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Profil environnemental du Languedoc-Roussillon décembre 2001 Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon 420, allée Henri II de Montmorency 34965 Montpellier cedex 2 DIRECTION RÉGIONALE DE L'ENVIRONNEMENT LANGUEDOC-ROUSSILLON Profil environnemental du Languedoc-Roussillon Profil environnemental du Languedoc-Roussillon décembre 2001 Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon 420, allée Henri II de Montmorency 34965 Montpellier cedex 2 DIRECTION RÉGIONALE DE L'ENVIRONNEMENT LANGUEDOC-ROUSSILLON

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Page 1: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Profil environnementaldu Languedoc-Roussillon

décembre 2001

Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon420, allée Henri II de Montmorency 34965 Montpellier cedex 2

D I R E C T I O N R É G I O N A L E D E

L ' E N V I R O N N E M E N TL A N G U E D O C - R O U S S I L L O N

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Direction régionale de l’environnement du Languedoc-Roussillon420, allée Henri II de Montmorency 34965 Montpellier cedex 2

D I R E C T I O N R É G I O N A L E D E

L ' E N V I R O N N E M E N TL A N G U E D O C - R O U S S I L L O N

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Le “Profil environnemental” du Languedoc-Roussillon a été réalisé à l’initiative de l’Etat grâce au pilo-tage, par la Direction régionale de l’environnement, d’un comité composé des services de l’État suivants:

• Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS) représentée par G. Courtois• Direction régionale de l’agriculture et de la forêt (DRAF) représentée par J.-C. Boyrie• Direction régionale de l’équipement (DRE) représentée par N. Chauvetière• Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) représentée

par S. Subra de Salafa

Ce Comité s’est réuni quatre fois de mars à septembre 2001.Six groupes de travail thématiques ont été constitués (dont la liste des organismes ayant participé figure enannexe V) :• Biodiversité• Eau• Déchets• Territoires et sols – Cadre de vie• Air - Nuisances• Risques – Energie – Matières premières

Directrice de la publicationSandrine Godfroid

Chef de projet Daniel Frayssinet (DIREN)

Assistance à maîtrise d’ouvrage Olivia Delanoë, Elise Roubault, Bertrand de Montmollin – Bureau d’études INEA, 30250 Sommières

Conception graphique Christophe Meier

CartographieDIREN - DRAF- IGN

ImpressionSVI Publicep

Imprimé en décembre 2001

Dépôt légal à parutionISBN 2-9512242-0-9

Le Profil environnemental est disponible sur internet à l’adressehttp://www.environnement.gouv.fr/Languedoc-Roussillon/

Photographie de couverture : Ile de l’Aute (H. Henry, Conservatoire du Littoral)

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Avant propos

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L’Union Européenne a inscrit dans son trai-té le principe d'intégration de la dimensionenvironnementale à l'ensemble des poli-

tiques qu'elle conduit, dans la perspective affirmée detendre vers un développement plus durable. A l'ini-tiative du gouvernement, ce principe a été intégrédans l'élaboration du contrat de plan 2000-2006.

Ce principe d'intégration nécessite un dispositifpertinent d'évaluation environnementale afin d'ac-compagner la préparation, la mise en oeuvre et lesuivi des politiques, plans et programmes. Lescontrats de plan et les programmes éligibles auxfonds structurels européens relèvent donc de cettedynamique nouvelle fondée sur les profils environ-nementaux.

Le profil environnemental régional est à la foisun diagnostic de la situation environnementale dela région, la définition de ses enjeux prioritaires thé-matiques et territoriaux et l'élaboration d'indica-teurs de suivi.

Le profil permet alors de sensibiliser les acteursaux enjeux environnementaux de la région et auxpratiques plus respectueuses de l'environnement.

Le profil constitue également un cadre métho-dologique pour les démarches territoriales : il iden-tifie les thèmes à approfondir de manière prioritai-re, les orientations à affiner, à traduire de manièreopérationnelle et à évaluer. Le profil identifie desindicateurs de suivi de l'état de l'environnementen région. Il invite à l'approfondissement de laconnaissance dans certains domaines et permettraà terme de suivre les performances régionales au re-gard de l'environnement.

Enfin, le profil est un des éléments du dispositifde suivi et d'évaluation des effets environnemen-taux, a priori, comme a posteriori, des politiquespubliques.

L'élaboration du document a été menée sur labase d'un partenariat large et fructueux associantaux services de l'Etat des experts, des acteurs éco-nomiques et sociaux de la région. Conduit de ma-nière itérative, il a pris en compte les acquis duschéma de services collectifs des espaces naturels etruraux et les a prolongés, alternant périodesd'échanges et de validation.

La région Languedoc-Roussillon est maintenantdotée d'un outil riche et partagé, pierre essentielle àla construction collective d'un développement plusdurable. Que les acteurs, par leur présence, parti-cipation aux débats, contribution écrite, soient icichaleureusement remerciés pour avoir permis laréalisation de ce document et contribué à sa réus-site présente et future. Je sais que le chantier ouvertau principe d'intégration de l'environnement

appelle de sérieux efforts et des remises en causedes modes de faire ou des comportements. Ceprofil environnemental régional en ouvre main-tenant la voie.

Daniel ConstantinPréfet de la Région Languedoc-Roussillon

Page 4: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Préambule

1. Données de cadrage

2. Diagnostic régional

BiodiversitéPollutionsRessources naturellesSécuritéCadre de vie

3. Enjeux, orientations et indicateurs

3.1. Introduction3.2. Les enjeux et les orientations stratégiques hiérarchisés3.3. Synthèse

4. Approche territoriale

4.1. Expression territoriale des enjeux et des orientations4.2. Hiérarchisation des territoires4.3. Fiches de synthèse par territoire

Annexes

I. Synthèse du diagnosticII. Référents III. BibliographieIV. AbréviationsV. Liste des organismes ayant participé aux groupes thématiques

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Les données chiffrées correspondant aux indicateurs définis dans la partie «Enjeux, orientations et indicateurs»feront l’objet d’un fascicule spécifique actualisé périodiquement (première édition en janvier 2002).

Les notes en exposant renvoient à l’annexe III (Bibliographie).

Sommaire

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✷ la possibilité de leur mise à jour annuelle afin que soit assuré au mieux le dispositif de suivi-évaluation du Contrat de plan Etat-région.

4. L’approche territoriale

Quelques enjeux environnementaux concernentl’ensemble du Languedoc-Roussillon. La plupartsont spécifiques à certains territoires. La défini-tion d’un référentiel infra-régional est un préa-lable à la déclinaison territoriale des enjeux etorientations stratégiques. La partition utilisée estbasée sur le regroupement des 1 545 communesdu Languedoc-Roussillon en 36 territoires ter-restres auxquels s’ajoute un territoire marin.

Au-delà du référentiel qu’il doit constituer, leProfil environnemental du Languedoc-Roussillonest l’expression d’un diagnostic partagé, fruit del’expérimentation d’une méthode évolutive de tra-vail en réseau.

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La circulaire adressée aux Préfets de région le11 mai 1999 par la Ministre de l’aménage-ment du territoire et de l’environnement, les

invitait à élaborer les contrats de plan Etat-région2000-2006 dans une perspective de développementdurable. Cette circulaire proposait une démarchepermettant de vérifier l’adéquation et l’efficacité despolitiques, programmes et projets au regard du dé-veloppement durable en adoptant une méthodefondée sur des critères quantifiables. Une des étapesproposée est l’élaboration d’un nouvel outil : le“Profil environnemental régional”.

Le Profil environnemental régional constitue uncadre de référence dont l’objet est d'une part d’éta-blir un diagnostic qui s’appuie sur les caractéris-tiques majeures de l’environnement et les objectifsde référence, et d'autre part de hiérarchiser les en-jeux environnementaux régionaux et les orienta-tions stratégiques.

Ni tableau de bord, ni état exhaustif de l’environ-nement régional, le Profil environnemental est undocument synthétique qui s’appuie sur les donnéestelles qu’elles existent pour dégager les enjeux à mê-me d’orienter les stratégies de développement23. Ilconstitue le point de départ de l’évaluation envi-ronnementale des politiques publiques et contribueainsi à leur mise en cohérence. C’est un instrumentindispensable pour la préparation, la mise en œuvreet le suivi des Contrats de Plan Etat-Région et desFonds structurels européens ou autres documents deplanification et de programmation :

✷ pendant la préparation des contrats, il contribue,dans le cadre d’une évaluation ex-ante, à la présen-tation des orientations stratégiques et permet de vé-rifier la compatibilité de ces orientations avec lesimpératifs du développement durable ;✷ pendant la mise en œuvre des programmes, ilpermet d’orienter le choix de mesures d’intégrationvisant à atténuer les pressions, réduire les incidenceset optimiser les aspects bénéfiques sur l’environne-ment régional ;✷ le suivi des indicateurs retenus permet demesurer les progrès accomplis et aide à orienter lapréparation des prochains contrats ou programmes.

L'établissement du Profil environnemental repo-se sur un partenariat impliquant les principaux ac-teurs de l’environnement au plan régional. Leurparticipation à la définition et à la sélection des en-jeux renforce la qualité du diagnostic et favoriseleur engagement dans la prise en compte pourl’évaluation environnementale des politiques pu-bliques.

Le Profil environnemental comporte quatreparties :

1. La présentation des données de cadrage de la région

2. Le diagnostic régional

Ce diagnostic décrit de manière synthétiquel’état des principaux domaines de l’environne-ment, les pressions qui pèsent sur eux et les ré-ponses qu’apportent les acteurs. Les quinze do-maines environnementaux sont regroupés en5 dimensions : ✷ Biodiversité : espèces, milieux naturels ; ✷ Pollutions : déchets, air, eaux, sols ; ✷ Ressources naturelles : eaux, forêts, territoires

et sols, énergie, matières premières ;✷ Sécurité : risques naturels et risques technolo-

giques majeurs ; ✷ Cadre de vie : qualité du cadre de vie,

nuisances.Pour chaque thème sont présentées les caracté-ristiques majeures du Languedoc-Roussillon(forces et faiblesses), les tendances évolutives(menaces et opportunités) et les objectifs de ré-férence issus de la réglementation ainsi que, lecas échéant, les grandes orientations définies àl’échelle régionale ou départementale.

3. Les enjeux, orientations et indicateurs

Les enjeux et les orientations régionaux sont dé-finis à partir des éléments du diagnostic régional.Les enjeux sont ceux auxquels la région se trou-ve confrontée en matière d’environnement. Ilscorrespondent à l’écart entre la situation actuel-le et les objectifs de référence. L’identificationdes principaux enjeux permet donc de dégagerles orientations stratégiques en fonction des ob-jectifs de référence (engagements internationauxet politiques nationales) dans la perspective dudéveloppement durable.Les indicateurs retenus ont pour objet de suivrel’évolution et l’impact des politiques mises enœuvre dans la région. Dans un souci d’efficacité,seules les orientations stratégiques prioritairessont accompagnées d’indicateurs de suivi. Cesindicateurs ont été définis en fonction de :✷ leur pertinence vis à vis de la mesure des

impacts environnementaux des programmesd’action sectoriels ;

✷ leur disponibilité sans qu’il soit nécessaire de construire un dispositif spécifique ;

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Préambule

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1Compris entre le delta du Rhône et la fron-

tière espagnole, le Languedoc-Roussillonest caractérisé par une grande diversité de

paysages et de sites. Le relief est composé de troisgrands ensembles disposés en gradins tournés vers laMéditerranée : les montagnes et hauts-plateaux, lespiémonts et plateaux intermédiaires et la plaine lit-torale.

Le climat méditerranéen, avec une forte séche-resse estivale et d’abondantes précipitations autom-nales, est dominant. L'intensité des averses et l’irré-gularité des précipitations d'une année à l'autre sontun autre trait propre à la région, qui est à l’originede la présence de cours d’eau aux régimes trèscontrastés. Des influences atlantiques se retrouventsur les versants occidentaux des montagnes de l’Au-brac jusqu’à la Vallée de l’Agout et jusqu’à la Mon-tagne Noire. Le Nord et le Nord-Est de la Lozèresubissent, pour leur part, des influences continen-tales marquées.

La frange littorale, longue de 230 kilomètres, estun espace très attractif, mais fragilisé par la pres-sion du développement économique et des loisirs.

La plaine est confrontée à la recherche d’unmeilleur équilibre entre les réseaux de transport, leszones périurbaines des grandes agglomérations et leszones agricoles, notamment viticoles et arboricoles.

La montagne, de son côté, doit lutter pour trou-ver de nouveaux équilibres et poursuivre sondésenclavement.

Région singulière, terre de contrastes soumise àdes mutations accélérées dans le mode d’occupationde son espace, Le Languedoc-Roussillon a été mar-qué au cours des trois dernières décennies par deprofondes évolutions démographiques et socio-économiques.

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Altimétrie en m

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Autoroutes

Routes nationales

Cours d’eau

Plans d’eau

Une région tertiaire

L'économie, jadis marquée par la présence de lavigne et l’exploitation des ressources charbonnièresdes Cévennes est désormais tournée vers les activi-tés tertiaires qui regroupent 77 % des emplois :commerces (surtout de détail), hôtellerie et restau-ration, éducation, santé et action sociale et servicesaux entreprises (dont près des deux tiers des établis-sements concernent les activités de conseil et d’as-sistance). L’industrie régionale occupe une placemodeste qui représente 10 % des emplois de la ré-gion (soit moins de 2 % du total des emplois in-dustriels de France métropolitaine). Avec 249 mil-liards de francs en 1998, le Produit intérieur brutrégional (3 % de celui de la France métropolitai-ne) place la région au 13ème rang des régions. Rap-porté au nombre d’habitants, le PIB régional estinférieur de 12,5 % à la moyenne nationale et de5 % à la France de province ( hors Ile-de-France)et la région se situe alors en dernière position. Fin1998, la région regroupait 3,4 % de l’emploi mé-tropolitain. La croissance de la richesse écono-mique régionale est fortement induite par la crois-sance de sa population.

L’agriculture, une composante essentielle del’économie et des paysages régionaux

Avec 88% de communes rurales, et 40% decommunes de montagne (Massif central et Pyré-nées), le Languedoc-Roussillon est fortement ca-ractérisé par son paysage naturel et rural. La surfa-ce agricole utilisée représente un peu moins de 40%du territoire régional, elle diminue au profit deslandes et friches, de fonctions non agricoles (urba-nisation) et à un degré moindre de la forêt, quicouvre plus d’un tiers du territoire. Les disponibili-tés en surface agricole risquent d’être importantesdans les quinze prochaines années.

On distingue dans la région une zone à viticul-ture dominante avec des efforts qualitatifs reconnuset un dynamisme certain de la filière, ainsi que deuxpôles de productions fruitières et légumières (Gardet Pyrénées-Orientales), filières particulièrementfragilisées du fait de la concurrence (Espagne ouAfrique du Nord notamment). L’évolution de lavaleur vénale des terres arbitre la concurrence entreoccupation agricole du sol et urbanisation sur desterres au potentiel agronomique parfois élevé.L’élevage est essentiellement localisé dans les zonesde montagne. Extensif, il joue un rôle particuliè-rement important dans l’entretien des espaces ; ilprésente de nombreux handicaps mais aussi des

atouts certains (image de qualité des productions,proximité des centres de consommation).

La région a également tiré parti de l'exploitationdes ressources biologiques des étangs littoraux et dela plate-forme continentale du golfe du Lion :pêche maritime (Sète, Port-Vendres) de plus enplus industrialisée, et conchyliculture dans les étangsde Thau et de Leucate. L'aquaculture, primitive-ment cantonnée aux lagunes gagne aujourd'hui lamer. Il existe aussi des exploitations salines dans larégion d'Aigues-Mortes.

Deux types d’espaces sont concernés par la dé-prise agricole : ✷ En premier lieu, la zone littorale en raison de la

fragilité de certains types de production et de lapression qu’exerce l’urbanisation pour l’occupa-tion du sol,

✷ la zone d’élevage extensif en montagne avec des enjeux plutôt humains (diminution des densitésde population).

Une population en forte croissance

Au 1er janvier 2000, le Languedoc-Roussilloncomptait plus de 2 300 000 habitants, soit 3,9 %de la population française. La région est caractériséepar un taux de croissance démographique élevé.Entre 1990 et 1999, la population a augmenté de0,91 % par an en moyenne, un taux presque deuxfois et demi plus élevé que la moyenne des régionsfrançaises (0,37 %). Le solde migratoire explique 90 %de cette croissance.

Avec 84 habitants au km2, le Languedoc-Rous-sillon reste une région peu dense, au 11ème rangdes régions métropolitaines (la moyenne nationales’établit à 108). Mais la population est inégalementrépartie sur le territoire régional : près de la moitiédes communes de la région ont une densité infé-rieure à 20 habitants au km2. Dans les zones lesmoins peuplées, 4,8 % de la population occupe 52 %de l’espace régional alors que dans les zones les plusurbanisées de la plaine littorale, sur 5,4 % de la ré-gion, on compte près de 50 % de la population.

C’est dans les communes rurales périurbainesque la croissance est la plus importante, dépendantfortement de celle des villes proches. La populationy est assez jeune et le solde naturel plus élevéqu’ailleurs. L’emploi est à peu près également ré-parti entre les pôles agriculture, industrie et services.A l’opposé, les communes rurales éloignées sont endéclin démographique ou à faible densité de popu-lation, peu équipées et essentiellement agricoles.Entre ces deux groupes de communes, se trouventles communes du “rural intermédiaire” où l’âge

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Relief, hydrographieRéseau routier et autoroutier

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Source : IGN ©

0 20 60 km40

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Evolution annuelle moyenne de la population languedocienne entre 1990 et 1999 par canton.

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moyen est élevé, ce qui induit un solde naturel né-gatif. Les équipements y sont dans la moyenne ré-gionale et permettent d’attirer de nouveaux arri-vants créant un dynamisme nouveau. L’agriculturey est prédominante, mais on y trouve égalementdes activités industrielles, commerciales ou liées autourisme. Les zones urbaines se caractérisent parune population jeune, un solde naturel favorable,un revenu moyen plus important qu’ailleurs, deséquipements et une activité marqués par le tertiai-re. Cependant, l’activité agricole y est encoreconséquente, avec des exploitations de petite tailleet des activités maraîchères importantes.

Au cours des trente prochaines années, si la ten-dance observée dans les vingt dernières années semaintient, le Languedoc-Roussillon sera la régionmétropolitaine qui connaîtra la plus forte progres-sion démographique, soit une augmentation de lapopulation de 31 à 34 %, selon le scénario migra-toire retenu. A cet horizon, la densité de popula-tion régionale resterait inférieure à la moyenne deFrance métropolitaine.

La poursuite du mouvement de concentrationde cette population nouvelle sur la plaine littoraleavec son réseau de villes, pourrait conduire à uneélévation des coûts des installations, voire à cer-taines saturations. L’implantation de ces populationssur le territoire régional constitue donc un véritableenjeu économique, social et environnemental. Lazone de passage, autour des axes autoroutiers etcomprenant les six principales villes de la région(Montpellier, Nîmes, Perpignan, Béziers, Narbon-ne, Carcassonne) représente actuellement près desdeux tiers de la population régionale. La concen-tration autour des villes devrait se poursuivre. Ledépartement de l’Hérault (actuellement 39 % de lapopulation régionale) continuerait à être le mo-teur de la croissance démographique régionale.

La péri-urbanisation mal maîtrisée

Le développement démographique particulière-ment rapide de la région a induit une amplifica-tion des phénomènes de péri-urbanisation, notam-ment du fait du développement rapide des villesde la plaine. Les surfaces artificialisées ont plus quedoublé en 20 ans dans le couloir languedocien,entre Narbonne et Nîmes. Dans certains secteurs,l’urbanisation est désormais quasi-continue. Au-jourd’hui, 60 % de la population régionale vit dansun espace à dominante urbaine (et près d’un habi-tant sur cinq dans les seules couronnes périur-baines). La “péri-urbanisation” et la “rurbanisation”souvent mal maîtrisées sont ainsi devenues des phé-

nomènes de grande ampleur, accentués en périodeestivale par la fréquentation touristique des stationslittorales. Le tourisme et les aménagements sur lelittoral se sont intensifiés, parfois au détriment dumilieu naturel et des autres activités. Cependant,des coupures vertes ont été créées et des procéduresd’acquisition et de gestion d’espaces ont été déve-loppées.

Une région carrefour

La croissance et l’éclatement de l’urbanisationsont à l’origine d’une augmentation des déplace-ments, qui, en l’absence de schémas directeurs oude documents intercommunaux de planification,tendent à favoriser l’utilisation de la voiture indi-viduelle au détriment des transports collectifs. Lerail n’assure que 10 % des déplacements régionauxde personnes. Parallèlement à ce phénomène, lescomportements individuels ou globaux (utilisationde véhicules pour de très courtes distances, aug-mentation du temps de loisirs, etc.) concourentégalement à cette augmentation des déplacements.Le couloir littoral est marqué par une importanteconcentration estivale de population. Par ailleurs, lasituation géographique du Languedoc-Roussillon,notamment sur l’arc latin, en fait un axe importantde transit pour les transports nationaux et interna-tionaux de marchandises auquel s’ajoute le trans-port infra-régional qui s’effectue en quasi-totalitépar la route.

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Perpignan

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Vaucluse

Bouches-du-Rhône

Hérault

Pyrénées-Orientales

Ariège

Haute-Garonne

Tarn

Aveyron

Ardèche

Haute-Loire

Drôme

2 et plus

de 0,2 à 2,0

de -0,2 à 0,2

de -1,0 à -0,2

inférieur à -1,0

Taux d’évolution en %

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Espagne

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Source : © IGN/INSEE (1999)0 20 60 km40

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

Ni exhaustif ni détaillé, le diagnostic régio-nal retient les aspects saillants ou spéci-fiques de l’environnement régional.

Son organisation est thématique : les cinq di-mensions environnementales sont déclinées enquinze domaines et quarante-six sous-domaines(voir tableau ci-après).

Un diagnostic régional est établi pour chaquesous-domaine, accompagné d’un résumé qui pré-sente, l’état de l’environnement (caractéristiquesmajeures), les pressions exercées sur cet environne-ment et les réponses apportées par les acteurs (prin-cipales tendances évolutives, plans et programmes).

Les objectifs de référence, issus de la réglemen-tation qui s’applique au territoire, correspondentaux objectifs à atteindre. Ils résultent soit des en-gagements internationaux, soit des politiques na-tionales, régionales ou locales. Les référents sontprécisés pour chaque objectif. Une liste complètefigure en annexe II.

Pour chaque sous-domaine, ces éléments (ca-ractéristiques majeures, tendances évolutives,objectifs de référence et principaux référents)sont présentés en annexe I (synthèse du diagnos-tic) sous forme d’un tableau synthétique per-mettant d’avoir une vision globale du diagnosticenvironnemental régional.

Les principaux documents utilisés ont été les sui-vants (la liste complète des documents consultésfigure dans l’annexe III, bibliographie) :

✷ Contributions régionales aux Schéma des ser-vices collectifs (espaces naturels et ruraux ; éner-gie ; transports), élaborées en 1999,

✷ “L’environnement en Languedoc-Roussillon” publication éditée par le Centre régional de do-cumentation pédagogique en 1999,

✷ “L’environnement en France” publié par l’Ins-titut français de l’environnement en 1999,

✷ “L’environnement en France, approche régio-nale” publié par l’Institut français de l’environ-nement en 1997,

✷ Les documents sectoriels diffusés sur internet par les administrations (Schémas départementaux descarrières, SDAGE-RMC, Dossier départemen-tal des risques majeurs, etc.),

✷ La base de données statistiques EIDER (En-semble intégré des descripteurs de l'environne-ment régional), commune à l’IFEN et auxDIREN.

La majorité des domaines (déchets, risques tech-nologiques majeurs, sols pollués, risques d’inonda-tions et de feux de forêt, carrières, eaux thermaleset minérales) ont pu être décrits de manière satisfai-sante. Pour d’autres, certaines difficultés ont étérencontrées, notamment :

✷ Eau : la multiplicité des acteurs rend une synthè-se difficile ;

✷ Biodiversité, paysages, cadre de vie et forêts : les connaissances sont éparses et les méthodes d'éva-luation peu concordantes ;

✷ Pollution des sols d’origine agricole, bruit, nui-sances liées aux rayonnements électromagné-tiques et ionisants, transport de matières dange-reuses : les connaissances sont insuffisantes ;

✷ Pollution de l’air et énergie : ces domaines ont des implications qui dépassent le cadre régional.

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P r o f i l e n v i r o n n e m e n t a l d u L a n g u e d o c - R o u s s i l l o n

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Page 10: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

1.1.1 Espèces rares ou menacées

Dans la région, environ 1 000 taxons de la floresont menacés à des degrés divers5.

Les espèces rares ou menacées sont les espèces dela faune ou de la flore dont le maintien sur le terri-toire régional est précaire. Pour certaines, l’enjeupatrimonial régional est important. Il dépend de larépartition globale de l'espèce et de sa rareté dans larégion. L’enjeu patrimonial est important pour :

✷ les espèces qui, dans le monde, n’existent que dans le Languedoc-Roussillon (espèces endé-miques de la région) ;

✷ les espèces dont les populations du Languedoc-Roussillon sont très éloignées des autres popula-tions (grande disjonction d’aire de répartition) ;

✷ les espèces dont la région accueille une grande part des effectifs mondiaux, européens ou na-tionaux.

L’efficacité des mesures de conservation prisesdans la région est donc déterminante pour la pré-servation des espèces à enjeu patrimonial élevé quisouvent, compte tenu de leurs statuts, sont inscritessur les listes de protection européennes (directiveseuropéennes), nationales et/ou régionales ou enco-re sur des listes rouges d’espèces menacées selon

les critères de l’Union mondiale pour la conserva-tion de la nature (UICN).

En outre, pour d’autres espèces, la région a uneresponsabilité particulière :

✷ espèces en limite d’aire de répartition et repré-sentées dans la région par de rares populations,ou encore inféodées à des milieux menacés oupeu répandus ;

✷ espèces présentes en un petit nombre de localités dans la région.

Parmi les 74 espèces de mammifères terrestresrecensées en Languedoc-Roussillon, 18 (dont 14espèces de chauve-souris) sont menacées selon lescritères de l’UICN (espèces en “danger”, “vulné-rables” ou “rares”)5. Par exemple, le Desman desPyrénées, espèce rare, est un petit mammifère dontla répartition en France est limitée aux départe-ments pyrénéens. Il se nourrit d’invertébrés sen-sibles à la pollution des eaux et il est menacé par ladégradation de la qualité des eaux et par la modifi-cation brutale des niveaux. En ce qui concerne leschauve-souris, toutes les espèces, même celles quiparaissent les plus répandues dans la région, sont enforte régression. En effet, la disparition ou les per-turbations de leurs habitats naturels (vieux arbres,cavités etc.) ou de leurs habitats secondaires (gîtes

1.1 Espèces

Une grande richesse faunistique et floristiqueLes trois quarts des 101 espèces de mammifères

terrestres de France métropolitaine et des 246 es-pèces nicheuses de France sont présentes en Lan-guedoc-Roussillon. Les zones humides y jouent unrôle de première importance pour l’hivernage desespèces d’oiseaux d’eau. En outre, elles accueillentde nombreuses espèces rares et protégées. Les zonesimportantes pour la conservation des oiseaux(Zico) couvrent 22% de la superficie régionale, ➔

ce qui situe le Languedoc-Roussillon au premierrang des régions métropolitaines. La région abriteenviron 3 200 espèces végétales (plantes à fleurs etfougères), soit les deux tiers de celles qui sontconnues en France. Avec 2 700 taxons recensés à lafin du siècle dernier, le département des Pyrénées-Orientales est le second département français en ri-chesse floristique. Le département de l’Hérault ac-cueille, quant à lui, 2 392 espèces végétales, soit57% de la flore française.

nd : non disponibleSource : EIDER

Faune : nombre d ’e spèce s p ré sente s

AUDE GARD HÉRAULT LOZERE PYRÉNÉES- LANGUEDOC- FRANCE ORIENTALES ROUSSILLON MÉTROPOLITAINE

oiseaux nicheurs 149 158 161 98 145 187 246

mammifères terrestres 50 47 52 37 52 74 101

mammifères marins 3 1 3 /// 6 7

reptiles 19 21 24 19 26 28 38

poissons d'eau douce nd nd nd nd nd 55 78et saumâtre

amphibiens 15 13 14 15 16 19 32

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1. Biodiversité

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Les 5 dimensions, les 15 domaines et les 46 sous-domaines du diagnostic régional

D IMENS ION DOMAINE SOUS -DOMAINE

1. Biodiversité 1.1. Espèces 1.1.1. Espèces rares ou menacées1.1.2. Espèces envahissantes1.1.3. Autres espèces faunistiques et floristiques

1.2. Milieux naturels 1.2.1. Milieux marins1.2.2. Milieux lagunaires et littoraux1.2.3. Plaine1.2.4. Zone intermédiaire, garrigues1.2.5. Milieux montagnards, grands causses1.2.6. Zones humides et milieux aquatiques continentaux1.2.7. Milieux souterrains (grottes)

2. Pollutions 2.1. Déchets 2.1.1. Déchets ménagers et assimilés2.1.2. Déchets de l'assainissement des collectivités et des industries2.1.3. Déchets du bâtiment et des travaux publics2.1.4. Déchets industriels spéciaux2.1.5. Déchets des activités de soins à risque infectieux2.1.6. Déchets toxiques en quantité dispersée2.1.7. Déchets agricoles spéciaux

2.2. Air 2.2.1. Pluies acides et effet de serre 2.2.2. Ozone2.2.3. Pollens

2.3. Eaux 2.3.1. Eaux continentales superficielles2.3.2. Eaux continentales souterraines2.3.3. Eaux lagunaires et marines

2.4. Sols 2.4.1. Sites et sols pollués2.4.2. Pollutions agricoles

3. Ressources 3.1. Eaux 3.1.1. Eaux continentales superficiellesnaturelles 3.1.2. Eaux continentales souterraines

3.2. Forêt3.3. Territoires et sols 3.3.1. Littoral et plaine

3.3.2. Zones intermédiaires3.3.3. Montagnes et causses

3.4. Energie 3.4.1. Consommation3.4.2. Production

3.5. Matières premières 3.5.1. Carrières3.5.2. Eaux thermales et minérales3.5.3. Autres minéraux

4. Sécurité 4.1. Risques naturels 4.1.1. Inondationmajeurs 4.1.2. Feux de forêt

4.1.3. Autres risques naturels4.2. Risques technolo- 4.2.1. Transport de matières dangereuses

giques majeurs 4.2.2. Rupture de barrages4.2.3. Risque industriel4.2.4. Risque nucléaire

5. Cadre de vie 5.1. Qualité du cadre 5.1.1. Sites remarquables et paysagesde vie 5.1.2. Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

5.2. Nuisances 5.2.1. Bruit5.2.2. Effets des rayonnements électromagnétiques et ionisants

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Page 11: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

2D i a g n o s t i c r é g i o n a l

Ni exhaustif ni détaillé, le diagnostic régio-nal retient les aspects saillants ou spéci-fiques de l’environnement régional.

Son organisation est thématique : les cinq di-mensions environnementales sont déclinées enquinze domaines et quarante-six sous-domaines(voir tableau ci-après).

Un diagnostic régional est établi pour chaquesous-domaine, accompagné d’un résumé qui pré-sente, l’état de l’environnement (caractéristiquesmajeures), les pressions exercées sur cet environne-ment et les réponses apportées par les acteurs (prin-cipales tendances évolutives, plans et programmes).

Les objectifs de référence, issus de la réglemen-tation qui s’applique au territoire, correspondentaux objectifs à atteindre. Ils résultent soit des en-gagements internationaux, soit des politiques na-tionales, régionales ou locales. Les référents sontprécisés pour chaque objectif. Une liste complètefigure en annexe II.

Pour chaque sous-domaine, ces éléments (ca-ractéristiques majeures, tendances évolutives,objectifs de référence et principaux référents)sont présentés en annexe I (synthèse du diagnos-tic) sous forme d’un tableau synthétique per-mettant d’avoir une vision globale du diagnosticenvironnemental régional.

Les principaux documents utilisés ont été les sui-vants (la liste complète des documents consultésfigure dans l’annexe III, bibliographie) :

✷ Contributions régionales aux Schéma des ser-vices collectifs (espaces naturels et ruraux ; éner-gie ; transports), élaborées en 1999,

✷ “L’environnement en Languedoc-Roussillon” publication éditée par le Centre régional de do-cumentation pédagogique en 1999,

✷ “L’environnement en France” publié par l’Ins-titut français de l’environnement en 1999,

✷ “L’environnement en France, approche régio-nale” publié par l’Institut français de l’environ-nement en 1997,

✷ Les documents sectoriels diffusés sur internet par les administrations (Schémas départementaux descarrières, SDAGE-RMC, Dossier départemen-tal des risques majeurs, etc.),

✷ La base de données statistiques EIDER (En-semble intégré des descripteurs de l'environne-ment régional), commune à l’IFEN et auxDIREN.

La majorité des domaines (déchets, risques tech-nologiques majeurs, sols pollués, risques d’inonda-tions et de feux de forêt, carrières, eaux thermaleset minérales) ont pu être décrits de manière satisfai-sante. Pour d’autres, certaines difficultés ont étérencontrées, notamment :

✷ Eau : la multiplicité des acteurs rend une synthè-se difficile ;

✷ Biodiversité, paysages, cadre de vie et forêts : les connaissances sont éparses et les méthodes d'éva-luation peu concordantes ;

✷ Pollution des sols d’origine agricole, bruit, nui-sances liées aux rayonnements électromagné-tiques et ionisants, transport de matières dange-reuses : les connaissances sont insuffisantes ;

✷ Pollution de l’air et énergie : ces domaines ont des implications qui dépassent le cadre régional.

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P r o f i l e n v i r o n n e m e n t a l d u L a n g u e d o c - R o u s s i l l o n

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Page 12: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

1.1.1 Espèces rares ou menacées

Dans la région, environ 1 000 taxons de la floresont menacés à des degrés divers5.

Les espèces rares ou menacées sont les espèces dela faune ou de la flore dont le maintien sur le terri-toire régional est précaire. Pour certaines, l’enjeupatrimonial régional est important. Il dépend de larépartition globale de l'espèce et de sa rareté dans larégion. L’enjeu patrimonial est important pour :

✷ les espèces qui, dans le monde, n’existent que dans le Languedoc-Roussillon (espèces endé-miques de la région) ;

✷ les espèces dont les populations du Languedoc-Roussillon sont très éloignées des autres popula-tions (grande disjonction d’aire de répartition) ;

✷ les espèces dont la région accueille une grande part des effectifs mondiaux, européens ou na-tionaux.

L’efficacité des mesures de conservation prisesdans la région est donc déterminante pour la pré-servation des espèces à enjeu patrimonial élevé quisouvent, compte tenu de leurs statuts, sont inscritessur les listes de protection européennes (directiveseuropéennes), nationales et/ou régionales ou enco-re sur des listes rouges d’espèces menacées selon

les critères de l’Union mondiale pour la conserva-tion de la nature (UICN).

En outre, pour d’autres espèces, la région a uneresponsabilité particulière :

✷ espèces en limite d’aire de répartition et repré-sentées dans la région par de rares populations,ou encore inféodées à des milieux menacés oupeu répandus ;

✷ espèces présentes en un petit nombre de localités dans la région.

Parmi les 74 espèces de mammifères terrestresrecensées en Languedoc-Roussillon, 18 (dont 14espèces de chauve-souris) sont menacées selon lescritères de l’UICN (espèces en “danger”, “vulné-rables” ou “rares”)5. Par exemple, le Desman desPyrénées, espèce rare, est un petit mammifère dontla répartition en France est limitée aux départe-ments pyrénéens. Il se nourrit d’invertébrés sen-sibles à la pollution des eaux et il est menacé par ladégradation de la qualité des eaux et par la modifi-cation brutale des niveaux. En ce qui concerne leschauve-souris, toutes les espèces, même celles quiparaissent les plus répandues dans la région, sont enforte régression. En effet, la disparition ou les per-turbations de leurs habitats naturels (vieux arbres,cavités etc.) ou de leurs habitats secondaires (gîtes

1.1 Espèces

Une grande richesse faunistique et floristiqueLes trois quarts des 101 espèces de mammifères

terrestres de France métropolitaine et des 246 es-pèces nicheuses de France sont présentes en Lan-guedoc-Roussillon. Les zones humides y jouent unrôle de première importance pour l’hivernage desespèces d’oiseaux d’eau. En outre, elles accueillentde nombreuses espèces rares et protégées. Les zonesimportantes pour la conservation des oiseaux(Zico) couvrent 22% de la superficie régionale, ➔

ce qui situe le Languedoc-Roussillon au premierrang des régions métropolitaines. La région abriteenviron 3 200 espèces végétales (plantes à fleurs etfougères), soit les deux tiers de celles qui sontconnues en France. Avec 2 700 taxons recensés à lafin du siècle dernier, le département des Pyrénées-Orientales est le second département français en ri-chesse floristique. Le département de l’Hérault ac-cueille, quant à lui, 2 392 espèces végétales, soit57% de la flore française.

nd : non disponibleSource : EIDER

Faune : nombre d ’e spèce s p ré sente s

AUDE GARD HÉRAULT LOZERE PYRÉNÉES- LANGUEDOC- FRANCE ORIENTALES ROUSSILLON MÉTROPOLITAINE

oiseaux nicheurs 149 158 161 98 145 187 246

mammifères terrestres 50 47 52 37 52 74 101

mammifères marins 3 1 3 /// 6 7

reptiles 19 21 24 19 26 28 38

poissons d'eau douce nd nd nd nd nd 55 78et saumâtre

amphibiens 15 13 14 15 16 19 32

mollusques nd nd nd nd nd nd 450

1. Biodiversité

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Les 5 dimensions, les 15 domaines et les 46 sous-domaines du diagnostic régional

D IMENS ION DOMAINE SOUS -DOMAINE

1. Biodiversité 1.1. Espèces 1.1.1. Espèces rares ou menacées1.1.2. Espèces envahissantes1.1.3. Autres espèces faunistiques et floristiques

1.2. Milieux naturels 1.2.1. Milieux marins1.2.2. Milieux lagunaires et littoraux1.2.3. Plaine1.2.4. Zone intermédiaire, garrigues1.2.5. Milieux montagnards, grands causses1.2.6. Zones humides et milieux aquatiques continentaux1.2.7. Milieux souterrains (grottes)

2. Pollutions 2.1. Déchets 2.1.1. Déchets ménagers et assimilés2.1.2. Déchets de l'assainissement des collectivités et des industries2.1.3. Déchets du bâtiment et des travaux publics2.1.4. Déchets industriels spéciaux2.1.5. Déchets des activités de soins à risque infectieux2.1.6. Déchets toxiques en quantité dispersée2.1.7. Déchets agricoles spéciaux

2.2. Air 2.2.1. Pluies acides et effet de serre 2.2.2. Ozone2.2.3. Pollens

2.3. Eaux 2.3.1. Eaux continentales superficielles2.3.2. Eaux continentales souterraines2.3.3. Eaux lagunaires et marines

2.4. Sols 2.4.1. Sites et sols pollués2.4.2. Pollutions agricoles

3. Ressources 3.1. Eaux 3.1.1. Eaux continentales superficiellesnaturelles 3.1.2. Eaux continentales souterraines

3.2. Forêt3.3. Territoires et sols 3.3.1. Littoral et plaine

3.3.2. Zones intermédiaires3.3.3. Montagnes et causses

3.4. Energie 3.4.1. Consommation3.4.2. Production

3.5. Matières premières 3.5.1. Carrières3.5.2. Eaux thermales et minérales3.5.3. Autres minéraux

4. Sécurité 4.1. Risques naturels 4.1.1. Inondationmajeurs 4.1.2. Feux de forêt

4.1.3. Autres risques naturels4.2. Risques technolo- 4.2.1. Transport de matières dangereuses

giques majeurs 4.2.2. Rupture de barrages4.2.3. Risque industriel4.2.4. Risque nucléaire

5. Cadre de vie 5.1. Qualité du cadre 5.1.1. Sites remarquables et paysagesde vie 5.1.2. Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

5.2. Nuisances 5.2.1. Bruit5.2.2. Effets des rayonnements électromagnétiques et ionisants

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Page 13: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Le Languedoc-Roussillon possède une flore ma-joritairement méditerranéenne. La flore de l’extré-mité orientale des Pyrénées, où l’on trouve denombreux taxons endémiques, est particulière-ment originale. C’est le cas, par exemple, de l’Alys-son des Pyrénées, petit arbrisseau des falaises calcairesdont la seule localisation mondiale se trouve auMont Coronat dans le massif de Madres. La floredes Causses est également particulièrement remar-quable avec des espèces endémiques ou à localitéséloignées de leur aire principale de distribution.Les limites d’aire de répartition de nombreuses es-pèces de la flore méditerranéenne, mais égalementde la flore boréale ou atlantique, se situent en Lan-guedoc-Roussillon. En outre, la région abrite deshabitats naturels originaux et souvent en danger,en particulier dans les milieux humides (marestemporaires, lagunes, tourbières, etc.) et les milieuxcôtiers.

Une liste régionale de protection de la flore a étéétablie récemment par le Conservatoire botaniquenational de Porquerolles et le Conseil supérieur ré-gional de protection de la nature sur la base d’uneméthode originale fondée sur une hiérarchisationdes espèces à l’aide de critères de responsabilité pa-trimoniale de la région 63. Cette méthode a permis deconstituer une liste de 83 espèces à protéger au ni-veau régional. Au total, 243 espèces protégées sontsignalées dans la région Languedoc-Roussillon : 160sont protégées sur le plan national et 83 sur le planrégional.

Les menaces pesant sur les espèces de la faune etde la flore sont pour l’essentiel d’origine anthro-pique et sont souvent identifiées. Dans la régionméditerranéenne française, les changements d’uti-lisation des terres et la destruction des habitats sontles principaux facteurs de risques pour la dispari-tion de certaines populations. Ils sont souvent as-sociés aux problèmes de déprise agricole, d’urbani-sation non maîtrisée, de fragmentation du territoireet de surfréquentation des espaces sensibles, no-tamment littoraux. En outre, la distribution pré-cise, l‘écologie et la biologie des espèces mena-cées restent très peu connues alors que lesinformations biologiques et écologiques sont in-dispensables à la mise en œuvre de leur conserva-tion. Au-delà des connaissances scientifiques, lacommunication et la concertation avec les ges-tionnaires et les usagers des territoires où se trou-vent des espèces menacées sont indispensables pourfaire aboutir leur conservation.

Les programmes de gestion et de conservation àl’échelle d’un site (Documents d’objectifs Natura2000, plans de gestion de site, Contrats territoriauxd’exploitation, etc.) ou d’une espèce (programmesde restauration, programmes LIFE, etc.) permettentd’approfondir les connaissances et de mettre enœuvre des actions de conservation associant les ges-tionnaires des territoires.

B i o d i v e r s i t é

21

dans les ouvrages d’art, maisons, mines etc.), l’ur-banisation, certaines pratiques dynamiques de ges-tion forestière et la spéléologie sont autant de fac-teurs ayant contribué à cette régression. Certainesespèces sont en danger d’extinction comme le Ri-nolophe de Mehely (Rhinolophus mehelyi), ou trèsvulnérables, comme le Vespertilion de Capaccini(Myotis capaccinii).

La région abrite les trois quarts des espèces d’oi-seaux nicheurs françaises. Parmi elles, certaines es-pèces ne se trouvent en France que dans la région(Pie-grièche à poitrine rose, Cochevis de Thékla)ou s’y trouvaient encore très récemment (Traquetrieur) 5. Parmi les oiseaux qui nichent en Langue-doc-Roussillon, 113 figurent sur la liste rouge éta-blie en février 2000 par l’association Meridionalis62. Cette liste rouge mentionne les espèces récem-ment disparues de la région (2 espèces), en danger(9 espèces), vulnérables (25 espèces), rares (19espèces), localisées (15 espèces) ou à surveiller (20espèces). Figurent en outre 7 espèces dont le statutest à préciser et 6 espèces dont le Languedoc-Rous-sillon abrite plus de 25 % de la population françai-se, ce qui lui confère une responsabilité particuliè-re pour leur conservation.

Parmi les 19 espèces d’amphibiens recensées enLanguedoc-Roussillon, quatre sont menacées. Uned’entre elles, le Discoglosse peint (Discoglossus pic-tus), n’est présente en France que dans le Langue-doc-Roussillon et se rencontre ailleurs en Afriquedu Nord et en Sicile. De manière générale, les am-phibiens sont très vulnérables du fait de la dégra-dation des zones humides, de l’aménagement descours d’eau, de la pollution des sols et des eaux etde la densification des réseaux de transports. En cequi concerne les reptiles, 28 espèces ont été recen-sées dans la région. Parmi elles, deux ont une airede répartition française limitée au Languedoc-

Roussillon : la tortue d’eau Emyde lépreuse, espè-ce présente en petites populations très vulnérables etle Psammodrome algire, lézard des zones sèches degarrigues, pinèdes, broussailles et dunes littorales 5.

La région accueille diverses espèces rares et me-nacées de poissons migrateurs telles que la Lam-proie, l’Alose et l’Anguille. Des programmes de res-tauration de ces poissons migrateurs sont mis enœuvre sur le Vidourle, l’Hérault, l’Aude, le Rhô-ne, le Gardon et l’Ardèche. La transformation desfonctionnalités du milieu est une menace impor-tante pour ces espèces. Ainsi, les obstacles à la mon-taison et à la dévalaison, la dégradation des zones defrayères et la pollution de l’eau nuisent à la repro-duction et la migration de ces poissons. D’autres es-pèces à forte valeur patrimoniale comme le Barbeauméridional, le Blageon ou le Chabot du Lez sontégalement présentes dans la région.

Les invertébrés (insectes, araignées, crustacés etmollusques) jouent un rôle fondamental dansl’équilibre des écosystèmes. La complexité de leursmodes de développement, de reproduction et dedispersion les rend sensibles à un grand nombre deperturbations (fragmentation d’habitats, concurren-ce avec d’autres espèces introduites, modificationsphysiques et chimiques de leur environnement).Leur nombre est estimé à plus de 25 000 espècesdans la région, mais leur connaissance est très lacu-naire. Dans le cadre de l’actualisation de l’inventai-re des Zones naturelles d’intérêt écologique, fau-nistique et floristique (ZNIEFF) et notamment deslistes d’espèces déterminantes, l’Office pour l’infor-mation éco-entomologique (OPIE) a établi, à lademande de la DIREN, un cadre méthodologiquepour l’élaboration d’une liste d’espèces d’inverté-brés déterminantes pour la région (Atlas des inver-tébrés à valeur patrimoniale du Languedoc-Rous-sillon).

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20 Faune : nombre d ’ espè ce s à p ro téger p ré sente s dans l a r ég ion

F IN 2000 AUDE GARD HÉRAULT LOZERE PYRÉNÉES- LANGUEDOC-ORIENTALES ROUSSILLON.

Liste nationale 70 70 79 45 99 160

Liste régionale 44 29 45 2 64 83

Directive européenne 10 13 14 10 24 31

Espèces menacées 51 38 55 12 69 115

Flore et faune : nombre d ’espèces inscr i tes à l ’annexe 2 de la Direct ive “Habitats“ présentes en Languedoc-Rouss i l lon et en France

F IN 2000 FRANCE LANGUEDOC- REMARQUEMÉTROPOL I TA INE ROUSS I L LON

Espèces animales annexe 2 83 57 Le Languedoc-Roussillonest au 3ème rang national pour

(dont prioritaires) (8) (5) le nombre d'espèces recensées

Espèces végétales annexe 2 57 14(dont prioritaires) (10) (1)

Directive européenne:annexes 2 et 4 de la directive HabitatsEspèces menacées : UICN “en danger” et“vulnérable” du livre rouge de la flore me-nacée de France 1995Source : Conservatoi-re national botanique de Porquerolles.

Source : MATE et DIREN

Vautour chauve, Parc national des Cévennes

Caractéristiques majeures

+ Grande richesse faunistique+ Grande richesse floristique+ Nombreuses espèces rares dans les zones

humides– Urbanisation en extension– Déprise agricole– Manque de connaissance sur la biologie,

l'écologie et le statut des espèces

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre de Natura 2000+ Mise en œuvre de Contrats territoriaux

d'exploitation (CTE)+ Mise en œuvre de plans de restauration nationaux+ Inventaires et évaluation de la flore+ Mise en place du nouvel inventaire ZNIEFF– Evolution des pratiques agricoles entraînant

une perte de biodiversité– Sur fréquentation des espaces sensibles (littoral)– Fragmentation du territoire

Objectifs de référence

• Améliorer les connaissances (Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)• Préserver et restaurer les espèces les plus menacées (Programme d’action pour la faune et

la flore sauvage - 1998)• Maintenir les éléments vitaux du patrimoine naturel dans un état de conservation favorable

(directive européenne Habitat du 21 mai 1992)• Organiser les réseaux écologiques, les continuités et les extensions des espaces protégés

(Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999)

• Protéger la faune et la flore (Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire - 1999)

Autre référent essentiel : Convention cadre sur la diversité biologique (1992)

Espè ce s ra re s ou menac ées

Page 14: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

1.1.3 Autres espèces faunistiques et floristiques

Toutes les espèces, même celles dont on ne perçoitpas l’utilité directe ou indirecte, ont un rôle à jouerdans le fonctionnement des écosystèmes. Parmi ces es-pèces, certaines ont des fonctions auxquelles on peutassocier une valeur d’usage ou une valeur écologique.

Les espèces ayant une valeur d’usage sont, parexemple, les plantes de cueillette, les plantes médici-nales, le gibier et certains poissons, les espèces cultivéeset leurs parents sauvages, les variétés anciennes ou cellescontribuant à la diversité à valeur récréative. Au niveaurégional, des associations telles que “Fruits oubliés” ou“GESER” et des organismes tels que l’INRA tra-vaillent sur les parents sauvages d’espèces cultivées etsur les ressources génétiques des plantes. Les objectifssont d’une part une meilleure connaissance du vivant,d’autre part l’amélioration des plantes au services del’agriculture, de la diversification de l’alimentation etde l’environnement, voire au service de la santé.

Les espèces ayant une valeur écologique sont cellesqui, par exemple, jouent un rôle dans la fixation dessols et l’assainissement des eaux. Certaines contribuentà la régulation des populations de ravageurs dans l’agri-culture, aux liaisons écologiques, au maintien de la fer-

tilité des sols ou à l’absorption de la pollution. D’autressont utilisées dans la restauration des milieux et sontappréciées pour leur résistance à des conditions de mi-lieux contraignantes (salinité, sécheresse, etc.).

La régression de certains usages (réduction de la di-versité des cultures méditerranéennes, paysages enmosaïque, etc.), l’intensification de l’agriculture, lesprélèvements excessifs de certaines espèces, consti-tuent des menaces pour le maintien de la diversité deces espèces “utiles”. Leur connaissance (biologie, éco-logie, usages) est, en outre, bien souvent insuffisantepour permettre leur gestion et leur valorisation.

Toutes les espèces ont a priori une fonction dans lesécosystèmes (chaînes trophiques, régulation des eaux,maintien de la qualité des sols, résilience des écosys-tèmes, etc.) et la disparition de l'une d'elles peut cau-ser des déséquilibres. La préservation de la biodiversi-té (diversité des gènes, des espèces, des écosystèmeset diversité culturelle humaine) constitue un enjeuplanétaire. La biodiversité contribue à maintenir lesparamètres de notre environnement dans des limitescompatibles avec la vie. Appauvrir la biodiversité,c’est se priver de la garantie que la biosphère pour-ra trouver des réponses évolutives appropriées enpuisant dans son stock de matière vivante.

B i o d i v e r s i t é

23

1.1.2 Espèces envahissantes

Les populations qui présentent un caractère inva-sif appartiennent à des espèces animales ou végétalesqui ont été introduites volontairement ou involontai-rement et qui sont souvent éloignées de leur aire d'in-digénat. Leur prolifération dans certains milieux yprovoque des changements significatifs de composi-tion, de structure et/ou de fonctionnement, pouvantcauser un appauvrissement de la biodiversité et pou-vant directement influencer les usages qui y sont dé-veloppés. Il s’agit, par exemple d’espèces végétales for-tement concurrentielles telles que le Seneçon du Cap oula Jussie, ou encore d’espèces animales comme l’Ecre-visse américaine ou la Tortue de Floride.

Les phénomènes d’invasions ont, de tout temps,joué un rôle important dans la structuration des éco-systèmes. Cependant, l’homme a une responsabilitéimportante dans l’augmentation de la fréquence etles modalités de la plupart des invasions biologiquescontemporaines : multiplication des voies de com-munication, intensification des trafics routier, ferro-viaire, aérien et maritime, introductions délibérées àpartir de cultures ou d’élevages, modification desmodes de gestion. En outre, l’augmentation prévisibledes températures moyennes risque de favoriser l’arri-vée de nouvelles espèces envahissantes au détrimentd’espèces indigènes qui seront fragilisées.

