numéro 14 mai 2011 www.refletsactuels.fr

C H Â L O N S - E N - C H A M P A G N E - C A P I T A L E

DÉCOUVRIRSAVOIR APPLAUDIR AIMER

SAMU : toujours dans l’urgence

CIVC : le gardien du temple

Théâtre : les petits papiers

Golf : les enfantsde la balle

EMMANUELRENARD

Du printemps à l’automne 20113 saisons pour un anniversaire…

www.cnac.fr

Cirqueà l’œuvre,

25 ansdu CnacCentre national des arts du cirque

rétroviseur Châlons, épernay, reims

Baroud d’honneurPeu importe à l’électeur moyen qu’il ait fallu trois tours de scrutins internes pour maintenir rené-Paul savary au fauteuil de président quand lui-même avait escompté que l’affaire serait réglée en moins de deux mais c’était sans compter sur les surprises que les élus aiment à se réserver comme pour pimenter un processus plutôt morne et donner à la presse locale matière à conjectures. on peut surtout retenir des cantonales de mars que l’uMP et ses partenaires restent

aux commandes du Département de la Marne mais dans le cadre d’un CDD plus court que d’habitude puisqu’en mars 2014 nous serons appelés à rebattre les cartes, c’est-à-dire à désigner les nouveaux « conseillers territoriaux » qui remplaceront les élus actuels et auront un pied au conseil général, un pied au conseil régional. Pour qui sait compter, cela signifie moins de sièges à pourvoir et par conséquent jeu de chaises musicales, négociations officieuses, marchandages et… nouvelles surprises. La réforme facilitera-t-elle la vie des collégiens qui, en cours d’éducation civique, ont toujours confondu les deux collectivités ?

Dédé à ChâlonsPour sa 6e édition, le Printemps du Jazz avait doublé la mise (4 jours début avril au lieu de 2), pro-grammé 27 concerts dans les rues et établissements du centre-ville et invité Alain Manoukian à boucler le festival place Foch le jour même de ses 54 ans. Non, Alain Manoukian n’est pas seulement l’homme-tronc de feu La Nouvelle Star sur M6, reconnu pour ses jugements moins à l’emporte-pièce que ceux de Lio ou Philippe Manœuvre. Adepte de l’auto-dérision, il a aussi sauté la barrière qui sépare le jury des candidats pour devenir en février dernier le premier éliminé de l’émission « Danse avec les stars » sur TF1 où il s’était hasardé. Mais il est d’abord et avant tout un musicien. Qui a commencé par accompagner Nicolas Peyrac. Qui a révélé Liane Foly et composé pour elle le sublime « Au fur et à mesure ». Un fou de jazz qui a fait ses classes à la célèbre Berklee School of Music de Boston. Qui n’est pas venu seul à Châlons mais avec les trois compères de son quartet. Moins star que prévu.

Un président issu du sérail

Le conseil d’administration du Crédit Agricole du Nord-Est a porté à sa présidence Jean-Pierre Laporte, 59 ans, ingénieur agronome de formation, polyculteur-éleveur dans les Ardennes. Vice-président pendant 10 ans, celui-ci succède à Luc Démazure qui occupait le poste depuis 8 ans. Son rôle de représentant légitime des sociétaires, dont il défend les valeurs et les intérêts, se complète avec celui de Thierry Aubertin, directeur général. Rappelons que la CRCA couvre les départements de l’Aisne, Ardennes, Marne, où elle compte 812 000 clients, 185 agences, plus de 2500 salariés.

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Mai 2011Reflets Actuels Châlons Éditeur : RMS Multimédia - 39, rue de Talleyrand - BP 117 - 51054 Reims cedex - 03 26 97 27 48 Directeur de la Publication : Étienne Le Du Régie Publicitaire : RMS Multimédia - contact@rmsmultimedia.com Conception graphique et maquette : LD Communication - 72 rue Gustave Laurent - 51100 Reims - 03 26 02 31 31 - www.lionel-derot.com Photo de couverture : © Michel Jolyot.Parution trimestrielle. Dépôt légal ISSN 1952-8515. Distribution gratuite ciblée. Magazine d’une valeur de 2,30 ne pouvant être vendu. Tirage à 30 000 exemplaires. Ne pas jeter sur la voie publique. Imprimé en France par Le Réveil de la Marne (Épernay). Diffusé par Médiapost. Les articles présentés ou cités dans le magazine sont disponibles dans la limite des stocks.Les prix indiqués dans ce magazine sont indicatifs et peuvent être sujets à variation par les fournisseurs. Chaque magasin fi xe librement ses prix de vente.

La reproduction et la publication des fi chiers fi gurant dans cette édition sont strictement interdites sauf accord écrit de l’éditeur et mention spécifi que.

e.ditoetienne.ledu@refl etsactuels.fr

On refait la Ville !Depuis quelques années, les médias ont developpé de nouveaux forums. « On refait le match », « On refait l’actu » constituent des espaces où chacun est tour à tour, au gré des sujets abordés, Président de la République, arbitre, joueur, enquêteur de Police, juge et la liste est longue ! Chacun revêt le bon costume et tous ont raison.

Pourquoi ne pas lancer le même concept quasi quotidien avec l’information locale ? Certains diront qu’il existe déjà et depuis longtemps. Ils auront très probablement raison. C’est le bon vieux café du commerce. Celui dans lequel on constate vite que la ville ou le village où l’on habite compte autant de maires que d’habitants.

Ainsi en est-il des débats autour de l’araignée ici, ailleurs du Parc des Expositions, hier d’un tramway, demain d’une ancienne base aérienne. Et si les sujets économiques sont, en règle générale, plus concrets, que dire des dossiers culturels aux contours, par nature, plus subjectifs.

