centre de formation «une rÉvision radicale» · encore. on gagnera le match sur le rectangle...

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OUYAHIA N’EXCLUT PAS «UNE RÉVISION RADICALE» QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 26 FÉVRIER 2019 - N°5107 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Délégation mixte administration - élus sur les lieux Page 5. BÉJAÏA P ROJET D UNE ROUTE POUR DÉSENCLAVER S EMAOUNE , B ÉNI D JELLIL ET F ERAOUN «Les fables de Slimane Azem bientôt finalisées» Page 11. PARIS CÉDÉE À 12 EUROS AU S ALON DE L AGRICULTURE Lancement des activités aujourd’hui TIZI-OUZOU 30 E ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DE M OULOUD M AMMERI L’huile d’olive algérienne séduit Page 2. Page 4. APN C ONFÉRENCE NATIONALE ET RÉVISION DE LA C ONSTITUTION ABDELHAFID IDRES AUTEUR DU GRAND DICTIONNAIRE FRANÇAIS - TAMAZIGHT JS KABYLIE M ELLAL PARLE DU CENTRE DE FORMATION «On a tenu notre promesse» Page 24. ISSN 1112-3842 Le Premier ministre, qui s’est exprimé lors de la présentation de la politique générale du gouvernement, dira à propos de la Conférence nationale projetée qu’elle «permettra aux forces politiques, sociales et économiques du pays sans exclusion de débattre librement (...) et de proposer aussi une réforme constitutionnelle à la hauteur de leurs attentes», ajoutant que cette réforme «pourrait être profonde». Page 3.

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  • OUYAHIA N’EXCLUT PAS«UNE RÉVISION RADICALE»

    QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MARDI 26 FÉVRIER 2019 - N°5107 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

    Délégation mixte administration - élus sur les lieuxPage 5.

    BÉJAÏA PROJET D’UNE ROUTE POUR DÉSENCLAVER SEMAOUNE, BÉNI DJELLIL ET FERAOUN

    «Les fables deSlimane Azembientôt finalisées»

    Page 11.

    PARISCÉDÉE À 12 EUROSAU SALON DEL’AGRICULTURE

    Lancement des activités aujourd’hui

    TIZI-OUZOU 30E ANNIVERSAIRE DELA DISPARITION DE MOULOUD MAMMERI

    L’huile d’olivealgérienne séduit

    Page 2.

    Page 4.

    APN CONFÉRENCE NATIONALE ET RÉVISION DE LA CONSTITUTION

    ABDELHAFID IDRESAUTEUR DU GRANDDICTIONNAIRE FRANÇAIS- TAMAZIGHT

    JS KABYLIE MELLAL PARLE DUCENTRE DE FORMATION

    «On a tenu notrepromesse»

    Page 24.

    ISS

    N 1

    112-

    3842

    Le Premier ministre, qui s’est exprimé lorsde la présentation de la politique généraledu gouvernement, dira à propos de laConférence nationale projetée qu’elle«permettra aux forces politiques, socialeset économiques du pays sans exclusionde débattre librement (...) et de proposeraussi une réforme constitutionnelle à la hauteur de leurs attentes», ajoutantque cette réforme «pourrait être profonde».

    Page 3.

  • Joint hier, le président Cher ifMellal est revenu sur ce pro-jet si impor tant pour l’ave-nir du club. «Ce centre de for -mation sera très bénéfique pourle club, car nous misons sur laformation pour que la JSK serenforce et se renouvelle dans lesprochaines saisons. Je suis per -suadé que le club aura de bonsjoueurs et même l’équipe natio-nale en bénéficiera. Nous avonspromis ce centre de formation etnous avons tenu notre promesse.On ne lésinera pas sur les effor tset les moyens et je suis persuadéque la JSK retrouvera bientôtson lustre d’antan», dir a-t-ild’emblée.

    «Le stage de Tigzirtfut une réussite»

    Revenant sur le mini-stage effec-tué par la JSK à Tigzir t la semai-ne dernière, le président kabyleestime que son bénéfice se ver radès le prochain rendez-vous del’équipe : «Nous avons jugénécessaire que le groupe effectuece stage à Tigzir t, pour s’éloi-gner un peu de la pression. Il apermis aux joueurs de décom-presser. Ils ont bien travaillé etseront prêts pour la suite du par -cour s à par tir du match duweek-end prochain face à

    l’ESS», a-t-il expliqué.Questionné sur le fait que l’équi-pe s’est entr ainée, à Tigzir t,devant les suppor ter s et sansbar r ières, Mellal r épondr a :«Les dir igeants, les joueurs et lessuppor ters ont le même objectifet il n’y a aucun inconvénient àce que le club s’entraine devantses suppor ters. Contrairement àd’autres clubs qui fuient leurssuppor ters, la JSK fait tout pourse rapprocher de son public. Lessuppor ter s sont indispensablesau club est c’est un plaisir de

    voir l’équipe s’entrainer devantses fans».

    «La victoire est impérative face à l’ESS»Concernant le match de samediprochain face à l’ESS, Mellalinsiste sur la nécessité de gagner: «Le match de samedi est trèsimpor tant et on doit impérative-ment rempor ter la victoire. Lesjoueurs se préparent très sér ieu-sement et sont déter minés à

    renouer avec le succès», dira leprésident kabyle. Revenant surles événements qui ont émaillé lematch aller entre l’ESS et la JSKoù plusieurs suppor ters kabylesont été blessés, Mellal appelleraau fair-play, insistant pour quela délégation sétifienne soit bienaccueillie à Tizi Ouzou : «Nousavons oublié le match aller etnous accueillerons notre adver -saire comme il se doit. Nousn’avons jamais cessé d’appelerau fair-play et nous le feronsencore. On gagnera le match surle rectangle ver t».

    «L’affaire Benyoucefest close»Des informations ont circulé cesderniers jours sur la volonté desdir igeants de l’ESS de repor terle match à dimanche.Questionné à ce sujet, Mellal semontre ferme : «Pas question dejouer dimanche. Le match auralieu samedi comme pr évu».Concernant le cas du milieu deter rain, Benyoucef, qui s’entrai-ne toujour s avec la r éser ve,Mellal dir a : «Le dossierBenyoucef est clos et il ne fautpas trop dramatiser. Il y a uncoach et c’est lui qui décide».Des vidéos circulent ces dernierstemps montrant cer tains joueursdans des milieux malsains.Interpellé sur le sujet, le prési-dent kabyle s’est contenté dedire : «Les vidéos de cer tainsjoueur s ? On ver r a». Mellalpréférera s’adresser aux suppor-ters du club : «Je demande auxsuppor ters de venir en massepour motiver les joueurs samediprochain face à l’ESS. Lesjoueurs feront tout pour leurprocurer de la joie en réalisant lavictoire inchaalah».

    M. L.

    SP RTS

    Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 14 Max : 15 Max : 13 Max : 10Min : 05 Min : 02 Min : -1 Min : 01QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    MARDI 26 FÉVRIER 2019 N°5107

    Les travaux deréalisation

    du centre deformation de la

    JSK ont étélancés avant-hier

    à Oued Aïssi.

    JS KABYLIE Cherif Mellal, à propos du centre de formation

    «ON A BIEN TENUNOTRE PROMESSE» L

    es joueurs du MOB, quipoursuivent leur préparation

    à Blida, ont joué avant-hier unejoute amicale contre l’IRBChiffa, club évoluant enRégionale 2 de la ligue de Blida etqu’ils ont battu sur le score de 4à 1 (mi-temps 2 - 0). Les réalisa-tions du MOB ont été l’œuvre deBessan (12'), Dahar (21'),Amokrane (35') etBoukhenchouche (43'). Le coachdu MOB, Alain Michel, a faittourner presque la major ité desjoueurs en incorporant dès ledébut le milieu récupérateur,Kamel Aouali, qui fait son retouraprès une éclipse suite à la mise àl’écar t de Madoui. Après cematch contre l’IRBC, les Crabesdevaient affronter hier l’équipede l’IRB Bougera, club de la divi-sion Honneur de la wilaya deBlida, avant d’affronter aujour -d’hui l’équipe de l’USMMHadjout de la division amateur(groupe ouest). Ces trois matchsseront d’une grande impor tancepour le groupe qui poursuivrason stage à Blida jusqu’à vendre-di prochain, avant de rallier paravion la ville de Bechar pouraffronter l’équipe de la JSS lelendemain, samedi, pour unmatch comptant pour la 23ejournée de la Ligue 1. Le coachAlain Michel table sur une bonneréaction des joueurs lors du pro-chain match contre la JSS et celuidu DRB Tadjnant à Béjaïa pro-grammé pour le samedi 16 mars.Un temps suffisant pour le tech-nicien français afin de cor r igerles lacunes constatées lors desmatchs amicaux et préparer ungroupe capable de tenir tête à laformation du sud pour espérerrevenir avec un bon résultat quiredonnera la confiance auxjoueurs et un br in d’espoir auxsuppor ters.

    Sit-in des supportersdevant la wilaya

    Une centaine de suppor ters sesont rassemblés, avant-hier soir,devant le siège de la wilaya deBéjaïa pour réitérer la pr incipalerevendication des Crabes, àsavoir la repr ise du club par uneentrepr ise pr ivée ou publique.Une délégation composée dequatre personnes a été reçue parle wali qui a expliqué lesdémarches pr ises par sa tutelle, àsavoir la lettre adressée à la fédé-ration algér ienne de football. Lepremier magistrat de la wilaya amême confirmé que laSSPA/MOB et le CSA/MOB ontfait de même, où ils ont envoyédes demandes de repr ise du MOBpar une entrepr ise étatique.Z. H.

    De bon augureavant la JSS

    LIGUE 2 MOBILIS (Mise à jour de la 23e journée) Prévu initialement aujourd’hui

    JSMB - ASOC reportéLa Ligue de football professionnel (LFP) adécidé de reporter la rencontre en retardde la 23e journée de Ligue 2 Mobilis entre laJSM Béjaïa et l’ASO Chlef, prévue initiale-ment pour aujourd’hui à 17 h00 au stade del’Unité maghrébine de Béjaïa, à une date ulté-rieure. La décision du report a été prise par laLFP hier en début de soirée et annoncée à tra-vers un communiqué publié sur son site. Lamême instance a également décidé de reporterle match avancé de la 24e journée de Ligue 1Mobilis entre l’USM Bel Abbès et la JSSaoura prévue pour cet après-midi à une dateultérieure. Pour rappel, le match des mal

    classés DRB Tadjenanet - CR Belouizdad,prévu initialement pour aujourd’hui au stadeLahoua Smaïn (17h45) dans le cadre de lamise à jour de la 19e journée du championnatde Ligue 1, a été reporté à une date ultérieure,a annoncé avant-hier la Ligue de football pro-fessionnel (LFP) sur son site web. Outre cereport, pour lequel la LFP ne donne pas de rai-sons, le match opposant le leader du cham-pionnat, l’USM Alger, et son voisin le ParadouAC (3e), comptant pour la 23e journée et fixéinitialement à vendredi prochain, a été décaléà samedi. Toutefois, les rencontres US Biskra -JSM Skikda et ASM Oran - RC Relizane de

    Ligue 2 (24e journée), programmées pour ven-dredi, ont été décalées aussi à samedi. Parailleurs, le quart de finale en aller et retour dela Coupe d’Algérie JSM Béjaïa - Paradou ACse déroulera les 9 et 29 mars prochains, a indi-qué hier la Fédération algérienne de football(FAF) dans un communiqué. La manche allerse déroulera le 9 mars à 16h00 au stade del’Unité maghrébine de Béjaïa, tandis que lematch retour aura lieu le 29 du même mois à14h30 au stade Omar-Hamadi (Alger). R. S.