Les connaissances actuelles ne sont pas suffisantespour permettre la gestion des espèces envahissantes.Il est en particulier important de connaître les méca-nismes qui sous-tendent les phénomènes invasifs : ca-ractéristiques biologiques et écologiques des espècesenvahissantes ; structure, qualité et dynamique du mi-lieu récepteur ; activités humaines les favorisant ; mé-canismes de compétition entre populations ; menacesréelles ; impacts des techniques de lutte ; critères desuivi ; etc. Dans la région, la majorité des espaces sontpeu perturbés et de ce fait peu réceptifs aux espècesenvahissantes. Un travail général sur les espèces végé-tales envahissantes présentes dans la région est actuel-lement mis en œuvre par l’Agence méditerranéennede l’environnement (AME) et le Conservatoire bo-tanique national de Porquerolles. En outre, la Directionrégionale de l’agriculture et de la forêt mène des testssur les potentialités d’espèces invasives dans le cadre duRéseau régional d’essai référence (RRER).

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Objectifs de référence

• Contrôler les introductions dans le milieu naturel (Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)

Caractéristiques majeures

+ Grandes étendues de milieux peu perturbés, sans niches écologiques vides

– Arrivée d'espèces fortement concurrentielles– Manque de connaissance des critères de

dangerosité– Changements climatiques

Tendances évolutives

+ Etudes en cours sur les espèces envahissantes (programmes régionaux et internationaux)

– Modification des modes de gestion des milieux

– Changements climatiques– Introduction d’espèces avec le développe-

ment du jardinage– Importants travaux d’infrastructures

(autoroute, TGV, etc.)

Espè ce s envah i s sante s

Objectifs de référence

• Définir les principes d’une gestion équilibrée des espaces naturels et ruraux (Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999)

• Soutenir le développement durable des activités économiques (Contribution régionale au Schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Assurer la préservation des ressources naturelles (Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999)

• Intégrer la protection de la diversité biologique dans les pratiques socio-économiques et culturelles (Programme d’action pour la faune et la flore sauvage - 1998)

• Développer la sensibilisation, l'information et la formation des acteurs et du public

Autre référent essentiel : Convention cadre sur la diversité biologique (1992) et Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976

Caractéristiques majeures

+ Importance de la biodiversité ordinaire dans le fonctionnement des écosystèmes

+ Parents sauvages d'espèces cultivées+ Espèces à enjeux économiques+ Nombreuses espèces d'usage– Connaissances insuffisantes– Prélèvements excessifs de certaines espèces

Tendances évolutives

+ Contrats territoriaux d'exploitation (CTE)+ Contrats de gestion des espaces naturels

et ruraux+ Plans de conservation d’espèces utiles

(ex. Plans messicoles)– Régression de certains usages – Disparition d'espèces dans les zones cultivées

Aut re s e spè ce s faun i s t iques e t f lo r i s t iques

Page 15: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

B i o d i v e r s i t é

1.2.1 Milieux marins

Le Golfe du Lion se caractérise par un dévelop-pement exceptionnel du plateau continental, le plusimportant de la Méditerranée occidentale. Il s’étendjusqu’à une centaine de kilomètres des côtes etcouvre une surface de 14 000 km2. Les fonds sontsurtout constitués de sédiments meubles. Les zonesde substrat dur sont peu représentées, mais consti-tuent les milieux les plus intéressants d’un point devue écologique : bancs rocheux de Palavas-les-Flots, des Aresquiers à Vic-la-Gardiole, de SaintCyprien/Le Barcarès, rocher de Vendres, Capd’Agde et Côte Vermeille. Les connaissancesconcernant ces milieux sont éparses et parcellaires.

Quatre habitats marins présentent un intérêtmajeur au niveau régional : les herbiers de posi-donies, le coralligène, les grottes sous-marines etles zones d’habitat des dauphins et des tortues deMéditerranée.

La seule zone marine protégée, la réserve natu-relle marine de Cerbère-Banyuls-sur-Mer, se situeà l’extrémité méridionale du Golfe du Lion.

Les principales activités liées au milieu marinsont la pêche, la conchyliculture et le tourisme(plongée, plaisance). Le milieu est par ailleurs sou-mis à un certain nombre d’aménagements, dontcertains peuvent altérer les fonds riches ou sensibles(aménagements portuaires, rejets d’effluents enmer, dépôts de dragage).

La convention de Barcelone sur la Méditerranéecontient des prescriptions sur la pollution des mi-lieux marins. Dans la région, un important travaild’inventaire des milieux marins a été entrepris dansle cadre de l’établissement des Zones naturellesd’intérêt faunistique et floristiques (ZNIEFF) ma-rines. En outre, en ce qui concerne ces milieux, uneffort d’information et de sensibilisation des acteurs,des enfants en milieu scolaire et du grand public estréalisé. Par ailleurs, le dispositif de suivi de la qua-lité des eaux est renforcé dans le cadre du Réseaulittoral méditerranéen (RLM).

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Nombre de s i t e s d ’ i n té rê t communauta i re (D i re c t i ve europ éenne“Hab i ta t s na tu re l s ” e t “ Oi seaux” ) , pa r t du te r r i to i re conce rn é

FIN JUIN 2001 FRANCE LANGUEDOC-ROUSSILLON OBSERVAT IONS

NOMBRE % DU NOMBRE % DU TERRITOIRE TERRITOIRE

Zones d’Importance pour la Conservation des Oiseaux 285 8,1 26 22,1 Le Languedoc-Roussillon

est au 2ème rang national pour le nombre de ZICO et au premier pour la superficie

Zones de Protection Spéciale 119 2,0 10 4,0 1 ZPS supplémentaire en (Directive oiseaux) préparation (Aude) et une

autre à l’étude (Gard)

Habitats annexe 1 172 80 Le Languedoc-Roussillon est(dont prioritaires) (43) (22) au 3ème rang national pour

le nombre d'habitats recensés

Sites de l'inventaire 1 320 12,9 100 30,6

Sites transmis 1 100 5,8 70 14,2

Sites complémentaires 10 sites nouveaux et 3 extensions de sitesà mettre en consultation

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Source : MATE et DIREN

1.2 Milieux naturels

Les espaces naturels et semi-naturels, majoritairesdans la région, marquent fortement son paysage. LeLanguedoc-Roussillon, de par la diversité des in-fluences climatiques (méditerranéenne, atlantique,continentale) mais aussi de ses reliefs et de ses caracté-ristiques géologiques, présente un patrimoine naturelriche et varié. On distingue trois grands ensembles :✷ les hautes terres périphériques aux sols grani-

tiques ou schisteux, ✷ les collines et moyennes montagnes aux sols calcaires, ✷ la plaine littorale jalonnée par un chapelet de lagunes.

Le Languedoc-Roussillon compte 896 zonesd’intérêt écologique, faunistique et floristique(ZNIEFF). Elles couvrent 47 % de la superficie ré-gionale. Il s’agit de la plus forte proportion parmiles régions métropolitaines. 113 zones naturellesd’importance communautaire (Zones d’Importancepour la conservation des oiseaux et sites des directives“Oiseaux” et “Habitats”) ont été retenues dans la ré-gion. Elles abritent 80 des 172 habitats naturels d’in-térêt communautaire présents en France5.

L’originalité de la directive “Habitats” et du ré-seau Natura 2000 est de fonder les principes deconservation des milieux naturels sur la notion d’ha-bitat naturel, cadre écologique général dans lequelvivent les espèces, et résultat de la combinaison en unmême lieu des conditions naturelles et des éventuelsusages anthropiques. En outre, la planification et lamise en œuvre de la gestion concertée dans le cadredu réseau Natura 2000 (à partir des Documentsd’objectifs) impliquent directement les propriétaireset les gestionnaires de l’espace.

Les espaces naturels protégés (Parc national, Ré-

serves naturelles, Arrêtés préfectoraux de protectiondes biotopes) couvrent, en particulier grâce au Parcnational des Cévennes, 4% de la superficie régiona-le. Ce ratio est bien supérieur à celui de la Francemétropolitaine (0,8 %). En outre, environ 10 % dulinéaire côtier est la propriété du Conservatoire dulittoral. La superposition de l’inventaire des milieuxremarquables du patrimoine régional et des espacesqui font l’objet d’une mesure de protection montrequ'une proportion faible, mais significative, du patri-moine naturel régional est protégé 5.

Il existe en Languedoc-Roussillon, d’une part devastes espaces naturels non fractionnés sur les hautesterres et la moyenne montagne, d’autre part des es-paces en mosaïque sur la plaine et le littoral. Les ter-ritoires sur lesquels la préservation des habitats et desespèces associées est nécessaire pour le maintien de labiodiversité ont été définis dans le cadre du Schémade services collectifs des espaces naturels et ruraux ;ils occupent environ un tiers de l’espace régional (cf.carte “Niveaux d’intérêt pour la biodiversité”).

Les changements de la couverture végétale liésaux modifications des activités humaines (abandonde pratiques agricoles ou pastorales traditionnelles) etl’intensification de certaines activités, entraînent desperturbations pouvant avoir des conséquences né-fastes sur le fonctionnement des milieux et leurconservation. En revanche, le développement deplans de gestion durables des milieux naturels et ru-raux et l’intégration des préoccupations environne-mentales dans les programmes d’action contribuentà leur préservation. Dans ce cadre, l’amélioration desconnaissances sur la répartition, l’écologie et le fonc-tionnement des milieux, ainsi que la sensibilisationdes usagers, sont fondamentales pour orienter leurgestion et leur conservation.

Objectifs de référence

• Préserver les herbiers de posidonies, les coralligènes et les habitats pélagiques du grand dauphin (Programme d’action pour la faune et la flore sauvage – 1998)

• Maintenir ou restaurer les échanges mer-lagunes (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Améliorer les connaissances (Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire - 1999)

• Développer la sensibilisation des acteurs du milieu marin et du public (Convention-cadre pour l'éducation à l'environnement en Languedoc-Roussillon - 1997)

• Assurer une gestion pérenne des espaces naturels marins (Convention de Barcelone - 1976)

Autre référent essentiel : Convention cadre sur la diversité biologique (1992), directive européenne Habitat du 21 mai 1992 et Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976

Caractéristiques majeures

+ Important travail effectué sur les ZNIEFF marines

+ Sensibilisation du public+ Expérience de gestion de la réserve marine

de Cerbère-Banyuls– Pollutions marines et pollutions diffuses

par les affluents– Zones protégées insuffisantes– Lacunes dans les connaissances

Tendances évolutives

+ Mise en place de Natura 2000+ Convention de Barcelone sur la

Méditerranée+ Information et sensibilisation des acteurs,

des élèves et du grand public+ Réseau littoral méditerranéen (RLM)– Augmentation des activités de plaisance

en mer

Mi l i eux mar in s

25

Page 16: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Mende

Nîmes

Montpellier

NarbonneCarcassonne

Perpignan

Zone importante pour la conservation des oiseaux sauvages (ZICO)

BéziersSète

Alès

Arles

Avignon

Niveau d’intérêt national

Milieux aquatiques

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Niveau d’intérêt régional

Milieux aquatiques

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Niveaux d’intérêt pour la biodiversité

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Source : contribution au schéma de service des espaces naturelset ruraux (DIREN / DRAF) AVRIL 1999, CSRPN. © IGN.

Collioure (Pyrenées-Orientales)Photo : FCM Graphic0 20 60 km40

Page 17: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

B i o d i v e r s i t é

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1.2.3 Plaine

La plaine littorale s’étend de la Petite Camargueau nord jusqu’à la côte rocheuse au sud. Sa riches-se contribue fortement à l’attractivité de la région :réseau de villes et d’espaces périurbains, ponctuépar des basses vallées, des fleuves côtiers et bordéd’étangs. La plaine est un secteur marqué par lesmosaïques de milieux qui s’y côtoient. L’agricultu-re y occupe une place importante et contribue demanière significative à la diversité biologique etpaysagère par la diversité des productions et despratiques culturales. Les mosaïques de cultures of-

frent, en effet, de nombreux effets de lisières telsque les haies, les friches, les bordures enherbées, lesmurets, qui constituent des habitats très appréciéspar certaines espèces animales et végétales et assu-rent une fonction importante pour les connexionsbiologiques. Les friches, en constante évolution etpermettant à de nombreuses espèces de se mainte-nir, jouent également un rôle important dans lapréservation de la biodiversité.

Le plan de conservation de la pie-Grièche à poi-trine rose dans les basses plaines de l’Aude constitueune opération exemplaire de maintien d’uneespèce et de ses habitats grâce à l’action agricole. La

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Objectifs de référence

• Respecter le fonctionnement naturel des milieux (en particulier hydraulique) (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Poursuivre la lutte contre la pollution (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996) et le cordon dunaire (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la connaissance et le suivi (Réseau littoral méditerranéen) (schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Disposer d’une qualité de l’eau adaptée aux usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Etendre l’acquisition de terrain par le Conservatoire du littoral (stratégie d’intervention du CELRL)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992, Directive cadre européenne du 23 octobre 2000 et Loi littoral du 3 janvier 1986

Caractéristiques majeures

+ Rôle fonctionnel important des étangs littoraux

+ Richesse et diversité des milieux+ Dynamique contractuelle en place – Sites à potentiel de développement

économique élevé– Pression urbaine forte et fréquentation

importante liée aux loisirs– Pollutions des bassins versants– Erosion du littoral– Comblement et eutrophisation des lagunes

Tendances évolutives

+ Mise en place de plans d’urbanisme d’ensemble

+ Préservation de zones non urbanisables (coupures d’urbanisation)

+ Préservation des secteurs sensibles+ Mise en œuvre des SAGE, contrats de baie+ Plan d'action national des zones humides+ Mise en place de Natura 2000– Risques d’érosion

Mi l i eux l aguna i re s e t l i t to raux1.2.2 Milieux lagunaires et littoraux

Avec une frange essentiellement sableuse, le lit-toral du Languedoc-Roussillon, long de 230 km,présente comme particularité un système lagunaire,à l’interface entre les milieux marins et les milieuxterrestres. En raison de sa forte attractivité, le litto-ral est soumis à une importante pression d’urbani-sation et de fréquentation. Il est aussi un lieu pri-vilégié de développement économique régional. Lamise en place de plans d’urbanisme d’ensemble etde coupures d’urbanisation devrait permettre demieux maîtriser l’extension urbaine et la préserva-tion des secteurs sensibles. Par ailleurs, le renforce-ment du dispositif de protection des étangs du Lan-guedoc-Roussillon est inscrit comme une prioritédu Plan d’action national pour les zones humides.

Le littoral est caractérisé par deux entités d’inégalelongueur et morphologiquement différentes : unecôte sableuse s’étendant de la pointe de l’Espiguet-te jusqu’au Racou à Argelès-sur-Mer, entrecoupéede quelques promontoires rocheux, et au-delà, jus-qu’en Espagne, une côte rocheuse. La côte sableu-se présente un cordon dunaire en plus ou moinsbon état. A Canet-en-Roussillon, les milieux du-naires sont très typiques avec de riches associationsvégétales et une faune remarquable. A l’Espiguette,principale zone d’engraissement du littoral, le cor-don dunaire est très actif. Ailleurs, la progression del’artificialisation a été particulièrement vive cesquinze dernières années. D’autre part, l’érosion dulittoral menace ces côtes sableuses, les départementsde l’Hérault et du Gard étant les plus concernés.

Avec une superficie proche de 40 000 hectares,les lagunes sont une des originalités du littoral lan-guedocien. Elles forment un ensemble rare dans ledomaine méditerranéen et regroupent des en-sembles paysagers remarquables qui jouent un rôlefondamental dans l’image de la région. Leursabords, couverts de prés salés, de roselières et d’en-ganes, couvrent une surface presque équivalente.Leur ouverture sur la mer, grâce à des graus, permetla circulation des espèces marines qui viennenttrouver dans leurs eaux une nourriture indispen-sable et pour certaines, un lieu de reproduction.Elles accueillent également de nombreuses espècesd’oiseaux en période de migration, d’hivernage oude reproduction. De plus, les lagunes possèdent unegrande capacité de production biologique, favori-sant le développement et la croissance des poissons,des coquillages et des crustacés.

Les deux principaux facteurs ayant des consé-quences néfastes sur le fonctionnement physique,mais aussi biologique de ces étangs sont d’une part,

le comblement et, d’autre part les “malaïgues” dys-trophies du milieu découlant d’un phénomèned’eutrophisation et qui a pour conséquence de lesrendre impropre à la vie de la plupart des orga-nismes aquatiques. En outre, ces systèmes écologi-quement complexes et biologiquement riches sontparticulièrement sensibles à la pression de l’urbani-sation, aux pollutions des bassins versants, au drai-nage et au pompage pour l’irrigation.

Actuellement, chaque complexe lagunaire dis-pose d’un SAGE ou d’un contrat de baie, compre-nant un diagnostic du milieu. Avec 7 500 hectares,l’étang le plus grand de la région est celui de Thau.Sa vocation prioritaire est économique (pêche etcultures marines). En 1995, un Schéma de mise envaleur de la mer (SMVM) y a été approuvé pourla première fois en France. Il réaffirme l’importan-ce de cette vocation qui rend nécessaire la préser-vation de la qualité des eaux. La protection du mi-lieu naturel et des équilibres biologiques est une desorientations prioritaires du Schéma. Des objectifs yont été fixés pour la préservation des zonesd’échanges hydrauliques, la défense du rivagecontre l’érosion et la réhabilitation des sites dégra-dés.

La gestion des échanges entre les lagunes et lamer revêt une importance primordiale. Le rôleécologique d’épuration des étangs permet aux lit-toraux de bénéficier d’eaux de qualité. Les étangstrop ouverts sur la mer sont marinisés tandis queceux qui sont trop fermés ou disposant de graus malgérés sont menacés par la malaïgue.

Dune à l’Espiguette.Photos : DIREN

L’étang de l’Or

Page 18: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

B i o d i v e r s i t é

31

sèches de graminées caractérisées par la présence duBrachypode rameux, sont très riches en espèces ani-males et végétales. Elles accueillent en particulierdes espèces annuelles à forte valeur patrimoniale,comme des orchidées. Ces pelouses (pelouses mé-diterranéennes à Brachypodes) constituent un ha-

bitat d’intérêt communautaire très répandu dans larégion, mais rare ailleurs en Europe. Il est lié à desactivités pastorales anciennes en voie d’abandon. Enoutre, les milieux ouverts de garrigues constituentun pare-feu naturel efficace.

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Objectifs de référence

• Préserver la richesse et la diversité des habitats (loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)

• Maintenir ou restaurer les liaisons écologiques entre les écosystèmes (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Développer une agriculture de qualité et la pluri-activité rurale (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Gérer les espaces de garrigues (Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire - 1999)

Autre référent essentiel : directive européenne habitat du 21 mai 1992

Caractéristiques majeures

+ Patrimoine méditerranéen typique+ Présence d’espaces naturels et ruraux

étendus + Paysages en mosaïques+ Contribution forte à la production d’améni-

tés, au cadre de vie et à l’économie(viticulture)

– Effets de la pression d’urbanisation de la plaine littorale

– Espaces naturels interstitiels menacés par l’urbanisation

– Fermeture des milieux

Tendances évolutives

+ Mise en place de schémas de cohérence territoriale

+ Mise en œuvre de Natura 2000+ Contrats de gestion (CTE, …)– Augmentation de la pression foncière– Développement de l'habitat en zones rurales

périurbaines– Développement du tourisme– Perte d’image des zones de garrigues– Evolution des usages et des pratiques

agricoles– Artificialisation des paysages– Demandes de défrichements

Zone in te rméd ia i re - Gar r igues

pie-Grièche à poitrine rose est une espèce migra-trice nichant en Europe et hivernant au Sud del’Afrique. Commune et abondante en Europe ausiècle dernier, elle ne survit que dans quelques iso-lats. Dans le midi de la France, seules subsistentdeux stations situées dans le Languedoc, avec un to-tal de 50 couples, les 4/5 des effectifs étant actuel-lement concentrés dans les basses plaines de l’Aude.Cette espèce a notamment besoin de grands arbrespour sa nidification et de prairies mésophiles et debordures enherbées pour son alimentation. Pour sa-tisfaire à ses exigences écologiques, une concerta-tion entre le GRIVE et les Vignerons du pays ➔

d’Ensérune a permis de définir en commun la mi-se en œuvre d’actions agri-environnementales, va-lorisées par les viticulteurs avec la création d’une cu-vée spéciale.

Dans certains secteurs de la plaine, l’intensifica-tion de l’agriculture a entraîné l’expansion de cul-tures monospécifiques créant une grande homo-généité paysagère et biologique. En outre, lapression foncière exercée par l’urbanisation est àl’origine de nombreux conflits d’usage et d’un im-portant mitage.

1.2.4 Zone intermédiaire - Garrigues

La zone intermédiaire de collines, entre la plai-ne littorale et les milieux de montagne, présente desespaces naturels et ruraux étendus. Elle comprenden particulier la zone viticole qui constitue le cœurde l’économie agricole régionale. De manière gé-nérale, ces espaces contribuent fortement à la pro-duction d'aménités, au cadre de vie et à l’économiede la région. En outre, ils comportent un certainnombre de sites à forts enjeux en matière de bio-diversité, tels que les Albères, le Pic Saint-Loup, lesHautes-garrigues.

Le paysage des garrigues contribue fortement àla caractérisation du patrimoine méditerranéen. Ilest constitué d’une mosaïque de milieux compre-nant des bois, des matorrals, des pelouses sèches et

des cultures méditerranéennes. La conservationde cette mosaïque est étroitement associée aumaintien ou à la restauration de la pluriactivité(viticulture, agricultures méditerranéennes, pro-duction de bois, pastoralisme) et à l’efficacité dela lutte contre les incendies. La déprise des activi-tés agricoles et pastorales traditionnelles entraîneune augmentation de la surface boisée et la fer-meture de milieux à forte valeur patrimoniale. Enoutre, le développement de l’urbanisation dans leszones de garrigues induit des pressions sur les mi-lieux naturels et les ressources en eau. Cette zoneintermédiaire est, en effet, susceptible d’évoluersignificativement sous la pression démographique,du tourisme, et de l’évolution des usages et despratiques agricoles.

Dans les garrigues sur sols calcaires, les pelouses

Objectifs de référence

• Préserver la richesse et la diversité des habitats (Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976)

• Maintenir ou restaurer les liaisons écologiques entre les écosystèmes (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Favoriser une agriculture raisonnée (Loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999)

Autre référent essentiel : directive européenne Habitat du 21 mai 1992

Caractéristiques majeures

+ Paysages en mosaïque, réseaux écologiques+ Espèces associées aux cultures– Pression foncière, conflits d'usage– Mitage de l'espace par les infrastructures

et l'urbanisation

Tendances évolutives

+ Inventaires ponctuels de l'état des haies + Etudes sur l'évolution de l'occupation

des sols– Modification de l'occupation des sols– Développement de l'urbanisation

P la ine

Photo : DIREN

Page 19: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

B i o d i v e r s i t é

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1.2.6 Zones humides et milieux aquatiques continentaux

Les zones humides et milieux aquatiques conti-nentaux regroupent une grande diversité de milieuxtels que les cours d’eau et les forêts (ripisylves), lesprairies humides, les lacs et les étangs, les mares tem-poraires, les tourbières. Ces milieux et espèces ontsouvent une valeur patrimoniale élevée. En outre, enLanguedoc-Roussillon, ils jouent un rôle importantpour la ressource en eau. De manière générale, cesmilieux ont été soumis à de fortes pressions et ontperdu de leur fonctionnalité. Les principaux facteursde dégradation sont les aménagements lourds desti-nés à la lutte contre les inondations, le comblementet le drainage des zones humides, la mise sous tuyaux(busage) de ruisseaux, les modifications du régimedes cours d’eau et les prélèvements d’eau pour l’ir-rigation. Les collectivités publiques ont réagi à cettedégradation, notamment par :

✷ des réseaux de suivi et d’évaluation des actions de gestion dans le cadre des Schémas d’aménage-ment et de gestion des eaux (SAGE), en répon-se aux prescriptions de la Loi sur l’eau de 1992 ;

✷ des démarches de planification concertée (contratsde milieux) ;

✷ la prise en compte de la fonctionnalité biolo giquedes milieux dans l’évaluation de la qualité descours d’eau (SEQ-BIO) ;

✷ des plans départementaux de préservation des milieux aquatiques et de gestion des ressourcespiscicoles (PDPG) ;

✷ des programmes de gestion et de restauration des milieux (Natura 2000, programmes LIFE, etc.).

Les ripisylves et les zones humides accueillentune flore à affinité médio-européenne qui contras-te avec la végétation méditerranéenne environnan-te. De nombreux oiseaux sont inféodés à ces mi-lieux où ils viennent trouver un lieu de nidificationet d’alimentation. Certains invertébrés aquatiques(insectes, mollusques, gastéropodes) colonisant leslits des cours d’eau permettent d’apprécier leur qua-lité biologique. En effet, certaines de ces espècessont particulièrement sensibles à la pollution deseaux ainsi qu’à la qualité physique des habitats (di-versité des substrats, variabilité des écoulements).De plus, elles servent de nourriture à de nom-breuses espèces piscicoles et constituent un des pre-miers maillons de la chaîne alimentaire.

Par ailleurs, les marais, les tourbières et les prai-ries humides sont d’une très grande importancepour le patrimoine naturel d’un bassin. Ces milieux

abritent des espèces d’une grande diversité et pré-sentent un fort intérêt pour le cycle de l’eau, no-tamment par leur rôle auto-épurateur et leur effettampon. Ce sont des milieux ouverts qui abritentdes espèces caractéristiques. A l’interface entre mi-lieux terrestres et aquatiques, les tourbières parexemple, riches en espèces animales et végétalesoriginales et spécifiques, assurent un rôle de filtra-tion et d’épuration des eaux. Les tourbières sont desmilieux fragiles, rares et menacés, dont la destruc-tion est quasiment irréversible. Comme pourd’autres zones humides, leur drainage à des finsagricoles a contribué à leur assèchement et à leurrégression. De même, certaines politiques de boise-ment ont contribué à leur disparition. Aujourd’hui,la multiplication des plans d’eau à des fins cynégé-tiques, agricoles et touristiques constitue une réel-le menace pour les milieux humides. Par ailleurs, ladéprise agricole, qui s’est accompagnée d’un aban-don progressif des usages traditionnels constitue au-jourd’hui une cause majeure de banalisation et dedisparition de ces écosystèmes.

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1.2.5 Milieux montagnards, grands causses

L’ensemble montagnard de la région est remar-quable par sa position biogéographique charnière(influences méditerranéenne et atlantique) et parson rôle de relais entre les Alpes et les Pyrénées, enparticulier pour la migration de la faune et de la flo-re. Il comprend les massifs d’altitude des Pyrénéeset des Cévennes et les massifs de moyenne mon-tagne du Haut-Languedoc. Les reliefs sont marquéspar une alternance de crêtes, de vallées et de caussesentaillés par des gorges profondes. Les milieuxmontagnards de la région présentent une très gran-de diversité d’habitats naturels : forêts de feuilluset de conifères, landes et pelouses, tourbières d’al-titude, rivières et milieux associés, prairies et cul-tures, zones rocheuses.

Les paysages montagnards ont depuis longtempsété façonnés par la gestion agricole, pastorale et fo-restière. Les exploitations agricoles, qui consti-tuaient autrefois la base de l’économie montagnarde,ont bien souvent disparues dans les zones d’altitu-de, laissant œuvrer la dynamique naturelle de la vé-

gétation. Ainsi, les milieux connaissent en de nom-breux endroits et en particulier sur les causses, oùl’élevage extensif a fortement diminué, une ten-dance au boisement et ainsi à la fermeture des mi-lieux. Ceci constitue un risque important de ré-gression de la biodiversité. Les pelousescaussenardes sont en effet des milieux particulière-ment riches qui accueillent de nombreuses espècesqui leur sont inféodées.

Les changements de pratiques agricoles sont éga-lement à l’origine de modifications dans l’utilisationde l’espace. Les versants aux pentes fortes, difficilesd’accès pour les machines, ont été délaissés et la ma-jorité des zones cultivées sont aujourd’hui concen-trées et intensifiées dans les zones de vallées, àproximité des villages. En outre, en ce qui concer-ne la sylviculture, le recours à des espèces exotiques,en dehors de leurs stations naturelles d’implanta-tion, risque de perturber les écosystèmes et de dé-naturer les paysages.

Objectifs de référence

• Gérer et revitaliser l’espace montagnard (Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire - 1999)

• Préserver l’activité pastorale en vue du maintien des milieux ouverts (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

Autres référents essentiels : directive européenne habitat du 21 mai 1992 et Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976

Caractéristiques majeures

+ Diversité et richesse des milieux+ Elevage extensif contribuant à la valeur

patrimoniale des milieux montagnards– Fermeture des milieux– Certaines pratiques agricoles et sylvicoles

inadéquates– Déprise agricole dans certains secteurs – Concentration et intensification agricole

dans certaines zones de montagne

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre de Natura 2000+ Contrats de gestion (CTE,…)– Evolution des pratiques agricoles

Mi l i eux montagnards , g rands caus se s

Page 20: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

B i o d i v e r s i t é

35

même phénomène naturel, a ainsi été proposé dansle sud de la France. Treize sites se situent en Lan-guedoc-Roussillon (six dans l’Hérault et quatredans l’Aude). Leur état de conservation est géné-ralement bon. L’objet de l’inscription est d’assurerle maintien de cet état, notamment par la mise enplace de mesures de protection. Les grottes àconcrétion sont des milieux fragiles, indicateurs du

fonctionnement du système naturel complexe etsensible qu’est le karst. Elles présentent égalementune valeur paléo-environnementale, minéralogiqueet esthétique importante 50.

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

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Objectifs de référence

• Maintenir la qualité des nappes (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) • Préserver les cavités à chauves-souris (directive européenne Habitat du 21 mai 1992)• Conserver et restaurer les habitats d’espèces en danger (Convention de Bonn du 23 juin 1979)

Autres référents essentiels : Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976

Caractéristiques majeures

+ Eléments karstiques caractéristiques de la région et à forte valeur patrimoniale

– Eléments géologiques remarquables– Zone de refuge pour les chauve-souris– Nombreuses grottes classées– Sensibilité des aquifères karstiques à

la pollution

Tendances évolutives

+ Augmentation de la protection : politique nationale en cours

+ Inventaire du patrimoine géologique régio-nal et du patrimoine souterrain de l’Hérault

– Tourisme spéléologique en augmentation

Mi l i eux soute r ra in s (g ro t te s )

1.2.7 Milieux souterrains (grottes)

En raison de la nature karstique d’une partie dusubstrat, les milieux souterrains du Languedoc-Roussillon sont nombreux et caractéristiques. Ilsfonctionnent comme une zone refuge pour unefaune et une flore à caractère patrimonial affirmé.Les grottes constituent notamment un gîte particu-lièrement favorable aux chiroptères, ce qui rendnécessaire la prise en compte des réseaux de cavi-tés et des liaisons. Or, la connaissance de ces fonc-tionnements est insuffisante pour certaines espèces.Par ailleurs, la principale menace qui pèse sur les ca-vités naturelles, outre certaines pratiques parfoisnon respectueuses des spéléologues, est la dégrada-tion de la qualité de l’eau.

Une prospection systématique des sites souter-rains est réalisée depuis 1995 par des chiroptéro-logues pour identifier les sites d’intérêt national àprotéger en urgence. Les sites proposés ont été dé-finis comme importants pour la région au vu des

espèces de chauve-souris présentes (notamment leMinioptère de Schreibers, le Vespertilion de Ca-paccini et le Rhinolophe de Mehely) et de l’im-portance des sites pour l’hibernation ou la mise-bas.Ainsi, six sites d’intérêt international, cinq d’intérêtnational et treize d’intérêt régional ont été rete-nus. La majorité sont fortement menacés. Certainssites bénéficient d’un statut de protection (réservesnaturelles, arrêtés de biotopes, sites Natura 2000) 56.Par ailleurs, un inventaire exhaustif des cavités na-turelles a été lancé dans l’Hérault. Il a permis de ré-pertorier deux fois plus de sites que ce qui avait étéestimé préalablement.

La politique nationale relative à la préservationdu patrimoine naturel souterrain a été redéfinie en1999. En cours d’approbation, elle prolonge les ac-tions de protection. Une des actions entreprises estla proposition de certains sites pour une inscriptionsur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. En2000, un ensemble de dix-huit grottes à concré-tion, représentatives des diverses expressions d’un

Objectifs de référence

• Respecter le fonctionnement naturel des milieux (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Maintenir ou restaurer la fonction de liaison écologique des cours d'eau (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Restaurer d'urgence les milieux particulièrement dégradés (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976, Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et Directive cadre européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Importance régionale des ressources en eaux + Présence de milieux et d’espèces à forte

valeur patrimoniale – Aménagements lourds destinés à la lutte

contre les inondations– Comblements, drainage des zones humides,

busage des ruisseaux– Modifications du régime des eaux,

prélèvements pour l’irrigation

Tendances évolutives

+ Suivi et d’évaluation des actions de gestiondans le cadre des SAGE

+ Démarches de planification (contrats de milieux)

+ Meilleure prise en compte de la fonctionnalitébiologique des milieux dans l’évaluation de la qualité des cours d’eau (SEQ-BIO)

+ Plans départementaux de préservation des milieux aquatiques et de gestion des ressources piscicoles (PDPG)

+ Programmes de conservation et de restauration des milieux (cours d'eau, berges, mares tempo-raires, tourbières, etc.)

+ Mise en œuvre de Natura 2000

Zones humides e t m i l i eux aquat iques cont inentaux

Grotte de l’Aguzou (Aude)Photo : DIREN (Ch. Libert)

Page 21: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Carcassonne

Narbonne

Calce

PézenasVilleveyrac

MontpellierLansargues

Nîmes

AlèsVaucluse

Drôme

Bouches-du-Rhône

Ardèche

Haute-LoireCantal

Aveyron

Monastier-Pin-Mories

Tarn

Haute-Garonne

Ariège

Arles

Collecte sélective en fonctionnement

Centre de tri des déchets ménagers recyclables (11)

Limites cantonales

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2. Pollution

Collecte sélective et centres de tri des déchets ménagers et assimilés

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Source : ADEME (fin 2001)

2.1 Déchets

Le Languedoc-Roussillon est une région essentiel-lement tertiaire, avec une pression démographiquecroissante et une forte activité touristique saisonniè-re. La production de déchets ménagers y est impor-tante. Le développement de l’urbanisation et des in-frastructures est à l’origine d’une production dedéchets du BTP en grandes quantités. Malgré uneproduction de déchets industriels spéciaux (DIS) infé-rieure au “poids” de la région, il existe dans la régiond’importantes, bien que peu nombreuses, industrieschimiques et métallurgiques. Le secteur hospitalier(notamment dans l’Hérault) est à l’origine d’une pro-duction de déchets contaminés dont la toxicité peutêtre grande, tout comme celle des déchets toxiques enquantités dispersées (DTQD). Les déchets agricolessont principalement issus du secteur viti-vinicole.

2.1.1 Déchets ménagers et assimilés

En 1999, la production annuelle de déchets ména-gers et assimilés a été estimée à 2 155 000 tonnes paran en Languedoc-Roussillon, dont plus d’un millionde tonnes d’ordures ménagères, soit environ 500 kgpar habitant et par an avec des disparités qui tendentà diminuer entre les zones rurales et urbaines 69. Cesdéchets sont en majorité mis en décharge ou inciné-rés (77 %), les taux de valorisation étant ainsi trèsfaibles 69. De douze en 1999, les unités d’incinérationsont aujourd’hui au nombre de huit. Six unités nonconformes font actuellement l’objet de procédures defermeture. Les deux unités conformes à la réglemen-tation (Sète et Lunel-Viel dans l’Hérault) pratiquent larécupération d’énergie. En outre, une unité d’inciné-ration est en cours de réalisation à Calce, dans les Py-rénées-Orientales et un projet fait l’objet d’une de-mande d’autorisation à Nîmes, dans le Gard. En 2001,plus de 1 200 décharges sont recensées dans la région,dont seulement une trentaine sont autorisées. Ceschiffres sont en progression du fait de l’avancement de

l’inventaire des décharges. De nombreuses déchargesont cependant été réhabilitées ou sont en cours de ré-habilitation, notamment dans l’Aude.

Fin 2000, le parc des déchetteries couvre enmoyenne 60 % de la population régionale avec desdisparités importantes (71 % dans l’Hérault et 23 % enLozère). Pour atteindre un taux de couverture d’en-viron 90 %, il sera nécessaire de doubler le nombredes déchetteries, 250 déchetteries sont ainsi prévuesd’ici à 2007 71. La valorisation organique de la fractionfermentescible des ordures ménagères (FFOM), quireprésente environ 1/3 du poids des ordures ména-gères, touche seulement 25 000 habitants, soit 1%de la population régionale (4 opérations de collecteséparatives ont été lancées en 1999) 69.

La collecte sélective, qui concerne la moitié dela population régionale, touche les secteurs à fortedensité de population que sont les grandes agglo-mérations et le secteur littoral. Elle est inexistanteen Lozère. Environ 10 centres de tri sont en ex-ploitation sur la vingtaine prévue par les Plans dé-partementaux d’élimination des déchets ménagerset assimilés (PDEDMA).

La gestion des déchets ménagers, en pleine crois-sance, est bien organisée : le traitement est intégra-lement assuré par les syndicats intercommunaux.Ils organisent également la collecte dans plus de 50%des cas, et jusqu’à 90% dans l’Aude et la Lozère. Lepérimètre des zones de traitement a été fixé dans lecadre des Plans départementaux d’élimination desdéchets ménagers et assimilés (PDEDMA), adoptésentre 1994 et 1996 et révisés entre 1999 et 2001.L’Aude, la Lozère et les Pyrénées-Orientales ontune organisation départementale unique, tandis quele Gard et l’Hérault ont plusieurs zones de traite-ment (respectivement cinq et quatre).

La révision des Plans départementaux avait pourobjet de mieux favoriser la valorisation, or la valo-risation matière reste peu mise en avant dans lesnouveaux plans.

Objectifs de référence

• Limiter le stockage aux déchets ultimes d'ici 2002 (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)• Objectif minimum de 50% de “valorisation matière” (Circulaire du 28 avril 1998)• Réduire la croissance des déchets (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)

Caractéristiques majeures

– Connaissance inégale des gisements et des filières d'élimination

– "Valorisation matière" peu mise en avant dans les PDEMA

– Déficit en unités de traitement, de stockage et en centres de tri

– Grande part des déchets mis en décharge

Tendances évolutives

+ Révision des plans départementaux qui favoriseront la valorisation

+ Mise en application de la loi sur l'intercom-munalité

+ Augmentation de la mise en conformité des unités d'incinération

+ Structures et outils de collecte sélective en pleine croissance

– Pression démographique

Dé chet s ménager s e t a s s im i lé s

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DéchetteriePhoto : G. Crossay

Page 22: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Vaucluse

Drôme

Bouches-du-Rhône

Ardèche

Haute-LoireCantal

Aveyron

Tarn

Haute-Garonne

Ariège

Zones de traitement des déchets ménagers et assimilésdéfinies par les plans départementaux (situation au 31/12/01)

(1)(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8)(9)(10)(11)(12)(13)(14)Structures indépendantes

CET autorisés

(6)

(5)

(8)

(7)

(3)

Compostage OM

Compostage DV

Compostage autres déchets organiques (boues/biodéchets)

Incinération sans récupération

Incinération avec récupération

Synd. Dépt. d’Électrification et d’Équipement (SDEE)SYMTOMASMETOM Zone Nord du GardSyndicat d’Etude du Gard RhodanienSITOM Sud GardSyndicat Sud Rhône EnvironnementSyndicat Entre Pic et EtangCommunauté d’Agglomération de MontpellierZone Centre Sud HéraultSyndicat Mixte Ouest HéraultSYDOMAutres Syndicats de l’AudeSYDETOM 66Structures adhérentes à un Syndicat hors LR

1

2

3

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10

12 11

13

14

P o l l u t i o n

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2.1.2 Déchets de l’assainissement des collectivités et des industries

Les stations d’épuration génèrent quatre types desous-produits : des refus de dégrillage, des graisses,des sables et des boues. Les graisses doivent faire l’ob-jet d’un traitement spécifique, les refus de dégrillagedoivent être incinérés ou mis en décharges (déchetsultimes) et les sables peuvent être recyclés en rem-blais après lavage. Les boues d’épuration urbainesne sont pas uniquement des déchets. Dans le systèmede traitement le plus répandu, une partie de cesboues est recyclée et ce sont les boues excédentaires(excédent de biomasse) qui deviennent un déchet.Ces boues sont issues des réseaux urbains et des in-dustries raccordées. Les industries non raccordéespossèdent des procédures de traitement internes.

Les boues peuvent être valorisées, notamment parépandage, incinérées ou stockées en décharge avecles déchets ménagers. La mise en décharge ne seraplus autorisée à partir de 2002. Par ailleurs, l’applica-tion de la directive ERU (Eaux résiduaires urbaines)contribuera à augmenter le gisement. La filière à pri-vilégier pour des raisons économiques et environne-mentales est l’épandage agricole et des espaces verts,pour autant que les boues ne contiennent pas de mé-taux lourds ou d’autres substances toxiques s’accu-mulant dans les sols. L’incinération ne devrait être ré-servée qu’à des boues impropres à l’épandage. Laplupart des boues industrielles sont des boues de car-rières et sont réutilisées en interne.

Bien que la filière épandage soit développée etréglementée (plans d’épandage soumis à enquêtepublique, normes réglementant les teneurs en mé-taux des boues destinées à une valorisation agrico-le), elle connaît à l’heure actuelle un problèmed’image dû à certaines mauvaises pratiques qui larendent fragile. En effet, malgré une bonne qualitéglobale des boues dans la région, certains problèmesde qualité apparaissent pour les boues issues des fi-lières viti-vinicoles réutilisées pour l’épandage.L’existence d’autres filières de valorisation telles quel’utilisation pour des travaux notamment en vue dela réhabilitation de sols pollués, de décharges, etde talus et délaissés routiers pourra permettre detrouver des solutions complémentaires à la valori-sation agricole. Dans tous les cas, la valorisation de-vra prendre en compte l’amélioration de la qualitédu produit. Des schémas départementaux de ges-tion ont été réalisés pour ce type de déchets dansle Gard et la Lozère.

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Objectifs de référence

• Limiter le stockage aux déchets ultimes d'ici 2002 (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)• Objectif minimum de 50% de “valorisation matière” (Circulaire du 28 avril 1998)• Réduire la croissance des déchets (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)

Caractéristiques majeures

+ Déchet valorisable+ De manière générale, bonne qualité des

boues dans la région– avec cependant le problème de la qualité

des boues viti-vinicoles– Mauvaise image des boues dans le public– Mauvaises pratiques qui dévalorisent l'image

de la filière

Tendances évolutives

+ Existence d'autres filières de valorisation+ Comité national des boues+ Projet de norme réglementant les teneurs en

métaux des boues– Augmentation du gisement – Risque de blocage de la filière (enquêtes

publiques pour les plans d'épandage)

Dé chet s de l ’ as sa in i s sement de s co l l e c t i v i t é s e t de s indus t r i e s

Carte des syndicats et des installations de traitement des déchets ménagers et assimilés

Source : ADEME (2001)

Station d’épurationPhoto : G. Crossay

0 20 60 km40

Page 23: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P o l l u t i o n

412.1.4 Déchets industriels spéciaux

(DIS)

Le tonnage annuel des déchets industriels spé-ciaux (DIS) est estimé à 257 645 tonnes en 2000(pour les seuls déchets connus). Il a diminué d’en-viron 20 % depuis 1999, du fait de la réduction dela production à la source et de la mise en œuvre detechnologies propres. Ces déchets proviennent no-tamment des usines d’incinération et des industriesdont les plus productrices de déchets sont la mé-tallurgie et l’industrie chimique. Les principauxproducteurs industriels se situent dans le Gard. LesPyrénées-Orientales ont une production unique-ment issue des deux usines d’incinération des or-dures ménagères. La Lozère a une productionfaible. Les quatre établissements qui produisent leplus (Ugine à Laudun, Comurhex et SLMC à Nar-

bonne, Sanofi à Aramon) totalisent 82 % de la pro-duction totale de DIS, dont 48 % générés par Ugi-ne. Les gros producteurs doivent faire l’objet d’uneautosurveillance. Cette procédure concerne 58 éta-blissements 14.

La plus grande part des DIS sont formés par lesdéchets de cuisson et d’incinération, puis les dé-chets de traitement chimique. Leur élimination sefait en grande partie par mise en décharge interne,en augmentation (neuf établissements en sont équi-pés de manière satisfaisante et sont couverts par desgaranties financières), ou externe. En externe, laseule décharge régionale de classe I est le site destockage de déchets spéciaux de France Déchets àBellegarde dans le Gard 16. L’autre partie est élimi-née ou valorisée dans des installations majoritaire-ment implantées hors région.

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Les différents traitements de déchets spéciaux issus d’activités industrielles

40

Valorisation externe15162,8 t/an

5,9%

Incinération15981,5 t/an

6,2% Valorisation interne4710 t/an1,8% Décharge interne

193607 t/an75,2%

Traitementphysico-chimique

3605 t/an1,4%

Autres décharges13211,3 t/an

5,1%Décharge classe 1

11368 t/an4,4%

Total :257 645,6 t/an

Source : Etat de l’environnement industriel 2000 (DRIRE)

2.1.3 Déchets du bâtiment et des travaux publics

Les déchets du bâtiment et des travaux publicssont constitués pour une large part de déchetsinertes, puis de déchets industriels banals et de dé-chets industriels spéciaux. Le gisement est malconnu et très variable d’une année à l’autre, selon lanature et l’ampleur des grands travaux entrepris surle territoire régional. En Languedoc-Roussillon, ilétait d’environ un million de tonnes en 1999 69.

Les déchets inertes sont à l’origine d’une impor-tante pollution potentielle, en particulier dans lesgarrigues où ils sont souvent stockés de manièresauvage. En effet, une importante part de ces dé-chets n’est pas triée et est donc fréquemment éli-minée dans des conditions non conformes à la ➔

réglementation. Les déchets de chantiers du bâti-ment sont rarement valorisés, tandis que les déchetsdes chantiers de génie civil sont souvent réutiliséssur le site ou sur d’autres chantiers. La région Lan-guedoc-Roussillon présente cependant une grandeavance par rapport aux autres régions concernant cetype de déchets, notamment du fait de l’existenceou de la réalisation prochaine (Hérault, Aude et Py-rénées-Orientales) de plans départementaux d’éli-mination. Ces plans permettent ainsi de déterminerles besoins en installations (centres d’enfouissementtechniques de classe 3, plateformes de regroupe-ment et de tri) qui répondront aux nouvelles exi-gences réglementaires 70. Ces besoins en installationssont aujourd’hui importants en relation avec lapression d'urbanisation.

Objectifs de référence

• Limiter le stockage aux déchets ultimes d'ici 2002 (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)• Objectif minimum de 50% de “valorisation matière” (Circulaire du 28 avril 1998)• Réduire la croissance des déchets (Loi sur les déchets du 13 juillet 1992)

Caractéristiques majeures

– Déficit de connaissances sur le gisement et les installations autorisées

– Nombreux dépôts non contrôlés – Importants besoins en installations – Importante part de déchets non triés par

les producteurs

Tendances évolutives

+ Mise en place de plans départementaux– Développement du secteur de

la construction

Dé chet s du bâ t iment e t de s t ravaux pub l i c s

L’augmentation de la valorisation contribue à ladiminution de la mise en décharge. Des centres col-lectifs de traitement existent cependant en Langue-doc-Roussillon. Il s’agit notamment du centre depré-traitement SCORI à Frontignan et de la ci-menterie Calcia à Beaucaire, de la cimenterie La-farge à Port La Nouvelle 14. L’autorisation d’ex-tension, prévue par le Plan régional d’éliminationdes déchets autres que ménagers et assimilés, obte-nue sur le site de Bellegarde en 1999 permet lestockage de la totalité des DIS de la région.

Objectifs de référence

• Poursuivre la diminution à la source et la valorisation (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Encourager le développement d'installations d'élimination dans la région (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Assurer le suivi des installations de stockage internes existantes (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

Autre référent essentiel : Loi sur les déchets du 13 juillet 1992

Caractéristiques majeures

+ Installations de stockage internes satisfaisanteset couvertes par des garanties financières

+ Gisement peu important par rapport au poids de la région

– Une partie des filières de traitement hors région

Tendances évolutives

+ Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés

+ Extension du site de Bellegarde autorisée+ Augmentation de la valorisation et diminu-

tion de la mise en décharge+ Diminution du gisement– Augmentation du stockage interne

Dé chet s indus t r i e l s sp é c i aux

Page 24: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P o l l u t i o n

43

2.1.5 Déchets des activités de soins à risques infectieux

En 2001, la production de déchets contaminésissus des activités de soins est de l’ordre de 5 000tonnes par an, dont 2 300 tonnes pour le seul dé-partement de l’Hérault. La problématique majeuredans ce domaine est le déficit en usines d’incinéra-tion aménagées pour ce type de déchets à laquelles’ajoute un risque d’augmentation de la productioncombiné à une dispersion de celle-ci. Sur les sixunités d’incinération disponibles en 1995, quatresubsistent en 2001 (Sète dans l’Hérault, Vedène,Toulouse, Pau hors région). Les usines situées horsrégion présentant un risque de saturation, la mise enservice des nouvelles usines d’incinération dans lesPyrénées-Orientales et le Gard permettra de ré-équilibrer la situation. Les hôpitaux, cliniques et la-boratoires d’analyses médicales incinèrent leurs dé-chets sur les sites autorisés.

Une information des professionnels de santé li-béraux (médecins, infirmières, dentistes, vétérinai-re, etc.) sur la collecte des déchets diffus est effec-tuée depuis 1996 et le réseau de collecte est mis enplace. Ce réseau est actuellement composé de sei-ze collecteurs qui interviennent avec des véhiculesaménagés spécifiquement 73.

2.1.6 Déchets toxiques en quantité dispersée

Les déchets toxiques en quantité dispersée (DT-QD) sont souvent générés de façon décentraliséepar une multiplicité de producteurs, ce qui rendleur collecte difficile. Ils présentent d’importantsrisques pour la santé publique et l’environnementet nécessitent d’être traités dans des installations spé-cifiques. La production régionale est évaluée à 8000tonnes par an (hors huiles usagées) pour les déchetsménagers spéciaux, 100 tonnes par an pour les dé-chets de l’enseignement et 3 300 tonnes par anpour les DTQD des PME, PMI, artisans 73.

Les taux de collecte sont très faibles. En effet, larégion dispose de trois prestataires conventionnéspar l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corseet de quelques sociétés extra-régionales, mais iln’existe quasiment pas de collecte dans le domainede l’artisanat, du commerce et des PME-PMI. Le

Plan régional d’élimination des déchets autres queménagers et assimilés prévoit ainsi de prévenir ouréduire la production et la nocivité des déchets etde faciliter leur regroupement et leur collecte.

Les déchets diffus des particuliers, malgré l’exis-tence de collectes spécifiques (Cyclamed, récupéra-teurs de piles), présentent le risque d’être incorpo-rés dans les filières classiques de traitement desordures ménagères, générant ainsi des polluantsdans l'environnement. Les priorités retenues dans lecadre du Plan régional pour ce type de déchetsconcernent donc l’information, les équipements endéchetteries et des moyens itinérants de collecte.Un taux de collecte d’environ 50 % est l’objectif àatteindre dans la décennie. L’adaptation des unitésd’incinération permet désormais d’assurer leur trai-tement.

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42 Objectifs de référence

• Information, réduction à la source, mise en place de réseaux de collecte et équipement des déchetteries (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

Autre référent essentiel : Loi sur les déchets du 13 juillet 1992

Caractéristiques majeures

+ Faible gisement en tonnage – Multiplicité des producteurs – Taux de collecte très faible– Importants risques pour la santé publique

et pour l'environnement

Tendances évolutives

+ Equipement des nouvelles déchetteries pour la collecte des Déchets ménagers spéciaux (DMS)

+ Adaptation des unités d'incinération existantes

+ Mise en place de centres de regroupement+ Campagnes d'information auprès des

producteurs

Dé chet s tox iques en quant i t é d i spe r sée

Objectifs de référence

• Faciliter le tri et la collecte (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Poursuivre les conditions d'un traitement optimal (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Poursuivre l'information des producteurs (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

Autre référent essentiel : Loi sur les déchets du 13 juillet 1992

Caractéristiques majeures

+ Incinération des déchets des établissements médicaux sur des sites autorisés

+ Information des professionnels de santé libéraux

+ Réseau de collecte opérationnel– Dispersion de la production – Déficit en usines d'incinération aménagées pour

ce type de déchets, une partie ne pouvant actuellement pas être incinérée en région

Tendances évolutives

+ Nouvelles installations de traitement prévues dans les Pyrénées-Orientales et dans le Gard

– Risque de saturation des usines situées hors-région

– Risque d'augmentation de la production

Dé chet s de s a c t i v i t é s de so in s à r i sques in fec t i eux

Page 25: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P o l l u t i o n

2.2 Air

Les émissions polluantes en Languedoc-Rous-sillon, région peu industrielle, sont surtout dues auxtransports routiers qui sont, par ailleurs, en aug-mentation. La prépondérance de ce type d'émis-sions est plus affirmée dans la région qu’en moyen-

ne sur la France. Les émissions se concentrent enparticulier dans les pôles urbains relativement im-portants, lesquels, essentiellement situés sur le litto-ral, bénéficient d’une ventilation qui contribue àla dispersion des polluants.

