cerom pf 2014

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LES COMPTES ÉCONOMIQUES RAPIDES de la POLYNÉSIE FRANÇAISE INSTITUT DE LA STATISTIQUE DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE en 2014 N° 1 - JUILLET 2015 Une légère reprise En 2014, le Produit intérieur brut (PIB) de la Polynésie française, à prix constants, progresse à un rythme estimé à 1 % d’après les premiers résultats issus des comptes rapides (cf méthodologie). L’augmentation des prix (cf méthodologie) est de 0,8 % sur l’année ; la valeur du PIB de la Polynésie française augmente ainsi à un rythme estimé à 1,8 %, soit un gain de 9,3 milliards de F.CFP pour atteindre 538,6 milliards de F.CFP en 2014. Comme en 2007 et 2008, les deux dernières années de croissance en Polynésie française, l’investissement public est le principal contributeur en 2014. Toutefois, cette croissance n’est pas encore suffisante pour alimenter une reprise des embauches dans le secteur marchand. 590 580 570 560 550 540 530 520 510 500 490 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 547,2 558,6 577,4 579,0 563,3 547,9 531,8 524,4 529,3 538,6 PIB définitifs PIB estimés Milliards de F.CFP ÉVOLUTION DU PIB EN POLYNÉSIE FRANÇAISE EN FRANCS COURANTS Sources : Comptes économiques rapides 2014, ISPF, CEROM

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Les comptes économiques rapides de la Polynésie française pour 2014

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  • LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDESde la POLYNSIE FRANAISE

    INSTITUTDE LASTATISTIQUEDE LAPOLYNSIE FRANAISE

    en 2014N 1 - JUILLET 2015

    Une lgre reprise

    En 2014, le Produit intrieur brut (PIB) de la Polynsie franaise, prix constants, progresse

    un rythme estim 1 % daprs les premiers rsultats issus des comptes rapides

    (cf mthodologie). Laugmentation des prix (cf mthodologie) est de 0,8 % sur lanne ; la valeur

    du PIB de la Polynsie franaise augmente ainsi un rythme estim 1,8 %, soit un gain de

    9,3 milliards de F.CFP pour atteindre 538,6 milliards de F.CFP en 2014. Comme en 2007 et

    2008, les deux dernires annes de croissance en Polynsie franaise, linvestissement public

    est le principal contributeur en 2014. Toutefois, cette croissance nest pas encore suffisante

    pour alimenter une reprise des embauches dans le secteur marchand.

    590

    580

    570

    560

    550

    540

    530

    520

    510

    500

    490

    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    547,2

    558,6

    577,4 579,0

    563,3

    547,9

    531,8

    524,4529,3

    538,6

    PIB dfinitifs PIB estims

    Milliards de F.CFP

    VOLUTION DU PIB EN POLYNSIE FRANAISE EN FRANCS COURANTS

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

  • LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDES DE LA POLYNSIE FRANAISE EN 2014

    INSTITUTDE LASTATISTIQUEDE LAPOLYNSIE FRANAISE

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    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    LES PRINCIPAUX AGRGATS ET LEUR VOLUTION (VALEUR COURANTE)

    Unit : m i l l i a r d s d e F . C F P % % %

    Produit intrieur brut

    Consommation des mnages

    Consommation publique

    Investissement public

    Investissement priv et variations de stocks

    Importations de biens et de services

    Exportations de biens et de services

    Valeur Volume2013 20142012

    A n n e V a r i a t i o n 2 0 1 4 / 2 0 1 3

    524,4

    362,9

    178,4

    19,4

    75,7

    209,3

    97,2

    529,3

    365,7

    177,8

    19,7

    78,3

    207,7

    95,9

    538,6

    368,1

    176,9

    26,4

    78,9

    207,8

    96,8

    1,8

    0,7

    - 0,5

    34,0

    0,8

    0,0

    1,0

    Prix

    0,8

    0,5

    0,7

    0,4

    0,6

    0,1

    0,8

    1,0

    0,2

    - 1,2

    33,5

    0,2

    - 0,1

    0,2

    Une croissance positive en 2014

    En 2014, le Produit intrieur brut de la Polynsie franaise, en volume, progresse un rythme estim 1 %

    d'aprs les premiers rsultats issus des comptes rapides. C'est la premire fois depuis 2008 que cette

    croissance est positive. Par rapport 2013, o la croissance en volume tait ngative, le rebond de 2014 est

    estim 1,5 point. La bonne tenue de lactivit touristique et de la consommation des mnages, conjugue

    une relance importante de linvestissement public contribuent cette meilleure performance. Mais ces embellies

    sont attnues par la baisse de la consommation publique conjugue latonie de linvestissement priv et

    des changes extrieurs. Au total, sous leffet cumul de la croissance dactivit et de la hausse des prix, la

    valeur du PIB de la Polynsie franaise a progress, un rythme estim 1,8 %, soit un gain de 9,3 milliards

    de F.CFP. Le Produit intrieur brut atteint 538,6 milliards de F.CFP en 2014.

