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numéro 16 - Mai 2006 LE MAGAZINE D’INFORMATION DU CONSEIL GENERAL DE LA CHARENTE-MARITIME P 8 Tourisme Entre terre et mer, à vélo et à vapeur Port autonome L’univers de l’estuaire Équipements scolaires Les Escales artistiques La Cité de l’huître Un studio au top Budget primitif 2006 Maison des personnes handicapées

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LE MAGAZINE D’INFORMATION DU CONSEIL GENERAL DE LA CHARENTE-MARITIME

P8Tourisme

Entre terre et mer,à vélo et à vapeur

LE MAGAZINE D’INFORMATION DU CONSEIL GENERAL DE LA CHARENTE-MARITIME

Portautonome

L’univers de l’estuaire

Équipementsscolaires

Les Escalesartistiques

La Citéde l’huître

Un studioau top

Budget primitif2006

Maison despersonnes handicapées

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2ICharente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Perle de l’estuaireC’est l’un des sites les plus visités de la Charente-Maritime, et il suffi t de s’arrêter une seule fois à Talmont-sur-Gironde pour comprendre pourquoi. Chaque année, quelques centaines de milliers de touristes, venus de très loin ou de tout près, viennent admirer et fl âner dans ce petit bijou, pièce rare de notre très riche patrimoine naturel et historique.

Pour en faciliter l’accès et contribuer à sa valorisation, le Conseil Général, à travers le Syndicat mixte local, fi nance de nombreux travaux, dont l’aménagement d’un nouveau parking destiné à fl uidifi er une circulation parfois trop intense.

En même temps, de Vitrezay à Saint-Georges-de-Didonne, en passant par Meschers, le Fâ, Mortagne-sur-Gironde, Chenac-Saint-Seurin d’Uzet, Port Maubert... il revitalise l’univers de l’estuaire, délivrant ainsi les clés d’un écosystème sauvage et fascinant, qui recèle bien d’autres trésors.

Perle de l’estuaire

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ÈRES

85boulevarddelaRépublique-17076LAROCHELLECEDEX9

Tél. 05 46 317 000-Fax0546311717e-mail:[email protected]

Directeurdelapublication:ClaudeBelotCo-directeurdelapublication:Jean-LouisFrotRédacteur:FrançoisBlazyMaquetteetmiseenpage:RC2CLaRochelleCréditsphoto:voirmentionsCouverture:XavierLéotyImpression:ImprimerieVincentImprimé sur papier recycléN°ISSN:1639-0393-Dépôt2etrimestre2006

N°16 MAI 2006

Signalez-le au0 810 00 17 17Une distribution dans tousles foyers de Charente-Maritimeest normalement effectuée.

?Vous n’avez pas reçu ce magazine dans votre boîte aux lettres ?

Charente-Maritime estlemagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime.

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4 PortsNouvellesperspectivesdedéveloppementàLaRochelle.

6 PatrimoineVoyagesdansl’universdel’estuaire.

7 LaCitédel’huîtres’élève. 8 Tourisme

TraindesMouettesetvélo.

9 ÉconomieSoutiensàlafilièreaudiovisuelle.

10 FinancesLesprioritésduBudgetPrimitif2006.

12 SolidaritésOuverturedelaMaisonDépartementaledesPersonnesHandicapées.

13 Logementsocialetinsertion.

14 EnseignementCollèges:d’unchantieràl’autre.

15 Universitéetenseignementdupremierdegré.

16 CultureLeprogrammedesEscalesartistiques.

17 ÉvénementsLaPatrouilledeFranceenvedette.

18 TribuneCommunicationdesgroupespolitiques.

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Charente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime I3

Claude BelotSénateur

PrésidentduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Nous voulons gagner la bataille de l’emploi en Charente-Maritime. Noussommesentraindereleverledéfimajeurduchômage,cecancerquirongenotresociétéetnotreéconomie,drameàlafoisindividueletcollectif.Etnousnousensommesdonnéslesmoyens,afindepouvoirmenercecombatdifficileet de chaque instant, avec le maximum d’efficacité, en mettant toutes leschancesderéussitedenotrecôté.

DepuisquedenouvellescompétencesdanscedomaineontétéconfiéesauConseil Général, dans le cadre de la décentralisation, avec la création duCI-RMA (Contrat d’Insertion - Revenu Minimum d’Activité) et des contratsd’avenir, lamobilisationestgénérale.Avec l’appuidesservicesde l’État,del’ANPEetdescollectivités locales,deséquipessontà l’œuvresur le terrain,dans tous les«pays»de laCharente-Maritime,pournouspermettredegagnercepari.

Les résultats sont très encourageants. En moins d’un an, dans le cadre duplande cohésion sociale,prèsde6000 contratsaidésont été signés,dontprèsde1600pourlesbénéficiairesduRMI.Déjà,certainsontétépérennisés,parachevantainsileprocessusdel’insertion.

CequisefaitenCharente-Maritimeestsiexemplairequenotremodèleestcitécommeréférenceauniveaunational,commenousl’onttémoignéGérardLarcher, leMinistre délégué auxRelations duTravail etChristianCharpy, ledirecteurnationaldel’ANPE.

Cetenjeuestcapital.Lebudget2006,queleConseilGénéralvientdevoter,contientd’ailleursdenombreusesautresmesurescontribuantausoutienetàladynamisationdenosactivités,elles-mêmescréatricesd’emplois.Cenouveaunumérodenotremagazinecontinueàvouseninformer.

Aunomdetousmescollègues,jevousensouhaiteunetrèsbonnelecture.

Ensemble pourgagner la bataillede l’emploi

Éditorial

Claude BELOT

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Port autonomede La Rochelle4

Ports

4ICharente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

En devenant « autonome », le port de commercede La Rochelle fait désormais partie des 7 plus grands ports de la France métropolitaine.Ce changement de statut s’accompagne denouvelles perspectives de développement.Entretien avec Laurent Martens, son directeur. >>>

Le 1er janvier dernier, le port de La Rochelle-Pallice est devenu « port autonome » après plus d’un siècle de gestion par la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle. Que recouvre ce changement de statut ?

Laurent MARTENS : Il y a plusieurs aspects. D’une part, cela signifi e que le port de La Rochelle devient établissement public de l’Etat, avec pour mission principale le développement portuaire, ce qui recouvre les investissements d’extension et de modernisation, mais aussi la gestion et l’entretien de l’espace, la commercialisation, ainsi que certaines prestations (grutage, sécurité), et avec l’obligation d’équilibrer nos comptes.

D’un autre côté, devenir port autonome est une reconnaissance et une référence. La Rochelle fait désormais partie des 7 plus grands ports de la France métropolitaine. Nous jouons maintenant « dans la cour des grands ». En termes de notoriété, c’est une amélioration importante, car les partenaires savent ce que cela signifi e.

Qu’est-ce que cela signifi e ?

Essentiellement que c’est un port qui est déjà important, où il y a des capacités techniques, des savoir-faire… et qui dispose d’un fort potentiel.

Quels sont ses atouts ?

Il a d’abord l’énorme avantage d’être un port en eaux profondes, directement relié à la mer. De plus, ses équipements sont regroupés autour d’un seul site, ce qui permet des économies de gestion. Par ailleurs, il est correctement relié aux réseaux routier et ferroviaire.

À moyen terme, le fait d’avoir « le même patron » que Nantes et Bordeaux, eux aussi ports autonomes, permet d’envisager une meilleure coordination sur la façade atlantique, la mise en place d’une politique opérationnelle profi table aux trois ports.

Enfi n, le port de La Rochelle a un bon potentiel, car il n’est pas saturé.

Le port autonomede La Rochelle

Il est constitué de plusieurs éléments

(avec, entre parenthèses, leur poids

dans le trafi c 2005) :

e le bassin à fl ot, accessible

par une écluse (13 %)

r le môle d’escale (6 %)

t l’appontement pétrolier (38 %)

u le quai Modéré Lombard

(quai céréalier, 21 %)

i les quais de Chef-de-Baie (12 %)

o les quais des sabliers (10 %)

ainsi que :

p le PRCN (Pôle de Réparation

et de Construction Navale)

a le quai de l’Anse Saint-Marc,

qui doit être mis en serviceen 2008. r

Entretien avec Laurent Martens, son directeur. >>>

Qu’est-ce que cela signifi e ?

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Charente-Maritime dMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Le trafi c 2005

En 2005, 1 210 navires ont fréquenté le port.

Le trafi c a atteint (chiffres arrondis) 6,9 M. tonnes, dont :

un peu plus de 4,6 en entrées (67 %) ;

un peu moins de 2,3 en sorties (33 %).

Les deux principaux postes, qui représentent plus des 2/3 du trafi c total, concernent les produits pétroliers (2,52 M. tonnes) en entrées, et les céréales (2,14 M. tonnes) en sorties. Sable et graviers, pâte à papier, bois et dérivés sont les autres postes importants en entrées. r

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Le port autonome

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La Rochelle « joue dans la cour des grands »

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Rochefort : un important programme de modernisation

Dans le but d’améliorer les conditions d’accès au port de commerce de Rochefort, deux opérations complémentaires de modernisation vont être mises en œuvre.

La première concerne les portes d’écluses. Les portes amont vont être remplacées, et les quatre portes seront mises en hydraulique. Le coût prévisionnel des travaux s’élève à un peu plus de 3,5 M€.

La seconde opération va consister à reconstruire le pont tournant, support de la RD 739, qui doit être manœuvré pour permettre la communication entre le bassin à fl ot du port et la Charente. Cet ouvrage date de plus d’un siècle, et une étude a prouvé la nécessité d’en changer la poutre maîtresse transversale. Le montant de ces travaux est estimé à 2,5 M€. r

Au fi l des dossiersEn même temps que les décisions concernant le port de commerce de Rochefort, le Conseil Général, lors de sa session budgétaire, a pris d’autres décisions concernant des ports départementaux :

• aménagements paysagers sur la zone portuaire de l’île d’Aix ;

• création d’une estacade à l’extérieur du port de Vitrezay pour permettre au bateau passeur (photo ci-dessus) d’assurer, à partir de 2007, les liaisons inter-rives de l’estuaire de la Gironde sans être dépendant des marées. r

Ports départementaux

Charente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime I5

Plus de 4 M€

En 2000, le Conseil Général a décidé de participer au programme d’investissements envisagé pour le port de La Rochelle-Pallice, et dans le cadre du contrat de plan État-Région 2000 -2006.

Cette participation s’élève à 4,2 M€ et contribue donc au fi nancement de :

• la construction du quai de Chef de Baie 3 (terminée) ;

• la modernisation des écluses (terminée) ;

• l’aménagement de l’Anse Saint-Marc, dont la première tranche de travaux est actuellement en cours (photo ci-dessus). r

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Que voulez-vous dire ?

