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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER CENTRE POLYVALENT DE BANGUI PROSPECTION MAGNÉTIQUE DANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE par o. FAMBIT AKOYE et P. LOUIS rr juillet 1963 Publication GEO /631 République Centrafrieaine Convention 6500 - 180 OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER CENTRE POLYVALENT DE BANGUI PROSPECTION MAGNÉTIQUE DANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE par o. FAMBIT AKOYE et P. LOUIS rr juillet 1963 Publication GEO /631 République Centrafrieaine Convention 6500 - 180

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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER

CENTRE POLYVALENT DE BANGUI

PROSPECTION MAGNÉTIQUEDANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

par o. FAMBITAKOYE et P. LOUIS

rr juillet 1963Publication n° GEO/631

République Centrafrieaine

Convention N° 6500 - 180

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER

CENTRE POLYVALENT DE BANGUI

PROSPECTION MAGNÉTIQUEDANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

par o. FAMBITAKOYE et P. LOUIS

rr juillet 1963Publication n° GEO/631

République Centrafrieaine

Convention N° 6500 - 180

LE MAG~.IETOMETRE

PROTONIQUE

l'EQUIPE AU TRAVAIL

-bouteille détectriceen arrière plan.

-fréquencemètre portéà dos.

-magnétophone servant àl'enregistrement desmesures sur le ventrede l'opérateur.

LE MAG~.IETOMETRE

PROTONIQUE

l'EQUIPE AU TRAVAIL

-bouteille détectriceen arrière plan.

-fréquencemètre portéà dos.

-magnétophone servant àl'enregistrement desmesures sur le ventrede l'opérateur.

SOM MAI R E- =._ =_ =_ =_ z:_ =- =_

Avant propos

Introduction

LE MAGNETOMETRE PROTONIQUE

r -Principe de la méthode

II -Technique d'utilisation de l'appareil

III -Corrections apportées aux mesures

PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.M.E.O.

BASSIN DU NZACO

1 -Généralités

rr -Conditions géologiques et minières

III -Etude géophysique

A - Travail sur le terrain

B - Examen des cartes

PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.A.R.E.M.C.A.

IRCIMOU

1 -Généralités

II -Examen des cartes

Conclusion

Liste des plans

Bibliographie

Annexe

Pages

l

2

4

7

9

Il

Il

17

19

22

23

27

28

29

30

- 1 -

la section Géophysique du Centre Polyvalent

de l'Of~ice de la Recherche Scienti~ique et Technique

Outre-Mer (D.R.S.T.O.M.) à BANGUI est équipée d'un ma­

tériel de prospection magnétique très moderne. Il s'agit

dtun magnétomètre à précession nucléaire acquis grâce à

des crédits du fond d'Aide et de Coopération (f.A.C~).

La possession de cet appar'eil nous a amené à

établir en liaison avec la Direction des Mines et de

la Géologie de la République Centrafricaine un programme

de prospection magnétique appliquée aux recherches de

diamant. C'est de cette étude, financée en partie par

lrO.R.S.T.O.M. (personnel expatrié) et en partie par le

Gouvernement de la République Centrafricaine, sur cré­

dits fournis par le r.A.C., qu'il est rendu compte ici.

- 2 -

- 1 N T R 0 DUC T ION ~

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-=-

Le diamant, principale production minérale de la

République Centrafricaine, est exploité actuellement

uniquement dans des gisements alluvionnaires.

En dehors des travaux qui ont pour but d'étendre

ou de renouveler ces exploitations ~t qui sont effectués

essentiellement par les Sociétés Minières, il a semblé

intéressant d'orienter la recherche vers d'autres types

de gisement: les gisemeMts primaires~

Aucun gisement primaire n'est connu à ce jour en

République Centrafricaine. En 1959, la Société Minière

de l'Est Oubangui (5.M.E.O.) a fait effectuer une pros­

pection magnétique au sol sur un de ses permis qui sem­

blait favorable pour la recherche de tels gîtes, Des

raisons techniques (dispersion des mesures causée par

les latérites) ont rendu la campagne difficilement in­

terprétable~ En 1961; à nouveau dans la même région,

(bassin du NZACO) l'Institut Equatorial de Recherches et

d'Etudes Géologiques et Minières (I.R.G.M~) a réalisé une

prospection géochimique en nickel et en chrome,métaux qui

donnent des anomalies marquées dans les zones où la kimber­

lite(roche mère du diamant)est présente. La prospection a

LOC AL 1SATION DES TRAVAUXE CHE L LE: '/6 000 000 ENV i R 0 N

CARTE 1

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Ft iibut

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1.-------~-~--~--_4

- 3 -

abouti à mettre en évidence des anomalies en nickel qui

n'ont pas d'équivalent en chrome. le Géologue de

l'I.R.G.M. proposait une campagne de sondages sur ces

anomalies afin d'en chercher l'origine. Ce programme

n'avait pas été retenu dans l'immédiat. En fait. les

géologues avaient peur que les anomalies géochimiques

soient déealées par rapport à leur cause t ceci par suite

du lessivage. C'est pourquoi, notre proposition de re­

prendre en prospection magnétique les zones d'anomalies

fut accueillie très favorablement. Nous avions proposé

cette étude car, le fait de disposer du magnétomètre

protonique devait nous permettre d'échapper aux ennuis

qu'avait rencontré t avec une balance du type classique t

la Compagnie Générale de Géophysique en 1959. Ce que

l'expérience a d'ailleurs confirmé~

D'accord avec la Direction des Mines, une

partie de la campagne prévue fut réalisée sur les permis

d'une autre Société Minière, la SAREMCA.

le travail de terrain a duré trois mois (fin

Janvier - fin Avril 1963) effectués dans le bassin du

NZACO (permis S.M.E.O.) à l'exception de dix jours passés

sur les chantiers de la SAREMCA à IROMOU. La carte ci­

contre (carte I) indique ces deux zones de travail, toutes

deux se trouvent dans la région diamantifère de l'Est du

pays.L'6quipe sur le terrain a été dirigée par Monsieur

TOME qui a personnellement effectué les mesures.

