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CEP CONSTRUCTION

Tableaux de bord régionaux emploi/formation dans la construction

Septembre 2006

Jean-Louis Reboul

Sandrine Aboubadra

Siège social 89, rue du Faubourg Saint Antoine 75011 PARIS Tel : 33 (0)1 53 02 15 00 Fax : 33 (0)1 53 02 15 15 E-mail : [email protected] www.brunhes.com

Confidentiel / © BBC - Groupe BPI 1

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Région Alsace 2 Région Aquitaine 9 Région Auvergne 15 Région Basse Normandie 22 Région Bourgogne 28 Région Bretagne 35 Région Centre 42 Région Champagne Ardenne 49 Région Franche Comté 56 Région Haute Normandie 63 Région Ile de France 70 Région Languedoc Roussillon 76 Région Limousin 83 Région Lorraine 90 Région Midi-Pyrénées 97 Région Nord pas de Calais 103 Région Provence Alpes Cote d’Azur 110 Région Pays de la Loire 117 Région Picardie 123 Région Poitou Charente 130 Région Rhône-Alpes 137


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN ALSACE

Les indicateurs significatifs


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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en région Alsace s’élève à 4 099 M€ en 2004, soit 3,1% du chiffre national consolidé1. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du bâtiment, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 3,188 M€, soit 3,3% du chiffre consolidé au niveau national, par rapport aux travaux publics, dont le chiffre d’affaires ne représente que 2,8% du total national, avec 911 M€. Si l’on compare ce poids relatif du chiffre d’affaires avec la part des établissements en Alsace, on constate un écart important, puisque les 7 440 établissements du BTP recensés dans cette région ne représentent que 2,1% du total des entreprises de France métropolitaine. Cet écart s’explique par les caractéristiques du tissu d’entreprises, qui concentre un nombre élevé d’établissements de 51 à 200 salariés, soit 17,6% du total de la région, contre seulement 13,7% au niveau national. Dans une moindre mesure, les entreprises de 21 à 50 salariés sont également surreprésentées, avec 20,8% des établissements contre 18,5% en France entière. Les entreprises de moins de 10 salariés sont de fait moins nombreuses dans cette région (34,6%, soit 3 points de moins qu’au niveau national). De façon cohérente, on constate que le nombre d’artisans et de chefs d’entreprises et relativement peu élevé (1,3% des artisans et chefs d’entreprises de France entière) par rapport aux données précédentes.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 36 452 salariés2 des entreprises alsaciennes représentent 2,9% de l’effectif national consolidé, soit une part relativement élevée si l’on tient compte de la proportion d’établissements, mais légèrement plus faible par rapport au chiffre d’affaires. Ce chiffre reste toutefois cohérent avec la distribution des entreprises par taille, qui fait apparaître une surreprésentation des entreprises de 50 à 200 salariés, au détriment des artisans et TPE. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif est resté relativement stable entre 2002 et 2004 (-0,1%), alors qu’il affiche une hausse sensible de 2,3% au niveau national durant cette même période.

1 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 2 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Le recours à l’intérim se situe dans la moyenne nationale, et représente 2,5% du total des intérimaires consolidé au niveau national.

Focale 1 : la pyramide des âges en 2004

Pyramide des âges Ouvriers

0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Alsace

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises d’Alsace avec la pyramide de France entière montre un rajeunissement très net de cette population dans la région. Les plus de 40 ans sont en effet beaucoup moins nombreux qu’au niveau national (5,5 points de moins qu’en France entière, soit 36,2% du total des ouvriers) au profit des moins de 30 ans qui sont largement surreprésentés (33,8%, soit plus de 5 points d’écarts par rapport au niveau national). Le renouvellement de la population semble donc avoir été anticipé dans cette région, ce qui paraît cohérent avec la surreprésentation des entreprises de 51 à 200 salariés, mieux armées que les artisans et les TPE pour mettre en œuvre une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Alsace s’élève à 5 249 personnes (soit 2,3% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 520 départs annuels en retraite, soit 400 dans le secteur du bâtiment et 120 dans les travaux publics. C’est essentiellement parmi les ouvriers qualifiés (39% des plus de 50 ans dans le BTP) que se concentre le besoin de renouvellement en Alsace (alors qu’ils ne sont que 27% au niveau national). Le besoin de renouveler la population des ouvriers très qualifiés y est en revanche beaucoup moins prononcé qu’en France entière (seulement 14% des effectifs de plus de 50 ans, contre 25% au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 69,5% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Alsace et 14,5% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics. Ces données se situent dans les moyennes nationales. Bâtiment : Avec près de 6% d’écart, les maçons sont nettement moins nombreux en Alsace que sur l’ensemble de la France. On constate en revanche une surreprésentation des métiers d’installateur thermique (+ 4 points) et de métallier, serrurier, poseur métal soudeur (+ 3 points), qui fait apparaître les spécificités des entreprises de la région.

Métier bâtiment Alsace France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 23% 29% Menuisier 11% 10% Peintre 10% 12% Electricien 10 % 10% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 8% 5% Installateur thermique 6% 2% Plombier sanitaire 5% 7% Plâtrier, plaquiste 4% 4% Couvreur, couvreurs zingueur 4% 5% Carreleur 3% 2% Charpentier 3% 3%

Répartition de l’effectif ouvrier bâtiment selon les différents corps de métiers en 2004

Travaux publics : Contrairement au secteur du bâtiment, les maçons sont très nettement surreprésentés en Alsace dans le secteur des travaux publics, avec 7% d’écart par rapport aux données nationales. En revanche les autres corps de métiers sont plutôt sous représentés (conducteurs d’engins et de véhicules automobiles, électriciens).

Métier travaux publics Alsace France Conducteur d’engin 24% 27% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 23% 16% Conducteur de véhicules automobiles 14% 19% Electricien 14% 17% Terrassier 5% 5% Canalisateur 5% 3% Mécanicien 4% 4% Bitumeur, asphalteur 4% 4%

Répartition de l’effectif ouvrier travaux publics selon les différents corps de métiers en 2004 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une très légère hausse de la population des 15-19 ans en Alsace, de l’ordre de + 0,3%, qui s’inscrit à l’opposé des perspectives nationales défavorables, où la baisse est estimée à -4,8%. Mises en perspective avec le rajeunissement de la pyramide des âges de la population des ouvriers du BTP de cette région, ces projections démontrent que l’Alsace est susceptible d’être peu touchée par les difficultés de renouvellement de sa population active contrairement à d’autres régions françaises. En 2004-2005, les effectifs en formation initiale représentent 3,1% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 5 734 élèves, ce qui est supérieur à la part des effectifs salariés de cette région, et confirme pleinement l’observation précédente. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, la répartition des élèves selon les niveaux de formation se distingue en Alsace de l’ensemble de la France par une surreprésentation des niveaux V (74,3% des effectifs, soit près de 5 points de plus qu’au niveau national), au détriment des niveaux III, très minoritaires (2,6% des effectifs, soit 68 élèves). Parmi les caractéristiques des effectifs en formation initiale, l’apprentissage représente 45% du total des élèves, soit une part sensiblement identique à la répartition nationale. La part de l’effectif en formation en alternance (3,1% du total des stagiaires au niveau national) apparaît cohérente avec la part des effectifs en formation initiale dans cette région. Comme sur l’ensemble de la France, elle concerne cependant un nombre réduit d’effectif (416 stagiaires). Enfin, la formation continue des salariés est plus développée dans cette région que sur l’ensemble de la France. Avec 7 372 personnes formées en 2004, soit 3,5% de l’effectif consolidé au niveau national, cette proportion est nettement supérieure à la part des salariés dans la région (2,9% de l’effectif national). Ce constat est cohérent avec la surreprésentation des entreprises de 50 à 200 salariés, et la sous représentation des artisans et TPE, sachant que l’effort de formation se concentre généralement dans les entreprises de taille importante, proportionnellement aux moyens humains et financiers de ces entreprises. Ce constat est cependant à nuancer au regard de la durée de ces formations, plus courte en Alsace qu’au niveau national, avec 31 h. en moyenne contre 36 h. pour la France entière.


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Focale 3 : les filières de formation

Filières de formation bâtiment Effectif Alsace Effectif Nat ional Electricité 33,2% 22,3% Menuiserie 15,3% 14,1% Chauffage 9,9% 12,5% Maçonnerie 6,5% 11,1% Métallerie 6,5% 5,5% Plomberie 6,0% 6,1% Peinture 5,4% 7% Etude encadrement 3,1% 4,1% Carrelage 2,8% 1,8% Charpente 1,9% 2,0% Couverture 0,9% 2,3% Plâtrerie 0,7% 1,4% Sous total 92,3% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,9% 2,6% Conducteur d’engins / 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 3,0% 3,1% Mécanicien 2,0% 1,5% Construction et topographie 0,8% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 7,7% 9,8% Total 100% 100%

La filière de formation qui recrute le plus de jeunes est, comme au niveau national l’électricité, cependant l’écart de plus de 12% entre les effectifs alsaciens et nationaux démontre une très forte attractivité de cette filière en Alsace, alors que les métiers de l’électricité ne sont pas surreprésentés dans cette région. On constate par ailleurs que la filière de formation chauffage recrute moins d’élèves qu’au niveau national (9,9%, soit deux points d’écart), alors que les métiers dans ce secteur sont surreprésentés en Alsace. La filière maçonnerie dans le bâtiment recrute également moins d’élèves qu’au niveau national (5 points d’écarts), ce qui est assez cohérent avec la sous représentation des maçons Alsace. Dans une moindre mesure, la surreprésentation des effectifs en formation métallerie (+1 point par rapport au niveau national) est également cohérente avec le poids de ces métiers dans la région. Dans les filières de formation travaux publics, on constate une légère sous représentation des effectifs alsaciens (2 points de moins qu’au niveau national), qui touche essentiellement les filières spécifiques (près d’un point d’écart pour les


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effectifs en formation ouvriers TP et absence d’effectifs en formation conducteurs d’engins), alors que les métiers des travaux publics concernent le même effectif qu’au niveau national. Au regard de certains de ces écarts, on peut s’interroger sur l’adaptation de l’appareil de formation aux besoins des entreprises du secteur. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BATIMENT ET

LES TRAVAUX PUBLICS EN AQUITAINE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en région Aquitaine s’élève à 6 496 M€ en 2004, soit 5% du chiffre national consolidé3. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle une prédominance du secteur des travaux publics, par rapport aux données nationales : les entreprises de travaux publics génèrent en effet un chiffre d’affaires de 1 904 M€, soit 5,9% du chiffre consolidé au niveau national, tandis que le CA du secteur bâtiment ne représente que 4,7% du total national, avec 4 592 M€. Si l’on compare ce poids relatif du chiffre d’affaires avec la part des établissements en Aquitaine, on constate un écart important, puisque les 21 726 établissements du BTP recensés dans cette région représentent 6,3% du total des entreprises de la construction de France métropolitaine. Cet écart est cependant cohérent avec la surreprésentation des petites entreprises de moins de 10 salariés dans cette région (43,8%, soit 6 points de plus qu’au niveau national). Les entreprises de plus de 200 salariés sont en revanche nettement sous représentées, avec 10,7% des établissements, contre 15,1% au niveau national. De façon cohérente, on constate que le nombre d’artisans et de chefs d’entreprises et particulièrement élevé en Aquitaine, puisqu’ils représentent 7,1% des artisans et chefs d’entreprises de France entière.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 65 531 salariés4 des entreprises d’Aquitaine représentent 5,3% de l’effectif national consolidé, soit une part sensiblement identique à la part du chiffre d’affaires de cette région, mais inférieure à la part des établissements. Ce chiffre est cependant cohérent avec la surreprésentation des TPE et des PME, et la sous représentation des entreprises de plus de 200 salariés dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a nettement progressé entre 2002 et 2004 (+ 4,4%), alors que le niveau national affiche une hausse plus modeste de 2,3% durant cette même période. Parallèlement à cette croissance, le recours à l’intérim est nettement supérieur à la moyenne nationale, puisque 6,3% du total des intérimaires employés au niveau national ont été recrutés en Aquitaine.



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Pyramide des ages Ouvriers

0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Aquitaine

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises d’Aquitaine avec la pyramide de France entière montre un début de rajeunissement assez net de cette population dans la région. Les plus de 30 ans sont sensiblement plus nombreux qu’au niveau national, avec près de 3 points d’écart en faveur de l’Aquitaine, compensé par la sous représentation de l’ensemble des classes d’âges supérieures, et notamment les plus de 50 ans (1 point de moins qu’au niveau national). Ce renouvellement anticipé de la population des ouvriers est d’autant plus marquant dans cette région que les artisans et TPE, surreprésentés en Aquitaine, rencontrent généralement plus de difficultés à mettre en œuvre une gestion prévisionnelle de leurs emplois que les grandes entreprises. On retrouve par ailleurs cette tendance au rajeunissement de la population pour l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres). En effet, les plus de 50 ans sont sensiblement moins nombreux en Aquitaine par rapport au niveau national, puisqu’ils ne représentent que 4,8% du total des salariés de cette tranche d’âge en France entière (contre 5,3% pour l’effectif total, tous âges confondus), soit 10 644 personnes. On peut dès lors anticiper sur les 10 prochaines années environ 1060 départs annuels en retraite, soit 820 dans le secteur bâtiment et 240 dans les travaux publics. Comme au niveau national, mais de façon encore plus prononcée, c’est essentiellement parmi les ouvriers très qualifiés que se concentre ce besoin de renouvellement dans le secteur du bâtiment en Aquitaine (38% contre 30% au niveau national) et parmi les ouvriers qualifiés dans les travaux publics (38% contre 36% au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers

Les ouvriers représentent 70,6% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Aquitaine (soit 2 points de plus qu’au niveau national) et 13,7% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics (1 point de moins qu’en France entière). Bâtiment : A l’exception des charpentiers, qui représentent 8% de l’effectif ouvrier de la région, soit 5 points de plus qu’au niveau national, on constate en Aquitaine une distribution des métiers ouvriers sensiblement identique à la distribution nationale.

Métier bâtiment Aquitaine France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 28% 29% Peintre 14% 12% Electricien 9 % 10% Menuisier 9% 10% Charpentier 8% 3% Plombier sanitaire 7% 7% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Couvreur, couvreur zingueur 3% 5% Carreleur 3% 2% Installateur thermique 2% 2%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers dans les travaux publics présente des écarts plus significatifs avec la distribution au niveau national. On constate ainsi que les conducteurs de véhicules automobiles, les conducteurs d’engins et les électriciens sont surreprésentés en Aquitaine (respectivement 4 et 2 points de plus qu’au niveau national), tandis que les maçons sont nettement sous représentés (-6 points par rapport à la France entière).

Métier travaux publics Aquitaine France Conducteur d’engin 29% 27% Conducteur de véhicules automobiles 23% 19% Electricien 19% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 10% 16% Terrassier 5% 5% Mécanicien 4% 4% Bitumeur, asphalteur 3% 4% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse très sensible de la population des 15-19 ans en Aquitaine, de l’ordre de - 5,1%, qui démontre une situation encore plus tendue qu’au niveau national où la baisse est estimée à - 4,8%. Etant donné les besoins de renouvellement de la population active liés aux prochains départs en retraite dans le secteur du BTP, cette baisse prévisible des effectifs en formation pour les 4 prochaines années est plutôt défavorable. Néanmoins, la population des entreprises d’Aquitaine est plutôt moins âgée que la moyenne nationale, ce qui permet de nuancer ces perspectives. En 2004-2005, les effectifs en formation initiale représentent 5,2% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 9 654 élèves, ce qui est très cohérent avec la part des salariés de la construction en Aquitaine (5,3%). Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, la répartition des élèves selon les niveaux de formation est également très proche de la distribution nationale, avec cependant une très légère sous représentation des effectifs inscrits en formation de niveau III (6,4%, soit 1 point de moins qu’au niveau national) au bénéfice partagé des formations de niveau IV (23,7%) et V (environ 70% de l’effectif). En revanche, l’Aquitaine se distingue par la sous représentation des apprentis parmi l’effectif en formation initiale : 39% des élèves dans cette région ont privilégié la voie de l’apprentissage plutôt que la voie scolaire (temps plein) contre 44% au niveau national. A l’inverse, les stagiaires de la formation en alternance sont plutôt surreprésentés dans cette région, où ils constituent 7,5% (soit 984 personnes) de l’ensemble des stagiaires recensés au niveau national. Enfin, la formation continue des salariés est moins développée dans cette région que sur l’ensemble de la France. Les 9 010 personnes formées en 2004 représentent 4,3% de l’effectif consolidé au niveau national, ce qui est sensiblement plus faible que la part des salariés de cette région (5,3%). Ce constat est toutefois cohérent avec la surreprésentation des artisans et TPE en Aquitaine, sachant que l’effort de formation se concentre généralement dans les entreprises de taille importante, proportionnellement aux moyens humains et financiers de ces entreprises. Toutefois, ce constat mérite d’être nuancé par la durée des formations, qui est nettement plus élevée en Aquitaine qu’au niveau national, avec une moyenne de 49h, contre 36h. en France entière.


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Filières de formation bâtiment Effectif Aquitaine Effectif Nat ional Electricité 29,1% 22,3% Menuiserie 13,9% 14,1% Chauffage 11,4% 12,5% Maçonnerie 7,9% 11,1% Peinture 7,2% 7% Plomberie 5,1% 6,1% Etude encadrement 5,0% 4,1% Charpente 4,3% 2,0% Métallerie 3,8% 5,5% Couverture 2,5% 2,3% Plâtrerie 2,0% 1,4% Carrelage 1,7% 1,8% Sous total 93,8% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvrier TP 1,2% 2,6% Conducteur d’engins 0,4% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,4% 3,1% Mécanicien 0,7% 1,5% Construction et topographie 1,5% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 6,2% 9,8% Total 100% 100%

Trois filières se distinguent pour le bâtiment : l’électricité, qui, comme au niveau national, est la filière la plus attractive pour les jeunes, concentre près de 30% des effectifs en formation, soit 7 points de plus qu’en France entière, alors que les métiers de l’électricité ne sont pas surreprésentés dans cette région. De la même façon, la maçonnerie attire moins de jeunes qu’au niveau national (7,9% des effectifs, soit 3 points de moins), alors que ces métiers ne sont pas sous représentés en Aquitaine. En revanche, le nombre d’élèves, assez élevé dans la filière charpente (4,3%, soit 2 points de plus qu’au niveau national), paraît cohérent avec la surreprésentation de ces métiers en Aquitaine. Dans les filières de formation travaux publics, on constate une sensible sous représentation des effectifs d’Aquitaine (3,6 points de moins qu’au niveau national), qui impacte l’ensemble des filières de formation. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BATIMENT ET

LES TRAVAUX PUBLICS EN AUVERGNE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en région Auvergne s’élève à 2 959 M€ en 2004, soit 2,2% du chiffre national consolidé5. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids légèrement supérieur des entreprises de travaux publics, qui génèrent un chiffre d’affaires de 857M€ soit 2,7% du CA consolidé au niveau national, tandis que le secteur bâtiment ne représente que 2,1% du CA total de ce secteur en France entière, soit 2 102 M€. Les entreprises de cette région représentent 2,4% du total des établissements de France entière, soit une part légèrement plus élevée que celle du chiffre d’affaires. Ce résultat s’explique notamment par la distribution de ces entreprises par taille d’effectifs, qui fait apparaître une surreprésention des entreprises de moins de 50 salariés (+6,5% par rapport au niveau national), et plus spécifiquement des petits établissements de moins de 10 salariés, qui représentent à eux seuls près de 41% des entreprises de la région, contre 37,6% en France entière. En contrepartie, les entreprises de plus de 200 salariés sont largement sous représentées en Auvergne (8,5% des établissements de la région, soit 6,6 points de moins qu’au niveau national) : c’est d’ailleurs le plus faible chiffre enregistré au niveau régional (hors DOM et Corse). En cohérence avec cette distribution, les artisans et chefs d’entreprises du BTP sont assez nombreux et représentent 3% de cette population en France entière.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 28 205 salariés6 des entreprises d’Auvergne représentent 2,3% de l’effectif national consolidé, ce qui est très cohérent avec la part du chiffre d’affaires des entreprises de cette région, et le tissu d’établissements. L’évolution de cet effectif sur la période 2002-2004 fait apparaître une progression sensible de 2,4%, qui est identique à la progression au niveau national. On constate en revanche que le recours à l’intérim est relativement peu développé dans cette région, dans la mesure où les intérimaires en Auvergne ne représentent que 1,6% du total des intérimaires recrutés au niveau national dans le secteur de la construction. De plus, le recours à l’emploi intérimaire a diminué dans cette région, contrairement au niveau national qui affiche une hausse de 9% entre 2003 et 2004.



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0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Auvergne

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises d’Auvergne avec la pyramide de France entière montre un rajeunissement de cette population dans la région. Les plus de 40 ans sont en effet moins nombreux qu’au niveau national (+ 2 points), au profit des moins de 40 ans. Néanmoins, on observe un renversement de tendance chez les moins de 21 ans, sensiblement moins nombreux en Auvergne que sur l’ensemble de la France (0,4% d’écart), qui pourrait s’amplifier étant donné les projections démographiques défavorables dans cette région (cf. infra). Si le renouvellement de la population des ouvriers est bien amorcé en Auvergne, les entreprises de la construction de cette région pourraient connaître à terme plus de difficultés. Cette tendance au rajeunissement concerne par ailleurs l’ensemble des qualifications : le nombre de salariés de plus de 50 ans (ouvriers, techniciens et cadres) en Auvergne s’élève à 4 350 personnes, soit 2% du total de cette tranche d’âge au niveau national, soit une part légèrement moins significative que celle de l’effectif total (2,3%). Il est donc possible d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 435 départs annuels en retraite, soit approximativement 340 dans le secteur bâtiment et moins de 100 dans les travaux publics. Pour l’ensemble du secteur de la construction, c’est essentiellement parmi les ouvriers qualifiés (34% des plus de 50 ans) que se concentre le besoin de renouvellement en Auvergne (alors qu’ils ne sont que 27% au niveau national). Plus spécifiquement, le secteur du bâtiment aura également besoin de renouveler sa population d’ouvriers très qualifiés (25% des plus de 50 ans), tandis que le secteur des travaux publics devra renouveler ses chefs de chantiers (22%). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 75,3% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Auvergne, contre 68,8% au niveau national. 14% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics, soit une part équivalente à la répartition nationale. Bâtiment : A l’exception des plâtriers/plaquistes, qui représentent 7% des ouvriers du bâtiment en Auvergne, soit 3 points de plus qu’au niveau national, la distribution des métiers ouvriers dans cette région est très proche de la distribution nationale. L’Auvergne est donc une région représentative en matière de profil des métiers ouvriers en France.