Il n’a pas atteint son trafi c plafond. Il y a encore des possibilités d’extension, comme le prouve le programme d’aménagement de l’Anse Saint-Marc, dont la première phase est en cours, et dont le futur quai mesurera 160 mètres.

De nouveaux espaces de développement sont également disponibles à la Repentie, de l’autre côté du môle.

Qu’apporte le trafi c voyageurs ?

Sur le plan du chiffre d’affaires, c’est très marginal. Mais avec plus de 25 000 passagers pour 22 escales en 2005, nous pouvons avoir pour ambition d’être le plus grand port croisiériste de la façade atlantique. Et puis c’est bon pour le tourisme, donc pour l’économie locale.

Quelles sont alors les principales faiblesses du port ?

L’une est d’ordre géo-économique : l’arrière-pays du port de La Rochelle est relativement faible, sur le plan industriel et commercial.

Sur un plan plus technique, nous sommes encore

quasi-absents dans le domaine des conteneurs.Or l’avenir est à la conteneurisation, qui génère des réductions de coûts appréciables. Nous devons donc nous doter des outils techniques et commerciaux pour ne pas passer à côté de cette évolution.

Quel est le « poids » actuel du port et quels sont les objectifs ?

En 2005, le trafi c a dépassé les 6,9 millions de tonnes (lire encadré). Le chiffre d’affaires prévisionnel 2006 est d’environ 20 M€. Le port emploie 152 salariés, mais environ 2 000 emplois sont directement liés à l’activité portuaire et on évalue à 5 000 le nombre d’emplois induits.

Les prévisions d’investissement pour 2006 sont de 8 M€. Nous allons poursuivre les aménagements programmés dans l’Anse Saint-Marc, mais aussi chercher à développer certains trafi cs : augmenter les exportations de céréales, porter nos efforts sur des fi lières comme les ciments, les sables, les vracs, et favoriser la croissance de la conteneurisation.

L’objectif premier est d’atteindre un rythme moyende 8 millions de tonnes, ce qui devrait permettre de créer environ 1 000 emplois, directs et induits. r

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uLe port autonomede La Rochelle

La Rochelle « joue dans la cour des grands »

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Parc de l’estuaireComme notre planète, l’univers de l’estuaire a deux pôles, mais des pôles-nature. Le pôle sud, c’est Vitrezay ; le pôle-nord, c’est le Parc de l’estuaire, situé sur la pointe de Suzac, à Saint-Georges-de-Didonne. Sur ce site magnifi que, le Conseil Général a aménagé un ensemble comprenant :

• un sentier de découverte, petit parcours forestier jalonné de bornes audiovisuelles permettant de découvrir la fl ore environnante ;

• une tour de guet qui peut se visiter (pour 1,50 €) et qui offre un panorama magnifi que sur l’embouchure de l’estuaire, le phare de Cordouan, à 60 mètres au-dessus du niveau de la mer ;

• un « abécédaire », espace-jeu original consacré à l’estuaire ;

• la Villa de l’estuaire, avec un hall d’accueil complet (boutique, panneaux informatifs, bar), une terrasse et, en sous-sol, les « salles des machines », trois espaces invitant le visiteur à un voyage initiatique au cœur d’un écosystème sauvage et fascinant, grâce à des technologies d’avant-garde.

Le Parc de l’estuaire propose aussi des sorties thématiques (sentier botanique, pointe de Suzac, forêt) sur demande, ainsi que des expositions : au mois de juin, « Zoom sur la fl oraison », photographies cousues sur toile de lin, et les travaux des clubs photos du Pays royannais et du Foyer rural de Médis. r

Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.Renseignements au 05 46 23 77 77 et sur www.leparcdelestuaire.com

La gamme du FâOuvert au public le 11 septembre dernier, le site gallo-romain du Fâ, à Barzan, attire déjà de nombreux visiteurs, ainsi que beaucoup de scolaires, qui découvrent la mise au jour progressive d’une grande ville portuaire de l’Antiquité.

Le Conseil Général, en partenariat avec la commune de Barzan et l’ASSA (Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du site archéologique de Barzan) a procédé à la rénovation du musée, qui invite à un parcours en 4 modules. La visite se poursuit (avec ou sans guide) par une déambulation à travers les thermes, le sanctuaire, et un aperçu des fouilles en cours.

Des rendez-vous sont donnés aux amateurs :

• Visites humoristiques des thermes, les dimanches 7 mai et 4 juin (16 h) ;

• Visites commentées du chantier de fouille, les vendredis 19 mai (16 h) et 26 mai (14 h 30). rOuvert tous les jours de 10 h à 19 h.Renseignements au 05 46 90 43 66 et sur www.le-fa.com

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6ICharente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Patrimoine

Depuis l’année dernière, le pôle-nature de Vitrezay, situé sur la rive charentaise

de l’estuaire de la Gironde, le plus vaste et le plus sauvage d’Europe, permet d’offrir à de nombreux visiteurs, venus de très loin ou de tout près, un large éventail d’activités de loisirs.

• En très peu de temps, Vitrezay est devenu un grand rendez-vous des amateurs de pêche, experts entretenant leur savoir-faire ou débutants venus s’initier, sur le grand pland’eau de 21 ha ou sur le bassin d’initiation, pêche à la carpe ou à l’anguille, à la ligne ou au carrelet, qui connaît un grand succès. Mais si les modalités sont variées,la règle de la pêche « no kill » (le poisson pêché est remis à l’eau) s’applique partout.

• Vitrezay propose aussi de nombreuses activités nau-tiques. Leur programmationa été enrichie de façon à mieux satisfaire les attentes, et no-tamment celles des enfants.

C’est ainsi que de nouveaux produits sont proposés autour de l’activité kayak : ateliers

pour les petits ou pour les adolescents tous les mercredis, de mai à septembre, randonnées, traversées de l’estuaire.

Les Optimist de l’école de voile retrouveront le plan d’eau de Port-Maubert.

La gabare « Les deux frères », de l’association « Chacun sa mer », embarquera de nouveau de nombreux passagers pour des balades sur l’estuaire.

La fi ladière « La Parfaite » , de l’association Voiles traditionnelles, fera des sorties en mer thématiques à partir du mois de juin.

Le bateau-passeur fera de nouveau les navettes entre les deux rives à partir du 25 juin.

• Des expositions, des randon-nées, des ateliers thématiques (faune, fl ore, vie du marais, lagunage…) complètent cet éventail d’animations, sans oublier la cuisine proposée par le restaurant « Le Vitrezay ». r

Pour tous renseignements,tél. 05 46 49 89 89.

Vitrezay, an IIL’univers de l’estuaire

Très fréquenté dès son ouverture l’an dernier, le pôle-nature deVitrezay élargit l’éventail de ses activités de loisirs. Pour le plus grand bonheur des amateurs de pêche et d’activités nautiques. >>>

Deux grands rendez-vous

Le 26 mai, Voiles d’estuaire fait escale à Vitrezay. Tout un programme d’animations est prévu à partir de 15 h : stands de dégustation, concert de jazz, arrivée des vieux gréements (17 h 30), spectacle de la compagnie « Juste nez » (22 h).

Un week-end « Portes ouvertes » est prévu au mois de juin pour le lancement dela saison du bateau-passeur et l’ouverture de la guinguette. Animations et spectacles variés. r

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E n 1997, le Conseil Général a décidé de lancer une politique d’aménagement et de mise en valeur

du territoire départemental reposant sur la réalisation de « grands projets ». Il s’agissait de doter la Charente-Maritime d’un tissu de pôles de divertissement et de découverte ayant une attractivité au moins régionale, et devant contribuer à dynamiser notamment l’économie touristique des « pays » de notre département.

Parmi les projets alors retenus fi guraient Les Jardins du Monde de Royan et les Antilles de Jonzac (réalisés en 2002) ainsi que le Paléosite de Saint-Césaire, qui a ouvert ses portes l’année dernière, et la Cité de l’huître à Marennes.

D’emblée, l’idée de base a été de « créer un pôle d’attraction à la fois ludique, informatif et pédagogique sur le thème de l’huître et de ses méthodes de production ».

Le projet prend forme en 2003. En octobre, d’une part, est créé le Syndicat mixte de la Cité de l’huître, piloté par le Conseil Général (lire en encadré), et qui sera le maître d’ouvrage de l’opération. En décembre, d’autre part, la SEMDAS (maître d’ouvrage délégué) fait une présentation publique des grandes lignes à la population du Bassin de Marennes-Oléron, en

présence des représentants de l’État et des collectivités territoriales.

Après une longue phase destinée à préciser toutes les modalités, notamment sur les plans architectural et scénographique, les travaux ont pu démarrer en septembre 2005.

Ludique, informatif et pédagogiqueIls sont actuellement en cours en divers endroits de la route qui longe le chenal allant de Marennes au port de la Cayenne, sur la rive droite de la Seudre, afi n d’aménager les différents sites de la Cité de l’huître.

e Un parking d’accueil d’environ 100 places, avec emplacements pour les autocars, parc pour les 2 roues, bureau d’accueil, sanitaires, possibilité de louer des vélos. Une navette sera proposée gratuitement pour desservir les deux sites de la Cité.

r La Ferme pilote à vocation pédagogique, qui accueillera des ostréiculteurs, permettra aux visiteurs de découvrir ce métier, de comprendre le fonctionnement des claires, de voir « vivre » une exploitation à travers ses différentes activités (affi nage, stockage, expédition). Une salle polyvalente sera plus spécialement réservée aux réunions de la Section Régionale Conchylicole, qui a constamment été associée au projet.

t Le Centre d’interprétation, principale structure de la Cité de l’huître, se présentera comme un ensemble très intégré au paysage, partiellement monté sur pilotis, avec un bâtiment central et des cabanes thématiques donnant sur un paysage de claires, reliées par des pontons.

Il comprendra un hall d’entrée, avec boutique, panneaux graphiques, bornes interactives, bar dégustation (d’huîtres, bien sûr). Les cabanes thématiques proposeront une découverte ludique de l’univers de l’huître (l’élevage, les marées, les traditions, la vie des ostréiculteurs, la gastronomie…) au moyen de tout un arsenal de technologies avancées.

La Cité de l’huître devrait accueillir ses premiers visiteurs dans le courant de l’automne 2006. r

La Cité de l’huîtreGrands projets

Le long du chenal de la Cayenne, les travaux d’édifi cation de la futureCité de l’huître avancent rapidement. Ouverture prévue à l’automne. >>>

Le Syndicat mixte

Le maître d’ouvrage de la Cité de l’huître est le Syndicat mixte spécialement créé à cet effet le 1er octobre 2003.