    La demande publique stimule la croissance

    Comme en 2007 et 2008, les deux dernires annes de croissance en Polynsie franaise, linvestissement

    public est le principal pourvoyeur de croissance en 2014 : avec 6,7 milliards de F.CFP dinvestissements

    supplmentaires. Il contribue 1,2 point de la croissance en volume.

    1,41,2

    1,0

    0,8

    0,60,40,20,0

    -0,2

    -0,4

    -0,6

    %

    Importationsde biens etde services

    Consommationdes mnages

    Consommationpublique

    Investissementpublic

    Investissementpriv

    Variationstocks

    Exportationsde biens etde services

    0,0 % 0,0 %0,0 %0,1 %

    -0,4 %

    -0,1 %

    1,2 %

    CONTRIBUTION LA CROISSANCE EN VOLUME DES PRINCIPAUX CONTRIBUTEURS DU PIB

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

  • LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDES DE LA POLYNSIE FRANAISE EN 2014

    INSTITUTDE LASTATISTIQUEDE LAPOLYNSIE FRANAISE

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    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Consommation des mnagesConsommation des mnages estime

    335,6

    348,5

    360,1

    368,2361,7

    365,4360,1

    362,9 365,7368,1

    380

    370

    360

    350

    340

    330

    320

    310

    Milliards de F.CFP

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Milliards de F.CFP

    195

    190

    185

    180

    175

    170

    165

    173,9

    177,3

    184,8

    188,9186,8

    183,2

    180,1

    178,4 177,8176,9

    Consommation finale des administrationsConsommation finale des administrations estime

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    Au second rang des contributeurs la croissance, mais dans une proportion beaucoup plus faible, la

    consommation des mnages apporte 0,1 point de croissance en volume. Souvent considre comme le

    principal moteur de lconomie polynsienne, elle reste positive mais continue toujours dtre freine par

    lorientation ngative du march du travail qui perd 0,4 % demplois salaris en 2014 (aprs - 2,1 % les trois

    dernires annes en moyenne).

    loppos, la consommation publique, qui sapparente aux dpenses de fonctionnement, continue de se

    contracter en 2014, et ce pour la cinquime anne conscutive, poursuivant la politique dassainissement des

    finances publiques. Au global, la demande en biens et services du secteur public (investissement et

    consommation) a progress de 4,5 milliards de F.CFP en volume (+ 2,3 % par rapport 2013).

    La balance commerciale a un impact minime sur la croissance polynsienne, avec une contraction de 0,1 %

    en volume des biens et services imports et une hausse de 0,2 % des exportations. Les importations en volume

    ont diminu mais ce retrait est davantage marqu sur les produits ptroliers, les produits de consommation et

    agroalimentaires alors que les importations en volume de biens intermdiaires, de produits agricoles et de biens

    dquipement ont progress. Le nombre de rsidents voyageant lextrieur de la Polynsie franaise est en

    baisse, ce qui diminue les importations de services.

    Les exportations de services touristiques (htels, restauration, transports) se redressent en volume, avec

    9,9 % de touristes supplmentaires, tout comme les exportations des produits perliers qui gagnent 6 % en

    volume. Les exportations des autres produits locaux et des autres biens et services exports (services aux

    entreprises, produits de la pche, de lagriculture..) se sont eux contracts en volume en 2014.

    Au mme rang que la balance commerciale, le niveau dinvestissement priv des mnages et des entreprises

    joue un rle neutre sur la croissance de 2014.

    VOLUTION DE LA CONSOMMATION DES MNAGES EN VALEUR

    VOLUTION DE LA CONSOMMATION PUBLIQUE EN VALEUR

  • 020

    40

    60

    80

    100

    120

    97,387,7 90,2

    100,986,7 85,5

    73,6

    75,7 78,3 78,9

    34,2 34,4 37,3 35,9 33,0 31,723,3

    19,4 19,726,4

    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Milliard de F.CFP

    Investissement privInvestissement priv estim

    Investissement publicInvestissement public estim

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDES DE LA POLYNSIE FRANAISE EN 2014

    INSTITUTDE LASTATISTIQUEDE LAPOLYNSIE FRANAISE

    4

    Le retour de linvestissement public

    En 2014, les investissements dans lconomie polynsienne progressent un rythme rapide, estim 6,9 %

    en volume. Mme sils se sont accrus trs vite cette anne, les investissements demeurent un niveau trs bas.