Métier bâtiment Auvergne France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 28% 29% Electricien 11% 10% Menuisier 10% 10% Peintre 10% 12% Plâtrier, plaquiste 7% 4% Plombier sanitaire 6% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Couvreur, couvreur zingueur 4% 5% Installateur thermique 3% 2% Charpentier 3% 3% Carreleur 2% 2%


Travaux publics : Des écarts importants peuvent en revanche s’observer pour le secteur des travaux publics. Les métiers de conducteurs d’engins et de véhicules automobiles sont sensiblement surreprésentés dans cette région (4 points d’écarts par rapport la distribution nationale), tandis que les maçons et les électriciens sont sous représentés (- 5 points dans les deux cas).

Métier travaux publics Auvergne France Conducteur d’engin 31% 27% Conducteur de véhicule automobile 23% 19% Electricien 12% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 11% 16% Terrassier 7% 5% Bitumeur, asphalteur 4% 4% Mécanicien 4% 4% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Auvergne. Avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de - 11,9%, la situation est encore plus tendue qu’au niveau national où la baisse est estimée à - 4,8%. Même si les besoins de renouvellement de la population active du secteur de la construction en Auvergne sont moins importants qu’au plan national, ces perspectives très défavorables auront un impact très fort sur les effectifs en formation, et à terme sur la population entrant sur le marché du travail. Seul un flux migratoire positif sera de nature à renverser ces tendances. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale restent sensiblement identiques à la part des salariés de la construction en Auvergne, et représentent 2,2% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 4 162 élèves. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, la répartition des élèves selon les niveaux de formation se distingue en Auvergne par une surreprésentation des niveaux IV (25,6% des effectifs, soit 2,5% de plus qu’au niveau national) et V (70,9% des effectifs, soit 1 point de plus), au détriment des niveaux III, très minoritaires (3,5% des effectifs, soit 68 élèves). Cette répartition est cependant cohérente avec la surreprésentation des effectifs ouvriers dans les entreprises de la région, et le fort besoin de renouvellement d’ouvriers qualifiés. Autre caractéristique majeure de la région, l’apprentissage est fortement développé dans ce secteur (et d’ailleurs fortement soutenu par les acteurs institutionnels de la formation professionnelle), et représente 53% de l’effectif total en formation initiale professionnelle, contre 44% au niveau national. La formation en alternance est en revanche moins répandue en Auvergne que sur l’ensemble de la France. Les stagiaires auvergnats ne représentent que 1,7% du total des stagiaires au niveau national (soit 236 personnes), ce qui est nettement moins significatif que la part des effectifs en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés est moins développée dans cette région que sur l’ensemble de la France. Avec 3 520 personnes formées en 2004, soit 1,7% de l’effectif consolidé au niveau national, cette proportion est sensiblement inférieure à la part des salariés dans la région (2,3% de l’effectif national). Ce constat est cependant cohérent avec la surreprésentation des entreprises de moins de 50 salariés, et la sous représentation des plus de 200, sachant que l’effort de formation se concentre généralement dans les entreprises de taille importante, proportionnellement aux moyens humains et financiers de ces entreprises. La durée moyenne des formations est de 36h., soit une durée identique à la moyenne nationale.


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Filières de formation bâtiment Effectif Auvergne Effectif National Electricité 28,4% 22,3% Chauffage 12,7% 12,5% Menuiserie 12,0% 14,1% Peinture 9,8% 7,0% Maçonnerie 8,5% 11,1% Métallerie 5,8% 5,5% Plomberie 5,6% 6,1% Plâtrerie 4,7% 1,4% Etude encadrement 2,6% 4,1% Couverture 2,0% 2,3% Charpente 1,9% 2,0% Carrelage 1,6% 1,8% Sous total 95.5% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,4% 2,6% Conducteur d’engins / 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 1,6% 3,1% Mécanicien 0,9% 1,5% Construction et topographie 0,7% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 4,5% 9,8% Total 100% 100%

La filière de formation qui recrute le plus de jeunes est, comme au niveau national l’électricité, avec toutefois un écart de 6 points en faveur des effectifs auvergnats, qui démontre une forte attractivité de cette filière en Auvergne, alors que les métiers de l’électricité ne sont pas surreprésentés dans cette région. Un constat identique peut être porté sur les filières qui présentent des écarts par rapport à la distribution nationale : les effectifs en menuiserie et maçonnerie sont moins importants en Auvergne qu’en France entière, et ceux dans la plâtrerie sont plus importants, ce qui n’est pas le cas dans ces trois corps de métiers dans la région. En revanche, les effectifs importants dans la filière peinture (+ 3 points par rapport aux effectifs en France entière) sont cohérents avec la surreprésentation des peintres dans la région. Les filières de formation travaux publics recrutent nettement moins d’élèves qu’au niveau national (ils représentent 4,5% des effectifs en formation initiale, soit un écart


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de 5 points par rapport au recrutement au niveau national), ce qui impacte toutes les filières de formation. On constate notamment l’absence d’élèves dans la filière conducteurs d’engins, dont les métiers sont pourtant surreprésentés dans cette région. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN BASSE

NORMANDIE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur ce la construction en région Basse Normandie s’élève à 3 101 M€ en 2004, soit 2,3% du chiffre national consolidé7. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids sensiblement supérieur des entreprises de travaux publics, qui génèrent un chiffre d’affaire de 999M€ soit 3,1% du CA consolidé au niveau national, tandis que le secteur du bâtiment ne représente que 2,1% du chiffre d’affaire total de ce secteur en France entière, soit 2 102 M€. Les 8 088 établissements du BTP recensés en Basse Normandie représentent 2,2% du total des établissements de France métropolitaine, ce qui est très cohérent avec la part du chiffre d’affaires réalisé par ce secteur dans la région. La Basse Normandie regroupe cependant 2,6% des artisans et des chefs d’entreprises implantés en France. Ce chiffre comparativement supérieur à la part des établissements dans la région est cependant cohérent avec la distribution des entreprises par taille d’effectif. On constate une forte concentration des entreprises de taille moyenne (de 11 à 200 salariés) dans cette région, qui représentent près de 48% des établissements (soit 4,5% de plus qu’au niveau national). Les grandes entreprises de plus de 200 salariés sont en revanche nettement sous représentées (11,7%, soit 3,5 points de moins qu’en France entière), et les TPE sont légèrement moins nombreuses qu’au niveau national (36,4%, soit 1 point de moins).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 34 706 salariés8 des entreprises du secteur de la construction en Basse Normandie représentent 2,8% de l’effectif national consolidé, soit un poids sensiblement plus important que celui du nombre d’établissements ou du chiffre d’affaires généré. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 1,9% entre 2002 et 2004, mais dans une moindre mesure par rapport à la hausse observée au niveau national qui s’élève à 2,3% sur la même période. En 2004, les intérimaires recrutés par les entreprises de la construction de la région représentent 2,5% du total des intérimaires du secteur consolidé au niveau national, ce qui est cohérent avec le poids relatif des salariés en Basse Normandie. 7 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 8 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Basse Normandie

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de Basse Normandie avec la pyramide de France entière fait apparaître une situation contrastée dans la région. Les extrémités de la pyramide montrent un léger rajeunissement de la population, avec une surreprésentation des moins de 30 ans (près de 30% de la population totale des ouvriers de la région, soit 1 point de plus qu’au niveau national) et une sous représentation des plus de 50 ans (14,5% de la population, contre 16,7% au niveau national). Cependant, les 31-40 sont moins nombreux en Basse Normandie qu’en France entière, et les 41-50 sont nettement surreprésentés (2 points de plus qu’au niveau national). Le renouvellement de la population des ouvriers est bien amorcé dans la région, mais une vigilance particulière devra être portée d’ici une dizaine d’année pour la génération des 41-50 ans. Les prévisions de départ en retraite de l’ensemble des salariés (ouvriers, techniciens et cadres) confirment les tendances au rajeunissement : les plus de 50 ans représentent 2,4% de cette tranche d’âge au niveau national, soit 5 304 personnes, ce qui est légèrement inférieur à la part de l’effectif total des entreprises de Basse Normandie. C’est donc environ 530 départs annuels en retraite que l’on peut anticiper dans ce secteur, soit 400 dans le bâtiment et 130 dans les travaux publics. Les besoins de renouvellement du secteur du bâtiment se concentrent essentiellement parmi les ouvriers très qualifiés (44%, soit 15 points de plus qu’au niveau national), pour les travaux publics, se sont essentiellement les ouvriers qualifiés qui partiront en retraite dans les 10 prochaines années (42%, soit 6 points de plus qu’au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 73,3% de l’effectif total salarié des entreprises de la construction en Basse Normandie, soit 4,5 points de plus qu’au niveau national ; 14,1% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics, ce qui est proche de la moyenne nationale. Bâtiment : Les entreprises de Basse Normandie se caractérisent par une surreprésentation des menuisiers (+7 points par rapport au la moyenne nationale) et des couvreurs zingueurs (+ 5 points). Les maçons sont sous représentés (-6 points), ainsi que, dans une moindre mesure, les électriciens (-2 points).

Métier bâtiment B. Norm. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 23% 29% Menuisier 17% 10% Peintre 13% 12% Couvreur, couvreur zingueur 10% 5% Electricien 8% 10% Plombier sanitaire 8% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Charpentier 3% 3% Plâtrier, plaquiste 2% 4% Carreleur 2% 2%


Travaux publics : Les électriciens sont en revanche nettement surreprésentés dans les travaux publics en Basse Normandie (+5 points par rapport à la moyenne nationale). Comme dans le bâtiment, les maçons sont sous représentés (-5 points). Les autres corps de métiers sont plus proches des moyennes nationales.

Métier travaux publics B. Norm. France Conducteur d’engin 29% 27% Electriciens 22% 17% Conducteur de véhicule automobile 19% 19% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 11% 16% Canalisateur 5% 3% Mécanicien 3% 4% Bitumeur, asphalteur 3% 4% Terrassier 3% 5%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Basse Normandie, avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de -11,9%, contre -4,8% au niveau national. Même si le besoin de renouvellement de la population active dans le secteur de la construction est moins important dans cette région qu’en France entière, la baisse prévisible des effectifs en formation et à terme, des entrées sur le marché du travail, auront un impact défavorable sur ce renouvellement. Toutefois, en 2004-2005 les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 3% de l’ensemble des effectifs au niveau national (5 593 élèves), soit une part légèrement plus importante que celle des effectifs salariés des entreprises de la construction de cette région. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, les élèves inscrits dans des formations de niveau V sont plus nombreux qu’au niveau national (72,6% du total des élèves, soit 3% de plus qu’au niveau national). Les effectifs en formation de niveau IV et III sont en revanche sous représentés dans cette région, avec respectivement 0,6 et 2,4 points de moins qu’au niveau national. L’apprentissage reste minoritaire dans cette région par rapport à la voie scolaire. Les apprentis ne représentent que 35% de l’effectif total en formation initiale, contre 44% au niveau national. La formation en alternance y est en revanche mieux implantée, dans la mesure où les stagiaires bas-normands représentent 3% du total des stagiaires de France métropolitaine, ce qui est cohérent avec la part de l’effectif total en formation initiale. La formation continue des salariés apparaît moins développée qu’en France entière, et a concerné 4 564 stagiaires en 2004, soit seulement 2,2% du total des salariés formés au niveau national, ce qui représente une part sensiblement plus faible de la part de l’effectif salarié total de la région (2,8%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec la surreprésentation des entreprises de taille moyenne et la sous représentation des entreprises de plus de 200 salariés, sachant que l’effort de formation est plus important dans les plus grands établissements. La durée moyenne des formations s’élève à 35h. comme au niveau national.


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Filières de formation bâtiment Effectif B. Norm. Effectif Na tional Electricité 28,5% 22,3% Menuiserie 16,4% 14,1% Chauffage 9,9% 12,5% Maçonnerie 7,9% 11,1% Peinture 6,1% 7% Métallerie 5,8% 5,5% Etude encadrement 4,9% 4,1% Couverture 4,4% 2,3% Plomberie 4,1% 6,1% Charpente 2,3% 2% Carrelage 2,0% 1,8% Plâtrerie 0,2% 1,4% Sous total 92.4% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvrier TP 2,3% 2,6% Conducteur d’engins 0,5% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,5% 3,1% Mécanicien 1,4% 1,5% Construction et topographie 0,9% 1,6% Electricien / 0,1% Autre / / Sous total 7,6% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des effectifs par filière de formation fait apparaître une surreprésentation des effectifs en formation menuiserie et couverture (+2 points par rapport à la moyenne nationale), ce qui est cohérent avec la surreprésentation de ces métiers dans la région. En revanche, si comme au niveau national la filière électricité est la plus attractive pour les jeunes, la surreprésentation des effectifs de cette filière (6 points d’écarts par rapport à la moyenne nationale) est peu cohérente avec la sous représentation de ces métiers en Basse Normandie. Les effectifs en formation travaux publics sont légèrement moins nombreux dans la région qu’en France entière (-2% environ), malgré la représentativité de ces métiers en Basse Normandie. Cet écart est cependant peu sensible sur les filières spécifiques, et s’observe plutôt sur les filières encadrement de chantiers et construction/topographie. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPLOI

FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN

BOURGOGNE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Bourgogne s’élève à 3 403 M€ en 2004, soit 2,6% du chiffre national consolidé9. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du bâtiment, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 2 657 M€, soit 2,7% du chiffre consolidé au niveau national, par rapport aux entreprises de travaux publics dont le CA ne représente que 2,3% du total national, avec 746 M€. Les 9 208 établissements de la région représentent 2,6% de l’ensemble des établissements du territoire national, ce qui est très cohérent avec la part du chiffre d’affaires. En revanche, la région regroupe 3,9% de l’ensemble des artisans et chefs d’entreprise en France entière, soit une part plus significative que les résultats précédents, qui est toutefois cohérente avec la distribution des entreprises par taille d’effectif : les entreprises de moins de 10 salariés sont en effet surreprésentées dans cette région (41,3% des établissements de la construction, soit 3,5 points de plus qu’au niveau national), tandis que les gros établissements de plus de 200 salariés (11,5%) sont sous représentés dans les mêmes proportions.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 33 921 salariés10 des entreprises de Bourgogne représentent 2,7% de l’effectif national consolidé, ce qui est très cohérent avec la part du chiffre d’affaires et le tissu de ces entreprises. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 1,5% entre 2002 et 2004, soit de façon plus modérée que la progression enregistrée au niveau national de 2,3%. Les intérimaires en Bourgogne représentent 2,2% du total des intérimaires de France entière, soit une part sensiblement inférieure à celle de l’effectif permanent. Le recours à l’intérim apparaît ainsi moins prononcé en Bourgogne que sur l’ensemble de la France, cependant, entre 2003 et 2004, il a affiché une belle progression de l’ordre de 9,7%, équivalente à celle enregistrée au niveau national. 9 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 10 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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0 10 20 30 40

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Bourgogne

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Bourgogne avec la pyramide de France entière fait apparaître une très légèrement surreprésentation des moins de 21 ans dans la région (+0,6%), et une légère surreprésentation des 31-40 ans (-0,7%). Ces écarts sont cependant très peu significatifs, et démontrent que l’âge de la population des ouvriers en Bourgogne est très représentatif de la distribution nationale. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Bourgogne s’élève à 6 096 personnes (soit 2,7% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 610 départs annuels en retraite, soit 460 dans le secteur bâtiment et 150 dans les travaux publics. C’est essentiellement parmi les ouvriers qualifiés que se concentre le besoin de renouvellement en Bourgogne (32% des plus de 50 ans dans le BTP contre 27% au niveau national). Dans une moindre mesure, les entreprises du bâtiment auront également besoin de renouveler leur population d’ouvriers très qualifiés (26% des plus de 50 ans), tandis que le secteur des travaux publics aura des besoins prononcés pour des chefs de chantiers (24%). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 70,9% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Bourgogne (soit 2 points de plus qu’en France entière) et 14,7% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, ce qui correspond à la moyenne nationale. Bâtiment : Comme pour la pyramide des âges, les métiers des ouvriers du bâtiment en Bourgogne sont assez représentatifs de la distribution nationale. Les écarts individuels sont en effet peu significatifs, seuls les plâtriers plaquistes se distinguent avec 2 points d’écarts par rapport à la moyenne nationale. De façon globale cependant les métiers du gros œuvre (maçons, couvreurs, charpentiers) sont bien représentés dans la région, même si l’activité dominante des entreprises reste l’entretien et la rénovation.

Métier bâtiment Bourgogne France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 30% 29% Peintre 11% 12% Menuisier 10% 10% Electricien 9% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Couvreur, couvreur zingueur 6% 5% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Plâtrier, plaquistes 6% 4% Charpentier 4% 3% Installateur thermique 3% 2% Carreleur 2% 2%


Travaux publics : La distribution des ouvriers par métiers se distingue plus nettement dans les travaux publics, avec une surreprésentation des conducteurs d’engins (+4 points) et de véhicules automobiles (+2 points), ainsi que des terrassiers (+2 points). Les électriciens et maçons sont en revanche sous représentés dans cette région (-3 points dans les deux cas).

Métier travaux publics Bourgogne France Conducteur d’engin 31% 27% Conducteur de véhicule automobile 21% 19% Electricien 14% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 13% 16% Terrassier 7% 5% Bitumeur, asphalteur 4% 4% Mécanicien 3% 4% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Bourgogne, avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de -11,1%, contre -4,8% au niveau national. Etant donné le besoin de renouvellement de la population active dans le secteur de la construction (comparable dans cette région aux besoins identifiés au niveau national), la baisse prévisible des effectifs en formation et à terme, des entrées sur le marché du travail, auront un impact défavorable sur ce renouvellement. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale représentent 2,7% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 5 237 élèves, ce qui est très cohérent avec la part des effectifs salariés de cette région. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une surreprésentation des élèves inscrits en formation de niveau V (près de 74% des élèves, soit 4 points de plus qu’au niveau national), au détriment des niveaux IV (22,1%, soit 1 point de moins) et des niveaux III (4%, soit 3 points de moins). L’apprentissage est particulièrement développé dans cette région, où 53% des élèves ont privilégié cette voie de formation par rapport à la voie scolaire, ce qui est nettement supérieur à la moyenne nationale de 44%. La formation en alternance est également bien implantée en Bourgogne, où elle concentre 3,9% du total des stagiaires de France entière (520 personnes), soit une part nettement supérieure à la part des effectifs en formation initiale. La formation continue a concerné 4 003 salariés en 2004, soit 1,9% du total des stagiaires au niveau national, ce qui est en revanche peu représentatif par rapport à la part de l’effectif dans cette région (2,7%). Ce constat est cependant cohérent avec la sous représentation des entreprises de plus de 200 salariés en Bourgogne, sachant que l’effort de formation se concentre généralement dans les entreprises de taille importante. Ce constat doit cependant être nuancé par la durée des formations, plus longue en Bourgogne qu’en France entière (46h. soit 10h. de plus que la moyenne nationale).


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Filières de formation bâtiment Effectif Bourg. Effectif Nat ional Electricité 21,2% 22,3% Menuiserie 13,7% 14,1% Chauffage 13,4% 12,5% Maçonnerie 12,2% 11,1% Peinture 8,5% 7% Plomberie 6,5% 6,1% Métallerie 6,2% 5,5% Couverture 4,1% 2,3% Charpente 2,5% 2,0% Etude encadrement 1,2% 4,1% Carrelage 1,2% 1,8% Plâtrerie 0,8% 1,4% Sous total 91,4% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 2,7% 2,6% Conducteur d’engins 1,0% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,5% 3,1% Construction et topographie 1,4% 1,6% Mécanicien 1,0% 1,5% Electricien / 0,1% Sous total 8,6% 9,8% Total 100% 100%

La répartition des élèves par filière de formation démontre une fois de plus la représentativité de la région Bourgogne par rapport à la France entière. Les écarts individuels sur chaque filière sont en effet peu représentatifs (moins d’un point en moyenne). Cependant, de façon agrégée, les filières du gros-œuvre (maçonnerie, couverture, charpente) attirent des effectifs plus importants (2,5 points de plus qu’au niveau national) que les filières du second œuvre (-0,5 points par rapport à la somme des effectifs au niveau national). Cette distribution est très cohérente avec la répartition des ouvriers par métiers en Bourgogne. Les filières de formation travaux publics sont également bien représentatives, notamment les filières spécifiques (ouvriers TP et conducteurs d’engins), dont l’effectif est équivalent à la distribution nationale. Des écarts plus significatifs sont cependant enregistrés dans les filières de formation « encadrement ». Dans le bâtiment, les effectifs sont inférieurs de 3 points par


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rapport à la moyenne nationale. L’écart est moins significatif dans la filière travaux publics (-1 point), mais démontre néanmoins une certaine désaffection de ces filières en Bourgogne. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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BRETAGNE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en région Bretagne s’élève à 6 696 M€ en 2004, soit 5,1% du chiffre national consolidé11. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du bâtiment par rapport aux travaux publics, comparativement aux données nationales : les entreprises du bâtiment génèrent un chiffre d’affaires de 5 150 M€, soit 5,3% du chiffre consolidé au niveau national, tandis que le chiffre d’affaires du secteur des travaux publics ne représente que 4,8% du total national, avec 1 546 M€. Les 17 724 établissements du BTP recensés en Bretagne représentent 5,1% du total des établissements de France métropolitaine, ce qui est très cohérent avec la part du chiffre d’affaires réalisé par ce secteur dans la région. La Bretagne compte toutefois 6% des artisans et des chefs d’entreprises implantés en France. Ce chiffre comparativement supérieur à la part d’établissements de la région est à corréler avec la taille des entreprises selon les effectifs. On constate en effet que les entreprises de 11 à 50 salariés sont surreprésentées en Bretagne (36,7% des établissements, soit 3 points de plus par rapport à la moyenne nationale), au détriment des entreprises de plus de 200 salariés (-3 points avec 12,1% des établissements).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII La structure de l’emploi en Bretagne fait apparaître deux caractéristiques majeures : une part et une progression importante des effectifs salariés, et un moindre recours à l’intérim qu’au niveau national. En effet, les 68 439 salariés12 des entreprises bretonnes représentent 5,5% de l’effectif national consolidé, soit un poids plus significatif que celui du nombre d’établissements ou du chiffre d’affaire généré. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif s’est sensiblement accru en deux ans, avec une hausse moyenne de 4,5% entre 2002 et 2004, contre seulement 2,3% de hausse au niveau national. Le recours à l’intérim a en revanche moins progressé qu’en France entière, (+2% entre 2003 et 2004, contre +9% au niveau national). Les entreprises ont en effet moins recours à l’intérim que la moyenne métropolitaine, puisqu’elles ont employé 11 Les indicateurs présentée dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 12 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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4,6% du total des intérimaires du secteur, soit une part inférieure à celle de l’effectif salariés de ce secteur.