Il regroupe le Conseil Général de la Charente-Maritime et les Communautés de communes de l’île d’Oléron, et du bassin de Marennes.Il est présidé par Didier Quentin, vice-président du Conseil Général notamment chargé du tourisme. r

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Voyage dans le Temps au PaléositeÀ Saint-Césaire, le Paléosite a rouvert ses portes dès le début février. L’année dernière, en 7 mois, il a accueilli plus de 90 000 visiteurs dont 12 000 scolaires, tous venus découvrir le Centre de préhistoire le plus moderne du monde.

En effet, sur 2 000 m2 couverts et climatisés, le Paléosite et ses différentes salles vous invitent à un grand Voyage au bout de la Nuit des temps, d’il y a 15 milliards d’années à l’époque de Pierrette la Néandertalienne. Des technologies d’avant-garde et une fi abilité scientifi que cautionnée par un comité composé de grands scientifi ques, coprésidé par les professeurs Coppens et Vandermeersch, se conjuguent pour produire une visite ludique et pédagogique.

Différentes animations sont prévues tout au long de l’année. L’une des plus originales sera sans doute le Championnat d’Europe de tir aux armes préhistoriques, qui aura lieu les 24 et 25 juin.

Le Paléosite est ouvert tous les jours de 10 h à 19 h en avril, mai et septembre, et de 10 h à 20 h en juillet et août. Tarifs : 10 € (adultes), 6 € (enfants de 5 à 14 ans).

Il dispose aussi d’une boutique et d’un restaurant. r

Renseignements au 0 810 130 134 (N°Azur)ou sur www.paleosite.fr

Expo à Brouage

Du 6 mai au 2 juillet, les architectes Isabelle Berger-Wagon et Fabienne Louyot proposent une exposition à la Tonnellerie de Brouage.

Intitulée « Lieux voisins », elle permet de découvrir leurs travaux sur l’espace au moyen de photos, peintures et créations réalisées à partir de matériaux comme le bois, la brique, la pierre, le tissu, le béton…

Tous les jours de 14 h à 18 h, entrée libre. r

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8Tourisme

Renseignements pratiques

Le trajet (aller) dure 1 heure, avec un arrêtde 5 minutes à Mornac-sur-Seudre.Le voyage est commenté (enregistrement).

Les enfants de 3 à 10 ans peuvent voyager avec au moins un de leurs parents à bord d’une voiture spécialement aménagée (jeux, hublotsà leur hauteur…).

Les personnes handicapées disposent de rampes d’accès spéciales.

Une voiture transporte (gratuitement) une vingtaine de vélos.

• TARIFS : aller-retour 13 € (adultes), 6,50 € (enfants).

Tous renseignements sur la fréquencedu train, ses horaires et autresmodalités au 0 892 39 14 28 et surwww.traindesmouettes.com r

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À vélo et à vapeur

Les passagers du Train des Mouettes peuvent désormaislouer des vélos en gare de La Tremblade et de Saujon. >>>

L a 3e saison du Train des Mouettes a été lancée le dimanche 16 avril. Elle s’achèvera le 1er octobre.

De La Tremblade à Saujon, et de Saujon à La Tremblade, avec arrêt à Mornac-sur-Seudre, les 8 voitures rouges tractées par une antique locomotive à vapeur datant de 1891 et classé Monument historique, vont de nouveau parcourir 2 ou 3 fois par jour les 21 kilomètres du trajet, pour un voyage entre terre et mer, à travers vignes et marais, le long de l’estuaire de la Seudre.

En 2005, près de 23 000 passagers sont montés à bord du Train des Mouettes.

Depuis 2004, des voyageurs profi tent de la possibilité offerte de transporter (gratuitement) leur vélo dans l’un des wagons spécialement prévu à cet effet. Ils font l’aller en train et le retour à vélo, ou s’arrêtent à Mornac pour faire une randonnée dans les environs.

Combinaison train-véloLa nouveauté proposée en 2006 va permettre à davantage de touristes de combiner train et vélo. En effet, il est désormais possible de louer des vélos aux gares des deux extrémités de la ligne, La Tremblade et Saujon.

Cette combinaison élargit le champ des activités possibles. Les voyageurs peuvent d’abord goûter aux joies du voyage ferroviaire avant de faire une randonnée à vélo en presqu’île d’Arvert ou dans le pays saujonnais.

Ce service de location a été initié par CFTA, la société exploitant le Train des Mouettes. Il est assuré :

• À Saujon par « Loca-cycles Saujon », un GIE créé en partenariat avec la Commune. Les vélos sont disponibles à la gare du Train des Mouettes, mais aussi au Café de la Gare et à l’établissement thermal.

• À La Tremblade par l’Offi ce de tourisme, en partenariat avec l’association Navicule bleue et les cycles Franck Leboeuf.

La combinaison train-vélo fait déjà de nombreux adeptes, qui apprécient ce moyen multimodal très original de découvrir certaines facettes de la Charente-Maritime. r

Train des Mouettes

Quatre projets soutenus

Pendant la session budgétaire, le Conseil Général a décidé de soutenir fi nancièrement 4 communes pour leur permettre de mener à bien des projets à caractère touristique.

• Saintes pour l’aménagement d’un « espace nature à la Palu, au bord de la Charente. Cet espace permettrait notamment des activités de découverte et de valorisation du milieu (faune, fl ore) ainsi que la création de « jardins thématiques ».

• Port-des-Barques pour les travaux d’aménagement de son front de mer (estacade, pontons fl ottants, embarcadère…).

• Montendre pour l’acquisition du « Chalet du Lac » afi n de parfaire l’aménagement du pôle touristique comprenant déjà village de vacances, base nautique, golf…

• Aigrefeuille d’Aunis pour les travaux de réhabilitation du village de vacances de « La Taillée » (photo ci-dessus). r

Au fi l des dossiers

Dans le cadre du Fonds département d’aide à l’équipement touristique des petites communes, la Commission Permanente du Conseil Général a décidé d’accorder des subventions concernant notamment :

• l’aménagement de l’ancienne maison éclusière, au bord du canal Charente-Seudre, à Echillais (photo ci-dessous) ;

• la création d’une aire de loisirs au lieudit « Le Bois vert », à Esnandes ;

• l’acquisition et l’installation de chalets mobil-homes au camping municipal de Loix ;

• des travaux de mise aux normes électriques au camping municipal de Port-des-Barques. r

8ICharente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Locations de vélosLes vélos sont des VTC. Ils sont disponibles tous les jours de fonctionnement du train jusqu’au 1er octo-bre, en gare du train, à La Tremblade et à Saujon.

Tarifs : 7 € la demi-journée à La Tremblade ; 6 €la demi-journée ou 10 € la journée à Saujon. Une bombe anti-crevaison et un antivol sont fournis.

Des sièges enfants, des vélos enfants ou des remor-ques enfants sont disponibles sur place. r

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« Cristal » au top !

A ujourd’hui, le studio d’enregistrement de Cristal Records, à Rochefort, fait partie du « Top Ten » en

France, sur les quelque 400 offi ciellement référencés. De nombreux musiciens y viennent de tout le pays et parfois de l’étranger, notamment des jazzmen (le Paris Jazz Big Band, André Ceccarelli, José Cando, Ronald Baker…).

Mais « Cristal » ne se contente pas d’enregistrer. La société a diversifi é ses activités, produisant ses propres disques, éditant des musiques de fi lms, et se lançant dans la post- et la pré-production. Au mois d’avril, enfi n, vient d’ouvrir un magasin de disques assez original (1).

L’aide décisive du FDAIDE« Nous avons commencé il y a une dizaine d’années avec une régie et une cabine permettant d’enregistrer des groupes locaux », raconte Eric Debègue, le gérant. En 1998, la municipalité de Rochefort met les locaux de l’Alhambra Colbert à disposition de « Cristal », dont la notoriété progresse peu à peu en même temps que s’améliorent ses équipements.

Mais le pas décisif est franchi en 2004, lorsque la société décide d’acquérir l’Alhambra et de procéder à d’importants travaux d’aménagement. Par le biais du Fonds

Départemental d’Aide à l’Immobilier d’Entreprise (FDAIDE), le Conseil Général vote une subvention de 50 000 €, soit un peu plus de 20 % du coût de l’acquisition.

« Cette aide a été déterminante », déclare Eric Debègue ; « Elle nous a permis de démarrer l’aménagement sans perdre de temps ». Entamés au cours de l’été 2005, ces travaux sont quasiment terminés et permettent à Cristal Records de disposer d’un ensemble très performant.

En même temps, le nombre d’emplois est passé de 3 en 2004 à 7 aujourd’hui et le chiffre d’affaires 2004-2005 s’est élevé à près de 500 000 € (contre 300 000 en 2002-2003). Enfi n, les perspectives de croissance sont réelles, car « nous sommes devenus compétitifs pour répondre aux besoins des entreprises », explique Eric Debègue. r(1) Cristal Records, 77 rue Jean Jaurès,Rochefort. Tél 05 46 87 28 87.Cristal Shop (même adresse)Tél 05 46 99 82 45.

Sunny sideof the docaccoste en Charente-Maritime

La 17e édition du Sunny side of the doc, la seule manifestation internationale uniquement consacrée au marché docu-mentaire, qui se tenait habituellement àMarseille, aura lieu du 27 au 30 juin 2006 àLa Rochelle, où vient de s’installer l’équipe de la société organisatrice Doc Services.

Réservée aux professionnels, elle sera centrée sur trois thèmes-clés : la haute définition, le documentaire de cinéma, et« la Chine, nouveau territoire ».

Le Sunny side va attirer environ 2 000 professionnels, dont 50 % étrangers, 350 responsables de chaînes, 120 chaînes internationales. 50 pays y seront représentés. Les retombées économiques directes sont estimées à plus de 2,3 M€.

La présence d’un stand du Conseil Général de la Charente-Maritime (photo ci-dessus), accueillant des professionnels locaux, aux éditions précédentes du Sunny side, ainsi que la politique active menée pour aider au développement cinématographique et audiovisuel (lire ci-dessous) expliquent largement le choix des organisateurs dès lors qu’ils quittaient Marseille. r

estimées à plus de 2,3 M€.

La présence d’un stand du Conseil Général

Plus de 7 000 emplois concernés

Un audit a vérifi é que, pendant une durée de 10 ans (1995-2004), l’action du Conseil Général à travers le FDAIDE (Fonds Départemental d’Aide à l’Immobilier d’Entreprise) a permis de créer2 400 emplois et d’en maintenir 5 000 grâce aux aides concernant les bâtiments et les hôtels d’entreprises.