    EN AMICAL MOBéjaïa 4 - IRB Chiffa 1

  • Mardi 26 février 2019L’ÉVÉNEMENT2TIZI-OUZOU 30e anniversaire de la disparition de Mouloud Mammeri

    Lancement des activités aujourd’hui

    Le coup d’envoi sera donnéaujour d’hui (26 févr ier ),date anniversaire de sa tra-gique dispar ition. NabilaGouméziane, directr ice de la cul-ture, a indiqué à ce propos : «Nousallons rendre un vibrant homma-ge à l’anthropologue, écr ivain,histor ien et pr écur seur de ladimension amazighe par une sér iede conférences per tinentes, quiseront animées par de grandesfigures de la culture algér ienne etamazighe». Elle ajoute : «Nousallons évoquer le parcour s,l’œuvre et l’ensemble des travauxeffectués par le savant algér ienqu’est Mouloud Mammer i. Leshommes et les femmes qui l’ontconnu, qui ont travaillé sur sonœuvre et qui l’ont côtoyé sont éga-lement appelés à par tager leurstémoignages sur l’écr ivain». Notreinter locutr ice précisera aussi quede la 17e édition du film amazigh,qui sera lancée jeudi prochain (28févr ier ), sera organisée en hom-mage à Djamel Allam mais aussi àMouloud Mammer i, en reconnais-sance de son appor t fondamental

    à la culture amazighe. «C’est à luique revient l’honneur d’avoir étéle précurseur des fondements del’identité ber bère. MouloudMammer i avait une vision lointai-ne, en mettant en relief la diversitéde la culture algér ienne. Il asillonné le Sud, le pays tout entieret le nord de l’Afr ique pour ‘’dé-ter rer ’’ le patr imoine culturelamazigh et le mettre en valeur. Sesrecherches constituent actuelle-ment une assise et un appui pour

    l’ensemble des jeunes chercheursdans le domaine de l’anthropolo-gie. Il nous a laissé une œuvreinestimable à enr ichir et dévelop-per», souligne-t-elle.

    Plusieurs conférenceset projections aumenu

    Concernant le programme tracépar la direction de la culture, il est

    question, comme annoncé parNabila Gouméziane, de plusieursconférences, mais aussi de projec-tions documentaires, de tablesrondes et de débats. À la maisonde la culture, il est prévu le lance-ment des activités aujourd’hui 10heures, avec, en sus, la réalisationd’une fresque dédiée à la mémoirede Dda El-Mulud. Au petitthéâtre, il est prévu une premièretable ronde sous le thème «Penséeet action du savant algér ien

    Mouloud Mammer i», dont l’ani-mation est confiée à SlimaneHachi, directeur du centre dupatr imoine culturel afr icain.Allaoua Rabhi et MohandBoukhetouche seront aussi de lapar tie. Bilek Hamid, ancien cadrede HCA, ser a modér ateur. Auniveau de la cinémathèque, uneprojection d’un film documentai-re autour de l’œuvre de l’amous-naw et un débat avec le réalisa-teur, Amine Zaoui, sont attendus.Au centre culturel MatoubLounès d’Aïn El-Hammam, uneexposition sur l’œuvre Mammer iet la projection du film «LaColline oubliée» sont pro-grammées. Demain mercredi labibliothèque pr incipale de lecturepublique abr itera un cours péda-gogique, toujours autour de la vieet l’œuvre de Mammer i. Une acti-vité dédiée aux collégiens sous lahoulette de Halouane Hacène,enseignant à l’université de Tizi-Ouzou. Dans l’après-midi, place àune rencontre avec le professeurMohand Lakhdar Maougal, qui yprésentera sa dernière œuvre, inti-tulée «La colonisation n’est pasune civilisation». Au niveau del’annexe de la maison de la cultu-re d’Azazga, la projection du film«L’opium et le bâton» est aumenu. Pour le 28 févr ier, unrecueillement et le dépôt de gerbesde fleurs sur la tombe de Dda El-Mulud, à Taour ir t Mimoun, sonvillage natal, clôtureront le pro-gramme de la commémoration.

    Hocine Taib.

    À l’occasion du30e anniversaire

    de la disparition del’écrivain Mouloud

    Mammeri, ladirection de la

    culture de la wilayade Tizi-Ouzouorganise des

    activitésculturelles et

    scientifiques quis’étaleront surtrois journéesconsécutives.

    BÉJAÏA Rentrée de la formation professionnelle

    Au total, 5 979 nouveaux stagiaires ontrejoint, avant-hier, les établissementsde la formation professionnelle existant surle ter r itoire de la wilaya de Béjaïa au titrede la rentrée professionnelle 2019 (sessionde févr ier ), a indiqué la directr ice de la for -mation professionnelle, Saliha Menzou.Cette session a été lancée sous le slogan :«L'adaptation de la formation à l'évolutionéconomique de la wilaya». «Cette rentréede févr ier est une nouvelle occasion pour

    poursuivre la stratégie d'amélioration de laqualité de la formation au niveau des loca-lités éloignées et son adaptation à l'évolu-tion économique de notre wilaya, en met-tant l'accent sur l' impor tance de la coordi-nation et de la concer tation avec l'environ-nement économique pour une meilleureadéquation des for mations aux r éalitéslocales», a-t-elle expliqué. «Le nombre glo-bal des nouveaux apprenants peut augmen-ter jusqu'à 8 000 d' ici la fin du mois de

    févr ier», a déclaré Mme Menzou. Ces nou-veaux stagiaires sont répar tis notammentsur les 26 CFPA que compte le secteur de laformation professionnelle à Béjaïa, lesquelsrenferment une capacité pédagogique de 6650 places et 1 120 lits en internat. Il y aaussi les deux INSFP de Béjaïa et de SidiAïch qui offrent 1 300 places et 280 lits eninter nat. À tout cela s’ajoutent quatreannexes de CFPA ouver tes dans les com-munes d’Aït R’zine, Taour ir t Ighil, BeniKsila et Tichy. Ces annexes disposent de 400places pédagogiques.

    De nouvelles spécialitésCette rentr ée professionnelle de févr ier2019 a été marquée par le lancement de plu-sieurs nouvelles spécialités dans la wilayade Béjaïa, suivant un plan de formationexaminé et validé après des réunions de tra-vail du conseil de coordination. Celui-cirenferme les directeurs des établissementsrelevant de la formation professionnelle etles responsables locaux du secteur, ainsi queles autor ités de wilaya, les directeurs del’exécutif et des opérateurs économiques dela région. Le but de ces réunions est derecenser les besoins des secteurs straté-giques suivant les spécificités de la région.La nouveauté, cette année, est le lancementde la formation sur la restauration du patr i-

    moine bâti, dans le cadre d'une conventionsignée entre la direction de la formationprofessionnelle et l'entrepr ise des travauxde bâtiment «Aït Djoudi Ramtane», et ce enprévision de l'ouver ture du chantier deréhabilitation du vieux bâti de l'ancienneville de Béjaïa. Il y a eu aussi l' introductiondes formations sur l'hygiène et propreté, laréparation et installation des équipementssanitaires, l' installation des réseaux et latransformation du plastique. Dans ce silla-ge, des accords de par tenar iat ont été signésentre le secteur de la formation profession-nelle et la direction de l'administrationlocale (DAL) pour le lancement de forma-tions qualifiantes dans les domaines desénergies renouvelables et cuisine de collecti-vités. Ainsi, 1 300 agents recrutés à traversles 52 APC de la wilaya de Béjaïa vont béné-ficier d'une formation professionnelle dansle domaine de la restauration pour tra-vailler au niveau des cantines scolaires desécoles pr imaires. Une autre convention,signée avec l'organisme CNAC, concernedes formations dans la maçonner ie, coffra-ge, peinture et plâtrer ie. Par ailleurs, le walide Béjaïa a instruit ses services à l'effet detransformer des écoles pr imaires ferméesdans des zones montagneuses et enclavéesen annexes de CFPA, si un besoin de forma-tion professionnelle y est expr imé.

    B. S.

    Près de 6 000 nouveaux stagiaires ont rejoint les centres

  • Mardi 26 février 2019 L’ÉVÉNEMENT 3APN Conférence nationale et révision de la Constitution

    Ouyahia n’exclut pas “une révision radicale”

    C’est le message qu’a laisséentendre, hier, le Premierministre, Ahmed Ouyahia,lors de la présentation de la décla-ration de la politique générale dugouvernement devant l’APN. Unetr ibune depuis laquelle AhmedOuyahia a expr imé la réaction offi-cielle aux manifestations popu-

    laires de vendredi der nier quir éclamaient le changement dusystème et le renoncement à la can-didature de Bouteflika au 5e man-dat. La qualifiant de «premièredans l’histoire de l’Algér ie»,Ouyahia a souligné que cetteConférence nationale «aura pourobjectif de débattre de tout saufdes constantes nationales et ducaractère républicain de l'Etat».Elle «permettra aux forces poli-tiques, sociales et économiques du

    pays sans exclusion, de s'asseoirensemble, de débattre librement,de dégager une plateforme poli-tique, économique et sociale, et deproposer aussi une réforme consti-tutionnelle à la hauteur de leursattentes», a-t-il expliqué, ajoutantque cette réforme «pourrait êtreprofonde». Pour Ahmed Ouyahia,cette conférence «est aussi unemain tendue sincèrement par lePr ésident Bouteflika».Commentant les manifestations, lePremier ministre a d’abord recon-nu le droit de manifester consacrépar la Constitution : «LaConstitution garantit au citoyen demanifester pacifiquement dans lecadre de la loi», a-t-il dit, qualifiantles marches organisée à travers lepays de «pacifiques». Néanmoins,Ouyahia espère que ces manifesta-tions ne sor tiront pas de leur cadrepacifique, appelant à la vigilancepour «au moins deux raisons», a-t-il dit. Et d’expliquer : «D’abordparce que ces appels émanent depar ties anonymes. Les appels ontété cette fois à des marches paci-fiques, mais peuvent revêtirdemain un caractère différent. Ladeuxième raison qui nous incite àinviter les citoyens à la vigilance,c’est la crainte de dérapages dan-gereux. On a eu hier un petitéchantillon de ce r isque de dérapa-

    ge avec les appels aux élèves à mar-cher». Non sans saluer le «profes-sionnalisme des forces de sécur ité»qui ont su préserver l’ordre publicavec «des méthodes pacifiques éga-lement», le Premier ministre fera lerappel de la mémoire en évoquantun passé pas si lointain tragique-ment vécu par les Algér iens :«Nous sommes tous des enfants del'Algér ie, qui a connu des souf-frances et une tragédie. On peut semettre d'accord comme on peutavoir des points de vues différents,mais le plus impor tant est la pré-ser vation de la stabilité del'Algér ie, acquise notammentgrâce à la Char te pour la paix et lar éconciliation nationale». Enr éponse à la revendication durenoncement à la candidature deBouteflika à l’élection présidentiel-le, Ouyahia estime que «chacun estlibre de défendre ou de s'opposer àtel ou tel candidat lors de l'électionprésidentielle», relevant, toutefois,que le dernier mot reviendra aupeuple qui tranchera «de manièrepacifique et civilisée par l'urne».Pour Ouyahia, «l' élection prési-dentielle, prévue dans moins dedeux mois, sera une occasion pourle peuple algér ien de faire sonchoix en toute liber té et en toutesouveraineté». Pour ce qui est de lapolitique générale du gouverne-

    ment, le Premier ministre, s’ap-puyant sur des chiffres et statis-tiques, qualifie les réalisations surles plans économique et social de«vér itable renaissance» de cesvingt der nières années. AhmedOuyahia a notamment cité «l’im-por tante progression» sur le planinterne, sur tout en ce qui concernele développement humain. Pourlui, les ambitions des jeunes géné-r ations sont «légitimes». MaisOuyahia ne fera pas l’impasse surles défis et menaces qui guettent lepays de l’extér ieur, mentionnant àce sujet, l' instabilité, les foyers detension, de ter ror isme et de cr imetransnational qui persistent dans levoisinage immédiat». Pour lePremier ministre, «les incer titudesqui pèsent sur l'économie mondialeen général et les facteurs de boule-versement qui s'accumulent sur lemarché international des hydro-carbures», sont autant de défisauxquels l’Algér ie devra faire facedans la sérénité. «Les réalisationsphysiques des vingt der nièresannées sont le fruit d'une vér itableentrepr ise de reconstruction natio-nale d'un pays mis à genou par unegrave cr ise économique, mais aussiter r iblement frappé par une tragé-die nationale sanglante», a-t-ilencore soutenu.