0.0 10.0 20.0 30.0 40.0

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21-30

31-40

41-50

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%

France

Bretagne

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Bretagne avec la pyramide de France entière fait apparaître quelques spécificités dans la région. Les ouvriers de 21-30 ans sont plus nombreux en Bretagne (26,3%, soit 2 points de plus qu’au niveau national), tandis que les 31-40 sont sous représentés (27% contre 29,7%). Le renouvellement de la population des ouvriers semble donc s’être engagé de façon assez récente en Bretagne. Cette situation peut notamment s’expliquer par la population des 41-50 ans encore bien représentée dans la région (1,5 points de plus qu’au niveau national), tandis que les plus de 50 ans sont légèrement moins nombreux qu’au niveau national (environ 1 point d’écart). Le besoin de renouvellement de la population active est donc légèrement décalé par rapport à la situation au niveau national. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Bretagne s’élève à 11 059 personnes (soit 5% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 1 100 départs en retraite par an, qui se décomposent en 849 dans le secteur du bâtiment et 257 dans les travaux publics. C’est essentiellement parmi les ouvriers qualifiés et très qualifiés que se concentre le besoin de renouvellement dans le bâtiment en Bretagne, et dans une moindre mesure, parmi les chefs de chantiers. Le secteur des Travaux Publics aura notamment besoin de renouveler sa population d’ouvriers qualifiés. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 72,5% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Bretagne (soit 3,7 points de plus que la moyenne nationale). 12,8% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, contre 14,7% au niveau national. Bâtiment : En Bretagne, les métiers du second œuvre, menuisiers, plâtriers, carreleurs sont globalement surreprésentés par rapport à la moyenne nationale. En revanche, les maçons sont moins nombreux dans cette région. Cette situation s’explique par la modification de l’activité des entreprises ces dernières années, avec un accroissement sensible des travaux d’entretien et rénovation, au détriment de la construction neuve et du gros œuvre.

Métier bâtiment Bretagne France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 25% 29% Menuisier 16% 10% Peintre 12% 12% Electricien 9% 10% Couvreur, couvreur zingueur 8% 5% Plombier sanitaire 7% 7% Plâtrier, plaquiste 6% 4% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 4% 5% Charpentier 4% 3% Carreleur 4% 2%


Travaux publics : On observe une très nette surreprésentation des conducteurs d’engins dans la région. Les maçons sont, de façon encore plus prononcée que pour le bâtiment, nettement sous-représentés en Bretagne.

Métier travaux publics Bretagne France Conducteur d’engin 34% 27% Conducteur de véhicule automobile 22% 19% Electricien 18% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 6% 16% Canalisateur 5% 3% Mécanicien 4% 4% Terrassier 3% 5% Bitumeur, asphalteur 3% 4%



39

IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse très sensible de la population des 15-19 ans en Bretagne, de l’ordre de - 9%, qui démontre une situation encore plus tendue qu’au niveau national où la baisse est estimée à - 4,8%. Etant donné les besoins de renouvellement de la population active liés aux prochains départs en retraite dans le secteur du BTP, cette baisse prévisible des effectifs en formation pour les 4 prochaines années est particulièrement défavorable. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 5,6% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 10 902 élèves, ce qui est cohérent avec la part des effectifs salariés en Bretagne. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate que les niveaux IV sont mieux représentés en Bretagne, où ils concentrent 27,6% des effectifs contre 23% au niveau national, au détriment des niveaux V, qui restent toutefois majoritaires (près de 66%) et des niveaux III (6,5%). Parmi les caractéristiques des effectifs en formation initiale, l’apprentissage reste minoritaire en Bretagne, avec 41% d’apprentis contre 44% au niveau national. La formation en alternance reste dans cette région comme dans le reste de la France encore peu développée. Elle a concerné 729 stagiaires en 2004, soit 5,5% du total consolidé au niveau national, ce qui reste cohérent avec la part des salariés dans la région. Enfin, la formation continue des salariés est moins développée en Bretagne qu’en France entière, avec 8 334 personnes formées en 2004, soit 4% de l’effectif consolidé au niveau national, soit une part moins significative que celle de l’effectif salarié. Ce constat est cependant cohérent avec la surreprésentation des entreprises de moins de 50 salariés en Bretagne et la sous représentation des plus de 200, sachant que l’effort de formation est plus important dans les plus grands établissements. Il convient par ailleurs de nuancer ce constat par la durée des stages de formation qui est plus élevée en Bretagne qu’en France entière, avec une moyenne de 43 heures contre 36 heures au niveau national.


40


Filières de formation bâtiment Effectif Bretagne Effectif National Electricité 24,2% 22,3% Menuiserie 20,2% 14,1% Chauffage 9,1% 12,5% Maçonnerie 8,5% 11,1% Peinture 7,1% 7,0% Plomberie 4,8% 6,1% Etude encadrement 4,6% 4,1% Métallerie 4,1% 5,5% Couverture 3,0% 2,3% Charpente 2,6% 2,0% Carrelage 2,3% 1,8% Plâtrerie 1,2% 1,4% Sous total 91,5% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 2,1% 2,6% Conducteur d’engins 0,4% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 3,5% 3,1% Construction et topographie 1,3% 1,6% Mécanicien 0,9% 1,5% Electricien 0,1% 0,1% Autre / / Sous total 8,5% 9,8% Total 100% 100%

Comme au niveau national, les filières de formation qui recrutent le plus de jeunes en Bretagne sont l’électricité (24,2%) et la menuiserie (20,2%). L’écart par rapport au niveau national constaté sur la filière menuiserie (+ 6 points) est cependant cohérent avec la surreprésentation des emplois dans ce secteur en Bretagne. En revanche, la légère surreprésentation des effectifs en formation électricité ne peut pas s’expliquer par la surreprésentation des métiers de l’électricité dans cette région. On constate également un écart inférieur de 2,6 points pour les effectifs en formation maçonnerie, qui est toutefois assez cohérent avec la sous représentation de ces métiers en Bretagne, tant dans le bâtiment que les travaux publics. Les effectifs en formation chauffage sont également moins nombreux dans cette région qu’au niveau national, ce qui est également cohérent avec la sous représentation des métiers « installateur thermique » (1% en Bretagne, contre 2% au niveau national).


41

Les effectifs en formation travaux publics sont légèrement moins nombreux en Bretagne qu’en France entière (- 1,4%), notamment dans les métiers spécifiques (ouvriers TP et conducteurs d’engins). Ce résultat est une fois de plus cohérent avec la sous représentation des métiers des travaux publics en Bretagne. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


42


FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN REGION

CENTRE



43

II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction du Centre s’élève à 5 585 M€ en 2004, soit 4,2% du chiffre national consolidé13. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du bâtiment, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 4 350 M€, soit 4,4% du chiffre consolidé au niveau national, par rapport aux entreprises de travaux publics dont le CA ne représente que 3,8% du total national, avec 1 235 M€. Les 13 624 établissements de la région représentent 3,8% de l’ensemble des établissements du territoire national, soit une part sensiblement plus faible que la part du chiffre d’affaires généré par ces entreprises. En revanche, la région regroupe 5,1% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est sensiblement plus élevé que les résultats précédents. Néanmoins, la distribution des entreprises par taille d’effectif dans la région est très proche de la distribution nationale. Comme en France entière, plus de 50% des entreprises sont des établissements de moins de 20 salariés, et les plus de 200 salariés représentent 15,2% du total des entreprises. Les entreprises sans salariés sont donc certainement surreprésentées dans le Centre.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 56 961 salariés14 des entreprises du Centre représentent 4,6% de l’effectif national consolidé, soit une part légèrement supérieure à celle du chiffre d’affaires et au nombre d’entreprises. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif est plutôt en voie de stabilisation : la progression de 1,6% enregistrée entre 2002 et 2004 est sensiblement inférieure à la hausse observée au niveau national de 2,3%. Le nombre de contrats d’intérim conclus par les entreprises de la construction en 2004 représente 3,6% du total des contrats conclus au niveau national, ce qui est sensiblement plus faible que la part des effectifs, et tend à confirmer le constat précédent de stabilisation globale des effectifs. 13 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 14 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


44



0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Centre

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction du Centre avec la pyramide de France entière fait apparaître globalement une surreprésentation des plus de 40 ans (plus d’un point d’écart avec la moyenne nationale), et une sous représentation des tranches d’âges inférieures. C’est notamment parmi les 51-60 ans que l’écart le plus significatif peut être constaté (1,5 points), ce qui permet d’anticiper des problématiques importantes de renouvellement de cette population dans les 10 prochaines années. La très légère surreprésentation des jeunes de moins de 21 ans (+0,2 point par rapport au niveau national) est insuffisante pour compenser ce décalage. Ce constat est par ailleurs confirmé pour l’ensemble des salariés, toutes qualifications confondues (ouvriers, techniciens et cadres) : c’est en effet près de 10 500 salariés âgés de 51 ans et plus qui partiront en retraite au cours des 10 prochaines années, soit près de 4,8% des plus de 50 ans au niveau national. Environ 1500 départs annuels en retraite sont donc à prévoir sur 10 ans, soit 780 dans le bâtiment et 270 dans les travaux publics. Comme au niveau national, c’est essentiellement parmi les ouvriers très qualifiés que se concentre ce besoin de renouvellement pour les entreprises du bâtiment (34% des plus de 50 ans), tandis que les entreprises de travaux publics auront besoin de renouveler leur population d’ouvriers qualifiés (39% des plus de 50 ans). Dans une moindre mesure, le besoin de renouvellement des chefs des chefs de chantiers (21% des plus de 50 ans pour tout le secteur de la construction) est également à anticiper. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 70% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP (soit 1 point de plus qu’au niveau national). 13,4% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, soit une part sensiblement moins importante qu’en France entière (14,7%), mais qui reste cohérente avec le poids plus faible de ce secteur dans la région. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers des entreprises du bâtiment de la région Centre est assez proche de la distribution nationale. On constate en effet un seul écart significatif pour les métiers de couvreurs / couvreurs zingueurs, nettement surreprésentés dans la région (4 points de plus qu’en France entière). Les peintres, les menuisiers et les métalliers sont également légèrement surreprésentés (1 point de plus qu’au niveau national). Les maçons sont en revanche moins nombreux qu’en France entière (-2 points).

Métier bâtiment Centre France Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 27% 29% Peintre 13% 12% Menuisier 11% 10% Couvreurs, couvreurs zingueur 9% 5% Electricien 9% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Plâtriers, plaquistes 4% 4% Charpentiers 3% 3% Carreleur 2% 2% Installateurs thermiques 2% 2%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers des travaux publics reste assez proche de la distribution nationale, à l’exception de deux écarts significatifs : les maçons sont très nettement sous représentés dans cette région (-6% par rapport à la moyenne nationale), et les électriciens sont surreprésentés (5 points de plus qu’en France entière).

Métier travaux publics Centre France Conducteurs d’engins 28% 27% Electriciens 22% 17% Conducteurs de véhicules automobiles 20% 19% Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. béton 10% 16% Bitumeur, asphalteur 5% 4% Terrassier 4% 5% Mécanicien 3% 4% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse sensible de la population des 15-19 ans en région Centre, de l’ordre de 5,5%, soit une situation légèrement plus tendue qu’au niveau national, où la baisse est estimée à -4,8%. Etant donné le besoin de renouvellement de la population active dans le secteur de la construction (encore plus important dans cette région qu’au niveau national), la baisse prévisible des effectifs en formation et à terme, des entrées sur le marché du travail, auront un impact défavorable sur ce renouvellement. Cette situation est d’autant plus inquiétante que la part des effectifs en formation initiale en 2004-2005, qui représente 3,6% de l’effectif total consolidé au niveau national (soit 6 938 élèves), est inférieure à la part des effectifs salariés des entreprises de la construction dans cette région (4,6%). D’ores et déjà, l’effectif apparaît donc sous dimensionné par rapport aux besoins des entreprises. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, la répartition des élèves par niveaux de formation fait apparaître une très forte surreprésentation des niveaux V (78,6% de l’effectif, soit 9 points de plus qu’au niveau national), les niveaux IV et III étant de fait peu représentatifs par rapport à la moyenne de France entière (respectivement 18,9% et 2,5%, soit 4,2 et 4,8 points de moins qu’au niveau national). L’apprentissage est en revanche particulièrement développé dans cette région, où 60% des élèves ont privilégié cette voie de formation par rapport à la voie scolaire, ce qui est nettement supérieur à la moyenne nationale de 44%. La formation en alternance y est moins bien implantée ; elle concerne 3,1% du total des stagiaires de France entière (420 personnes), soit une part inférieure à la part des effectifs en formation initiale. Enfin, la formation continue a concerné 7 247 salariés en 2004, soit 3,5% du total des stagiaires au niveau national, ce qui est également inférieur à la part des salariés dans cette région (4,6%). Par ailleurs, la durée moyenne des formations y est légèrement inférieure à la moyenne nationale (35h. contre 36h. en moyenne en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif Centre Effectif Na tional Electricité 16,6% 22,3% Menuiserie 15.4% 14,1% Maçonnerie 12,4% 11,1% Chauffage 11,4% 12,5% Peinture 8,8% 7% Plomberie 8,5% 6,1% Couverture 5,9% 2,3% Métallerie 5,0% 5,5% Etude encadrement 3,5% 4,1% Charpente 2,8% 2,0% Carrelage 2,4% 1,8% Plâtrerie 1,1% 1,4% Sous total 93,9% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 2,0% 2,6% Conducteur d’engins / 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,9% 3,1% Mécanicien 0,9% 1,5% Construction et topographie 0,3% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 6,1% 9,8% Total 100% 100%

La répartition des élèves par filière de formation présente des écarts importants par rapport à la distribution nationale. Ainsi, les effectifs en formation couvreurs sont surreprésentés (+ 3,6 points par rapport à la moyenne nationale), ce qui est cohérent avec la surreprésentation de ces métiers chez les ouvriers du bâtiment dans la région. En revanche, la surreprésentation des effectifs en formation plomberie (+2,4 points) ne peut s’expliquer par la surreprésentation de ces métiers dans la région. Les effectifs de la filière électricité sont sous représentés par rapport au niveau national (-5,7 points), toutefois, connaissant le rapport très élevé formation/emploi dans ce secteur au niveau national (22,5% des effectifs en formation pour 12% du total des effectifs salariés), le décalage observé dans la région reste cohérent avec la distribution des métiers ouvriers. De façon agrégée, les effectifs en formation dans les filières du gros œuvre (maçonnerie, couverture, charpente) sont surreprésentés par rapport à la moyenne nationale (+5,7 points), ceux dans les filières du second œuvre sont légèrement sous représentés (-1,4 points).


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Concernant les travaux publics, on constate une sous représentation des effectifs de près de 4 points par rapport à la France entière, qui touche l’ensemble des filières (spécifiques et non spécifiques), mais qui reste cohérente avec le sous dimensionnement de ce secteur dans la région. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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CHAMPAGNE-ARDENNE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Champagne-Ardenne s’élève à 2 883 M€ en 2004, soit 2,2% du chiffre national consolidé15. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids légèrement supérieur du secteur des travaux publics par rapport au bâtiment dans la région. Les entreprises de travaux publics génèrent en effet un chiffre d’affaires de 872 M€, soit 2,7% du chiffre consolidé au niveau national, tandis que le chiffre d’affaires du secteur bâtiment ne représente que 2,1% du total de France entière, soit 2 011 M€. Les 6 225 établissements de la région ne représentent que 1,7% de l’ensemble des établissements du territoire national, soit une part nettement inférieure à celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 1,8% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui apparaît une fois de plus nettement sous représenté par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont assez cohérents avec la distribution par taille des établissements de la région, qui fait apparaître une plus forte concentration des entreprises de 20 à 200 salariés dans la région (36,6% de l’ensemble des établissement, soit 5 points de plus qu’en France entière), les entreprises de moins de 10 salariés étant sous représentées (35,6%, soit 2 points de moins qu’au niveau national), tout comme celles de plus de 200 (12,3%, soit 3 points de moins).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 27 951 salariés16 des entreprises de Champagne-Ardenne représentent 2,3% de l’effectif national consolidé, ce qui est très légèrement supérieur à la part du chiffre d’affaires, ou celle du nombre d’établissements. Néanmoins, ce résultat est cohérent avec la surreprésentation des entreprises de taille moyenne dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 1,4% entre 2002 et 2004, soit une hausse moins marquée que celle enregistrée au niveau national de 2,3%, et indique plutôt une stabilisation des effectifs sur la période. Cette observation se confirme à travers le taux de recours à l’intérim des entreprises de la construction dans la région, qui apparaît moins développé qu’au niveau national. Ainsi, le nombre d’intérimaires en ETP représente dans cette région 1,8% de l’ensemble des intérimaires du secteur en France entière, soit une part sensiblement plus faible que celle des salariés permanents. 15 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 16 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Champagne Ardenne

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Champagne-Ardenne avec la pyramide de France entière fait apparaître des écarts favorables à cette région aux deux extrémités : les jeunes de moins de 21 ans y sont légèrement plus nombreux (4,9% contre 4,4% au plan national), tandis que les plus de 50 ans sont sous représentés (15,6%, soit 1 point de moins qu’en France entière). Néanmoins, ce début de rajeunissement reste encore très timide, les tranches d’âges médianes (21-40) restant dans l’ensemble très légèrement surreprésentées en Champagne-Ardenne (54,4%, soit 0,5 points de plus qu’au niveau national). Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Champagne-Ardenne s’élève à 4 793 personnes, soit 2,1% du total de cette tranche d’âge au niveau national, ce qui est légèrement sous représenté par rapport à la population totale des salariés de cette région (2,3%). On peut ainsi anticiper sur les 10 prochaines années environ 480 départs annuels en retraite, soit 370 dans le secteur bâtiment et 110 dans les travaux publics. On constate également que la distribution des salariés de plus de 50 ans par qualification suit les même tendances qu’au niveau national : les ouvriers très qualifiés du bâtiment représentent la population la plus importante des plus de 50 ans, soit 32%, néanmoins, cette population est surreprésentée par rapport à la distribution nationale (+3 points) ; dans les travaux publics, ce sont les ouvriers qualifiés qui arrivent en tête, représentant 41% des plus de 50 ans, soit 5 points de plus qu’en France entière. Ces résultats tendent à confirmer que le rajeunissement touche en priorité les techniciens et cadres dans cette région. Ils permettent également d’anticiper des besoins plus concentrés dans cette région de renouvellement des ouvriers très qualifiés dans le bâtiment, et des ouvriers qualifiés dans les travaux publics. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 72,1% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Champagne-Ardenne, soit une part supérieure à la moyenne nationale (68,8%), et 13,7% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics (14,7% au niveau national). Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers en Champagne-Ardenne présente des écarts peu significatifs par rapport à la distribution nationale. Seuls les couvreurs zingueurs sont nettement surreprésentés dans cette région (+3 points). Dans une moindre mesure, on constate que les menuisiers sont également plus représentés dans cette région (+2 points). Les maçons et les plombiers sanitaires sont par contre sous représentés (-2 points par rapport aux moyennes nationales). Il convient néanmoins, au regard de cette distribution, de prendre en compte les spécificités régionales de chaque corps de métier, qui peuvent expliquer certains de ces écarts.

Métier bâtiment C.A. France Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 27% 29% Peintre 13% 12% Menuisier 12% 10% Electricien 9% 10% Couvreurs, couvreurs zingueur 8% 5% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Plombier sanitaire 5% 7% Plâtriers, plaquistes 4% 4% Installateurs thermiques 3% 2% Carreleur 3% 2% Charpentiers 2% 3%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers des Travaux Publics fait apparaître des écarts plus significatifs par rapport à la France entière. Ainsi, les conducteurs d’engins et de véhicules automobiles sont largement surreprésentés en Champagne-Ardenne, avec 6 points de plus qu’au niveau national ; les terrassiers sont légèrement sous représentés (-2 points).

Métier travaux publics C. A. France Conducteurs d’engins 30% 27% Conducteurs de véhicules automobiles 22% 19% Electriciens 16% 17% Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. béton 15% 16% Bitumeurs, asphalteurs 5% 4% Canalisateurs 3% 3% Terrassiers 3% 5% Mécaniciens 3% 4%

Répartition de l’effectif ouvrier travaux publics selon les différents corps de métiers en 2004


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Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)

IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une très forte baisse de la population des 15-19 ans en Champagne-Ardenne, de l’ordre de 12,5%, qui préfigure d’une situation bien plus défavorable qu’au niveau national, où la baisse est estimée à - 4,8%. Mises en perspective avec le timide rajeunissement de la pyramide des âges de la population des ouvriers du BTP de cette région, ces projections permettent d’anticiper une baisse des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail, qui pose de sérieuses questions sur les capacités de renouvellement de la population active des entreprises de la construction dans cette région. Cependant, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 2,6% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 4941 élèves, ce qui est légèrement supérieur à la part des salariés du secteur dans cette région (2,3%), et sera susceptible d’atténuer, à très court terme, ces difficultés de renouvellement. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une prédominance marquée des élèves inscrits en formation de niveau V (73,6% de l’effectif total, soit 4 points de plus qu’au niveau national). Les niveaux III, et dans une moindre mesure, les niveaux IV sont de fait sous représentés (respectivement 4,1%, soit 3,2 points de moins qu’au niveau national et 22,3%, soit 0,8 points de moins). Il apparaît que le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Champagne-Ardenne est proche de la moyenne nationale : 41% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Les nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche peu significatif dans cette région : ils représentent que 2% du total des stagiaires recensés au niveau national (262 personnes), soit une part légèrement inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 3 701 personnes en 2004, soit 1,8% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est peu significatif par rapport à la part des salariés (2,3%). Ce résultat est par ailleurs assez cohérent avec la surreprésentation dans cette région des entreprises de taille moyenne (21 à 200 salariés), et la sous représentation des entreprises de plus de 200 salariés, sachant que l’effort de formation augmente proportionnellement avec la taille de l’entreprise. La durée moyenne de ces formations est enfin légèrement inférieure à la moyenne nationale (33h. contre 36h. en moyenne en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif C.A. Effectif Nationa l Electricité 25,9% 22,3% Menuiserie 15,8% 14,1% Maçonnerie 9,2% 11,1% Chauffage 8,9% 12,5% Peinture 8,6% 7% Plomberie 6,0% 6,1% Etude encadrement 5,4% 4,1% Métallerie 3,8% 5,5% Couverture 3,8% 2,3% Carrelage 2,0% 1,8% Charpente 1,9% 2,0% Plâtrerie 1,7% 1,4% Sous total 92,9% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,5% 2,6% Conducteur d’engins 0,0% 0,9% ▪ Non spécifiques Mécanicien 2,9% 1,5% Encadrement de chantiers 1,6% 3,1% Construction et topographie 1,1% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 7,1% 9,8% Total 100% 100%

La mise en perspective de la distribution des élèves par filières de formation en Champagne-Ardenne et en France entière fait apparaître plusieurs écarts importants. Dans les filières bâtiment, on constate la surreprésentation des effectifs en formation menuiserie (+ 1,7 points) et couverture (+1,5 points), qui apparaît cohérente avec la prédominance de ces métiers dans la région. De la même façon, les effectifs sont moins représentatifs qu’au niveau national dans la filière maçonnerie (-2 points), ce qui correspond à la sous représentation de ces métiers en Champagne-Ardenne. En revanche, l’attractivité importante de la filière électricité (3,6 points de plus par rapport à la France entière) est peu cohérente avec la sous représentation des électriciens dans la région. La filière chauffage, enfin, est beaucoup moins attractive (-3,6 points), alors que les installateurs thermiques sont légèrement surreprésentés. Les filières Travaux Publics sont sous représentées en Champagne-Ardenne, les filières spécifiques étant les plus affectées par ces écarts. On constate notamment l’absence d’effectifs en formation conducteurs d’engins, alors que ces métiers sont surreprésentés en région.


