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@ ! Accès niveau 4 F g 33 30 35 31 37 36 28 29 32 26 27 40 39 38 20 23 22 24 18 17 16 15 14 13 10 12 11 19 9 6 4 3 2 Focus 8 5 7 Terrasse Terrasse Terrasse 21 34 25 F Librairie @ ç Galerie d’art graphique Collections vidéos, films et sons Galerie du musée Cinéma du musée 3 2 4 10 5 7 8 11 13 12 14 15 16 34 32 33 30 31 29 28 27 25 26 9 16 bis 17 20 23 24 18 19 21 bis 21 22 Galerie 0 #PompidouVIP Nous aussi nous avons des chefs-d'œuvre ! Chez nous le terme VIP s’applique avant tout aux chefs-d’œuvre ! Comme les Very Important Persons, les Very Important Pieces du Centre Pompidou irradient nos collections. Plongez dans l’univers de ces œuvres emblématiques réparties sur les deux niveaux du musée. À l’étage moderne (niveau 5), ces œuvres majeures s’insèrent dans un accrochage consacré aux épisodes fondateurs de l’art moderne de 1905 à 1965. Poursuivez votre visite dans les collections contemporaines (niveau 4) pour découvrir les œuvres monumentales et immersives à ne pas manquer. Laissez-vous guider par le marquage #PompidouVIP, véritable fil rouge de votre déambulation ! Un Very Important Podcast propose trois parcours afin d'approfondir et enrichir votre rencontre avec les VIP. Trois rendez-vous à partir du 4 décembre. centrepompidou.fr/Podcasts/visite Centre Pompidou COLLECTIONS MODERNES 1905-1965 NIVEAU 5 COLLECTIONS CONTEMPORAINES 1965-2019 NIVEAU 4 Henri Matisse (1869-1954) La Blouse roumaine, 1940 En 1917, Henri Matisse s’installe à Nice. Stimulé par la lumière du sud, il vivifie ses couleurs et réintroduit une certaine profondeur dans ses tableaux : des nus, des odalisques et des portraits. La Blouse roumaine apparait au terme de cette période. Le peintre a travaillé six mois sur cette toile et l’a photographiée à des étapes significatives de sa longue élaboration, mettant ainsi en valeur le travail progressif de simplification nécessaire pour atteindre le traitement synthétique de la ligne et de la couleur auquel il aspire. Dans sa forme définitive, les détails du modèle ont été supprimés, grattés ou recouverts afin d’atteindre un accord entre les trois couleurs, une simplicité décorative et une ampleur dans les courbes pleine de vitalité. « Mon dessin au trait est la traduction directe et la plus pure de mon émotion. La simplification du moyen permet cela » explique-t-il. La Blouse roumaine marque l’aboutissement de cette recherche et annonce les couleurs pures de la dernière période de l’artiste. Fernand Léger (1881-1955) Les loisirs, Hommage à Louis David, 1948-1949 Dans les années 1910, Fernand Léger s’approprie les innovations du cubisme, comme la fragmentation de l’espace et du volume ou la géométrisation radicale des formes. À son retour de la guerre en 1918, ses compositions dynamiques aux couleurs vives et aux formes élémentaires font écho au nouveau monde moderne et urbain, générateur de progrès pour l’homme autant que de tensions. L’humain se fond dans un chaos mécanique inspiré de la rue, des usines, échafaudages ou ports. Peu à peu l’artiste peint des figures aussi neutres, lisses et articulées que leur environnement. Il revient vers des sujets simples « par un art direct, compréhensible pour tous ». En hommage au peintre de la Révolution française Jacques-Louis David, Léger peint les loisirs populaires et les congés payés comme une grande peinture d’histoire. Vassily Kandinsky (1866-1944) Avec l’arc noir, 1912 Trois blocs de couleurs disposés en triangle semblent prêts à entrer en collision. Pris dans des mouvements contraires, ils sont tenus en tension par une grande ligne noire en forme d’arc. Vassily Kandinsky se repose sur le principe de dissonance qu’il découvre dans la composition musicale de son ami Arnold Schönberg. Le langage et les codes musicaux l’aident à dégager la peinture de sa fonction descriptive et à entrer dans un jeu pur de rapports colorés disharmonieux ou de dissociation de la ligne et de la couleur. Kandinsky veut s’éloigner des apparences, trop fugaces afin d’atteindre un monde plus intérieur, plus spirituel. Il