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S *U5

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C E N T R E D E W W W H f T A T O N

S®m • D-.-I /i Ifl

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M*-7 -INSTITUT mm.A DE SANTÉ PUBLIQIÏ DU,QUEBEC

DEPARTEMENT DE SANTE dOMMUNAUTÂJRÈ ~

CENTRE HOSPITALIER HONORE-MERCIER INC.

PROFIL DEMOGRAPHIQUE

ET SOCIO-SANITAIRE

DU C.L.S.C. DU HAVRE

Tome 2

Volet sanitaire

• .

Auteure: Colette St-Hilaire Sociologue

Mai 1986

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REMERCIEMENTS

La présente analyse a été rendue possible grâce à

l'appui et à la collaboration de plusieurs personnes au

D.S.C. qui nous ont apporté leurs précieux commentaires tout

au long de la rédaction de ce document.

Tous tenons à souligner le travail patient et minu-

tieux de Mesdames Manon Morin pour le soutien clérical et

Johanne Desautels pour la partie du traitement de

11 informatique.

A toutes ces personnes qui nous ont soutenues et

appuyées, nos plus sincères remerciements.

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Q

i i

TABLE DES. MATIERES

Pages

LISTE DES FIGURES v

LISTE DES TABLEAUX . vi

AVANT-PROPOS i X

NOTES METHODOLOGIQUES xi

INTRODUCTION 1

VOLET SANITAIRE 3

1. NATALITE (Faits saillants) 4

1.1 Taux de fécondité et taux de natalité. . . . 5

1.2 Caractéristiques de la mère 8

1.3 Prématurité 1 0

2. MORTALITE (Faits saillants) 1 4

2.1 Mortalité selon le sexe

2.2 Mortalité selon l'âge, . 18

2.3 Mortalité infantile 20

2.4 Causes de décès 22

2.5 Causes de décès- selon le sexe 25

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ill

2.6 Causes de décès selon l'âge 26

2.7 Décès par suicide 28

3. MORBIDITE HOSPITALIERE (Faits saillants) . . . . 30

3.1 Morbidité hospitalière selon le sexe . . . . 33

3.2 Morbidité hospitalière selon le diagnostic et le sexe 35

3.3 Morbidité hospitalière selon l'âge . 4 4

3.4 Morbidité hospitalière selon le diagnostic

et l'âge 47

3.5 Hospitalisation des femmes et reproduction . 51

3.6 Hospitalisations pour accidents 56

3.7 Choix du centre hospitalier 60

3.8 Durée du séjour à l'hôpital 61

4. ACCIDENTS DE LA ROUTE (Faits saillants) 63

4.1 Fréquence et gravité des accidents 6 5

4.2 Caractéristiques, des accidents 68

4.3 Caractéristiques des victimes. . . . . . . . 71

4.4 Caractéristiques des conducteurs 74

BIBLIOGRAPHIE 7 7

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i v

ANNEXE I Annexe statistique (indicateurs par

municipalité ) . . . I " 1

ANNEXE II Annexe cartographique ll-l

ANNEXE III • Bénéficiaires de l'aide sociale III-l

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LISTE DES FIGURES

1. Cinq premières causes de décès et taux brut de mortalité (p.10,000) pour chacune d'elles, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre, D.S.C. Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982 . . .

2. Taux de morbidité hospitalière (p.10,000) se-lon le diagnostic (excluant les naissances) et selon le sexe, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982

3. Taux d'accidents (p.1,000 habitants), secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982

4. Taux de victimes (p.1,000 habitants), secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre, D.S.C. Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982

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0

I LISTE DES TABLEAUX

V I

A: Synthèse des données sanitaires, C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 x i v

1. Données sur les naissances, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre, D.S.C. Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982 . 7

2. Caractéristiques des mères, (associées à des grossesses à risques), secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 10

3. Indicateurs de prématurité, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 12

4. Taux brut et taux standardisé de mortalité (p.10,000) selon le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre, D.S.C. Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982 18

5. Décès et taux de mortalité (p.10,000) selon le groupe d'âges, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 19

6. Décès dus à la mortalité infantile (0-1 an) et à la mortalité périnatale (0-28 jours), secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 21

7. Répartition des décès selon les principales causes, secteurs de C.L.S.C., C..L.S .C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 . . . 23

8. Décès et taux de mortalité (p.10,000) selon les principales causes et selon le sexe, et surmortalité masculine, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 26

9. Décès et taux de mortalité (p.10,000) selon le groupe d'âges et selon la cause, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 28

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1}

v i i

10. Décès (nombre) par suicide selon le sexe et l'âge, C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 2 9

11. Hospitalisations et morbidité hospitalière (p.10,000) selon le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 ; . 35

12. Répartition (%) des hospitalisations selon le diagnostic, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 . . 36

13. Répartition (%) des hospitalisations selon le diagnostic et le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 38

14. Taux de morbidité hospitalière (p.10,000) se-lon les principaux diagnostics et selon le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 42

15. Indice comparatif d'hospitalisation (%) selon les principaux diagnostics et le sexe, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 44

16. Taux de morbidité hospitalière (p.10,000) se-lon le sexe et l'âge, secteurs de C.L.S.C., du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 46

17. Cinq principaux diagnostics et taux de morbi-dité hospitalière pour chacun d'eux, selon le groupe d'âges et selon le sexe, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 50

18. Hospitalisations selon le diagnostic et taux de morbidité hospitalière pour chacun, femmes de 15 à 49 ans, secteurs de C.L.S.C. et C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 55

19. Répartition (%) des hospitalisations pour accidents selon le type d'accidents et selon le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 . . . 59

20. Répartition des accidents selon la gravité, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre, D.S.C. Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982 . . . 67

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v i i i

21. Caractéristiques des accidents de la route, selon la gravité de l'accident, C.L.S.C. du Havre, 1980-1982 7 0

22. Victimes selon la gravité des blessures, sec-teurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 72

23. Taux de victimes pour 10,000 habitants selon l'âge et le sexe, C.L.S.C. du Havre et. D.S.C, Honoré-Mercier, 1980-1982 74

24. Bénéficiaires de l'aide sociale selon le sexe, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 II1-2

25. Bénéficiaires de l'aide sociale selon l'âge, secteurs de C.L.S.C., C.L.S.C. du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982 III-4

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AVANT-PROPOS

En février 1986, les 4 D.S.C. de la Montérégie

déposaient le profil socio-démographique et sanitaire des populations de leur territoire respectif et pour l'ensemble de la Montérégie.

Pour le D.S.C. Honoré-Mercier, l'analyse des

données devrait dépasser les niveaux géographiques convenus

pour l'étude régionale et permettre une description et une

comparaison des sous-populations à l'intérieur d'un

territoire de C.L.S.C., soit sur la base des municipalités

ou des secteurs de recensement.

Cette analyse plus raffinée du point de vue de

l'unité géographique devrait permettre:

de mieux documenter notre connaissance du milieu;

de maximiser son utilité pour les intervenants communau-

taires?

de susciter l'intérêt pour certains projets conjoints;

et, ultimement, d'améliorer la qualité des activités de

recherche, de planification de services, d'évaluation de

besoins, de précision des populations-cibles et d'évalua-

tion de programmes réalisés conjointement avec le

C.L.S.C. ou autres organismes locaux.

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Le tome 2 se veut donc un recueil descriptif des

principales caractéristiques sanitaires de votre population.

Nous espérons que le contenu du présent rapport

alimentera la réflexion et qu'il contribuera ainsi à générer

de nouvelles idées dans la réponse aux besoins de votre

clientèle.

t > Ù So / i/O/Xe ^ Yves Toi^rî<3nant7 m.d.

Directeur - D.S.C.

Dolorès Dubreuil

Coordonnateur en programmation/recherche

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x i

NOTES METHODOLOGIQUES

Les données présentées dans cette étude couvrent trois

années, de 1980 à 1982. Les nombres ou pourcentages

inscrits dans les tableaux représentent toujours une moyenne

annuelle. Cette procédure a été retenue pour minimiser

l'effet des variations qui peuvent se présenter d'une année

à une autre et pour refléter le plus possible la tendance

générale.

Les sections sur la natalité, la mortalité et la

morbidité hospitalière décrivent la situation de la

population résidant sur le territoire du C.L.S.C.? les

naissances, décès et hospitalisations peuvent être survenus

n'importe où, ils sont attribués à la population résidente.

La section traitant des accidents de la route par contre

décrit les accidents survenus sur le territoire, quel—^ue

soit le lieu de résidence des conducteurs ou des victimes.

Le tableau A présente une synthèse de ces données.

Signalons enfin que nous avons regroupé les

municipalités par secteur de C.L.S.C., selon la méthode

utilisée par François Sarrasin dans le Profil du C.L.S.C. du

Havre (volet démographique et socio-économique). Le

regroupement est le suivant :

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Municipalités

Sorei

St-Joseph-de-Sorel

Tracy

Ste-Anne-de-Sorel

St-pierre-de-Sorel

St-Roch-de-Richelieu

St-Ours (V)

St-Ours (P)

Ste-Victoire-de-Sorel

St-Robert

Yamaska

Yamaska-Est

St-Michel-d*Yamaska

St-Gérard-Majëlla

St-David

St-Aimé

Massueville

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Géographi e des terri toi res

Saint «Joseph-d*-Sorel

ft Sorel

Sainte-Anne-oe- Sorel

Yamaska

Yamaska-Est

Saint-Miche*-d'Yamaska

Sajnt>P*rre-6e-Sorel

î> SeW-Gàrard-

Tracy

Saint-Robert

Sainte-Victoire-0e- Sorel

Or Saira-David

Saint -Our* Saint-Ours

Saint-Aimé

Massuevilte

to-Rcheieu

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X 1 V

Tableau A; Synthèse des données sanitaires, C.L.S.C, du Havre et D.S.C. Honoré-Mercier, 1980-1982.

1 1 A 1 B I C 1 D 1 CLSC I DSC 1 I I

Natalité i 1 |

• 1 |

. Nb. de naissances | 306. 7 286. 4 109. 6 61 .01 763. 7 | 4599. 4

. Taux de natalité (0/00) I 13. 4 14. 2 15. 0 13 -8| 13. 9| 15. 8

. Taux de fécondité (0/00) | 49. 7 49. 3 56. 9 58 .11 51. 11 57. 6

. % de grossesses précoces 1 1 | (moins de 20 ans) 1 3. 2 1. 8 2. 4 2 .0| 2. 5 | 2. 9 | . % de naiss. hors-mariage ! 13. 7 7. 8 10. 9 11 .8| 10. 9| 12. 7 j . % de naiss. avant terme I 6. 2 4. 6 4. 2 4 .6| 5. 2 | 4. 9 | . % de naiss. de poids I

6. 1

j insuffisant ( 2500 gr.) 1

1 6. 4 5. 4 6. 8 6 • 9| I

6. 2 I 1

5. 6

1 |Mortalité •

1 1 |

1 1 |

1 I . Nb. de décès 1 185. 3 90. 1 41. 8 39 .41 356. 6 | 1765. 1 | . Taux de mortalité (0/000) 1 I j - Total | 81. 0 44. 6 57. 1 89 .4| 65. 1| 60. 5 | - Hommes | 93. 3 51. 1 74. 8 108 .0| 76. 3 1 69. 6 | - Femmes | 68. 8 38. 0 38. 3 69 • 6 | 53. 6 | 51. 4 | . Taux de mortalité (0/000) 1 1 1 - App. circ. | 35. 5 19. 0 23. 7 44 .9| 28. 6 | 28. 7 J - Tumeurs | 24. 1 12. 8 15. 3 22 .7| 18. 7 I 15. 3 j . % surmortalité masculine I 135. € 134. 5 195. 3 155 .2|

1 142. 4|

1 135. 4

1 (Morbidité hospitalière i

1 1 |

1 1 I 1

| . Nb. d'hospitalisations 13007. 1 2050. 7 756. 4 469 • 5| 6283. i

7 | 30245. 7 j . Taux de morbidité 1 1 j hospitalière (0/000 ) 1 1 j - Total 11314. 6 1015. 4 1034. 0 1065 .8| 1146. 9| 1036. 1 | - Homme s |1166. 0 879. 9 837. 1 911 .5| 993. 9 | 835. 7 | - Femmes 11453. 6 1151. 5 1239. 9 1222 .7| 1297. 1 | 1234. 6 j . Taux de morbidité 1 1 | hospitalière (0/000 ) 1 1 1 - App. circ. | 170. 1 114. 3 113. 6 115 .11 137. 6 | 118. 1 | - App. resp. | 148. 0 114. 97, 9 102 .4| 125. 4 | 105. 4 1 - App. dig. | 167. 4 123. 1 128. 9 119 .21 142. 11 119. 9 | . Taux de morbidité 1 j hospitalière (0/000) des 1 | femmes (15 à 49) pour 1 | appareil reproducteur | 872. 4 822. 5 927. 6 1006 .31 869. 7 | 1007. 7 | . Nb. d'avortements | 22. 5 18. 3 7. 4 5 • 6| 53. 8| 463. 8 | . % avortements/naissances 1

| 12. 0 11. 6 11. 3 13 .8| 1

11. 9 | 1

12. 8

+ + + + + + + - - +

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X V

+ +. D | CLSC | + +.

I I

B I DSC

Accidents de la route

. Nb. total d'accidents

. Taux (0/00)

. Nb. d'accidents mortels

. Taux (0/00)

. Nb. total de victimes

. Taux (0/00)

. Nb. de victimes tuées

. Taux (0/00)

Aide sociale

. Nb. dé bénéficiaires

. Taux (0/000)

811. 11 571.21 143.0| 121.6| 1646. 91 8274. 9 | 35. 5 | 28.31 19.5 | 27.6| 30. 11 28. 31 0. 9 | 4.6| 1.8| 2.3| 9. 6| 61. 51

I 0.2| 0.2| 0.5| 0. 21 0. 2| 148. 0| 151.7| 53.4 j 46.7| 399. 81 2664. 11

6. 5 | 7.5| 7.3| 10.6 | 7. 31 9. 11 1. 2 I 5.0| 2.2| 2.1| 10. 5| 71. 6| 0. 1| 0.2| 0.3| . 0.5 1 0. 2| 0. 21

1688.4 73.8

I I

650.01 269 32.2| 36

I

I I

.71

I

53.1 12.1

I I

2661.21 48.61

I +.

I I

9010.6 | 30.9|

I +

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u 1 .

INTRODUCTION

Ce profil du C.L.S.C. du Havre présente un ensemble

de caractéristiques sanitaires de la population desservie

par le C.L.S.C.? il aborde la natalité, la mortalité, la

morbidité hospitalière et les accidents de la route. Les

données sur lesquelles s'appuie notre étude proviennent

d'une banque de données construite par l'Institut national

de la recherche scientifique (I.N.R.S.^urbanisation) à

partir des sources suivantes: le Registre des naissances et

des décès, le Fichier Med-Echo (hospitalisations), la Régie

de 1'assurance automobile du Québec (R.A.A.Q.), et le

Recensement canadien de 1981.

Notre travail s'inspire également de deux étudès

importantes, que nous citons à plusieurs reprises dans les

pages qui suivent: le Dossier démographique et socio-

sanitaire des Départements de santé communautaire de la

Montérégie (Vol. IV)* et le Profil socio-démographique et * *

sanitaire du territoire du D.S.C. St-Sacrement . Ces

* LeBourdais, Celine, Desrosiers,. Hélène et Mercier, Patricia-Anne, Dossier démographique et socio-sanitaire des Départements de santé communautaire de la Montérégie^ Vol. IV: Caractéristiques de la population du C.H. - D.S.C. Honore-Mercier, Centre hospitalier Honoré-Mercier, St-Hyacinthe, 1986, 276 pages.

** Gagnon, Claude et Pageau, Michel, Profil socio-démogra-phique et sanitaire du territoire du D.S.C. St-Sacrement, Québec, 1985, 190 pages.

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documents ont servi de base pour le plan du texte et/ou-le

choix des variables»

Notre objectif était de fournir aux intervenantes et

intervenants du C.L.S.C. un ensemble de données descriptives

pour des populations cibles et pour les unités géographiques

les plus petites possibles. Il n'a pas toujours été facile

de le faire, à cause des petits nombres et du biais qu'ils

entraînent. En effet, si chaque personne dans une

municipalité peut être caractérisée selon le sexe, l'âge, le

revenu ou la scolarité, il n'en va pas de même (et

heureusement 1) pour les décès, les hospitalisations et les

accidents. Nous nous sommes heurtées à ce problème tout au

long de l'analyse; nous avons donc invité les lecteurs à la

prudence dans 1'interprétation des données à maintes

reprises.

Notre étude comporte aussi des limites dont nous sommes

très conscientes : nous n'avons aucune donnée sur des

questions aussi cruciales que la santé au travail,

l'environnement et la santé dentaire. Nous espérons tout de

même qu'elle soit un outil entre les mains de celles et de

ceux qui travaillent quotidiennement auprès de la population

desservie par le C.L.S.C..