- 4 -

LE MAGNETOMETRE PROTONIQUE

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Compte tenu du caractère moderne du matériel

qui explique qu'il soit peu connu des non-spécialistes,

nous allons donner quelques renseignements sur son prin­

cipe et son utilisation.

Notre appareil est un "ELSEC PROTON MAGNETO.

fvlETER" fabriqué à OXFORD par la maison "LITTLE MORE".

1.- PRINCIPE DE LA METHODE -

- On se propose avec le magnétomètre à protons de mesurer

l'intensité du champ magnétique terrestre.

- D'après les conceptions modernes de la physique le

noyau d'un atome peut se comparer à une petite charge

électrique positive tournant sur elle-même, comme une

petite toupie, à vitesse uniforme. Ce noyau, qui cons­

titue un dipôle magnétique, est donc caractérisé d'abord~

par son moment magnétiquenl .D'autre part, en temps que-7>

gyroscope,il possède aussi un moment cinétique ~ bien-;> -...."

déterminé lui aussi. (f;1... et ~Yl. ont même direction et même

sens. Supposons que le noyau en question soit placé dans

un champ magnétique H de direction différente. On démon­

tre facilement que le noyau "précessionne" autour du

champ H avec la vitesse angulaire uV uniforme et que l'on

a :

"" t H ~ "" constante.

- 5 -

c'est-à-dire que la fréquence de précession est exacte­

ment proportionnelle au champ magn~tique. ~ est le

"rapport gyromagnétique lr du noyau.

- En réalité le phénomène n'est pas si simple car le noyau

n'est pas libre dans le champ extérieur. Il se trouve

cependant que les interactions avec les autres électrons,

noyaux, molécules, sont si faibles que le couplage du

noyau avec l'extérieur est fort petit non seulement dans

les gaz rarefiés, mais même dans les liquides ou les soli­

des. A cause de ces interactions le mouvement gyroscopique

se freinera et les dipôles auront une tendance à s'orien­

ter parallèlement au champ. On dit alors que la substence

est polarisée.

- le proton est une particule élémentaire identique au

noyau d'un atome d'hydrogène. Comme l'hydrogène est un

constituant important de l'eau et des liquides organiques,

on obtient facilement un grand nombre de protons {environ

10 25 )dans un quart de litre c'est ce qui constituera

l'organe de détection de l·appareil.

- Un magnétomètre à proton est donc construit de la façon

suivante : une bobine est placée autour de la bouteille

qui contient le liquide. On envoie dans la bobine en

question à l'aide d'un commutateur, durant quelques se­

condes le courant continu d'un accumulateur (batterie

12 volts} de façon à créer un champ de quelques centaines

d'Oersteds qui polarise les électrons selon une direction

à peu près normale au champ terrestre. Dès que ce courant

est coupé, les protons se retrouvent dans le champ ter­

restre et précessionnent dans ce champ. Ils le font "en

masse" et de "concert" et, par conséquent induisent dans

- 6 -

la bobine une force électromotrice alternative dont la

fréquence proportionnelle au champ terrestre est de 1375

hertz pour un champ de 33.000 gammas (ordre de grandeur

de la valeur moyenne du champ en République Centrafri­

caine).

Les protons se polarisent progressivement sui­

vant la direction du champ magnétique terrestre; la force

électromotrice n'est mesurable dans le cas de l'eau par

exemple que durant quelques secondes.C'est pourquoi le

signal induit est amplifié immédiatement et envoyé dans

un fréquence-mètre.

L'appareil est d'un maniement très simple. Le

seule action demandée à l'opérateur est de presser momen­

tanément un bouton. Après 4 secondes, la mesure du champ

à l'endroit où est placée la bouteille est lue sur 5 ca­

drans qui correspondent respectivement aux dizaines de

milliers, milliers, centaines, dizaines et unités. Le

champ magnétique total est donné par la relation

H = 24051,0 0 t dLecture ers e s

L'EL5EC n'est pas encombrant. L'appareil est

transistorisé et bien protégé. La puissance nécessaire

au fonctionnement est fournie par une batterie fixée au

bas de l'instrument, le tout étant placé dans un sac en

cuir portable à dos d'homme.

Alors que les balances magnétiques nécessitent

avant la mesure une mise en place avec une opération de

nivellement,le magnétomètre à protons ne demande qu'une

orientation approximative Est-Ouest de la bouteille, ce

qui entraîne une beaucoup plus grande rapidité dans

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J.25 1ft.

FIGURE Il

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33600

Z5 JO 15 10 5 D 5 10 15 , 28 25

- 7 -

l'exécution des mesures.

II.- TECHNIqUE D'UTIlISATION DE l'APPAREIL -

Avant le début de la campagne nous étions

informés par un rapport de la Compagnie Générale de

Géophysique (C.G.G.) que nous serions gênés par l'influ­

ence des dalles de latérite. Le champ magnétique d'un

aimant variant en raison inverse du cube de la distance,

nous avons pensé éliminer l'influence des blocs super-

ficiels de latérite en plaçant l'organe sensible de

l'appareil assez haut au-dessus du sol. Cette idée nous

est venue à la suite des résultats obtenus par la C.G.G.

en effectuant des mesures à différentes hauteures au­

dessus du sol, à l'aide d'une balance magnétique dans la

zone même où nous allions travailler.