fait vibrer ses couleurs par de multiples nuances afin d’atteindre les vibrations de l’âme. Le tableau dévoile l’ordre du monde dans un langage propre. « Créer une œuvre c’est créer un monde. » Constantin Brancusi (1876-1957)Phoque II, 1943 L'atelier (L'atelier est situé côté Piazza) L'atelier est une reconstitution fidèle telle que l’artiste l’a laissé, avec ses espaces de vie, de travail et d’exposition des œuvres. La disposition par Brancusi de ses sculptures dans une relation spatiale et harmonieuse devient inhérente à son processus de création et fait de l’atelier une œuvre d’art à part entière. Brancusi initie une nouvelle appréhension de la matière en rupture avec les sculpteurs tels que Rodin. Bien plus que dans la représentation du réel, Brancusi cherche ses formes dans la force spirituelle et évocatrice de la matière. Les formes minimales auxquelles il parvient, les rapports de la sculpture à l’espace de l’atelier, la suppression du socle ainsi que les principes sériels auront une influence fondamentale sur les artistes minimalistes américains dans les années 1960. Sonia Delaunay (1885-1979) Prismes électriques, 1914 La peinture simultanée de Sonia et Robert Delaunay s’appuie sur la rencontre des couleurs contrastées, créant des effets de lumière et une vibration optique intense sur toute la surface. L'œil, ébloui par la lumière décomposée, passe d'une unité colorée à une autre. Des disques aux couleurs du prisme se propagent sur la toile, l’unifient et abolissent toute perspective. Sans référence à un objet précis, ces formes colorées célèbrent la beauté moderne des globes électriques, et de la nouvelle cadence qu’offrent les voyages en chemin de fer. Un cartouche évoque le poème de Blaise Cendrars, La Prose du Transsibérien, où les pensées du poète alternent avec la temporalité rapide du train et les arrêts dans les gares. Prismes électriques répond au même impératif de rythme, crée sa propre énergie dans ce mouvement perpétuel jusqu’à prendre une dimension cosmique. Robert Delaunay (1885-1941) Manège de cochons, 1922 Le tableau s’inscrit dans la série d’œuvres consacrées aux scènes de la vie urbaine moderne, aux spectacles sportifs et populaires qui favorisent la représentation du mouvement et de la vitesse. La composition reprend le motif iconique de l’artiste : le disque. Leur démultiplication en anneaux de toutes les couleurs du prisme et leur enroulement tumultueux emportent le spectateur dans le mouvement giratoire effréné d’un manège. Au centre, une paire de jambes noires, emportée par le tourbillon de couleurs, restitue l’atmosphère tapageuse des fêtes foraines. Tristan Tzara, le chef de file du mouvement Dada que l’on reconnaît au premier plan avec son monocle et son chapeau melon, participe à cette ambiance festive et rappelle les liens étroits qu’entretient le couple Delaunay avec la poésie. Piet Mondrian (1872-1944) New York City I, 1942 New York City I a été peint à New York où Piet Mondrian s’exile en 1940. L’œuvre est caractéristique de ses dernières recherches, après sa longue période néo-plastique en Europe. La grille noire est remplacée par une structure aussi vibrante que joyeuse. Les couleurs primaires et la densité des croisements sur toute la surface créent un dynamisme optique lumineux. L’éclairage électrique new-yorkais et la circulation effrénée qui y règne ont un impact fort sur les artistes européens exilés. Lors de son arrivée à New York la même année, Fernand Léger trouve, lui aussi, « le plus colossal spectacle du monde ». L’intensité de couleur et de mouvement de cette œuvre traduit magnifiquement « la nouvelle énergie » découverte par Mondrian dans la ville américaine, en écho également au rythme syncopé du boogie- woogie qui inspire ses dernières œuvres. Marc Chagall (1887-1985) Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939 Après un premier voyage à Paris entre 1911 et 1914 et après avoir participé à la révolution bolchevique, Marc Chagall s’installe à Paris avec sa femme Bella. Il y cultive un style pictural à partir de son imaginaire et de