En 2005, 30 dossiers ont fait l’objet d’une décision favorable, représentant un montant de crédits de 5,35 M€. Ils ont permis de fi nancer des constructions d’ateliers communautaires à Cozes et àLa Tremblade ; des constructions ou extensions de bâtiments affectés à une entreprise à Andilly,Sainte-Soulle, La Rochelle, Mirambeau, Saint-Germain de Lusignan, Gémozac, Saujon et Sainte-Marie-de-Ré ; la création de zones communautaires à Gémozac et à Saujon et des extensions à Saint-Médard d’Aunis et Le Thou. r

>>

9Économie

En quelques années, la croissance de Cristal Records a été si rapide que la renommée de cette société installée à Rochefort dépasse nos frontières. >>>

Aides aux entreprises Audiovisuel

Le soutien du Conseil Général

Comme pour l’année 2005, une autorisa-tion de programme de 650 000 euros a été votée dans le cadre de la politique d’aideau développement cinématographique et audiovisuel.

Depuis sa mise en place en 2001, ce dispo-sitif a permis d’accompagner en Charente-Maritime 311 projets (dont 54 en 2005), qui ont bénéfi cié de 2 252 652 € de subventions du Conseil Général.

Cette politique soutient une fi lière en déve-loppement, créatrice de nombreux emplois. Elle a aussi contribué de par sa réputation à attirer le Sunny side of the doc en Charente-Maritime (lire ci-dessus).r

Plus de renseignements sur le site du Conseil Général www.charente-maritime.org

Charente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime I9

Rochefort. Tél 05 46 87 28 87.Cristal Shop (même adresse)

>EricDebègue,gérantdeCristalRecords.

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Poursuivre le développement et renforcer les solidaritésBudget Primitif 200610

Finances

À l’issue de sa dernière session, qui s’est tenue du 28 février au 6 mars, le Conseil Général a adopté

son Budget Primitif (BP) 2006 par 28 voix contre 22.

Orientations et évolutions budgétaires

• Ce budget s’équilibre à 562,522 M€, soit une hausse de 7,32 % par rapport au BP 2005.

Du fait des compétences nouvelles issues de la poursuite de l’acte II de la décentralisation, la section de fonctionnement (+9,49%) progresse plus vite que la section d’investissement (+2,53%), contrairement aux évolutions de 2005.

En ajoutant les 7 budgets annexes (Site des Quatre Chevaliers, Pépinière départementale, Service d’exploitation du Pont de l’île de Ré, Laboratoire départemental d’analyses, Service des dragages, Foyers départementaux de l’enfance de Puilboreau et de Saintes), le total atteint 689,234 M€.

• Le BP 2006 traduit les grandes orientations budgétaires telles qu’elles avaient été définies dès la session qui leur a été consacrée en décembre 2005 :

- la poursuite d’une politique d’investissement sur l’ensemble du département de façon à contribuer à la dynamisation des différents territoires de la Charente-Maritime, soit par des interventions directes soit en sou-tenant les communes et les structures intercommunales ;

- la maîtrise des dépenses de gestion ;

- la volonté d’intégrer dans de bonnes conditions les nouvelles compétences transférées aux Départements, notamment dans les domaines des affaires sociales, des collèges et des infrastructures routières ;

- le maintien d’un autofinancement important et la maîtrise de l’endettement pour conserver une situation financière saine, permettant de faire face à de nouvelles charges dans les années à venir.

• Ces objectifs se traduisent notamment dans l’évolution des recettes : les montants de l’emprunt (38,5 M€) et de l’autofinancement (55,7 M€) sont identiques à ceux de 2005. En revanche, une hausse de 4 % des taux d’imposition a été nécessaire, après deux années de stabilité. Ces taux restent cependant relativement bas, et notamment celui de la taxe d’habitation (6,40 %), le plus faible des quatre départements de la région Poitou-Charentes.

Solidarité : 238,75 M€

• La politique de solidarité représente, avec 238,75 M€, près de 42,5 % du total des dépenses (contre 40,1 % dans le BP 2005). Plus que jamais, les Départements jouent un rôle prépondérant dans ce domaine.

Les principales dépenses d’aide sociale concernent :

- le RMI et le RMA : 62,5 M€, dont 54,5 M€ liés au versement des allocations, 7 M€ pour financer les actions d’insertion menées dans le cadre du Plan départemental d’insertion, et 1 M€ réservés au dispositif des contrats d’avenir ;

- l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie) : 47,5 M€, en hausse de plus de 13 % par rapport au BP 2005. Pour le Conseil Général, la charge nette s’élève à 27,3 M€. Au 31 décembre 2005, le nombre de bénéficiaires de l’APA a atteint 11 023 ;

- l’aide sociale en faveur des personnes handi-capées : 42,6 M€. La progression par rapport au BP 2005 est importante (+17,4%), principalement

du fait de l’impact attendu de la mise en place de la nouvelle prestation de compensation ; (lire aussi p.12) ;

- l’aide sociale à la mère et à l’enfance : près de 42 M€. L’augmentation est de 13,2 %, notamment en raison de la revalorisation des rémunérations des assistants maternels et familiaux ;

- l’aide sociale en faveur des personnes âgées (19,5 M€), qui progresse de 7,6 % ;

Une aide importante au développement local

• Plusieurs mesures concernent la politique de soutien au logement pour près de 6 M€ (lire p. 13).

• Les dépenses de voirie atteignent plus de 48 M€, dont 42,8 pour le réseau départemental (investissement et entretien), 5 M€ pour contribuer à des opérations sur le réseau national et 500 000 € pour la voirie communale. Cette somme devrait augmenter à l’occasion des deux Décisions Modificatives (DM). En 2005, à l’issue du BP et des deux DM, c’est finalement autour de 60 M€ qui ont été consacrés aux voiries.

• Les efforts entrepris pour l’équipement et le fonction-nement des collèges publics se poursuivent : près de 19 M€ leur sont consacrés, au moment où s’achève la réalisation d’un programme de réhabilitation qui s’est étalé sur 20 ans (lire aussi p. 14).

• Par ailleurs, le Conseil Général prend en charge les transports scolaires, qui représentent un budget de 25,623 M€ en 2006 (« Charente-Maritime » n°15, p.15) ; et apporte son contingent au budget du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), qui progresse de 5,65 % et s’élève à 16 M€ cette année (« Charente-Maritime » n° 15, p. 9).

10ICharente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Le budget primitif 2006 du Conseil Général continue à assurer les conditions de la réussite collective de la Charente-Maritime tout en intégrant les nouvelles responsabilités départementales issues de la décentralisation. >>>

42,45%3,24%

10,16%

3,42%

4,14%

14,83%

1,77%

9,50%

10,49%

Actions socialeset de solidarité

Administrationgénérale

Charge dela dette

Mer, milieumaritime

et patrimoine

Équipement rural

Économie, tourismeet promotion

Enseignement ettransports scolaires

Sport etculture

Répartition des dépenses totales du Département de la Charente-

Maritime (Budget Primitif

2006).

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Infrastructure

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Charente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime I11

Poursuivre le développement et renforcer les solidarités

Les dossiers stratégiques>>

• Les aides aux communes et structures intercommunales continuent de progresser pour approcher les 53 M€. Elles comprennent des subventions d’équipement diverses qui concernent notamment :

- les équipements scolaires du 1er degré (lire en p. 15) ;

- les programme d’assainissement des communes rurales : 4 M€ ;

- le programme départemental d’alimentation en eau potable : 3,8 M€ ;

- les opérations subventionnées dans le cadre du Fonds de revitalisation des petites communes : 3,3 M€ ;

- les actions concernant des bâtiments à usage industriel et/ou artisanal et des zones d’activités, fi nancées dans le cadre du Fonds Départemental d’Aide à l’Immobilier d’Entreprise (FDAIDE) : 4,5 M€ (lire aussi p. 9) ;

- la conservation et la mise en valeur du patrimoine historique : 1,9 M€. r

Parmi les autres domaines d’action du Conseil Général traduits fi nancièrement dans le budget, il faut relever :• des aides à la création d’entreprises à travers Charente-Maritime

Initiatives et l’incubateur départemental (462 000 €) ;• les subventions aux organismes de tourisme : 2,32 M€, dont

2,12 M€ au Comité Départemental du Tourisme ;

• le soutien au développement économique local au moyen de subventions aux pays : 2,7 M€ ;

• les subventions au secteur agricole (contribution aux opérations de la Chambre d’Agriculture, aides à la professions, subventions à diverses associations) : 2,45 M€ ;

• les aides à la pêche et à la conchyliculture : 0,7 M€ ; • le fi nancement du programme départemental d’équipement

rural, qui s’organise principalement autour des travaux connexes au remembrement et des opérations d’hydraulique en rivière et en marais : 2,6 M€ ;

• l’aide aux investissements forestiers : 512 000 € ;• la participation à la réalisation des équipements nécessaires à la

gestion des déchets ménagers : 563 000 € ;• les subventions aux associations culturelles : 2,877 M€ ;• la politique sportive départementale : 3,6 M€, dont 1,9 au titre

de l’investissement ;

• la politique énergétique, à travers l’action du Fonds Energie et Environnement : 972 000 € ;

• la politique des espaces naturels sensibles, fi nancée par le produit de la taxe départementale (« Charente-Maritime » n°15, p. 4 et 5) : 2,6 M€ ;

• la politique Patrimoine-Nature (valorisation, animation et promotion des sites patrimoniaux) : 1,3 M€ ;

• la participation aux travaux de modernisation et d’entretien des ports départementaux concédés : 2, 65 M€ ;

• les travaux de défense contre la mer : 2 M€ (« Charente-Maritime » n° 15, p. 6 et 7) ;

• la contribution au Plan nautique maritime : 924 000 €. r

Au fi l des dossiers>>

Au cours de sa présentation du BP 2006, le président du Conseil Général Claude Belot a évoqué deux « dossiers stratégiques » très importants pour l’avenir de la Charente-Maritime.

C’est d’une part l’engagement pris par le Conseil Général de permettre à tous les habitants, tous les territoires, toutes les entreprises ou collectivités de la Charente-Maritime d’accéder à internet à des débits importants et pour des tarifs abordables.

Grâce à la convention « département innovant » signée avec l’opérateur historique, tous les répartiteurs sont équipés depuis la fin 2005. Il reste à comblercertaines lacunes géographiques et à créer les conditions d’une concurrence génératrice d’offres intéressantes en matière de volumes et de tarifs.

Le Conseil Général va donc construire son propre réseau de collecte à haut débit, qui sera géré dans le cadre d’une délégation

de service public. Le concessionnaire devrait être choisi cet été et les travaux pourraient commencer à la fi n de l’année.