    M. A. T.

    Les revendicationsportées dansla rue par les

    manifestationspopulaires de

    vendredi dernierseront prises en

    charge dans lecadre de laConférence

    nationale quele Président

    Bouteflika compteorganiser s’il est

    élu le 18 avrilprochain.

    «Nous dénonçons l’islamisme qui gangrène l’école et la société» Des femmes syndicalistes de Béjaïa,regroupées au sein du «Collectif desfemmes plur ielles», entendent faire de laJ our née inter nationale des droits desfemmes une occasion de mobilisation pour lacitoyenneté, l’égalité des sexes, la justicesociale et l’autonomie des femmes. Dans unedéclaration diffusée, avant-hier, celles-ci lan-cent un appel à la société civile, hommes etfemmes, de tous les âges, de toutes les iden-tités, de toutes les localités de la wilaya, àpar ticiper à une marche, samedi 9 mars, quis’ébranlera, à 10h, de la place Gueydon jus-qu’à la placette de la liber té d’expressionSaïd Mekbel. «La rue est notre espace pourrompre le silence, dire et réclamer notre exis-tence entière, dénoncer, revendiquer, résistervivre et exister dignement. Le 8 mar s,jour née inter nationale des droits desfemmes, jour née de lutte pacifique, derévoltes douces, de cr i de liber té. Faisons de

    cette journée, une journée de marche», écr itle Collectif dans son document, soulignantque «le combat de la femme passe par lamobilisation de toutes les femmes épr ises deleur liber té, de leur dignité». Plus loin, lesrédactr ices de la déclaration soutiennent :«Nous, femmes syndicalistes de Béjaïa,femmes plur ielles et femmes citoyennes,nous nous rassemblons, nous nous unissons,nous fédérons nos volontés et nos énergiessaines pour poursuivre le combat des pre-mières militantes pour la Liber té», estimantque l’émancipation de la femme est avanttout une émancipation humaine, universelleet existentielle. «C’est un combat qui s’ins-cr it dans la lutte collective d’affranchisse-ment de toutes les formes d’oppression, dedomination et d’asservissement», souligne-t-on encore. Résumant le quotidien desfemmes algér iennes, les signataires du docu-ment dénoncent : «Elles sont mises dans des

    positions de vulnérabilité, de précar ité, defr agilité, d’instabilité, d’insécur ité et dedomination de tout bord. Et tant qu’elles nesont pas libres, tant qu’elles sont répr iméesdans leur existence, tant qu’elles sontconfinées dans la sous-citoyenneté, nousdénonçons leur condition, nous luttons etnous marchons pour la libérer de toutes leschaînes, de toutes les r épressions. Lesfemmes sont les premières victimes des cr iseset de toutes les convulsions qui secouent lepays. Nous dénonçons le contexte politiqueactuel, délétère et inquiétant, marqué parune cr ise multidimensionnelle : économique,idéologique, sociale, et politique, et qui vise ànous pr iver de l’exercice des droits etliber tés fondamentales. Nous dénonçonsl’oppression patr iarcale et les tr aditionsarchaïques qui nous bâillonnent jusqu’audéni de notre citoyenneté. Nous dénonçonsl’islamisme forcené qui gangrène l’école et la

    société, la prégnance de la misogynie, lesexisme, le poids des codes sociétaux, les vio-lences de toutes les formes, les violencesmachistes et la domination de la pensée idéo-logique, régressive, despotique et attachéeaux valeurs vénales. Nous dénonçons la cul-ture de la haine et du viol, du rejet et dupaternalisme, nous dénonçons l’indifférenceet la complicité des institutions, des pouvoirspublics et de la justice, gangrenés par l’es-pr it patr iarcal qui sévit face aux victimes desharcèlements et des violences. Nousdénonçons le Code de la famille qui alimenteles clivages et qui maintient les femmes dansla soumission, sous le joug du tutorat et dansle rang du sexe faible. Des mentalités, desattitudes, des pratiques et des réflexes per -sistent et se conjuguent au quotidien et aumasculin. On continue à se liguer contre lafemme pour en faire toujours un être deseconde zone». F. A. B.

    BÉJAÏA Marche du «Collectif des femmes plurielles» samedi

    Président sur� Facebookdu jourPointPar S. Ait Hamouda

    Nous sommes à quelques semaines dela présidentielle. Ce rendez-vousimpor tant pour les Algér iennes et lesAlgér iens, qui l’attendent avecimpatience, oser ions-nous dire, amèneles hommes et les femmes de ce pays àpar ier que leur avenir sera pleind’espoir. Nous ne ferons de cadeaux àpersonnes, nous ne donnerons nos voix àquiconque, qui dans l’ombre les espère,nous n’accréditerons quiconque de nossuffrages s’il ne les mér ite pas. Ceci est

    ancré dans l’espr it de l’Algér ien, r ivé àson état de pensée, boulonné solidementà ses pr incipes, que nul ne peuttransgresser. Des éléments par lesquels ilest qualifié, injustement, de mouton etles apr ior is que lui injectent ses jugespour justement le rabaisser et lui enleverde sa valeur. Il impor te de trancher aumoment de mettre son bulletin dansl’urne, au profit de celui qui représentele mieux ses espoirs. Il est inutile, vain etsuper fétatoire de se présenter à uneprésidentielle avec des mots commeprogramme, avec des rêves sur un

    plateau, avec des illusions à la en veux-tuen voilà. Et après se curer le nez etattendre Godot qui n’ar r ive pas. Maisprendre cette haute fonction par le bonbout, servir son peuple et répondre à sesattentes. Qu’il soit beau, moche, malade,l’impor tant est d’être à la disposition del’Algér ie. Ici et ailleurs, au niveaunational et international, et sur tout êtreau diapason politique de ce que le paysest en droit d’attendre de son chefsuprême. Il y va du devenir immédiat etfutur de la nation. Un candidat n’estcrédible que par ses prospectives pour le

    pays. Quoiqu’il en soit, ceux qui sebousculent aux por tillons pour accéder àEL Mouradia doivent savoir qu’ilsdevront ébranler des montagnes, fairesor tir de leurs lits des r ivières et contrerles ennemis les plus cor iaces, pourl’Algér ie. C’est assez sér ieux, ce n’estpas un jeu d’enfant sur une PlayStation.Encore moins de pseudos, dénués dumoindre courage déjà de s’assumer, surfacebook...S. A. H.

  • PARIS Elle est cédée à 12 euros au Salon de l’agriculture

    En effet, depuis samedi dernieret tout au long du week-end,les visiteurs n’ont pas man-qué de s’ar rêter sur les 350 mètresréservés pour les stands algér iens,dont les 90 mètres de l’imposantstand de la Chambre nationald’agr iculture. Lors de l’ouver turedu Salon samedi, même l’ambassa-deur d’Algér ie n’a pas manqué defaire le déplacement pour constaterla qualité des produits agr icolesalgér iens exposés pour l’occasion.Des légumes et des fruits de saisonainsi que des produits du ter roir quisubjuguent littéralement les visi-teurs, tels les aubergines, tomates,poivrons car rés (jaunes, rouges etver ts), piments, figues sèches deBéni Maouche, huile d’olive dontcelle ayant été médaillée d’or del’huiler ie Ouagued de Bouir al’année der nière, dattes, r aisin,couscous et autres produits du ter -roir d’un célèbre industr iel sontautant de découver tes auprès desFrançais et sur tout des Algér iensétablis dans l’Hexagone qui netar issent pas d’éloges sur ces pro-duits. «Au dépar t, les gens venaientpour goûter les dattes en affirmantque leur saveur n’avaient r ien àvoir avec celles qu’ils consommenten France. Avec les offres de dégus-tations diverses, les visiteurs ont puapprécier l’huile d’olive et les figuessèches, en plus des dattes ou encoreles olives. Ce sont de réelles décou-ver tes pour eux et c’est l’étonne-ment lorsqu’ils découvrent les pro-duits mar aicher s ou encore lesfruits tels les oranges de Tipaza, lesmandar ines ou encore les raisins devar iété Red globe. Les gens sont trèsétonnés de ne pas retrouver ces pro-duits auprès de leurs commerces de

    proximité. Pour cela, nous pensonssér ieusement à inclure l’année pro-chaine un espace de restaurationdans lequel il sera possible aux visi-teurs de goûter à l’ensemble de cesproduits maraichers ainsi que lesproduits du ter roir qui font fureurauprès des visiteur s», indique lesecrétaire général de la Chambrenationale d’agr iculture. Pour cetteannée, la bouteille d’huile d’oliveavec son étiquetage or iginal etrépondant aux normes internatio-nales a également fait l’objet detoutes les cur iosités durant les pre-miers jours de ce Salon qui s’achè-vera le 3 mars prochain. D’ailleurs,c’est ce nouveau look de la bouteilled’huile d’olive extr a vier ge quiséduit aux premiers abords, en atti-

    rant les dégustateurs. «De l’avis despersonnes qui ont goûté notre huilealgér ienne, cette dernière se targued’avoir une saveur or iginale et lapar ticular ité frappante de son goûtfruité», se félicite M. Akkouche,tenant impérativement à mettre enexergue le produit algér ien face àune concur rence assez r ude despays méditer ranéen dans le domai-ne de l’huile d’olive. «Un de nosproducteurs a mis en vente ses bou-teilles d’huile d’olive extra vierge à6 euros le demi litre et force est deconstater que son stock a été rapi-dement épuisé au deuxième jour duSalon. C’est pour cela que laChambre nationale d’agr iculturetient à encourager les expor tationsd’huile d’olive mais également de

