tout lepays, en plusieurscentaines de manifesta-tions et autres projets...

D comme Design. Et2005 comme “Année dudesign”. La Suède l’aproclamé. Un peucomme l’on proclamechaque année en Francetelle ou telle “grande

cause nationale”. Car cette année du design estbien plus que la simple mise en avant de beauxobjets aussi dépouillés qu’exclusifs. L’opéra-tion, lancée par le gouvernement suédois,entend impliquer designers, architectes,artistes... Mais aussi ingénieurs, économistes,écoles, institutions culturelles, entreprises,universités, médias... Ceci, nous dit-on, pourprouver que le design imprègne chaquemoment de la vie quotidienne, pour promou-voir sa diffusion à travers toutes les compo-santes de la société. Et, peut-être surtout, poursensibiliser tout un chacun au potentiel quereprésente le design pour l’économie suédoise.Car l’objectif est clairement affirmé : que laSuède soit, dès 2006, championne du mondedu design ! Ou du moins, tel que l’a exprimé leministre suédois de la Culture, que le designassure au royaume “une visibilité et unereconnaissance internationale”.

Design durable ?Les autorités suédoises sont en effet arrivées àla conclusion que dans tous les secteurs deproduction mondialisés, le design peut cons-tituer un atout concurrentiel majeur, voire

la seule vraie valeur ajou-tée, d’un pays commele leur. Elles auraient in-tégré le fait que “désor-mais, même pour lesoffres situées dans le

milieu de gamme, seul un apport créatifpermettra à leurs entreprises d’être encoreprospères demain”, relève un magazinefrançais spécialisé.Tout cela laisse deviner une définitiontrès élastique du concept même dedesign... En tout cas, on comprendraque le “design industriel” y a toutesa place. “Aujourd’hui, lessegments les plus développésdu design industriel suédoisau plan international sontles aides techniques pour per-sonnes handicapées, les outilsergonomiques, les équipe-ments de sécurité, les articlespour enfants et le matérielmédical”, précise à ce titre la revuesuédoise Form Designtidskriften. Surprenant ?Sans doute pas tant que cela. Car dansd’autres champs plus familiers, tel que lemobilier, le design made in Sweden n’est-t-ilpas souvent là aussi associé à des objetsfonctionnels censés simplifier le quotidien etapporter un certain “bien être” ? N’a-t-il pasen outre été longtemps le reflet de certainesvaleurs sociales voire environnementales ?Ou D comme... Développement durable !Mais à cette face utilitaire, il faut aujourd’huien ajouter une autre, plus ludique et plusaudacieuse. Celle d’un design lié à cette Suèdehigh-tech et fashion - TIC, mode, musique,cuisine et autres objets de séduction packagésne craignant ni l’humour ni la subversion.Enfin, on n’oubliera pas que dans le mêmetemps, tout un pan du design suédois conti-nue de trouver sa source du côté des traditionstoujours vivaces de l’artisanat d’art tel que laverrerie ou le textile.

Question d’époqueAlors, au milieu de tout cela et aumilieu de plus de 600 initiatives, queglaner, ne serait-ce qu’à Stockholm ?Quelques pistes piochées parmibeaucoup d’autres.Du côté de la Maison de la culturepar exemple (Kulturhuset), uneexposition interactive a résolumentdéjà dépassé l’année 2005... pourinviter à imaginer le design etl’habitat de 2050 !A ceux qui voudraient au contraireremonter le temps et plonger dansles années 1940-50, l’exposition“Accidentism” permet de découvrir

les maisons rêvées par Josef Frank, le co-créa-teur de Svensk Tenn, célèbre boutique symbo-lisant à elle seule un style foisonnant bien àpart dans le design suédois.La synthèse se trouvera peut-être au NationalMuseum, qui offre à la fois un retour sur l’évo-

lution de la “Forme moderne” au fil du XXème

siècle et une sélection de créations ultra-contemporaines de design “conceptuel”.

Le design dans l’espace public(Stockholms Stadsmuseum), le

design à travers l’histoire du télé-phone (Tekniska Museet), le designrevisitant l’artisanat populaire des pa-

niers et corbeilles (Nordiska Museet)...Autant d’objets, autant de regards,dont la télévision suédoise témoigne

d’ailleurs tout au long de l’année enconsacrant chaque jour un spot de 30 secondesà un produit spécifique - des objets qui, de labrique de lait à la Volvo P1800 en passant par lemoule à gaufres, ont tous pour trait commund’avoir marqué l’imaginaire collectif suédois.

Claire Mallet

Le Design en pleine forme

MADE IN FRANCEUne vaste manifestation “Design français 2005”,aura lieu en septembre à Stockholm, organiséepar la Mission économique de Stockholm et denombreux partenaires français : exposition sur ledesign industriel français, séminaires, échangesentre créateurs français et suédois... Une oppor-tunité plus que pertinente pour les entreprisesfrançaises. Car l’intérêt de la Suède pour le designen fait évidemment aussi un marché particuliè-rement porteur pour les produits français inno-vants ayant su soigner leur forme.Contact : [email protected]

www.designaret.se • svt.se/design365www. f r anco f i l . s e

Nationalmuseumkonceptdesign.

Stolen Hindu avSanna Hansson.

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DesignerMarionLarsson.

PHOTO : CHRISTER HALLGREN

Josef Frank - Accidentism.

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Des prix étudiés, 3 vols quotidiens Paris-Stockholm via Helsinki, des équipages qui parlent suédois, un service de qualité, même en Classe Economique, autant de bonnes raisons de penser à Finnair, pour les affaires comme les loisirs.