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VOLET SANITAIRE

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4

1, 'NATALITE

- Faits saillants -

. Le taux de fécondité des femmes du C.L.S.C. du Havre est de 51.1 naissances pour 1,000 femmes en âge de procréer, soit un taux très faible; le taux de natalité se situe à 13.9 naissances pour 1,000 habitants, le taux le plus bas du D.S.C. Honoré-Mercier. Les vi1-les de Sorel et Tracy enregistrent des taux particulièrement faibles.

. Le C.L.S.C. du Havre présente peu de nais-sances chez des femmes âgées de moins de 20 ans, peu de naissances d'un premier enfant chez des femmes de plus de 35 ans et peu de naissances hors-mariage; ces situations sont quelques-unes de celles qui présentent des risques pour la grossesse.

. On observé un peu plus de naissances préma-turées qu'ailleurs, particulièrement dans la ville de Sorel.

. On constate une relation entre la scolarité de la mère et le poids du nouveau-né, les femmes les plus scolarisées donnant naissance à des bébés plus gros.

On a enregistré 763.7 naissances par année en

moyenne, de 1980 à 1982, sur le territoire du C.L.S.C. du

Havre. Avec une population de femmes en âge de procréer (15

à 49 ans) représentant 18.7% du total des femmes en âge de

procréer du territoire du D.S.C. Honoré-Mercier, le C.L.S.C.

du Havre accapare 16.6% des naissances.

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Le secteur A, constitué essentiellement de la ville

de Sorel, enregistre 306.7 naissances (40.2%), le secteur B,

avec Tracy comme ville principale, en dénombre 286.4

(37.5%), le secteur C, 109.6 (14.4%) et le secteur D, 61.0

(8.0%). On constate que 36.5% des naissances sont survenues

à Sorel même.

1.i Taux de fécondité et taux de. natalité

Avant d'aller plus loin dans l'analyse de la

natalité, nous allons jeter un coup d'oeil sur ce qu'on peut

appeler le "potentiel reproductif" d'une population,

c'est-à-dire la proportion de femmes en âge de procréer (15

à 49 ans) parmi la population totale des femmes. Si cette

proportion est élevée, on peut s1attendre théoriquement à un

taux de natalité élevé.

Au Québec, les femmes en âge de procréer

constituent 54.6% de la population féminine ? sur le

territoire du C.L.S.C. du Havre, la proportion est

exactement la même, 54.6% (D.S.C.: 54.5%). Cette

proportion diffère légèrement d'un secteur à un autre, le

secteur C comptant 57.9% de femmes âgées de 15 à 49 ans

alors que le secteur D n'en compte que 48.7%. Le secteur A

(Sorel) se place légèrement sous la moyenne, avec 52.9%, de

même que le secteur C, avec 54.1%.

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A l'exception de Tracy et ses environs (B), les

municipalités du C.L.S.C. possèdent donc un potentiel

reproductif comparable ou inférieur à la moyenne québécoise.

Mais même si elles sont peu nombreuses, les femmes âgées de

15 à 49 ans peuvent être très fécondes et compenser ainsi

leur faible représentation dans la population. On mesure la

fécondité effective des femmes par le nombre de naissances

enregistrées pour 1,000 femmes en âge de procréer. Le

C.L.S.C. du Havre obtient un taux de fécondité de 51.1, soit

un taux relativement faible (D.S.C.: 57.6 et Québec:

53.4). On observe un écart d'environ dix (10) points entre

le secteur caractérisé par le taux le plus faible, 49.3 (B)

et le secteur possédant le taux le plus élevé, 58.1 (D).

Sorel (secteur A) crée plus ou moins la moyenne, avec 50.6

naissances pour 1,000 femmes de 15 à 49 ans.

On peut résumer l'étude de la fécondité en

calculant 1'indice synthétique de fécondité*. Il

s'établit à 1.6 pour le C.L.S.C. du Havre (D.S.C.s 1.8),

témoignant d'une fécondité plus faible que la moyenne.

Compte tenu de ces taux plutôt bas, on peut s'attendre à un

taux de natalité faible.

JT) LeBourdais, Céline et al., op. cit., p.126: "L'indice synthétique de fécondité (...) représente le nombre moyen d'enfants qu'aurait une cohorte fictive de femmes au cours de sa vie, en supposant que celle-ci franchisse la période de procréation en connaissant les mêmes taux de fécondité par âge que ceux observés au cours de la période étudiée (1980-1982)".

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Le taux de natalité exprime le nombre de naissances

déclarées pour une population de 1,000 habitants. Dans

1 * ensemble de la population desservie par le C.L.S.C., ce

taux est de 13.9, soit le taux le plus bas du territoire du

D.S.C. Honoré-Mercier (D.S.C.: 15.8 et Q.: 14.8). Tous

les secteurs affichent un taux inférieur à la moyenne

québécoise, exception faite du secteur C, avec 15 naissances

(p. 1,000). Les villes les plus importantes ont des taux

faibles, soit Sorel (13.7) et Tracy (12.6). A l'inverse,

Yamaska affiche un taux de 52.7, le plus élevé du C.L.S.C.

Tableau 1 : Données sur les naissances, secteurs de CLSC, CLSC du Havre, DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

| Taux de | 1 | Naissances| 1 % femmes | Taux de | Taux de | 1

1 I Naissances|

1 15 -49 ans |natalité(2) |fécondité(3)I 1 + _ _ _ _ _— + — + — - — - — - — - + 1 1 1 Nb. | % | 0/00 | 0/00 |

+ - — - + : + -— + + +

1 Secteur 1 1 1 1 1 | 49.7 | A 306.7 | 52.9 | 13.4 1 1 | 49.7 |

B | 286.4 | 57.9 | 14.2 | 49.3 | C I 109.6 | 54.1 | 15.0 1 56.9 | D 1 • 61.0 | 48.7 | 13.8

1 | 58.1 1 j 1

CLSC 1 1

1 763.7 | 54.6 | 13.9 | 51.1 1

DSC 1 4599.4 | 54.5 | 15.8 | 57.6 | QUEBEC 1 95247.0 | 54.6 | 14.8 j 53.4 |

+

(2) Naissances X 1000 Population totale

(.3 ) Naissances X 1000 Femmes 15-49

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0 8 .

1.2 Caractéristiques de la mère

Plusieurs études^ ont démontré qu'il existait des

risques associés à la grossesse lorsque celle-ci survient

chez des jeunes femmes (moins de 20 ans), chez des femmes

qui ont leur première grossesse à l'âge de 35 ans ou plus,

chez des femmes ayant déjà eu trois (3) enfants ou plus ou

encore chez des femmes vivant dans des conditions

socio-économiques difficiles. Ces risques se présentent à

la fois pour la santé physique et psychologique de la mère

et pour celle du nouveau-né (poids insuffisant, morbidité et

mortalité infantiles, etc.). Avec les données partielles

dont nous disposons, nous pouvons évaluer 1'importance de

ces groupes à risques élevés dans la population desservie

par le C.L.S.C. du Havre.

On enregistre 2.5% des naissances chez des femmes

âgées de moins de 20 ans sur le territoire du C.L.S.C. du

Havre (D.S.C.: 2.9% et Québec: 4.8%). Le secteur A

(Sorel) présente la proportion la plus élevée (3.2%) et le

secteur B, la plus faible (1.8%). Notons ici que la

(4) LeBourdais, Céline et al., Op. cit., p. 126.

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0

proportion des naissances chez des jeunes mères est

dépendante de la structure d'âges dans la municipalité ou le

secteur. L'étude du taux de fécondité par groupe d'âges

permet d'éliminer ce biais. Ainsi, les femmes âgées de 15 à

19 ans du C.L.S.C. du Havre ont un taux de fécondité de 7.7

enfants pour 1,000 (D.S.C.: 10.7), soit un taux plus bas

que la moyenne.

Les naissances d'un premier bébé survenues chez des

femmes de 35 ans ou plus sont peu fréquentes sur le

territoire du C.L.S.C., soit 0.9% des naissances, la même

proportion que celle observée dans 11 ensemble du D.S.C.

Honoré-Mercier. Le C.L.S.C. du Havre compte aussi

relativement peu de naissances chez des mères multipares 4

et plus, soit 4.9% (D.S.C.: 6.6%). Ce pourcentage est plus

•élevé dans le secteur D (10.5%), un secteur plus rural.

Dans les secteurs A et B (Sorel et Tracy), les pourcentages

s'abaissent à 4.6% et 3.2%.

La proportion des naissances hors-mariage peut

aussi être intéressante à observer. Elle est de 10.9% dans

l'ensemble du territoire du C.L.S.C. (D.S.C.: 12.7%). Les

divers secteurs n'offrent pas de différences très

importantes, le pourcentage passant de 13.7% dans le secteur

A (Sorel) à 7.8% dans le secteur B, avec 10.9% dans le

secteur C et 11.8% dans le secteur D. On notera tout de

même que le secteur B, le secteur le plus jeune et le plus

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10.

favorisé au niveau socio-économique, est aussi celui qui

présente le moins de naissances hors-mariage. (Signalons

que les naissances hors-mariage incluent celles qui

surviennent chez des femmes vivant en union libre, ce qui ne

constitue pas en soi une situation à risques).

Tableau 2: Caractéristiques des mères (associées à des grossesses à risques), secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

|Taux de fécon-|% de nais, (dité (p.1000) jchez des j des femmes de j primipares 115 à 19 ans jâgées de 35 j jans et plus

% de nais.|% de nais.| chez des |chez des | multiparesjmères non | 4 ou plus (mariées 1

I I + + Secteur |

A | * 0.9 4.6 1 13.7 B | • 0.7 3.2 1 7.8 C | * 1 1.1 6.8 1 10.9 D I * 2.0 10.5 1 - 11.8

1 1 CLSC | 7.7 0.9 4.9 1 10.9 DSC. | 10.7 0.9 6.6 1 12.7

Données non disponibles.

1.3 Prématurité

Les naissances prématurées sont associées à des

taux élevés de morbidité et de mortalité infantiles; elles

sont aussi souvent la conséquence de grossesses survenues

dans des conditions difficiles. Il est donc important d'en

mesurer 1'ampleur si on veut établir les programmes

appropriés en santé maternelle et infantile.

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On mesure la prématurité^ par le pourcentage de

bébés nés avant terme (moins de 37 semaines) et le

pourcentage de nouveaux-nés de poids insuffisant (moins, de

2500 gr.).

On remarque que 5.2% des bébés sont nés avant terme

dans 11 ensemble du C.L.S.C. du Havre (D.S.C.: 4.9%). Le

secteur A (Sorel) enregistre le pourcentage le plus élevé,

attribuable à la ville de Sorel (6*5%). Les secteurs. B, C

et D affichent des pourcentages plus bas que la moyenne du

C.L.S.C. avec 4.6%, 4.2% et 4.6% de naissances avant terme,

respectivement.

Si on analyse la préniaturité du point de vue du

poids du nouveau-né, on trouve une proportion de 6.2% de

bébés de poids insuffisant dans l'ensemble du C.L.S.C. du

Havre (D.S.C.: 5.6%). Aucun secteur ne s'écarte de façon

significative de la moyenne du C.L.S.C.

(5) LeBourdais, Céline, Op. cit. et al., p.133.

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Tableau 3; Indicateurs de prématurité, secteurs de CLSC, CLSG du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

+ + — + — + Terri- | % de naissances | % de nouveaux-nés | toire j avant terme | de poids insuffisant | + + +

I I I 6.4 | I 5.4 | I 6 .8 | I 6.9 | I I I 6.2 | I 5.6 | + +

Secteur | A | 6.2 B | 4.6 C I 4.2 D I 4.6

1 CLSC | 5.2 DSC j 4.9

Signalons enfin la relation existant entre le poids

du nouveau-né^ et la scolarité de la mère. Les femmes les

plus scolarisées (16 ans et plus de scolarité) donnent

naissance à un nombre relativement plus grand de

nouveaux-nés pesant 3500 gr. ou plus (3*8.3%) que les femmes

les moins éduquées (moins de 9 ans de scolarité) qui ont des

gros bébés dans 25.4% des cas. Inversement, 3.2% des

naissances correspondent à des nouveaux-nés de poids

insuffisant (moins de 2500 gr. ) chez les femmes les plus

scolarisées (16 ans, et plus) contre 5% chez les moins

scolarisées (moins de 9 ans) .

(6) Le petit nombre de naissances nous empêche d1 étudier cette relation pour chacune des municipalités ou chacun des secteurs. Même à 1'échelle du C.L.S.C./ les résultats sont livrés à titre indicatif et doivent être utilisés avec prudence.

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0 13.

Dans l'ensemble du D.S.C. Honoré-Mercier, le poids

du bébé s'élève avec la scolarité de la mère (données non

présentées).

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2 . MORTALITE

| - Faits saillants - |

j . Le taux de mortalité observé dans l'ensemble | j du territoire du C.L.S.C. s'établit à 76.3 | j décès (p. 10,000) chez les hommes et 53.6 dé- | | cès chez les femmes; il s'agit de taux qui se j j rapprochent de la moyenne québécoise; le sec- | | teur D enregistre deux fois plus de décès, | | relativement, que le secteur B, les structu- | | res d'âges des populations étant très diffé- | | rentes, entre autres* I

j . Le C.L.S.C. enregistre le taux de mortalité | j infantile le plus bas du D.S.C. j

| . Les trois premières causes de décès sont les | | maladies de 1'appareil circulatoire, les tu- | j meurs, et les accidents, traumatismes et em- j | poisonnements. I + +

Les taux de mortalité ont connu une diminution

spectaculaire au Québec depuis quelques décennies,

diminution attribuable essentiellement à la baisse de la

mortalité infantile. Chez les adultes, les taux de

mortalité n'ont pas connu une telle régression. Chez les

hommes, par exemple, le taux de mortalité demeure élevé et

on a vu croître 1'importance de nouvelles causes de décès

tels les accidents de la route, les tumeurs, le suicide. En

1980, les hommes âgées de 15 à 25 ans enregistrent trois

fois plus de décès que les femmes. Cet écart tend

actuellement à se réduire; force nous est de constater

toutefois que cette réduction se fait au détriment de la

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santé des femmes et non pas au bénéfice de celle des hommes.

Signalons aussi que, malgré des progrès indéniables, le

Québec occupe encore le dernier rang des provinces

canadiennes quant à l'espérance de vie; la mortalité des

jeunes y est dramatiquement élevée. Si certaines causes de

décès sont nettement à la baisse depuis quelques années,

d'autres par contre commencent à inquiéter, tels le cancer

du poumon et le suicide.

De 1980 à 1982, on a enregistré 356.6 décès par

année sur le territoire du C.L.S.C. du Havre, pour un taux

brut de mortalité de 65.1 décès pour 10,000 habitants

(D.S.C.: 60.5 et Québec: 66.4). Le secteur B (Tracy),

avec sa population jeune, possède le taux le plus faible,

44.6, alors que le secteur D enregistre le taux le plus

élevé, 89.4. Le secteur A (Sorel) suit de près avec un taux

de 81 et le secteur C se situe -sous le taux moyen du

C.L.S.C. avec 57.1.

2.1 Mortalité selon le sexe

Le taux de mortalité des hommes du C.L.S.C. du

Havre est de 76.3 (D.S.C.: 69.6 et Québec: 78.2), et celui

des femmes est de 53,6 (D.S.C.: 51.4 et Québec: 55.0). Les

hommes et les femmes de la région de Sorel occupent donc une

position intermédiaire, plus près de la moyenne québécoise

cependant dans le cas des hommes. Les secteurs offrent un

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0 1 6 .

tableau très diversifié: on enregistre 108 décès pour

10,000 hommes dans le secteur D mais à peine 51.1 dans le

secteur B (Tracy); les secteurs C et A affichent des taux

respectifs de 74.8 et 93.3. Les écarts sont aussi

importants chez les femmes: celles des secteurs B et C

enregistrent 38 et 38.3 décès pour 10,000 femmes alors que

les taux atteignent presque le double dans le secteur D

(69.6) et A (68.8) .

On constate que la surmortalité masculine ' est

généralisée; le taux de mortalité des hommes représente

142.4% de celui des femmes du territoire du C.L.S.C. du

Havre (D.S.C.: 135.4% et"Québec s 142.2%). La surmortalité

masculine est à son maximum dans le secteur C (195.3%)7 et

à son minimum dans le secteur B (134.5%); le secteur A se

situe très près de B (135%) et le secteur D enregistre

155.2%. Cette surmortalité masculine est attribuable aux

conditions de vie et de travail différentes selon les sexes

(travail dangereux en usine, accidents de la route etc.).

Au fur et à mesure que les femmes entrent sur le marché du

travail et adoptent un mode de vie similaire à celui des

hommes, elles s'exposent aux mêmes risques et l'écart tend à

se réduire, au détriment de leur santé généralement.

(7) Il est à noter que le secteur C n'a enregistré que 28.2 décès en moyenne par année.