Il ne s’agit pas ici de prendre parti. Ce n’est pas le lieu. Simplement, reconnaissons que la direction d’une ville ou d’une commune qui mêle présent et futur, quotidien et anticipation, s’accommode mal de ces discussions sans fi n et qu’il faut savoir, de temps en temps, rendre hommage à nos élus quand, le temps des inaugurations venues, chacun s’accorde à reconnaître les bons choix !

Pour autant, que Maires, Présidents et autres conseillers territoriaux n’aspirent pas à la fermeture du café du commerce. Il est d’utilité publique de continuer à débattre de leur choix et de leurs dépenses qui sont, aussi, nos impôts. Leur mandat est une sorte de liberté surveillée que nous leur accordons et le bail du café, le prix d’une bonne démocratie !

Étienne Le Du.

SAVOIR

Rétroviseur ................................................................. 3e.dito ....................................................................................... 4 Portrait Emmanuel Renard ...................... 7Economie : CIVC ................................................. 8

APPLAUDIR

Théâtre vos papiers ! ...................................... 13

AIMER

Golf : un sport de jeunes ...................... 16Interview Hadhoum Tunc ........................... 18

DÉCOUVRIR

SAMU 51 : l’urgence pour vocation .....................................................10

EN CE MOMENT, C’EST 15% EN MOINS

SUR LE TOGO.O F F R E VA L A B L E J U S Q U ’ A U 3 0 J U I N 2 0 1 1

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Jusqu’au 25 juin

www.refletsactuels.fr z mai 2011 z numéro 14 z Reflets actuels z 7

« Reims a bien changé »Voilà un an qu’Emmanuel Renard n’était pas revenu chez lui. 16 Avril 2011, 17 heures, une marée humaine au centre ville pour l’inaugu-ration du tramway. Effet trompeur ? « On a l’impression que Reims vit, bien au-delà de sa réputation. Mais, il faut bien avouer que je ne suis plus tout à fait rémois depuis une dizaine d’années. Mes amis d’enfance ne sont plus là… Reims est trop proche de Paris, de Lille ou de Strasbourg… Ils ont fait comme moi. Ils travaillent ailleurs. Donc, des bons souvenirs, sans plus. Je n’ai jamais compris pourquoi Reims, qui est une ville magnifique, ne vit pas plus intensément. Au bout d’un certain temps, je m’aperçois pourtant que des amis reviennent à Reims ».Grand reporter à Europe 1, Emmanuel Renard est Parisien, pour un bon bout de temps, à moins de changer de métier. Mais, voilà, ce métier de journaliste, il l’a en tête depuis tout jeune et il l’exerce, aujourd’hui, avec réussite. Un métier croise un homme ou l’inverse et tout est clair : l’actualité, la société, les rencontres, faire vivre des évènements, ici et au bout du monde. Dix ans de métier et pas un soupçon de déception. Emmanuel Renard est heureux dans son métier, une chance qu’il mesure avec lucidité.

La Radio, média d’instinct« Mon média c’est la radio. Pour cet anonymat complet qui fait que l’on est une voix, une voix et pas un physique. C’est troublant quand on

essaie d’imaginer des visages derrière les voix de la radio… De toute façon, on donne aux auditeurs des images lorsque l’on décrit les lieux de nos reportages ». Pourquoi Europe 1 ? Une belle occasion ! « J’ai navigué. Avec très vite, durant mon école de journalisme, une attirance pour la radio. La radio est un média instinctif, plus direct, plus simple. C’est mon école qui m’a dirigé sur Europe 1. J’y suis entré en gagnant un concours avec un contrat de trois mois à la clé qui s’est transformé en contrat d’un an et par une embauche ».À 26 ans, Emmanuel Renard débarque en Afghanistan, au cœur d’une actualité interna-tionale plus facilement dévolue aux vieux routiers du grand reportage. Il est passé, avant cela, par le direct du service des sports et la présentation des journaux. Preuves faites, il intègre le reportage, les portes du monde ouvertes. Commentaire ? Quand on aime son métier, les chemins de l’apprentissage sont pavés de raccourcis vers la carrière.Le Paris-Dakar de 2004, c’est du sport et c’est l’attaque de la caravane dans le nord du Mali, la guerre qui s’invite au palmarès et autant d’occasions de faire vivre aux auditeurs la complexité d’une géographie politique tumul-tueuse qui va obliger l’épreuve à s’expatrier en Amérique du Sud.Sarkozy à Malte ? Au pif ! Il y va. Il localise le Paloma. Le nouveau Président de la Républi-que va faire son jogging. Retour sur le bateau

et Nicolas Sarkozy accepte de répondre aux questions d’Emmanuel Renard. Moment privilégié. Au micro du jeune journaliste, le Président de la République, fraîchement élu, tente de dégonfler la première attaque bling-bling des médias. Il est midi moins dix, l’inter-view passe au journal de midi. Bravo l’artiste !

au pLus pRès du monde« Mon métier c’est d’évoquer la réalité au plus près. Mais deux journalistes sur la même actualité ne vont pas réagir de la même manière. Question d’interprétation. De quel côté sommes-nous, au moment du reportage ? Avec les insur-gés lybiens ou derrière les lignes de Kadhafi ? Le terrain a ses contraintes. Il nous reste à faire la part des choses ». Le pouvoir des médias ? Emmanuel Renard hésite avant d’évoquer les choix rédactionnels. Là où sont les médias, le regard de l’opinion change. Avec l’expérience et la relecture des reportages, la vision du bien faire et du mieux faire s’affine. Demain ? Encore du grand reportage, mais trop ce sera peut-être compliqué. Au détriment, entre autre, de la vie de famille. Plus prosaïque-ment, Emmanuel Renard estime que le repor-tage le plus brillant peut aussi s’intéresser aux soldes. Il n’y a pas de petit reportage. Les his-toires incroyables se déroulent aussi dans votre quartier. Le journaliste témoigne, à ceux qui écoutent de faire avancer le monde. Ici ou ailleurs z