Nous citons le texte du rapport C.G.G.

"Lorsque les latérites affleurent le phénomène est très

net : le champ varie de 800 gammas lorsque la hauteur de

la balance varie de lm •••.•.••. en zone sans latérites

les valeurs ne changent pratiquement pas ll •

La bouteille de détection du magnétomètre

protonique étant facile à placer à différentes hauteurs,

nous avons effectué un profil d'essai sur la zone forte­

ment perturbée indiquée par la Compagnie Générale de

Géophysique ( C.G.G.), ceci non seulement pour constater

l'effet observé mais surtout pour nous guider dans le

c-hoix d'une hauteur "raisonnable".

Le dessin ci-joint (figure II) montre sur ce

profil l'influence de la variation d'altitude. Dans la

- 8 -

zone perturbée l'anomalie est réduite de moitié quand on

passe de Im.60 à 3m.25 au-dessus du sol. Il y a une at­

ténuation manifeste de lleffet des causes superficielles

mais non une suppression. Nous n'avons pas fait diessai

à une altitude plus grande èar nous n'avions pu trouver

davantage de tiges en laiton pour servir de support.

Nous avons donc décidé de faire nos mesures

en plaçant la bouteille de détection au bout d'une tige

en laiton de 3m~25 de haut.

A cause des déplacements incessants, le file­

tage de la tige en laiton a fini par se détériorer. Le

reste des mesures a alors été effectué grâce à l'utilisa­

tion d'une tige de bambou de 5 mètres de haut et, la pra­

tique nous a montré que cette longueur était la limite

de ce qui pouvait être utilisé sans trop de difficultés

sur le terrain •

le travail a été effectué de la manière sui-

vante :

à la S.M.E.O.: Les zones ont été levées avec la bouteil­

le à une hauteur de 5 mètres, excepté sur la zone 1 (voir

Carte Vi) du layon A au layon BM où la bouteille était

située à 3,25 mètres.

à la 5.A.R.E.M.C.A. Toutes les zones ont été levées

avec une hauteur de 5 m. pour la bouteille.

Pour séparer les anomalies dues aux causes su­

perficielles de celles dues aux causes profondes, nous

avons, au début, sur des layons distants de 50 mètres

les ons des autres, effectué 3 mesures tous les 5 mètres,

.'

COURBES DE VARiATioN DIURNE

H i Bangui

-- - -- F à Ambilo S. M.E.O

. .. ..

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VARiATioN DiuRNE DU ] FÉ VRiE R 1'63

7S

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2S

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FIGURE III

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----+----=

... .VARIATION DIURNE DU '1 FEVRIER 1963

2S

75

50

2S

6h 7h ah !h 10h nh 12 h l1h 1'h 1S h 1'h 1'7h

o 16h

17h 8h "" 10 h

---+----.

nh 12'1\ 131\ Uh 1S'h

- 9 -

chaque groupe de 3 mesures étant distant de 20 mètres du

suivant. On s'est rendu compte après le levé des deux

premières zones à la S.M.E.O. que le fait de placer la

bouteille à 5 m. de haut atténuait suffisamment les ano­

malies superficielles. Nous avons donc décidé par la

suite de ne plus tripler les mesures sauf dans les cas

o~ l'importance des perturbations l'exigerait.

111.- CORRECTIONS APPORTEES AUX MESURES -

Notre zone d'étude se trouve à 750 km. au

Nord-Est de. l'observatoire de BANGUI.

Nous ne disposions pas d'un enregistreur ma­

gnétique sur place. Mais BANGUI aussi bien que la région

BRIA-AMBILO est relativement proche de l'équateur magné­

tique~ les variations du champ total sont très voisines

de celles de la composante horizontale que nous enregis­

trons continuement à BANGUI. Nous avons donc effectué

avec le magnétomètre protonique des mesures durant toute

une journée en un même point, sur le lieu de travail,

pour comparer les variations du champ total à AMBILO

avec celles de la composante horizontale à BANGUI.

Les courbes étant presque superposables

(figure III), nous avons choisi, comme base arbitraire

pour effectuer la correction de variation diurne, la base

de la ligne de H ainsi que les courbes enregistrées à

l'observatoire. Cela introduit une erreur certainement

très faible par suite de la petitesse de l'inclinaison

magnétique dans la région (environ 10 2 ). Nous avons

ensuite reparti linéairement les écarts de fermeture entre

- 10 -

deu~ réoccupations d1une même station en fonction du

temps. En pratique, ces fermetures sont nulles.

Les valeu~s définitives cohérentes ont servi

au tracé des cartes des lignes d'égales valeurs de F.

Ces cartes seront analysées en détail plus loin.

Il

CARTE IV

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PERIMETREs DE LAPROSPECTION MAGNÉTioUE

- Il -

PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.M.E.O.

BASSIN DU NZACO

-=-=-=-=-=-:-=-=-

1.- GENERALITES -

La Société Minière de l'Est Oubangui (S.M.E.O)

qui a ses installations à AMBILO exploite depuis 1950

des gisements alluvionnaires de diamants. Ces gisements

ayant des caractères très particuliers (diamants excep­

tionnellement gros, teneurs localement très élevées, gi­

sements localisés le long d'un axe privilégié),plusieurs

géologues ont pensé qu'il pouvait exister un gisement

primaire et ont étudié en détail cette région.