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44

Industrie - énergie Résidentiel - tertiaire Agriculture Transport

NH 3SO2 NO X CO2COCOVNM

100 %

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %

Emi s s ions de po l luant s en Languedoc -Rous s i l l on

POLLUANTS ÉMISS IONS ANNUELLES ( T ) EN PART DES ÉMISS IONS NAT IONALES (%)

Dioxyde de carbone (CO2) 12 996 000 3,2

Dioxyde de soufre (SO2) 20 096 2,0

Oxydes d’azotes (NOX) 63 103 3,8

Monoxyde de carbone (CO) 373 864 3,9

Composées organiques volatils 104 092 3,8non méthaniques (COVNM)

Ammoniac (NH3) 11 534 1,5

Acide chlorydrique (HCI) 1 631 ///

Poids des activités humaines dans la répartition des polluants en Languedoc-Roussillon

Source : CITEPA (1995)

Source : Plan régional pour la qualité de l’air (1999) 45

2.1.7 Déchets agricoles spéciaux

Les déchets spéciaux générés par l’agriculturesont les produits phytosanitaires non utilisés (PP-NU) et les emballages vides de produits phytosa-nitaires (EVPP). L’estimation de la quantité et de lalocalisation des gisements, ainsi que leur traitementposent certaines difficultés. Bien que les stocks sem-blent en diminution, 750 tonnes de PPNU seraientencore stockées en Languedoc-Roussillon sur lesexploitations et chez les distributeurs, avec une ré-partition géographique inégale, auxquelles s’ajouteun flux annuel d’environ 10 tonnes. Le traitementdes produits stockés pose tout d’abord le problèmede la collecte, puis celui de l’identification des pro-duits qui sont souvent sans étiquettes et d’origineinconnue. De ce fait, les coûts de traitement sontparticulièrement élevés. Malgré l’absence de filières

de collecte et d’élimination, des opérations à carac-tère expérimental, des opérations “coup de poing”à coûts élevés mais donnant des résultats satisfai-sants, et des opérations de sensibilisation des agri-culteurs se développent dans la région.

Le flux des EVPP est estimé à 520 tonnes par an.Les EVPP sont rarement stockés et les agriculteursles éliminent souvent dans les mêmes conditionsque les déchets ménagers, cette pratique étant sou-vent tolérée par les municipalités. Cette solution estcertes envisageable à condition d’effectuer correc-tement le nettoyage et le rinçage des emballages, ceque font la majorité des agriculteurs pour récupérerla matière active du produit. Les opérations de sen-sibilisation auprès des agriculteurs à ces pratiquesnécessitent donc d’être intensifiées et la collecte dé-veloppée.

Objectifs de référence

• Mettre en place des opérations de collecte et de traitement (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Informer et sensibiliser les agriculteurs (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Réduire le flux annuel de PPNU (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

• Mettre en place des opérations de déstockage des PPNU (Plan régional d'élimination des déchets autres que ménagers et assimilés 1996-2006)

Autre référent essentiel : Loi sur les déchets du 13 juillet 1992

Caractéristiques majeures

– Absence de filières adaptées– Nombreux produits stockés dans les exploi-

tations– Traitement très coûteux des produits phyto-

sanitaires non utilisés– Coût élevé des opérations expérimentales de

collecte (opérations “coup de poing”)

Tendances évolutives

+ Le stock de PPNU (Produits phytosanitaires non utilisés) semble en diminution

+ Les opérations expérimentales de collecte (opérations "coup de poing") ont porté leurs fruits

Dé chet s ag r i co le s spé c i aux

Page 26: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

2.2.1 Pluies acides et effet de serre

La pollution acide est essentiellement due auxémissions anthropiques de dioxyde de soufre etd’oxydes d’azote. En raison du transport des pol-luants par le vent et des délais nécessaires aux pro-cessus de transformation chimique et de dépôt, lesretombées acides (par les précipitations sous formede dépôts secs) peuvent toucher des zones très éloi-gnées des sources d’émissions. Les retombées ontdes effets négatifs connus sur les milieux aquatiques,les forêts et les sols. En Languedoc-Roussillon,l’impact des pluies acides est peu important en rai-son des émissions d’oxyde de soufre relativement

faibles, mais aussi à cause de la forte proportion dessols à caractère calcaire qui permettent de neutrali-ser cette acidification. Les effets de la pollution aci-de touchent spécifiquement les Cévennes, dotéesde sols acides et d’importants peuplements de rési-neux.

L’effet de serre est un phénomène avant tout na-turel de piégeage par l’atmosphère de la fraction durayonnement solaire retransmis par la surface de laTerre. Les gaz responsables de ce phénomène sontnaturellement présents dans l’atmosphère à l’état detraces (CO2, CH4, N2O et composés halogénés).Les émissions dues aux activités humaines entraî-nent une augmentation des teneurs atmosphériques

P o l l u t i o n

47

La population du Languedoc-Roussillon repré-sente 3,9 % de la population métropolitaine, sa su-perficie 5 % de la superficie nationale. La régionproduit 3 % du Produit Intérieur Brut national. Lacontribution régionale aux émissions des princi-paux polluants atmosphériques est donc plutôt in-férieure au “poids” de la région.

Le dispositif régional de surveillance de la qua-lité de l’air géré par Air-LR, comprend un réseaude 22 stations de mesures fixes et de 4 stations mo-biles, auxquelles s’ajoutent des échantillonneurspassifs et des plaquettes de mesure des poussières sé-dimentables. Les principaux polluants étudiés sontl’ozone (O3), le dioxyde de soufre (SO2), lesoxydes d’azote (NOx), l’oxyde de carbone (CO),les hydrocarbures aromatiques monocycliques(HAM) et les particules en suspension (PM10 etPM25). Les inventaires restent à faire pour d’autresmarqueurs de la pollution automobile, comme leshydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), ➔

le benzène (C6H6) et les particules en suspension.Actuellement, la connaissance des niveaux de pol-lution dans l’air reste circonscrite à des zonesd’étendue géographique limitée, les pôles urbainsen particulier.

En l’état actuel des connaissances, l’évolution dela qualité de l’air est difficilement mesurable du faitd’une surveillance (points de mesure et polluantsmesurés) en constante évolution.

L’information du public en matière de qualité del’air a été instituée comme un droit du citoyen parla Loi sur l’air du 30 décembre 1996. Elle porte surl’information de fond à vocation pédagogique, l’in-formation périodique régulièrement mise à jour etl’information réglementaire en cas d’épisode depollution de l’air. La loi sur l’air impose la mise enplace de procédures de recommandation et d’aler-te des populations lors d’épisodes de pollution.

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Objectifs de référence

• Développer la surveillance de la qualité de l'air (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)• Améliorer la qualité de l'information et sa diffusion (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

Autre référent essentiel : Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996

Caractéristiques majeures

+ Bonne ventilation des zones littorales– Connaissance partielle des niveaux de

pollution dans la région– Prépondérance des émissions dues au trafic

routier

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des recommandations du PRQA

– Augmentation du trafic routier

Ai r

Mende

Alès

Nîmes

Montpellier

Narbonne

Perpignan

L’Ardoise

Lunel-Viel

Aramon

Garnor 01Garnor 02

Pré d’ArènesSt-Denis

CévennesChaptal

Périurbaine NordPériurbaine Sud

Réseau fixe urbain

Réseau fixe industriel

Station arrêtée définitivement fin juillet 2000

Station mise en place le 02/01/01

(1)

(2)

(1)

Les MelettesMouret

SazeSernhac

Vallabrègues

Nîmes EstNîmes Sud

Nîmes OuestNîmes Gare (2)

St-EstèvePerpignan Centre

Perpignan SudPerpignan Trafic

NO2SO203PM 13PM 10PM 2,5

BTXPlombMétaux toxiquesCO

Le dispositif régional permanent de mesure de la qualité de l’air

Moyens mobiles :

Station mobile légère

Station mobile lourde

Mini-remorque équipée selon les besoins(appareils d’études complémentaires)

Chaîne d’étalonnage (transfert)

Source : Air LR (2001)0 20 60 km40

Page 27: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P o l l u t i o n

49

2.2.2 Ozone

Les réactions chimiques provoquées par le rayon-nement solaire sur certains polluants primaires, quali-fiés de précurseurs, génèrent une pollution photochi-mique observée surtout en été. L’ozone est lepolluant traceur de la pollution photo-oxydante. Unfort ensoleillement et un vent faible favorisant la stag-nation de l’air sont des facteurs climatiques aggra-vants. Le principal polluant ainsi formé est l’ozone.Ce polluant secondaire se forme à partir des polluantscomme les oxydes d’azote, les hydrocarbures et lemonoxyde de carbone. Les équilibres chimiquescomplexes qui régissent la formation de l’ozone, en-traînent l’apparition de concentrations importantes àl’extérieur des agglomérations et sous les vents desprincipales sources de polluants primaires. L’étenduede la pollution photochimique est méconnue etl’évaluation des risques encourus par les populationscomplexe.

Les objectifs de qualité ne sont régulièrement pasrespectés sur la région. En effet, en 2000, le seuil dela protection de la végétation a été dépassé un jour surdeux en milieu rural et entre un jour sur deux et unjour sur trois en milieu urbain. Le seuil de protec-tion de la santé a été dépassé en moyenne un joursur six en milieu urbain. Le seuil de recommandationpour la population a été dépassé sur tous les sites ru-raux et sur quelques sites urbains et périurbains des

villes de Montpellier et Nîmes 74. En cas de dépasse-ment effectif ou prévu de ce seuil sur une station, uneprocédure de recommandation est déclenchée. Desarrêtés préfectoraux fixent les périmètres concernéspar les procédures ainsi que les mesures d’informationde la population et des mesures propres à limiter l’am-pleur et les effets de la pointe de pollution sur la po-pulation. D’un autre côté, les impacts de la pollutionphotochimique sur les milieux naturels et ruraux sontencore insuffisamment connus.

Si le dioxyde de souffre et le dioxyde d’azote n’ontdonné lieu à aucun déclenchement de procédure derecommandations, l’ozone a par contre fait l’objet deneuf déclenchements dans le Gard dont quatre ontété maintenus deux jours durant l’été (avril à sep-tembre) sur les stations de Saze et Vallabrègues(Gard), proches de sources industrielles. Les condi-tions météorologiques peu favorables à la formationd’ozone expliquent l’absence de déclenchement surles autres stations du Gard et le faible nombre de dé-clenchements observés sur une agglomération telleque Montpellier (1 jour en 2000 contre 5 jours en1999) 75.

L’ozone peut notamment provoquer des irrita-tions oculaires, de la toux et une altération pulmo-naire, en particulier chez les enfants et les asthma-tiques. L’ozone peut également conduire à unealtération des processus physiologiques des végétauxet à une réduction de la productivité des cultures.

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Objectifs de référence

• Améliorer la connaissance des effets sanitaires (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)• Améliorer la connaissance des impacts (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)• Maîtriser les émissions des précurseurs (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

Autre référent essentiel : Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996

Caractéristiques majeures

+ Mesures en temps réel dans les principales agglomérations et dans certaines zones rurales

– Pollution photochimique favorisée par le soleil et la chaleur estivale

– Méconnaissance de l’étendue de la pollution photochimique

– Complexité des mécanismes de formation de l'ozone

– Complexité de l'évaluation des risques encourus par les populations

– Connaissance insuffisante des impacts sur les milieux naturels et ruraux

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des recommandations du PRQA

– Croissance démographique et urbaine– Amplification des phénomènes de péri-urbani-

sation– Développement du trafic routier

Ozone

de ces gaz et une accentuation de l’effet de serresusceptible de provoquer des modifications du cli-mat.

Estimée à partir d’une pondération des quantitésémises de gaz à effet de serre, la part du Languedoc-Roussillon dans la contribution nationale à l’effetde serre est d’environ 2,9 % (17 ème rang des ré-gions françaises) en 1997. La contribution régiona-le à la formation de pluies acides est d’environ 2 %(19ème rang des régions françaises) 4.

En 1999 dans la région, le premier émetteur deCO2 est le secteur des transports routiers (45 %),suivi du résidentiel-tertiaire (32 %) et de l'industrie-énergie (19 %) 79. En effet, par rapport à des régionsplus froides, la part due aux émissions des chauffagesest proportionnellement relativement faible.

L’augmentation continue du trafic lié aux trans-ports, l’impact de l’étalement urbain sur les dépla-cements motorisés, l’accroissement estival de la po-pulation, l’insuffisance des alternatives au transportmotorisé individuel sont autant de facteurs

concourrant à l’augmentation des gaz à effet de ser-re. Des efforts de réduction de la pollution sont réa-lisés notamment au travers de l’utilisation d'énergiespropres en matière de transport. En outre, la pla-nification urbaine prend de plus en plus en comp-te la pollution de l’air, notamment dans le cadrede la Loi SRU (Solidarité renouvellement urbain).

Dans le secteur industriel, peu développé dans larégion, certains accords nationaux ont été signésavec le Ministère de l’aménagement du territoire etde l’environnement concernant des engagementsvolontaires de maîtrise des gaz à effet de serre et desconsommations d’énergie. Les établissementsd’Usinor à Laudun (Gard) et à Saint-Chely d’Ap-cher (Lozère) sont concernés, ainsi que le secteur del’industrie cimentière.

Objectifs de référence

• Maîtriser et diminuer les émissions (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)• Ramener à l'horizon 2008-2012 les émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990

(Protocole de Kyoto - 1997)• Maîtriser et organiser les déplacements (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)• Améliorer les services rendus aux usagers (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

Autre référent essentiel : Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996

Caractéristiques majeures

+ Contribution modérée de la région à l'effet de serre

+ Conditions climatiques limitant l'utilisation du chauffage

+ Faible industrialisation de la région– Région de transit– Accroissement estival de la population et de

la circulation automobile dû au tourisme– Développement des transports individuels

dû à l'extension de l'habitat en zone périurbaine

– Faible structuration des transports collectifs

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des PDU (Plans de déplacementurbains)+ Augmentation de l'utilisation des énergies

propres en matière de transports+ Prise en compte de la pollution de l'air dans

la planification urbaine (SCOT)– Croissance démographique et urbaine– Amplification des phénomènes de péri-urbani-

sation

P lu ie s a c ide s e t e f fe t de se r re

Page 28: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

2.3 Eaux

Les principales pollutions susceptibles d’affecterla qualité des eaux sont :

✷ les pollutions d’origine agricole qui se retrouventdans le milieu naturel le plus souvent sous formediffuse. Ce problème est en partie lié à l’épandaged’engrais azotés et à l’utilisation de produits phy-tosanitaires susceptibles de générer une contamina-tion des eaux par ruissellement ou infiltration. Leseffluents d’élevages, et l’entretien des espaces vertspublics ou privés, contribuent également à la diffu-sion de polluants. ✷ les pollutions d’origine industrielle et agroali-mentaire qui sont principalement issues des rejetsrésiduaires de micropolluants toxiques (métaux, hy-

drocarbures, etc.) ou organiques dans le milieu na-turel. Dans la région, les pollutions issues du secteuragroalimentaire sont essentiellement liées aux acti-vités viti-vinicoles.✷ les pollutions urbaines qui sont majoritairementissues de rejets de l’assainissement et de l’épurationdes collectivités locales et des apports par les eauxpluviales. Elles se retrouvent dans l’eau, en particu-lier sous forme de matières oxydables, matières ensuspension, matières azotées et phosphorées.

P o l l u t i o n

51

2.2.3 Pollens

La région Languedoc-Roussillon est fortementconcernée par les problématiques encore peuconnues liées à l’effet des pollens sur la santé.

La concentration des pollens dans l’air joue unrôle important dans le développement de maladiesallergiques appelées “pollinoses”. En Languedoc-Roussillon, le développement de l’urbanisation, etplus spécifiquement de l’habitat individuel, a en-traîné la multiplication des haies de clôtures, géné-ralement mono-spécifiques (cyprès, laurier, pyra-cantha, thuya), qui sont à l’origine d’uneaugmentation sensible des allergies aux pollensd’arbres dans les secteurs urbains et péri-urbains 78.Les allergies aux pollens surviennent le plus souventau printemps et en été, mais également en hiver, àl’occasion de la pollinisation des cupressacées. Ladiversification des essences végétales, dont les pol-lens ne sont pas tous allergisants et/ou dont les pé-riodes de pollinisation se répartissent dans l’année,permet d’éviter une trop forte concentration des ➔

pollens dans l’air. Une plaquette d’information etde sensibilisation à la problématique des plantationsde haies en région méditerranéenne a ainsi été éla-borée en 1996 dans le cadre du programme natio-nal de santé publique “allergies respiratoires – asth-me - environnement”. Il est à noter également quela région accueille à Montpellier le seul laboratoirefrançais de palynologie.

Par ailleurs, la pollution atmosphérique favorisel’apparition des allergies par irritation des voies res-piratoires et par affaiblissement des défenses immu-nitaires. Selon divers travaux, il semble que la pol-lution atmosphérique pourrait de plus concourir àmodifier le pouvoir allergisant de certains pollens.Les relations entre pollution atmosphérique, aller-gie et asthme ne sont pas clairement établies maisl’amélioration des connaissances devrait permettreune meilleure information à l’avenir sur les risqueséventuels.

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Objectifs de référence

• Améliorer la qualité de l'information et de sa diffusion (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

• Améliorer la connaissance des effets sanitaires (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

Autre référent essentiel : Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996

Caractéristiques majeures

+ Présence à Montpellier du seul laboratoire français de palynologie

– Développement des plantations de haies de cyprès (pavillons)

– Méconnaissance de l'impact réel des pollu-tions liées aux pollens

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des recommandations du PRQA

– Augmentation de l'asthme et des allergies respiratoires

Po l l en s

Mende

Florac

Le Vigan

Alès

Nîmes

MontpellierLodève

Béziers

NarbonneCarcassonne

Limoux

Prades Perpignan

Céret

Emission de monoxyde de carbone (CO)

Source : Air LR (2001)

Emissions demonoxyde de carboneen kg/ha.an

1700

700 - 1700

130 - 700

80 - 130

80

0 20 60 km40

Page 29: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Mende

Nîmes

Montpellier

NarbonneCarcassonne

Perpignan

BéziersSète

Alès

Arles

Avignon

Eaux superficielles soumises à très fort prélèvement

Eaux superficielles fortement atteintes par la pollution toxique

Eaux superficielles particulièrement atteintes par l’eutrophisation

Milieux très dégradés physiquement

Nappes particulièrement vulnérables à la pollution azotée

Aquifères hors karst à forte valeur patrimoniale

Aquifères karstiques à forte valeur patrimoniale

MinervoisSaint-PonaisPardailhan

Napped’Astien

Étang de Canet

Pliocène du Roussillon

Étangs de Bages-Sigean

Canal de la Robineet de Codariège

Système Bassin MontbazinGigean-Gardiole-Issanka

Étangs palavasiens

Corbières

Nappe de Crau

Nappe des Gardons

GardonenqueUrgonien

SystèmeKarst montpelliérain

Grands Causses

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Vulnérabilité et pollution de l’eau

52

Source : Contribution au Schéma de servicedes espaces naturels et ruraux (DIREN/DRAF),SDAGE RMC (avril 1999).

2.3.1 Eaux continentales superficielles

L’évaluation qualitative des eaux superficielles dela région repose sur un ensemble de mesures réali-sées dans le cadre de plusieurs réseaux (Réseau na-tional de bassin et Réseaux complémentaires debassin, stations études) rassemblant au total 57 sta-tions de mesure au niveau régional 45. Les para-mètres suivis sur ces stations permettent de caracté-riser l'état qualitatif de l'eau. Les organismesimpliqués dans le suivi de l'état des milieux aqua-tiques sont les services de l'Etat (DIREN, DDASS,DDAF, DDE), des établissements publics (Agencesde l'Eau, BRGM, CNR, EDF), des collectivités(conseils généraux ou régionaux, municipalités),des prestataires privés (bureaux d'études, labora-toires).

Sur le bassin versant méditerranéen, 70 % du ré-seau hydrographique superficiel est considéré com-me de bonne qualité ou d’assez bonne qualité 5,bien que le dispositif actuel de suivi de la qualité descours d’eau soit encore incomplet. Des dégrada-

tions importantes sont cependant constatées dans lescours inférieurs en aval des principales aggloméra-tions 5, notamment en période estivale lorsque lacapacité de certaines stations d’épuration est dépas-sée. Les pollutions proviennent surtout des effluentsdomestiques et des rejets viti-vinicoles dont l’im-pact est très significatif. Par contre, il y a peu d’éle-vage intensif de bétail générateur de rejets polluants.Certaines formes de pollution comme l’eutrophisa-tion due aux rejets d’origine agricole, urbaine et in-dustrielle sont en progression et touchent certainscours d’eau de la région (Vidourle, Lez). En ce quiconcerne les rejets d’origine industrielle, il sontépurés à plus de 80%. Cependant, des micropol-luants toxiques, plus difficiles à identifier parcequ’ils sont généralement à l’état de traces, peuventposer ponctuellement des problèmes préoccupants.Une action de recherche des rejets dans l’eau de cessubstances dangereuses telles que définies dans lesdirectives européennes est engagée.

Objectifs de référence

• Lutter contre les pollutions toxiques (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Développer une stratégie globale de lutte contre l'eutrophisation à l'échelle de chaque bassin versant atteint (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la politique de connaissance et de suivi (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Garantir une qualité d'eau à hauteur des exigences et des usages (Schéma directeur d’aména-gement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Restaurer d'urgence les milieux particulièrement dégradés (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Assez bonne qualité des eaux superficielles+ Bonne qualité des eaux de baignade en

rivière+ Peu d'élevage intensif – Grandes zones agricoles traitées– Problèmes ponctuels de pollutions toxiques – Augmentation de l'eutrophisation– Connaissance incomplète de la qualité

des cours d'eau– Dépassement des capacités de certaines

stations d’épuration notamment pendant la période estivale

Tendances évolutives

+ Mise en place d'outils de gestion concertée+ Développement des réseaux de suivi de la

qualité des eaux– Développement des cultures intensives en

plaine littorale– Augmentation de la population, flux migra-

toires attendus

Eaux cont inenta le s super f i c i e l l e s

Photo : DIREN

0 20 60 km40

Page 30: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P o l l u t i o n

55

2.3.3 Eaux lagunaires et marines

La bonne qualité des eaux lagunaires et marinesest particulièrement importante en raison des acti-vités touristiques estivales et halieutiques.

La qualité des eaux lagunaires et marines du Lan-guedoc-Roussillon est évaluée à travers des réseauxde surveillance destinés avant tout à protéger la san-té humaine (conchyliculture par l’Ifremer, eaux debaignade par les DDASS), mais également au tra-vers de réseaux complémentaires comme le Réseaude suivi lagunaire, géré par l’Ifremer, dont les ob-jectifs ont été définis dans le cadre du Réseau lit-toral méditerranéen (RLM). Les mesures montrentune qualité globalement bonne en mer et en lagu-ne. La prise en compte de l’importance des milieuxlagunaires est ancienne dans la région. Des struc-tures de gestion expérimentées existent qui fédèrentde nombreux acteurs.

Ces milieux sont marqués par d’importants ap-ports en azote et phosphore issus des activités hu-

maines sur le bassin versant, notamment de l’agri-culture (par lessivage) et des rejets des eaux uséesdes agglomérations. Les apports en azote et enphosphore constituent aussi une richesse nutritivepour les milieux récepteurs qui présentent unebonne capacité d’acceptation à ce type de sub-stances, dans une certaine limite au delà de laquel-le ils peuvent générer des pollutions (capacité li-mitée des milieux récepteurs). A contrario, leurdéficit entraîne une appauvrissement pouvant éga-lement être dommageable.

Des polluants comme le TBT (tributhylétain),utilisé dans les peintures de bateaux ont égalementdes effets néfastes sur les écosystèmes littoraux. Desmesures ont relevé des concentrations très variablesen Languedoc-Roussillon, surtout importantes dansles ports. Par ailleurs, certaines espèces de phyto-plancton toxiques posent également des problèmesliés à leur prolifération qui peut avoir des effets né-fastes directement sur les animaux marins (Ichthyo-toxines) et des impacts sur la santé humaine par la

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Objectifs de référence

• Poursuivre la lutte contre la pollution (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Garantir une qualité de l'eau à hauteur des exigences et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de Gestion des Eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la politique de connaissance et de suivi des milieux et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Assurer une véritable gestion intégrée des milieux lagunaires et marins

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 décembre 1992, directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Bonne qualité des eaux de baignade en milieu marin

+ Importance économique des activités touris-tiques et halieutiques

+ Mobilisation forte et ancienne des acteurs et existence de structures de gestion sur les lagunes

+ Lagunes : certains impacts biologiques favo-rables dus aux apports terrigènes (pêche, conchyliculture)

– Comblement des lagunes– Lagunes : importantes surfaces eutrophisées– Vulnérabilité des eaux lagunaires aux pollu-

tions continentales – Pression démographique estivale

Tendances évolutives

+ Mise en place d'outils de gestion concertée (contrats de milieux)

+ Renforcement du réseau de suivi des lagunes et du littoral marin

– Pression de l'urbanisation et de certaines activités agricoles

Eaux l aguna i re s e t mar ine s

2.3.2 Eaux continentales souterraines

La majorité des habitants du Languedoc-Rous-sillon sont alimentés en eau potable à partir des res-sources souterraines à forte valeur patrimoniale. Larégion bénéficie d’eaux souterraines dans l’en-semble d’assez bonne qualité 5. Cependant, la natu-re karstique du sous-sol d'une partie de la région fa-vorise une infiltration rapide des précipitations, nelaisse que peu de cours d'eau en surface et filtre peules eaux, les rendant vulnérables aux pollutions etcontaminations. Des dégradations sont ainsi obser-vées dans certains secteurs ; elles sont à l’origine dela désignation de quatre zones vulnérables (nappede Mauguio-Lunel, nappe de la Vistrenque, Plio-cène du Roussillon, nappe de la Vixiège) dans lecadre de l’application de la directive européenneNitrates de 1991. Des programmes d’action spéci-fiques y sont mis en œuvre.

Les pollutions peuvent avoir des origines di-verses. Les nappes alluviales et superficielles, en par-ticulier en plaine littorale urbanisée et à activitéagricole intensive, présentent des pollutions diffuses

par les nitrates et les pesticides. Les nappes kars-tiques sans recouvrement (causses, garrigues) pré-sentent ponctuellement des contaminations bacté-riennes (zones urbanisées ou d'élevage) ou par lespesticides (secteurs viticoles). Les pesticides sontprésents en faible quantité dans les cours d’eau maisont tendance à augmenter. En revanche, on noteune diminution des quantités d’herbicide utilisés enviticulture. La présence de métaux lourds (cuivre,plomb, zinc, cadmium, arsenic, mercure et surtoutfer et manganèse) est également constatée locale-ment. En bordure littorale, la surexploitation desnappes profondes captives artésiennes (Astien, Plio-cène du Roussillon) entraîne un risque de conta-mination irréversible par l’intrusion d’eau salée ain-si qu’un risque de dépression et de pollution par lesnappes superficielles ou les forages défectueux.

Face aux enjeux de préservation de la qualité dela ressource, les réseaux de mesure de la qualité sedéveloppent et des outils de gestion concertée(contrats de milieux, plans de gestion) sont mis enœuvre.

Objectifs de référence

• Lutter contre la pollution par les nitrates et les pesticides (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Réaffirmer l'importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Garantir une qualité d'eau à hauteur des exigences et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la politique de connaissance et de suivi des milieux et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Assez bonne qualité de la ressource dans l'ensemble

+ Peu d'élevages intensifs+ Forte valeur patrimoniale des eaux

souterraines– Pollutions diffuses par les nitrates et pesticides

dans les nappes alluviales et superficielles en plaine littorale

– Vulnérabilité de la ressource karstique aux contaminations bactériologiques

– Quatre zones vulnérables aux nitrates ont été désignées dans la région

Tendances évolutives

+ Développement de réseaux de mesure de la qualité

+ Diminution des quantités d'herbicides utilisées en viticulture

+ Contrats de milieux– Multiplication des forages qui peuvent être

des vecteurs de pollutions– Augmentation des pollutions phytosanitaires

d'origine agricole ou domestique– Risque d'intrusion d'eau de mer due à la

surexploitation des eaux souterraines en zone littorale

Eaux cont inenta le s soute r ra ine s

Photo : FEM Graphic

Page 31: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Marvejols

Mende

BessègesPont-Saint-Esprit

Laudun

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Gard

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l du Midi

Alès

Les-Salles-du-Gardon

St-Quentin-la-Poterie

Uzès

Beaucaire

Manduel

Aigues-Vives

St-hippolytedu-Fort

Sommières

Nîmes

MontpellierLunel

Marsillargues

Anduze

Le Vigan

Ganges

St-Sébastien-d’Aigrefeuille

Avène

Lodève

Bédarieux Pézenas

VilleveyracFrontignan

Balaruc-les-Bains

Narbonne

Port-la-Nouvelle

Graissessac

La Redorte

Capendu

Limoux

Carcassonne

Quillan

Salsigne-Lastours

Villemolaque

Port-Vendres

Pujaut

Site à traiter

Site à surveiller

Site banalisable

Sites où les efforts d’inspectionsont prioritaires

P o l l u t i o n

57

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

Sites et sols pollués

56

Source : Etat de l’environnement industriel 2000 (DRIRE).

consommation de poissons ou de coquillages 5.Au niveau du littoral, les macrodéchets liés à la

plaisance sont peu présents dans le Golfe du Lion,sauf au large des grandes agglomérations où deszones d’accumulation de débris existent jusqu’à uneprofondeur de 700 m 5. Les résidus goudronneuxreprésentent une faible partie du poids de ces ma-crodéchets.

Les étangs du Languedoc-Roussillon, qui ontune superficie d’environ 40 000 ha, sont principa-lement menacés par l’eutrophisation, du fait d’uneprésence excessive de nitrates et de phosphates. Lebassin-versant superficiel des étangs palavasiens (Ar-nel, Méjean, Grec, Prévost) et de l’étang de l’Ordans l'Hérault a été désigné comme zone sensibleà la pollution par l’arrêté du 23 novembre 1994(modifié par l'arrêté du 31 août 1999). Une zonesensible est une partie du territoire où la nécessitéde préserver le milieu aquatique et les usages qui s’yattachent justifie la mise en oeuvre d’un traitementplus rigoureux des eaux résiduaires urbaines avantleur rejet.

2.4 Sols

La pollution des sols, quand elle est diffuse, pro-vient de l’utilisation des pesticides en agriculture, del’épandage d’engrais ou de boues de stations d’épu-ration, ainsi que des retombées de la pollution at-mosphérique. Les sites de pollution ponctuelle sontdes sites industriels anciens ou existants sur lesquelssubsistent des dépôts de matières toxiques, ou en-core d’anciennes décharges.

Le sol est un milieu complexe et encore malconnu. L’information liée à la perte de la ressource(érosion, baisse des taux de matière organique, etc.)est incomplète et les objectifs quantitatifs en termede pollution sont rares dans la législation. Parailleurs, le sol est un tampon protecteur pour leseaux souterraines, les problèmes de contaminationdu sol n’étant que rarement dissociables de la pol-lution de la nappe. Un certain nombre d’élémentsliés à la pollution des sols sont donc traités dansd’autres parties de ce document. Ce domaine trai-tera plus particulièrement du problème des sitespollués et des pollutions d’origine agricole.

2.4.1 Sites et sols pollués

Le terme de site pollué fait référence à toutecontamination du sol, du sous-sol ou des eaux sou-terraines, du fait d’activités anthropiques. Le type,

la gravité et la cause des contaminations sont donctrès variables et de nombreuses substances pol-luantes y sont associées. Le Languedoc-Roussillona un passé industriel riche, en particulier minier.Globalement, les zones concernées sont actuelle-ment peu industrialisées, mais la pression de l’urba-nisation peut y être localement forte.

L’inventaire des sites et sols pollués (BASOL) aété initié par le Ministère de l’aménagement du ter-ritoire et de l’Environnement en 1993 dans le cadrede la circulaire relative à la résorption des sites et solspollués. Il recensait 8 sites pollués en Languedoc-Roussillon en 1996 et en dénombre 56 fin 2001, soit1,7% des sites français. En effet, cet inventaire qui, àson origine, ne prenait en compte que les sites pré-sentant une pollution avérée, intègre désormais dessites potentiellement pollués et appelant une actiondes pouvoirs publics. Treize sites sont situés dansl’Aude, 20 dans le Gard, 14 dans l’Hérault, 4 en Lo-zère et 5 dans les Pyrénées-Orientales.

Les sites où a été exercée par le passé une acti-vité potentiellement polluante pour le sol mais oùla pollution n’est pas certaine sont estimés à 5 000dans la région. Les inventaires historiques départe-mentaux (BASIAS), terminés dans le Gard et l’Hé-rault, sont réalisés par le BRGM et ont pour voca-tion de reconstituer le passé industriel d’une région.On dénombre 2 531 sites historiques dans l’Héraultet 1 952 dans le Gard.

Pour le traitement des sites, une première étapeconsiste à hiérarchiser les sites issus des inventaireshistoriques en fonction des enjeux locaux et à éva-luer les sites prioritaires par un diagnostic, une Eva-luation simplifiée des risques (ESR) et, si besoin est,une Etude détaillée des risques (EDR). Les sitesévalués en classe 1 au terme de l'ESR doivent êtretraités. Dans le cas général, la dépollution et lesétudes de risques sont imposées par arrêté préfecto-ral pris au titre de la législation sur les installationsclassées et/ou sur les déchets.

Les 50 sites régionaux répertoriés à l’inventairenational ont été sécurisés lorsque des substancesdangereuses étaient accessibles. Parmi ces sites, 27ont été dépollués et 22 sont en cours d’évaluationou de traitement 14. Un seul site, en cours d’activi-té, devra faire l’objet d’un diagnostic non encoredébuté. Après traitement, ces sites peuvent présen-ter des opportunités en terme d’aménagement duterritoire. Ils constituent, en effet, une ressource enespace pour l’implantation de zones d’activités.

0 20 60 km40

Page 32: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

59

3.1 Eaux

Les ressources en eau du Languedoc-Roussillonsont abondantes, mais inégalement réparties dansl’espace et dans le temps : aux fortes précipitationsannuelles des secteurs d’altitude (1 500 à 2 000 mmdans les Cévennes et la bordure de la chaîne pyré-néenne) correspondent des précipitations plus mo-destes en plaine littorale (600 à 700 mm). En outre,le régime climatique méditerranéen est caractérisépar l’alternance de longues périodes sèches et d’épi-sodes pluvieux intenses. Dans ces conditions, le ré-gime des cours d’eau est lui-même très contrasté.La présence d’importantes réserves en eaux sou-terraines à proximité de la bande littorale (nappesalluviales, nappes profondes, karst) tempère l’irré-gularité des apports pluviométriques. Par contre,la nature karstique du sous-sol d'une partie de la ré-gion, les causses par exemple, favorise une infiltra-tion rapide des précipitations, ne laisse que très peude cours d'eau en surface et ne filtre pas les eaux, lesrendant vulnérables aux pollutions et contamina-tions.

Ces ressources superficielles et souterraines sontd’autant plus précieuses que les départements lit-toraux ont besoin de prélever d’importantes quan-tités d’eau, en particulier pour l’agriculture, l’eaupotable et les besoins touristiques saisonniers. Cesbesoins sont en augmentation en raison de l’ac-croissement démographique et du développementde l’urbanisation.

De nombreuses connaissances restent à acquérirsur l’étendue et le fonctionnement des milieuxaquatiques superficiels et souterrains. Une gestionéquilibrée de l’eau, au sens de la Loi sur l’eau du 3janvier 1992, requiert de pouvoir identifier et

maintenir les conditions d’un fonctionnementéquilibré des milieux aquatiques intégrant les usagesprésents et à venir notamment par la mise en placed’outils de gestion concertée.

3.1.1 Eaux continentales superficielles

Le réseau hydrographique en Languedoc-Rous-sillon est rattaché à quatre grands systèmes :

✷ à l’est, les grands affluents de la rive droite du Rhône ;

✷ sur la façade méridionale, les fleuves côtiers ; ✷ à l’ouest et au nord, les rivières débouchant sur

le versant atlantique ; ✷ au nord-est, le bassin du Haut Allier.

La plupart des cours d’eau de la région se carac-térise par d’importantes variations des débits, descrues à l’automne et au printemps et un étiage trèsbas en été avec des risques de crues liées aux préci-pitations orageuses. Presque tous les cours d’eaude la région ont, de juin à septembre, des débits in-férieurs au dixième du module annuel. En périodeestivale, cette disponibilité est fluctuante et d’im-portants ouvrages de transfert (canal, adducteur) etde stockage de la ressource ont été développés aucours des dernières décennies.

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3. Ressources naturelles

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Objectifs de référence

• Rechercher, sélectionner les sites et sols pollués (circulaire du 3 décembre 1993)• Connaître les risques (circulaire du 3 décembre 1993)• Mettre les sites en sécurité et adopter des mesures d’urgence (circulaire du 31 mars 1998)• Surveiller les sites si besoin (circulaire du 31 mars 1998)• Traiter les sites (travaux) (circulaire du 3 décembre 1993)• Définir des restrictions d’usage si les sites ne peuvent pas être banalisés (circulaire du 10 décembre 1999)

Autre référent essentiel : loi sur les installations classées du 19 juillet 1976

Caractéristiques majeures

– Passé industriel riche, dans des zones actuel-lement peu industrialisées mais où

– La pression de l'urbanisation peut être loca-lement forte (nécessité d'assainissement d'anciens sites)

Tendances évolutives

+ Augmentation du nombre de sites traités+ Développement du traitement du passif

industriel+/– A priori diminution de la création de

nouveaux sites pollués mais tendance générale àl’augmentation du nombre de sites répertoriés

– Augmentation de la pression urbaine

S i te s e t so l s po l lu é s

Objectifs de référence

• Préserver la capacité productive du sol et assurer ses fonctions biologiques

Caractéristiques majeures

– Mauvaise connaissance des impacts de la pollution sur le sol

– Pollution viticole par les phytosanitaires– Utilisation localement excessive d'engrais

Tendances évolutives

+ Mise en place de réseaux de mesure et de suivi des pesticides

+ Mise en œuvre des CTE

Po l lu t ions agr i co le s

Photo : DIREN

2.4.2 Pollutions agricoles

La présence de métaux lourds dans le sol peutrésulter de certaines pratiques agricoles commel’utilisation de pesticides qui peuvent se fixer dansle sol mais aussi être lessivés et gagner les nappesaquifères. Les produits phytosanitaires utilisés enLanguedoc-Roussillon sont principalement les her-bicides en viticulture et sont donc à l’origine de laprésence (non quantifiée) de diverses substancespolluantes dans le sol. Par ailleurs, la surfertilisa-tion des terres agricoles est consécutive à un apportsuperflu d’engrais de synthèse ou à un épandagetrop massif de déjections animales. Elle entraîne unepollution azotée diffuse par ruissellement ou infil-tration. Malgré des données lacunaires, aussi bienà l’échelle régionale que nationale, la pression azo-tée est estimée en 1995 à 58 kg/ha en Languedoc-

Roussillon pour une moyenne nationale de90 kg/ha 5.

La directive européenne Nitrates de 1991,concernant la protection des eaux contre la pollu-tion, impose des mesures pour limiter et contrôlerl’utilisation d’engrais azotés. Elle est donc suscep-tible d’avoir un impact direct sur les problèmes depollutions des sols. En Languedoc-Roussillon, leszones concernées par cette directive sont : lesnappes plio-quaternaires du Roussillon, la nappe dela Vixiège, la nappe de Mauguio-Lunel et la nappede la Vistrenque et des Costières du Gard. Parailleurs, la prise en compte environnementale dansle cadre des Contrats territoriaux d’exploitation(CTE) contribuera à limiter les pollutions d’origi-ne agricoles.

Objectifs de référence

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Respecter le fonctionnement naturel des milieux usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Penser la gestion de l'eau en terme d'aménagement du territoire (Schéma directeur d’aména-gement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la politique de connaissance et de suivi des milieux et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Nombreux ouvrages de transfert et de stockage de la ressource

o Diversité des usages – Situation hydrologique particulièrement

contrastée (climat, relif, altitude)– Mauvaise connaissance des prélèvements

Tendances évolutives

+ Mise en place d'outils de gestion concertée– Développement des cultures intensives

irriguées– Développement de l'urbanisation

Eaux cont inenta le s super f i c i e l l e s

Page 33: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

59

3.1 Eaux

Les ressources en eau du Languedoc-Roussillonsont abondantes, mais inégalement réparties dansl’espace et dans le temps : aux fortes précipitationsannuelles des secteurs d’altitude (1 500 à 2 000 mmdans les Cévennes et la bordure de la chaîne pyré-néenne) correspondent des précipitations plus mo-destes en plaine littorale (600 à 700 mm). En outre,le régime climatique méditerranéen est caractérisépar l’alternance de longues périodes sèches et d’épi-sodes pluvieux intenses. Dans ces conditions, le ré-gime des cours d’eau est lui-même très contrasté.La présence d’importantes réserves en eaux sou-terraines à proximité de la bande littorale (nappesalluviales, nappes profondes, karst) tempère l’irré-gularité des apports pluviométriques. Par contre,la nature karstique du sous-sol d'une partie de la ré-gion, les causses par exemple, favorise une infiltra-tion rapide des précipitations, ne laisse que très peude cours d'eau en surface et ne filtre pas les eaux, lesrendant vulnérables aux pollutions et contamina-tions.

Ces ressources superficielles et souterraines sontd’autant plus précieuses que les départements lit-toraux ont besoin de prélever d’importantes quan-tités d’eau, en particulier pour l’agriculture, l’eaupotable et les besoins touristiques saisonniers. Cesbesoins sont en augmentation en raison de l’ac-croissement démographique et du développementde l’urbanisation.

De nombreuses connaissances restent à acquérirsur l’étendue et le fonctionnement des milieuxaquatiques superficiels et souterrains. Une gestionéquilibrée de l’eau, au sens de la Loi sur l’eau du 3janvier 1992, requiert de pouvoir identifier et

maintenir les conditions d’un fonctionnementéquilibré des milieux aquatiques intégrant les usagesprésents et à venir notamment par la mise en placed’outils de gestion concertée.

3.1.1 Eaux continentales superficielles

Le réseau hydrographique en Languedoc-Rous-sillon est rattaché à quatre grands systèmes :

✷ à l’est, les grands affluents de la rive droite du Rhône ;

✷ sur la façade méridionale, les fleuves côtiers ; ✷ à l’ouest et au nord, les rivières débouchant sur

le versant atlantique ; ✷ au nord-est, le bassin du Haut Allier.

La plupart des cours d’eau de la région se carac-térise par d’importantes variations des débits, descrues à l’automne et au printemps et un étiage trèsbas en été avec des risques de crues liées aux préci-pitations orageuses. Presque tous les cours d’eaude la région ont, de juin à septembre, des débits in-férieurs au dixième du module annuel. En périodeestivale, cette disponibilité est fluctuante et d’im-portants ouvrages de transfert (canal, adducteur) etde stockage de la ressource ont été développés aucours des dernières décennies.

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3. Ressources naturelles

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Objectifs de référence

• Rechercher, sélectionner les sites et sols pollués (circulaire du 3 décembre 1993)• Connaître les risques (circulaire du 3 décembre 1993)• Mettre les sites en sécurité et adopter des mesures d’urgence (circulaire du 31 mars 1998)• Surveiller les sites si besoin (circulaire du 31 mars 1998)• Traiter les sites (travaux) (circulaire du 3 décembre 1993)• Définir des restrictions d’usage si les sites ne peuvent pas être banalisés (circulaire du 10 décembre 1999)

Autre référent essentiel : loi sur les installations classées du 19 juillet 1976

Caractéristiques majeures

– Passé industriel riche, dans des zones actuel-lement peu industrialisées mais où

– La pression de l'urbanisation peut être loca-lement forte (nécessité d'assainissement d'anciens sites)

Tendances évolutives

+ Augmentation du nombre de sites traités+ Développement du traitement du passif

industriel+/– A priori diminution de la création de

nouveaux sites pollués mais tendance générale àl’augmentation du nombre de sites répertoriés

– Augmentation de la pression urbaine

S i te s e t so l s po l lué s

Objectifs de référence

• Préserver la capacité productive du sol et assurer ses fonctions biologiques

Caractéristiques majeures

– Mauvaise connaissance des impacts de la pollution sur le sol

– Pollution viticole par les phytosanitaires– Utilisation localement excessive d'engrais

Tendances évolutives

+ Mise en place de réseaux de mesure et de suivi des pesticides

+ Mise en œuvre des CTE

Po l lu t ions agr i co le s

Photo : DIREN

2.4.2 Pollutions agricoles

La présence de métaux lourds dans le sol peutrésulter de certaines pratiques agricoles commel’utilisation de pesticides qui peuvent se fixer dansle sol mais aussi être lessivés et gagner les nappesaquifères. Les produits phytosanitaires utilisés enLanguedoc-Roussillon sont principalement les her-bicides en viticulture et sont donc à l’origine de laprésence (non quantifiée) de diverses substancespolluantes dans le sol. Par ailleurs, la surfertilisa-tion des terres agricoles est consécutive à un apportsuperflu d’engrais de synthèse ou à un épandagetrop massif de déjections animales. Elle entraîne unepollution azotée diffuse par ruissellement ou infil-tration. Malgré des données lacunaires, aussi bienà l’échelle régionale que nationale, la pression azo-tée est estimée en 1995 à 58 kg/ha en Languedoc-

Roussillon pour une moyenne nationale de90 kg/ha 5.

La directive européenne Nitrates de 1991,concernant la protection des eaux contre la pollu-tion, impose des mesures pour limiter et contrôlerl’utilisation d’engrais azotés. Elle est donc suscep-tible d’avoir un impact direct sur les problèmes depollutions des sols. En Languedoc-Roussillon, leszones concernées par cette directive sont : lesnappes plio-quaternaires du Roussillon, la nappe dela Vixiège, la nappe de Mauguio-Lunel et la nappede la Vistrenque et des Costières du Gard. Parailleurs, la prise en compte environnementale dansle cadre des Contrats territoriaux d’exploitation(CTE) contribuera à limiter les pollutions d’origi-ne agricoles.

Objectifs de référence

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Respecter le fonctionnement naturel des milieux usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Penser la gestion de l'eau en terme d'aménagement du territoire (Schéma directeur d’aména-gement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Renforcer la politique de connaissance et de suivi des milieux et des usages (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Nombreux ouvrages de transfert et de stockage de la ressource

o Diversité des usages – Situation hydrologique particulièrement

contrastée (climat, relif, altitude)– Mauvaise connaissance des prélèvements

Tendances évolutives

+ Mise en place d'outils de gestion concertée– Développement des cultures intensives

irriguées– Développement de l'urbanisation

Eaux cont inenta le s super f i c i e l l e s

Page 34: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

3.2 Forêts

Ressource forestièreLa forêt couvre environ 34 % du territoire ré-

gional. Ce pourcentage est important si on consi-dère la moyenne nationale qui est de 25 % 11. Sa su-perficie en région a doublé depuis le début du siècleet continue d’augmenter à un rythme proche de 2 %par an. Parmi la grande variété des essences pré-sentes, les feuillus dominent avec une prédominan-ce du chêne vert (200 000 ha) et du chêne pubes-cent (110 000 ha), puis du châtaignier (71 000 ha)et du hêtre (69 000 ha). Parmi les résineux, 2/3 despeuplements sont représentés par le pin sylvestre(117 000 ha), puis le pin d’Alep (36 000), le pinnoir d’Autriche, le pin à crochets, l’épicéa com-mun, le pin maritime et le sapin pectiné 93.

En région, les trois étages de la forêt sont :

✷ l’étage mésoméditerranéen en plaine, où elle se différencie assez mal des formations dégradéessubforestières (garrigues ou maquis) ;

✷ l’étage supraméditerranéen localisé dans les secteurs de collines ou de piémont, où la forêt mé-langée s’installe suite à une déprise agricole plusou moins récente ou par boisement artificiel ;

✷ les étages montagnards subméditerranéen, subatlantique et subcontinental sont ceux où l’on ren-contre le hêtre, le pin noir et le pin sylvestre etautres conifères ou feuillus précieux.

Disponibilité en boisL’exploitation de la forêt régionale fournit une

ressource renouvelable, composée principalementde petits bois, utilisés surtout pour l’industrie et lechauffage. Plutôt jeune (plantations d’après-guer-re), morcelée et le plus souvent difficile d’accès enraison du relief accidenté, la forêt régionale estsous-exploitée, ce qui risque d’entraîner le vieillis-sement et la fragilisation des peuplements. Chaqueannée, un tiers du volume de la ressource écono-miquement mobilisable n’est pas prélevé 93. Au re-gard de la préservation de la ressource en bois, lespratiques sylvicoles ont en général un impact posi-tif. Mais certains choix peuvent présenter desrisques. De plus, certaines formes de sylviculturetelles que les monocultures de résineux et la plan-tation d'espèces non indigènes entrent en conflitavec la conservation de la biodiversité.

La forêt régionale est privée pour les trois-quarts,le quart restant est partagé entre les forêts doma-niales et les forêts appartenant aux collectivités lo-cales. Les forêts publiques sont constituées en ma-jorité de futaies résineuses pour la production de

bois d’œuvre. La forêt privée est très morcelée : 87 %des propriétaires possèdent des ensembles boisésd’une surface inférieure à 4 hectares 5.

Les caractéristiques régionales concernant la dis-ponibilité forestière sont les suivantes 93 :

✷ Les formations boisées de production du Lan-guedoc-Roussillon couvrent 875 200 ha au der-nier cycle d’inventaire.

✷ Les disponibilités ligneuses se situent autour de 1,1 à 1,4 millions de m3 par an.

✷ La Lozère et l’Aude concentrent plus de 60% des disponibilités totales de la région.

✷ Les 3/4 des disponibilités sont situées dans les peuplements de résineux.

✷ les disponibilités de feuillus sont localisées, pour une bonne part, dans le Gard.

✷ Les disponibilités en forêt privée représentent environ 55 % du total régional.

✷ La distribution de la récolte, entre les feuillus et les résineux, n’est pas à l’image des surfaces qu’ilsoccupent : les résineux représentent prés de 75%de la production totale et plus de 90% du boisd’œuvre.

✷ En 2000, la récolte totale (égale à 900 329 m3) a été supérieure à la moyenne des dix dernièresannées (849 000 m3).

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

61

3.1.2 Eaux continentales souterraines

Les gisements d’eaux souterraines sont importantset assez bien répartis sur le territoire régional. Lesnappes alluviales et superficielles sont les plus intensé-ment exploitées pour l’eau destinée à l’alimentationet à l’agriculture. Liées aux cours d’eau avec lesquelleselles communiquent, elles sont sensibles à la séche-resse et présentent donc de fortes variations saison-nières. Les aquifères karstiques sont nombreux(Grands Causses, Gardonnenque-Urgonien, Mont-bazin Gigean-Gardiole-Issanka, Lez, MinervoisSaint-Ponais Pardailhan, Corbières-Salses) et repré-sentent une ressource encore mal connue et peu sol-licitée, à l’exception du système du Lez pour l’ag-glomération montpelliéraine. Les aquifères à fortevaleur patrimoniale identifiés dans le SDAGE sontd’ores et déjà très sollicités ou représentent des res-sources potentielles à haut intérêt stratégique pour lesbesoins en eau actuels ou futurs. Les nappes profondessont moins vulnérables à la sécheresse que les nappesalluviales et superficielles. Par contre, leur surexploi-tation estivale sur la bande littorale entraîne un risqued’invasion marine irréversible.

PrélèvementsLes informations connues sur les prélèvements

d’eau concernent l’industrie, l’énergie et l’usage do-mestique. Par contre, les usages agricoles ne font gé-néralement pas l’objet de mesures, bien que l’enjeu duprélèvement agricole soit important si on considèrenotamment l’augmentation de la surface des terres ir-riguées dans la région ces trente dernières années.L’origine de l’eau prélevée est différente selon lesusages. L’eau à usage domestique provient majoritaire-ment des ressources souterraines (90 %) 47. En re-vanche, l’industrie et les installations de productiond’énergie s’approvisionnent dans les eaux superficielles.En excluant les prélèvements agricoles (dont les don-nées ne sont pas bien connues), c’est l’usage domes-tique qui représente en Languedoc-Roussillon la partla plus importante des prélèvements d’eau. Le rythmede croissance des prélèvements a été en moyenne de7% par an au cours de ces dernières années 5.

L’impact des prélèvements d’eau sur l’environne-ment dépend beaucoup du taux de “consommationnette”, c’est à dire de la part des volumes d’eau nonrestitués dans le milieu aquatique ou de celle dont le re-tour est très indirect. La consommation nette d’eaupour les usages domestiques est estimée à 40 % des pré-lèvements, elle est d’environ 90 % pour les usages agri-coles 5.