    tous les produits. C’est d’ailleursdans cette optique que nous allonsmultiplier les rencontres avec despersonnes du monde agr icole ici enFrance. Notre objectif est, cer tes,d’exposer les produits algér iens,mais nous allons également réflé-chir à mettre sur pied tout unedynamique qui per mettr a auxexpor tateur s algér iens d’écouleravec faciliter ces produits. Le 28févr ier, nous allons rencontrer leprésident de l’Assemblée perma-nente des chambres d’agr iculture(APCA) de France sur son invita-tion, pour une visite au niveau duSalon agr icole de Villepinte. Ce seral’occasion pour l’Algér ie d’envisa-ger la signature d’une conventionpour un échange d’expér iences etd’exper tises dans le domaine agr i-cole. De même, nous allons recevoirles membres de la Chambre régio-nale d’agr iculture Auvergne-RhôneAlpes suite à l’accord passé, le 31janvier dernier, pour une conven-tion avec les Chambres d’agr icultu-re du centre de l’Algér ie, afin demettre en place une feuille de routepour concrétiser nos accords com-muns. Nous allons même rencontrerle président du Salon de l’agr icultu-re de Par is ainsi que le P-DG dumarché inter national de Rungispour définir avec lui les modalitésd’expor tation des produits algé-r iens», explique le secrétaire géné-

    ral de la Chambre nationale d’agr i-culture. La Safex ainsi que laChambre nationale d’agr icultureont veillé à ce que les stands algé-r iens soient les plus attractifs et lesecrétaire général du ministère del’Agr iculture, M. Omar i, organisechaque jour des réunions de suiviavec les exposants algér iens. «Lesvisiteurs se voient ainsi remettre dessacs et des casquettes avec le dra-peau algér ien après leur passagedans les stands et ne manquent pasde se renseigner pour retrouver lesproduits exposés dans les com-merces français. Des produits quigagner aient à être écoulés dansl’hexagone au vu de l’engouementconstaté aussi bien auprès des bina-tionaux que des Français», estimeM. Akkouche. Des commer çantsmaghr ébins sont également pr é-sents dans les stands en se rensei-gnant sur les modalités et l’itinérai-re à suivre pour pouvoir revendrecer tains produits algér iens, commeles différents modèles de couscousroulés à la main exposés par uninvestisseur algér ien. Autant direque les produits agr icoles algér iensont du succès en France et que leurcommercialisation, une fois l’écueilde l’expor tation levée, ne manquerapas d’engendrer un impact écono-mique favorable auprès des agr icul-teurs algér iens.

    Hafidh Bessaoudi

    «Les standsalgériens au Salon

    de l’agriculturede Paris ne

    désemplissent pasde visiteurs et

    c’est l’admiration,pour ne pas dire

    l’étonnement, surles visages»,

    confie le secrétairegénéral de la

    Chambre nationaled’agriculture,

    AbdelmalekAkkouche.

    Mardi 26 février 2019ACTUALITÉ4

    L’huile d’olive algérienne séduit

    Mise en place d’une stratégie de développementLe directeur général de l’Office interprofes-sionnel du lait (ONIL), Mourad Alim, a faitétat, hier à Alger, de la mise en place d’unestratégie pour le développement de la filière lait.«Nous avons mis en place une stratégie de déve-loppement de la production laitière. En effet, ona procédé, le 12 févr ier en cours, à l’installationdu Conseil national interprofessionnel du lait», afait savoir M. Alim lors de son intervention surles ondes de la chaîne III de la radio nationale.Selon lui, ledit conseil a pour mission de gérer lesdivers segments de cette filière (producteurs, col-lecteurs et laiter ies) et appliquer les divers pro-grammes visant à développer cette filière. «(…)À présent, nous avons près de 900.000 vaches lai-tières dont un tiers sont modernes et le reste sont

    des vaches locales», a-t-il dit, soulignant quel’impor tation annuelle de la poudre de lait sechiffre à 200 000 tonnes. Dans ce sillage, il a pré-cisé que le secteur pr ivé impor te 60% de la fac-ture de la poudre de lait, qui va vers la produc-tion des produits dér ivés. «60% de l’impor tationest entre les mains du pr ivé», a-t-il lancé. Lemême responsable a fait état des mesures misesen place par le gouvernement, «pour développerdavantage cette filière». Il s’agit, entre autre, del’octroi d’une pr ime de 12 DA/litre de lait livrépar les éleveurs, de 6 DA pour les laiter ies n’uti-lisant que du lait cru, de 5 dinars par litre enlevépar les collecteurs et de 4 dinars pour les laiter iesutilisant de la poudre de lait. Les pouvoir spublics débloqueront, a-t-il soutenu, des finance-

    ments destinés à la construction d’étables et àl’acquisition de systèmes d’ir r igation réservés àla production massive de four rages. Il est utile derappeler que le ministre de l’Agr iculture, duDéveloppement rural et de la Pêche, AbdelkaderBouazgui, avait souligné la nécessité d’exploiter«les potentialités offer tes pour augmenter la pro-duction nationale de lait dans le respect desnormes de qualité et la valor isation des produitsdér ivés». Ceci se fera, selon lui, par «l’améliora-tion des rendements des vaches laitières, le ren-forcement du contrôle sanitaire et le recours auxtechniques modernes d’élevage et de gestion desexploitations».

    Samira Saïdj

    Production de lait

    Remise des premières attestations de chasseLa fédération de chasse de la wilaya deTizi-Ouzou a procédé, vendredi dernier,à la remise des attestations d'habilitationpour l'obtention du permis de chasser auprofit de 91 lauréats du premier stage deformation. Cette grandiose cérémonie, quia eu lieu en présence des représentants de laconservation des forêts, a réuni les 59 prési-dents d'associations de chasse de la wilaya.C’était un moment de joie, de retrouvailleset de convivialité pour les amateurs de lachasse, dont beaucoup n'ont pas cru voir unjour cette activité reprendre après uneinter ruption de plus de 25 ans. Les premiersà recevoir leurs attestations étaient le doyenet le plus jeune des candidats. Après unecollation offer te à l'honneur des candidats,une assemblée générale s'est tenue dans lebut de débattre de cer tains points et desperspectives de la fédération. Le fédéral,Arezki Aider, a longuement insisté sur la

    lutte contre le braconnage ainsi que le res-pect de la déontologie et l'éthique de lachasse. Sur ce point, M. Aider s'est montréferme quant au respect des pér iodes dechasse et la tolérance zéro vis-à-vis des bra-connier s, sur tout enver s des pr ésidentsd'associations et des chasseurs qui ont reçudes formations et ont obtenu des attesta-tions d'habilitation pour l'obtention du per -mis de chasser. Ce dernier affirmera qu' il aété décidé de créer des br igades mixtesentre la fédération et la conservation desforêts de la wilaya de Tizi-Ouzou pour lut-ter contre ce fléau. Sur ce point, faut-il lesouligner, le nombre des braconniers a sen-siblement baissé, ce qui est de bonne augu-re pour la faune locale qui a vu une diminu-tion inquiétante de ces sujets ces dernièresannées, du fait des actes de braconnage, desconditions météorologiques comme la neigeainsi que les incendies qui ont ravagé leur

    habitat naturel et leurs lieux de repos et denidification. Sur le sujet de la repr ise desstages de formation, le président de la fédé-ration de Tizi-Ouzou dir a: «Après uneinter ruption qui a duré quelques mois, ladirection générale des forêts (DGF) a donnéson feu ver t pour la repr ise des stages deformation. Des sessions seront organiséeschaque tr imestre au nombre de 50 candi-dats par session. Ce qui pose un énormeproblème pour la fédération de Tizi-Ouzouqui enregistre le plus grand nombre dechasseurs sur le ter r itoire national et le plusgrand nombre d'associations de chasse.Ajouter à cela le pr ix élevé que les centresde formation exigent et qui est de 2 000 DApar jour et par par ticipant. Des pistes sontà l'étude pour régler ces problèmes et desdémarches seront entrepr ises enver s laDGF pour l'obtention de dérogation pour lawilaya de Tizi-Ouzou». Pendant les débats,

    trois associations de chasse ainsi que l'an-cien conservateur des forêts ont contesté lagestion de l'actuel bureau fédéral et sonexécutif, l'accusant d'une politique d'exclu-sion envers eux. Ce dernier a répliqué enénumérant les embûches que ces trois asso-ciations n'ont cessé de mettre dans la rouede la fédération dès sa naissance, en évo-quant la non-remise des dossiers pour lacréation de la fédération et le boycott desactivités de la fédération. Il affirme à cepropos : «Ces associations doivent clar ifierleurs situation vis-à-vis de la fédération etne chercher d'après cette dernière que pourl'obtention des permis de chasse. Il est aussihors de question de délivrer une attestationpour une personne qui ne s'est pas acquittéedes frais de stage. Il n'y a pas de super chas-seur. Même traitement pour tous les chas-seurs».

    M. I. B.

    Tizi-Ouzou

  • LionTaureau

    Gémeaux

    Cancer

    Vierge

    Scorpion

    Capricorne

    Verseau

    Poissons

    BalanceBélier

    Sagittaire

    Projet d’une route pour désenclaver Semaoune, Béni Djellil et Feraoun

    Mardi 26 février 2019 ACTUALITÉ 5

    En effet, une délégationcomposée du secrétairegénéral de la wilaya deBéjaïa, du directeur des tra-vaux publics, du chef de daïrad'Amizour, de députés, dumaire de Feraoun, du maire deSemaoun, du maired'Amizour, des vice-présidentsde l'APC de Béni Djellil et lesdélégués de la coor dinationintercommunale des associa-tions des trois communes citéess' est déplacée sur les lieux,pr écisément au lieu-ditAmacine. La délégation s'estensuite rendue dans les troiscommunes pour voir de près laprojection de cette route. Sursite et en commun accord, il aété décidé «d' inscr ire uneétude détaillée qui sera confiéeà un bureau spécialisé pourachever son travail dans un

    délai de 5 ou 6 mois, sachantqu'une étude préliminaire estachevée depuis 2013». De leurcôté, les députés se sontengagés à «accompagner ceprojet jusqu'à sa livraison».Pr agmatiques, le secr étairegénéral et le directeur des tra-vaux publics de la wilaya sedisent, à leur tour, «engagés àtravailler en étroite collabora-tion avec les élus et la coordi-nation des associations». Pourrappel, des citoyens des troiscommunes, à savoir Feraoun,Beni Djellil et Semaoun se sontrassemblées devant le siège dela wilaya de Béjaïa pour«revendiquer, pour la énièmefois, l'ouver ture de la routed'Amacine sur 15 kilomètresafin de désenclaver les régionset les relier à la pénétranteautoroutière». Avec la visite de

    cette délégation mixte com-posée de l' administr ation etd’élus, le désenclavement decette région est mis en branle.La délégation a promis de rele-ver les pr éoccupations auxautor ités compétentes afin deprendre les mesures néces-saires. Pour sa par t, la direc-tion des travaux publics de lawilaya de Béjaïa lancer abientôt la consultation pourcompléter l'étude. Cela dit, ledésenclavement des zonesrurales passe par l’améliora-

    tion du cadre de vie des villa-geois, en réalisant des réseauxd’assainissement, le goudron-nage des routes, l’éclair agepublic, le branchement au gaznaturel le renforcement desvoies de liaison inter-villages etentre la zone rurale et le pôleurbain. Cela permettr a auxvillageois de se stabiliser en ceszones rurales et attirera aussiles citadins pour y revenir auxvillages.

    A Hammouche.

    Le rassemblement organisé, lasemaine dernière, devant le siègede la wilaya par des citoyens des

    communes de Feraoun, Béni Djellilet Semaoun, dans la wilaya de

    Béjaïa, pour l’ouverture de la routed'Amacine, sur 15 km, semble

    porter ses fruits.