sa vie. Autour des mariés et du coq, se côtoient pêle-mêle les souvenirs de Russie, la vie à Paris, des animaux fantastiques et la musique. L’amour de Bella constitue le pilier central de sa vie mouvementée et le peintre saisit ici la dimension sacrée de leur union. Un ange renversé saisit un chandelier au-dessus du quartier juif natal à Vitebsk mais un coq enveloppe le couple. En 1938-1939, Chagall peint un tableau protecteur face aux signes d’une guerre imminente. Otto Dix (1891-1969) Bildnis der Journalisten Sylvia von Harden, 1926 Entre 1925 et 1927, Otto Dix peint une série de portraits caractéristiques du mouvement de la nouvelle objectivité, style réaliste, froid et satirique de la société allemande. Il s’inspire des maîtres allemands du début du 16 e siècle comme Grünewald, Cranach ou Holbein, non seulement dans l’usage de la technique – tempera sur bois – mais aussi dans le choix d’une représentation sans complaisance. La journaliste est figurée ici esseulée, dans le rôle d’intellectuelle émancipée qu’elle cherche à jouer dans le Berlin des années 1920. En décalage avec l’environnement chaleureux du Romanische Café, haut-lieu berlinois du monde littéraire et artistique, elle adopte une pose ostensiblement nonchalante, mais peu naturelle. Son arrogance intellectuelle est contrariée par l’image de son bas défait et sa robe à gros carreaux rouges l’oppose à l’environnement rose art nouveau. Marcel Duchamp (1887-1968) Fontaine, 1917 En 1913, Marcel Duchamp invente le ready-made : un objet industriel « tout fait », un porte-bouteille, est revendiqué comme œuvre d’art, du fait d'avoir été choisi par l’artiste. En 1917, Marcel Duchamp achète, non sans provocation, un urinoir, le retourne, le signe Richard Mutt et le baptise « Fontaine ». Envoyé à un salon new-yorkais, l’objet est refusé. Par ce geste simple, presque anodin, Duchamp lui donne ainsi un nouveau point de vue et crée une nouvelle pensée pour lui. Peintre, sculpteur mais aussi joueur d’échecs, il change toute la donne de l’art en faisant prévaloir l’idée sur la création. Quelle est la fonction de l’artiste ? Et qu’est-ce qu’une œuvre à l’ère du cinéma, de la photographie, de l’industrie ? Se doit-elle encore d’être belle ? Unique ? Purement intuitive ? Faite à la main ? Non reproductible ? Autant de questions qui, à défaut de toujours trouver des réponses, modifieront en profondeur l’art du 20 e siècle. Joan MirÓ (1893-1983) Bleu I, Bleu II, Bleu III, 1961 L’artiste catalan participe au mouvement surréaliste en 1924. Sa peinture se nourrit des images oniriques et libres des poésies d’Apollinaire, Éluard et bien d’autres. Les trois Bleu de Joan MirÓ, peints entre décembre 1960 et mars 1961, ont été conçus dans le nouvel atelier de l’artiste, construit à Palma de Majorque par son ami Josep Lluis Sert en 1956. Ils sont le fruit d’un long travail de maturation. Le grand artiste catalan revient à sa méditation sur l’espace et sur l’acte de peindre. Ces trois chefs- d’œuvre sont nés, précise Miro, d’une « très grande tension intérieure, pour arriver à un dépouillement voulu ». Yves Klein (1928-1962) SE71 L’Arbre, grande éponge bleue, 1962 Pour Yves Klein, la beauté préexiste à l’œuvre d’art, elle est à l’état invisible. Sa tâche n’est donc pas d’en être l’auteur mais de la saisir là où elle se trouve, dans l’air, la matière, à la surface des corps, et de la rendre visible. Toutes ces matières sont saisies par l’artiste qui en imprègne ses outils, ses œuvres, ses modèles et le spectateur. Dans ses monochromes, il réduit chaque tableau à une seule couleur afin d’atteindre la « sensibilité pure » des spectateurs. À partir de 1957, sa peinture se limite au seul bleu, couleur « hors dimension » : « Le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible ». Avec l’usage des éponges de mer, Klein trouve la matière qui absorbe par excellence. L’éponge de mer s’imbibe de bleu et forme une image puissante de son univers utopique. Frida Kahlo (1907-1954) The Frame, 1938 Née au Mexique en 1907, victime d’un terrible accident à l’âge de 18 ans, Frida