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Objectifs de référence

• Renforcer la gestion locale et concertée (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

• Réaffirmer l'importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin RMC - 1996)

Autres référents essentiels : Loi sur l’eau du 3 janvier 1992 et directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Ressources quantitativement importantes+ Aquifères à forte valeur patrimoniale+ Les hauts bassins (Causses) offrent d’impor-

tantes ressources en eau et sont faiblement consommateurs de ressources

– Fortes variations saisonnières des volumes d'eau disponibles

– Absence de connaissance des prélèvements agricoles

– Surexploitation des ressources en plaine littorale

Tendances évolutives

+ Mise en place d'outils de gestion concertée– Développement des cultures intensives

irriguées– Risque d'intrusion d'eau de mer par surex-

ploitation des ressources souterraines – Développement de l'urbanisation

Eaux cont inenta le s soute r ra ine s

Photo : DIREN

Page 35: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Pins (cèdres, sapins méditerranéens)

Sapins - épicéas

Mélange de feuillus

Châtaigniers

Chênes verts (chênes-lièges)

Autres feuillus

Non boisé

Massifs

Aubrac

Margeride

HautesCévennes

Causseboisé

Garrigues

Costières et Vallée du Rhône

PetiteCamargue

Plaine duRoussillon

Fenouillèdes

Pays de Sault

Razes

Corbièresoccidentales

Corbièresorientales

Montagne noire

Coteaux du Bas Cabardèset du Minervois

Avant-MontsLodévoisSommail

Espinouse

Lauragais

Cerdagne

Vallespir Albèreset Côte Rocheuse

Capcir

ConflentAspres

Mende

Causse nonboisé

BassesCévennes

Causses

Montpellier

Nîmes

Plaine viticoleet valléede l’Hérault

Vallée viticole de l’Aude

Corbièresméridionales

Perpignan

Carcassonne

Les résultats montrent une sous-mobilisation de laressource : le taux de mobilisation (quotient du vo-lume effectivement exploité par la ressource écono-miquement mobilisable) est de 28 %, du fait d’unhandicap structurel (relief, manque de desserte). Eneffet, plus de la moitié de la ressource sur pied de larégion se situe sur des pentes dépassant 30 %, seuilcritique pour les exploitations forestières. En Lan-guedoc-Roussillon, la surcapitalisation de bois surpied est évaluée à 2.8 % par an soit 1.5 millions de m3

par an. L’Inventaire forestier national évalue l’auto-consommation annuelle à environ 300 000 m3 (boisde feu prélevé entres deux passages d’inventaire), cequi représente 25 % du volume récolté et jusqu’à50 % pour les feuillus. Bien que les peuplementssoient majoritairement feuillus pour les surface boi-sées de production (60 %), les résineux représententplus de la moitié de la ressource sur pied. Les peu-plements de résineux sont encore jeunes pour la plu-part, mais on estime à 30 000 ha la surface des peu-plements de pin sylvestre qui arriveront à maturitédans 20 ans. Cela entraînera l’émergence d’une dis-ponibilité résineuse dans l’Hérault d’ici 5 à 10 ans.Une des priorités des Orientations régionales fores-tières (ORF) est la relance de la demande par la re-cherche de nouveaux créneaux commerciaux dansles produits à forte valeur ajoutée 93.

Après la tempête de 1999, 500 000 m3 de chablisont été comptabilisés dans la région, dont une gran-de partie sont commercialisés. Malgré une certainereprise économique dans le secteur, il est trop tôtpour savoir si les entreprises parviendront à exploi-ter le complément de ressource mobilisable qui,en l'état actuel, représente l'équivalent des boistombés 94.

Autres fonctions de la ressource forestièreLes espaces forestiers méditerranéens jouent en

outre un rôle essentiel pour la préservation de nom-breuses espèces animales ou végétales remarquables,dont certaines, rares ou menacées, justifient une at-tention particulière et croissante dans la gestion fo-restière. Certaines formes d’entretien de la forêtcontribuent, en outre, à la protection physique desmilieux. La forêt apporte aux sols des débris végé-taux, base de la matière organique qui permet la re-constitution des sols et limite l’érosion. En régulantle débit des eaux, elle favorise l’infiltration et em-pêche le ruissellement.

L’important reboisement engagé pour la restau-ration des terrains en montagne, puis pour la pro-duction de bois, est à l’origine de l’extension desforêts depuis un siècle. Actuellement, la progressions’effectue plutôt sur des terres délaissées par l’agri-culture, les parcelles abandonnées retournant spon-tanément à l’état de friche puis de forêts.

En zone basse, littorale ou périurbaine, les boi-sements dits paysagers revêtent un enjeu impor-tant pour la diversification de l’occupation des sols,la valorisation patrimoniale ou l’accueil du public.L’usage social de la forêt tend en effet à se diversi-fier avec la chasse, la promenade, la randonnée et lapratique sportive. Il existe ainsi une spécificité del’accueil en forêt publique comme en forêt privée,qui nécessite une analyse préalable des usages et lacompréhension des logiques sociales dans lesquelsils s’inscrivent. Ces usages, qui peuvent s’avérerparfois contradictoires, requièrent certains arbi-trages de la part du gestionnaire.

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Principaux massifs forestiers et essences dominantes

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Objectifs de référence

• Gérer la ressource forestière (Contribution régionale au Schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

• Relancer la demande par la recherche de nouveaux créneaux commerciaux dans les produits à forte valeur ajoutée (Orientations régionales forestières - 1998)

Caractéristiques majeures

+ Valeur patrimoniale de la forêt+ Valeur récréative de la forêt+ Rôle de la forêt dans la prévention

des risques+ Prise en compte émergente de la biodiver-

sité en forêt– Sous-mobilisation de la ressource

Tendances évolutives

+ Emergence d'une disponibilité ligneuse dans la région d'ici 5 à 10 ans

– Risque de vieillissement et de fragilisation des peuplements à cause de la sous-exploitation

Forê t s

Source : Inventaire forestier national0 20 60 km40

Page 36: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

La localisation géographique des différents typesd’utilisation du territoire dépend d’abord du reliefet des caractéristiques des sols. En allant du piémontvers les massifs montagneux, l’agriculture fait placeà la sylviculture puis à l’absence d’usage en hautemontagne où les sols sont les plus pauvres 5. Lesusages urbains et les réseaux de transports sont,quant à eux, concentrés sur la plaine littoral qui su-bit des transformations rapides en termes d’occupa-tion du sol.

On peut donc distinguer trois grands ensemblesdans la région : l’ensemble “littoral-plaine”, l’en-semble “zones intermédiaires-garrigues” et la “zo-ne montagneuse”.

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

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3.3 Territoires et sols

L'état et l’évolution du territoire peuvent êtreapprochés par l'observation des modes d’occupationet d’utilisation des terres et de leurs changements(croissance des territoires urbains, déprise agricole,etc.).

En 1996, 65,2 % des 27 376 km2 de la superfi-cie régionale ont des zones naturelles ou semi-na-turelles (enquête TERUTI). Ce pourcentage estplus élevé que la moyenne nationale (38,6 %). LeLanguedoc-Roussillon fait partie des régions deFrance métropolitaine les plus riches en espaces na-turels avec d’autres régions comme la Corse, Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes et Aqui-taine. Les zones agricoles couvrent 28,9 % de la

surface régionale contre 54,6 % en moyenne sur leterritoire national. Enfin, les zones artificielles re-présentent 5,9% de la surface régionale, la moyen-ne nationale étant de 7,7 %.

Dominants dans la région, les territoires naturelset les zones agricoles sont aussi très divers commel’indique l’inventaire européen “Corine Land Co-ver” qui permet une spatialisation de l’occupationdu territoire en région (voir tableau ci-après).

En termes d’utilisation du territoire, les activi-tés agricoles et sylvicoles utilisent près des troisquarts du territoire régional en 1996. La part deszones sans usages définis, de l’ordre de 21 %, est trèssupérieure à la moyenne nationale (8 %). Parailleurs, 6 % du territoire est occupé par les réseaux,l’habitat et les autres activités humaines 5.

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Utilisation du territoire (ou utilisation physique des sols) en Languedoc-Roussillon

1996 LANGUEDOC-ROUSS I L LON ( EN %)

Industrie 0,5

Production agricole 39,6

Production ligneuse 32,6

Réseaux 2

Infrastructures urbaines 1,7

Habitats 1,9

Dépôts et décharges d’ordures 0,1

Protection réelle du milieu 0,1

“Absence d’usage” 21,5

Total 100

1992 À 1996 EN M I L L I ERS D ’HA EN %

Production agricole, piscicole -30,78 -2,8et minière

Production agricole occasionnelle -3,18 -5,4

Absence d’usage +31,76 +5,6

Production ligneuse -10,35 -1,1

Emprise urbaine +12,55 +8,4

Occupat ion du te r r i to i re en Languedoc -Rous s i l l on

1990 SURFACE (HA ) PART DE LA POSTE RÉGION / SURFACE /RÉGION (%) POSTE FRANCE (%)

Tissu urbain continu 3 978 0,1 6,5

Tissu urbain discontinu 34 065 1,2 2,2

Zones industrielles et commerciales 6 328 0,2 2,8

Terres arables hors périmètre 125 065 4,6 0,9d'irrigation

Vignobles 543 731 19,9 44,3

Forêts de feuillus 662 043 24,2 7,9

Forêts de conifères 138 175 5,0 3,9

Forêts mélangées 107 007 3,9 5,4

1996 RÉGION FRANCE

Zones naturelles rapportée à la surface totale (%) 65,2 38,6

Zones agricoles rapportée à la surface totale (%) 28,9 54,6

Zones artificielles rapportée à la surface totale (%) 5,9 7,7

Zones naturelles : Roches et eaux, landes, parcours, alpages, forêtsZones agricoles : Arbres épars, haies peupleraies, chemins, vignes, vergers (pérennes), prairies, cultures annuelles.Zones artificielles : Non revêtues ( chantiers, décharges, cimetières, ...) et revêtues (bâtiments, parkings, routes, jardins d’agrément, etc.)

Source : Institut français

de l’environnement (Corine land cover)

Source : Ministère de

l’agriculture et de la pêche

(SCEES, enquête Teruti)

Source : Ministère de l’agricul-ture et de la pêche (SCEES, enquête Teruti)

Page 37: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Montagnes et causses

Zones intermédiaires

Littoral et plaine

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

Trois territoires

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3.3.1 Littoral et plaine

L’accroissement démographique, la pressiontouristique, le développement de l’habitat et des ré-seaux de transport et les facilités d’aménagement in-duisent une forte consommation d’espace sur laplaine littorale qui accueille aujourd’hui l’essentielde la population régionale et sur laquelle les espacesdisponibles deviennent rares.

La péri-urbanisation est issue de l’extension de lazone d’influence urbaine et conduit au grignotagede l'espace et à une artificialisation des sols par ledéveloppement de l’habitat et des infrastructures,ainsi qu' à la diminution des coupures vertes. La dé-prise agricole (ou gel des terres) qui menace la plai-ne littorale est due à la pression foncière exercée parl’urbanisation sur des sols dont la valeur agrono-mique est parfois élevée. Cette pression tend àrendre le foncier indisponible pour l’installationd’agriculteurs et contribue au développement de

friches qui sont dans l’attente d’une nouvelle af-fectation. D’autre part, sur les terres à forte valeurpatrimoniale, on constate une tendance à la recon-version agricole, les vignes laissant la place à d’autresformes de production agricole à forte valeur ajou-tée.

Sur la bande littorale proprement dite, l’actiondu Conservatoire du littoral par l’acquisition de ter-rains permet une maîtrise foncière d’espaces natu-rels soumis à la pression de l’urbanisation. De plus,des conventions de gestion passées avec des agri-culteurs sur ces terrains participent au maintien del’activité et également à la gestion des milieux.

De manière plus générale, la mise en œuvre denouveaux outils d’aménagement du territoire(Plans locaux d’urbanisme, Schémas de cohérenceterritoriale) contribue à une meilleure gestion dela ressource en espaces.

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66Objectifs de référence

• Aménager le territoire en tenant compte de la nécessité d'une utilisation durable de toutes les ressources (Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999)

• Préserver la ressource en espace par une organisation globale sur le territoire et une gestion économe de l'espace (Contribution régionale au schéma de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

Caractéristiques majeures

+ Forte attractivité pour les activités touris-tiques

+ Terres à haute valeur agronomique– Pression démographique due aux migrations

localisée sur le littoral– Pression touristique– Conflits d'usage et pression foncière– Espaces facilement aménageables

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des nouveaux outils d'amé-nagement du territoire (ex. loi SRU, SCOT,PLU, ...)

o Reconversion agricole (production à forte valeur ajoutée, déprise viticole)

– Développement de l'urbanisation et péri-urbani-sation

– Diminution des coupures vertes

L i t to ra l e t p la ine

Source : © IGN/DIREN

La Grande-MottePhoto : FCM Graphic

0 20 60 km40

Page 38: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

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3.4 Energie

Avec 3,9 % de la population métropolitaine, unesuperficie de 5 % de la superficie nationale et uneproduction de 3 % du Produit Intérieur Brut na-tional, la région Languedoc-Roussillon représente3 % de la consommation française en énergie, soitune consommation régionale plutôt inférieure au“poids” de la région.

Elle est essentiellement importatrice d’énergiesfossiles (gaz naturel et hydrocarbures en totalité) etd’énergie électrique (80 %). La faible production lo-cale d’électricité est surtout hydraulique (Pyrénéeset Lozère) et secondairement thermique (centrales

d’Aramon et Phénix à Marcoule) 92. La région pro-duit environ le quart de l’énergie qu’elle consom-me. Il y a donc une forte inadéquation régionaleentre la consommation et la production locale.

Une augmentation de la consommation liée àla croissance démographique et à une demandeaccrue est prévisible. Face à ce besoin croissant, eten complément à l’apport externe d’énergie élec-trique, des opportunités peuvent naître des nou-velles techniques de production locale, qu’ils’agisse de la cogénération au gaz ou des énergiesrenouvelables liées aux atouts de la région com-me la géothermie, l’éolien, le solaire ou le bois-énergie.

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Objectifs de référence

• Valoriser les ressources locales et mieux gérer l'espace (Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999)

• Entretenir, préserver et valoriser les espaces forestiers (Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire - 1999)

Caractéristiques majeures

+ Réservoir de ressources en espaceo Faible densité de population– Sous-valorisation de la ressource, déprise– Concentration et intensification agricole

dans certaines zones de montagne

Tendances évolutives

+ Développement de projets de mise en valeur du terroir, de tourisme vert

+ Mise en œuvre de contrats milieux– Risque de perte d'identité

Montagnes e t caus se s

3.3.2 Zones intermédiaires

Les zones intermédiaires correspondent à desterritoires moins attractifs que les secteurs de la plai-ne et du littoral, mais bien organisés et structurés etoù l’espace reste une ressource naturelle et écono-mique potentielle. L’agriculture, en particulier laviticulture, y reste présente. La viticulture évoluevers une production de qualité associée à une plusforte emprise sur les milieux naturels. Les zones in-termédiaires constituent un potentiel d’espace devie qui risque de subir une forte pression dans lesannées à venir. Pour ces zones, certaines pressionspeuvent déjà être identifiées: le passage de l’A75dans le secteur du Lodévois et des Causses, le déve-

loppement du tourisme au niveau du Sommail etde la Montagne noire, les diverses pressions relevantdu développement de l’urbanisation en périphériedes grandes agglomérations (garrigues montpellié-raines et nîmoises). Le plus grand danger pour cesespaces serait donc un manque d’attention, en lais-sant leurs villages devenir des "villages dortoirs"sous l’effet des pressions démographiques et urba-nistiques. Cependant, les nouvelles lois d’aménage-ment du territoire ont prévu des outils (SCOT,PLU, loi SRU) qui peuvent permettre aux collec-tivités de maintenir, voire d’améliorer la structureet l’organisation actuelle de ces territoires, tout entenant compte des évolutions à venir.

3.3.3 Montagnes et causses

La sous-valorisation des zones de l’arrière-pays(Cévennes, Causses), d’un point de vue agricole etforestier notamment, pourrait conduire pour ces es-paces à une perte d’identité et de ressource. En ef-fet, les zones de montagne sont aujourd’hui mar-quées par une importante concentration descultures dans les fonds de vallées et un abandon despratiques extensives. Ces zones se caractérisent par

ailleurs par une faible densité de population. La zo-ne montagneuse est également concernée par desenjeux plus touristiques (qualité des paysages, tou-risme vert), qu’il convient de préserver et de dé-velopper. Le fossé entre la zone montagneuse et laplaine et le littoral se creuse. Pourtant, l’arrière paysconstitue le poumon vert de la plaine et du littoralainsi qu’un important réservoir d’espaces, il estdonc nécessaire de pouvoir établir des relationsd’équilibre entre ces entités géographiques.

Objectifs de référence

• Engager des réflexions globales pour assurer la cohérence de ces espaces et assurer une occupa-tion harmonieuse du territoire régional (Contribution régionale au schéma de services collectifs desespaces naturels et ruraux - 1999)

Autre référent essentiel : Loi d’orientation pour l’aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999

Caractéristiques majeures

+ Territoires organisés+ Maîtrise relative de l'espace+ Ressources naturelles et économiques

(viticulture)+ Potentiel de ressources en espace

Tendances évolutives

+ Mise en œuvre des nouveaux outils d'amé-nagement du territoire (ex. loi SRU, SCOT,PLU, ...)

o Evolution de la viticulture (qualité produc-tion, emprise sur milieux, etc.)

– Risque de fortes pressions depuis la plaine littorale (potentialité d'espaces) pouvantconduire à une perte d'identité

– Risque de déqualification de ces espaces

Zones in te rm éd ia i re s

PRODUCT ION CONSOMMAT ION

Electricité 2 420 GWh 11 800 GWh

Gaz Naturel 0 7 376 GWh

Gaz de pétrole liquéfié 0 116 002 tonnes

Pétrole 0 2 500 000 tonnes

Charbon 200 000 tonnes 114 000 tonnesSource : Contribution régionale au Schéma deservices collectifs de l’énergie – DRIRE – 1999

Photo : DIREN Maison traditionnelle dans les CévennesPhoto : Mate

Page 39: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

3.4.2 Production

Avec une production totale de 4620 GW en1999, les principales sources d’énergie en Langue-doc-Roussillon sont l’hydroélectricité, le bois-énergie et le charbon, mais d’autres sources, com-me l’éolien, sont en essor 92.

Le charbon, le lignite, l’uranium, et dans unemoindre mesure le pétrole et l’eau, étaient les res-sources minérales énergétiques exploitées jusqu’àces dernières années dans le Languedoc-Roussillon.Aujourd’hui, seule l’eau et quelques gisements decharbon du bassin d’Alès perdurent. Le charbon desCévennes, qui représentait une production de3 200 000 tonnes par an dans les années 1960, nereprésente plus aujourd’hui qu’une production de200 000 tonnes par an 92.

La production thermique est représentée par unecentrale thermique au fioul (Aramon) actuellementfaiblement sollicitée et par une centrale nucléaire àneutron rapides Phénix (EDF/CEA). Par ailleurs,quelques centrales thermiques exploitées par desproducteurs autonomes existent. Il s’agît en parti-culier d’unités de cogénération délivrant leur éner-gie sur le réseau EDF 92.

La production régionale est donc très largementissue d’énergies renouvelables :

✷ Avec une puissance installée de 730 MW, les grands barrages exploités par EDF et la centainede petites centrales hydrauliques de la régionfournissent 88% de l’énergie électrique produiteen région 92 ;

✷ L’utilisation du vent avec l’installation d’éo-liennes est en pleine phase d’expansion en Lan-guedoc-Roussillon, première région françaiseaujourd’hui pour le développement de ce typed’énergie. L’évolution récente du prix de rachatde l’électricité d’origine solaire est à l’originede cet essor ;

✷ Le solaire, qui est une énergie écologique d’ap-point, permet des applications dans les domainesde la production d’eau chaude, du chauffage àbasse température, de la désalination ou encoredu chauffage des serres. Par ailleurs, le photo-voltaïque, permet de suppléer l’absence de ré-seau électrique, surtout dans les zones rurales.Dans le résidentiel et tertiaire, un recensementrégional, réalisé courant 1998, permet d’estimerà 4 500 m2 la surface de capteurs solaires en fonc-tionnement. Le nombre de chauffe-eau solairesest estimé à 500 92.

✷ La biomasse permet la production d’énergie àpartir de ressources variées comme le bois et sesdérivés (bois-énergie), mais aussi les déchets or-ganiques, les ordures ménagères et les déchetsindustriels. C’est l’énergie renouvelable la plusancienne et la plus utilisée. Concernant le bois-énergie, les résultats de l’évaluation régionalepubliés par le Centre d’études et de rechercheséconomiques sur l’énergie (CEREN) indiquentqu’en 1998 le bois était le combustible de basepour 100 000 habitations individuelles et uncombustible d’appoint ou d’agrément pour 140000 habitations. La Direction régionale de l’agri-culture et de la forêt engagée dans les pro-grammes “Bois – Energie” et “ALTENER”(Projet de plan de développement des énergiesrenouvelables) indique que la ressource poten-tielle en forêt est importante mais qu’il existeune difficulté économique pour valoriser ce gi-sement.

Par ailleurs, la production d’eau chaude naturel-le, grâce à la géothermie, offre des potentialités cer-taines. Ainsi dans le Lodévois, vers 100 mètres deprofondeur, l’eau est à 50°C. Les ressources géo-thermiques constituent donc un potentiel non né-gligeable. Cependant l’exploitation économique decette ressource est actuellement inexistante car pluscoûteuse que le recours aux énergies fossiles.

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

71

3.4.1 Consommation

La région Languedoc-Roussillon a uneconsommation en énergie finale de l’ordre de5 500 000 TEP. La consommation s’équilibreentre l’électricité et les produits pétroliers, cha-cun à hauteur d’environ 45 %, les 10 % restantsétant apportés en grande partie par le gaz natu-rel dont la consommation s’accroît avec le déve-loppement des réseaux de transport et de distri-bution. La part des transports s’élève à 34 %contre seulement 26,5 % en France. La consom-mation d’énergie dans l’industrie est relative-ment faible (16 % contre 26,5 % au plan natio-nal) 92. La situation climatique favorable nenécessite qu’un recours modéré au chauffage.Toutefois on peut relever que c’est l’électricité

qui est l’énergie la plus sollicitée pour le chauf-fage et la climatisation.

On constate une certaine optimisation des éco-nomies d’énergie en matière de chauffage dans l’ha-bitat due à la diminution des déperditions, à l’op-timisation des systèmes de chauffage et à l’utilisationd’apport en énergies renouvelables. La domestica-tion de l’énergie solaire, par l’intermédiaire de cap-teurs, par le biais d’une architecture bioclimatiqueou par d’autres systèmes est également en augmen-tation. De plus, divers programmes et dispositifs ontété mis en place par l’ADEME afin de promouvoirl’utilisation des énergies renouvelables auprès desconsommateurs et des installateurs. Toutefois, lapart d’énergies renouvelables, par rapport à l’éner-gie totale consommée en région, est encore faible.

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Consommat ion d ’ énerg ie en Languedoc -Rous s i l l on se lon l ’or ig ine UN ITÉ : M I L L I ER DE TONNES ÉQU IVALENT PÉTROLE . LR = LANGUEDOC-ROUSS I L LON

1998 ELECTR IC I TÉ GAZ PÉ TROLE COMBUSTIBLES TOTALMINÉRAUX SOLIDES

LR FRANCE LR FRANCE LR FRANCE LR FRANCE LR FRANCE

Industrie 601 30 203 104 5 819 199 15 373 63 7 529 967 164 771

Résidentiel-tertiaire 1 938 48 285 573 16 681 370 17 572 - - 2 881 251 755

Transport 61 2 197 1 850 46 496 - - - - 1 911 56 396

Agriculture 18 622 - - 8 218 - - 26 3 019

Total 2 618 81 307 2 527 68 996 577 33 163 63 7 529 5 785 190 995Source : Observatoire de

l’énergie –Direction généralede l’énergie et des matières

premières

Objectifs de référence

• Maîtriser la demande d'énergie (Contribution régionale au schéma de services collectifs de l’énergie - 1999)

• Utilisation rationnelle de l'énergie (Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996)

Caractéristiques majeures

+ Contribution régionale à la consommation française en énergie plutôt modérée

+ Situation climatique favorable à une utilisa-tion modérée du chauffage

– Utilisation importante d’électricité pour le chauffage des bâtiments et pour la climatisa-tion

– Faible recours aux énergies renouvelables

Tendances évolutives

+ Réduction de la consommation d'énergie grâce aux projets de transport en commun urbains, de lignes TGV

– Augmentation des consommations de carburants

– Augmentation des consommations d'électricité

Consommat ion

Produc t ion d ’ énerg ie en Languedoc -Rous s i l l on se lon l ’ or ig ine

1999 PRODUCT ION (GW) %

Hydroélectricité 2 600 56,3

Bois-énergie 1 350 29,2

Charbon 518 11,2

Déchets 123 2,7

Eolien connecté 26 0,5

Solaire thermique 3,7 --

Electrification autonome 0,17 --

Electricité thermique Faible et très variable --

Total 4 620 100

Source : Contribution régiona-le au Schéma de services col-lectifs de l’énergie – DRIRE –1999

Page 40: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

3.5.1 Carrières

L’exploitation des carrières constitue une activi-té importante en Languedoc-Roussillon à causede l’urbanisation et des infrastructures. 347 carrièressont autorisées au 1er janvier 2001, dont 110 pourle seul département du Gard. La surface totale desautorisations d’exploitation est proche de 6 000 ha,et la production estimée à près de 25 millions detonnes de matériaux par an, soit plus de 11 tonnespar habitant (pour une moyenne française de 7t/ha-bitant/an) 83. Cette production importante s’ex-plique en particulier par la forte pression d’urbani-sation qui se répercute sur les besoins en matériaux.Ceci ne sera pas sans poser des problèmes d’appro-visionnement en matériaux d’ici 3 à 5 ans.

Près des deux tiers des carrières autorisées le sonten roche massive. Ce type de carrières pose prin-cipalement des problèmes d’intégration dans le pay-sage, de destruction des milieux naturels et de ré-aménagement en fin d’exploitation. Moins de 10 %sont des carrières alluviales. Ce sont celles qui me-nacent le plus les ressources en eau et les écosys-tèmes. Elles sont désormais interdites dans le lit mi-neur des cours d’eau. Les matériaux extraits sont en

majorité du calcaire (58 %) puis des sables et gra-viers (19 %), qui sont utilisés à 50 % pour la viabili-té, à 28 % pour les bétons et mortiers et à 17 %pour l’industrie 14.

L’alternative à l’extraction est la production degranulats à partir de sous-produits industriels ou durecyclage des matériaux de démolition. Les filièresde recyclage sont cependant quasi-inexistantes dansla région.

Les carrières sont soumises à la législation desinstallations classées pour la protection de l’envi-ronnement permettant d’améliorer l’encadrementdes nuisances et font l’objet de schémas départe-mentaux destinés à concilier l’intérêt économiquenational, les ressources et besoins en matériaux, laprotection des paysages, des sites et des milieux na-turels sensibles, la nécessité d’une gestion intégréede l’espace, ainsi que la remise en état et le réamé-nagement des sites. Les autorisations d’exploita-tion de carrières doivent être compatibles avec cesschémas. Les schémas des cinq départements de larégion ont été réalisés, approuvés et publiés.

R e s s o u r c e s n a t u r e l l e s

73

En ce qui concerne le gaz naturel, la réalisationd’une artère de grand transfert (Artère du Midi) parGaz de France et Gaz du Sud Ouest, reliant la Val-lée du Rhône et Toulouse permet d’irriguer la ré-gion en gaz naturel de façon importante et apportela possibilité de créer des unités de production ➔

d’électricité sur le principe de la cogénération, dansdes conditions économiques attrayantes. Le pro-gramme de desserte permettra, à l’horizon 2003, deproposer le gaz naturel à 80 % des foyers de la ré-gion 92.

3.5 Matières premières

Le contexte géologique du Languedoc-Rous-sillon lui permet de bénéficier de la présence desubstances minérales et naturelles variées répartiessur l’ensemble de son territoire. L’exploitation dusol et du sous-sol régional concerne principalementles carrières. L’activité minière est en déclin dansla région comme sur l’ensemble du territoire natio-nal (4 mines en activité fin 2000). La région est ce-pendant caractérisée par un potentiel important desubstances minérales dont certaines sont peu valo-risées. Par ailleurs, 6 sources d’eaux minérales et19 établissements thermaux sont exploités 16.

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

72

Objectifs de référence

• Valoriser les ressources locales et le développement de la production décentralisée (Contribu-tion régionale au schéma de services collectifs de l’énergie - 1999)

• Programmer le développement des moyens de transport, de distribution et de stockage d'énergie sur le territoire régional (Contribution régionale au schéma de services collectifs de l’énergie - 1999)

• Exploiter les gisements d'énergies renouvelables (Plan régional pour la qualité de l’air - 1999)

Autre référent essentiel : Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996

Caractéristiques majeures

+ Atouts climatiques de la région pour le développement d'énergies renouvelables com-me le solaire ou l'éolien

+ Importantes potentialités pour la géothermie+ Fort potentiel de ressources énergétiques

non exploitées (bois) mais difficultés écono-miques de valorisation de ce gisement

– La région doit importer 80% de son énergie

Tendances évolutives

+ Développement de projets dans les domaines de l’éolien, du solaire thermique et photovol-taique, du bois énergie

+ Optimisation des ouvrages hydroélectriques existants

+ Développement de la distribution de gaz naturel et de la cogénération

– Absence de valorisation de la géothermie

Produc t ion

Objectifs de référence

• Assurer une gestion optimale et rationnelle des ressources et une meilleure protection de l'en-vironnement (décret du 11 juillet 1994 relatif aux plans départementaux des carrières)

Autres référents essentiels : Plans départementaux des carrières (11, 30, 34, 48, 66)

Caractéristiques majeures

+ Bonne qualité des matériaux + Présence de nombreuses roches massives

calcaires+ Bonne répartition géographique des carrières + Bonne substitution aux matériaux alluvion-

naires par les roches massives– Faiblesse des filières de recyclage– Problème de réhabilitation des carrières en

fin d'exploitation

Tendances évolutives

+ Amélioration de l'encadrement du contrôle des nuisances

+ Mise en œuvre des schémas départementaux– Forte pression de l'urbanisation qui se

répercute sur les besoins en matériaux– Importants besoins en granulats pour les

grands chantiers en projet

Car r iè re s

F IN 2000 AUDE GARD HÉ RAULT LOZERE PYRÉNÉES - LANGUEDOC-OR I ENTALES ROUSS I L LON

Nombre d’exploitations 69 110 76 58 34 347en activité en Languedoc Roussillon

Source : DRIRE LR Etat de l’environ-nement industriel 2000

Front de taille de carrièrePhoto : Mate

Page 41: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

4.1 Risques naturels majeurs

Six types de risques naturels sont présents enLanguedoc-Roussillon : inondations, feux de fo-rêts, érosion et submersion marine, mouvements deterrain, risque sismique et avalanches. 9 communessur 10 sont soumises à l’un d’entre eux et 55 % descommunes sont soumises à au moins deux risques11.Une proportion importante de la population est ex-posée aux risques naturels. Le risque d’inondationest un risque majeur en Languedoc-Roussillon, ilest la cause de la plupart des arrêtés de catastrophenaturelle. Les incendies de forêts tendent à dimi-nuer grâce aux efforts de prévention qui sont me-nés mais restent importants. Les autres risques na-turels sont très localisés : en majorité sur les reliefspour les mouvements de terrain, et principalementdans les Pyrénées pour les séismes et les avalanches.

La prise en compte des risques naturels s’effectueà plusieurs niveaux : l’information, la prévention etla protection. L’information du citoyen sur le risqueauquel il est soumis est faite par le biais de troistypes de documents : le dossier départemental desrisques majeurs (DDRM), les dossiers communauxsynthétiques (DCS) et les documents d’informa-

tions communales sur les risques majeurs (DI-CRIM). Il existe aussi des documents de synthèsepar type de risques, comme les atlas des zones inon-dables. La prévention relève surtout des documentsd’urbanisme : les plans de prévention des risques(PPR) qui ont pour objectif de prévenir et limiterle risque humain, sont soumis à enquête publiqueet constituent une servitude d’utilité publique. Ilssont annexés aux plans d’occupation des sols. Outreles zonages fixés par ce type de documents, la pré-vention concerne également la réalisation de tra-vaux concourant à la gestion de l’aléa à l’échelled’un bassin de risques, bassin versant ou massif fo-restier par exemple. La protection concerne la mi-se en place de dispositifs d’alerte, de plans de sur-veillance et de secours et de plans de gestion decrise ainsi que la réalisation de travaux, qui peuventavoir pour objet de lutter contre le risque ou deprotéger le bâti du phénomène.

De manière plus générale, la mise en œuvre denouveaux outils d’aménagement du territoire(Plans locaux d’urbanisme, Schémas de cohérenceterritoriale) permet une meilleure prise en comptedes risques naturels à l’échelle territoriale.

4. Sécurité

75

3.5.2 Eaux thermales et minérales

Dotée de 15 stations thermales (avec 19 établis-sements), le Languedoc-Roussillon reçoit 15 % dela clientèle curiste française. C’est la deuxième ré-gion thermale en France. Le département des Py-rénées-Orientales dispose à lui seul de 7 stationsthermales.

Six usines d’embouteillage, qui commerciali-sent six eaux minérales et une eau de sourceconditionnée (Vitale, à Montpeyroux dans l’Hé- ➔

rault), sont implantées dans la région. Il s’agit deQuezac en Lozère, Perrier dans le Gard, La Ver-nière et La Salvetat dans l’Hérault, Alet-les-Bainsdans l’Aude et Le Boulou dans les Pyrénées-Orientales.

L’importance des ressources thermales et miné-rales, tant sur le plan économique que par rapport àl’image de terroir et de qualité qu’elles véhiculent,apporte la preuve de l’enjeu de valorisation et depréservation que ces ressources constituent.

3.5.3 Autres minéraux

L’exploitation de substances minérales d’intérêtnational (cf article 2 du Code Minier) se fait dansdes mines souterraines ou à ciel ouvert. Les quatremines encore en activité dans la région exploitentla bauxite à Villeveyrac dans l’Hérault, l’or à Sal-signes dans l’Aude, le calcaire asphaltique à St-Jeande Marvejols et le sel à Vauvert dans le Gard 83. Il

existe en région d’importantes ressources en mi-néraux, aujourd’hui peu exploitées et valorisées.Ainsi, une étude récente du BRGM réalisée à lademande de la DRIRE a permis de répertorierl’ensemble des ressources anciennement utiliséeset potentiellement porteuses de nouveaux usagesdans la région : cuivre de Cabrières, quartz de Val-labrix, Victor-les-Houles et Bagnols sur Cèze,terres de Sommières, ocres du Roussillon, etc 82.

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Objectifs de référence

• Assurer et garantir la protection de la ressource (Loi sur l’eau du 3 janvier 1992)

Autre référent essentiel : directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Nombre important d'établissements thermaux

+ Plusieurs sites d'embouteillage d'eaux minérales et d'eaux de source

+ Image de qualité de la ressource

Tendances évolutives

+ Progression régulière de l'activité thermale– Problèmes potentiels de protection de la

ressource

Eaux the rma le s e t m iné ra le s

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

– 86% des communes sont soumises à au moins un risque naturel

– Population importante exposée

Tendances évolutives

+ Mise en place des schémas de cohérence territoriale

– Evolution de l'occupation des sols– Augmentation de la pression démographique

R i sques na tu re l s ma jeur s

Caractéristiques majeures

+ Importance des ressources existantes – Ressource sous-valorisée

Tendances évolutives

– Déclin de l'exploitation des ressources minières

Aut re s m iné raux

Page 42: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

4.1 Risques naturels majeurs

Six types de risques naturels sont présents enLanguedoc-Roussillon : inondations, feux de fo-rêts, érosion et submersion marine, mouvements deterrain, risque sismique et avalanches. 9 communessur 10 sont soumises à l’un d’entre eux et 55 % descommunes sont soumises à au moins deux risques11.Une proportion importante de la population est ex-posée aux risques naturels. Le risque d’inondationest un risque majeur en Languedoc-Roussillon, ilest la cause de la plupart des arrêtés de catastrophenaturelle. Les incendies de forêts tendent à dimi-nuer grâce aux efforts de prévention qui sont me-nés mais restent importants. Les autres risques na-turels sont très localisés : en majorité sur les reliefspour les mouvements de terrain, et principalementdans les Pyrénées pour les séismes et les avalanches.

La prise en compte des risques naturels s’effectueà plusieurs niveaux : l’information, la prévention etla protection. L’information du citoyen sur le risqueauquel il est soumis est faite par le biais de troistypes de documents : le dossier départemental desrisques majeurs (DDRM), les dossiers communauxsynthétiques (DCS) et les documents d’informa-

tions communales sur les risques majeurs (DI-CRIM). Il existe aussi des documents de synthèsepar type de risques, comme les atlas des zones inon-dables. La prévention relève surtout des documentsd’urbanisme : les plans de prévention des risques(PPR) qui ont pour objectif de prévenir et limiterle risque humain, sont soumis à enquête publiqueet constituent une servitude d’utilité publique. Ilssont annexés aux plans d’occupation des sols. Outreles zonages fixés par ce type de documents, la pré-vention concerne également la réalisation de tra-vaux concourant à la gestion de l’aléa à l’échelled’un bassin de risques, bassin versant ou massif fo-restier par exemple. La protection concerne la mi-se en place de dispositifs d’alerte, de plans de sur-veillance et de secours et de plans de gestion decrise ainsi que la réalisation de travaux, qui peuventavoir pour objet de lutter contre le risque ou deprotéger le bâti du phénomène.

De manière plus générale, la mise en œuvre denouveaux outils d’aménagement du territoire(Plans locaux d’urbanisme, Schémas de cohérenceterritoriale) permet une meilleure prise en comptedes risques naturels à l’échelle territoriale.

4. Sécurité

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3.5.2 Eaux thermales et minérales

Dotée de 15 stations thermales (avec 19 établis-sements), le Languedoc-Roussillon reçoit 15 % dela clientèle curiste française. C’est la deuxième ré-gion thermale en France. Le département des Py-rénées-Orientales dispose à lui seul de 7 stationsthermales.

Six usines d’embouteillage, qui commerciali-sent six eaux minérales et une eau de sourceconditionnée (Vitale, à Montpeyroux dans l’Hé- ➔

rault), sont implantées dans la région. Il s’agit deQuezac en Lozère, Perrier dans le Gard, La Ver-nière et La Salvetat dans l’Hérault, Alet-les-Bainsdans l’Aude et Le Boulou dans les Pyrénées-Orientales.

L’importance des ressources thermales et miné-rales, tant sur le plan économique que par rapport àl’image de terroir et de qualité qu’elles véhiculent,apporte la preuve de l’enjeu de valorisation et depréservation que ces ressources constituent.

3.5.3 Autres minéraux

L’exploitation de substances minérales d’intérêtnational (cf article 2 du Code Minier) se fait dansdes mines souterraines ou à ciel ouvert. Les quatremines encore en activité dans la région exploitentla bauxite à Villeveyrac dans l’Hérault, l’or à Sal-signes dans l’Aude, le calcaire asphaltique à St-Jeande Marvejols et le sel à Vauvert dans le Gard 83. Il

existe en région d’importantes ressources en mi-néraux, aujourd’hui peu exploitées et valorisées.Ainsi, une étude récente du BRGM réalisée à lademande de la DRIRE a permis de répertorierl’ensemble des ressources anciennement utiliséeset potentiellement porteuses de nouveaux usagesdans la région : cuivre de Cabrières, quartz de Val-labrix, Victor-les-Houles et Bagnols sur Cèze,terres de Sommières, ocres du Roussillon, etc 82.

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Objectifs de référence

• Assurer et garantir la protection de la ressource (Loi sur l’eau du 3 janvier 1992)

Autre référent essentiel : directive cadre Européenne du 23 octobre 2000

Caractéristiques majeures

+ Nombre important d'établissements thermaux

+ Plusieurs sites d'embouteillage d'eaux minérales et d'eaux de source

+ Image de qualité de la ressource

Tendances évolutives

+ Progression régulière de l'activité thermale– Problèmes potentiels de protection de la

ressource

Eaux the rma le s e t m iné ra le s

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

– 86% des communes sont soumises à au moins un risque naturel

– Population importante exposée

Tendances évolutives

+ Mise en place des schémas de cohérence territoriale

– Evolution de l'occupation des sols– Augmentation de la pression démographique

R i sques na tu re l s ma jeur s

Caractéristiques majeures

+ Importance des ressources existantes – Ressource sous-valorisée

Tendances évolutives

– Déclin de l'exploitation des ressources minières

Aut re s m iné raux

Page 43: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Mende

Nîmes

Montpellier

Carcassonne

Perpignan

Florac

Alès Bagnols-sur-Cèze

Lunel

Sète

AgdeBéziers

Narbonne

Rivesaltes

Argelès-sur-Mer

Céret

Prades

Limoux

Castelnaudary

Bédarieux

Lodève

Cours d’eau

Plan d’eau

Zone hydrographique

200001001 - 20000 501 - 1000 101 - 500 1 - 100non renseigné

S é c u r i t é

La population en zone inondablepar débordement des grands cours d’eau

77

4.1.1 Inondations

On distingue trois grands types d’inondations enrégion méditerranéenne : les inondations de plainequi touchent le cours aval des grands cours d’eaurégionaux, les crues torrentielles qui touchent no-tamment les petits fleuves côtiers intermittents et lesaffluents des grands cours d’eau, ainsi que les cruespar ruissellement périurbain qui trouvent leur ori-gine dans les orages violents en zones urbanisées.En raison de son réseau hydrographique et de sonrelief, la région présente une vulnérabilité particu-lière aux inondations. De plus, le climat méditerra-néen, caractérisé par une forte variabilité des préci-pitations et une force exceptionnelle des averses,provoque une concentration rapide des eaux et desécoulements. Les risques de crues sont aggravés pardivers facteurs d’origine anthropique : diminution,voire suppression, des zones naturelles d’expan-sion des crues, imperméabilisation des sols, amé-nagements lourds des bords de cours d’eau, re-membrement des parcelles agricoles conduisant à ladisparition des haies, fossés et bosquets. La superfi-cie des zones inondées est plutôt faible, mais leprincipal facteur de risque reste celui de l’occupa-tion humaine dans les zones exposées : 415 com-

munes sont répertoriées comme ayant un risquefort de débordement des cours d’eau. La populationtotale de ces communes est d’environ 1 500 000personnes. Un étalement urbain mal maîtriséconstitue un important facteur de risque du fait del’imperméabilisation croissante des sols due à l’ur-banisation. De plus, de nombreuses communes dela plaine et de la zone littorale, marquées par untourisme estival très développé, sont concernées.

810 communes de la région, soit plus de la moi-tié, sont soumises à des risques d’inondation sur aumoins une partie de leur territoire. 78 % des com-munes des Pyrénées-Orientales sont concernées,tout comme 75 % des communes de l’Hérault. De1993 à 1996, 901 communes ont fait l’objet d’unarrêté de catastrophe naturelle lié aux inondationset coulées de boues 5. En 2001, 128 Plans de Pré-vention des Risques d’Inondations (PPRI) sont ap-prouvés, 253 plans sont prescrits dont 116 dans ledépartement de l’Aude suite aux crues de 1999.Une meilleure connaissance des niveaux de risqueet de la population exposée permet de mieuxorienter les moyens de lutte. Par ailleurs, l’applica-tion des SAGE contribue à diminuer le risque.

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Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

+ Faible superficie des zones inondées– Vulnérabilité particulière de la région aux

inondations– Importante occupation de la population dans

les zones exposées– Tourisme estival très développé en plaine et

en zone littorale (zones vulnérables)

Tendances évolutives

+ Mise en place des PPRI (Plans de préven-tion des risques d'inondation)

+ Mise en place des SAGE+ Meilleure connaissance des niveaux de

risque et de la population exposée– Imperméabilisation croissante des sols due à

l'urbanisation– Fortes pressions agricoles, urbaines et

économiques sur certains secteurs– Changements climatiques

I nondat ions

Source : DIREN/INSEE/DDE. © IGN0 20 60 km40

Page 44: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Mende

Nîmes

Montpellier

Carcassonne

Perpignan

Plan de prévention des risques (PPR) approuvé

Plan de prévention des risques (PPR) prescrit

Plan de surface submersible (PSS) approuvé

Zones inondables

4.1.2 Feux de forêt

Outre la sécurité des personnes et des biens, lesfeux de forêts soulèvent des problématiques liées àla préservation du patrimoine forestier, écologiqueet paysager. En France, la forêt méditerranéenne,de par son inflammabilité et sa combustibilité, estparticulièrement concernée. Deux-tiers des com-munes du Languedoc-Roussillon sont soumises àce risque. Le Gard est le département le plus touché(884 ha sur 2689 ha incendiés dans la région entre1989 et 1998) 11. Avec un contexte météorolo- ➔

gique aggravant, les causes les plus fréquentes d’in-cendie sont liées à l’imprudence des usagers. Lerisque est par ailleurs accentué par la tendance à lafermeture des milieux, le développement de l’ur-banisation au contact des massifs boisés et l’aug-mentation de la fréquentation des massifs forestierssurtout en période estivale. Mais le nombre de dé-parts de feux est cependant en diminution et la plu-part sont vite maîtrisés du fait des actions de pré-vention menées et de l’évolution des techniques delutte avec des interventions rapides et efficaces.

Les axes retenus dans le cadre de la politique deprévention des incendies de forêt dans le Sud-Estméditerranéen concernent en particulier : l’aména-gement des forêts et l’entretien des équipements, larésorption des causes d’incendie, l’amélioration dela connaissance du risque, la réalisation de Plans deprévention des risques d’incendies de forêts(PPRIF) sur les secteurs où les enjeux sont les plusforts (communes qui s’urbanisent) et la sensibilisa-tion de la population. La mise en place des PPR,sur la base d’un recensement exhaustif des secteurssoumis au risque, est en cours dans la région.

Chaque département est doté d’un Schémadépartemental d’aménagement des forêts contrel’incendie (SDAFI) qui constitue un document deréférence. Les plans intercommunaux d’aménage-ment des forêts contre l’incendie (PIDAF) couvrenttous les massifs forestiers de la région, ils constituentdes programmes cadre par massif et définissent lesactions à mener.

La surveillance est assurée par un dispositif com-plexe en liaison radio permanente : tours de guetsur les points hauts et dégagés, patrouilles de sur-veillance sur véhicules (pompiers, ONF), pa-trouilles aériennes. En cas de grands feux, la mise enœuvre de moyens humains (sapeurs-pompiers etforestiers sapeurs, comités communaux feux de fo-rêt, renforts militaires) et matériels (véhicules grosporteurs, bombardiers d’eau) vise à stopper la pro-gression du feu, l'encercler, puis l'éteindre.

Au niveau régional, la lutte préventive s’exerceprincipalement au sein de deux organismes :✷ l'Entente interdépartementale, regroupant 15 dé-partements du Sud-Est, pour mettre en oeuvre unepolitique commune de lutte contre les incendies deforêt ;✷ le Conservatoire de la forêt méditerranéenne quiassure la programmation et le financement d'opéra-tions de prévention et d'équipement.

La base de données Prométhée, qui recense lesincendies de forêts en région méditerranéenne apour objectif de fédérer et d'harmoniser les donnéesen provenance de sources diverses et de redistribuerles résultats à tous ceux qui sont concernés par leproblème des incendies de forêts.

Des financements existent concernant la défen-se des forêts contre l’incendie mais aucun créditn’est alloué à des programmes concernant la pro-tection du bâti. Or, lors d’un feu, tous les moyenssont souvent mobilisés pour quelques habitations,ceci permettant au feu de se développer.

S é c u r i t é

79

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

Prévention du risque d’inondation

78

Sur face s in cend i ées

1989 -1998 AUDE GARD H ÉRAULT LOZERE PYRÉNÉES - LANGUEDOC-OR I ENTALES ROUSS I L LON

Surfaces incendiées (ha) 484 884 390 334 597 2 689En % de la surface boisée 2,7 4,1 2,4 1,4 4,2 2,9

Source : Sécurité civile

Source : DDE/Préfecture. IGN © (nov. 2001)0 20 60 km40

Page 45: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Très élevée

Élevée

Moyenne

Faible

Communes en forte croissance

Sensibilité de la végétation au feu

Mende

Alès

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Arles

Avignon

Sète

Montpellier

Béziers

NarbonneCarcassonne

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S é c u r i t é

Sensibilité aux feux de forêts

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Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

+ Dispositifs de prévention et de surveillance bien développés

+ Existence du fichier Prométhée sur tout le territoire

– Inflammabilité et combustibilité de la végétation

– Facteurs climatiques aggravants– Forte fréquentation en période estivale

Tendances évolutives

+ – Mise en place des PPR (Plans de préven-tion des risques) en retard, travail en cours

+ Plans de surveillance et de secours+ Schémas départementaux+ Recensement objectif et exhaustif des

secteurs soumis au risque en cours+ Existence du Conservatoire de la forêt

méditerranéenne– Développement de l'urbanisation au contact

des zones boisées– Diminution des moyens financiers destinés

à la prévention

Feux de fo rê t

Source : DRAF, INSEE, bureau d’études MTDAFond de carte : © IGN Novembre 2001

Le zonage du risque de feu de forêt à été réalisé en1997 par la DRAF lors de la rédaction des orienta-tions régionales forestières. L’estimation de la sen-sibilité de la végétation au feu est obtenue parcombinaison du risque d’éclosion (inflammabilité)et du risque de propagation (combustibilité).

Les communes de type urbain et ayant une fortecroissance entre les deux recensements sont figu-rées en trame grise, ce qui permet de localiser lesprincipales zones d’enjeu pour la prévention durisque feu de forêt.

Après un incendie de forêtPhoto : Mate

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Page 46: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

4.2 Risques technologiques majeurs

Quatre types de risques technologiques sont pré-sents en Languedoc-Roussillon : le risque lié auxtransport de matières dangereuses, aux ruptures debarrages, les risques industriels et le risque nucléai-re. 42 % des communes de la région sont concer-nées par au moins un de ces risques technologiquesmajeurs. La Lozère est peu concernée 5. La pressionurbanistique est forte dans ces zones à risques et unepopulation importante est exposée.

L’information concernant les risques technolo-giques majeurs se fait, comme pour les risques na-turels, par le biais du dossier départemental desrisques majeurs (DDRM), des dossiers communaux

synthétiques (DCS) et des documents d’informa-tions communales sur les risques majeurs(DICRIM). Les dispositions pour la prévention etl’intervention en cas d’accident sont diverses selonle type de risque et concernent majoritairement lerisque industriel. 87 accidents technologiques sesont produits entre 1995 et 1999 dans la région. Lesrisques technologiques, exceptés les risques indus-triels, ne sont pas pris en compte dans les plansd’occupation des sols. De manière générale, la mi-se en œuvre de nouveaux outils d’aménagement duterritoire (Plans locaux d’urbanisme, Schémas decohérence territoriale) permet de mieux intégrer lesrisques à l’échelle des territoires.

S é c u r i t é

83

4.1.3 Autres risques naturels

Les mouvements de terrain se manifestent par undéplacement plus ou moins brutal du sol ou dusous-sol dû à des processus de dissolution ou d’éro-sion favorisés par l’action de l’eau et de l’homme.Ils peuvent prendre différentes formes : chutes deblocs, affaissements, effondrements, gonflements,tassements, glissements ou ravinements. Ce risquetouche 18 % des communes de la région 11.Quelques secteurs sont très exposés : gorges duTarn, vallée du Lot, vallée de la Lergue et certainssecteurs des Pyrénées. L’affaissement ou l’effondre-ment peut aussi concerner des cavités artificielles(mines ou carrières). Outre le repérage des zonesexposées et la surveillance régulière des mouve-ments déclarés, les moyens de lutte consistent sur-tout à réaliser des études géotechniques préalables àl’implantation de nouveaux ouvrages et à maîtriserl’urbanisation sur des sites sensibles. Des Plans deprévention des risques sont prescrits. Fin 2001, troisPPR spécifiques aux mouvements de terrain sontréalisés et 49 PPR multirisques réalisés intègrent lerisque de mouvement de terrain.

Les séismes importants sont exceptionnels dansla région, pourtant un quart des communes du Lan-guedoc-Roussillon sont en zone de risque sismiquedans les Pyrénées-Orientales, l’Aude et le Gard 11.La prévention du risque sismique réside en particu-lier dans la mise en œuvre de techniques deconstruction adaptées dans les zones à risque. Iln’existe aucun dispositif de prévision à court ter-me des séismes.

Le risque d’avalanche est présent dans trente-

trois communes des Pyrénées-Orientales 5. Il estfort sur les communes de Fontpédrouse, Mantet,Porta et Porté-Puymorens. La prévention consistenotamment en la mise en place de parades, à l’en-tretien des pentes, à la maîtrise de l’aménagement,à l’information à la population et au déclenchementartificiel des avalanches.

Les terrains boisés dont la conservation est re-connue nécessaire pour le maintien des terres sur lesmontagnes et les pentes ainsi que pour la défensecontre les avalanches, l’instabilité du sol et les cruestorrentielles peuvent faire l’objet d’un classementen forêt de protection. Ainsi, 11 massifs sont classésen Languedoc-Roussillon 5.

Le risque d’érosion et de submersion marinen’est pas considéré comme un risque naturel majeurcar ses conséquences sont surtout économiques,mais il concerne cependant une part importante duterritoire régional. Le phénomène d’érosion litto-rale résulte de la conjonction de nombreux facteurscomme la houle, les courants, le vent, la variationdu niveau de la mer ou l’importance des apports sé-dimentaires des fleuves côtiers. Depuis 1945, 260hectares ont été gagnés par la mer en Languedoc-Roussillon 11. De nombreux ouvrages de protectionont été réalisés pour stabiliser le trait de côte, maisceux-ci ont parfois des effets secondaires indési-rables. De même, la côte sableuse de la région peutêtre profondément submergée par les eaux de lamer lors de situations météorologiques particulièresou de phénomènes tectoniques sous-marins. Ain-si, la protection du littoral doit aujourd’hui faireplace à la gestion durable de son évolution (main-tien ou recul selon les secteurs et les enjeux).