Emmanuel Renard,une voix sur Europe 1

SavoiR Portrait

Il a 31 ans et autant de carrière devant lui. Rémois de naissance et de cœur, ce jeune grand reporter rentre de Lybie, une étape comme une autre de l’actualité mondiale qu’il couvre depuis dix ans. Prélude en quelques réflexions sur la vocation d’un journaliste.GéRaRd dElEncloS

8 z Reflets actuels z numéro 14 z mai 2011 z www.refletsactuels.fr

e CIVC est né d’un contexte particulier : des récoltes varia-bles d’une année à l’autre, des prix du raisin fluctuant, la néces-

sité de réguler le marché du raisin et de fixer des rendements apportant une certaine stabi-lité de l’offre et de la demande, le besoin pour ce faire d’introduire des blocages d’une partie des récoltes. La création du CIVC s’appuie sur des relations déjà existantes : le Comité de propagande et de défense des vins de Champagne (1922) et la Commission Spéciale de la Champagne Délimitée (1935). Né de la volonté de codifier les relations interprofessionnelles, le CIVC dispose de missions plus larges.

Rôle et missions du CiVCEn premier lieu, l’interprofession entend défendre et promouvoir l’appellation Cham-pagne dans le Monde. Elle s’articule autour de trois rôles principaux. Trouver le meilleur équilibre entre Vignoble et négoce et établir des statistiques et des études de marchés en France et à l’exportation, c’est son rôle économique.La meilleure vigne et le meilleur vin, au travers de ses laboratoires et de deux vignobles expé-rimentaux (16 hectares entre Plumecoq et Essoyes) et promotion de la viticulture raison-née, c’est son rôle technique. Régir les droits de plantation, gérer les marques, enregistrer

les transactions entre le négoce et le vignoble, c’est son rôle prospectif. La défense de l’appel-lation étant dans son budget le poste le plus important.Le CIVC est présent sur ses principaux mar-chés à l’exportation au travers de 13 bureaux à l’étranger (contrôle des abus de l’utilisation de l’appellation Champagne). Il dispose d’un budget d’environ 20 millions d’euros, essen-tiellement alimenté par les redevances sur les ventes de bouteilles et de raisins et des recet-tes diverses comme des prestations techni-ques et des conseils. Le CIVC est co-présidé par le Vignoble et le Négoce, soit aujourd’hui : Pascal Férat pour le SGV et Ghislain de Montgolfier pour l’UMC. Toutes les décisions émanent donc d’une organisation interprofessionnelle. Depuis sa création, le CIVC a connu huit présidents du Vignoble et sept présidents des maisons de Champagne.

le Chemin du plus pRestigieux Vin au mondeAvant la création du CIVC, les expéditions de Champagne atteignait les 40 millions de bou-teilles. Un score qui ne sera dépassé que six ans après la deuxième guerre mondiale. Puis les ventes, tous marchés confondus, dépassent les 100 millions en 1970 et les 200 millions de bouteilles à la fin des années 80. L’année 1999 bénéficie de l’effet changement de millénaire

avec 319,5 millions de bouteilles. Le record absolu appartient à l’année 2007, avec près de 339 millions de bouteilles.En 2010, le Champagne a commercialisé 319,5 millions de bouteilles (134 millions à l’expor-tation, dont le quart sur le marché du Royaume-Uni) sur ses 33 000 hectares en production, huit fois plus en 70 ans. Il réalise un chiffre d’affaires de 4,1 milliard d’euros (4,4 milliards pour l’année record 2007) z

Le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne fête ses 70 ans

SaVoIr région, économie

Créé le 12 Avril 1941, le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) fête ses 70 ans. Cette structure est unique en France. Réunissant les vignerons (Syndicat Général des Vignerons) et les maisons de négoce (Union des Maisons de Champagne), elle est la première interprofession créée par voie législative et la seule, aujourd’hui encore, à bénéficier exclusivement d’un statut législatif particulier. Gérard deLenCLoS

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Qui assure l’accès le plus équitable possible à des soins offrant qualité et sécurité pour des patients dont la demande de prise en charge s’exprime de façon inopinée ?jacques préville

omme tous les Services d’Aide Médicale d’Urgence de France, le Samu 51 a pour rôle « d’assu-rer, en tout point du territoire, le

secours médical d’urgence auprès de toute personne, jusqu’à sa prise en charge dans un établissement de soins disposant des moyens thérapeutiques les plus adaptés à son état ». Et c’est ce à quoi il s’emploie pour traiter plus de 100 000 dossiers par an (contre 40 000 en 2002), sous la responsabilité des docteurs Michel Buffet (pour le Samu dans son ensemble) et Maurice Engelmann (pour le centre de réception et de régulation des appels, c’est-à-dire le « 15 »).