Kahlo commence à peindre couchée sur un lit d’hôpital. Ce sera le début d’une longue série d’autoportraits. En 1928, elle rencontre le peintre muraliste Diego Rivera, qu’elle épouse l’année suivante. Sa vie tumultueuse avec celui-ci, ses souffrances physiques et psychiques seront alors les thèmes principaux de son œuvre. L’autoportrait est peint sur une fine feuille d’aluminium griffée de sorte que son visage s’insère au centre d’un fixé-sous-verre de production artisanale mexicaine, destiné à encadrer soit un miroir, soit un portrait photographique, soit une image pieuse. Le visage de l’artiste apparait dans une percée du décor luxuriant dont l’exubérance chromatique et ornementale renvoie aux accessoires et aux objets précolombiens omniprésents dans l'univers de Frida Kahlo. La visite des VIP se poursuit au niveau 4 avec des œuvres contemporaines immersives accompagnées d’un texte de salle. Suivez les points rouges, expérimentez ces œuvres monumentales et intéressez-vous aux questionnements de chaque artiste sur la société, l’Histoire, l’environnement, l’intime… BEN (1935) Le Magasin, 1958-1973 Jean Dubuffet (1901-1985) Le Jardin d’hiver, 1969-1970 Agam (1928) Le Salon Agam, 1972-1974 Giuseppe Penone (1947) Albero di 7 metri, 1999 Joseph Beuys (1921-1986) Plight, 1985 Anselm Kiefer (1945) Für Velimir Chlebnikow: Schicksale der Völker, 2013-2018 Annette Messager (1943) Les Piques, 1992-1993 Louise Bourgeois (1911-2010) Precious Liquids, 1992 Publications Chefs-d’œuvre du Centre Pompidou, 2017 Version française ou anglaise 14,90 €, 208 pages Les chefs-d’œuvre du Centre Pompidou Beaux-Arts Editions Prix : 9,50 euros Disponible le 6 décembre Et retrouvez toute la gamme de VIP – Very Important Products : papeterie, accessoires, arts de la table, décoration… Disponibles dans les points de vente du Centre Pompidou et sur boutique.centrepompidou.fr La cabine du Centre Pompidou Repartez avec votre souvenir du Centre Pompidou ! Mêlant des éléments de l’architecture ou des œuvres VIP, la cabine du Centre Pompidou vous propose de réaliser des photos uniques et personnalisées. La cabine est située devant le Cinéma 1, au niveau 1. Photo imprimée : 3€ Envoi par mail : gratuit Autour des chefs-d'œuvre Visites guidées – la régulière Les chefs-d’œuvre du Centre Pompidou En français : Tous les samedis à 16h Tous les dimanches à 14h et 16h sauf les premiers dimanches du mois En anglais : Tous les samedis à 14h Durée : 1h30 Tarif : 4.5 € + Billet Musée et expositions Vente en ligne sur www.centrepompidou.fr ou au 01 44 78 12 33 du lundi au samedi de 9h à 19h, hors jours féries Départ accueil des groupes Visites flash – POMPIDOU-VIP À la découverte des chefs-d’œuvre du Centre Pompidou Samedi 7 et dimanche 8 décembre Samedi 14 et dimanche 15 décembre Départ : à l’entrée du musée, niveau 5 14h30, 15h, 15h30, 16h, 16h30, 17h, 17h30, 18h Durée : 20 minutes Gratuit sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles Mini programme WeChat À partir du 16 décembre, approfondissez votre visite sur WeChat ! Les Podcasts du Centre Pompidou Trois podcasts explorent la portée et la richesse des œuvres VIP. Au musée, une conversation captivante entre une journaliste et des conférenciers du Centre Pompidou vous livre les clés de ces œuvres majeures et vous invite dans la vie des artistes qui les ont créées ainsi que dans leur contexte artistique et historique. centrepompidou.fr/Podcasts/visite Réseaux sociaux Postez et retrouvez toutes nos VIP sur les réseaux sociaux sur #PompidouVIP ! Informations 01 44 78 12 33 www.centrepompidou.fr Horaires d'ouverture Musée National d'Art Moderne Niveaux 4 et 5 Entrée par le niveau 5 Tous les jours de 11h à 21h sauf le mardi Atelier Brancusi Lieu unique d’atelier d’artiste à Paris, il constitue une œuvre d’art à part entière. Accès côté Piazza en face du 50, rue Rambuteau De 14h à 18h tous les jours, sauf les mardis Entrée gratuite Conception graphique : Sabir / Illustrations et graphisme de la frise : Jérémy Perrodeau / Imprimerie : Graph 2000 Very Important Pieces for Very Important People