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La question se pose ainsi, a minima pour quelques filières, de l’adaptation de l’appareil de formation aux besoins spécifiques des entreprises. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FRANCHE-COMTE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en France Comté s’élève à 2 206 M€ en 2004, soit 1,7% du chiffre national consolidé17. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids équivalent des secteurs bâtiment et travaux publics, par rapport à la moyenne nationale. Les entreprises du bâtiment génèrent un chiffre d’affaires de 1 679 M€, soit 1,7% du chiffre consolidé au niveau national. Le chiffre d’affaire du secteur des travaux publics représente 1,63% du total national, soit 527 M€. Les 5909 établissements de la région représentent 1,6% de l’ensemble des établissements du territoire national, ce qui est très cohérent avec le résultat ci-dessus. En revanche, la Franche Comté regroupe 2,1% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, soit une part supérieure à la part des établissements. Ce constat est néanmoins cohérent avec la distribution des entreprises par taille d’effectifs, qui fait apparaître une surreprésentation des entreprises de moins de 50 salariés, et plus spécifiquement des entreprises de 21 à 50 salariés, qui représentent 22,6% du total des établissements de Franche Comté contre 18,5% au niveau national. Les entreprises de 10 à 20 salariés sont également légèrement surreprésentées dans la région, (17,8% des établissements, soit 2,6 points de plus qu’au niveau national). Les établissements de plus de 50 salariés sont ainsi sous représentés dans la région, et notamment les plus de 200, qui représentent 10,2% du total des établissements de la région soit 5 points de moins qu’au niveau national.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 21 725 salariés18 des entreprises de Franche-Comté représentent 1,8% de l’effectif national consolidé, ce qui est très légèrement supérieur à la part du chiffre d’affaires ou la part des entreprises dans la région, mais reste toutefois assez cohérent. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 2,8% entre 2002 et 2004, soit une hausse plus élevée que celle enregistrée au niveau national de 2,3%. Les intérimaires dans la région représentent 1,6% du total des intérimaires de France entière, soit une part très légèrement inférieure à la part de l’effectif permanent. 17 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 18 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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France

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La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Franche-Comté avec la pyramide de France entière fait apparaître un très net rajeunissement de cette population dans la région. L’ensemble des classes d’âge inférieures ou égales à 40 ans est surreprésenté en Franche-Comté (+ 3 points d’écarts avec la distribution nationale), les plus de 40 ans étant ainsi largement minoritaires au sein des entreprises de cette région (38,6% des effectifs, contre 41,7% au plan national). Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Franche-Comté s’élève à 3 831 personnes (soit 1,7% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 380 départs annuels en retraite, soit 300 dans le secteur bâtiment et 80 dans les travaux publics. On constate par ailleurs, que le rajeunissement touche en priorité les ouvriers du bâtiment, et non les professions d’encadrement. En effet, les ingénieurs et chefs de chantiers de plus 50 ans dans ce secteur sont surreprésentés en Franche-Comté (respectivement 2 points et 1 point d’écart par rapport à la distribution nationale), ce qui permet d’anticiper des besoins de renouvellement plus importants qu’au niveau national pour cette population. Les ouvriers qualifiés de plus de 50 ans dans le bâtiment sont en revanche moins nombreux qu’au niveau national (25% de l’effectif total des plus de 50 ans, contre 29% en France entière), ce qui confirme pleinement le constat ci-dessus. La distribution des plus de 50 ans par qualification dans les travaux publics est en revanche plus proche de la distribution nationale, les besoins de renouvellement étant les plus prononcés pour la population des ouvriers qualifiés. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 69,2% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Franche-Comté et 14% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics. Ces données sont proches des moyennes nationales. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers fait apparaître quelques écarts significatifs sur plusieurs corps de métiers : les maçons sont en effet sous représentés dans la région (-4 points par rapport à la distribution nationale), ainsi que les plombiers sanitaires (-3 points). Les métiers dominants dans la région sont en premier lieu les installateurs thermiques (+3 points par rapport à la moyenne nationale). Les menuisiers et charpentiers sont également surreprésentés (2 points de plus dans les deux cas), ce qui est cohérent avec la prédominance de la filière bois dans cette région.

Métier bâtiment Fr.-Comté France Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 25% 29% Menuisier 12% 10% Peintre 11% 12% Electricien 9% 10% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Charpentiers 5% 3% Plâtriers, plaquistes 5% 4% Installateurs thermiques 5% 2% Couvreurs, couvreurs zingueur 4% 5% Plombier sanitaire 4% 7% Carreleur 3% 2%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers des travaux publics montre une prédominance marquée des conducteurs de véhicules automobiles et d’engins (respectivement 8 points et 5 points supérieurs aux moyennes nationales). On constate en revanche une sous représentation des électriciens (-7 points), et dans une moindre mesure des maçons (-3 points).

Métier travaux publics Fr. Comté France Conducteurs d’engins 32% 27% Conducteurs de véhicules automobiles 27% 19% Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. béton 13% 16% Electriciens 10% 17% Terrassier 6% 5% Mécanicien 3% 4% Bitumeur, asphalteur 2% 4% Canalisateur 2% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Franche-Comté, avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de -12%, contre -4,8% au niveau national. Malgré le rajeunissement bien engagé de la population des ouvriers constaté dans cette région, la baisse prévisible des effectifs en formation et à terme, des entrées sur le marché du travail, auront un impact défavorable sur le renouvellement nécessaire de la population salariée des entreprises de la construction de cette région. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 1,9% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 3602 élèves, ce qui est légèrement supérieur à la part des salariés du secteur dans cette région, et permet d’envisager une situation plutôt favorable à court terme. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une prédominance marquée des élèves inscrits en formation de niveau IV (25,6% de l’effectif total, soit 2,5 points de plus qu’au niveau national), et une plus légère surreprésentation des niveaux V (71%, soit 1,4 points de plus). Les niveaux III sont de fait inférieurs de près de 4 points par rapport à la moyenne nationale, et représentent 3,4% de ces effectifs (exclusivement concentrés dans les filières bâtiment). Il apparaît que le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Franche Comté est légèrement supérieur à la moyenne nationale : 47% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche peu significatif dans cette région : ils ne représentent que 1,2% du total des stagiaires recensés au niveau national (154 personnes), soit une part nettement inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. De la même façon, la formation continue des salariés a concerné 3 192 personnes en 2004, soit 1,5% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est peu significatif par rapport à la part des salariés (1,8%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec la prédominance des entreprises de moins de 50 salariés dans la région, et la sous représentation des entreprises de plus de 200, sachant que l’effort de formation s’accroît avec la taille de l’entreprise. La durée de ces formations est également inférieure à la moyenne nationale (32h. contre 36h. au niveau national).


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Filières de formation bâtiment Effectif Fr. Comté Effectif N ational Electricité 23,5% 22,3% Menuiserie 22,0% 14,1% Chauffage 16,1% 12,5% Maçonnerie 8,8% 11,1% Peinture 6,2% 7% Charpente 4,8% 2,0% Métallerie 3,6% 5,5% Plomberie 2,5% 6,1% Carrelage 2,0% 1,8% Couverture 1,9% 2,3% Etude encadrement 1,9% 4,1% Plâtrerie 1,5% 1,4% Sous total 95% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 2,2% 2,6% Conducteur d’engins 0,9% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 1,3% 3,1% Construction et topographie 0,5% 1,6% Mécanicien 0,1% 1,5% Electricien / 0,1% Sous total 5% 9,8% Total 100% 100%

Les écarts constatés entre la distribution des élèves par filières de formation en Franche-Comté et en France entière sont particulièrement cohérents avec la distribution des métiers ouvriers dans la région. Ainsi, on constate une prédominance marquée des élèves inscrits en formation menuiserie (+6 points), chauffage (+4 points) et charpente (+2,8 points), qui correspond à la surreprésentation de ces métiers parmi les ouvriers en Franche Comté. Les effectifs en formation maçonnerie sont par ailleurs sous représentés dans la région, (-2,3 points), ce qui est également cohérent avec les résultats observés pour les effectifs salariés. Il apparaît que les effectifs inscrits en formation travaux publics sont nettement sous représentés dans la région, mais celle-ci n’affecte que les filières non spécifiques. On constate enfin un déficit marqué d’élèves dans les filières encadrement, tant dans le bâtiment (plus de 2 points d’écarts avec la distribution nationale), que dans les travaux publics (près de 3 points d’écarts). Etant donné la surreprésentation des


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ingénieurs et chefs de chantiers de plus de 50 ans dans les entreprises de la construction en Franche-Comté, la question se pose des capacités de l’appareil de formation à répondre à court terme aux besoins de renouvellement de cette population spécifique. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN HAUTE-

NORMANDIE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Haute-Normandie s’élève à 3 678 M€ en 2004, soit 2,8% du chiffre national consolidé19. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur des travaux publics par rapport au bâtiment : les entreprises de travaux publics génèrent en effet un chiffre d’affaires de 1 009 M€, soit 3,1% du total de ce secteur consolidé au niveau national, tandis que le chiffre d’affaires du bâtiment ne représente que 2,7% du total du secteur en France entière, soit 2 669 M€. Les 7 611 établissements de la région représentent 2,1% de l’ensemble des établissements du territoire national, ce qui est nettement inférieur à la part du chiffre d’affaires. Par ailleurs, cette région regroupe 1,6% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également sous dimensionné par rapport aux résultats précédents. Néanmoins, ces écarts sont très cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui démontre une très nette surreprésentation des grandes entreprises : +6 points par rapport à la distribution nationale pour les entreprises de plus de 200 salariés, soit 21,2% du total des établissements de la région, et + 2,5 points pour les entreprises de 51 à 200 salariés (soit 16,1% des établissements). Il apparaît au regard de ces résultats que la Haute Normandie est la région qui concentre la part la plus élevée de grands établissements, juste derrière l’Ile de France. De façon cohérente, les entreprises de moins de 50 salariés sont très nettement sous représentées dans la région, notamment les moins de 10 salariés, avec 7 points d’écarts par rapport à la distribution nationale (soit 30,9% des établissements de la région).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 41 831 salariés20 des entreprises de Haute-Normandie représentent 3,4% de l’effectif national consolidé, soit une part largement supérieure à celle du chiffre d’affaires ou du nombre d’entreprises. Ce résultat est néanmoins parfaitement cohérent avec la surreprésentation des entreprises de plus de 200 salariés, qui pèse ainsi sur le volume global des effectifs. Cependant, tous secteurs confondus, cet effectif a enregistré une progression plus timide qu’au niveau national, soit une croissance de 1,3% entre 2002 et 2004, contre 2,3% en France entière sur la même période.



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Le recours à l’intérim est assez développé dans la construction en Haute Normandie : la région regroupe 3,5% du total des intérimaires de France entière, soit une part légèrement plus importante que la part des salariés permanents.



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France

Haute Normandie

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Haute-Normandie avec la pyramide de France entière fait apparaître une forte concentration de l’effectif haut-normand autour des tranches d’âges médianes : les 31-51 ans représentent 57,5% du total des ouvriers, soit 3 points de plus qu’en France entière. Les plus de 50 ans sont ainsi sous représentés dans la région (15,1% des effectifs, soit 1,5 point de moins qu’au niveau national). Ces résultats ne doivent cependant pas occulter le fait que les jeunes sont également sous représentés (1 point de moins qu’en France entière), ce qui peut traduire à terme des difficultés de renouvellement des actifs de ce secteur. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), les salariés de plus de 50 ans ne représentent que 3% de l’ensemble de cette population au niveau national, soit une part nettement inférieure à celle de l’effectif total. On recense ainsi 6 630 salariés de plus de 50 ans dans ce secteur, ce qui permet d’anticiper environ 660 départs annuels en retraite pour les 10 prochaines années, soit 480 dans le bâtiment et 180 dans les travaux publics. On constate par ailleurs que les chefs de chantiers de plus de 50 ans sont plus nombreux en Haute Normandie qu’en France entière dans les travaux publics (24% des plus de 50 ans dans la région, soit 2 points de plus qu’au niveau national) comme dans le bâtiment (20%, soit 1 point de plus). Un constat identique peut être dressé pour les ouvriers très qualifiés dans le bâtiment (31% des plus de 50 ans, soit 2 points d’écarts avec la distribution nationale), et les ouvriers qualifiés dans les travaux publics (39%, soit 3 points de plus). Ces résultats permettent d’anticiper des besoins importants de renouvellement de ces populations pour les 10 années à venir. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 68,4% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Haute-Normandie (68,8% en France entière) et 16,2% d’entre-eux (14,7% en France entière) travaillent dans le secteur des travaux publics, ce qui est cohérent avec la prédominance de ce secteur dans la région. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers en Haute Normandie fait apparaître trois caractéristiques marquées par rapport à la distribution nationale. Les maçons sont sous représentés dans la région (-7 points), et les couvreurs / couvreurs zingueurs sont assez dominants (+ 5 points). Un autre métier se distingue de façon plus surprenante : les monteurs en isolation thermique et acoustiques, très faiblement représentés en France entière et dans les autres régions françaises, représentent une part non négligeable des effectifs de la région (+5 points).

Métier bâtiment H. Norm. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 22% 29% Peintre 12% 12% Menuisier 11% 10% Electricien 10% 10% Couvreur, couvreur zingueur 10% 5% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 7% 5% Monteur en isolation thermique et acoustique 6% 1% Installateur thermique 3% 2% Charpentier 3% 3% Plâtrier, plaquiste 2% 4%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers dans les travaux publics présente également quelques écarts importants par rapport à la France entière, avec notamment une prédominance marquée des électriciens (+5 points), et dans une moindre mesure des maçons (+2 points). En revanche, le métier de conducteurs (engins et véhicule automobiles) est sous représenté (avec un total de 6 points d’écart).

Métier travaux publics H. Norm. France Conducteur d’engin 24% 27% Electricien 22% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 18% 16% Conducteur de véhicule automobile 16% 19% Terrassier 4% 5% Canalisateur 3% 3% Mécanicien 3% 4% Bitumeur, asphalteur 3% 4%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Haute-Normandie, avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de -9,8%, contre -4,8% au niveau national. La baisse prévisible des effectifs en formation et, à terme, des entrées sur le marché du travail aura un impact défavorable sur le renouvellement nécessaire de la population salariée des entreprises de la construction de cette région. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 3,6% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 6908 élèves, ce qui est légèrement supérieur à la part des salariés du secteur dans cette région, et permet d’envisager une situation plus favorable à court terme. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une prédominance sensible des élèves inscrits en formation de niveau IV (25,4% de l’effectif total, soit 2,3 points de plus qu’au niveau national), les effectifs des niveaux V étant approximativement identiques à la moyenne nationale (70% environ). Les niveaux III sont de fait inférieurs de près de 3 points par rapport à la moyenne nationale, et représentent 4,5% de l’effectif total en formation initiale. Il apparaît que le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Haute Normandie est plutôt supérieur à la moyenne nationale : 50% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est également assez significatif dans cette région : ils représentent 3,8% du total des stagiaires recensés au niveau national (513 personnes), soit une part plus élevée que celle de l’effectif en formation initiale. Contre toute attente, la formation continue des salariés a concerné 6 503 personnes en 2004, représentant 3,1% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est moins significatif que la part des salariés (3,4%). Ce résultat est en effet peu cohérent avec la prédominance des entreprises de plus de 50 salariés dans la région, et plus spécifiquement des plus de 200 salariés, sachant que ces entreprises fournissent généralement un effort de formation plus conséquent que les TPE. Ce résultat se confirme par ailleurs au regard de la durée moyenne des formations, qui est nettement inférieure dans la région à la moyenne nationale (29h. contre 36h. au niveau national).


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Filières de formation bâtiment Effectif H. Norm. Effectif Na tional Electricité 26,0% 22,3% Menuiserie 13,6% 14,1% Maçonnerie 10,9% 11,1% Chauffage 10,1% 12,5% Peinture 7,1% 7% Couverture 5,7% 2,3% Métallerie 4,9% 5,5% Plomberie 4,4% 6,1% Charpente 3,1% 2,0% Etude encadrement 3,0% 4,1% Carrelage 2,2% 1,8% Plâtrerie 1,7% 1,4% Sous total 92,6% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,8% 2,6% Conducteur d’engins 0,7% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,7% 3,1% Construction et topographie 1,5% 1,6% Mécanicien 0,7% 1,5% Electricien 0,1% 0,1% Sous total 7,6% 9,8% Total 100% 100%

Plusieurs écarts apparaissent entre les distributions de l’effectif en formation initiale de Haute Normandie et de France entière. Ainsi, dans les filières bâtiment, on constate une prédominance des élèves en formation électricité (+4 points) et couverture (+3,5), qui dans ce second cas est cohérente avec la surreprésentation de ces métiers dans la région. En revanche, l’attractivité importante de la filière électricité ne peut s’expliquer par une prédominance des métiers de l’électricité en Haute Normandie. Les filières chauffage et plomberie sont en revanche moins attractives pour les jeunes en Haute-Normandie qu’en France entière, alors que la distribution des métiers ouvriers est identique à la distribution nationale. Les effectifs en formation travaux publics sont sensiblement plus faibles en Haute-Normandie qu’en France entière (2 points de moins dans la région), ce qui n’est pas cohérent avec le poids important de ce secteur dans la région. Les écarts touchent l’ensemble des domaines de formation, mais pris de façon individuelle, sont néanmoins peu significatifs (entre 0,8 et 0,2 points d’écarts). Seuls les électriciens se


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situent au même niveau que l’effectif national, sachant par ailleurs que ces métiers sont surreprésentés dans la région. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN ILE DE

FRANCE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Ile de France s’élève à 27 390 M€ en 2004, soit 21% du chiffre national consolidé21. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du secteur bâtiment par rapport aux travaux publics : les entreprises du bâtiment génèrent en effet un chiffre d’affaires de 21 947 M€, soit 22,3% du total de ce secteur consolidé au niveau national, tandis que le chiffre d’affaires des entreprises de travaux publics ne représente que 17% du total du secteur en France entière, soit 5443 M€. Les 58 627 établissements de la région ne représentent toutefois que 16,2% de l’ensemble des établissements du territoire national, ce qui est nettement inférieur à la part du chiffre d’affaires. Par ailleurs, cette région regroupe 11,8% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également sous dimensionné par rapport aux résultats précédents. Néanmoins, ces écarts sont très cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui fait apparaître une très nette prédominance des entreprises de plus de 200 salariés en Ile de France, soit 23,5% du total des établissement de la région, ce qui représente un écart de 8,5 points par rapport à la distribution nationale. Si l’on ajoute les établissements de 50 à 200 salariés (14,5%), c’est près de 10 points d’écarts qui apparaissent entre cette région et la France entière. Ce sont essentiellement les établissements de moins de 10 salariés qui sont ainsi sous représentés dans la région : ils ne constituent que 32,5% de l’ensemble des entreprises franciliennes, contre 37,6% au niveau national. Dans une moindre mesure, les établissements de 11 à 20 salariés, et de 21 à 50 salariés sont également sous représentés en Ile de France, avec respectivement 2 et 2,5 points de moins qu’en France entière (soit 32,6% et 13,3%).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 190 026 salariés22 des entreprises de la construction franciliennes représentent 15,3% de l’effectif national consolidé, soit une part sensiblement inférieure à la part des établissements de la région, qui apparaît peu cohérente avec la surreprésentation des entreprises de plus de 200 salariés. Néanmoins, cette incohérence peut s’expliquer en partie par la diminution très sensible de l’effectif francilien enregistrée entre 2002 et 2004, de l’ordre de -2,1% (soit 4000 salariés en moins), alors que l’effectif national a progressé de 2,3%. Les intérimaires de la construction en Ile de France représentent 15,6% des intérimaires recensés au niveau national, soit une part légèrement supérieure à celle des salariés



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permanents. Néanmoins, si le recours à l’intérim reste élevé dans la région, il tend à se stabiliser depuis 3 ans. Le nombre d’intérimaires a diminué de 4,5% entre 2003 et 2004, alors que qu’il a progressé de 9% au niveau national.



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France

Ile de France

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction d’Ile de France avec la pyramide de France entière fait apparaître un très net vieillissement de cette population dans la région. Le déficit de jeunes de moins de 30 ans y est notamment très marqué, ils ne représentent que 23% du total des salariés, soit 5 points de moins qu’au niveau national. Les plus de 50 ans sont ainsi surreprésentés, et arrivent quasiment au même niveau que les moins de 30 ans, soient 22,3% de l’effectif total (+5,6 points d’écarts avec la distribution nationale). Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), les salariés de plus de 50 ans représentent 20% de l’ensemble de cette population au niveau national, ce qui est très nettement supérieur à la part de l’effectif total, et confirme que le vieillissement touche l’ensemble des salariés de la construction de la région. Ainsi, on recense près de 43 800 salariés de plus de 50 ans dans ces entreprises, ce qui permet d’anticiper environ 4 380 départs annuels en retraire pour les 10 prochaines années, soit 3030 dans le bâtiment et 1350 dans les travaux publics. On constate par ailleurs que les cadres/ingénieurs de plus de 50 ans sont très nettement surreprésentés en Ile de France dans le secteur des travaux publics (27% du total des plus de 50 ans, contre 18% au niveau national) comme dans le bâtiment (22% soit 3 points de plus qu’en France entière). Un constat identique peut-être dressé pour les chefs de chantiers dans le bâtiment (22% du total de cette tranche d’âge dans la région, contre 19% en France entière). Les ouvriers sont en revanche sous représentés dans cette classe d’âge, ce qui indique un vieillissement plus marqué des professions d’encadrement. Ces résultats permettent par ailleurs d’anticiper des besoins importants de renouvellement de cette population pour les 10 années à venir. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 61,4% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Ile de France, contre 68,8% en France entière, et 15% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, soit une part sensiblement identique la moyenne nationale. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers en Ile de France se distingue assez nettement de la distribution nationale, avec une prédominance des métiers de peintres (+6 points), d’électriciens et de plombiers sanitaires (+3 points dans ces deux cas). Il apparaît en revanche que les maçons sont sous représentés dans la région (-4 points) et dans une moindre mesure, les menuisiers et les plâtriers (-2 points).

Métier bâtiment Ile de F. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 25% 29% Peintre 18% 12% Electricien 13% 10% Plombier sanitaire 10% 7% Menuisier 8% 10% Couvreur, couvreur zingueur 5% 5% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Plâtrier, plaquiste 2% 4% Etanchéiste 2% 1% Carreleur 2% 2% Installateurs thermiques 2% 2%


Travaux publics : Les écarts entre la distribution des métiers ouvriers en Ile de France et en France entière sont encore plus marqués dans le secteur des travaux publics. On constate notamment la surreprésentation des maçons (+8 points) et des électriciens (+2 points). En revanche, les conducteurs d’engins et de véhicules automobiles sont très nettement sous représentés dans la région (16 points de moins globalement qu’en France entière).