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Il faut signaler que tous les taux établis jusqu'à

maintenant sont dépendants des structures d'âges des

territoires comparés. Un taux élevé peut donc signifier

qu'on est en présence d'une population âgée et non pas d'une population qui meurt davantage qu'une autre, à âge égal.

Pour éliminer 1'effet de la structure d'âges, on peut # 8

calculer un taux standardisé ; ainsi, si la population

féminine et la population masculine du C.L.S.C. du Havre et

du D.S.C. Honoré-Mercier avaient la même strucutre d'âges

que celles de la Montérégie dans son ensemble, on

obtiendrait les taux de mortalité suivants: 67.8 et 65.1

chez les hommes du C.L.S.C. du Havre et ceux du D.S.C.

Honoré-Mercier, et 46.9 et 46.8 chez les femmes. Ce taux

standardisé révèle que les femmes du C.L.S.C. du Havre et

celles du D.S.C. Honoré-Mercier connaissent le même taux de

mortalité lorsqu'on élimine l'effet de la structure d'âges.

L'écart existe toujours entre les hommes du C.L.S.C. et ceux

du D.S.C. mais il a considérablement diminué.

(8) LeBourdais, Céline et al., .Op. cit., p.84.

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0 18.

Tableau 4: Taux brut et taux standardisé de mortalité (p. 10,000) selon le sexe, secteurs de CLSC, CLSC du Havre, DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

1 1 1

Terri-toire

1 |T.brut|T

HOMMES

.stand.| Nb. 1 1

- + + + -||T.brut|T

FEMMES

.stand.| Nb. 1

1

1 Secteur 1 1 11 1 i 1 A 1 93.31 * 1 105. m 68.8 | * | 80. 21 1 B 1 51.11 * î 52 11 38 | * | 38. 11 1 C 1 74.81 * 1 28. 211 38.3 1 * | 13. 6| 1 D 1 108 | î î * 1 24. 4|| 69.6 | 1

* | 15 j 1 | 1 1 CLSC

1 1 1 76.31 67.8 | 209.

1 7||

1 53.6 | 46.9 | 146. 91

DSC | 69.61 65.1 | 1012. 311 51.4 | 46.8 | 752. 81 QUEBEC | 78.21 * 1 24791 1 55 | * 117974 1

* Les taux standardisés ne sont pas disponibles par secteur à cause du trop petit nombre de décès. Ils manquent éga-lement pour le Québec.

2.2 Mortalité selon l'âge

Le taux de mortalité progresse évidemment avec

l'âge, du moins à partir du groupe d'âges de 5 à 19 ans. Le

groupe d'âges 0-4 ans affiche en effet un taux de mortalité

élevé, 13.2 (p. 10,000) dans l'ensemble du C.L.S.C. Cette

mortalité est essentiellement la mortalité infantile, soit

celle qui survient pendant la première année de vie; on

dénombre 4.2 décès de 0 à 1 an, sur un total de 5.4, de 0 à

4 ans. (Nous reviendrons sur la mortalité infantile).

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A partir de l'âge de 5 ans, la courbe des taux de

mortalité s'élève de façon régulière, passant de 4.7 (p.

10,000) dans le groupe d'âges de 5 à 19 ans, à 11.4 chez les

20-44 ans, à 87.0 chez les 45-64 ans, pour atteindre 485.3

chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Ces taux sont

tout à fait comparables à ceux observés sur l'ensemble du

territoire du D.S.C. Honoré-Mercier; on note cependant que

le D.S.C. présente un taux plus élevé dans le groupe des 0-4

ans.

Tableau 5: Décès et taux de mortalité (p. 10,000), selon le groupe d'âges, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

Secteur | I

A (Nb.)| 0/000|

I B (Nb.)|

0/0001 I

C (Nb.)| 0/0001

I D (Nb.)I

0/000 | I I

CLSC | (Nb.)| 0/000|

I DSC I

I-- —+ — — — — +

0-4 | 5-19 | 20-44 | 45-64 | 65 ans | Total ans | ans | ans | ans | et plus |

1 1 I +

1 1-9 |

1 1 |

1 12.2 |

1 47.6 |

1 122.6 | 185.3

12.1 | • 2.0 | i 13.1 | I 100.3 | I 519.5 I i 81.0 1

2.3 | 1

3.0 | 9.7 | 25.7 | 49.5 | 90 • 1 14.2 | i 5.9 | i 11.2 |

1 68.9 | i 433.3 | i 44.6

1 0.3 |

1 0.9 | 3.1 | 9.8 | 27.7 | 41.8

5.0 | i 4.9 | i 10.5 | i 75.1 |

i 446.8 | i 57.1

1 0.4 |

1 1.2 |

i 0.6 |

1 9.3 | 27.4 | 39.4

29.0 | 1 i 10.8 |

1 i 3.9 |

1 i 110.1 |

i 489.3 I

I 1 89.4

1 1

5.4 |

1 1

6.1 |

1 1

25.6 | 1

92.4 | 1 1

227.1 | 356.6 13.2 |

1 4.7 |

1 11.4 |

1 87.0 |

1 485.3 |

1 65.1

1 42.0 |

1 33.9 | 127.1 |

1 382.1 |

1 1180.0 | 1765.1

17.4 | 4.6 | 10.7 | 74.3 | 494.0 | 60.5

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20

Il est très difficile de comparer les secteurs,

compte tenu des petits nombres. On peut signaler que le

secteur A (Sorel) enregistre des taux plus élevés que la

moyenne du C.L.S.C. et du D.S.C. dans les trois derniers

groupes d'âges, soit à partir de 20 ans? les secteurs B et C

affichent au contraire des taux plus bas dans les mêmes

trois groupes d'âges. Le secteur D présente un taux de

mortalité particulièrement élevé dans le groupe 45 à 64 ans.

2.3 Mortalité infantile

Les décès survenus de 0 à 1 an constituent la

mortalité infantile. Au Québec, la mortalité infantile a

diminué de moitié au cours des dix dernières années9. La

mortalité périnatale, soit celle qui survient entre la 28e

semaine de grossesse et le 28e jour de vie, constitue

l'essentiel de la mortalité infantile, c'est-à-dire près des

~ 'v. 10 trois quarts au Quebec

(9) LeBourdais, Céline et al., Op. cit., p.142. (10) Ibid., p. 142.

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On a dénombré en moyenne 4.2 décès par année, chez

les enfants de 0 à 1 an sur le territoire du C.L.S.C. du

Havre, trois (3) garçons et 1.2 filles. Ces décès portent

le taux de mortalité infantile à 53.5 (D.S.C.: 69.5), 76.9

chez les garçons (D.S.C.: 80.0) et 30.4 chez les filles, le

taux le plus bas du D.S.C. (D.S.C.: 58.5). La plupart de

ces décès (3.2 sur 4.2) sont survenus avant le 28e jour de

vie. La comparaison des secteurs de C.L.S.C. est

impossible, compte tenu des petits nombres. Le tableau qui

suit présente les données brutes, c'est-à-dire le nombre

annuel moyen de décès infantiles, de 1980 à 1982.

Tableau 6: Décès dus à la mortalité infantile (0-1 an) et à la mortalité périnatale (0-28 jours), secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

Mortalité périnatale | Mortalité infantile (0-28 jours) I (0-1 anj

M | F I Total | M I F | Total

Secteur A B C D

CLSC DSC

1 1 0.3 0

2.3 16.2

0 0.6 0 0.3

0.9 13.4

1 1.6 0.3 0.3

3.2 29.6

1.2 1.2 0.3 0.3

3.0 19.6

0.3 0.6 0 0.3

1.2 13.7

1.5 1 . 8 0.3 0.6 4.2

33.3

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2.4 Causes de décès

Au Québec, on meurt plus ou moins jeune selon les

régions, selon le statut socio-économique ou selon le sexe,

mais on meurt partout des mêmes grandes causes. Ce sont,

dans l'ordre: les maladies de l'appareil circulatoire, les

tumeurs, les lésions traumatiques, les maladies de

l'appareil respiratoire et les maladies de l'appareil

digestif. La situation est exactement la même sur le

territoire du C.L.S.C. du Havre: les maladies de l'appareil

circulatoire sont responsables de 44.7% des décès, les

tumeurs 29.1%, les accidents et traumatismes, 7.8%, les

maladies de l'appareil respiratoire, 3.9%, et les maladies

de 1'appareil digestif, 3.7%. Les secteurs de C.L.S.C.

présentent une situation tout à fait homogène du point de

vue de la répartition des décès selon la cause. Retenons

toutefois le pourcentage élevé de décès consécutifs .aux

maladies de l'appareil circulatoire dans le secteur D,

secteur où la population est plus âgée qu'ailleurs.

Si les causes de décès sont les mêmes d'un

territoire à un autre, les taux de mortalité rattachés à

chacune d'elles varient souvent d'une région à une autre.

Dans le cas qui nous occupe, on constate que le C.L.S.C. du

Havre et le D.S.C. Honoré-Mercier affichent des taux de

mortalité quasi-identiques et ce, pour toutes les grandes

causes de décès. Mais des écarts importants apparaissent

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lorsqu'on examine les données par secteur. Par exemple, le

taux de mortalité rattaché aux maladies de 1'appareil

circulatoire est deux fois plus élevé dans le secteur D

(44.9) que dans le secteur B (19); on se rappellera que le

secteur D (Yamaska) accueille la population la plus âgée et

la plus défavorisée alors que le secteur B (Tracy) reçoit au

contraire une population jeune et favorisée du point de vue

socio-économique. On notera finalement la proportion élevée

d'accidents dans le secteur B.

Tableau 7s Répartition des décès selon les principales causes, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

+ + j | CLSC (%) | DSC | j | A B C D Total | % | + + + + + + + 1 I I I I I I I |Mal. de l'app. circ. | 44.2| 43.4| 43.4| 51.31 44.7| 48.2| |Tumeurs I 30.0| 29.3| 28.11 25.91 29.1| 25.7| |Accid. - traumatismes| 5.9| 11.11 9.3| 7.8| 7.8| 7.6| |Mal. de l'app. resp. | 4.0| 3.3| 4.0| 4.9| 3.9| 4.5| |Mal. de l'app. dig. | 4.8| 2.91 1.5 1 2.3| 3.7| 3.41 |Mal. endocriniennes | 3 - 2| 2.01 5.31 3.11 3.11 3.11 IAutres I 7.9| 8.01 8.5| 4.7| 7.61 7.51 | I I I I I I I |Total (Nb.)|183.7I 88.5| 39.9| 38.6f350.7|1740.6| I % 1100 1100 1100 1100 |100 | 100 | + + + + + + + +

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24.

Figure Is Cinq premières causes de décès et taux brut — de mortalité (p. 10,000) pour chacune d'elles,

secteurs de CLSC, CLSC du Havre, DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

40-

1 Wm H

a b e o A e o o

i

„ , • w/tiwym A 0 C D CUB OSC qiBfW

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2.5 Causes de décès selon le sexe

L'étude des taux de mortalité rattachés à chacune

des causes de décès montre que ces taux varient

considérablement selon le sexe. D1 abord, les hommes du

C.L.S.C. du Havre affichent des taux de mortalité supérieurs

à ceux des femmes pour toutes les causes de décès, sauf une:

les maladies endocriniennes. Exprimée en pourcentage du

taux féminin, la surmortalité masculine atteint jusqu'à

354.5% dans le cas des maladies de l'appareil respiratoire,

269.2% dans le cas des maladies de l'appareil digestif et

244.8% lorsqu'il s'agit des décès suite à un accident ou

traumatisme. Les maladies de l'appareil circulatoire et les

tumeurs entraînent aussi une surmortalité masculine, moins

importante cependant avec 143% et 131.7%. Une exception est

à noter: les femmes du secteur D ont connu plus de décès

par tumeurs que les hommes^.

Finalement, l'examen des taux de mortalité pour

l'ensemble du territoire du D.S.C. Honoré-Mercier indique

une surmortalité masculine beaucoup plus faible que sur le

territoire du C.L.S.C. dans le cas de l'appareil digestif,

soit 141.2% contre 269.2%. Les autres catégories sont

comparables (données sur le D.S.C. non présentées).

(11) Les données ne sont pas analysées par secteur parce que les nombres sont très petits lorsqu'on divise les décès selon la cause, le sexe et le secteur.

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Tableau 8: Décès et taux de mortalité (p. 10,000) selon les principales causes et selon le sexe et surmortalité masculine, CLSC du Havre, 1980-1982.

+ + 7+ HOMMES | FEMMES | Surmotalitél

| | masculine Nb. 0/000 1 Nb. 0/000 1 %

Causes de décès

|Mal. de l'app. circ. |Tumeurs |Accid. - traumatismes j Mal. de l'app. resp. |Mal. de l'app. dig. j Mal. endocriniennes |Autres I (Total

I I I I 92.4| 33.6 1 64.3 1 23.5| 58.11 21.2| 44.11 16.11 19.41 7.1| 8.0| 2.9| 10.61 3.9| 3.1| 1.1I 9.5| 3.5| 3.5| 1.3| 3.4| 1.2| 7.5| 2.71

13.5| 4.91 13.3| 4.9| I I I I

209.71 76.31146.91 53.6|

143 131.7 244.8 354.5 269.2 44.4 100 142.4

2.6 Causes de décès selon l'âge

Comme leurs camarades vivant ailleurs au Québec,

les jeunes du territoire du C.L.S.C. du Havre âgés de 6 à 24

ans 1 2 décèdent d'abord des suites d'accidents et

traumatismes. De fait, 79.5% des décès de jeunes adultes de

18 à 24 ans sont consécutifs à une lésion traumatique

(essentiellement des accidents de la route car on

n'enregistre aucun suicide dans ce groupe d'âges)? la

proportion est de 75.7% chez les jeunes de 6 à 17 ans, sans

suicide toujours.

(12) Nous excluons la mortalité infantile (deja traitee) et le groupe d'âges 1-5 ans qui enregistre neuf (9) deces par année dans l'ensemble du D.S.C. Honoré-Mercier.

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Parmi la population âgée de 25 à 54 ans, on

constate que les accidents et traumatismes figurent toujours

au premier rang des causes dè décès. Mais cette fois, près

de 40% de ces lésions traumatiques sont des. suicides*^.

Les maladies de l'appareil circulatoire arrivent au second

rang et les tumeurs, au troisième.

Chez les personnes âgées de 55 à 64 ans, on

retrouve les maladies de l'appareil circulatoire au premier

rang, les tumeurs au deuxième et les accidents et

traumatismes au troisième rang, mais loin derrière. Chez

les gens qui ont 65 ans et plus, les décès sont d'abord

consécutifs aux maladies de l'appareil circulatoire, aux

tumeurs et ensuite aux maladies de l'appareil respiratoire.

Les taux de mortalité sont évidemment beaucoup plus élevés,

surtout pour les deux premières causes de décès^"^.

(13) Il faut être prudent dans l'interprétation car nous parlons ici de 8.8 décès à la suite d'un accident ou traumatisme.

(14) Les nombres sont trop petits pour être analysés par secteur de C.L.S.C.

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2 8 .

Tableau 9; Décès et taux de mortalité (p. 10,000), selon le groupe d'âges et selon la cause, CLSC du Havre, 1980-1982.

| Groupe j d'âges 1

App. circ.

Accid. traumat.

Tumeurs App. resp.

App. dig.

Mal. endoc.

|Autres | 1 1 I | I

16-17 ans | Nb. | 0/000 î

0 0

2.8 2.8

0.3 0.3

0 0

0 0

0.3 0.3

1 1 1 0.3 | 1 0.3 | I 1 1

118-24 ans | Nb. | 0/000 î

0 0

3.5 4.9

0.3 0.4

0 0

0 0

0.3 0.4

1 0 . 3 | 1 0.4 | I 1 1

125-54 ans | Nb. I 0/000 î

5.7 2.5

8.8 3.8

2.8 1.2

0.6 0.3

2.3 1.0

0.9 0.4

1 1 1 1 . 9 | 1 0.8 | I 1 1

155-64 ans 1 Nb. | 0/000 î

37.1 78.0

6.1 12.8

33.5 70.5

3.5 7.4

3.2 6.7

2.5 5.3

1 1 1 4.8 | 1 10.1 | | |

1 |65 ans jet plus | Nb. | 0/000

113.9 243.4

6.2 13.2

64.7 138.2

9.6 20.5

7.5 16.0-

6.9 14.7

1 1 1 1 1 14.7 | 1 31.4 |

2.7 Décès par suicide

Nous terminons cette section par quelques données

sur les décès par suicide. On a enregistré en moyenne 5.9

décès par suicide chaque année sur le territoire du C.L.S.C.

du Havre, de 1980 à 1982." On dénombre 4.1 suicides chez les

hommes (69.5%) et 1.8 chez les femmes. Aucun suicide

n'apparaît dans les groupes d'âges de 11 à 17 ans et de 18 à

24 ans. Chez les adultes âgés de 25 à 44 ans, on note 2.6

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suicides chez les hommes et 0,6 chez les femmes. Ce groupe

d1 âges est responsable de 54.2% des cas de suicide. On

observe enfin 2.1 suicides chez les gens de 45 à 64 ans

(35.6%) et 0.6 chez les personnes âgées de 65 ans et plus

(10.2%). Ces deux groupes réunis représentent près de la

moitié des suicides.