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Page 1: Centre Pompidoumediation.centrepompidou.fr/informations_pratiques/... · Accès niveau 4 F g 33 30 35 31 36 37 Chez nous le terme VIP s’applique avant tout aux chefs-d’œuvre

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#PompidouVIPNous aussi nous avons des chefs-d'œuvre !

Chez nous le terme VIP s’applique avant tout aux chefs-d’œuvre ! Comme les Very Important Persons, les Very Important Pieces du Centre Pompidou irradient nos collections. Plongez dans l’univers de ces œuvres emblématiques réparties sur les deux niveaux du musée. À l’étage moderne (niveau 5), ces œuvres majeures s’insèrent dans un accrochage consacré aux épisodes fondateurs de l’art moderne de 1905 à 1965. Poursuivez votre visite dans les collections contemporaines (niveau 4) pour découvrir les œuvres monumentales et immersives à ne pas manquer.Laissez-vous guider par le marquage #PompidouVIP, véritable fil rouge de votre déambulation !

Un Very Important Podcast propose trois parcours afin d'approfondir et enrichir votre rencontre avec les VIP. Trois rendez-vous à partir du 4 décembre.centrepompidou.fr/Podcasts/visite

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douCOLLECTIONS MODERNES

1905-1965NIVEAU 5

COLLECTIONS CONTEMPORAINES 1965-2019NIVEAU 4

Henri Matisse (1869-1954) La Blouse roumaine, 1940En 1917, Henri Matisse s’installe à Nice. Stimulé par la lumière du sud, il vivifie ses couleurs et réintroduit une certaine profondeur dans ses tableaux : des nus, des odalisques et des portraits. La Blouse roumaine apparait au terme de cette période. Le peintre a travaillé six mois sur cette toile et l’a photographiée à des étapes significatives de sa longue élaboration, mettant ainsi en valeur le travail progressif de simplification nécessaire pour atteindre le traitement synthétique de la ligne et de la couleur auquel il aspire. Dans sa forme définitive, les détails du modèle ont été supprimés, grattés ou recouverts afin d’atteindre un accord entre les trois couleurs, une simplicité décorative et une ampleur dans les courbes pleine de vitalité. « Mon dessin au trait est la traduction directe et la plus pure de mon émotion. La simplification du moyen permet cela » explique-t-il. La Blouse roumaine marque l’aboutissement de cette recherche et annonce les couleurs pures de la dernière période de l’artiste.

Fernand Léger (1881-1955) Les loisirs, Hommage à Louis David, 1948-1949Dans les années 1910, Fernand Léger s’approprie les innovations du cubisme, comme la fragmentation de l’espace et du volume ou la géométrisation radicale des formes. À son retour de la guerre en 1918, ses compositions dynamiques aux couleurs vives et aux formes élémentaires font écho au nouveau monde moderne et urbain, générateur de progrès pour l’homme autant que de tensions. L’humain se fond dans un chaos mécanique inspiré de la rue, des usines, échafaudages ou ports. Peu à peu l’artiste peint des figures aussi neutres, lisses et articulées que leur environnement. Il revient vers des sujets simples « par un art direct, compréhensible pour tous ». En hommage au peintre de la Révolution française Jacques-Louis David, Léger peint les loisirs populaires et les congés payés comme une grande peinture d’histoire.

Vassily Kandinsky (1866-1944) Avec l’arc noir, 1912Trois blocs de couleurs disposés en triangle semblent prêts à entrer en collision. Pris dans des mouvements contraires, ils sont tenus en tension par une grande ligne noire en forme d’arc. Vassily Kandinsky se repose sur le principe de dissonance qu’il découvre dans la composition musicale de son ami Arnold Schönberg. Le langage et les codes musicaux l’aident à dégager la peinture de sa fonction descriptive et à entrer dans un jeu pur de rapports colorés disharmonieux ou de dissociation de la ligne et de la couleur. Kandinsky veut s’éloigner des apparences, trop fugaces afin d’atteindre un monde plus intérieur, plus spirituel. Il fait vibrer ses couleurs par de multiples nuances afin d’atteindre les vibrations de l’âme. Le tableau dévoile l’ordre du monde dans un langage propre. « Créer une œuvre c’est créer un monde. »