Métier travaux publics Ile de F . France Maçons, ouvriers béton armé, cimentier, monteur fab. béton 24% 16% Electriciens 19% 17% Conducteurs d’engins 16% 27% Conducteurs de véhicules automobiles 14% 19% Terrassiers 6% 5% Bitumeurs, asphalteurs 5% 4% Mécaniciens 3% 4% Canalisateurs 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une hausse assez marquée de la population des 15-19 ans en Ile de France, de l’ordre de 4,5%, qui s’inscrit à l’opposé des perspectives nationales défavorables (4,8% de baisse). L’Ile de France est en effet l’une des rares régions à afficher une progression (avec PACA et l’Alsace), qui par ailleurs y est la plus marquée. Aussi, étant donné les besoins de renouvellement important de la population salariée des entreprises franciliennes de la construction, on peut escompter que la hausse prévisible des effectifs en formation et à terme des entrées sur le marché du travail, viendront atténuer les difficultés de renouvellement de cette population. Néanmoins, l’effectif en formation initiale dans les filières construction en 2004-2005 ne représente que 11,6% de l’effectif consolidé au niveau national, ce qui est très peu significatif par rapport à la part des salariés des entreprises franciliennes (15,3%). Ainsi, la situation à court terme fait apparaître un déficit d’entrées sur le marché du travail à l’issue d’une formation diplômante par rapport aux besoins de renouvellement de l’effectif salarié23. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une distribution des élèves par niveaux de formation assez proche de la distribution nationale. Les effectifs inscrits en formation de niveau IV sont légèrement surreprésentés (24,5% de l’ensemble des effectifs, soit 1,4 point de plus qu’au niveau national), les niveaux III (6,4%) et V (69%) étant de fait très légèrement sous représentés. Il apparaît que le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Ile de France est peu significatif par rapport à la moyenne nationale : 35% des élèves ont privilégié cette voie de formation dans la région, plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Les nombre de stagiaires de la formation en alternance est également peu significatif dans cette région : ils représentent 8,7% du total des stagiaires recensés au niveau national (1 161 personnes), soit une part bien plus faible que celle de l’effectif en formation initiale. En revanche, la formation continue a concerné 52 991 salariés en 2004, soit 25,5% du total des stagiaires formés au niveau national, soit une part très largement supérieure à celle des salariés (15,3%). L’important effort de formation réalisé par les entreprises de la construction francilienne est très cohérent avec la surreprésentation des établissements de plus de 200 salariés dans cette région. On constate en effet que cet effort augmente avec la taille de l’entreprise, en raison des moyens humains et financiers qui peuvent y être consacrés.

23 Tableau de bord Emploi-Formation du BTP en Ile de France – Février 2006


75


Filières de formation bâtiment Effectif Ile de F. Effectif Natio nal Electricité 29,6% 22,3% Chauffage 14,5% 12,5% Menuiserie 11,2% 14,1% Plomberie 10,5% 6,1% Peinture 6,1% 7% Maçonnerie 6,0% 11,1% Etude encadrement 4,9% 4,1% Métallerie 3,9% 5,5% Couverture 1,4% 2,3% Charpente 0,8% 2,0% Carrelage 0,6% 1,8% Plâtrerie 0,5% 1,4% Sous total 90% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,8% 2,6% Conducteur d’engins 0,6% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 3,3% 3,1% Construction et topographie 2,7% 1,6% Mécanicien 1,6% 1,5% Electricien / 0,1% Sous total 10% 9,8% Total 100% 100%

Plusieurs écarts apparaissent entre les distributions de l’effectif en formation initiale d’Ile de France et de France entière. Dans les filières bâtiment, on constate une prédominance des effectifs en formation électricité (+7 points) et plomberie (+4 points), qui est cohérente avec la surreprésentation de ces métiers dans la région. De la même façon, la moindre attractivité des filières menuiserie (-3 points) et plâtrerie (-1 points) répond à la sous représentation de ces métiers dans la région. En revanche, les effectifs en formation peinture sont légèrement sous représentés dans la région (-1 point), alors que ces métiers sont particulièrement dominants en Ile de France. Dans les travaux publics, les effectifs des filières spécifiques sont sous représentés, alors qu’ils sont surreprésentés dans les filières non spécifiques (notamment 1 point d’écart avec la distribution national pour la filière construction et topographie). Cependant, malgré la cohérence de certains résultats, les sorties potentielles de l’appareil de formation ne répondent pas aujourd’hui aux besoins de renouvellement de jeunes dans les entreprises de la construction en Ile de France24. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)

24 Tableau de bord Emploi-Formation du BTP en Ile de France – Février 2006


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FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN LANGUEDOC ROUSSILLON



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Languedoc Roussillon s’élève à 3 211 M€ en 2004, soit 3,1% du chiffre national consolidé25. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du secteur des travaux publics par rapport au bâtiment dans la région. Les entreprises de travaux publics génèrent en effet un chiffre d’affaires de 1 316 M€, soit 4,1% du chiffre consolidé au niveau national, tandis que le chiffe d’affaires du bâtiment ne représente que 3,1% du total de France entière, soit 3 211 M€. Les 19 342 établissements de la région représentent 5,4% de l’ensemble des établissements du territoire national, soit une part nettement plus élevée que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 6,6% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui apparaît une fois de plus nettement surreprésenté par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont très cohérents avec la distribution par taille des établissements du Languedoc Roussillon. On constate en effet une très nette dominance des entreprises de moins de 10 salariés (48,2% des établissements, soit 11,5 points de plus qu’au niveau national), tandis que les plus de 50 salariés sont largement sous représentées, avec 35,9% des établissements de cette région, soit 11 points de moins qu’en France entière. L’écart est surtout marqué pour les entreprises de 50 à 200 salariés (8,4%, soit 5 points de moins qu’au niveau national).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 45 461 salariés26 des entreprises de Languedoc Roussillon représentent 3,9% de l’effectif national consolidé, ce qui est très légèrement supérieur à la part du chiffre d’affaires, mais moins significatif que la part des établissements languedociens. Ce résultat est cependant cohérent avec la surreprésentation des TPE dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 7,9% entre 2002 et 2004, ce qui représente la hausse la plus élevée enregistrée au niveau national (hors DOM et Corse), qui affiche une croissance moyenne de 2,3%. Le recours à l’intérim est en constante progression dans la région depuis 2001. Le nombre d’intérimaires en ETP de la région représente 4,4% de l’ensemble des intérimaires du secteur en France entière, soit une part significativement plus



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importante que celle des salariés permanents, et confirme le fort taux de recours à l’intérim dans cette région.



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21-30

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%

France

Languedoc-Roussillon

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Languedoc Roussillon avec la pyramide de France entière fait apparaître un assez net rajeunissement de cette population dans la région. L’ensemble des classes d’âge inférieures ou égales à 40 ans y est surreprésenté (+ 2,7 points d’écarts avec la distribution nationale), les plus de 40 ans étant ainsi minoritaires au sein des entreprises de cette région (39% des effectifs ouvriers, contre 41,7% au plan national). Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Languedoc Roussillon s’élève à 7907 personnes (soit 3,6% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 790 départs annuels en retraite, soit 575 dans le secteur bâtiment et 215 dans les travaux publics. On constate par ailleurs que la distribution des plus de 50 ans par qualification est très proche de la distribution nationale, à deux exceptions près cependant. Les chefs de chantiers de plus de 50 ans dans le secteur des travaux publics sont surreprésentés dans la région (26% des plus de 50 ans, contre 22% au niveau national), ainsi que, dans une moindre mesure, les ouvriers peu qualifiés pour l’ensemble du secteur construction (14% des plus de 50 ans, contre 12% au niveau national). Ces constats permettent d’anticiper des besoins de renouvellement de ces populations plus prononcés en Languedoc Roussillon qu’en France entière. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 71,2% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Languedoc Roussillon, soit une part légèrement supérieure à la moyenne nationale (68,8%), et 14,5% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics (14,7% au niveau national). Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers fait apparaître un écart particulièrement significatif pour les maçons. Avec 15 points de plus qu’au niveau national, ce corps de métier est très largement surreprésenté dans la région, et regroupe près de la moitié des effectifs ouvriers des entreprises de bâtiment. Cette dominance marquée affecte la plupart des autres métiers qui sont ainsi sous représentés, notamment les couvreurs (-4 points) et les menuisiers (-2 points).

Métier bâtiment L.R. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 44% 29% Peintre 11% 12% Electricien 9% 10% Menuisier 8% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 4% 5% Plâtrier, plaquiste 4% 4% Carreleur 2% 2% Charpentier 2% 3% Couvreur, couvreur zingueur 1% 5%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers des travaux publics est par contre très proche dans cette région de la distribution nationale. Comme pour le bâtiment, les maçons sont légèrement surreprésentés dans la région (+3 points).

Métier travaux publics L.R. France Conducteur d’engin 28% 27% Conducteur de véhicule automobile 19% 19% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 19% 16% Electriciens 17% 17% Mécanicien 4% 4% Bitumeur, asphalteur 4% 4% Terrassier 3% 5% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une très légère baisse de la population des 15-19 ans en Languedoc Roussillon, de l’ordre de - 0,3%, qui préfigure d’une situation bien moins défavorable qu’au niveau national, où la baisse est estimée à - 4,8%. Mises en perspective avec le rajeunissement de la pyramide des âges de la population des ouvriers du BTP de cette région, ces projections démontrent que le Languedoc Roussillon est susceptible d’être peu touchée par les difficultés de renouvellement de sa population active contrairement à d’autres régions françaises. Cependant, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 3,7% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 7208 élèves, ce qui est légèrement inférieur à la part des salariés du secteur dans cette région (3,9%), et sera susceptible d’entraîner des déficits de renouvellement de la population salariés à court terme. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une prédominance marquée des élèves inscrits en formation de niveau V (73,3% de l’effectif total, soit près de 4 points de plus qu’au niveau national). Les niveaux IV et III sont de fait inférieurs de près de 2 points par rapport à la moyenne nationale, et représentent respectivement 20,9% et 5,8% de ces effectifs. Il apparaît que le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Languedoc Roussillon est proche de la moyenne nationale : 43% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche assez significatif dans cette région : ils représentent 5,9% du total des stagiaires recensés au niveau national (782 personnes), soit une part nettement supérieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 5284 personnes en 2004, soit 2,5% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est peu significatif par rapport à la part des salariés (3,9%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec le tissus d’entreprises, notamment la prédominance des entreprises de moins de 10 salariés, et la sous représentation des entreprises de plus de 50, sachant que l’effort de formation s’accroît avec la taille de l’entreprise. Ce constat doit cependant être nuancé par la durée moyenne de ces formations, particulièrement élevée dans la région (57h. soit la plus longue durée enregistrée en région, contre 36h. en moyenne au niveau national).


81


Filières de formation bâtiment Effectif L.R. Effectif Nation al Electricité 17,1% 22,3% Maçonnerie 14,5% 11,1% Chauffage 12,8% 12,5% Menuiserie 10,0% 14,1% Plomberie 9,1% 6,1% Métallerie 8,5% 5,5% Peinture 7,3% 7% Etude encadrement 5,0% 4,1% Carrelage 1,7% 1,8% Plâtrerie 0,9% 1,4% Charpente 0,6% 2,0% Couverture 0,1% 2,3% Sous total 87,6% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,6% 2,6% Conducteur d’engins 0,8% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 5,7% 3,1% Construction et topographie 3,4% 1,6% Mécanicien 0,9% 1,5% Electricien / 0,1% Sous total 12,4% 9,8% Total 100% 100%

La mise en perspective de la distribution des élèves par filières de formation en Languedoc Roussillon et en France entière fait apparaître plusieurs écarts importants. On constate en premier lieu une surreprésentation des effectifs en formation travaux publics, qui s’explique notamment par la prédominance des élèves en formation encadrement de chantiers (+2,6 points) - que l’on retrouve par ailleurs dans les filières bâtiment (+ 0,9 points) - et construction et topographie (+1,8 points). Les filières spécifiques sont en revanche moins représentatives. Dans les filières bâtiment, la surreprésentation des effectifs en formation maçonnerie (+3 points) est cohérente avec la prédominance de ces métiers dans la région. De la même façon, les effectifs en formation menuiserie et couverture sont sous représentés, ce qui est très cohérent avec la sous représentation de ces deux métiers en Languedoc Roussillon. En revanche, on constate que les effectifs en formation chauffage sont équivalents


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aux effectifs nationaux, alors que ces métiers sont très peu significatifs dans la région. La question se pose ainsi, a minima pour cette filière, de l’adaptation de l’appareil de formation aux besoins spécifiques des entreprises. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BÄTIMENT ET

LES TRAVAUX PUBLICS EN LIMOUSIN



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en région Limousin s’élève à 1 424 M€ en 2004, soit 1,1% du chiffre national consolidé27. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids identique des secteurs bâtiment et travaux publics, qui génèrent respectivement 1 054 M€ et 370 M€ de chiffre d’affaires, soit dans les deux cas, 1,1% des chiffres d’affaires consolidés au niveau national. Les 4 693 établissements de cette région représentent 1,3% du total des établissements de France entière, soit une part légèrement plus élevée que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 2,2% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, soit une part plus significative que celle du chiffre d’affaires et du nombre d’établissements. Ce résultat est cependant cohérent avec la distribution des entreprises par taille d’effectifs, qui fait apparaître une très nette dominance des petits établissements de moins de 50 salariés (79,7% du total des établissements, soit 8,5 points de plus qu’au niveau national). De fait, les entreprises de plus de 51 salariés sont nettement sous représentées, notamment les plus de 200 qui représentent 10,1% des entreprises régionales, soit 5 points de moins qu’en France entière.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 15 290 salariés28 des entreprises de la construction en Limousin représentent 1,2% de l’effectif national consolidé, soit une part légèrement supérieure à celle du chiffre d’affaires du secteur, mais cohérente avec le tissu d’établissements. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 2,1% entre 2002 et 2004, soit une hausse sensiblement identique à celle enregistrée au niveau national de 2,3%. Le recours à l’intérim a enregistré une baisse très sensible entre 2000 et 2002 (-24%). Après une phase de stabilisation en 2003, il se redresse en 2004. Néanmoins, en 2004, le nombre d’intérimaires en ETP de la région représente 1,1% de l’ensemble des intérimaires du secteur en France entière, soit une part légèrement moins significative que celle des salariés permanents, ce qui confirme un moindre recours à l’intérim en Limousin par rapport à la France entière. 27 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 28 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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France

Limousin

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de Limousin avec la pyramide de France entière montre un net vieillissement de cette population dans la région. Les moins de 30 ans sont sous représentés (27,2% de la population totale, soit 1,5 points de moins qu’au niveau national), tandis que les plus de 40 ans sont dominants (43%, soit 1,3 points de plus qu’en France entière). Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Limousin s’élève à 2 788 personnes (soit 1,3% du total de cette tranche d’âge au niveau national), soit une part légèrement supérieure à celle des salariés, qui confirme le vieillissement de cette population. On peut ainsi anticiper sur les 10 prochaines années environ 280 départs annuels en retraite, soit 210 dans le secteur bâtiment et 70 dans les travaux publics. Dans le bâtiment, les besoins de renouvellement sont fortement concentrés autour des ouvriers qualifiés et très qualifiés, qui représentent respectivement 31% et 34% des salariés de plus de 50 dans cette région, soit 7 et 5 points de plus qu’au niveau national. Les cadres, ingénieurs et chefs de chantiers de plus de 50 ans sont en revanche sous représentés en Limousin par rapport à la distribution nationale (27%, contre 22% en France entière), ce qui confirme que le vieillissement des salariés de du bâtiment dans la région touche prioritairement les ouvriers. Dans les travaux publics, on constate par contre que les chefs de chantiers de plus de 50 ans sont surreprésentés en Limousin (28%, soit 6 points de plus qu’en France entière). Les besoins de renouvellement de la population des ouvriers qualifiés sont également plus prononcés qu’en France entière (39% des plus de 50 ans sont des ouvriers qualifiés, contre 36% au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 74,8% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Limousin, soit une proportion supérieure à la moyenne nationale (68,8%) et 15,8% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, ce qui est également surreprésenté par rapport à la répartition nationale (14,7%). Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers fait apparaître plusieurs écarts significatifs avec la distribution nationale. Ainsi, certains métiers sont légèrement surreprésentés tels que les menuisiers (+3 points), les couvreurs/couvreurs zingueurs et les installateurs thermiques (+2 points). Les maçons (-3 points), les électriciens et les plombiers (-2 points) sont en revanche moins représentatifs qu’au niveau national. Certains écarts peuvent cependant s’expliquer par les spécificités régionales de chaque corps de métiers.

Métier bâtiment Limousin France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 26% 29% Menuisier 13% 10% Peintre 12% 12% Electricien 8% 10% Couvreur, couvreur zingueur 7% 5% Plombier sanitaire 5% 7% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Charpentier 4% 3% Installateur thermique 4% 2% Carreleur 2% 2%


Travaux publics : La sous représentation des maçons en Limousin se confirme encore plus nettement dans le secteur des travaux publics, avec 7 points d’écarts par rapport à la distribution nationale. On constate par ailleurs que les terrassiers sont surreprésentés dans cette région, avec également 7 points d’écarts par rapport à la France entière.

Métier travaux publics Limousin France Conducteur d’engin 29% 27% Electricien 18% 17% Conducteur de véhicule automobile 18% 19% Terrassier 12% 5% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 9% 16% Mécanicien 4% 4% Bitumeur, asphalteur 3% 4% Canalisateur 2% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Limousin. Avec une baisse de la population des 15-19 ans de l’ordre de – 12,2%, la situation est encore plus tendue qu’au niveau national où la baisse est estimée à - 4,8%. Etant donné le vieillissement marqué de la population salariée des entreprises de la construction en Limousin, la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail, auront un impact particulièrement défavorable sur la capacité des entreprises de la construction à renouveler leurs jeunes actifs. Toutefois, en 2004-2005, les 2 988 élèves en formation initiale dans les filières construction représentent 1,5% de l’effectif consolidé au niveau national, soit une part légèrement plus élevée que celle de l’effectif salarié, susceptible à très court terme, d’atténuer ces perspectives défavorables. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une surreprésentation très marquée des élèves inscrits dans des formations de niveau III (11,3% de l’effectif total, soit 4 points de plus qu’au niveau national), et dans une moindre mesure, de niveau IV (25,1%, soit 2 points de plus qu’en France entière). De fait, les niveaux V sont nettement sous représentés dans la région (-6 points). Le niveau élevé de qualification des jeunes arrivant sur le marché du travail est cohérent par ailleurs avec les besoins prononcés de renouvellement d’ouvriers très qualifiés et de chefs de chantiers au sein des entreprises de la construction en Limousin. On constate que l’apprentissage est peu développé dans la région : seuls 28% des élèves ont privilégié cette voie par rapport à la voie scolaire (temps plein) soit une part peu significative au regard de la moyenne nationale de 44%. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est également peu significatif dans cette région : ils ne représentent que 1,2% du total des stagiaires recensés au niveau national (163 personnes), soit une part légèrement inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 1935 personnes en 2004, soit 0,9% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est également moins significatif que la part des salariés (1,2%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec la surreprésentation dans cette région des entreprises de moins de 50 salariés et la sous représentation des plus de 200, sachant que l’effort de formation s’accroît avec la taille de l’entreprise. Il convient néanmoins de nuancer ce constat au regard de la durée moyenne des formation, plus élevée en Limousin qu’au niveau national (45h., contre 36h. pour la France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif Limousin Effectif Na tional Electricité 16,2% 22,3% Menuiserie 12,0% 14,1% Maçonnerie 10,9% 11,1% Peinture 9,0% 7,0% Chauffage 5,1% 12,5% Etude encadrement 5,1% 4,1% Métallerie 3,8% 5,5% Plomberie 2,2% 6,1% Charpente 1,9% 2,0% Couverture 1,8% 2,3% Plâtrerie 0,9% 1,4% Carrelage 0,8% 1,8% Sous total 69,8% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 9,2% 2,6% Conducteur d’engins 7,8% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 8,5% 3,1% Mécanicien 4,1% 1,5% Electricien 0,6% 1,6% Sous total 30,2% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des élèves en formation initiale par filières de formation fait apparaître une dominante très marquée des effectifs en formation travaux publics en Limousin. Les 30,2% d’élèves inscrits dans ces formations représentent près du tiers de l’effectif total en région, soit 3 fois plus qu’au niveau national. Ce rapport est d’autant plus surprenant que l’on constate une sous représentation marquée des métiers de maçons TP dans la région. De même, les effectifs en formation conducteurs d’engins sont surreprésentés (+7 points), alors que ces métiers sont moins représentatifs en Limousin qu’en France entière. Les effectifs importants dans la filière encadrement de chantiers, sont en revanche plus cohérents avec la surreprésentation des chefs de chantiers de plus de 50 ans dans les travaux publics. La distribution des effectifs en formation dans les filières bâtiment est affectée par la prédominance des filières travaux publics. A l’exception de la peinture et des études/encadrement, tous les domaines sont sous représentés par rapport à la distribution nationale. Ces écarts sont néanmoins cohérents pour les filière électricité (-6 points) et plomberie (-4 points) avec la sous représentation de ces métiers dans la région. En revanche, la sous représentation des effectifs des filières chauffage (-7


89

points) et menuiserie (-2 points), sont peu cohérentes avec la prédominance de ces métiers en Limousin. Sachant que les sorties potentielles de l’appareil de formation ne suffisent pas à couvrir les besoins en renouvellement de main d’œuvre des entreprises de la construction29, la surreprésentation des effectifs au sein de certaines filières est susceptible d’atténuer les difficultés de renouvellement. En revanche, la sous représentation constatée dans d’autres filières est de nature à renforcer ces difficultés. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)

29 Tableau de Bord prospectif Emploi Formation du BTP en Limousin – Evolutions et perspectives – décembre 2004


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET

LES TRAVAUX PUBLICS EN LORRAINE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Lorraine s’élève à 4 611 M€ en 2004, soit 3,5% du chiffre national consolidé30. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur des travaux publics, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 1382 M€, soit 4,3% du chiffre consolidé au niveau national, par rapport au bâtiment, qui représente 3 229 M€, soit 3,1% du total de France entière. Les 10044 établissements de la région représentent 2,8% de l’ensemble des établissements du territoire national, soit une part sensiblement inférieure que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 2,8% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui apparaît, une fois de plus, légèrement sous représenté par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont très cohérents avec la distribution par taille des établissements de Lorraine, qui fait apparaître une prédominance marquée des entreprises de plus de 20 salariés (51,7% des établissements, soit 4,5 points de plus qu’au niveau national), tandis que les moins de 20 salariés sont sous représentées dans les même proportions (48,3%). Les plus gros écarts concernent les TPE de moins de 10 salariés (-4,2 points) et les entreprises de 21-50 salariés (+3 points). L’écart est moins marqué pour les entreprises de plus de 200 salariés (+0,7 points).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 45 637 salariés31 des entreprises de Lorraine représentent 3,7% de l’effectif national consolidé, ce qui est légèrement supérieur à la part du chiffre d’affaires, et la part des établissements. Ce résultat est cependant cohérent avec la surreprésentation des grandes entreprises dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif s’est stabilisé entre 2002 et 2004 (-0,1%) alors que le niveau national affiche une progression sensible des effectifs de 2,3% sur la même période. Le recours à l’intérim demeure à un niveau élevé dans la région. Malgré une diminution sensible enregistrée entre 2000 et 2002, la courbe repart à la hausse depuis 2003. Ainsi, en 2004, le nombre d’intérimaires en ETP de la région représente 3,7% de l’ensemble des intérimaires du secteur en France entière, soit une part identique à celle des salariés permanents, qui confirme cette reprise.