C’est d’autre part la mise au point du plan de fi nancement de l’autoroute A 831 entre Rochefort et Fontenay-le-Comte, à la suite de la Déclaration d’Utilité Publique (Journal Offi ciel du 12 juillet 2005). Il s’agit de réunir les 240 M€ prévisionnels nécessaires, sachant que l’État doit en principe en prendre la moitié à sa charge. Jacques Reiller, préfet de la Charente-Maritime, a indiqué lors de la séance d’ouverture de cette session budgétaire, qu’il était mandaté pour mettre au point le montage fi nancier, donc pour contacter les différentes collectivités territoriales concernées, dont le Conseil Général. r

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Renseignementspratiques

MDPH : 2, rue Victor Hugo, 17 000 La Rochelle. Tél. 05 46 07 80 00.E-mail : [email protected]°Vert pour vous informer et vous orienter0 800 152 215La MDPH est ouverte du lundi au vendredi,de 9 heures à 17 heures. r

>>

La MDPHouvre ses portes

Personnes handicapées

12Solidarités

D epuis le 1er mars, il n’y a plus qu’un lieu unique d’accueil et d’accompagnement pour

les personnes handicapées et leur entourage. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) vient d’ouvrir ses portes à La Rochelle (lire renseignements pratiques en encadré).

• Elle regroupe désormais tous les services auxquels elles peuvent être amenées à s’adresser, qui apportaient chacun une aide particulière, mais qui étaient dispersés.

C’est la loi du 11 février 2005 sur « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », qui en a prévu la mise en place pour améliorer l’accueil et l’information de ces personnes, et faciliter l’évaluation de leurs besoins.

• Elle est animée par le Conseil Général, dont le Président préside le GIP (Groupement d’Intérêt Public), géré par une Commission exécutive qui comprend aussi la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, la Caisse d’Allocations Familiales, la Mutualité Sociale Agricole, les services déconcentrés de l’Etat, mais aussi des représentants des usagers et des associations représentatives.

L’accueil et l’information sont également assurés

dans tout le département par les 7 DTAS (Délégations Territoriales d’Action Sociale) du Conseil Général.

Une prestation complémentaire• Le dispositif d’aides prévu par la loi de février 2005 maintient les prestations antérieures, mais elles peuvent être désormais complétées par une nouvelle prestation, la prestation de compensation du handicap, qui peut comprendre des aides à la personne, des aides au logement et au transport, des aides techniques. Une équipe pluridisciplinaire est chargée de l’évaluation des besoins et de proposer un plan d’aide. Cette équipe est composée de médecins, ergothérapeutes, assistantes sociales, infi rmières, psychologues et référents du suivi scolaire.

Une Commission des Droits à l’Autonomie, composée comme la Commission Exécutive, attribue et gère l’ensemble des aides.

• La MDPH offrira un accès direct à Internet, permettra aux associations représentatives d’assurer des permanences. À partir du 1er septembre, elle hébergera également la CDES (Commission Départementale de l’Éducation Spéciale), la COTOREP (Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel), et le DVA (Dispositif Vie Autonome). r

La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) leur offre un lieu unique d’accueil, d’information et de gestion des aides. >>>

Sport ethandicaps

La Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports (DDJS) vient de publier « Sport et handicaps », première réalisation d’une vaste politique départementale en faveur de la pratique sportive des personnes handicapées.

Le Conseil Général en est l’un des partenaires privilégiés avec le Comité départemental olympique et sportif et les associations de handicapés.

« Sport et handicaps » fait l’inventaire des possibilités de pratiquer des disciplines sportives (liste des clubs, notamment) offertes aux personnes en situation de handicap, et signale toutes les « adresses utiles » pour mieux s’informer. r

Informations emploi

Le Conseil Général a subventionné l’association « Anim’Action TH 17 », pour l’organisation d’une journée d’informations et d’échanges à l’occasion de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées qui s’est tenue à Saintes. r

Pyramide de chaussures

Il a également soutenu l’association Handicap International qui a organisé, à La Rochelle, une pyramide de chaussures contre les mines antipersonnel. r

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Logement

D éjà, lors de la session d’octobre, un Fonds de concours au logement

social avait été créé pour contribuer aux efforts entrepris pour répondre à la demande dans ce domaine (lire « Charente-Maritime » n°14, p.14).

• À l’occasion du DOB (Débat d’Orientations Budgétaires), au mois de décembre 2005, c’est la question du transfert de deux fonds, dont la gestion passe de l’association Entraide Logement au Conseil Général, qui a été examinée.

Le FSL (Fonds de Solidarité pour le Logement) est la pièce maîtresse du Plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées, pour lequel une dépense de 3,4 M€ a été prévue au budget 2006.

Mais le Département a également décidé, de prendre en charge la gestion du FAAD (Fonds d’Aide aux Accédants en Diffi culté).

• Pendant la session budgétaire, le Conseil Général a d’abord reconduit pour 2006 la subvention de 2 M€ en faveur d’Habitat 17, afin de permettre notamment à l’Office départemental des HLM d’entretenir et de réhabiliter son parc immobilier (environ 3 500 logements).

• Par ailleurs, le Département continue à apporter son soutien fi nancier au CAL (Centre d’Aide au Logement) afi n de l’aider à développer son action en faveur de l’amélioration de l’habitat à caractère social.

• Le Département a également décidé de contribuer au budget de démarrage d’une Association Départementale d’Information sur le Logement (ADIL), qui devrait regrouper l’État,les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale comptétents et tout organisme concerné afin d’informer gratuitement les usagers sur leurs droits et leurs obligations, sur les solutions adaptées, sur les aspects juridiques et financiers de leur projet d’accession à la propriété…

• Le Conseil Général continue en 2006 à participer au fi nancement des OPAH (Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat) à hauteur de 30 % de la dépense subventionnable.

• Une enveloppe de 450 000 € a été votée pour fi nancer les opérations des communes de moins de 5 000 habitants aidées dans le cadre du Fonds d’aide départementale à l’habitat locatif public en milieu rural (lire aussi « Charente-Maritime » n° 15, p. 11). r

Le Directeur national de l’ANPE, Christian Charpy, était le vendredi 17 mars en Charente-Maritime. Il a notamment été reçu dans les locaux du Conseil Général par son président, Claude Belot, afi n d’y signer deux conventions, pour consolider et renforcer les actions menées conjointement par l’ANPE et le Département dans la lutte pour l’insertion professionnelle.

La première signature renouvelle jusqu’en fi n 2008 la convention selon laquelle le Conseil Général fi nance les postes à temps plein de 9 CIP (Conseillers en Insertion Professionnelle) et d’un animateur de réseau (cordinateur) de l’ANPE. Chaque CIP assure le suivi individuel de 100 bénéfi ciaires du RMI relevant d’un projet d’insertion professionnelle, contribuant à la conclusion de contrats aidés : CI-RMA (Contrats d’insertion – Revenu Minimum d’Activité) pour le secteur marchand, CA (Contrats d’avenir) dans le secteur non marchand.

Au 31 mars 2006, c’est-à-dire en moins d’un an, 855 CA et 764 CI-RMA ont déjà été conclus en Charente-Maritime.

M. Charpy a d’ailleurs signalé que la Charente-Maritime avait « valeur d’exemple » au niveau national.

La seconde convention est nouvelle. Elle prévoit que le Conseil Général prend en charge 2 agents de l’ANPE afi n de mener à bien 3 nouvelles missions en faveur de l’emploi des bénéfi ciaires du RMI : créer et coordonner un observatoire départemental de l’emploi ; suivre la qualité des prestations du plan départemental d’insertion ; détecter chez les bénéfi ciaires du RMI des compétences recherchées par des secteurs d’activités en recherche de main d’œuvre.

Pour l’ensemble de ces mesures, le Conseil Général assure un financement proche de 1,5 M€ sur les années 2006-2007-2008. r

Charente-MaritimedMagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime I13

Un dispositif renforcé

Insertion

Le Conseil Général et l’ANPE ensemble face au défi de l’emploi

Lors de ses dernières sessions, le Conseil Général a adopté différentes mesures améliorant la politique de soutien au logement. >>>

>Degaucheàdoite:ChristianCharpydirecteurnationaldel’ANPE;ClaudeBelotprésidentduConseilGénéralde laCharente-Maritime;JacquesReillerpréfetdelaCharente-Maritime.

>Constructionde8logementsindividuelsàCierzac

parHabitat17.

>Aménagement,parHabitat17,de4logements

dansl’ancienneécoledeSaint-Pierred’Oléron.

>Réaménagementdel’anciennegendarmeriedeCorme-RoyaldanslecadreduFondsd’aideàl’habitatcollectifenmilieurural.

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Collèges14Enseignement

Deux années scolaires auront été nécessaires pour mener à bien les nombreux travaux de restructuration

du collège Georges Texier, à Saint-Jean d’Angély.

Ces travaux, qui devraient donc être terminés à la sortie du mois de juin, auront coûté plus de 5 M€, fi nancés à 85 % par le Conseil Général et à 15 % par les collectivités locales de rattachement. Il s’agit donc bien d’une restructuration « lourde » : non seulement les bâtiments existants ont été entièrement réaménagés, parfois pour changer d’affectation, mais le collège a connu quelques extensions.

La principale a été construite dans la première phase. Elle relie en un vaste arc de cercle le bâtiment le plus ancien (il date de 1972 et abrite les salles d’enseignement général) à un bloc plus récent (1983) où se situent salle polyvalente, salles des professeurs, Centre de Documentation et d’Information… Elle va permettre d’accueillir désormais

l’administration, des salles pour les parents, un vaste hall central, des salles de permanence, pour l’informatique, pour les arts plastiques (à l’étage).

D’autres extensions ont permis de relier le bâtiment des sciences à celui de la technologie, d’une part, et d’autre part de créer de nouveaux ateliers pour la SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté).

20 ans de restructuration et de rénovationCe chantier est le dernier du très vaste programme lancé en 1986 par le Conseil Général et contenu dans un « Livre blanc » dont le collège Georges Texier constitue donc la « dernière page ».

Pendant 20 ans, les 51 collèges publics de la Charente-Maritime ont ainsi fait l’objet d’une restructuration et d’une rénovation complète de leurs locaux, parfois sans extension, parfois avec. Trois d’entre eux ont été

Saint-Jean d’Angély :

la dernière page du « Livre blanc »

La restructuration du collège Georges Texier entre dans sa phase fi nale.Elle met un terme à un vaste programme de réhabilitation des collèges publicsde la Charente-Maritime. >>>

Plus de 450 agents techniques en cours d’intégration

L’un des transferts de compétences prévus par l’Acte II de la décentralisation (loi du 13 août 2004) concerne les personnels TOS (Techniciens, Ouvriers et de Service) des collèges.