    Ils sont en retrait de 40 milliards de F.CFP, en valeur, par rapport 2008. Linvestissement public se reprend avec

    34 % de hausse en 2014, grce aux chantiers du tunnel de Punaauia, de la prison de Papeari et la prparation

    du site du Mahana Beach en particulier, auxquels sajoutent les nombreux travaux sur le rseau routier engags

    en 2014. Ainsi, le montant total investi par les administrations publiques (tat, Pays, communes) dpasse

    26 milliards de F.CFP.

    Linvestissement priv (mnages et entreprises) demeure atone, quoiquen lgre hausse depuis 2011 aprs

    le fort recul observ entre 2008 et 2011. Les encours de crdits de biens d'quipement demeurent en

    augmentation mais la croissance est moindre en 2014 qu'en 2013. Ainsi les investissements des entreprises

    qui reprsentent 52 milliards de F.CFP en 2014 sont rests stables en volume par rapport 2013.

    Les investissements en logements des mnages polynsiens se maintiennent un niveau de croissance

    lgrement suprieur celui de la population. Leur rythme de croissance nacclre plus depuis 2011, bien que

    les taux dintrt lemprunt soient plus favorables, et que la demande de logements reste forte.

    Une croissance du PIB mais pas de lemploi

    La croissance 2014 nest pas encore suffisante pour alimenter une reprise des embauches dans le secteur

    marchand. Ainsi sur lensemble de lanne, lemploi salari marchand non agricole diminue de 0,1 %.

    Cette baisse est pourtant le meilleur rsultat obtenu depuis six ans. Avec la bonne tenue du tourisme et larrt

    des fermetures dtablissements hteliers, les emplois dans lhbergement touristique, la restauration et le

    transport se redressent pour la premire fois depuis 2008. Les secteurs lis la production deau et dlectricit

    et lassainissement continuent daccrotre leurs embauches, et de faon continue depuis cinq ans. loppos,

    le secteur du BTP, bien que dop par les investissements publics, continue de dbaucher toujours massivement

    (- 5 % demplois salaris en 2014). Cette baisse des effectifs est principalement observe dans le gros uvre

    (- 11 %) et dans le second uvre alors quils progressent de 3 % dans les travaux publics qui ont bnfici

    directement de la croissance de la commande publique. Les difficults de ce secteur entranent dans son

    sillage les industries fournisseuses de matires premires. Le secteur du commerce continue damliorer sa

    productivit en poursuivant les diminutions demploi malgr la hausse de la consommation des mnages.

    Ainsi, pour la deuxime anne conscutive, le surplus dactivit en valeur observ dans les entreprises ne

    profite que faiblement aux salaris car les entreprises essayent de reconstituer une partie des EBE (Excdent

    Brut dExploitation) disparus entre 2009 et 2013.

    VOLUTION DES INVESTISSEMENTS

  • Effectifs salaris quivalent temps plein Croissance relle PIB

    2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    %

    43

    2

    1

    0

    -1

    -2

    -3

    -4

    -5

    2,9 3,02,4

    -2,1

    -3,0-2,6

    -1,6

    -0,4

    0,0

    -4,2

    0,00,9

    1,7

    -0,2

    -4,2 -2,5-3,0

    -2,0

    -0,5

    1,0

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDES DE LA POLYNSIE FRANAISE EN 2014

    INSTITUTDE LASTATISTIQUEDE LAPOLYNSIE FRANAISE

    5

    La consommation des mnages progresse en volume et en valeur

    En 2014, le rythme dvolution de la consommation des mnages progresse de 0,1 point par rapport 2013,

    0,2 % en volume. Au-del de la reprise de la consommation, en volume et valeur (+ 0,7 %), le revenu disponible

    des mnages, exprim en francs constants, a lui aussi progress plus rapidement quen 2013 sous leffet dune

    dclration de linflation, dune hausse des salaires et du revenu brut des entreprises individuelles (cfmthodologie).

    Sources : Comptes conomiques rapides 2014, ISPF, CEROM

    COMPTES DES MNAGES SIMPLIFIS (ESTIMATION)

    Unit : m i l l i a r d s d e F . C F P %

    Revenu brut des entreprises individuelles

    Salaires

    Revenu disponible

    Consommation des mnages

    Taux pargne

    Variation

    2014 / 201320142013

    92,6

    253,2

    433,7

    365,7

    15,7 %

    93,7

    255,0

    437,8

    368,1

    15,9 %

    1,2

    0,7

    0,9

    0,7

    0,2 pt

    Lvolution de la consommation des mnages reste ainsi positive en volume pour la troisime anne conscutive

    mais toujours un rythme infrieur celui de la croissance de la population (0,5 % par an). Depuis 2008, la

    consommation des mnages a t pnalise par les suppressions demploi et donc par la diminution de la

    masse salariale. Celle-ci a perdu 12 milliards de F.CFP, soit 6 %, entre 2008 et 2013, pour se redresser de 0,3 %

    en 2014.

