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Centre d’Enfouissement Technique d’AudengeCLE SAGE Nappes profondes Gironde 15/03/2010

• Préoccupation majeure des associations

• Danger environnemental pour le Bassin d’Arcachon et les eaux souterraines

Les figures de ce document sont extraites de rapport BRGM et ANTEA.


Un stockage de déchets de 40 hectares qui a fonctionné pendant plus de 30 ans


•31 décembre 2007 : fermeture du C.E.T.

•Janvier 2009 : la société en charge de l’exploitation de la zone B (dernière zone exploitée pour les ordures ménagères) mise en liquidation judiciaire

→ quitte le site sans finaliser les travaux qui lui incombait

→ site laissé à l’abandon :derniers casiers encore ouvertssystèmes de pompage et traitement des lixiviats et des biogaz défaillants depuis plusieurs mois

→ la situation s’aggrave…


•La Commune d’Audenge (Maître d’ouvrage de l’Installation) a entamé des travaux d’urgence :

fermer les derniers exploitésmettre en état de fonctionnement provisoire le réseau de

dégazage et le pompage des lixiviats

•Suite aux prescriptions des derniers arrêtés préfectoraux : étude commandée par la commune d’Audenge réalisée

par ANTEA préalable à la réhabilitation du C.E.T.

Le Collectif Déchets Girondin (CDG) a demandée une expertise au Comité Aquitain de Contre-xpertise Interassociatif (CACI) pour évaluer l’impact environnemental à moyen et long terme.

Note préliminaire d’alerte avant remise des conclusions des associations ayant pour objectif d’:

• Informer la CLE de l’état actuel du CET d’Audenge

• Sensibiliser ses membres sur les dangers que fait courir ce centre de stockage aux nappes d’eaux souterraines

• Insister sur la nécessité d’une réhabilitation exemplaire, pour éviter les pollutions de ces nappes sur le long terme.



L’étude commandée par la commune d’Audenge réalisée par ANTEA préalable à la réhabilitation du C.E.T.

sera évaluée en détail dans le cadre de l’expertise du CACI

Nos remarques préliminaires (qualité des eaux):

• L’étude s’intéresse surtout à minimiser les pollutions de surface et encore de façon incomplète

• Aucun dispositif de mise en sécurité des eaux souterraines


Des travaux d’urgence sont en cours de réalisation mais ils ne concernent que l’étanchéification du toit des casiers


Des déchets stockés directement dans l’aquifère quaternaire sans horizons imperméables (naturel ou artificiel)

(mg/L)

Niveau de pollution de classe 3 définie par l’Agence de l’eau :« inaptes à la plupart des usages et pouvant constituer une menace pour la santé publique et l’environnement ». Ici on dépasse largement le niveau de classe 3 !


Des niveaux de pollution très élevés

8mg/L NH4+seuil maximal classe 3


Par manque de points de calage une piézomètrie restreinte au CET non représentative des écoulements régionaux


Un dispositif de surveillance concernant les eaux beaucoup trop sommaire

Des piézomètres peu profonds , mal positionnés à proximité immédiat des déchets.

• Forage 08266X0066, réalisé dans la formation des sables de Landes (NF1) à environ 2 300 m au Nord-Est du site

• Forage 08266X0073 à environ 880 mètres au Sud du site : […]sables fins et sables à graviers, rencontrés sur plus de 30 mètres d’épaisseur :

•de fait il s’agit, sous le « sable des landes » de la « formation de Belin »

Aucune barrière naturelle imperméable du sous-sol ne permet de protéger les aquifères profonds

de cette pollution majeure au droit du CET.


Un contexte géologique des plus défavorables


Un risque important concernant les eaux du Miocène

Les « graviers de Belin » très perméables, substrat du CET érodent jusqu’au toit du Miocène au droit de La Teste /Arcachon


• Risque très important de contamination de l’aquifère miocène

• Avec l’accroissement de la population autour du Bassin d’Arcachon cet aquifère va être de plus en plus sollicité

• Un coût de réhabilitation très important (15 à 20M€)

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