L’année 2006 est une période transitoire pendant laquelle ces agents techniques sont encore payés par l’État, mais c’est le Conseil Général qui assure désormais leur recrutement et leur gestion. A partir de 2007, c’est le Département qui prendra en charge leur rémunération. Toutefois, ces agents auront jusqu’à la fi n de l’année 2007 pour opter entre leur intégration dans la Fonction Publique Territoriale ou leur détachement.

Des conventions de partenariat, signées par le Conseil Général avec chaque collège, précisent les modalités d’exercice des compétences respectives du Département et de l’établissement scolaire.

Plus de 450 agents techniques sont concernés par ce volet de la décentralisation. r

Le Budget Primitif 2006 du Conseil Général prévoit près de 19 M€ de dépenses pour les collèges publics : un peu moins de 7 M€ pour le fonctionnement (équipement, matériels, maintenance informatique, petites réparations, entretien…) et 11,9 M€ au titre de l’investissement.

Cette section est désormais consacrée à la réalisation en cours du « nouveau programme », qui fait suite aux restructurations du « Livre blanc » (lire ci-dessus), et concerne notamment la rénovation des gymnases transférés au Département, la construction de salles polyvalentes, la remise aux normes de certaines demi-pensions et la rénovation de logements.

Dans ce cadre, des travaux ont déjà été effectués aux collèges d’Aytré, de Courçon d’Aunis, de Gémozac, de Saint-Aigulin, Lafayette (à Rochefort), et Émile Zola (à Royan). Actuellement, d’autres chantiers sont en cours à Aulnay (gymnase), à Pierre Loti (Rochefort, gymnase et salle polyvalente), à Saint-Porchaire et Saint-Savinien (salles polyvalentes) et à René Caillié à Saintes (restructuration de la demi-pension).

Treize autres projets sont à l’étude. Les dernières tranches de ce programme, dont le montant total prévisionnel des travaux s’élève à 35 M€, devraient être réalisées à la fi n de la décennie. r

Dans ce cadre, des travaux ont déjà été effectués aux collèges d’Aytré, de Courçon d’Aunis, de Gémozac, de Saint-Aigulin, Lafayette (à Rochefort), et Émile Zola (à Royan). Actuellement, d’autres chantiers sont en cours à Aulnay (gymnase), à Pierre Loti (Rochefort, gymnase et salle polyvalente), à Saint-Porchaire et Saint-Savinien (salles polyvalentes) et à René Caillié à Saintes (restructuration de la demi-pension).

Treize autres projets sont à l’étude. Les dernières tranches de ce programme, dont le montant total prévisionnel des travaux s’élève à 35 Mêtre réalisées à la fi n de la décennie.

L’amélioration des équipements se poursuit

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>Lenouveaugymnased’Aulnay.

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Université

R attaché à l’UFR Droit de l’Université de La Rochelle, mais autonome pour la pédagogie et la recherche,

l’Institut de gestion forme à la gestion et au management depuis 13 ans. À la prochaine rentrée, il va occuper des locaux tout neufs construits entre la Faculté de Droit et les Archives Départementales.

300 étudiants actuellement, environ 500 attendus dans les 5 prochaines années, vont y suivre des formations permettant d’obtenir :

• une licence de Gestion (Bac +3) ;

• un Master de Marketing des services (Licence+2) ;

• un Master Management général (Licence +2).

Une enquête réalisée fi n 2005 démontre que le taux d’insertion des anciens de l’Institut de Gestion est très élevé, les postes occupés concernant majoritairement les fonctions d’ingénieur commercial, responsable des ventes, chargé d’études, chef de produit ou de marché, responsable de la communication dans des branches comme la banque, les assurances, l’hôtellerie, la distribution, ainsi que dans des activités industrielles.

D’autre part, les échanges d’étudiants de l’Institut de gestion avec des Universités étrangères se multiplient, ce qui apporte une illustration supplémentaire au rayonnement international croissant de l’Université de La Rochelle. r

Un « nouveau » pôle

Un nouveau record !En 2005, l’aide du Département aux communes pour leurs locaux scolaires du 1er degré avait atteint un niveau « historique » avec 6,5 M€.

Cette année, c’est une enveloppe supérieure à 6,6 M€ qui a été votée par le Conseil Général. Un peu plus de 5 M€ seront consacrés aux « constructions », pour lesquelles 55 dossiers ont été retenus, et le reste pour les « grosses réparations ».

Cette aide du Conseil Général représente en moyenne 40 % du coût des travaux. Elle fait partie de ses compétences facultatives, mais le président Claude Belot a souhaité qu’il n’y ait aucune « liste d’attente » dans ce domaine. r

Travaux àFerrières d’Aunis…

À Ferrières d’Aunis, c’est dans un tout nouveau bâtiment, construit non loin de l’ancienne école, que

les primaires du Regroupement pédagogique avec les communes du Gué d’Alleré, de Benon et d’Anais ont poursuivi leur trimestre à partir de mi-mars.

Trois salles de classes et un restaurant scolaire pour 100 rationnaires ont ainsi été aménagés. Le montant des travaux, qui ont commencé en juillet 2005, s’élève à près de 500 000 € répartis en deux tranches. Ils ont été subventionnés à 38 %. r

… et à Saint-Genisde-Saintonge

Le chantier a démarré en mars dernier. Tandis que l’ancienne école maternelle (photo ci-dessus) sera réaménagée en garderie pré-scolaire et en centre de loisirs, 3 classes vont être construites, ainsi qu’une salle d’évolution et un préau. Quant au restaurant scolaire, il sera restructuré.

Ces travaux sont fi nancés à 37 % par le Conseil Général. r

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Enseignement du premier degré

L’Institut de gestion, va emménager dans des locaux tout neufs.500 étudiants le fréquenteront dans les prochaines années. >>>

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Saint-Jean d’Angély :

la dernière page du « Livre blanc »

reconstruits : Henri Dunant à Royan, Pierre Mendès-France à La Rochelle, et La Fayette (qui remplace Emile Zola) à Rochefort.

Cet ambitieux programme a donc été entière-ment réalisé. Il aura représenté un investissement d’environ 220 M€. r

Vacancesen Corrèze>>

Comme chaque année, le Conseil Général organise des séjours pour les enfants au Centre de vacances départemental de Liginiac, en Corrèze.Trois séjours sont proposés pour les6-12 ans :

• du 6 au 24 juillet et du 25 juillet au 8 août avec activités traditionnelles (camping, baignade, VTT, foot…) et spécifi ques (initiations à l’équitation, au canoë-kayak, à la voile…)et excursion ;

• du 9 au 25 août, centré sur le thème du « Cirque ».

Un séjour est proposé aux 12-14 ans du9 au 25 août avec les mêmes activités, mais également l’accro-branche, l’initiation au quad, des randonnées, du camping…

Les passeports verts de la Caisse d’Allocations Familiales, les bons de vacances et d’autres aides permettent d’obtenir des réductions. r

Renseignements au Conseil Général05 46 31 72 35 ou 36.

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Musiquesen Charente-Maritime

Dans le cadre de sa politique culturelle, le Conseil Général soutient un très grand nombre de mani-festations musicales. En voici quelques exemples, parmi celles qui ont lieu en ce printemps 2006.

• New Aunis New Orleans. Consacré au jazz traditionnel, ce festival a débuté fi n avril avec des concerts à La Rochelle, à la Flotte-en-Ré et au Thou. Il se poursuit à La Jarrie (5 mai) et au Château d’Oléron(6 mai) avec le Vitamine Jazz Band, tandis que la formation de José Cando sera à Esnandes également le 6 mai. r

Renseignements au 06 21 09 90 61et sur www.jazzaroundlarochelle.com

• Piano en Saintonge. Deux concerts dominent ce festival, les vendredi 12 et samedi 13 mai à l’auditorium de l’abbaye aux Dames, à Saintes, avec chacun trois jeunes pianistes de très haut niveau et des programmes allant de Scarlatti à Ligeti. Mais Piano en Saintonge propose aussi des auditions et des rencontres (après-midi des 12, 13 et 14 mai). rRenseignements au 06 87 12 83 26.

• Mai musical en pays saujonnais. L’édition 2006 (la 28e), placée sous le signe de l’éclectisme, propose 5 concerts le 12 mai (Gérard Morel, chanteur comique), le 16 mai (musiques russes par l’Orchestre Poitou-Charentes), le 19 mai (trio traditionnel roumain), le 23 mai (quintette de cuivres) et le 30 mai (musique baroque), les 4 premiers ayant lieu à Saujon, le dernier

à Médis. rRenseignements au 05 46 02 83 77.

• Musiques au pays de Pierre Loti. La 2e édition va de Boyardville (24 mai) au palais des congrès de Rochefort (concert s y m p h o n i q u e le 28 mai) en

passant par Saint-Pierre d’Oléron (concert symphonique le 25 mai), Marennes (récital de piano le 26 mai) et Le Château d’Oléron (musique de chambre le 27 mai). rRenseignements au 05 46 47 11 39et sur www.festival-mppl.com

• Musiques et gastronomie du monde. La 12e édition a lieu du vendredi 16 au mercredi 21 juin à Saint-Georges de Didonne. Elle allie escales gastronomiques (orientale, africaine,latino-américaine…) et cocktail musical concocté par l’association CREA : concerts (au stade Colette Besson) de Swing Do, Fufu Aï et la chanteuse Souad Massi le vendredi 16 juin ; avec Caïna, Mouloud et Sergent Garcia le samedi 17. r

Renseignements au 05 46 06 87 98et sur www.musiquesetgastronomies.net

Les Escales artistiques

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D epuis le début du mois de mars, Marc Oliviero passe beaucoup de temps dans l’enceinte et

autour du fort Louvois, à Bourcefranc-Le Chapus. Plasticien utilisant surtout la lumière, il travaille par des repérages, des photos, des croquis… à la réalisation d’une « œuvre lumineuse » qui « ne sera ni une illumination, ni une mise en lumière du Fort », mais une « conversation » entre les pierres et la lumière.

Cette œuvre va conclure une résidence d’artiste qui s’inscrit dans le cadre des Escales artistiques, nouveau projet lancé cette année par le Conseil Général dans le cadre de sa politique culturelle.

La résidence de Marc Oliviero au Château d’Oléron, ainsi que celles prévues à l’île d’Aix (lire encadré) constituent l’un des deux aspects de ces Escales, qui sont avant tout l’occasion d’accueillir des artistes étrangers venus animer des ateliers et/ou présenter des spectacles principalement en milieu rural (1).