II.- CONDITIONS GEOLOGIQUES ET MINIERES -

L'esquisse géologique ci-contre (fig.IV) don­

ne la position des formations.

Au Sud de la région, on trouve du précambrien

métamorphique, représenté par des schistes et des quart­

zites. J.P. WOLFF distingue deux précambriens ~

- Le précambrien inférieur comprend :

- formations schisto-quartzitiques. A ces for­

mations sont associées des roches vertes

(méta-gabbros et méta-dolérites)

- des quartzites

des gneiss.

- Le précambrien supérieur (formation de la TANDJA)com ­

porte :

des quartzites et des grés quartzites.

- des schistes argileux rubanés.

- 12 -

Au Nord de la zone exploitée par la Société,

on trouve une série horizontale du Secondaire : les grès

de MOUKA. Cette vaste formation grèseuse forme un impor­

tant bassin qui couvre d'un seul tenant plusieurs degrés

carrés. Plusieurs petits lambeaux sont cartographiés dans

la zone précambrienne du Sud, ce sont les témoins d'une

extension ancienne.

La Tectonique est complexe et a donné lieu à

de nombreuses études. DELAFOSSE, Géologue du B.R.G.M.,

qui a ré~lisé l'étude géochimique de cette région, en a

fait une mise au point que nous reproduisons ici

La direction générale des plissements est

Nord-Sud. On observe une alternance des séries de schistes

et de quartzites, suggérant des plissements isoclinaux.

De plus,la région est très faillée et il est probable que

certains contacts schistes-quartzites soient des contacts

anormaux par failles.

L'exis~~nce de ces failles est prouvée par des

affleurements de mylonites et par la présence d'une source

thermale à AMBILO. La carte géologique de J.P. WOLff

comporte plusieurs failles de mo~e~ne importance. La carte

de B. BOLZE en comporte encore un plus grand nombre dont

l'existence parait hypothètique. B. BESSOLE5 suppose

l'existence d'une très grande fracture Nord-Sud, passant

au contact des schistes et des quartzites, sur la rive

droite du NZACO. H. SYLVOZ pense qu'il s'agit d'un ensem­

ble de failles Nord-Sud.

F. DELANY propose une autre interprétation :

les séries précambtiennes forment des plissements iso-

- 13 -

clinaux et il y a eu érosion préférentielle, avant le

dépôt des grès, donnant des dépressions dans les niveaux

schisteux. Au MésozoIque, les grès se sont déposés dans

un chenal de ce paléo-relief, les plateaux quartzitiques

restant émergés. Cette hypothèse explique, sans faire

intervenir de failles :

- La grande dépression de la vallée du NZAKO

- l'existence de témoins grèseux dans cette

dépression, très au Sud de la limite actuel­

le des grès.

- la différence de niveau du contact grès­

socle entre la vallée du NZAKO et le pla­

teau (environ 100 mètres).

Cette question est importante car si l'hypothèse

F. DELANY est vraie, il y a très peu de chances de trou­

Ver un gisement primaire. Les diamants auraient alors

été menés dans ce chenal du paléo-relief précambrien

par les séries sédimentaires mésozoïques qui ont donné

naissance aux grès de MOUKA-OUADDA.

Depuis la découverte d'épais affleurements de

mylonite, l'existence de failles importantes est prouvée

et l'hypothèse de F. DELANY parait caduque. Quelle que

soit l'interprétation proposée (WO~fF, BE5SDLES ou

SYLVDZ), une chose est certaine: la bande Nord-Sud si­

tuée entre le cours du NZAKO et le plateau de NGUEMADA

est une région très faillée.

Particularités des gisements de diamant du bassin du NZACO

Les gisements de diamant de la S.M.E.O. ont des

caractères particuliers qui les singularisent par rapport

- 14 -

aux autres gisements alluvionnaires de la République

Centrafricaine.

Ces caractères sont les suivants :

- Les gisements sont localisés sur cer­

taines parties du cours des affluents de rive droite du

NZACO.

Ils sont alignés sur un axe Nord-Sud paral­

lèle au cours du NZAKO et situé à l'Ouest de celui-ci.

Cet axe coïncide avec la grande zone faillée du contact

schistes-quartzites.

- La dispersion du diamant est beaucoup

moins importante que dans les autres gisements de la

Rép~blique Centrafricaine. On passe brusquement de zones

riches à très forte teneur à des zones à teneur faible,

sans qu'il soit possible d'expliquer ce phénomène par

des pièges mécaniques.

- Tl Y a une proportion exceptionnelle de

gros diamants et l'on ne remarque pas le calibrage des

gisements remaniés oD les diamants ont subi un long

transport.

Ces conditions suggèrent la proximité d'un

gisement primaire. C'est pourquoi cette région ~ fait

l'objet de nombreuses études.

En 1959, la Compagnie Générale de Géophysique

a effectué par magnétomètrie une campagne à la demande

de la S.M.E.O. pour rechercher la présence de roches

basiques. Cstte campagne a trouvé de nombreuses anomalies

dont l'o~igine était superficielle et qui s'expliquaient

CARTE V ZONES DE PROSPECTION

GEOCH·tMIQUE

5 M E 0ECHELLE

LEGENDE

.. 50ndilgu proposés suit. il laprospection g40chimique

- 15 -

par la magnétite présente dans les cuirasses latéritiques.

Ces anomalies superficielles masquaient dtéventmelles

anomalies profondes qui auraient pu présenter un intérêt.