Dr Michel Buffet : « Dans le plus important centre de chaque département, le Samu cha-peaute l’ensemble du dispositif d’urgence qui est constitué de 3 niveaux. Ce que l’on nomme communément le 15, qui est l’écoute télépho-nique permanente et la régulation médicale des appels ; la coordination des secours et l’intervention d’urgence par les SMUR (Struc-ture Mobile d’Urgence et de Réanimation), c’est-à-dire les équipes et leurs véhicules - et éventuellement l’hélicoptère ; enfin l’accueil d’urgence et les soins dans les établissements hospitaliers. » C’est ainsi que, dans la Marne, 10 équipes de Smur (7 la nuit), réparties sur 4 structures d’urgence principales (Reims,

Châlons-en-Champagne, Epernay, Vitry-le-François) et 2 antennes (Sainte-Ménehould et Sézanne) sont en mesure d’intervenir 24h/24. Pour le Samu, l’heure de pointe commence à 18 h (à peu près lorsque les cabinets médicaux ne prennent plus de patients) et se poursuit jusqu’à 21 h. « Le samedi après-midi, et surtout le dimanche matin sont aussi des périodes de fortes demandes, puisque le 15 réalise alors 40 % de son activité », explique le Dr Maurice Engelmann. Une activité qui est montée en puissance - avec succès - après les campagnes pour lutter contre l’infarctus, conseillant d’ap-peler dès que l’on ressent une douleur à la poitrine. Le développement des unités neuro-vasculaires aiguës, pour lutter contre les accidents vasculaires cérébraux, devrait également mettre le 15 à contribution - là aussi, appeler dès que l’on constate une paralysie physique ou du langage.« Si le 15 est indispensable, il faut l’utiliser à bon escient - et pas pour demander si l’on peut prendre de l’aspirine quand on a mal au crâne, comme cela arrive pourtant ! Les réponses apportées ne sont pas toujours celles qu’attendent les gens, mais la solution proposée est celle qui semble la meilleure au médecin régulateur. » Ensuite, les secours arrivent…

Deux philosophies De l’urgenceAux Etats-Unis, les urgences sont assurées selon le principe du « drop and go » : des ambulanciers vont chercher le blessé pour l’amener le plus rapidement possible à l’hôpital le plus proche.En France, c’est presque l’hôpital qui se déplace sur les lieux de l’accident : le médecin - ou l’équipe médicale - dispense les premiers soins sur place pour que le blessé soit évacué dans les meilleures conditions vers un service hospitalier à même de le prendre en charge. La méthode a fait la preuve de son efficacité. Il faut cependant avoir conscience qu’elle revient aussi beaucoup plus chère à la collectivité…

105 samuC’est en 1956 que le premier service mobile de réanimation est créé Paris. Il faudra attendre 1968 pour qu’apparaisse le premier Samu officiel, à Toulouse. Et ce n’est qu’en janvier 1986 que la loi étend le principe du Samu à tous les départements français en les dotant d’un numéro d’appel unique : le 15.Il existe aujourd’hui 105 Samu en France, qui traitent environ 17 millions de dossiers par an z

l’urgence pour vocation

découvrir Médecine, urgences

Sur les 350 missions annuelles réalisées par l’hélicoptère du Samu 51, seules 25 concernent des « interventions primaires », c’est-à-dire sur les lieux même d’un accident. Les autres consistent essentiellement au transfert de patients d’un hôpital à un autre de la région (ou vers les hôpitaux de la région parisienne).c

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12 z Reflets actuels z numéro 14 z mai 2011 z www.refletsactuels.fr

applaudir rendez-vous

Châlons-en-Champagne Capitale des Arts du Cirque

Châlons-en-Cham-pagne revendique avec une évidente lég i t imité cette appellation. Depuis 25 ans, elle a œuvré pour que vive le CNAC, le Cen-tre National des Arts du Cirque. Cet anniversaire, qui coïncide avec la fin de la rénovation du cirque dit stable, est et sera marqué par plusieurs évènements. Après l’inauguration des locaux rénovés par Frédéric

Mitterand, le Ministre de la Culture, et le spectacle proposé par anciens et actuels élèves du Centre, c’est au tour de la Bibliothèque Georges Pompidou d’accueillir jusqu’au 2 juillet une exposition consacrée à l’art vivant « pop-up et autres systèmes ». De son côté, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie organise jusqu’au 15 août une exposition qui permet de mieux appréhender les singularités du CNAC et son influence dans l’évolution du monde circassien d’aujourd’hui. « Cirque à l’œuvre » se veut informative et ludique et utlise des supports variés ( affiches, textes, maquettes, bornes multi-média, vidéo à la demande…).Enfin, et les châlonnais ont déjà pu la découvrir, une exposition utilise les murs extérieurs du marché couvert pour présenter 20 photographies géantes de Philippe Cibille, photographe du Centre.Toutes les manifestations châlonnaises (Musiques du dimanche, Furies…) s’associent à cet anniversaire.

Châlons-en-Champagne Musiques sur la Ville

les Musiques du dimanche sont en cours , la 12e nuit du Blues se prépare. Elle se déroulera le 21 mai sur la place Foch et comme chaque année elle fera découvrir les nouveaux talentsdu Blues.au programme, un concert jeune public avec Cisco Herzhaft à 17 heures puis à partir de 19 heures un concert apéritif avec le blues de django puis Fifi Brothers et Cisco Herzhaft.Cisco Herzhaft, qui est donc la tête d’affiche de cette nuit, est l’un des derniers authentiques « blues-pickers « acoustiques. Musicien professionnel, inspiré par Big Bill Bronzy ,Big Joe Williams ou encore doc Watson, il fut accompagnateur à l’aube des 70’s de John lee Hooker. la qualité de sa prestation, la variété de son répertoire et de ses compositions et bien sûr sa passion en font l’un des professionnels de la scène blues et folk les plus originaux et dynamiques. www.musiquessurlaville.com

Région Regard complice : ChampagnePascal Stritt est photographe profes-sionnel depuis plus de 20 ans. Il a constitué au fil du temps une photothèque im-portante sur la région Champagne-Ardenne et réalisé plusieurs livres sur le patrimoine, les villes et les paysages de notre région. Son dernier ouvra-ge, paru chez Siloë, est co-signé par Philippe Dufay journaliste au « Figaro Madame ». « Cham-pagne », dans la collection « Regard complice » est une balade inoubliable dans ce territoire aux bulles enchanteresses et mondialement célèbres. Un « Beau-livre », selon l’expression consacrée, mais aussi un livre différent ce qui en fait la richesse. Champagne de Pascal Stritt et Philippe Dufay Collection Regard complice Editions Siloë.