Constantin Brancusi (1876-1957)Phoque II, 1943 L'atelier(L'atelier est situé côté Piazza) L'atelier est une reconstitution fidèle telle que l’artiste l’a laissé, avec ses espaces de vie, de travail et d’exposition des œuvres. La disposition par Brancusi de ses sculptures dans une relation spatiale et harmonieuse devient inhérente à son processus de création et fait de l’atelier une œuvre d’art à part entière. Brancusi initie une nouvelle appréhension de la matière en rupture avec les sculpteurs tels que Rodin. Bien plus que dans la représentation du réel, Brancusi cherche ses formes dans la force spirituelle et évocatrice de la matière. Les formes minimales auxquelles il parvient, les rapports de la sculpture à l’espace de l’atelier, la suppression du socle ainsi que les principes sériels auront une influence fondamentale sur les artistes minimalistes américains dans les années 1960.

Sonia Delaunay (1885-1979) Prismes électriques, 1914La peinture simultanée de Sonia et Robert Delaunay s’appuie sur la rencontre des couleurs contrastées, créant des effets de lumière et une vibration optique intense sur toute la surface. L'œil, ébloui par la lumière décomposée, passe d'une unité colorée à une autre. Des disques aux couleurs du prisme se propagent sur la toile, l’unifient et abolissent toute perspective. Sans référence à un objet précis, ces formes colorées célèbrent la beauté moderne des globes électriques, et de la nouvelle cadence qu’offrent les voyages en chemin de fer. Un cartouche évoque le poème de Blaise Cendrars, La Prose du Transsibérien, où les pensées du poète alternent avec la temporalité rapide du train et les arrêts dans les gares. Prismes électriques répond au même impératif de rythme, crée sa propre énergie dans ce mouvement perpétuel jusqu’à prendre une dimension cosmique.

Robert Delaunay (1885-1941) Manège de cochons, 1922Le tableau s’inscrit dans la série d’œuvres consacrées aux scènes de la vie urbaine moderne, aux spectacles sportifs et populaires qui favorisent la représentation du mouvement et de la vitesse. La composition reprend le motif iconique de l’artiste : le disque. Leur démultiplication en anneaux de toutes les couleurs du prisme et leur enroulement tumultueux emportent le spectateur dans le mouvement giratoire effréné d’un manège. Au centre, une paire de jambes noires, emportée par le tourbillon de couleurs, restitue l’atmosphère tapageuse des fêtes foraines. Tristan Tzara, le chef de file du mouvement Dada que l’on reconnaît au premier plan avec son monocle et son chapeau melon, participe à cette ambiance festive et rappelle les liens étroits qu’entretient le couple Delaunay avec la poésie.

Piet Mondrian (1872-1944) New York City I, 1942New York City I a été peint à New York où Piet Mondrian s’exile en 1940. L’œuvre est caractéristique de ses dernières recherches, après sa longue période néo-plastique en Europe. La grille noire est remplacée par une structure aussi vibrante que joyeuse.

Les couleurs primaires et la densité des croisements sur toute la surface créent un dynamisme optique lumineux. L’éclairage électrique new-yorkais et la circulation effrénée qui y règne ont un impact fort sur les artistes européens exilés. Lors de son arrivée à New York la même année, Fernand Léger trouve, lui aussi, « le plus colossal spectacle du monde ». L’intensité de couleur et de mouvement de cette œuvre traduit magnifiquement « la nouvelle énergie » découverte par Mondrian dans la ville américaine, en écho également au rythme syncopé du boogie-woogie qui inspire ses dernières œuvres.

Marc Chagall (1887-1985) Les mariés de la tour Eiffel, 1938-1939Après un premier voyage à Paris entre 1911 et 1914 et après avoir participé à la révolution bolchevique, Marc Chagall s’installe à Paris avec sa femme Bella. Il y cultive un style pictural à partir de son imaginaire et de sa vie. Autour des mariés et du coq, se côtoient pêle-mêle les souvenirs de Russie, la vie à Paris, des animaux fantastiques et la musique. L’amour de Bella constitue le pilier central de sa vie mouvementée et le peintre saisit ici la dimension sacrée de leur union. Un ange renversé saisit un chandelier au-dessus du quartier juif natal à Vitebsk mais un coq enveloppe le couple. En 1938-1939, Chagall peint un tableau protecteur face aux signes d’une guerre imminente.