La situation n'est pas très différente sur le

territoire du D.S.C. Honoré-Mercier où 72.4% des suicides

sont le fait des hommes. Le suicide des adolescents

représente 3.1% du total, celui des adultes de 18 à 24 ans,

15%, celui des gens âgées de 25 à 44 ans, 44.2%, celui des

personnes de 45 à 64 ans, 25.2% et enfin celui des personnes

âgées de 65 ans et plus, 12.6%.

Tableau 10; Décès (nombre) par suicide selon le sexe et | A age,

CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

1 1 11-17 | 18-24 | 25-44 | 45-64 I 65 ans Total 1 1 1 ans | ans | ans | ans |et plus 1 1 1 i i 1 1 i 1 1 |CLSC |

1 1

1 1

1 1

l 1 i

i i

j Hommes j 0 1 o | 2.6 1 1.2 | 0.3 i 4.1 i j Femmes j i i 0 I o i

| 0.6 | 0.9 i | 0.3 i i 1

1.8 i i 1 1 | Total | 0

1 1 o 1

| 3.2 1

| 2.1 1

| 0.6 1

i i

5.9 1 i i

1 1 1 DSC |

1 1

1 1

1 1

1 1

i i

i i

| Hommes | 0.9 | 2.8 | 9.0 | 5.2 | 3.4 i 21.3 i | Femmes | i i 0 | 1.6

i 1 4.0 i | 2.2 i | 0.3 i i i 8.1 i i 1 1

I Total | 0.9 1 i 4.4 I 13.0 1 7.4

1 | 3.7

1 1 29.4

1 1

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MORBIDITE HOSPITALIERE

- Faits saillants -

. Le C.L.S.C. du Havre affiche le taux de mor-bidité hospitalière le plus élevé du terri-toire du D.S.C., 1146.9 hospitalisations (p. 10,000); la ville de Sorel enregistre un taux particulièrement élevé, 1321.4 et la ville de Yamaska un taux exceptionnel, 3602.2.

. Les femmes sont plus hospitalisées que les hommes et dans 35.3% des cas, leur admission à l'hôpital a trait à une grossesse ou à un problème de l'appareil reproducteur.

. Les maladies de l'appareil digestif, les ma-ladies de l'appareil circulatoire et les pro-blèmes respiratoires constituent les trois premiers motifs d'hospitalisation, si on excepte les grossesses et leurs complica-tions.

. On constate de fortes variations de la mor-bidité hospitalière selon le sexe, l'âge et et selon les secteurs de C.L.S.C.; les horn-et les femmes du secteur A (-Sorel) sont les plus hospitalisés du C.L.S.C.

. En éliminant l'inévitable biais introduit^ par les structures d'âges, nous arrivons à la conclusion que les hommes et les femmes du C.L.S.C. du Havre connaissent, en termes de morbidité hospitalière, une situation des plus défavorisées lorsqu1 on les compare aux hommes et aux femmes du D.S.C. Honoré-Mer-cier et de la Montérégie dans son ensemble.

+ +

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31 .

Bien qu'elles ne constituent pas le seul indice de

1'état de santé d1 un groupe donné , les informations

relatives à la morbidité hospitalière n'en sont pas moins

précieuses pour tracer le profil sanitaire d'une population.

L'étude des hospitalisations, des diagnostics qui s'y

rattachent et des facteurs qui les conditionnent (âge, sexe,

milieu social, etc.) revêt une importance évidente; elle

comporte aussi des lacunes comme l'ont souligné les auteurs

de la recherche effectuée au D.S.C. St-Sacrement:

"D•une part, elle (la morbidité hospitalière) traduit plus l'état des maladies que 1'état de santé et ne montre qu'une facette de la maladie, celle nécessitant une hospitalisation d'au moins vingt-quatre heures

Ces lacunes étant connues, que nous révèle le

fichier des hospitalisations des personnes résidant sur le

territoire du C.L.S.C. du Havre ? De 1980 à 1982, on a

enregistré 6283.7 hospitalisations, en excluant les

naissances, soit 1146.9 pour 10,000 habitants (D.S.C.:

1036.1). Il s'agit du taux le plus élevé du territoire du

D.S.C. Honçré-Mercier. Comme il est établi que la

population du C.L.S.C. du Havre est moyennement vieille et

qu'elle présente les taux de natalité les plus faibles du

D.S.C., on ne saurait imputer la morbidité hospitalière

élevée à la forte présence de personnes âgées ou à une

(15) Gagnon, Claude & Pageau, Michel, Op. cit., p. 248.

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32.

fécondité importante. On peut formuler l'hypothèse d'un

rapport entre la morbidité hospitalière et les conditions

socio-économiques, le C.L.S.C. du Havre présentant le profil

socio-économique le plus défavorable du D.S.C. L'étude des

taux par secteur nous permet de préciser cette relation.. On

constate que le secteur A, la ville de Sorel

essentiellement, contribue le plus à élever le taux de

morbidité, avec 1321.4 hospitalisations (p. 10,000). Les

autres secteurs obtiennent des taux variant entre 1015.4 et

1065.8. Or, la ville de Sorel se caractérise par un profil

démographique et socio-économique moyen; ce qui la

distingue, c'est la plus forte concentration de cols bleus

et la présence de nombreuses industries (métallurgie et

produits chimiques entre autres). Le secteur D, à

l'inverse, est très défavorisé du point de vue démographique

(population très vieille) ét socio-économique (milieu rural,

revenus faibles) mais il ne présente pas une morbidité aussi

grande que Sorel.

On peut reformuler notre hypothèse en suggérant que

les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière de

Sorel influencent son état de santé et génèrent une

morbidité hospitalière plus élevée qu'on ne s'y attendait,

compte tenu de la structure d'âges et des conditions

socio-économiques générales qui caractérisent Sorel.

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3.1 Morbidité hospitalière selon le sexe

La morbidité hospitalière frappe davantage le

femmes que les hommes, celle-ci affichant un taux de 1291.

(excluant les naissances, mais incluant les hospitalisation

liées à la grossesse et à l'accouchement) alors que le tau

est de 993.9 chez les hommes. Dans l'ensemble du D.S.C.

les taux des femmes et des hommes sont de 1234.6 et 835.

respectivement. Cet écart provient principalement c

l'hospitalisation pour grossesses, accouchements e

complications. diagnostic qui accapare 24.6% des admissior

à l'hôpital des femmes de tous âges du C.L.S.C. du Havj

(D.S.C.: 29.9%).

Il est intéressant de rappeler .ici certain

réflexions que nous livrait le Conseil du statut de la femi

dans - son Essai sur la santé des femmes.

I

i

î

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36.

d'hospitalisation sont les mêmes dans tous les secteurs,

exception faite du secteur A où les troubles mentaux

arrivent au 5e rang, avant les tumeurs? la différence est

toutefois minime (7,2% et 7.1%).

Tableau 12: Répartition (%) des hospitalisations selon le diagnostic, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

1 1 1 + 1 1 A

Secteur

B

de CLSC

C D 1

-+ 1 CLSC 1 1 1

DSC 1 1 1

j Mal. infectieuses| 2. 1

11 1. 8 1

2.01 2. I

11 2. 1

0 | 1. 1

3 | jTumeurs 1 7. 11 5. 9 6.4| 8. 5 | 6. 7 | 6. 8| (Troubles mentaux | 7. 21 5. 8 4.5| 5. 2 | 6. 21 4. 0 | jSystème nerveux I 4. 31 4. 5 4.3| 4. 2| 4. 4 | 5. 11 jApp. circulatoire| 12. 91 11. 3 11.01 10. 8| 12. 0| 11. 4| jApp. respiratoire| 11. 2| 11. 3 9.51 9. 6 | 10. 9 | 10. 2 I |App. digestif | 12. 71 12. 1 12.5 | 11. 2 | 12. 4 | 11. 6 | • jOrganes génito- | 1 I I 1 | urinaires | 9. 01 9. 0 9.8| 9. 0| 9. 1| 9. 0 | iGrossesses et | 1 1 1 1 1 j accouchements I 11. 81 15. 5 16.9| 15. 8 | 13. 9 | 17. 9 | jSystème ostéo- I 1 1 1 1 1

8 | j musculaire | 4. 4| 5. 1 4.9| 4. 5 | 4. 7 1 4. 1

8 | jAccidents et | 1 1 1 1 1 j traumatismes I 5. 71 5. 8 6.0| 7. 3 | 5. 9 | 6. 11 |Autres causes | 11. 6|

1 11. 8 12.3J

1 12. 0|

1 11. 8 |

1 11. 9|

1 1 1 |Total (Nb.)1 3007.

1 112050. 7

1 756.4| 468.

1 8 | 6283.

1 7 | 30245.

1 7 |

1 % 1 100 1 100 100 |100 1 100 1 100 1

On a déjà noté la surhospitalisation des femmes,

surhospitalisation liée à leur rôle reproducteur. Parmi la

population féminine du C.L.S.C. du Havre, les grossesses et

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125

accouchements arrivent au premier rang des diagnostics avec

24.6% des hospitalisations, suivis des problèmes de

l'appareil génito-urinaire (10.7%), des maladies de

l'appareil digestif (10.2)), des maladies de l'appareil

circulatoire (9.3%), des maladies de l'appareil respiratoire

(8.6%), des tumeurs (6.3%), des troubles mentaux (5.6%), des

problèmes ostéo-musculaires (4.0%), des maladies du système

nerveux (3.9%) et finalement des accidents et traumatismes

(3.8%). Les différents secteurs du C.L.S.C. ne présentent

pas de différences majeures quant à la. répartition des

hospitalisations des femmmes selon le diagnostic.

Les trois premiers diagnostics qui figurent dans la

liste des causes d'hospitalisation des hommes sont les

maladies de 1'appareil circulatoire (15.5%), celles de

l'appareil digestif (15.3%) et celles de l'appareil

respiratoire (14.0%); les accidents et traumatismes arrivent

en 4e position (8.6%) et les tumeurs, en 5e (7.-3%); viennent

finalement les troubles mentaux (7.1%), les maladies des

organes génito-urinaires (6.9%), les problèmes

ostéo-musculaires (5.6%), les maladies du système nerveux

(4.9%) et les maladies infectieuses (2.4%). On ne peut pas

voir de différences significatives entre les secteurs; les

hospitalisations s'y répartissent selon le diagnostic de

façon relativement semblable d'un secteur à un autre.

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3 8 ;

Tableau 13t Répartition (%) des hospitalisations selon le diagnostic et le sexe, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

(Mal. infectieuses | Tumeurs | Troubles mentaux |Système nerveux |Afp. circulatoire |App. respiratoire |App. digestif (Organes génito-| urina ires (Grossesses et | accouchements j Système ostéo-| musculaire [Accidents et | traumatismes |Autres causes I I |Total %

HOMMES B | CLSCj

H I-DSC

FEMMES

B 1 CLSCI DSC H 1

2 . 5 1 2 . 4 | 1 . 7 | 2 . 6 1 2 . 4 1 . 7 |

1

1 . 7 1 1 . 4 | 2 . 1 J 1 . 7 | 1 . 6 | 1 . 0

7 . 9 | 5 . 8 ) 8 . 0 | 9 . 3 | 7 . 3 7 . 3 1 6 . 4 | 6 . 0 | 5 . 2 | 7 . , 9 | 6 . 3 | 6 . 4

8 . 0 | 6 . 7 | 5 . 6 | 5 . 1 | 7 . 1 4 . 7 | 6 . 5 | 5 . 1 1 3 . 7 | 5 . 2 | 5 . 6 | 3 . 6

4 . 5 | 5 . 4 | 5 . 0 | 5 . 9 | 4 . 9 6 . 0 | 4 . 1 1 3 . 9 | 3 . 8 | 2 . 8 | 3 . 9 | 4 . 5

1 6 . 3 | 1 4 . 7 | 1 5 . 1 1 1 4 . 8 | 1 5 . 5 1 6 . 8 1 1 0 . 3 1 8 . 6 | 8 . 0 | 7 . 7 | 9 . 3 | 7 . 8

1 3 . 8 | 1 5 . 6 1 1 1 . 9 | 1 1 . 5 1 1 4 . 0 1 4 . 2 1 9 . 3 | 8 . 0 | 7 . 7 | 8 . 2 1 8 . 6 | 7 . 4

1 5 . 1 | 1 5 . 7 | 1 5 . 7 | 1 4 . 0 1 1 5 . 3 1 5 . 3 | 1 0 . 9 1

1

9 . 4 1 1 0 . 2 | 9 . 0 | 1 0 . 2 | j 9 . 1

6 . 7 | 6 . 6 | 8 . 4 | 7 . 2 | 6 . 9 6 . 5 | 1 0 . 7 | t

1 0 . 9 | 1 0 . 9 | 1 0 . 3 | 1 0 . 7 | j 1 0 . 7

0 |

1 2 0 . 9 |

t 2 7 . 5 1 2 9 . 0 | 2 8 . 1 1 2 4 . 6 J

î

2 9 . 9

5 . 0 | 6 . 4 | 6 . 0 | 4 . 4 | 5 . 6 6 . 4 |

I 3 . 9 |

t 4 . 1 | 4 . 1 1 4 . 6 | 4 . 0 | j 3 . 7

8 . 2 | 8 . 5 | 9 . 0 | 1 1 . 1 1 8 . 6 9 . 3 | 3 . 8 | 3 . 8 | 3 . 9 | 4 . 3 | 3 . 8 | 3 . 9

1 1 . 8 | 1 2 . 2 | 1 3 . 6 1 1 4 . 1 | 1 2 . 3 1 1 . 8 | 1 1 . 4 |

1

1 1 . 4 | 1 1 . 3 | 1 0 . 3 1 1 1 . 3 1

1

1 2 . 0

1 0 0 | 1 0 0 | 1 0 0 I 1 0 0 | 1 0 0 1 0 0 I

1

1 0 0 | 1 0 0 | 1 0 0 | 1 0 0 |

1

1 0 0 | 1 0 0

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3 9 ;

Le tableau se modifie toutefois lorsqu'on compare

les taux de morbidité hospitalière puisque ceux-ci sont

fortement déterminés par le sexe, la structure d'âges et par

les conditions socio-économiques- On constate de fortes

variations du taux de morbidité hospitalière, pour un même

diagnostic, selon les secteurs et selon qu'il s'agit des

hommes ou des femmes. Signalons les faits saillants à ce

chapitre:

. Les hommes du C.L.S.C. du Havre enregistrent des taux

de morbidité hospitalière supérieurs à ceux des femmes

pour 4 des 8 principaux diagnostics, soit les maladies

de l'appareil circulatoire, de l'appareil digestif, de.

l'appareil respiratoire et les accidents et

traumatismes;

. les femmes du C.L.S.C. du Havre affichent des taux de

morbidité hospitalière supérieurs à ceux des hommes

pour les problèmes de l'appareil génito-urinaire, les

tumeurs et les troubles mentaux;

. les hommes du secteur A (Sorel) obtiennent les taux les

plus élevés parmi les hommes du C.L.S.C. et ce pour

tous les diagnostics; une seule exception à cette

règle: les hommes du secteur D affichent un taux

supérieur pour la catégorie accidents et traumatismes;

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o 40 ;

les femmes du secteur A (Sorel) se signalent aussi par

une morbidité hospitalière exceptionnellement élevée:

elles sont au 1er rang pour tous les diagnostics, sauf

un, les grossesses et accouchements;

. les hommes du secteur B présentent des taux inférieurs

à la moyenne du C.L.S.C. pour tous les diagnostics; on

observe le même phénomène chez les hommes du secteur C,

exception faite du diagnostic "maladies de l'appareil

génito-urinaire";

. les femmes des secteurs B et C sont également moins

hospitalisées que la moyenne des femmes du C.L.S.C.;

encore là, une seule exception: les grossesses et

accouchements, chez les femmes du secteur C;

. on note que les hommes et les femmes du secteur D

fréquemment hospitalisés pour des accidents

traumatismes et pour des tumeurs.

sont

et

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41 .

Figure 2: Taux de morbidité hospitalière (p. 10,000) — selon le diagnostic (excluant les naissances)

et selon le sexe, CLSC du Havre, 1980-1982.

350

300 -

250 -

200 -

150 -

100 -

50 -

H F H F H F H F H F H F H F H* F H F H F H F H F

o» Q.

rh c+ V) Q> C -s "O 3 O en T3 n c r+ a> c O" nv 3 o IA a> fD •Il c/» 3 n> o (D -s < -î c+ o o Q> c c C X —J X eu

QJ •o *o O» -s CD

-s o 1/1 -a ••j* -s Qi C+ O m

Q) O U3 fi) •a * < o •a (Û o (/> o Q> • r+ -s V» Or Q. » io (D fD —J* rr* V» ro 3 en et-fD o (/» CL r+ U) t/> O 1 c+ (T> (Û o fDv f+ (D c o O (/) 3 1 rf Ci- •o 3 -5 3 c -h tn C •ii n o 3 -s a> c Q> m et- «1 r+ m _J. eu mâ» o <•> 3 3 ISI fO vi

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42 ;

Tableau 14: Taux de morbidité hospitalière (p; 10,000) selon les principaux diagnostics et selon le sexe, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

App. circ.