Reims Révéler le chef qui est en vous !

Héritière de la tradition biscuitière française depuis 1756, rendue célèbre par son fameux Biscuit Rose de Reims, la maison Fossier se réjouit du regain d’intérêt du public pour la cuisine et la gastronomie. Jusqu’au 17 mai, Fossier a donc décidé d’organiser un jeu concours de recettes et offre à tous les amateurs, une belle occasion de révéler leurs talents en cuisine. www.fossier.fr.

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www.refletsactuels.fr z mai 2011 z numéro 14 z Reflets actuels z 13

applaudir Culture, Théâtre

e théâtre de papier ? Alain Lecucq, directeur artistique de ces Rencontres Internationales, nous livre sa définition : « il s’agit

d’une des techniques de la marionnette, tout simplement. Avec la particularité que nous utilisons des personnages plats. Les spectacles relèvent à la fois du conte, de la marionnette et du théâtre, puisque les manipulateurs sont souvent très présents ». Ce rendez-vous est l’occasion unique de découvrir cet art original et singulier et de le partager avec le plus grand nombre. Pour cela, et après avoir voyagé depuis 1998 entre Troyes et Mourmelon-le-grand, l’événement a posé ses valises au cœur du Pays d’Epernay. Ce sont ainsi 20 communes qui vont accueillir les 57 représentations de l’édition 2011. « Il y avait un vrai désir du pays d’Epernay d’accueillir cette manifestation. Nous irons dans de petites salles de 30 à 150 places. Une vraie ambiance intimiste qui crée des rapports différents avec le spectacle, dans des communes qui n’accueillent pas souvent ce genre de manifestations ». Une vraie dimension humaine aussi puisque toutes les compagnies sont hébergées chez l’habitant.

Une programmation internationale poUr Un événement UniqUeLa programmation est internationale avec 16 compagnies venues d’Iran, du Danemark, des Etats-Unis ou encore du Mexique. Impossible de parler de tous les spectacles, mais deux réjouissent particulièrement Alain Lecucq. Les mexicains de Facto Teatro avec leur spec-tacle « Cocinando con Leonardo (cuisiner avec Léonard) qui fait découvrir une facette méconnue de Vinci, l’amoureux de la cuisine,

maître de festins et banquets à la cour », mais aussi l’allemande « Barbara Steinlitz, une formidable artiste à la fois marionnettiste, comédienne et musicienne ». Certains specta-cles seront précédés de surprises : « Je travaille tout au long de l’année avec des élèves des collèges Terres Rouges d’Epernay, Mareuil-le-Port et Vertus. Nous travaillons ensemble à la réalisation de marionnettes de papier et la création de petits spectacles : ils seront donnés

en première partie de certaines soirées de la programmation ».

Les Rencontres Internationales de Théâtre de Papier sont un événement unique : journalistes, professionnels et public se pressent de toute la France pour assister à ces spectacles formi-dables. Rejoignez-les !

Toute la programmation sur www.ritp.fr z

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Les Rencontres Internationales de Théâtre de papier se dérouleront du 25 au 29 mai dans le Pays d’Epernay - Terres de Champagne.jean delesTrade

POUR VOUS Le Crédit Agricole du Nord Est s’implique et participe au rayonnement économique et culturel de notre région.

Il y a 800 ans naissait la cathédrale de Reims. Cet édifice qui s’est construit surdes valeurs humaines et religieuses fortes, représente aussi un formidable acte defoi en l’avenir ; il traduit la volonté des Hommes de laisser une œuvre durable pourles générations futures.

Les origines du Crédit Agricole du Nord Est l’amènent très naturellement à favoriser l’animation locale età faciliter le lien social. Le financement en 2010 de la restauration de la “Reine de Saba” qui orne la façade de la cathédrale traduitaussi sa volonté d’encourager les actions à vocation culturelle. Aujourd’hui, nous ne pouvons que saluer l’initiative de la ville de REIMS et soutenir “les 800 ans de la cathédrale” dont les festivités vont illuminer la vie des Rémois et porter au delà de nos frontières l’imagede la ville.

Tout en répondant aux besoins des générations actuelles, le Crédit Agricole du Nord Est se montre soucieux du devenir des générationsfutures. C’est dans ce sens qu’il a créé, en 2010, sa fondation d’entreprise pour accompagner les projets à vocation économique, sociale, culturelleet de solidarité.La fondation complète les actions des points “Passerelle”, structure qui accueille et soutient, depuis maintenant plus de 10 ans, les personnesen situation financière et sociale délicate.

Fondationdu Crédit Agricole du Nord Est

fondation d’entreprise

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DU NORD ESTSociété coopérative à capital variable - Établissement de crédit - Société de courtage d'assurances - Prestataire de services d’investissement agréé et contrôlé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel : 61 rue Taitbout 75436 Paris Cedex 09.