Otto Dix (1891-1969) Bildnis der Journalisten Sylvia von Harden, 1926Entre 1925 et 1927, Otto Dix peint une série de portraits caractéristiques du mouvement de la nouvelle objectivité, style réaliste, froid et satirique de la société allemande. Il s’inspire des maîtres allemands du début du 16e siècle comme Grünewald, Cranach ou Holbein, non seulement dans l’usage de la technique – tempera sur bois – mais aussi dans le choix d’une représentation sans complaisance. La journaliste est figurée ici esseulée, dans le rôle d’intellectuelle émancipée qu’elle cherche à jouer dans le Berlin des années 1920. En décalage avec l’environnement chaleureux du Romanische Café, haut-lieu berlinois du monde littéraire et artistique, elle adopte une pose

ostensiblement nonchalante, mais peu naturelle. Son arrogance intellectuelle est contrariée par l’image de son bas défait et sa robe à gros carreaux rouges l’oppose à l’environnement rose art nouveau.

Marcel Duchamp (1887-1968) Fontaine, 1917En 1913, Marcel Duchamp invente le ready-made : un objet industriel « tout fait », un porte-bouteille, est revendiqué comme œuvre d’art, du fait d'avoir été choisi par l’artiste. En 1917, Marcel Duchamp achète, non sans provocation, un urinoir, le retourne, le signe Richard Mutt et le baptise « Fontaine ». Envoyé à un salon new-yorkais, l’objet est refusé. Par ce geste simple, presque anodin, Duchamp lui donne ainsi un nouveau point de vue et crée une nouvelle pensée pour lui. Peintre, sculpteur mais aussi joueur d’échecs, il change toute la donne de l’art en faisant prévaloir l’idée sur la création. Quelle est la fonction de l’artiste ? Et qu’est-ce qu’une œuvre à l’ère du cinéma, de la photographie, de l’industrie ? Se doit-elle encore d’être belle ? Unique ? Purement intuitive ? Faite à la main ? Non reproductible ? Autant de questions qui, à défaut de toujours trouver des réponses, modifieront en profondeur l’art du 20e siècle.

Joan MirÓ (1893-1983) Bleu I, Bleu II, Bleu III, 1961L’artiste catalan participe au mouvement surréaliste en 1924. Sa peinture se nourrit des images oniriques et libres des poésies d’Apollinaire, Éluard et bien d’autres. Les trois Bleu de Joan MirÓ, peints entre décembre 1960 et mars 1961, ont été conçus dans le nouvel atelier de l’artiste, construit à Palma de Majorque par son ami Josep Lluis Sert en 1956. Ils sont le fruit d’un long travail de maturation. Le grand artiste catalan revient à sa méditation sur l’espace et sur l’acte de peindre. Ces trois chefs-d’œuvre sont nés, précise Miro, d’une « très grande tension intérieure, pour arriver à un dépouillement voulu ».

Yves Klein (1928-1962) SE71 L’Arbre, grande éponge bleue, 1962Pour Yves Klein, la beauté préexiste à l’œuvre d’art, elle est à l’état invisible. Sa tâche n’est donc pas d’en être l’auteur mais de la saisir là où elle se trouve, dans l’air, la matière, à la surface des corps, et de la rendre visible. Toutes ces matières sont saisies par l’artiste qui en imprègne ses outils, ses œuvres, ses modèles et le spectateur. Dans ses monochromes, il réduit chaque tableau à une seule couleur afin d’atteindre la « sensibilité pure » des spectateurs. À partir de 1957, sa peinture se limite au seul bleu, couleur « hors dimension » : « Le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible ». Avec l’usage des éponges de mer, Klein trouve la matière qui absorbe par excellence. L’éponge de mer s’imbibe de bleu et forme une image puissante de son univers utopique.

Frida Kahlo (1907-1954) The Frame, 1938Née au Mexique en 1907, victime d’un terrible accident à l’âge de 18 ans, Frida Kahlo commence à peindre couchée sur un lit d’hôpital. Ce sera le début d’une longue série d’autoportraits. En 1928, elle rencontre le peintre muraliste Diego Rivera, qu’elle épouse l’année suivante. Sa vie tumultueuse avec celui-ci, ses souffrances physiques et psychiques seront alors les thèmes principaux de son œuvre. L’autoportrait est peint sur une fine feuille d’aluminium griffée de sorte que son visage s’insère au centre d’un fixé-sous-verre de production artisanale mexicaine, destiné à encadrer soit un miroir, soit un portrait photographique, soit une image pieuse. Le visage de l’artiste apparait dans une percée du décor luxuriant dont l’exubérance chromatique et ornementale renvoie aux accessoires et aux objets précolombiens omniprésents dans l'univers de Frida Kahlo.