En 1961, l'Institut Equatorial de Recherches

et d'Etudes Géologiques et Minières a décidé d'appliquer

les méthodes géochimiques à la recherche de venues basi-

ques dans la région du NZACO. Dans l'hypothèse d'un

gisement primaire, il y aurait des roches basiques du

type kimberlite, formant des cheminées, des dykes ou des

remplissages de fractures. Ces roches basiques devraient

se trouver au voisinage de la zone faillée du contact

schistes-quartzites. Comme aucune roche de ce type n'a

été trouvée à Itaffleurement, les roches basiques se

trouveraient sous la latérite.

L'expérience faite en U.R.S.S. et au Congo­

Léopoldville de recherche de pipes kimberlitiques par

méthodes géochimiques a montré que les sols environnants

contenaient des teneurs anormales en nickel et en chrome.

Les spécialistes estiment d'ailleurs que le halo du nickel

est plus fidèle que celui du chrome.

La zone étudiée par la géochimie est indiquée

sur la carte ci-contre (figure V).

Les anomalies enregistrées en nickel sont de

faible intensité mais du m~me ordre que celles données

habituellement par les sols surmontant des kimberlites.

Par contre les sols du bassin du NZACO ne contiennent pas

de chrome. Il n'y a aucune anomalie sur l'ensemble de la

région prospectée. Aux anomalies en nickel ne correspond

aucun accroissement de la teneur en chrome.

- 16 -

C'est un indice défavorable pour la présence éventuelle

de kimberlites. Le Géologue, chargé de l'étude, a tout

de même jugé intéressant de proposer des sondages de

contrôle pour deux raisons

- il pense que l'absence de chrome ne si­

gnifie pas l'absence de kimberlites. Il cite notamment

l'exemple de BAKWANGA (Congo-Léopoldville) où la

FORMINIERE considère que les halos de dispersion du

chrome sont peu fidèles et n'ont pas d'intérêt pour la

recherche des pipes.

- la présence d'anomalies en nickel dans une

région schisto-quartziteuse constitue une anomalie dont

il faut rechercher la cause.

Il nous faut préciser aussi qu'il existe un

facteur défavorable pour la recherche de kimberlites,

c'est l'absence des minéraux accompagnateurs classiques.

En effet, l'ilménite magnésienne et le grenat pyrope

sont habituellement rencontrés dans les alluvions pro­

ches de gisements primaires, or on ne les trouve pas

dans le bassin du NZACO.

Néanmoins l'ensemble des caractères des gi­

sements de la S.M.E.o. a amené à poursuivre l'étude de

cette région de la manière suivante. Sur les 25 empla­

cements correspondants à des anomalies géochimiques

proposés par le Géologue pour des sondages de contrale,

il a été décidé d'effectuer une prospection magnétique

au magnétomètre protonique afin de rechercher d'éventuel­

les anomalies d'origine profonde. Les sondages seraient

alors placés sur les anomalies magnétiques plutat que sur

1ZONES DE PROSPECTION

MAGNETIQUE

S. M. E. O,

E CHE L LE: Y50.000

,

LEGENDE

~1 ?on~ag.. p'ropos ••sUite a la g.o~hlm'.~

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... 17 -

les anomalies géochimiques. En effet, on craint que, les

anomalies géochimiques semblant liées aux latérites, cel­

les-ci ne se trouvent pas à l'aplomb des roches basiques

qui en seraient la cause par suite d'un lessivage latéral.

Cette crainte semblait d'autant plus justifiée que des

puits du C.E.A. dans la région, ont montré une cuirasse

active (2.000 chocs) et une roche sous-jacente non radio­

active. Cette constatation entrainait un certain scepti­

cisme quant aux résultats à attendre des sondages qui

seraient placés sur les anomalies géochimiques.

Ne connaissant pas l'importance du déplacement

latéral qu'il serait raisonnable d'admettre, il était dé­

licat de délimiter autour d'une anomalie géochimique

l'importance de l'aire à étudier en prospection magné­

tique.

Nous allons voir d'ailleurs que c'est ce pro­

blème qui nous a amené à modifier quelque peu notre pro­

gramme initial en cours de travail.

111.- ETUDE GEOPHYSIQUE -

A/- Travail sur le terrain

Pour commencer l'étude, nous avons choisi une

zone (zone l sur la carte VI) où les anomalies étaient

nombreuses (le géologue proposait 6 sondages de contrôle

dans ce secteur). Nous avons retenu un rectangle de 2 km

sur l km. Suivant l'idée première qui consistait à faire

de la prospection détaillée sur des zones que la prospec­

tion géochimique avait mises en évidence nous avons re­

tenu un maillage de mesures assez petit. Le secteur a été

- 18 -

couvert de layons espacés de 50 mètres les uns des autres

et sur chaque layon, les ensembles de trois mesures

(dont nous avons expliqué les raisons dans le chapitre

précédent) étaient distants de 20 mètres les uns des

autres. Nous avions retenu cette densité de mesures

après examen des prospections réalisées à KENIEBA, au

MALI. Nous étions ainsi pratiquement sûr de ne pas

laisser échapper d'anomalies de dimensions comprises

entre 50 et 100 mètres.