Voir le site : www.banque-france.fr - Siège social : 25, rue Libergier - 51088 REIMS CEDEX - Tél. 03 26 83 30 00 - Télécopie 03 26 83 30 09 - N° SIREN 394 157 085 RCS Reims - N° ORIAS 07 022 663 – T.V.A. : FR42 394 15 7085 - www.ca-nord-est.fr

Le Crédit Agricole du Nord Est s'estconstruit, depuis plus d'un siècle, surdes valeurs, celles du mutualisme.

Aujourd’hui, le Crédit Agricole du Nord Est est la banque d’un habitant sur deux de notre région.La Caisse régionale du Nord Est est la seule banque dont le siège social à Reims, centre de décision, se situe en région. Grâce auxcompétences de ses 2 600 salariés, à l’écoute de ses sociétaires et de ses clients, il intervient tant auprès des particuliers que des

entreprises et des institutionnels ; il occupe une place prépondérante dans l’économie agricole et viticole et dans l’agrobusiness de notrerégion.

Ces valeurs l’ont conduit à partager lespréoccupations sociétales du mondecontemporain, à accompagner, de façon utileet durable, les femmes et les hommes de la région et cela, dans tous les moments de leurvie.

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applaudir rendez-vous

Reims Un livre original

Plusieurs ouvrages sont publiés à l’occasion de l’évènement. Celui écrit par François Schmidt prend le parti de nous projeter dans le futur. Que sera la cathédrale, dont on célèbre les 800 ans, dans mille ans ? L’auteur l’a imaginé et cette fiction, qui débute alors qu’après dix siècles de cataclysmes une immense étendue d’eau recouvre la terre et que seules les tours de la cathédrale de Reims dépassent de l’horizon, est un prétexte à découvrir ce bâtiment incroyable.François Schmidt est installé à Reims. Artiste dessinateur, il a publié une vingtaine d’ouvrages et expose régulièrement son travail en France et à l’étranger. Il a fondé les éditions de l’Effervescence pour lesquelles il écrit, dessine et met en page. Il réalise des dessins d’actualité pour la télévision et travaille aussi pour le monde du Champagne.Dans ce nouvel ouvrage, François Schmidt réalise le texte et 25 dessins originaux très détaillés, respectueux de la cathédrale à laquelle ils rendent hommage.Ce livre publié aux éditions DEFG sort le 1er mai 2011 à quelques jours des commémorations.

Reims Les 800 ans de la Cathédrale

avec l’inauguration du Tramway, c’est le temps fort de l’année à reims. la Cathédrale fête ses 800 ans et la Ville a voulu un programme à la hauteur de l’évènement et du rayonnement mondial de l’édifice. le cycle de festivi-tés, débuté le 6 mai, se pour-suivra jusqu’au 23 octobre. On retiendra parmi les moments marquants :la mise en lumière de la Cathédrale. le spectacle bap-tisé « rêve de couleurs » utilise la technique très avancée de

la polychromie dynamique haute définition. il donnera l’occasion aux spectateurs de retrouver les couleurs d’origine de la statuaire dans les moindres détails.pour Skertzò, concepteur du projet, la façade de la Cathédrale de reims est immense comparativement aux autres édifices de même nature, c’est une première difficulté en matière de projection d’images. Elle présente une richesse incomparable de sculptures, de détails qui exigent une grande précision pour les mettre en valeur. pour parvenir à ce niveau d’exigence dans la qualité des images projetées, il a été décidé d’utiliser de nouveaux projecteurs de très grande puissance qui viennent d’apparaître sur le marché et de faire appel à une catégorie de vidéoprojecteurs dernière génération.À partir du 14 mai, mise en place d’une cage à écureuil. En partenariat avec la Fédération du Bâtiment, c’est un hommage aux Bâtisseurs puisque cette cage, système de levage médiéval, était utilisée pour aider les ouvriers sur le chantier de la cathédrale.

Reims Les 800 ans de la Cathédrale : HommagesConcerts, expositions et confé-rences complètent ce programme auquel participe l’Etat. Celui-ci a com-mandé 6 vitraux à Imi Knoebel. C’est la première commande pour la Cathédrale de Reims depuis celle passée à Brigitte Simon voici 36 ans.Les Amis de la Cathédrale ont souhaité inté-grer aux programmes deux hommages. L’un à Henri Deneux : c’est lui qui fût le « second » Bâtisseur de la Cathédrale anéantie par la 1re guerre mondiale. Il y consacrera une grande partie de sa vie. Les Rémois lui en seront peu reconnaissants puisque seuls 50 d’entre eux assisteront à ses obsèques. La ville, à l’ini-tiative des Amis de la Cathédrale, l’associera désormais à l’oeuvre de sa vie en baptisant de son nom le jardin du chevet. Le second hommage sera rendu à Guillaume de Machault, l’un des plus prolifiques compositeurs de musique médiévale.Dans ce « haut lieu spirituel chargé d’histoire » (sacre des Rois, réconciliation franco-allemande en présence de Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, visite de Jean-Paul II), la dimension reli-gieuse de l’évènement ne sera pas oubliée. Le 15 mai, le Nonce Apostolique, représentant du Pape, célèbrera la messe avec les évêques de la région.Enfin, Reims Management School, qui veut ainsi démontrer son attachement à la ville dont elle porte le nom dans le monde entier, organise une journée spéciale le 18 mai avec, en clotûre, une rencontre Passerelles avec Denis Tillinac, écrivain journaliste auteur de « Le Catholicisme dans le Monde ».