    Administration et élus sur les lieux

    BOUIRA Deuxième jour de grève des transporteurs

    La principale gare routière bloquéeAu deuxième jour de leur grève, lestranspor teurs exerçants sur plusieurslignes de tr anspor t de la wilaya ontprocédé, hier matin, au blocage de la pr in-cipale gare routière de la ville de Bouira.Ces transpor teurs grévistes ont, en effet,empêché tous les bus d’accéder ou de sor tirde la gare dès huit heures du matin. Lestranspor teurs non-grévistes ont été obligésde déposer les usagers au bord même del’autoroute Est-Ouest ou de la RN18, parpeur de représailles de la par t des transpor-teur s gr évistes. Des échauffour ées ontmême éclaté entre les deux par ties durant lamatinée d’hier et for t heureusement, aucundébordement majeur n’a été signalé. Lesusagers qui étaient pr is au piège pour ladeuxième journée consécutive, n’ont eud’autres choix que de se rabattre sur les ser -vices des taxis ou de traverser la longue dis-tance qui relie la ville de Bouira à la gareroutière à pied dès les premières heures de

    la matinée. Pour rappel, les transpor teursgrévistes réclament l’annulation pure etsimple du brevet professionnel des conduc-teurs de transpor t public de voyageurs et demarchandises, proposé à l’applicationrécemment par le ministère des Transpor ts.Les grévistes exigent aussi l’amélioration deleurs conditions de travail au sein de cettestation de transpor t de la wilaya de Bouira,et plus par ticulièrement au niveau de lagare routière : «Nous rejetons catégor ique-ment la proposition du gel de l’applicationdu brevet de transpor t public et nous récla-mons son annulation simple, car cette nou-velle démarche a été adoptée sans concer ta-tion avec les transpor teurs qui sont les pre-miers et derniers concernés. Notre grèvesera illimitée jusqu’à l’annulation de cettedécision», a expliqué, hier, un transpor teurgréviste. Selon notre inter locuteur, plu-sieurs autres revendications propres à lawilaya de Bouira sont soulevées par les gré-

    vistes : «Nous réclamons l’amélioration denos conditions de travail, notamment à tra-ver s l’ouver ture de nouvelles lignes detranspor t et l’aménagement des horaires detravail à l’intér ieur de la pr incipale gareroutière. Nous réclamons aussi l’allégementdes démarches administr atives pour lerenouvèlement de nos registres de commer-ce, en plus de l’accès aux facilitations auniveau des assurances, comme c’est le caspour d’autres catégor ies de tr availleur slibéraux». À l’heure où nous mettons sous-presse, les transpor teurs campaient tou-jours sur leur place et la gare routièredemeurait inaccessible pour les usagers etautres professionnels du transpor t. Aucunresponsable de la direction des transpor tsde la wilaya ne s’est déplacé sur les lieuxpour s’enquér ir des revendications des gré-vistes et des millier s d’usager s se sontretrouvés abandonnés à leur sor t.

    Oussama Khitouche

    Mobilis accompagne la9ème édition du colloque« Tendances dans lesApplications Mathématiques enTunisie, Algérie et Maroc»TAM-TAM 2019, organisée du23 et 27 Février 2019 àTlemcen-Algérie. TAMTAM,est un colloque maghrébin,organisé tous les deux ans, tour

    à tour, en Tunisie, en Algérie etau Maroc. Il a pour objectifs defaire le point, sur les travaux depointe dans les thèmes d’actua-lité en mathématiques appli-quées. Il se veut, un traitd'union entre les chercheursmaghrébins en mathématiquesappliquées de par le monde.Le colloque est ouvert à tousles chercheurs en mathéma-

    tiques appliquées, privilégie laparticipation des jeunes cher-cheurs et doctorants maghré-bins et leur offre l'occasion deprésenter leurs premiers tra-vaux. Les communications sontsélectionnées de manière àmaintenir un niveau scienti-fique conforme aux normesd'excellence internationale. Cecolloque entend faciliter l'inser-

    tion de nos jeunes chercheursmaghrébins au meilleur niveaudans la grande communautéscientifique internationale.Mobilis entreprise responsable,résolument tourné vers l’inno-vation et le numérique, est fièred’apporter son soutien à la pro-motion et à la recherche scienti-fique.

    L’UCA décriéeBéjaïa

    22 000 jeunes suivent une cure au niveau nationalLa consommation de drogues chez les jeunes esten forte hausse. «Quelque 22 000 jeunes, à l’é-chelle nationale, suivent une cure de désintoxicationdans les 42 centres ouverts à cet effet», a indiqué ledirecteur adjoint de la santé mentale au ministère dela Santé, de la population et de la réforme hospita-lière, professeur Mohammed Chekali. «Sur 22 000toxicomanes pris au niveau des 42 centres ouvertssur le territoire national, on retrouve les différentescatégories d’âge et de classes sociales», a-t-ilaffirmé lors d'une rencontre organisée par la direc-tion locale de la santé à l'occasion de la semainemaghrébine de la santé scolaire et universitaire auniveau de l'hôpital psychiatrique de Nador. Ce res-ponsable a tenu, à cet effet, à rappeler que l’Algériea adopté une stratégie nationale de lutte contre latoxicomanie. Il s’agit, entre autres, de l’élargisse-ment du réseau des centres de désintoxication pourle porter prochainement à 53 unités, la formation de30 médecins spécialisés dans le traitement de latoxicomanie et l’organisation de sessions de forma-tion continue de courtes durées au profit des méde-cins généralistes afin qu’ils puissent prendre encharge certains cas. Cette stratégie prévoit égale-ment la coordination avec d'autres secteurs en vuede créer des conditions sociales favorables qui éloi-gneraient les jeunes du monde de la drogue, à tra-vers notamment la lutte contre la déperdition scolai-re et la désintégration de la cellule familiale et l’en-couragement de la pratique du sport de proximité etscolaire, a-t-il rappelé. Par ailleurs, une étude réa-lisée en 2016 par l’Office national de lutte contreles stupéfiants a été présentée lors de cette rencontrepar l’ancien directeur général par intérim SalahAbdenouri. Cette étude a porté sur un échantillon de12 000 élèves des cycles moyen et secondaire. Ellea concerné 426 établissements scolaires répartis sur46 wilayas et ciblé des élèves de la tranche d'âgeallant de 15 à 17 ans qui ont répondu à un question-naire composé de 119 questions directes relatives àl'ampleur de la consommation de tabac et desdrogues. Cette enquête a divulgué qu’un scolarisésur cinq, au niveau national, consomme de ladrogue. Les résultats de cette étude ont révélé que lephénomène de consommation de tabac et dedrogues est une réalité en milieu scolaire et toucheles deux sexes. La drogue la plus consommée est lecannabis, suivi des produits hallucinogènes.L. O. CH

    Toxicomanie

    Encadrés par leur association de quartier, diteassociation cité Moulla, ex-Beaumarchais, plusd'une cinquantaine d'habitants ont organisé, dans lamatinée d'hier, un rassemblement devant le siège dela daïra de Béjaïa pour réclamer, une fois de plus,l'amélioration de leur cadre de vie. Le président del'association, Yacine Benallouache, donne un aperçudes problèmes auxquels font face les habitants,entre autres, l'obstruction sans autorisation del'accès aux habitants d'une promotion de 90 loge-ments par les responsables de l'UCA (Union descoopératives agricoles). Ainsi, les 90 occupants dela promotion n'ont pas accès au parking situé dansle sous-sol de leur bâtiment, alors que cet accèsexiste dans les permis de construire de l'UCA, de leCRMA et de la promotion Akbou-pro. Le deuxièmeproblème soulevé par les manifestants est que, bienqu'ils occupent leurs logements depuis juin dernier,soit depuis plus de huit mois, ils ne sont encorebranchés ni au réseau électrique, ni à celui de l'eauet encore à celui du gaz, et dire que le quartier où setrouve la promotion est situé au cœur de la ville deBéjaïa et qu'avant la protestation d'hier, ils ont prati-quement frappé à toutes les portes des servicesconcernés de l'APC et de la wilaya. Le président del'association de la cité Moulla évoque aussi le pro-blème du non paiement, à ce jour, du bureau d'é-tudes pour la réalisation d'un stade de proximitédans le quartier, la promesse non tenue du chef dedaïra quant à l'envoi d’une commission pour la visi-te de la maison de Djelbani et Idiri, la promesseégalement non tenue de l'APC en ce qui concerne laprotection d'un local situé sous le pont Moulla,comme il signale aussi le danger pour les citoyensque peut provoquer le regard cassé et non réparé àce jour devant la maison Farah Doude. B Mouhoub.

    Mobilis partenaire de la 9ème éditionColloque Maghrébin sur les tendances dans les applications Mathématiques

  • En effet, même si la liste despré-bénéficiaires a été affi-chée depuis près d’une année,le projet n’est pas encore livré àcause de ces travaux. Tout d’abord,ce qui retient plus l’attention estl’assainissement, d’autant plus quec’est impossible de raccorder cesappar tements au réseau à cause,d’une par t, le nombre impor tant delogements et, d’autre par t, il fallaitréaliser d’abord une station d’épu-r ation. À cause des restr ictionsbudgétaires, cette option a été misede côté au profit d’une station derelevage moins coûteuse. D’ailleurs,l’argent de cette opération évaluée à600 millions de centimes a étédégagé. Pour le moment, les tra-vaux des VRD sont tous lancés, c’estdire que les responsables sontdécidés à livrer ces logements leplus vite possible. «Nous avons tropattendu et nous cr aignons d’at-

    tendre encore longtemps», disent àchaque fois les pré-bénéficiaires. Ilfaut dire aussi que 130 logements sisà la Zhun, dont la liste a été établie,ne sont pas encore attr ibués. «Enpr incipe, nos logements sontachevés depuis 2014, mais nousnous inter rogeons pourquoi lesautor ités attendent encore pournous remettre les clés», dira unbénéficiaire. D’un autre côté, il estattendu le relancement des projetsRHP à l’ar rêt depuis longtemps. «Àchaque fois, nous n’avons eu quedes promesses. Pour tant, on nous a

    dit qu’il y avait possibilité d’attr i-buer 50 unités le 24 févr ier 2019,mais ce ne fut r ien. Et aussi, on nevoit pas les entrepr ises sur le ter rainpour réaliser le reste. C'est pourvous dire que leur attr ibutionr isque de tar der encore plus»,regrettera un habitant d’une citéprécaire qui exhibe sa pré-affecta-tion datant de mai 2017. En toutcas, tous les demandeurs s’inquiè-tent parce qu’à leur sens, les projetsont accusé un énorme retard. Àrappeler que sur le même site, uneentrepr ise chinoise est sur place et

    réalise 500 logements de type AADLet un peu loin un autre de 250 loge-ments de même type. On croitsavoir que lors du lancement duprojet des 1 500 logements AADLpar le ministre de l’Habitat, unquota de 350 autres appar tementssociaux avait été accordé à la com-mune. Toutes les for mules sontlancées mais les attr ibutions ne sefont pas quand on sait que la der -nière remonte à 2012, excepté celledu 11 décembre dernier des 160logements RHP de Boufhima.

    Amar Ouramdane

    Mardi 26 février 2019 KABYLIE 7La

    Kabyl

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    Page 09 Page 10Page 08

    Les travauxd’aménagement

    des 1 000logements sociauxsis sur la route de

    Boghni, en face del’ex-ENPC, ont été,

    enfin, lancés.