App. dig.

App. resp

Gross, accouch.

Org. g-urin.

Accid. traum.

Tumeurs Troubles mentaux

HOMMES

Secteur

A B C D

CLSC DSC

FEMMES

Secteur

A B C D

CLSC DSC

190.4 129.3 126.5 135.0

154.4 140.7

176.2 137.8 131.0 127.9

151.8 127.5

160.5 136.8 100.0 104.4

138.9 118.3

78.7 58.4 70.0 65.5

68.9 54.0

95.5 74.8 75.1

101.3

85.5 77.4

92.6 50.8 67.4 84.5

73.0 61.1

93.6 59.1 46.7 46.9

70.5 39.3

150.0 98.9 99.6 93.7

120.3 95.8

158.3 108.1 126.3 109.5

131.9 112.2

135.4 92.0 95.4 99.8

111.5 91.8

304.1 317.1 359.8 343.9

319.2 369.2

155.0 125.1 135.0 126.2

139.2 132.4

55.9 43.3 47.8 52.4

49.9 48.3

93.5 69.5 65.0 97.0

81.3 78.8

94.2 58.2 46.4 63.1

72.4 44.3

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n

43 ;

Les comparaisons faites jusqu'à maintenant doivent

être utilisées avec prudence car elles contiennent un biais

introduit par les structures d1 âges différentes d1 un

territoire à un autre. Pour contourner cet obstacle, les

auteures de l'étude réalisée pour le compte "des D.S.C. de la 17

Montérégie ont construit un indice permettant de

comparer les territoires de C.L.S.C. et de D.S.C. à celui de

la Montérégie en éliminant 1'influence de la structure

d'âges. Plus précisément, l'indice exprime le rapport entre

les hospitalisations réelles observées sur le territoire du

C.L.S.C. et du D.S.C., et les hospitalisations attendues si

tous les territoires avaient la même structure d'âges que la

Montérégie.

Selon cet indice, les hommes du C.L.S.C. du Havre

sont surhospitalisés dans six diagnostics sur les six

principaux considérés dans l'indice. Les femmes du C.L.S.C.

sont elles aussi surhospitalisées, dans cinq cas sur sept

cette fois, les exceptions étant les grossesses et

accouchements ainsi que les tumeurs.

(17) LeBourdais, Céline et al., Op. cit., p. 101.

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44

Tableau 15: Indice comparatif d'hospitalisation (%) selon les principaux diagnostics et le sexe, CLSC du Havre, 1980-1982.

| Diagnostic

I |Tumeurs IAPP- circulatoire IApp. respiratoire |App. digestif |Org. génito-urinaires j Complications liées à | la grossesse |Traumatismes et j empoisonnements I +

3.3 Morbidité hospitalière selon l'âge

La morbidité hospitalière varie avec l'âge selon un

modèle qu'on retrouve partout: l'hospitalisation est

fréquente pendant les premières années de la vie mais cette

fréquence diminue pendant l'enfance et l'adolescence pour

remonter progressivement et atteindre des sommets chez les

personnes âgées. Sur le territoire du C.L.S.C. du Havre, la

situation se présente ainsi :

. 0-5 ans: Le C.L.S.C. obtient un taux de morbidité hospitalière de 1558.1 (p. 10,000) chez les garçons et 1269.3 chez les filles, des taux supérieurs à ceux du D.S.C. Honoré-Mercier; le secteur • A se signale toujours par les taux les plus élevés, pour les deux sexes; dans le secteur D, la municipalité de Yamaska se signale par des taux

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0 45

exceptionnels, 5100 chez les garçons et 4760 chez les filles; cette situation se retrouvera dans tous les groupes d'âges.

6-17 ans: Les taux diminuent considérablement pour s'établir à 473.6 chez les garçons et 403.2 chez les filles, des taux toujours supérieurs à la moyenne du D.S.C.; le taux le plus élevé se retrouve dans le secteur A, tant chez les garçons que chez les filles et le taux le plus bas apparaît dans le secteur D, pour les deux sexes également.

A partir de ce groupe d'âges, les femmes du C.L.S.C. du Havre affichent un taux plus élevé que celui des hommes, 507.6 contre 445.3; ceux-ci ont d'ailleurs un taux inférieur à celui des hommes de 18-24 ans du D.S.C.; on constate par ailleurs que le taux élevé chez les femmes est attribuable essentiellement à la situation dans le secteur A; tous les autres secteurs se situent sous la moyenne du C.L.S.C., la situation la plus favorable étant dans le secteur C; chez les hommes, le taux le plus élevé se présente dans le secteur A, et le plus faible, dans le secteur B.

25-44 ans: Avec un taux de 594.2, les hommes du C.L.S.C'. du Havre sont hospitalisés plus souvent que la moyenne du D.S.C. alors que les femmes, avec -un taux de 840.6 connaissent une situation comparable à la moyenne; l'écart entre les sexes s'accentue dans ce groupe d1 âges, soit pendant la-période la plus importante du point de vue de la fécondité; les hommes et les femmes du secteur A figurent toujours au 1er rang alors que la situation la plus favorable se retrouve dans le secteur C chez les hommes et D chez les femmes.

45-64 ans: A partir de 45 ans, la morbidité hospitalière s'accroît considérablement, le taux passant à 1475.2 chez les hommes du C.L.S.C. et à 1254.7 chez les femmes; ces taux placent les hommes sous la moyenne du D.S.C. et les femmes, au-dessus; les écarts sont énormes quand on passe du secteur A, chez les hommes, avec 1736.7, au secteur D, 1048.8; chez les femmes, le taux s'élève à 1391.6 dans le secteur A et s'abaisse à 1079.7 dans le secteur C.

18-24 ans:

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. 65 ans et Les personnes âgées du C.L.S.C. du Havre plus: sont plus souvent hospitalisées que celles

du D.S.C., avec un taux de 3157.9 chez les hommes et 2279.3 chez les femmes? le secteur A se signale encore par la morbidité la plus élevée du C.L.S.C., tant chez les hommes que chez les femmes; les taux les plus faibles se rencontrent dans le secteur D.

Tableau 16: Taux de morbidité hospitalière (p. 10,000) selon le sexe et l'âge, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

1 1 1

1 0-5 | 1 ans j | 0/000 1

6-17 | ans |

0/000 1

18-241 ans |

0/000 |

25-44 ans

0/000

45-64 ans

0/000

65 ans 1 et + | 0/000|

Nb. 1

1

| HOMMES I i i l î 1 1 I

1 1

1 I 1 | Secteur

1 1 1 1

l 1

l 1

i 1

i 1

1 A 11862.01 520.21 501.9 | 666.2 1736.7 3474.7| 1312. 9 | 1 B 11444.81 482.1| 364.7 1 560.2 1362.7 2926.41 895. 7 | 1 c 11115.1| 413.1J 500.*0| 517.9 1185.0 2829.11 315. 6 | I D « 11485.71 i i 337.01 î

416.7| î 524.6 1048.8 2826.41 î 206. 0 |

1 1 | CLSC

1 1 11558.11

1 473.6|

1 445.3| 594.2 1475.2 3157.9| 2730.

1 2 |

I DSC î 11196.61 î î 398.41 î 455.11

î 534.5 1253.7 2662.7|

1 12152. 1| t 1 1 1 1 1 1 l

1 FEMMES 1 1 1 î 1 1 1 1

1 I 1 1

I Secteur 1 1 1 1

1 1

1 1

i I

î 1

1 A 11611.01 454.5 1 667.5 1 900.9 1391.6 2440.41 1339. 8| 1 B 11009.51 351.51 398.41 796.1 1128.3 2409.8) 836. 9 | 1 c 11078.01 454.0| 342.9| 813.3 1079.7 1944.9 1 312. 9 | 1 D î 11297.3| î î 322.9| î 353.6| î

775.7 1265.0 1630.5| î

189. 4| î 1 | CLSC

1 1 11269.31

1 403.21

1 507.6| 840.6 1254.7

1 2279.31 2679.

1 0|

| DSC | 899.6 1 î i 349.9| i 490.3| î 842.5 1140.3

1922.21 1 12682. 6 |

1 1 1 1 1 1 l 1

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47

3.4 Morbidité hospitalière selon le diagnostic

et l'âge

Nous pouvons préciser le tableau brossé dans, les

sections précédentes en analysant les diagnostics A 18

spécifiques à chacun des groupes d'âges . Ainsi, dans le

groupe des :

. 0-5 ans: Les maladies de l'appareil respiratoire sont de loin la cause la plus importante d'hospitalisation, chez les garçons comme chez les filles? les maladies de l'appareil digestif sont au 2e rang, suivies des problèmes du système nerveux et des maladies infectieuses; le C.L.S.C. présente des taux supérieurs au D.S.C. pour tous ces diagnostics, chez les deux sexes ? signalons enfin un nombre particulièrement élevé de problèmes génito-urinaires, chez les filles.

. 6-17 ans: Les maladies respiratoires sont toujours les premières responsables de l'hospitalisation, avec des taux toutefois beaucoup plus bas que chez les jeunes enfants? on observe une baisse radicale du nombre d'hospitalisations pour tous les autres diagnostics? le C.L.S.C. obtient des taux supérieurs à ceux du D.S.C. dans sept (7) diagnostics sur dix (10), chez les deux sexes; soulignons que les garçonsprésentent un taux deux fois plus élevé que les filles pour les traumatismes et empoisonnements.

(18) Les données ne sont pas présentées par secteur à cause du petit nombre de cas.

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48 ;

18-24 ans : On retrouve les accidents et traumatismes comme premier motif d'hospitalisation chez les hommes, suivis des troubles mentaux et des maladies de l'appareil digestif? les femmes sont hospitalisées d'abord pour des problèmes des organes génito-urinaires, pour des maladies de l'appareil digestif et pour des troubles mentaux? les hommes présentent quatre fois plus d'hospitalisations que les femmes pour des accidents et traumatismes alors que les femmes affichent un taux sept fois plus élevé que les hommes pour les maladies des organes génitaux? les hommes et les femmes obtiennent toutefois des taux inférieurs à la moyenne du D.S.C, dans six (6) diagnostics sur dix (10).

25-44 ans: Les hommes sont hospitalisés maintenant pour des maladies de 1'appareil digestif, des troubles mentaux, dès problèmes ostéo-muscu-lraires et des accidents et traumatismes et les taux de morbidité hospitalière sont systématiquement plus élevés que la moyenne du D.S.C.; chez les femmes, on trouve d'abord des maladies de 1'appareil génito-urinaire, des problèmes digestifs et des troubles mentaux; elles présentent des taux supérieurs à la moyenne du D.S.C. pour deux (2) de ces trois (3) diagnostics; notons aussi que les femmes présentent trois fois plus de tumeurs et sept fois plus de problèmes génito-urinaires que les hommes; ceux-ci ont deux fois plus d'accidents et traumatismes.

45-64 ans: Les maladies de l'appareil circulatoire sont maintenant la première cause d'hospitalisation chez les hommes comme chez les femmes; chez les hommes, on trouve les maladies de 1'appareil digestif au 2e rang, suivies des tumeurs; les problèmes génito-urinaires et les tumeurs sont les 2e et 3e motifs d'hospitalisation chez les femmes? les hommes présentent toujours deux fois plus de traumatismes et d'accidents que les femmes; le C.L.S.C. obtient des taux supérieurs au D.S.C. dans huit (8) diagnostics sur dix (10 ), chez les hommes comme chez les femmes.

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. 65 ans et Les hommes et les femmes sont d'abord plus: hospitalisés pour des maladies de l'appareil

circulatoire; on retrouve les tumeurs, les problèmes génito-urinaires, les problèmes digestifs et respiratoires parmi les principales causes d1 hospitalisation, chez les hommes et chez les femmes; pour tous ces diagnostics, le C.L.S.C. se caractérise par des taux supérieurs à la moyenne du D.S.C.

Cette description un peu fastidieuse a le mérite de

faire ressortir clairement les taux élevés de morbidité

hospitalière qu'on rencontre dans pratiquement tous les

groupes d'âges; seuls les jeunes adultes (18 à 24. ans)

semblent échapper à la règle. On notera le taux

particulièrement élevé de la morbidité hospitalière liée aux

troubles mentaux; un examen plus attentif révèle que les

hommes et les femmes du C.L.S.C. du Havre présentent des

taux supérieurs à la moyenne du D.S.C», pratiquement le

double, dans tous les groupes d'âges, et ce, tant pour les

psychoses que pour les troubles - mentaux en général.

Globalement, on constate que 50% des cas originent de la

ville de Sorel, chez les deux sexes; cette municipalité

affiche des taux supérieurs à la moyenne du C.L.S.C., chez

les hommes et les femmes, dans tous les groupes d'âges, pour

le diagnostic troubles mentaux.

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50 ;

Tableau 17: Cinq principaux diagnostics et taux de morbidité hospitalière pour chacun d'eux, selon le groupe d'âges et selon le sexe, CLSC du Havre, 1980-1982.

| 0-5 ara 1 6-17 as 1 13-24 ans | 25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et +| KWES

1er di atretic l*TP» lEsp. O/bOOI 593.1

I 2iàte diagnostic lagp. dig.

0>to)| 201.6 I . 3iflre dirijostic | stw nesrv.

0/CCÛ\ 129.8 I 4iàre diagnostic |nal. inf.

0/XJ0| 121.0 I

5iàre diagnostic |acc. traun. O/XOI 81.5

I EEMC5

1er diagrstic l3fP- iesp. 0/CCÛ\ 440.1

I 2iàie diaçpastic dig.

0/X0| 192.9 I

3iàte diaçpostic l^st. nsrv. 0ytX0| 94.4

I 4iare diagxetic lirai, inf. 0/to)| 79.3

I 5iàrre diaçpostic |aoc. traun.

0/X0I 68.1 I

^p. reqx 122.9

acc. traun. 94.7

açp. dig. 63.5

^st* nerv. 29.3

erg. g-urin. 24.0

sçp* resp. 1 1 6 * 6

acc. traun. 48.7

eçp. dig. 47.5

nerv. 24.6

rial. inf. 23.0

aoc. traun. 104.6

tTClt. HhTlL. 66.9

afp. dig; 62.9

c$p. reep. 57.2

£ st« ostéo-m. 35.0

app. dig. 109.0

troib. naît. 85.2

syst. osbso-m. 79.4

acn. traun. 73.2

cire. 66.0

erg. g-unn. MA

3pp* dig. 81.8

«çp. reap. 64.8

tra_fc>. naît. 60.0

%st. ostéo-m. 36.2

erg. g-unn. 2 2 8 . 3

app. dig. 1 0 7 . 4

tru£>. nuit. 88.1

^p. die. 67.6

tuteurs 5 2 . 9

I I

afp. circ. |cçp. cixc. 345.2 | 880.2

I ryp. dig. | tuteurs 272.3 j 471.8

I tuteurs |crg. g-urin.

163.2 | 369.3 I

cxg. g-urin. |ê|p. dig. 119.1 | 357.9 I

trois. uuiL. |ajp. reg?. llfl.3 | 344.1

I

I I

açp. circ. |a£p* edre. 201.8 | 571.1

I erg. g-urin. dig.

175.4 | 311.7 I

tuteurs | tuteurs 109.7 | 283.8

I sppm dig. |açp. resp 164.7 | 168.4

I tro_fc>. nuiUl^st, nerv. 114.8 | 160.9

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5

3.5 Hospitalisation des femmes et reproduction

Si l'on additionne les hospitalisations liées à la

grossesse et à 1'accouchement et les hospitalisations pour

des maladies des organes génitaux, on constate que 35.3% des

femmes (de tous âges) sont admises à 1'hôpital sur la base

d'un diagnostic ayant un lien avec 1'appareil de

reproduction. Ce phénomène revêt une grande importance et

il est nécessaire de nous y arrêter plus longuement. Les

données que nous présentons dans cette section portent sur

l'hospitalisation des femmes de 15 à 49 ans, donc des femmes

en âge de procréer; ces hospitalisations sont toutes liées

au rôle reproducteur des femmes.

On constate que 69.2% de ces hospitalisations sont

attribuables à la grossesse, 1'accouchement et aux

complications qui en découlent (D.S.C.: 70.7%); les

maladies des organes génitaux représentent 20% des cas

(D.S.C.: 17.6%), les mesures contraceptives 4.7% (D.S.C*:

6.9%) et les autres soins, 6.1% (D.S.C.: 4.9%). Ces

admissions se traduisent par un taux de morbidité des femmes

de 15 à 49 ans de 869.7 (D.S.C.: 1000.7), taux rattaché aux

admissions liées à la reproduction seulement.