Le Brésil premier invité d’honneurPour cette première année, c’est le Brésil qui est l’invité d’honneur. Au mois de juin, seront ainsi en Charente-Maritime la compagnie franco-brésilienne Dos à deux, avec un spectacle qui a obtenu le prix Adami du public l’an dernier à Avignon, et la chanteuse Bahianaise Graça

Reis, en duo avec le musicien italien Aldo Brizzi, qui vit au Brésil depuis 7 ans (lire programme en encadré).

Les Escales artistiques permettent ainsi d’enrichir les échanges entre cultures différentes tout en contribuant à l’animation culturelle des territoires de la Charente-Maritime. r

(1) Spécialiste de la littérature brésilienne, maître de conférences à l’Université de La Rochelle, Luciana Wrege-Rassier a donné deux conférences sur Jorge Amado au Château d’Oléron (7 avril) et à Marans (8 avril).

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Culture

MagazineduConseilGénéraldelaCharente-Maritime

Spectacles et ateliers

• Atelier de chant de bossa-nova : dimanche 11 juin (10 h) à Préguillac, et lundi 12 juin (20 h) au Centre social de Pons.

• Concert « Antidoto » de Graça Reis et Aldo Brizzi : mercredi 7 juin (20 h 30) square du Château à Surgères ; samedi 10 juin (20 h 30) salle polyvalente de Préguillac ; mercredi 14 juin (20 h 30) à l’Hôpital des Pélerins à Pons.Entrée à ces 3 concerts : 7 .

• Théâtre chorégraphique, « Saudade, Terres d’eau », par la compagnie Dos à Deux, à la Maline (La Couarde-sur-Mer) : vendredi 9 juin (21h).Entrée : 8 .

(Partenaires : les communes de Surgères, Pons et Thénac, le festival « Arts aux villages », l’Offi ce de tourisme de Pons et La Maline).

Pour tous renseignements : tél 05 46 317 374. r

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• Marc Oliviero au Château d’Oléron jusqu’au 27 mai : création d’une œuvre de lumière à Fort Louvois et ateliers avec les élèves de l’école maternelle du Château d’Oléron (en partenariat avec les communes de Bourcefranc-Le Chapus et du Château d’Oléron).

• Gérard Leroyer à l’île d’Aix jusqu’au 20 mai : écriture de saynètes sur la vie quotidienne des petites gens sous Napoléon.

• La compagnie « Les transbordeurs », à l’île d’Aix du 22 mai au 3 juin pour la mise en scène de ces textes (représentation le 3 juin). r

Les résidences d’artistes>>

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à Médis. Renseignements au 05 46 02 83 77.

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Il y aura 5 grands meetings nationaux de l’air en France pendant l’année 2006, entre le 21 mai et le 2 juillet. Le premier d’entre eux aura lieu à la base aérienne « adjudant Gémot » de Rochefort/Saint-Agnant le dimanche 21 mai, à partir de 10 heures.

C’est un véritable spectacle, monté avec une grande minutie, comme une suite de ballets, qui va être proposé dans le ciel de Saint-Agnant. De nombreux avions vont évoluer, pilotés par les as des patrouilles acrobatiques françaises et étrangères.

Le clou de ce spectacle, qui lui servira d’ailleurs de prestigieux point d’orgue, sera constitué par les évolutions des 8 pilotes et leurs alphajets de la Patrouille de France, qui a fêté son cinquantenaire en 2003. « Canard » et « cygne », « fl èche » et « dard », « rafale » ou « concorde », « apollo » ou « big nine », telles sont quelques-unes des fi gures impeccablement exécutées par cette formation mondialement connue.

Des présentations d’avions de combat anciens et modernes, différents stands et animations, ainsi que des modes de restauration variés, complèteront le menu de ce meeting dont le Conseil Général est un partenaire privilégié, et qui est organisé

par la FOSA (Fondation des œuvres sociales de l’air) et par toute l’équipe de la Base aérienne 721 sous la direction des colonels Sicard et Laguerre, respectivement commandant et commandant en second de cette base. r

Renseignements au 05 46 88 82 36 et sur www.airmeetingrochefort.com

Un spectacle de« très haut » niveau

Meeting aérien

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17Événements

Les meilleurs étudiants de la planète en selleAprès Malines en 2002 et Tokyo en 2004, c’est la Charente-Maritime qui accueille les organisateurs, les concurrents et leur encadrement, ainsi que le public du 7e championnat du monde universitaire d’équitation.

Cette compétition est organisée par la Fédération française et le Comité régional du sport universitaire, ainsi que par la Société Hippique d’Aunis, à La Jarne, dont les équipements de la ferme Saint-Mathurin serviront de cadre aux différentes épreuves.

Celles-ci débuteront le jeudi 8 juin et se termineront par les fi nales le dimanche 11 juin. Deux disciplines sont au programme : le dressage et le saut d’obstacles, et deux classements seront établis (individuels et par équipes).

Une centaine de participants, représentant environ 25 pays différents, sont attendus à La Jarne.

Le Conseil Général fi nance ce championnat du monde, qui garantit aux amateurs de sports équestres des séquences de haut niveau, mais qui s’adresse aussi aux profanes. Un spectacle équestre est d’ailleurs prévu (le samedi 10, à 21 h) et la Garde républicaine sera présente pour le gala de clôture. r

Renseignements au05 46 44 32 34.

Championnat du monde d’équitation

Objets volants identifiésC’est un vrai festival que propose une fois de plus l’équipe organisatrice du Rêve d’Icare, un festival dédié aux sports et aux métiers de l’air, et dont la scène principale est donc l’espace aérien au-dessus de la grande plage de Royan.

Les 23, 24 et 25 juin, de nombreux objets volants parfaitement identifi és (hélicoptères, ULM, montgolfi ères, dirigeables, cerfs-volants, et même des avions) vont sillonner cet espace pour des évolutions diverses : démonstrations, initiations, baptêmes, évolutions savamment mises au point…Au sol, le village proposera de nombreuses animations à travers ses différents stands, dont l’exposition interactive de l’armée de l’air intitulée « Des ailes et des hommes », qui permettra notamment aux visiteurs de s’initier sur une multitude de simulateurs.

Des rendez-vous plus ponctuels sont donnés le samedi 24 pour le meeting aérien (15 h) avec la participation de la Patrouille de France, et pour le son et lumière (22 h), le dimanche 25 pour le Rallye paramoteurs sur l’estuaire (10 h). r

Renseignements au 06 87 73 53 81 et sur www.lerevedicare.com

différents stands, dont l’exposition interactive de l’armée de l’air intitulée « Des ailes et des hommes », qui permettra notamment aux visiteurs de

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Le rêve d’Icare

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Tribune

Expression des groupes politiques

Nous continuons de nous interroger face aux absences d’aides financières

apportées par le Département aux structures de la Petite Enfance : crèches, halte-garderies, relais d’assistantes maternelles.

Et pourtant les difficultés sont de plus en plus réelles face au désengagement annoncé de l’État et de la Caisse d’Allocations Familiales. Les Communes et les Communautés vont donc devoir mettre la main à la poche…

Début avril, alors que les budgets sont votés, nul ne sait ce que seront les participations 2006 de la C.A.F.

Cette nouvelle forme de décentralisation déguisée, sans compensation, est pernicieuse.

Faute de financements, allons-nous devoir

arrêter des actions qui ont fait leurs preuves et qui sont indispensables à nos jeunes ?

J’ai invité, lors de la dernière session budgétaire, le Président à suivre l’exemple de nombreux départements qui se sont engagés, tant en investissement qu’en fonctionnement, à soutenir les collectivités locales.

Il nous parait URGENT de connaître les intentions du Département… r

Jack Proust

Petite enfance : la grande inquiétude des élus, des parents et des associations…

Présenté par Claude Belot et sa majorité UMP, le budget 2006 comporte deux

grossiers maquillages de la vérité.

• La première manœuvre concerne les effets de la décentralisation.

En effet, le Président du Conseil Général a toujours déclaré que les transferts financiers s’effectueraient à « l’euro près ». Force de constater qu’il n’en est rien. Il suffit de prendre l’exemple du versement du RMI qui, entre le montant prévisionnel des versements

et la compensation reçue de l’État, affiche un déficit de 11 millions d’euros. On ne parle plus alors de décentralisation à « l’euro près » mais « aux euros près ».

En janvier dernier, M. De Villepin a lui-même déclaré que les dotations de l’État aux Collectivités seraient gelées d’ici 2010. Il faut bien que le Gouvernement récupère les avantages accordés aux plus riches contribuables. Ainsi, à un an des Présidentielles et des Législatives, l’impopularité des hausses d’impôts est reportée sur les collectivités.

• La seconde manœuvre pour la majorité UMP du Département est que cette hausse n’était pas une obligation.

En effet, notre Département bénéficie d’une recette importante des droits de mutations sur les transactions immobilières compensant à elles seules le déficit du RMI. De plus, le Président Claude Belot opère une augmentation de l’autofinancement qui ne justifie pas l’augmentation de 4 % des impôts départementaux. Une sorte d’épargne de précaution.

Ce sont donc les contribuables Charentais-Maritimes qui en font les frais avec une hausse totale de 20 % en 5 ans. r

Gilles Gautronneau

Le Budget Départemental

> Jack Proust Maire de Puilboreau. Conseiller général de La Rochelle V.

> Gilles Gautronneau Adjoint au Maire de La Rochelle. Conseiller général de La Rochelle I

Autres membres du groupe PRG : Marylise Fleuret-Pagnoux (La Rochelle 3), André Brisson(La Jarrie), Pierre-Jean Daviaud (Montguyon), Pascal Ferchaud (Saujon), Jean-Yves Martin (Saint-Jean d’Angély), Michel Rigou (Mirambeau) et Michel Rogeon(La Rochelle 8).

Depuis 2002, les gouvernements libéraux qui se succèdent à la tête de ce pays

n’ont pas mené la politique volontariste qui s’imposait en matière de croissance et de création d’emplois. Il s’agit pourtant du préalable nécessaire pour que l’économie prospère, que les salaires progressent et qu’une juste solidarité s’exerce. L’absence de stratégie industrielle, de développement de la recherche et de soutien à la consommation nous a conduis dans la situation actuelle.

La Charente-Maritime, malgré ce contexte, tire son épingle du jeu en matière économique grâce à l’effort de tous, mais elle subit aussi les décisions prises au niveau national.

Or, en matière d’emploi, deux choix politiques se dessinent clairement.