    H O R A I R E S des prièresTizi-Ouzou 05:45 12:57 16:08 18:39 19:59

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 05:41 12:53 16:04 18:35 19:55Bouira 05:46 12:57 16:08 18:36 19:59

    TADMAÏTBOUKHELIFA VALLÉE DU SAHEL

    La fibre optiquebientôt dansles villages

    Le CET à l’abandon

    La cueillette desplantes sauvagesen vogue

    DRAÂ EL-MIZAN 1 000 logements sociaux

    Les travaux d’aménagement lancés

    Le projet de réhabilitation dusanator ium de l’hôpital deThénia, à l’Est de Boumerdès,peine à démarrer. Le projet a étéinscr it en 2017 pour la réhabilita-tion des ser vices de chir ur giegénérale pour hommes, femmes etenfants ainsi que de trois blocsopératoires touchés par le séismede 2003 qui avait ébr anlé larégion. L’exper tise du centre tech-

    nique de contr ôle de bâtiment(CTC) a classé la bâtisse «orange4», mais depuis r ien n’est fait. Lesmalades et les habitants de larégion s’inter rogent sur le retardmis dans sa réhabilitation depuisqu’il a été touché par le tremble-ment de ter re il y a de cela près de17 ans. En plus de ces services,l’ancien bâtiment abr itant lamaternité est aussi très dégradé.

    Un élu à l’APW avait dénoncé,récemment, les retards mis, juste-ment, pour lancer les travaux :«Pourquoi on n’a pas lancé lestr avaux de r éhabilitation justeaprès la catastrophe naturelle etpourquoi attendre plus de 15 anspour le faire ?», s’est-il indignéavant d’évoquer des retar dsconsidérables dans le lancementde plusieur s autres projets,

    notamment de 240 lits de Sahel, 60lits de Khemis El-Khechna et l’hô-pital psychiatr ique de Boudouaou.Notre inter locuteur ajoute, ensubstance, que l’hôpital deThénia, classé dans la catégor ie A,ne dispose toujours pas d’un ser -vice de neurologie ce qui pénaliseles malades contr aints d’allerdans la wilaya de Tizi-Ouzou pourse soigner. Outre cela, le service de

    radiologie fonctionne au ralenti enraison de l’absence de personnel.Cela s’est répercuté par ticulière-ment sur les rendez-vous d’exa-mens de radiologie et du scanner.Cette situation pénalise beaucouples malades à faibles revenus quine peuvent pas se soigner dans lescabinets médicaux pr ivés, où lepr ix d’un scanner dépasse les 20000 DA. Youcef Z

    La réhabilitation du sanatorium piétineHôpital de Thénia

    TIMIZARTSolidarité

    Forte mobilisationpour sauverSalah

    Une action de solidar ité estlancée depuis quelques joursdans la commune de Timizar t enfaveur de Salah Koulougli, unjeune de 31 ans, qui souffre d’uncancer médullaire de la thyroïde(CMT). Ce mouvement de soli-dar ité est mené par un collectifdes comités des villagesMahvouva, Nezla, Tighilt,l’Assemblée populaire de la com-mune et des dizaines d’habitantsde la région. L’opération de lacollecte des fonds a été entaméedepuis la semaine dernière. Lejeune Salah, résidant dans lacommune de Timizar t et atteintdu CMT, un cancer très rare,nécessite un traitement très coû-teux, disponible uniquement enFrance, avec un pr ix de 4 422euros la boîte, ainsi qu’une éven-tuelle chirurgie qui coûterait 31000 euros. Des charges au-delàdes capacités financières de safamille. Ainsi, c’est toute la loca-lité qui est mobilisée pour veniren aide à l’un des leur. Le mon-tant exigé est d’environ deuxmilliards de centimes. Et avec lamobilisation de tout le monde, lamoitié de la somme est déjà col-lectée. La campagne de collecte,menée par des dizaines dejeunes, se poursuit toujours àtravers les villes et villages de lawilaya. Djaffar Ouigra.

  • ����i 26 ����i�� 2019BÉJAÏA8OUZELLAGUEN 130 lo����nt� �o�i�u� �� ��llou�n�

    Les bénéficiaires attendentleurs clés depuis… 2014

    «Quand la liste des pré-bénéficiaires a étérendue publique en2014, tout le monde a cru qu’iln’allait pas tarder à se dépar tir dela précar ité qui leur collait auxbasques depuis si longtemps. Et en2019, nous en sommes encore àquêter ce droit pour tant reconnu,celui de prendre possession desclés de ces appar tements», pesteun bénéficiaire d’Ouzellaguen. Ilssont 130 au total à avoir été rete-nus sur la liste des bénéficiaires deces logements publics locatifs(LPL). Un parc immobilier de 130logements inscr its à l’indicatif del’OPGI et implantés à Hellouane,à quelques kilomètres du chef-lieu

    communal. Du côté du maître del’ouvrage, on explique que la dis-tr ibution de ces logements estsubordonnée à leur raccordementaux VRD. «Il va de soi que l’on nepeut pas installer des famillesdans des logements dépour vusd’eau et d’électr icité, ni connectésau réseau d’assainissement», a-t-ilallégué. Notre inter locuteur aconvenu que ces opérations accu-

    sent un retard considérable dû,selon lui, au manque de couver tu-re budgétaire. Néanmoins, «leprojet est en bonne voie, car il estpr is en charge par la direction del’urbanisme», a-t-il soutenu. Des’être monté le bour r ichon, cer -tains parmi les bénéficiaires de ceslogements sont gagnés parl’exaspération. «On est au borddu désespoir. Les responsables en

    charge de ce dossier se paientnotre tronche, en nous gavant depromesses, toutes restées sanssuite à ce jour», dénonce un pèrede famille. «Nous avons vaine-ment tapé à toutes les por tes.Comment les autor ités concernéespeuvent-elles rester à ce pointinsensible à notre tr iste sor t ?»,s’inter roge un autre bénéficiaire.

    N. M.

    Les bénéficiairesdes 130 logements

    sociaux deHellouane, dans la

    communed’Ouzellaguen,

    réclament l’attribution des

    clés de leursappartements

    qu’ils attendentdepuis 2014.

    AMALOU ��t�n�ion �u �����u �u ��z n�tu��l

    Plusieurs bourgades concernéesL' ar r ivée du gaz de ville dans lacommune d'Amalou, une loca-lité perchée sur la haute mon-tagne, a été accueillie avec ferveuret soulagement. En effet, la miseen service, dernièrement, de cetteénergie fossile au profit de pasmoins de 850 foyers, situés au vil-lage Ath Djâad, a mis du baumeau cœur des habitants qui atten-daient cette «heureuse» issuedepuis des lustres. Dans ce villageniché sur l'un des versants de lachaîne montagneuse de

    Gueldamen, culminant à près de800 mètres d'altitude, les hiverssont r igoureux avec leur lot defroid et de neige qui laissent leshabitants dans tous leurs états.Néanmoins, cette opér ation deraccordement au réseau du gaz deville ne s'ar rêtera pas en si bonchemin, puisque d'autres localitésde la commune sont concernéeségalement par ce projet. Il s'agit,selon nos sources, des villagesTaddar t Ouadda, Ath Djemhour,Ighil Iguenni et Tizi Lemnaâ, où

    les travaux d'achèvement d' instal-lation du réseau du gaz de ville ontété relancés. À cet effet, l'APCd'Amalou demande à travers unavis rendu public aux habitants deces bourgades d'ér iger des nichesdevant les conduites du réseau dugaz naturel, afin d' installer lescompteur s et les détendeur s.«Enfin, à présent on peut entre-voir l'avenir sous un angle plusoptimiste avec la repr ise des tra-vaux de pose de conduites duréseau du gaz naturel. J 'espère

    que la livraison de ce projet sefera dans les délais impar tis», sou-haite un habitant d'AthDjemhour. Par ailleurs, un autreprojet est en cours de réalisation.Il s’agit de la réhabilitation duchemin communal reliant les loca-lités de Tighermine et Ath Djâad.Le revêtement est en cours d'exé-cution avec la pose de l'enrobé.

    S. Y.

    �ou���li��

    La fibre optique bientôt dans les villages La commune de Boukhelifa, située dans ladaïra de Tichy, a bénéficié d’un projetd’installation d’un réseau de fibre optique auprofit de plusieurs villages et hameaux, avons-nous appr is auprès d’un responsable d’Algér ieTélécom, le maître de l’ouvrage. «Le projetpor te sur la mise en place d’un linéaire de 22km de fibre optique. Outre l’ouver ture destranchées et la pose du câble à fibre optique, ilest retenu au programme l’installation desinfr astr uctures d’accueil, des équipementstechniques et la r éalisation des r accor de-ments», a fait savoir notre inter locuteur, souli-gnant qu’une entrepr ise est à pied d’œuvrepour engager les travaux. L’investissement est

    financé pour une grande par tie par l’opérateurpublic, avec une contr ibution de l’APC deBoukhelifa, signale-t-on «Le projet de la com-mune de Boukhelifa fait par tie d’un ambitieuxplan d’extension du réseau de fibre optique àtravers plusieurs localités de la wilaya, et de lamodernisation de nos équipements pour amé-liorer l’accessibilité à cette technologie et sehisser au diapason des attentes de nosabonnés», a expliqué le responsable de l’opéra-teur public. Réagissant par rappor t à cet inves-tissement, des citoyens de Boukhelifa déclarenty adhérer sans r éser ve. «Ce projet a étéannoncé depuis de longs mois. Maintenantqu’il étrenne sa phase de réalisation, on se sent

    si proche du but», dira un citoyen du villageIghil Igrane. «C’est un investissement qui vautson pesant d’or. L’idée de pouvoir accéder,dans un proche avenir, à cette nouvelle techno-logie ne peut que nous verser du baume aucœur», se félicite un habitant du village TiziOuguelmime. Tout aussi flatté par ce projet, unretr aité du village Taghzouit souhaite unepénétration aussi large que possible. «Il fautacheminer cette fibre optique vers un maxi-mum de localités. L’Internet est une fenêtreouver te sur le monde et un moyen de rappro-chement entre tous ces gens qui subissent lesaffres de l’isolement et de l’enclavement»,affirme-t-il. N. M.

    �ou�j�llil

    La pénurie dulait en sachetpersiste

    Il est devenu difficile auxménages, au niveau de lacommune de Boudjellil, entreautres, de se permettre aisé-ment un sachet de lait car ceproduit de première nécessitéest toujours rare au niveaudes supérettes et autres com-merces de l'alimentation géné-rale. La commune est ali-mentée de façon drastique àraison de deux à trois foismaximum par semaine par lesdistr ibuteurs agréés par leslaiter ies de la région. Ducoup, une tension palpables'est for tement installée dansla durée sur cette denrée delarge consommation, laissantles chefs de famille dans ledésar roi, sur tout ceux ayantdes revenus modestes, nesachant plus que faire pourremédier à cette situation.«Avec mon maigre salaire, jene peux pas me permettrerégulièrement le lait enpoudre, lequel reste cher. Lelait en sachet qui sied à monsalaire, toutefois, il est raresur les étals ce qui n'est pasfait pour ar ranger les choses»,se lamente un père de familleouvr ier de son état.L'approvisionnement en ceproduit de large consomma-tion se fait, ainsi, de façondrastique et les ménages auniveau des 17 localités quecompte la commune deBoudjellil se voient, la majeu-re par tie du temps, obligés deparcour ir de longues distancesafin de chercher le " fameux"sachet de lait. Et c'est souventà Tazmalt, voire même àAkbou, que les chefs de famil-le peuvent s'approvisionner enquelques sachets, mais cela auterme de longues et haras-santes files d'attente.Inter rogé sur ce problème, unépicier du chef-lieu deBoudjellil dira : «La distr ibu-tion du lait en sachet connaîtune cer taine per turbation. Lesdistr ibuteurs ne nous approvi-sionnent pas régulièrement, cequi fait que ce produit alimen-taire de base soit rare cheznous». Dans la plupar t desépicer ies, les commerçantsdistr ibuent deux sachets delait par client, et ce pour«satisfaire la demande»,arguent-ils. La vente de ceproduit ne se fait pas toujoursdans de bonnes conditions,car il ar r ive que les clients seruent sur les points de ventedès qu'un livreur du lait poin-te avec son camion-fr igo, s'en-suit alors un vér itable char i-var i où les consommateurss’agglutinent dans l'anarchiedevant les commerces, nonsans jouer des coudes dans unbrouhaha indescr iptible.Quant aux pr ix pratiqués,cer tains commerçants n'hési-tent pas à vendre ce produit,pour tant administré, à 28,voire même à 30 DA le sachetd'un litre, frappant contre lemur toutes les dispositionsréglementaires.Syphax Y.