La répartition des hospitalisations selon le

diagnostic varie très peu d'un secteur de C.L.S.C. à un

autre; le secteur A (Sorel) compte la proportion la plus

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5 2 ;

faible de grossesses et accouchements (68.1% ) et la

proportion la plus forte de maladies des organes génitaux

(21.4%) et d'hospitalisations pour mesures contraceptives

(5.2%). Cette répartition des hospitalisations se reflète

dans les taux de morbidité hsopitalières le secteur A

enregistre le taux le plus élevé dans la catégorie des

maladies des organes génitaux (186.5), immédiatement suivi

du secteur D (186.2); les secteurs B et C affichent 163.7 et

155.6, alors que la moyenne du C.L.S.C. est de 173.6

(D.S.C.s 177.1). Du côté des mesures contraceptives, les

taux les plus importants se rencontrent aussi dans les

secteurs A et D (45.0 et 42.3) alors que B et C présentent

des taux plus faibles (39.6 et 30.8), la moyenne du C.L.S.C.

étant 40.9 (D.S.C.; 69.5). Il est intéressant de noter que

le secteur D se signale aussi par le taux le plus élevé pour

accouchements et complications; les femmes y sont donc

surhospitalisées comparativement à celles des autres

secteurs, avec un taux de 1006.3, soit un taux égal à la

moyenne du D.S.C.

Nous terminons cette section avec quelques données

sur 1'avortement et sur le type d'accouchement. Il va sans

dire que le tableau est loin d'être complet dans le cas de

1'avortement puisque nos données se limitent aux avortements

pratiqués dans un centre hospitalier.

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5 3 ;

Les femmes du C.L.S.C. du Havre ont subi 53.8

avortements par année à l'hôpital, soit 40 avortements pour

10,000 femmes (D.S.C.: 64) ou encore 7 avortements pour 100

naissances vivantes (D.S.C.: 10.1). Sur le territoire du

C.L.S.C., le secteur D fait exception: on y recense 59.3 avortements pour 10,000 femmes ou 9.2 avortements pour 100

naissances; il s'agit de la proportion la plus élevée, les

trois autres secteurs se situant très près de la moyenne,

avec un taux variant de 35.2 à 42.2 et un pourcentage par

rapport aux naissances allant de 6.4% à 7.3%.

Nous nous arrêterons finalement au type

d'accouchement, plus précisément aux césariennes, pratique

qui suscite un important débat dans le milieu médical et

parmi les femmes. Les auteures de 1'étude réalisée pour * 19

le compte des D.S.C. de la Montérégie soulignent que le

taux de césariennes aplus que doublé depuis dix ans dans la

région. Il existe une controverse sur les raisons de cette 19 * situation: le rapport signale les progrès dans le

dépistage et les changements dans la pratique médicale. * 2 0 # L'étude du Conseil du statut de la femme fait aussi état

de diverses hypothèses et s'inquiète du grand nombre

(19) LeBourdais, Céline et al., Op. cit., p. 137.

(20) DeKoninck, Maria et al.. Op. cit., p. 100.

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d'interventions chirurgicales au moment de l'accouchement.

Quelles que soient les raisons qu'on retienne, le taux élevé

de césariennes implique une plus grande morbidité

hospitalière. Sur le territoire du C.L.S.C. du Havre, 11.9%

des accouchements se sont faits par.césarienne, soit une

moyenne annuelle légèrement inférieure à celle du D.S.C.,

12.8%. (Seul le C.L.S.C. de la Haute-Yamaska présente une

proportion plus faible de césariennes, 8.3%). A l'intérieur

du territoire du C.L.S.C. du Havre, on ne trouve pas

d'écarts considérables entre les secteurs: le secteur D

compte 13.8% d'accouchements par césarienne et se classe au

premier rang; la proportion s'abaisse à 11.3%, dans le

secteur C, alors que B et A présentent des pourcentages de

11.6% et 12%. (Données non présentées).

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5 5 ;

Tableau 18; Hospitalisations selon le diagnostic et taux de morbidité hospitalière pour chacun, femmes 15 à 49 ans, secteurs de CLSC et CLSC du Havre, 1980-1982.

c <u E O +J i-o > ro

O U i— 3 ro O E U S-(J O ta c

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t/î Q) 0) U i- ta 3 S-C0 4-J QJ C E O O

in i/i 0) <U S- in •M 3 3 19 (O (J

Secteur A|

Secteur B

22.5 4.6 40.5

18.3 4.3 35.2

7.4 4.5 42.2

5.6 5.9 39.3

53.8 4.6 40.0

463.9 6.3 64.0

I I

71.31 53.4 14.7| 11.0 128.51 96.2

I I I

72.2| 45.5 16.9| 10.6 138.71 87.4

I I I

27.2| 1A7 16.7| 11.5 155.01106.6

I I I

14.6| 8.6 15.4| 9.0 154.5| 91.0

I I I

185.31126.2 15.8| 10.8 137.71 93.8

I I I

1022.6|789.8 14.0| 10.8 141.01108.9

I

1 8 . 3

3 . 8

3 3 . 0

16.1 3.8 30.9

4.9 3.0 27.9

1.8 1.9 19.0

41.1 3.5 30.5

247.4 3.4 34.1

91.0 18.8 164.0

75.9 18.0 147.7

28.4 17.4 1&.8

18.9 19.9 200.0

215.2 18.4 139.9

1365.9 18.7 188.4

73.3 15.1 132.1

64.6 15.1 124.1

30.7 18.9 174.9

20.1 21.1

2 1 2 . 7

188.7 16.1 140.2

1275.0 17.4 175.8

329.8 68.1 391.2

298.6 68.6 564.1

117.3 72.1

6 6 8 . 4

69.6 73.2 736.5

810.3 69.2 602.2

5164.6 10.1 712.2

15.4 3.2 27.7

16.3 3.8 31.3

5.0 3.1 28.5

4.2 4.4 44.4

40.9 3.5 30.4

317.8 4.4 43.9

I I

23.61 64.5 4.9| 13.3 42.51116.2

I I I

19.3| 49.6 4.5| 11.6 37.1| 95.3

I I I

7.0| 15.3 4.3| 9.4 39.9| 87.2

I I I

2.6| 10.8 2.7| 11.4 27.51114.3

I I I

52.51140.2 4.5| 12.0 39.01104.2

I

353.01612.4 4.8| &4 48.7| 84.5

I

103.5 21.4 186.5

85.2 19.9 163.7

27.3 16.8 155.6

17.6 18.5 186.2

233.6 20.0 173.6

1284.1 17.6 177.1

25.0 5.2 45.0

20.6 4.8 39.6

5.4 3.3

X.8

' 4.0 4.2 42.3

55.0 4.7 40.9

504.1 6.9 69.5

25.9 5.3 46.7

28.7 6.7 55.1

12.8 7.9 72.9

3.9 4.1 41.3

71.3 6.1 53.0

354.4 4.9 48.9

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o

56

3.6 Hospitalisations pour accidents

Quelque 7% des admissions à l'hôpital (excluant les

naissances) sont consécutives à un accident; on dénombre en

effet 455.4 hospitalisations de ce type en moyenne chaque

année sur le territoire du C.L.S.C. du Havre. Les accidents

se répartissent comme suit : circulation 17.0%, travail

16.1%, accidents à domicile, 12.7%, travail 16.1%, accidents

à domicile, 12.7%, loisirs et sports, 5.1%, autres 22.5%

(23.6% des accidents ne sont pas précisés). Les hommes sont

les premières victimes des accidents avec 71.8% des

hospitalisations qui en découlent. Ils représentent 74.8%

des victimes hospitalisées à la suite d'un accident de la

circulation, 98% des victimes d'accidents de travail et

70.3% des victimes des accidents liés aux loisirs et aux

sports; les femmes sont majoritaires, on s'en doute, parmi

les victimes des accidents survenus à domicile, 52.9% et

parmi celles qui ont subi un accident dans un édifice

public, 53.2%.

On constate peu de différence d'un secteur à un

autre du point de vue de la répartition des accidents selon

les sexes. Les femmes du secteur D sont relativement plus

nombreuses que les autres parmi les victimes d'accidents

(33.8% des hospitalisations) mais elles ne se situent pas

très loin des femmes les plus choyées à cet égard, celles du

secteur B qui comptent pour 25% des victimes. Si on compare

Page 73: CENTRE DE S®m •^D-.-I /i Ifl · REMERCIEMENTS La présent analyse ae été rendue possibl grâce à e l'appui e àt l collaboratioa dne plusieurs personne au s D.S.C. qui nous

y 57 ;

les secteurs du point de vue du type d'accidents subis par

les victimes, on peut retenir les faits suivants:

Dans tous les secteurs, les accidents de travail sont

un phénomène masculin? les proportions varient de 97%

dans le secteur C à 100% dans le secteur D?

les accidents de la circulation se répartissent entre

les hommes et les femmes selon ce qui semble être la

règle pour le C.L.S.C*: 3 hommes pour 1 femme parmi

les victimes? le secteur C s'écarte un peu de cette

moyenne, avec 63.2% des victimes qui sont des hommes?

les accidents qui surviennent dans le cadre des

activités de loisirs ou des sports sont aussi un

phénomène masculin: les victimes sont majoritairement

des hommes dans 3 secteurs sur -4, la seule exception

étant le secteur D, le secteur le plus défavorisé, où

on relève à peine 4 victimes d'accidents de cette

catégorie en 3 ans, impliquant 2 hommes et 2 femmes?

les accidents à domicile sont subis à peu près

également par des hommes et des femmes, sauf toujours

dans le secteur D où les femmes constituent 66.7% des

victimes?

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les secteurs se distinguent finalement par la

répartition dés hospitalisations pour accidents selon

le type: le secteur D, secteur rural, se signale par

la forte proportion d'accidents de la circulation

(21.9%) et la faible proportion d'accidents de travail

(11..6%); les secteurs B et C se caractérisent par le

nombre plus élevé de victimes d'accidents de travail

(17.9% et 17.4%) et le nombre relativement plus faible

de victimes de la route (16.3% et 15.3%); le secteur

B, secteur plus favorisé que les autres au niveau

démographique et socio-économique, se remarque aussi

avec un 7.1% de victimes d'accidents liés aux sports

et aux loisirs, alors que les autres secteurs en

comptent 1.6%, 3.3% et 4.9%.

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59 ;

Tableau 19: Repartition (%) des hospitalisations pour accidents selon le type d'accidents et selon le sexe, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982,

tDomicile|Travail|Loisirs|Circul.|Edif.p.[Autres| N.P.ITotall Nb. j

HOMMES | i 1

I 1 I I

Secteur| l i

1 152.81 A j 9.2 20.9 | 4.7 | 18.3 | 1.9 20.9 24.11 100 152.81 q i 7.7 23.6 | 7.2 | 16.5 | 1.1 20.0 24.0| 100 111.11 C j 7.2 24.6 | 1.5 I 14.1 | 2.3 22.3 28.1| 100 39.11 D | 7.9 17.6 | * 2.5 | 25.1 |

1 6.3 26.4 14.21 100 23.9|

1 CLSC | 8.3

1 22.0 | 5.0 | 17.7 | 2.0 21.2 23.9| 100 326.91

DSC j i 9.0 13.9 | I

6.6 | 18.3 | | 2.0 28.4 21.81 100 1550.7| 1

FEMMES I i i i

i I 1

Secteur| i 1

i 1

A j 24.4 1.5 | 5.4 | 14.1 | 6.3 24.9 23.41 100 61.5 | B | 25.1 0.8 | 6.8 | 15.9 | 6.2 26.5 18.61 100 37.01 C | 14.0 1.7 | 1.7 | 18.0 | 3.4 23.0 38.2| 100 17.81 D | i 31.1 0.0 | i 4.9 | 15.6 | i

5.7 32.8 9.81 100 12.2| 1

CLSC | 23.8 1

1.2 | 5.2 | 1

15.3 | 5.8 25.8 22.81 100 128.5| DSC | i

22.2 1.8 | i 4.2 | 17.5 | i 6.4 27.3 20.5| 100 742.7 | 1

TOTAL | i 1 i 1

1 1 I 1

Secteur| 1 1

i 1

A | 13.5 15.3 | 4.9 | 17.1 | 3.2 22.1 23.9 1 100 214.3| B j 12.0 17.9 I 7.1 I 16.3 | 2.4 21.6 22.7| 100 148.11 C i 9.3 17.4 | 1.6 I 15.3 | 2.6 22. 5 31.31 100 56.9 | D | i 15.8 11.6 | i 3.3 I 21.9 |

i 6.1 28.5 12.7 | 100 36.11

1 CLSC | 12.7

1 16.1 | 5.1 I

1 17.0 | 3.1 22.5 23.6| 100 455.41

DSC | 1

13.3 10.0 | 1

5.8 | 18.1 | 3.4 28.0 21.41 100 2293.41

+ - + + + + + + — + + + +

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60 ;

3.7 Choix du centre hospitalier

La vaste ma jorité (82.5%) des résidentes et

résidents du territoire du C.L.S.C. du Havre choisissent

d'être hospitalisés dans un centre de la Montérégie? les

centres hospitaliers de Montréal ont la faveur de 7.3% des

personnes et ceux des autres régions accueillent les 10.2%

qui restent. Les comportements varient assez peu d'un

s e cteur à un autres les personnes des secteurs A, B et C

choisissent un hôpital de la Montérégie dans 83.1%, 82.2% et

83.7% des cas; le secteur D s'écarte légèrement de la

moyenne avec 77.6% seulement des hospitalisations à

l'intérieur de la Montérégie, 6.6% des gens allant à

Montréal et un pourcentage plus élevé que les autres

secteurs, 15.9%, choisissant une autre région.

En étudiant le choix du centre hospitalier selon le

diagnostic, on se rend compte que la spécialité influence

grandement le choix. Ainsi, on choisit massivement la

Montérégie s'il s'agit de chirurgie générale (87.2%),

d'obstétrique (92.4%), de pédiatrie (93.8%), de néo-natalité

(94.6%), de médecine (98.6%) et de psychiatrie (97.7%); on

choisit la Montérégie (75.3%) et un centre hospitalier d'une

région extérieure à la Montérégie ou à Montréal (23.5%) pour

une admission en cardiologie; s'il s'agit d'une spécialité

chirurgicale, les hospitalisations se répartissent entre la

Montérégie (50.9%), Montréal (23.8%) et les autres régions

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61

(25,4%); quant on arrive aux spécialités médicales, ce sont

les centres hospitaliers de Montréal qui recueillent la

faveur de la majorité (64.9%), la Montérégie se classant

troisième (14.6%) et les autres régions deuxième (20.5%).

(Données non présentées).

3.8 Durée de séjour à l'hôpital

En incluant les naissances et les accouchements, la

durée du séjour moyen à l'hôpital est de 10.9 chez les

femmes, 11.6 chez les hommes, pour un total moyen de 11.2.

Il s1agit là d'une moyenne plutôt élevée, le D.S.C.

Honoré-Mercier affichant 8.5 chez les femmes, 9.1 chez les

hommes, pour un total de 8.8.

La durée du séjour est en relation étroite avec le

diagnostic. Les hommes du C.L.S.C. du Havre effectuent des

séjours à l'hôpital plus longs que la moyenne du D.S.C. dans

9 catégories de diagnostics sur 12; chez les femmes, la

situation est la même, mais cette fois dans 12 catégories

sur 13. Les diagnostics qui entraînent les séjours les plus

longs sont: troubles mentaux (48.5 jours) , tumeurs (16..4 ),

maladies de l'appareil circulatoire (15.1), maladies du

système nerveux (12) et accidents, traumatismes et

empoisonnements (11.8).

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La durée du séjour à l'hôpital est évidemment en

relation avec l'âge et le sexe. Chez les hommes, elle .varie

de façon presque linéaire, passant de 4.7 jours chez les

enfants de 0 à 5 ans à 22.8 jours chez les personnes âgées

de 75 ans et plus. Chez les femmes, le séjour moyen est de

5 jours chez les 0-5 ans et atteint 32 jours chez les femmes

âgées de 75 ans et plus. (Données non présentées).