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41-50

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61-->

%

France

Lorraine

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Lorraine avec la pyramide de France entière fait apparaître un très léger rajeunissement de cette population dans la région. Les classes d’âges inférieures ou égales à 30 ans sont surreprésentées dans cette région (1 point d’écarts avec la distribution nationale), les plus de 30 ans étant ainsi moins représentatifs qu’au niveau national. L’écart le plus marqué concerne par ailleurs les moins de 21 ans (0,6 points de plus qu’en France entière), qui semble indiquer l’accélération de cette tendance de rajeunissement dans la région. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Lorraine s’élève à 7 840 personnes (soit 3,5% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 780 départs annuels en retraite, soit 550 dans le secteur bâtiment et 230 dans les travaux publics. On constate par ailleurs que la distribution des plus de 50 ans par qualification est très proche de la distribution nationale. Ainsi, comme au niveau national, c’est essentiellement parmi les ouvriers très qualifiés (29% des plus de 50 ans) que devront se concentrer les besoins de renouvellement des entreprises du bâtiment. Le secteur des travaux publics aura notamment besoin de renouveler sa population d’ouvriers qualifiés (38%). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 70% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Lorraine, soit 1 point de plus que la moyenne nationale, et 17,8% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics (14,7% au niveau national). Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers dans la région fait apparaître quelques écarts significatifs avec la distribution nationale. Les installateurs thermiques et les menuisiers sont surreprésentés dans la région (respectivement 5 et 2 points de plus qu’en France entière), tandis que les maçons et plombiers sanitaires sont sous représentés (respectivement 5 et 3 points d’écart avec la distribution nationale). Notons cependant que les spécificités régionales de certains corps de métiers peuvent affecter cette distribution (et peuvent par exemple expliquer les écarts constatés pour les installateurs thermiques et les plombiers).

Métier bâtiment Lorraine France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 23% 29% Peintre 12% 12% Menuisier 12% 10% Electricien 9% 10% Installateur thermique 7% 2% Couvreur, couvreur zingueur 6% 5% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Plombier sanitaire 4% 7% Carreleur 3% 2% Charpentier 2% 3%


Travaux publics : La distribution des métiers ouvriers des travaux publics est en revanche très proche de la distribution nationale. Seuls les électriciens sont significativement sous représentés dans la région (-4 points).

Métier travaux publics Lorraine France Conducteur d’engin 26% 27% Conducteur de véhicule automobile 20% 19% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 15% 16% Electricien 13% 17% Terrassier 7% 5% Mécanicien 5% 4% Bitumeur, asphalteur 4% 4% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables en Lorraine. Cette région est en effet celle qui affiche la plus forte baisse de la population des 15-19 ans, évaluée à 13,6%, contre -4,8% en France entière. Malgré l’amorce d’un rajeunissement de la population des ouvriers du BTP dans la région, la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail, affecteront très fortement les capacités de renouvellement des actifs au sein du secteur de la construction. Toutefois, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 3,9% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 7552 élèves, ce qui est légèrement supérieur à la part des salariés du secteur dans cette région (3,7%), et sera susceptible d’atténuer à très court terme ces difficultés de renouvellement. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on observe une prédominance marquée des élèves inscrits en formation de niveau V (75,3% de l’effectif total, soit près de 6 points de plus qu’au niveau national). Les niveaux IV et III sont de fait sous représentés de près de 3 points par rapport à la moyenne nationale, avec respectivement 20,4% et 4,3% de ces effectifs. Le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Lorraine est proche de la moyenne nationale : 46% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche moins significatif dans cette région : ils représentent 3,7% du total des stagiaires recensés au niveau national (497 personnes), soit une part inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 9 511 personnes en 2004, soit 4,6% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est très significatif par rapport à la part des salariés (3,7%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec le tissu d’entreprises, et notamment la prédominance des entreprises de plus de 20 salariés, sachant que l’effort de formation s’accroît avec la taille de l’entreprise. La durée moyenne des formations est en revanche moins élevée qu’au niveau national (30h. en moyenne contre 36h. en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif Lorraine Effectif N ational Chauffage 15,8% 12,5% Electricité 14,1% 22,3% Menuiserie 12,8% 14,1% Maçonnerie 10,6% 11,1% Peinture 9,0% 7% Métallerie 6,5% 5,5% Plomberie 5,8% 6,1% Etude encadrement 4,3% 4,1% Carrelage 3,1% 1,8% Plâtrerie 2,6% 1,4% Couverture 2,3% 2,3% Charpente 1,7% 2,0% Connexes 0,7% 0,0% Sous total 89,5% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,8% 2,6% Conducteur d’engins 1,5% 0,9% Travaux publics 0,2% 0,0% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,9% 3,1% Construction et topographie 2,6% 1,6% Mécanicien 1,5% 1,5% Sous total 10,5% 9,8% Total 100% 100%

La mise en perspective de la distribution des élèves par filières de formation en Lorraine et en France entière montre une légère surreprésentation des effectifs des filières travaux publics, qui est cohérente avec la surreprésentation des ouvriers dans ce secteur en Lorraine. Les écarts touchent plus spécifiquement les filières conducteurs d’engins (+0,6 points) et construction topographie (+1 point). Dans les filières bâtiment, la surreprésentation des effectifs en formation chauffage (+3 points) est cohérente avec la prédominance de ces métiers dans la région. On constate également une surreprésentation des effectifs de la filière peinture (+2 points), mais qui ne peut s’expliquer par la surreprésentation de ces métiers. Les effectifs de la filière électricité sont particulièrement sous représentés dans la région (-8 points), ce qui n’est pas le cas des métiers d’électriciens. Toutefois, connaissant le rapport très élevé formation/emploi dans ce secteur au niveau national (22,5% des effectifs en formation pour 12% du total des effectifs salariés), le décalage observé dans la région reste cohérent avec la distribution des métiers


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ouvriers. On constate enfin que les effectifs en formation menuiserie sont sous représentés dans la région (-1,5 points), alors que ces métiers y sont sur représentés. Etant donné les perspectives démographiques défavorables, les écarts constatés sur certaines filières sont de nature à renforcer les difficultés de renouvellement au sein des entreprises de la construction en Lorraine. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN MIDI-

PYRENEES



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur de la construction en Midi-Pyrénées s’élève à 6 217 M€ en 2004, soit 4,7% du chiffre national consolidé32. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur des travaux publics, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 1 781 M€, soit 5,5% du chiffre de ce secteur au niveau national, par rapport au bâtiment, qui représente 4 436 M€, soit 4,5% du total de France entière. Les 20237 établissements de la région représentent 5,6% de l’ensemble des établissements du territoire national, soit une part sensiblement supérieure à celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 5,5% des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui apparaît une fois de plus légèrement surreprésenté par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont très cohérents avec la distribution par taille des établissements de Midi-Pyrénées, qui fait apparaître une surreprésentation des entreprises de moins de 10 salariés (40,7% soit 3 points de plus qu’au niveau national). Les entreprises de taille plus importante sont toutes sous représentées en Midi-Pyrénées, notamment les 50 à 200 salariés qui regroupent 11,8% des établissements, soit 2 points de moins qu’en France entière. Les écarts sont moins significatifs (inférieurs à 1 point) mais néanmoins négatifs pour les entreprises de 11 à 20 salariés (14,9%), de 21 à 50 (17,8%) et les plus de 200 (14,8%).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 53 903 salariés33 des entreprises de Midi-Pyrénées représentent 4,3% de l’effectif national consolidé, ce qui est légèrement inférieur à la part du chiffre d’affaires, et moins significatif que la part des établissements. Ce résultat est cependant cohérent avec la surreprésentation des TPE dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a fortement progressé entre 2002 et 2004 (+4%), de façon encore plus marquée qu’au niveau national qui a affiché une hausse plus modérée de 2,3% sur la même période. Le recours à l’intérim dans la région progresse de façon constante depuis plusieurs années. En 2004, le nombre d’intérimaires en ETP de la région représente 5,8% de l’ensemble des intérimaires du secteur en France entière, soit une part largement supérieure à celle des salariés permanents, qui indique un fort taux de recours à l’intérim dans la région, et renforce les tendances à la hausse de l’effectif permanent. 32 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 33 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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0 5 10 15 20 25 30 35

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21-30

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%

France

Midi Pyrénées

La mise en perspective de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de la construction de Midi-Pyrénées avec la pyramide de France entière fait apparaître un très léger rajeunissement de cette population dans la région. Les 21-30 ans y sont en effet légèrement surreprésentés (1 point de plus qu’au niveau national), alors que les tranches d’âges supérieures ou égales à 51 ans sont sous représentées dans les même proportions. Néanmoins, cette tendance mérite d’être confirmée. On constate notamment que les moins de 21 ans sont légèrement sous représentés dans la région, ce qui peut faire craindre un ralentissement du rajeunissement, dommageable sur le renouvellement des 41-50 ans, surreprésentés dans la région. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Midi-Pyrénées s’élève à 8955 personnes (4% du total de cette tranche d’âge au niveau national, soit une part légèrement inférieure à celle de l’effectif total), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 895 départs annuels en retraite, soit 660 dans le secteur bâtiment et 235 dans les travaux publics. La distribution des plus de 50 ans par qualification montre qu’en Midi-Pyrénées, les besoins de renouvellement seront plus importants qu’au niveau national parmi les ouvriers qualifiés du bâtiment (28% du total de cette tranche d’âge, soit 4 points de plus qu’au niveau national), alors que les ouvriers très qualifiés et les chefs de chantiers sont sous représentés (-2 points). Dans le secteur des travaux publics, comme au niveau national, les besoins seront très importants parmi les ouvriers qualifiés (38% des plus de 50 ans, soit 2 points de plus qu’en France entière) et les chefs de chantiers (25%, soit 3 points de plus). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 69,5% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en Midi-Pyrénées, soit une part proche de la moyenne nationale, et 17,8% d’entre-eux travaillent dans le secteur des travaux publics (14,7% au niveau national). Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers dans la région fait apparaître quelques écarts significatifs avec la distribution nationale. Les maçons et charpentiers sont surreprésentés en Midi-Pyrénées (respectivement 4 et 3 points de plus qu’en France entière), ce qui semble indiquer une prédominance des métiers du gros œuvre. Ce constat doit toutefois être nuancé au regard de la sous représentation des couvreurs / couvreurs zingueur (-3 points). Notons cependant que les spécificités régionales de certains corps de métiers peuvent affecter cette distribution (ex : très faible représentation des installateurs thermiques par exemple, qui n’apparaissent pas dans le tableau ci-dessous).

Métier bâtiment Midi-Py. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 33% 29% Peintre 11% 12% Electricien 9% 10% Menuisier 9% 10% Plombier sanitaire 6% 7% Charpentier 6% 3% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Carreleur 2% 2% Conducteur de véhicule automobile 2% 1% Couvreur, couvreur zingueur 2% 5%


Travaux publics : Dans le secteur des travaux publics, on constate que les électriciens sont surreprésentés (+5 points), comme, dans une moindre mesure, les conducteurs d’engins et de véhicules automobiles (+3 points). Enfin, contrairement au secteur bâtiment, la part de maçons est moins significative qu’au niveau national (4 points d’écarts).

Métier travaux publics Midi-Py. France Conducteur d’engin 28% 27% Electricien 22% 17% Conducteur de véhicule automobile 21% 19% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 12% 16% Mécanicien 4% 4% Bitumeurs, asphalteurs 3% 4% Terrassier 3% 5% Canalisateur 3% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître un léger fléchissement de la population des 15-19 ans en Midi-Pyrénées (-1,8%), soit une situation moins tendue qu’au niveau national, qui affiche une baisse de -4,8%. Mises en perspectives avec l’amorce d’un rajeunissement de la population des ouvriers du BTP dans la région, qui doit néanmoins se confirmer, ces projections permettent d’envisager à terme des difficultés de renouvellement des actifs, au sein du secteur de la construction, moins marquées en Midi-Pyrénées qu’au niveau national. En 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières construction représentent 4,2% de l’effectif total consolidé au niveau national, soit 8 057 élèves, ce qui est cohérent avec la part des salariés du secteur dans cette région (4,3%). Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, la distribution des élèves par niveaux de formation est très proche de la distribution nationale : les niveaux V sont très légèrement surreprésentés (70,6% des effectifs, soit 1 point de plus qu’au niveau national), et les niveaux III sous représentés dans les mêmes proportions (6,3%). Le recours à l’apprentissage dans le secteur de la construction en Midi-Pyrénées est également proche de la moyenne nationale : 46% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche plus significatif dans cette région : ils représentent 5,8% du total des stagiaires recensés au niveau national (772 personnes), soit une part nettement supérieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 9 614 personnes en 2004, soit 4,6% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est également cohérent avec la part des salariés dans la région (4,3%). Etant donné le prédominance des TPE en région Midi-Pyrénées, et la sous représentation des entreprises de taille plus importante, l’effort consacré à la formation continue par les établissements de la construction de la région apparaît donc assez significatif, si l’on considère que globalement, cet effort est plus important dans les entreprises de grande taille.


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Filières de formation bâtiment Effectif Midi-Py Effectif Na tional Electricité 20,2% 22,3% Chauffage 12,8% 12,5% Maçonnerie 11,9% 11,1% Menuiserie 10,1% 14,1% Métallerie 7,1% 5,5% Plomberie 5,9% 6,1% Peinture 5,6% 7% Etude encadrement 5,5% 4,1% Charpente 2,7% 2,0% Couverture 2,0% 2,3% Plâtrerie 1,7% 1,4% Carrelage 1,5% 1,8% Sous total 87,1% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 2,2% 2,6% Conducteur d’engins 1,4% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 4,3% 3,1% Mécanicien 3,0% 1,5% Construction et topographie 1,3% 1,6% Electriciens 0,7% 0,1% Sous total 12,9% 9,8% Total 100% 100%

La mise en perspective de la distribution des élèves par filières de formation en Midi-Pyrénées et en France entière fait apparaître une légère surreprésentation des effectifs des filières travaux publics, qui est cohérente avec la surreprésentation des ouvriers dans ce secteur. Les écarts touchent la plupart des filières, notamment la conduite d’engins, l’encadrement de chantier et la mécanique. Les élèves en formation électriciens sont également bien représentés par rapport à la distribution nationale, ce qui est cohérent avec la surreprésentation de ces métiers en région. Dans les filières bâtiment, les effectifs sont surreprésentés dans les filières métallerie et étude/encadrement, et sous représentés dans les filières électricité, menuiserie et peinture. Or ces écarts ne peuvent s’expliquer par une prédominance particulière de ces métiers en Midi-Pyrénées. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FORMATION DANS LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN NORD PAS

DE CALAIS



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP dans le Nord Pas de Calais s’élève à 6 310 M€ en 2004, soit 4,8% du chiffre national consolidé34. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur des travaux publics, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 1 841 M€, soit 5,7% du total consolidé au niveau national, par rapport au bâtiment, dont le chiffre d’affaires ne représente que 4,6% du CA national de ce secteur, soit 4 469 M€. Les 11 469 établissements du BTP recensés en Nord Pas de Calais représentent 3,2% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part inférieure à celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 4,2% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également sous dimensionné par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont parfaitement cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui fait apparaître une surreprésentation marquée des entreprises de plus de 20 salariés dans la région (56,8% du total des établissements, soit 9,5 points de plus qu’en France entière), et notamment des plus de 200 salariés (17,9%, soit près de 3 points supérieur au niveau national). Les établissements de moins de 10 salariés sont par conséquent très nettement sous représentés dans le Nord Pas de Calais (28%, soit 9,5 points de moins qu’en France entière).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 75 382 salariés35 des entreprises de la construction de la région représentent 6,1% de l’effectif national consolidé, soit une part plus significative que celle du nombre d’établissements, mais très cohérente avec la surreprésentation des grands établissements dans le Nord Pas de Calais. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif s’est stabilisé entre 2002 et 2004 (+0,2%), alors qu’il a progressé sensiblement en France entière durant la même période (+2,3%). Le recours à l’intérim a en revanche progressé de façon sensible entre 2003 et 2004 (+5,7%), et plus spécifiquement dans le secteur du gros œuvre. De plus, en 2004, les intérimaires des entreprises du BTP du Nord Pas de Calais représentent 6,7% du total des intérimaires du secteur en France entière, soit une part supérieure à celle de l’effectif permanent, qui confirme un fort recours à l’intérim par les entreprises de la région. 34 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 35 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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0 5 10 15 20 25 30 35

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21-30

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%

France

Nord Pas de Calais

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises du Nord Pas de Calais avec la pyramide de France entière fait apparaître une situation assez contrastée dans la région. En effet, les tranches d’âges médianes y sont nettement surreprésentées (59,2% de la population est âgée de 31 à 50 ans, soit 4,5 points de plus qu’en France entière), et les plus de 50 ans y sont moins nombreux (14%, contre 16,7% au niveau national). Toutefois, si le haut de la pyramide est visiblement plus jeune qu’en France entière, la sous représentation des moins de 30 ans (près de 2 points d’écarts avec la distribution nationale) nuance ce premier constat, en faisant apparaître une difficulté de renouvellement des jeunes actifs dans les entreprises de la construction dans la région. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans dans le Nord Pas de Calais s’élève à 11 494 personnes (soit 5,2% du total de cette tranche d’âge au niveau national), ce qui permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 1 150 départs annuels en retraite, soit 820 dans le secteur bâtiment et 330 dans les travaux publics. C’est essentiellement parmi les ouvriers très qualifiés (36% des plus de 50 ans, contre 29% au niveau national) que se concentre ce besoin de renouvellement dans le secteur bâtiment. Le secteur des Travaux Publics aura notamment besoin de renouveler sa population d’ouvriers qualifiés (41% des plus de 50 ans, contre 36% au niveau national). A contrario, les chefs de chantiers de plus de 50 ans sont globalement sous représentés dans la région (17%, soit 3 points de moins qu’en France entière). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 73,3% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP du Nord Pas de Calais (soit 4,5 points de plus que la moyenne nationale). 19,4% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, contre 14,7% au niveau national. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers fait apparaître une surreprésentation dans la région, des couvreurs / couvreurs zingueurs (+ 4 points par rapport à la distribution nationale), des électriciens, des menuisiers et des installateurs thermiques (+ 2 points dans ces trois cas). Les plombiers sanitaires et maçons sont en revanche sous représentés (-3 points), ainsi que les métalliers (-2 points). ). Notons cependant que les spécificités régionales de certains corps de métiers peuvent affecter cette distribution (cf. écarts pour les métiers d’installateurs thermiques et plombiers sanitaires).

Métier bâtiment Bretagne France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 26% 29% Electricien 12% 10% Menuisier 12% 10% Peintre 11% 12% Couvreur, couvreur zingueur 9% 5% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Installateur thermique 4% 2% Plombier sanitaire 4% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 3% 5% Carreleur 3% 2%


Travaux publics : On observe une très nette sous représentation des métiers de conducteurs d’engins et de véhicules automobiles (-10 points par rapport à la distribution nationale). Les électriciens sont par contre assez nettement surreprésentés dans la région (+5 points).

Métier travaux publics Bretagne France Electricien 22% 17% Conducteur d’engin 22% 27% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 16% 16% Conducteur de véhicule automobile 14% 19% Terrassier 6% 5% Mécanicien 4% 4% Bitumeur, asphalteur 4% 4% Canalisateur 2% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 sont particulièrement défavorables dans le Nord Pas de Calais. Cette région est en effet celle qui affiche l’une des plus forte baisse de la population des 15-19 ans, évaluée à 13,6%, contre -4,8% en France entière. Sachant que les entreprises de la construction du Nord Pas de Calais connaissent d’ores et déjà des difficultés de renouvellement de leurs actifs (cf. pyramide des âges), la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail, affecteront de façon particulièrement marquée leurs capacités de renouvellement. Néanmoins, en 2004-2005 les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 7,5% de l’effectif total consolidé au niveau national (14 558 élèves), soit une part nettement plus significative que celle de l’effectif salarié (6,1%), susceptible à très court terme d’atténuer ces difficultés de renouvellement. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une légère surreprésentation des élèves inscrits dans des formations de niveaux V (71,8% de l’effectif total, soit 2 points de plus qu’en France entière). Les niveaux IV et III sont de fait légèrement sous représentés (respectivement 23,9% et 4,3% des effectifs). L’apprentissage est très peu développé dans la région : seuls 20% des élèves ont choisi cette voie plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche très significatif dans cette région : ils représentent 8,9% du total des stagiaires recensés au niveau national (1 187 personnes), soit une part nettement supérieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 12 455 personnes en 2004, représentant 6% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est très cohérent avec la part de l’effectif salarié (6,1%). Néanmoins, si l’on considère la surreprésentation des entreprises de grande taille dans la région, et la sous représentation des TPE, ce résultat indique que l’effort de formation des entreprises du Nord Pas de Calais reste assez moyen. En effet, cet effort est généralement plus concentré dans les entreprises de grande taille. Par ailleurs, la durée de ces formations est inférieure à la moyenne nationale (30h. en moyenne dans la région contre 36h. en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif N.P.C. Effectif Nation al Electricité 25,8% 22,3% Menuiserie 15,3% 14,1% Maçonnerie 11,9% 11,1% Chauffage 9,9% 12,5% Peinture 7,1% 7,0% Métallerie 4,4% 5,5% Etude encadrement 4,3% 4,1% Plomberie 4,2% 6,1% Couverture 3,3% 2,3% Carrelage 2,3% 1,8% Plâtrerie 0,9% 1,4% Charpente 0,6% 2,0% Sous total 90,1% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,6% 2,6% Conducteur d’engins 0,9% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 3,7% 3,1% Construction et topographie 2,1% 1,6% Mécanicien 1,6% 1,5% Electricien / 0,1% Sous total 9,9% 9,8% Total 100% 100%

Dans le bâtiment, les filières de formation qui recrutent le plus sont, comme au niveau national, l’électricité et la menuiserie, avec néanmoins une surreprésentation (respectivement 3,5 et 1 points d’écart avec la distribution nationale) qui apparaît cohérente avec le surdimensionnement de ces métiers dans la région. On constate également que la filière « couverture » recrute une proportion de jeunes plus significative qu’au niveau national (+1 point), qui est également cohérente avec la surreprésentation des couvreurs / couvreurs zingueur dans le Nord Pas de Calais. En revanche, les filières chauffage, plomberie et charpente sont moins développées dans cette région qu’au niveau national. Si l’écart est cohérent, dans les filières charpente et plomberie, avec la faible représentativité de ces métiers dans la région, il ne peut en revanche s’expliquer pour la filière chauffage, sachant que les installateurs thermiques sont plutôt surreprésentés dans la région. Dans les travaux publics, la distribution des effectifs par filière présente peu d’écarts significatifs par rapport à la distribution nationale. Seuls les ouvriers TP apparaissent


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légèrement sous représentés dans le Nord Pas de Calais. Néanmoins, de façon globale, la part des effectifs des filières TP, équivalente à la distribution nationale, est peu cohérente avec la surreprésentation des ouvriers TP dans la région. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET

LES TRAVAUX PUBLICS EN PACA



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en PACA et Corse s’élève à 9 730 M€ en 2004, soit 7,4% du chiffre national consolidé36. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids légèrement supérieur du secteur des travaux publics, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 2 610 M€, soit 8,1% du total consolidé au niveau national, par rapport au bâtiment, dont le chiffre d’affaires représente 7,8% du CA national de ce secteur, soit 7 689 M€. Les 36 272 établissements du BTP recensés en PACA représentent 10,1% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part supérieure à celle du chiffre d’affaires (et ceci d’autant plus que les entreprises de Corse, qui représentent 0,8% du total des établissements au niveau national, ne sont pas comptabilisées dans ce résultat). Par ailleurs, la région regroupe 9,3% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également sur dimensionné par rapport au chiffre d’affaires. Néanmoins, ces résultats sont parfaitement cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui fait apparaître une surreprésentation marquée des entreprises de moins de 10 salariés dans la région (47,1% du total des établissements, soit 9,5 points de plus qu’en France entière). A contrario, les entreprises de plus de 20 salariés sont nettement sous représentées dans la région, notamment la tranche des 21-50 salariés (14,3%, soit 4 points de moins avec la distribution nationale) et les plus de 200 salariés (11,9%, soit 3 points de moins qu’en France entière).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 86 894 salariés37 des entreprises de la construction en PACA représentent 7% de l’effectif national consolidé, soit une part moins significative que celle du nombre d’établissements, mais très cohérente avec la surreprésentation des TPE dans cette région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 3,8% entre 2002 et 2004, soit de façon plus significative qu’en France entière, qui affiche une croissance de 2,3% sur la même période.