    Cette augmentation, lgre, de la consommation en rythme annuel sexplique par la hausse du revenu

    disponible des mnages. En 2014, la hausse du revenu disponible brut global des mnages est estime 0,9 %

    en valeur, soit + 0,4 % hors hausse des prix la consommation. Par rapport lanne 2013, lacclration

    approche 0,3 point. Comme en 2013, le supplment de revenu des mnages est principalement aliment par

    les salaires et la hausse du revenu brut des entreprises individuelles.

    Cette hausse plus rapide, ces deux dernires annes, du revenu brut des entreprises individuelles au dtriment

    des salaires et des embauches sexplique par trois principales raisons : la ncessit des entreprises de

    reconstituer les marges, un recours plus important la sous-traitance et des gains de productivit

    indispensables.

    A n n e

    VOLUTION DES EFFECTIFS SALARIS ET DU PIB EN VOLUME

  • Institut de la Statistique de la Polynsie franaise BP 395 - 98713 PAPEETE Tl. : 40 47 34 34 Fax : 40 42 72 52 Courriel : [email protected]

    DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Stphan CHALLIER AUTEURS DE LA PUBLICATION : Coralie LAM, Julien VUCHER-VISIN

    Dpt lgal : Juillet 2015 ISSN 0293-2547 ISPF

    LES COMPTES CONOMIQUES RAPIDES DE LA POLYNSIE FRANAISE EN 2014

    LCONOMIE POLYNSIENNE POST C.E.P. une dpendance difficile surmonter 1995 - 2003.(dcembre 2007). - Polynsie franaise.

    Comparaison des prix entre la Polynsie franaise et la France mtropolitaine en mars 2010.(octobre 2010).

    Tableaux de bord CEROM - Polynsie franaise.

    Pour en savoir plus : www.cerom-outremer.fr www.ispf.pf www.ieom.fr www.afd.fr

    Les publications du CEROM - Polynsie franaise

    MTHODOLOGIE

    Les premiers rsultats issus des comptes rapidesLanne 2014 marque la ralisation dun premier compte conomique rapide en Polynsie franaise.Ce compte conomique rapide est produit par lISPF dans le cadre du projet CEROM en partenariat aveclAFD, et lIEOM. Il repose sur une modlisation macroconomique alimente par les premires donnesdisponibles de lanne prcdente. Il ne sagit donc pas dun compte dfinitif mais dune estimation prcoce.Les estimations pourront faire lobjet dune rvision lorsque la totalit des donnes 2014 sera collecte.

    L'volution du PIB rel (en volume) limine de la croissance du PIB nominal (en valeur) ce qui est d l'inflation.Le PIB rel a lavantage de montrer les variations la hausse et la baisse dans le volume (les quantits) dela production de biens et de services. En effet en observant uniquement le PIB en valeur (ou nominal), on nepeut dterminer si la hausse de cet indicateur provient dune hausse des prix, dune hausse de la productionou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.

    Les comptes rapides issus d'une modlisation de l'conomie polynsienne.Le modle utilis pour construire les comptes rapides est un modle macro-conomtrique, de type keynsien,modle dit quasi-comptable . Il permet de projeter les comptes conomiques dune anne partirdhypothses dvolutions de loffre et de la demande de biens et services. En Polynsie franaise, ce modleest construit avec 19 branches et 20 produits. Le modle est bas sur le TES 2011 (Tableau des Entres-Sorties) de la Comptabilit Nationale. En effet, ces relations comptables permettent dassurer la cohrence dumodle en dcrivant les quilibres ncessaires entre les ressources et les emplois pour chaque opration.En consquence, le modle reproduit de faon mcanique la structure comptable dtermine par le pass.La projection du compte se fait selon la mthode de Lontieff, fonde sur les interactions entre branches etcelle de Keynes, fonde sur linteraction revenu-consommation. Le modle intgre peu de relations decomportement des agents et ne peut donc pas tre utilis pour simuler limpact de changements de cescomportements.

    Le revenu brut des entreprises individuelles, en comptabilit nationale, est une composante du revenu desmnages ; il sagit du solde du rsultat d'exploitation pour les entreprises individuelles. Cest l'analogue desrevenus salariaux que reoivent les salaris des entreprises non-individuelles. Le RBEI contient deux lmentsindissociables : la rmunration du travail effectu par le propritaire de lentreprise, et ventuellement lesmembres de sa famille, et son profit en tant que chef dentreprise.