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uelques statistiques pour contrer cette image. Dans les dix dernières années, le nombre de licenciés de la Fédération française de golf

a progressé de 35 %. Plus de 11 % de ces licenciés sont des jeunes de moins de 18 ans et la moitié de ces jeunes ont moins de 12 ans. Cette der-nière catégorie a progressé de 7,7 % en 2010. Le golf est un des sports qui favorisent le plus l’accès des jeunes dans un contexte peu évi-dent (les terrains de golf sont à l’extérieur des villes et sans desserte de transports en commun, d’où la mobilisation des familles et les covoi-turages fréquents). Les clubs, outre l’encadre-ment de leurs écoles de golf, font tous les efforts possibles financiers pour rendre l’initiation et la pratique abordables.

Pas Plus cher que le ski, l’équitation ou la Planche à voileC’est le cas des six clubs de la Marne et de l’Aisne, les plus proches de Reims, Châlons-en-Champagne et Epernay (Reims Champagne, Champagne, La Grande Romaine, l’Ailette, Val Secret et Menneville). Les cotisations annuelles des jeunes joueurs sont cinq à sept fois infé-rieures à celles des adultes. En moyenne, ces cotisations sont de l’ordre de 150 à 200 euros pour les scolaires, de 300 à 400 euros pour les étudiants. Elles permettent l’accès aux parcours et aux installations toute l’année et sont minorées (30 à 50 %), dans certaines structures, en fonc-tion de l’appartenance des parents au club. L’inscription à une école de golf (septembre à juin) coûte en moyenne 200 euros et ouvre des tarifs préférentiels pour les cotisations annuelles. L’équipement se loue ou s’achète. Un jeune peut l’acheter pour environ 200 euros.

Pourquoi jouer au golf ? Parce que c’est d’abord un jeu et qu’il se prati-que en pleine nature. Parce que c’est un jeu individuel et collectif, au choix. Parce que sa pratique exige flair-play et étiquette, parce que l’on peut le jouer pratiquement et avec bonheur toute sa vie. Parce qu’il s’agit aussi d’un sport exigeant : des règles comme des règles de vie, beaucoup d’humilité envers soi, d’adresse, d’équilibre, de courtoisie envers les autres et de joies quand le parcours devient maîtrisable…Toute vie sportive commence jeune. Tous les grands joueurs, ou quasiment, ont débuté jeune. C’est une des clés essentielles de la réussite des champions. Tous les grands joueurs apprennent encore, après vingt ou trente années de pratique. Le golf est une école permanente et bien souvent… Une école de la vie. Avec des champions de moins de 18 ans et de… plus de 60 ans.

eric censier : « les jeunes aPPrennent mieux ».Il est directeur sportif du Golf de Reims Champagne et professeur. Ces quelques réflexions capitales aux détours d’une conver-sation avec Eric Censier. « L’âge idéal pour débuter ? Entre huit et neuf ans, c’est à cet âge que l’on apprend le mieux et le plus vite… Outre le fait qu’ils sont alors capables d’une grande coordination des gestes et des inten-tions, ils sont encore plus ouverts aux règles, à la morale, à l’esprit sportif, à l’écoute, à la concentration… ».Mais les jeunes sont « zappeurs ». Ils passent à un autre sport ou à plus de sport du tout, quitte à y revenir plus tard. Les jeunes et le golf, comment faire mieux ? « D’abord ouvrir

le jeu à tous, avec plus de simplicité et ensuite accompagner réellement les talents des futurs champions… À côté des parcours codifiés de compétitions, il faut créer des structures ludi-ques, plus rustiques et plus faciles d’accès. Il faut que les futurs golfeurs s’amusent tout de suite, comme c’est le cas pour le ski. Il faut des parcours adaptés à l’initiation qui, elle, n’est pas toujours facile sur les 18 trous très réglementés… ».Devenir champion ? Hélas, question de moyens ! Et Eric Censier propose une ouver-ture : « Il faudrait imaginer des circuits de compétitions attractifs pour les futurs profes-sionnels avec des compétitions dotées leur permettant au moins d’amortir les frais de déplacement qui représentent, par exemple pour les grands prix, au mieux 200 à 300 euros par week-end ». La Champagne-Ardenne compte aujourd’hui plus de 4 000 licenciés dont près de 500 jeunes de moins de 25 ans. Elle est, derrière la Corse, la première région française pour la progres-sion 2010 de ses effectifs… Peut mieux faire ? Oui et certainement avec les deux axes pro-posés par Eric Censier : rendre encore plus accessible l’initiation de tous et mieux aider les futurs champions z

Six golfS prèS de chez vouS

reimS champagne : 03 26 05 46 10champagne : 03 23 71 62 08la grande romanie : 03 26 66 65 97val Secret : 03 23 83 07 25l’ailette : 02 23 24 83 89menneville : 03 23 79 79 88

Le golf est aussi un sport de jeunes

Trop peu médiatisé chez nous, le golf est tout d’abord, avec ses 407 500 licenciés, le 4e sport individuel en France, derrière le tennis, l’équitation et le judo. Le golf souffre, cependant, d’une image tronquée faite d’a priori contestables : sport de vieux et sport de riches, entre deux jugements erronés.Gérard deLencLos

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Un peu d’histoireLe nom de Dom Caudron s’imposait pour ce site. Le religieux fut, en effet, le Curé du Village et surtout l’initiateur de l’actuelle Coopérative. La Coopérative regroupe aujourd’hui 75 adhérents pour environ 125 hectares de vigne. Passy Grigny, situé dans la vallée de la Marne, non loin de Dor-mans, est un terroir de Pinot Meunier à 70 %.