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Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

+ Classement de certains massifs boisés en forêt de protection

– Fort passé minier de la région entraînant des risques d'affaissement ou d'effondrement de cavités artificielles

Tendances évolutives

+ Prise en compte de ces risques dans les PPR : mouvements de terrain

+ Développement d'une base de données sur les mouvements de terrain

+ Création d'un pôle de compétence après-mines à Alès

+ Mise en place de Plans de prévention des risques miniers

– Changements climatiques– Accroissement de la fréquentation

touristique dans les zones exposées– Evolution régressive du trait de côte

Aut re s r i sques na tu re l s

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

– Pression urbanistique dans les zones à risques– Population importante exposée– Absence de prise en compte dans les POS

(excepté pour les risques industriels)

Tendances évolutives

+ Mise en place des schémas de cohérence territoriale

– Augmentation de la pression démographique– Evolution de l'occupation des sols

R i sques te chno log iques ma jeur s

Communes conce rnées pa r un r i sque te chno log ique ma jeur

1996 AUDE GARD HÉ RAULT LOZERE PYRÉNÉES - LANGUEDOC-OR I ENTALES ROUSS I L LON

Risque industriel 10 20 5 4 2 41Risque transport de 103 165 158 17 75 518matières dangereusesRisque de rupture 28 64 68 14 69 243de barrageRisque nucléaire 0 17 0 0 0 17

Source : Préfecture (DDRMCommunes concernées parun risque technologique majeur (DDRM)

L’EspiguettePhoto : DIREN

Page 47: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

4.2.3 Risque industriel

Au niveau du risque industriel, la réglementationfrançaise des installations classées pour la protectionde l’environnement et de l’urbanisme impose uneétude préalable des dangers, la maîtrise de l’urbanisa-tion dans les zones dangereuses, l’information despopulations sur les dangers et sur les conduites à te-nir en cas d’accidents, la réalisation de plans d’inter-vention qui définissent l’organisation des secours encas d’accident. Ces dernières dispositions sont no-tamment mises en œuvre par le biais des Plans d’opé-ration interne (POI) et plans d’urgence externe(Plans particuliers d’intervention : PPI ou Plans deSurveillance et de Secours : PSS) pour chaque éta-blissement concerné.

Dans la publication Etat 2000 de l’environnement in-dustriel de la région Languedoc-Roussillon, 72 établisse-ments sont répertoriés comme pouvant avoir desconséquences graves en cas d’accident, dont 22 éta-blissements AS (installations “seuil haut” relevant de

la directive SEVESO II). Parmi ces établissements, lesinstallations assujetties à la directive SEVESO “seuilhaut”, qui présentent donc les plus grands risques,font l’objet de Plans d’opérations internes établis parl’industriel et de Plans particuliers d’intervention éta-blis par les services départementaux de la protectioncivile. Les autres établissements, comme les silos decéréales, ne sont pas tous soumis à l’obligation de réa-liser ces plans.

Pratiquement tous ces établissements sont dotésde POI mais tous les PPI et PSS ne sont pas enco-re publiés. De même, toutes les communes n'ontpas encore intégré la maîtrise de l’urbanisation. Fin2000, 16 communes de la région ont intégré dansleur POS l'existence de risques technologiques ma-jeurs. Lorsqu’un PPI ou qu’un PSS est mis en pla-ce, il est demandé aux exploitants des établissementsconcernés de réaliser une plaquette d'informationpréventive du public ; les plaquettes sont ensuitediffusées par les maires des communes.

4.2.4 Risque nucléaire

Les quatre installations nucléaires de la régionsont implantées sur le site de Marcoule dans le Gard(Phénix). Ce département est également concernépar la proximité du site nucléaire du Tricastin dansla Drôme. Les dix-sept communes situées dans un

périmètre de 10 km autour du site de Marcoulesont considérées comme étant directement sou-mises au risque nucléaire. Fin 1997, des pastillesd’iode y ont été mises à disposition des habitantsafin de pallier à un rejet éventuel d’iode radioactifen cas d’accident 5.

S é c u r i t é

85

4.2.1 Transport de matières dangereuses

Les principaux dangers consécutifs à un accidentse produisant lors du transport de matières dange-reuses sont : l’explosion, l’incendie et la dispersiondans l’air, l’eau ou le sol de produits dangereux. Letransport de matières dangereuses comprend letransport routier et ferroviaire, mais également letransport par canalisations (pipelines : kérosène, gaz,hydrocarbures) et le transport par canaux et mariti-me. 518 communes sont concernées par ce risquedans la région 5.

Le risque est diffus et concerne en particulierles secteurs voisins des grands axes routiers et ferro-viaires, notamment ceux situés sur le passage du

transit entre pôles de production (industries chi-miques, pétrolières, nucléaires) et de réception (sec-teurs de Sète et Port la Nouvelle, stations services).Les grandes agglomérations sont soumises à cerisque, notamment par le passage de voies ferréesdans les centres urbains. Le développement actueldu réseau d’infrastructures sur certains axesconcentre les risques ; cependant, l’amélioration deleur qualité contribue à sa diminution.

Les dossiers communaux synthétiques fixent lamise en œuvre de plans d’intervention en cas depollution par les matières dangereuses. Les trans-ports routiers et ferroviaires font l’objet de peu decontrôles.

4.2.2 Rupture de barrage

En 1999, sept grands barrages du Languedoc-Roussillon sont considérés comme présentant desrisques pour la sécurité publique. Trois de ces ou-vrages sont soumis à des Plans particuliers d'inter-

vention qui sont déclenchés par le préfet en cas derisque de rupture. Des mesures d’évacuation despopulations installées en aval peuvent alors êtreprises. Ils comprennent des procédures spécifiquesde prévention et d’information 14.

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Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

– Important transit de camions et de trains transportant des matières dangereuses

– Infrastructures de transport saturées

Tendances évolutives

+ Développement de la démarche d’informa-tion du public et de maîtrise de l’urbanisa-tion

+/– Développement des infrastructures de transport

Transpor t de mat i è re s dangereuse s

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

o Présence de grands barrages+ Plans de secours et d'alerte

Tendances évolutives

Rupture de ba r rages

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Mettre en œuvre des plans d'urgence et de secours (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

+ Région peu industrielle+ Existence de plans d'urgence internes pour

tous les établissements à risque – Des plans d'urgence externes sont encore

à réaliser

Tendances évolutives

+ Meilleure maîtrise des risques + Diminution des quantités stockées+ Tendance à la diminution des zones de

danger mais– Pression urbanistique

R i sque indus t r i e l

Objectifs de référence

• Définir des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde des zones exposées (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)

• Délimiter les zones exposées aux risques (Loi sur la sécurité civile du 22 juillet 1987)• Informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont soumis (Loi sur la sécurité civile

du 22 juillet 1987)

Caractéristiques majeures

– Quatre installations nucléaires dans la région

Tendances évolutives

R i sque nuc léa i re

IndustriePhoto : DRIRE

Page 48: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

lectivités et dépend du volontariat, notamment aumoyen de la réalisation de chartes. De plus, les ac-tions menées semblent souvent incohérentes du faitde l’inexistence d’approches globales pour aborderles questions paysagères et permettre aux aména-geurs et décideurs d’être attentifs aux paysages. Laprise en compte légale de la protection des paysagesordinaires reste faible (volet paysager du permis deconstruire, protection des structures paysagères parles Plans locaux d’urbanisme). Les directives paysa-gères susceptibles d’offrir un cadre de référencequalitatif à des paysages intéressants, sans toutefoisêtre exceptionnels, demeurent peu usitées.

Or ces paysages quotidiens constituent égale-ment une ressource économique et sont souventutilisés comme image de qualité, de terroir (Vigne-rons d’Ensérune, Ostréiculteurs de Thau). Parailleurs, la majorité des habitants de la région viventhors des sites classés, des Parcs naturels ou descentres historiques. Le problème du cadre de viese pose donc plus particulièrement en zones périur-baines, dans les villages pavillonnaires ou dans lespaysages naturels et ruraux quotidiens.

C a d r e d e v i e

87

5.1 Qualité du cadre de vie

Généralement, la qualité de vie est mise en re-lation avec les conditions de vie urbaine, et en prio-rité avec la taille et le confort du logement (cadrede vie domestique), la tranquillité ainsi que la pré-sence de services et de commerces de proximité.Selon une approche “paysage urbain”, la qualité ducadre de vie s’exprime, par ailleurs, dans l’apprécia-tion de l’esthétique des lieux et des paysages, depuisla qualité architecturale des monuments, jusqu’à lavaleur paysagère des espaces verts et des sites natu-rels intra-muros. Au delà des paysages urbains, cesont les paysages naturels et ruraux qui constituentle cadre de vie quotidien des personnes qui y vi-vent, qui en vivent et qui le traversent.

La notion de cadre de vie peut être déclinée sousde multiples facettes à l’image de la diversité despaysages du territoire régional, de l’organisation etde l’occupation de l’espace : paysages intérieurs di-versifiés associant paysages emblématiques et pay-sages ruraux, espaces littoraux très fréquentés, ré-seaux d’infrastructures et dynamiques urbaine etpéri-urbaine associées.

Ce chapitre est divisé en deux parties :✷ les sites remarquables et les paysages, contri-

buant au cadre de vie des espaces naturels et ru-raux

✷ le cadre de vie urbain et péri-urbain et les amé-nités, contribuant au paysage urbain immédiatou de proximité.

De manière générale sur le territoire, et au-delàde la protection des sites et paysages remarquables(sites classés, sites inscrits), un certain nombre d’élé-ments participent à la préservation des paysages :✷ Les outils d’urbanisme réglementaires tels que les

Plans locaux d’urbanisme (PLU), les Schémas decohérence territoriale (SCOT), les Zones deprotection du patrimoine architectural, urbain etpaysager (ZPPAUP), ou les secteurs sauvegardésqui définissent des zonages permettant de pré-server le cadre de vie ;

✷ Les chartes et contrats (Agendas 21, Contrats de pays, Chartes d’environnement et Chartes pay-sagères), qui, de manière générale, permettent detraiter de façon globale la qualité du cadre de vied’une commune ou d’un groupement de com-munes. Par ailleurs, la mise en place de chartesde signalisation et de publicité extérieures, no-tamment dans les Parcs naturels régionaux, viseà insérer harmonieusement la publicité dans lespaysages, les agglomérations et le long des axesroutiers. La déprise agricole, qu’elle se situe en

zone rurale ou périurbaine, participe égalementà la dégradation des paysages. L’émergenced’outils comme les Contrats territoriaux d’ex-ploitation , qui intègrent un enjeu de gestion despaysages, peuvent permettre l’entretien ou la ré-habilitation d’espaces ou d’éléments structurantsdu paysage ;

✷ D’autres actions plus ponctuelles, comme l’in-sertion paysagère des réseaux électriques aériens etdes réseaux de télécommunications qui ont unimpact paysager très étendu, sont mises en oeuvresuite à des protocoles d’accord signés entre l’étatet EDF et France Télécom. De nombreuses lignessont ainsi mises sous terre. Ces opérations concer-nent en particulier les abords des monumentsd’intérêt national, les cœurs de villages, les sitesurbains sensibles et les milieux naturels.

5.1.1 Sites remarquables et paysages

Le Languedoc-Roussillon présente une grandevariété de paysages qui résultent de la diversité géo-logique, climatique, des altitudes variées, mais aus-si de la diversité de l’utilisation des sols par l’hom-me. Le patrimoine paysager de la région est vaste,mais sa prise en compte est inégale.

Les sites classés au titre de la Loi du 2 mai 1930,relative à la protection des monuments naturels etdes sites de caractère artistique, historique, légen-daire ou pittoresque, sont au nombre de 129 etcouvrent plus de 63 600 ha, soit 2,3 % du territoi-re régional. Parmi ces sites, une soixantaine sont dessites naturels et sont de loin les plus vastes (parexemple : Canigou, Massif de la Clape ou de laGardiole). Il existe également 452 sites inscrits 5. LesParcs naturels régionaux du Languedoc-Roussillon(PNR du Haut-Languedoc, projets de PNR desPyrénées Catalanes et de la Narbonnaise) ont enga-gé, au moyen de leur charte, une politique de pri-se en compte globale des paysages sur leur territoi-re visant à sauvegarder et mettre en valeur les sitesreconnus pour leur intérêt paysager mais aussi à ré-duire les atteintes dans les espaces dégradés identi-fiés. Le volet paysager de leur charte précise leszones prioritaires d’intervention ainsi que les outilset actions de mise en œuvre de cette politique.

Ces sites créent l’identité du paysage régional etsont une réelle ressource économique, support dudéveloppement touristique. Il existe cependant unfossé entre ces paysages emblématiques et les pay-sages vécus au quotidien qui font l’objet de peu deconnaissance et de communication. Leur prise encompte est, en effet, laissée à la discrétion des col-

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5. Cadre de vie

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Objectifs de référence

• Maîtriser l'évolution paysagère (Circulaire du 15 mars 1995)• Prendre en compte la globalité des paysages (Communications du 13 avril et du 3 novembre 1994)• Poursuivre la prise en compte des paysages remarquables (Contribution régionale au Schéma

de services collectifs des espaces naturels et ruraux - 1999)

Autre référent essentiel : Loi paysage du 8 janvier 1993

Caractéristiques majeures

+ Paysages quotidiens : contribution impor-tante dans le cadre de vie

+ Paysages protégés, sites remarquables : carac-tère emblématique contribuant à l'image de larégion et support de développement écono-mique

+ Qualité et diversité des paysages– Développement de points noirs paysagers

(ex. le long des infrastructures)

Tendances évolutives

+ Les sites remarquables sont assez bien maîtrisés+ Economie basée sur l'image des paysages

(qualité des produits et paysages : labels paysa-gers, sites classés)

+ Mise en œuvre des documents d'urbanisme et des outils d'aménagement du territoire pourla préservation du cadre de vie

– La Loi paysage encore peu appliquée (directives paysagères)

– Faible prise en compte du paysage quotidien– Absence d'outils de connaissance (atlas) et

de communication – Faible recours aux plans et contrats de

paysages

S i te s remarquab le s e t pay sages

GorgePhoto : FCM Graphic

Page 49: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Mende

Florac

Alès

Nîmes

Montpellier

Arles

Béziers

Narbonne

Carcassonne

Perpignan

Sète

Avignon

Paysages quotidiens

Sites et paysages remarquables

laTruy ère

le Lot

le Tarn

le Gard

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Vist

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l’Hér

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le Lez

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nel’Ardèche

la Cèze

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le Jaur

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l’Orb

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le Têt

l’Agly

le Tech

5.1.2 Cadre de vie urbain et périurbain – aménités

A l’intérieur des espaces urbains et périurbains,les éléments participant à l’amélioration du cadre devie concernent principalement l’architecture et lescompositions urbaines qui constituent les élémentsde la production d’espaces publics. L’application dela Loi solidarité renouvellement urbain (SRU), du13 décembre 2000, devrait favoriser le développe-ment de projets urbains globaux prenant en comp-te l’ensemble des éléments du cadre de vie. Parailleurs, l’amélioration du cadre de vie passe parl’amélioration de la qualité de vie, qui concerne no-tamment les espaces verts urbains (parcs, jardins), lesespaces naturels intra-muros, la présence d’arbres lelong des réseaux, l’existence et la qualité de réseauxde transports en commun, pédestres et cyclistes.La notion de paysage urbain est toute récente. L’or-ganisation de la ville ne se fait plus autour des élé-ments d’architecture, mais plutôt autour des struc-tures relationnelles (paysage, réseaux de voirie,sentiers verts, pistes cyclables, tramway, etc.). Cesnouveaux concepts sont d’autant plus importants

que les zones périurbaines sont peu attractives, queleurs paysages se banalisent et que se développentà la périphérie des villes des zones d’habitat et d’ac-tivités de piètre qualité.

La production d’aménités des espaces naturels etruraux, c’est à dire de biens et services non mar-chands, participe également à la qualité du cadre devie urbain et périurbain : présence d’espaces natu-rels de proximité, d’espaces à vocation récréative,d’espaces forestiers aménagés, d’itinéraires de dé-couverte. Cette attractivité est d’autant plus forteque la région offre un climat agréable et des pay-sages authentiques. L’accessibilité de ces espaces,nombreux et vastes en Languedoc-Roussillon estfacilitée par le réseau routier bien développé etstructuré (surtout en plaine). Toutefois, les trans-ports publics sont encore insuffisamment dévelop-pés. Ces infrastructures, complétée par les lignesferroviaires et aériennes contribuent également àpermettre une bonne ouverture de la région versl’extérieur.

C a d r e d e v i e

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

Sites et paysages

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En l’absence d’un atlas régional des paysages, deux types d’informations ont été utilisés :• les citations et représentations photographiques

relevées dans les guides touristiques et dans les“beaux livres” sur la région ;

• les délimitations proposées à dire d’expert par les inspecteurs des sites de la DIREN.

La carte a ensuite été numérisée pour une utilisation au 1 : 1.000.000

Objectifs de référence

• Contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie urbain et périurbain (Loi solidarité renouvellement urbain du 13 décembre 2000)

Caractéristiques majeures

+ Nombreux et vastes espaces naturels de calme à proximité des agglomérations

+ Espaces de loisirs nombreux et variés– Zones périurbaines peu attractives

Tendances évolutives

– Extension urbaine– Banalisation des paysages périurbains– Développement de zones d'habitat et

d'activités de piètre qualité

Cadre de v i e u rba in e t p é r iu rba in – amén i té s

Source : Contribution au Schéma de service des espaces natu-rels et ruraux (DIREN/DRAF). Avril 1999

Pont au Vigan (Gard)Photo : Mate

0 20 60 km40

Page 50: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

l’élaboration d’un PEB. En 1996, 8 étaient approu-vés et 2 étaient en préparation 5.

Les nuisances sonores engendrées par les instal-lations classées sont prises en compte dès le débutde l’instruction du dossier de demande d’autorisa-tion. Il est demandé à l’exploitant de mettre enœuvre les meilleures techniques de réduction desémissions sonores qui ont un coût acceptable. Lesniveaux de bruit devant être respectés en limite depropriété des installations et chez les tiers les plusproches sont inscrits dans l’arrêté préfectoral d’au-torisation. Sur les plaintes de voisinage des installa-tions classées en Languedoc-Roussillon, 10% ontpour origine ces nuisances sonores 16.

Le Languedoc-Roussillon possède encore devastes étendues en arrière-pays où il est possible des’abstraire du bruit généré par les infrastructures. Leszones naturelles de calme exposées à des bruits in-férieurs à 45 décibels, couvrent une grande partiede la région. De grands espaces naturels de calme(supérieurs à 500 hectares) sont encore nombreux àproximité des principales agglomérations régio-nales. En forêt publique, l’Office national des forêtsa crée des “zones de silence”, signalées et délimi-tées, où l’usage d’avertisseurs sonores, de jeuxbruyants, de postes de radio portatifs est prohibé 11.

C a d r e d e v i e

91

5.2 Nuisances

Depuis 1996, dans le cadre de l’enquête perma-nente sur les conditions de vie des ménages, l’IN-SEE mesure la perception par les ménages françaisde la qualité de l’environnement. L’analyse des ré-ponses obtenues montre que le bruit constitue unenuisance importante. Pourtant la lutte contre lebruit n’apparaît pas comme une priorité. Le sonda-ge Ipsos-Régions réalisé en mars 1997 auprès d’unéchantillon représentatif de 1 000 personnes dans larégion indique que 13 % des personnes interrogéescitent le bruit comme la première source de gênede la vie quotidienne et 6 % seulement placent lalutte contre le bruit au premier rang de la liste desactions à mener en matière de défense de l’envi-ronnement 5.

Par ailleurs, en terme de nuisance, la qualitéodorante de l’air est, de manière générale, un pointconsidéré comme important par la population. Onpeut noter qu’en Languedoc-Roussillon, certainsépisodes ponctuels d’émanations odorantes peuventsurvenir, liés à la présence d’industries, de dé-charges, d’épandages mal maîtrisés ou encore à la“malaïgue” sur les étangs. Cependant, le problèmedes odeurs ne constitue pas un enjeu fort dans la ré-gion.

D’autres nuisances encore peu connues, commeles rayonnements électromagnétiques et ionisants,semblent avoir certains impacts, notamment sur lasanté.

5.2.1 Bruit

La connaissance, l’approche et la prise en comp-te des nuisances liées au bruit sont relativement ré-centes. Les données existantes, peu nombreuses ettrès parcellaires, ne permettent pas d’avoir une vi-sion globale de la situation régionale. Même si 85%des plaintes liées au bruit concernent les bruits devoisinage, ceux-ci relèvent de la compétence desmaires. Seuls les bruits extérieurs sont donc abordésdans ce chapitre.

Les transports routiers sont la source de bruit laplus permanente et la plus généralisée, notammentdans les zones où le trafic est important. Les me-sures législatives et réglementaires, en application dela Loi du 31 décembre 1992 contre le bruit, pré-voient un classement des infrastructures de trans-port terrestres en 5 catégories, selon le niveau debruit qu’elles induisent. Ce classement déterminedes normes d’isolation phonique des constructionsriveraines. Le décret du 9 janvier 1995 prévoit éga-

lement le recensement et le classement des lignesferroviaires interurbaines à trafic journalier moyensupérieur à 50 trains et des lignes urbaines à traficsupérieur à 100 trains. Quatre lignes sont concer-nées dans la région 5.

Le seuil de 70 dB(A) constitue le seuil à partirduquel le bruit est généralement considéré commeintolérable. Les “points noirs” dus au bruit sont leszones sur lesquelles les routes ou voies ferrées exis-tantes provoquent en façade des bâtiments existantsdes niveaux sonores supérieurs à ce seuil. Ils sontle plus souvent situés dans les secteurs urbainsconcentrés en plaine littorale dans la région. L’ar-ticle 15 de la Loi du 31 décembre 1992 prévoit larésorption, sur une période de 10 ans, des pointsnoirs par des moyens classiques de protection (iso-lation, écran) ou par des déviations. Sa mise enœuvre dans la région a du retard.

Po in t s no i r s dus au b ru i t

1991 LANGUEDOC- FRANCE ENT I EREROUSS I L LON

Réseau routier national 52 1414

Rail 8 248

Estimation du nombre de logements concernés 6 500 182 000

Source : rapport Serrou 1995

A l’heure actuelle, des ouvrages anti-bruit sontcependant presque systématiquement mis en placepar les maîtres d’ouvrage lors de la construction oude l’agrandissement d’infrastructures proches d’ha-bitations, mais de nombreuses municipalités conti-nuent à autoriser des constructions sur des secteursqui seront à terme exposés aux nuisances sonores.De manière générale, on note une insuffisance de laprise en compte des nuisances acoustiques lors de laplanification des zones constructibles. Cette prise encompte est d’autant plus urgente que se dévelop-pent des infrastructures génératrices de bruit en rai-son notamment de l’augmentation du trafic routier,ferroviaire et aérien.

Le bruit des transports aériens fait l’objet d’uneréglementation internationale et d’une certificationacoustique agréée par l’Organisation de l’aviationcivile internationale. Le Plan d’exposition au bruit(PEB) a pour objet de donner un état des risques denuisances sonores prévisibles à long terme autourdes aéroports, afin de permettre un développementmaîtrisé des communes avoisinantes. Il est annexéau plan d’urbanisme des communes concernées. EnLanguedoc-Roussillon, 12 aéroports sont soumis à

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D i a g n o s t i c r é g i o n a l

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Objectifs de référence

• Tenir compte de l'exposition au bruit dans la planification d'aménagements (Loi sur le bruit du 31 décembre 1992)

Caractéristiques majeures

+ Douze aéroports sont soumis à l'élaboration d'un plan d'exposition au bruit

+ Des espaces naturels de tranquillité importants– Importance des nuisances sonores dues au

trafic en plaine littorale– Retard au niveau des protections phoniques

des sections routières et ferroviaires urbaines

Tendances évolutives

– Développement des infrastructures génératrices de bruit

– Augmentation du trafic routier, ferroviaire et aérien

– Insuffisance de la prise en compte des nui-sances acoustiques lors de la planification deszones constructibles

Bru i t

Page 51: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

C a d r e d e v i e

93

5.2.2 Effets des rayonnements électromagnétiques et ionisants

Il s’agit des effets des rayonnements électroma-gnétiques liés aux réseaux électriques et télépho-niques et ionisants dus à la radioactivité naturelle.Ces effets sont encore très peu connus et il n’exis-te pas de données relatives à ces problèmes dans larégion.

La radioactivité naturelle forme 70 % des dosesde radioactivité absorbées par l’homme. La princi-pale source est le radon, gaz radioactif issu de ladésintégration de l’uranium et du thorium dansl’écorce terrestre. L’intensité du rayonnement dé-pend de la nature du sol et est plus élevé dans lesroches granitiques que dans les roches sédimen-

taires. Le radon pénètre dans les habitations par lesmurs ou le sol. Sa concentration dépend alors dudegré de ventilation et de l’isolation des locaux. Desprogrammes de mesure des émanations de radonsont mis en place. La Lozère est le seul départementde la région où les mesures dépassent parfois la re-commandation européenne en la matière. Cepen-dant, les solutions de réduction du risque sont fa-ciles à mettre en œuvre.

Par ailleurs, la présence de pylones électriques ettéléphoniques peut avoir certains effets sur la san-té. Cependant, les données sur l’effet des rayonne-ments électromagnétiques sont encore peu connus.

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Caractéristiques majeures

– Présence géologique de radon dans certaines zones

– Augmentation générale du rayonnement électromagnétique (téléphonie sans fils)

Tendances évolutives

+ Mise en place de programmes de mesures des émanations de radons

+ Solutions de réduction du risque radon faciles à mettre en œuvre

Ef fe t s de s rayonnement s é l e c t romagné t iques e t ion i sant s

Page 52: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

3E n j e u x , o r i e n t a t i o n s e t i n d i c a t e u r s

3.1 Introduction

L’identification et la hiérarchisation des en-jeux et des orientations stratégiques

La phase du diagnostic environnemental estpréalable à l’identification des enjeux environne-mentaux régionaux.

Un enjeu désigne le chemin qu’il reste à par-courir pour atteindre les objectifs de référence etaboutir à une qualité environnementale satisfaisan-te. Il exprime l’écart entre la situation actuelle et lesobjectifs à atteindre, compte-tenu des évolutionsprévisibles. Hiérarchisés, les enjeux formulent lesobjectifs prioritaires de l’action publique.

Les orientations stratégiques mise en œuvre enréponse à ces enjeux ont été identifiées puis hiérar-chisées en fonction de leur importance. Ce sontles actions que les acteurs publics souhaitent déve-lopper en commun pour améliorer la situation. Ex-primées de façon concise, elles serviront à orienteret infléchir la rédaction des plans et des pro-grammes, selon un processus interactif.

L’identification des enjeux Elle a été réalisée en deux étapes :

✷ Synthèse des enjeux déjà connus, notamment dans divers plans ou programmes (programmessectoriels, CPER, DOCUP).

✷ Définition des enjeux émergents ou en évolu-tion, “à dire d’expert” ou selon les propositionsdu comité de pilotage.

Le niveau d’enjeu est déterminé, d’une part, parla spécificité régionale d’un enjeu en comparaisonavec les autres régions (hiérarchisation inter-régio-nale) ou encore en comparaison avec les autres en-jeux régionaux (hiérarchisation intra-régionale) , etd’autre part en fonction de ce qui a déjà été fait ouce qui reste à faire en réponse à un objectif fixé :✷ Enjeu important (en rouge) : l’enjeu est spéci-

fique à la région, il est important en comparai-son aux autres enjeux régionaux, ou bien l’écartentre la situation de référence et l’objectif fixénécessite une attention particulière.

✷ Enjeu modéré (en jaune) : l’enjeu est moyenne-ment important relativement aux autres enjeuxrégionaux ou bien que plus important, des ac-tions significatives ont déjà permis de réduirel’écart à l’objectif fixé.

✷ Enjeu faible ou nul (en noir) : l’enjeu est peu important relativement aux autres enjeux régio-naux ou bien que plus important, les actions en-treprises ont déjà permis de se rapprocher sensi-blement de l’objectif fixé.

Les enjeux et leurs niveaux respectifs ont été va-lidés en comité de pilotage (cf tableau ci-après). Onpeut distinguer :✷ des enjeux importants et déjà connus mais s’ac-

croissant du fait de pressions en évolution (ex :risques d’inondation et de feux de forêts, enjeuxliés aux paysages avec le développement de l’ur-banisation, pollution de l’eau) ;

✷ des enjeux liés à certaines spécificités régionales (ex : eaux souterraines, milieux lagunaires et lit-toraux) ;

✷ des enjeux importants, mais pour lesquels des ac-tions sont entreprises (ex : sites et sols pollués) ;

✷ des enjeux émergents, notamment du fait de nouvelles dispositions prises au niveau national(ex : déchets) ;

✷ des enjeux de niveau faible du fait d’une bonne maîtrise de la situation (ex : risques industriels,carrières) ;

✷ des enjeux faibles car concernant la région de manière très localisée (ex : risques d’avalanche etde séisme).

La définition d’indicateursLe profil environnemental du Languedoc-Rous-

sillon n’a pas pour objet de suivre tous les para-mètres de l’environnement ni de créer une nouvel-le batterie d’indicateurs, mais de faciliter le suivi desparamètres les plus significatifs. C’est pourquoi unnombre restreint d’indicateurs prioritaires a été sé-lectionné correspondant : aux trois principalesorientations lorsque l’enjeu est considéré commefort et à la principale orientation lorsque l’enjeuest considéré comme modéré.

Chaque indicateur a été choisi sur la base de sapertinence vis-à-vis de l’évaluation des orientationsstratégiques mises en œuvre. Dans certains cas, l’étatdes données disponibles a nécessité une modifica-tion de l’indicateur. Pour chaque orientation stra-tégique, le libellé de l’indicateur retenu est indi-qué ci-après (paragraphe 3.2).

Les données chiffrées correspondantes sont pré-sentées dans un fascicule spécifique qui sera édité enjanvier 2002 et qui constituera le référentiel dedonnées. Une actualisation de ce fascicule sera réa-lisée périodiquement.

I n t r o d u c t i o n

9594

P r o f i l e n v i r o n n e m e n t a l d u L a n g u e d o c - R o u s s i l l o n

Page 53: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

L e s e n j e u x

97

1-1-1Espèces rares ou menacées

1-1-2Espècesenvahissantes

1-1-3Autres espèces

1-2-1Milieux marins

1-2-2Milieux lagunaireset littoraux

1-2-3Plaine

1-2-4Zone intermé-diaire, garrigues

1-2-5Milieux monta-gnards, grandscausses

1-2-6Zones humideset milieuxaquatiquescontinentaux

Augmenter lesefforts pour laconservation et lagestion des espècesrares ou menacées

Améliorer lesconnaissances sur lesespèces envahissantes

Valoriser les espècesutiles

Assurer laconservation dupatrimoine naturelmarin

Maintenir ourestaurer la fonctionécologique desmilieux lagunaires etlittoraux

Maintenir ourestaurer les liaisonsécologiques

Maintenir ou restau-rer la diversité desmilieux de garrigueet des collines

Favoriser uneagriculture extensive

Gérer de façonéquilibrée les milieuxaquatiques et leszones humides

1-1-1-1

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1-2-6-11-2-6-2

1-2-6-3

1-2-6-41-2-6-51-2-6-61-2-6-7

• Acquérir les connaissances sur la biologie et l'écologie des espèces permettant de mettre en oeuvre leur conservation

• Constituer des bases de données naturalistes accessibles et structurées en réseau (observatoire de la biodiversité)

• Informer et éduquer les usagers pour les sensibiliser à ces espèces• Identifier les zones à fort taux d'espèces rares ou menacées et hiérarchiser

l’intérêt patrimonial• Contribuer à la mise en place de mesures réglementaires de protection des

espèces (arrêtés de biotope, etc.)• Etablir des Listes rouges régionales

• Inventorier les espèces envahissantes (réelles et potentielles) et les habitats soumisà ces invasions (réels ou potentiels)

• Encourager les pratiques de restauration rapide des milieux après les grands travaux• Effectuer le suivi des zones colonisées• Mener des actions de sensibilisation auprès des horticulteurs, des agriculteurs, etc.

• Suivre les populations d'espèces soumises à un usage intensif• Développer des plans de restauration des espèces utiles• Identifier les usages traditionnels et potentiels• Développer le génie écologique (reconstitution de milieux)

• Définir et préserver les zones à fort enjeu patrimonial• Rechercher une gestion raisonnée des prélèvements et la maîtrise des activités

économiques et de loisirs (y compris en créant des réserves marines)• Maîtriser les rejets et les dépôts en mer

• Maintenir l'intégrité des écosystèmes littoraux en particulier en gérant l'évolution du trait de côte

• Lutter contre l'accélération anthropique du comblement des lagunes par la gestion des apports d’eau et la gestion de l’érosion sur les bassins versants

• Gérer les échanges avec la mer en fonction des usages (gestion des graus)• Gérer la fréquentation et les impacts sur les milieux sensibles• Lutter contre la pollution

• Maintenir ou restaurer les liaisons écologiques aux différentes échelles pertinentes, sur la base d'une meilleure connaissance des liaisons écologiques dans la région

• Favoriser une agriculture raisonnée (irrigation, fumure, lutte)• Constituer un réseau d’aires protégées • Gérer les friches

• Lutter contre la fermeture par le maintien du pastoralisme• Accroitre la lisibilité de la production d'aménités dans ces espaces• Elaborer des plans de gestion intégrée à l’échelle de chaque massif en

concertation avec les acteurs locaux

• Lutter contre la fermeture par le maintien pastoralisme• Valoriser les productions grace à l'environnement (labels qualité)• Améliorer l'appropriation de la valeur patrimoniale par les acteurs locaux• Elaborer des plans de gestion sur des unités géographiques cohérentes en

concertation avec les acteurs locaux• Identifier les espaces à forte diversité et contribuer à leur maintien

• Mettre en place des comités de suivi départementaux des zones humides• Poursuivre l’inventaire des zones humides et identifier les zones humides à forte

valeur patrimoniale• Mener des actions de formation à la connaissance, à la reconnaissance et à la

gestion de ces milieux• Mieux intégrer la prise en compte environnementale dans les contrats de rivières• Préserver et restaurer les ripisylves• Préserver les dernières zones de référence non perturbées• Développer des mesures compensatoires préservant de manière globale le

fonctionnement des milieux aquatiques

SOUS -DOMAINE ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX NUMÉRO OR I ENTAT IONS STRATÉG IQUES

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3.2 Les enjeux et les orientations stratégiques hiérarchisées

96

1-2-7Milieuxsouterrains

2-1-1Déchetsménagers etassimilés

2-1-2Déchets del'assainissementdes collectivitéset des industries

2-1-3Déchets du BTP

2-1-4Déchetsindustrielsspéciaux

2-1-5 Déchetsdes activités desoins à risquesinfectieux etassimilés

2-1-6Déchets toxiquesen quantitésdispersées

2-1-7Déchets agricolesspéciaux

Toutes lespollutionsde l’air

2-2-1Effet de serre etpluies acides

2-2-2Ozone

Préserver le milieusouterrain de lapollution

Améliorer lavalorisation desdéchets

Valorisationmaximale

Créer desinfrastructures pourla gestion desdéchets

Inciter les producteursà la réduction, à lavalorisation et aurecyclage

Améliorer lesconditions detraitement

Informer lesproducteurs etdévelopper lacollecte

Sensibiliser lesagriculteurs

Développer etaméliorer lasurveillance de laqualité de l'air

Réduire lacontributionrégionale à l'effet deserre

Améliorer laconnaissance desimpacts

1-2-7-11-2-7-21-2-7-31-2-7-41-2-7-5

2-1-1-1

2-1-1-22-1-1-32-1-1-4

2-1-2-12-1-2-22-1-2-32-1-2-42-1-2-5

2-1-3-12-1-3-22-1-3-32-1-3-42-1-3-52-1-3-6

2-1-4-12-1-4-22-1-4-32-1-4-4

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2-1-5-22-1-5-32-1-5-4

2-1-6-12-1-6-2

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2-1-7-1

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2-2-1-5

2-2-2-12-2-2-22-2-2-3

2-2-2-42-2-2-52-2-2-6

• Contribuer à la mise en place de protections réglementaires• Gérer la fréquentation de ces milieux• Mieux connaître le fonctionnement des espèces• Mener des actions de sensibilisation à la protection des milieux• Renforcer la surveillance de la qualité des nappes karstiques

• Compléter les programmes départementaux de mise en place d'unités de valorisation et de traitement des déchets

• Généraliser le tri et la collecte sélective• Améliorer la connaissance des gisements et des filières• Réhabiliter les décharges

• Améliorer la qualité des boues à la hauteur d'une valorisation maximale• Favoriser la recherche de débouchés diversifiés• Gérer les effluents toxiques• Mettre en place les procédures de traitement des boues des systèmes industriels• Mettre en place le suivi des terres épandues

• Mettre en œuvre le tri avant stockage de leur partie non valorisable• Créer les infrastructures nécessaires et conformes pour gérer ce type de déchets• Structurer la filière économique d'utilisation des déchets du BTP• Inciter les maîtres d'ouvrages à utiliser les déchets du BTP• Organiser le transport de façon à limiter les distances parcourues• Améliorer la connaissance des gisements et filières

• Encourager la diminution de la production• Diminuer le stockage interne dans les entreprises• Sécuriser les sites de stockage• Améliorer la connaissance et le contrôle des DIS

• Disposer d'un nombre d'installations de traitement suffisantes dans la région (4) et limitrophes de la région (2)

• Viser les collectes peu prises en compte actuellement (petites structures)• Mettre en place une collecte spécifique aux déchets d'auto-médication• Sensibiliser les collectivités à la collecte des déchets assimilés

• Développer la collecte par les distributeurs de matériaux (Point P par exemple)• Mettre en place la collecte sélective des déchets des professionnels de la

réparation automobile, des photographes et imprimeurs • Sensibiliser les utilisateurs de produits toxiques• Editer des guides professionnels

• Mettre en place des campagnes de sensibilisation à l'élimination conforme des emballages et des résidus de traitement

• Sensibiliser les agriculteurs à la gestion des stocks de PPNU

• Rendre plus cohérent et complet le dispositif de surveillance• Impliquer de manière approfondie les collectivités dans le dispositif• Améliorer la prise en compte des enjeux sanitaires et des impacts sur les milieux

naturels et agricoles dans la stratégie d'implantation des points de mesure mobiles• Compléter et diversifier la typologie des polluants surveillés

• Promouvoir et améliorer l'offre de transports collectifs de personnes et gérer les interfaces entre les différents modes de transport

• Elaborer des recommandations pour des formes urbaines plus économes en déplacements motorisés

• Accentuer la promotion d'une politique régionale d'économie des énergies fossiles• Informer sur la maîtrise et l'entretien des équipements individuels de chauffage

utilisant des combustibles fossiles• Poursuivre les actions de réduction des rejets industriels

• Procéder à un zonage des concentrations en ozone sur la région• Diminuer les émission des précurseurs de la formation d'ozone• Evaluer l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique en terme d'incidence

sur la mortalité et sur la morbidité• Développer des outils de prévision des teneurs en ozone• Développer des outils de surveillance et d'alerte de la santé des populations• Approfondir la connaissance des impacts sur les milieux naturels et agricoles

SOUS -DOMAINE ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX N U M ÉRO OR I ENTAT IONS STRATÉ GIQUESPour chaque enjeu, les orientations stratégiques sont présentées par ordre décroissant de priorité.Orientations stratégiques auxquelles seront associés les indicateurs : les trois orientations prioritaires pour les enjeux régionaux forts (en rouge)et la première orientation pour les enjeux modérés (en orange).

Page 54: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

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98

2-2-3Pollens

2-3-1Eauxcontinentalessuperficielles

2-3-2Eaux continen-tales souterraines

2-3-3Eaux lagunaireset marines

2-4-1Sites et solspollués

2-4-2 Pollutionsagricoles

3-1-1Eauxcontinentalessuperficielles

3-1-2Eaux continen-tales souterraines

3-2Forêts

3-3-1Littoral et plaine

Connaître etinformer

Améliorer la qualitédes cours d'eau

Assurer la qualité de l'eau souterraine

Assurer une qualitéde l'eau adaptée auxusages

Poursuivrel'identification dessites pollués et leurtraitement

Réduire lespollutions d'origineagricole

Meilleure gestion desdébits

Gestion patrimonialede la ressource

Développer la valeurpatrimoniale de laforêt

Maîtriser ouorganiserl'urbanisation

2-2-3-12-2-3-22-2-3-32-2-2-4

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2-4-2-12-4-2-22-4-2-32-4-2-4

3-1-1-13-1-1-23-1-1-33-1-1-4

3-1-2-1

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3-2-13-2-23-2-3

3-3-1-13-3-1-23-3-1-3

3-3-1-43-3-1-5

• Promouvoir des programmes de recherche scientifique régionaux• Développer des outils de surveillance et d'alerte • Sensibilisation à la problématique pollen : paysages et santé• Améliorer l'information des patients allergiques sur les épisodes polliniques

• Supprimer tous les points noirs de pollution en qualité générale “très mauvaise” sans augmenter le linéaire de qualité “mauvaise”

• Diminuer de moitié, en 10 ans la toxicité des rejets des bassins• Conforter les réseaux de surveillance de base et développer des réseaux

complémentaires• Développer les Contrats de rivière• Améliorer les performances des ouvrages de traitement dans les secteurs atteints

par l'eutrophisation• Réviser les objectifs de qualité des cours d'eau• Poursuivre les efforts sur les pollutions par les matières organiques oxydables• Réduire les apports en azote et en phosphore là où cela s'avère nécessaire• Poursuivre la mise en œuvre d'outils de gestion concertée

• Mettre en œuvre des programmes de lutte contre la pollution des eaux par les nitrates et les pesticides

• Mesurer l'impact des programmes d'action mis en œuvre dans les zones vulnérables aux nitrates

• Améliorer la sécurité de l'AEP et la protection des captages• Poursuivre la mise en œuvre d'outils de gestion concertée• Mettre en œuvre des programmes de suivi de la qualité des eaux souterraines

• Agir sur l'assainissement et les pollutions diffuses au niveau des bassins versants notamment pour améliorer la qualité des eaux marines

• Développer les réseaux complémentaires de mesure de la qualité du milieu marin • Poursuivre les efforts de lutte contre la pollution microbiologique du littoral en

vue de la protection des activités sensibles• Poursuivre la mise en œuvre d'outils de gestion concertée• Protéger le littoral contre la contamination toxique

• Compléter l'inventaire BASOL à partir des nouvelles informations et le cas échéant à partir de BASIAS

• Traiter les sites BASOL qui le nécessitent : exiger des responsables des sites (exploitants, propriétaires) qu'ils sécurisent les sites de façon pérenne (évaluation du risque, mise en sécurité, surveillance, traitement)

• Finaliser l'inventaire BASIAS : enrichir l'inventaire, hiérarchiser finement les sites• Faire intervenir l’Etat pour régler les cas difficiles

• Promouvoir et soutenir les méthodes d'agriculture raisonnée• Réduire les pollutions d'origine agricole par les métaux et pesticides• Développer la production intégrée ou biologique• Promouvoir les critères écologiques dans les AOC et les CTE

• Poursuivre l'élaboration de documents de gestion en cas de conflits d'usage• Améliorer la connaissance des prélèvements en eaux de surface• Définir des objectifs de quantité aux points stratégiques du réseau • Optimiser la gestion des débits à l'occasion de renouvellement ou de

renégociation des concessions

• Adapter les prélèvements d'eau à la disponibilité à long terme de la ressource en mettant une priorité pour l'eau potable et les usages nobles

• Améliorer la connaissance sur les prélèvements agricoles• Poursuivre l'élaboration d'outils et de documents de gestion globale des aquifères

• Augmenter la prise en compte de la biodiversité dans la gestion forestière • Contrôler le développement spontané de la forêt pour préserver les milieux ouverts• Protéger la forêt contre les incendies en combinant coupures agricoles et pistes DFCI

• Préserver les terres agricoles • Maintenir les coupures d’urbanisation entre les pôles de développement urbain• Mieux maitriser l'urbanisation sur le littoral et organiser l'urbanisation en plaine

(plans d'urbansime d'ensemble)• Encourager la gestion des friches par l'agriculture• Renforcer les liens urbain / rural (chemins, pistes cyclables, etc.)

SOUS -DOMAINE ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX N U M ÉRO OR I ENTAT IONS STRATÉ GIQUES

3-3-2Zonesintermédiaires

3-3-3Montagnes etcausses

3-4-1Consommationd’énergie

3-4-2Productiond’énergie

3-5-1Carrières

3-5-2 Eauxthermales etminérales

3-5-3 Autresminéraux

Tous les risques

4-1-1Inondations

4-1-2Feux de forêt

4-1-3Autres risquesnaturels

Tous les risquestechnologiques

Affirmation, maintien etdéveloppement de laqualification et de l'orga-nisation de ces territoires

Valorisation de cesterritoires

Maîtriser la demanded'énergies nonrenouvelables

Valorisation desressources locales

Favoriser laréutilisation desmatériaux

Poursuivre la valorisationdes ressources en eauxminérales et thermales

Valoriser lesressources minérales

Connaissance,surveillance etprévention desrisques

Assurer la sécuritédes personnes et des biens

Assurer la sécuritédes personnes et desbiens et la préserva-tion de la faune et dela flore remarquables

Identifier les zones àrisque

Diminuer le nombrede personnesexposées aux risques

3-3-2-13-3-2-23-3-2-3

3-3-3-13-3-3-23-3-3-3

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• Renforcer les dynamiques de gestion intercommunale de l'espace• Encourager l’agriculture• Maintenir la mosaïque paysagère

• Développer la mise en œuvre de mesures agri-environnementales• Développer l'agri-tourisme• Reconquérir les versants pour éviter la concentration de l’agriculture sur

les zones de vallées

• Sensibiliser les architectes et les constructeurs• Favoriser les technologies faiblement consommatrices d'énergie• Maîtriser la consommation des transports• Evaluer les besoins de consommation et poursuivre les principes directeurs d'une

politique de réseaux d'énergie• Prendre en compte le bilan énergétique dans toute planification

• Fixer et atteindre des objectifs de production d'énergies renouvelables en région• Soutenir le recours aux énergies renouvelables• Inventorier les ressources potentielles d'énergies renouvelables• Conforter la garantie d'approvisionnement par des stockages appropriés en gaz

et hydrocarbures liquides

• Mettre en place des filières de recyclage• Favoriser la création de carrières à proximité des sites d'utilisation• Réhabiliter les carrières avec une insertion optimale dans le contexte local

• Préserver la qualité et l'image de la ressource • Mieux connaître la potentialité en eaux minérales et thermales en vue d'une

valorisation optimale

• Favoriser l'exploitation des gisements existants dans leur cadre environnemental

• Intégrer le risque dans les documents d'urbanisme• Renforcer l'information préventive et la sensibilisation • Poursuivre la mise en œuvre des mesures de prévention réglementaire (PPR) et

des outils de gestion concertée• Poursuivre la mise en œuvre des plans de surveillance et secours

• Protéger les habitations dans les zones d'inondations• Préserver l’espace de liberté des cours d’eau• Améliorer la connaissance et la prise en compte du risque à l'échelle du bassin versant• Préserver les champs d'expansion des crues• Moderniser le dispositif existant d’annonce de crue et mettre en place là où cela

est possible un dispositif d’alerte aux crues• Améliorer la sécurité dans les campings• Favoriser la création de bassins d'atténuation de crues aux exutoires des surfaces

étanchées (routes, parkings, zones industrielles)• Favoriser l'infiltration des eaux des pluies récoltées sur et autour des bâtiments

• Entretenir les zones débroussaillées, notamment dans les communes en lisière de massifs• Mettre en place des coupures de combustible sur les massifs soumis à de grands

risques incendies• Maintenir les coupures vertes dans les pôles de développement urbain• Renforcer la connaissance de l’aléa et de la vulnérabilité des implantations

humaines (zonage des risques)

• Maintenir une couverture adéquate des sols par de la végétation en particulier en maintenant la forêt dans les zones de montagne à forte déclivité

• Mettre en œuvre des mesures techniques de prévention des risques miniers• Elaborer une cartographie des risques littoraux• Mettre en place un réseau de mesure lié aux séismes

• Protéger les zones déjà urbanisées, classées à risque• Maîtriser l'urbanisation dans les zones dangereuses

SOUS -DOMAINE ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX N U M ÉRO OR I ENTAT IONS STRATÉ GIQUES

Page 55: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Enjeux forts

Espèces rares et menacées

Augmenter les efforts pour la conservation etla gestion des espèces rares ou menacéesDotée d’une importante richesse et d’une grande origina-lité faunistique et floristique liées à la diversité de ses mi-lieux, le Languedoc-Roussillon accueille de nombreusesespèces rares et protégées. Les efforts en terme de conser-vation et de gestion sont déterminants pour la préservationdes espèces à enjeu patrimonial élevé.

Orientation 1 Acquérir les connaissances sur la biologie et l'éco-logie des espèces permettant de mettre en œuvreleur conservation

Indicateur → Nombre et liste des inventaires ac-tualisés de la faune et de la flore, et des espècesmenacéesIndicateur → Nombre d’études financées par laDIREN sur la biologie et l’écologie des espècesmenacéesIndicateur → Nombre d’opérations en régionfinancées par la DIREN relatives à la conserva-tion des espèces

Orientation 2 Constituer des bases de données naturalistes acces-sibles et structurées en réseau

Indicateur → Liste des inventaires constituésen bases de données numériques accessibles enréseau ou sur demande spécifique

Orientation 3 Informer et éduquer les usagers pour les sensibiliserà ces espèces

Indicateur → Nombre d’emplois jeunes relatifs àla communication et à la sensibilisation dans ledomaine de la biodiversité

Milieux lagunaires et littoraux

Maintenir ou restaurer la fonction écologiquedes milieux lagunaires et littorauxAvec 230 km de côtes assorties d’un chapelet de lagunesméditerranéennes, le Languedoc-Roussillon possède unensemble de sites exceptionnels, écologiquement impor-tants, mais présentant une sensibilité particulière aux di-verses pressions humaines issues du littoral, mais égale-ment des bassins versants.

Orientation 1 Maintenir l'intégrité des écosystèmes littoraux, enparticulier en gérant l’évolution du trait de côte

Indicateur → Evolution du trait de côteOrientation 2 Lutter contre l’accélération anthropique du com-blement des lagunes par la gestion des apports d’eauet la gestion de l’érosion sur les bassins versants

Indicateur → Evolution bathymétrique sur troispoints test de l’étang de Bages-Sigean et troispoints test de l’étang de l’OrIndicateur → Investissements réalisés pour laconservation des eaux et des sols

Orientation 3 Gérer les échanges avec la mer en fonction desusages (gestion des graus)

Indicateur → Nombre de plans de gestion hy-draulique des graus

Pollution des eaux continentales souter-raines

Assurer la qualité de l’eau souterraineLes eaux souterraines de la région représentent une partimportante de l’eau utilisée pour la consommation hu-maine. Cependant, malgré une assez bonne qualité dela ressource, celle-ci est particulièrement vulnérable auxpollutions.

Orientation 1 Mettre en œuvre des programmes de lutte contre lapollution des eaux par les nitrates et les pesticides

Indicateur → Connaissance et évolution despesticides et des nitrates dans les eaux souter-raines

Orientation 2 Mesurer l'impact des programmes d'action mis enœuvre dans les zones vulnérables aux nitrates

Indicateur → Teneurs en nitrates dans les zonesvulnérables

Orientation 3 Améliorer la sécurité de l'AEP et la protection descaptages

Indicateur → Part de la population alimentée àpartir de captages disposant de périmètres deprotection effectifs

3.3 Synthèse

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4-2-1Transport dematièresdangereuses

4-2-2 Rupture de barrages

4-2-3 Risqueindustriel

4-2-4Risque nucléaire

5-1-1Sites remarqua-bles et paysages

5-1-2Cadre de vieurbain etpériurbain -aménités

5-2-1Bruit

5-2-2Effets desrayonnementsélectromagné-tiques etionisants

Améliorer laconnaissance durisque

Prévenir les risques

Prévenir les risques

Prévenir les risqueset sensibiliser sur lecomportement àobserver en casd'incident

Gérer et valoriser les paysages

Amélioration ducadre de vie urbainet périurbain

Diminution desimpacts du bruit

Organiser laconnaissance

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• Localiser les axes préférentiels de transport de matières dangereuses • S'assurer que les voies de circulation préférentielles pour le transport de matières

dangereuses soient équipées de dispositifs de rétention en cas d'écoulement deproduits toxiques

• Mettre en place des plans de secours spécialisés

• Maintenir les mesures actuellement en vigueur

• Poursuivre la réduction des risques à la source• Poursuivre la réalisation et tester les plans d'urgence externes• Poursuivre l’information du public (plaquettes, DCS)

• Poursuivre la surveillance des installations par des inspections• Améliorer la prise en compte du retour d'expérience par le traitement des

incidents• Pousuivre la réalisation et le test des plans particuliers d'intervention (PPI)• Poursuivre l'information du public

• Restaurer ou réhabiliter les sites et paysages remarquables dégradés• Mettre en œuvre des outils de préservation, gestion et valorisation des paysages

quotidiens• Préserver les paysages et conforter les actions relatives aux sites remarquables• Favoriser les chartes paysagères dans les zones en fort développement• Mettre en valeur le patrimoine naturel et bâti• Renforcer et accélérer l’insertion des réseaux dans l’environnement• Lutter contre la publicité en infraction• Produire des espaces potentiellement créateurs de valeurs

• Créer et gérer des espaces de nature ouverts au public en zone périurbaine• Rendre une place à la nature en ville en augmentant la surface d’espaces verts

disponible• Améliorer la prise en compte de l'architecture et du paysage dans les plans

d'urbanisme• Mettre en place une politique d’espaces publics comme étant au cœur d’une

politique publique• Apporter les moyens d’une gestion contractuelle des espaces d’intérêt

patrimonial afin d’en assurer une bonne conservation• Recréer les liaisons (piétons, vélos) entre les espaces urbains et ruraux

• Supprimer les points noirs de bruit et assainir les secteurs où la population est soumise à des nuisances sonores excessives

• Respecter les niveaux sonores lors de la construction ou de la modification d'infrastructures de transport terrestres

• Contrôler les véhicules bruyants et classer les infrastructures terrestres bruyantes• Assurer une planification urbaine qui ne contribue pas à augmenter la nuisance

ou à exposer la population au bruit

• Informer les habitants des zones à risque

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Page 56: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Orientation 3 Améliorer la connaissance et la prise en compte durisque à l’échelle du bassin versant

Indicateur → Part de la longueur des cours d'eautraversant une commune à risque ayant fait l'ob-jet d'une cartographie

Sites remarquables et paysages

Gérer et valoriser les paysagesLa gestion et la valorisation de l’ensemble des paysages estun enjeu majeur pour la qualité du cadre de vie des ci-toyens, mais également pour l’économie régionale, dans lamesure où les paysages constituent un important facteurd’attrait touristique de la région. Le Languedoc-Rous-sillon présente une grande variété de paysages dont la pri-se en compte est inégale. Certains espaces aux paysagesemblématiques contribuant fortement à l’identité régio-nale sont préservés au titre des sites classés, des sites ins-crits ou des PNR. En revanche, les paysages vécus auquotidien (zones périurbaines, villages pavillonnaires,paysages naturels et ruraux quotidiens) font l’objet de peude reconnaissance et de communication.