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4. ACCIDENTS DE LA ROUTE

+ +

- Faits saillants - I

. Le C.L.S.C. du Havre connaît une situation | peu enviable du point de vue du total des ac- j cidents, 30.1 pour 1000 habitants, un taux j

| supérieur à la moyenne québécoise. I

j . Les accidents sont moins graves sur le ter- | j ritoire du C.L.S.C. qu'au Québec en général, | j le bilan des victimes y étant moins tragique: | j 6.9 victimes blessées ou tuées pour 1000 ha- | j bitants, contre 9 sur le territoire du D.S.C. | j et 8.7 au Québec. I

j . Les accidents surviennent généralement dans | j des zones commerciales,, aux heures de pointe, | j les jeudi et vendredi, principalement l'hi- | | ver; les accidents mortels se produisent da- 1 | vantage 11 été, dans les zones rurales. |

+ +

On a assisté depuis quelques dizaines d'années à la

croissance spectaculaire du parc d'automobiles et des

accidents de la route au Québec. De 1955 à 1976, le nombre

d1 accidents a augmenté de 212%; la hausse est plus

importante encore si l'on considère le nombre d'accidents

mortels et d'accidents avec blessures, soit 224% et 257%

respectivement. Signalons que la population augmentait de

38% au cours de la même période. En 1976, le gouvernement

du Québec introduisait de nouvelles limites de vitesse et

rendait obligatoire le port de la ceinture de sécurité. On

a assisté par la suite à une chute assez radicale du nombre

des accidents, 25% de 1978 à 1982. Le nombre d'accidents

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mortels diminuait encore davantage, soit de 35%. Mais il

est trop tôt pour crier victoire: une partie de cette

baisse peut être imputable aux effets de la crise économique

(moins de voitures, moins de déplacements, etc.) et les

hausses enregistrées de nouveau en 1983 et 1984 sont

inquiétantes.

A l'occasion de colloques régionaux tenus à travers

le Québec en 1981, les participantes et participants n'ont

pas hésité à parler des accidents de la route comme d'un

problème majeur de santé publique. On y rappelait, entre

autres, que cinq (5) personnes perdent la vie chaque jour

sur les routes du Québec et que sept (7) personnes y sont

blessées à chaque heure. Les accidents de la route figurent

au 5e rang des causes de décès parmi la population du Québec

en général et au 1er rang chez les personnes âgées de moins

de 25 ans.

Il est établi depuis longtemps que les accidents de

la route ne surviennent pas dans des circonstances

exceptionnelles. Ils se produisent généralement l'été, par

temps clair, sur une chaussée sèche et dans des conditions

normales de conduite. Ils sont plus fréquents aux heures de

pointe et le vendredi est la journée la plus tragique.

Seuls les accidents mortels font exception en survenant

surtout en soirée et pendant la nuit, les fins de semaine.

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65 ;

Comme nous le verrons dans les pages qui suivent,

le tableau n'est pas très différent sur le territoire du

C.L.S.C. du Havre.

4.i Fréquence et gravité des accidents

Il s'est produit en moyenne 1646.9 accidents par 21

année, dont 9.6 accidents mortels et 41.9 accidents

graves , de 1980 à 1982, sur le territoire desservi par

le C.L.SlC. du Havre. Exprimées autrement, ces statistiques

révèlent qu'il se produit 30.1 accidents par 1000 habitants

(D.S.C.: 28.3 et Québec: 28.1) et 0.2 accidents mortels

par 1000 habitants (D.S.C.: 0.2 et Québec: 0.2). Le

C.L.S.C. du Havre connaît donc une situation peu enviable du

point de vue du total des accidents et une situation

comparable à la moyenne en ce qui a trait aux accidents

mortels.

L'étude des données par secteur est problématique

car elle porte sur de très petits nombres, surtout lorsqu'il

s'agit des accidents mortels ou graves. Même les données par

(21) Mortel:

(22 ) Grave:

au moins une victime décédée,

au moins une victime hospitalisée.

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2 3 C.L.S.C. sont peu fiables dans ce dernier cas . A titre

indicatif, signalons que le secteur A affiche le taux le

plus élevé d'accidents de la route, soit 35.5 pour 1000

habitants? c'est le seul secteur à présenter un taux supé-

rieur à la moyenne du C.L.S.C. Cette situation s'explique

par le caractère fortement urbain du secteur A, les zones

urbaines connaissant davantage d'accidents que les zones

rurales, avec relativement moins d'accidents mortels ou

graves. En effet, sion considère la répartition des acci-

dents selon la gravité, on constate que le secteur A ne

compte que 0.1% d'accidents mortels, alors que la moyenne du

C.L.S.C. s'établit à 0.6% (D.S.C.î 0.7%) et que la

proportion des secteurs B, C et D se situe à 0.8%, 1.3% et

1.9% respectivement.

La même situation se répète avec les accidents

graves: alors que le secteur A enregistre 2% d'accidents

graves, les autres secteurs en comptent 2.4%, 4.6% et 4.4%,

pour une moyenne de 2.5% dans l'ensemble du territoire

(D.S.C.: 3.1%). A l'inverse, le secteur A présente la plus 24 forte proportion d'accidents mineurs

(23) Nos données expriment le nombre d'accidents réellement survenus sur le territoire, de 1980 à 1982? elles sont tout à fait exactes mais ne constituent pas une base suffisante pour tirer des conclusions générales ou dégager des tendances.

(24 ) Mineur : accident avec dommage matériel seulement.

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Tableau 20; Répartition des accidents selon la gravité*, secteurs de CLSC, CLSC du Havre, DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

Leger Nb.

16.3 2.0| 100.6 13.7 2.4| 93.5 6.6 4.6| 27.5 5.3 4.41 24.0

41.9 1

2.5| 245.6

255.5 I

3.11 1579.0

% I Mineur Nb. % I

Total Nb.

I I

12.4| 16.41 19.21 19.71

I

693.3 459.4 107.1 90.0

I I

85.5| 80.4| 74.9| 74.01

I

811.1 571.2 143.0 121.6

19.1| 6378.9 77.11 8274.9 h |

21.9 |140325.7 77.5|181160.0 I I 1 1

— + I % I

I I

100| 1001 1001 1001

I 14.91 1349.8 82.01 1646.9 100|

100

1001

* Mortel = 1 victime tuée

Grave = 1 victime hospitalisée

Léger = 1 victime non-hospitalisée

Mineur = dommage matériel seulement

** Seul le total des accidents graves et légers est disponible.

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68

Figure 3: Taux d'accidents (p. 1000), secteurs de CLSC, CLSC du Havre> DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

4.2 Caractéristiques des accidents

Les accidents survenus sur le territoire du

C.L.S.C. du Havre sont dés collisions entre automobiles

dans 78% des cas. Les routes à voies multiples sont le

théâtre de 68.5% des accidents; la proportion s'élève avec

la gravité de l'accident, atteignant 84.4% dans le cas des

accidents mortels. Les heures de pointe du soir présentent

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les plus grands risques: 35.6% des accidents surviennent

entre 15 et 20 heures; l'achalandage des jeudi et vendredi

soir n'est peut-être pas étranger à cette situation puisque

ce sont là les deux journées les plus tragiques de la

semaine, avec 33.9% du total des accidents. L'hiver est la

saison qui enregistre le plus grand nombre d'accidents,

37.9% du total; les accidents mortels se produisent

principalement l'automne; 35.4% des accidents mortels

arrivent en septembre, octobre ou novembre, alors que ces

mois ne comptent que pour 25% de l'année. Les accidents

graves se produisent quant à eux surtout l'été: juillet et

août enregistrent 23.2% des accidents graves, sur une

période qui couvre 16.6% de l'année. Les zones commerciales

sont celles qui connaissent le plus d'accidents, 48% du

total, mais c'est dans les zones rurales que la route tue:

43.8% des accidents mortels s'y produisent.

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Tableau 21: Caractéristiques des accidents de la route, selon la gravité de l'accident, CLSC du Havre, 1980-1982,

1 1 Caractéristiques des accidents

Mortels Graves |Légers 1

I Mineurs 1

|Total| 1 1

1 1 Collision auto 43.8 41.8

1 | 51.5

1 | 84.2

1 1 | 78.01

1 Collision piéton 27.1 16.9 | 8.2 | 0.1 1 1.91 1 Sans collision 9.4 6.9 | 5.3 i | 1.3 i 1 2.1| i i 1 1 Autoroute 6.2 3.8 I 3.1 | 4.4

1 1 1 4.2|

1 Chaussée séparée 3.1 7.9 | 10.1 | 10.0 1 9.91 1 Voies multiples 84.4 84.5 | 78.4 i

| 66.1 i

| 68.51 j 1 1 Ô-5 heures 24.0 24.8 | 18.6 | 13.6 1 14.7| 1 6-14 heures 31.2 23.9 | 30.1 i 39.8 I 37.91 1 15-20 heures 34,4 34.1 | 35.2 | 35.8 1 35.6| 1 21-23 heures 6.2 15.5 | 14.8 i | 10.1 i 1 10.9| i j 1 1 Lundi-mercredi 37.5 33.4 I 34.6 | 37.3 | 36.81 1 Jeudi-vendredi 22.9 32.0 | 32.5 | 34.3 | 33.91 1 Samedi-dimanche 35.4 32.9 | 31.8 i | 27.9 i

| 28.6| j 1 1 Décembre-mars 18.8 20.8 | 23.7 | 41.2 1 37.9| 1 Avril-juin 26.0 34.4 | 28.2 | 20.1 1 21.7| 1 Juillet-août 15.6 23.2 | 21.7 | 13.9 1 15.31 1 Septembre-novembre 35.4 21.7 | 26.6

i | 24.8 j I 25.01 j j

1 1 Rural 43.8 26.3 | 17.8 | 11.1 1 12.6| 1 Résidentiel 31.2 37.2 | 39.0 | 34.6 | 35.31 1 Commercial 27.1 35.6 | 39.3 | 50 1 | 48.01 1 Scolaire et récréatif 0.0 1.7 | 3.4 i | 3.1 1 3.1| i i 1 1 1 l

(25) Le total dans chaque catégorie de caractéristiques n'atteint pas toujours 100 parce que nous n'avons retenu que les éléments les plus importants.

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4/ 71

4.3 Caractéristiques des victimes des accidents

De 1980 à 1982, on a déploré 10.5 pertes de vie à

la suite d'un accident de la route survenu sur le territoire

du C.L.S.C. du Havre. On a dénombré 54.9 personnes blessées

gravement et 334.4 blessées légèrement, pour un total de

399.8 victimes. Pour chaque 1000 habitants, le C.L.S.C.

compte 7.3 victimes (D.S.C.s 9.1 et Québec: 8.7), 0.2

victime tuée (D.S.C.: 0.2 et Québec: 0.2) et 1 victime

gravement blessée (D.S.C.: 1.1 et Québec: 1.0). Le bilan

apparaît donc un peu moins tragique qu'ailleurs.

Les secteurs B et D arrivent en tête avec les taux

de victimes les plus élevés, 10.6 et 7.3; les secteurs A et

C suivent avec 7.3 et 6.5; on remarque que ces taux se

situent tous, sans exception, sous la moyenne du D.S.C. et 26

du Québec, exception faite du secteur D (10.6)

(26) Le petit nombre de cas nous interdit d'aller plus en détail dans l'analyse des secteurs.

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72 ;

Tableau 22; Victimes selon la gravité des blessures, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

Tuées I Gravement | Légèrement | Total I blessées j blessées | H F

Nb. % | Nb. % I Nb. % | % % T | % I +

I I

148.01 151.7| 53.41 46.7|

I 399.81

2664.11 I +

I I

0.8| 3.3| 4.11 4.5|

I 2.6| 54.9 2.7 J331.8

I

18.3 21.3 9.0 6.3

I I

12.4| 14.0| 16.91 13.51

I

128.5 125.4 42.2 38.3

13 12

7 | 334.4 512260.7 I

I I

86.81 82.7 | 79.0| 82.0|

I 83.6| 84.9|

I

I I

64.0| 67.6 | 68.9| 69.2|

I 66.61 63.31

I

I I

36*. 0 | 32.4| 31.1| 32.31

I 33.4| 36.7|

I +.

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73 ;

Figure 4: Taux de victimes pour 1000 habitants, secteurs de CLSC, CLSC du Havre DSC Honoré-Mercier et Québec, 1980-1982.

Les victimes de la route sont des hommes dans 66.6%

des cas, dans les accidents survenus sur le territoire du

C.L.S.C. du Havre (D.S.C.: 63.3); plus encore, les hommes

constituent 76.2% des victimes tuées et 80.3% des victimes

gravement blessées. On retrouve pas de grandes différences

dans ces proportions lorsqu'on examine les données par

secteur; signalons que les femmes comptent un peu plus de

victimes dans le secteur A (36.0%).

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Les jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans sont les

premières victimes de la route: on compte 201.6 victimes

pour 10,000 hommes de ce groupe d'âges (D.S.C.: 269.3).

Chez les femmes du même groupe d'âge, le taux se situe à

96.4, soit moins de la moitié (D.S.C.: 122.2). «

Tableau 23: Taux de victimes pour 10,000 habitants, selon 1'âge et le sexe, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980 -1982.

+ „ + , , _ _ _ _ _ _ _ - +

Age des victimes | HOMMES 0/000 I FEMMES 0/000 1 +— — — — — — — — - +

| CLSC | DSC I CLSC | DSC 1

1 1 1 1 i 0 - 5 ans 1 11.7 1 23.0 | 10.9* | 24.9 i 6 - 17* ans 1 . 93.6 | 98.8 | 51.6 | 66.5 i 18 - 24 ans | 201.6 | 269.3 | 96.4 | 122.2 i 25 - 44 ans 1 78.1 | 102.2 | 42.5 | 60.0 i 45 - 64 ans I 58.5 | 65.2 | 28.5 | 44.5 i 65 ans et plus 1 44.1 | 47.4 | 29.7 | 35.4 i

i i i i

4.4 Caractéristiques des conducteurs

Les conducteurs impliqués dans les accidents sont

des hommes dans la vaste majorité des cas. Leur proportion

tend également à s'élever avec la gravité de l'accident. En

effet, si l'on compte 78.3% de conducteurs de sexe masculin

dans les accidents mineurs, on en retrouve 81.8% dans les

accidents mortels et 85.1% dans les accidents graves, pour

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75 ;

l'ensemble du territoire du C.L.S.C. du Havre. La même

relation s'observe sur le territoire du D.S.C.

Honoré-Merciers 77.6% des conducteurs sont des hommes dans

le cas des accidents mineurs et la proportion s'élève

graduellement pour atteindre 86.5% dans le cas des accidents

mortels.

On peut compléter le portrait du conducteur

impliqué dans un accident par des données sur les groupes

d'âges. A première vue, les personnes âgées de 25 à. 44 ans

sont les plus représentées, avec 42.3% des conducteurs. Les

proportions sont sensiblement les mêmes d'un secteur à un

autre. Les jeunes de 16 à 24 ans figurent au deuxième rang

(27.2%) suivis des personnes âgées de 45 à 64 ans (19.3%).

Sorel (secteur A) compte le moins de jeunes conducteurs

impliqués dans des accidents (24.8%) alors que les secteurs

B et C en présentent 32.9% et 32.2%- respectivement. Les

autres groupes d'âges sont représentés à peu près également

dans tous les secteurs.

Ces résultats sont toutefois assez trompeurs. Pour

connaître la relation entre l'âge et l'implication dans les

accidents de la route, il nous faudrait connaître le nombre

de détenteurs de permis dans chaque groupe d'âges et la

fréquence d'utilisation d'une voiture, données que nous

n'avons pas. Nous pouvons simplement faire l'hypothèse que

sur le territoire du C.L.S.C. du Havre, comme au Québec en

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76 ;

général, les jeunes sont surreprésentés parmi les

conducteurs impliqués dans des accidents. "Le rapport de la

R.A.A.Q. (1984) révèle en effet que les pourcentages de

conducteurs impliqués dans un accident entre 1980 et 1982 au

Québec par rapport au nombre de titulaires de permis de conduire varient inversement en fonction de 11 âge des

27 conducteurs, atteignant un maximum chez les 16-24 ans"

(27) LeBourdais, Céline et al*, Op. cit., p. 239.

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BIBLIOGRAPHIE

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DeKoninck, Maria, Saillant, Francine & Dunningan, Lise, "Essai sur la santé des femmes". Conseil du statut de la femme, Québec, 1983, 294 pages.

Gagnon, Claude & Pageau, Michel, "Profil socio-démographique et sanitaire du territoire du Département de santé communautaire de l'Hôpital du St-Sacrement", Que-bec, 1985, 314 pages.

Julien, Marie & St-Hilaire, Colette, "Identification des be-soins de la population et étude de notoriété", CLSC des Seigneuries, Varennes, 1985, 104 pages.

LeBourdais, Céline, Desrosiers, Hélène et Mercier, Patricia-Anne, Dossier démographique et socio-sanitaire des Départements de santé communautaire de la Monteregie, Vol. IV: Caractéristiques de la population du C.H. -D.S.C. Honoré-Mercier, Centre hospitalier Honoré-Mercier, St-Hyacinthe, 1986, 276 pages.

Régie de l'assurance-automobile du Québec, "Rapport statis-tique 1984", Gouvernement du Québec, 1985, 104 pa-ges.

Sarrasin, François & St-Hilaire, Colette, "Profil du CLSC Samuel de Champlain", Département de santé commu-nautaire de l'Hôpital Charles Lemoyne, 1984, 100 pa-ges (suivi de quatre documents portant sur quatre autres CLSC du territoire du DSC).