Le parcours de visiteAvant d’aborder le parcours de visite, vous serez accueilli dans le hall de l’éco-musée où vous découvrirez d’anciens pressoirs et outils nécessai-res au travail de la vigne et à la vinification. L’un des pressoirs est remis en service à chaque ven-dange et les visiteurs peuvent ainsi goûter le jus fraîchement pressé et partager cette étape importante de la vendange.Après avoir admiré des pièces exceptionnelles comme ce pressoir vieux de près de 400 ans, vous observerez le centre de pressurage, outil moderne et très automatisé. Rendez-vous ensuite dans la salle de cinéma. En y allant, vous regarderez une superbe galerie de photos en 3D. Prenez place. Le film va commen-cer. 15 minutes de magie sur le travail de la vigne et du vin. Des images effervescentes et une voix envoûtante, celle d’ André Dussollier.

En sortant de la salle, vous traversez une passe-relle qui vous fera surplomber d’une hauteur de 8 mètres la cuverie et ses cuves en inox de 500 hec-tolitres, soit 66 500 Bouteilles. Une vue réellement impressionnante sur les capacités de la Coopérative.

Les dégustationsIci, comme partout en Champagne, tout se termine par une coupe ! Vous pourrez choisir de déguster 2 champagnes par personne parmi les cuvées de la Coopérative. Vous pourrez ainsi découvrir la cuvée Vieilles Vignes (100 % Pinot Meunier) ou encore la Cuvée Millésimée 2005 : 50 % pinot Meunier – 50 % Chardonnay (élevés en fûts de chêne). Le tout avec modération mais est-il besoin de le préciser pour d’aussi bons vins !

Les animationsCette année, les Confidences de Dom Caudron renforcent le programme de découverte avec un thème chaque mois. Ainsi, le 14 mai, les métiers de l’art et de l’artisanat seront à l’honneur avec tonnelier, graveurs sur verre et en juin, tout le procédé du tirage des bouteilles vous sera expli-qué. Des ballades dans les vignes sont également organisées. N’hésitez pas à vous renseigner sur ces programmes et à inscrire une très belle jour-née à votre agenda ! z

Renseignements pRatiquesLes confidences de dom caudRon

51700 passy-gRignyautoRoute a4 soRtie 21 –doRmans

www.domcaudRon.fRteL. 03 26 52 45 17

JouRnée des métieRs de L’aRt et de L’aRtisanat Le 14 mai 2011.

tiRage des bouteiLLes : animation du 6 au 8 Juin 2011.

Les confidences de Dom CauDron

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du vin.

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INTERVIEW Reflets actuels

AVEc GéRARd dElENclos

Elle aurait pu, ou aurait dû, être avocat, elle a choisi les lettres avant d’entrer dans sa carrière de soprano. Depuis six ans, elle hante les classes du Conservatoire national de région de Reims et des dizaines de scènes françaises. Elle sera Frasquita dans le fameux Carmen de Bizet. Ce sera en mai en Avignon.

Hadhoum Tunc

Le trait principal de votre caractère ?La bonne humeur. J’espère que cela se voit.

Votre première qualité ?La générosité, en amitié et sur scène.

Votre premier défaut ? Je suis têtue mais on dit que j’ai un sale caractère.

Pour vous, le bonheur c’est quoi ? Etre entourée de ceux qui vous aiment et que vous aimez.

Êtes-vous heureuse en ce moment ? J’ai l’impression d’avoir une bonne étoile en ce moment. Je suis en pleine euphorie.

Votre occupation préférée ?La lecture, une occupation qui me suit depuis mes études de lettres. Je viens de terminer une biographie de Nina Simone.

Vous êtes travail ou loisirs ?Les deux. Je ne suis pas une travailleuse acharnée. Je travaille quand il le faut, mais j’adore l’oisiveté.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La scène. Être sur scène. Avec toute cette énergie qui vient de la salle.

Qu’est-ce qui vous énerve le plus ? Je ne vois pas très bien quoi. Le cynisme peut-être.

Qu’est-ce que vous ne pardonnez pas aux autres ?Je suis devenue tolérante. Je prends beaucoup plus de distance.

De quoi êtes-vous fière ?De mon parcours. Malgré mes origines modestes.

Votre plus grand regret ?Je fais ce que je peux. Lorsque cela ne fonctionne pas, je ne regrette rien.

Ce que vous préférez dans votre métier ? Être traversée par cette vibration qui secoue le corps quand je chante.

Comment recevez-vous les critiques ?Quand je suis en tournée, je prends mes distances. Je ne lis rien. Je crois que les critiques parlent surtout d’eux et que nous sommes comme des miroirs pour eux.

Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ? Que l’on parle de ma présence sur scène plus que de ma voix.

Un rêve à réaliser ? Des rôles… Carmen, je l’attendais. Ou un opéra de Francis Poulenc. Sœur Constance dans le Dialogue des Carmélites.

Vos modèles dans la vie ? Mon mari… Maria Callas, évidemment !

Un livre ?Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stéphane Zweig

Un film ? Vingt et un grammes d’Alejandro Gonzalez Inarritu.

Une musique ?Tout Nina Simone et peut-être par-dessus tout Four woman.

Une couleur ?Le rouge. Une couleur qui me donne de l’énergie.

Un animal ? Le chat. J’ai du, jadis, avoir une vie de chat.

Une fleur ? Le camélia.

Un plat ?Les spaghettis à la bolognaise.

Un beau souvenir ?La mer, celle de mon enfance, celle qui baigne la plage de Rachgoun.

Comment voyez-vous l’avenir ?Comme les trente six années déjà passées.

Votre monde idéal ? Il n’existera jamais. Ou alors je débarque avec les clichés de tout le monde.

Si c’était à refaire ? Je ne changerais rien. Peut-être une chose : j’aurais voulu être avocate.

Votre devise dans la vie ? « Là où sont tes pieds, est ta place ».

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