Après avoir terminé ce travail, nous avons

décidé d'étudier un deuxième secteur qui lui aussi était

caractérisé par un grand nombre d'anomalies en nickel

(le géologue y conseillait 5 sondages de contrôle). Ce

secteur avait la forme d'un rectangle de 1500 mètres sur

800 mètres (zone II, carte VI). Il a nécessité un travail

de layonnage considérable car il est situé dans une ré­

gion forestière quasi impénétrable (en fait 4 semaines

ont été utilisées à ne réaliser que du layonnage sans

qu'aucune mesure ne soit effectuée). Comme nous l'avons

indiqué dans le chapitre précédent, les mesures n'ont

pas été triplées, les layons étaient toujours d~stants

de 50 mètres et sur chaque profil les mesures séparées

de 20 mètres. La carte magnétique obtenue ne montrant

pas d'anomalies, en accord avec la Direction des Mines,

nous avons décidé plutôt que de continuer à encadrer de

mesures magnétiques toute's les anomalies géochimiques,

d'agrandir la zone 1 vers l'Ouest (direction où une ano­

malie avait été mise en évidence). Cette extension a été

appelée zone III (carte VI), c'est un rectangle de 500

mètres sur 2.000 mètres. Elle a été levée avec le même

- 19 -

maillage que la zone II sans triplement des mesures.

Au total 7.737 mesures ont été réalisées.

B/- Examen des cartes -

Les résultats sont présentés sous forme de

deux cartes au 1/3.000 hors texte. Le plan 1 groupe les

zones 1 et III, le plan 2 fournit les résultats de la

zone II.

Remarques générales -

- Dans les zones magnétiquement calmes, nous avons traeé

les courbes d'égales valeur de F de 10 en 10 gammas.

Dans les zones à fort gradient, nous les avons tracées

de 50 en 50 gammas.

- Nous rappelons que dans le levé couvrant la zone 1 les

mesures avaient été triplées. Nous n'avons reporté sur

le plan et utilisé pour le tracé des courbes iso-F que

la valeur centrale des triplets étant entendu que nous

avons tenu compte des autres mesures dans les zones

perturbées (ou pour la localisation des anomalies

importantes).

- Après examen des cartes, nous n'avons retenu comme

anomalies significatives que celles d'au moins 60 gam­

mas. Il est bien entendu que d'autres anomalies plus

faibles existent, il nous est cependant difficile de

conseiller des travaux miniers sur celles-ci. Nous

n'avons pas pris en considération des anomalies infé­

rieures à 60 gammas car des études analogues effectuées

en ANGOLA et au CONGO-LEOPOlDVIllE indiquaient des

anomalies de l'ardre de 100 gammas sur des pipes.

- 20 -

De plus, toutes les anomalies signalées ailleurs dans

des problèmes identiques étaient de valeur supérieure.

Nous précisons que notre raisonnement n'est pas absolu

puisque des pipes diamantifères se sont révélés non magné­

tiques. De toute manière, il fallait bien que nous fas­

sions un choix.

Nous allons maintenant examiner les anomalies

retenues dans les 3 zones.

ZONE F (voir plan l)

Trois anomalies faibles d'environ 60 gammas apparais­

sent

r~/- Sur les layons PQR, au Sud de la zone une anomalie

de dimensions 200 mètres (EW) sur 100 mètres (NS).

2 Q/- Sur les layons UVWX, au centre de la zone, une

anomalie de dimensions 150 mètres (EW) sur 180

mètres (NS).

3 Q/- Enfin, une troisième anomalie s'étendant du layon

BB au layon BE, au Sud de la zone, de dimensions

200 mètres (EW) sur IBO mètres (NS).

Ces 3 anomalies pourraient justifier de petits

travaux de contrôle au centre de chacune d'elles.

- Dans cette zone r, une anomalie de 150 gammas attire

psrticolièrement l'attention; elle se situe sur les

layons de BJ à BM à la limite des zones 1 et III. Les

dimensions sont les suivantes 200 mètres (EW) sur 80

m~tres (NS). Nous avons effectué un levé détaillé de

cette anomalie à la maille de 5 mètres (plan 3). Nous

conseillons d'implanter un travail de recherches au

- 21 -

point prévu sur ce plan 3r

ZONE II (voir plan 2)

Cette zone est particulièrement calme. On

remarquera que nous n'avons tracé que deux courbes iso-Fr

Elles couvrent presque entièrement la zone. Cependant dans

l'angle Sud-Ouest de cette zone on observe une anomalie

de 80 gammas de dimensions 200 mètres (EW) sur 250 mètres

(NS) s'étendant sur les layons CF à CJ. Nous conseillons

d'implanter au centre de cette anomalie un puits ou un

sondage de reconnaissance.

ZONE rII (voir plan 1)

Deux anomalies d'importance inégale ont retenu

notre attention.

1 2/- L'une au Sud de la zone III s'étendant sur les layons

BT à BX d'une valeur de 200 gammas et de dimensions

250 mètres (EW) sur 160 mètres (NS). Cette anomalie

est séparée en deux parties par une ligne EW. Nous

conseillons de faire les recherches à leur frontière.

2 2/- Une autre, au centre, d'importance moindre puisqu'elle

est de 60 gammas coupe toute la zone dans le sens

EW. Elle est séparée en deux noyaux par le layon BS.

Nous conseillons des points de recherches au centre

de chacun des noyaux.

Tl est curieux de constater que ces deux ano­

malies ainsi que deux autres de la zone 1 contiguë se

trouvent le long de la rivière AMBILO.

- 22 -

PROSPECTION MAGNETIQUE A LA SAREMCA

- l ROM 0 U -

-=-=-=-=-=-

1.- GENERALITES -

La 5AREMCA a repris près de BRIA des permis

exploités précédemment par une autre société. Un certain

nombre de caractères présentés par ces gisements nous

ont amené à y effectuer une partie de notre travail.