La visite des VIP se poursuit au niveau 4 avec des œuvres contemporaines immersives accompagnées d’un texte de salle.

Suivez les points rouges, expérimentez ces œuvres monumentales et intéressez-vous aux questionnements de chaque artiste sur la société, l’Histoire, l’environnement, l’intime…

BEN (1935) Le Magasin, 1958-1973

Jean Dubuffet (1901-1985) Le Jardin d’hiver, 1969-1970

Agam (1928) Le Salon Agam, 1972-1974

Giuseppe Penone (1947) Albero di 7 metri, 1999

Joseph Beuys (1921-1986) Plight, 1985

Anselm Kiefer (1945) Für Velimir Chlebnikow: Schicksale der Völker, 2013-2018

Annette Messager (1943) Les Piques, 1992-1993

Louise Bourgeois (1911-2010) Precious Liquids, 1992

Publications

Chefs-d’œuvre du Centre Pompidou, 2017Version française ou anglaise14,90 €, 208 pages

Les chefs-d’œuvre du Centre PompidouBeaux-Arts EditionsPrix : 9,50 eurosDisponible le 6 décembre

Et retrouvez toute la gamme de VIP – Very Important Products : papeterie, accessoires, arts de la table, décoration… Disponibles dans les points de vente du Centre Pompidou et sur boutique.centrepompidou.fr

La cabine du Centre PompidouRepartez avec votre souvenir du Centre Pompidou !Mêlant des éléments de l’architecture ou des œuvres VIP, la cabine du Centre Pompidou vous propose de réaliser des photos uniques et personnalisées. La cabine est située devant le Cinéma 1, au niveau 1.Photo imprimée : 3€Envoi par mail : gratuit

Autour des chefs-d'œuvre

Visites guidées – la régulière Les chefs-d’œuvre du Centre Pompidou En français :Tous les samedis à 16h Tous les dimanches à 14h et 16h sauf les premiers dimanches du moisEn anglais :Tous les samedis à 14hDurée : 1h30Tarif : 4.5 € + Billet Musée et expositionsVente en ligne sur www.centrepompidou.fr ou au 01 44 78 12 33 du lundi au samedi de 9h à 19h, hors jours fériesDépart accueil des groupes

Visites flash – POMPIDOU-VIPÀ la découverte des chefs-d’œuvre du Centre PompidouSamedi 7 et dimanche 8 décembreSamedi 14 et dimanche 15 décembreDépart : à l’entrée du musée, niveau 514h30, 15h, 15h30, 16h, 16h30, 17h, 17h30, 18hDurée : 20 minutesGratuit sur présentation du billet d’entrée, dans la limite des places disponibles

Mini programme WeChatÀ partir du 16 décembre, approfondissez votre visite sur WeChat !

Les Podcasts du Centre PompidouTrois podcasts explorent la portée et la richesse des œuvres VIP. Au musée, une conversation captivante entre une journaliste et des conférenciers du Centre Pompidou vous livre les clés de ces œuvres majeures et vous invite dans la vie des artistes qui les ont créées ainsi que dans leur contexte artistique et historique. centrepompidou.fr/Podcasts/visite

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Informations01 44 78 12 33www.centrepompidou.fr

Horaires d'ouverture

Musée National d'Art ModerneNiveaux 4 et 5Entrée par le niveau 5Tous les jours de 11h à 21h sauf le mardi

Atelier BrancusiLieu unique d’atelier d’artiste à Paris, il constitue une œuvre d’art à part entière. Accès côté Piazza en face du 50, rue RambuteauDe 14h à 18h tous les jours, sauf les mardis Entrée gratuite

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Very Important Pieces for Very Important People

Page 2: Centre Pompidoumediation.centrepompidou.fr/informations_pratiques/... · Accès niveau 4 F g 33 30 35 31 36 37 Chez nous le terme VIP s’applique avant tout aux chefs-d’œuvre

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