Orientation 1 Restaurer ou réhabiliter les sites et paysages remar-quables dégradés

Indicateur → Superficie de sites remarquablesdégradés ayant été restaurés ou réhabilités

Orientation 2 Mettre en œuvre des outils de préservation, gestionet valorisation des paysages quotidiens

Indicateur → Superficie du territoire bénéficiantde plans de gestion intégrant les enjeux de pré-servation du paysage

Orientation 3 Préserver les paysages et conforter les actions rela-tives aux sites remarquables

Indicateur → Territoires couverts par des ac-tions de préservation des paysages

Enjeux modérés

Espèces envahissantes

Améliorer les connaissances sur les espècesenvahissantesLa prolifération d’espèces envahissantes dans certains mi-lieux peut être à l’origine d’un appauvrissement de la bio-diversité pouvant directement influencer l'équilibre des éco-systèmes et les usages . Or, les connaissances actuelles nesont pas suffisantes pour permettre la gestion des espècesenvahissantes.

Orientation 1 Inventorier les espèces envahissantes (réelles et po-tentielles) et les habitats soumis à ces invasions (réelsou potentiels)

Indicateur → Liste des espèces végétales enva-hissantes et potentiellement envahissantes (horsmilieu marin) et liste des études et actions sur cesespèces

Milieux marins

Assurer la conservation du patrimoine natu-rel marinUn important travail d’inventaire des milieux marins aété entrepris dans la région dans le cadre de l’établissementdes ZNIEFF marines. Certains de ces milieux, tels queles herbiers de posidonies, le coralligène, les grottes sous-marines et les zones d’habitat des dauphins et des tor-tues de Méditerranée, présentent un intérêt majeur pourla région. Actuellement, la seule zone marine protégéeen Languedoc-Roussillon est la réserve marine de Cerbè-re-Banyuls.

Orientation 1Définir et préserver les zones à fort enjeu patrimonial

Indicateur → Nombre de documents d'objectifsde zones spéciales de conservation marine ap-prouvés et mis en œuvre

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Ressource en eaux continentales souter-raines

Gestion patrimoniale de la ressourceLes gisements d’eaux souterraines sont importants et as-sez bien répartis sur le territoire régional. Mais la variabi-lité climatique, la mauvaise connaissance des prélèvementsainsi que la valeur patrimoniale de la ressource en font unenjeu fort, notamment en terme de gestion.

Orientation 1 Adapter les prélèvements d'eau à la disponibilité àlong terme de la ressource en mettant une prioritépour l'eau potable et les usages nobles

Indicateur → Niveau moyen de nappes sur septpiézomètres témoins

Orientation 2 Améliorer la connaissance sur les prélèvementsagricoles

Indicateur → Nombre de captages agricoles dis-posant de compteurs par rapport au nombre decaptages connus

Orientation 3 Poursuivre l'élaboration de documents de gestionglobale des aquifères

Indicateur → Nombre d'aquifères bénéficiantd'outils ou de documents de gestion globale

Ressource en espace : littoral et plaine

Maîtriser ou organiser l'urbanisation L’accroissement démographique, la pression touristique, ledéveloppement de l’habitat et des réseaux de transport in-duisent une forte consommation d’espace sur la plaine etle littoral qui accueillent aujourd’hui l’essentiel de la po-pulation régionale. Maîtriser la consommation d’espace surle littoral et organiser l’urbanisation en plaine constituentdès lors des enjeux forts pour le Languedoc-Roussillon.

Orientation 1 Préserver les terres agricoles

Indicateur → Surfaces de terres agricoles parrapport aux surfaces totales de la zone de littoralet de la zone de plaine

Orientation 2 Maintenir les coupures d’urbanisation entre lespôles de développement urbain

Indicateur → Part des zones urbanisées dans leszones de coupures d’urbanisation de la loi littoral

Orientation 3 Mieux maîtriser l’urbanisation sur le littoral et or-ganiser l’urbanisation en plaine (plans d’urbanismed’ensemble)

Indicateur → Taux d’artificialisation de la zonelittorale

Tous les risques naturels

Connaissance, surveillance et prévention desrisquesSix types de risques naturels sont présents en Langue-doc-Roussillon : inondations, feux de forêts, érosion etsubmersion marine, mouvements de terrain, risque sis-mique et avalanches. 9 communes sur 10 sont soumises àl’un d’entre eux. Une proportion importante de la popu-lation est exposée aux risques naturels.

Orientation 1 Intégrer le risque dans les documents d'urbanisme

Indicateur → Nombre de documents d'urbanis-me intégrant un risque naturel

Orientation 2 Renforcer l'information préventive et la sensibilisa-tion

Indicateur → Nombre de communes disposantd’un dossier communal synthétique et d’un do-cument d’information communale sur les risquesmajeurs

Orientation 3 Poursuivre la mise en œuvre des mesures de pré-vention réglementaire (PPR) et des outils de ges-tion concertée

Indicateur → Nombre de PPR mis en place surles communes à risque

Inondations

Assurer la sécurité des personnes et des biensEn raison de son réseau hydrographique, de son relief etde son climat méditerranéen, caractérisé par une forte va-riabilité des précipitations et une force exceptionnelle desaverses, la région présente une vulnérabilité particulièreaux inondations. Les risques de crue sont aggravés parl’urbanisation du fait d’une imperméabilisation croissan-te des sols. Dans la région, 415 communes sont réperto-riées comme étant soumises à un risque fort d’inondation.La population totale de ces communes est d’environ1 500 000 personnes.

Orientation 1 Protéger les habitations dans les zones d’inondation

Indicateur → Nombre d'habitants et part desterritoires artificialisés en zone inondable

Orientation 2 Préserver l’espace de liberté des cours d’eau

Indicateur → Nombre de procédures de gestionconcertée intégrant la préservation de l'espace deliberté des cours d'eauIndicateur → Surface des zones d'expansion decrues faisant l'objet de mesures de gestion

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Page 57: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Déchets ménagers et assimilés

Améliorer la valorisation des déchetsLa production de déchets ménagers est importante en Lan-guedoc-Roussillon. Ces déchets sont en majorité mis endécharge ou incinérés, les taux de valorisation étant ainsitrès faibles. La récente révision des Plans départementauxavait pour objet d’améliorer la valorisation, or la valorisa-tion matière reste peu mise en avant dans les nouveauxplans.

Orientation 1 Compléter les programmes départementaux de mi-se en place d'unités de valorisation et de traitementdes déchets

Indicateur → Quantités de déchets mises en dé-charges autorisées Indicateur → Quantités de déchets traitées et ré-partition par type de traitement

Déchets de l’assainissement des collec-tivités et des industries

Valorisation maximaleLes boues, généralement de bonne qualité en Languedoc-Roussillon, peuvent être valorisées, notamment par épan-dage, incinérées ou stockées en décharge avec les déchetsménagers. Mais la mise en décharge ne sera plus autoriséeà partir de 2002, et le gisement risque de croître du fait del’application de la Directive eaux résiduaires urbaines.Dans le cadre de la gestion de ce type de déchets, la valo-risation constitue donc un enjeu important.

Orientation 1 Améliorer la qualité des boues à la hauteur d'unevalorisation maximale

Indicateur → Plans d'épandage, tonnages, sur-faces utiliséesIndicateur → Part de boues épandues par rapportaux boues produites

Toutes les pollutions de l’air

Développer et améliorer la surveillance de laqualité de l’airActuellement, la connaissance des niveaux de pollutiondans l’air en Languedoc-Roussillon reste circonscrite à deszones d’étendue géographique limitée, les pôles urbains enparticulier. En l’état actuel des connaissances, l’évolutionde la qualité de l’air dans la région est difficilement mesu-rable du fait d’une surveillance (points de mesure et pol-luants mesurés) en constante évolution. A terme, le dis-

positif de surveillance complété permettra une meilleureévaluation de la qualité de l’air en région.

Orientation 1Rendre plus cohérent et complet le dispositif desurveillance

Indicateur → Territoire et population couvertspar une mesure ou une surveillance permanenteet multiparamétrique de la qualité de l'air

Effet de serre et pluies acides

Diminuer la contribution régionale à l’effetde serreMalgré une part modérée de la région dans la contributionnationale à l’effet de serre, l’augmentation continue dutrafic lié aux transports, des trajets courts, l’impact del’étalement urbain sur les déplacements motorisés, l’ac-croissement estival de la population, l’insuffisance des al-ternatives au transport motorisé individuel sont autantde facteurs concourant à l’augmentation des gaz à effetde serre. Des efforts de réduction de la pollution sont réa-lisés au travers de l’utilisation des énergies propres en ma-tière de transports et de manière générale, au travers dela planification urbaine accordant une importance crois-sante au problème de la pollution de l’air.

Orientation 1 Promouvoir et améliorer l'offre de transport collec-tif de personnes et gérer les interfaces entre les dif-férents modes de transport

Indicateur → Evolution de la fréquentation dutransport en commun urbain dans une agglomé-ration témoin

Ozone

Améliorer la connaissance des impactsLa pollution photochimique se manifeste surtout en été parfort ensoleillement et vent faible. L’étendue de la pollu-tion est méconnue et l’évaluation des risques encourus parles populations complexe. D’un autre côté, les impactsde la pollution photochimique sur les milieux naturels etruraux sont encore insuffisamment connus.

Orientation 1 Procéder à un zonage des concentrations en ozo-ne sur la région

Indicateur → Moyenne des dépassements duseuil d’alerte et du seuil de recommandation parstation

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Plaine

Maintenir ou restaurer les liaisons écolo-giquesLa plaine est un secteur marqué par les mosaïques de mi-lieux qui s’y côtoient. Les mosaïques de cultures, lesfriches et les milieux associés aux cours d’eau offrent deshabitats très appréciés par certaines espèces et assurent unefonction importante pour les connexions biologiques à l’in-térieur de la plaine et entre la plaine et les massifs inté-rieurs.

Orientation 1 Maintenir ou restaurer les liaisons écologiques auxdifférentes échelles pertinentes, sur la base d’unemeilleure connaissance des liaisons écologiques dela région

Indicateur → Surface des sites d’importancecommunautaire dans la zone de plaine

Zone intermédiaire, garrigues

Maintenir ou restaurer la diversité des mi-lieux de garrigues et des collinesLe paysage des garrigues, composé d’une mosaïque de mi-lieux, contribue fortement à la caractérisation du patri-moine méditerranéen. Mais la déprise des activités agri-coles et pastorales traditionnelles entraîne uneaugmentation de la surface boisée et la fermeture de mi-lieux à forte valeur patrimoniale. En outre, le dévelop-pement de l’urbanisation dans les zones de garrigues in-duit d’importantes pressions sur les milieux naturels etruraux.

Orientation 1 Lutter contre la fermeture par le maintien du pas-toralisme

Indicateur → Surfaces de milieux naturels ou-verts sur les sites d’importance communautaire

Milieux montagnards, grands causses

Favoriser une agriculture extensiveDu fait de leur position biogéographique charnière, les mi-lieux montagnards de la région présentent une très grandediversité d’habitats naturels. Ces milieux ont depuis long-temps été façonnés par la gestion agricole, pastorale et fo-restière. Ces milieux connaissent en de nombreux en-droits, et en particulier sur les causses, où l’élevage extensifa fortement diminué, une tendance au boisement et ainsiqu'à la fermeture des milieux. Ceci constitue un risqueimportant de perte de biodiversité.

Orientation 1 Lutter contre la fermeture par le maintien du pas-toralisme

Indicateur → Surfaces de milieux naturels ou-verts sur les sites d’importance communautaireGrands Causses

Zones humides et milieux aquatiquescontinentaux

Gérer de façon équilibrée les milieux aqua-tiques et les zones humidesLes zones humides et milieux aquatiques continentaux re-groupent une grande diversité de milieux ayant souventune valeur patrimoniale élevée. Mais de manière généra-le, ces milieux ont été soumis à de fortes pressions et ontperdu de leur fonctionnalité. Les principaux facteurs de dé-gradation sont les aménagements lourds destinés à la lut-te contre les inondations, le comblement et le drainagedes zones humides, la mise sous tuyaux des ruisseaux, lesmodifications du régime des cours d’eau et les prélèvementsd’eau pour l’irrigation. Les collectivités publiques réagis-sent à cette dégradation par la mise en place de SAGEet de contrats de milieux.

Orientation 1Mettre en place des comités de suivi départemen-taux des zones humides

Indicateur → Existence d'un comité départe-mental de suivi des zones humides continentales

Milieux souterrains

Préserver le milieu souterrain de la pollutionEn raison de la nature karstique d’une partie du substrat,les milieux souterrains sont nombreux et caractéristiquesdans la région. Ils fonctionnent comme une zone refugepour une faune et une flore à caractère patrimonial affir-mé. La principale menace qui pèse sur les cavités naturellesest la dégradation de la qualité de l’eau. La politiquenationale relative à la préservation du patrimoine naturelsouterrain a été redéfinie en 1999 et est en cours d’ap-probation. Une des actions entreprise est la proposition decertains sites au patrimoine mondial de l’Unesco. Sur les18 grottes proposées dans le Sud de la France, 13 se si-tuent en Languedoc-Roussillon.

Orientation 1 Contribuer à la mise en place de protections ré-glementaires

Indicateur → Nombre de sites recensés, nombrede sites identifiés comme étant menacés, etnombre de sites protégés

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Page 58: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Orientation 1 Renforcer les dynamiques de gestion intercommu-nale de l'espace

Indicateur → Nombre de communes regroupéesen communautés de communes ou en pays

Consommation d’énergie

Maîtriser la demande d’énergies non renou-velablesMalgré une contribution régionale à la consomma-tion française en énergie plutôt modérée, laconsommation du Languedoc-Roussillon s’équi-libre entre l’électricité et les produits pétroliers. Lapart d’énergies renouvelables, par rapport à l’éner-gie totale consommée en région reste encore faible.

Orientation 1 Sensibiliser les architectes et les constructeurs

Indicateur → Nombre d'opérations de sensibili-sation réalisées auprès des professionnels

Production d’énergie

Valoriser les ressources localesAvec une production régionale correspondant au quart del’énergie consommée, le Languedoc-Roussillon présente unimportant potentiel pour la production d’énergies renou-velables, en essor pour certaines (éolien) et à développerpour d’autres (géothermie, bois énergie).

Orientation 1 Fixer des objectifs de production d’énergies renou-velables en région

Indicateur → Production d’énergie en région se-lon l’origine

Feux de forêt

Assurer la sécurité des personnes et des bienset la préservation de la faune et de la flore re-marquable Même si les feux de forêts tendent à diminuer grâce aux ef-forts de prévention qui sont menés, ils restent importants :la forêt méditerranéenne, de par son inflammabilité et sacombustibilité, est donc particulièrement concernée. Ainsi,deux-tiers des communes du Languedoc-Roussillon sontsoumises à ce risque. Outre la sécurité des personnes et des

biens, les feux de forêts soulèvent des problématiques liéesà la préservation du patrimoine forestier, écologique et pay-sager.

Orientation 1Entretenir les zones débroussaillées, notammentdans les communes en lisière de massifs

Indicateur → Surfaces débroussaillées par rapportaux surfaces ou le débroussaillement est prescritIndicateur’ Nombre de communes où lesPPRIF ont été réalisés par rapport au nombre decommunes à risque fort dans la zone urbanisme-forêt

Tous les risques technologiques

Diminuer le nombre de personnes exposéesaux risquesQuatre types de risques technologiques sont présents enLanguedoc-Roussillon : le risque lié aux transport de ma-tières dangereuses, aux ruptures de barrages, les risques in-dustriels et le risque nucléaire. 42% des communes de larégion sont concernées par au moins un de ces risques. Lapression urbanistique est forte dans les zones à risques etune population importante est exposée.

Orientation 1 Protéger les zones déjà urbanisées, classées à risqueIndicateur’ Nombre d'installations classées SEVESO

Indicateur → Nombre de Plans de secours spé-cialisés (PSS), Plans d'opération interne (POI) etPlans particuliers d'intervention (PPI)

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Pollen

Connaître et informerLa région Languedoc-Roussillon, avec le développementde l’urbanisation et plus spécifiquement de l’habitat in-dividuel auquel sont associés les plantations de haies decyprès, est fortement concernée par les problématiques en-core peu connues liées à l’effet des pollens sur la santé.

Orientation 1 Promouvoir des programmes de recherche scien-tifique régionaux

Indicateur → Nombre de programme de re-cherche régionaux mis en œuvre sur les impactsdes pollens sur la santéIndicateur → Etat d'avancement des projets duPRQA

Pollution des eaux continentales super-ficielles

Améliorer la qualité des cours d’eauDe manière générale, le réseau hydrographique superfi-ciel de la région est considéré comme de bonne qualité oud’assez bonne qualité. Des pollutions ponctuelles, parfoisimportantes, sont cependant constatées, notamment dansles cours inférieurs en aval des principales agglomérations.

Orientation 1 Supprimer tous les points noirs de pollution enqualité générale “très mauvaise” sans augmenter lelinéaire de qualité “mauvaise” ou "moyenne”

Indicateur → Répartition des points de mesureselon leur qualité annuelle observée

Pollution des eaux lagunaires et marines

Assurer une qualité de l’eau adaptée auxusagesLes milieux lagunaires et marins de la région sont mar-qués par d’importants apports, notamment issus des acti-vités humaines sur le bassin versant, qui peuvent générercertains phénomènes de pollution comme l’eutrophisationdans les zones lagunaires. Or, la bonne qualité des eauxlagunaires et marines est particulièrement importante enraison des activités touristiques estivales et halieutiques.

Orientation 1 Agir sur l'assainissement et les pollutions diffuses auniveau des bassins versants notamment pour amé-liorer la qualité des eaux marines

Indicateur → Qualité des eaux de baignadeIndicateur → Etat trophique des étangsIndicateur → Qualité microbiologique des la-gunes

Sites et sols pollués

Poursuivre l’identification des sites pollués etleur traitementLe passé industriel riche de la région dans des zones ac-tuellement peu industrialisées mais où la pression de l'ur-banisation peut être localement forte, est à l’origine d’unenjeu particulier relatif à la poursuite de l’identificationet du traitement des sites pollués.

Orientation 1Compléter l'inventaire BASOL à partir des nouvellesinformations et le cas échéant à partir de BASIAS

Indicateur → Nombre de sites pollués recensés

Pollutions des sols par l’agriculture

Réduire les pollutions d’origine agricoleEn Languedoc-Roussillon, les produits phytosanitairesutilisés pour la viticulture, en particulier, ainsi que l’uti-lisation parfois excessive d’engrais, sont à l’origine de laprésence de diverses substances polluantes dans le sol.

Orientation 1Promouvoir et soutenir les méthodes d'agricultureraisonnée

Indicateur → Nombre d’exploitants ayant signéun CTE favorisant l'agriculture raisonnée parrapport aux surfaces des zones vulnérables

Territoires et sols : zones intermédiaires

Affirmation, maintien et développement dela qualification et de l'organisation de ces ter-ritoiresA proximité des secteurs de la plaine et du littoral, leszones intermédiaires sont des secteurs organisés et structu-rés où l’espace reste une ressource naturelle et économiquepotentielle. Mais ces espaces sont exposés à des risquesde déqualification et de perte d'identité liés aux fortes pres-sions démographiques et urbanistiques depuis la plaine lit-torale.

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Page 59: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

S y n t h è s e

109

Transport de matières dangereuses

Améliorer la connaissance du risqueLe risque lié au transport de matières dangereuses est dif-fus et mal connu. Il concerne en particulier les secteurs voi-sins des grands axes routiers et ferroviaires situés sur lepassage du transit entre pôles de production et de réception.Les grandes agglomérations sont soumises à ce risque, no-tamment en raison du passage de voies ferrées dans lescentres urbains.

Orientation 1Localiser les axes préférentiels de transport de ma-tières dangereuses

Indicateur → Existence d’une cartographie desaxes de transport de matières dangereuses et delocalisation des lieux de production et de traite-ment

Cadre de vie urbain et périurbain -aménités

Amélioration du cadre de vie urbain et péri-urbainL’application de la loi Solidarité renouvellement urbain(SRU) du 13 décembre 2000 devrait favoriser le déve-loppement de projets urbains globaux prenant en comptel’ensemble des éléments du cadre de vie. Ceci est d’autantplus important que les zones périurbaines sont peu attrac-tives, que leurs paysages se banalisent et que se dévelop-pent à la périphérie des villes des zones d’habitat de piètrequalité.

Orientation 1 Créer et gérer des espaces de nature ouverts au pu-blic en zone périurbaine

Indicateur → Part moyenne des territoires natu-rels ou semi-naturels dans les communes à do-minante urbaine

Bruit

Diminution des impacts du bruitLe bruit est considéré comme une importante source de gè-ne de la vie quotidienne. Les transports routiers, largementprésents dans la région, sont la source de bruit la plus per-manente et la plus généralisée. La connaissance, l’ap-proche et la prise en compte des nuisances liées au bruitsont relativement récentes. Les données existantes, peunombreuses et très parcellaires, ne permettent pas d’avoirune vision globale de la situation régionale.

Orientation 1 Supprimer les points noirs de bruit et assainir lessecteurs où la population est soumise à des nui-sances sonores excessives

Indicateur → Nombre de plaintes liées au bruitdes installations classées (ICPE)Indicateur → Classement des infrastructures ter-restres

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Page 60: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

P r o f i l e n v i r o n n e m e n t a l d u L a n g u e d o c - R o u s s i l l o n

4A p p r o c h e t e r r i t o r i a l e

4.1. Expression territoriale des enjeux et orientations

Les enjeux environnementaux définis à l’échel-le régionale sont inégalement répartis sur l’espacerégional. La déclinaison territoriale de ces enjeuxest donc un préalable nécessaire à toute évaluationpertinente des politiques publiques ayant une inci-dence sur l’environnement.

Cette territorialisation des enjeux régionaux aété effectuée sur la base d’un regroupement des1545 communes du Languedoc-Roussillon en 36territoires auxquels s’ajoute le territoire marin.

A l’origine plutôt d’ordre biogéographique, cet-te partition du Languedoc-Roussillon, constituéepar la DIREN à l’occasion de l’évaluation environ-nementale ex-ante du DOCUP, a pour ambitionde définir des entités homogènes sur le plan envi-ronnemental.

La présence de chacun des enjeux régionaux aété déclinée pour chaque territoire selon 3 niveaux(territoire très concerné, territoire concerné, terri-toire peu ou pas concerné), à partir de critèressimples et caractéristiques de l’enjeu, ou “à dired’expert”.

Les échelles d’intervention ou de connaissancesne coïncident pas toujours avec ce découpage. Ain-si par exemple, pour les déchets ménagers, l’orga-nisation de la collecte s’effectue-t-elle au niveau dé-partemental puis infra-départemental (par syndicatde traitement et de collecte). Des adéquations ontdû alors être réalisées (par exemple, le Minervois estpour moitié dans le syndicat est-Audois et pourmoitié dans celui du secteur ouest de l’Hérault). Lesrésultats présentés comportent donc certains biais.

Par ailleurs, lorsqu’elle est faite “à dire d’expert”,la territorialisation est susceptible de compter unepart de subjectivité. Cependant, la confrontationdes classements de plusieurs experts sur un sous-domaine donné a souvent montré des résultatsconvergents.

Seuls les sous-domaines “effets des rayonne-ments électromagnétiques et ionisants” (du faitd’une absence quasi-totale de données) et “déchetsdes activités de soins” (certaines installations de trai-tement étant en cours d’identification) n’ont puêtre territorialisés.

111110

Page 61: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

AubracMargeride

Mont-Lozère

Causses

CévennesBassind’Alès

Uzégeois Vallée du Rhône

CostièresSommiéroiset Vaunage

Garriguesdu Montpelliérais

PetiteCamargue

Littoral de l’Hérault

Territoire marin

Littoral de l’Aude

Littoral du Roussillon

Plaine duRoussillon

FenouillèdesPays de Sault

Volvestre et Razes Corbière

occidentales Corbièreorientales

Montagnenoire

Carcasses

Minervois Plainedu Narbonnais

Piémont duBiterrois

Monts de Mare-Escandorgue-Lodévois

Sommail-Caroux-Espinouse

Lauragais

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Capcir Haut-Conflent

Conflent Aspres

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37 territoires

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Augmenter les efforts pour la conser-vation et la gestion des espèces floris-tiques rares ou menacées1-1-1

Espèces rares ou menacées

1-1-2Espèces envahissantes

1-1-3Autres espèces

1-2-1Milieux marins

1-2-2Milieux lagunaires et littoraux

1-2-3Plaine

1-2-4Zone intermédiaire,garrigues

1-2-5Milieux montagnards,grands causses

1-2-6-Zones humideset milieux aquatiquescontinentaux

1-2-7Milieux souterrains

2-1-1Déchets ménagers et assimilés

2-1-2-Déchets de l'as-sainissement des collec-tivités et des industries

2-1-3Déchets du BTP

2-1-4Déchets industrielsspéciaux

2-1-5-Déchets des activi-tés de soins à risques infec-tieux et assimilés

2-1-6Déchets toxiques enquantités dispersées

2-1-7Déchets agricolesspéciaux

Enjeux environnementauxSous-domaine

Augmenter les efforts pour la conser-vation et la gestion des espèces raresou menacées

Améliorer les connaissances sur lesespèces envahissantes

Valoriser les espèces utiles

Assurer la conservation du patrimoi-ne naturel marin

Maintenir ou restaurer la fonctionécologique des milieux lagunaires etlittoraux

Maintenir ou restaurer les liaisonsécologiques

Maintenir ou restaurerl la diversitédes millieux de garrigue et des collines

Favoriser une agriculture extensive

Gérer de façon équilibrée les milieuxaquatiques et les zones humides

Préserver le milieu souterrain de la pollution

Améliorer la valorisation des déchets

Valorisation maximale

Créer des infrastructures pour la gestion des déchets

Inciter les producteurs à la réduction,à la valorisation et au recyclage

Améliorer les conditions de traitement

Informer les producteurs et développer la collecte

Sensibiliser les agriculteurs

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Montagnes et Causses

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Zones intermédiaires Littoral et plaine

Source : DIREN/IGN ©

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Page 62: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

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Développer et améliorer la surveillance de la qualité de l'airToutes les pollutions

2-2-1Effet de serre etpluies acides

2-2-2Ozone

2-2-3Pollens

2-3-1Eaux continentalessuperficielles

2-3-2Eaux continentalessouterraines

2-3-3Eaux lagunaires etmarines

2-4-1Sites et sols pollués

2-4-2 Pollutions agricoles

3-1-1Eaux continentalessuperficielles

3-1-2Eaux continentalessouterraines

3-3-1Littoral et plaine

3-3-2Zones intermédiaires

3-3-3Montagnes et causses

3-4-1Consommation

3-4-2Production

3-5-1Carrières

Réduire la contribution régionale à l'effet de serre

Améliorer la connaissance des impacts

Connaître et informer

Améliorer la qualité des cours d'eau

Assurer la qualité de l’eau souterraine

Assurer une qualité de l'eau adaptéeaux usages

Poursuivre l'identification des sitespollués et leur traitement

Réduire les pollutions d'origine agri-cole

Meilleure gestion des débits

Gestion patrimoniale de la ressource

Développer la valeur patrimoniale de la forêt

Maîtriser ou organiser l’urbanisation

Affirmation, maintien et développe-ment de la qualification et de l'orga-nisation de ces territoires

Valorisation de ces territoires

Maîtriser la demande d'énergies nonrenouvelables

Valorisation des ressources locales

Favoriser la réutilisation des matériaux

3-5-2Eaux thermales et minérales

Poursuivre la valorisation des ressources en eaux minérales et thermales

3-5-3Autres minéraux Valoriser les ressources minérales

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Zones intermédiaires Littoral et plaine

Enjeux environnementauxSous-domaine

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Connaissance, surveillance et prévention des risquesTous les risques

4-1-1Inondations

4-1-2Feux de forêt

4-1-3Autres risques natu-rels

Tous les risques

4-2-1Transport de matièresdangereuses

4-2-2Rupture de barrages

4-2-3Risque industriel

4-2-4Risque nucléaire

5-1-1Sites remarquables etpaysages

5-1-2 Cadre de vieurbain et périurbain -aménités

5-2-1Bruit

5-2-2 Effets des rayon-nements électromagné-tiques et ionisants

Assurer la sécurité des personnes et des biens

Assurer la sécurité des personnes et des biens et la préservation de la faune et de la flore remarquable

Identifier les zones à risque

Diminuer le nombre de personnesexposées aux risques

Améliorer la connaissance du risque

Prévenir les risques

Prévenir les risques

Prévenir les risques et sensibiliser sur le comportement à observer en cas d'incident

Gérer et valoriser les paysages

Amélioration du cadre de vie urbainet périurbain

Diminution des impacts du bruit

Organiser la connaissance

Territoire très concerné

Intensité de la présence d’enjeu dans chaque territoire

Territoire concerné

Territoire peu ou pas concerné

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Zones intermédiaires Littoral et plaine

Enjeux environnementauxSous-domaine

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nEnjeu fort

Niveau régional de l’enjeu

Enjeu modéré

Enjeu faible

non-renseigné

Page 63: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Le résultat obtenu est le suivant :

Classe D : territoires où sont présents de forts etde multiples enjeux environnementaux

• Littoral de l'Hérault• Littoral de l'Aude• Vallée du Rhône• Littoral du Roussillon• Plaine du Narbonnais• Garrigues du Montpellierais• Plaine du Roussillon• Piémont du Bitterois• Costières

Classe C : territoires où sont présents plusieursenjeux environnementaux d’importance forte oumoyenne

• Corbières Orientales• Petite Camargue• Uzègeois• Albères• Fenouillèdes• Causses• Minervois• Cerdagne• Sommiérois et Vaunage

Classe B : territoires où sont présents plusieursenjeux environnementaux d’importance modérée

• Corbières Occidentales• Cévennes• Capcir• Montagne noire• Sommail-Caroux-Espinouse• Mont Lozère• Bassin d'Alès• Vallespir• Carcasses

Classe A : territoires où sont présents quelquesenjeux environnementaux d’importance modérée

• Lauragais• Conflent• Aspres• Monts de Mare-Escandorgue-Lodévois• Pays de Sault• Margeride• Haut-Conflent• Aubrac• Volvestre et Razes• Zone marine

117

La hiérarchisation des 37 territoires (36 terri-toires terrestres et un territoire marin) a été établieselon une cotation qui fait intervenir :

Le niveau régional de l’enjeu considéré :

3Important : l’enjeu est spécifique à la ré-gion, il est important en comparaison desautres enjeux régionaux, ou bien l’écartentre la situation de référence et l’objectiffixé nécessite une attention particulière.

2Modéré : l’enjeu est moyennement im-portant relativement aux autres enjeux ré-gionaux ou, bien que plus important, desactions significatives ont déjà permis de ré-duire l’écart avec l’objectif fixé.

1Faible : l’enjeu est peu important relative-ment aux autres enjeux régionaux ou, bienque plus important, les actions entreprisesont déjà permis de se rapprocher sensible-ment de l’objectif fixé.

L’intensité de la présence d’un enjeu danschaque territoire :

2 Territoire très concerné

1 Territoire concerné

0 Territoire peu ou pas concerné

Ces éléments ont été intégrés dans la matricesuivante :

Enjeux régionaux3 2 1

territoriaux 2 6 4 21 3 2 10 0 0 0

Une note a été attribuée par enjeu territorial se-lon le tableau suivant :

Enjeu important et territoire très concerné . . . . . . . . . . . . 6Enjeu important et territoire concerné . . . . . . . . . . . . . . . . 3Enjeu important et territoire peu ou pas concerné . . . . . 0

Enjeu moyen et territoire très concerné . . . . . . . . . . . . . . . 4Enjeu moyen et territoire concerné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Enjeu moyen et territoire peu ou pas concerné . . . . . . . . 0

Enjeu faible et territoire très concerné . . . . . . . . . . . . . . . . . 2Enjeu faible et territoire concerné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1Enjeu faible et territoire peu ou pas concerné . . . . . . . . . . 0

Puis, une moyenne arithmétique a été calculéepar domaine (somme des notes par enjeu et terri-toire, divisée par le nombre de sous-domainesconcernés). C’est le total de ces notes qui a permisde hiérarchiser les territoires et de les regrouper enquatre classes :

D : territoires où sont présents de forts et de mul-tiples enjeux environnementaux ;C : territoires où sont présents plusieurs enjeux en-vironnementaux d’importance forte ou moyenne;B : territoires où sont présents plusieurs enjeux en-vironnementaux d’importance modérée ;A : territoires où sont présents quelques enjeux en-vironnementaux d’importance modérée.

Le classement de certains territoires dans les classesA et B, notamment à la périphérie de la régionpourrait, dans certains cas, être lié à un manque deconnaissances des experts sur ces secteurs.

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4.2. Hiérarchisation des territoires

116

Page 64: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

AubracMargeride

Mont-Lozère

Causses

CévennesBassind’Alès

Uzégeois Vallée du Rhône

CostièresSommiéroiset Vaunage

Garriguesdu Montpelliérais

PetiteCamargue

Littoral de l’Hérault

Territoire marin

Littoral de l’Aude

Littoral du Roussillon

Plaine duRoussillon

FenouillèdesPays de Sault

Volvestre et Razes Corbière

occidentales Corbièreorientales

Montagnenoire

Carcasses

Minervois Plainedu Narbonnais

Piémont duBiterrois

Monts de Mare-Escandorgue-Lodévois

Sommail-Caroux-Espinouse

Lauragais

CerdagneVallespir

Albères

Capcir Haut-Conflent

Conflent Aspres

Territoires où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Territoires où sont présents plusieurs enjeux environnementaux d’importance forte

Territoires où sont présents plusieurs enjeux environnementaux d’importance modérée

Territoires où sont présents quelques enjeux environnementaux d’importance modérée

Ces fiches de synthèse caractérisent le territoireen quelques lignes pouvant contribuer à expliquerles niveaux d’enjeux identifiés et rappellent les en-jeux forts et modérés qui y sont présents, la classe dehiérarchisation du territoire assortie des résultats descalculs (par domaines) qui ont permis d’aboutir àla détermination de cette classe.

Montagne et Causses• Albères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Vallespir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Aspres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Conflent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Haut-Conflent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Cerdagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Capcir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Pays de Sault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Volvestre et Razes . . . . . . . . . . . . . . . . .• Montagne noire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Sommail-Caroux-Espinouse . . . . . . . . .• Monts de Mare-Escandorgue-Lodévois• Causses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Cévennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Bassin d'Alès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Mont Lozère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Margeride . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Aubrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Zones intermédiaires, garrigues• Plaine du Roussillon . . . . . . . . . . . . . . .• Fenouillèdes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Corbières Orientales . . . . . . . . . . . . . . . . .• Corbières Occidentales . . . . . . . . . . . . .• Carcasses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Lauragais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Minervois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Plaine du Narbonnais . . . . . . . . . . . . . .• Piémont du Bitterois . . . . . . . . . . . . . . .• Garrigues du Montpellierais . . . . . . . . . . . . .• Costières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Sommiérois et Vaunage . . . . . . . . . . . . .• Uzègeois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Vallée du Rhône . . . . . . . . . . . . . . . . .

Littoral et plaine• Littoral du Roussillon . . . . . . . . . . . . . .• Littoral de l'Aude . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Littoral de l'Hérault . . . . . . . . . . . . . . . .• Petite Camargue . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Zones marines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4.3 Fiches de synthèse par territoire

119

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Hiérarchisation des territoires

118

Source : DIREN/IGN ©

0 20 60 km40

Page 65: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Popu la t ion Unités nombre

Mars 1999 Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Languedoc- France Orientales Roussillon métropolitaine

Population 309 770 623 125 896 411 73 509 392 803 2 295 648 58 518 748

Répar t i t ion de l a popu la t ion Unités %

Mars 1999 Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées- Languedoc- France Orientales Roussillon métropolitaine

Espace à dominante urbaine 54,1 60,3 77,3 212 52,1 60,4 76,7Pôles urbains 33,0 44,0 51,5 16,1 41,4 41,1 60,2Couronnes périurbaines 21,1 16,3 25,8 5,1 10,7 19,3 16,5Espace à dominante rurale 45,9 39,7 22,8 78,8 47,9 36,6 23,3Communes sous faible influence urbaine 16,3 21,4 10,8 3,9 20,1 15,8 9,1Pôles ruraux 5,7 6,7 3,7 13,4 6,0 5,5 3,6Communes sous influence de pôles ruraux 4,0 2,4 1,8 8,3 0,7 2,3 2,0Rural isolé 19,9 9,2 6,5 53,2 21,1 13,0 8,6

Source : Insee

Albères

121

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantesDéchets : Déchets agricoles spéciauxAir : Toutes les pollutions, OzoneForêtsMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : Inondations, Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménités

Espèces : Autres espècesMilieux naturels : Zone intermédiaire, garrigues ; Milieuxmontagnards, grands causses ; Zones humides et milieuxaquatiques continentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets toxiques en quantitédisperséeAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : MinérauxNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le massif des Albères, qui surplombe la côte Ver-meille et la plaine du Roussillon, est caractérisé parune importante richesse paysagère et biologique, ils’étend sur les nappes plio-quaternaires du Rous-sillon classées en "zone vulnérable" aux nitrates. Lapartie haute est marquée par la présence de forêts dechêne-liège, fortement exposées aux risques incen-dies, et par une activité d’élevage encore présentemalgré une certaine régression des actifs. Dans lavallée, qui constitue un axe privilégié en matièred’infrastructures (A9, ligne ferroviaire) avec le coldu Perthus qui rejoint l’Espagne, on enregistre uncertain dynamisme démographique. Le secteur desAlbères présente, en outre, un important potentieltouristique.

Département des Pyrénées-Orientales9 communes

Population (1999) : 13 612 habitantsDensité : 98,3 habitants au km2

Evolution 90-99 : 13,5 %Superficie relative : 0,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,3Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 7,6Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,6Autres milieux naturels ou semi-naturels 15,4Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,7 0,9 0,6 2,5 2,3 / / 2,0 0,3 2,0 1,0 4,3 1,2 5,0 1,0 26,7Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 16 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Tech, Ample, Maureillas, Lamanère, Riuterre

• Superficie 27 376 km2 (5,0 % de la France métropolitaine

• Cinq départements : Aude, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales1 545 communes

• Population (1999) : 2 295 648 habitants (3,9 % de la France métropolitaine)Evolution annuelle moyenne 1990-1999 : 0,91 % (0,37 % en moyenne pour la France métropolitaine)

• Densité : 84 habitants au km2 (France métropolitaine 108) 11ème rang des régions de métropole

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,2Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,6Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,6Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 12,8Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,6Autres milieux naturels ou semi-naturels 23,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 2,5

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Ap

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Languedoc-Roussillon

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Impor tance th émat ique de s en jeux r ég ionaux

Page 66: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Aspres

123

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesAir : OzoneRisques naturels : Inondations, Feux de forêtCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, Production

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Au contact des hauteurs pyrénéennes, entre leVallespir et le Conflent, cette zone de moyennemontagne schisteuse est majoritairement occupéepar des boisements de chêne-vert et de chêne-liège.Cette région est un magnifique belvédère sur laplaine du Roussillon et plus loin sur la mer.

Département des Pyrénées-Orientales11 communes

Population (1999) : 1 125 habitantsDensité : 6,4 habitants au km2

Evolution 90-99 : 17,1 %Superficie relative : 0,6 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,9Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 1,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65,7Autres milieux naturels ou semi-naturels 26,4Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 0,3 2,5 2,3 / 0,5 / 0,3 2,0 / 4,3 / 4,0 1,0 20,6Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “risque naturel” de vie contribue pour environ 19 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Tota

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Réart, Boulès, Ample, Saint-Amans, Oms

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesAir : OzoneForêtsMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménités

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciaux,Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchets agricolesspéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : MinérauxRisques naturels : Feux de forêt

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Vallespir est un territoire qui comprend la valléedu Tech ainsi qu’une partie du Massif du Canigou.L’amont du bassin versant du Tech constitue unvaste et riche ensemble hydrographique bordé àl’Est par l’axe autoroutier et ferroviaire vers l’Es-pagne. Il contient de vastes espaces naturels et pré-sente une importante richesse paysagère marquéepar les forêts de châtaigniers et de feuillus et leszones arboricoles de vallées. La qualité des paysages,la situation géographique, ainsi que la présence destations thermales favorisent un certain développe-ment touristique.

Département des Pyrénées-Orientales15 communes

Population (1999) : 20 363 habitantsDensité : 39,5 habitants au km2

Evolution 90-99 : 0,8 %Superficie relative : 1,9 % du département

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,0Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 5,5Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 26,1Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 0,6 2,0 2,3 / 0,5 2,0 0,3 2,0 1,0 3,8 / 5,0 / 22,8Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 5,0 points le thème “risque naturel” de vie contribue pour environ 22 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Vallespir

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Nui

sanc

e

Tota

l

Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Tech, Massane, Maureillas, Sorède

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte ou moyenne

Page 67: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Haut-Conflent

125

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzoneMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets agricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : MinérauxRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Haut-Conflent correspond à la prolongation dela vallée du Conflent vers les hauts plateaux. Sonencaissement limite l’occupation humaine : sa den-sité est de 4 habitants au km2 et l’espace est en qua-si totalité occupé par des forêts et des milieux ou-verts de pelouses. Le déclin de l’élevage est àl’origine d’un risque de fermeture des milieux ou-verts d’altitude. Le projet de Parc Naturel Régio-nal "Cerdagne-Capcir-Haut Conflent" pourraittendre à valoriser le potentiel touristique et agri-cole de ce territoire.

Département des Pyrenées-Orientales19 communes

Population (1999) : 1687 habitantsDensité : 3,9 habitants au km2

Evolution 90-99 : - 7,5 %Superficie relative : 1,6 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,3Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 1,3Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 50,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 0,3 2,0 2,3 / 0,5 1,0 0,3 2,0 1,0 3,3 0,8 3,0 / 19,9Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 17 % aux enjeux du territoire. Ce thème est aussi présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Esp

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Mili

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Déc

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Nui

sanc

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Têt, Cabrils, Nantet, Nohèdes, Castellane, Carença

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets toxiques en quantitédispersée, Déchets agricoles spéciauxRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : MinérauxRisques naturels : Feux de forêtCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Conflent est formé du bassin supérieur de la Têt.C’est une profonde vallée marquée par l’ancrage dupôle urbain de Prades. Traversé par desinfrastructures telles que la voie ferrée du Trainjaune ou la RN 116 qui rejoint les stationsd’altitude, le Conflent offre aujourd’hui denombreux sites d’activités sportives et de loisirs.

Département des Pyrénées-Orientales35 communes

Population (1999) : 22 002 habitantsDensité : 45 habitants au km2

Evolution 90-99 : 1,2 %Superficie relative : 1,8 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 8,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 48,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,4 2,0 3,3 / 0,5 1,0 0,3 2,0 1,0 3,8 / 4,0 / 22,3Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “risque naturel” de vie contribue pour environ 18 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Conflent

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vie

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Tota

l

Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Têt, Boulès, Cady, Llech, Rotja, Ressec, Castellane, Lentilla

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 68: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Capcir

127

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesAir : OzoneForêtsRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentaux, Milieux souterrainsDéchets : Déchets du BTP, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minérales, MinérauxRisques technologiques : Rupture de barragesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Capcir est un haut plateau pyrénéen, à plus de1400 mètres d’altitude, riche en forêts, lacs etpaysages sauvages. Outre le développement desstations de sports d’hiver, ses paysages traditionnelset ses sites préservés lui permettent de développerune activité touristique également durant la périodeestivale.

Département des Pyrénées-Orientales et de l’Aude 11 communes

Population (1999) : 1 752 habitantsDensité : 9,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 14,3 %Superficie relative : 0,6 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,8Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 4,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,3Autres milieux naturels ou semi-naturels 26,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 2,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 1,1 0,3 2,5 2,3 / 0,5 2,0 0,3 2,0 0,7 3,3 0,6 4,0 1,0 23,6Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 17 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Esp

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L’Aude et ses affluents de sa source à la Mé-diterranée”

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Têt, Aude (cours amont), Lladura

C la s se B Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesAir : OzoneForêtsMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, MinérauxRisques technologiques : Rupture de barragesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

La Cerdagne est une haute plaine largementouverte au cœur des Pyrénées, entourée de massifstrès élevés. Ce secteur possède de nombreux atouts,notamment un ensoleillement et une luminositéextraordinaires, et une vocation touristiqueaffirmée (projet de PNR, thermalisme, domaineskiable, sports de pleine nature).

Département des Pyrénées-Orientales26 communes

Population (1999) : 12 035 habitantsDensité : 31,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 9,8 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,0Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,5Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,9Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 3,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 63,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 1,4

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 0,9 0,3 2,5 2,3 / 0,5 2,0 0,3 2,0 1,3 2,5 1,8 4,0 1,0 24,4Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 16 % aux enjeux du territoire.Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Ap

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Cerdagne

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière espagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Têt (cours amont), Ariège, Sègre, Angostrina,Aravo

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Page 69: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Volvestre et Razes

129

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesAir : OzoneRisques naturels : Inondations

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zone intermédiaire, garrigues, Zoneshumides et milieux aquatiques continentaux, MilieuxsouterrainsDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciaux,Déchets toxiques en quantité disperséePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barragesCadre de vie : Paysages et sites remarquables

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Composé de défilés de plateaux et de gorgesprofondes, ce territoire est délimité par la haute val-lée de l’Aude, secteur qui subit depuis une ving-taine d’années un mouvement de désertification ru-rale et de destructuration du tissu industriel.

Département de l’Aude102 communes

Population (1999) : 26 879 habitantsDensité : 24,6 habitants au km2

Evolution 90-99 : 1 %Superficie relative : 3, 9 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,4Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,9Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,2Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,8Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 34,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,7Autres milieux naturels ou semi-naturels 7,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,0 1,4 0,4 2,0 2,3 / / 1,0 0,3 2,0 / 3,8 0,6 1,5 / 17,4Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 22 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L’Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Hers, Vixiège, Sou, Ambrone, Blau,Preuille, Rébenty, Corneilla, Cougaing

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzoneForêtsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Rupture de barragesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Cette zone montagnarde se présente sous formede collines fortement boisées entourées de landes.Sa situation climatique et ses reliefs avec de fortsdénivelés lui permettent de bénéficier de milieux etde paysages variés.

Département de l’Aude31 communes

Population (1999) : 7 475 habitantsDensité : 14,2 habitants au km2

(moyenne régionale : 84)Evolution 90-99 : - 5,7%Superficie relative : 1, 9 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,7Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,4Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,8Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,5Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 4,3Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,8Autres milieux naturels ou semi-naturels 21,5Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 0,3 2,0 2,3 / 0,5 2,0 0,3 2,0 0,3 2,5 0,6 4,0 / 20,2Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 20 % aux enjeux du territoire.Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Pays de Sault

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L’Aude et ses affluents de sa source à la médi-terranée”

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Rébenty, Aiguette

C la s se A Territoire où sont présents qualques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 70: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Sommail-Caroux-Espinouse

131

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Zones humides et milieux aquatiques continentaux, MilieuxsouterrainsDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : OzoneForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesDéchets : Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchetsagricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, MinérauxRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

En bordure méridionale du Massif central, les mas-sifs du Sommail, du Caroux et de l’Espinousse for-ment un ensemble de sommets cristallins et de ver-sants d’altitude aux pentes fortes, délimité au Sudpar les sillons de l’Orb et du Jaur. Marqué par unedominante forestière et une prédominance de l’eau(entreprises et stations thermales), cet ensemble estinclus dans le périmètre du Parc naturel régional duHaut-Languedoc. Il possède de nombreux atouts àvaloriser malgré une population âgée, peu nom-breuse et en léger déclin. Ces hautes terres sont eneffet le lieu de prédilection des randonneurs, et destouristes de nature, attirés par la beauté sauvage dupaysage et les espèces remarquables.

Département de l’Hérault21 communes

Population (1999) : 12 298 habitantsDensité : 20 habitants au km2

Evolution 90-99 : - 0,1 %Superficie relative : 2,2 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,7Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 9,4Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,5Autres milieux naturels ou semi-naturels 20,2Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,7

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,7 1,4 2,0 2,3 / / 2,0 0,7 2,0 1,0 3,8 1,0 3,0 / 23,4Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 13 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hé-rault inclus”“Le Tarn du confluent de l'Agout (inclus) auconfluent de l'Aveyron”

Principaux fleuves ou rivières :Orb,Agout, Arn, Salesse, Vèbre, Jaur, Mare

C la s se B Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modéréeEspèces : Espèces rares ou menacées

Milieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzoneTerritoires et sols : Montagnes et caussesMatières premières : Carrières, MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets du BTPAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : Feux de forêtCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le secteur de la montagne noire, doté d’impor-tantes étendues de milieux et de paysages remar-quables se situe à l’interface entre climat méditerra-néen et atlantique. Ce territoire rural, traversé parl’axe Quillan-Mazamet (D118), est marqué par unsecteur industriel en forte régression et une faibledensité de population.

Département de l’Aude et de l’Hérault37 communes

Population (1999) : 7 685 habitantsDensité : 14,2 habitants au km2

Evolution 90-99 : 5,3 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,3Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,8Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 9,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 16,5Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,1 2,5 2,3 / 0,5 1,0 0,7 2,0 1,7 3,8 / 4,0 1,0 23,5Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 17 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Ap

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Montagne noire

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Nui

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“l’Aude et ses affluents de sa source à la Médi-terranée“le Tarn du confluent de l'Agout (inclus) auconfluent de l'Aveyron”

Principaux fleuves ou rivières :Rieu Nègre, Alzeau, Argent double, Orbiel, Clamoux, Sor, Thoré, Dure, Vernassonne,Briant

C la s se B Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 71: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Causses

133

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Carrières, MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : Effet de serre Territoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le secteur des causses comprend les Causses deSauveterre, de Méjean et le Causse Noir en Lozè-re, ainsi que la partie occidentale du Larzac dans leNord de l’Hérault. Ils forment un ensemble homo-gène de part leur nature géologique calcaire dolo-mitique et leurs altitudes élevées. Bien que le Lar-zac soit plus humide et plus boisé, ils présentent despoints communs tels qu’une faible densité de po-pulation, une activité agricole essentiellement re-présentée par l’élevage, des rares cours d’eau du faitde la nature karstique du sol et des milieux ouvertsécologiquement riches entretenus par le pastoralis-me. Ces milieux ouverts à forte valeur patrimo-niale sont menacés par l’extension spontanée de laforêt, issues notamment des boisements artificiels.

Département de l’Hérault et de la Lozère61 communes

Population (1999) : 18 107 habitantsDensité : 8,9 habitants au km2

Evolution 90-99 : 6,6 %Superficie relative : 7,4 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,8Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,4Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 10,7Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 52,3Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 1,4 0,6 2,5 3,3 / 3,0 / 0,3 2,0 1,7 3,3 0,8 3,0 1,0 25,9Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 12 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Tarn de sa source au confluent de l'Agout”“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hé-rault inclus”

Principaux fleuves ou rivières :Dourbie, Jonte, Lergue, Lot, Tarn, Vis, Brèze,Virenque, Trévézel,

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenneEspèces : Espèces rares ou menacées

Milieux naturels : Milieux montagnards, grands caussesDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : OzoneTerritoires et sols : Montagnes et caussesRisques naturels : Inondations

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchetsagricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Sites et sols polluésRessource en eau : Eaux continentales souterrainesForêtsEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minérales, MinérauxRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barrages, RisqueindustrielCadre de vie : Paysages et sites remarquables

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Cette zone constitue une transition entre les grandscausses et la plaine viticole. Dotée de paysages di-versifiés avec de grands boisements de résineux dansl’Escandorgue, des garrigues dans le Lodevois et lebassin volcanique du Salagou, d’un patrimoine cul-turel et historique riche (Villeneuvette) ; elle est or-ganisée autour d’un réseau de villes (Bédarieux, Lo-dève, Clermont l’Hérault) et constitue un réservoirde nature et de ressources encore peu valorisées.L’arrivée des autoroutes A75 et A750 laisse suppo-ser d’importantes mutations en termes de popula-tion et d’urbanisation qu’il conviendra de maîtriser.Les activités agricoles (viticulture et élevage) sonten régression dans le bassin du Salagou mais res-tent dynamiques en montagne (élevage) et dans lessecteurs d’AOC (Faugères, Cabrières).