Les graviers diamantifères sont très anguleux,

ils n'ont pas l'apparence d'éléments roulés. Outre ce

caractère de gravier en place les gisements présentent

des variations de teneur extrêmement fortes. En certains

points les graviers exploités fournissent plus de 3 ca­

rats au mètre cube, ils voisinent avec des teneurs très

basses de part et d'autre. Aucun piège mécanique (mar­

mites, canyons, seuils rocheux) ne semble expliquer ces

variations.

L'ensemble de la zone est très tectonisé, les

cours d'eau suivent des lignes de faille. Des roches

qu'on ne trouve pas dans la région apparaissent en cer­

tains endroits telles des granediorites. Tous ces carac­

tères ont amené M. CA5TERAN, Géologue Directeur de la

5AREMCA, à admettre la possibilité d'intrusions diaman­

tifères dans ce secteur. Cinq zones, d'un commun accord,

ont été retenues pour les études magnétiques, elles sont

assez petites et toutes ensemble n'ont nécessité que

1.300 mesures. Nous 8vons également à titre de tests

effectué des mesures sur des affleurements de roches

caractéristiques du secteur.

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_ 23 -

Il nous faut d'ailleurs remercier la SAREMCA

qui nous a préparé le travail en layonnant et piquetant

le terrain et en nous reportant sur cartes les stations

de mesure, ceci nous a permis d'économiser un temps con­

sidérable.

La carte ci-jointe (figure VII) indique les

grands traits de la géologie ainsi que la position des

cinq zones d'études et des secteurs d'essais. Les plans

des mesures obtenues sont donnés hors texte, ce sont eux

que nous allons examiner maintenant.

II.- EXAMENS DES CARTES -

Remarques générales :

- Les courbes d'égales valeurs du champ magnétique ter­

restre ont été tracées de 10 en 10 gammas ou de 20 en

20 gammas sauf sur l'anomalie importante de VElIKONGO

où elles l'ont été de 50 en 50. Pour l'essai sur des

gneiss affleurants dont il sera question, elles sont

tracées de 100 en 100 gammas.

- Nous ne revenons pas sur les remarques générales faites

au moment de l'analyse des résultats obtenus à la SMEO;

nous avons conservé les mêmes critères de définition

pour les anomalies.

le - TESTS

Compte tenu de la géologie de la région, nous avons

décidé d'effectuer des tests magnétiques sur les

quartzites et les gneiss qui risquaient de présenter

des anomalies dont nous désirions connaître l'ampleur.

- 24 -

- Les zones d'essais sont portées sur la carte VII.

- Pour les gneiss, il s'agissait d'un affleurement

de 100 mètres sur 100 mètres que nous avons levé

à la maille de 20 mètres.

- M. CASTERAN considère qu'il existe 2 types de quar­

tzites qu'il appelle quartzites supérieurs et quar­

tzites inférieurs. Nous avons voulu effectuer des

essais sur ces 2 types. L'un des affleurements

(200 mètres sur 100 mètres) est à cheval sur les 2

formations, l'autre (80 mètres sur 100 mètres) se

trouve sur les quartzites inférieurs.

Les résultats de ces tests sont les suivants:

(voir plan 4)

a)-Sur les gneiss, on constate de fortei variations

d'intensité du champ magnétique qui dépassent 300

gammas.

b)-Sur les quartzites, on constate ce faibles anoma­

lies d'une trentaine de gammas.

On peut remarquer que les mesures au Sud des

layons, de A à E, sont perturbées par le voisinage

de l'infirmerie et nous n'en avons pas tenu compte

pour l'estimation des anomalies moyennes.

2 Q - IROMOU (voir plan 5)

- Cette zone avait été retenue car l'exploitation

avait montré une très forte teneur sur une petite

surface. En outre les graviers montraient toujours ce

caractère anguleux de graviers en place. M. CASTERAN

désirait savoir si une intrusion de reches magnétiques

- 25 -

ne serait pas liée à cette forte teneur. Nous avons

effectué des mesures serrées avec un maillage de 20

mètres sur 10 mètres.

- Aucune anomalie significative (avec notre critère

de 60 gammas) n'apparaît. Tout au plus des variations

de 25 à 30 gammas sur l'emplacement desquelles il

nous est difficile de conseiller des travaux.

3Q - VELIKONGO

De~x secteurs de mesures dans la zone dite

VELIKONGO nous avaient été proposés.

a) - Zone des sources du VELIKONGO (voir plan 6)

- Une anomalie importante de 300 gammas apparaît

sur ce plan. Cette anomalie bien régulière

présente les dimensions suivantes : 250 mètres

(EW) sur 200 mètres (N5). Elle se situe au Sud

de la carte entre les layons BQ et BU. Elle

nécessite un travail de contrôle. Plusieurs

causes sont possibles pour cette anomalie:

- Les gneiss affleurants nous ont montré lors des

essais, des anomalies comparables. Il n'est

donc pas impossible qu'il s'agisse d'un poin­

tement de gneiss.

- ]1 est possible d'autre part que nous ayons

effectivement à faire à une. intrusion de roches

éruptives magnétiques diamantifères ou non.

b) - Zone des graviers roulés (voir plan 7)

Aucune anomalie importante n'apparaît.

Pratiquement en traçant les courbes de 20 en

- 26 -

20 gammas, une seule se trouve sur cette zone. Nous

ne pouvons donc conseiller aucun travail de recher­

ches.

42 - KAZENGUE

Là aussi 2 zones de mesures avaient été rete-

nues.

al-Zone des sources du KAZENGUE (voir plan 8)

Aucune anomalie d'une certaine extension n'ap_

paraît; néanmoins sur les layons CS et CA on remarque

une anomalie très étroite, centrée sur la valeur de f

de 33,750 gammas, d'une centaine de gammas d'ampleur.