112

Cette progression s’accompagne par ailleurs d’un fort taux de recours à l’intérim. En effet, les intérimaires recrutés par les entreprises de la construction en PACA représentent 8,7% du total des intérimaires du secteur au niveau national, soit une part plus significative que celle de l’effectif permanent.



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PACA

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de PACA avec la pyramide de France entière fait apparaître un vieillissement marqué de cette population dans la région. Les moins de 40 ans sont ainsi nettement sous représentés (56,4% de l’effectif total, soit 2 points de moins qu’en France entière), l’écart le plus marqué concernant les 21-30 ans (1,3 points de moins qu’au niveau national). Les plus de 40 ans sont ainsi plus nombreux qu’en France entière (+2 points globalement), et notamment les ouvriers qui partiront en retraite dans les 10 prochaines années. Par ailleurs, si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en PACA s’élève à 17 540 personnes, soit 8% du total de cette tranche d’âge au niveau national, ce qui est surreprésenté par rapport à la part de l’effectif total (7%). On peut ainsi anticiper sur les 10 prochaines années environ 1 750 départs annuels en retraite, soit 1 360 dans le secteur bâtiment et 390 dans les travaux publics. Les ouvriers qualifiés du bâtiment de plus de 50 ans sont surreprésentés dans la région (29% des salariés de cette tranche d’âge, contre 24% au niveau national). Ils sont également nombreux, mais dans les mêmes proportions qu’au niveau national, dans le secteur des travaux publics (35%). La part des techniciens et cadres est également assez représentative de la distribution nationale, et confirme que c’est essentiellement parmi la population des ouvriers qualifiés que se concentrent les besoins de renouvellement dans les entreprises de la construction en PACA. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 68,5% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP en PACA, soit une part identique à la France entière. 12,2% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, contre 14,7% au niveau national. Bâtiment : Ce secteur en PACA est caractérisé par une très forte surreprésentation des maçons (10 points d’écart par rapport à la distribution nationale). Les électriciens, les conducteurs de véhicules automobiles, les plombiers et les métalliers sont également bien représentés en PACA. Ces écarts impactent d’autres corps de métiers, sous dimensionnés par rapport à la distribution nationale. Ainsi, les couvreurs / couvreurs zingueurs sont très peu représentatifs dans la région (moins de 1%, hors tableau, alors qu’ils sont 5% au niveau national). Les menuisiers, plâtriers, peintres sont également moins représentatifs qu’en France entière.

Métier bâtiment PACA France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 39% 29% Electricien 11% 10% Peintre 10% 12% Plombier sanitaire 8% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Menuisier 5% 10% Plâtrier, plaquiste 2% 4% Carreleur 2% 2% Conducteur d’engin 2% 1% Charpentier 2% 3%


Travaux publics : Comme pour le secteur bâtiment, les maçons sont nettement surreprésentés dans le secteur des travaux publics en PACA (+7 points), ainsi que dans une moindre mesure, les conducteurs de véhicules automobiles (+2 points). On constate en revanche que les électriciens y sont nettement moins représentatifs qu’en France entière (-7 points).

Métier travaux publics PACA France Conducteur d’engin 27% 27% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 23% 16% Conducteur de véhicule automobile 21% 19% Electricien 10% 17% Bitumeur, asphalteur 5% 4% Mécanicien 4% 4% Terrassier 4% 5% Canalisateur 2% 3%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une très légère hausse de la population des 15-19 ans en PACA, de l’ordre de 0,1%, qui démontre une situation bien moins tendue qu’au niveau national qui affiche une baisse de -4,8%. Mises en perspectives avec le vieillissement marqué des ouvriers de la construction en PACA, ces projections permettent d’anticiper une stabilisation des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail, susceptibles d’atténuer les difficultés de renouvellement des actifs au sein de ces entreprises. Néanmoins, en 2004-2005 les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 6,6% de l’effectif total consolidé au niveau national (12 750 élèves), soit une part inférieure à celle de l’effectif salarié (7%). Cet écart confirme qu’une situation présente plutôt tendue. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une surreprésentation des élèves inscrits dans des formations de niveaux V (74,3% de l’effectif total, soit 4,7 points de plus qu’en France entière). Les niveaux IV et III sont de fait légèrement sous représentés (respectivement 20,7% et 5% des effectifs, soit un peu plus de 2 points d’écart avec la distribution nationale). L’apprentissage est fortement développé dans la région : 56% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance se situe dans la moyenne nationale : ils représentent 6,7% du total des stagiaires recensés au niveau national (901 personnes), soit une part identique à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 12 057 personnes en 2004, soit 5,8% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est sous dimensionné par rapport à la part de l’effectif salarié de la région (7%). Ce résultat est cependant cohérent avec la surreprésentation des TPE dans la région, et la sous représentation des grandes entreprises, sachant que l’effort de formation est plus prononcé dans les établissements de taille importante. Il convient par ailleurs de nuancer ce constat par la durée moyenne des formations, légèrement supérieure en PACA à la moyenne nationale (40h. contre 36h. en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif PACA Effectif Natio nal Electricité 18,5% 22,3% Chauffage 15,8% 12,5% Maçonnerie 14,6% 11,1% Plomberie 11,2% 6,1% Menuiserie 9,3% 14,1% Métallerie 8,6% 5,5% Peinture 5,5% 7,0% Etude encadrement 4,6% 4,1% Carrelage 1,8% 1,8% Plâtrerie 1,0% 1,4% Charpente 0,8% 2,0% Couverture 0,0% 2,3% Sous total 91,5% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 3,1% 2,6% Conducteur d’engins 0,6% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 1,8% 3,1% Mécanicien 1,6% 1,5% Construction et topographie 1,3% 1,6% Electricien / 0,1% Travaux publics 0,1% / Sous total 8,5% 9,8% Total 100% 100%

Dans le secteur bâtiment, la distribution des élèves par filières de formation en PACA présente des disparités importantes avec la distribution nationale, mais apparaît assez cohérente avec la distribution des métiers ouvriers dans la région. En effet, on constate une surreprésentation des effectifs en formation maçonnerie, plomberie et métallerie dans la région, où ces métiers sont par ailleurs dominants par rapport à la France entière. De la même façon, les effectifs plus faibles en formation menuiserie, couverture et peinture sont cohérents avec la sous représentation de ces métiers dans la région. On note cependant deux exceptions importantes : les élèves en formation chauffage sont surreprésentés, alors que le nombre d’installateurs thermiques est très peu significatif en région PACA. Les électriciens enfin sont sous représentés par rapport à la distribution nationale, ce qui n’est pas le cas de ces métiers dans la région. Toutefois, connaissant le rapport très élevé formation/emploi dans ce secteur au


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niveau national (22,5% des effectifs en formation pour 12% du total des effectifs salariés), le décalage observé dans la région reste cohérent avec la distribution des métiers ouvriers. Les effectifs en formation dans les filières travaux publics sont légèrement sous représentés dans la région, ce qui est assez cohérent avec la sous représentation des ouvriers dans ce secteur. Les écarts sont cependant très peu significatifs par rapport à la distribution nationale. On note que les métiers spécifiques sont bien représentés dans la région. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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FORMATION DANS LE BÄTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN PAYS DE

LA LOIRE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en Pays de la Loire s’élève à 7 743 M€ en 2004, soit 5,9% du chiffre national consolidé38. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids légèrement supérieur du secteur bâtiment, dont les entreprises génèrent un chiffre d’affaires de 5907 M€, soit 6% du total consolidé au niveau national, par rapport aux travaux publics, dont le chiffre d’affaires représente 5,7% du CA national de ce secteur, soit 1836 M€. Les 18 294 établissements du BTP recensés en Pays de la Loire représentent 5,1% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part moins significative que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 6,1% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est sur dimensionné par rapport au nombre d’établissements. Néanmoins, ces résultats sont cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui fait apparaître une surreprésentation des entreprises de taille moyenne (les 21 à 200 salariés représentent 36,8% du total des établissements, soit près de 5 points de plus qu’en France entière). De fait, les TPE sont sous représentées, notamment les moins de 10 salariés (34,6% des établissements de la région, soit 3 points de moins qu’au niveau national), ainsi que les entreprises de plus de 200 salariés (13,8%, soit 1,3 points d’écart avec la distribution nationale).

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 85 324 salariés39 des entreprises de la construction en Pays de la Loire représentent 6,9% de l’effectif national consolidé, soit une part plus significative que celle du nombre d’établissements, mais cohérente avec le tissu d’entreprises. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 4,3% entre 2002 et 2004, soit de façon plus marquée qu’en France entière, qui affiche une croissance de 2,3% sur la même période. En revanche, le recours à l’intérim par les entreprises de la construction tend à se stabiliser depuis quelques années dans la région, alors qu’il enregistre une croissance importante au niveau national (+9% entre 2003 et 2004). Les intérimaires recrutés par les entreprises en Pays de la Loire représentent 7% du total des intérimaires du secteur au niveau national, soit une part équivalente à celle de l’effectif permanent. 38 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 39 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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France

Pays de la Loire

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises des Pays de la Loire avec la pyramide de France entière fait apparaître un rajeunissement marqué de cette population. Les moins de 30 ans sont ainsi nettement sur représentés dans la région (31,5% de l’effectif total, soit près de 3 points de plus qu’en France entière). Les plus de 50 ans, y sont par ailleurs nettement sous représentés (15,3% soit 1,5 point de moins qu’en France entière). Cependant, la part importante des ouvriers de 41-50 ans invite à la vigilance, pour assurer le renouvellement de cette population à moyen terme. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Pays de la Loire s’élève à 13 207 personnes, soit 6% du total de cette tranche d’âge au niveau national, ce qui est inférieur à la part des salariés, et confirme la tendance au rajeunissement. On peut ainsi anticiper sur les 10 prochaines années environ 1 320 départs annuels en retraite, soit 1 020 dans le secteur bâtiment et 300 dans les travaux publics. Comme au niveau national, mais de façon encore plus marquée, les entreprises du bâtiment en Pays de la Loire auront besoin de renouveler leur population d’ouvriers très qualifiés (40% des plus de 50 ans, contre 29% en France entière). Les entreprises de travaux publics auront des besoins très importants parmi les ouvriers qualifiés (42%, contre 36% au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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Les ouvriers représentent 68,8% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP des Pays de la Loire, comme au niveau national. 13,9% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, contre 14,7% au niveau national. Bâtiment : La distribution des ouvriers par métiers dans le secteur bâtiment présente peu d’écarts significatifs par rapport à la distribution nationale. On constate une surreprésentation marquée des menuisiers (+4 points), les couvreurs, plâtriers, charpentiers et carreleurs étant également mais plus légèrement surreprésentés (+1 point). En revanche les maçons et les électriciens sont sous représentés dans la région (respectivement 2 et 1 points d’écart par rapport à la distribution nationale).

Métier bâtiment P.d.L. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 27% 29% Menuisier 14% 10% Peintre 12% 12% Electricien 9% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Couvreur – couvreur zingueur 6% 5% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Charpentier 4% 3% Carreleur 3% 2%


Travaux publics : Les écarts sont plus marqués dans le secteur des travaux publics. Ainsi, on constate une dominance significative des conducteurs d’engins (+7 points), les maçons étant en revanche nettement sous représentés dans la région (-9 points).

Métier travaux publics P.d.L. France Conducteur d’engin 35% 27% Electricien 18% 17% Conducteur de véhicule automobile 17% 19% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 7% 16% Terrassier 5% 5% Canalisateur 4% 3% Mécanicien 4% 4% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 3% 2%



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IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une forte baisse de la population des 15-19 ans en Pays de la Loire, de l’ordre de -9,1%, qui démontre une situation encore plus tendue qu’au niveau national qui affiche une baisse de -4,8%. Malgré le rajeunissement observé des ouvriers des entreprises de la construction dans la région, la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail auront un impact défavorable sur le renouvellement nécessaire des actifs dans ces entreprises. Néanmoins, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 7,1% de l’effectif total consolidé au niveau national (13 728 élèves), soit une part légèrement supérieure à celle de l’effectif salarié (6,9%), susceptible d’atténuer à très court terme ces difficultés de renouvellement. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une surreprésentation marquée des élèves inscrits dans des formations de niveaux IV (27,9% de l’effectif total, soit 4,8 points de plus qu’en France entière). Les niveaux V et III sont de fait légèrement sous représentés (respectivement 67,3% et 4,9% des effectifs, soit environ 2,5 points d’écarts avec la distribution nationale). L’apprentissage est fortement développé dans la région : 60% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche moins significatif dans la région : ils représentent 4,9% du total des stagiaires recensés au niveau national (659 personnes), soit une part nettement inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 13 980 personnes en 2004, soit 6,7% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est légèrement sous représenté par rapport à la part de l’effectif salarié de la région (6,9%). Ce résultat est cependant cohérent avec la surreprésentation des PME dans la région (21-200 salariés), et la sous représentation des entreprises de plus de 200 salariés, sachant que l’effort de formation est plus prononcé dans les établissements de taille importante. La durée moyenne de ces formations est proche de la moyenne nationale (35h. contre 36h. en France entière).


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Filières de formation bâtiment Effectif PdL Effectif Nation al Electricité 18,8% 22,3% Menuiserie 16,4% 14,1% Maçonnerie 11,3% 11,1% Chauffage 11,0% 12,5% Peinture 8,7% 7,0% Métallerie 5,7% 5,5% Plomberie 4,5% 6,1% Etude encadrement 4,0% 4,1% Charpente 3,8% 2,0% Couverture 3,0% 2,3% Carrelage 2,8% 1,8% Plâtrerie 2,6% 1,4% Sous total 92,6% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 1,1% 2,6% Conducteur d’engins 0,7% 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 2,9% 3,1% Mécanicien 1,7% 1,5% Construction et topographie 1,0% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 7,4% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des effectifs en formation dans les filières bâtiment présente quelques écarts par rapport à la distribution nationale, assez cohérents avec la distribution des métiers ouvriers dans cette région. Ainsi, la surreprésentation des effectifs en formation menuiserie (+2,4 points), charpente (+1,8 point), carrelage et plâtrerie (+1 point), est cohérente avec la légère prédominance de ces métiers parmi les ouvriers des Pays de la Loire. De même, la sous représentation des effectifs en formation électricité (-3,5 points) est cohérente avec la part, moins significative qu’au niveau national, des électriciens dans la région. Les effectifs en formation dans les filières travaux publics sont légèrement sous représentés dans la région, ce qui est assez cohérent avec la sous représentation des ouvriers dans ce secteur. Les écarts sont cependant peu significatifs par rapport à la distribution nationale, sauf pour les filières spécifiques, dont les effectifs sont près de 2 points inférieurs à la distribution nationale. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


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TABLEAU DE BORD EMPL OI FORMATION DANS LE BÂ TIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN PICARDIE



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en Picardie s’élève à 3 606 M€ en 2004, soit 2,7% du chiffre national consolidé40. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids sensiblement équivalent du bâtiment et des travaux publics, dont les entreprises génèrent respectivement 2,7% et 2,8% des chiffres d’affaires des secteurs consolidés au niveau national, soit 2 690 M€ pour le bâtiment, et 916 M€ pour les travaux publics. Les 7 866 établissements du BTP recensés en Picardie représentent 2,2% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part moins significative que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 1,5% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également sous dimensionné par rapport au chiffre d’affaires ou au poids des établissements de la région. Néanmoins, ces résultats sont cohérents avec la distribution des établissements par taille d’effectif qui fait apparaître une surreprésentation des entreprises de plus de 200 salariés dans la région (17,6% de l’ensemble des établissements de la construction en Picardie, soit 2,5 points de plus qu’au niveau national). Les entreprises de taille moyenne sont assez représentatives de la distribution nationale, en revanche, les TPE (- de 10 salariés) sont sous représentées, avec 36,1% des établissements, soit 1,5 points de moins par rapport à la moyenne nationale.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 37 198 salariés41 des entreprises de la construction de Picardie représentent 3% de l’effectif national consolidé, soit une part plus significative que celle du chiffre d’affaires ou du nombre d’établissements, cohérente avec la surreprésentation des grands établissements dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 1,9% entre 2002 et 2004, soit une croissance légèrement moins marquée que celle enregistrée au niveau national de 2,3%. En revanche, le recours à l’intérim par les entreprises de la construction s’est stabilisé entre 2003 et 2004 dans la région (+0,5%), alors qu’il a enregistré une croissance importante au niveau national (+9% sur la même période). Les intérimaires recrutés par les entreprises en Picardie représentent 2,2% du total des intérimaires du secteur au niveau national, soit une part moins significative que celle de l’effectif permanent, qui confirme un moindre recours à l’intérim qu’au niveau national. 40 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 41 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


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France

Picardie

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de Picardie avec la pyramide de France entière fait apparaître une situation assez contrastée dans la région. En effet, les tranches d’âges aux extrémités de la pyramide sont sous représentées, faisant apparaître d’une part un nombre plus faible qu’au niveau national des plus de 50 ans (15,2% de l’ensemble de la population, soit 1,5 points de moins qu’en France entière), d’autre part un déficit de jeunes de moins de 30 ans (27,5%, soit 1 point de moins qu’au niveau national). Les tranches d’âge médianes représentent en revanche une part importante de la population des ouvriers de la région, ce qui invite à une certaine vigilance, notamment pour les plus de 40 ans, dont il faudra assurer le renouvellement à moyen terme. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Picardie s’élève à 6 098 personnes, soit 2,7% du total de cette tranche d’âge au niveau national, et permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 610 départs annuels en retraite, soit 455 dans le secteur bâtiment et 155 dans les travaux publics. Comme au niveau national, mais de façon légèrement plus marqué, les entreprises du bâtiment en Picardie auront besoin de renouveler leur population d’ouvriers très qualifiés (33% des plus de 50 ans, contre 29% en France entière). Les entreprises de travaux publics auront des besoins importants parmi les ouvriers qualifiés (37%, contre 36% au niveau national). Les chefs de chantiers sont également légèrement surreprésentés dans les travaux publics (25% des plus de 50 ans, soit 3 points de plus qu’en France entière), et indiquent également des besoins importants de renouvellement de cette population. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


126

Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 69,5% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP de Picardie, et 14,6% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics. Ces données sont proches des moyennes nationales. Bâtiment : La distribution des ouvriers par métiers dans le secteur bâtiment présente peu d’écarts significatifs par rapport à la distribution nationale. Seuls les couvreurs / couvreurs zingueurs apparaissent fortement surreprésentés dans la région (+5 points), et dans une moindre mesure, les peintres et installateurs thermiques (+2 points). Les électriciens, plâtriers, menuisiers et charpentiers sont très légèrement sous représentés dans la région (-1 point).

Métier bâtiment Picardie France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 29% 29% Electricien 11% 10% Menuisier 11% 10% Peintre 10% 12% Couvreur – couvreur zingueur 10% 5% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Installateur thermique 4% 2% Plâtrier, plaquiste 3% 4% Charpentier 2% 3%


Travaux publics : Les écarts restent peu significatifs dans le secteur des travaux publics : on constate une légère surreprésentation des conducteurs d’engins (+3 points) et de véhicules automobiles (+1 point). Les maçons sont en revanche légèrement sous représentés en Picardie (-2 points).

Métier travaux publics Picardie France Conducteur d’engin 30% 27% Conducteur de véhicule automobile 20% 19% Electricien 17% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 14% 16% Bitumeur asphalteur 5% 4% Terrassier 4% 5% Mécanicien 3% 4% Canalisateur 3% 3%



127

IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse de la population des 15-19 ans en Picardie, de l’ordre de -6,9%, qui démontre une situation encore plus tendue qu’au niveau national qui affiche une baisse de -4,8%. Etant donné la situation contrastée de la pyramide des âges de la population des ouvriers de la construction dans la région, la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail auront un impact défavorable sur le renouvellement nécessaire des actifs dans ces entreprises. Par ailleurs, en 2004-2005 les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 2,8% de l’effectif total consolidé au niveau national (5 354 élèves), soit une part moins significative que celle de l’effectif salarié (3%), susceptible d’entraîner à très court terme des difficultés de renouvellement des actifs dans le secteur. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une dominance marquée des élèves inscrits en formation de niveaux V (83% de l’effectif total, soit 13,4 points de plus qu’en France entière). Les niveaux IV sont nettement sous représentés (15,8%, soit plus de 7 points d’écarts avec la distribution nationale) et les niveaux III sont très peu significatifs dans la région : ils représentent 1,2% de l’effectif total, soit 31 élèves (-6 points par rapport à la distribution nationale). Le recours à l’apprentissage est identique à la moyenne nationale : 44% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein). Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche moins significatif dans la région : ils représentent 1,9% du total des stagiaires recensés au niveau national (259 personnes), soit une part nettement inférieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 3 676 personnes en 2004, soit 1,8% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est nettement sous représenté par rapport au poids de l’effectif salarié de la région (3%). Ce résultat est peu cohérent avec la prédominance des entreprises de plus de 200 salariés dans la région et la sous représentation des moins de 10 salariés, sachant que les grandes entreprises fournissent généralement un effort de formation plus conséquent que les TPE. Néanmoins, ce résultat doit être nuancé au regard de la durée moyenne des formations, plus longue en Picardie qu’au niveau national (50h. en moyenne contre 36h. en France entière).