  • Mardi 26 février 2019 TIZI-OUZOU 9Au deuxième jour de la grève des transporteurs

    La colère des opérateurs à Tizi-Gheniff…

    Hier, au deuxième jour dudébrayage, les transpor-teurs de voyageurs de ladaïra de Tizi-Gheniff ont répon-du massivement à l' appel degrève, enclenchée avant-hier. «Cene sont que de fausses annonces,car nous n'avons aucune garan-tie. J 'ai entendu le directeur destranspor ts dire que la décision del'obligation de l'obtention du bre-

    vet professionnel de transpor t demarchandises et de voyageurs estrepor tée jusqu' à la fin 2019.Cette annonce ne nous intéressepas. Et après 2019, que va-t-il sepasser ?», s’inter rogera un trans-por teur assurant la ligne Tizi-Gheniff - Draâ El-Mizan. Tousses collègues étaient d'accord à cesujet et demandent l'annulationpure et simple de cette décisionqu’ils jugent «injuste». «Le pro-

    blème ne se pose pas dans ce bre-vet. Nous travaillons dans desconditions tr ès difficiles. Nousaimer ions que l’état de nos routessoit amélioré, que nos chargesdiminuent, qu’on nous accordedes facilités pour changer nosvéhicules…», dira un autre inter -venant. De leur côté, les voya-geurs étaient pr is au piège et nesavaient quoi faire pour vaquer àleurs occupations. En tout cas et

    selon la plupar t des tr anspor -teurs approchés, la pression seramaintenue jusqu'à l' annulationde cette décision qui ne fait quedes mécontents, car ils estimentque le ministère des Tr avauxpublics et du Transpor t ne s'at-taque pas aux problèmes de fond.Il faut dire que la paralysie étaittotale, avant-hier.

    Amar Ouramdane

    Ni les assurancesdu directeur destransports de la

    wilaya ni celles dudirecteur du

    commerce n'ontpu convaincre les

    membres de laCAME et les

    opérateurs destransports de

    marchandises etde voyageurs de

    surseoir à leurgrève.

    ...Béni Douala, Aïn El-Hammam et Bouzeguène paralysées Malgré l’annonce du gel du brevet detranspor t pour l’année 2019, la quasi-totalité des transpor teurs de la daïra de BéniDouala ont répondu, avant-hier, à l’appel degrève de deux jours lancé par quatorze asso-ciations de transpor teurs. Ces derniers expr i-ment par cette action leur rejet du brevet pro-fessionnel des transpor teurs de voyageurs etde marchandises. Par conséquent, les usagersdes différentes bourgades de la daïra de BéniDouala, notamment les travailleurs, les étu-diants et les élèves, se sont retrouvés péna-lisés, hier et avant-hier, par ce mouvement degrève, regrettant que les grévistes n’aient pasprévu un service minimum : «Il fallait qu’ilspensent au moins aux travailleurs et auxélèves. Ils pouvaient faire des rotationsdurant les heures de pointe afin d’éviter depénaliser le simple citoyen qui n’y est pourr ien», clame un étudiant. En effet, les trans-por teurs intervenant sur la ligne Béni Douala- chef-lieu de wilaya n’ont pas assuré le servi-ce minimum, de même que ceux desservantBéni Aïssi - Tizi-Ouzou. Les transpor teurs devoyageurs, quant à eux, revendiquent unenouvelle fois l’annulation du brevet de trans-por t : «Ça fait plus de 20 ans que je suischauffeur de bus. J ’ai une longue expér iencedans le domaine et je suis contre l’obligationde suivre une quelconque formation, moyen-nant de surcroît 40 000 DA ! Je suis contre legel du brevet professionnel, je revendique sonannulation pure et simple», dira un transpor-teur. Le temps d’une journée, le chef-lieu deBéni Douala semblait être une ville mor te,vidée de sa foule habituelle. Même les coursn’ont pas eu lieu dans la major ité des établis-sements scolaires de la localité, notamment lescollèges et les lycées. A Aïn El-Hammam, lagrève des transpor teurs n’en a pas moinscausé de nombreux désagréments à la popula-

    tion locale. De bonne heure, les routes, habi-tuellement vides aux premières heures de lamatinée, étaient très animées. Car table sur ledos, les collégiens et les lycéens se mêlaientaux travailleurs des chantiers ou les fonction-naires des administrations sises au centre deMichelet. Les plus courageux qui avaientbravé le froid et les distances (sept kilomètrespour cer tains) sont ar r ivés à destination avecune heure de retard. Les véhicules par ticu-liers étaient bondés de villageois qui se ren-daient en ville pour leurs emplettes. Ceux quiétaient restés en rade n’avaient d’autre solu-tion que de marcher ou de faire l’impasse surleur sor tie. Le marché des femmes, à quelquescentaines de mètres de l’hôpital, étaitdésespérément vide. Seules quelques ven-deuses essayaient de fourguer leur cameloteaux clientes qui ont réussi à rejoindre leslieux. Ce manque de mouvement était égale-ment perceptible à Michelet-ville où les cafésétaient loin d’avoir leur affluence habituelle.Sofiane, un commerçant, nous confie que «c’est une journée à blanc. Les clients quid’habitude ar r ivaient nombreux à cetteheure-ci, tardent à se manifester. Ce seracomme çà jusqu’à la fin de la grève. » Aucunfourgon, même les clandestins, n’avait pr isplace à la station des Ath Menguellet, pour legrand plaisir des automobilistes qui trouventlà une aire de stationnement libre, au milieude la place. Quant aux transpor teurs qui des-servent Tizi Ouzou, installés aux abords ducar refour des hor loges, ils semblaientattendre un quelconque dénouement pourmettre en route leurs moteurs. A onze heuresils étaient encore là à l’abr i du froid intense dece jour là, à l’intér ieur de leurs véhicules.Dans l’ensemble des communes et villages dela daïra de Bouzeguène le mouvement degrève sans précédent a touché l’ensemble des

    transpor teurs de voyageurs et de marchan-dises de la Daira. Dans un préavis de grèverendu public la semaine écoulée, et signé parneuf associations de transpor teurs de voya-geurs ,les protestataires refusent “catégor i-quement ce brevet” tout en estimant que“cette mesure est super flue et que son mon-tant, qui avoisine les 50 000 DA, est tout sim-plement injustifié" , Contacté hier, un desreprésentants de l'association, a estimé qu’“ils’agit là d’une décision infondée pr ise parl’administration sans la consultation des pre-miers concernés, en l’occur rence les transpor-teurs. Les responsables de la direction destranspor ts devraient plutôt se pencher sur lesréels problèmes du secteur, à savoir l’amélio-ration de l’état des routes et l’aménagementdes espaces de stationnements adéquats”, etde s’inter roger : “Pourquoi imposer une for -mation à des transpor teurs qui ont plus devingt ans d’expér ience ?!” Pour notre inter lo-cuteur, “il s’agit là d’un vér itable ‘racket’visant à renflouer les caisses de l’État”. Touten regrettant d’ar r iver à une telle action qui aparalysé les 04 communes de la Daïra deBouzeguène Illoula Oumalou , Ath Ziki ,Idjer.Toujours est-il que les conséquences de cettegrève ont été considérables à un point tel quela plupar t des fourgons et bus pr ivés ont étéparalysés durant toute la journée d’hier, alorsque de nombreux travailleurs, commerçantset étudiants résidant dans de nombreuseslocalités de Kabylie, n’ont pas pu rejoindre,hier, leurs postes d’activité respectifs, ce qui aengendré également une grosse per turbationdes activités professionnelles et économiques.

    Lyes M../ A. O. T. et Aziz A.

    Brèves de Tadmaït

    Le CET à l’abandonLe centre d’enfouissementtechnique (CET) de Tadmaïtn’est toujours pas opérationnel et samise en service tarde à voir le jour.Les travaux s’éternisent depuis plusd’une année, fait savoir une sourcelocale. En effet, les travaux entrantdans le cadre de la réalisation de ceCET sont à l’ar rêt depuis plus dedeux ans, a-t-on appr is de sourceslocales. De plus, une grande par tiede la bâche couvrant le sol s’esttotalement dégradée, constate-t-on.Par conséquent, la population localese demande pourquoi les servicesconcernés ont dépensé tant d’argentpour son édification pour le laisser àl’abandon par la suite. À cet effet,ils interpellent les autor ités locales àagir en vue de relancer les travauxpour achever le projet. «Lesdépotoir s, situés à proximité desagglomérations, des oueds, dans lesforêts ou longeant les routes,attirent des meutes d'animauxer rants et autres insectes, sources denuisance et de pollution, en plus desdommages causés àl'environnement. À cet effet, larelance de ce projet mettracer tainement un terme auxdécharges sauvages et servira par lasuite à la protection del’environnement», dira un citoyende la région. À rappeler que cetimpor tant projet a été inscr it en2007 par la direction del’environnement de la wilaya deTizi-Ouzou. Les travaux deter rassements ont été lancés en mai2012. Ce site s’étale sur unesuper ficie de 9 hectares, au lieuditAbr id n’Géni, à 3 km à l’Est duchef-lieu communal.