Ses dimensions sont très réduites 70 mètres (EW) sur

20 mètres (NS). Nous avons tenu à la signaler sans

toutefois lui accorder une importance particulière.

b)-Zone dite KAZENGUE Vallée sèche (voir plan 9)

Une anomalie étendue de près de 100 gammas

est visible sur les layons CV, CW et CX au Nord-Ouest

de la carte. Elle semble centrée sur la valeur 33.804

gammas. Elle se prolonge en dehors de la zone levée.

Il semble qu'un travail de reconnaissance s'impose

qui pourrait éventuellement conduire à une poursuite

du levé magnétique si les travaux miniers aboutis­

saient à des résultats positifs.

Au Sud de la zone, sur les layons CV, CW, exet CY d'une part, sur les layons Df, DG, et DH

d'autre part on remarque deux anomalies faibles que

nous avons cru devoir signaler du fait qu'elles

tranchent sur un fond très calme.

- 27 -

-=- CON C LUS ION -=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-

- La mise en oeuvre du magnétomètre protonique nous a

bien permis, comme nous l'espérions, d'éliminer les per­

turbations magnétiques dues aux latérites. Il suffit de

comparer le levé magnétique, effectué par la Compagnie

Générale de Géophysique en 1959, avec nos cartes pour le

constaterF En effet, les valeurs obtenues par cette Com­

pagnie sont rendues tellement incohérentes par les ano­

malies superficielles qu'elle n'a pu tracer un ensemble

de courbe d'iso-valeurs. Il est facile de voir que nous

n'avons pas eu les mêmes difficultés puisque dans cer­

tains cas, nous avons même pu tracer les courbes de 10 en

10 gammas.

- Il est bien évident que notre prospection n'avait pas

la prétention de déterminer la nature des roches causes

des anomalies, mais uniquement de mettre ces anomalies

en évidence. C'est la part des travaux miniers de déter­

miner ultérieurement si leurs causes présentent un in­

térêt diamantifère. Il ne faut pas cacher que les ano­

malies ont beaucoup plus de chance de provenir de roches

stériles (en diamant) que de pipes kimberlitiques. Les

gneiss, par exemple à la 5AREMCA, se sont révélés magné­

tiques. Mais cette indétermination foncière fait partie

des aléas de la recherche minière.

- 28 -

LISTE DES PLANS

-=-=-=-=-=-=-=-=-

Pages

-DANS LE TEXTE

-Carte I -Localisation des travaux 3

-Figure II -Influence de la variation d'altitude 7

-Figure III-Courbes de variation diurne 9

-Carte IV -Bassin du NZACO - Carte géologique Il

-Carte V -Prospection géochimique 15

-Carte VI -Zones de prospection magnétique S.M.E.O. 17

-Carte VII-Zones de prospection magnétique SAREMCA 23

-HORS TEXTE

-Plan l - Prospection magnétique - Bassin du NZACO

Zones l et III

-Plan 2 - Prospection magnétique - Bassin du NZACO

Zone II

-Plan 3 - Etude détaillée d'une anomalie

-Plan 4 - Test sur quartzites et gneiss

-Plan 5 - IROMOU

-Plan 6 - VELIKONGO

-Plan 7 VELIKONGO graviers roulés

-Plan 8 - KAZENGUE sources

-Plan 9 - KAZENGUE Vallée sèche.

- 29 -

B r B l lOG R A PHI E

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

- Rapports géologiques de J. P. "JDL Ff (rapports Serv ice

de la carte géologique de l'A.E.F.)

- Rapport de mission 1961 - Contribution à l'étude des

conditions de gisement du diamant en République Centra­

fricaine par R. DELAFDSSE - (rapport de l'Institut

Equatorial de Recherches et d'Etudes Géologiques et

Minières) •

- Etude par prospection géophysique dans la vallée du

NZACO (rapport Compagnie Générale de Géophysique 1959)

- Recherche de kimberlites par prospection magnétique

dans la région de KENIEBA (rapport Compagnie Générale

de Géophysique 1958).

- Cours de géophysique appliquée (Professeur CAGNIARD)

- Renseignements oraux fournis par M. CA5TERAN,

Directeur de la S.A.R.E.M.C.A.

-=- A N N E X E

-=-=-:-:-=--=-

- JO -

Nous donnons ici les renseignements pratiques

permettant aux exploitants de retrouver sur le terrain

les emplacements des anomalies.

1.- En ce qui concerne la 5AREMCA, il ne se pose aucun

problème, le piquetage et le levé des plans ayant été

réalisés par la Société.

2.- A la 5.M.E.0., sur chaque zone, une ligne de base a

été définie, sur cette ligne, les piquets correspondants

au passage des layons sont marqués. Il suffit donc de

trouver les lignes de base pour ensuite, même si cer­

tains piquets manquent, pouvoir situer les emplacements

des anomalies à l'aide de hos plans.

- La ligne de base de la zone III est la prolongation

de celle de la zone 1. Ces lignes de base se retrou­

vent en partant du pont de la rivière AMBILO. On me­

surera sur la piste en direction de BRIA 400 mètres

puis, ensuite, à 600 mètres; plein Ouest, on rencon­

trera le 1er piquet de la ligne de base de la zone 1.

- La ligne de base de la zone II peut se trouver de la

manière suivante :

- à partir du carrefour des pistes AMBILO-BRIA

et AMBILO-BAKOUMA, mesurer en direction de BAKOUMA 1.300

mètres puis ensuite 500 mètres plein Ouest et on rencon­

trera le 1er piquet de la ligne de base •

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