Département de l’Hérault55 communes

Population (1999) : 38 998 habitantsDensité : 45,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 1,8%Superficie relative : 3,1 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,6Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,6Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 13,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 10,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 1,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 1,4 2,0 2,3 1,0 / 1,0 0,7 2,0 0,7 3,8 0,8 1,5 / 20,5Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 19 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hérault inclus”

Principaux fleuves ou rivières :Orb, Lergue, Mare, Peyne,Thongue

Monts de Mare-Escandorgue-Lodèvois

Page 72: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Bassin d’Alès

135

Espèces : Espèces rares ou menacéesDéchets : Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiques enquantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxPollution des sols : Sites et sols polluésMatières premières : Eaux thermales et minérales, MinérauxRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Tous les risques, Transport dematières dangereuses, Risque industrielCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Zones humides et milieux aquatiques continentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : Effet de serre , Ozone, PollensPollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : CarrièresRisques technologiques : Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Bassin d’Alès est marqué par un héritage diffi-cile consécutif à l’effondrement de l’activité miniè-re et de l’ensemble des secteurs industriels tradi-tionnels. En conséquence, la diminution del’activité économique et de la population, ainsi quele fort déficit d’attractivité, rendent nécessaire lamise en valeur des atouts culturels et touristiques dusecteur.

Département du Gard37 communes

Population (1999) : 86 719 habitantsDensité : 203,5 habitants au km2

Evolution 90-99 : -1,6 %Superficie relative : 1,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 3,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 1,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 43,6Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 5,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,0 0,6 1,4 2,0 2,3 2,0 0,5 1,0 0,3 2,0 1,7 3,3 2,2 1,0 1,0 23,3Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 1,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 4 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Rhône et ses affluents de la Durance à lamer Méditerranée”“le Rhône et ses affluents de l'Ardèche (inclu-se) à l'Ouvèze”

Principaux fleuves ou rivières :Avène, Cèze, Gardon d'Anduze, Gardond'Alès, Auzonnet

C la s se BTerritoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Milieux souterrainsAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales superficiellesForêtsMatières premières : MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissement, Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiquesen quantité disperséePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesPollution des sols : Sites et sols polluésRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minéralesRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Cet ensemble comprend une grande partie deszones centrale et périphérique du Parc national desCévennes. Les sites concernés se caractérisent parune très grande diversité des milieux : forêts, landes,pelouses, tourbières, rivières et milieux associés,prairies et cultures. Les activités traditionnelles,agriculture et activité textile, ont alimenté une in-terdépendance entre le rural et l’urbain. Les deuxvilles présentes, Ganges et le Vigan, sont complé-mentaires. Aujourd’hui, l’activité industrielle est endéclin et l’agriculture, malgré le faible nombred’agriculteurs, tente de s’adapter aux nouvellesconditions de marché. Malgré la traversée de plu-sieurs axes routiers, ce territoire reste enclavé et lapopulation stagnante avec des effectifs faibles.

Département Du Gard, de la Lozère et de l’Hérault125 communes

Population (1999) : 75 618 habitantsDensité : 33,6 habitants au km2

Evolution 90-99 : 0,2 %Superficie relative : 8,1 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 7,0Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 15,2Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,7 0,9 0,6 2,5 2,3 / / 2,0 0,3 2,0 1,0 4,3 1,2 5,0 1,0 26,7Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 5,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 19 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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“Le Rhône et ses affluents de la Durance à lamer Méditerranée”“Le Rhône et ses affluents de l'Ardèche (inclu-se) à l'Ouvèze”

Principaux fleuves ou rivières :Hérault, Gardon de Saint-Germain, Gardon de Saint-Martin, Arre, Cèze, Salendrenque,Gardon d’Alès, Gardon d’Anduze, Gardon deMialet, Gardon de Ste-Croix, Luech, Tarnon, Vidourle, Gardon de St-Jean, Chassezac, Mimente, Galeizon

C la s se B Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 73: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Margeride

137

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Zones humides et milieux aquatiques continentauxAir : Toutes les pollutions, OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesDéchets : Déchets toxiques en quantité disperséeRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesForêtsTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

A cheval sur le Languedoc-Roussillon et l’Au-vergne, la Margeride est une longue échine grani-tique au climat très rude séparée de l’Aubrac par lepassage de l’A75 et longée au Sud par la vallée duLot. Elle est constituée de plateaux couverts pard’immenses pâtures coupées par de nombreux boi-sements de pins et de bouleaux. Ce secteur demontagne est marqué par la présence d’activitésagricoles traditionnelles et par une population endiminution.

Département de la Lozère71 communes

Population (1999) : 33 239 habitantsDensité : 18,2 habitants au km2

Evolution 90-99 : -1 %Superficie relative : 6,6 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,4Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,6Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 20,5Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 19,2Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,7

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 1,1 0,1 2,0 3,3 / 0,5 1,0 0,3 2,0 / 3,0 0,6 3,0 / 20,1Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 15 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Lot de sa source au confluent du Dourdou”“l'Allier de sa source à la Dore”

Principaux fleuves ou rivières :Allier, Colagne, Rimeize, Truyère, Chapeau-roux, Lot, Chassezac, Grandrieu, Clamouez,Rébaudes, Coulagnet, Limazolle, Mézère, Tri-boulin, Valat du Valescure

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Zones humides et milieux aquatiques continentauxAir : Toutes les pollutions, OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesForêtsRisques naturels : Tous les risques, InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Milieux souterrainsDéchets : Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Ressource en eau : Eaux continentales souterrainesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minérales,MinérauxRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Les hauts plateaux granitiques du Mont Lozère secaractérisent par des paysages de landes où subsis-tent encore des lambeaux de hêtraies. Les versantsont été récemment boisés de pins et de sapins. Al’Est, les plateaux sont entaillés par des gorges im-pressionnantes (Chassezac, Altier). Les barragesEDF y ont créé des plans d’eau à vocation touris-tique (par exemple Villefort). De nombreux espacesnaturels de qualité y sont présents et maintenus no-tamment grâce à la valorisation d’une agriculturemultifonctionnelle. Le Mont Lozère s’inscrit dansle territoire du Parc national des Cévennes.

Département de la Lozère18 communes

Population (1999) : 4 131 habitantsDensité : 7 habitants au km2

Evolution 90-99 : 7,7 %Superficie relative : 2,1 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 3,6Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,2Autres milieux naturels ou semi-naturels 41,2Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,2

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,1 2,5 3,3 / / 2,0 0,3 2,0 1,0 3,3 0,8 3,0 1,0 23,3Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 13 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Mont-Lozère

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Lot de sa source au confluent du Dourdou”“Le Tarn de sa source au confluent de l'Agout”

Principaux fleuves ou rivières :Altier, Lot, Tarn

C la s se BTerritoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 74: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Plaine du Roussillon

139

Espèces : Espèces envahissantesMilieux naturels : Plaine, Zones humides et milieuxaquatiques continentauxDéchets : Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiques enquantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesMatières premières : CarrièresRisques naturels : Inondations, Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

Espèces : Espèces rares ou menacées, Autres espècesDéchets : Déchets du BTPAir : Effet de serre, Ozone, PollensEnergie : Consommation, ProductionRisques technologiques : Rupture de barragesCadre de vie : Paysages et sites remarquablesNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Bénéficiant d’une situation stratégique au cœur dutriangle Barcelone – Toulouse – Montpellier et surl’arc méditerranéen, la plaine du Roussillon estmarquée par une urbanisation croissante, notam-ment à Perpignan et à sa périphérie. Avec un im-portant réseau d’infrastructures, cette zone de plai-ne est également le support du vignoble. Denombreux villages ont conservé leur caractère ru-ral.La plaine du Roussillon s’étend sur des nappes plio-cènes qui représentent un aquifère à forte valeur pa-trimoniale fortement sollicité et représentant desressources potentielles à fort intérêt stratégique pourles besoins en eau actuels ou futurs.

Département des Pyrénées-Orientales54 communes

Population (1999) : 236 301 habitantsDensité : 346,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 13,5 %Superficie relative : 2,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 4,2Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 2,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 24,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,7Autres milieux naturels ou semi-naturels 11,2Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,4

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,2 1,1 1,0 2,0 3,3 2,0 4,0 / 1,3 2,0 0,7 4,3 1,8 3,5 1,0 31,2Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,5 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et ses affluents de la frontièreespagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Têt, Tech, Agly, Soler, Réart, Basse, Sorède,Canterrane

C la s se D Territoire où sont présents de forts et demultiples enjeux environnementaux

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux montagnards, grands causses,Zones humides et milieux aquatiques continentauxAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesDéchets : Déchets industriels spéciauxRessource en eau : Eaux continentales souterrainesTerritoires et sols : Montagnes et caussesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minérales,minérauxRisques technologiques : Risques industriels

En jeu fo r t En jeu mod é ré

L’Aubrac est la plus méridionale des grandes régionsvolcaniques du Massif central. Elle est soumise à unclimat continental d’altitude à la limite des in-fluences océanique et continentale. La combinaisonde ces facteurs climatiques et géologiques et la pré-sence d’un pastoralisme bien implanté ont permis lemaintien d’un ensemble de paysages de pelousesd’altitude et de prairies exceptionnel ainsi que laprésence d’une flore riche et variée inféodée auxmilieux aquatiques. Sa population est actuellementen diminution.

Département de la Lozère33 communes

Population (1999) : 17 303 habitantsDensité : 22,3 habitants au km2

Evolution 90-99 : - 1,5 %Superficie relative : 2,8 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,4Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,5Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,9Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 20,7Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 43,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 3,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 1,1 0,1 2,0 3,3 / / / 0,3 2,0 1,0 2,5 0,6 3,0 / 19,1Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 16 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Aubrac

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Lot de sa source au confluent du Dourdou”

Principaux fleuves ou rivières :Colagne, Rimeize, Bès, Crueize

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 75: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Corbières orientales

141

Espèces : Espèces rares ou menacéesDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesRisques naturels : Inondations, Feux de forêtCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Zones humides et milieux aquatiques continentaux, MilieuxsouterrainsDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets toxiques enquantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Territoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minérales,MinérauxCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Ce massif qui domine la plaine de l’Aude consti-tue une zone naturelle de vaste étendue, très peuartificialisée. Il présente un intérêt paysager, géo-morphologique et hydromorphologique avec unrelief accidenté, des vallées encaissées et un réseaukarstique souvent très développé. La viticulturetient une place prépondérante dans l’économie dece territoire. Il dispose également d’un riche patri-moine historique et culturel (châteaux Cathares,villages fortifiés). Ce territoire rural est longé par lesinfrastructures reliant Carcassonne à Narbonne(A61, RN 113, ligne ferroviaire, canal du Midi).

Département de l’Aude et des Pyrénées-Orientales64 communes

Population (1999) : 34 481 habitantsDensité : 25,6 habitants au km2

Evolution 90-99 : 4,9 %Superficie relative : 4,9 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,4Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,8Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 2,8Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,6Autres milieux naturels ou semi-naturels 52,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,1 1,6 2,5 3,3 / 3,0 / 0,7 2,0 1,0 4,3 / 4,0 1,0 27,0Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 15 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière espagnole à l'Aude + Sègre”“L’Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Orbieu, Verdouble, Berre, Saint-Louis, La Lauquette, La Sals, Le Sou, Petit Verdouble,Aussou, Barrou

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Milieux souterrainsDéchets : Déchets agricoles spéciauxAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : MinérauxRisques naturels : Inondations, Feux de forêt

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Zones humides et milieux aquatiques continentauxDéchets : Déchets du BTPRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minéralesRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Rupture de barragesCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Les Fenouillèdes correspondent à une vaste régionde hautes collines drainées par l’Agly et sesconfluents. La végétation est constituée d’une mo-saïque de garrigues, de pelouses sèches et de bois dechênes. De nombreuses cultures (essentiellementdes vignes) accompagnent les principaux villages.Le territoire est cependant marqué par des muta-tions économiques entraînant des difficultés pourl’agriculture dominante et un déclin industriel dansles hauts cantons.

Département des Pyrénées-Orientales et de l’Aude33 communes

Population (1999) : 7 458 habitantsDensité : 13,7 habitants au km2

Evolution 90-99 : - 4,9 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,4Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 3,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,0Autres milieux naturels ou semi-naturels 33,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,4 2,0 3,3 / 3,5 1,0 0,7 2,0 1,3 4,3 1,0 2,5 / 25,9Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 2,5 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 10 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Ap

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Fenouillèdes

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Agly, Boulzanne, Desix, Maury, Crabayrisse

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Page 76: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Carcasses

143

Milieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets toxiques en quantité disperséeAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales superficiellesPollution des sols : Sites et sols polluésRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Milieux souterrainsDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciauxAir : Effet de serre, PollensPollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesForêtsEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : CarrièresRisques naturels : Feux de forêtCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Dans le prolongement du Lauragais, cette voie depassage entre Atlantique et Méditerranée est traver-sée par de multiples voies de communication. L’ur-banisation est marquée sur tout le pourtour de Car-cassonne qui montre une forte tendance à lapériurbanisation. Le développement démogra-phique y est donc important.

Département de l’Aude25 communes

Population (1999) : 70 456 habitantsDensité : 208,5 habitants au km2

Evolution 90-99 : 2,4 %Superficie relative : 1,2 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 2,5Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,9Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78,8Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 2,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 6,9Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 1,5 1,1 0,6 3,0 2,3 2,0 0,5 1,0 / 2,0 0,3 3,8 1,2 2,5 1,0 22,8Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 2,5 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Esp

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Mili

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L’Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée“

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Orbiel, Clamoux, Fresquel, Rougeanne,Canal du Midi, Vernassonne, Lampy, Rébenty,

C la s se BTerritoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces menacéesAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Zones humides et milieux aquatiques continentaux, MilieuxsouterrainsDéchets : Déchets du BTP, Déchets toxiques en quantitédispersée, Déchets agricoles spéciauxTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, MinérauxCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Les Corbières occidentales correspondent à la par-tie montagneuse et forestière des Corbières. Ce ter-ritoire rural de moyenne montagne, peu peuplé auSud, subit l’influence de la périurbanisation de Car-cassonne dans sa partie Nord.

Département de l’Aude72 communes

Population (1999) : 24 066 habitantsDensité : 25,7 habitants au km2

Evolution 90-99 : 1,8 %Superficie relative : 3,4 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,6Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 9,2Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,0Autres milieux naturels ou semi-naturels 31,6Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,1 0,4 2,0 3,3 / 3,0 / 0,7 2,0 1,3 3,3 / 4,0 / 23,7Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,0 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 17 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Corbières occidentales

142

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sols

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L'Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”“Fleuves côtiers et ses affluents de la frontièreespagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Orbieu, Agly, Lauquet

C la s se BTerritoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 77: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Minervois

145

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zones humides et milieuxaquatiques continentaux, Milieux souterrainsDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissement, Déchets du BTP, Déchets toxiques enquantités dispersées, Déchets agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minéralesRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le Minervois comprend trois zones : une zone deplaines et de collines au Sud vouée à la viticultureet traversée par le canal du Midi, un plateau defaible altitude (causse) entaillé de gorges profondeset la montagne constituée des contreforts méridio-naux des Cévennes. L’alternance de systèmes géo-logiques calcaires et siliceux renforce l’originalitédu Minervois, doté de paysages exceptionnels liés àla viticulture. Les vignobles de qualité sont imbri-qués avec des pinèdes et des landes broussailleuses.

Département de l’Aude et de l’Hérault45 communes

Population (1999) : 25 002 habitantsDensité : 38,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 2,3 %Superficie relative : 2,3 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,3Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,6Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 12,1Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,5Autres milieux naturels ou semi-naturels 20,9Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,9 2,0 3,3 / 3,5 1,0 / 2,0 1,3 3,8 0,8 3,0 / 25,6Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 15 % aux enjeux du territoire.Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L'Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”

Principaux fleuves ou rivières :Argent-Double, Clamoux, Aude, Canal du Midi,Cesse, Ognon, Briant

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Milieux naturels : Plaine, Zones humides et milieuxaquatiques continentaux, Milieux souterrainsAir : OzonePollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesMatières premières : Carrières, MinérauxRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciaux,Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchets agricolesspéciauxAir : Effet de serre, PollensPollution de l'eau : Eaux continentales superficiellesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Inondations, Feux de forêtRisques technologiques : Risque industrielCadre de vie : Paysages et sites remarquablesNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

A l’Ouest du cours du Lampy, sur les pentes méri-dionales et occidentales de la montagne noire, leLauragais s’étale dans la plaine. Il se caractérise avanttout comme une voie de passage entre Languedocet Gascogne, entre Méditerranée et Atlantique. LeLauragais a connu une forte croissance démogra-phique ces vingt dernières années et malgré l’in-fluence toulousaine, le territoire dispose d’un réseaude villes centres, comme Castelnaudary, et de pe-tites villes. Sa vocation agricole, dynamique et mar-quée par la céréaliculture, s’explique par la modé-ration de son relief et la présence de sols profondset fertiles.

Département de l’Aude48 communes

Population (1999) : 25 861 habitantsDensité : 46,1 habitants au km2

Evolution 90-99 : 5,1 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,9Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67,3Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 18,1Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 3,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 1,5 1,1 0,6 3,0 1,3 2,0 1,0 / 1,3 2,0 1,3 3,0 1,8 1,5 1,0 22,5Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 13 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Lauragais

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L'Aude et ses affluents de sa source à la Mé-diterranée”“La Garonne du confluent de l'Ariège auconfluent du Tarn”

Principaux fleuves ou rivières :Hers mort, Fresquel, Teéboul, Canal du Midi,Lampy, Brézil, Gardijol, Argentouire,

C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Page 78: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Pièmont du Bitterois

147

Espèces : Espèces envahissantesMilieux naturels : Plaine, Zones humides et milieuxaquatiques continentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés,Déchets del'assainissement, Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiquesen quantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesMatières premières : CarrièresRisques naturels : Inondations

Risques technologiques : Transport de matièresdangereusesNuisances : BruitEspèces : Espèces rares ou menacées, Autres espècesMilieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets du BTPAir : Ozone, PollensPollution des sols : Sites et sols polluésForêtsEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barrages, RisqueindustrielCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

La plaine du Narbonnais s’étend sur les nappes al-luviales de l’Hérault et de l’Orb. Elle est compo-sée des collines du Narbonnais, coteaux recouvertsde pelouses méditerranéennes et de garrigues, et dela basse plaine de l’Aude, vaste ensemble de zoneshumides. Ce territoire est organisé autour du pôleurbain de Béziers, sur l’axe Marseille – Barcelone etau départ d’un axe intérieur important (Béziers-Pa-ris, en cours). La population y est assez dense. Lesespaces ruraux qui l’entourent remplissent unefonction touristique et viticole, mais leur image res-te encore sous-valorisée. Le vignoble sur d’im-menses étendues aux alentours de Béziers, crée unpaysage viticole de plaines et de coteaux aux pa-noramas très ouverts. Des îlots de verdure ponc-tuent le paysage. L’arrachage des vignes associé auxpressions d’urbanisation est à l’origine d’un mitageactuel du paysage.

Département de l’Aude et de l’Hérault51 communes

Population (1999) : 154 636 habitantsDensité : 193,7 habitants au km2

Evolution 90-99 : 4,2 %Superficie relative : 2,9 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,3Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47,6Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,4Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 7,7Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,0Autres milieux naturels ou semi-naturels 15,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,2 1,4 2,1 2,5 3,3 3,0 4,0 1,0 1,3 2,0 0,7 3,8 2,0 1,0 2,0 33,3LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Esp

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L'Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hérault inclus”

Principaux fleuves ou rivières :Aude, Orb, Hérault, Cesse, Canal du Midi, Libron, Thongue, Orbieu, Quarante,

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Espèces : Espèces envahissantesMilieux naturels : Plaine, Zones humides et milieuxaquatiques continentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés,Déchets del'assainissement, Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiquesen quantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesMatières premières : CarrièresRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesNuisances : Bruit

Espèces : Espèces rares ou menacées, Autres espècesMilieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets du BTPAir : Ozone, PollensPollution des sols : Sites et sols polluésForêtsEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Rupture de barrages, RisqueindustrielCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

En jeu fo r t En jeu mod é ré

La plaine du Narbonnais s’étend sur les nappes allu-viales de l’Hérault et de l’Orb. Elle est composée descollines du Narbonnais, coteaux recouverts de pelousesméditerranéennes et de garrigues, et de la basse plainede l’Aude, vaste ensemble de zones humides. Ce ter-ritoire est organisé autour du pôle urbain de Béziers,sur l’axe Marseille – Barcelone et au départ d’un axeintérieur important (Béziers-Paris, en cours). La popu-lation y est assez dense. Les espaces ruraux qui l’entou-rent remplissent une fonction touristique et viticole,mais leur image reste encore sous-valorisée. Le vi-gnoble sur d’immenses étendues aux alentours de Bé-ziers, crée un paysage viticole de plaines et de coteauxaux panoramas très ouverts. Des îlots de verdure ponc-tuent le paysage. L’arrachage des vignes associé auxpressions d’urbanisation est à l’origine d’un mitage ac-tuel du paysage.

Département de l’Aude et de l’Hérault51 communes

Population (1999) : 154 636 habitantsDensité : 193,7 habitants au km2

Evolution 90-99 : 4,2 %Superficie relative : 2,9 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,6Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 2,5Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,6Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 5,8Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,6Autres milieux naturels ou semi-naturels 4,1Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 1,4

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,2 1,4 2,1 2,5 3,3 3,0 4,0 1,0 1,3 2,0 0,7 3,8 2,0 1,0 2,0 33,3LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “qualité du cadre de vie” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Ap

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Plaine du Narbonnais

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“L'Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hérault inclus”

Principaux fleuves ou rivières : Aude, Orb, Hérault, Cesse,Canal du Midi, Libron, Thongue, Orbieu, Quarante,

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Page 79: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Costières

149

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchetsagricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Carrières, Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Milieux souterrainsDéchets : Déchets industriels spéciauxAir : Ozone, PollensRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesEnergie : Consommation, ProductionCadre de vie : Paysages et sites remarquables

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le territoire des Costières s’articule autour de la vil-le de Nîmes et s’étend sur la plaine agricole de laVistrenque qui est confrontée au développement deNîmes et à la croissance des villes péri-urbaines. Si-tuée au sein d’un véritable couloir de circulationentre la vallée du Rhône et le Languedoc-Rous-sillon, entre la Camargue et les garrigues, cette ré-gion présente une concentration importante d’in-frastructures. Les vignobles AOC occupent encorela majeure partie du territoire qui connaît parailleurs, un certain développement autour de grandséquipements (aéroport, A54, base aéronavale). Lapéri-urbanisation remet en cause le caractère agri-cole du territoire.

Département du Gard35 communes

Population (1999) : 237 955 habitantsDensité : 339,9 habitants au km2

Evolution 90-99 : 6,8 %Superficie relative : 2,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 3,0Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 1,9Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,4Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50,2Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 13,4Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,4Autres milieux naturels ou semi-naturels 13,3Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 1,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,4 0,7 2,5 3,3 2,0 3,5 / 0,7 2,0 1,3 3,3 1,2 3,5 2,0 29,9LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Esp

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Hérault au Petit-Rhône inclus”“Le Rhône et ses affluents de la Durance à la mer Méditerranée”

Principaux fleuves ou rivières :Rhône, Gardon, Rhony

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Espèces : Espèces rares ou menacées Milieux naturels : Zone intermédiaire, garrigues, Zoneshumides et milieux aquatiques continentauxDéchets : Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiques enquantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesTerritoires et sols : Zones intermédiaires, garriguesMatières premières : CarrièresRisques naturels : Inondations, Feux de forêtCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Milieux souterrainsAir : Ozone, PollensPollution des sols : Sites et sols polluésRessource en eau : Eaux continentales superficiellesForêtsEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Risque industrielCadre de vie : Paysages et sites remarquables

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Cette zone comprend notamment une zone au Sudcaractérisée par une plaine très fortement urbaniséepuis des collines au relief doux occupées par desgarrigues intercalées avec des zones encore agricolesou urbanisées. Ce secteur est profondément mar-qué par la présence de l’agglomération Montpellié-raine qui induit des phénomènes de péri-urbanisa-tion marqués, le développement des réseauxd’infrastructures déjà denses, d’importantes pres-sions sur les secteurs agricoles de plaine, ainsiqu’une fonction croissante de loisirs pour les gar-rigues. Elle s’étend sur la nappe de Mauguio-Lu-nel et constitue le bassin versant des étangs Palava-siens et de l’Or. Plus au Nord, se trouve le hautbassin-versant du fleuve Hérault, à prédominanteforestière, où alternent vallées profondes, sillonscultivés, plateaux calcaires et versants abrupts.

Département de l’Hérault122 communes

Population (1999) : 459 703 habitantsDensité : 254,9 habitants au km2

Evolution 90-99 : 17,1 %Superficie relative : 6,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 3,8Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,9Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,7Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,5Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 5,6Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,5Autres milieux naturels ou semi-naturels 25,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 1,7 1,0 2,5 3,3 1,0 3,5 1,0 1,3 2,0 1,0 4,3 1,0 3,5 2,0 31,6Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 4,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 14 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

Ap

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Garrigues du Montpelliérais

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Hérault au Petit-Rhône inclus”“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hérault inclus”

Principaux fleuves ou rivières :Lez, Hérault, Vidourle, Mosson, Salaisoon, Cadoule, Viredonne, Bénovie, Bérange,Lamalou, Coulazou, Brestalou

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Page 80: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Uzégeois

151

Espèces : Espèces rares ou menacéesDéchets : Déchets toxiques en quantité disperséeAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Carrières, MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Zones humides et milieux aquatiques continentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissement, Déchets agricoles spéciauxRessource en eau : Eaux continentales superficiellesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Rupture de barragesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le paysage de l’Uzégeois, essentiellement rural, estmarqué par les garrigues. Cette zone, très identifiéeen termes touristiques (gorges du Gardon, Uzège),est traversée par le Gard et contient l’emblème fé-dérateur que constitue le Pont du Gard.

Département du Gard112 communes

Population (1999) : 74 912 habitantsDensité : 49,3 habitants au km2

Evolution 90-99 : 16 %Superficie relative : 5,5 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,3Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,6Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,4Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 32,1Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 10,6Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,1

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,5 0,9 1,0 2,5 3,3 / 3,5 / / 2,0 1,3 3,8 1,0 4,0 1,0 26,8LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 14 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Rhône et ses affluents de la Durance à la mer Méditerranée”“Le Rhône et ses affluents de l'Ardèche (incluse) à l'Ouvèze”

Principaux fleuves ou rivières :Alzon, Tave, Gardon, Cèze, Droude, Bourdic,les Seynes, Aiguillon, Alauzène

C la s se C Territoires où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Espèces : Espèces rares ou menacéesMilieux naturels : Zones humides et milieux aquatiquescontinentauxDéchets : Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchetsagricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales superficiellesPollution des sols : Pollutions agricolesMatières premières : MinérauxRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménités

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Milieux souterrainsAir : Effet de serre, Ozone, PollensPollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtCadre de vie : Paysages et sites remarquablesNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

La dépression de la Vaunage constitue un paysageremarquable où la pression de l’urbanisation se faitfortement sentir. Son important développement estlié à sa situation, à mi-chemin entre les pôles ur-bains de Nîmes et Montpellier. Sa vocation tou-ristique est également très affirmée.

Département du Gard26 communes

Population (1999) : 20 564 habitantsDensité : 72 habitants au km2

Evolution 90-99 : 21,5 %Superficie relative : 1,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 0,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,3Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,2Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 7,7Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34,8Autres milieux naturels ou semi-naturels 10,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 2,0 1,4 0,6 2,0 2,3 2,0 0,5 / 1,3 2,0 0,7 3,8 1,2 3,5 1,0 24,3Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,8 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 16 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Sommières et Vaunage

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Hérault au Petit-Rhône inclus”

Principaux fleuves ou rivières :Vidourle, Rhôny, Crieulon, Brestalou, Courme

C la s se C Territoires où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Page 81: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Littoral du Roussillon

153

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesMilieux naturels : Milieux lagunaires et littoraux, PlaineDéchets : Déchets toxiques en quantité dispersée, Déchetsagricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesTerritoires et sols : Littoral et plaineRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Milieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets du BTP, Déchets industriels spéciauxAir : Ozone, PollensPollution de l'eau : Eaux lagunaires et marinesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesEnergie : Consommation, ProductionRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

A la frontière espagnole, la côte rocheuse du Rous-sillon dotée de falaises se prolonge au Nord par unecôte sableuse et des lagunes (Canet, Salses-Leucate).Milieux naturels typiques préservés et aménage-ments touristiques littoraux alternent sur la côte. Lesdeltas de l’Agly et du Tech sont occupés par des ac-tivités agricoles. Ce secteur densément urbanisé voiten particulier le pôle urbain de Canet-plage se dé-velopper sous l’effet de l’économie balnéaire.

Département des Pyrénées-Orientales12 communes

Population (1999) : 74 320 habitantsDensité : 188,3 habitants au km2

Evolution 90-99 : 17,7 %Superficie relative : 1,4 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 3,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 2,5Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,7Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 18,1Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 18,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 13,8

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 4,0 1,7 0,8 2,5 4,0 2,0 3,5 / 2,0 2,0 0,7 3,3 1,0 5,0 2,0 34,4LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 10 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière es-pagnole à l'Aude + Sègre”

Principaux fleuves ou rivières :Agly, Tech, Têt, Réart, Massane, Bourdigoul

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Espèces : Espèces rares ou menacéesDéchets : Déchets toxiques en quantité disperséeAir : OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterrainesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesMatières premières : Carrières, MinérauxRisques naturels : InondationsCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Espèces : Espèces envahissantes, Autres espècesMilieux naturels : Plaine, Zone intermédiaire, garrigues,Zones humides et milieux aquatiques continentauxDéchets : Déchets ménagers et assimilés,Déchets del'assainissement, Déchets agricoles spéciauxRessource en eau : Eaux continentales superficiellesEnergie : Consommation, ProductionRisques naturels : Feux de forêtRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Rupture de barragesCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Secteur de liaison entre le Rhône et les garriguesgardoises, la Vallée du Rhône est occupée par deszones de plaines viticoles et de collines entrecou-pées par les nombreuses infrastructures qui traver-sent le territoire. Le territoire est longé par le Rhô-ne et ses affluents de la rive droite (Cèze, Gard,Ardèche) de forte valeur patrimoniale mais qui ontcependant perdu une part de leur caractère natureldepuis l’aménagement du fleuve. Il est égalementmarqué par la présence du pôle industriel du Gardrhodanien, comprenant les installations nucléairesdu site de Marcoule et de nombreuses industries.Son activité économique et sa situation géogra-phique, notamment la proximité d’Avignon, sont àl’origine d’une évolution démographique relative-ment élevée.

Département du Gard29 communes

Population (1999) : 90 642 habitantsDensité : 190,5 habitants au km2

Evolution 90-99 : 8,6 %Superficie relative : 1,7 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 2,9Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 2,0Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,4Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,1Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 44,3Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,7Autres milieux naturels ou semi-naturels 9,7Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 3,2

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,7 1,4 2,0 2,5 3,3 3,0 3,5 / 1,3 2,0 1,0 3,3 2,2 5,0 2,0 36,2LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 9 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Vallée du Rhône

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Le Rhône et ses affluents de l'Ardèche (incluse) à l'Ouvèze”“Le Rhône et ses affluents de l'Ouvèze (inclus)à la Durance”

Principaux fleuves ou rivières :Rhone, Ardèche,Tave

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Page 82: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Littoral de l’Hérault

155

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesMilieux naturels : Milieux lagunaires et littoraux, PlaineDéchets : Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiques enquantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterraines, Eaux lagunaires et marinesPollution des sols : Sites et sols pollués, Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterrainesTerritoires et sols : Littoral et plaineMatières premières : Eaux thermales et minéralesRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Risque industrielCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Milieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets ménagers et assimilés, Déchets del'assainissementAir : Ozone, PollensRessource en eau : Eaux continentales superficiellesEnergie : Consommation, ProductionRisques technologiques : Rupture de barrages

En jeu fo r t En jeu mod é ré

La frange littorale héraultaise est principalement constituéede côtes sableuses bordées par une série de lagunes, auxquelless’ajoutent les deltas et embouchures des fleuves côtiers (Au-de, Orb, Hérault, Lez). Les étangs palavasiens et de l’Or re-groupent un remarquable chapelet de grandes lagunes com-muniquant encore entre elles. Ces vastes espaces créent despaysages particuliers. Le bassin de Thau est voué, pour unebonne partie, à l’activité ostréicole. La production maraîchè-re et la production de grandes cultures sont largement pré-sentes sur l’Ouest du secteur et tendent à occuper les espacesagricoles libérés par les arrachages de vignes. L’élevage ca-marguais (manades de taureaux et de chevaux) est égalementpratiqué pour le pâturage estival aux abords des étangs, sur desespaces non valorisés par les productions. La fréquentationtouristique et l’urbanisation y sont croissantes, le littoral Hé-raultais a en effet connu la plus forte croissance de la côte duLanguedoc-Roussillon.

Département de l’Hérault27 communes

Population (1999) : 194 726 habitantsDensité : 273,5 habitants au km2

Evolution 90-99 : 16,2 %Superficie relative : 2,6 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,5Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 4,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 3,5Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,1Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,3Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 5,3Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,1Autres milieux naturels ou semi-naturels 9,0Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 29,4

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 4,0 1,7 1,4 2,5 4,7 4,0 4,0 / 2,0 2,0 0,7 3,0 4,2 5,0 2,0 41,2LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 7 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtier s et affluents de l'Hérault au Petit-Rhône inclus”“Fleuves côtiers et affluents de l'Aude à l'Hérault inclus”

Principaux fleuves ou rivières : Orb, Vidourle, Hérault, Cadoule, Lez, Canal du Midi, Bérange

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesMilieux naturels : Milieux lagunaires et littoraux, Plaine,Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets ménagers et assimilés,Déchets del'assainissement, Déchets industriels spéciaux, Déchets toxiquesen quantité dispersée, Déchets agricoles spéciauxAir : Effet de serre Pollution de l'eau : Eaux continentales superficielles, Eauxcontinentales souterraines, Eaux lagunaires et marinesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales souterrainesTerritoires et sols : Littoral et plaineMatières premières : CarrièresRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereuses, Risque industrielCadre de vie : Paysages et sites remarquables, Cadre de vieurbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

Milieux naturels : Milieux souterrainsDéchets : Déchets du BTPAir : Ozone, PollensEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : Minéraux

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le littoral audois s’étend à l’Est du lido de Port-Leucate au delta de l’Aude et, à l’Ouest, le long del’A9 jusqu’au Nord de Narbonne. Il comprend no-tamment les étangs de Leucate, Lapalme, Bages-Si-gean et de l’Ayrolle, le massif calcaire de la Clape,l’agglomération de Narbonne et le site industria-lo-portuaire de Port-la-Nouvelle. Les cultures sesont développées sur les reliefs plats autour de cesdifférentes entités, mais les pressions en particulierliées au développement touristique sont nom-breuses sur ces espaces. Autour du complexe lagu-naire de Bages-Sigean, Lapalme et sur ses bassinsversants s’est développé un projet de Parc naturelrégional (projet de PNR du Pays Narbonnais).

Département de l’Aude11 communes

Population (1999) : 67 525 habitantsDensité : 124 habitants au km2

Evolution 90-99 : 5,4 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 2,3Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 2,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,8Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,1Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 1,9Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,9Autres milieux naturels ou semi-naturels 27,1Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 27,3

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 4,0 2,3 2,1 2,5 4,7 2,0 3,0 / 2,0 2,0 0,3 3,3 2,0 5,0 2,0 37,1LR 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,3 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 9 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Littoral de l’Aude

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de la frontière espagnole à l'Aude + Sègre”“L’Aude et ses affluents de sa source à la Méditerranée”

Principaux fleuves ou rivières :Canal de la Robine, rivière la Berre, Fleuve Aude

C la s se D Territoire où sont présents de forts et de multiples enjeux environnementaux

Page 83: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Zones marines

157

Espèces : Espèces rares ou menacées Milieux naturels : Milieux marinsEspèces : Espèces envahissantes, Autres espècesDéchets : Déchets agricoles spéciauxEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : CarrièresCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Le milieu marin, au droit de la région Languedoc-Roussillon, conserve une production halieutiqueimportante. Face aux étangs palavasiens, il existe unpeuplement discontinu de Posidonies en bon étatde conservation. Les herbiers de Posidonies sontconsidérés comme un écosystème capital pour lavie marine en Méditerranée. A l’autre extrémité dela région, les fonds marins de la côte des Albèressont particulièrement riches et ont justifié la créa-tion d’une réserve naturelle marine. Le paysage ma-rin est également un facteur d’attractivité de la ré-gion pour le tourisme estival.

Département du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,6Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 0,2Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,3Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,3Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 7,6Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,6Autres milieux naturels ou semi-naturels 15,4Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 0,0

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 3,0 0,3 0,1 / / / / / / 2,0 / / / / / 5,4Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 0,1 points le thème “déchet” contribue pour environ 2 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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C la s se A Territoire où sont présents quelques enjeuxenvironnementaux d’importance modérée

Espèces : Espèces rares ou menacées, Espèces envahissantes,Autres espècesMilieux naturels : Milieux lagunaires et littoraux, PlaineDéchets : Déchets agricoles spéciauxPollution de l'eau : Eaux continentales superficiellesPollution des sols : Pollutions agricolesRessource en eau : Eaux continentales superficiellesTerritoires et sols : Littoral et plaineRisques naturels : InondationsRisques technologiques : Transport de matièresdangereusesCadre de vie : Paysages et sites remarquables

Milieux naturels : Zone intermédiaire, garriguesDéchets : Déchets toxiques en quantités disperséesAir : Effet de serre, OzonePollution de l'eau : Eaux continentales souterraines, Eauxlagunaires et marinesEnergie : Consommation, ProductionMatières premières : CarrièresCadre de vie : Cadre de vie urbain et périurbain - aménitésNuisances : Bruit

En jeu fo r t En jeu mod é ré

Ce site comprend deux ensembles : une zone lagu-no-marine, où s’étend un vaste système dunaire trèsactif et très complet, et une zone fluvio-lacustreconstituée de marais et d’étangs. Ce site, où estconservé un usage traditionnel de l’espace, est peuaménagé ce qui induit une grande richesse biolo-gique. La pratique de la riziculture est à l’origine dudéveloppement de nombreux réseaux d’irrigation.Mais les zones humides intérieures et le littoral gar-dois bénéficient de protections qui ont permis depréserver les mosaïques de paysages caractéristiques,le patrimoine historique, culturel et architectural.Le territoire est parsemé de villes et de villages oùl’économie touristique est importante et les tradi-tions sont fortes.

Département du Gard8 communes

Population (1999) : 44 809 habitantsDensité : 79,8 habitants au km2

Evolution 90-99 : 8,4 %Superficie relative : 2,0 % de la région

Répartition de l’occupation du sol en %

Tissu urbain dense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Tissu urbain discontinu . . . . . . . . . . . . . . . 1,2Autres territoires artificialisés . . . . . . . . . . . 1,1Terres arables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,2Vignobles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,4Prairies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,2Autres territoires agricoles . . . . . . . . . . . . . 10,4Forêts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,2Autres milieux naturels ou semi-naturels 2,8Zones humides et surfaces en eau . . . . . . . 29,4

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Territoire 4,0 1,4 0,4 1,5 3,0 2,0 1,0 / 2,0 2,0 0,3 3,0 1,2 4,0 1,0 26,9Languedoc-Roussillon 2,7 1,2 0,8 2.1 2.8 0.9 1.6 0.8 0.7 1.9 0.9 3.3 1.0 3.2 0.8 24.7

Exemple de lecture : avec 3,0 points le thème “risque naturel” contribue pour environ 11 % aux enjeux du territoire. Ce thème est plus présent sur ce territoire qu’en moyenne sur l’ensemble du Languedoc-Roussillon

Impor tance th émat ique de s en jeux te r r i to r i aux

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Petite Camargue

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Secteur hydrographique (Bdcarthage)

“Fleuves côtiers et affluents de l'Hérault au Petit-Rhône inclus”

“Le Rhône et ses affluents de la Durance à la mer Méditerranée”

C la s se C Territoire où sont présents plusieurs enjeuxenvironnementaux d’importance forte oumoyenne

Page 84: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

A n n e x e s

I – Synthèse du diagnostic

159

P r o f i l e n v i r o n n e m e n t a l d u L a n g u e d o c - R o u s s i l l o n

158

Objectifs de référence• Améliorer les connaissances• Préserver et restaurer les espèces lesplus menacées• Maintenir les éléments vitaux dupatrimoine naturel dans un état deconservation favorable• Organiser les réseaux écologiques,les continuités et les extensions desespaces protégés• Protéger la faune et la flore

• Contrôler les introductions dans lemilieu naturel

• Définir les principes d'une gestionéquilibrée des espaces naturels etruraux• Soutenir le développement durabledes activités économiques• Assurer la préservation desressources naturelles• Intégrer la protection de la diversitébiologique dans les pratiques socio-économiques et culturelles• Développer la sensibilisation,l'information et la formation desacteurs et du public

• Préserver les herbiers de posidonies,les coralligènes et les habitatspélagiques du grand dauphin• Maintenir ou restaurer les échangesmer-lagunes• Améliorer les connaissances• Développer la sensibilisation desacteurs du milieu marin et du public• Assurer une gestion pérenne desespaces naturels marins

• Respecter le fonctionnementnaturel des milieux (en particulierhydraulique)• Poursuivre la lutte contre lapollution• Restaurer ou préserver les milieuxaquatiques remarquables et le cordondunaire• Renforcer la gestion locale etconcertée• Renforcer la connaissance et le suivi(RLM)• Disposer d'une qualité de l'eauadaptée aux usages• Etendre l'acquisition de terrains parle Conservatoire du Littoral

(+) Mise en œuvre de Natura 2000(+) Mise en œuvre de Contratsterritoriaux d'exploitation (CTE)(+) Mise en œuvre de plans derestauration nationaux(+) Inventaires et évaluation de laflore(+) Mise en place du nouvelinventaire ZNIEFF(-) Evolution des pratiques agricolesentraînant une perte de biodiversité(-) Surfréquentation des espacessensibles (littoral)(-) Fragmentation du territoire

(+) Etudes en cours sur les espècesenvahissantes (programmes régionauxet internationaux)(-) Modification des modes de gestiondes milieux(-) Changements climatiques(-) Introduction d’espèces avec ledéveloppement du jardinage(-) Importants travaux d'infrastructures(autoroute, TGV, etc.)

(+) Contrats territoriauxd'exploitation (CTE)(+) Contrats de gestion des espacesnaturels et ruraux(+) Plans de conservation d’espècesutiles (ex. Plans messicoles)(-) Régression de certains usages (-) Disparition d'espèces dans les zonescultivées

(+) Mise en place de Natura 2000(+) Convention de Barcelone sur laMéditerranée(+) Information et sensibilisation desacteurs, des élèves et du grand public(+) Réseau Littoral Méditerranéen(RLM)(-) Augmentation des activités deplaisance en mer

(+) Mise en place de plansd’urbanisme d’ensemble (+) Préservation de zones nonurbanisables (coupures d’urbanisation) (+) Préservation des secteurs sensibles(+) Mise en œuvre des SAGE,contrats de baie(+) Plan d'action national des zoneshumides(+) Mise en place de Natura 2000(-) Risque d'érosion

(+) Grande richesse faunistique(+) Grande richesse floristique(+) Nombreuses espèces rares dans leszones humides(-) Urbanisation en extension(-) Déprise agricole(-) Manque de connaissance sur labiologie, l'écologie et le statut desespèces

(+) Grandes étendues de milieux peuperturbés, sans niches écologiquesvides(-) Arrivée d'espèces fortementconcurrentielles(-) Manque de connaissance descritères de dangerosité(-) Changements climatiques

(+) Importance de la biodiversitéordinaire dans le fonctionnement desécosystèmes(+) Parents sauvages d'espècescultivées(+) Espèces à enjeux économiques(+) Nombreuses espèces d'usage(-) Connaissances insuffisantes(-) Prélèvements excessifs de certainesespèces

(+) Important travail effectué sur lesZNIEFF marines(+) Sensibilisation du public(+) Expérience de gestion de laréserve marine de Cerbère-Banyuls(-) Pollutions marines et pollutionsdiffuses par les affluents(-) Zones protégées insuffisantes(-) Lacunes dans les connaissances

(+) Rôle fonctionnel important desétangs littoraux(+) Richesse et diversité des milieux(+) Dynamique contractuelle en place (-) Sites à potentiel de développementéconomique élevé(-) Pression urbaine forte etfréquentation importante liée auxloisirs(-) Pollutions des bassins versants(-) Erosion du littoral(-) Comblement et eutrophisation deslagunes

1.1.1. Espèces rares oumenacées

1.1.2. Espècesenvahissantes

1.1.3. Autres espèces

1.2.1. Milieux marins

1.2.2. Milieux lagunaireset littoraux

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

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• Préserver la richesse et la diversitédes habitats• Maintenir ou restaurer les liaisonsécologiques entre les écosystèmes• Favoriser une agriculture raisonnée

• Préserver la richesse et la diversitédes habitats• Maintenir ou restaurer les liaisonsécologiques entre les écosystèmes• Gérer les espaces de garrigues• Développer une agriculture dequalité et la pluri-activité rurale

• Gérer et revitaliser l'espacemontagnard• Préserver l'activité pastorale en vuedu maintien des milieux ouverts

• Respecter le fonctionnementnaturel des milieux• Maintenir ou restaurer la fonctionde liaison écologique des cours d'eau• Restaurer ou préserver les milieuxaquatiques remarquables• Restaurer d'urgence les milieuxparticulièrement dégradés

• Maintenir la qualité des nappes• Préserver les cavités à chauves-souris• Conserver et restaurer les habitatsd'espèces en danger

(+) Inventaires ponctuels de l'état deshaies(+) Etudes sur l'évolution del'occupation des sols(-) Modification de l'occupation des sols(-) Développement de l'urbanisation

(+) Mise en place de schémas decohérence territoriale(+) Mise en œuvre de Natura 2000(+) Contrats de gestion (CTE, …)(-) Augmentation de la pressionfoncière(-) Développement de l'habitat enzones rurales périurbaines(-) Développement du tourisme(-) Perte d'image des zones degarrigues(-) Evolution des usages et despratiques agricoles(-) Artificialisation des paysages(-) Demandes de défrichements

(+) Mise en œuvre de Natura 2000(+) Contrats de gestion (CTE,…)(-) Evolution des pratiques agricoles

(+) Suivi et d’évaluation des actionsde gestion dans le cadre des SAGE(+) Démarches de planification(contrats de milieux) (+) Meilleure prise en compte de lafonctionnalité biologique des milieuxdans l’évaluation de la qualité descours d’eau (SEQ-BIO)(+) Plans départementaux depréservation des milieux aquatiques etde gestion des ressources piscicoles(PDPG)(+) Programmes de conservation et derestaurations des milieux (cours d'eau,berges, mares temporaires, tourbières,etc.)