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ANNEXE I

Annexe statistique

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I - l

(Valeur des principaux indicateurs, par municipalité, en chiffres absolus, moyenne annuelle 1980-1982)

NAISSANCES ET DECES

Naissanœs DÉofes luui» Dlœs — fiiuiBs

Iflfp. cixc. lUmsucslaricidR l^p. circ. |T\ineucs|a.iirinif? i i 1 1 1 -i

Sczel Sfc-Josqli âe Sxél

Tracy Ste-ftTE de Sanal Sb-Pifirre de SxëL StHtxh-de tidriiai SfcrOUtS P. Sb-Ours V. SfcrVicbaiie cfe SxéL StHtbert

y&œ&a. Yfrceâa ooL Sb-Michel d'Yaxa&a. St-Gerard tejella St-Cavid St-Aime M sarville

as:

278.7 28.0

162.2 35.3 88.9

22.3 8.3 14.0 37.3 27.7

23.7 5.0 1.0 4.7

-8.7 13.6 4.3

763.7

I 162.51 22.8|

I 65.0| 13.61 11.5|

I 8.1| 6.0| 6.3| 11.91 9.5|

I 11.4| 1.5| 0.3| 1.2| 9.11 11.71 4.2|

I 1765.11

I h-

40.8 4.0

16.0 3.6 1.9

2.2 2.2 0.3 4.6 3.0

4.9 0.3 0 1.0 2.0 4.7 0.9

92.4

1 1 | 28.6 |

1 0.3 | 31.9

1 19.3 | 0.3

1 4.3 | i i 0 I i 4.5 2.9 | i 0.3

1 1 1 H.9 |

1 1.6 | 10.8 9.3 | 0.3

1 1.6 | 0 | 4.2 1.6 | 0 1 0.3 | i i

0.6 | i 1.? 1.2 | i 0.3 1 1 1 1.5 | 0.3 | 1.2 1.6 | 0 1 1*2 | 0.7 i 0.3 0.3 | 0 1 0.3 | 0 | 1.3 1.3 | 0.3 1 2.2 | 0 | 1.2 0.9 | 0 1 1.6 | i i 0 | i

1.0 0.3 | » 0 1 1 1 0.6 |

1 0 | 1.5 2.0 | 0.3

i 0.3 | 0 | 0 0 | 0 1 0.3 I 0 | 0 0 | 0 ' I 0 | 0 | 0.3 0 | 0 1 1.9 | o l 1.2 1.3 I 0 1 0.6 | 0.3 I 2.4 1.5 | 0 1 0.9 | • i 0.3 | I 0.6 0.6 | i 0 1 1 1 58.1 | 1 1

4.1 | 1

64.3 44.1 | 1

1.8

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1 - 2

MORBIDITE HOSPITALIERE

KMCS

Tbtaltf&x \P&>. I^P. Ycep* jcirc.\nesp. |dig.

Tta±>.| Tbtall^p. l^p. I^p. |Ttu£>. [Avcr- \Ppp. I irait, j to^. | circ. jreq?.! dig. |nait. |tarait|r rod.I

1 4 1 h 1 H 1 H

Sorel St-Josqiide arol

Ttacy Ste-Arre de axel St-Pi££ie de axel Sfa-Rxh^Rirh=t1 ifli StKXms P. Sfc-Oura V. Ste-Victnire de Sxel StHfcbert

YcBIBSte

St-MLchsl StrGerard tejella St-David SfcAiné tossuBÔlle

(J32

I I I 1164.5|188.8|164.3|174.2 148.41 25.6| 16.4| 24.2

I I I 590.31 99.6| 75.01 9Q..7 118.61 15.7| 21.61 18.3 186.81 16.31 42.7| 30.3

I I I 76.91 11.01 9.0| 11.9 19.7| 2.7| 2.7| 1.6 62.9| 14.31 5.6| 8.3 80.6| 11.41 9.4| 13.3 75.5| 8.3| 11.01 14.3

I I I 65.5| 11.21 8.3| 8.6 1&8| 3.4| 1.9| 2.4 0.6| 0.3| 0.3| 0 8,0| 1.7| 1.3| 1.5 54.9| 6.91 4.8| 8.0 52.71 6.41 6.3| ai 5.5| 0.6| 0.7| 0.3

I I I 2730.21424.2(381.31417.0

I I I 4 1 1 I

I I I I I I 90.4|1521.9|154.8|138.7|165.5| 100.71 15.01 172.31 20.01 19.1| 19.0| 9.1

I I I I I 41.01 734.01 65.31 49.5| 76.7| 45.2 4.6| 147.91 13.01 15.8| 13.4| 5.9 14.6| 273.11 20.9| 27.0| 18.3| 7.3

I I I I I 3.31 97.11 8.0| 6.6| 11.3| 6.0 1.0| 25.8| 1.7| 2.0| 2.3| 0.3 3.6| 77.8| 6.1| 5.0| 8.4| 2.6 6.31125.11 9.7| 9.3|13.9| 3.6 3.4| 115.01 9.9| 11.01 9.0| 4.0

I I I I I 2.7| 96.6| 7.0| 9.6| 8.6| 5.7 0.9| 32.51 2.0| 2.7| 3.2| 1.9 0 | 0.31 0 1 0 | 0 | 0 0 | 9.9| 1.0| 0.9| 0.6| 0.6 4.7| 60.31 3.9| 5.4| 4.9| 4.4 2.3| 39.41 6.0| 2.6| 5.7| 1.0 0 | 4.5| 0.3| 0.3| 0.6| 0

I I I I I 193.8|3553.5|329.6|305.5|361.4| 198.3

I I I I I 1 l 1 1 1

20.6 1.9

11.4 2.3 4.6

1.3 1.3 0.9 0.6 3.3

2.9 0 0 0 1.7 1.0 0

53.8

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1 ;

ACCIDENTS DE LA ROUTE ET AIDE SOCIALE

1-1 1

Accidents de la route H | Victimes de 1

1 la route

i Bénéficiaires de | 11 aide sociale |

- H H 1 +

1 i

Total | Mortels I Total | Tuées Total |18-24 ansl U 1 1

Sorel St-Joseph de Sorel

1 810.4 0.7

0.9 0.0

1 1 | 148.0 | 1 0 | i |

1.2 0

1477.7 210.7

1 416.3 | 57.3 |

| Tracy | Ste-Anne de Sorel j St-Pierre de Sorel

458.9 32.6 79.7

2.3 0.3 2.0

| 108.8 | 1 14.2 | | 28.7 | i i

2.3 0.3 2.4

474.0 79.3 96.7

153.3 | 20.7 | 35.3 | j

1 | St-Roch-de-Richelieu j St-Ours P. j St-Ours V. | Ste-Victoire de Sorel j St-Robert

29.1 18.5 14.4 35.5 45.5

0.3 0.3 0.3 0.3 0.6

1 1 1 H.4 | 1 9.3 | I 4.3 | | 10.8 | 1 17.6 | i i

0.3 0.3 0.7 0.3 0.6

73.3 7.7

43.7 66.3 78.7

18.0 I 0.3 |

1 1 . 0 | 23.0 | 23.3 | j

1 | Yamaska j Yamaska-est j St-Michel d'Yamaska | St-Gerard Majella j St-David j St-Aimé j Massueville

32.6 45.1 0.6 6.0 16.5 15.9 4.9

0.3 0.7 0.0 0.3 0.3 0.7 0.0

1 11.6 | 1 15.6 | 1 0.9 | 1 4.3 | 1 4.8 | 1 7.9 | 1 1.6 |

i

0.3 0.6 0 0.3 0.3 0.6 0

0.7 0 0 0 0 48.7 4.7

0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 9.7 | 0 | |

1 | CLSC L 4

1646.9 1 | 9.6 1

| 399.8 |

-1 »-

10.5 2661.2

H

768.2 | 1

1 +

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ANNEXE II

Annexe cartographique

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II-l

| | Taux de natalité inférieur ou égal S la moyenne du D.S.C. (.15,8 p. 1000)

Taux de natalité supérieur a la moyenne du D.S.C. (15,8 p. 1000)

S*jnl%Joseptv Oe> Sorti Ycmaska*Etf

S km •

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I I - 2

• Taux de mortalité inférieur ou égal S la moyenne du D.S.C. (60,5 p. 10 000)

Taux de mortalité supérieur â la moyenne du D.S.C. (60,5 p. 10 000)

&aml*JosepS> 0e-Sor»l YcmaskA-Est

SAjrri'ftoov

S km )

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Taux d'hospitalisation inférieur ou égal a la moyenne du D.S.C. (1036,1 p. 10 000)

Taux d'hospitalisation supérieur à la moyenne du D.S.C. (1036,1 p. 10 000)

S&im-Joseptv ©e- Sorel Yamaska-Ert

Sijrrt-Rccv

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II-4

Taux d'hospitalisation pour maladies de l'appareil circulatoire inférieur ou égal a la moyenne du D.S.C. Cl 1.8,1 p. 10 000)

Taux d'hospitalisation pour maladies de l'appareil circulatoire supérieur a la moyenne du D.S.C. (118,1 p. 10 000)

S&rni-Joseph-o*-Serti

Sairrt-Rcov

S km

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Taux d'hospitalisation pour maladies de l'appareil respiratoire égal du inférieur a la moyenne du D.S.C. (105,4 p. 10 000)

Taux d'hospitalisation pour maladies de l'appareil respiratoire supérieur a la moyenne du D.S.C. (105,4 p. 10 000)

Yamaska SajntsJosepK» ©e-Sorti Ycmsskft-Esl

Samt-MicrteL. CYAmasfca .

Saint-Gtrarë-Mapua

Trecy

Sainte-ViciOtf fr-ee-Sorel

inl-Orv (V)

Saint-Ours (P)

Saim*0&vtâ

Saint-ftœv

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11-6

Taux d'hospitalisation pour problèmes digestifs égal ou inférieur S la moyenne du D.S.C; (119,9 p. 10 000)

H Taux d'hospitalisation pour problèmes digestifs supérieur a la moyenne du D.S.C. (119,9 p. 10 000)

5 km • }

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I I - 7

Taux d'accidents de la route inférieur ou égal S la moyenne du laux a'acciaenxs ae ia r D.S.C. (28,3 p. 1000 h.)

Taux d'accidents de la route supérieur & la moyenne du D.S.C (28,3 p. 1000 h.)

Saint-Joseph-0e-Sor»l

Yamaska

Yamaska-Esi Saint Ot-S©*» Saint-M&wi-tf"Yamàska

S*fli PiefT»-de-Sorel Sain éra©-MajeU»

Saim-Roben

Sairoa-Viaotre Sorel

SftjfflOwrs

Saml-Aimé T^X

MassovriUe

Saim-Davitf

Sum-ftœrw

S km

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11-8

Taux de bénéficiaires d'aide sociale égal ou inférieur S la moyenne du D.S.C. (30,9 p. 1000 h.)

Taux de bénéficiaires d'aide sociale supérieur S la moyenne du D.S.C. (30,9 p. 1000 h.)

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, I

I I l! ••I

i ; ^ i i . I:

ANNEXE III

Bénéficiaires de l'aide sociale

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iii-i

Bénéficiaires de l'aide sociale

On dénombre 2661.2 assistés-es sociaux sur le

territoire du C.L.S.C. du Havre, soit un taux relativement

élevé de 48.6 pour 1000 habitants (D.S.C.: 30.9). La

condition d'assisté-e social-e se présente comme un

phénomène essentiellement urbain, 55.5% des bénéficiaires

résidant dans la municipalité de Sorel, portant le taux (p.

.1000) à 73.8 dans le secteur A. A l'autre extrême, le

secteur D, avec 2% du total des bénéficiaires, affiche un

taux de 12.1; rappelons que le secteur D est constitué de

sept (7) municipalités et présente un caractère fortement

rural. On notera aussi que la quasi-totalité des

bénéficiaires de l'aide sociale du secteur D (89%) se

concentre à l'intérieur d'une municipalité, St-Aimé. Quant

aux secteurs B et C, ils occupent une position intermédiaire

avec des taux de 32.2 et 36.9.

Les femmes constituent 54.6% des bénéficiaires de

l'aide sociale (D.S.C.: 54%); le tableau se modifie

lorsqu'on examine les données par secteur: si les secteurs

A et B correspondent bien à la situation moyenne avec 56% et

55.8% de femmes parmi les bénéficiaires, il en va autrement

des secteurs C et D où les hommes constituent la majorité

des . bénéficiaires, 54.7% et 54.8%. Il faut dire tout de

suite que ces données sous-estiment le nombre de femmes

assistées sociales puisque sont exclues les femmes

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appartenant à une famille dont le chef est un homme; ce

dernier apparaît alors comme bénéficiaire.

Tableau 24s Bénéficiaires de 11 aide sociale selon le sexe, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1980-1982.

+ + + + + | | HOMMES I FEMMES | TOTAL I j + + + + + + + + + + | I Nb. | % (0/001 Nb. | % 10/001 Nb. | % |0/00|

|Secteur| I I I I I I I I I | A | 743.0)44.0|66.0| 945.3 I 56.0181.111688.4| 100 | 73.8| I B | 287.3144.2|28.2| 362.6|55.8|36.2| 650.0| 100|32.2| I C | 147.4|54.7|39.11 122.3145.3|34.4| 269.7| 100 | 36.9| | D | 29.0|54.8|12.8| 24.0|45.2|11.1| 53.1! 100|12.1| I I 1 1 1 I I I I I I I CLSC 11206.7|45.4|43.911454.2|54.6|53.112661.21 10.0 148.6 | I DSC |4144.9146.0128.514865.1154.0)33.219010.6| 100 130.9|

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a

111 -3

Les jeunes âgés de 18 à 24 ans comptent pour 28.9%

des assisté-es sociaux du territoire du C.L.S.C. et il

écopent du taux (p. 1000 ) le plus élevé, 107.1. Les

personnes âgées de 55 à 64 ans sont le deuxième groupe en

importance: bien qu'elles ne représentent que 15% des

bénéficiaires, ces personnes présentent un taux de 84.1.

Les groupes d'âges intermédiaires, 25-34 ans et 35-54 ans,

obtiennent des taux équivalents, 63.4 et 64.0; ils

représentent respectivement 23.4% et 32.1% des

bénéficiaires.

On observe des écarts considérables entre les

secteurs. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, le taux grimpe à

150.8 dans le secteur A (Sorel) et s'abaisse à 16.7 dans le

secteur D. Les mêmes secteurs se retrouvent aux extrémités

opposées dans tous les groupes d'âges: alors-que le secteur

A affiche 96.6, 101.7 et 116.3 dans ïes groupes 25-34 ans,

35-54 ans et 55-64 ans, le secteur D enregistre 11.9,. 18.5

et 43.2 pour les mêmes catégories de bénéficiaires.

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0

111-4

Tableau 25s Bénéficiaires de l'aide sociale selon l'âge, secteurs de CLSC, CLSC du Havre et DSC Honoré-Mercier, 1 9 8 0 - 1 9 8 2 .

1 18-241 ans |

25-341 ans |

35-54 | ans |

55-64 I ans |

65 ans et plus

| Total | 1 1

| Secteur î i

1 i î i i i i t i 1

| A (Nb.) 473.61 393.0| 1

551.0 | 1

261.71 9.0 1 1 | 1688.4 |

1 % 28.11 23.31 32.6 | 15.5 | 0.5 | 100.0 | | 0/00 • 150.81 96.6| î

101.7 | î 116.31 i 4.6 1 73.8 | i i 1 | B (Nb.) 209.31

1 164.7|

1 194.0 | 78.7| 3.3 | 650.0 |

1 % 32.2) 25.31 29.8 | 12.11 0.5 | 100.0 | | 0/00 î

80.2| 44.01 • 36.7 i î 52.5| i 3.7 | 32.2 | i i 1 | C (Nb.) 75.61 57.7| 92.7 | 41.61 2.0 | 269.7 | 1 % 28.01 21.41 34.4 | 15.41 0.7 | 100.0 | | 0/00 • 89.5| 42.0|

1 54.1 | t 69.9| i 3.8 | 36.9 | t i 1

| D (Nb.) 9.7| 7.7| 17.3 | 17.7| 0.7 1 1 1 53.1 |

1 % 18.3| 14.5| 32.6 | 33.31 1.3 | 100.0 | | 0/00 1

16.7| 11.91 1 - 18.5 |

1 43.2|

1 1.5 1 12.1 |

1 1 1 | CLSC

1 1

1 1

1 1

1 1 1 1

1 (Nb.) 768.21 623.11 855.0 | 399.71 15.0 | 2661.2 | 1 % 28.91 23.41 32.1 | 15.01 0.6 | 100.0 | | 0/00 î

107.1| 63.41 1

64.0 | 1

84.11 I 3.9 | 48.6 |

i i 1 | DSC

1 1 1

i 1

i i

1 (Nb.) 2103.61 2068.81 3028.8 | 1734.71 76.8 | 9010.6 | 1 % 23.3| 23.01 33.6 | 19.31 0.9 | 100.0 | | 0/00 55.91 39.9| 43.6 | 75.9 | 3.8 | 30.9 |

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N 3489 ex.2

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I

I

I

I

I

I

I

I

I

I

I

I