Finnair met aujourd'hui à la portée de tout le monde la liaison Paris-Stockholm. Quelles sont vos relations avec la Suède ?

Christina Colliander : Excellentes. Il faut direque 600 ans d’histoire nous lient à la Suèdepour qui nous sommes des “petits cousins”. En Finlande, le suédois est la deuxième langueofficielle, ce qui explique qu’à bord de Finnairnos équipages parlent tous suédois. C’est unconfort supplémentaire pour les passagers.Quant au prix, nous proposons une offre com-pétitive sur une ligne qui existe depuis toujourset qui est très fréquentée.

Comment se porte Finnair aujourd’hui ?

Christina Colliander : Si l’on considère tous lesévénements qui ont agité l’industrie aéronau-tique ces derniers temps, on peut dire queFinnair se porte bien ! Le chiffre d'affaires dugroupe a augmenté de 9 % l’an dernier pouratteindre 1 698,4 millions d'euros. C'est aujourd'hui la 5ème plus ancienne compa-gnie aérienne au monde. Nous avons fêté en 2003 notre 80ème anniversaire et le 50ème

anniversaire de service entre Paris et Helsinki.Quand on sait que la vie moyenne d’unesociété à la bourse de New-York est de 25 ans,nous sommes fiers de notre grand âge !

Comment expliquez-vous cette longévité ?

Christina Colliander : Finnair est techniquementinnovante, mais financièrement conservatrice.Quelles que soient les fluctuations du marché,nous réussissons à garder le cap. La compagnie n’est pas endettée, ses réservessont conséquentes, sa flotte est jeune et les

réservations Finnair à l’international sont enhausse : le nombre de passagers a augmenté de 19 % et a passé la barre des 8 millions.Il faut dire que Helsinki constitue un hub detout premier ordre vers la Scandinavie, les PaysBaltes et l’Asie.Par ailleurs, nous avons toujours mené unestratégie de qualité, ce qui nous met au “top”du service et nous a valu de nombreux prix :“meilleur vin rouge servi en vol”, “meilleurecave du ciel”, “compagnie européenne la plusponctuelle en 2004”. L’aéroport de HelsinkiVantaa a été élu meilleur aéroport du monde en1999, numéro 3 en 2000 (derrière Changi àSingapour et Copenhague) notamment pourl’optimisation des temps de connections...

Quelles sont vos dernières innovations ?

Christina Colliander : Depuis octobre 2004,Finnair permet aux membres de Finnair Plusd’enregistrer leurs vols par l’envoi d’un SMSà Stockholm et à Helsinki. C’est le premier service au monde à traiter des enregistrementsvia des SMS pouvant être envoyés sur tous lesmodèles de téléphone mobile, quel que soitl’opérateur téléphonique.On peut aussi parler d’innovation, à propos dela politique d’expansion du groupe : Finnair aracheté un transporteur low cost en Suède,Flynordic et une compagnie en Estonie, AeroS.A., qui opère aujourd’hui avec des appareilsATR 72, même sur les lignes domestiques enFinlande. Notre expansion vers l’est est un énorme atout.Nous assurons 29 vols hebdomadaires vers lesplus importantes villes asiatiques : Bangkok,Hong Kong, Osaka, Pékin, Singapour, Shanghaiet Tokyo. Pour faire face aux flux croissants de passagers, nous avons d’ailleurs agrandi le terminal international de Helsinki-Vantaa. Soulignons en passant, que Finnair est la seulecompagnie au sein de Oneworld à desservirShanghai.

Parlez-nous de Oneworld.

Christina Colliander : Depuis septembre 1999,Finnair est partenaire officiel de l’alliance mondiale Oneworld. La compagnie peut ainsiproposer à ses passagers tous les avantages del’alliance, notamment la reconnaissancemutuelle des programmes de fidélisation etl’accès aux salons des 7 autres compagniesmembres : Aer Lingus, American Airlines,British Airways, Cathay Pacific, Iberia, LanChile et Qantas. Le réseau des correspondan-ces de Oneworld regroupe plus de 570 destina-tions à travers le monde et plus de 380 salons. Avec Finnair, Oneworld dispose d’un parte-naire important pour l’Europe du Nord, lesPays Baltes et la Russie.

Y a-t-il un “esprit” Finnair ?

Christina Colliander : Absolument ! Une partiede notre force réside dans notre personnel,aussi bien en France qu’ailleurs. Il a fait preuved’une solidarité exemplaire à l’occasion dudrame du tsunami. 8000 salariés, c’est assezsouple pour réagir rapidement aux changementsdu marché. Finnair a d’ailleurs réagi plus viteque le gouvernement finlandais : le dimanche26 décembre, à 6h30, nous recevions un message de Thaïlande nous signalant la ferme-ture de l’aéroport de Phuket. A 23h55, le premiervol d’évacuation partait d’Helsinki avec uneéquipe médicale et des représentants des TO àbord. 11 vols d’évacuation ont été ainsi organisés, dont un spécialement équipé decivières et de places pour soins intensifs. Toutle monde a travaillé ensemble, et les équipes de techniciens ont été volontaires pour fairegratuitement des heures supplémentaires. De même, dans le cadre du plan d’économie,les syndicats ont accepté des congés non rémunérés d’une durée de 2 à 6 semaines.Conjugué à un plan de restructuration, cecipermettra à Finnair de poursuivre ses efforts.C’est cela l’esprit Finnair !

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Christina Colliander, Directeur Commercial Finnair France

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E N T R E T I E N A V E C

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