L’un, celui du gouvernement et de la majorité départementale actuelle, qui veut créer des emplois aidés (après les avoir supprimés), des emplois précaires, RMA, CNE, CPE. La droite se justifie ainsi : mieux vaut un petit boulot que pas de boulot du tout ! Même si cela doit détruire des emplois stables… C’est le prix à payer au nom d’une vision ultra-libérale de notre société. C’est une approche à la fois humainement inacceptable et économique-ment inefficace, car l’insécurité profession-nelle des salariés, le travail « jetable », c’est l’inquiétude du lendemain, et le salarié pré-caire ne consomme pas, n’investit pas autant.

L’autre choix, qui est le nôtre, celui des Forces de Progrès, commande que l’économie soit au service de l’homme et pas l’inverse. Ce choix c’est le CDI, Contrat à Durée Indéterminée, qui doit être la norme du contrat de travail, la base du contrat social. Lui seul crée de la confiance en l’avenir, de la sécurité et de la croissance durable, y compris pour le revenu salarial.

Pour des personnes très éloignées du travail, qui ne sont ni des « fainéants », ni les seuls responsables de leur situation, les emplois aidés peuvent bien sûr être une étape dans un parcours vers l’emploi durable, mais à condition que l’objectif final ne soit jamais oublié.

C’est le sens de la proposition que nous avons présentée à l’assemblée en décembre.

Faire baisser de 10 % les bénéficiaires du RMI

Tous les ans, on recense entre 12 000 et 13 000 bénéficiaires du RMI en Charente-Maritime, dont 42 % ont moins de 40 ans, 27 % entre 25 et 35 ans. Nous proposons d’atteindre un objectif aussi impérieux socialement, qu’ambitieux politiquement et judicieux économiquement.

Il s’agira de faire baisser de 10 % le nombre de bénéficiaires du RMI en mettant en œuvre un véritable plan triennal pour l’insertion et l’emploi des bénéficiaires du RMI. Pas n’importe

quel emploi, mais un emploi durable, un CDI ou un CDD de plus de 6 mois minimum.

C’est possible. Depuis plusieurs années, les PLIE nous montrent la voie. La méthode est simple : un accompagnement professionnel personnalisé, des prospecteurs en lien permanent avec les entreprises, les employeurs. À La Rochelle, un prospecteur du PLIE place 30 demandeurs d’emploi de longue durée (ou bénéficiaires du RMI) en emploi durable par an. Si le Conseil général décidait demain, comme nous le proposons, de recruter 40 professionnels avec un objectif de 30 placements chacun et par an, ils pourraient permettre à 1 200 bénéficiaires du RMI de retrouver un vrai travail.

5,4 M€ économisés pour 1,8 M€ investis

En estimant le coût à 45 000 € par poste, il faudrait prévoir 1,8 M€ de plus dans le budget départemental. En considérant que l’allocation moyenne versée par bénéficiaire du RMI est de 375 € par mois, 1 200 personnes réinsérées représenteraient pour le département une économie de 5,4 M€ sur ses dépenses de fonctionnement !

L’action volontaire que nous proposons est non seulement crédible (1 200 placements pour 200 000 emplois existants en Charente-Maritime), mais surtout humainement ô combien nécessaire. r

> Jean-Pierre Mandroux Conseiller général de La Rochelle 7.

Liste des autres conseillersgénéraux du groupe socialiste : Roland Beix, André Bonnin , Jacques Boucher, Sylvain Brouard, Christian Brunier, Cyril Chappet, Christophe Dourthe, Bernard Ferrier (Vert), Jean-Pierre Guillon, Michel Lachaize, Bernard Lalande,Denis Leroy, Marc Parnaudeau, Isabelle Pichard-Chauché, James Rouger.

Le CDI doit être la base du contrat social

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Expression des groupes politiques

En avant la Charente-MaritimePoints de vue des élus de la majorité départementale

> Jean-Louis Frot Conseiller général du canton de Rochefort-centre, 1er vice-président du Conseil Général, président de la Commission des finances.

> Daniel Laurent Conseiller général du canton de Pons. Vice-président du Conseil Général notamment chargé des infrastructures routières.

L e Conseil Général de la Charente-Maritime continue de mener une politique volontariste

d’amélioration de notre réseau routier. Il réalise chaque année pour environ 55 M€ de travaux.

Après de grosses opérations d’investissement (déviations Saint Jean d’Angély, Royan / Saint-Georges-de-Didonne, Arvert / Étaules), il s’investit actuellement plus particulièrement sur le réseau secondaire. En 2005, 480 km de routes départementales en milieu rural ont été refaites. Il en sera de même en 2006.

De plus, environ 50 traverses de nos petites communes, ont fait l’objet de travaux de sécurité et d’amélioration du cadre de vie quotidien.

Pour autant les grosses agglomérations ne sont pas oubliées, par exemple en périphérie de La Rochelle, où se construit actuellement une grande déviation des

agglomérations de Saint-Xandre et Puilboreau.

Dans le cadre de la décentralisation, la loi du 13 août 2004 prévoit que l’État transfère ses compétences aux collectivités locales dans plusieurs domaines et en particulier sur les routes nationales. Ce transfert s’accompagne des personnels et moyens affectés au réseau national transféré.

La compensation financière de ces transferts par l’État permettra dès cette année de réaliser des travaux d’amélioration des chaussées et d’engager plus rapidement des aménagements utiles. Ainsi le Conseil Général s’apprête à accueillir 360 personnes provenant des services de la Direction Départementale de l’Équipement.

À l’écoute des élus et des usagers, nous menons ensemble une politique routière importante dans l’intérêt de notre sécurité, de notre confort et afin de continuer la construction d’une Charente-Maritime ambitieuse et dynamique. r

L a politique d’aide au développement cinématographique et audiovisuel du Conseil

Général a des retombées extrêmement bénéfiques pour la Charente-Maritime. Initié en 2000 en partenariat avec l’État (Centre National de la Cinématographie) et la Région, profitant de l’impact extraordinaire de « Fort Boyard » (qui vient d’atteindre le cap des 1 065 programmes diffusés dans 24 pays), ce dispositif est l’un des aspects importants de la politique économique départementale.

Il a d’abord permis d’attirer des emplois en Charente-Maritime ; les actions de prospection conduites sous l’impulsion du Conseil Général ont abouti chaque année à l’installation d’une quinzaine d’entreprises favorablement impressionnées par les soutiens dont elles bénéficient et une filière de plus en plus étoffée, structurée autour d’associations spécialisées également soutenues par notre Assemblée.

D’autre part, une étude a montré que, quand un tournage bénéficie d’une aide d’1 €, le total des retombées directes et indirectes dans l’économie locale est de 5 €. Or le Conseil Général a déjà accompagné 311 projets qui ont bénéficié de plus de 2,2 M€ de subventions. Les retombées seraient donc de l’ordre de 11 M€.

Les progrès se mesurent aussi en termes de production et de diffusion. En 2005, 46 heures de documentaires produites ou réalisées par des entreprises locales ont été diffusées (contre 4 en 1999 et 24 en 2004).

D’autre part, quand le Sunny Side of the doc, le plus grand marché mondial du documentaire, a voulu quitter Marseille, c’est la Charente-Maritime que les organisateurs ont choisie. Là aussi, les retombées attendues sont très importantes. Cette grande manifestation étoffe un calendrier déjà marqué par le Festival international du film et les Escales documentaires. r

> Jean-Marie Roustit Conseiller général du canton de Loulay. Vice-président du Conseil Général, notamment chargé du développement économique.

L e Budget primitif 2006 du Conseil Général est à la fois raisonnable et ambitieux. Il traduit la

volonté de garder la Charente-Maritime en bonne santé financière, tout en continuant à investir à un haut niveau dans le développement de son économie et le bien-être de sa population.

Il fallait aussi veiller à ne pas alourdir dangereusement l’endettement, maintenu au niveau très supportable des années précédentes. Les recettes sont aussi alimentées par les nombreuses interventions de l’État et la fiscalité directe dont le produit, tout en étant substantiel (154,7 M€), ne représente que 27,5 % du total du budget.

Ce Budget 2006 permet aussi d’assumer le rôle pilote que joue le Conseil Général dans la mise en œuvre des politiques de solidarité, qui absorbent 42,5 % des dépenses.

Il prend aussi en compte les prochaines échéances importantes dans le domaine du développement aéroportuaire, de la couverture du département en haut débit, et de la construction de l’autoroute A 831 Rochefort / La Rochelle / Fontenay-le-Comte.

Il montre enfin que le Conseil Général est présent sur tous les fronts, et notamment dans des domaines essentiels pour le dynamisme et la réussite du département : le développement économique (aides à l’industrie, au tourisme, aux activités primaires, aux pays…) ; les soutiens à l’enseignement supérieur, aux activités sportives et culturelles ; l’entretien et la modernisation de la voirie (48 M€) et des collèges publics (19 M€) ; la politique de l’environnement (espaces naturels sensibles, patrimoine-nature…), l’équipement rural et l’aménagement foncier ; la politique de l’eau ; le Service Départemental d’Incendie et de Secours ; l’aide aux communes notamment pour la réalisation de leurs projets (revitalisation, équipements scolaires…)…

Ce budget traduit donc bien notre ambition : faire de la Charente-Maritime un département encore plus solidaire et encore plus performant. r

> Jean-Pierre Tallieu Conseiller général du canton de La Tremblade. Vice-président du Conseil Général, président de la commission Mer et milieu maritime.

Dans notre département éminemment maritime, le Conseil Général se doit de veiller attentive-

ment à la gestion dynamique et cohérente de son littoral.

Cette gestion raisonnée et durable commence par la préservation du milieu et sa défense, au travers d’un suivi permanent, mais également un soutien aux métiers de la mer, notamment la pêche et la conchyliculture, en soutenant leurs efforts de modernisation et d’équi-pement, en participant à la recherche, dans l’optique récurrente de préservation des ressources et de maintien de la qualité du produit.

Le Conseil Général propose des solutions destinées à garantir un volume et une qualité de l’eau douce indispensable à ces cultures, et entretient l’estran. Il vient de débloquer 10 M€ afin de répondre à ces attentes.

Il anticipe les évolutions des professions de la mer et s’assure de leur devenir au travers d’une politique volontariste.

Le Conseil Général finance aussi, dans un cadre prospectif, des études destinées à mieux comprendre l’évolution du trait de nos côtes.

Il ne faut pas oublier la quarantaine de ports pour lesquels il finance des travaux d’entretien et de modernisation.

Reste à mieux gérer l’accueil nautique, contribuer à son organisation et surtout aider à la mise en place d’équipements et à leur gestion. C’est notre volonté pour favoriser le développement du nautisme et ainsi soutenir les entreprises et les filières professionnelles. r

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