    Éclairage publicen panneLes habitants de la cité Akbou etceux du village Abla, à l’ouestdu chef-lieu communal de Tadmaït,interpellent les autor ités locales afinde procéder à la réparation del’éclairage public couvrant la routepr incipale menant vers ces localités,en panne depuis plus de 5 ans, a-t-on appr is sur place. À l’or igine decette mauvaise situationqu’endurent les habitants de larégion, l’endommagement des câblessouter rains alimentant leslampadaires durant les travaux deraccordement de la région au gaznaturel, au début de l’année 2014.«Nous avons sollicité les servicesconcernés de l’APC à plusieursrepr ises, en vain. À chaque fois, ilsnous promettaient d’intervenir puisplus r ien. Pour tant, cela ne coûteraitpas grand-chose pour réparer uncâble électr ique coupé dans deuxendroits», regrette Mokrane, l’undes résidents de la région. De ce fait,les habitants de ces bourgadesappellent les autor ités locales àremédier à ce problème, enengageant des travaux de réfectiondes câbles détér iorés ainsi que despylônes endommagés. Aussi, ceprojet d’éclairage public couvrant laroute menant vers ces bourgadesaurait englouti des sommes d’argentavoisinant les 700 millions, a-t-onappr is. Pour rappel, les mêmeshabitants avaient mené plusieursactions et ils ont même fermé lesiège de l’APC de Tadmaït à maintesrepr ises pour ar racher ce projet.Rachid Aissiou

  • Mardi 26 février 2019BOUIRA10

    M'Chedallah

    Grande affluence à la foire commerciale

    Cette manifestation, qui setient deux fois par andepuis plusieurs années, vadurer jusqu’au 9 mars prochain.À chaque fois, l’événement attiredes centaines de familles qui vien-nent des quatre coins de la daïra,et même des autres régions, pourfaire divers achats et sur tout pro-fiter des remises sur les pr ix dedivers produits. Le week-end der -nier, une for te affluence defamilles a été enregistr ée. Desfamilles souvent accompagnées deleurs enfants qui profitent de cettemanifestation pour sor tir et chan-ger d’air. Cette année, l'activitéest chapeautée par une entrepr isespécialisée des foires commer -ciales et expositions. Au total, pasmoins de 200 commerçants venusdes 48 wilayas y par ticipent àl’événement. La major ité desstands sont abr ités par un chapi-teau géant avec une nette prédo-minance de l'habillement, bonne-ter ie et ar ticles ménagers, suivipar les bijoux en argent, confise-

    r ies. Le chapiteau qui occupe uneimpor tante sur face n'ar r ive pas àcontenir tous les exposants aupoint de déborder à l’extér ieur,notamment pour les stands quinécessitent beaucoup d'espace telque les manèges pour enfants etles meubles domestiques. C'estune aubaine pour les familles quiaffluent de toutes par ts mêmehors région, d'autant plus que lespr ix sont compétitifs, abordableset à la por tée de toutes les bourseset les catégor ies sociales, vu que la

    plupar t des par ticipants s’attel-lent à la solde de leur marchandi-se. Au fait, cette foire se reconver -tie car rément en brader ie durantles dernier jours, ce qui permetaux centaines de familles d’y trou-ver un peu de tout. Ce qui attireces familles c'est qu'en plus d'unegrande var iété de marchandises,un ordre et organisation par faiteet aussi la disponibilité d'un espa-ce réservé aux enfants à travers lemanège lui aussi géant, où ils peu-vent jouer pour permettre aux

    parents de faire tranquillement letour des stands et faire leur semplettes à tête reposée. L'endroitoù est dressé ce chapiteau géantest bordé d'une large ruelle, où lesautomobilistes peuvent se garer enplus de la proximité d'un ar rêt debus qui voient ar r iver des cen-taines de clients à longueurs dejournées durant tout le temps quedure cette foire qui crée une ani-mation par ticulière au niveau dela nouvelle ville.

    Oulaid Soualah

    La nouvelle ville deM'Chedallah

    accueille, depuisjeudi dernier, une

    importante foirecommerciale.

    L' école pr imaire frères Saraoui de la localitéde Raffour, dans la commune deM’Chedallah, fait peau neuve. Un groupe dequatre ar tisans peintres s'est attelé, samedidernier, au ravalement des façades intér ieureset extér ieures de l’établissement à base depeinture multicolore, dont un quota est unedotation de l'APC de M'Chedallah et le resteacheté par les parents d' élèves par leur spropres moyens. Les ar tisans peintres ont des-siné des por traits, des livres et plusieurs autresgravures ayant une relation directe avec la sco-lar isation. Rappelons que ce groupe de quatrefrères or iginaires de Raffour ont été der r ière le

    premier coup de pinceau durant l'été 2018, lorsde l'opération d'envergure de nettoyage, rava-lement des façades et bordures de trottoir s pardes bénévoles à tr aver s toute la ville deRaffour. L’opération a été financée par desbienfaiteurs et pr ise en charge par des dizainesde jeunes bénévoles. La directr ice de l'établis-sement, Hayat Boudjemaa, rencontré sur leslieux, s'est également impliquée dans cettelouable opération. «L'APC de M’Chedallahvient de lancer l'opération de l'extension de l'é-tablissement scolaire. Pour rappel, cette opéra-tion a fait couler beaucoup d'encre et de salivedurant plus de trois ans et qui vient finalement

    d’être concrétisée. Il s'agit de la constructionde trois nouvelles classes dans la cour mêmepour mettre fin à l’exiguïté et l'obligation vaca-tion», dira la directr ice de l’établissement.Cette dernière affirme que la réfection de l’é-tanchéité de la cantine et de deux classes dubloc pédagogique est aussi incluse dans cetteopération, dont les travaux ont démarré same-di dernier. Notons, enfin, que cet établissementdu premier cycle est situé au quar tier nord,l'un des plus populeux de Raffour. Il a ouver tses por tes en octobre 1999 et offre à l'heure pasmoins de 280 places pédagogiques.

    O. S.

    RAFFOUR École Frères SaraouiOpération embellissement

    C' est un bien cur ieux nom etsur tout " ironique" que celuidonné à ce quar tier, Dallas, situé àla pér iphér ie du chef-lieu commu-nal d'Ath Mansour. Cette " appen-dice" urbaine connait une exten-sion fulgurante, où de nouveauxpâtés de maisons voient le jour àune cadence soutenue. Par lepassé et pas plus loin que lesannées 1990, ce quar tier était, enfait, une vaste oliveraie, avant quele propr iétaire ne décide à vendretous les champs en parcelles. Etc'est alors que l'urbanisation acommencé avec à la clé desdizaines, voire même des cen-taines, d'habitations, entre

    modestes et cossues, qui ont" poussé" comme des champi-gnons et continuent d'ailleurs à" pousser" à tout bout de champs.Mais voilà, cette expansion urbai-ne pose toujours problème, car àchaque fois qu'un pâté de maisonsvoit le jour, il faut le raccorderaux réseaux divers et autres com-modités de la vie. Beaucoup d'ef-for ts ont été déployés par les diffé-rents exécutifs communaux qui sesont succédé afin de venir à boutdes carences, sur tout en aménage-ment urbain constaté sur le ter -rain. Même si un groupe scolaire ya été ér igé, il y manque beaucoupde commodités pour le confor t des

    habitants de ce quar tier populeux.Il y a quelques mois de cela," Dallas" a connu une opérationd'extension du réseau électr iquemettant ainsi fin au calvaire desrésidents qui, malheureusement,continuent de subir les affres desautres carences qui ont trait à l'é-clairage public, lequel reste tou-jours absent à cer tains endroits,au bitumage des ruelles, qui br illepar son absence dans plusieursvenelles embourbées par les der -nières intempér ies. D'autres insuf-fisances sont liées au non raccor -dement de quelques habitationsaux r éseaux de l'AEP, du gaznaturel et de l’assainissement.

    «Cela fait des mois que j'ai for -mulé des demandes de branche-ment à l'assainissement et à l'élec-tr icité mais jusqu'à présent, jen'ai r ien vu venir», fulmine unrésident du quar tier. Quoi qu' il ensoit, " Dallas" , même si ce nom faitréférence à une ville amér icaine, iln'en demeure pas moins que celareste ironique en réalité, car cequar tier enregistre des carencespalpables sur plusieurs volets quifont que le cadre de vie ne soit pasdu tout celui espéré par les rési-dents.

    Y. S.

    Ath Mansour

    Absence de commodités à Dallas

    Vallée du Sahel

    La cueillettedes plantessauvages envogue

    L' excellente pluviométr iequ'a enregistrée la régiona été d'un grand bénéficepour le couver t végétal,notamment sauvage. Eneffet, la verdure a fait sonappar ition avec un tissuvégétal dense. Les champs,les prair ies et autres jardins" respirent" le ver t, et le" décor" pr intanier s'estd'ores et déjà installé. Celafait bien évidemment plaisiraux yeux de voir tant de ver -dure bar iolée et investie defleurs de toutes couleurs.Toute cette ambiance hauteen couleur n'a pas laissé lesménages insensibles, eux quiaiment se prélasser dans lesprair ies, sur tout qu' il faitbeau ces derniers jours.Néanmoins, beaucoup defamilles et de jeunes gensprofitent des week-ends enso-leillés pour se rendre dans lesbois environnant, histoire derespirer un grand bol d’airfrais et sur tout cueillir desplantes sauvages comestibles.Effectivement, dans la régionde la vallée du Sahel, pour neciter que celle-ci, la cueillettedes plantes sauvages se trou-ve en vogue avec des " contin-gents" de jeunes, de moinsjeunes et de familles entièresmême, lesquels se rendentdans les bois, les prair ies etautres champs à la recherchede plantes comestibles quipoussent à l'état sauvage.Cette pratique n'est pas nou-velle, car elle date desépoques lointaines. Les" cueilleurs" s'affairent àrechercher plusieurs plantesaromatiques et culinairesafin de garnir leurs tablesavec ces légumes bios. Ainsidonc, les asperges, les blettes,le cardon sauvages, le pissen-lit, le romar in, l'armoise etbien d'autres plantes à usagedomestique sont cueilliesdans une ambiance bonenfant. Ces plantes ont unesaveur très par ticulière etelles sont très affectionnéespar les habitants du milieurural, notamment. Ellesregorgent en plus de vita-mines et d’oligo-élémentsessentiels à un bon équilibrealimentaire. «Chaque ven-dredi, jour de mon reposhebdomadaire, je me rendsavec mes enfants aux boispour cueillir les plantes dansles champs, comme lesasperges, les blettes et autres.Mes enfants aiment beau-coup les asperges et ils neratent jamais l'occasion afind'en cueillir de grossestouffes», relate un père defamille de Chorfa. «Quoi demieux que de joindre l'outil àl'agréable, faire une prome-nade avec ses amis et cueillirtout ce qui est bon à mangerdans la nature ver te», ajouteun jeune d'Ath Mansour.Y Samir.

  • D’emblée, l’écr ivaine révèle-ra : «C’est mon histoire. Jesuis née au Maroc d’unpère algér ien (kabyle) et d’unemère marocaine. Après la deuxiè-me guer re mondiale, mon père,

    mobilisé par la France coloniale,rentre au Maroc et il se mar ie avecma mère en 1952. Tout allait bien,

    puis il y eut le conflit de 1963 quirompit cette vie calme au sein denombreuses familles des deux

    côtés. En 1967, alor s que jen’avais que trois ans, nous fûmestous expulsés par le régime maro-cain à cause du conflit algéro-marocain. Là, tout a basculé». Laconférencière reviendra sur lesmoments douloureux vécus par lesexpatr iés des deux pays. «C’étaitpour nous un déchirement...Arr ivés en Kabylie, plus précisé-ment à Djemaâ Sahar idj, nousavons alors entamé une nouvellevie. Nous avons vécu des momentsde fr ustr ation, sépar és de nosoncles maternels et nos voisins auMaroc. En Algér ie, nous étionsrejetés, on nous considér aitcomme des étrangers, on appelaitma mère Tamar ukith (laMarocaine). Elle fut insultée etmépr isée par les habitants du vil-lage». L’animatr ice de radio diraavoir tout pardonné aujourd’hui.Dans ce livre autobiographique,Khadidja Djama par le de ses pre-miers pas dans la société, puis sonengagement et ses combats surtous les fronts. «Ce livre est unhommage à ma mère, à toutes lesfemmes qui m’ont soutenue. Maisce n’est pas seulement mon histoi-re, c’est celle de toutes ces per -sonnes des deux pays qui ont subil’exil et le rejet. J ’avais de la peinepour ma mère qui subiss