128


Filières de formation bâtiment Effectif Picardie Effectif Na tional Electricité 16,8% 22,3% Maçonnerie 16,1% 11,1% Menuiserie 12,7% 14,1% Chauffage 12,0% 12,5% Peinture 8,8% 7,0% Plomberie 7,6% 6,1% Couverture 7,5% 2,3% Métallerie 6,9% 5,5% Etude encadrement 3,2% 4,1% Charpente 1,7% 2,0% Plâtrerie 1,5% 1,4% Carrelage 1,4% 1,8% Sous total 96,2% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 0,9% 2,6% Conducteur d’engins 0,0 % 0,9% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 1,8% 3,1% Mécanicien 0,6% 1,5% Construction et topographie 0,5% 1,6% Electricien / 0,1% Sous total 3,8% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des effectifs dans les filières de la construction fait apparaître une très nette sous représentation des effectifs en formation Travaux Publics (-6 points par rapport à la distribution nationale). On constate des écarts particulièrement importants dans les filières spécifiques, avec notamment l’absence d’effectifs en formation conducteurs d’engins, peu cohérente avec la surreprésentation de ces métiers dans la région. Par ailleurs, la sous représentation des effectifs dans la filière « encadrement de chantiers » est également peu cohérente avec le besoin important de renouvellement de la population des chefs de chantiers dans les entreprises des travaux publics en Picardie. Dans les filières bâtiment, les écarts sont en revanche assez cohérents avec la distribution des métiers ouvriers dans la région. On constate ainsi une surreprésentation marquée des élèves en formation maçonnerie (+5 points) et couverture (+5 points), comme pour les métiers ouvriers dans ces secteurs d’activité. Le poids de la filière peinture (avec un écart de +1,8%) est également cohérent avec la légère prédominance des peintres dans la région.


129

Les effectifs en formation électricité sont en revanche nettement sous représentés dans la région (-5,5 points), alors que les effectifs ouvriers y sont légèrement surreprésentés. Toutefois, connaissant le rapport très élevé formation/emploi dans ce secteur au niveau national (22,5% des effectifs en formation pour 12% du total des effectifs salariés), le décalage observé dans la région reste cohérent avec la distribution des métiers ouvriers. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


130

TABLEAUX DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN POITOU-

CHARENTES



131

II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en Poitou-Charentes s’élève à 3 501 M€ en 2004, soit 2,6% du chiffre national consolidé42. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids supérieur du bâtiment, dont les entreprises génèrent 2 717 M€ de chiffre d’affaires, soit 2,8% du chiffre consolidé au niveau national, par rapport aux travaux publics dont le chiffre d’affaires représente 2,4% du CA consolidé de France entière, soit 784 M€. Les 10 943 établissements du BTP recensés en Poitou-Charentes représentent 3,2% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part plus significative que celle du chiffre d’affaires. Ce résultat est cohérent avec la distribution des établissements par taille d’effectif, qui fait apparaître des écarts marqués, aux deux extrémités, par rapport à la distribution nationale : les établissements de moins de 10 salariés sont surreprésentés dans la région (41,8% du total des entreprises, soit 4 points de plus qu’en France entière), et ceux de plus de 200 salariés sont sous représentés (10,7%, soit 4,5 points de moins qu’au niveau national). Par ailleurs, la région regroupe 2,1% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est en revanche sous dimensionné par rapport au chiffre d’affaires ou au poids des établissements de la région, et apparaît moins cohérent avec la distribution par taille d’établissements.

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 38133 salariés43 des entreprises de la construction de Poitou-Charentes représentent 3,1% de l’effectif national consolidé, soit une part plus significative que celle du chiffre d’affaires, mais cohérente avec la part des établissements dans la région. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 4,4% entre 2002 et 2004, soit une croissance nettement plus marquée que celle enregistrée au niveau national de 2,3%. Le recours à l’intérim dans les entreprises de la construction de Poitou-Charentes a également enregistré une hausse importante entre 2003 et 2004 (de l’ordre de 9%, soit une progression identique au niveau national). Cependant, les intérimaires recrutés par ces entreprises représentent 2,8% du total des intérimaires du secteur au niveau national, soit une part moins significative que celle de l’effectif permanent, qui indique que le recours à l’intérim est légèrement moins important qu’au niveau national. 42 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 43 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


132



0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Poitou-Charentes

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de Poitou-Charentes avec la pyramide de France entière fait apparaître un début de rajeunissement de cette population dans la région. Les ouvriers de moins de 30 ans y sont très légèrement surreprésentés (29,2% de la population totale, soit 0,6 points de plus qu’en France entière), les plus de 51 ans étant sous représentés, mais de façon plus marquée (15%, soit 1,7% de moins qu’au niveau national). Néanmoins, le très léger déficit chez les moins de 21 ans et les 31-40 ans, auquel s’ajoute une surreprésentation plus marquée des 41-50 ans, montre que cette tendance au rajeunissement est encore loin d’être affirmée, et pose ainsi la question du renouvellement des actifs au sein des entreprises de la construction en Poitou-Charentes. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Poitou-Charentes s’élève à 5 921 personnes, soit 2,7% du total de cette tranche d’âge au niveau national, et permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 590 départs annuels en retraite, soit 455 dans le secteur bâtiment et 135 dans les travaux publics. Comme au niveau national, mais de façon légèrement plus marquée, les entreprises du bâtiment en Poitou-Charentes auront besoin de renouveler leur population d’ouvriers très qualifiés (39% des plus de 50 ans, contre 29% en France entière). Les entreprises de travaux publics auront des besoins importants parmi les ouvriers qualifiés (42%, contre 36% au niveau national). Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


133


Les ouvriers représentent 73,2% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP de Poitou-Charentes, soit près de 4,5 points de plus qu’en France entière, et 13,9% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, contre 14,7% au niveau national. Bâtiment : La distribution des ouvriers par métiers dans le secteur bâtiment fait apparaître une surreprésentation marquée de menuisiers (+5 points), et des maçons (+4 points) en Poitou-Charentes. Les électriciens sont en revanche sous représentés dans la région (-2 points).

Métier bâtiment Poit.-Ch. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 33% 29% Menuisier 15% 10% Peintre 12% 12% Electricien 8% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 5% 5% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Couvreur – couvreur zingueur 4% 5% Carreleur 3% 2% Charpentier 2% 3%


Travaux publics : Les écarts sont plus significatifs dans le secteur des travaux publics : on constate une forte surreprésentation des conducteurs d’engins (+7 points) et de véhicules automobiles (+3 points), et de façon moins prononcée, des électriciens (+2 points). Contrairement au secteur bâtiment, les maçons sont nettement sous représentés dans les travaux publics (-7 points).

Métier travaux publics Poit.-Ch. France Conducteur d’engin 34% 27% Conducteur de véhicule automobile 22% 19% Electricien 19% 17% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 9% 16% Terrassier 4% 5% Mécanicien 3% 4% Bitumeur asphalteur 3% 4% Canalisateur 2% 3%



134

IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse de la population des 15-19 ans en Poitou-Charentes, de l’ordre de -10,8%, qui démontre une situation encore plus tendue qu’au niveau national qui affiche une baisse de -4,8%. Etant donné la situation contrastée de la pyramide des âges de la population des ouvriers de la construction dans la région, la baisse prévisible des effectifs en formation initiale et à terme, des entrées sur le marché du travail auront un impact défavorable sur le renouvellement nécessaire des actifs dans ces entreprises. En 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 3,1% de l’effectif total consolidé au niveau national (5 720 élèves), soit une part identique à celle de l’effectif salarié, mais qui reste cependant insuffisante pour couvrir les besoins de renouvellement des personnels qualifiés voulus par la profession44. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une dominance marquée des élèves inscrits en formation de niveaux V (76,2% de l’effectif total, soit 6,6 points de plus qu’en France entière). Les effectifs en formation de niveau IV et III sont de fait sous représentés (respectivement 21% et 2,8% de l’effectif total, soit 2 et 4,5 points de moins qu’au niveau national). Le recours à l’apprentissage est particulièrement développé dans la région : 61% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein), contre 44% au niveau national. Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est également assez significatif en Poitou-Charentes : ils représentent 3,2% du total des stagiaires recensés au niveau national (427 personnes), soit une part légèrement supérieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 5 360 personnes en 2004, soit 2,6% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est sous représenté par rapport au poids de l’effectif salarié de la région (3,1%). Ce résultat est néanmoins cohérent avec la prédominance des entreprises de moins de 10 salariés et la sous représentation des plus de 200 salariés dans la région, sachant que les grandes entreprises fournissent généralement un effort de formation plus conséquent que les TPE. Néanmoins, ce résultat doit être nuancé au regard de la durée moyenne des formations, légèrement plus longue en Poitou-Charentes qu’au niveau national (39h.. en moyenne contre 36h. en France entière).

44 Tableau de bord Emploi-Formation du BTP en Poitou-Charentes – Edition 2005


135


Filières de formation bâtiment Effectif Poitou-Ch. Effectif National Electricité 21,0% 22,3% Menuiserie 17,3% 14,1% Maçonnerie 14,3% 11,1% Chauffage 8,8% 12,5% Peinture 7,5% 7,0% Plomberie 5,7% 6,1% Métallerie 5,6% 5,5% Etude encadrement 3,6% 4,1% Carrelage 3,0% 1,8% Charpente 3,0% 2,0% Couverture 1,7% 2,3% Plâtrerie 1,6% 1,4%

Sous total 93,2% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Ouvriers TP 0,5% 2,6% Conducteur d’engins 0,9 % 0,9% ▪ Non spécifiques Mécanicien 1,8% 1,5% Encadrement de chantiers 1,7% 3,1% Construction et topographie 1,4% 1,6% Electricien 0,5% 0,1% Sous total 6,8% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des effectifs en formation dans la filière construction en Poitou-Charentes présente quelques écarts significatifs avec la distribution nationale, qui apparaissent cohérents avec la distribution des métiers ouvriers dans la région. On constate ainsi que les filières menuiserie et maçonnerie sont plus représentées dans cette région (+ 3 points par rapport à la distribution nationale), ce qui est très cohérent avec la surreprésentation de ces métiers en Poitou-Charentes. Par ailleurs, la sous représentation des effectifs en formation électricité (-1,3 points) et surtout chauffage (-3,7 points), est également cohérente avec la part plus faible d’électriciens, et le nombre peu significatif d’installateurs thermiques dans la région. Dans les filières travaux publics, les effectifs sont globalement sous représentés par rapport à la moyenne nationale, ce qui est cohérent avec la légère sous représentation de ces métiers parmi les ouvriers dans la région. On constate notamment que les filières les plus touchées par ces écarts sont les ouvriers TP (-2 points) et l’encadrement de chantiers (-1,5 points).


136

La cohérence globale des écarts identifiés démontre que la structure de l’appareil de formation répond aux besoins des entreprises du secteur de la construction. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)


137

TABLEAU DE BORD EMPLOI FORMATION DANS LE BÂTIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS EN RHÔNE-

ALPES



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II.. LL’’AACCTTIIVVIITTEE Le chiffre d’affaires du secteur BTP en Rhône-Alpes s’élève à 13 608 M€ en 2004, soit 10,4% du chiffre national consolidé45. Sa décomposition par grands secteurs d’activités révèle un poids équivalent des secteurs bâtiment et travaux publics, dont les entreprises génèrent respectivement 10 254 M€ (10,4% du CA consolidé au niveau national), et 3 354 M€ (10,5% du CA consolidé au niveau national). Les 37 561 établissements du BTP recensés en Rhône-Alpes représentent 10,9% du total des établissements de France métropolitaine, soit une part légèrement plus significative que celle du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la région regroupe 12,8% du total des artisans et chefs d’entreprises de France entière, ce qui est également surdimensionné par rapport à la part du chiffre d’affaires et au nombre d’établissements. Néanmoins, ces résultats sont assez cohérents avec la distribution des entreprises par taille d’effectif, qui, si elle reste assez proche de la distribution nationale, fait apparaître une légère surreprésentation des entreprises de moins de 20 salariés (54,4% des établissements, soit 1,5 points de plus qu’en France entière) et une sous représentation des plus de 50 salariés (27,3%, soit 1,2 points de moins qu’au niveau national). .

IIII.. LL’’EEMMPPLLOOII Les 123 940 salariés46 des entreprises de la construction de Rhône-Alpes représentent 10% de l’effectif national consolidé, soit une part légèrement moins significative que celle du chiffre d’affaires ou du nombre d’établissement de la région, mais cohérente avec leur distribution par taille d’effectif. Par ailleurs, tous secteurs confondus, cet effectif a progressé de 3,2% entre 2002 et 2004, soit une croissance légèrement plus marquée que celle enregistrée au niveau national de 2,3%. Le recours à l’intérim dans les entreprises de la construction en Rhône-Alpes a également enregistré une hausse très importante entre 2003 et 2004 (de l’ordre de 18,5%, contre 9% au niveau national). Selon les estimations, cette croissance s’est poursuivie en 2005 (12%)47. Par ailleurs, les intérimaires recrutés par ces entreprises représentent 10,5% du total des intérimaires du secteur au niveau national, soit une

45 Les indicateurs présentés dans ce cahier sont issus du Tableau de Bord national emploi-formation dans le bâtiment et les travaux publics – avril 2006. Lorsque les données sont issues de sources différentes, la précision est apportée par une note. 46 Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004) 47 Observatoire prospectif de l’Emploi et de la Formation dans le BTP en Rhône-Alpes – Edition 2006


139

part légèrement plus importante que celle de l’effectif permanent, qui confirme un fort taux de recours à l’intérim dans la région.



0 5 10 15 20 25 30 35

< 21

21-30

31-40

41-50

51-60

61-->

%

France

Rhône-Alpes

Le rapprochement de la pyramide des âges des ouvriers des entreprises de Rhône-Alpes avec la pyramide de France entière fait apparaître un assez net rajeunissement de cette population dans la région. Les moins de 30 ans sont en effet surreprésentés de façon assez marquée (31,3% de l’effectif ouvrier total, soit près de 3 points de plus qu’en France entière). Néanmoins, ce constat mérite d’être nuancé par la proportion des plus de 50 ans, également importante dans la région (17,1%, soit 0,4 points de plus qu’au niveau national). Le renouvellement des actifs a surtout permis de renverser la courbe pour la population des 41-50, mais tarde à se confirmer pour les générations proches de la retraite. Si l’on considère l’ensemble des qualifications (ouvriers, techniciens et cadres), le nombre de salariés de plus de 50 ans en Rhône-Alpes s’élève à 22 394 personnes, soit 10,2% du total de cette tranche d’âge au niveau national, et permet d’anticiper sur les 10 prochaines années environ 2 240 départs annuels en retraite, soit 1 650 dans le secteur bâtiment et 590 dans les travaux publics. Dans le bâtiment, c’est essentiellement parmi les ouvriers qualifiés que se concentrent ces besoins de renouvellement (26% des plus de 50 ans, contre 24% au niveau national). En revanche, les ouvriers très qualifiés de plus de 50 ans sont moins nombreux dans cette région qu’au niveau national (23%, soit 6 points de moins qu’en France entière). Pour l’ensemble du secteur, on constate également un nombre assez significatif de chefs de chantiers de plus de 50 ans dans la région (22%, soit 2 points de plus qu’en France entière) qui permet d’anticiper des besoins importants de renouvellement pour cette catégorie de salariés. Source : CNS BTP (Effectifs salariés - Année 2004)


140

Focale 2 : les métiers ouvriers Les ouvriers représentent 64,4% de l’effectif total salarié des entreprises du BTP de Rhône-Alpes, soit près de 4,5 points de moins qu’en France entière, et 14,9% d’entre eux travaillent dans le secteur des travaux publics, soit une part équivalente à la moyenne nationale. Bâtiment : La distribution des métiers ouvriers en Rhône-Alpes présente très peu d’écarts significatifs par rapport à la distribution nationale. Seuls les charpentiers sont légèrement surreprésentés dans la région (+3 points). La répartition des métiers en Rhône-Alpes est donc assez représentative de la distribution nationale.

Métier bâtiment Rhône-A. France Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. Béton 28% 29% Peintre 11% 12% Electricien 10% 10% Menuisier 9% 10% Plombier sanitaire 7% 7% Métallier, serrurier, poseur métal, soudeur 6% 5% Charpentier 6% 3% Plâtrier, plaquiste 5% 4% Carreleur 3% 2% Installateur thermique 2% 2%


Travaux publics : Les écarts sont en revanche plus significatifs dans le secteur des travaux publics : on constate une surreprésentation marquée des maçons (+5 points) et dans une moindre mesure des conducteurs de véhicules automobiles (+2 points). Les électriciens sont par contre très nettement sous représentés dans la région (-7 points).

Métier travaux publics Rhône-A. France Conducteur d’engin 26% 27% Maçon, ouvrier béton armé, cimentier, monteur fab. béton 21% 16% Conducteur de véhicule automobile 21% 19% Electricien 10% 17% Bitumeur asphalteur 5% 4% Terrassier 4% 5% Mécanicien 4% 4% Canalisateur 4% 3%



141

IIIIII.. LLAA FFOORRMMAATTIIOONN Les projections démographiques à l’horizon 2010 font apparaître une baisse de la population des 15-19 ans en Rhône-Alpes, de l’ordre de -2,6%, qui démontre une situation moins tendue qu’au niveau national qui affiche une baisse de -4,8%. Mises en perspective avec l’amorce d’un rajeunissement des ouvriers de la construction dans la région, ces projections démontrent que les entreprises du secteur sont susceptibles d’être moins touchées par les difficultés de renouvellement des actifs que d’autres régions françaises. Néanmoins, en 2004-2005, les effectifs en formation initiale dans les filières du BTP représentent 9,8% de l’effectif total consolidé au niveau national (18 044 élèves), soit une part légèrement inférieure à celle de l’effectif salarié (10%), qui tend à confirmer une situation tendue à très court terme, en raison du déficit de jeunes sortant de l’appareil de formation par rapport aux besoins de recrutement des entreprises du secteur48. Considérant uniquement les effectifs en année terminale de formation, on constate une surreprésentation marquée des élèves inscrits en formation de niveaux IV (26,5% de l’effectif total, soit 3,5 points de plus qu’en France entière). Les effectifs en formation de niveau V et III sont de fait sous représentés (respectivement 68,7% et 4,8% de l’effectif total, soit 1 et 2,5 points de moins qu’au niveau national). Le recours à l’apprentissage en Rhône-Alpes est identique à la moyenne nationale : 43% des élèves ont privilégié cette voie de formation plutôt que la voie scolaire (temps plein). Le nombre de stagiaires de la formation en alternance est en revanche assez significatif dans la région : ils représentent 12,6% du total des stagiaires recensés au niveau national (1 693 personnes), soit une part nettement supérieure à celle de l’effectif en formation initiale. Enfin, la formation continue des salariés a concerné 21 503 personnes en 2004, représentant 10,3% de l’ensemble des stagiaires au niveau national, ce qui est cohérent avec le poids de l’effectif salarié de la région (10%), et la distribution des entreprises par taille d’effectifs assez proche de la distribution nationale. La durée moyenne des formations est en revanche plus faible qu’en France entière (32h. en moyenne contre 36h. au niveau national).

48 Observatoire prospectif de l’Emploi et de la Formation dans le BTP en Rhône-Alpes – Edition 2006


142


Filières de formation bâtiment Effectif Rhône-A. Effectif Na tional Electricité 24,9% 22,3% Menuiserie 16,3% 14,1% Chauffage 12,2% 12,5% Maçonnerie 7,7% 11,1% Métallerie 6,9% 5,5% Plomberie 5,7% 6,1% Peinture 5,4% 7,0% Etude encadrement 3,4% 4,1% Charpente 2,8% 2,0% Carrelage 1,9% 1,8% Plâtrerie 1,6% 1,4% Couverture 0,7% 2,3%

Sous total 89,4% 90,2% Filières de formation travaux publics ▪ Spécifiques Conducteur d’engins 2,6 % 0,9% Ouvriers TP 1,2% 2,6% ▪ Non spécifiques Encadrement de chantiers 3,4% 3,1% Mécanicien 1,7% 1,5% Construction et topographie 1,6% 1,6% Travaux publics 0,1% 0,0% Sous total 10,6% 9,8% Total 100% 100%

La distribution des effectifs en formation dans les filières construction en Rhône-Alpes fait apparaître une légère surreprésentation des élèves en formation électricité (+2,5 points) et menuiserie (+2 points) par rapport à la distribution nationale. Cette proportion ne peut s’expliquer par une surreprésentation des métiers d’électriciens ou menuisiers dans la région. En revanche, la sous représentation des effectifs en formation maçonnerie (-3,5 points) apparaît plus cohérente avec la sous représentation des maçons en Rhône-Alpes. De la même façon, on constate des écarts moins significatifs sur d’autres filières bâtiment, mais qui sont cohérentes avec la distribution des métiers ouvriers dans la région : les élèves des filières métallerie et charpente sont légèrement surreprésentés, comme le sont ces métiers dans la région. A contrario, les effectifs en formation peinture et couverture sont moins représentatifs en Rhône-Alpes qu’en France entière, ce qui est cohérent avec la légère sous représentation des peintres, et le nombre peu significatif de couvreurs dans la région. Les effectifs des filières travaux publics sont légèrement surreprésentés dans la


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région, ce qui ne peut en revanche s’expliquer par la prédominance des ouvriers dans ce secteur en Rhône-Alpes. On constate notamment que la part des élèves en formation conducteurs d’engins est plus significative qu’au niveau national, alors que les conducteurs d’engins sont plutôt sous représentés dans cette région. Néanmoins, les écarts constatés entre les effectifs en formation et le poids des métiers dans la région sont atténués par le déficit d’élèves dans la plupart des filières de la construction en Rhône-Alpes, par rapport aux besoins de renouvellement annoncés par les entreprises49. Source : 3CA (Effectifs en année terminale de formation aux niveaux V, IV et III (BTS) – Année 2004)

49 Observatoire prospectif de l’Emploi et de la Formation dans le BTP en Rhône-Alpes – Edition 2006

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