(+) Augmentation de la protection :politique nationale en cours(+) Inventaire du patrimoinegéologique régional et du patrimoinesouterrain de l’Hérault(-) Tourisme spéléologique enaugmentation

(+) Paysages en mosaïque, réseauxécologiques(+) Espèces associées aux cultures(-) Pression foncière, conflits d'usage(-) Mitage de l'espace par lesinfrastructures et l'urbanisation

(+) Patrimoine méditerranéen typique(+) Présence d’espaces naturels etruraux étendus (+) Paysages en mosaïques(+) Contribution forte à la productiond’aménités, au cadre de vie et àl’économie (viticulture)(-) Effets de la pression d’urbanisationde la plaine littorale(-) Espaces naturels interstitielsmenacés par l'urbanisation(-) Fermeture des milieux

(+) Diversité et richesse des milieux(+) Elevage extensif contribuant à lavaleur patrimoniale des milieuxmontagnards(-) Fermeture des milieux(-) Certaines pratiques agricoles etsylvicoles inadéquates(-) Déprise agricole dans certainssecteurs (-) Concentration et intensificationagricole dans certaines zones demontagne

(+) Importance régionale desressources en eaux (+) Présence de milieux et d’espèces àforte valeur patrimoniale (-) Aménagements lourds destinés à lalutte contre les inondations(-) Comblements, drainage des zoneshumides, busage des ruisseaux(-) Modifications du régime des eaux,prélèvements pour l'irrigation

(+) Eléments karstiquescaractéristiques de la région et à fortevaleur patrimoniale(+) Eléments géologiquesremarquables(+) Zone de refuge pour les chauve-souris(+) Nombreuses grottes classées(-) Sensibilité des aquifères karstiquesà la pollution

1.2.3. Plaine

1.2.4. Zoneintermédiaire,garrigues

1.2.5. Milieuxmontagnards,grands causses

1.2.6. Zones humides et milieuxaquatiquescontinentaux

1.2.7. Milieuxsouterrains

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

OBJECTIFS DE RÉFÉRENCES

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• Limiter le stockage aux déchetsultimes d'ici 2002• Objectif minimum de 50% de“valorisation matière”• Réduire la croissance des déchets

• Limiter le stockage aux déchetsultimes d'ici 2002• Objectif minimum de 50% de“valorisation matière”• Réduire la croissance des déchets

• Limiter le stockage aux déchetsultimes d'ici 2002• Objectif minimum de 50% de“valorisation matière”• Réduire la croissance des déchets

• Poursuivre la diminution à la sourceet la valorisation• Encourager le développementd'installations d'élimination dans larégion • Assurer le suivi des installations destockage internes existantes

• Faciliter le tri et la collecte• Poursuivre les conditions d'untraitement optimal• Poursuivre l'information desproducteurs

• Information, réduction à la source,mise en place de réseaux de collecte etéquipement des déchetteries

• Mettre en place des opérations decollecte et de traitement • Informer et sensibiliser lesagriculteurs• Réduire le flux annuel de PPNU• Mettre en place des opérations dedéstockage des PPNU

(+) Révision des plansdépartementaux qui favoriseront lavalorisation(+) Mise en application de la loi surl'intercommunalité(+) Augmentation de la mise enconformité des unités d'incinération(+) Structures et outils de collectesélective en pleine croissance(-) Pression démographique

(+) Existence d'autres filières devalorisation(+) Comité national des boues(+) Projet de norme réglementant lesteneurs en métaux des boues(-) Augmentation du gisement (-) Risque de blocage de la filière(enquêtes publiques pour les plansd'épandage)

(+) Mise en place de plansdépartementaux(-) Développement du secteur de laconstruction

(+) Plan régional d'élimination desdéchets autres que ménagers etassimilés(+) Extension du site de Bellegardeautorisée(+) Augmentation de la valorisation etdiminution de la mise en décharge(+) Diminution du gisement(-) Augmentation du stockage interne

(+) Nouvelles installations detraitement prévues dans les Pyrénées-Orientales et dans le Gard(-) Risque de saturation des usinessituées hors-région(-) Risque d'augmentation de laproduction

(+) Equipement des nouvellesdéchetteries pour la collecte desDéchets Ménagers Spéciaux (DMS)(+) Adaptation des unitésd'incinération existantes(+) Mise en place de centres deregroupement(+) Campagnes d'information auprèsdes producteurs

(+) Le stock de PPNU (Produitsphytosanitaires non utilisés) semble endiminution(+) Les opérations expérimentales decollecte (opérations “coup de poing”)ont porté leurs fruits

(-) Connaissance inégale des gisementset des filières d'élimination (-) “Valorisation matière” peu mise enavant dans les PDEMA(-) Déficit en unités de traitement, destockage et en centres de tri(-) Grande part des déchets mis endécharge

(+) Déchet valorisable(+) De manière générale, bonnequalité des boues dans la région(-) avec cependant le problème de laqualité des boues viti-vinicoles(-) Mauvaise image des boues dans lepublic(-) Mauvaises pratiques quidévalorisent l'image de la filière

(-) Déficit de connaissances sur legisement et les installations autorisées (-) Nombreux dépôts non contrôlés (-) Importants besoins en installations (-) Importante part de déchets nontriés par les producteurs

(+) Installations de stockage internessatisfaisantes et couvertes par desgaranties financières(+) Gisement peu important parrapport au poids de la région(-) Une partie des filières detraitement hors région

(+) Incinération des déchets desétablissements médicaux sur des sitesautorisés (+) Information des professionnels desanté libéraux (+) Réseau de collecte opérationnel(-) Dispersion de la production (-) Déficit en usines d'incinérationaménagées pour ce type de déchets,une partie ne pouvant actuellementpas être incinérée en région

(+) Faible gisement en tonnage (-) Multiplicité des producteurs (-) Taux de collecte très faible(-) Importants risques pour la santépublique et pour l'environnement

(-) Absence de filières adaptées(-) Nombreux produits stockés dansles exploitations(-) Traitement très coûteux desproduits phytosanitaires non utilisés(-) Coût élevé des opérationsexpérimentales de collecte (opérations“coup de poing”)

2.1.1. Déchets ménagerset assimilés

2.1.2. Déchets del'assainissementdes collectivités etdes industries

2.1.3. Déchets du BTP(Bâtiments etTravaux Publics)

2.1.4. Déchetsindustrielsspéciaux

2.1.5. Déchets desactivités de soinsà risquesinfectieux etassimilés

2.1.6. Déchets toxiquesen quantitésdispersées

2.1.7. Déchets agricolesspéciaux

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

OBJECTIFS DE RÉFÉRENCES

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• Développer la surveillance de laqualité de l'air• Améliorer la qualité del'information et sa diffusion

• Maîtriser et diminuer les émissions• Ramener à l'horizon 2008-2012 lesémissions de gaz à effet de serre à leurniveau de 1990• Maîtriser et organiser lesdéplacements• Améliorer les services rendus auxusagers

• Améliorer la connaissance des effetssanitaires• Améliorer la connaissance desimpacts• Maîtriser les émissions desprécurseurs

• Améliorer la qualité del'information et de sa diffusion • Améliorer la connaissance des effetssanitaires

• Lutter contre les pollutions toxiques• Développer une stratégie globale delutte contre l'eutrophisation à l'échellede chaque bassin versant atteint• Renforcer la gestion locale etconcertée• Renforcer la politique deconnaissance et de suivi• Garantir une qualité d'eau à hauteurdes exigences et des usages• Restaurer d'urgence les milieuxparticulièrement dégradés

• Lutter contre la pollution par lesnitrates et les pesticides• Réaffirmer l'importance stratégiqueet la fragilité des eaux souterraines• Garantir une qualité d'eau à hauteurdes exigences et des usages• Renforcer la gestion locale etconcertée• Renforcer la politique deconnaissance et de suivi des milieux etdes usages

(+) Mise en œuvre desrecommandations du PRQA(-) Augmentation du trafic routier

(+) Mise en œuvre des PDU (Plans dedéplacement urbains)(+) Augmentation de l'utilisation desénergies “propres” en matière detransports(+) Prise en compte de la pollution del'air dans la planification urbaine(SCOT)(-) Croissance démographique eturbaine(-) Amplification des phénomènes depéri-urbanisation

(+) Mise en œuvre desrecommandations du PRQA(-) Croissance démographique eturbaine(-) Amplification des phénomènes depériurbanisation(-) Développement du trafic routier

(+) Mise en œuvre desrecommandations du PRQA(-) Augmentation de l'asthme et desallergies respiratoires

(+) Mise en place d'outils de gestionconcertée(+) Développement des réseaux desuivi de la qualité des eaux(-) Développement des culturesintensives en plaine littorale(-) Augmentation de la population,flux migratoires attendus

(+) Développement de réseaux demesure de la qualité(+) Diminution des quantitésd'herbicides utilisées en viticulture(+) Contrats de milieux(-) Multiplication des forages quipeuvent être des vecteurs depollutions(-) Augmentation des pollutionsphytosanitaires d'origine agricole oudomestique(-) Risque d'intrusion d'eau de merdûe à la surexploitation des eauxsouterraines en zone littorale

(+) Bonne ventilation des zoneslittorales(-) Connaissance partielle des niveauxde pollution dans la région(-) Prépondérance des émissions duesau trafic routier

(+) Contribution modérée de larégion à l'effet de serre(+) Conditions climatiques limitantl'utilisation du chauffage(+) Faible industrialisation de la région(-) Région de transit(-) Accroissement estival de lapopulation et de la circulationautomobile dûs au tourisme(-) Développement des transportsindividuels dû à l'extension de l'habitaten zone périurbaine(-) Faible structuration des transportscollectifs

(+) Mesures en temps réel dans lesprincipales agglomérations et danscertaines zones rurales(-) Pollution photochimique favoriséepar le soleil et la chaleur estivale(-) Méconnaissance de l’étendue de lapollution photochimique(-) Complexité des mécanismes deformation de l'ozone(-) Complexité de l'évaluation desrisques encourus par les populations(-) Connaissance insuffisante desimpacts sur les milieux naturels etruraux

(+) Présence à Montpellier du seullaboratoire français de palynologie(-) Développement des plantations dehaies de Cyprès (pavillons)(-) Méconnaissance de l'impact réeldes pollutions liées aux pollens

(+) Assez bonne qualité des eauxsuperficielles(+) Bonne qualité des eaux debaignade en rivière(+) Peu d'élevage intensif (-) Grandes zones agricoles traitées(-) Problèmes ponctuels de pollutionstoxiques (-) Augmentation de l'eutrophisation(-) Connaissance incomplète de laqualité des cours d'eau(-) Dépassement des capacités decertaines stations d'épurationnotamment pendant la périodeestivale

(+) Assez bonne qualité de laressource dans l'ensemble(+) Peu d'élevages intensifs(+) Forte valeur patrimoniale des eauxsouterraines(-) Pollutions diffuses par les nitrates etpesticides dans les nappes alluviales etsuperficielles en plaine littorale(-) Vulnérabilité de la ressourcekarstique aux contaminationsbactériologiques(-) Quatre zones vulnérables auxnitrates ont été désignées dans larégion

Toutes lespollutions

2.2.1. Effet de serre etpluies acides

2.2.2. Ozone

2.2.3. Pollens

2.3.1. Eauxcontinentalessuperficielles

2.3.2. Eauxcontinentalessouterraines

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

OBJECTIFS DE RÉFÉRENCES

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• Poursuivre la lutte contre lapollution• Garantir une qualité de l'eau àhauteur des exigences et des usages• Renforcer la politique deconnaissance et de suivi des milieux etdes usages• Assurer une véritable gestionintégrée des milieux lagunaires etmarins

• Rechercher, sélectionner les sites etsols pollués• Connaître les risques• Mettre les sites en sécurité etadopter des mesures d’urgence• Surveiller les sites si besoin • Traiter les sites (travaux)• Définir des restrictions d’usage si lessites ne peuvent pas être banalisés

• Préserver la capacité productive dusol et assurer ses fonctions biologiques

• Renforcer la gestion locale etconcertée• Respecter le fonctionnementnaturel des milieux• Penser la gestion de l'eau en termed'aménagement du territoire• Renforcer la politique deconnaissance et de suivi des milieux etdes usages

• Renforcer la gestion locale etconcertée• Réaffirmer l'importance stratégiqueet la fragilité des eaux souterraines

• Gérer la ressource forestière• Relancer la demande par larecherche de nouveaux créneauxcommerciaux dans les produits à fortevaleur ajoutée

(+) Mise en place d'outils de gestionconcertée (contrats de milieux)(+) Renforcement du réseau de suivides lagunes et du littoral marin(-) Pression de l'urbanisation et decertaines activités agricoles

(+) Augmentation du nombre de sitestraités(+) Développement du traitement dupassif industriel(+/-) A priori diminution de lacréation de nouveaux sites polluésmais tendance générale àl’augmentation du nombre de sitesrépertoriés (-) Augmentation de la pressionurbaine

(+) Mise en place de réseaux demesure et de suivi des pesticides(+) Mise en œuvre des CTE

(+) Mise en place d'outils de gestionconcertée(-) Développement des culturesintensives irriguées(-) Développement de l'urbanisation

(+) Mise en place d'outils de gestionconcertée(-) Développement des culturesintensives irriguées(-) Risque d'intrusion d'eau de merpar surexploitation des ressourcessouterraines (-) Développement de l'urbanisation

(+) Emergence d'une disponibilitéligneuse dans la région d'ici 5 à 10 ans(-) Risque de vieillissement et defragilisation des peuplements à causede la sous-exploitation

(+) Bonne qualité des eaux debaignade en milieu marin(+) Importance économique desactivités touristiques et halieutiques(+) Mobilisation forte et ancienne desacteurs et existence de structures degestion sur les lagunes(+) Lagunes : certains impactsbiologiques favorables dus aux apportsterrigènes (pêche, conchyliculture)(-) Comblement des lagunes(-) Lagunes : importantes surfaceseutrophisées(-) Vulnérabilité des eaux lagunairesaux pollutions continentales(-) Pression démographique estivale

(-) Passé industriel riche, dans deszones actuellement peu industrialiséesmais où(-) La pression de l'urbanisation peutêtre localement forte (nécessitéd'assainissement d'anciens sites)

(-) Mauvaise connaissance des impactsde la pollution sur le sol(-) Pollution viticole par lesphytosanitaires(-) Utilisation localement excessived'engrais

(+) Nombreux ouvrages de transfertet de stockage de la ressource(0) Diversité des usages (-) Situation hydrologiqueparticulièrement contrastée (climat,relief, altitude)(-) Mauvaise connaissance desprélèvements

(+) Ressources quantitativementimportantes(+) Aquifères à forte valeurpatrimoniale(+) Les hauts bassins (Causses) offrentd’importantes ressources en eau etsont faiblement consommateurs deressources(-) Fortes variations saisonnières desvolumes d'eau disponibles(-) Absence de connaissance desprélèvements agricoles(-) Surexploitation des ressources enplaine littorale

(+) Valeur patrimoniale de la forêt(+) Valeur récréative de la forêt(+) Rôle de la forêt dans la préventiondes risques(+) Prise en compte émergente de labiodiversité en forêt(-) Sous-mobilisation de la ressource

2.3.3. Eaux lagunaires et marines

2.4.1. Sites et solspollués

2.4.2. Pollutionsagricoles

3.1.1. Eauxcontinentalessuperficielles

3.1.2. Eauxcontinentalessouterraines

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

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• Aménager le territoire en tenantcompte de la nécessité d'uneutilisation durable de toutes lesressources• Préserver la ressource en espace parune organisation globale sur leterritoire et une gestion économe del'espace

• Engager des réflexions globales pourassurer la cohérence de ces espaces etassurer une occupation harmonieusedu territoire régional

• Valoriser les ressources locales etmieux gérer l'espace• Entretenir, préserver et valoriser lesespaces forestiers

• Maîtriser la demande d'énergie• Utilisation rationnelle de l'énergie

• Valoriser les ressources locales et ledéveloppement de la productiondécentralisée• Programmer le développement desmoyens de transport, de distributionet de stockage d'énergie sur leterritoire régional• Exploiter les gisements d'énergiesrenouvelables

• Assurer une gestion optimale etrationnelle des ressources et unemeilleure protection del'environnement

• Assurer et garantir la protection dela ressource

(+) Mise en œuvre des nouveauxoutils d'aménagement du territoire(ex. loi SRU, SCOT, PLU, ...)(0) Reconversion agricole (productionà forte valeur ajoutée, déprise viticole)(-) Développement de l'urbanisationet périurbanisation(-) Diminution des coupures vertes

(+) Mise en œuvre des nouveauxoutils d'aménagement du territoire(ex. loi SRU, SCOT, PLU, ...)(0) Evolution de la viticulture (qualitéproduction, emprise sur milieux, etc.)(-) Risque de fortes pressions depuis laplaine littorale (potentialité d'espaces)pouvant conduire à une perted'identité(-) Risque de déqualification de cesespaces

(+) Développement de projets de miseen valeur du terroir, de tourisme vert,(+) Mise en œuvre de contratsmilieux(-) Risque de perte d'identité

(+) Réduction de la consommationd'énergie grâce aux projets detransport en commun urbains, delignes TGV (-) Augmentation des consommationsde carburants(-) Augmentation des consommationsd'électricité

(+) Développement de projets dans lesdomaines de l’éolien, du solairethermique et photovoltaïque, du boisénergie (+) Optimisation des ouvrageshydroélectriques existants(+) Développement de la distributionde gaz naturel et de la cogénération(-) Absence de valorisation de lagéothermie

(+) Amélioration de l'encadrement ducontrôle des nuisances (+) Mise en œuvre des schémasdépartementaux(-) Forte pression de l'urbanisation quise répercute sur les besoins enmatériaux(-) Importants besoins en granulatspour les grands chantiers en projet

(+) Progression régulière de l'activitéthermale(-) Problèmes potentiels de protectionde la ressource

(+) Forte attractivité pour les activitéstouristiques (+) Terres à haute valeuragronomique(-) Pression démographique dûe auxmigrations localisées sur le littoral(-) Pression touristique(-) Conflits d'usage et pressionfoncière(-) Espaces facilement aménageables

(+) Territoires organisés(+) Maîtrise relative de l'espace(+) Ressources naturelles etéconomiques (viticulture)(+) Potentiel de ressources en espace

(+) Réservoir de ressources en espace(0) Faible densité de population(-) Sous-valorisation de la ressource,déprise(-) Concentration et intensificationagricole dans certaines zones demontagne

(+) Contribution régionale à laconsommation française en énergieplutôt modérée(+) Situation climatique favorable àune utilisation modérée du chauffage(-) Utilisation importante d’électricitépour le chauffage des bâtiments etpour la climatisation(-) Faible recours aux énergiesrenouvelables

(+) Atouts climatiques de la régionpour le développement d'énergiesrenouvelables comme le solaire oul'éolien(+) Importantes potentialités pour lagéothermie(+) Fort potentiel de ressourcesénergétiques non exploitées (bois)mais difficultés économiques devalorisation de ce gisement(-) La région doit importer 80% deson énergie

(+) Bonne qualité des matériaux (+) Présence de nombreuses rochesmassives calcaires(+) Bonne répartition géographiquedes carrières (+) Bonne substitution aux matériauxalluvionnaires par les roches massives(-) Faiblesse des filières de recyclage(-) Problème de réhabilitation descarrières en fin d'exploitation

(+) Nombre importantd'établissements thermaux(+) Plusieurs sites d'embouteillaged'eaux minérales et d'eaux de source(+) Image de qualité de la ressource

3.3.1. Littoral et plaine

3.3.2. Zonesintermédiaires

3.3.3. Montagnes etcausses

3.4.1.Consommationd’énergie

3.4.2. Productiond’énergie

3.5.1. Carrières

3.5.2. Eaux thermales etminérales

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

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• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

(-) Déclin de l'exploitation desressources minières

(+) Mise en place des schémas decohérence territoriale(-) Evolution de l'occupation des sols(-) Augmentation de la pressiondémographique

(+) Mise en place des PPRI (Plans deprévention des risques d'inondation)(+) Mise en place des SAGE(+) Meilleure connaissance desniveaux de risque et de la populationexposée(-) Imperméabilisation croissante dessols dûe à l'urbanisation(-) Fortes pressions agricoles, urbaineset économiques sur certains secteurs(-) Changements climatiques

(+/-) Mise en place des PPR (Plansde prévention des risques) en retard,travail en cours(+) Plans de surveillance et de secours(+) Schémas départementaux(+) Recensement objectif et exhaustifdes secteurs soumis au risque en cours(+) Existence du Conservatoire de laforêt méditerranéenne(-) Développement de l'urbanisationau contact des zones boisées(-) Diminution des moyens financiersdestinés à la prévention

(+) Prise en compte de ces risquesdans les PPR : mouvements de terrain (+) Développement d'une base dedonnées sur les mouvements deterrain(+) Création d'un pôle de compétenceaprès-mines à Alès (+) Mise en place de Plans deprévention des risques miniers(-) Changements climatiques(-) Accroissement de la fréquentationtouristique dans les zones exploitées(-) Evolution régressive du trait decôte

(+) Mise en place des schémas decohérence territoriale(-) Augmentation de la pressiondémographique(-) Evolution de l'occupation des sols

(+) Développement de la démarched’information du public et de maîtrisede l’urbanisation(+/-) Développement desinfrastructures de transport

(+) Importance des ressourcesexistantes (-) Ressource sous-valorisée

(-) 86% des communes sont soumisesà au moins un risque naturel(-) Population importante exposée

(+) Faible superficie des zonesinondées(-) Vulnérabilité particulière de larégion aux inondations(-) Importante occupation de lapopulation dans les zones exposées(-) Tourisme estival très développé enplaine et en zone littorale (zonesvulnérables)

(+) Dispositifs de prévention et desurveillance bien développés(+) Existence du fichier Prométhéesur tout le territoire(-) Inflammabilité et combustibilité dela végétation (-) Facteurs climatiques aggravants(-) Forte fréquentation en périodeestivale

(+) Classement de certains massifsboisés en forêt de protection (-) Fort passé minier de la régionentraînant des risques d'affaissementou d'effondrement de cavitésartificielles

(-) Pression urbanistique dans leszones à risques(-) Population importante exposée(-) Absence de prise en compte dansles POS (excepté pour les risquesindustriels)

(-) Important transit de camions et detrains transportant des matièresdangereuses(-) Infrastructures de transportsaturées

3.5.3. Autresminéraux

Tous les risques

4.1.1. Inondations

4.1.2. Feux de forêt

4.1.3. Autres risquesnaturels

Tous les risques

4.2.1. Transport dematièresdangereuses

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

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Biodiversité

Niveau international :• Convention de Barcelone sur la protection de

la Méditerranée contre la pollution (1976)• Convention de Ramsar sur les zones humides

(1971)• Convention de Bonn du 23 juin 1979 relative

à la conservation des espèces migratrices• Convention cadre sur la diversité biologique

de Rio (1992)• Directive 79/409/CEE sur la conservation

des oiseaux sauvages• Directive 92/43/CEE du 21 mai 1992 concer-

nant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvage

Niveau national :• Schéma des services collectifs des espaces

naturels et ruraux• Loi n°76-629 du 10 juillet 1976 relative à la

protection de la nature modifiée par la Loin°95-101 du 2 février 1995 relative aurenforcement de la protection del’environnement

• Loi n°86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise envaleur du littoral

• Circulaire n°91-71 du 17 mai 1991 relative aux ZNIEFF

• Ordonnance n°2001-321 du 11 avril 2001 relative à la transposition de directivescommunautaires et mise en œuvre de certainesdispositions du droit communautaire dans ledomaine de l’environnement.

• Arrêté du 17 avril 1981 relatif à la protection des rapaces diurnes

• Arrêté du 20 janvier 1982 modifié fixant la liste des espèces de la flore sauvage protégée auniveau national

• Programme d’action pour la faune et la flore sauvages (1998)

Niveau local :• Contribution régionale au Schéma des services

collectifs des espaces naturels et ruraux –DIREN / DRAF - 1999

• Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse (1996)

• Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Adour-Garonne

• Convention-Cadre du 10 juin 1997 pour l'éducation à l'environnement en Languedoc-Roussillon

Déchets

Niveau international :• Circulaire 94/62/CEE du 20 décembre 1994

sur les emballages et déchets d'emballagesNiveau national :• Loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à

l'élimination des déchets et à la récupérationdes matériaux, modifiée par la Loi n°92-646 du13 juillet 1992

• Circulaire du 28 avril 1998 sur la mise en œuvre et l'évolution des PDEDMA

• Circulaire du 15 février 2000 relative à la planification de la gestion des déchets dechantier du bâtiment et des travaux publics

• Décret n° 97-1133 du 8 décembre 1997 relatif à l’épandage des boues issues du traitement deseaux usées

• Décret n°97-1048 du 6 novembre 1997 relatif à l’élimination des déchets des activités de soinsà risques infectieux et assimilés et des piècesanatomiques

• Décret n°97-517 du 15 mai 1997 relatif à la classification des déchets dangereux

• Décret n°96-1008 du 18 novembre 1996 relatif aux PEDMA

• Décret n°94-609 du 13 juillet 1994 sur les déchets d'emballage non ménagers

• Décret n° 93-1410 du 29 décembre 1993 fixant les modalités d'exercice du droit àl'information en matière de déchets

• Décret n°93-140 du 3 février 1993 relatif aux plans d'élimination des déchets autres que lesdéchets ménagers et assimilés

• Décret n°92-377 du 1er avril 1992 sur les déchets d'emballage ménagers

• Arrêté du 7 septembre 1999 relatif aux modalités d’entreposage des déchets d’activitésde soin à risques infectieux et assimilés et despièces anatomiques

• Arrêté du 8 janvier 1998 fixant les prescriptions techniques applicables aux épandages de bouessur les sols agricoles

Niveau local :• Plans départementaux d’élimination des

déchets ménagers et assimilés (11-30-34-48-66) • Plans départementaux d'élimination des

déchets du BTP (30 - 34)• Plan régional d'élimination des déchets

autres que ménagers et assimilés 1996-2006

II – Référents

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• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Mettre en œuvre des plansd'urgence et de secours• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Définir des mesures de prévention,de protection et de sauvegarde deszones exposées• Délimiter les zones exposées auxrisques• Informer les citoyens sur les risquesauxquels ils sont soumis

• Maîtriser l'évolution paysagère• Prendre en compte la globalité despaysages • Poursuivre la prise en compte despaysages remarquables

• Contribuer à améliorer la qualité ducadre de vie urbain et périurbain

• Tenir compte de l'exposition aubruit dans la planificationd'aménagements

(+) Meilleure maîtrise des risques (+) Diminution des quantités stockées(+) Tendance à la diminution deszones de danger mais(-) Pression urbanistique

(+) Les sites remarquables sont assezbien maîtrisés(+) Economie basée sur l'image despaysages (qualité des produits etpaysages = labels paysagers, sitesclassés)(+) Mise en œuvre des documentsd'urbanisme et des outilsd'aménagement du territoire pour lapréservation du cadre de vie(-) La loi “Paysage” encore peuappliquée (directives paysagères)(-) Faible prise en compte du paysagequotidien(-) Absence d'outils de connaissance(atlas) et de communication(-) Faible recours aux plans et contratsde paysages

(-) Extension urbaine(-) Banalisation des paysagespériurbains(-) Développement de zones d'habitatet d'activités de piètre qualité

(-) Développement des infrastructuresgénératrices de bruit(-) Augmentation du trafic routier,ferroviaire et aériens(-) Insuffisance de la prise en comptedes nuisances acoustiques lors de laplanification des zones constructibles

(+) Mise en place de programmes demesures des émanations de radons(+) Solutions de réduction du risqueradon faciles à mettre en œuvre

(0) Présence de grands barrages(+) Plans de secours et d'alerte

(+) Région peu industrielle(+) Existence de plans d'urgenceinternes pour tous les établissements àrisque (-) Des plans d'urgence externes sontencore à réaliser

(-) Quatre installations nucléaires dansla région

(+) Paysages quotidiens : contributionimportante dans le cadre de vie(+) Paysages protégés, sitesremarquables : caractèreemblématique contribuant à l'imagede la région et support dedéveloppement économique(+) Qualité et diversité des paysages(-) Développement de points noirspaysagers (ex. le long desinfrastructures)

(+) Nombreux et vastes espacesnaturels de calme à proximité desagglomérations(+) Espaces de loisirs nombreux et variés(-) Zones périurbaines peu attractives

(+) Douze aéroports sont soumis àl'élaboration d'un plan d'exposition aubruit(+) Des espaces naturels de tranquillitéimportants(-) Importance des nuisances sonoresdues au trafic en plaine littorale(-) Retard au niveau des protectionsphoniques des sections routières etferroviaires urbaines

(-) Présence géologique de radon danscertaines zones(-) Augmentation générale durayonnement électromagnétique(téléphonie sans fils)

4.2.2. Rupture debarrages

4.2.3. Risque industriel

4.2.4. Risque nucléaire

5.1.1. Sites remarquableset paysages

5.1.2. Cadre de vieurbain etpériurbain .aménités

5.2.1. Bruit

5.2.2. Effets desrayonnementsélectromagnétiqueset ionisants

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CARACTÉRISTIQUES MAJEURES PRINCIPALES TENDANCES ÉVOLUTIVESPLANS ET PROGRAMMES

OBJECTIFS DE RÉFÉRENCES

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Page 89: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

• Décret n°94-469 du 3 juin 1994 et arrêté du 22 décembre 1994 obligeant les collectivités deplus de 2000 habitants à mettre en place unprogramme de suivi des principaux rejets et deleur système d'assainissement

• Décret n°93-1038 du 27 août 1993 relatif à la protection des eaux contre les pollutions par lesnitrates d'origine agricole

• Décret n°89-3 du 3 janvier 1989 modifié relatif aux eaux destinées à la consommationhumaine

• Décret n°81-324 du 7 avril 1981 modifié fixant les normes d'hygiène et de sécuritéapplicable aux piscines et aux baignadesaménagées

• Décret n°94-340 du 28 avril 1994 modifié relatif aux conditions sanitaires de productionet de mise sur le marché de coquillages vivants

• Arrêté du 21 mai 1999 relatif au classement de salubrité et à la surveillance des zones deproduction et des zones de reparcage descoquillages vivants

Niveau local :• Arrêtés relatifs aux programmes d'action contre

les pollutions par les nitrates d'origine agricole• Schéma directeur d’aménagement et de

gestion des eaux (SDAGE) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse (1996)

• Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux Adour-Garonne

• Schémas d’aménagement et de gestion des eaux

• Contrats de milieux

Sites et sols pollués

• Circulaire du 10 décembre 1999 relative aux sites et sols pollués et aux principes de fixationdes objectifs de réhabilitation

• Circulaire du 31 mars 1998 relative aux sites pollués

• Circulaire n°94-1 du 9 février 1994 relative au recensement des informations disponibles surles sites et sols pollués actuellement connus

• Circulaire du 3 décembre 1993 relative à la politique de réhabilitation et de traitement dessites et sols pollués

• Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux ICPE

Pollutions agricoles

• Loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999• Programme de maîtrise des pollutions d'origine

agricole (PMPOA)

Aménagement du territoire

Niveau national • Schéma des services collectifs des espaces

naturels et ruraux• Loi n°2000-1908 du 13 décembre 2000

relative à la solidarité et au renouvellementurbain

• Loi n°99-586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de lacoopération intercommunale

• Loi n°99-533 d'orientation du 25 juin 1999 pour l'aménagement et le développementdurable du territoire

• Loi n°86-2 du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise envaleur du littoral

Niveau local• Contribution régionale au Schéma des services

collectifs des espaces naturels et ruraux –DIREN / DRAF – 1999

• Schéma régional d’aménagement et de développement du territoire – régionLanguedoc-Roussillon - 1999

Énergie

Niveau international • Règlement du 14 avril 1997 portant adoption

d'un programme destiné à promouvoir lacoopération internationale dans le secteur del'énergie

• Résolution du conseil du 27 juin 1997 sur les sources d'énergie renouvelables

• Directive européenne sur la production d’électricité à partir de sources d’énergiesrenouvelables adoptée le 7 septembre 2001

Niveau national• Schéma national de l’énergie• Plan national d’efficacité énergétique• Programme Altener• Programme de développement de l’énergie

éolienne “Éole 2005”• Schéma directeur des réseaux haute et très

169

Air

Niveau international :• Convention cadre des Nations Unies sur les

changements climatiques (1992) et protocolede Kyoto adopté le 11 décembre 1997

• Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone et protocole de Montréalrelatif à des substances qui appauvrissent lacouche d'ozone (1987)

• Convention de Genève sur la pollution atmosphérique transfrontalière à longuedistance (1979) et protocole multi-polluants/multi-effets" de Göteborg (1999)

• Directive 92/72/CEE du 21 septembre 1992 relative à la pollution de l'air par l'ozone

• Directive 88/609/CEE du 24 novembre 1988 sur la limitation des émissions de certainspolluants dans l'atmosphère en provenance desgrandes installations de combustion modifiéepar la directive 94//CE du décembre 1994

• Directive cadre 96/62/CE du 27 septembre 1996 sur l'évaluation et la gestion de la qualitéde l'air ambiant

Niveau national :• Schéma de services collectifs équipement et

transport• Loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air

et l'utilisation rationnelle de l'énergie etcirculaires d’application

• Programme national limitation des émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre du 10février 1995

• Circulaire n°48 du 9 mai 1995 relative à l’information du public en cas de dépassementdes seuils de concentration de l’ozone dans l’air

• Décret n°98-362 du 6 mai 1998 relatif aux plans régionaux pour la qualité de l'air

• Décret n°98-360 du 6 mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l'air et de ses effetssur la santé et l'environnement

• Décret n°96-335 du 18 avril 1996 relatif à la qualité de l’air et portant modification desdécrets de 1991 et 1974 relatifs au contrôle desémissions polluantes dans l’atmosphère et àcertaines utilisations de l’énergie thermique

• Décret n°2001-449 du 25 mai 2001 relatifs à la création de plans de protection de l’atmosphère

• Arrêté du 10 janvier 2000 relatif à l’indice de qualité de l’air

• Arrêté du 2 juin 1999 relatif à la réception des véhicules automobiles et de leurs équipementsen matière de contrôle des émissions polluantes

• Arrêté du 12 novembre 1963 relatif aux

fumées produites par les véhicules automobilesmodifié par l'arrêté du 3 mai 1998

• Arrêté du 17 août 1998 relatif aux seuils de recommandation et aux conditions dedéclenchement de la procédure d'alerte

• Arrêté du 20 juin 1975 relatif à l’utilisation de l’énergie et à la prévention de la pollutionatmosphérique

Niveau local :• Plan régional pour la qualité de l'air du 16

novembre 1999 (DRIRE)• Programme régional de santé “AIR-SANTE”

du 5 mai 1998 (DRASS)

Eau

Niveau international :• Convention Ospar (1992) sur la lutte contre les

pollutions des mers• Directive 2000/60/CE du 23 octobre 2000

établissant un cadre pour une politiquecommunautaire dans le domaine de l'eau

• Directive 98/83/CE relatives à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine

• Directive 91/676/CEE du 12 décembre 1991 concernant la protection des eaux contrela pollution par les nitrates à partir de sourcesagricoles

• Directive 91/271/CEE du 21 mai 1991 relativeau traitement des eaux urbaines résiduairesmodifiée par la directive 98/15/CE du 27février 1998

• Directive 91/492/CEE du 15 juillet 1991 fixant les règles sanitaires régissant laproduction et la mise sur le marché demollusques bivalves modifiée par la directive97/61/CE du 20 octobre 1997

• Directive 76/160/CEE du 8 décembre 1975 relative à la qualité des eaux de baignade

Niveau national :• Loi n°64-1245 du 16 décembre 1964 sur le

régime et la répartition des eaux et la luttecontre leur pollution et loi n°92-3 du 3 janvier1992 sur l'eau modifiée par la loi 95-101 du 2février 1995

• Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux ICPE

• Décret n°96-163 du 4 mars 1996 relatif aux conditions d’élaboration et aux objectifs desprogrammes d’action départementaux dans leszones vulnérables aux pollutions d’origineagricoles

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Page 90: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Eaux

• Schémas départementaux d’aménagement des forêts contre l’incendie

• Plans d’aménagement des forêts contre l’incendie

Cadre de vie et nuisances

Niveau national :• Loi n°95-101 du 2 février 1995• Loi 93-24 du 8 janvier 1993 sur la protection

et la mise en valeur des paysages• Loi n°92-144 du 31 décembre 1992 relative à

la lutte contre le bruit• Loi n°85-696 du 11 juillet 1985 relative à

l'urbanisme au voisinage des aérodromes• Loi du 2 mai 1930 sur les sites classés et inscrits• Loi n° 2000-1218 du 13 décembre 2000

relative à la solidarité et au renouvellementurbain

• Circulaire du 13 mai 1996 sur les entrées de ville

• Circulaire n°93-25 du 15 mars 1995 relative aux instruments de protection et de mise envaleur des paysages

• Protocoles État-EDF du 15 août 1992 puis du 22 mai 1997 et protocole État-France Telecomdu 13 janvier 1993

• Décret n°95-22 du 9 janvier 1995 relatif au classement des infrastructures de transportterrestre

• Décret n°87-339 du 21 mai 1987 fixant les conditions d'établissement des plansd'exposition aux bruits des aérodromes

• Arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transportterrestres

• Communications du Ministre de l’environnement au Conseil des ministres du13 avril et du 3 novembre 1994

Bibliographie générale

France1. IFEN – Etudes et travaux – l’environnement

littoral et marin, 166 p. 2. IFEN – L’environnement en France – Edition

1999 – IFEN / La découverte, 480 p.3. IFEN – L’environnement en France, approche

régionale – Edition 1996-1997- IFEN/La découverte, 351 p.

4. IFEN – Statistiques régionales et départementales sur l’environnement - Programme EIDER – Edition 1998.

Languedoc-Roussillon5. DIREN LR – L’environnement en

Languedoc-Roussillon – Edition 1998-1999.6. DIREN LR – Février 2000 – Un projet

territorial pour le département de l’Hérault, Contribution de la DIREN pour la phase “Etat des lieux”

7. DIREN LR – Février 2000 – Un projet territorial pour le département de l’Aude,Contribution de la DIREN pour la phase“Etat des lieux”

8. DIREN LR – Février 2000 – Un projet territorial pour le département de la Lozère,Contribution de la DIREN pour la phase“Etat des lieux”

9. DIREN LR – Février 2000 – Un projet territorial pour le département du Gard,Contribution de la DIREN pour la phase“Etat des lieux”

10. DIREN LR – Février 2000 – Un projet territorial pour le département des Pyrénées-Orientales, Contribution de la DIREN pourla phase “Etat des lieux”

11. DIREN LR – Contribution régionale au Schéma de services collectifs des espacesnaturels et ruraux en Languedoc-Roussillon –juin 1999.

12. DRE – Contribution régionale au Schéma de services collectifs des transports de personneset de marchandises en Languedoc-Roussillon–1999.

13. DRIRE LR - Etat 1999 de l’environnement industriel en Languedoc-Roussillon.

14. DRIRE LR - Etat 2000 de l’environnement industriel en Languedoc-Roussillon.

15. DRIRE LR - Rapport d’activité 1999.16. DRIRE LR - Rapport d’activité 2000.17. INSEE - Inventaire communal 199818. INSEE - Repères-synthèse n°3 – Zonage de

l’action publique en Languedoc-Roussillon –Mars 1999, 122 p.

III – Bibliographie

171

haute tension du Languedoc-Roussillon - 1996• Loi 2000-108 du 10 Février 2000 relative à la

modernisation et au développement du servicepublic de l'électricité

Niveau local• Contribution régionale au Schéma des services

collectifs de l’énergie – DRIRE - 1999• Schéma régional éolien du Languedoc-

Roussillon – janvier 2001• Plan bois-énergie des Pyrénées-Orientales

Carrières

Niveau national • Loi “Saumade” n°93-3 du 4 janvier 1993

modifiant le code minier et soumettant lescarrières au régime des installations classées

• Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux ICPE

• Circulaire du 14 février 1996 relative à la remise en état des carrières

• Circulaire du 11 janvier 1995 relative aux schémas départementaux de carrières

• Circulaire du 4 mai 1995 relative à l'articulation des SDAGE, des SAGE et desSDC

• Décret n°94-486 relatif aux schémas départementaux des carrières

Niveau local : • Schémas départementaux des carrières 11 - 30

- 34 - 48 et 66 approuvés en 2000

Risques majeurs

Niveau international• Directive 96/82/CE dite “SEVESO II” du 9

décembre 1996 concernant la maîtrise desdangers impliquant des substances dangereuses

• Directive du 6 octobre 1995 sur le transport des matières dangereuses par route

• Règlement 21-58-92 relatif à la protection desforêts contre l'incendieNiveau national• Schéma des services collectifs des espaces

naturels et ruraux • Loi n°92-3 du 3 janvier 1992 modifiée sur

l’eau• Loi n°87-565 du 22 juillet 1987 relative à la

sécurité civile, à la protection de la forêt contrel'incendie et à la prévention des risques majeurs

• Loi n°82-600 du 13 juillet 1982 relative à l'indemnisation des victimes des catastrophesnaturelles

• Loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection del’environnement

• Loi 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux ICPE

• Circulaire du 24 avril 1996 sur les zones inondables

• Circulaire du 21 avril 1994 relative à l'information préventive

• Circulaires du 24 janvier et du 16 août 1994 relatives à la prévention des inondations

• Circulaire n°88-67 du 20 juin 1988 relative aux risques naturels et droit des sols

• Circulaire n°74-201 du 5 décembre 1974 relative au plan des zones exposées auxavalanches

• Circulaire du 14 août 1970 et décret n°92-997 du 15 septembre 1992 sur les risques deruptures de barrages

• Décret n°95-1089 du 5 octobre 1995 relatif au contenu et à la procédure d'élaboration desPPR

• Décret n°91-461 du 14 mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique

• Décret n°90-918 du 11 octobre 1990 relatif à l’exercice du droit à l’information sur lesrisques majeurs

• Décret n°88-622 du 6 mai 1988 relatif aux plans d'urgence modifié par le décret n°2001-470 du 28 mai 2001

• Arrêté du 10 mai 2000 sur la prévention des accidents majeurs

• Arrêté du 29 mai 1997 sur le risque sismique Niveau local• Contribution régionale au Schéma des services

collectifs des espaces naturels et ruraux –DIREN / DRAF - 1999

• Dossiers départementaux des risques majeurs • Dossiers d’information communale sur les

risques majeurs • Schémas directeurs d’aménagement et de

gestion des eaux (SDAGE) • Plans de surveillance et de secours• Dossiers communaux synthétiques• Schémas d’aménagement et de gestion des

eaux (SAGE)

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Page 91: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

49. IFREMER, 2000 – Résultats de la surveillance de la qualité du milieu marinlittoral, Edition 2000, 49 p.

Biodiversité

France50. Bourges, Mangin, Cabrol - Proposition

d’inscription sur la liste du patrimoinemondial de l’Unesco d’un ensemble de 18grottes à concrétion du Sud de la France –juin 2000 – document provisoire.

51. Debussche M. et al., 1996 – Changes in Mediterranean plant succession : old-fieldsrevisited. Journal of Vegetation Science 7 :pp.519-526.

52. Debussche M., Lepart J., 1991 – Invasion processes as related to succession anddisturbance. In biogeography ofmediterraneen invasions. pp. 159-177.

53. Lepart J., Dervieux A., Debussche M., 1999 – Mediterranean landscape changes : evidencefrom old postcards. Global Ecology andBiogeography 8 : pp. 3-15.

54. Martin J.L., Debussche M., 1997 – Rural depopulation and recent landscape changes ina Mediterranean region : consequences to thebreeding avifauna. Lanscape ecology vol.12n°1 : pp.51-61.

55. MATE/DNP - La diversité biologique en France – programme d’action pour la faune etla flore sauvages – non daté

56. Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement/DNP, décembre 1995 -Inventaire des sites protégés ou à protéger àChiroptères en France métropolitaine –Rapport final – Paris.

Languedoc-Roussillon57. Délégation de bassin RMC – Note technique

SDAGE n°4 – Agir pour les zones humidesen RMC – Les priorités du bassin – octobre2000, 42p.

58. Délégation de bassin RMC – Note technique SDAGE n°5 – Agir pour les zones humidesen RMC – Politique d’inventaires : objectifset méthodologie –octobre 2000, 32p.

59. Délégation de bassin RMC – Note technique SDAGE n°6 – Agir pour les zones humidesen RMC – Boite à outils inventaire –Fascicule 1 : du tronc commun à lacartographie – projet.

60. IARE, 1990 – Les espaces lagunaires du

Languedoc-Roussillon – Connaissance etaménagement.

61. Les écologistes de l’Euzière, 1997 – La nature méditerranéenne en France – EditionDelachaux et Nieslé.

62. Méridionalis, février 2000 - Liste rouge des oiseaux nicheurs en Languedoc-Roussillon aucours des 20 dernières années

63. Molina J. et al., 1999 – Méthode pour établir une liste régionale d’espèces protégées.Application à la flore du Languedoc-Roussillon. Bulletin de la société botaniquedu centre-ouest – nouvelle série. Numérospécial 19 : pp. 399-420.

64. ONF, septembre 2000 - La directive européenne “Habitats” et son application enLanguedoc-Roussillon.

65. Prodon R. et Ruffray X., “La liste rouge des oiseaux nicheurs en Languedoc-Roussillon”– éditorial.

66. Zeraia L., La région florale méditerranéenne Française – les principales unitésphytogéographiques : application à la régionLanguedoc-Roussillon, ONF, juin 1999.

Déchets

France67. IFEN, octobre 2000 - Les données de

l’environnement n° 59 : 9 français sur 10disposent d’au moins une collecte sélective deleurs déchets ménagers.

68. IFEN, octobre 2000 - les données de l’environnement n° 63 : plus de 60% desboues d’épuration municipales ont étéépandues en 1999 sur 2% des sols agricoles.

Languedoc-Roussillon69. ADEME – Déchets ménagers et assimilés en

Languedoc-Roussillon. Bilan et perspectives –Avril 2000

70. ADEME / Préfecture 30 / CM 30 / CG 30 - Synthèse du plan départemental d’éliminationdes déchets du BTP.

71. ADEME, février 2001 - Rapport d’activité 2000 - délégation Languedoc-Roussillon.

72. CG 30, juin 2000 - Filières de valorisation des boues de stations d’épuration urbainesdans le Gard.

73. DRIRE LR, 1996 - Plan régional d’élimination des déchets autres queménagers et assimilés 1996-2006, (+ actualisations).

173

19. Préfecture Languedoc-Roussillon – Contrat de Plan Etat Région (CPER) – 2000/2006

20. Préfecture Languedoc-Roussillon – Document unique de programmation(DOCUP) Objectif 2 – 2000/2006

21. Région Languedoc-Roussillon - Schéma régional d’aménagement et dedéveloppement du territoire

22. Statistique publique – Le littoral du Languedoc-Roussillon, éléments statistiques –octobre 2000

Evaluation environnementale

France23. MATE – Evaluation environnementale

préalable des contrats de plan Etat-Région et documents uniques de programmation2000-2006

Languedoc Roussillon24. DIREN LR – Mai 2000 – Evaluation

environnementale ex-ante Languedoc-Roussillon

25. LGDJ – L’évaluation des nouveaux contrats de plan Etat-Région (2000-2006)

26. Préfecture de région LR – Languedoc-Roussillon 2006 – janvier 1999, 186 p.

Autres régions27. DIREN – Préfecture de la région Centre –

Profil environnemental régional Centre28. DIREN / Préfecture PACA – DTA des

Bouches du Rhône, évaluationenvironnementale, Méthodologied’évaluation – déc. 1999 – ADAGE(photocopie)

29. DIREN Auvergne – Profil environnemental – Mars 2001

30. DIREN Basse Normandie – Elaboration d’un Profil environnemental régional de Basse Normandie

Normandie31. DIREN Bretagne – Profil environnemental

de la région Bretagne – février 2000 32. DIREN Limousin / MATE - juillet 1999 –

Profil environnemental de la région Limousin(photocopie) – BCEOM (photocopie)

33. DIREN Lorraine – Cahier des charges pour l’élaboration d’un profil environnementalrégional (Photocopie)

34. DIREN Nord-Pas-de-Calais – Profil

environnemental régional – 30 juin 2000(synthèse) – ADAGE

35. DIREN NPC, février 2001 - Nord - Pas de Calais - Profil environnemental – Diagnostic,enjeux, indicateurs.

36. DIREN PACA – décembre 1999 – Département des Bouches du Rhône -Evaluation environnementale de la DTA –Profil environnemental

37. DIREN PACA – mai 1999 – Département des Alpes Maritimes – Evaluationenvironnementale de la DTA – Profilenvironnemental

Indicateurs

France38. IFEN - Agriculture et environnement : les

indicateurs – édition 1997-199839. IFEN – Indicateurs de performance

environnementale de la France – Edition1996-1997

40. IFEN – Notes de méthode – Indicateurs de développement durable : bilan des travauxétrangers et éléments de réflexion

41. MATE, juillet 2000 - Aménagement du territoire et environnement – Politiques etindicateurs.

42. MATE/IFEN/RNDE, 2000 - SDAGE – Indicateurs nationaux, version 1 ; édition 2000.

Eau

Languedoc-Roussillon43. Agence de l’eau RMC, décembre 2000 -

Composés phytosanitaires dans les eauxsuperficielles du bassin RMC – Campagneaoût 1999/ juillet 2000 .

44. Comité de bassin RMC, 2000 - Tableau de bord du SDAGE RMC – Panoramique 2000Synthèse.

45. DIREN LR, 2001 – 30 ans de qualité des eaux en Languedoc-Roussillon.

46. DIREN LR/IARE, déc. 1995 - Inventaire ZNIEFF mer Languedoc-Roussillon, Phase 1 : synthèse de l’existant et faisabilité.

47. DRIRE LR/préfecture LR/MATE - Des forages de qualité en région LR – préservonsla ressource en eau, décembre 1999.

48. Réseau de Bassin RMC - Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eauxRhône-Méditerranée-Corse

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Page 92: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

CEAADEME

AEPAir LRBASIAS

BRGM

CAUE34

CBNMP

CEFECEHP

CENCENLR

CEREN

CITEPA

CNRSCOGARDCOVNM

CPERCSPCSRPN

CTEDCSDDAF

DDE DDRMDICRIM

DIRENDISDRAF

DRASS

DREDRIRE

DTQDEDREIDER

EPHEESREVPPFFOM

GPLGRIVE

ICPE

IFENIFREMERINRALIFE

Commissariat à l’énergie atomiqueAgence de l'environnement et de la maîtrisede l'énergieAlimentation en eau potableAir Languedoc-RoussillonBase de données des anciens sites industrielset des activités de serviceBureau de recherches géologiques etminièresConseil d'architecture, d'urbanisme etd'environnementConservatoire botanique nationalméditerranéen de PorquerollesCentre d'écologie évolutive et fonctionnelleCentre d'études hydrobiologiques dePerpignanConservatoire des espaces naturelsConservatoire des espaces naturels duLanguedoc-RoussillonCentre d'études et de recherches surl'énergieCentre interprofessionnel technique d'étudesde la pollution atmosphériqueCentre national de le recherche scientifiqueConservatoire des oiseaux du GardComposés organiques volatiles nonméthaniquesContrat de plan Etat - RégionConseil supérieur de la pêcheConseil scientifique régional du patrimoinenaturelContrat territorial d'exploitationDossier communal synthétiqueDirection départementale de l'agriculture etde la forêtDirection départementale de l'équipementDossier départemental des risques majeursDossier d'information communale sur lesrisques majeursDirection régionale de l'environnementDéchets industriels spéciauxDirection régionale de l'agriculture et de laforêtDirection régionale des affaires sanitaires etsocialesDirection régionale de l'équipementDirection régionale de l'industrie, de larecherche et de l'environnementDéchet toxique en quantité disperséeEtude détaillée des risquesEnsemble intégré des descripteurs del'environnement régionalÉcole pratique des hautes étudesEtude simplifiée des risquesEmballages vides de produits phytosanitairesFraction fermentescible des orduresménagèresGaz de pétrole liquéfiéGroupe de recherche et d’information surles vertébrés et leur environnement Installation classée pour la protection del'environnementInstitut français de l'environnementInstitut français de recherche sur la mer Institut national de recherche agronomiqueL'Instrument financier de l'environnement

LPOMATE

ONCFS

ONFOPIE -LR

PDEDMA

PDPG

PDUPEBPIDAF

PLUPN PNRPOIPOSPPIPPNUPPRPPRIPPRMPRQAPSSRLMRMCRN RRERSAGE

SCEES

SCOTSDAFI

SDAGE

SDAP

SEQ-BIOSMNLR

SMVMSRUSSCENR

UICN

ZICO

ZNIEFF

ZPPAUP

ZPS

Ligue pour la protection des oiseauxMinistère de l’aménagement du territoire etde l’environnementOffice national de la chasse et de la faunesauvageOffice national des forêtsOffice pour l’information éco-entomologique en Languedoc-RoussillonPlan départemental d'élimination des déchetsménagers et assimilésPlan départemental de préservation desmilieux aquatiques et de gestion desressources piscicolesPlan de déplacement urbainPlan d'exposition au bruitPlan d'aménagement des forêts contrel'IncendiePlan local d'urbanismeParc nationalParc naturel régionalPlan d'opération internePlan d'occupation des solsPlan particulier d'interventionProduits phytosanitaires non utilisésPlan de prévention des risquesPlan de prévention des risques d'inondationsPlan de prévention des risques miniersPlan régional pour la qualité de l'airPlan de surveillance et de secoursRéseau littoral méditerranéenRhône-Méditerranée-CorseRéserve naturelleRéseau régional d'essai référenceSchéma d'aménagement et de gestion deseauxService central de l’évaluation, des études etde la statistiqueSchéma de cohérence territorialeSchéma départemental d'aménagement desforêts contre l'incendieSchéma directeur d'aménagement et degestion des eauxService départemental de l'architecture etdes paysagesSystème d'évaluation de la qualité biologiqueService maritime et de navigation duLanguedoc-RoussillonSchéma de mise en valeur de la merSolidarité renouvellement urbainSchéma des services collectifs des espacesnaturels et rurauxUnion mondiale pour la conservation de lanatureZones importantes pour la conservation desoiseauxZone naturelle d'intérêt écologique,faunistique et floristiqueZone de protection du patrimoinearchitectural, urbain et paysagerZone de protection spéciale

IV – Abréviations

175

Air

Languedoc-Roussillon74. Air-LR – Bilan annuel de la qualité de l’air –

Languedoc-Roussillon 200075. Air-LR – Bilan Ozone été 2000 du 1er avril

au 30 septembre 200076. Air-LR - Rapport d’activité 1999.77. Air-LR - Surveillance et information sur la

qualité de l’air.78. CAUE 34 / Préfecture 34/DRASS

LR/Région LR/AME - Paysage, pollens etsanté, 1999.

79. DRIRE LR – Plan régional pour la qualité de l’air – novembre 1999.

Risques

Languedoc-Roussillon80. BRGM - Evaluation des séquelles minières

en Languedoc-Roussillon – Approche d’unecaractérisation et hiérarchisation des sites enterme de risques – rapport BRGM/RP-50249.FR

81. Région Languedoc-Roussillon/AME – Prévenir les inondations en Languedoc-Roussillon, guide d’information – janvier1995.

Matières premières

Languedoc-Roussillon82. BRGM / DRIRE LR - Ressources

minérales et naturelles – les axes possibles dedéveloppement, Languedoc-Roussillon.

83. DRIRE LR - L’exploitation du sol et du sous-sol – les mines, les carrières, les eauxminérales et thermales – Languedoc-Roussillon – année 2000.

84. DRIRE LR - L’exploitation du sol et du sous-sol – les mines, les carrières, les eauxminérales et thermales – Languedoc-Roussillon – année 1999.

85. DRIRE LR - Le sol et le sous-sol du Languedoc-Roussillon – pour uneoptimisation de la gestion des ressources,décembre 1995.

86. DRIRE LR - Schéma départemental des carrières de l’Aude

87. DRIRE LR - Schéma départemental des carrières de l’Hérault

88. DRIRE LR - Schéma départemental des

carrières de la Lozère89. DRIRE LR - Schéma départemental des

carrières des Pyrénées-Orientales90. DRIRE LR - Schéma départemental des

carrières du Gard

Energie

Languedoc-Roussillon91. DIREN LR – Atlas régional éolien92. DRIRE LR – Contribution régionale au

Schéma des services collectifs de l’énergie93. AGRESTE – Estimation de la ressource en

bois 1996-2010 (Etude de la ressourceforestière et des disponibilités en bois enLanguedoc-Roussillon, cellule évaluation dela ressource de l’IFN, suivi 1997) – 1999.

94. AGRESTE – Filière bois, Languedoc-Roussillon – 1999.

Sites internet

• Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement http:// www.environnement.gouv.fr

• Direction régionale de l’environnement http://www.environnement.gouv.fr/Languedoc-Roussillon/

• Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement http://www.drire-lr.org

• ADEME http://www.ademe.fr

• Préfecture de région Languedoc-Roussillon http://www.languedoc-roussillon.pref.gouv.fr

• Préfecture de département de l’Aude http://www.aude.pref.gouv.fr

• Préfecture de département du Gard http://www.gard.pref.gouv.fr

• Région Languedoc-Roussillon http://www.cr-languedocroussillon.fr

• Journal officiel http://www.journal-officiel.gouv.fr

• Réseau de bassin Rhône-Méditerranée-Corse http://www.rdb.eaurmc.fr

• Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse http://www.eaurmc.fr

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Page 93: cembre 2001 é Profil environnemental du Languedoc-Roussillon

Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ADEMEAgences de l'eauAir Languedoc-Roussillon Air LRAmis de la Massane (Pyrénées-Orientales)Bureau de recherches géologiques et minières BRGMConseil d'architecture, d'urbanisme et d'environnement de l’Hérault CAUE34Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles – antenne de Montpellier (CBNMP)Centre d'écologie évolutive et fonctionnelle CEFECentre national de la recherche scientifique CNRSConservatoire des espaces naturels du Languedoc-Roussillon CENLRCentre d'études hydrobiologiques de Perpignan CEHPConseil supérieur de la pêche CSPConseil scientifique régional du patrimoine naturel CSRPNDirection départementale de l'agriculture et de la forêt Hérault DDAF 34Direction départementale de l'équipement Gard DDE 30Direction départementale de l'équipement Hérault DDE 34Direction régionale de l'environnement DIRENDirection régionale de l'agriculture et de la forêt DRAFDirection régionale des affaires sanitaires et sociales DRASSDirection régionale de l'équipement DREDirection régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement DRIREEcologistes de l'EuzièreÉcole pratique des hautes études EPHEInstitut français de recherche sur la mer IFREMERInstitut national de recherche agronomique INRAMéridionalisMétéo FranceOffice national de la chasse et de la faune sauvage ONCFSOffice national des forêts ONFParc national des CévennesRéserve naturelle du Bagnas (Hérault)Service départemental de l'architecture et des paysages Hérault SDAP34Service du Gard SIDPC 30Service Maritime et de navigation du Languedoc-Roussillon SMNLR

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V – Liste des organismes ayant participé aux groupes thématiques

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